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17 (2013)
L’herméneutique littéraire et son histoire. Peter Szondi
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Pedro Süssekind
L’Historicité de l’œuvre d’art. Essai sur
l’affinité entre Peter Szondi et Antonio
Candido
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Référence électronique
Pedro Süssekind, « L’Historicité de l’œuvre d’art. Essai sur l’affinité entre Peter Szondi et Antonio Candido », Revue
germanique internationale [En ligne], 17 | 2013, mis en ligne le 01 juin 2016, consulté le 02 juin 2016. URL : http://
rgi.revues.org/1380 ; DOI : 10.4000/rgi.1380
Pedro Süssekind
(Département de Philosophie, Université Fédérale Fluminense)
Nascimento do trágico (2006), qui s’intéresse à la thèse centrale de Szondi sur les
débuts de la philosophie du tragique dans le contexte de la pensée allemande du
e
XIX siècle. Cependant, comme l’intérêt de l’auteur porte surtout sur Nietzsche,
cette reprise de la thèse de Szondi a un but très différent de celui qui oriente
l’Essai sur le tragique, à savoir une reconstruction des développements de la philo-
sophie du tragique selon un parcours historique qui aboutit à La Naissance de la
tragédie.
Ainsi, malgré l’intérêt de certains chercheurs, les contributions plus générales
de Peter Szondi à la philosophie de l’art, l’herméneutique et la critique de la
littérature sont encore très peu connues au Brésil. Il est possible que cette partialité
de la réception brésilienne soit progressivement corrigée, notamment avec la publi-
cation de nouvelles traductions, en particulier ses études sur Hölderlin et Celan,
Introduction à l’herméneutique littéraire et Poétique et philosophie de l’histoire.
En ce qui concerne la pratique et les propositions méthodologiques de Szondi
dans le champ de la théorie littéraire, la réception brésilienne croissante pourrait
toutefois rencontrer une affinité entre sa pensée et les présupposés de la production
critique de Antonio Candido, considéré comme l’un des plus importants théori-
ciens de la littérature du Brésil. Comme Szondi, qui a dirigé l’Institut de Littérature
Comparée à l’Université Libre de Berlin à partir de 1965, Candido a fait une
carrière universitaire très rapide, en ayant installé et consolidé, dans les années
1970, les recherches en théorie littéraire et en littérature comparée à l’Université
de São Paulo. Néanmoins, il me semble que l’affinité entre les deux auteurs va
bien au-delà de la ressemblance entre leurs trajectoires académiques : elle porte
sur les évaluations postérieures de leurs travaux et sur les débats auxquels ils ont
participé, ce qui inclut notamment des critiques adressées à leur approche histo-
rique ou sociologique de la littérature.
La critique de Gadamer visant un essai de Szondi sur un poème de Paul Celan,
publiée en 1972 dans un journal de Zurich, est un exemple de ces débats. Gadamer,
qui considérait que pour interpréter un poème il n’est pas nécessaire de connaître
sur lui des données particulières et contingentes, y critique l’attitude interprétative
de Szondi, qui se réfère à une série de détails biographiques. Dans un article sur
ce débat, Alfred Zimmerlin affirme que, si Szondi était en vie et pouvait répondre
à cette critique, il aurait sans doute soutenu que la référence aux éléments biogra-
phiques était une nécessité définie par l’analyse même du poème de Celan. En
effet, la méthode de Szondi a toujours privilégié une lecture proche de l’objet de
l’interprétation, où chaque œuvre, dans son autonomie, fournit les prémisses de
son interprétation. Il ne renvoie à des données extérieures, contextuelles ou biogra-
phiques que quand ces éléments sont mentionnés ou élaborés en quelque manière
dans le texte même.
Depuis le premier cours donné par Szondi en 1955 qui portait sur Rilke2, la
méthode adoptée implique ce minutieux travail d’interprétation. La richesse des
détails fournis par Szondi sur les poèmes de Rilke, qui incluent des informations
biographiques et des références contextuelles, servent à chaque moment, et sans
2. Cf. Peter Szondi, Das lyrische Drama des Fin de siècle, Francfort-sur-M., Suhrkamp, 1975, p. 379.
L’Historicité de l’œuvre d’art 105
3. Antonio Candido, Formação da Literatura Brasileira, Rio de Janeiro, Ouro sobre azul, 2006,
p. 35.
4. Ibid., p. 30.
5. Ibid.
106 L’Herméneutique littéraire et son histoire : Peter Szondi
la pratique d’un journalisme littéraire orienté plutôt vers les tournures rhétoriques
et les polémiques que vers l’interprétation et l’analyse des œuvres6.
Candido a publié sa longue étude sur la formation de la littérature brésilienne
en 1959, après avoir soutenu sa thèse de doctorat en sociologie (Parceiros do Rio
Bonito, 1954), quand il était déjà considéré comme l’un des principaux critiques
littéraires du pays. Ce n’est pas un hasard si, dans l’introduction de ce livre qui
analyse le processus historique de formation de la littérature nationale, l’auteur
cherche à discuter la légitimité du point de vue historique ou, autrement dit, les
correspondances entre les structures littéraires et les éléments non littéraires qui
constituent la réalité sociale. Il s’agissait en effet d’une part très importante de sa
réflexion qui a marqué, du point de vue méthodologique, ses essais des années
1960.
Deux affirmations de Candido, extraites de travaux de cette époque, peuvent
illustrer la position qu’il soutient. La première est exposée dans le texte intitulé
« Entre campagne et ville », où les explications sur le changement de perspective
par rapport aux thèmes ruraux et urbains dans les romans de Eça de Queirós
renvoient à des circonstances propres à la société portugaise du XIXe siècle et à
certains aspects de la biographie de l’auteur : « Même si les données sociologiques
et psychologiques peuvent nous aider à reconstruire les racines et le sens de l’œuvre,
seule l’interprétation littéraire permet de construire un jugement plus ou moins
valide, parce que c’est seulement grâce à des critères spécifiquement littéraires,
quoique nourris d’un terreau non littéraire, que nous pourrions arriver à un juge-
ment de valeur7. »
La deuxième affirmation se trouve dans un essai dont le titre, « Structure litté-
raire et fonction historique », donne l’impression que le travail porte spécifique-
ment sur le problème ici en question, mais qui en réalité correspond à
l’interprétation d’un poème épique du XVIIIe siècle intitulé Caramuru, de Santa
Rita Durão. C’est à partir des connexions entre la vie sociale de l’époque et les
questions structurelles dévoilées dans la lecture critique du poème que, à la fin
de l’essai, dans une conclusion qui justifie son titre et l’exemplarité de l’analyse,
Candido affirme : « Du point de vue méthodologique, nous pouvons conclure que
l’étude de la fonction historico-littéraire d’une œuvre n’acquerra sa pleine signi-
fication que quand on se réfère intimement à la structure de l’œuvre, ainsi nous
surmontons le hiatus souvent ouvert entre l’investigation historique et les orien-
tations esthétiques8. »
Commentant l’œuvre de son prédécesseur dans un ouvrage intitulé Sequências
brasileiras [Séquences brésiliennes], un autre critique brésilien très influent, Roberto
Schwartz, explicite cet effort d’articulation entre deux champs. Il considère en
effet que Candido « voulait démontrer par l’exemple la légitimité et même la
nécessité du passage entre l’analyse esthétique et la réflexion historico-sociale »9.
6. Cf. Flora Süssekind, « Rodapés, tratados e ensaios. A formação da critica brasileira», in : Papéis
colados, Rio de Janeiro, Editora da UFRJ, 1993, p. 13-33.
7. Antonio Candido, Tese e Antitese, Rio de Janeiro : Ouro sobre azul, 2006, p. 57.
8. Antonio Candido, Literatura e sociedade, Rio de Janeiro, Ouro sobre azul, 2006, p. 199.
9. Roberto Schwartz, Sequências brasileiras, São Paulo, Companhia das Letras, 1999, p. 24.
L’Historicité de l’œuvre d’art 107
Dans un débat de 1990 avec Paulo Arantes sur Formação da literatura brasileira,
Schwartz dit aussi que « Antonio Candido a une conception matérialiste et non
pas traditionaliste de la tradition » et, pour expliquer cette idée, il propose une
comparaison avec la pensée d’Adorno. Plus spécifiquement, il renvoie aux consi-
dérations du philosophe sur Schönberg, où l’on pourrait percevoir le même type
de « complémentarité entre traditionalisme sévère et capacité de révolutionner une
forme » que nous pouvons identifier dans la conception soutenue par Candido.
« C’est comme si les changements sociaux devenaient impensables en l’absence
d’une tradition rigoureuse »16, conclut Schwartz, faisant référence à la fois à la
philosophie de la musique d’Adorno et à la théorie littéraire du critique brésilien.
Szondi se réfère également à Adorno pour soutenir une sociologie de l’art au
sens authentique contre le procédé historiciste qui voit les œuvres comme de
simples illustrations des conditions sociales, et imagine qu’elles pourraient donc
être expliquées à partir d’éléments extralittéraires. Contre ce type d’approche, dans
l’introduction de ses cours de 1965 sur le drame lyrique, il affirmait : « Qu’une
sociologie de l’art soit possible qui pénètre dans l’œuvre d’art et dans ses problèmes
techniques (problèmes de la composition, de la dramaturgie) en tant que problèmes
sociaux ou socialement transmis, c’est quelque chose que nous savons au moins
depuis Adorno, dont les écrits musicaux et socio-musicaux […] ont beaucoup à
apprendre à la théorie littéraire.17 »
18. Peter Szondi, Theorie des modernen Dramas, in Schriften I, Frankfurt a. M., Suhrkamp, 1978,
p. 73.
L’Historicité de l’œuvre d’art 111
Dans le cas de Cézanne, une peinture encore fondée sur le cadre représentatif
traditionnel, c’est-à-dire sur le principe de l’observation immédiate de la nature,
contient déjà « l’origine de l’absence de perspective et du caractère synthétique
des styles postérieurs (comme celui des cubistes) »19. C’est pourquoi elle influencera
tout le développement de la peinture abstraite. De la même manière, la musique
de Wagner, qui demeure à l’intérieur du système tonal, ouvre la voie à l’atonalisme
de Schönberg.
Les périodes de crise montrent qu’une œuvre d’art n’est pas la simple réalisation
de quelque chose qui serait donné préalablement, et elle ne doit pas être évaluée
d’après la perfection formelle atteinte d’après les normes établies. Nous ne pouvons
pas non plus la prendre comme exemple pour illustrer la classification historique
ou pour caractériser les conflits culturels d’une époque. C’est l’approfondissement
d’une analyse interprétative qui permet de saisir l’histoire : elle se trouve précisé-
ment dans les œuvres d’art. À partir de cette évaluation de la tradition artistique,
on pourrait peut-être appliquer à Szondi les mots de Schwartz sur Candido : il
s’agit d’une « conception matérialiste et non pas traditionaliste de la tradition »20.
Dans un contexte qui renvoie également à la discussion sur un genre de la
littérature dramatique, l’Essai sur le tragique explicite les fondements philosophi-
ques de la théorie littéraire de Szondi. L’apport de la philosophie apparaît et dans
le contenu du livre, où Szondi commente le concept philosophique de tragique
dans les œuvres de douze auteurs, et dans les considérations théoriques exposées
dans l’« Introduction » comme dans la « Transition ». La première de ces consi-
dérations introductives, « Poétique de la tragédie et philosophie du tragique »,
s’ouvre par une phrase où s’énonce déjà une thèse ensuite adoptée ou discutée
par plusieurs théoriciens de la tragédie et du tragique : « Depuis Aristote il y a
une poétique de la tragédie, depuis Schelling seulement, une philosophie du tragi-
que »21. Et les commentaires de la première partie du livre reconstruisent l’histoire
de cette philosophie du tragique dans l’Allemagne du XXe siècle. La deuxième
considération, « Philosophie de l’histoire de la tragédie et analyse du tragique »
indique la crise de la philosophie du tragique au tournant entre le XIXe et le
e
XX siècle et propose une réponse à cette crise, à partir notamment de la théorie
esthétique développée par Walter Benjamin.
Ainsi, les commentaires de la première partie serviraient pour exposer un « tragi-
que » inhérent à la recherche de son concept universel dans la philosophie alle-
mande. Dans cette perspective, les analyses des tragédies, dans la deuxième partie
de l’essai, sont basées sur la thèse selon laquelle la théorie des œuvres d’art ne
doit pas chercher un concept général ni utiliser les œuvres pour illustrer des
contenus préétablis. Chaque œuvre singulière révèle une configuration, ou une
« idée », qui ne peut être exposée que dans la considération de l’œuvre elle-même.
Selon Szondi, la méthode adoptée par Benjamin dans l’Origine du drame baroque
allemand « est bien philosophique car elle veut connaître l’idée et non la loi formelle
19. Ibid.
20. Roberto Schwartz, Sequências brasileiras, op. cit., p. 20.
21. Peter Szondi, “Versuch über das Tragische”, in Schriften I, Frankfurt a. M., Suhrkamp, 1978,
p. 151.
112 L’Herméneutique littéraire et son histoire : Peter Szondi
5. Conclusion comparative
Dans la critique que Szondi adresse à l’historicisme présent dans l’esthétique
du XIXe siècle se montre la proposition fondamentale de sa méthode, proposition
qui pourrait servir comme réponse aux objections de Gadamer, mentionnées au
début de cette étude. Szondi soutient une théorie de la littérature qui, tout en
reconnaissant l’autonomie de l’œuvre d’art, propose une lecture proche du texte,
où toutes les questions discutées trouvent leur source, mais qui, à partir de cette
lecture, prend en compte la dimension historique.
Cela entre en consonance avec les idées d’Antonio Candido. Car, dans l’intro-
duction de Formação da literatura brasileira, il est question de souligner l’autonomie
des œuvres d’art dans la mesure où, « au contraire de ce que présupposent les
formalistes, la compréhension de l’œuvre ne peut pas se passer de la considération
d’éléments initialement non littéraires »24. Résultant d’une transfiguration de ces
éléments, le poème, le roman ou la pièce de théâtre ne les annulent pas. C’est
pourquoi la connaissance de la réalité qui était au point de départ de la création
littéraire peut enrichir l’exercice de la critique. Il donne cette définition : « Une
œuvre est une réalité autonome dont la valeur est dans la formule qu’elle a obtenue
pour transposer des éléments non littéraires : impressions, passions, idées, faits,
événements qui sont la matière première de l’acte créateur. »25 S’il avait les mêmes
références philosophiques que Szondi, le critique brésilien aurait pu renvoyer ce
principe méthodologique à l’essai sur Les Affinités électives de Goethe, où Walter
Benjamin considérait que l’interprétation de la « teneur concrète » des œuvres,
l’objet des commentaires, est la condition préalable d’accès à sa « teneur de vérité »,
l’objet authentique de la critique.
C’est ainsi qu’il conclut ses considérations sur l’autonomie de l’œuvre : « Bref,
à l’étude de la littérature importe ce que le texte exprime. La recherche de la vie
et du moment vaut moins pour établir une vérité documentaire, souvent inutile,
que pour observer si dans les déterminations du milieu et dans la biographie il y
a des éléments qui éclairent la réalité supérieure du texte. Selon le cadre habituel,
elle est parfois un glorieux mensonge26. »
Dans son commentaire sur Candido, Schwartz associe cette réflexion à propos
des éléments non littéraires de la littérature avec la notion d’historicité. En repre-
nant les idées du critique brésilien, il constate : « Les formes que nous rencontrons
dans les œuvres sont la répétition ou la transformation, avec des résultats variables,
de formes préexistantes, artistiques ou non artistiques »27. C’est à partit de ce
constat qu’il définit l’objet de la critique littéraire dans des termes qui explicitent
l’affinité avec la méthodologie de Szondi : « Du point de vue des études littéraires,
l’importance de cette notion est dans l’amalgame hétérogène de relations histori-
ques et sociales que la forme articule toujours et qui fait de l’historicité – ce que
la critique doit déchiffrer – la substance même des œuvres »28.
Je souligne cette notion d’« historicité » dans l’observation de Schwartz sur
Candido, car elle est utilisée également par Szondi dans un passage décisif de ses
réflexions méthodologiques, passage qui aborde aussi la question de l’autonomie
des œuvres d’art. Il s’agit ici de comprendre la relation entre littérature et histoire :
« Ce qui constitue l’historicité de l’œuvre d’art est la discussion, dans chaque
œuvre, […] entre ce que l’artiste prétend réaliser et ce qu’il pressent, entre l’inten-
Ainsi, le point de départ pour la théorie de l’art doit être l’analyse critique des
œuvres, où les informations biographiques et historiques, la définition du genre
et les références intertextuelles sont toujours au service d’une interprétation atten-
tive. En ce sens, la critique ne délaisse pas la réflexion historique, mais elle
comprend l’histoire comme quelque chose d’immanent à chaque œuvre d’art parti-
culière, comme quelque chose qui habite les trois dimensions temporelles « ou,
mieux encore, les trois participent de l’œuvre et constituent cette tension interne
qui est son historicité »30.
Selon Szondi, la critique contemporaine renverse la perspective théorique des
esthétiques traditionnelles car elle ne permet pas l’application de définitions préa-
lablement établies pour juger les œuvres – que ces définitions soient normatives
ou historico-philosophiques. Dans les termes de Candido, nous pourrions dire que
la critique n’a pas recours aux éléments historiques pour cadrer les œuvres et
pouvoir les interpréter, mais que la critique déchiffre, dans la structure des œuvres,
les éléments de la réalité non littéraire qui font partie, quoique transfigurés, de la
réalité supérieure du texte. D’après les propos de Szondi et de Candido, la critique
littéraire doit donc pénétrer la tension interne de chaque œuvre analysée dans le
but de percer à jour son historicité, historicité qui prend en compte la relation
ambiguë et dialectique entre chaque œuvre particulière et la tradition dans laquelle
elle s’inscrit, entre le contenu et la forme, entre la matière première et le texte qui
est la structure résultant de son élaboration poétique.
29. Peter Szondi. Das lyrische Drama des fin de siècle, op. cit., p. 16.
30. Ibidem, p. 17.