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SCHEMAS ELECTRIQUES

1. Symboles graphiques

Les symboles graphiques ainsi que les repères d’identification sont en harmonie avec les
publications des commissions internationales de normalisation.
Les textes de norme définissent les règles, les symboles graphiques ainsi que les repères
numériques ou alphanumériques qui doivent être utilisés pour repérer les appareils, concevoir
les schémas et réaliser les équipements électriques d’automatismes industriels.
L’utilisation de la normalisation internationale élimine les risques de confusion et facilite
l’étude, la mise en service et la maintenance des installations.
Les symboles sont classés par :
- nature des courants
- nature des conducteurs
- contacts
- organes de commande ou de mesure
- commandes mécaniques
- commandes électriques
- autres types de commande
- matériels ou éléments divers.

Dans le tableau suivant, sont donnés quelques exemples de symboles utilisés :

Contact « fermeture » (de travail)


1- principal
2- auxiliaire
Contact « ouverture » (de repos)
1- principal
2- auxiliaire
Contact à ouverture ou fermeture temporisé à l’action
(O/ouverture, F/fermeture)

Courant alternatif
Faisceau de 3 conducteurs

Commande électromagnétique
Symbole général
Fusible

1
1- Relais thermique

2- Relais magnétique
Lampe de signalisation ou d’éclairage

Moteur à induction triphasé


a rotor en court-circuit

1- Disjoncteur
2- Contacteur

2. Repérage dans un schéma développé

2.1.Repérage des bornes de raccordement des appareils

Les repères indiqués sont ceux qui figurent sur les bornes ou sur la plaque signalétique de
l’appareil.
A chaque organe de commande, à chaque type de contact, principal auxiliaire instantané ou
temporisé, sont affectés deux repères alphanumériques qui lui sont propres.

2.1.1. Contacts principaux (contacteurs, sectionneurs et relais de protection contre les


surcharges)

Leurs bornes sont repérées par un seul chiffre :


- de 1 à 6 en tripolaire
- de 1 à 8 en tétra-polaire
Les chiffres impairs sont placés en haut et la progression s’effectue de haut en bas et de
gauche à droite.

2.1.2. Contacts auxiliaires

Les bornes des contacts des circuits auxiliaires sont repérées par des nombres à deux chiffres :

Les chiffres des unités ou chiffres de fonctions indiquent la fonction du contact auxiliaire :
- 1 et 2 : contact ouverture (de repos)
- 3 et 4 : contact fermeture (de travail)
- 5 et 6 : contact ouverture à fonctionnement spécial (tel que temporisé, de protection
d’un relais de surcharge…)
- 7 et 8 : contact fermeture à fonctionnement spécial (tel que temporisé, de protection
d’un relais de surcharge

Le chiffre des dizaines indique le numéro d’ordre de chaque contact de l’appareil. Ce numéro
est indépendant de la position géographique des contacts sur le schéma.

2
Le rang 9 (et 0 si nécessaire) est réservé aux contacts auxiliaires des relais de protection
contre les surcharges, suivi de la fonction 5 et 6 ou 7 et 8.

1 3

2 4

2.1.3. Organes de commande (bobines)

Les repères sont alphanumériques, la lettre étant placée en première position :


- bobine de commande d’un contacteur : A1 et A2.

A1

A2

2.2.Repérage des bornes dans les bobines

Pour le circuit de commande : dans chaque groupe de bornes, le numérotage va en croissant


de la gauche vers la droite de 1 à n.

Pour le circuit de puissance : conformément aux publications internationales, le repérage est


le suivant :
- alimentation : L1 – L2 – L3 – N – PE
- vers un moteur : U – V – W ; K – L – M
- vers des résistances de démarrage : A – B – C

2.3. Représentation du schéma des circuits sous forme développée – Règles de repérage

Le schéma explicatif permet de comprendre le fonctionnement de l’équipement, d’exécuter


son câblage et éventuellement de faciliter son dépannage.

Il représente, par des symboles, un équipement avec les connexions électriques ou autres
liaisons qui interviennent dans son fonctionnement.
Les divers organes constituent l’appareil (bobine, pole, contact auxiliaire, etc…) ne sont pas
représentés sur le schéma à proximité les uns des autres, tel qu’ils sont implantés
physiquement dans l’appareil, mais séparés et placés selon une disposition qui facilite la
compréhension du fonctionnement.
Chaque élément est repéré par l’identification de l’appareil, ce qui permet de définir leur
interaction. Ainsi, lorsque la bobine KM2 sera alimentée, le contact 21-22 s’ouvrira (voir
figure-1).

Il est présenté précédemment :


- que tous les éléments ou appareils qui entrent dans la composition d’un équipement
d’automatisme sont identifiés par une suite alphanumérique ;

3
- que toutes les bornes de raccordement des appareils sont également repérées par leur
marquage.

Les règles qui, sur le schéma des circuits, définissent l’emplacement des repères
d’identifications sont les suivantes :
- pour les organes de commande, en dessous du symbole ;
- pour les contacts et appareils, à leur gauche (représentation verticale).

Les repères de marquage des bornes d’un appareil sont obligatoirement inscrits à droite du
symbole graphique de l’organe représenté.

Figure 1

3. Exécution des schémas

Les circuits de puissance, de commande et de signalisation sont représentés sur deux parties
distinctes du schéma, avec des épaisseurs de traits différentes.

A la partie supérieure du schéma du circuit de puissance, des lignes horizontales représentent


le réseau. Les différents moteurs ou appareils récepteurs sont placés sur les dérivations.
Le schéma de commande est développé entre deux lignes horizontales représentant les deux
polarités.

3.1.Représentation du circuit de puissance

Le circuit de puissance est représenté, soit sous forme unifilaire pour les cas simples
(contacteurs, démarreurs statoriques, etc…), soit sous forme multifilaire pour les autres cas
(inverseurs, démarreurs étoile-triangle, etc…).

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Lors d’une représentation unifilaire, c’est le nombre de traits obliques qui barrent le trait
représentant la connexion qui indique combien de fois le circuit représenté comprend de
conducteurs semblables ; par exemple :

- deux pour un réseau monophasé,


- trois pour un réseau triphasé (voir figure 2).

21 Maquage de borne
Symbole graphique
d'un contact à ouverture
22

A1
Symbole graphique
d'une bobine de contacteur
A2

Identification de l'appareil
Symbole graphique
KM1
d'une dérivation

Figure 2

Afin de permettre à l’utilisateur de déterminer la section des conducteurs, les caractéristiques


électriques de chaque récepteur sont indiquées soit dans le schéma s’il est simple, soit dans
une nomenclature.
Les bornes de raccordement des appareils extérieurs à l’ensemble de l’appareillage sont
portées également sur le tracé.

3.2.Représentation du circuit de commande

Les circuits de commande et de signalisation, les symboles des organes de commande des
contacteurs, des contacteurs, des relais et autres appareils commandés électriquement, sont
disposés les uns à la suite des autres, autant que possible dans l’ordre correspondant à leur
alimentation lors d’un fonctionnement normal.
Entre deux lignes horizontales ou « conducteurs communs » se trouve l’alimentation du
circuit de commande. Les bobines des contacteurs et les récepteurs divers, lampes,
avertisseurs, horloges, etc…, sont reliés directement au conducteur inférieur. Les autres
organes, contacts auxiliaires, appareils extérieurs de commande (boutons, contacts à
commande mécanique, etc…), ainsi que les bornes de raccordement sont représentés au-
dessus de l’organe commandé.

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3.3 Exemple d’étude

L’installation comporte : un réservoir amont, un réservoir aval, un réservoir anti-bélier


surpresseur, deux pompes (P1-P2) entraînée chacune par un moteur triphasé et un
surpresseur C .

L’opérateur dispose :
- d’un sectionneur général Q1 placé en amont,
- d’un commutateur S1 pour la permutation des pompes P1 et P2,
- d’un commutateur pour la mise en ou hors service du surpresseur,
- d’un bouton poussoir S3 permettant d’interrompre le signal sonore,
- de voyants de signalisation pour l’indication : manque d’eau, disjonction pompes et
disjonction surpresseur.

Principe de fonctionnement ;

Pressostat B1 : il contrôle le niveau dans le réservoir amont, son contact se ferme à


haute pression (niveau haut) et s’ouvre à basse pression (niveau bas).

Pressostats B2 et B3 : réglés à des valeurs de pression différentes, ils contrôlent chacun


un niveau dans le réservoir aval. Dans leur gamme de réglage, leur contact se ferme en
basse pression (niveau bas) et s’ouvre en haute pression (niveau haut)

Commutateur S1 : il donne la priorité à la pompe P1 ou à la pompe P2 afin de répartir les


temps de fonctionnement. En effet le plus souvent, le niveau dans le réservoir aval n’est
pas au point le plus bas et c’est le pressostat B2 qui commande. S’il n’y avait pas la
possibilité de permutation, la même pompe serait trop souvent en service.

Schéma de principe d’une station de pompage

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Schéma de puissance d’une station de pompage

Schéma de commande d’une station de pompage

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