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EUROCODE 7
Fondations superficielles
Rédacteur : Ph. FAUSTIN
SOMMAIRE
1. Définition 4
2. Fondations Superficielles 9
2.1. Rappel EUROCODE 9
2.2. Définition 10
Préambule
1. Définition
NF EN 1997 - EUROCODE 7
Section 1 : Généralités
terrains
Section 8 : Ancrages
Section 12 : Remblais
Annexes A à J
Section 1 Généralités
Annexes informatives
Pour les calculs géotechniques, les unités suivantes ou leurs multiples sont
recommandées :
force kN
masse kg
moment kN.m
masse volumique kg/m³
poids volumique kN/m³
contrainte, pression, résistance et rigidité kPa
coefficient de perméabilité m/s
coefficient de consolidation m²/s
2. Fondations Superficielles
6.1 Généralités
6.2 États limites
6.3 Actions et situations de calcul
6.4 Considérations relatives au calcul et à
2.2. Définition
Les fondations sont les ouvrages de transition entre les charges appliquées sur des
murs, des voiles ou poteaux et le sol porteur.
isolées
continues ou filantes
Les charges transmises par les voiles, les murs ou les poteaux isolés : permanentes
et d’exploitation, verticales, supposées centrées sur l’axe des semelles, ou et avec
un effort horizontal et un moment d'excentrement.
V d valeur de calcul de V,
Vd O Rd
Rd : méthode analytique ou semi-empirique ou prescriptive.
Hd O Rd + Rp;d
Rd = V'd .tan δd ou (V’d .tan δk) / δR;h
[+ Rd O 0,4 Vd ]
Semelle L*B
Soit VEd la charge verticale (ELU) et MEd le moment fléchissant (ELU) au niveau
de la base de la fondation (assise).
La charge ultime extérieure VEd (ELU) tient compte du poids de la semelle, du sol
situé au- dessus du dallage éventuel et de la charge variable sur le dallage.
Avec e=MEd/VEd
Afin d'estimer la valeur de la capacité portante d'une fondation reposant sur un sol,
des essais en place tels que l'essai pressiométrique Ménard peuvent être utilisés (NF
P 94 110), cf. exemple :
R
= σ 'v ,0 + kp*le
A'
où :
contrainte effective de rupture
La pression limite nette équivalente P*le est déduite de la pression limite nette P*l,
qui est définie pour un essai pressiométrique comme la différence (Pl – P0 )entre la
pression limite Pl et la pression horizontale des terres au repos P0 au niveau de
l’essai.
« c’ » désigne la cohésion drainée ou effective du sol (en kPa), quelque soit les
résultats on a :
« c’ » < 50 kPa,
La valeur de celle-ci doit donc être choisie avec beaucoup de discernement et la plus
grande prudence; en l’absence d’essais probants en nombre suffisant, la cohésion
doit être négligée.
Cas d’une fondation sur sol horizontal soumise à une charge centrée inclinée
Sols cohérents :
Pour les sols purement cohérents, le coefficient minorateur iδßc est pris égal à :
(1 δ/90)²
(1-δ/90)
δ/90)
Argile, limon, craie, marne, marno-calcaire et roche.
Sols frottants :
Pour les sols purement frottants, le coefficient minorateur iδßf est pris égal à :
Pour les sols frottants et cohérents, le coefficient minorateur iδßfc est pris égal à :
On vérifie, pour chaque combinaison des ELU, que la surface de sol comprimé sous
la fondation est au moins égale à 10 % de la surface totale de celle-ci.
On vérifie, pour chaque combinaison des ELS, que la surface de sol comprimé sous
la fondation est au moins égale à 75 % de sa surface totale.
N Ed
[b' −0 ,7b]2
8b'
N Ed
b
0 ,35b 0,15b
h d
N Ed
b' b'
section de calcul
2
N Ed b'
Semelle filante M Ed = 2 − 0 ,35 b
2 b'
Le calcul des aciers est effectué par la méthode des moments [EC2, § 9,8,2,2 ] avec
un porte-à-faux majoré de 0,15 fois la largeur du poteau (Fig.9 .13 de l’EC2-1-1).
La charge de calcul NED doit déjà être majorée des coefficients de sécurité en
combinaison caractéristique de l’ELU.
Semelles filantes :
N [b' −0 ,7b]
2 2
N b'
M Ed = Ed − 0 ,35b = Ed
2b' 2 8b'
d = Min d x ; d y ( )
Code Formation – V1 – 03/03/2011 25/57
PARTIE I
Si béton de propreté :
c nom = 30 mm d = h − (3 2φ + 30 )
poteau (b.c)
θ ≥ arctan(1 2 ) d h
contraintes engendrant le
poinçonnement
c c'
a
0 ≤ a ≤ 2d
b
b'
2πa
2π
u=2b+2c+2π
πa²
A=(b+2a)c+(c+2a)b-bc+π
A
V Ed ,red = N Ed 1 −
b' c'
e
N Ed effort normal arase supérieure de la semelle
cisaillement agissant :
A
V Ed ,red = N Ed 1 −
b' c'
cisaillement résistant
3 1
[
v Rd = max C Rd ,c k ( 100 ρ l f ck )1 / 3 ; v min ] 2ad
avec
vmin = 0 , 035k f ck
2 2
Asx Asy
ρx = ρy =
c' d x b' d y ρ l = ρ lx .ρ ly
; pourcentage moyen
0 ,18 200
C Rd ,c = k = Min 2 ;1 +
γC d (mm )
dx + dy
d (mm ) =
2 = hauteur utile moyenne (mm)
la contrainte sur le sol d'assise q' (cas charge excentrée de e) n'excède pas la
contrainte qu ELU.
on calcule Fmax=Mu1/z
soit Fmax=Vu(b'-0,7b)²/7,2d(b'-2e)
et
A=Fmax/fyd
avec :
valeurs de k':
b/c O0,5 1 2 P3
L’article 9.8.2 relatif aux semelles de fondation de poteaux et de voiles n’indique pas
de section minimale d’armatures.
l bd ≤
[b' −0 ,70b]
si 4 , il n’est pas nécessaire de prévoir des crochets aux extrémités
(filantes).
l bd ≤
[b' −0 ,70b] [ c' − 0 , 70c ]
lbd ≤
si 4 et 4 ,
Vérifier l'aptitude des fonds de fouille à recevoir les ouvrages (cf. les conclusions
du RAPPORT d'étude de sols & fondations de l'affaire, devant répondre au
minimum à la mission de type G12 de la NF P 94-500), ainsi que les précautions
prises éventuellement contre la nature « agressive » du terrain.
Déterminer l'agressivité d'un sol est important pour le choix des matériaux à utiliser
lors de la mise en œuvre.
Catégorie Durée
de durée indicative
Exemples
d'utilisation d'utilisation de
de projet projet (années)
(1)
Les structures ou parties de structures qui peuvent être démontées
dans un but de réutilisation ne doivent normalement pas être
considérées comme provisoires.
Les joints de dilatation sont arrêtés au niveau supérieur des fondations ou du sous-
sol.
Pour les bâtiments, on peut ne pas tenir compte dans les calculs des variations
linéaires en plan dans les bâtiments dont les superstructures (parties hors sol) sont
découpées en blocs, séparés par des joints dits de dilatation, la distance entre ces
joints n'excédant pas :
Les distances précédentes peuvent être augmentées, sur justifications spéciales, par
des dispositions constructives appropriées permettant aux variations linéaires de se
produire sans gêne.
Les tassements différentiels (variations altimétriques) sont contrôlés par des joints de
tassement ou de rupture.
Les joints de rupture sont prévus entre 2 parties d'un ouvrage quand on risque des
tassements différentiels importants pour des charges différentes ou un sol qui peut
posséder des risques de compressibilité.
Dans le cas de semelles isolées ou filantes parallèles, qui sont à des niveaux
différents, les niveaux des fondations successives doivent être tels qu’une pente de 3
de base pour 2 de hauteur relie les arêtes des semelles les plus proches.
Le béton ne pouvant pas tenir sur une pente aussi importante, des redans ('forme de
marches d’escalier') sont réalisés.
Le niveau de fondation doit être descendu à une profondeur suffisante pour mettre le
sol d’assise à l’abri des conséquences du gel.
EXEMPLE :
- de 0 à 150 m : 0,70 m
- au dessus de 150m : 600-150/200*0,05 = 0,11 m
Béton
Acier
A = b = 0,6 m
µ = 75,74/2,4/0,56²/16,66667/100 = 0,06038056
α = 0,07790326 et Z = 0,5425497 m
µ = 62,48/2,6/0,54²/16,66667/100 = 0,0494472
α = 0,06341 et Z = 0,526302 m
On obtient :
da = 0,54 m db = 0,56 m
0,002398629 = 0,239862871 %
et
:1,046761231
pour a=0,405 m
soit vEd*
on obtient le rapport:
vEd*/vRd
0,806743683*1,046761231/0,947144595 = 0,8920
< 1 Vérifié