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Qu’est ce que c’est ?

L’agriculture biologique représente un mode de production qui trouve son


originalité dans le recours à des pratiques culturales et d’élevages soucieuses du
respect des équilibres naturels. Ainsi, elles excluent l’usage des produits chimiques
de synthèse, des OGM et limitent l’emploi d’intrants.

L’agriculture biologique est soumise à une réglementation spécifique


européenne applicable par tous les états membres et complétées par des
dispositions nationales supplémentaires. Ces règlementations européennes et
nationales seront abrogées le 1er janvier 2009, et remplacées par le règlement
européen du Conseil du 28 juin 207, et ses règles d’applications. Les opérateurs de la
filière BIO sont contrôlés pas des organismes certificateur agréés par les pouvoirs
publics français et répondant à des critères d’indépendance, d’impartialité,
d’efficacité et de compétence. Ils sont au nombre de six en France : Aclave, Agrocert,
Ecocert, Qualité France, SGS et Ulase.

Les bénéfices que la société peut retirer de l’agriculture biologique sont


multiples en termes de création d’activités et d’emplois, de préservation de la qualité
des sols, de la biodiversité, de l’air et de l’eau. Cela est envisageable car l’agriculture
biologique se fonde sur un certain nombre de principes et de pratiques pour réduire
au minimum notre impact sur l’environnement, en travaillant la terre de manière
aussi naturelle que possible.

Les pratiques de l’agriculture biologique incluent :

• La rotation des cultures, fondement même d’une utilisation efficace des


ressources du sol.

• Des limites très strictes sur l’utilisation des produits phytopharmaceutiques,


engrais de synthèse, antibiotiques, additifs, auxiliaires de transformation et
autres intrants

• L’interdiction des organismes génétiquement modifiés.

• L’utilisation des ressources de la ferme : par exemple, le fumier comme


engrais ou des aliments produits sur place pour les animaux d’élevage.

• Le choix d’espèce végétales et animales résistantes aux maladies et adaptées


aux conditions locales.

• L’élevage en plein air et en libre parcours et l’alimentation des animaux


d’élevage avec des aliments d’origine biologique.

• Des pratiques d’élevage adaptées aux différentes espèces animales.


La marque AB :

La marque AB est une marque collective de certification, d’usage volontaire


et propriété du ministère de l’agriculture. Elle identifie les produits d’origine
agricole destinés à l’alimentation humaine ou à l’alimentation animale qui
respectent depuis le producteur jusqu’au consommateur, la réglementation et de
contrôle BIO tels qu’ils sont appliqués en France¸ ainsi que de fortes exigences de
traçabilité. Dans le cas des aliments composés, la marque AB garantit un minimum
de 95% de produits d’origine agricole biologiques, le reste étant composé de
produits non disponibles en bio en quantité suffisante (produits exotiques, certaines
épices…).

Qu’en pensent les Français ? :

Que ce soit pour leur santé ou pour l’environnement, les Français sont de plus
en plus nombreux à consommer des produits biologiques. L’offre se diversifie alors
que la demande augmente de 20% par an. En effet, les Français ont bien compris
que les grands principes de l’agriculture biologique consistent à prendre en compte
le bien-être animal et à interdire le recours aux OGM.

Ainsi, 86% des Français estiment que l’agriculture biologique doit être
développée et près de 4 Français sur 10 trouvent normal de payer plus cher ces
produits bio (entre 12% et 14% par rapport à un produit non bio)

Les Français connaissent de mieux en mieux les produits biologiques, ils font
confiance aux organismes certificateurs et à leur impartialité et ils ont raison. Ils
sont en particulier 9 sur 10 à être d’accord avec le fait que « l’agriculture biologique
interdit l’utilisation des OGM », 82% que « l’agriculture biologique a des exigences
spécifiques pour le bien-être animal et l’alimentation des animaux » 79% que « les
produits biologiques transformés ne contiennent ni colorant ni arôme artificiel de
synthèse » et autant que « l’agriculture biologique suit un cahier des charges public
précis » (données issues du sondage 2009 de l’Agence Bio).

Enfin, je veux pour preuve que le BIO est un secteur d’avenir car la
consommation de produits bio résiste face à la crise : 84% des consommateurs-
acheteurs bio disent avoir maintenu ou augmenté leurs dépenses en produits
biologiques et 25% ont même l’intention d’augmenter leur consommation dans les 6
prochains mois.

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