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l’avant

plénière
les points importants de la
prochaine plénière pour la
délégation socialiste française

José Lavezzi
Attaché de presse de la délégation socialiste française au Parlement européen
06 04 04 76 99
jose.lavezzi@europarl.europa.eu
www.deputes-socialistes.eu
RÉSOLUTION SUR LA SITUATION EN LIBYE

Débat prévu le mercredi 9 mars


Vote prévu le mercredi 9 mars
Avec l'ensemble des socialistes européens, nous sommes solidaires
du peuple libyen dans ses aspirations démocratiques. Nous appelons
l'Union européenne à être à la hauteur du courage et de la détermination
L’essentiel
dont font preuve ces citoyens.
Alors que le régime libyen a lancé des attaques aériennes contre des civils
et a poussé des mercenaires à tuer sans discernement, nous exigeons Le contexte
que le colonel Kadhafi soit poursuivi pour crimes contre l'humanité. Alors que le régime libyen a lancé
L'Union européenne - avec la Ligue arabe et au sein des Nations Unies - des attaques aériennes contre
doit prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger le peuple libyen des civils et a poussé des
de la brutalité de Kadhafi.
mercenaires à tuer sans
Dans un contexte particulièrement chaotique dans le pays, la priorité de discernement, l'Union
l'Union européenne doit être de venir en aide aux centaines de milliers de européenne doit prendre toutes
personnes qui fuient la Libye. Une aide humanitaire massive est pour
les mesures nécessaires pour
nous prioritaire.
protéger le peuple libyen.
Il est important de souligner que cette crise humanitaire s'ajoute aux
difficultés déjà rencontrées par plus d'un million de réfugiés africains,
demandeurs d'asile et migrants qui étaient bloqués en Libye avant ces
événements. L’enjeu
Sur les questions migratoires, nous demandons à ce que l'Union La priorité de l'Union européenne
européenne vienne d'abord et avant tout en aide aux pays voisins doit être de venir en aide aux
de la Libye qui sont confrontés, tels la Tunisie, l'Egypte, ou le Niger, centaines de milliers de
à une véritable crise humanitaire avec l'afflux massif de migrants,
personnes qui fuient la Libye et
parmi lesquels se trouvent des personnes en besoin de protection
internationale et des personnes vulnérables. aux pays voisins confrontés à
cette crise humanitaire
Pour nous, le renforcement des capacités opérationnelles de
FRONTEX ne peut être la seule réponse à apporter. Nous estimons
que le principe de non-refoulement doit absolument être respecté Dans la délégation, ce dossier est
et, au-delà des mesures d'urgence qui seraient adoptées lors du Conseil suivi par Kader Arif et Sylvie
européen du 11 mars prochain, c'est bien la mise en place de normes Guillaume
communes en matière d'asile et d'immigration économique que l'Union
européenne doit rechercher.
Nous estimons également que l'Union européenne a la
responsabilité de soutenir le processus de transition démocratique
dans les pays du sud de la Méditerranée. Les soulèvements populaires
dans les pays de la région constituent un tournant historique que nous
devons encourager : la politique européenne de voisinage doit refléter
l'évolution actuelle de la région et doit trouver de nouveaux moyens plus
efficaces pour répondre aux besoins et aux aspirations démocratiques des
peuples de la région.
RAPPORT SUR L’AVENIR DE LA POLITIQUE
INDUSTRIELLE
Débat prévu le mardi 8 mars
Vote prévu le mercredi 9 mars
Ce rapport recommande une nouvelle approche en matière de
politique industrielle basée avant tout sur une croissance durable et
sur l'emploi, sur l'augmentation des dépenses en matière de R&D
afin de renforcer l'innovation. Il appelle également à une utilisation plus
L’essentiel
efficace des ressources, à une meilleure prise en compte des
spécificités des PME, au rôle déterminant de l'échelon régional. Il
aborde toute une série de sujets actuellement en cours de discussion au Le contexte
Parlement européen : brevet européen, politique de l'innovation, matières
Le rapport de Bernd Lange (S&D,
premières, fonds structurels, cohésion territoriale... La stratégie proposée
DE) fait suite à la communication
vise à préserver, accroître la durabilité et la compétitivité de l'industrie
européenne et à maintenir son leadership mondial. - décevante - de la Commission
européenne sur "Une politique
industrielle intégrée à l’ère de la
Le rapport reprend en grande partie les amendements proposés par mondialisation"
Catherine Trautmann et Henri Weber.

L’enjeu
Les amendements adoptés des socialistes français demandent que : Dans la mondialisation, l’Union
européenne doit préserver,
- la Commission et les Etats membres veillent à ce que l’emploi figure au accroître la durabilité et la
même rang que la lutte contre l’inflation parmi les objectifs de la BCE ; compétitivité de l'industrie
- la priorité macroéconomique de l'UE soit une politique générale en
européenne afin de maintenir son
faveur de l'investissement dans l'industrie et les services ; leadership mondial
- l'Union prévoie un financement ambitieux de la politique
industrielle et des infrastructures avec le lancement d'obligations
Dans la délégation, ce dossier est
européennes - Eurobonds ; suivi par Henri Weber et Catherine
Trautmann
- le Fonds européen d'ajustement à la mondialisation soit évalué et
réformé en profondeur afin d'être accessible plus rapidement et que son
budget soit revu à la hausse dans le cadre des prochaines Perspectives
financières ;
- soit créé un Fonds européen d'adaptation à l'Environnement pour
aider les entreprises et les Régions ;
- les différences régionales en ce qui concerne le développement
industriel soient prises en compte dans la future répartition des fonds
structurels afin de renforcer la cohésion territoriale ;
- la directive européenne sur les OPA soit révisée afin que l'Europe
se dote des moyens de s'opposer à des projets jugés néfastes ou
émanant d'entreprises non socialement responsables et/ou ne respectant
pas des critères de bonne gouvernance ;
- l’attribution des aides sectorielles soit systématiquement
conditionnée au maintien pendant cinq ou dix ans ;
- soient recherchées d'autres formes de financements qui
soutiennent le développement de technologies innovantes en associant
différents acteurs à plusieurs niveaux : européen, national et local ;
- un volet conseil aux PME à l'exportation soit créé, notamment en
matière d'accès aux marchés des pays tiers, et de défense de leurs
droits.
- soient étudiés les nouveaux besoins créés en termes d'emploi et de
qualification par le développement des métiers de l'économie verte pour y
répondre.
STRATÉGIE EUROPÉENNE POUR L'INTÉGRATION DES
ROMS
Débat prévu le mardi 8 mars
Vote prévu le mercredi 9 mars

Les discriminations dont sont victimes les Rroms ne cessent de


perdurer en Europe. A cela s'ajoutent des expulsions illégales et
douteuses dont ils font régulièrement l'objet, comme ce fut le cas
L’essentiel
l'été dernier en France. L'Union européenne se doit d'agir en
s'attaquant aux sources mêmes du phénomène discriminatoire qui
frappe la communauté Rrom, en se battant contre les stéréotypes, Le contexte
pour un accès équitable à l'emploi, au logement, aux soins de santé Six mois après les expulsions
et à l'éducation.
illégales de Rroms en France, le
Les priorités des socialistes français : Parlement européen demande à
la Commission européenne de
 rappeler que 10 à 12 millions de Rroms vivent dans l'UE et sont des mettre en place une véritable
citoyens européens à part entière ; stratégie européenne en faveur
 demander un meilleur "monitoring" des mesures mises en place à ce de l'intégration des Rroms
jour dans la lutte contre les discriminations envers les Roms, et qui ont
à ce jour montré leur inefficacité ;
 dénoncer la tendance à la stigmatisation de la communauté Rrom, L’enjeu
notamment lors des expulsions réalisées par certains Etats membres ;
Cette résolution contribuera au
 demander aux Etats membres de s'impliquer davantage pour
encourager les bonnes pratiques et les expériences positives mises en débat avant l'adoption par le
œuvre au niveau local ou/et par les autorités locales ; Conseil européen de juin 2011 de
 appeler à une prise de responsabilité plus appuyée des Etats membres la stratégie-cadre sur
d’origine mais également des Etats membres d’accueil dans la mise en l'intégration sociale des Rroms
œuvre des (futurs) programmes1 ; qui sera présentée par la
 améliorer l'accès aux fonds européens, à tous les niveaux, en réduisant
Commission d'ici début avril
les obstacles bureaucratiques et en dénonçant le mauvais usage fait de
ces fonds ; 2011.
 et enfin favoriser l'émergence d'une société civile Rrom active et actrice
de véritables changements au quotidien.
Dans la délégation, ce dossier est
Le Groupe S&D présentera une résolution alternative à ce texte afin suivi par Sylvie Guillaume
d'insister sur le soutien nécessaire et direct aux autorités locales dans cette
démarche.

---
1- L’Etat français n’a mobilisé qu’une très faible partie des fonds
disponibles pour le soutien à des initiatives pour l’insertion des Rroms,
pariant sans doute ainsi sur le fait qu’elles ne pourraient perdurer… et
créeraient les conditions pour de nouvelles expulsions.
FINANCEMENT INNOVANT À L'ÉCHELON EUROPÉEN ET
MONDIAL
Débat prévu le lundi 7 mars
Vote prévu le mardi 8 mars
La Commission européenne envisage la mise en place de 2
instruments de financement innovant : la taxe sur les transactions
financières (TTF) qui touche chaque acteur du marché financier et la taxe L’essentiel
sur les activités financières (TAF) qui ne concerne que les sociétés.

Le 10 mars 2010, le Parlement européen a voté une résolution


demandant à la Commission européenne et au Conseil d'étudier la
Le contexte
manière dont une taxe sur les transactions financières pourrait servir à Le Parlement européen s’est
financer la coopération au développement, à aider ces pays dans la lutte exprimé à deux reprises en faveur
contre le changement climatique et à contribuer au budget de l'Union d’une taxe sur les transactions
européenne. financières. Lors de l’examen de
Le Parlement européen a également voté le 20 octobre 2010 le rapport ce rapport en commission
"crise" de Pervenche Berès demandant l'introduction d'une taxe sur les parlementaire, les conservateurs
transactions financières au niveau européen. du PPE et les libéraux de l’ALDE
ont supprimé toute référence à la
La taxe sur les transactions financières est conçue comme une taxe sur la TTF.
valeur de chaque transaction. Pour qu'elle ait une large portée, il faut
qu'elle s'applique à une vaste gamme d'instruments financiers
(obligations, produits dérivés...). La rapporteure Anni Podimata suggère L’enjeu
une taxe d'un montant de 0.05%.
Financer la coopération au
Sous l'influence des conservateurs du PPE et des libéraux de l’ALDE, la développement et la lutte contre
commission en charge des affaires économiques a rejeté toute référence le changement climatique,
à l'introduction d'une TTF par un vote serré (21 +; 21 -). Le S&D contribuer au budget de l'Union
redéposera cette demande par voix d'amendement pour la européenne tout en luttant
plénière.
contre la spéculation
La proposition de résolution déposée par Anni Podimata est au cœur
de notre campagne - avec le PSE, le groupe S&D et le Parti socialiste Dans la délégation, ce dossier est
français - concernant l'instauration d'une taxe sur les transactions
financières : nous ne pouvons pas attendre un hypothétique accord
suivi par Pervenche Berès et Liêm
mondial, c’est pourquoi nous demandons sa mise en œuvre au niveau Hoang-Ngoc
européen. Le faible taux de la taxe aura un impact marginal en termes
de risque de délocalisation des activités.

Une TTF permettra de pénaliser les opérations financières


hautement spéculatives et socialement inutiles tout en assurant à
l'Union européenne un revenu annuel de 200 milliards d'euros.
MODIFICATION DE L'ARTICLE 136 DU TFUE EN CE QUI
CONCERNE LE MÉCANISME DE STABILITÉ POUR LES
ETATS MEMBRES DONT LA MONNAIE EST L'EURO
Débat prévu le mercredi 9 mars
Vote prévu pendant la session de mars II
Objectif : Introduire une modification simplifiée du TFUE en vue d'établir
un mécanisme de stabilité pour les Etats membres dont la monnaie est
l'euro.
L’essentiel
Contexte : Le Conseil européen des 28 et 29 octobre 2010 a convenu de
la création d'un mécanisme permanent de gestion de crise pour préserver
la stabilité financière de la zone euro dans son ensemble et a chargé son
Le contexte
Président d'engager des consultations sur une modification limitée du traité Modifier le TFUE pour permettre
nécessaire à cet effet. un mécanisme permanent de
En décembre 2010, la Belgique a proposé une révision de l'article 136, stabilité financière dans la zone
consistant à ajouter un paragraphe prévoyant que les Etats de la zone euro euro
peuvent instituer un mécanisme de stabilité qui sera activé si cela est
indispensable pour préserver la stabilité de la zone euro et que l'octroi, au
titre du mécanisme, de toute assistance financière nécessaire sera L’enjeu
subordonnée à une stricte conditionnalité. Une procédure
Base juridique : Art.48 du TFUE ; cet article nécessite l'unanimité intergouvernementale qui
au Conseil et la consultation du Parlement européen, de la contourne le Parlement européen
Commission et, dans certains cas, de la BCE. n’est pas acceptable : on ne peut
Notre rapporteur Roberto Gualtieri s'élève contre la procédure pas réussir une politique
intergouvernementale choisie par le Conseil, alors que le Traité de économique sans un véritable
Lisbonne donne plus de pouvoirs au Parlement européen. débat démocratique. Un tel
débat démocratique suppose un
pouvoir pour le Parlement
3 options seraient proposées au Conseil :
européen.

1. La Commission européenne ferait des propositions pour le fonds, et pour Dans la délégation, ce dossier est
chaque sauvetage, en consultant le Parlement européen. Le Conseil et le
Parlement européen seraient chargés de définir les termes du sauvetage
suivi par Pervenche Berès, Liêm
(proposition des deux rapporteurs, Gualtieri et Brok). Hoang-Ngoc et Sylvie Guillaume
2. Proposition de Guy Verhofstadt : le système de vote inverse doit être
intégré au traité pour les Etats membres de la zone euro qui dépassent les limites européennes de dette et de
déficit.
3. Les changements actés par ECON (rapport Gauzès - PPE FR et Scicluna - S&D Malte) : inclure la possibilité
d'une participation non-eurozone dans le fonds de sauvetage, et formulation basant le fonds sur "les principes
et objectifs de l'Union".

La délégation socialiste française dénonce cette volonté de contourner à nouveau le Parlement


européen par une procédure intergouvernementale : on ne peut pas réussir une politique
économique sans un véritable débat démocratique. Un tel débat démocratique suppose un pouvoir
pour le Parlement européen. Pour les socialistes français, cette proposition de réforme a minima fait
l'impasse sur les réformes indispensables pour relever les défis de l'emploi et des investissements. Au-delà de
cette réforme ponctuelle et à courte vue, nous défendons la nécessité de parvenir au renforcement du paquet
sur la gouvernance économique.
RAPPORT SUR L'ÉVALUATION DE LA GESTION EN
2009-2010 DE LA GRIPPE H1N1 EN EUROPE
Débat prévu le lundi 7 mars
Vote prévu le mardi 8 mars
Dès janvier 2010, Michèle Rivasi, Gilles Pargneaux et Corinne
Lepage ont demandé la mise en place d'une commission spéciale
temporaire au Parlement européen pour examiner la gestion de la L’essentiel
grippe H1N1 au sein de l'UE. Ces députés ont obtenu le soutien de plus
de 200 eurodéputés, de toutes tendances politiques.

La Conférence des Présidents du Parlement a cependant opposé un Le contexte


refus à cette demande. Face à ce refus, nous avons donc décidé Dès janvier 2010, Michèle Rivasi,
d'exprimer nos positions au sein d'un rapport d'initiative. Gilles Pargneaux et Corinne
Lepage ont demandé la mise en
La grippe H1N1 a fait 2 900 morts en Europe. Ce bilan est inférieur aux
estimations officielles des décès dus à la seule grippe saisonnière, estimés place d'une commission spéciale
à 40 000 morts dans une année modérée et à 220 000 morts dans une temporaire au Parlement
saison particulièrement sévère. Ils sont aussi très nettement inférieurs aux européen pour examiner la
pronostics les plus optimistes avancés par les services de santé des Etats gestion de la grippe H1N1 au sein
membres de l'Union européenne. de l'UE
Moins de 6 millions de français ont été vacciné, soit 7% de la population.
342 décès ont été attribués à la grippe H1N1, chiffre à comparer aux L’enjeu
5000-6000 décès attribués à la grippe saisonnière. 2,7 millions de doses
Une amélioration systématique
ont été perdues, 700 000 ont été inutilisables et 20 millions de doses ont
été ou seront détruites. Le rapport chiffre les dépenses liées à la pandémie de la coopération et de la
à 662,6 millions d'euros. Les coûts liés à l'acquisition des vaccins coordination entre les Etats
représentent plus de 57% de ces dépenses. membres et les institutions
européennes pour que, à l'avenir,
Ce rapport d'initiative appelle à une amélioration systématique de une réponse plus efficace et plus
la coopération et de la coordination entre les Etats membres et les
cohérente soit apportée en cas
institutions européennes pour que, à l'avenir, une réponse plus
efficace et plus cohérente soit apportée en cas de risque de risque pandémique
pandémique. Il demande une clarification des rôles des instances
européennes de gestion des risques sanitaires.

Ce rapport réclame également: Dans la délégation, ce dossier est


suivi par Gilles Pargneaux
-­‐ la demande de révision par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
de la définition des critères de déclenchement d'une alerte
pandémique mondiale ;
-­‐ une évaluation des stratégies vaccinales et de communication mises
en œuvre dans les Etats Membres pour mieux restaurer la confiance
avec les citoyens ;
-­‐ la création d'un mécanisme d'acquisition collective de vaccins par les
Etats membres pour éviter les disparités ;
-­‐ la publication de toutes les déclarations d'intérêt des experts qui sont
amenés à conseiller les autorités européennes de santé publique pour
mieux éviter tout conflit d'intérêts ;
-­‐ une vigilance accrue et la plus complète transparence dans
l'évaluation des produits médicaux recommandés en cas d'urgence
sanitaire et de pandémie.
RAPPORT SUR LA RÉDUCTION DES INÉGALITÉS DE
SANTÉ DANS L'UNION EUROPÉENNE
Débat prévu le lundi 7 mars
Vote prévu le mardi 8 mars
De grandes inégalités existent entre différents pays et différentes
régions en matière de santé : par exemple, en 2007, l'espérance de vie
à la naissance des hommes était différente de 14,2 ans entre les États L’essentiel
membres de l'Union européenne, tandis que le chiffre correspondant pour
les femmes était de 8,3 ans (Eurostat, 2010).

Les inégalités de santé sont dues aux disparités qui existent entre Le contexte
les différents groupes de la population en ce qui concerne un large De grandes inégalités existent
éventail de facteurs ayant une influence sur la santé : les conditions entre pays et régions en matière
de vie, les comportements liés à la santé, l'éducation, la profession et le
de santé, et ces inégalités ont
revenu, les soins de santé, les services de prévention des maladies et de
promotion de la santé, ainsi que les politiques publiques agissant sur la été aggravées par la crise
quantité, la qualité et la répartition de ces facteurs.

Le lien qui unit les déterminants sociaux aux inégalités de santé


L’enjeu
est de plus en plus reconnu, ce qui signifie que les problèmes sociaux Reconnaître le lien qui unit les
sont plus largement considérés comme étant liés aux problèmes de santé déterminants sociaux aux
qui nécessitent une réponse intégrée. inégalités de santé et faire de la
lutte contre ces inégalités une
La crise a eu de graves répercussions sur le secteur des soins de
priorité via une approche intégrée
santé dans plusieurs États membres de l'Union européenne, à la
fois en termes d'offre et de demande. Il est indispensable que la
réduction des inégalités de santé soit considérée comme une priorité Dans la délégation, ce dossier est
essentielle à tous les niveaux du processus décisionnel.
suivi par Gilles Pargneaux
Le 25 janvier 2011, la commission de l’environnement, de la santé
publique et de la sécurité alimentaire a adopté le rapport d’Edite
ESTRELA (S&D, PT) sur la réduction des inégalités de santé dans
l'Union européenne.

Le rapport insiste tout particulièrement sur les points suivants :

-­‐ Faire de la lutte contre les inégalités dans le domaine de la santé,


une priorité,
-­‐ Améliorer l’accès aux soins de santé pour tous,
-­‐ Améliorer l’accès aux soins génésiques pour les femmes,
-­‐ Renforcer les mesures de prévention des maladies,
-­‐ Réduire les inégalités socio-économiques et lutter contre la crise,
-­‐ Prendre en compte la dimension de genre des inégalités de santé,
-­‐ Soutenir la recherche médicale et pharmaceutique,
-­‐ Envisager une proposition de recommandation du Conseil, ou toute autre initiative appropriée de l’Union,
visant à encourager et à soutenir la conception par les États membres de stratégies nationales ou
régionales intégrées, en vue de réduire les inégalités en matière de santé.
UN SIÈCLE DE COMBATS POUR L’ÉGALITÉ

Conférence le mardi 8 mars, de 15h30 à 17h30


Bâtiment Louise Weiss S4.2

L’essentiel

Le contexte
A l’occasion du centenaire de la
journée des droits de la femme,
cette conférence a pour objet de
faire le bilan des acquis en faveur
des femmes, et d’identifier ce qu’il
reste à faire

L’enjeu
Au delà des déclarations de principe,
l’objectif est d’identifier et d’avancer
des propositions juridiques concrètes
pour atteindre une égalité réelle
femmes-hommes : salaires,
harcèlement, violence, trafic, santé,
place en politique et dans les
instances dirigeantes des
entreprises...

Dans la délégation, ce dossier est


suivi par Pervenche Berès et
Françoise Castex
COMMUNIQUÉ DU PARTI SOCIALISTE : POUR UN
PACTE DE COMPÉTITIVITÉ ET D’EMPLOI. 01/03/2011
Alors que l’Europe n’est pas sortie de la crise économique et sociale, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy veulent
lui imposer un pseudo- « pacte de compétitivité » - en fait un bouquet de politiques d’austérité basé sur une
nouvelle baisse du pouvoir d'achat et de la protection sociale des salariés.
Pourtant, les politiques d'austérité mises en œuvre simultanément dans les pays de l'Union, risquent de plonger
l'UE dans une stagnation prolongée, voire une nouvelle récession. En se fondant sur la déflation salariale, en
omettant la lutte contre les inégalités, en réduisant l’Europe à un espace de surveillance et de coordination
après coup, en ne laissant aucune place à la démocratie et au dialogue social, le pacte de la Chancelière Merkel
et du Président Sarkozy conduit l’Europe dans l’impasse. Sa méthode d’élaboration, qui met à l’écart les autres
pays européens, est de plus contraire à l’esprit de l’Union.
A la politique de déflation et de casse des politiques sociales mise en œuvre par les droites européennes, les
socialistes opposent un véritable Pacte de croissance, de solidarité et d'emploi. Dans une économie mondialisée,
la compétitivité de l’Europe doit être coopérative, fondée sur l’innovation économique et sociale, une politique
industrielle soutenue, l’appui des fonds structurels et un haut niveau d’emploi - non sur la déflation salariale.
Ce pacte prend la forme d'un programme avec des propositions pour la compétitivité, l'emploi et l'inclusion,
parmi lesquelles :
Pour financer un plan ambitieux d'investissement en infrastructures et projets de long terme européens, l'Union
doit se doter d’une capacité d’emprunt via l’émission d'euro-obligations.
Pour favoriser l’emploi et la convergence vers un haut niveau de progrès social, nous proposons de mettre en
place un salaire minimum dont le montant serait établi, Etat par Etat, en tenant compte du développement
économique national. Un seuil commun pourrait être défini, sur la base d’un pourcentage de chaque niveau de
salaire national moyen. L’établissement d’une assiette commune de l'impôt sur les sociétés, avec un taux
d’imposition minimal, mettra fin à la mise en concurrence des territoires.
Pour financer les investissements et les grands projets européens porteurs de croissance et d’emploi, la
taxation des transactions financières, par exemple à hauteur de 0,05%, permettra de dégager 200 milliards
d'euros par an. Une part du produit de cette taxe permettra également de financer l’aide aux pays en
développement et leur adaptation au réchauffement climatique.
Les normes sociales et environnementales doivent être intégrées aux traités commerciaux internationaux, pour
passer du « libre échange » au « juste échange ». Elles devront être aussi contraignantes que les normes
commerciales.
Les dépenses d’avenir (éducation, recherche et innovation) doivent bénéficier d’un traitement différencié au
sein des critères du Pacte de stabilité ;
La stratégie macro-économique de l’Union doit être l’objet d’un véritable dialogue social.
Nous ne renouerons pas avec la croissance en réduisant encore le coût du travail, mais en soutenant la
consommation des ménages et en proposant sur les marchés mondiaux des biens et des services innovants et
de haute qualité. Alors que le taux d'investissement n'a cessé de reculer en Europe depuis dix ans, les Etats
membres et l'UE doivent relancer l'investissement, dans les infrastructures, les compétences et les technologies
nouvelles.
Notre pacte alternatif propose une approche coopérative de la compétitivité, permettant à la stratégie UE 2020
d'éviter les écueils de la stratégie de Lisbonne, notamment en posant la question des moyens budgétaires
nécessaires pour faire de l’Union européenne une économie conjuguant à la fois un haut niveau de
compétitivité, d’emploi et de solidarité. Il articule réponse nationale et européenne à travers une structure de
gouvernance ouverte et inclusive, qui ne se limite pas à des objectifs comptables déconnectés des réalités
macroéconomiques, politiques et sociales de l'Union et des Etats Membres. Il fournit une approche complète,
équilibrée et juste qui est la seule voie permettant de réconcilier le progrès économique, le progrès social, le
progrès écologique, et le progrès démocratique.
Nous le proposerons à nos partenaires européens du PSE à Athènes les 4 et 5 mars, afin d'adopter une position
d'autant plus forte qu'elle sera commune à tous les socialistes d’Europe.
OUR ALTERNATIVE TO A CONSERVATIVE EUROPE: A
STRATEGY FOR JOBS, FAIR GROWTH AND SOCIAL
PROGRESS
Adopted by the PES Leaders conference in Athens 4 March 2011
We, the PES Leaders, have gathered at an historical moment in Athens to discuss our progressive alternative to ‘austerity
only’. This month is a decisive one for the European Union, the eurozone and, most importantly, Europe’s people. At stake
are the principles upon which the EU was founded: solidarity and a common destiny. European conservatives are set to
sacrifice these principles by putting states and citizens in competition with each other. The proposals that they have put on
the agenda for this month’s European Council are driven by a desire to institutionalize austerity and to dilute our social
models and our welfare systems. Despite all the evidence of the last 30 months, the aim seems still to be to make the
ordinary people pay for the failure of the financial markets. Europe is in the wrong hands.
The PES has a clear, socially responsible and economically credible alternative for fair growth, jobs, social progress and
balanced budgets. We are the Party that understands that it is neither the people nor welfare that is responsible for the
crisis, but greed, irresponsible conservative government policies in some member states in the recent past and uncontrolled
financial markets.
In 2011, the dismantling of welfare provision will reduce living standards across the EU and weaken those who are already
weak. The conservatives are sending a clear message to the citizens of Europe: “We decide; you sacrifice”. They would do
well to remember that only the rich can afford a poor state.
At the upcoming extraordinary summit of Eurozone Heads of States and at the March European Council, the rightwing will
continue pushing its one-sided, socially detrimental and economically unsound agenda of further cuts and stifled growth.
The conservatives are hiding behind technicalities and vague concepts to implement their ideological bias towards small
states and big markets. Under the pretext of “increased competitiveness”, conservative governments want to impose a
“Pact” on all member states, which is more a diktat of an ultra-neoliberal and austerity-only agenda that would make it
impossible for them to overcome the crisis.
Failure to resist this intense pressure from the conservative German and French governments, and failure to agree to a joint
and decisive strategy to finance new European growth, in the midst of fiscal cuts, and to give once and for all a convincing
answer to Europe’s debt crisis, would have dire far-reaching implications in terms of fiscal, growth, social and employment
policies. The Franco-German demands would reduce EU countries to subsidiaries of a corporate entity. With a two-state
dominated Europe, the voices of smaller member states and the democratically elected European Parliament will be all but
ignored. We cannot allow Europe to be reduced to a sum of competing states. Europe has a value of its own. We know that
the solution to the crisis can only be found by using the community method, on the basis of co-ordination, subsidiarity and
solidarity, involving all EU institutions and member states.
The same logic applies to the European Commission’s ‘Annual Growth Survey’, which is demanding from member states to
tighten austerity measures, to intervene with collective bargaining with the aim to lower wages, to weaken employment and
social protection, social standards and public services, in direct contradiction with the objectives of the Europe 2020
Strategy and its integrated guidelines.
The aim of the whole exercise of the rightwing – adoption of the Pact and the proposed actions in the Growth Survey,
followed in the National Reform Programmes – is to make it close to impossible to implement progressive policies in any
member state or region; to dismantle our welfare states, interfere with social dialogue and the sovereignty of member
states; and to increase the influence of financial markets in society.
The Pact and the Growth Survey also follows the spirit of the proposed reform of European economic governance, which is
currently awaiting the European Parliament’s opinion. Enhanced economic governance is about how to cooperate in Europe.
But the proposal on the table is putting punishment and mutual defiance at the heart of the EU. If passed unimpeded, it
would have dire consequences on our social models. It would disregard the role of social partners, the right to collective
bargaining and indeed, the Charter of Fundamental Rights of the EU. It would break an already damaged bond between
Europeans and their elected European representatives.
The European rightwing is missing the big picture. It ignores the causes and dimension of the multi-faceted crisis that
threatens our economy and societies. Symptoms such as the ongoing currency war, trade policies, speculation on
commodities, lack of transparency of the enhanced system already point to the errors of the conservative way.
Europe is in the wrong hands. The PES can do a better job than the conservatives on all the issues that matter for European
citizens. We are the Party with a plan for creating fair growth, more and better jobs, social progress, a new European
industrial policy, new revenues, for diminishing public debt and for making the most of the EU. Our alternative is based on
solidarity, fairness, equality, including between genders, and responsibility. It is also based on respect for democracy and
the rejection of all extremism. In the coming 5 years, the difference between our strategy and the conservatives’ ‘austerity
only’ approach amounts to 8 million jobs.[1] Our alternative would put Europe on a path to full employment. It would
generate far more economic growth and strengthen social cohesion. It is the only strategy that can really address the debt
crisis and ensure the long term sustainability of public finances. The PES Leaders are calling for the following common
actions:
Together, we can generate new and fair growth. The PES supports improving competitiveness as it is one of the
preconditions to strengthen growth. But making Europe’s economy more competitive will not be achieved through cutting
wages and social standards. What our economy requires is a real European industrial policy,a strategy for coordinated
investments and regulations to make our economy smarter, greener and more inclusive. Framework conditions for all
industrial sectors must be upgraded, boosting innovativeness, improving education and training, strengthening
infrastructure and increasing energy and resource efficiency. European standards need to be developed. EU and national
investment into manufacturing must be stepped up. Working conditions must be improved and consequences of industrial
restructuring closely monitored.
Together, we can create new jobs and deliver true social progress. A European Employment and Social Progress Pact for fair
growth must be implemented, to create new and better jobs and to fight inequalities. Central to this progressive Pact is
ensuring real gender equality. Member states need new financial breathing space in order to invest in better education,
training systems, innovation and labour-intensive sectors such as green technologies, health and care. Active labour market
policies must be strengthened. Specific policies must be put in place to tackle youth unemployment and discrimination of
young people on the labour market. Furthermore, the integration of women in the labour market must be improved, notably
by stepping-up child care. National social security systems need to be safeguarded and reinforced with the adoption of
common minimum social standards. Such minimum standards must in particular guarantee minimum income, decent wages
and quality of work. Specific programmes and policies need to be developed to ensure social integration of all Europeans, to
overcome inequality and to fight poverty. Additionally, social concerns should be mainstreamed into all EU and national
policies and programmes. The PES will shortly launch a large scale Social Campaign to advocate these demands and raise
awareness about the severe social consequences of conservative policies in Europe.
Together, we can achieve more effective public spending, not immediate and deep cuts. With strategic investment we can
recover from the jobs crisis and put in place a new, fair growth model. New fiscal instruments, such as a financial
transactions tax and carbon tax, can help generating additional resources for investment and would introduce a measure of
fairness into our taxation. A tax on financial transactions is a feasible instrument which can generate €200bn of new
revenue per year. It is a fair tax which does not affect ordinary citizens, but only financial markets and in particular financial
speculators. It would ensure that those who are responsible for the financial crisis contribute to the cost of restoring the
economy. Throughout the Union, EU funds must be fully deployed, in particular by making use of cohesion funds for growth
and employment enhancing investments.
Together, we can handle the public debt in the eurozone and develop its economic pillar in a fair way.New revenue to finance
job-creating investment is part of the answer. If our economy grows and creates jobs, this will increase tax revenue and
reduce governments’ spending on benefit. But we can and must do more for tackling the specific situation in the eurozone,
where speculators are allowed to put wedges between member states for lack of a sufficiently developed economic pillar. We
must set up a truly efficient rescue mechanism for the eurozone, which would include credible instruments to ensure a fair
contribution from the banking sectors’ creditors to the cost of the crisis. Eurozone financial support to distressed member
states must be aimed at economic recovery. In this respect, already granted financial support packages must be
renegotiated, interest rates on loans lowered and more time must be given to repay the loans. We must strengthen the
internal coherence of the eurozone, through targeted investments and higher wages. We must lower the interest rate
divergences between member states. The eurozone could also benefit from a mechanism – e.g. a stability agency – relying
on the issuance of Eurobonds, for a common management of a determined part of public debt and for cross-border
investments. A system of Eurobonds can only be part of a broader common economic strategy for the eurozone aiming at
ensuring closer integration. Moreover, it will be necessary to improve coordination of national economic policies, including
budgetary and fiscal policies, in order to harvest the full benefits of the euro in terms of jobs and growth.
Together, we can use the EU for what it is for. The EU is a fantastic opportunity for its citizens and countries. Cooperation,
solidarity and the EU budget have a huge potential for jobsand the economy. But to reach this potential, we must change
the governing rules of the EU. Huge progress is needed in terms of financial regulation. Furthermore, the reform of the EU’s
economic governance must put in place a non-partisan framework, and not trap the union in a one-way race to the bottom.
To this respect, we need smart fiscal rules that leave room for both investment and countercyclical policies.
There is another way for Europe. The PES has identified a clear foundation and long-term funding for Europe to be able to
safeguard and to strengthen its social model. It is not only socially just, but economically sound. It represents a new
direction for Europe. A direction based on equality and fairness, on jobs and growth, and on a genuine contribution to
society from the financial markets.

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