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La BCE est instauré dans le cadre de la création d’une Union Economique et Monétaire
lancée en 1988. Présidé par Jacques Delors, alors président de la commission européenne, un
comité chargé de mettre en place cette union en trois étape est mis en place par le conseil
européen.
Le comité a été dissous le 1er janvier 1994 lors de la mise en place de l’Institut Monétaire
Européen qui intervient suite à la volonté de libéraliser les capitaux et de renforcer la
coopération des banques centrales. Cet IME avait pour objectifs principal d’assurer la
préparation nécessaire à l'instauration du Système européen de banques centrales (SEBC), la
conduite de la politique monétaire unique et la création d'une monnaie unique, lors de la
troisième phase.
La fixation irrévocable des taux de conversion des monnaies des onze États membres
participant dès le début à l'union monétaire (suivi par la Grèce, la Slovénie, Chypre, Malte
puis la Slovaquie) et la mise en œuvre d'une politique monétaire unique sous la responsabilité
de la BCE montre l’acheminement de cette Union Economique et Monétaire.
La Banque Centrale Européenne (BCE) joue un rôle central dans l’Union Européenne
essentiellement pour définir les grandes orientations de politique monétaire de la zone euro et
prendre les décisions nécessaires à sa mise en œuvre.
MEMBRES :
- 6 membres du
Directoire (président J-
C Trichet)
BCN
RÔLE :
Arrêter les
orientations
Les organes de direction de la BCE :
Prendre les
La BCE siège actuellement et de façon provisoire à Francfort-sur-le-Main en attendant la
décisions
nécessaires
construction à la bâtiment mieux adapté.
d’un nouveau
mise en oeuvre
Le processus de prise de décisions est centralisé au niveau des organes de décision de la BCE
des missions
que sont confiées à des gouverneurs et le Directoire. En attendant que les 9 derniers États
le Conseil
l’Eurosystème
membres n'auront pas adopté l'euro, il existera un troisième organe de décision : le Conseil
général.
- Définir la
politique
monétaire de la
zone euro
(objectifs
CONSEIL
monétaires LE
intermédiaires,
DES LE CONSEIL
les taux
directeurs et
GOUVERNEURS GENERAL
DIRECTOIRE
approvisionnem
ent en réserves
dans
l’Eurosystème) MEMBRES :
MEMBRES : Président et vice
Président + vice président de la
g BCE
o présidents + 4
u membres
v 27 gouverneurs
e (nommés par des BCN
r chefs d’états)
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e RÔLE :
RÔLE
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consultative de
d
e Préparer les la BCE
s réunions du Etablir des
b conseil des rapport annuels
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gouverneurs et statistiques
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orientations et l’accession des
aux décisions pays en vue
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arrêtées par le d’adopter l’euro
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assure la gestion
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La place de la BCE dans le système
B monétaire européen :
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EUROSYSTEME
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SYSTEME EUROPEEN DEe BANQUES CENTRALES (SEBC)
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BCN : Relais nationaux pour appliquer les décisions de la BCE, participent à la préparation et
à l'exécution des décisions du Conseil des gouverneurs, elles sont totalement indépendantes
(article 107)
BCE : Gérer la monnaie unique de l’Union européenne (€), Préserver la stabilité des prix pour
ceux qui utilisent l’euro, définir et mettre en place la politique économique et monétaire de
l’UE.
Système Européen de Banques Centrales : la stabilité des prix dans la zone euro, et sans
préjudice à cet objectif, d'assurer une croissance durable et équilibrée.
LES MISSIONS
L'objectif principal de la BCE reste de maintenir la stabilité des prix. De même elle agit pour
le maintien d'un niveau d'emploi élevé et encourage une croissance non-inflationniste à un
niveau proche, de 2 %, sur le moyen terme . (article 105, paragraphe 1, du traité). Elle agit
conformément au principe d'une économie de marché ouverte.
L’hétérogénéité des situations économiques en Europe est une difficulté majeure pour
une politique monétaire commune. En effet étant donné que les structures
d'endettement diffèrent selon les agents privés (consommateurs, investisseurs) et
compte tenu de l'architecture des systèmes bancaires et financiers nationaux, les
décisions prises de manière unifiée dans la zone ont des effets distincts dans les
différents pays membres. Le danger à court terme se traduira par une dispersion des
évolutions conjoncturelles de l'activité économique et de l'inflation.
De plus, sur le moyen terme, le basculement dans l'UEM aura des répercussions sur le
comportement des citoyens européens en matière de dépense, de fixation des prix ou
de détention de liquidité par conséquent les Banques centrales membres de
l’Eurosystème ne peuvent pas entièrement s'appuyer sur leur connaissance des
économies nationales et des relations macroéconomiques pour déterminer une
stratégie monétaire « optimale » pour la zone euro.
C’est l’Eurosystème qui conduit les opérations de change (article 105 et 111 du traité). Ces
opérations de change comprennent :
Le taux de change a une influence direct sur les importations et les exportations entre la zone
euro et le reste du monde, il s’agit donc d’un outil important qui est d’ailleurs liés à la stabilité
de prix.
- Détenir et gérer les réserves officielles de change des pays de la zone euro :
Être cohérent avec les caractéristiques de la politique de change
Indépendance :
Comme la majorité des banques centrales, l’indépendance de la BCE a été établie dans le
traité de Rome article 108. Celui indique qu’aucune institutions, organes communautaire,
gouvernements des états membres ou tout autre organisme ne peut influencer les décisions des
dirigeants.
Même si cette règle est acceptée par la majorité des acteurs européens, il existe en France une
certaine critique à cet égard notamment de la part des politiques français. Ces critiques sont
plus vives lorsque l’on s’approche d’échéances électorales. Ceci est dû au fait que les
politiques n’ont plus la main sur la politique monétaire. En effet on a pu remarquer que des
politiques de rigueur monétaire étaient pratiquées en début de mandat ainsi que des politiques
de relance en fin de mandat. De telle sorte que les électeurs perçoivent un semblant de reprise
économique, une baisse de chômage que les politiques s’empressent d’annoncer. Cependant
ces pratiques ne sont visibles qu’au court terme et amène au long terme un endettement du
pays et une perte de confiance des électeurs dans les personnages politiques.
En dépit de ces critiques, la BCE justifie cette indépendance pour une meilleure stabilité des
prix au long terme.
Une autre grande critique relevé d’abord par les altermondialiste puis par les deux principaux
mouvement politique français concerne la focalisation de la BCE sur l’inflation. Leur
revendications portent sur l’absence de prise en compte de certains problèmes comme le taux
de chômage et la croissance qui semble-t-il sont négligés. Les défenseurs de la BCE
répondent que la mission principale de la BCe reste la lutte contre l’inflation estimant être le
meilleur d’atteindre la maximisation de la croissance économique, la minimisation du
chômage ainsi que la stabilité du taux de change effectifs.
Il est vrai que la BCE s’occupe principalement d’un seul objectifs, a noté quand même qu’elle
ne dispose que de quelques outils dont les taux directeurs principalement.
Ces taux justement assez bas, profiteraient à des investissements à risque (bulle immobilière
ou boursière) selon les mouvements altermondialistes et l’OCDE.
La hausse de l’euro par rapport au dollar ces dernières années ont été moyennement apprécié
surtout en France où le président Nicolas Sarkozy a émis de vive critique. Les problèmes de la
France au niveau des exportations et importations y sont liés selon l’intéressé qui pense que la
hausse de l’euro accroît la perte de compétivité de l’europe. Chez nos voisins allemands les
données ne sont pas les mêmes et il profite d’une balance commerciale exédentaire pour
encourager un niveau élevé de l’euro. Pour les économistes, une dévaluation de l’euro n’a que
des effets au cours termes en boostant les exportations mais limitant les importations. La perte
de valeur suivi de l’inflation augmente les coûts et au final fait perdre de la compétivité au
pays. Cette pratique ne peut servir que lors de période électorale pour montrer des tendances
illusoires et provisoires.
Bibliographie
www.perso.enstimac.fr
www.ecb.int
www.cnrs.fr
http://www.banque-
france.eu/archipel/publications/bdf_bm/etudes_bdf_bm/bdf_bm_148_etu_2.pdf