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Elle a donc formulé un recours pour excès de pouvoir devant le Conseil d’Etat.
Tout d’abord, dans son 1er considérant, le Conseil d’Etat estime que la requête doit être
regardée comme dirigée contre le 3° de l’article 6 du décret du 8 février 1930, tel qu’il résulte
du décret du 4 octobre 1963 et aussi contre la seconde phrase de l’article 2 de ce décret.
Puis, dans son 2éme considérant, le Conseil d’Etat estime que l’article 6 du décret du 8 février
1930 n’était qu’une mesure d’application de la loi du 1er janvier 1930 sur le fondement de son
article 4 qui dispose : « les vins importés ne pourront circuler en vue de la vente, être mis en
vente ou vendus que si l’indication de leur pays d’origine, et leur degré alcoolique figurent
clairement sur les récipients, factures et pièces de régie ». Cela afin d’interdire le coupage des
vins français avec des vins importés.
Enfin, dans son troisième considérant, le Conseil d’Etat considère qu’il revient à la loi de
déterminer les crimes et délit (article 34 Constitution) et qu’en assortissant de peine
correctionnelles la méconnaissance de la loi du 1er janvier 1930, cette dernière a crée une
infraction à laquelle elle a conféré le caractère de délit. Alors, la suppression de l’interdiction
du coupage ne pouvait résulter que d’une loi donc les décisions attaquées sont bien illégales.
En l’espèce, le gouvernement avait fait voter une loi qui revenait sur la loi de 1901 en
imposant une déclaration de certaines associations.
Le Conseil Constitutionnel invoque « les principes fondamentaux reconnus par les lois de la
République » et nommés par le préambule de la Constitution de 1946. Parmi ces PFRLF
figure la liberté d’association à laquelle l’établissement d’un régime déclaratif pour certaines
associations contrevient même si l’objet de ces associations est illicite.
A travers cette décision le Conseil Constitutionnel reconnait de manière positive les PFRLR,
il faut trois conditions :
M. Koné avait fait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par la justice malienne pour des faits de
"complicité d'atteinte aux biens publics et enrichissement illicite" liés à un trafic
d’hydrocarbures.
- Les circonstances et la qualification légale des faits sont fournies dans la demande
d’extradition comme l’exige l’accord franco-malien
M. Quintin avait demandé au préfet du Finistère un certificat d’urbanisme qui lui avait été
refusé sur la base de l’article R.111-14-1 du code de l’urbanisme en raison de l’éloignement
du terrain considéré.
Le Conseil d’Etat considère que l’article R.111-14-1 a été pris par habilitation législative
donnée par l’article L111-1. La loi fait donc écran entre le règlement et l’article 34 de la
Constitution. Cependant la loi ne fait pas écran en ce qui concerne la violation du droit de
propriété car elle n’énonce aucune disposition de fond. C’est l’écran transparent.