Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
MINISTEREDEL’
ENSEI
GNEMENTSUPERI
EURETDELARECHERCHE
SCIENTIFIQUE
UNI
VERSI
TEDEM’
SILA
FACULTEDESSCI
ENCESETSCI
ENCESDEL’
INGENI
EUR
DEPARTEMENTD’
ELECTROTECHNI
QUE
MEMOI
REDEFI
ND’
ETUDESENVUEDEL’
OBTENTI
ONDUDI
PLOME
D’
INGENI
EURD’
ETATENGENI
EELECTROTECHNI
QUE
THEME
Comma
nded’
uneMachine à Induction
Par la Méthode H∞
HAFFAF Adil
UNI
VERSI
TEDEM’
SILA
FACULTEDESSCI
ENCESETSCI
ENCESDEL’
INGENI
EUR
DEPARTEMENTD’
ELECTROTECHNI
QUE
MEMOI
REDEFI
ND’
ETUDESENVUEDEL’
OBTENTI
ONDUDI
PLOME
D’
INGENI
EURD’
ETATENGENI
EELECTROTECHNI
QUE
THEME
Comma
nded’
uneMachine à Induction
Par la Méthode H∞
HAFFAF Adil
mi
sér
ico
rdi
euxdel
abo
nnes
ant
é;del
avo
lont
éetdel
apa
tie
ncequ
’iln
ousa
Nos remerciements vont aussi à tout les enseignants qui ont participé à
notre formation et tous qui nous ont aidé pour la réalisation de ce travail
d’
éle
ctr
otechnique qui nous ont assuré une formation aussi meilleure que
possible.
d’
éle
ctr
otechnique.
Sommaire
Sommaire
Sommaire ...................................................................................................................................I
Notation ................................................................................................................................ VII
Liste des figures ...................................................................................................................... X
Electrotechnique 2007 V
Sommaire
Electrotechnique 2007 VI
Sommaire
CHAPITER IV : Régulation H∞ de Co
ura
ntd
’un
eCo
mma
ndeVectorielle
NOTATIONS
i sa , i sb , i sc Courants statoriques.
Ls Ma
tri
ced
’induc
tanc
ess
tat
ori
que
s.
Lr Ma
tri
ced
’induc
tanc
esr
otor
ique
s.
Rs , l s Ré
sis
tanc
eeti
nduc
tanc
epr
opr
ed’
unepha
ses
tat
ori
que
.
Rr , l r Ré
sis
tanc
eeti
nduc
tanc
epr
opr
ed’
unepha
ser
otor
ique
.
ms L’
induc
tanc
emut
uel
lee
ntr
epha
ses statoriques.
mr L’
induc
tanc
emut
uel
lee
ntr
epha
sesr
otor
ique
s.
Angle électrique.
, Axes fixés au stator.
u, v Axes fixés par rapport au champ tournant.
s , r Dé
pha
sag
edul
’axe direct par rapport au stator, rotor.
p Matrice de transformation de PARK.
s Pulsation statorique.
r Pulsation rotorique.
Cr Couple résistant.
f Coefficient de frottement.
J Mome
ntd’
ine
rti
edel
apartie tournante de la machine.
C em Couple électromagnétique.
Coefficient de dispersion.
ws Pul
sat
iond’
ali
ment
ati
on.
Sabc Gr
ande
ursbool
éenne
sdec
omma
ndede
sbr
asdel
’ondul
eur
.
d
s Opérateur dérivée de LAPLACE .
dt
Kp Facteur de proportionnalité.
Ki Facteur intégral.
~ ~
M,N Facteurs premiers normalisée.
I Matrice identité.
AT Transposée de la matrice A.
H
Lanor
medeHa
nke
ld’
unsystème.
Marge de stabilité.
( A) Rayon spectral de A.
ACRONYMES
PI Régulateur proportionnel-intégral.
IP Régulateur intégral-proportionnel.
Electrotechnique 2007 IX
Listes des Figures
Liste des Figures
CHAPITRE I
Fig. (I.3) : Définition des axes réels du moteur asynchrone triphasé par rapport aux
différents référentiels .....................................................................................12
Fig. (I.6) Sc
hémad’
unondul
eurdet
ens
iont
ri
pha
sé.......................................................19
CHAPITRE II
Electrotechnique 2007 X
Liste des Figures
CHAPITRE III
CHAPITRE IV
Electrotechnique 2007 XI
Introduction générale
Introduction générale
Electrotechnique 2007 1
Introduction générale
l
esout
il
scl
ass
ique
sdel
’Automatique Fréquentielle. Dans une grande mesure, cette méthode
de synthèse permet de pallier les limitations des outils classiques [4].
he
Dans les nouvelles approc s de l
’Aut
oma
tique Fr
équentielle, le premier point
e
intérss
ante
stqu’
ell
essont basées sur une traduction assez directe du cahier de charge en un
critère mathématique à vérifier (problèmedemi
nimi
sat
ionoud’
opt
imi
sat
ion)
.La formulation
mathématique utilise la norme H∞,d’
oul
enom dec
ette méthode de synthèse. Une fois le
critère mathématique est défini, la recherche du correcteur se fait par un algorithme qui résolu
le problèmed’
opt
imi
sat
ion.
L’
int
érêt de cette technique par rapport aux techniques d’
Aut
oma
tiqueFr
équentielle
classique est de permettre la mise au point rapide de correcteurs. De plus, contrairement aux
outils fréquentiels classiques, la méthode de synthèse H∞ permettent de traiter simplement la
commande des systèmes à plusieurs entrées et plusieurs sorties (systèmes MIMO). En plus
des spécifications de performance, elle prend en compte de façon explicite et complète un
certain nombre de spécifications de robustesse. La problématique de la robustesse consiste à
essayer de prendre le maximum de garanties a priori pour que le correcteur synthétisé sur un
modèle fonctionne effectivement sur le système physique en tenant compte explicitement du
f
aitqu’
ile
sti
mpos
sibl
eder
epr
ésenter parfaitement un système physique par un modèle
mathématique [4].
Electrotechnique 2007 2
Chapitre : I
Modélisation de la machine
asynchrone
CHAPITRE I Modélisation de la Machine Asynchrone
I.1 Introduction
i
La machine asynchrone comporte une partef
ixec
ons
ti
tué
ed’
unec
arc
ass
eàl
’i
nté
rie
ure
del
aque
lles
ontl
ogé
slec
irc
uitma
gné
tiquee
tlebobi
nagedus
tat
ord’
unepa
rt,e
tunepa
rti
e
mobi
lea
ppe
léer
otor d’
aut
rep
artvoi
r figure (I.1). La carcasse nervurée à ailettes
longitudinales est un monobloc en fonte ou en acier [7].
Le stator d’
unema
chi
nea
sync
hronee
stc
ons
ti
tuédet
roi
senr
oul
eme
ntsc
oupl
ése
n
é
toi
leo
uent
ri
ang
le.L’
ali
ment
at
ion de c
ese
nroul
eme
ntspa
run s
yst
ème de t
ens
ions
é
qui
li
bré
espe
rme
tlac
réa
tiond’
unc
hampma
gné
tiquetournant da
nsl
’ent
ref
erdel
ama
chi
ne.
La vitesse de rotation de ce champ par rapport au stator est
s s
p
Electrotechnique 2007 3
CHAPITRE I Modélisation de la Machine Asynchrone
Sb
isb
Vsb
• ◦
Ra
ira
Vra ◦
Rb
◦
• •
2π/3
irb θ •
Vrb Sa
o
isa
Vsa
Vrc
•
◦
irc
Vsc
•
isc
Rc
Sc
Partie fixe : Stator. Partie mobile : Rotor. Entrefer constant.
Fig (I.1) : Modèled’
unemachine asynchrone triphasée.
Où S dé
sig
nel
apul
sat
iondur
ése
aud’
ali
ment
ati
ont
ri
pha
sés
tat
ori
quee
tdec
haque
bobinage. P désigne également le nombre de paires de pôles du champ (une paire étant
c
ons
ti
tué
ed’
unpôl
eNor
detd’
unp
ôleSud)
.
Le rotor de la machine supporte un bobinage semblable à celui du stator, bobinage
triphasé à même nombre de pôles que celui du stator. Ces trois bobinages sont couplés en
étoile et court-circuités sur eux-mêmes. Ce type de rotor est dit bobiner mais on peut
envisager un rotor plus sommaire constitué de barres conductrices court-circuitées par un
anneau conducteur à chaque extrémité. Ce rot
oràc
aged’
écur
eui
lsec
ompor
tec
ommeun
rotor bobiné. Le rotor tourne à une vitesse angulaire inférieure à S .
Le principe def
onc
tionne
mentdumot
eura
sync
hronee
stba
sés
url
’i
nduc
tionde
s
courants dans le bobi
nagedur
otorpa
runc
hampt
our
nantda
nsl
’ent
ref
er.Cec
hampt
our
nant
vac
rée
runc
oupl
emot
eurquis
’exe
rces
url
esc
onduc
teur
sde
scour
ant
sindui
ts
,Ilpr
ovoque
ainsi le démarrage et la rotation du rotor dans le même sens que le champ tournant [7].
On appelle glissement l
agr
ande
urg.
s’
exp
rimee
n%:
Electrotechnique 2007 4
CHAPITRE I Modélisation de la Machine Asynchrone
ω ω ω Ωs Ω
g r s
ωs ωs Ωs
r : Pulsation rotorique
s : Pulsation statorique
: Pulsation mécanique du rotor.
Dans une machine asynchrone, la condition de fréquence, s r est
tournant S , l
ephé
nomè
ned’
induc
tioné
lec
troma
gné
tiquedi
spa
raî
t.
Lamodé
lis
ati
ondel
ama
chi
nea
sync
hrones
’appui
esurunc
ert
ainnombr
ed'
hypo
thè
ses
simplificatrices, qui sont [8]:
L’
ent
ref
ere
std’
épa
iss
euruni
for
me.
L’
eff
etd’
enc
ocha
gee
stné
gli
gea
ble
.
Di
st
ri
but
ions
pat
ial
ede
sfor
cesma
gné
tomot
ri
cesda
nsl
’ent
ref
ere
sts
inus
oïda
le.
Circuit magnétique non saturé et à perméabilité constante.
Pertes ferromagnétiques négligeables.
Les résistances des enroulements ne varient pas en fonction de la température de
f
onc
tionne
mente
tonné
gli
geé
gal
eme
ntl
’ef
fetdepe
au.
Ainsi, parmi les conséquences importantes de ces hypothèses, on peut citer :
L’
addi
ti
vit
éduf
lux.
La constance des inductances propres.
Electrotechnique 2007 5
CHAPITRE I Modélisation de la Machine Asynchrone
La structure principale de la machine asynchrone dans le repère (ABC) est présentée par
la figur
e(І
.1). Le
str
oisa
xess
tat
ori
que
ssontdé
cal
ése
ntr
ese
uxd’
una
ngl
e2π/
3, ainsi les
axes rotoriques. Un angle θrepère le déphasage entre les axes rotoriques par rapport aux axes
statoriques.
Dans le cadre des hypothèses simplificatrices et pour une machine équilibrée, les
é
qua
tionsdel
ama
chi
nes
’éc
rive
ntc
ommes
uit
:
La loi de Faraday pe
rme
td’
écr
ir
ele
séqua
tionsé
lec
tri
que
sdet
ens
ionde
str
oispha
ses
statoriques et rotoriques:
d
Vsa Rs i sa sa
dt
d
Vsb Rs i sb sb (I.1)
dt
d
Vsc Rs i sc sc
dt
d
Vra Rr ira ra
dt
d
Vrb Rr irb rb (I.2)
dt
d
Vrc Rr irc rc
dt
En désignant par :
Electrotechnique 2007 6
CHAPITRE I Modélisation de la Machine Asynchrone
Vsa Rs 0 0 i sa sa
Vsb 0 Rs
0 d
i sb sb (I.3)
dt
Vsc
0 0
Rs i sc
sc
Où :
V R i dtd
s ( abc ) s s ( abc ) s ( abc ) (I.4)
Pour le rotor :
Vra Rr 0 0 i ra ra
Vrb 0 d
i rb
rb
0 Rr dt (I.5)
Vrc
0 0 Rr
i rc
rc
Où :
V R i dtd
r ( abc ) r r ( abc ) r ( abc ) (I.6)
Le
sre
lat
ionse
ntr
ele
sfl
uxe
tle
scour
ant
sdus
tat
ore
tdur
otors
’éc
rive
ntc
ommes
uit:
Pour le stator :
s ( abc )
Ls
i s ( abc )
M sr
ir ( abc ) (I.7)
Pour le rotor :
r ( abc )
Lr
ir ( abc )
M sr
T
i s ( abc ) (I.8)
Où :
Ls : Ma
tri
ced’
induc
tanc
ess
tat
ori
que
s.
Cos Cos
2/ 3 Cos 2/ 3
M sr = M rs = M 0 Cos2/ 3 Cos Cos
2/ 3 (I.10)
Cos
2/ 3 Cos
2/ 3 Cos
Electrotechnique 2007 7
CHAPITRE I Modélisation de la Machine Asynchrone
Où :
ls : I
nduc
tanc
epr
opr
ed’
unepha
ses
tat
ori
que
.
lr : I
nduc
tanc
epr
opr
ed’
unepha
ser
otor
ique
.
M s : Inductance mutuelle entre phases statoriques.
d
C e C r j f . (I.11)
dt
Avec :
j : Mome
ntd’
ine
rti
edur
otore
tde
spa
rti
est
our
nant
esdel
ama
chi
ne.
f: Coefficient du frottement visqueux.
Ce : Couple électromagnétique.
Cr : Couple de charge.
Ω:Vitesse rotorique.
Lac
onna
iss
anc
eetl
’ét
udede
scompor
teme
ntss
tat
ique
setdy
nami
que
sd’
unmot
eur
asynchrone sont basées sur une modélisation mathématique appropriée à son comportement
réel. Dans cette modélisation le moteur asynchrone triphasé réel est remplacé par une machine
biphasée fictive, mais magnétiquement équivalente, grâce à la transformation de Park.
La transformation de Park e
sta
nci
enne(
1929)
,sie
ller
ede
vie
ntàl
’or
dreduj
our
,c’
est
tout simplement parceque les progrès de la technologie des composants permettent maintenant
de la réaliser en temps réel [9].
Electrotechnique 2007 8
CHAPITRE I Modélisation de la Machine Asynchrone
Ar
obs
v
As
Cs
Cr
Tel que :
obs : Re
pré
sent
el’
ang
lei
nst
ant
anée
ntr
elapha
sedel
’axeAs e
tl’
axeu.
d
ObS ObS :Vi
tes
sea
ngul
air
eder
ota
tiondus
yst
èmed’
axe
sbi
pha
sésp
ar
dt
r
app
orta
uxs
yst
ème
sd’
axe
str
ipha
sés
.
Selon la figure (I.2), la projection du vecteur
Vsa , Vsb , Vsc
surl
’axebi
pha
sénousdonne
2 2 4
Vsa cos ObS Vsb cos
Vsu ObS Vsc cos
ObS
3 3 3
(I.12)
2 2 4
Vsa sin ObS Vsb sin
Vsv ObS Vsc sin
ObS
3 3 3
Electrotechnique 2007 9
CHAPITRE I Modélisation de la Machine Asynchrone
2 4
cosObS cos ObS cos ObS
Vsu 3 3 Vsa
V
Vsv 2 sin
ObS sin
2 4
ObS sinObS (I.14)
3 3 sb
3
sh
V 1 1 1 Vsc
2 2 2
Le pa
ssa
ge du s
yst
ème t
ri
pha
séa
usy
stè
me bi
pha
sés
’obt
ientà pa
rti
r de l
a
matrice p
ObS
.
2 4
cos
ObS cos
ObS cos
ObS
3 3
2 4
p
ObS 3 sin ObS sin
2
ObS sin
ObS
(I.15)
3 3
1 1 1
2
2 2
Cette transformation est valable pour les courants, les tensions et les flux.
Le système (u, v) tourne à la vitesse
ObS
par rapport au rotor.
Lor
squel
ava
leurz
éroe
sta
ttr
ibué
eàl
’ang
leObS , la transformation de Park est dite
f
transor
mat
iondeCl
arc
ketl
ama
tri
cedepa
ssa
ges
’éc
ritc
ommes
uit:
1 1
1
2 2
C 2
0
3
3
3
(I.16)
2 2
1 1 1
2 2 2
Il est facile de remarquer que les trois vecteurs constituant la matrice de Park p
ObS ne
sont pas normés .En divisant chacun de ces vecteurs par sa norme on obtient la matrice de
t
rans
for
mat
ionmodi
fi
éea
uor
thono
rmé
epe
rme
tta
ntl
’i
nva
ria
ncedel
apui
ssa
nce
.
Electrotechnique 2007 10
CHAPITRE I Modélisation de la Machine Asynchrone
Vsu R 0 i su d 0 ObS su
s su sv
(I.17)
V sv 0 Rs sv
i sv dt ObS 0
Vru R 0 iru d ru 0
ObS
ru
r
Vrv 0
Rr
rv
i rv dt ObS 0
rv
(I.18)
Avec :
d d
p. ObS ObS
dt dt
Avec :
Lr l r M r : Inductance cyclique propre du rotor.
Ls l s M s : Inductance cyclique propre du stator.
M 2 M sr : I
nduc
tanc
ecy
cli
que mut
uel
lee
ntr
el’
arma
tur
e du s
tat
ore
t
3
l
’ar
mat
uredur
otor
.
d 1 (C C f .)
C e C r j f . e r (I.20)
dt j
Electrotechnique 2007 11
CHAPITRE I Modélisation de la Machine Asynchrone
Pour effectuer une étude par simulation du moteur asynchrone, il est recommandé de
c
hoi
si
runs
yst
èmed’
axe
sder
éfé
renc
equipe
rme
td’
about
ira
usy
stè
medi
ff
ére
nti
ell
epl
us
simple possible.
A pa
rti
rdu s
yst
èmed’
axe
u, v on pe
uta
voi
rd’
aut
resd’
axe
squis
ontd
esc
as
particuliers, dans la suite, les composantes homopolaires sont supposées nulles.
Le choix du r
epè
reder
éfé
renc
edé
penddel
’obj
ect
ifdel
’appl
ica
tion:
Re
pèr
ed’
axe
s(α,β)fixe lié au stator θ
obs=0. Les grandeurs électriques
Bs
obs s
y d Ar
q
Br x
obs r
As
obs 0
Cs Cr
Electrotechnique 2007 12
CHAPITRE I Modélisation de la Machine Asynchrone
u d
ObS s
v q
Vsd R 0 i sd d sd 0 s sd
s
sq
(I.21)
Vsq 0
Rs sq
i sq dt s 0
Vrd R 0 ird d rd 0
s rd
r
rq
(I.22)
Vrq 0
Rr i rq dt
rq s 0
Cette dernière représentation qui fait correspondre des grandeurs continues aux grandeurs
sinusoïdales en régime permanent, la conception du contrôle vectoriel par orientation du flux
né
ces
sit
ecec
hoi
xetl
esmodè
lesd’
act
iondé
pende
ntdel
apos
it
iondur
éfé
rent
ielpa
rra
ppor
t
aux divers axes de flux.
En générale, le référentiel lié au champ tournant est utilisé pour réalise, le contrôle
vectoriel [10].
u
ObS s
v
V s
R 0 s
i s d
s (I.24)
Vs 0
Rs s
i s dt
Electrotechnique 2007 13
CHAPITRE I Modélisation de la Machine Asynchrone
V r
R 0 r 0
i r d r
r
r
(I.25)
Vr 0
Rr r
ir dt 0
nt
Ce référe i
els
erac
hoi
sie
nvued’
étudi
erl
esva
ria
tionsde
sgr
ande
ursr
otor
ique
s.
Apa
rti
rdel
’expr
ess
ion(I.27) on déduit les expressions des courants rotorique :
1 M
i r r i s
Lr Lr
(I.28)
1 M
i r r i s
Lr Lr
M M2 M
s Ls i s r i s Ls i s r
Lr Lr Lr
(I.29)
M M2 M
s Ls i s r i s Ls i s r
Lr Lr Lr
M2
Avec : 1 Coefficient de dispersion.
Lr Ls
En fin, en remplaçant dans (I.24) et (I.25) les composantes du flux statorique et celle du
courant rotorique on obtient le modèle mathématique de la machine asynchrone :
di s M dr
Vs Rs .i s Ls . .
dt Lr dt
(I.30)
M dr
di s
Vs Rs .i s Ls . .
dt Lr dt
Electrotechnique 2007 14
CHAPITRE I Modélisation de la Machine Asynchrone
M 1 d
Vr 0 i S r. r r
Tr Tr dt
(I.31)
M 1 dr
Vr 0 .i S r r
Tr Tr dt
L
Avec : Tr r Constante de temps rotorique
Rr
dr dr
Apa
rti
rd’
expr
ess
ion(I.31) on peut tirer les termes et :
dt dt
dr M 1
i s r. r
dt Tr Tr
(I.32)
dr M 1
.i s r r
dt Tr Tr
L’
expr
ess
ion(
I.
32)r
epr
ése
nteune
sti
mat
eurdef
luxr
otor
ique
.
I
.6Mo
dèl
edel
aMa
chi
neas
ync
hrones
ousf
ormed’
état
dX
A. X B.U (I.33)
dt
Avec :
X
i s : Vect
i s r r T eurd’
éta
t
U
V s V s : Vecteur de commande
X : Ma
tri
ced’
évol
uti
ond’
éta
tdus
yst
ème
.
B : Matrice du système de commande.
En remplaçant l
’expr
ess
ion(I.32) dans les équations (I.31),et après quelques
simplifications on obtient le système suivant :
Electrotechnique 2007 15
CHAPITRE I Modélisation de la Machine Asynchrone
di s 1 1 1 1 1
.i s
.r ..r .Vs
dt Ts . Tr . M .Tr . M . .Ls
di s 1 1 1 1 1
T . T .
.i .. . .Vs
s r r
dt s r M . M .Tr . . L s
(I.34)
dr M 1
.i s .R .r
dt Tr Tr
dr M 1
.i s .r .r
dt Tr Tr
L
Avec : Ts s Constante de temps statorique.
Rs
1 1 1 1
T . T . 0
s r M . .Tr M . .
1 1 1 1
0
T . T . M .. M ..T
A s r r (I.35)
M 1
0
Tr Tr
0
M
1
Tr Tr
1
0
.L
s
1
B 0
.Ls
0 0
0 0
3 pM
Ce (ri s ri s) (I.36)
2 Lr
e
Dans notre étude, nous avons choisi le repère lié au stator, c’stl
eré
fér
ent
iell
emi
eux
adapté pour travailler avec les grandeurs instantanées. Il possède des tensions et des courants
réelles et peut être utilisé pour étudier les régimes de démarrage et de freinage des machines à
courant alternatif.
Electrotechnique 2007 16
CHAPITRE I Modélisation de la Machine Asynchrone
L’
obj
ect
ifdel
’ét
uder
éal
is
éedans c
echa
pit
ree
std’
éta
bli
runs
ché
maf
onc
tion
nelà
pa
rti
rduque
lle
ste
nsi
onss
impl
esd’
ali
ment
ati
onnouspe
rme
tte
ntdedé
ter
mine
rle
sgr
ande
urs
électrique, électromagnétique et mécanique en fonction du temps, pour un fonctionnement en
moteur.
Pour réaliser cette simulation nous traduisons le modèle représenté par les équations
(I.33), (I.34) et (I.35).
La structure en schéma bloc de cette simulation est présentée par la figure (I.4). Le
moteur asynchrone présente comme entrées les composantes de Park de la tension
d’
ali
ment
atonVs Vs ainsi que le couple résistant C r et comme sortie la vitesse , le couple
i
I
sα
I
sβ
Vsa Vsa Vs
Vsb K u 1/s
Vsb
r
α
Vsc Vsc Vs
f (u)
Alimentation
Statorique Transformation r
β
PARCK
P
K u Ce
Cr
Rr K u
1
K u
js f
P
Time
Electrotechnique 2007 17
CHAPITRE I Modélisation de la Machine Asynchrone
Le moteur est alimenté par le réseau 220/380 V, 50HZ, à t =1s nous appliquons une
charge (Cr=25 Nm). Les résultats de simulation sont représentés par la figure (I.5).
Couple Ce (N.m)
Vitesse (rad/s)
Temps(s) Temps(s)
Courant Is alpha (A)
Temps(s) Temps(s)
Fig. (I.5) : Evolution du modèle en tension de la M AS Avec (Cr =25N.m à t =1 s)
Le courant statorique présente des oscillations successives autour de zéro avec une
a
mpl
it
udema
xima
ledej
usqu’
a0.
20s
,apr
èsc
ete
mpsl
’ampl
it
udedec
esos
cil
lat
ionse
st
di
minué
e,e
tilner
est
equ’
unc
our
antc
orr
esponda
nta
ucompor
teme
nti
nduc
tifdel
ama
chi
ne.
Al
’i
nst
antt
=1snousa
vonsa
ppl
iquéunc
oupl
eré
sis
tant(
Cr=25N.
m),nousc
ons
tat
ons
que le courant statorique évolues
uiva
ntl
acha
rgea
ppl
iqué
eàl
’ar
bredumot
eur
.
Au premier instant le flux rotorique présente des dépassements excessifs de faible
d’
ampl
it
udema
isi
lsdi
spa
rai
sse
nta
uboutdeque
lque
sal
ter
nanc
ese
tobt
ientunef
orme
s
inus
oïda
led’
ampl
it
udec
ons
tant
e(1wb).
La courbe du couple électromagnétique présente au premier instant de démarrage une
pulsation très importante ; après 0.20s le couple tend vers Zéro.
Al
’i
nst
antt=1sl
ecoupl
eél
ect
roma
gné
tiquer
ejoi
nt,a
prè
sunr
égi
met
rans
it
oir
e,l
a
valeur qui compense le couple résistant (Cr=25 N.m) appliqué.
La courbe de la vitesse présente des oscillations dans le premier instant de démarrage
a
vecuna
ccr
ois
seme
ntpr
esquel
iné
air
e,a
prè
sunt
empsd’
envi
ron0.
2sl
avi
tes
ser
oto
rique
Electrotechnique 2007 18
CHAPITRE I Modélisation de la Machine Asynchrone
s
’ét
abl
itàuneva
leurpr
ochedel
avi
tes
sedes
ync
hroni
sme
.Sui
teàl
’appl
ic
ati
ond’
unc
oupl
e
résistant on constate la diminution de la valeur de la vitesse, chute qui revient au glissement
supplémentaire apporté par le Cr.
I.8 Modé
li
sat
iondel
’ondul
euràMLI
L’
ondul
eurdet
ens
ione
stunc
onve
rti
sse
urquipe
rme
td’
obt
eni
runet
ens
iona
lte
rna
tive
def
réque
ncee
tva
leure
ffi
cac
efi
xeour
égl
abl
eàpa
rti
rd’
unes
our
cedet
ens
ionc
ont
inu
eeti
l
est constitué de cellule de commutation généralement à transistor ou thyristor pour les grandes
puissances. Pour sa commande, on a utilisé la commande par modulation de Largeur
d’
impul
si
ons(
MLI
).Las
truc
tur
eàt
roi
sbr
ase
stpr
ése
nté
esurl
aFi
gur
e(I
.6)
Pour assurer la continuité des courants alternatifs isa, isb, isc les interrupteurs (T1 et T4),
(T2 et T5) et (T3 et T6) doivent être contrôlés de manière complémentaire.
Le
ste
nsi
onsdes
ort
iedel
’ondul
eurVao, Vbo et Vco sont, par commodité, référencées par
r
appor
tàunpoi
ntmi
li
eud’
unpontdi
vis
eurf
ict
ifd’
ent
réeo.Pourqu’
ell
ess
oie
nt identiques à
1/
3pé
riodepr
ès,i
lfa
utc
omma
nde
rcha
quei
nte
rrupt
eurd’
unde
mi-pont avec un retard de 1/3
période sur le précédent [9].
E/2 T1 T2 T3 Ia Van
Ib Vbn n
O Ic
Vcn
Vao Vbo Vco
E/2 T4 T5 T6
L’
ondul
eure
sta
lime
ntépa
runes
our
cedet
ens
ionc
ont
inuec
ons
tant
ed’
ampl
it
udeE,on
déduit aisément les expressions des tensions composées.
U ab V ao V bo
U bc V bo V co (I.37)
U ca V co V ao
Electrotechnique 2007 19
CHAPITRE I Modélisation de la Machine Asynchrone
Les tensions simples des phases de la charge issues des tensions composées ont une
somme nulle :
Van (1/3)
[U ab U ca ]
Vbn (1/3)
[U bc U ab ] (I.38)
Vcn (1/3)
[U ca U bc ]
Lama
tri
cedec
onne
xion[
T]del
’ondul
eurs
’éc
rit:
T1 T4
T
T2 T5
T3 T6
Le
ste
nsi
onsi
mpos
éesdec
haquebr
asdel
’ondul
eurs
ontdé
fini
espa
r
Vao
T1 T4
E
Vbo
T2 T5 2 (I.39)
0
Vco
T3 T6
On a aussi :
V ao V an V no
V bo V bn V no (I.40)
V co V cn V no
Vno (1 / 3)
[Vao Vbo Vco ] (I.41)
2 1
V
an
V ao
(V Vco )
3 3 bo
2 1
Vbn
Vbo (V Vco ) (I.42)
3 3 ao
2 1
Van Vco (V Vbo )
3 3 ao
Electrotechnique 2007 20
CHAPITRE I Modélisation de la Machine Asynchrone
Ces
yst
èmed’
équa
tionpe
utpr
endr
elaf
ormema
tri
cie
lles
uiva
nte:
V an 2 1 1
V ao
1
V bn 1 2 1
V bo
. (I.43)
3
V cn
1
1 2V co
Le schéma synoptique correspondant à la génération des impulsions par MLI est donné
par la figure qui consiste à comparer un signale triangulaire (porteuse) avec un signale
sinusoïdale (modulatrice).
Lamodul
ati
ondel
arge
urd’
impul
si
ons
inust
ri
ang
lee
str
éal
is
éepa
rcompa
rai
sond’
une
onde modulante basse fréquence (tension de référence) à une onde porteuse haute fréquence
de forme triangulaire. Les instants de commutation sont déterminés par les points
d’
int
ers
ect
ion e
ntr
ela por
teus
eetl
a modul
ant
e,l
afr
éque
nce de commutation des
interrupteurs est fixée par la porteuse [7].
En triphasé, trois références sinusoïdale déphasées de 2π/
3à la même fréquence fs
.
Commel
asor
ti
edel
’ondul
eurdet
ens
ionn’
estpa
spur
eme
nts
inus
oïda
le,l
’i
nte
nsi
téde
c
our
antnel
’es
tpa
s aussi, donc elle comporte des harmoniques, seuls responsables des
parasites (pulsation de couple électromagnétique) ce qui engendre des pertes supplémentaires.
Cette -MLI- sert à remédier ces problèmes et elle à comme avantages :
Conséquences :
Minimisation de la distorsion du courant.
Faible coût du filtre de sortie.
Lepr
inc
ipedec
ett
est
rat
égi
epe
utê
trer
ésumépa
rl’
alg
ori
thmes
uiva
nt:
Electrotechnique 2007 21
CHAPITRE I Modélisation de la Machine Asynchrone
Porteuse
Ur Up
S(t)
MLI
Référence Comparateur
- L’
indi
cedemodul
ati
on’
m’quie
stl
’i
magedur
appor
tdef
réque
nce
sdel
apor
teus
efp sur la
fp Tref
référence fref : m 20 .
f ref Tp
Signal de Onde
Référence Porteuse
10-3
Electrotechnique 2007 22
CHAPITRE I Modélisation de la Machine Asynchrone
a
I.9 Résultat de Simulation de l’ss
oci
ati
onOnduleur-Machine
Le Résultat de simulation de l
’as
soc
iat
ionondul
eurmachine sont représentés par la
figure (I.9)
Couple Ce (N.m)
Vitesse (rad/s)
Temps(s) Temps(s)
s
Fig. (I.9) Réul
tatdes
imul
ati
ondel
’as
soc
iat
iono
ndul
eurmac
hine
Av
ecappl
icat
iond’
unec
har
ge(
Cr=25N.
màt=1.5 s)
La c
ompa
rai
sonde
sce
sré
sul
tat
save
cce
uxobt
enusda
nsl
eca
sd’
unea
lime
nta
tion
directe sous pleine tension, montre que l
’al
ime
nta
tion pa
r onduleur, le couple
électromagnétique est plus amorti lors du régime transitoire .mais présente des ondulations
l
iée
sauxha
rmoni
que
sdec
our
anti
nje
cté
espa
rl’
ondul
eur
.
Electrotechnique 2007 23
CHAPITRE I Modélisation de la Machine Asynchrone
I.8. Conclusion
Electrotechnique 2007 24
Chapitre : II
II.1 Introduction
La commande de moteur asynchrone reste la partie la plus délicate, étant donné que ses
principales grandeurs, le flux rotorique et le couple électromagnétique sont naturellement
c
oupl
és.Ors
esg
rande
ursn’
éta
ntpa
sme
sur
abl
es,l
’es
ti
mat
iondel
’ét
até
lec
troma
gné
tiquede
l
ama
chi
nes
’impos
e.Le
sgr
ande
ursme
sur
abl
esi
ndi
spe
nsa
ble
sda
nsl
esy
stè
mes
ontl
es
tensions et les courants de ligne [1].
Electrotechnique 2007 25
CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MAS (CV _OFR)
I
I.3Mé
thode
sd’
ori
ent
ati
onduf
lux
Lec
hoi
xde
saxe
sd’
ori
ent
ati
onpe
utê
tref
aits
elonl
'
unede
sdi
rec
tionsde
sfl
uxdel
a
machine, à savoir le flux rotorique, le flux statorique ou le flux magnétisant. Le degré de
découplage est déterminé selon ce choix.
Les deux méthodes d'orientation de flux, les plus générales, sont l'orientation du flux
rotorique et l'orientation du flux statorique [11].
Nous allons parler principalement de l'orientation du flux rotorique.
La commande vectorielle à orientation du flux rotorique est la plus utilisée car elle
é
limi
nel
’i
nfl
uenc
ede
sré
act
anc
edef
uit
erot
ori
quee
tst
ator
iquee
tdonne
ntdeme
ill
eur
s
réul
tatquel
esmé
thode
sba
sée
ssurl
’or
ient
ati
onduf
luxs
tat
ori
queoud’
ent
ref
er[10].
La connaissance de la position du flux ou de la position du rotor est importante pour
réaliser une commande vectorielle afin de contrôler le couple et la vitesse d'une machine
asynchrone. Alors, deux méthodes sont envisageables.
Ce
ttemé
thoden’
uti
li
sepa
sl’
ampl
it
udeduf
luxder
otorma
iss
eul
eme
nts
apos
it
ion.El
le
n’
exi
gepa
sl’
uti
li
sat
ion d’
un c
apt
eurdef
lux r
otor
iquema
isné
ces
sit
el’
uti
li
sat
ion d’
un
capteur ou un estimateur de position (vitesse) du rotor. Cette dernière peut être développée par
deux groupes principaux :
L’
inc
onvé
nie
ntma
jeurdec
ett
emé
thodee
stl
ase
nsi
bil
it
édel
’es
ti
mat
ione
nve
rsl
a
variation des paramètres de la machine due à la saturation magnétique et la variation de
température, surtout la constante de temps rotorique Tr .
Enpl
us,c
'es
tqu’
ell
eutilise un circuit
de commande considérablement compliqué [12].
Electrotechnique 2007 26
CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MAS (CV _OFR)
Da
nsc
equis
uit
,onvae
mpl
oye
rlamé
thodedi
rec
tedel
’or
ient
ati
onduf
luxr
otor
ique
associé au modèle de la machine asynchrone alimentée en tension (sans convertisseur).
d
Vs Rs i s s jss (II.1.a)
dt
d
0 Rr ir r j
s
r (II.1.b)
dt
L’
expr
ess
ion(II.2.b) pe
rme
td’
ide
nti
fi
erir :
1 M
ir r i s (II.3)
Lr Lr
En reportant ir da
nsl
’expr
ess
ionde(II.2.a).
M
s Ls i s r (II.4)
Lr
Electrotechnique 2007 27
CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MAS (CV _OFR)
di s M dr M
Vs Rs i s Ls jsLs i s js r (II.5.a)
dt Lr dt Lr
1 M d
0 r i s r jr r (II.5.b)
Tr Tr dt
dr
Le terme pe
utê
trei
den
tif
iéàpa
rti
rdel
’expr
ess
ion(II.5.b) :
dt
dr 1 M
r i s jr r (II.6)
dt Tr Tr
di s M M
Vs Rst i s Ls r jsLs i s j r (II.7)
dt Lr Tr Lr
Avec :
M2
RSt RS
LRTR
On écrira alors :
di sd M M
Vsd Rst i sd Ls rd sLs i sq rq (II.8.a)
dt Lr Tr Lr
di sq M M
Vsq Rst i sq Ls rq sLs i sd rd (II.8.b)
dt Lr Tr Lr
1 M d
0 rd i sd rd r rq (II.8.c)
Tr Tr dt
1 M drq
0 rq i sq r rd (II.8.d)
Tr Tr dt
L’
expr
ess
ionduc
oupl
edel
ama
chi
nea
sync
hrone
,es
tdonné
epa
r:
Ce
PM
rd isq rq isd (II.9)
Lr
Electrotechnique 2007 28
CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MAS (CV _OFR)
Axe q
réel
Is
Isq
Isd Фr Axe d
réel
S
Axe stator réel
PM
Ce rd i sq (II.10)
Lr
L’
ori
ent
ati
onduf
luxr
otor
iquea
ppl
iqué
eaus
yst
ème(II.8) pe
rme
td’
écr
ir
e:
di sd M
Vsd Rst i sd Ls rd sLs i sq
dt Lr Tr
di sq M
Vsq Rst i sq Ls sLs i sd rd
dt Lr
(II.11)
1 M d
0 rd i sd rd
Tr Tr dt
M
0 i sq r rd
Tr
Electrotechnique 2007 29
CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MAS (CV _OFR)
Ce modèle est e
nsui
tec
ompl
étépa
rl’
expr
ess
ionduc
oupl
eél
ect
roma
gné
tique(II.10) et
pa
rl’
équa
tiondé
cri
vantl
emodemé
cani
que
.
M
Vsd
R st Ls S
i sd
L T rd sLs i sq
(II.13.a)
r r
Vsq
Rst Ls S
M
i sq
sLs i sd rd
(II.13.b)
Lr
Tr S
Mi sd 1 rd (II.13.c)
M i sq
r (II.13.d)
Tr rd
U sd
Rst Ls S
i sd
(II.14)
U sq
Rst Ls S
i sq
M
E d rd sLs i sq
Lr Tr
(II.15)
M M
E q sLs i sd s r
M
rd s
Ls i sd rd
T i sq
LR Lr r
Electrotechnique 2007 30
CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MAS (CV _OFR)
Avec :
U sd V sd E d
U sq Vsq E q
Ed
+ VSd
USd + Ф
M.AS
USq VSq Ce
+
+
Eq
- sous vitesse :
Electrotechnique 2007 31
CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MAS (CV _OFR)
r
r nom
–nom 0 + nom
Seules les grandeurs statoriques sont accessibles, les grandeurs rotoriques, elles, ne le
sont pas, il faut donc pouvoir les estimer à partir des grandeurs statoriques.
De façon générale, les estimateurs du flux rotorique se présentent sous quatre formes :
estimateur basé sur un modèle en courant, estimateur basé sur une méthode d'élimination,
estimateur basé sur un modèle en tension et estimateur d'ordre complet. Tous ces estimateurs
sont issus des équations modélisant la machine asynchrone [11].
équations (I.32), nous déduisons que les flux rotoriques r,r, peut être
Du système d’
estimé à partir des courants statoriques et de la vitesse du rotor. Cet estimateur en boucle
ouverte, qui est présenté sur la figure (II-4), est basé sur un modèle dit en courant.
R r / Lr
_
I s M
Rr / L r +
1/ s ˆ
r
_
r
++
I s M
Rr / L r _ 1/ s ˆ
r
R r / Lr
r
Le module du flux est donné par : r2r2 et s arctg
r
Electrotechnique 2007 32
CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MAS (CV _OFR)
Da
nsl
econt
rôl
eve
ctor
iell
’i
dées
url
aré
gul
ati
onc
ons
ist
eàc
ont
rôl
erl
esde
uxg
rande
urs
importantes de la machine asynchrone (le flux et le couple).
En utilisant les expressions (II.10), (II.11), (II.12) et (II.14), on peut établir les fonctions
de transfert de la machine asynchrone. Elles sont nécessaires pour la synthèse des correcteurs.
La figure (II.3) montre ces fonctions de transfert.
Usq 1 Isq PM Ce 1 Ω
rd
Rst Ls S Lr f jS
du courant ( τ
i_BO = σ
Ls/Rs ). Dema
niè
regé
nér
ale
,ile
xis
teunr
appor
tdel
’or
drede10o
u20
entre les deux constantes de temps [1].
La dynamique de réglage des courants doit être très rapide par rapport au réglage du
flux.
Pour le cas des machines de grande puissance les modes mécaniques sont beaucoup plus
lents que les modes électriques. [1].
On c
hoi
si
td’
uti
li
serde
sré
gul
ate
ursdet
ypepr
opor
ti
onne
l–intégral (PI), étant donné
qu’
il
ssonts
imp
lesàme
ttr
eenoe
uvr
e.Cet
ypeder
égul
ate
ura
ssur
eunee
rre
urs
tat
iquenul
le
g
râc
eàl
’ac
tiond’
int
égr
ati
on,t
andi
squel
ara
pidi
téder
épons
ees
tét
abl
iepa
rl’
act
ion
proportionnelle.
Electrotechnique 2007 33
CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MAS (CV _OFR)
L’
expr
ess
iona
ssoc
iéea
uxr
égul
ate
urse
st:
1 S
Kii
Kpi
S Kii
Ri (II.16)
S
1
R St
Gi
S
1
σL
SR S
St
ISréf US IS
+-
Ri(S) Gi(S)
Laf
onc
tiondet
rans
fer
tenb
ouc
leouve
rtes
’éc
rit
:
Kii Kpi
Kii
R St 1 S
Fi Ri
S * Gi
S
S BO * (II.17)
S σ
1 S
L
S
R St
Kii
R St
Fi
S BO
S
Electrotechnique 2007 34
CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MAS (CV _OFR)
Avec :
σL
i _ BO Kpi S (II.18)
Kii R St
La fonction de transfert du système en boucle fermée est donnée par :
Fi
1
S BF (II.19)
1
R
St Kii
S
Avec :
t i 3i _ BF
Фref ISd Ф
+-
RФ(S) GФ(S)
K P
1 S
K i
G
M
R
S K i S (II.20)
S 1 Tr S
K iM K
F
S BO _ BO P K Tr (II.21)
S i
Electrotechnique 2007 35
CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MAS (CV _OFR)
F
1
S BF _ BF 1 K M (II.22)
i
1 1
S
K M
i
Pour un temps de réponse (tФ), nous obtenons la condition suivante:
t 3_ BF
Ωref ISdref Ce + - Ω
Rv(S) Kv Ke Gv(S)
+ +-
-
1 S
Kiv
Kpv
Rv
S Kiv Gv
S
1
(II.23)
S JS
3 PM
Ke
2 L rd : Constante de couple électromagnétique.
r
Les fonctions de transfert (FTBO et FTBF) de la boucle interne avec (Cr=0) sont :
F1V
KvKe
S BO
JS
(II.24)
F1V
1
S BF
1 J KvKeS
Electrotechnique 2007 36
CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MAS (CV _OFR)
Ωref Ω
+ RV(S) F1V(S)BF
-
1 Kpv S
Kiv
Kiv
F2V
S BO
S 1 J
KvKe
S (II.25)
F2V
Kiv
S BO
S
Avec :
Kpv J (II.26)
Kiv KvKe
F2V
1
S BF (II.27)
1 ( 1 ) S
Kiv
t 2V 32V _ BF
Electrotechnique 2007 37
CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MAS (CV _OFR)
Le
sexpr
ess
ionsde
sdi
ff
ére
ntsga
inss
’éc
rive
nt:
Régulateur de flux :
3
t N 1 * t i => K i K P K iTr (II.29)
Mt
Régulateur de la vitesse :
3
t1V N 2 * t i => Kv
t1V Ke
3 KivJ
t 2V N 3 * t i => Kiv Kpv (II.30)
t 2V KvKe
Avec :
N1.2.3 : Nombres réelle.
II.6 Si
mul
ati
ondel
’ens
embl
eCommande
_Ma
chi
ne
Le
sré
sul
tat
s de s
imul
ati
on de l
’ens
emble Commande_Machine sont définis par
l
’i
mpos
it
ionde
sva
ria
ble
sder
éfé
renc
esui
vant
es:Φref =1Wb, Ωref=157(rad/s).
i sd i sq s
r est i sd
ref PI PI
Découplage
Onduleur
dq/abc
MAS
ref IP PI
i sd i sq
i sq
r est Estimateur
s De r et s
Electrotechnique 2007 38
CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MAS (CV _OFR)
Laf
igur
e(I
I.
10)mont
rel
’évol
uti
ondel
avi
tes
seder
ota
tionΩ (
rad/
s), du couple
électromagnétique Ce, des flux Фrd Фrq, et de courants is
α. Lors d'un fonctionnement à vide de
*
Couple Ce (N*m)
Vitesse (rad/s)
Ce
ref
CR
Temps(s) Temps(s)
Flux (wb)
Courant isα(A)
*
Flux (wb)
Rd
Rq
Temps(s) Temps(s)
disparaissent rapidement en régime permanent pour donner lieu à une forme sinusoïdale
d’
ampl
it
ude constante. Les flux rotoriques Фr suivent sa référence. Le couple
électromagnétique subit un pic au premier moment de démarrage, puis converge ver zéro.
Apr
ésl
’appl
ica
tiondel
acha
rgeàt =1s on remarque :
L’
all
uredel
avi
tes
sepr
ése
nteunec
hut
ere
jet
éer
api
deme
ntpui
sses
tabi
li
seà
sa valeur de référence.
Electrotechnique 2007 39
CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MAS (CV _OFR)
Couple Ce (N.m)
Vitesse (rad/s)
Ce
ref
* CR
Temps(s) Temps(s)
Courant isα(A)
Flux (wb)
Temps(s) Temps(s)
Electrotechnique 2007 40
CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MAS (CV _OFR)
Onpr
ése
ntel
esr
ésul
tat
sdes
imul
ati
ondel
’i
nfl
uenc
edel
ava
ria
tiondel
acha
rge
.En
faisant une diminution du couple résistant de 10 N.m à t =1.5s puis une augmentation de
même valeur à t =2.5s
Couple Ce (N*m)
Vitesse (rad/s)
* Ce
CR
Temps(s) Temps(s)
Courant isα(A)
*
Flux (wb)
Rd
Rq
Temps(s) Temps(s)
Fig. (II.12): Essai avec variation de la charge
On remarque la convergence du Фrd vers le flux de référence ainsi que Фrq tans vers zéro
se que montre le découplage entre le couple et le flux.
Electrotechnique 2007 41
CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MAS (CV _OFR)
En faisant une diminution de la vitesse de 36% à un instant choisi de t =1.5 s, puis une
augmentation par rapport à cette dernière de même pourcentage à un instant choisi de t =2.5 s.
La figure qui suit montre les résultats de cet essai.
*
Couple Ce (N*m)
Vitesse (rad/s)
Ce
CR
Temps(s) Temps(s)
Courant isα(A)
*
Flux (wb)
Rd
Rq
Temps(s) Temps(s)
La figure (II.13) montre que cette variation entraîne une variation de la fréquence
statorique ce qui influx sur les courants.
Electrotechnique 2007 42
CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MAS (CV _OFR)
CR
Couple Ce (N*m)
*
Vitesse (rad/s)
Ce
Temps(s) Temps(s)
Courant isα(A)
*
Flux (wb)
Rd
Rq
Temps(s) Temps(s)
Electrotechnique 2007 43
CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MAS (CV _OFR)
*
Couple Ce (N*m)
Vitesse (rad/s)
Ce CR
CR
Temps(s) Temps(s)
Courant isα(A)
*
Flux (wb)
Rd Rq
Temps(s) Temps(s)
Fig. (II.15): Essai avec variation de la résistance rotorique.
Le
sré
sul
tat
smont
rentqu’
ava
ntl
’i
nst
ant(t =1.5s) c
’es
t-à-di
reàl
’i
nst
antdeva
ria
tionde
résistance rotorique (Rr = 1.8 Ω)aucunes variation sur les courbes de vitesse, de couple, de
courants et de flux.
Onc
ons
tat
ed’
apr
èsc
ete
stquel
ava
ria
tiondel
aré
sis
tanc
erot
ori
quei
nfl
ues
url
e
découplage (
Φrq ≠0)et ceci due aux régulateurs classiques qui sont dimensionnés avec la
résistance initiale (Rr =1.
8Ω)
Electrotechnique 2007 44
CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MAS (CV _OFR)
II.7 Conclusion
Da
nsc
echa
pit
re,l
amodé
lis
ati
one
tlas
imul
ati
ond’
unec
omma
ndeve
ctor
iel
ledel
a
machine (moteur) asynchrone sont présentées. Les résultats obtenus par la commande
proposée montrent sa robustesse vis-à-vis des variations de la vitesse et de la charge.
Cette technique de commande possède un inconvénient majeur, car le comportement de
la machine et de sa commande vectorielle est fortement dégradé par la variation des
paramètres liés à la température (résistance rotorique). Ceci du aux régulateurs classiques qui
sont dimensionné par les paramètres initiaux de la machine.
Dans le chapitre suivant, on va voir une nouvelle technique de commande,c
’es
tla
méthode de synthèse des correcteurs H∞ pour commander la machine asynchrone.
Electrotechnique 2007 45
Chapitre : III
Méthodes de synthèse
fréquentielle H∞
CHAPITER III Méthodes de synthèse fréquentielle H∞
III.1 INTRODUCTION
Vers le début des années 1980, une nouvelle approche de la commande a vu le jour.
Cette approche d'abord orientée vers le rejet de perturbation, consiste à poser le problème de
la commande comme un problème de minimisation de la norme d'une matrice de transfert. La
norme utilisée est la norme H∞ qui a pour avantage de généraliser la notion de gain aux
systèmes multivariables.
L'approche de synthèse H∞, consiste à spécifier certains objectifs sur les fonctions de
transfert en boucle fermée. Ces objectifs sont spécifiés à travers un certain nombre de
fonctions de transfert introduites pour pondérer les différents signaux du système ainsi que les
incertitudes de modélisation. Le problème optimal consiste alors à trouver le correcteur qui
minimise la norme de la matrice de transfert du modèle augmenté. Dans le cas d'un problème
de robustesse en stabilité, cette norme correspond à l'inverse de la norme maximale de
l'incertitude de modèle [13].
Une autre approche de synthèse H∞ est basée sur une représentation des incertitudes
sous forme de perturbations additives sur les facteurs premiers de la matrice de transfert du
système. Cette représentation conduit à un problème H∞ particulier. Un des avantages de cette
solution par rapport à celle du problème H∞ standard est qu'elle permet de connaître a priori la
valeur maximale de la perturbation de modèle pour laquelle la boucle fermée demeure stable
et ceci pour le correcteur optimal [13].
La décompos
it
ione
nva
leurs
ing
uli
ère(
SVD)e
stl
’unde
sout
il
sle
spl
usi
mpor
tantda
ns
algèbre numérique linéaire moderne et l'analyse numérique. En raison de la nature
l'algébrique linéaire de beaucoup de problèmes de commande et l'importance de la stabilité
robuste, la décomposition en valeur singulière a réussi à pénétrer dans la théorie de la
commande des systèmes.
Electrotechnique 2007 46
CHAPITER III Méthodes de synthèse fréquentielle H∞
A U V * (III.1)
( UU T I et VV T I ), et la matrice de dimension
l m
, contient une matrice diagonale
1 dont les éléments réels, et non négatifs sont les valeur singulières i , classée dans un
ordre décroissant. Ce ne sont rien d'autre que les racines carrées des valeurs propres i de la
matrice A* A :
i
A( jw) A( jw). A(jw) T (III.2)
1 ; l m
0
Ou :
1 0; l m
Avec :
1 diag
1 , 2 ,..........., k ; k min
l , m
Et
1 2 ...... k 0
La plus grande valeur singulière 1 définit une norme H∞ sur la matrice A . Le nombre
de valeurs singulières de A non nulles indique le rang de la matrice A .
( A) ( A) ( A)
si A 1 existe, alors :
1
( A)
( A 1 )
Electrotechnique 2007 47
CHAPITER III Méthodes de synthèse fréquentielle H∞
Un système peut être décrit par la matrice de transfert entrée/sortie G(s) dans le domaine
de Laplace par :
G( s ) D C( sI A ) 1 B (III.3)
So
usl
’hypothèse d’
une matrice de transfert G (s ) stable. On définit la norme de Hankel
comme suit [15] :
G H
max(iH (G )) ( PQ) (III.4)
iH (G )
i ( PQ)
1/ 2
AP PAT BB T 0
AT Q QA C T C 0
III.2.3 Norme H∞
La norme H∞d’
une fonction de transfert G(s) est définie par :
G
max G j (III.5)
R
Dans le cas d'un système multivariables, la norme H∞ est définie d'une manière
analogue.
Pour une matrice de transfert G (s ) on définit :
G
sup G j (III.6)
R
G (s ) .D'où :
G (s)
sup (G ( jw)) (III.7)
wR
La norme H∞ r
epr
ése
ntel
ava
leurma
xima
ledur
appor
tent
rel
’éne
rgi
edus
ign
alde
s
ort
iee
tl’
éne
rgi
edus
igna
ld’
ent
rée
.Lami
nimi
sat
iondec
ett
enor
mee
stné
ces
sai
repour
optimiser le rejet de perturbations et le suivi de consignes [15].
Electrotechnique 2007 48
CHAPITER III Méthodes de synthèse fréquentielle H∞
Y ( s ) G ( s )U ( s )
G (s) H ( s)
G(s)
H (s)
(III.8)
G (s)
H ( s ) sup G ( s ) , H ( s )
(III.10)
G (s) H ( s)
G ( jw) ; w (III.11)
H ( jw)
La propriété (III.11) est fondamentale dans le cadre de la synthèse H∞ car elle permet
d’
impos
erung
aba
ritf
réque
nti
ela
usy
stè
mee
nbouc
lef
ermé
e[16].
Laqua
nti
téd’
inc
ert
it
udepe
utê
treé
val
uéepa
runpa
ramè
trer
éel0 tel que pour
toute pulsation w , G ( jw) . Cette dernière condition peut se réécrire G
.
Deux types d'incertitudes sont définis dans la commande robuste sont les incertitudes
structurées et non structurées [17].
Electrotechnique 2007 49
CHAPITER III Méthodes de synthèse fréquentielle H∞
ΔG(s) ΔG(s)
+ + + +
G(s) G(s)
Additive Multiplicative
Les spécifications du cahier des charges se formalisent naturellement par des contraintes
portant sur les modules des fonctions de transfert du système en boucle fermée. Comme ces
fonctions dépendent non linéairement du correcteur K (s ) , alors la recherche de K (s ) , de façon
às
ati
sfa
irec
esc
ont
rai
nte
spe
utê
tret
rèsc
ompl
exe
,mê
meda
nsl
eca
sd’
unes
truc
tur
esi
mpl
e
pour le correcteur K (s ) .L’
idé
efonda
ment
alede
smé
thode
sdes
ynt
hès
edel
oisdec
omma
nde
en automatique fréquentielle classique consiste à transformer ces contraintes portant sur des
fonctions de transfert du système en boucle fermée en contraintes portant sur la fonction de
Electrotechnique 2007 50
CHAPITER III Méthodes de synthèse fréquentielle H∞
La synthèse H∞ e
stné
edel
are
che
rched’
unout
ilqui
,àpa
rti
rde
scont
rai
nte
ssurl
es
modul
esde
sfonc
tionsdet
rans
fer
tenbouc
lef
ermé
e,r
eche
rchedi
rec
teme
nts
’ile
xis
teun
correcteur K (s ) tel que les fonctions de transfert en boucle fermée satisfassent les contraintes
sur leur module et, si oui, fournit un tel correcteur [18].
Onc
ons
idè
rel
esc
hémac
las
siqued’
uns
yst
èmeG (s ) bouclé par un correcteur K (s )
Figure (III.2).
Le
ssi
gna
uxd’
ent
rées
ont:
La consigne r (t ) .
La perturbation en entrée du système b(t ) .
Le bruit de mesure w(t ) .
Ainsi que les signaux de sortie :
L’
err
eurdes
uivider
éfé
renc
ee(t ) .
La commande u (t ) délivrée par le correcteur K (s ) .
La sortie de système y (t )
u b + e
_
_ y
r + u +
_ K G
+ + w
Le
sobj
ect
if
sdepe
rfor
manc
etr
adui
sentpa
rlef
aitquepourde
ssi
gna
uxd’
ent
réer (t ) ,
b(t ) et w(t ) appartenant à des ensembles bien définis, un correcteur est recherché tel que les
signaux de sortie y (t ) et u (t ) appartiennent à des ensembles correspondant aux spécifications
du cahier des charges.
Electrotechnique 2007 51
CHAPITER III Méthodes de synthèse fréquentielle H∞
Rejet/atténuation du perturbation :i
ls’
agi
td’
étudi
erl
’i
nfl
uenc
edus
ignal de
pe
rtur
bat
ions
url
esi
gna
ld’
err
eur
.
Atténuation des bruits de mesure :i
ls’
agi
td’
étudi
erl
’i
nfl
uenc
ede
ssi
gna
uxde
bruit sur le signal de commande et sur le signal de sortie.
Commande modérée :i
ls’
agi
td’
étudi
erl
’i
nfl
uenc
ede
ssi
gna
uxder
éférence
et du signal de perturbation sur le signal de commande.
En notant Tx y l
afonc
tiond
etr
ans
fer
tdus
igna
ld’
ent
réex vers le signal de sortie y ,
Tbe ( s ) G ( s ) S ( s ) .
Tr u ( s ) K ( s ) S ( s ) .
Twu ( s ) K ( s ) S ( s ) .
Twe ( s ) T ( s )
III.4.1 Stabilité
La stabilité est la propriété qui permet à un système perturbe le retour à son état
d’
équi
li
bree
nte
mpsf
inil
ors
quel
’ef
fetdel
ape
rtur
bat
ion ac
ess
e.Ce
ttepr
opr
iét
ées
t
e
sse
nti
ell
epourg
ara
nti
rlef
onc
tionne
mentd’
uns
yst
ème[19].
Electrotechnique 2007 52
CHAPITER III Méthodes de synthèse fréquentielle H∞
valeurs propres de la matrice A dans une certaine région du plan complexe. Pour les systèmes
continus cette région est le demi-plan complexe gauche ouvert [18].
Une notion très importante est celle de stabilité interne. Une boucle fermée est dite
stable de façon interne si toutes les fonctions de transfert du système en boucle fermée
produisent des sorties bornées (e(t ) et u (t )) à pa
rti
r d’
ent
rée
s des amplitudes
I
les
td’
aut
repa
rtpos
sibl
ededé
mont
rerqu’
ilyas
tabi
li
téi
nte
rnes
iets
eul
eme
nts
ila
fonction de transfert S (s ) e
sts
tabl
eets
’iln’
yapa
sdec
ompe
nsa
tionspôl
es-zéros instables
entre le système G (s ) et le correcteur K (s ) [4].
Af
ind’
appor
terunef
aci
li
témé
thodol
ogi
queàl
aré
sol
uti
onde
spr
obl
ème
sdet
ypeH∞,
une représentation connue sous la dénomination « forme standard » a été introduite, qui
a
ppor
teu
nec
ert
ainec
lar
tédef
ormul
ati
on pui
squ’
ell
econt
ientàl
afoi
sles
yst
ème à
commander et le correcteur associé. La représentation est donnée à la Figure (III.3).
Où :
le vecteur des sorties commandées z(t).
le vecteur des entrées de critère w(t).
le vecteur des sorties mesurées y(t).
le vecteur des entrées de commande u(t).
Le système P admet pour équations d’
état :
w z
u P(s) y
K(s)
Fig. (III.3) : Problème sous forme standard
Electrotechnique 2007 53
CHAPITER III Méthodes de synthèse fréquentielle H∞
P ( s ) P12 ( s )
D D12
C
P ( s ) 11 11 1 ( sI A) 1
B1 B2 (III.16)
P23 ( s ) P22 ( s )
D21 D22
C2
z ( s )
w( s )
y ( s )P ( s )
u (s)
Et u ( s ) K ( s ) y ( s )
Soit :
x A B1 B2 x
z C1 D11 D12 w (III.18)
y
C2 D21 D22
u
III.5.1 Problème H∞
Dema
niè
reg
éné
ral
e,l
eca
lculd’
unc
orr
ect
eurH∞ de la forme standard Figure (III.3)
peut se ramener d’
unepa
rtàunp
robl
èmedes
tabi
li
sat
iondus
yst
èmebouc
léet de rejet de
perturbations, d’
aut
repa
rtàunproblème de minimisation.
Minimiser la norme Fl ( P, K )
entre les entrées et les sorties régulées s
url
’ens
embl
e
des correcteurs K (s ) qui stabilisent le système de manière interne. Le minimum est noté
opt est appelé gain «H∞–optimal» [16].
Electrotechnique 2007 54
CHAPITER III Méthodes de synthèse fréquentielle H∞
Ce problème peut être résolu par deux méthodes possibles. Elles sont en général mise en
oeuvre numériquement sur un calculateur [16].
Deux méthodes de résolution sont plus particulièrement utilisées. Toutes les deux
utilisent une représentation d'état de la matrice P(s). La première est basée sur la résolution de
deux équations de Riccati. La seconde conduit à un problème de faisabilité sous des
contraintes exprimées par des Inégalités Matricielles Linéaires (LMI).
Ces deux méthodes conduisent à des correcteurs d'ordre égal à celui de la matrice P(s),
qui comprend le modèle du système à réguler augmenté soit par les filtres exprimant les
objectifs de synthèse (l'approche standard) soit par les réseaux correcteurs effectuant le
modelage de la boucle ouverte (l'approche par loop-shaping) [14].
Cette méthode f
ondé
esuruno
uti
ld’
ana
lys
epl
usques
urunout
ildes
ynt
hès
e,l
ele
mme
borné réel. La résolution effectuées en deux étapes. En premier lieu, la faisabilité du
correcteur H∞ est testée par le BRL. En deuxième lieu, le correcteur est calculé.
Cette méthode de calcul du correcteur offre plus de flexibilité, mais demande un temps
de calcul considérable, spécialement pour les systèmes de grandes dimensions. Dans ce cas,
des méthodes algébriques dérivées seraient plus appropriées.
Par cette approche, le problème admet une solution si les quatre hypothèses suivantes
sont vérifiées [14].
A, B1 et A, B2 sont stabilisables.
C1 , Aet
C 2 , Asont détectables.
D12T
C1 D12
0 I
.
Electrotechnique 2007 55
CHAPITER III Méthodes de synthèse fréquentielle H∞
B T 0
1 D21 .
D21
I
D11 D22 0
Sous les hypothèses précédemment énoncées. Il existe un correcteur K (s ) solution du
problème H∞ standard si et seulement si : [4]
A 2 B1 B1T B2 B2T
1. La matrice hamiltonienne T n’
apa
sdeva
leur
spr
opr
es
1 1
C C A T
s
url
’axeimaginaire et il existe une matrice symétrique X 0 telle que :
XA AT X X 2 B1 B1T B 2 B2T X C1T C1
AT 2 C1T C 1 C 2T C 2
2. La matrice hamiltonienne n’
apa
sdeva
leurs propres
B1 B1T
A
s
url
’axei
mag
ina
iree
tile
xis
teunema
tri
ces
ymé
trqueY 0 telle que :
i
YAT AY Y 2 C1T C1 C 2T C 2 Y B1 B1T 0
La recherche du
optimal est effectuée par dichotomie en testant, à chaque itération,
l
’exi
st
enc
ed’
unes
olut
ion K (s ) pour le
défini. Les algorithmes couramment implantés
fournissent une solution appelée « correcteur central ». Cependant, il existe une infinité de
solutions au problème sous optimal [4].
valeurs inf et sup telles que, pour sup , le problème H∞ standard admette
c. Si
sup inf e alors retourner en (b) sinon continuer.
d. Calcul de la représentation d’
état du c
orr
ect
eurpe
rme
tta
ntd’
obt
eni
runen
orme
H∞ proche de opt .
Electrotechnique 2007 56
CHAPITER III Méthodes de synthèse fréquentielle H∞
K ( s ) F1
K a ( s ), ( s ) (III.19)
Aˆ Bˆ Bˆ
ˆ
1 2
K a ( s ) C1 0 Dˆ 12 (III.20)
Cˆ Dˆ 0
2 21
Et :
Cˆ ˆ C
1 F , C 2 2 (III.21)
ˆ ˆ
D I , D I
12 21
w z
u P(s) y
Ka(s)
Ф(
s)
K(s)
Electrotechnique 2007 57
CHAPITER III Méthodes de synthèse fréquentielle H∞
N( s )
G( s )
M( s )
Le but de la commande H∞ par facteurs premiers est de maximiser la robustesse face à
des dynamiques négligés intervenant sur les facteurs premiers du système en boucle ouverte.
ce problème peut se ramener à un problème H∞ standard.
A noter cependant que dans le cas de la commande H∞ standard la minimisation de la
norme H∞ se fait par dichotomie (itérations), et que la résolution est assez complexe. Alors
que cette résolution est beaucoup plus simple dans le cas de la commande H∞ par facteurs
pr
emi
ers
.Ile
xis
teunes
olut
iona
nal
yti
quea
upr
obl
èmed’
opt
imi
sat
ion,c
equinouspe
rme
ten
particulier de calculer directement la valeur minimale atteignable de la norme H∞, sans
dichotomie.
Tou
td’
abor
d, définissons les notions de factorisation première à droite, à gauche et
double pour des fonctions de transfert matricielles. On note RH∞ l
’ens
embl
ede
sfonc
tionsde
transfert matricielles stable, autrement dit, de norme H∞ finie [21].
III.6.1.1 Définitions
M ( s)
X r ( s) Yr ( s ) I (III.22)
N ( s )
~ ~
Deux fonctions de transfert matricielles M ( s ) et N ( s ) de RH∞ sont dites facteurs
premières à gauche sur RH∞,s
iel
lesontl
emê
menombr
edel
igne
sets
’ile
xis
tede
ux
fonctions de transfert matricielles X l (s ) et Yl (s ) telles que :
M~ (s) ~
X ( s )
N ( s ) l I (III.23)
Yl ( s )
Soit G (s ) une fonction de transfert matricielle, une factorisation première à droite de
G (s ) est donnée par la factorisation :
G ( s ) N ( s ) M 1 ( s ) (III.24)
Electrotechnique 2007 58
CHAPITER III Méthodes de synthèse fréquentielle H∞
première s
’ile
xis
te une f
act
ori
sat
ion première à droite G ( s ) N ( s ) M 1 ( s ) , et une
~ ~
factorisation première à gauche : G ( s ) M 1 ( s ) N ( s ) et X r ( s ) Yr ( s ), X l ( s ) Yl ( s ) de RH∞
telles que :
M ( s ) Yl ( s )
X r ( s ) Yr ( s )
I
N ( s ) M ( s )N ( s ) X l ( s )
~ ~ (III.26)
~ ~ ~ ~
N ( s ) N * ( s ) M ( s ) M * ( s ) I (III.27)
Avec :
~ ~
N * ( s ) N T (s ) Et M * ( s ) M T (s )
N ( s ) ~
Des représentations d'état de
M ( s )
~
et N ( s ) M ( S ) s'obtiennent par la résolution de
deux équations de Riccati :
AT X XA XBB T X C T C 0
(III.28)
AY YAT YC T CY BB T 0
~ ~
Uner
epr
ése
nta
tiond’
éta
tpourN , M est :
Electrotechnique 2007 59
CHAPITER III Méthodes de synthèse fréquentielle H∞
III.6.2 Stabilisation robuste face a une perturbation sur les facteurs premiers du modèle
+ -
ΔN(s) ΔM(s)
+
N(s) + M-1(s)
I
( I G ( s ) K ( s )) 1
I G ( s )1 (III.30)
K ( s)
I ~
max
1
inf K (s) F1 ( P, K )
inf K (s) ( I G ( s ) K ( s )) 1 M 1
K ( s)
I
les
tbi
ené
vide
mme
ntpos
sib
led’
appl
ique
rlamé
thodeH∞ standard ( itérations) pour
calculer max et un correcteur sous optimal associé. Cependant, dans le cas particulier de
perturbations sur les facteurs premiers normalisés du processus, on peut résoudre le problème
de façon directe de sorte que max peut être directement obtenu comme :
max
2
min
2 ~
1 M ~
N 1 1XY
2
H
(III.31)
Electrotechnique 2007 60
CHAPITER III Méthodes de synthèse fréquentielle H∞
De ou :
H
: La nor
medeHa
nke
ld’
uns
yst
ème
.
A BB T X 2 ZYC T C 2 ZYC T
K ( s ) (III.32)
BT X 0
Où :
Z 1 YX 2 1
et 1 / max
Cette technique exige seulement une forme désirée de boucle ouverte dans le domaine
fréquentielle. Deux fonctions, W1 ( s ) (pré-compensateur) et W2 ( s ) (post-compensator), sont
indiquées pour former le modèle augmenté Ga (s ) de sorte que la forme désirée de boucle
ouverte soit réalisée. Le modèle formé est formulé comme facteur premier normalisé qui
sépare le modèle Ga (s ) dans le nominateur normaliser N a (s ) et le facteur
A B
Ga W2 GW1
C D
(III.33)
Ga(s)
Ga N a N a M a M a
1
Avec :
N a , M a
Electrotechnique 2007 61
CHAPITER III Méthodes de synthèse fréquentielle H∞
2. Minimisation de
la norme de la matrice de transfert Tz w au-dessus de tous
I
inf I Ga K M a1
opt opt
1 1
(III.34)
K
Le résultat opt est une mesure de robustesse de la boucle formée désirée. Elle indique
opt opt
1
1 max ( XY )
1/ 2
(III.35)
Electrotechnique 2007 62
CHAPITER III Méthodes de synthèse fréquentielle H∞
3. Choisir
opt puis synthétise le contrôleur K∞satisfait.
I
I G a ( s ) K ( s ) M a1
1
Tz w
K ( s )
(III.36)
I
( I G a ( s ) K ( s ) 1
I Ga ( s ) 1
K ( s )
III.7 Conclusion
Le problème H∞ peut être résolu par deux méthodes possibles. La première méthode
r
epos
esurl
aré
sol
uti
ond’
unes
éri
ed’
équa
tionsdeRi
cca
ti.C’
estl
asol
uti
onl
apl
uss
impl
eet
l
apl
usf
iabl
enumé
rique
ment
.Ce
penda
nt,e
llené
ces
sit
elavé
rif
ica
tiond’
unc
ert
ainn
ombr
e
d’
hypothèses qui peuvent être non vérifiées. Une deuxième solution au problème H∞ permet
def
air
el’
économi
edec
eshy
pot
hès
es,a
upr
ixd’
unec
ompl
exi
téa
lgor
it
hmi
quea
ugme
nté
e.
Une telle méthode e
stba
sées
url
aré
sol
uti
ond’
unpr
obl
èmed’
opt
imi
sat
ionc
onve
xes
ous
c
ont
rai
nte
sd’
iné
gal
it
ésma
tri
cie
lle
sli
néa
ire
s(LMI
).
De ces deux solutions, seule la première est exposée car elle reste la plus intéressante au
niveau rapport qualité du résultat sur quantité de calculs à effectuer. Cette dernière sera
appliquée et utilisée dans la régulation de la machine asynchrone en boucle fermée dans le
chapitre suivant.
Electrotechnique 2007 63
Chapitre : IV
Régulation H∞ de courant
d’unecommandev ect
oriel
l e
CHAPITER IV Régulation H∞ d
eco
ura
ntd
’un
eco
mma
ndev
ect
ori
el
le
IV.1 Introduction
La synthèse H∞ des correcteurs est une approche récemment appliquée aux commandes
des ensembles convertisseur-machine prenant en compte les bruits injectés sur le processus et
les variations des paramètres intervenant dans les modèles. Les correcteurs obtenus ont des
c
oef
fi
cie
ntsc
ons
tant
sets
ontdonc a
dapt
ésa
ux f
réque
nce
s d’
écha
nti
ll
onna
gesé
levé
es
nécessitées par ce type de processus. Cette synthèse recherche un compromis
robustesse/performance.
Ce chapitre traite l
’appl
ica
tion dela synthèse H∞ par factorisation première pour
calculer les correcteurs H∞ a
ssur
entl
aré
gul
ati
ondec
our
antd’
unec
omma
ndeve
ctor
iel
le
découplée implantée sur une machine asynchrone alimentée en tension.
La fonction de transfert qui liée les tensions de commande Usd, Usq et les courant isd, isq
est :
k
isd ,sq G ( s )U sd ,sq U sd ,sq (IV.1)
s 1
Avec
1 Ls
k ,
Rs Rs
2 2
M L T M L T
r r r r
Lar
epr
ése
nta
tiond’
éta
tas
soc
ierà la fonction de transfert G (s ) est :
239.1632 1
A B
0
(IV.2)
C D 83.9976
Amplitude (dB)
Fréquence (rad/s)
Electrotechnique 2007 64
CHAPITER IV Régulation H∞ d
eco
ura
ntd
’un
eco
mma
ndev
ect
ori
el
le
La mi
see
n œuvr
e de la méthode s
’ef
fec
tue e
n de
ux é
tape
s.Le c
ompor
teme
nt
fréquentiel du modèle nominal G (s ) àc
omma
nde
res
ttoutd’
abor
dmodi
fi
épa
rl’
int
roduc
tion
de pré-et post compensateurs W1 ( s ) et W2 ( s ) :
W2 ( s) 1 (IV.4)
Ga ( s ) W2 ( s )G ( s )W1 ( s )
Fréquence (rad/s)
La boucle fermée du système augmenté est représente par la figure (IV.3). On considère
urw
b d et comme vecteur de sortie du
T
c
ommeve
cte
urd’
ent
réeduc
rit
ère
,leve
cte
Electrotechnique 2007 65
CHAPITER IV Régulation H∞ d
eco
ura
ntd
’un
eco
mma
ndev
ect
ori
el
le
critère z
Y u . Le signal mesuré relié par K (s ) est y Y d et le signal de
T
commande u .
d
b + Y ++ y
_ Ga(s
u
K(s)
Lar
epr
ése
nta
tiond’
éta
tdeGa (s ) est donnée par :
4,7.10 3 10,762.10 5 0 0 1
0,0000 0 0 0 0
Aa Ba
0 0
Da
0,0000 0 0 (IV.6)
Ca
0 0 0,0000 0 0
0 2.10 6 7,2.10 8 2,0579.1010 0
Tel que :
Avec :
A Aa
B1
Ba 0
, B2 Ba
C
C1 a , C 2 C a
0
D 0 D
D11 a , D21
, D12 a Da 1
, D22 Da
0 0 1
D12T
C1 D12
0 0 0 0 1
.
Electrotechnique 2007 66
CHAPITER IV Régulation H∞ d
eco
ura
ntd
’un
eco
mma
ndev
ect
ori
el
le
B1 T
D21
0 0 0 0 1
T
D21
0 0
D11 , D22 0 .
0 0
So
usMATLAB,l
are
che
rched’
unc
orr
ect
eurK(s) tel que le problème H∞ admet une
solution pour le plus petit possible tel que la norme H∞suivante sera :
I
I G a ( s )K ( s )
1
G a ( s ) I (IV.8)
K ( s )
1
Avec : max 0.3889 , min 2.5713
max
Electrotechnique 2007 67
CHAPITER IV Régulation H∞ d
eco
ura
ntd
’un
eco
mma
ndev
ect
ori
el
le
de Ga (s ) respecte le modelage effectué lors du loop-shaping. On remarque aussi que dans les
zones où la réponse de la boucle ouverte présente, soit un gain élevé, soit un gain faible,
l
’éc
arte
ntr
ele
sva
leur
ssi
ngul
ièr
esobt
enue
sàl
’i
ssuedul
oop-shaping et celles de la boucle
ouverte finale, est très petit.
Amplitude (dB)
2 1
K f ( s )G ( s )
2 1
G a (s )
Fréquence (rad/s)
IV.3 Si
mul
ati
ondel
’ens
embl
eCommande
_Mac
hine
Dans cette partie, nous allons remplacer le régulateur classique de courant du schéma de
commande vectorielle par le correcteur H∞ synthétisée.
i sd i sq s
r est i sd
ref PI Corr H∞
Découplage
Onduleur
dq/abc
MAS
ref IP Corr H∞
i sd i sq
i sq
r est Estimateur
s De r et s
Electrotechnique 2007 68
CHAPITER IV Régulation H∞ d
eco
ura
ntd
’un
eco
mma
ndev
ect
ori
el
le
Laf
igur
e(I
V.6)mont
rel
’évol
uti
ondel
avi
te
sseder
ota
tionΩ (
rad/
s)
, du couple
électromagnétique Ce, des flux Фr et de courants is
α. Lors d'un fonctionnement à vide de la
Couple Ce (N*m)
Vitesse (rad/s)
Ce
ref
CR
*
Temps(s) Temps(s)
Courant isα(A)
Flux (wb)
Temps(s) Temps(s)
régime transitoire qui disparaissent rapidement en régime permanent pour donner lieu à une
f
ormes
inus
oïda
led’
ampl
it
udec
ons
tant
e.Lef
lux r
otor
iqueФr suive sa référence. Le couple
électromagnétique subit un pic au premier moment de démarrage, puis converge ver zéro.
Apr
ésl
’appl
ica
tiondel
acha
rgeàt =1.5 s on remarque :
L’
all
uredel
avi
tes
sepr
ése
nteunec
hut
ere
jet
éer
api
deme
ntpui
sses
tabi
li
seà
sa valeur de référence.
Electrotechnique 2007 69
CHAPITER IV Régulation H∞ d
eco
ura
ntd
’un
eco
mma
ndev
ect
ori
el
le
Couple Ce (N*m)
Vitesse (rad/s)
Ce
ref
CR
*
Temps(s) Temps(s)
Courant isα(A)
Flux (wb)
Temps(s) Temps(s)
On remarque dans la figure (IV.7) la présence des ondulations sur la réponse du couple
électromagnétique elles sont liées aux harmoniques de courant.
Electrotechnique 2007 70
CHAPITER IV Régulation H∞ d
eco
ura
ntd
’un
eco
mma
ndev
ect
ori
el
le
Couple Ce (N.m)
Temps(s) Temps(s)
Courant isα(A)
Flux (Wb)
Temps(s) Temps(s)
IV.3.1.2 Te
steave
cl’
inve
rsi
ondes
ensder
otat
ion
La figure (IV.9) représente les résultats obtenus avec les régulateurs H∞.L’
ess
ai
représente une inversion de vitesse de 157 à - 157 sous une charge de 25 Nm.
Electrotechnique 2007 71
CHAPITER IV Régulation H∞ d
eco
ura
ntd
’un
eco
mma
ndev
ect
ori
el
le
On remarque que la vitesse suit sa référence sans dépassements. Les allures des
grandeurs, couple électromagnétique et courant statorique présentent des pics lors de
l
’i
nve
rsi
ondel
avi
tes
sea
vantdes
est
abi
li
seràl
eur
sva
leur
sdé
sir
ées
,aus
sionc
ons
tat
equel
e
flux rotorique suit parfaitement la référence sans erreur statique.
CR
Couple Ce (N.m)
Vitesse (rad/s)
Ce
ref
Temps(s) Temps(s)
Courant isα(A)
Flux (wb)
Temps(s) Temps(s)
Electrotechnique 2007 72
CHAPITER IV Régulation H∞ d
eco
ura
ntd
’un
eco
mma
ndev
ect
ori
el
le
Vitesse (rad/s)
Couple Ce (N.m)
Temps(s) Temps(s)
Courant isα(A)
Flux (wb)
Temps(s) Temps(s)
IV.4 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté une autre méthode de commande basée sur la
c
omma
ndeve
ctor
iel
le,c
’es
tlamé
thodedes
ynt
hès
ede
scor
rec
teur
sH∞. Cette méthode est
employé pour concevoir des correcteurs de courants robustes par rapport aux variations
paramétriques et aux bruits de mesure et garantir la stabilité de système. Les résultats de
simulation confirment en grande partie la praticabilité e
tl’
eff
ica
cit
édel
amé
thodepr
opos
ée.
Electrotechnique 2007 73
Conclusion générale
Conclusion générale
Electrotechnique 2007 74
Annexe
Annexe
Caractéristiques Paramètres
Puissance 4 kW Rs 1.
2Ω
Fréquence 50 Hz Rr 1.8 Ω
Tension 220/380 V Ls 0.1554 H
Courant 15/8.6 A Lr 0.1564 H
Vitesse 1440 tr/m J 0.0700 kg.m²
Paire de pôle 2 f 0
G11 G12
y2 u2
G21 G22
Electrotechnique 2007
Annexe
H H 12 G11 ( I H 22 G11 ) 1 H 21 H 12 ( I G11 H 22 ) 1 G12
H G 11 (A.3)
G21 ( I H 22 G11 ) H 21 G22 G21 H 22 ( I G11 H 22 ) G12
1 1
Ce qui correspond à la figure (A.1) Ce type de transfert est souvent désigné comme une
transformation fractionnelle linéaire inférieure. En fait, ce qui fait le gros intérêt du produit de
Re
dhe
ffe
r,c
’es
tqu’
ilpe
rme
tdef
air
ecor
res
pondr
eàn’
impor
teque
llef
onc
tiondet
rans
fer
t
définie par un schéma bloc une expression algébrique compacte et élégante.
A1 B1 B2
C1 D11 D12
P D12 sI A1 B2
1
C1 D11 B1 D (A.4)
C2 21 D22
C2 D21 D22
A B3
C 3
sI A3 B3 D3
K 3
1
(A.5)
C3 D3
Lar
epr
ése
nta
tiond’
uneLFTba
ssee
st:
u1 y1
P
u2 y2
hé
Fig (A. 2) : Sc mabl
ocd’
uneLFTbas
se.
La r
epr
ése
nta
tiond’
éta
tdus
yst
èmeé
qui
val
entnot
éeGl = Fl(P, K) ou Gl = (P*K) est
alors :
A1 B2 FD3C 2 B2 FC 3 B1 B2 FD3 D21
Gl
B3 EC 2 A3 B3 ED22 C 3 B3 ED21
(A.6)
C1 D12 FD3C 2 D12 FC 3 D11 D12 FD3 D21
Ou :
E
I D22 D3
1
(A.7)
F
I D3 D22
1
Electrotechnique 2007
Annexe
P P12
En partitionnant P 11
P22
de la sorte, le transfert matriciel équivalent est :
P21
y1 P11u1 P12 u 2
y 2 P21u1 P22 u 2 (A.8)
u 2 Ky 2
Lar
epr
ése
nta
tiond’
uneLFTha
utee
st:
Δ
u2 y2
u1 P y1
hé
Fig. (A.3) : Sc mabl
ocd’
uneLFThaut
e
Lar
epr
ése
nta
tiond’
éta
tdus
yst
èmeé
qui
val
entnot
éeGu = Fu(P,Δ) ou Gu = (P*Δ) est
alors :
A1 B1 FD4 C1 B1 FC 4 B2 B1 FD4 D12
Gu
B4 EC1 A4 B4 ED11C 4 B4 ED12
(A.9)
C 2 D21 FD4 C1
D21 FC 4 D22 D21 FD4 D12
Ou :
E
I D11 D4
1
(A.10)
F
I D4 D11
1
L’
éta
td’
un modè
lee
stl
’ens
embl
e de
sinf
orma
tions i
ndé
penda
nte
s né
ces
sai
reà
c
onna
îtr
eàl
’i
nst
antinitial pour pouvoir prédire le comportement du modèle en réponse à une
entrée donnée.
Construire uneé
qua
tiond’
éta
td’
unmodè
lec
ons
ist
edoncàpr
opos
erunmod
èlene
faisant intervenir que des é
qua
tionsdi
ff
ére
nti
ell
esd’
ordr
e1.
Da
nsl
eca
sd’
uns
yst
èmel
iné
air
eàc
oef
fi
cie
ntsc
ons
tant
s,c
esera une équation de la
forme :
(t ) Ax(t ) Bu (t )
x
(A.11)
y (t ) Cx(t ) Du (t )
Electrotechnique 2007
Annexe
u (t ) dé
finis
url
’i
nte
rva
lle
t0 , t1 qui permette de passer de x0 à x1 ? I
ls’
agi
tdupr
obl
èmede
la commandabilité.
Le système (A.11) est commandable (on dit aussi la paire (A, B) est commandable) si et
seulement si :
rang B AB A 2 B A n 1 B n. (A.12)
La deuxième que
sti
onc
onc
ernel
adé
ter
mina
tiondel
’évol
uti
ondel
’ét
atx(t ) à partir de
pe
rme
td’
obt
eni
rlava
leurdel
’ét
atàl
’i
nst
antt 0 ?I
ls’
agi
tdupr
obl
èmedel
’obs
erva
bil
it
é.
Le système (A.11) est observable (on dit aussi la paire (C, A) est observable) si et
seulement si :
C
CA
rang CA 2 n. (A.13)
n 1
CA
Electrotechnique 2007
Bibliographie
Bibliographie
Electrotechnique 2007
Bibliographie
[17] G. Ferreres, « De l
’ut
il
is
ati
on de
s out
il
s de r
obus
tes
se pourl
acomma
nde
adaptative », Thèse de doctorat de INPG, GRENOBLE. 1995.
[18] D. Henrion, « Stabilité des systèmes linéaires incertains a commande contrainte»,
Thè
sededoc
tor
atdel
’I
nst
it
utNa
tiona
lde
sSc
ienc
esAppl
iqué
s,TOULOUSE.
1999.
[19] S. Leite, « Sur la stabilité robuste de systèmes linéaires », Thèse de doctorat de
l
’I
nst
it
utNa
tiona
lde
sSc
ienc
esAppl
iqués, TOULOUSE. 2005.
[20] J. Feng, «A study of optimality in the H∞ Loop-Shaping design method», Thèse de
doc
tor
atdel
’Uni
ver
sit
édeDa
rwi
n,CAMBRI
DGE. 1995.
[21] B. Marx, « Contribution à la commande et au diagnostic des systèmes algébro-
différentiels Linéaires », Thèse de doctorat de INPG, GRENOBLE. 2003.
[22] M. Madjid Zerar, « Con
tri
but
ionàl
aca
rac
tér
isa
tionLPVd’
unec
las
sedes
yst
ème
non linéaire pour la synthèse de lois de poursuite robuste », Thèse de doctorat de
l
’Uni
ver
sit
édeBORDEAUXI
. 2006.
Electrotechnique 2007
MEMOI
REDEFI
ND’
ETUDESENVUEDEL’
OBTENTI
ONDU DIPLOME
I
D’NGENI
EURD’
ETAT EN GENIE ELECTROTECHNIQUE
- Mlle BENDERRADJI. H
Etudié par:
- HAFFAF Adil
- CHEBABHI Moqrane
Thème:
Co
mma
nded
’un
eMachine à Induction Par la Méthode H∞
Résumé:
Mots clés :