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RECHERCHE SUR LA
DELOCALISATION
PLAN
Introduction
I. Définir les délocalisations et secteurs touchés
II. facteurs des délocalisations
III. Les effets des délocalisations
IV. Cas du Maroc
Conclusion
Introduction
Au cours des deux dernières décennies, la réduction des barrières au
commerce et à l’investissement, conjuguée aux progrès technologiques dans
les domaines du transport et des communications, a favorisé la mondialisation
Youssef
FSJES-SETTAT 2010-2011 S3-section1
Comment définir les délocalisations ? Quels sont les secteurs touchés ? Quelle
est la nature des emplois concernés par les délocalisations en termes de
qualifications ? Quels sont les principaux facteurs et effets des délocalisations ?
Le Maroc a-t-il joué ses chances avec les délocalisations ?
Au sens stricte :
Youssef
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Les trois conditions précédentes doivent être réunies afin que soit constatée
une délocalisation au sens strict. De plus, ce type de délocalisation concerne
exclusivement les firmes multinationales dans la mesure où sont impliqués
des investissements directs. Les firmes multinationales impliquées dans cette
catégorie de délocalisations peuvent être soit des sociétés mères contrôlées
en principe par les résidents du pays déclarant, soit des filiales sous contrôle
étranger.
Au sens large :
Youssef
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Ainsi on peut voir que les postes de travail touchés par les délocalisations ne
concernent plus les emplois peu qualifiés seulement, mais aussi les emplois
plus qualifiés, ce qui veut dire qu’aucune des catégories de qualifications n’a
été épargnée.
1. « L’avantage géographique »
Youssef
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2. Délocalisation et offre
Dans une logique d’offre, le choix de délocaliser résulte, le plus souvent, d’une
comparaison des prix relatifs des facteurs de production dont l’entreprise
cherche à tirer avantage, qu’il s’agisse du coût des matières premières (une
entreprise peut avoir intérêt à délocaliser sa production le plus près possible
de sa source d’approvisionnement en matières premières, notamment
si le coût du transport est tel qu’il grève de façon substantielle le coût de
production et donc, in fine, le prix de vente payé par le consommateur),
du coût du capital (meilleure rémunération de l’investissement, existence
d’avantages fiscaux divers) ou du coût de la main-d’œuvre. Ce dernier
point est le plus fréquemment avancé pour contester le mouvement de
délocalisation, car il met en exergue les contradictions existant entre la
stratégie mondiale des firmes et la territorialité qui conditionne la conduite
d’une politique économique d’un État. La faiblesse du coût du travail explique
en effet en partie le choix d’une délocalisation, mais elle ne peut s’envisager
indépendamment d’autres éléments. Le poids de la réglementation sociale, le
montant des prélèvements obligatoires entrent également en ligne de compte.
En outre, le rapport salarial ne s’envisage pas exclusivement à l’aune de son
coût : l’examen de la productivité du travail, le niveau de formation et de
qualification de la main-d’œuvre sont tout aussi importants.
3. Délocalisation et demande
Dans une logique de demande, les délocalisations peuvent obéir à des motifs
variés, tenant à l’avantage que procure une présence sur tel ou tel marché
(c’est alors un moyen de se positionner dans la compétition internationale
qui oppose les entreprises entre elles) ou relevant de la nécessité, puisque
certaines activités exigent, en effet, une étroite proximité entre lieu de
Youssef
FSJES-SETTAT 2010-2011 S3-section1
Youssef
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Les études récentes sur les délocalistions montre qu’il s’agisse de bien ou
service, c’est la structure de l’économie qui y détermine les bénéfices de
la délocalisation des activités. Certes dans tout les cas à court terme, il y a
des risques de perte d’emplois, mais les bénéfices tirés des délocalisations
pourraient être à l’origine à la création de nouveaux emplois. La différence
principale entre les effets des délocalisations sur l’emploi à court et à moyen
terme est que les effets à court terme sont majoritairement directs et négatifs,
tandis que les effets à moyen terme sont indirects et majoritairement positifs.
1 Effets positifs :
Youssef
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Maîtrise de l’inflation
La réduction des coûts est une des principales justifications des délocalisations.
Cette réduction va contribuer à une meilleure maîtrise de l’inflation et
une modération de l’évolution des prix à la consommation. Cela favorisera
une politique monétaire souple et le maintien du taux d’intérêt réel assez
bas. De manière indirecte, le faible niveau du taux d’intérêt va stimuler
l’investissement et par la suite la création d’emplois.
Dans les pays de délocalisation, la masse salariale est relativement faible par
rapport à l’excédent brut d’exploitation. En d’autre terme, il y a un rendement
Youssef
FSJES-SETTAT 2010-2011 S3-section1
plus élevé des investissements. Ainsi les dividendes et les bénéfices rapatriés,
dont l’ampleur dépend également de la stratégie des entreprises, impliquent
une meilleure rémunération des détenteurs des capitaux. A partir de ces
résultats, il est toutefois très difficile à prédire l’impact probable sur l’emploi.
2 effets négatifs :
Youssef
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Des pertes de recettes fiscales peuvent avoir lieu en cas de délocalisation des
sociétés mères ou des quartiers généraux des multinationales, dans la mesure
où une grande partie des bénéfices des groupes concernés sera transférée et
taxée dans d’autres pays.
Effets régionaux
Dégradations environnementales
Youssef
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Les activités des centres d’appels délocalisés au Maroc ont le vent en poupe!
Depuis 2000, le Maroc a bénéficié, dans ce secteur, d’une forte vague de
délocalisations. Plus d’une cinquante de centres d’appels spécialisés dans le
marketing, les services de relations clients, ont été créées. Le secteur Avec
une croissance de 13 % en 2009 sur un marché concurrentiel, l’activité de la
relation client se porte bien.
Youssef
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Conclusion
Il faut avoué que le phénomène des délocalisations est très complexe dans sa
définition, et son processus est en expansion et semble gagner potentiellement
tous les secteurs, et tous les catégories d’emploi en terme de qualification,
d’où la nécessité de mieux mesurer les effets des délocalisations sur l’emploi
et sur l’activité économique sans oublier son impact sur l’environnement, afin
Youssef
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Bibliographie
Ouvrages :
AGOSTIME (Serge) et MONTOUSSE (Marc), « l’indispensable en économie et histoire des sociétés
contemporaines :2eme année », Édition. BREAL 2004
Revues et Magazine :
Anne-Sophie Colly, « Offshoring : le Maroc en quête de valeur ajoutée », Conjoncture, N° 921 –
Décembre 2010
Sites web :
Philippe Hurteau, « Mondialisation et délocalisations d’emplois », Avril 2009, www.iris-
recherche.qc.ca
Youssef
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delocalisationsrecherche.htm
Youssef