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z Objectif:
1ère année SM/SMI • Apprendre les concepts de base de l'algorithmique et de la
programmation
2005/2006, Semestre 2
• Etre capable de mettre en oeuvre ces concepts pour analyser des
problèmes simples et écrire les programmes correspondants
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 1 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 2
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 3 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 4
• Contrôle des programmes (découpage en taches, partage z Contrainte: être compréhensible par la machine
du temps processeur, …)
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 5 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 6
1
Langage machine L'assembleur
z Problème: le langage machine est difficile à comprendre par l'humain
z Langage binaire: l’information est exprimée et manipulée sous
forme d’une suite de bits z Idée: trouver un langage compréhensible par l'homme qui sera
ensuite converti en langage machine
z Un bit (binary digit) = 0 ou 1 (2 états électriques) • Assembleur (1er langage): exprimer les instructions élémentaires
de façon symbolique
z Une combinaison de 8 bits= 1 Octet Î 28 = 256 possibilités qui permettent ADD A, 4
de coder tous les caractères alphabétiques, numériques, et symboles tels que ?,*,&, … traducteur
LOAD B langage machine
• Le code ASCII (American Standard Code for Information Interchange) donne les MOV A, OUT
correspondances entre les caractères alphanumériques et leurs
représentation binaire, Ex. A= 01000001, ?=00111111 …
• +: déjà plus accessible que le langage machine
• -: dépend du type de la machine (n’est pas portable)
portable
z Les opérations logiques et arithmétiques de base (addition, • -: pas assez efficace pour développer des applications complexes
multiplication, … ) sont effectuées en binaire
⇒ Apparition des langages évolués
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 7 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 8
exécution plus ou moins lente selon le traducteur z Interpréteur: traduire au fur et à mesure les instructions du
programme à chaque exécution
Code source Compilateur ou Interpré
Interprétation+exé
tation+exécution
Langage machine exemple.bas
en langage évolué
volué fichier source
interpré
interpréteur
• + exécution instantanée appréciable pour les débutants
• - exécution lente par rapport à la compilation
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 9 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 10
2
Algorithmique Représentation d’un algorithme
z Le terme algorithme vient du nom du mathématicien arabe
Al-
Historiquement, deux façons pour représenter un algorithme:
Al-Khawarizmi (820 après J.C.)
z Un algorithme est une description complète et détaillée des actions à • L’Organigramme:
Organigramme: représentation graphique avec des symboles
effectuer et de leur séquencement pour arriver à un résultat donné (carrés, losanges, etc.)
• offre une vue d’ensemble de l’algorithme
• Intérêt: séparation analyse/codage (pas de préoccupation de syntaxe) • représentation quasiment abandonnée aujourd’hui
• Qualités: exact (fournit le résultat souhaité), efficace (temps d’exécution,
mémoire occupée), clair (compréhensible), général (traite le plus grand
nombre de cas possibles), … • Le pseudo-
pseudo-code:
code: représentation textuelle avec une série de
conventions ressemblant à un langage de programmation (sans
z L’algorithmique désigne aussi la discipline qui étudie les algorithmes les problèmes de syntaxe)
et leurs applications en Informatique • plus pratique pour écrire un algorithme
Notion de variable
Algorithmique z Dans les langages de programmation une variable sert à stocker
la valeur d’une donnée
• un nom (Identificateur
Identificateur)
• un type (entier, réel, caractère, chaîne de caractères, …)
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 15 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 16
z Un nom doit commencer par une lettre alphabétique exemples: TotalVentes2004, Prix_TTC, Prix_HT
exemple valide: A1 exemple invalide: 1A
3
Types des variables Déclaration des variables
Le type d’une variable détermine l’ensemble des valeurs qu’elle peut z Rappel: toute variable utilisée dans un programme doit avoir
prendre, les types offerts par la plus part des langages sont: fait l’objet d’une déclaration préalable
z Type numé
numérique (entier ou ré
réel) z En pseudo-code, on va adopter la forme suivante pour la
• Byte (codé sur 1octet): de 0 à 255 déclaration de variables
• Entier court (codé sur 2 octets) : -32 768 à 32 767
• Entier long (codé sur 4 ou 8 octets)
Variables liste d'identificateurs : type
• Réel simple pré
précision (codé sur 4 octets) z Exemple:
• Réel double pré
précision (codé sur 8 octets) Variables i, j,k : entier
z Type logique ou boolé
booléen:
en: deux valeurs VRAI ou FAUX x, y : réel
z Type caractè
caractère: lettres majuscules, minuscules, chiffres, symboles, … OK: booléen
exemples: ’A’, ’a’, ’1’, ’?’, … ch1, ch2 : chaîne de caractères
z chaîne de caractère: toute suite de caractères,
Type chaî
z Remarque: pour le type numérique on va se limiter aux entiers
exemples: " Nom, Pré
Prénom", "code postale: 1000", …
et réels sans considérer les sous types
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 19 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 20
Exercices simples sur l'affectation (1) Exercices simples sur l'affectation (2)
Donnez les valeurs des variables A, B et C après exécution Donnez les valeurs des variables A et B après exécution des
des instructions suivantes ? instructions suivantes ?
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 23 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 24
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Exercices simples sur l'affectation (3) Expressions et opérateurs
z Une expression peut être une valeur, une variable ou une
Ecrire un algorithme permettant d’échanger les opération constituée de variables reliées par des opérateurs
valeurs de deux variables A et B exemples: 1, b, a*2, a+ 3*b
3*b-c, …
z Pour les opérateurs arithmétiques donnés ci-dessus, l'ordre de z Les instructions de lecture et d'écriture permettent à la machine de
priorité est le suivant (du plus prioritaire au moins prioritaire) : communiquer avec l'utilisateur
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 27 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 28
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Exercice (lecture et écriture) Tests: instructions conditionnelles (1)
z Les instructions conditionnelles servent à n'exécuter une instruction
Ecrire un algorithme qui vous demande de saisir votre nom puis
ou une séquence d'instructions que si une condition est vérifiée
votre prénom et qui affiche ensuite votre nom complet
z On utilisera la forme suivante: Si condition alors
Algorithme AffichageNomComplet instruction ou suite d'instructions1
variables Nom, Prenom, Nom_Complet : chaîne de caractères Sinon
Début instruction ou suite d'instructions2
écrire("entrez votre nom") Finsi
lire(Nom)
• la condition ne peut être que vraie ou fausse
écrire("entrez votre prénom")
lire(Prenom) • si la condition est vraie, se sont les instructions1 qui seront exécutées
Nom_Complet ← Nom & Prenom • si la condition est fausse, se sont les instructions2 qui seront exécutées
écrire("Votre nom complet est : ", Nom_Complet) • la condition peut être une condition simple ou une condition composée de
Fin plusieurs conditions
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 31 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 32
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 33 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 34
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Conditions composées Tables de vérité
z Une condition composée est une condition formée de plusieurs C1 C2 C1 ET C2 C1 C2 C1 OU C2
conditions simples reliées par des opérateurs logiques:
VRAI VRAI VRAI VRAI VRAI VRAI
ET, OU, OU exclusif (XOR) et NON
VRAI FAUX FAUX VRAI FAUX VRAI
z Exemples : FAUX VRAI FAUX FAUX VRAI VRAI
• x compris entre 2 et 6 : (x > 2) ET (x < 6) FAUX FAUX FAUX FAUX FAUX FAUX
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 37 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 38
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Tests imbriqués: corrigé de l'exercice Instructions itératives: les boucles
Variables copies : entier z Les boucles servent à répéter l'exécution d'un groupe d'instructions
prix : réel un certain nombre de fois
Début
Ecrire ("Nombre de photocopies : ") z On distingue trois sortes de boucles en langages de programmation :
Lire (copies)
Si copies < 10 Alors • Les boucles tant que : on y répète des instructions tant qu'une certaine
prix ← copies*0.5 condition est réalisée
Sinon Si copies < 20
prix ← copies*0.4
• Les boucles jusqu'à
jusqu'à : on y répète des instructions jusqu'à ce qu'une
certaine condition soit réalisée
Sinon
prix ← copies*0.3 • Les boucles pour ou avec compteur : on y répète des instructions en
Finsi faisant évoluer un compteur (variable particulière) entre une valeur initiale
Finsi et une valeur finale
Ecrire (“Le prix à payer est : ”, prix)
(Dans ce cours, on va s'intéresser essentiellement aux boucles Tant que et
Fin
boucles Pour qui sont plus utilisées et qui sont définies en Maple)
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 43 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 44
z la condition (dite condition de contrôle de la boucle) est évaluée avant chaque ⇒ Attention aux boucles infinies
itération
z Exemple de boucle infinie :
z si la condition est vraie, on exécute instructions (corps de la boucle), puis, on i←2
retourne tester la condition. Si elle est encore vraie, on répète l'exécution, … TantQue i > 0
z si la condition est fausse, on sort de la boucle et on exécute l'instruction qui i ← i+1 (attention aux erreurs de frappe : + au lieu de -)
est après FinTantQue FinTantQue
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 45 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 46
version 1
Variable C : caractère Variables som, i : entier
Debut Debut
Ecrire (" Entrez une lettre majuscule ") i←0
Lire (C) som← 0
TantQue (C < 'A' ou C > 'Z') TantQue (som <=100)
Ecrire ("Saisie erronée. Recommencez") i ← i+1
Lire (C) som ← som+i
FinTantQue FinTantQue
Ecrire ("Saisie valable") Ecrire (" La valeur cherchée est N= ", i)
Fin Fin
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 47 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 48
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Boucle Tant que : exemple2 (version2) Les boucles Pour
Un algorithme qui détermine le premier nombre entier N tel que la
somme de 1 à N dépasse strictement 100 Pour compteur allant de initiale à finale par pas valeur du pas
z Compteur est une variable de type entier (ou caractère). Elle doit a) Si la valeur du compteur est > à la valeur finale dans le cas d'un pas
être déclarée positif (ou si compteur est < à finale pour un pas négatif), on sort de la
boucle et on continue avec l'instruction qui suit FinPour
z Pas est un entier qui peut être positif ou négatif. Pas peut ne pas b) Si compteur est <= à finale dans le cas d'un pas positif (ou si compteur
être mentionné, car par défaut sa valeur est égal à 1. Dans ce cas, le est >= à finale pour un pas négatif), instructions seront exécutées
nombre d'itérations est égal à finale - initiale+ 1 i. Ensuite, la valeur de compteur est incrémentée de la valeur du pas
si pas est positif (ou décrémenté si pas est négatif)
z Initiale et finale peuvent être des valeurs, des variables définies ii. On recommence l'étape 2 : La comparaison entre compteur et
avant le début de la boucle ou des expressions de même type que finale est de nouveau effectuée, et ainsi de suite …
compteur
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 51 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 52
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Boucle Pour : remarque Lien entre Pour et TantQue
z Il faut éviter de modifier la valeur du compteur (et de finale) à La boucle Pour est un cas particulier de Tant Que (cas où le nombre
l'intérieur de la boucle. En effet, une telle action : d'itérations est connu et fixé) . Tout ce qu'on peut écrire avec Pour peut être
remplacé avec TantQue (la réciproque est fausse)
• perturbe le nombre d'itérations prévu par la boucle Pour
• rend difficile la lecture de l'algorithme Pour compteur allant de initiale à finale par pas valeur du pas
• présente le risque d'aboutir à une boucle infinie instructions
Exepmle : Pour i allant de 1 à 5 FinPour
i Å i -1 peut être remplacé par : compteur ← initiale
écrire(" i = ", i)
(cas d'un pas positif) TantQue compteur <= finale
Finpour
instructions
compteur ← compteur+pas
FinTantQue
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 55 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 56
instructions instructions
Variables som, i : entier
Jusqu'à
Jusqu'à condition Debut
Faux som ← 0
condition
i←0
Répéter
Vrai
i ← i+1
z Condition est évaluée après chaque itération som ← som+i
z les instructions entre Répéter et jusqu’à sont exécutées au moins une fois et
Jusqu'à ( som > 100)
leur exécution est répétée jusqu’à ce que condition soit vrai (tant qu'elle est Ecrire (" La valeur cherchée est N= ", i)
fausse) Fin
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 59 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 60
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Choix d'un type de boucle
z Si on peut déterminer le nombre d'itérations avant l'exécution de la
boucle, il est plus naturel d'utiliser la boucle Pour
MAPLE
z S'il n'est pas possible de connaître le nombre d'itérations avant
l'exécution de la boucle, on fera appel à l'une des boucles TantQue
ou répéter jusqu'à
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 61 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 62
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 65 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 66
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Maple : l'affectation Maple : instructions d'entrées-sorties
z affectation ← se note en Maple avec :=
Le symbole d'affectation z print(
print(var)) permet d'afficher la valeur de la variable var (c'est l'équivalent de
exemple : i:= 1; j:= i+1; écrire en pseudo code). Si var n'a pas de valeur, Maple affiche le nom de
la variable
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 69 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 70
Fonctions et procédures
z Certains problèmes conduisent à des programmes longs, difficiles à
écrire et à comprendre. On les découpe en des parties appelées
sous-
sous-programmes ou modules
z Les fonctions et les procé
procédures sont des modules (groupe d'instructions)
indépendants désignés par un nom. Elles ont plusieurs inté
intérêts :
• permettent de "factoriser" les programmes,
programmes càd de mettre en commun
les parties qui se répètent
Fonctions et procé
procédures • permettent une structuration et une meilleure lisibilité
lisibilité des programmes
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 71 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 72
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Fonctions Fonctions : exemples
z Le rôle d'une fonction en programmation est similaire à celui d'une z La fonction SommeCarre suivante calcule la somme des carrées de
fonction en mathématique : elle retourne un ré
résultat à partir des deux réels x et y :
valeurs des paramè
paramètres
Fonction SommeCarre (x : réel, y: réel ) : réel
z Une fonction s'écrit en dehors du programme principal sous la forme : variable z : réel
Fonction nom_fonction (paramètres et leurs types) : type_fonction z ←x^2+y^2
retourne (z)
Instructions constituant le corps de la fonction FinFonction
retourne …
FinFonction z La fonction Pair suivante détermine si un nombre est pair :
z Pour le choix d'un nom de fonction il faut respecter les mêmes règles que celles
pour les noms de variables Fonction Pair (n : entier ) : booléen
z type_fonction est le type du résultat retourné retourne (n%2=0)
z L'instruction retourne sert à retourner la valeur du résultat FinFonction
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 73 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 74
z Exepmle : Algorithme exepmleAppelFonction z Dans ces cas on ne peut pas utiliser une fonction, on utilise une procé
procédure
variables z : réel, b : booléen z Une procé
procédure est un sous-programme semblable à une fonction mais qui
Début ne retourne rien
b ←Pair(3) z Une procédure s'écrit en dehors du programme principal sous la forme :
z ←5*SommeCarre(7,2)+1
Procé
Procédure nom_procédure (paramètres et leurs types)
écrire("SommeCarre(3,5)= ", SommeCarre(3,5))
Fin Instructions constituant le corps de la procédure
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 77 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 78
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Transmission des paramètres Transmission des paramètres : exemples
Il existe deux modes de transmission de paramètres dans les langages de Procé
Procédure incrementer1 (x
x : entier par valeur, y : entier par adresse)
adresse
programmation : x ← x+1
y ← y+1
z La transmission par valeur : les valeurs des paramètres effectifs sont
FinProcé
FinProcédure
affectées aux paramètres formels correspondants au moment de l'appel de la
procédure. Dans ce mode le paramètre effectif ne subit aucune modification Algorithme Test_incrementer1
Test_incrementer
z La transmission par adresse (ou par ré référence) : les adresses des variables n, m : entier
paramètres effectifs sont transmises à la procédure appelante. Dans ce Début
mode, le paramètre effectif subit les mêmes modifications que le paramètre n←3
formel lors de l'exécution de la procédure
m←3
• Remarque : le paramètre effectif doit être une variable (et non une incrementer1(n, m) résultat :
valeur) lorsqu'il s'agit d'une transmission par adresse écrire (" n= ", n, " et m= ", m) n=3 et m=4
Fin
z En pseudo-code, on va préciser explicitement le mode de transmission dans
la déclaration de la procédure Remarque : l'instruction x ← x+1 n'a pas de sens avec un passage par valeur
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 79 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 80
Transmission par valeur, par adresse : exemples Variables locales et globales (1)
Procé
Procédure qui calcule la somme et le produit de deux entiers : z On peut manipuler 2 types de variables dans un module (procédure ou
Procé
Procédure SommeProduit (x
x,y: entier par valeur, som,
som, prod : entier par adresse)
adresse fonction) : des variables locales et des variables globales.
globales Elles se
som ← x+y distinguent par ce qu'on appelle leur porté
portée (leur "champ de définition", leur
prod ← x*y "durée de vie")
FinProcé
FinProcédure
z Une variable locale n'est connue qu'à l'intérieur du module ou elle a été
définie. Elle est créée à l'appel du module et détruite à la fin de son exécution
Procé
Procédure qui échange le contenu de deux variabales :
Procé
Procédure Echange (x
x : réel par adresse, y : réel par adresse)
adresse
z Une variable globale est connue par l'ensemble des modules et le
variables z : réel
programme principale. Elle est définie durant toute l’application et peut être
z←x utilisée et modifiée par les différents modules du programme
x←y
y←z
FinProcé
FinProcédure
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 81 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 82
• En général, les variables déclarées à l'intérieur d'une fonction ou identificateur:= proc (paramètres)
procédure sont considérées comme variables locales local l1 , ..., l n ;
global g 1 , ..., g k ;
• En pseudo-code, on va adopter cette règle pour les variables locales et on instructions
déclarera les variables globales dans le programme principale
résultat
• Conseil : Il faut utiliser autant que possible des variables locales plutôt que
end;
end;
des variables globales. Ceci permet d'économiser la mémoire et d'assurer
l'indépendance de la procédure ou de la fonction z Identificateur est le nom de la fonction ou de la procédure
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Fonctions et procédures en Maple (2) Procédures Maple : remarques
z Une variable globale est connue en dehors de la procédure où elle a été z Maple interdit la modification de la valeur d'un paramètre à
définie dans l'ensemble de la session de calcul l'intérieur d'une procédure (pas de transmission par adresse)
z Les paramètres, les variables locales et globales sont facultatifs, ils peuvent
ne pas figurer dans la déclaration z Après end;
end; Maple affiche le texte de la procédure. Dans le cas où
end est suivi de : rien n'est affiché
z Une procédure Maple peut rendre un seul résultat (comme une fonction), > carre:=proc(x,y)
plusieurs résultats ou aucun résultat
> x^2+y^2;
z Pour rendre plusieurs résultats, on peut utiliser une liste, un ensemble, un > end; carre:=proc (x, y) x^2+y^2 end proc
tableau (on verra ces structures la séance prochaine)
z Le résultat de la procédure est donné soit implicitement par la dernière z En Maple, une procédure peut être appelée sans être affectée. Elle
instruction, soit par la commande RETURN peut aussi être affectée à une variable
z RETURN ( v1 , ... , v n ) arrête le déroulement de la procédure et renvoie les > carre(1,2); 5
valeurs de v1 , ... , v n sous forme d'une séquence > a:=carre(3,3); a := 18
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 85 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 86
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 87 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 88
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Fonctions récursives : exercice (suite) Procédures récursives : exemple
z Une fonction itérative pour le calcul de la suite de Fibonacci : z Une procédure récursive qui permet d'afficher la valeur binaire d'un entier n
Fonction Fib (n : entier ) : entier
Variables i, AvantDernier, Dernier, Nouveau : entier Procé
Procédure binaire (n : entier )
Si (n=1 OU n=0) alors retourne (1) Si (n<>0) alors
Finsi binaire (n/2)
AvantDernier ←1, Dernier ←1
écrire (n mod 2)
Pour i allant de 2 à n
Finsi
Nouveau← Dernier+ AvantDernier
AvantDernier ←Dernier
FinProcé
FinProcédure
Dernier ←Nouveau
FinPour
retourne (Nouveau)
FinFonction
Remarque: la solution récursive est plus facile à écrire
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 91 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 92
Exemple introductif
z Supposons qu'on veut conserver les notes d'une classe de 30 étudiants
pour extraire quelques informations. Par exemple : calcul du nombre
d'étudiants ayant une note supérieure à 10
z Une variable entière nommée indice permet d'indiquer la position z Selon les langages, le premier indice du tableau est soit 0, soit 1. Le plus
souvent c'est 0 (c'est ce qu'on va adopter en pseudo-code). Dans ce cas,
d'un élément donné au sein du tableau et de déterminer sa valeur
notes[i] désigne l'élément i+1 du tableau notes
z La déclaration d'un tableau s'effectue en précisant le type de ses z Il est possible de déclarer un tableau sans préciser au départ sa dimension.
éléments et sa dimension (le nombre de ses éléments) Cette précision est faite ultérieurement .
• En pseudo code :
• Par exemple, quand on déclare un tableau comme paramètre d'une procédure,
variable tableau identificateur[dimension]
[dimension] : type on peut ne préciser sa dimension qu'au moment de l'appel
• Exemple :
• En tous cas, un tableau est inutilisable tant qu’on n’a pas précisé le nombre de
variable tableau notes[30]
[30] : ré
réel ses éléments
z On peut définir des tableaux de tous types : tableaux d'entiers, de z Un grand avantage des tableaux est qu'on peut traiter les données qui y
réels, de caractères, de booléens, de chaînes de caractères, … sont stockées de façon simple en utilisant des boucles
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 95 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 96
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Tableaux : exemples (1) Tableaux : saisie et affichage
z Pour le calcul du nombre d'étudiants ayant une note supérieure à z Procédures qui permettent de saisir et d'afficher les éléments d'un tableau :
10 avec les tableaux, on peut écrire : Procé
Procédure SaisieTab(n : entier par valeur, tableau T : réel par référence )
variable i: entier
Variables i ,nbre : entier Pour i allant de 0 à n-1
tableau notes[30]] : réel écrire ("Saisie de l'élément ", i + 1)
Début lire (T[i] )
nbre ← 0 FinPour
Pour i allant de 0 à 29 Fin Procé
Procédure
Si (notes[i]
notes[i] >10) alors
Procé
Procédure AfficheTab(n : entier par valeur, tableau T : réel par valeur )
nbre ←nbre+1
variable i: entier
FinSi
Pour i allant de 0 à n-1
FinPour écrire ("T[",i, "] =", T[i])
écrire ("le nombre de notes supérieures à 10 est : ", nbre) FinPour
Fin Fin Procé
Procédure
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 97 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 98
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Tableaux à deux dimensions Exemples : lecture d'une matrice
z Les langages de programmation permettent de déclarer des z Procédure qui permet de saisir les éléments d'une matrice :
tableaux dans lesquels les valeurs sont repérées par deux indices.
indices
Ceci est utile par exemple pour représenter des matrices Procé
Procédure SaisieMatrice(n : entier par valeur, m : entier par valeur ,
tableau A : réel par référence )
Début
z En pseudo code, un tableau à deux dimensions se déclare ainsi : variables i,j : entier
variable tableau identificateur[dimension1]
[dimension1] [dimension2] : type Pour i allant de 0 à n-1
écrire ("saisie de la ligne ", i + 1)
• Exemple : une matrice A de 3 linges et 4 colonnes dont les éléments Pour j allant de 0 à m-1
sont réels écrire ("Entrez l'élément de la ligne ", i + 1, " et de la colonne ", j+1)
lire (A[i][j])
variable tableau A[3][4]
[3][4] : ré
réel
FinPour
FinPour
z A[i][j] permet d'accéder à l’élément de la matrice qui se trouve à
l’intersection de la ligne i et de la colonne j Fin Procé
Procédure
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 103 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 104
2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 105 2005/2006 Module I2, 1ère année SM/SMI 106
Appel des procédures définies sur les matrices Matrices : syntaxe Maple
Exemple d'algorithme principale où on fait l'appel des procédures définies z Pour définir une matrice en Maple, on peut utiliser le type array ou le type
précédemment pour la saisie, l'affichage et la somme des matrices : matrix comme suit :
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Tableaux : 2 problèmes classiques Recherche séquentielle
z Recherche de la valeur x dans un tableau T de N éléments :
Variables i: entier, Trouvé : booléen
z Recherche d’
d’un élément dans un tableau …
i←0 , Trouvé ← Faux
• Recherche séquentielle TantQue (i < N) ET (Trouvé=Faux)
• Recherche dichotomique Si (T[i]=x) alors
Trouvé ← Vrai
Sinon
z Tri d'un tableau i←i+1
FinSi
• Tri par sélection FinTantQue
Si Trouvé alors // c'est équivalent à écrire Si Trouvé=Vrai alors
• Tri rapide
écrire ("x appartient au tableau")
Sinon écrire ("x n'appartient pas au tableau")
FinSi
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Fonction Recherche(x : réel, N: entier, tableau T : réel ) : booléen z Le temps d'exécution est proportionnel au nombre des opé
opérations
Variable i: entier effectuées. Pour mesurer la complexité en temps, on met en évidence
certaines opérations fondamentales, puis on les compte
Pour i allant de 0 à N-1
Si (T[i]=x) alors z Le nombre d'opérations dépend généralement du nombre de donné données à
retourne (Vrai) traiter. Ainsi, la complexité est une fonction de la taille des données. On
FinSi s'intéresse souvent à son ordre de grandeur asymptotique
FinPour
z En général, on s'intéresse à la complexité
complexité dans le pire des cas et à la
retourne (Faux)
complexité
complexité moyenne
FinFonction
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z Le pire des cas pour cet algorithme correspond au cas où x n'est pas dans z Principe : diviser par 2 le nombre d'éléments dans lesquels on
le tableau T cherche la valeur x à chaque étape de la recherche. Pour cela on
z Si x n’est pas dans le tableau, on effectue 3N tests : on répète N fois les
compare x avec T[milieu] :
tests (i < N), (Trouvé=Faux) et (T[i]=x)
• Si x < T[milieu], il suffit de chercher x dans la 1ère moitié du tableau
z La complexité
complexité dans le pire des cas est d'ordre N,
N (on note O(N))
O(N) entre (T[0] et T[milieu-1])
z Pour un ordinateur qui effectue 106 tests par seconde on a :
• Si x > T[milieu], il suffit de chercher x dans la 2ème moitié du tableau
N 103 106 109 entre (T[milieu+1] et T[N-1])
temps 1ms 1s 16mn40s
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Recherche dichotomique : algorithme Exemple d'exécution
inf←0 , sup←N-1, Trouvé ← Faux z Considérons le tableau T : 4 6 10 15 17 18 24 27 30
TantQue (inf <=sup) ET (Trouvé=Faux)
milieu←(inf+sup)div2
z Si la valeur cherché est 20 alors les indices inf, sup et milieu vont évoluer
Si (x=T[milieu]) alors comme suit :
Trouvé ← Vrai
inf 0 5 5 6
SinonSi (x>T[milieu]) alors
inf←milieu+1 sup 8 8 5 5
Sinon sup←milieu-1 milieu 4 6 5
FinSi
FinSi z Si la valeur cherché est 10 alors les indices inf, sup et milieu vont évoluer
comme suit :
FinTantQue
inf 0 0 2
Si Trouvé alors écrire ("x appartient au tableau")
sup 8 3 3
Sinon écrire ("x n'appartient pas au tableau")
FinSi milieu 4 1 2
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Tri par sélection : complexité Tri rapide
z Quel que soit l'ordre du tableau initial, le nombre de tests et d'échanges z Le tri rapide est un tri récursif basé sur l'approche "diviser pour régner"
reste le même (consiste à décomposer un problème d'une taille donnée à des sous
problèmes similaires mais de taille inférieure faciles à résoudre)
z On effectue N-1 tests pour trouver le premier élément du tableau trié, N-2
tests pour le deuxième, et ainsi de suite. Soit : (N-1)+(N-2)+…+1 = N(N-1)/2
z Description du tri rapide :
On effectue en plus (N-1) échanges.
z La complexité
complexité du tri par sélection est d'ordre N²
N² à la fois dans le meilleur
• 1) on considère un élément du tableau qu'on appelle pivot
des cas, en moyenne et dans le pire des cas
• 2) on partitionne le tableau en 2 sous tableaux : les éléments inférieurs
z Pour un ordinateur qui effectue 106 tests par seconde on a : ou égaux à pivot et les éléments supérieurs à pivot. on peut placer ainsi
la valeur du pivot à sa place définitive entre les deux sous tableaux
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z Le pire des cas correspond au cas où le pivot est à chaque choix le plus petit
élément du tableau (tableau déjà trié)
z différentes versions du tri rapide sont proposés dans la littérature pour rendre
le pire des cas le plus improbable possible, ce qui rend cette méthode la plus
rapide en moyenne parmi toutes celles utilisées
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