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Avant géoréférencement, une image n'a pour référentiel qu'un système de colonne et de ligne
avec décompte de 0 à « n » ou « n » est le nombre de colonnes ou de lignes. On l'appelle
souvent un référentiel local (illustration 1 en face).
Une fois géoréférencée, les coordonnées de l'image seront traduites dans celles d'une
projection géographique. En france, on utilise soit les projections lambert zone (1 à 4 ou
étendue), soit le Lambert 93. Chaque partie de l'image correspond alors à une coordonnée
géographique. Un pixel (carré unitaire de l'image) couvre alors une étendue géographique et
ne peut plus s'exprimer exclusivement par une paire de coordonnée comme avant le
géoréférencement. Pour cela, on va utiliser le centre du pixel comme point de référence pour
indiquer des coordonnées au pixel.
Le géoréférencement est l'étape préalable à l'utilisation d'une image dans un SIG. Elle pourra
alors servir de référence pour se positionner et créer d'autres données ou la croiser avec
d'autres informations.
GvSIG : où se le procurer, versions utilisées pour ce travail
GvSIG fait parti de la famille des logiciels SIG de bureau, au même titre que des logiciels
propriétaires connus tels Mapinfo, ArcView, GeoConcept… Sa principale différence tient à sa
licence libre (GNUGPL en l'occurence, http://www.gnu.org/copyleft/gpl.html). Il est
comparable à d'autres logiciels libres en géomatique tel que QuantumGIS, OpenJump, Udig,
Grass et d'autres.
Si vous voulez plus de documentation, vous pourrez trouver plein d'informations sur les
différents sites suivants :
Dans gvSIG comme dans la plupart des logiciels géomatiques libres, les projections peuvent
être définies selon une codification appelée EPSG (European Petroleum Survey Group
http://www.epsg.org/).
L'EPSG - European Petroleum Survey Group - un groupe qui a maintenant disparu, a défini une liste des
systèmes de coordonnées géoéréférencées et leur a associés des codes pour les identifier. Cette liste est
disponible sur le site indiqué dans les liens ci-dessous. Ces codes sont notamment utilisés dans les standards de
l'Open Geospatial Consortium.L'ensemble des éléments intéressant le territoire national (systèmes historiques &
TOM inclus) sont en ligne sur le site de l'IGN : Registre des systèmes de référence internes géodésiques (RIG).
Source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_coordonn%C3%A9es_g%C3%A9or%C3%A9f%C3%A9renc
%C3%A9es
Afin de vous faciliter le travail, voici quelques-un des codes utilisés couramment en France :
• lancement de gvSIG
• création d'une nouvelle vue
• indiquer les images qui serviront de base de comparaison en précisant bien leur
projection (dans l'exemple ci-dessous on est en Lambert 2 étendu, code EPSG 23030)
• Notre vue de travail est prête pour le géoréférencement
Numérisation des images
Dans le cas où les éléments à caler sont des documents papiers, il faut bien entendu
commencer par les scanner. Les caractéristiques qualitatives ne sont pas spécifiques à GvSIG
(8bits gris, couleur, 300 DPI…). Par contre, il faut enregistrer les images au format TIFF,
JPG, GIF ou PNG.
A titre de rappel, pour un travail de qualité, la résolution recommandée est de 300DPI pour
des photos aériennes, moins pour des documents de type plan (cadastre par exemple).
Pour simplifier la suite du travail, il est fortement recommandé de les positionner avec le nord
vers le haut dès cette étape.
Ajout au projet
• On ouvre les images à géoréférencer comme on ajouterait une couche de donnée, par
le bouton d'ajout de couche. Dans la fenêtre qui s'ouvre, on va utiliser un autre onglet,
celui qui s'appelle « Géoréférencer ».
• Remarque : dans notre exemple, nous travaillons sur une projection Lambert 93 (code
EPSG 2154 souligné en bleu). Par défaut, la projection proposée est celle de la vue. Si
elle n'est pas la bonne, vous devriez commencer par bien définir la projection de votre
vue. Vous ne pouvez charger qu'une image a la fois.
• Ne pas cocher la case « Use image georefenciation ». Cliquer pour valider sur le
bouton « Accepter ».
Pour affiner notre calage, on va procéder par association de points facilement et finement
localisable dans l'image déjà calée et dans la nouvelle image. Voici quelques bons repères, et
leurs contraintes :
• coins des bâtiments : très efficace, mais il faut faire attention aux ombres et aux
déformations sur les bords des prises de vues aériennes. Dans le cas où on essaye de
caler une image sur la base d'un plan (comme le SCAN25), il faut se rappeler que la
représentation sur le plan n'est pas forcément fidèle à la réalité sur le terrain,
• intersection de route : également efficace, il faut faire attention à prendre le bord des
routes et non le milieu plus difficile à exploiter. Dans le cas où on essaye de caler une
image sur la base d'un plan, faire très attention car la largeur n'est pas proportionnelle
à la réalité mais est lié au gabarit de la route, du coup, dans ce cas il vaut presque
mieux utiliser le centre de l'intersection des routes,
• limites de champs : marche très bien quand elles sont très marquées (par exemple
entre une étendue verte et une autre labourée). Elles peuvent encore plus exploitable
par la présence de haies, notamment quand on se cale sur un plan. Il faut par contre
faire attention aux différences de date entre l'image cible et l'image destination. Des
différences temporelles dans la saison peuvent modifier l'apparence et donc la lisibilité
des contours d'un champ, des différences d'année peuvent provoquer des modifications
du parcellaire par remembrement ou simplement par des pratiques agricoles qui
tendent à étendre certaines parcelles.
• Arbre isolé : à utiliser avec prudence, car qu'allez-vous utiliser : le centre de l'arbre ou
un bord ? Dans les deux cas, cela donne lieu à une interprétation sur les deux cibles
(source et destination). Ils peuvent s'avérer utile quand on a pas grand chose d'autre
sous la main,
• limites de parcelles boisées : parfois utilisable, mais il faut faire très attention aux
effets d'ombres sur les lisières.
• Pour commencer, essayer de repérer un premier point remarquable sur vos deux
images en utilisant les outils de zoom et de déplacement. Positionner vous si possible
de facon à pouvoir voir les deux dans le même niveau de zoom.
• Cliquer alors sur le bouton « nouveau » point dans la fenêtre de contrôle :
• Votre curseur a changé, vous devez voir une croix noire au bout d'une flèche noire.
Cliquer sur votre point de calage dans la nouvelle image. Cette action va masquer cette
image. Vous pouvez maintenant cliquer sur son équivalent dans l'image calée. Vous
obtenez alors l'affichage suivant :
• le point de calage positionné sur l'image à caler apparait dans un rond rouge, avec son
numéro de point de calage (1 en l'occurrence puisqu'il s'agit du premier), dans la
fenêtre « géoréférencer », on peut lire ses coordonnées dans le référentiel de l'image,
soit son numéro de ligne et de colonne dans l'image,
• le point de calage correspondant dans l'image de référence apparait dans un carré bleu,
avec le même numéro que son point d'appariement, dans la fenêtre « géoréférencer »,
on peut lire ses coordonnées dans le référentiel de la projection courante de la vue (ici
nous sommes en Lambert 93),
• on a ainsi fait un premier lien entre le référentiel de la nouvel image et le référentiel
projeté de l'image de référence, néanmoins, on peut encore affiner ce positionnement
grâce à l'utilisation des « minis-aperçus ».
Utilisation des mini-aperçus
Dans la fenêtre « géoréférencer », le bouton situé à droite du doigt (entouré de rouge sur la
capture ci-dessous) permet de rendre visible les minis-aperçus :
Pour ajouter les points suivants, nous allons suivre la même procédure que le pour le premier
point :
• La liste des points est également accessible dans l'onglet table (Illustration 16), on peut
ainsi d'un seul coup voir toutes les coordonnées des points, mais surtout le calcul
d'erreur généré par chaque point, ce qui peut permettre d'en éliminer s'ils sont trop
mauvais, avec l'outil « gomme ».
Finalisation
Après avoir saisi au moins trois points, un quatrième est le bienvenu, à titre de contrôle, on
vérifie la valeur d'erreur totale :
Pour finaliser, cliquez sur le bouton « ACCEPTER ». A ce moment là, un fichier Worlfile
d'extension tfw (si c'est une image TIF) ou jgw (si c'est un JPG) est généré.
L'image que vous vouliez calée est alors actualisée dans la vue et doit se superposer au mieux
avec votre image de référence.
Licence
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