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UNIVERSITÉ DE TOURS, Faculté des Sciences et Techniques

M2 Phénomènes non-linéaires, année académique 2010-2011


Gravitation et astrophysique relativistes
Corrigé du TD no 1

Exercice 1
La force gravitationnelle exercée par la masse M sur la masse m est
donnée par
Mm
F~ = − G 2 ~er .
r
1. Le champ gravitationnel créé par la masse M au point ~x est donné par
M
~g = − G ~er . (1)
r2
La comparaison avec le champ Coulombien, permet d’établir un dic-
tionnaire “électricité → gravité” comme suit :
charge q → masse m
Champs : électrique E~ → gravitationnel ~g
1
Constantes : Coulomb k = → Newton − G
4π0
Répulsion pour q Q > 0 → Attraction pour m M > 0

2. La symétrie sphérique implique que le potentiel ne dépend que de la




distance à l’origine, V (~x) = V (r) . La relation ∇V (r) = V 0 (r) ~er mène
à
M
V (r) = − G , (2)
r
puisque V (r = ∞) = 0 .
3. La conservation de l’énergie s’écrit dans le cas présent
1 mM
m v2 − G = 0. (3)
2 r
Donc la vitesse de libération vaut
r
2 GM
v(r) = .
r

1
4. Le rayon de Schwarzschild vaut
G
rS = 2M .
c2

Exercice 2
Dans un champ constant, le potentiel gravitationnel donne une indication
directe de l’altitude car il est donné par

V (z) = g z + cte .

En d’autres termes, une coupe de profil d’une petite portion de la surface


terrestre donne l’allure de son potentiel gravitationnel.

Exercice 3

1. En utilisant le dictionnaire, on trouve que l’analogue du théorème de


Gauss nous dit que le flux du champ gravitationnel à travers une surface
fermée S est reliée à la masse Mint contenue à l’intérieur par
Z
~g · ~n dS = − 4π G Mint .
S

La symétrie sphérique implique que le champ gravitationnel est radial,


~g (~x) = g(r) ~er . En utilisant l’analogue du théorème de Gauss pour une
sphère de rayon r centrée à l’origine et de rayon r , on obtient que le
champ gravitationnel est donné par (1) pour r ≥ R et est déterminé
par
M
g( r) = − G 3 r (4)
R
pour r ≤ R .
2. Le potentiel gravitationnel V (r) est donné par (2) pour r ≥ R , et par

1 GM 2
V ( r) = r + cte
2 R3
pour r ≤ R . La continuité en r = R détermine la constante à être égale
à
3 GM
cte = − .
2 R

2
3. Le graphique est celui d’un arc de parabole raccordé à une branche
d’hyperbole dont l’asymptote est la droite horizontale V = 0.
4. L’énergie potentielle gravitationnelle Epot de la boule est calculée comme
suit :
Z ZR
1 1
Epot = ρ(~x) V (~x) dv = ρ dr V (r) 4π r2 dr ,
2 2
R3 0
ZR
GM ρ
= π dr (r2 − 3R2 ) r2 dr ,
R3
0
G M ρ h1 5 2 3
iR 4π
= π r −R r = − G M ρ R2 ,
R3
5 0 5
3 G M2
= − .
5 R

Exercice 4

1. La surface S est une surface de révolution d’équation paramétrique


Z = − GMg ρ
1
en coordonnées cylindriques (ρ, Φ, Z). Ses sections droites
sont des hyperboles dont les deux asymptotes sont l’axe des Z et le
plan horizontal Z = 0 .
2. La surface S est une surface de révolution. Son équation paramétrique
Z = − GM g ρ
1
en coordonnées cylindriques (ρ, Φ, Z) pour ρ ≥ R. Pour
ρ ≤ R , son équation paramétrique est en revanche celle d’une branche
de paraboloïde Z = 12 GgRM3 (ρ2 − 3R2 ) . Les sections droites sont donc
un branche de parabole raccordée à deux morceaux d’hyperboles dont
les deux asymptotes sont l’axe des Z et le plan horizontal Z = 0 .
3. Non. Une façon de dériver les équations du mouvement des billes est au
moyen du principe variationnel pour ce système lié dont l’action vaut
Z  
1  2 2 2
 
Spuit [X, Y, Z] = dt m Ẋ + Ẏ + Ż − mgZ + µ(X, Y, Z) gZ − V (X, Y )
2
où µ est le multiplicateur de Lagrange qui autorise à remplacer la
contrainte gZ = V (X, Y ) dans l’action, ce qui donne
" #
Z 2
1 2 V̇
Spuit [X, Y ] = m dt Ẋ + Ẏ 2 + 2 − V (X, Y ) .
2 g

3
Hors, l’action pour des trajectoires de particules dans un champ gravi-
~ (x, y) dans le plan équatorial vaut plutôt
tationnel ~g (x, y) = −∇V
Z   
1 2 2

S[x, y] = m dt ẋ + ẏ − V (x, y) .
2
On s’attend donc à ce que ces deux principes variationnels peuvent
s’accorder seulement si ż ≈ 0 le long des trajectoires, c’est-à-dire que
l’altitude Z des billes soit constante. En d’autres termes, un puit gra-
vitationnel ne donne qu’une représentation approximative, valide uni-
quement pour des trajectoires dont l’altitude varie peu.

Exercice 5

1. Si les dérivées de la déformation V par rapport à X et Y cela signifie


que les coefficients directeurs correspondants sont petits et sont bien
approximés par les angles θ  1 correspondants (petits également, de
sorte que : sin θ ≈ θ, cos θ ≈ 1 et tan θ ≈ θ). La composante verticale
des forces de tension sur le rectange infinitésimal vaut
    
∂V dX ∂V dX
dFZ ≈ T dY X+ ,Y − X− ,Y
∂X 2 ∂X 2
    
∂V dY ∂V dY
+ T dX X, Y + − X, Y −
∂Y 2 ∂Y 2
puisque les forces de tension agissent normalement aux côtés. À l’ordre
le plus bas en dX et dY , cela donne :
 2
∂ 2V

∂ V
dFZ = T dX dY (X, Y ) + (X, Y )
∂X 2 ∂Y 2
À l’équilibre,
dFZ = dm g = σ(X, Y ) dX dY g .
2. L’équation de Poisson satisfaite par un potentiel gravitationnel V (x, y, z)
créé par une distribution de masse ρ(x, y, z) est
 2
∂ 2V ∂ 2V

∂ V
(x, y, z) + (x, y, z) + (x, y, z) = 4π G ρ(x, y, z) .
∂x2 ∂y 2 ∂z 2
Par analogie, on pourrait définir
4π G T
σ(X, Y ) = ρ(x = X, y = Y, z = 0)
g

4
de telle sorte que les masses placées sur la membrane de caoutchouc re-
présentent la distribution de masse dans le plan équatorial. Cependant,
on voit que le modèle de caoutchouc ne serait fidèle que dans l’approxi-
mation ∂ 2 V /∂z 2  1 qui n’est pas très appropriée pour une distribution
radiale. Concrètement, pour une masse ponctuelle dans l’approximation
Newtonienne, le puit gravitationnel en caoutchouc donnerait un profil
logarithmique plutôt que hyperbolique. Quoique incorrect, ce genre de
modèles permet de se forger une bonne intuition.

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