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INTRODUCTION A LA
PSYCHOLOGIE
EXPERIMENTALE
INTRODUCTION A LA
PSYCHOLOGIE EXPERIMENTALE
PLAN
1Préliminaires
2Les
étapes
de la méthode expérimentale
et
parfois de
psychologie cognitive.
1PRELIMINAIRES
: définitions,
repères historiques,
applications
Psychologie cognitive
= porte sur les structures mentales, spécialement dans la
perspective du traitement de l information.
Psychologie
Technologies nouvellesNeuropsychologie
Psychologie cognitive
Linguistique
InformatiqueSciences cognitives
1PRELIMINAIRES
: définitions, repères historiques,
applications
1Ne
pas confondre le
recours à
l expérience et
l organisation d une
d une
expérimentation
Claude
Bernard (18131878)
:
père de
la physiologie moderne, il
posa les
principes de la médecine expérimentale.
Il
développa
le schéma
"observation,
hypothèse, confirmation/infirmation".
Cette méthodologie scientifique
lui
a
permis de faire progresser la physiologie et
la médecine dans
les domaines de la
neurologie, de la digestion
et de la régulation endocrinienne.
1PRELIMINAIRES
: définitions, repères historiques,
applications
Wundt (18321920)
Fechner (18011887)
1PRELIMINAIRES
: définitions, repères historiques,
applications
James McKeen
Cattell
C. Spearman
La courbe d oubli
Ebbinghaus s intéressa à la question suivante:
A. Binet (18571911)
1PRELIMINAIRES
: définitions, repères historiques,
applications
H. Piéron (18811964)
1PRELIMINAIRES
: définitions, repères historiques,
applications
On
peut
dire
que la coupure avec la psychologie philosophique apparaît
avec le
père du béhaviorisme, l américain
Watson
(18781958).
Ce qui
caractérise
Watson, c est sa prise
de décision très nette contre une
psychologie qui voudrait
être à la fois scientifique et
introspective.
Modèle : stimulus
réponse
Le
béhaviorisme s inscrit dans un courant philosophique anglais.
Il s appuie
sur certains principes (Licke, Hume) :
l empirisme
: toutes nos connaissances viennent de
l expérience.
l associationnisme
:
principe
selon lequel
images, idées ne sont pas
enregistrées en désordre
mais associées
entre elles, d où
l expression association
d idées , le fil
de la pensée .
1PRELIMINAIRES
: définitions, repères historiques,
applications
Stimulus???Réponse
Tolman
introduit des variables intermédiaires telles que
motivations ou buts.
1PRELIMINAIRES
: définitions, repères historiques,
applications
Référence
à
l électromagnétisme
La
gestalt
: le psychisme n est pas une mosaïque, il est
constitué d unités
organisées et de groupes : ce sont des formes
dotées de
sens, de signification et
non pas des sommes d éléments.
Pour le gestaltisme, c est l esprit
humain qui structure
et organise le monde. Il
ne s intéresse pas à
la manière dont l environnement
agit sur le
système
humain,
comme
le béhaviorisme, mais à
la manière dont le système organise
l environnement, cad, aux formes que celuici
construit.
+ correspondance entre cerveau, perceptions, et
états mentaux.
1PRELIMINAIRES
: définitions, repères historiques,
applications
Spécialisations
fonctionnelles
1PRELIMINAIRES
: définitions, repères historiques,
applications
Conférences Macy : la cybernétique = science des systèmes autorégulés, comme
les dispositifs de pilotage automatique des avions.
Analogie
entre le fonctionnement
du cerveau et
celui
des machines automatiques.
1PRELIMINAIRES
: définitions, repères historiques,
applications
C est
entre autres à
la cybernétique
que l on doit les
bases des sciences
cognitives, notamment grâce
aux travaux de Wiener
(1948).
Il
effectue
une
«
synthèse
des mathématiques pures (théorie de la prédiction
statistique), dans le
domaine de la
technologie (machines à calculer, télécommunications), dans ceux de la
biologie et de
la psychologie, et jette les bases d une science nouvelle, à
support
mathématique,
destinée à couvrir tous les phénomènes qui, d une manière ou d une
autre, mettent
en
jeu
des
mécanismes
de
traitement
de
l information
»
(Ladrière,
2002).
À
la même époque eurent lieu les conférences de Macy
(entre 1946
et 1953) où,
sous l égide du
philanthrope Josiah Macy Jr.,
les
«
grands
esprits
»
de
l époque
se réunissaient pour définir une science générale
du fonctionnement de l esprit.
Déjà moult
disciplines étaient présentes (mathématiciens, logiciens, ingénieurs,
physiologistes et neurophysiologistes, psychologues, anthropologues et
économistes)
par l entremise
de gens comme Norbert Wiener, Warren McCulloch, John Von
Neumann, Karl Popper et
Margaret
Mead.
Roberto Cordeschi
Neurones idéaux
D'après une célèbre
et pittoresque métaphore de Warren S. McCulloch, une machine
constituée
d'autant de tubes électroniques ou de lampes que
possède de neurones le
cerveau humain (environ dix
à douze milliards d'unités) aurait
besoin de l'Empire
State Building pour l'abriter, la puissance des chutes du Niagara pour l'aliment
er et le
Analogie
entre le fonctionnement
du
cerveau et celui d un
programme informatique.
Prédiction
: la plupart des théories en psychologie prendront la forme de programmes
informatiques ?
1PRELIMINAIRES
: définitions, repères historiques,
applications
Emergence
de
modèles s inspirant de l informatique :
la pensée humaine est une suite
d opérations logiques effectuées sur des symboles abstraits.
Le
plus
généralement, le cognitivisme
est assimilé
aux recherches menées en
sciences cognitives, adoptant l'idée du traitement
de l'information. Les cognitivistes
supposent ainsi que
le cerveau
fonctionne comme
un ordinateur. Il est
établi
une
séparation
entre
le
matériel
biologique
constituant
le
système
nerveux
(le
«
hardware
»
de
l'ordinateur)
et
les
«
programmes
»
qui
sont
exécutés
(le
«
software
»).
Un
module
est :
1) spécifique à
une opération précise (perception, langage, mémoire .)
2) son
fonctionnement est autonome, rapide et inconscient
3) il possède une localisation
neuronale précise
Cognition incarnée
=
dépend des types
d expériences qui
découlent
du fait
d avoir un
corps doté de
diverses
capacités sensorimotrices
; ces capacités motrices s inscrivent
ellesmême
dans un contexte biologique, psychologique et
culturel. Les processus
sensoriels et moteurs, la perception et
l action sont fondamentalement inséparables
dans la cognition vécue.
1PRELIMINAIRES
: définitions, repères historiques,
applications
Parmi les conceptions les plus novatrices de ces dernières années, l'énaction apparait
comme
porteuse d'avenir. De nombreuses théories sur les apprentissages sont apparues
au cours
du siècle, certaines ont
eu
leur heure de gloire et
ont servi de base à la
construction
de l'étude sur les différentes façons dont
on
s'y prend pour accéder à des
connaissances ou
transformer nos comportements.
Le
concept apparait dans
les articles
et ouvrages de Francisco Varela, neurobiologiste
et
chercheur en sciences cognitives, c'est
un concept validé scientifiquement
à
partir
d'études sur l'homme et l'animal. Dans son
livre "l'inscription corporelle de l'esprit",
il cite
M.
MerleauPonty
qui
avait
entrevu l'idée 50
ans auparavant.
1PRELIMINAIRES
: définitions, repères historiques,
applications
le 1er groupe a la
possibilité de déclencher d'un coup de bec
l'enregistrement du
chant
des oiseaux de son espèce.
Ce groupe restituera 76% du chant
entendu.
le 2ème groupe
est dans une
cage voisine et
a juste la
possibilité d'entendre
l' enregistrement
déclenchés par le 1er groupe.
Ce groupe restituera 39% du chant
enregistré.
Langage et énaction
"je met
de l'argent
de
coté", "il se prend
pour quelqu'un d'autre", "il n'y arrivera pas",
"je dois repartir à zéro", "les sectes manipulent
les gens", "tiens bon!"!, "elle se donne
beaucoup en
ce
moment, je
dois me sortir de cette relation
qui
me bouffe la vie".
1PRELIMINAIRES
: définitions, repères historiques,
applications
Le
modèle de l énaction
propose à son tour une alternative, au sein
de l émergentisme.
Le
modèle connextionniste s en tient
à
la représentation
d un monde
extérieur
prédeterminé.
au
contraire hyperactifshyperkinétiques
ne peuvent du fait de
leur déficience et de
certaines négligences éducatives, développer certaines capacités intellectuelles qui
calcul, accès à
certaines abstractions), lien
étudié
par Piaget
ou
par Dugas et Gérard
pour les dyspraxies de développement ou encore par Lacert pour les affections
neuropédiatriques.
1PRELIMINAIRES
: définitions, repères historiques,
applications
Tout
domaine se définit par son
contenu et une
méthode.
constituent encore un
secteur important dans la recherche en
psychologie.
On dit souvent
que la
psychologie expérimentale est
devenue
une psychologie
cognitive.
L utilisation de la
méthode expérimentale en psychologie sociale date des années 30
avec Kurt Lewin la dynamique des groupes .
sujets
examinés en laboratoire
en les soumettant
à des stimuli
évoquant
des situations
sociales ;
en
laboratoire, il est aussi
possible
de manipuler les conditions
dans lesquelles se
déroulent
les interactions au sein d un
groupe restreints de sujets ;
hors
du laboratoire, manipuler les caractéristiques d une situation impliquant des
sujets naïfs dont on observe les
conduites.
Résultats d enquête, de recherches ...
1PRELIMINAIRES
: définitions, repères historiques,
applications
Lewin a développé une théorie des groupes restreints, d'une part ; et d'autre part il
a
développé la recherche-action qui impliquait une technique originale de formation
des intervenants sociaux (Marrow 1972).
La rechercheaction
classique et l'apport de Kurt Lewin :
On
attribue parfois l'invention du terme rechercheaction
à un anthropologue, J. Collier,
qui proposa que
les découvertes de type ethnologique faites aux USA sur les Indiens
des réserves soient utilisées
au bénéfice d'une politique favorable à ces derniers
(Collier 1945). Kurt Lewin
élabora la première définition de
cette orientation
(Lewin 1948).
Les premières
interventions illustrant
la recherche action lewinienne
visaient
à
modifier des attitudes et des comportements dans un certain nombre
de
secteurs de
l'activité
sociale.
Son
étude
concernant les habitudes alimentaires
des Américains en temps de
guerre est souvent
citée à titre surtout
d'illustration
de cette
méthode.
1PRELIMINAIRES
: définitions, repères historiques,
applications
Rappelonsen
l'essentiel. On se propose de changer
les habitudes alimentaires
des consommateurs au moment où, en raison de
la guerre, il parait souhaitable
de convaincre les gens qu'on peut aussi consommer les bas morceaux de viande.
On essaye
alors de modifier leurs habitudes par deux voies : celle d'une
campagneradiophonique et celle des réunions des ménagères par petits groupes autour
d'experts qui vont tenter
de leur montrer les avantages de ce
qu'on leurrecommande d'acheter.
Lewin a décrit
les phases d'une rechercheaction
: on commence
par un premier
plan de recherche, puis on met
en
application ce premier plan d'intervention
et
on
évalue les premiers résultats, on
planifie sur cette base une nouvelle
étape de
recherche et
d'action, et ainsi de suite... Ce
mouvement cumulatif forme une "spirale
En
psychologie
différentielle
: prend en compte des
études comparatives
psychologiques
portant sur les
différences entre individus humains, en leurs variabilités,
dans des groupes homogènes ou
différents.
La
manipulation
à
des fins expérimentales des facteurs supposés responsables des
différences individuelles ne peut être que très
limitée.
Ex du facteur de milieu
: manipulation sur les procédures d adoption d enfants issus de
milieux
très défavorisés et transférés dès leur naissance dans des familles de bon niveau
économique et culturel. Ce
transfert
a
un
effet moyen sur le
QI et la réussite scolaire,
lorsqu on utilise comme groupe contrôle
les enfants issus des mêmes milieux n ayant
pas été adoptés.
Analyse
dépourvue
d intérêt
si tous les facteurs dans la nature constituent une
structure
indissociable.
En
psychologie du développement
Analyser les facteurs de
développement
Méthode développée
à des fins éducatives (milieu scolaire)
En
psychologie industrielle
Etude de la relation entre l homme et les objets techniques ou le milieu technique
au cours de sa vie professionnelle (ex :
étude du contrôle
de
la qualité de pièces).
En
psychologie du travail (ergonomie)
Ici, la méthode expérimentale permet
de
réaliser une analyse des tâches de l individu,
de vérifier l adaptation de
l homme à un poste de travail, de comprendre les
problèmes de
concurrence
cognitive (comme celui
de savoir si une conversation
diminue la capacité de traitement
d un
problème, dans le cas des contrôleurs aériens
par exemple).
1PRELIMINAIRES
: définitions, repères historiques,
applications
En
psychologie
clinique : s'attache à
la Science de la Conduite
humaine,
fondée principalement
sur l'observation et l'analyse approfondie de cas individuels,
aussi bien normaux que
pathologiques, et
pouvant s'étendre
à celle de groupes.
Concrète dans
sa base, et
complétant
les méthodes expérimentales d'investigation,
elle est susceptible
de fonder des générations valables. Une
conception plus étroite
la limite à
une Psychologie appliquée au domaine médical.
L application
ou
non d une psychothérapie peut constituer une variable indépendante.
L adoption d une méthode de traitement aussi.
ROUGE
Test de Stroop, 1935
COLERE
CHAISE
1PRELIMINAIRES
: définitions,
repères historiques,
applications
Plusieurs
études longitudinales ont
montré
que l effet
de la thérapie, réduisait, voire
éliminait
l interférence émotionnelle
de Stroop
pour les mots négatifs.
2Les
étapes de la
démarche
expérimentale
3. Opérationnalisation
a) Variable dépendante (VD)
b) Variable indépendante
(VI)
= manipulé par l expérimentateur et
ne
dépend pas du sujet. Peuvent
être
Principales
ou secondaires. Attention
à
la notion de variables confondues.
c) Procédure expérimentale
Groupes appareillés et
groupes indépendants
Tâche
Consigne
Matériel expérimental
Déroulement de l expérience
2Les
étapes de la
démarche
expérimentale
4. Recueil
des données
5. Analyse des données
6. Interprétation des données
2Les
étapes de la
démarche
expérimentale
1. Recherches bibliographiques
Objectif :
délimiter un champ d étude
L expérimentation n est
pas une fin en soi mais un moyen de produire et
de
recueillir des
observations susceptibles, soit de répondre à une question, soit
de valider une
hypothèse
ou une
théorie. Il faut
donc d abord une
problématique se situant dans un champ précis.
Découper le thème de
recherche, mais aussi l approche choisie, la spécialité choisie
Exemple de la lecture, différentes façons possibles d aborder ce thème.
1) en sousdisciplines
: étude
des
processus fondamentaux, des différences individuelles,
de l apprentissage et de ses difficultés, de
la pathologie.
2) chaque
sousdiscipline
développe des thèmes qui
lui
sont
spécifiques. En
psychologie
cognitive, intérêt
pour l identification
des mots, stratégies de lecture, compréhension
de
textes.
2Les
étapes de la
démarche
expérimentale
Dans ce cadre, on
étudie l accès au lexique, les problèmes de syntaxe, la production
d inférences, le rôle des images, graphiques ou illustrations Chacun de ces thèmes est
l objet
d une conceptualisation, de théories ou de modèles.
Il
permet d être informé
sur :
les
données recueillies.
les
théories et
les
modèles et de trancher entre des modèles concurrents par exemple.
les
méthodes expérimentales mises en oeuvre.
2Les
étapes de la
démarche
expérimentale
2. Le raisonnement expérimental
La démarche expérimentale commence par l observation, qui est le début de toute
démarche scientifique et qui doit
toujours précéder l expérimentation. Cependant, la
démarche expérimentale ne se limite pas seulement à l observation, où
le chercheur ne
modifie pas les phénomènes, mais elle
mène à l expérimentation, qui constitue une
véritable intervention dans le réel
soumis à
l examen.
déterminisme
: l expérimentation est la
voie
royale pour mettre en évidence
des relations de type cause à
effet . Si je modifie de telle façon une certaine condition
de l expérimentation
(VI), je constaterai telle autre modification dans le
résultat de
l observation.
2Les
étapes de la
démarche
expérimentale
stabilité
ou reproductibilité : l observation dans le cadre de la
démarche
expérimentale porte
nécessairement sur des faits répétables. Toutes les tentatives
d observation
portent
sur des faits qui peuvent
permettre la répétition de
l observation
primitive.
En
d autres termes, les
données empiriques auxquelles les chercheurs confrontent leur
discours doivent
être reproductibles. La psychologie
scientifique se donne pour règle
de
n utiliser que des observations répétables, cad, contrôlables (mesurables,
quantifiables et transparents ) dans le but de
comprendre la relation
existant
entre ces faits.
Généralité
:
La notion de généralité se substitue à la notion de stabilité. Les
données reproductibles donnent lieu à
une généralisation
des résultats et
l élaboration
d une
théorie, d un modèle.
2Les
étapes de la
démarche
expérimentale
Le travail
scientifique consiste à transformer des hypothèses implicites en hypothèses
explicites, hypothèses sur
les relations qui
peuvent exister entre les faits observer.
Théorie
Hypothèse
Vérification
Faits observés
Deux modes principaux
de raisonnement :
induction
: Va
du
particulier au général, des faits observés au
général.
déduction
: Va du général au particulier. Raisonnement
qui
conduit
toute proposition générales à des implications particulières
2Les
étapes de la
démarche
expérimentale
3. La notionde variable
Expérimenter consiste à
faire
varier les éléments constitutifs d une situation dans le
but de provoquer un phénomène
et de mesurer son
évolution.
Méthode de recherche =
contrôler
les variables
pour cerner entre elles des relations.
Exemple de VI :
aspect
de l environnement physique :
étude de
l impact de l intensité du bruit
sur la
détection
d un signal
social
:
étude de l effet du niveau
socioprofessionnel
sur le nombre
d enfants
propre
aux sujets :
étude de l effet du sexe
sur la
résolution d une tâche d orientation
visuospatiale
Une variable peut prendre différentes modalités !
2Les
étapes de la
démarche
expérimentale
La variable
dépendante, celle qui dépend de
la variable indépendante.
Exemple :
Etudier l effet
du
lien sémantique entre les mots
Matériel utilisé
:
10
paires de mots sont reliés sémantiquement et
10 autres paires ne le
sont pas
TROUSSECRAYON
DOCTEURINFIRMIERE
GRENOUILLEBIDON
TABLEIMMEUBLE
On
mesure le
temps de réponse
(VD)
2Les
étapes de la
démarche
expérimentale
3.1. La variable
indépendante
La VI représente la cause postulée dans la
relation causeeffet .
Effet de la VI sur
la VD.
Lorsque l expérimentateur agit
sur la VI et
uniquement sur elle, la
VI est sous le
contrôle de l expérimentateur, ou qu elle
est manipulée. C est le cas idéal.
3.2. La variable
dépendante
Observer le
comportement, mais pas tout le
comportement !
L aspect
particulier que
le chercheur décide d enregistrer est la VD, un aspect du
comportement.
2Les
étapes de la
démarche
expérimentale
La quantification de la VD
demande un certain nombre de décisions, donc
arbitraitre.
Elle se détermine en fonction de l objectif visée
!
4. Les hypothèses
L hypothèse
est
une prédiction consistant à
mettre en relation une variable
(VI) et un
comportement (VD).
Elle peut
être induite
à partir d une
observation ou
déduite d une construction théorique.
Hypothèse
théorique de recherche, générale, conceptuelle
ou psychologique.
Hypothèse
opérationnelle
Hypothèse
statistique
2Les
étapes de la
démarche
expérimentale
Prenons un
cas concret : étude
de la perception
des mots
Estce
que la familiarité des mots affecte leur identification ???
Hypothèse
théorique de recherche, générale, conceptuelle
ou
psychologique
Explication anticipée, affirmation provisoire qui
décrit ou explique un
phénomène.
Le recueil
de données aura
pour but de valider, cad de confirmer ou d infirmer cette
hypothèse.
Il
faut
être en
mesure d opérationnaliser cette hytpothèse.
Hypothèse
opérationnelle
Construire une recherche
permettant de tester l hypothèse.
Pour cela, trouver un
indicateur de la
familiarité et préciser comment le
processus d identification peut être mesuré.
2Les
étapes de la
démarche
expérimentale
Indice de
la familiarité
=
la fréquence des mots
Mesure des processus d identification = le seuil d identification en TR
Les mots fréquents ont un seuil d identification plus courts que les mots rares
Hypothèse
statistique
H0
=
Hypothèse nulle qui
prédit l effet d une VI
Hypothèse
alternative
= variable manipulée par l expérimentateur exerce une
influence
sur la VD.
Rejette
H0 = on peut conclure
à l effet de la VI.
Acceptation de H0 = aucun effet de la
VI.
2Les
étapes de la
démarche
expérimentale
Le
contrôle des facteurs secondaires a pour objectif de purifier la
situation afin de
pouvoir observer les effets déterminés par les facteurs principaux. La distinction
entre facteurs principaux et facteurs secondaires est imposée par
l expérimentateur
En fonction des buts qu il
vise.
2Les
étapes de la
démarche
expérimentale
5.2. Contrôle
et neutralisation des
facteurs
Les maintenir
constants
Contrebalancement et rotation : neutraliser les effets d un facteur en
combinant
par rotation
toutes ses modalités.
Randomisation ou aléatorisation
D un point
de
vue statistique, on
dira
que le chercheur veut
inférer des conclusions
(présence ou absence d effet) que pour les modalités de la VI présentes lors de
l expérience.
Ex de
la longueur des phrases.
2Les
étapes de la
démarche
expérimentale
Ex de la personnalité
de
l enseignant.
2Les
étapes de la
démarche
expérimentale
En résumé, la validité
interne insiste sur la mise
en évidence d un effet
et la validité
externe sur la
pertinence hors du laboratoire.
2Les
étapes de la
démarche
expérimentale
Un avantage :
groupes
indépendants sitout ou unepartie des sujets nepassentqu une partiede l expérience.
L avantage de ce groupe est qu iléchappe auxdeux inconvénients
majeurs rencontrés lors de l utilisation de
groupes appariés :
suppression des effets
d ordre et
de rang
et diminution de la durée de passation de l expérience.
Les inconvénients
sont que
d une part, le
nombre de sujets est
augmenté et
d autre part, se
pose
le problème de l équivalence des groupes.
Notion de groupes équivalents : des groupes sont dits équivalents si les sujets qui
les composent
ont des caractéristiques similaires dans les indicateurs (âge, sexe )
définis par l expérimentateur ou
obtiennent des performances équivalentes dans les
épreuves définies par l expérimentateur.
Il
est parfaitement inutile de
procéder à
un
appariement sur un facteur n ayant
aucun effet sur le
phénomène étudié
(e.g. la
taille des enfants, pas d effet
sur la
résolution de problèmes.
2Les
étapes de la
démarche
expérimentale
Ex : apprentissage d un
code, puis constituion de
X groupes
équivalents quant
à
l habiltés des sujets à utiliser ce code. Chaque
groupe comprenant
une certaine
proportion de sujets habiles, moyennement
habiles .
Groupes
contrôles : désigne un ensemble de
sujets qui sont
affectés à des conditions expérimentales dans lesquelles le ou les facteurs
principaux
n interviennent pas. On dira aussi
qu on
se situe au niveau 0 du facteur
principal. La performance obtenue par ce groupe sert de référence.
Conditions
contrôles : désigne
un une condition
de référence dans
laquelle le ou
les
facteurs principaux
n interviennent pas (modalité
0 de la varaible)
mais aussi
qui
est passée
par les sujets qui sont soumis aux conditions
expérimentales.
2Les
étapes de la
démarche
expérimentale
ROUGE
@@@@@
TABLE
2Les
étapes de la
démarche
expérimentale
Exemple :
explorer l effet
de
trois modalités d enseignement
de l arithmétique. Vous
choisissez
trois enseignants. Chaque enseignant s initie à une méthode. Puis, chaque
enseignant prend en charge une classe. En fin d année, on fait
passer un
test de
connaissance
en arithmétique
aux élèves.
Quelle est la VD
?
Quelle est la VI ?
En quoi
la variable est confondue ?
6. Quelques bonsprincipes à suivre pouravoirles bonnes VDLa VD estcensée être unindica
teur pertinentdu comportement mesuré:elle soit
2Les
étapes de la
démarche
expérimentale
mesurer
ce qu elle
est censée mesurer (on ne mesure pas la
taille d un
enfant
à
l aide
d un décamètre).
La question de la VD
ne doit
pas être
confondue avec celle
de
sa sensibilité.
On demande à
une VD d être
fiable dans le sens où elle comporte peu d erreurs. Le
thème
de la fiabilité répond
à celui de la
validité interne pour une expérience : une
variable dépendante
fiable augmente la validité interne.
Ex de variables dépendentes :
mesures
électrophysiologiques
les
réponses motrices
les
réponses verbales
les
réponses opératoires (multiplication)
2Les
étapes de la
démarche
expérimentale
la
relation de croisement
la
relation d emboîtement
2Les
étapes de la
démarche
expérimentale
J * R
= le
nombre de modalités de
J multiplié par le nombre de
modalité
de R
2Les
étapes de la
démarche
expérimentale
Si A
emboîté
dans V, on
note A3 < V2 > ; A est le
facteur emboîté et V le facteur
emboîtant.
Un facteur peut
être
emboîté
dans un
facteur luimême
dans un
troisième facteur.
Ex : si
nous interrogeons dix
sujets dans trois écoles de deux villes différentes : le
facteur sujet est
emboîté dans le facteur école qui
est emboîté
dans le facteur ville
Le plan
s écrit alors S10 (A3(V2)
; le premier facteur est emboîté
dans les deux autres
car la relation d emboîtement
est transitive.
2Les
étapes de la
démarche
expérimentale