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1 t +T
I. DEFINITIONS. P=
T t ∫
u ⋅ idt (III-7)
I.1. Notations générales
- g ou g(t) : grandeur variable au cours du temps,
II.2. Quelques cas particuliers
- <g> = Gmoy = G = valeur moyenne de la grandeur
II.2.a. Régimes continus :
- Ĝ valeur de crête.
- Geff = G (sans indice) = valeur efficace P=U.I (III-8)
- U et I valeurs efficaces de tension ou de courant. II.2.b. Une grandeur (u ou i) est continue.
- G : nombre complexe pouvant être associé à une Par exemple la tension est continue u = U et l'intensité
grandeur g(t) fonction sinusoïdale du temps. est périodique. On peut écrire :
t +T
1
I.2. Grandeurs périodiques P =U ⋅
T ∫ i(t )dt = U ⋅ I
t
(III-9)
si g(t) est une fonction périodique de période T et de
fréquence f, on peut écrire : II.2.c. Cas des interrupteurs idéaux
Pour les interrupteur idéaux, quand u ≠ 0 alors i = 0 et
g(t ) = G + G1 2 sin(ωt + ϕ1 ) + quand i ≠ 0 alors u = 0.
G2 2 sin(2ωt + ϕ2 ) + ... + (III-1) C'est pourquoi à chaque instant, le produit u.i est nul :
P = 0.
Gn 2 sin(nωt + ϕn ) + ...
ainsi que :
g (t ) = G + g a (t ) (III-2) II.3. Puissance consommée par les dipôles
avec
linéaires
II.3.a. Résistances ;
2π
- ω= = 2πf : pulsation (rd.s-1) (III-3) 1 2
T T∫
T On a : u = R ⋅ i ⇒ P = R ⋅ i dt
- ga(t) : ondulation ou composante alternative de
g(t). u 1 1
- La valeur moyenne de g(t) : Ou bien : i =
R
⇒P= ⋅
R T T
u 2 dt ∫
t +T
1
G=
T ∫ g (t )dt
t
(III-4)
II.3.b. Valeurs efficaces
Définition : On pose I : valeur efficace de i(t) la gran-
On défini également : deur telle que :
- le fondamental de g(t), 1 2 1 2
g 1 (t ) = G1 2 sin(ωt + ϕ 1 ) (III-5)
I2 = ∫
T T
i dt ⇒ I =
T T
i dt ∫ (III-10)
VARIABLES
II.1. Cas général.
Remarque 1 : La valeur efficace est toujours supé-
rieure ou égale à la valeur moyenne : U ≥ |Ū| et I ≥ |Ī|
Soit p(t) la puissance instantanée consommée par un (démo. = un peu de math.)
dipôle à l’instant t. Remarque 2 : une grandeur g(t) et la valeur absolue de
En régime périodique on défini par P la puissance cette grandeur |g(t)| ont la même valeur efficace.
moyenne ou puissance active :
Remarques :
IV. MESURES DE TENSIONS VARIABLES - Certains appareils ne mesurent que la valeur effi-
cace de l’ondulation de u : Ua . Ils sont dits RMS-
IV.1. Voltmètres numériques AC avec AC : alternating current. Par opposition
IV.1.a. Mesure de la tension moyenne les voltmètres qui mesurent la valeur efficace de la
tension en incluant sa valeur moyenne sont dits
Schéma de principe : RMS –AC + DC, avec DC : direct current.
- Pour obtenir la valeur efficace vraie avec un volt-
i = k.u mètre RMS-AC il faut faire le calcul suivant :
2
U eff = U moy
2
+ U a2
I
K K’
u k IV.1.c. Cas des voltmètres «bas de gamme»
C Les multiplieurs de précision sont des composants
coûteux, les appareils bas de gamme utilisent la mé-
thode de mesure suivante :
- K passant et K’ bloqué : on charge C pendant une
durée constante Tint : la durée d’intégration (en gé- Entrée Sortie
moyenne x 1,11
néral 100 ms) avec un courant i = k.u (k dépend du ⏐u⏐
calibre choisi).
- K bloqué, K’ passant : on mesure la durée ∆t né-
Ces appareils ne peuvent mesurer que la valeur
cessaire pour décharger C à courant constant = I
efficace de tensions purement sinusoïdales :
i
IV.2. Voltmètres analogiques
Bien que l’on n’en fabrique quasiment plus, ils sont
t encore utilisés dans certaines salles de T.P.. Ce sont
des appareils dérivés des ampèremètres analogiques.
Tint ∆t
2.∆t
IV.2.a. Voltmètres magnétoélectriques
La charge totale stockée vaut : ku.Tint ; Ils sont repérés par le symbole :
Cette charge est ensuite déstockée à courant constant et En position continu ils affichent la valeur moyenne des
I tensions de forme quelconque. En position alternatif,
vaut donc : I.t ; d’où : u = ⋅ ∆t ils indiquent la valeur efficace uniquement pour les
k ⋅ Tint
tensions sinusoïdales (ils fonctionnent selon le même
Si la tension est doublée, on constate que la durée de principe que les voltmètres numériques bas de gamme).
décharge est aussi doublée.
i
uH
IV.3. Limitations
IV.3.a. Impédance interne
Un voltmètre réel peut être considéré comme l'associa-
Mais les non-linéarités et les phénomènes d'hystérésis empêchent
tion en parallèle d'un voltmètre idéal (traversé par un d'obtenir une mesure très précise dans une large gamme d'intensité.
courant nul) et d'une impédance placée en parallèle : Aussi le montage est modifié : un système électronique (contre
réaction) impose au transformateur ci dessous de fonctionner à flux
i=0
V nul, et c'est le courant d'annulation du flux is qui est converti en
tension à l'aide d'un convertisseur à amplificateur opérationnel :
ZV
L'impédance interne du voltmètre ZV est en général
constante pour les voltmètres numériques et fonction
du calibre choisi pour les voltmètres analogiques. ip is
vs
IV.3.b. Limite en bande passante. up
La gamme de fréquence pour laquelle le voltmètre est
utilisable est définie par le constructeur. En dehors de
cette plage de fréquence le voltmètre fourni une valeur
erronée, le plus souvent inférieure (mais pas systémati-
quement) à la valeur exacte de la tension . R