Sie sind auf Seite 1von 7

Finance de Marché

CHAPITRE N°3 :
LES ACTIONS ET LES OPERATIONS SUR LE
CAPITAL

I. Les Différentes Catégories d’Action en tant qu Titre de Propriété


En tant que titre de propriété, une action donne droit à son détenteur à la participation aux bénéfices de
l’entreprise et au vote de l’assemblée générale des actionnaires.
Les actions peuvent être détenu sous la forme dite au porteur ou sous la forme nominative lorsque les
actions, en contre partie de certains avantages pour l’actionnaire, sont gérées par la société émettrice elle-
même.

- Une action simple donne un droit de vote (une voix), mais certaines actions dites à droit de vote
multiple peuvent conférer à leur détenteur plusieurs droits de vote.

- Les actions à dividendes prioritaires (ADP) offrent à leur détenteur le droit à un dividende
prioritaire, supérieur au dividende des actions simples. En contre partie, l’ADP ne donne pas droit
au vote et ne peut excéder 25% du capital social.

- Les certificats d’investissement : créés afin de permettre le financement de sociétés nationales, il


s dissocient le droit de vote représenté par les certificats de droit de vote (CDV) et les droit aux
dividendes, ce qui permet de faire appel à l’épargne publique, tout en gardant un strict contrôle de
la gestion.

- Les actions reflets (tracking stocks), dont l’unique représentant en France est l’action
ALCATEL, sont des actions dépourvues de droit de propriété, mais bénéficiant seulement des
résultats d’une activité spécifique de la société émettrice.

- Les Actions avec Bons de Souscription d’Action (ABSA) sont des actions nouvelles qui émises
lors d’une augmentation de capital en numéraire, comporte des bons de souscription d’action, afin
de stimuler l’attrait des investisseurs.

II. Opérations sur le Capital des Sociétés


Toute opération sur le capital fait l’objet d’une note d’information ou prospectus visé par la Commission
des Opérations Boursières (COB) et le plus souvent d’un communiqué de presse soumis à l’appréciation
de la COB.

A. Introduction sur le Marché Boursier


Une société souhaitant s’introduire sur le compartiment de marché conforme à ses caractéristiques, doit,
comme pour toute opération financière faisant appel à l’épargne publique, rédiger et diffuser après visa
des autorités boursières un prospectus donnant des informations sur l’opération, les principales
caractéristiques et activités de la société, ainsi que les informations sur sa situation financière et ses
perspectives, en outre afin d’assurer le succès de son introduction, une certaine publicité s’avère
nécessaire.

1
Finance de Marché
B. Augmentation de Capital
1. Augmentation de Capital par Apport en Numéraire
Une telle opération permet à une société de se procurer de l’argent frais pour financer son
développement ; en contre partie sont émises des actions nouvelles dont la valeur nominale est identique
aux anciennes, mais dont le prix est différent du cours coté en bourse.

Exemple :
La société X a déjà émis 1 000 000 qui cotent à 80, avec un dividende de 2 pour l’exercice en cours. Elle
procède à une augmentation de capital par apport en numéraire pour 250 000 actions nouvelles pour un
prix de 74.
Questions : Combien d’actions anciennes faut il pour avoir une nouvelle ?
Calculer la valeur du droit préférentiel de souscription.

Soit N le nombre d’actions anciennes et N’ le nombre d’actions nouvelles


N 1.000.000
Parité   4
N' 250.000
Il faut 4 actions anciennes pour obtenir 1 nouvelle action

Droit préférentiel de souscription = valeur des actions avant augmentation – valeur des actions après
augmentation.
Soit V la valeur nominale des action et V’ la valeur d’une action après augmentation et E le prix de
l’action nouvelle.
NV  N ' E
V '
N  N'

Droit préférentiel de souscription = V – V’


NV  N ' E ( N  N ' )V  ( NV  N ' E ) NV  N 'V  NV  N ' E N 'V  N ' E N ' (V  E )
V    
N  N' N  N' N  N' N  N' N  N'

N' 250.000 1
Droit Préférentiel de souscription  (V  E )  (80  74)   6  1,2
N  N' 1.000.000  250.000 5

2. Augmentation de Capital par Incorporation des Réserves et


Acquisition d’Actions gratuites
Lorsque les réserves d’une société atteignent un niveau jugé suffisant, celle peut décider de les incorporer
au capital social, il s’agit d’une transaction purement comptable puisque les réserves provenant de
bénéfices antérieurs sont déjà la propriété des actionnaires.

Il existe d’autre forme d’augmentation du capital il s’agit :


- Augmentation de Capital par Apport en Numéraire et Incorporation des Réserves ;
- Augmentation de Capital par Apport en Nature ;
- Augmentation de Capital par Exercice de Stock Option ;
- Augmentation de Capital suite à l’Exercice d’Obligation Convertible ;
- Augmentation de Capital par Conversion de Dette.

2
Finance de Marché
C. Offre Publique d’Achat (OPA) Offre Publique d’Echange
(OPE)
Les OPA sont des opérations financières par laquelle une personne morale ou physique (l’attaquant) fait,
après accord des autorités de marché, publication d’une note d’information et de communiqué de presse
visés par la Commission des Opérations Boursières (COB), connaître son intention d’acheter tout ou
partie du capital d’une société cotée en bourse (la cible ou la proie), forcément à des conditions très
favorables pour les actionnaires de cette dernière.
La monnaie d’échange lors d’une OPA peut être :
- un apport d’espèces ;
- des actions de la société attaquante, dans ce cas il s’agit d’une OPE ;
- une combinaison des deux.

D. Leverage Buy Out (LBO) & Leverage Management Buy Out


(LMBO)
La LBO est une opération d’acquisition d’une entreprise par le biais d’endettement.
Plus précisément le coût de l’endettement étant inférieur à son rendement après acquisition et
restructuration de l’entreprise.
La dette est garantie par ce rendement et sera remboursée par le cash flow généré par la suite ; le levier
Cash.Flow
provient du rapport :
Coût.de.la. det te
Une variante du LBO est le LMBO (rachat de l’entreprise par les salariés) ou les repreneurs sont les
salariés, moyennant un endettement à taux d’intérêt bonifié.

III. Evaluation de La Valeur des Actions : les Différentes Approches


Si on envisage d’investir sur le marché des actions, plusieurs questions se posent :
- quelles actions acheter et à quel prix ?
- comment composer un portefeuille d’actions ?
- les marchés reflètent ils la « raie valeur »d’une action ?
- l’action est elle à sa juste valeur (sur évaluée ou sous évaluée) ?

Ce sont de difficiles questions auxquelles plusieurs modes d’analyse et modèles de marchés se sont
efforcés de répondre.
Ces analyse et modèles diffèrent selon les motivations de l’investisseur potentiel et ses critères de choix :
s’intéresse t’il à la société pour elle-même ou cherche t’il plus simplement à faire un placement rentable ?

Mais toujours, préalablement ou simultanément au approches plus ou moins savantes, il faut évaluer une
entreprise, selon des critères plutôt qualitatif qui découlent du bon sens : ce sont les trois (3) M (Men –
Market – Money) c'est-à-dire la valeur de l’équipe dirigeante et du personnel (Men), la qualité des produit
et services et de leur marchés respectifs (Market), les capitaux disponibles (Money) pour le
développement et/ ou surmonter les problèmes.

3
Finance de Marché
Outre ces critères, trois (3) principaux types d’approches sont couramment utilisés, à savoir :
- l’approche fondamentale par analyse des résultats présents et futurs ;
- l’approche graphique ou technique par visualisation de la courbe des cours passés et par
calculs à partir de ces cours ;
- la théorie moderne du portefeuille par la « marche au hasard » (random walk) des cours des
actions et par une supposée efficience des marches.

A. Approche Fondamentale
1. Approche par l’Analyse des Données
La façon la plus évidente d’aborder le problème est de supposer que la capitalisation boursière d’une
entreprise correspond à son patrimoine réel.
Ce patrimoine semble à priori facile à calculer : c’est l’actif net, c'est-à-dire l’actif moins les dettes, mais
pour être précis, il faudrait évaluer non pas l’actif comptable mais l’actif réévalué.

2. Approche par les Bénéfices Futurs


Les bilans réévalués ou non reflètent le passé, or la finance concerne l’énigmatique et aléatoire avenir.
Dès lors qu’on s’intéresse à une société ; non pour la revendre, pour éliminer un concurrent ou pour
profiter d’une synergie, qui sont des visées stratégiques ou spéculatives à court terme ; mais en tant
qu’investissement espéré rentable dans le temps, d’autres critères deviennent prioritaires.
Pour la bourse, l’avenir d’une société se ramène à sa capacité à dégager des bénéfices et à distribuer un
maximum de dividendes.
Pour certains investisseurs dont l’objectif est l’acquisition de droit de vote afin de s’immiscer dans la
gestion voir de siéger dans le conseil d’administration, ce ratio peut être secondaire.

B. Durée de Recouvrement
Dns un même ordre d’idée, l’investisseur peut regarder un autre critère : combien d’années faudrait il
pour amortir l’investissement initial, c'est-à-dire le prix payé pour une action.
Année après année, l’investisseur récupère le dividende, mais aussi la totalité du bénéfice net puisqu’en
tant que propriétaire, ce bénéfice lui reste acquis.

C. Prime de Risque
Une manière simple de calculer l’intégration par le marché du risque inhérent aux actions est de comparer
Bénéfice
pour un secteur d’activité ou pour l’ensemble du marché le rapport au
Capitalisa tion.Boursière
rendement des actions sans risque (Capitalisation boursière = Nombre d’action × Cours des action).
La différence doit être suffisamment élevée pour considérer qu’elle rémunère ce risque.
On admet couramment qu’une différence supérieure à 4 ou 5% rémunère raisonnablement ce risque : on
dit dans ce cas que le marché est dans une zone d’achat. Si cette différence descend en dessous des 4% le
marché des actions est considéré comme trop cher.

4
Finance de Marché
Exemple 1 :
L’action TATA cote 42, son dividende actuel est de 4, l’analyse financière conclut que le rendement de
ses investissements est de 18% et le taux d’augmentation de si*on dividende est envisagé à 8% par an.
Selon la formule de GORDON & SHAPIRO le cours de l’action est il sur évalué ou sous-évalué ?

D0
C0 
kg
C0 : cours de l’action k : rendement des investissements
D0 : dividendes g : taux d’évolution du dividende

4
C0   40
0,18  0,08
C0 =40 Cours réel = 42
Le cours réel étant supérieur au cours obtenu avec la formule de GORDON & SHAPIRO (42 > 40)
l’action est donc surévaluée.

D. Modèle d’Equilibre des Actifs Financiers (MEDAF)


William SHARPE démontre que pour un portefeuille d’actions P, l’espérance mathématique de
rendement : E (RP) est telle que : E  RP    P  Rm 
Rm : Espérance mathématique du rendement de l’indice représentatif du marché
COV Rm , RP 
 P : Coefficient reliant les variations du portefeuille P aux variations de l’indice.  p 
 ²Rm 
Le risque  R p  d’une action peut être dissocié :
- d’une part  Rm  : risque lié à l’ensemble du marché appelé risque systématique ou risque
systémique ;
- d’autre part    dit risque spécifique.

Exercice :
Le rendement Rm de l’indice I et le rendement Ra de l’action A ont pris pour les dix (10) mois précédent
les valeurs moyennes données par dans le tableau suivant :
Mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Rm% 2,07 -1,13 -0,8 -0,12 1,04 0,50 0,02 0,4 -0,72 1,10
Ra% 4,08 -5,12 -2,05 1,08 2 1,3 -1,7 -0,4 1,02 3,07

1) Calculer l’espérance mathématique et l’écart type de Rm et Ra. Calculer la COV (Rm, Ra) et le
 a Ra  .
2) Quel est le risque total, le risque systématique et le risque spécifique du rendement Ra de l’action
A.

5
Finance de Marché

6
Finance de Marché

CHAPITRE N°4 :
ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA
BOURSE (EURONEXT- PARIS)

I. Les Autorités de Marché


Parmi les autorités de marché nous avons :
- la Commissions de Opérations de Bourse (COB) ;
- le Conseil des marchés Financiers (CMF) ;
- le Comité des Etablissements de Crédits et des Entreprises d’Investissement (CECEI).

II. Les Intermédiaires sur le Marché Boursier


Il existe plusieurs catégories d’intermédiaires, qualifiés de prestataires de service d’investissement, dont
le rôle est de permettre à la clientèle finale d’accéder au marché boursier.

Les membres d’EuroNext, seuls habilités à exécuter les ordres d’achat et de ventes sont :
- les établissements de crédits (banque, caisse d’épargne, etc.) ;
- les entreprises d’investissement.

Grâce à l’information l’accès au marché est également ouvert à des intermédiaires situés hors du territoire
de la bourse.

Les membres d’EuroNext peuvent jouer le rôle de compensateur, de négociateur ou les deux/
Les compensateurs se chargent des opérations de règlement livraison afin que les acheteurs et les
vendeurs soient livrés et payés dans les délais prescrits après exécution des ordres par les négociateurs

Les collecteurs d’ordres sont des intermédiaires financiers qui collectent les ordres de leurs clients pour
les acheminer vers un négociateur. Les collecteurs ne sont pas membres d’EuroNext et doivent être agréé
par le CMF et sont habilités à ouvrir des comptes au nom de leurs clients.

Les transmetteurs d’ordre sont des prestataires de service non habilités à ouvrir des comptes ou à recevoir
des titres ou des espèces. Ils se limitent à transmettre des ordres à l’intermédiaire (négociateur ou
collecteur d’ordre) tenant le compte du client.

Das könnte Ihnen auch gefallen