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Envoyez nous le bulletin ci-dessous à :
Permanence de Benjamin LANCAR - 12, rue Hittorf - 75010 PARIS

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Une suggestion, une question :

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Bonne année 2011 !

LE
JOURNAL
DU 3-10 Benjamin LANCAR
Conseiller régional
 SOMMAIRE
! Edito 3

! Nos activités 4

! Lʼautre projet pour la place de la République 5

! Libre expression de la Grange aux Belles 6

! «Le Battling club», une salle de sports pas comme les autres… 7

! Regards croisés des dignitaires religieux sur le 10e arrondissement 8

! «This is the web» : les 3e et 10e arrondissements sur la toile 10

! Pages pratiques pour mieux connaître son arrondissement 10

1.1 Nos deux arrondissements sur le web
1.2 L'essentiel du web

! Ballade reportage, du 10 au 3 10

! La Maison de lʼHistoire de France 11

! Nos bons plans 12

1.1 Les Bons plans de Déborah (Quartier Lancry-Beaurepaire)
1.2 Les Bons plans de Frédéric (3e arrondissement)
1.3 Les 3 bons plans de Maurice (Canal Saint-Martin, Louis Blanc)
1.4 Les bons plans d'Olivier (Récollets)

! Jeux 14
1.1 Sudoku
1.1 Mots croisés

! Nos activités 15

! Rejoignez nous ! 16

Permanence : Benjamin Lancar - 12 rue Hittorf - 75010 Paris - Tél : 09 53 34 22 92

Site web : www.ump-paris75.fr - Contact : contact@le10enmouvement.fr
Horaires d’ouverture : tous les jours de 14h30 à 18h30

Réalisation : SIRPE - 76, rue de Rivoli - 75004 Paris - Tél. 01 42 56 85 55 - Fax. 01 42 56 95 55

e-mail : sirpeclaude@dbmail.com • Conception et réalisation : belza’com - www.belzacom.com
• Impression : PrintCorp • Diffusion : Champar
2
 EDITO
Bonjour à toutes et à tous,
C’ est un plaisir particulier que celui d'écrire
l'édito d'un nouveau journal. Un plaisir emprunt
d’une double saveur : commencer l'année ensem-
ble en vous présentant ce journal qui se veut être
l’écho des 3e et 10e arrondissements, et celui bien
sûr de vous faire partager à travers ces pages notre
attachement à ces deux arrondissements.

Ce magazine, nous l'avons voulu et conçu comme

nous percevons l'identité et les particularités du 3e
et du 10e arrondissements. Ce journal gratuit est le
fruit de rencontres, de mélanges culturels, de dé-
couvertes architecturales, bref le reflet de nos
quartiers que nous espérons toujours plus verts,
plus dynamiques et plus solidaires.

Au fil de ces pages, nous vous proposons une ren-

contre avec des femmes et des hommes de foi qui
nous feront part de ce que seront, pour eux, les enjeux de l'année 2011. Nos ballades et
rencontres à travers nos deux arrondissements nous ont conduit à vous proposer une autre
approche du projet de la Place de la République ainsi qu’une présentation de la future
Maison de l'Histoire de France. Nous avons également souhaité donner la parole aux
jeunes, qui se sont exprimés sous forme d’une tribune libre. Enfin, que serait un magazine
de quartiers sans bons plans ?

En tant que citoyens engagés dans la vie de la cité, nous menons des actions régulièrement
pour préserver et améliorer le vivre-ensemble dans nos deux arrondissements : Noël so-
lidaire pour les enfants malades de l'Hôpital St Louis, opération propreté le long du Canal
Saint-Martin, visite des aînés à l'occasion des fêtes...Vous pourrez donc avoir un aperçu
de ces opérations de proximité à travers ces pages.

Avec toute l’équipe, nous sommes heureux de vous offrir ce magazine qui relate nos en-
vies et notre passion pour ces deux arrondissements qui composent notre circonscription.
Nous en profitons bien sûr pour vous souhaiter ainsi qu’à ceux qui vous sont chers, une
excellente année 2011. Que cette nouvelle année soit placée sous le signe de la réussite,
de la solidarité et des projets !
Bonne lecture à vous!

Benjamin LANCAR,
Conseiller régional
Président de l'association Le 10ème en mouvement !

3
?
 Nos activités

Collecte réussie de jouets et de vêtements pour le

Noël Solidaire en faveur des malades de l'hôpital
Saint-Louis ! (Décembre 2010)

Benjamin Lancar lors de la collecte Noël Solidaire Anne, Benjamin et Mathilde

(angle rue de Turenne et rue de Bretagne).

Benjamin Lancar répondant aux questions des journalistes Opération propreté le long du Canal Saint-Martin.
lors de l'opération propreté le long du Canal Saint-Martin.
(Juin 2010)

4
Lʼautre projet pour la place de la République
D ix réflexions à propos du projet d'amé-
nagement de la place de la République
1) Cette place est un espace symétrique et
centré. Architectes et urbanistes se sont atta-
chés par le tracé des rues, par le dessin des
façades, par les plantations et les décors, à
souligner cet aspect. Le projet qui nous est
proposé le détruit.
2) Il y a deux sortes de places : les places dé-
cors et les places carrefours. Les places dé-
cors sont faites pour la rencontre et la fête ;
il n'y a pas de circulation, en tout cas pas de
croisement, excepté la voie d'accès. Ainsi la
place de l'Hôtel de Ville, la place Vendôme,
la place des Vosges.
A l’inverse, les places carrefours sont la ren-
contre de plusieurs axes de circulation. Pour
permettre un écoulement fluide, il y a un sens
giratoire qui supprime les points de blocage
du "tourne-à-gauche" : telles les places de
l'Étoile, de la Nation et d'Italie.
3) La place de la République est à la fois une
place décor et une place carrefour. Le présent
projet ignore complètement la seconde fonc-
tion ; pire, il supprime le sens giratoire, ga-
rant d'un bon écoulement du trafic.
4) L'aspect place décor est actuellement peu
perceptible. Les terre-pleins centraux ne sont
pas attractifs et leur accès mal aisé. On pour-
rait envisager autour de la statue des frères
Morice un grand square de plus d'un hectare.
Il faudrait qu'il soit bien individualisé et par-
faitement protégé avec aires de jeux, bacs à
sable, bassins, bancs, kiosques divers, etc. Il
faudrait en faciliter l'accès par l'aménage-
ment des passages souterrains du métro.
(voir croquis)
5) Tous les comptages montrent que le débit
véhicules le plus important se situe sur la
voie nord de la place. Curieusement, c'est
cette voie que le projet veut fermer à la cir-
culation.
6) Rappelons que pour une vitesse de 30
km/h et sans obstacles, le débit théorique
d'une file de circulation (largeur 3m) est de
50 véhicules à la minute. Il semble que la
place laissée à l'automobile place de la Ré-
publique soit quelque peu excédentaire ; elle
doit pouvoir être réduite sans incidence sur
le trafic. Point à étudier.
7) Un plan général de la capitale et l'examen
des flux de circulation qui la traversent mon-
trent que la place de la République est un
nœud important du trafic, au croisement de
l'axe est-ouest Nation-Étoile et de l'axe nord-
sud Pantin-Montrouge. Il n'est pas raisonna-
ble d'étudier le trafic de la place en se
limitant aux 3ème, 10ème, et 11ème arron-
dissements (voir croquis). Il faut réfléchir sur
l’ensemble de Paris.
8) La création d'un vaste parc de stationne-
ment (sous la caserne de la Garde) pourrait
être envisagée, ce secteur étant très sous
équipé en la matière. C'est une carence qui
dissuade les gens de venir dans ce quartier, et
entraine donc une baisse d'activité.
9) On remarque aussi que la circulation en
provenance de la rue Beaurepaire et de la rue
René Boulanger vient contrarier le flux prin-
cipal et, bien que faible, occasionne des ra-
lentissements, voire des bouchons. Un projet
harmonieux de la place passe par l'inversion
du sens de circulation de ces rues.
10) Dans les réunions tenues depuis 2008, il
s'exprimait une crainte constante des habi-
tants de voir les conditions de circulation
s'aggraver au lieu de s'améliorer. L'exemple
du boulevard Magenta est dans tous les es-
prits. Cette crainte est aujourd'hui totalement
occultée. C'est pourquoi les présentes ré-
flexions portent principalement (mais pas ex-
clusivement) sur l'aspect circulation. Hélas,
la Mairie de Paris a pour postulat l'élimina-
tion de la voiture particulière au centre de la
capitale. Ne sont donc admis à participer à la
concertation que ceux qui acceptent ce postulat.
5
 Libre expression de la Grange aux Belles
Arnaud,
Habitant de la Grange aux
Belles.
Bonjour Arnaud, parle-nous un peu de toi ?
Je m’appelle Arnaud et suis originaire d’une
petite ville près de Strasbourg. Après une li-
cence de math/info et après m’être installé à
Paris j’ai intégré une start-up. J’ai ensuite re-
joint une autre entreprise, toujours dans le
secteur d’Internet et des nouvelles technolo-
gies. J’y occupe le poste de coordinateur
chargé de faire le lien entre l’équipe d’ingé-
nieurs et l’équipe commerciale.
Depuis quand habites-tu dans le quartier
de la Grange aux Belles ?
Arrivé à Paris en 2000, je me suis installé
dans le quartier en Avril 2001. C’est au bout
de trois mois de recherches et grâce à l’aide
d’un ami dans l’immobilier que je me suis
installé dans un 30m2 au 2, rue Albert Camus
en plein cœur de la Grange aux Belles.
Cela fait bientôt plus de 10 ans que tu y
habites, comment ressens-tu ce quartier ?
J’aime ce quartier car il y a une vraie mixité
sociale, ce qui lui donne un charme tout par-
ticulier. Le coté populaire du quartier et du
10ème est un atout qu’il est nécessaire de
mettre en avant car il évite la ghettoïsation!
Depuis quelques années les habitants du
quartier se plaignent de nuisances, quel
est ton avis sur la question ?
Le problème de ce quartier, c’est le bruit !
Pour le voir la journée et l’entendre même le
soir jusqu’à des heures avancées de la nuit,
6
force est de reconnaître, qu’une partie des
nuisances sonores sont causées par des
jeunes qui s’amusent avec leurs motos ou
scooters. Ces jeunes, dont la plupart n’habi-
tent pas le quartier, sont désœuvrés. Si l’on
veut régler ce problème des nuisances so-
nores, il faut trouver une occupation à ces
jeunes. Je ne vois pas d’autres solutions.
Que proposes-tu pour ces jeunes ?
Nous avons la chance de disposer d’un com-
plexe sportif municipal au sein même du
quartier, il me semble que ce dernier est
fermé le soir et le week-end ce qui est vrai-
ment dommage! Un geste de la mairie serait
bienvenu pour lutter contre le désœuvrement
de ces jeunes. Pour éviter les « rodéos » noc-
turnes, pourquoi ne pas faire poser plus de
dos d’âne ou de ralentisseurs ? Ce sont des
solutions simples qui, je pense, pourraient re-
donner au quartier son calme.
Ton quartier évolue et se transforme,
qu’est ce que cela t’inspire ?
Selon moi, la sociologie de mon quartier a
évolué vers plus de mixité. Cela est dû au fait
que les logements sociaux ont remplacé les
immeubles « privés ». Je me suis habitué à
ce quartier mais il faut l’admettre, habiter
Paris est devenu un luxe, les prix des loyers
ont explosés ces derniers temps.
Tu te vois vivre ici dans 10 ans ?
Tant que je reste vivre à Paris, oui ! Mais je
retournerai vivre mes vieux jours dans ma
ville natale loin de l’effervescence pari-
sienne.
Quel est ton projet professionnel ?
Je suis parti au Pérou l’année dernière.
Ce voyage m’a marqué et m’a conforté dans
l’idée de m’engager et de donner du temps à
ceux qui en ont le plus besoin. Je prévois de
participer dans quelque temps à un projet
pour une association humanitaire. Je me
laisse le temps de la réflexion pour mûrir ce
projet qui me tient à cœur.
Que penses-tu du 10e en général ?
Notre arrondissement a la chance d’être bien
desservi au niveau transport par la gare de
l’Est et la gare du Nord. Je me rends chaque
matin à mon travail dans le 8ème arrondis-
sement en moins de 15 minutes ce qui vrai-
ment est appréciable. Il y a bien sûr le canal
Saint-Martin qui est un atout majeur de notre
arrondissement mais ce dernier mérite d’être
valorisé et surtout protégé. Le coté négatif de
l’arrondissement qui me déplait le plus c’est
la circulation, les embouteillages sur le Bou-
levard Magenta, et donc la pollution. D’ail-
leurs, le projet de la Place de la République
est inquiétant. Ca ne devrait pas arranger les
choses, car la réduction des axes de circula-
tions aboutira à la congestion du boulevard
Magenta.
Pour cette nouvelle année, qu’attends-tu
de la part de la mairie ? De l’Etat ?
De la mairie, j’attends qu’elle soit plus à
l’écoute des habitants de l’arrondissement !
De l’Etat, j’attends qu’on revienne à des va-
leurs simples mais fondamentales, qui ont
marqué toute l’histoire de France, comme :
Liberté, Égalité et Fraternité !
Un dernier mot ?
Je souhaite de bonnes fêtes de fin d’année à
tous les habitants du 10e et une super année
2011 à tous !
« Le Battling club », une salle de sports
pas comme les autres…
A l’heure où l’on nous répète à chaque
instant qu’il faut prendre soin de son corps,
ne pas faire d’excès, manger cinq fruits et lé-
gumes par jour au risque de trépasser avant
nos 50 ans, nous ne pouvions faire l’impasse
- surtout en ces lendemains de fêtes - sur la
salle de sports où il faut se rendre d’urgence
dans le 10e arrondissement…Rencontre sur-
prenante et déroutante avec Philippe DU-
MONT, propriétaire du BATTLING CLUB,
une salle vraiment pas comme les autres…
Cette salle ne ressemble en rien aux autres
chaînes de salles de sports, ni aux apparte-
ments transformés en mini gymnase pour
un public sélect, en fait on se croirait dans
un loft. Peux tu nous présenter le concept ?
En fait, l’idée initiale, c’était d’implanter un
"Boxing Gym" en plein coeur de Paris. J’ai
souhaité m’inspirer des traditionnelles salles
d’entraînement New-Yorkaises. Pour avoir
vécu à New-York pendant un bon nombre
d’années, j’ai essayé de recréer l’ambiance
mythique des salles de combats empreintes
de sueur et d’effort. Mais nous avons voulu
allier ce concept à la technicité d’un équipe-
ment sportif moderne.
Quand on vient au BATTLING CLUB on
est surpris par l’authenticité, on est très
loin des clichés. Si les gens ont tous le sou-
rire, ils ont également l’air de pros…
Quelles sont ses « spécialités » ?
Il y a bien sûr un espace réservé au cardio-
training avec des vélos, des rameurs de der-
nière génération pour un entraînement phy-
sique classique. Mais nous proposons
beaucoup de sport de combats et d’activités
de remise en forme. Plus qu’une simple salle
de sport, le Battling Club en dépasse les
codes habituels pour aller encore plus loin :
il s’agit non seulement d’entraînement spor-
tif et de bien-être, mais aussi d’apprentissage
de sports de combat aux hommes, femmes et
enfants qui souhaitent découvrir des activités
authentiques et efficaces.
Ici, on croise également des sportifs de
haut-niveau et des professeurs qui font
également de la compétition. C’est un
choix de mélanger « novices » et « cham-
pions » ?
Je ne sais pas quelle salle dans le monde peut
prétendre avoir en même temps 6 médaillés
olympiques ! Faire que les champions se sen-
tent bien chez moi est ma mission. Et ces
grands champions sont particulièrement dis-
ponibles et prévenants avec les débutants.
Tu as choisi le 10e arrondissement pour
t’implanter. Dans cette salle on retrouve
cette simplicité et jovialité du quartier,
qu’en penses-tu ?
J’aime beaucoup l’atmosphère de ce quartier
qui bien qu’en évolution, est resté « bon en-
fant ». Il me rappelle beaucoup le quartier de
Chelsea à New York où j’ai travaillé au début
des années 2000 : les abattoirs étaient mi-
toyens de la boutique de chaussures la plus
chic de la ville, les milliardaires ressem-
blaient aux ouvriers en bâtiment et tout le
monde se retrouvait autour d’un bagel et
d’un café.
Parmi tous les cours de fitness, de free
fight, de musculation, de boxe masculine
et féminine, est-ce que tu as une préfé-
rence pour un sport en particulier ?
Je suis un lutteur et je le serai toute ma vie…
Avec le cœur en tous cas ! La lutte et les lut-
teurs sont une vraie famille pour moi. J’ai la
chance depuis 10 ans d’être ami avec Ghani
Yalouz, vice-champion olympique et la
lourde responsabilité d’être le président de
l’association des frères Guenot, les héros des
Jeux de Pékin. C’est une aventure commune
formidable.
Le BATTLING CLUB
13, rue de la Grange aux Belles
75010 PARIS
01 42 01 24 12
Ouvert du mardi au dimanche
http://www.battlingclub.com/

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7
 Regards croisés des dignitaires religieux
sur le 10e arrondissement
Corinne AKLI - Pasteur de l’Eglise
Réformée de France.
Hervé GUILLEZ – Prêtre pour le diocèse
de Paris.
Nordine ALIHADI - Directeur de
l'enseignement de la langue arabe à la Mos-
quée de la rue du Faubourg Saint Denis, re-
présentant l’imam du 10e.
Raphy MARCIANO – Directeur du centre
communautaire de Paris
Interview réalisée par Benjamin LANCAR –
Responsable UMP de la 5e circonscription 3e et
10e arrondissements, conseiller régional d’Île
de France, Président des Jeunes Populaires.
Pouvez-vous vous présenter ?
CA : Corinne AKLI, je suis pasteur de
l’Eglise Réformée de France. Je suis actuel-
lement en poste dans une église du 10e arron-
dissement qui s’appelle « La Rencontre »,
située rue des Petits Hôtels. Je suis arrivée en
juillet 2008, je démarre dans ce quartier. Au-
paravant, j’étais responsable au niveau natio-
nal de l’évangélisation « Témoignage et
Service » durant 4 ans : j’ai tourné dans
toutes les églises protestantes en France pour
encourager, stimuler ; et en particulier pour
faire bouger nos services d’entre aide. La
charité et la bienfaisance sont encore trop pa-
ternalistes. Il s’agit d’expliquer aux gens que
les pauvres ont changé de visage : les gens
ne disent plus merci, sont très malheureux,
en difficulté, et en particulier dans les quar-
tiers de banlieue et dans les grandes villes. Je
souhaite que l’Eglise soit un peu plus en
phase avec la population. Ayant vécu rue de
Clichy et pendant 14 ans à Aubervilliers,
c’est là où j’ai véritablement saisi le sens de
l’engagement de l’Eglise en milieu popu-
laire.
HG : Hervé GUILLEZ, je suis prêtre depuis
19 ans, ordonné pour le diocèse de Paris,
Responsable de la paroisse catholique St Jo-
seph Artisan depuis plus de 4 ans. J’étais au-
paravant ingénieur du génie rural des eaux et
forêts à Nevers. Je suis rémois d’origine.
NA : Nordine ALIHADI, j’habite le 10ème
depuis 2006, je suis en charge de l’unité
d’enseignement de la langue arabe.
RM : Raphy MARCIANO, je suis le Direc-
teur du Centre Communautaire de Paris et de
l'Université d'Etudes Juives Elie Wiesel.
Que retenez-vous de l’année 2010 ? Et
comment résumeriez-vous l’année qui
vient de s’écouler ?
HG : Devant les éléments parfois doulou-
reux, l’attitude de certaines personnes mon-
trent que la vie reste toujours plus forte que
l’épreuve ; comme par exemple le sauvetage
des mineurs chiliens. C’est l’exemple que
nous donnent les moines de Tibhirine récem-
8
ment mis en avant par le film Des hommes et
des dieux. Ce film donne du tonus, on se sent
participer à cette humanité. En effet, il donne
une espérance.
NA : Nous sommes en temps de crise, beau-
coup de gens la ressentent, et j’espère que les
années qui arrivent seront meilleures pour la
France. Il faut sortir de cette situation. Je
pense que l’avenir ne peut être que bénéfique
pour l’ensemble des gens.
RM : 2010, première année de la 2ème dé-
cennie du XXIème siècle, me semble pour-
suivre les grandes tendances et aussi les
grands dangers qui ont marqué la première
décennie : montée du terrorisme, du fana-
tisme, de l'intégrisme, de la violence aveugle,
mais aussi partout le désir intense dans les
sociétés libres, de créer des conditions d'un
monde démocratique et pluriel fondé sur le
dialogue et la rencontre.
Quel est, en 2011, le message que votre re-
ligion souhaiterait adresser à la société ?
CA : La bienveillance, l’écoute, essayer avec
les autres responsables religieux de contri-
buer à une société plus juste, plus accueil-
lante et plus fraternelle. Le temps nous est
compté, alors autant faire des choses agréa-
bles pour les autres ! Justement, le nom « La
Rencontre » m’évoque beaucoup de choses
dans ce sens là. Notre communauté est petite
mais volontaire. Quand on m’a appelé, on sa-
vait que j’étais un « pasteur baroudeur » qui
ouvre un peu les portes. Mon but ? Dévelop-
per une Eglise plus ouverte et à l’écoute du
plus grand nombre.
HG : Le message de l’Eglise catholique sera
toujours le même : c’est le message de
l’Evangile, celui d’un Dieu qui veut rencon-
trer l’homme. Certes l’église enseigne, mais
surtout elle veut rencontrer les gens dans leur
diversité. Jésus nous montre que chacun est
unique dans son histoire, digne d’attention.
NA : Depuis le début, le principal message
de l’Islam a été d’apporter une vérité, vérité
déjà présente dans beaucoup de religions,
principalement au niveau des religions mo-
nothéistes : le judaïsme et le christianisme.
L’Islam, de par sa postérité, a vocation à
améliorer l’image de cette vérité universelle.
La première chose qui s’est passée dans le
fondement, à Médine, du premier Etat isla-
mique autour du prophète et d’un petit
groupe de croyants à l’époque était ce qu’on
appelle « le pacte citoyen » : les nouveaux
musulmans ont signé des actes avec les ci-
toyens de Médine appartenant aux autres re-
ligions (des citoyens arabes de confession
israélite de l’époque par exemple). Le fon-
dement voulait que chaque citoyen, et ce
quel que soit sa religion, ait des droits et des
devoirs. Le respect des autres, quel que soit
leurs croyances est le même depuis 14 siècles.
Je pense qu’aujourd’hui en France, chaque
musulman qui pense rester attaché aux
idéaux de l’Islam va vers une cohabitation
citoyenne avec les autres personnes qui ne
sont pas de sa religion
RM : La première prière juive au début de
l'année hébraïque, c'est "Réformer et recons-
truire le monde". Nous devons tous prendre
conscience de notre responsabilité planétaire,
car nous vivons dans une Terre qui sera à
l'avenir à l'image de nos projets et de nos réa-
lisations.
Qu’est ce qui vous rend optimiste ou
pessimiste dans le monde d’aujourd’hui ?
CA : Ma mère est atteinte de la maladie
d’Alzheimer depuis 2002, elle a déposé les
armes, elle est devenue d’une douceur et dé-
pendance : elle vit sa vieillesse tranquille-
ment. Il faut aborder la question de la
grande dépendance, il faut que l’on accepte
cette évolution en mettant en place des struc-
tures pour accompagner cela. J’apprends
grâce à ma mère que la vieillesse n’est pas
forcement catastrophique, j’ai confiance en
l’avenir, j’ai confiance en Dieu. Il y a un
Psaume qui dit « la terre est solide et stable
». Donc tout va bien, je reste optimiste…
HG : Mon ressenti dépend tellement des cir-
constances (soleil… pluie…). Le propre du
chrétien, c’est l’espérance. L’espoir s’appuie
sur ce que je vois. L’espérance, je peux la
vivre sans rien voir. Parfois, lorsque je croise
certains jeunes, je ne vois pas beaucoup d’es-
poir. Mais avec l’espérance, je peux m’ap-
procher d’eux comme adulte, comme
pédagogue, comme prêtre. L’espérance, c’est
un moteur. L’espoir on peut l’observer, l’es-
pérance c’est quelque chose de beaucoup
plus grand.
Par exemple, sur la question de l’euthanasie,
le « tu ne tueras pas » est quelque chose d’ab-
solu. Sinon, certains trouveront toujours une
exception pour faire reculer les limites. De
même, pour la question du début de la vie.
Je reste inquiet quant à l’aspect trop consu-
mériste de l’époque actuelle. De plus, le pro-
blème des crises bancaires est blessant pour
un grand nombre de gens : il y a des sommes
qui n’ont aucun rapport avec la vie des gens.
C’est dramatique pour celui qui vit pauvre-
ment, cela peut détruire profondément les
gens, et c’est inquiétant.
NA : Dans l’actualité, il y a beaucoup de
choses qui peuvent nous rendre optimistes,
tout être humain se garde d’être optimiste à
outrance ou bien pessimiste pour de bon. La
part d’optimisme que chacun d’entre nous a
en soi même nous amène à souhaiter que les
personnalités qui ont un rôle sur la scène in-
ternationale arrivent à tirer les conséquences
des expériences passées et des échecs en ma-
tière de politique internationale.
Il s’agit de faire des compromis dans la vie et
dans le monde : la planète devient un village,
on est obligé de vivre ensemble malgré
toutes nos différences et malgré ce qui se
passe. Ainsi, je pense que l’on peut encore
placer de l’espérance dans l’être humain.
Mon pessimisme provient de la situation
économique et financière du monde : la dis-
parité dans la distribution des richesses au ni-
veau des pays entre eux et des régions entre
elles. Je pense que tout ce système doit être
amélioré.
Au niveau de la répartition mondiale de la ri-
chesse, on croit beaucoup dans le rôle de
l’ONU et des organisations mondiales : je
pense que les gouvernements et les autres or-
ganisations doivent faire un peu plus pour
l’être humain. C’est le cas de la France avec
les politiques d’ajustements des finances, et
ce pour l’intérêt de tous : les possédants et
les non possédants.
RM : Ce qui me rend optimiste, c'est la mo-
bilisation des citoyens qui de plus en plus
s'expriment et s'organisent pour changer le
quotidien de la vie de nos sociétés.
Ce qui me rend pessimiste, c'est la persis-
tance de l'indifférence du chacun pour soi, de
l'égocentrisme qu'il convient de dénoncer.
Quelle est votre vie dans le 10e à la fois
comme dignitaire religieux et comme
citoyen ?
CA : Je suis très heureuse dans le 10e, j’aime
beaucoup cet arrondissement. Après avoir
vécue 7 ans en Belgique comme animatrice
de quartier auprès de jeunes, j’ai vite été nos-
talgique de Paris. Cette ville, c’est avant tout
pour moi des rencontres et des quartiers. Il
m’arrive souvent de prendre le bus pour aller
à la rencontre des gens, un sourire suffit pour
évangéliser ! J’essaie d’incarner cette bonne
nouvelle que constitue la parole de l’Evan-
gile.
HG : Il y a des rencontres sympathiques et
d’autres fois un peu plus douloureuses. Il y a
aussi des rues de moins en moins commer-
çantes : c’est une vraie problématique car les
commerces sont un lieu de rencontre pour les
habitants.
NA : J’ai toujours vécu dans ce type de quar-
tier populaire. Ainsi, je pense que le 10e,
comme beaucoup d’autres arrondissements,
recèle de ce type de néologisme. Spéciale-
ment rue du Faubourg St Denis (avec des
commerces chinois, pakistanais, turcs ou ma-
ghrébins). J’ai toujours pensé qu’il était bon
de vivre dans un quartier cosmopolite et po-
pulaire. On sent qu’il y a beaucoup de cha-
leur comparé à un quartier où il n’y a pas
beaucoup de mélange.
RM : Le dialogue entre les différentes reli-
gions et philosophies est l'une des grandes
avancées de la vie intellectuelle et sociale de
nos villes : à l'échelle de chaque ville et de
chaque quartier des hommes et des femmes
de différentes sensibilités doivent choisir la
voie du dialogue dans le respect des diffé-
rences en écartant le fanatisme et l'indifférence.
Quelle est votre vision du 10e dans 10 ans ?
CA : Le 10e est un arrondissement plein de
promesses, pourtant certains endroits ne sont
pas très agréables : ainsi, il faudra faire at-
tention dans l’avenir à ne pas se retrouver
dans une situation où les communautés se re-
plieraient sur elles-mêmes. Lorsque l’on
s’installe dans un pays, il faut accepter toutes
ses règles, sa discipline et surtout parler sa
langue.
HG : En plus de la question sur la vie écono-
mique, je suis aussi préoccupé par la flambée
des prix du logement, je vois les prix aug-
menter et je m’inquiète de voir disparaître
des familles des classes populaires. On voit
la majeure partie du budget d’une famille
partir dans le logement, c’est désolant.
NA : Ce que je pense du tout Paris, c’est que
les initiatives doivent être poursuivies dans
la rénovation du quartier de la Goutte d‘Or.
En effet, il faut rénover les logements insalu-
bres et lutter contre la vétusté de certains im-
meubles. La première initiative à faire est de
poursuivre dans ce sens.
RM : Travailler et agir dans le 10e arrondis-
sement a été pour moi une occasion privilé-
giée de rencontrer des compatriotes de toutes
origines et de toutes croyances et de réfléchir
avec eux de tout ce qui pourra être fait à
l'avenir, pour faire de notre ville et de nos
quartiers un lieu de démocratie apaisée et
éclairée, respectueuse des traditions et des
coutumes de chacun, mais aussi construite
autour d'un idéal unificateur pour tous.
Que pensez-vous du dialogue interreli-
gieux ?
CA : Si on ne se connaît pas, on se méfie et
on a peur. Le dialogue interreligieux sert
avant toute chose à la paix sociale : l’impor-
tant c’est de se parler entre communautés
avant qu’une catastrophe ou qu’un conflit ne
se produise. Ainsi, si quelque chose de grave
arrive, on se montrera d’avantage solidaire.
C’est en fait une question de citoyenneté
avant tout : dans l’Ancien Testament on peut
lire « installez vous et priez pour cette ville
car de sa prospérité dépend votre paix »,
c’est d’actualité ! Dans la pensée protestante,
il s’agit d’assurer un dialogue et une paix so-
ciale entre les hommes. J’ai depuis 2 ans
beaucoup de contacts et d’activités com-
munes avec des paroisses catholiques : il y a
une amitié qui peut se créer. C’est finale-
ment plus un dialogue entre les hommes
qu’un dialogue entre les religions qui doit
s’établir.
HG : De façon générale je constate à la fois
des avancées et des tensions : le dialogue
entre les hommes est toujours utile. Rencon-
trer l’autre, c’est accepter l’altérité.
Je n’ai pas beaucoup de dialogue avec les au-
tres responsables religieux, mis à part les
curés et le pasteur. Pour ce qui est du Ju-
daïsme et de l’Islam, j’ai des contacts avec
des croyants, mais pas avec des responsables.
Avec le collège voisin, je rencontre principa-
lement des jeunes musulmans. La paroisse
mène aussi des activités éducatives, du sou-
tien scolaire et beaucoup de sorties avec l’as-
sociation Le Rocher. On participe ainsi au
vivre ensemble: c’est quelque chose de diffi-
cile. J’observe parfois que certains adoles-
cents utilisent le vocabulaire religieux pour
justifier leur mécanisme d’opposition propre
à leur âge.
NA : Je pense que depuis des années, il a
avancé. Je pense qu’il y a beaucoup d’initia-
tives comme le dialogue judéo- islamo-chré-
tien qui se fait depuis quelques années à
Cieux. Cette association récente a été créée
en 2006 à l’initiative d’un groupe de citoyens
chrétiens ayant tendu la main du dialogue à
des institutions musulmanes et juives dans le
11ème. Leur projet est de créer des associa-
tions dans tous les arrondissements de Paris.
Cieux a pour but d’organiser des rencontres
à tour de rôle dans différents lieux de culte :
Eglise, Synagogue, Mosquée (dans le 11ème
à la mosquée Omar par exemple). Ce qui est
bien, c’est que le chrétien soit reçu dans une
Synagogue ou une Mosquée et inversement
pour les autres confessions : chacun décou-
vre l’autre. Ce qui est louable, c’est que cha-
cun dépasse l’image stéréotypée qu’il a de
l’autre.
Pourtant, je ne parle pas de dialogue entre les
religions, je pense que chaque religion est
bien fondée dans ces principes. Il y a certes
beaucoup de points communs entre les reli-
gions monothéistes mais chaque religion a
ses fondements propres. Je crois en revanche
au dialogue entre les fidèles des différentes
religions : le premier objectif est de se faire
une idée de l’autre en lui parlant. Là est le
moyen de s’éloigner des clichés, de s’éloi-
gner des conséquences de l’histoire. C’est
très important car on doit tous vivre ensem-
ble.
Lors de la dernière réunion dans le 10e ar-
rondissement dans l’Eglise Saint- Laurent,
nous avons pensé à organiser une deuxième
rencontre dans la Mosquée au 83 rue du Fau-
bourg St Denis.
RM : Dans notre arrondissement, vivent des
citoyens venus de différentes parties du
monde professant des idées et des croyances
très différentes et pratiquant dans leurs
foyers des coutumes singulières. A nous tous
de nous rassembler pour faire de notre arron-
dissement un modèle de coexistence et de
respect.
9
 « This is the web » :
les 3e et 10e arrondissements sur la toile
Page pratique pour mieux
connaître son arrondisse-
ment.
1.1 NOS DEUX ARRONDISSE-
MENTS SUR LE WEB :
VIVRE LE MARAIS !
- Blog chronique de l'association "Vivre le
Marais !", membre du réseau "Vivre Paris !",
et des habitants du centre historique de Paris.
http://www.vivrelemarais.typepad.fr/
- Histoire & Vies du 10e arrondissement
La Société historique du 10e arrondissement
affiliée à la Fédération des Sociétés histo-
riques et archéologiques de Paris et de l’Île-
de-France a créé le site : http://hv10.org/.
Vous y trouverez de nombreuses informa-
tions sur le 10e.
- Cartes postales des années 1900 du 10e ar-
rondissement, pour les nostalgiques du passé :
http://paris1900.lartnouveau.com/paris_10e.htm
Ballade reportage, du 10 au 3
Une ballade au centre
de Paris, sous la neige de
décembre…
L a 5 circonscription est formée de deux
e Arrivés devant le Marché Saint Quentin, à
arrondissements aussi différents par leur
taille que par leur population. Sa diversité ar-
chitecturale, laisse apercevoir de beaux lieux
souvent simplement connus par les riverains.
Faire découvrir le 10ème nécessite une
bonne préparation :
Nul besoin de faire une ode au Canal Saint
Martin que tout le monde apprécie !
Vous êtes-vous déjà promenés à l’intérieur
de l’hôpital Saint-Louis qui laisse découvrir
son carré de verdure pour le bonheur de ses
patients, de ses praticiens et de ses visiteurs ?
Au départ de la gare du Nord, nous sommes
10
- Mairie du 10e : www.mairie10.fr
- Mairie du 3 : www.mairie3.fr
e
1.2 L'ESSENTIEL DU WEB
Cette liste non exhaustive de sites internet
pourra vous guider dans vos premiers pas sur
la toile :
- Pagesjaunes.fr : le célèbre annuaire en
ligne, avec cartes, localisations, et bien plus
encore.
- Ebay.fr : vendez ou achetez vos biens par
système d'enchères.
- PriceMinister.fr : vendez tous vos objets
d'occasion !
- AuFeminin.com : portail d'informations,
culture et bons plans à l'origine orienté pour
un public féminin;
- MeteoFrance.fr : la météo, de la région à la
commune, de la journée en cours à une pré-
vision à plusieurs jours.
- Allocine.fr : toutes les séances de cinéma, partout.
subjugués par l’imposante façade, apogée de
l’architecture ferroviaire du XIXème siècle.
Notre ballade se poursuit par la descente du
boulevard Magenta d’où l’on peut apercevoir
la gare de l’Est et son flux incessant de per-
sonnes venus de tous horizons.
l’angle de la rue Chabrol, une magnifique
fontaine Wallace orne le centre du plus grand
marché couvert parisien.
En traversant le boulevard Magenta et en
longeant la rue du 8 mai 1945 à quelques
centaines de mètres de la gare du Nord, notre
regard est attiré par la beauté de la grande ro-
sace de la gare de l’Est. Plus loin, le parc Vil-
lemin, lieu de retrouvailles de tous les
enfants du quartier et de leurs mères, main-
tient le plaisir de vivre ensemble !
Enfin le Canal Saint Martin et ses nombreux
cafés, bars et lieus de rencontre nous accueil-
- Leguide.com : comparateur d'objets et de
prix.
- Wordpress.com : vous souhaitez vous ex-
primer sur internet ? Ouvrez un blog facile-
ment.
- Youtube.fr : vous avez raté un passage télé
célèbre ? Vous le trouverez sur youtube. Vi-
déos d'aujourd'hui et d'hier en accès gratuit
instantané.
- Amazon.fr : librairie en ligne, accès aux li-
vres français et étrangers. Revendez aussi
vos livres d'occasion !
-Doctissimo.fr : portail d'informations
orienté sur la santé. Retrouvez-y conseils, as-
tuces pour rester en bonne santé. Forum de
discussions permettant d'engager le dialogue
avec d'autres utilisateurs.
- Facebook.fr : le célèbre réseau social pour
partager images, nouvelles et vidéos, et rester
en contact avec ses amis du monde entier.
- Guide-restaurant-bio.com : Guide des res-
taurants bio
lent pour le plaisir de tous.
Avant d’arriver à la rue du Faubourg du tem-
ple et en descendant les pittoresques escaliers
qui conduisent à la rue des Vinaigriers, nous
tombons sur la rue de Faubourg Saint-Mar-
tin, face à la mairie du 10ème arrondisse-
ment. Cet imposant bâtiment historique
abrite au 4e étage la bibliothèque du Château
d’eau, dotée d’un fond de réserve impres-
sionnant consacré à la photographie.
Avec la plus petite maison parisienne au 39,
la caserne des pompiers, la rue du Château
d’eau est une surprise pour les visiteurs !
Enfin, la place de la République, ce lieu de
rassemblement historique reste culte et de-
meure une desserte majeure non seulement
pour le 10e et le 3e arrondissement, mais aussi
pour l’ensemble de la circulation des Pari-
siens.
La Maison de lʼHistoire de France
L a Maison de l’histoire de France, égale-
ment appelée Musée d’histoire de France de-
vrait voir le jour dans le troisième
arrondissement à l’horizon 2013. Le Prési-
dent de la République a souhaité sa création
au lendemain de son élection en 2007. Nico-
las Sarkozy regrettait « qu’il n’existe aucun
lieu pour questionner l’histoire de France
dans son ensemble…il y a plusieurs idées, il
faut débattre, il faut polémiquer un peu. ».
Pour le Président, ce musée est l’occasion de
s’interroger sur notre propre histoire. Ce
musée doit donc être envisagé comme une
invitation à la réflexion historique. Il partici-
perait à une meilleure compréhension de ce
qu’a été et de ce qu’est la France.
Pour ce faire, il a chargé Christine Albanel,
alors ministre de la Culture, de lui présenter
un projet quant à la création d’un centre de
recherche et de collections permanentes
dédié à l’histoire civile et militaire de France.
En effet, dans Paris, il n’existe encore aucun
lieu retraçant l’histoire de France dans son
ensemble.
A ce jour, le musée des Archives nationales
(installé dans l’hôtel de Soubise par Napo-
léon III en 1867), est un des rares musées qui
présente au public des documents originaux
et emblématiques retraçant notre histoire.
L'hôtel de Rohan, également propriété des
Archives nationales (depuis 1927), accueille
de grandes expositions historiques. C’est
dans cette mesure que le Président de la Ré-
publique préconisait qu’un musée à part en-
tière soit créé et dont l’approche dépasserait
les seuls documents d’archives. A cette
époque, du simple mais nécessaire débat
d’idée autour de la création de ce musée, est
née une polémique quant à l’existence et la
thématique même de ce musée et son empla-
cement.
A raison, certains historiens et professionnels
de la conservation du patrimoine se sont in-
terrogés sur les orientations de ce musée.
Hervé Lemoine, directeur, chargé des ar-
chives, à la direction générale des patri-
moines, avait suggéré que ce musée soit
implanté aux Invalides. Cette localisation n’a
pas été retenue, au bénéfice du troisième ar-
rondissement, et ce pour notre plus grande
satisfaction !
L’écrivain et historien Alain Decaux s'est dit
"surpris" et "étonné" par la création de ce
musée, dans la mesure où tout Paris était déjà
en soi « un immense musée de l'histoire de
France". Deux rapports, l’un au Sénat, l’autre
à l’Assemblée nationale devraient présenter
une série de propositions prenant en compte
ces critiques. Pour sa part, l'historien Pierre
Nora, interrogé en 2009 par l’Agence France
Presse estimait dans un premier temps que
l'idée de Nicolas Sarkozy "pouvait être ex-
cellente" mais qu’elle risquait d'être difficile
à mettre en œuvre. « Le projet de musée va
rencontrer plusieurs types d'hostilité » esti-
mait-il à l’époque. Certains ont été jusqu’à
considérer ce futur musée comme le résultat
d’une politique relative à l'identité nationale.
A cette date, l'historien et membre de l’Aca-
démie Française ne voyait pas d'objection à
renforcer l'identité par un musée. Un an plus
tard, Pierre Nora a évolué sur ce sujet. Dans
une tribune publiée en novembre 2010 dans
Le Monde, il a estimé que « ce projet inutile
est trop marqué par le débat sur l’identité
nationale ». Jean Favier ancien directeur des
Archives nationales et de la bibliothèque na-
tionale de France, lui n’est pas hostile à ce
musée. Dans un entretien publié dans Le Fi-
garo en novembre dernier il a déclaré «
qu’étant donné que le contenu du projet n’est
pas encore défini, je ne vois pas l’intérêt de
cette polémique et ne vais pas partir en
guerre contre cette initiative. Il faut bien
comprendre que le mot Maison est en l’oc-
currence une image. Il n’est pas question de
construire un bâtiment, mais d’organiser une
coopération et de fédérer les établissements
et les musées qui ont pour objet l’histoire de
ce pays ».
Notre pays, et c’est une chance formidable
que nous envient bien d’autres, recèle un pa-
trimoine historique immense permettant de
retracer, illustrer, analyser et comprendre dif-
férents aspects de notre histoire tant poli-
tique, culturelle, populaire, militaire,
culinaire… Le Musée de l’Histoire de France
sera un moyen extraordinaire de réunir un
grand nombre d’œuvres, de documents, et
tout autre objet permettant et facilitant la
compréhension de notre patrimoine et de
l’histoire de notre pays. Car au-delà du pro-
jet, c’est sur le contenu que cette Maison
d’Histoire de France sera jugée. Nous formu-
lons le vœu que ce musée soit placé sous le
signe de l’audace et nous surprendra par ses
futures collections et expositions temporaires
et permanentes. Enfin, qui pourrait regretter
que notre patrimoine culturel soit enrichi
d’un nouveau musée ? Ni nous, ni les tou-
ristes que nous espérerons nombreux !
11
 Nos bons plans

1.2 LES BONS PLANS DE DEBORAH

(QUARTIER LANCRY - BEAUREPÈRE)
LA PLUME VAGABONDE EPICERIE

32 rue de Lancry, 75010 PARIS 6 rue de la Grange aux belles, 75010 PARIS

Le quartier du Canal et de la rue de Lancry est souvent animé. Il a pour-
tant conservé quelques endroits secrets, où règnent la quiétude et l’apai-
sement. Loin des grandes chaînes des centres commerciaux, où les
mètres de livres se succèdent sans vie et sans âme, la Plume Vagabonde
a conservé tout ce qui fait un bon libraire de quartier. Des choix éclairés,
des conseils patients pour le lecteur égaré en quête de la perle rare, une
atmosphère préservée des rythmes infernaux des bars voisins, cette li-
brairie, MA librairie, est bien plus qu’un commerce littéraire : un endroit
où il fait bon se ressourcer, et d’où je ne repars jamais bredouille. Même
lorsqu’en poussant la porte je ne savais pas ce que j’étais venue y chercher.
Momo est toujours là. A 22h quand le retour du travail laisse entrevoir
un réfrigérateur aussi triste qu’un chat égaré. Ou le dimanche matin
lorsqu’un excès de paresse m’empêche d’aller plus loin que l’autre rive
du canal. Sa boutique est une caverne d’Ali Baba. Il fait partie de ses an-
tres minuscules où l’on trouve pourtant tout ce qui nous manque. Mais
Momo, c’est aussi ce commerçant d’à côté qui a toujours la porte ou-
verte, le sourire aux lèvres, et qui sait rendre service. Pour recevoir un
colis, ou donner mes clés au visiteur de province. Il s’inquiète quand il
ne vous voit pas. Il détecte les signes de fatigue, même si ses semaines
à lui ressemblent plus aux 7 travaux d’Hercule qu’aux 35 heures. Momo
connaît mes addictions culinaires. Mais il n’en soufflera jamais mot.
Parce que c’est Momo.

LES ENFANTS PERDUS

9 rue des Récollets, 75010 PARIS

Un dimanche après midi près du Canal. Il fait froid, l’heure du goûter approche… Direction les Enfants Perdus, un café restaurant situé quai de
Valmy, pour trouver un peu de réconfort. De la chaleur qui tient au cœur et au corps, avec un chocolat chaud fait maison, comme on en trouve
rarement aujourd’hui, par un chef riche en couleurs. Une jeune fille tourne tristement son café. Abdel sort de sa boite à malice une barbe à papa
pour lui rendre le sourire. Une déco qui fleure bon les souvenirs de mon enfance, un bois chaleureux et accueillant, une terrasse qui s’illumine
aux beaux jours : les Enfants Perdus, c’est un peu ma Madeleine de Proust !

1.1 LES BONS PLANS DE FRÉDÉRIC

(3e ARRONDISSEMENT)
DES GARS DANS LA CUISINE A PART OF PARIS

72, Rue Vieille du Temple, 75003 PARIS Agence de location courte durée
Tél : 01 42 74 88 26 203 Bis rue Saint Martin – 75003 PARIS
www.desgarsdanslacuisine.com Tél : 01 42 72 21 40

Ouverture : lundi -dimanche Vous ne savez pas comment loger votre famille ou vos amis lorsqu’ils
Déjeuner : 12h-14h30 viennent vous rendre visite quelques jours à la capitale ?
Dîner : 20h-23h L’agence « A part of paris » vous propose une gamme d’appartements
Brunch : dimanche 12h-17h de standing à louer à la semaine ou selon vos besoins ponctuels.

Accueil chaleureux et convivial, déco design, ce resto confortable et

Gay friendly, propose une cuisine savoureuse et recherchée.
Laissez-vous entraîner par la paupiette de veau lardée, farcie au beaufort
et sauge, accompagnée d’une purée de pomme de terre et aubergines rô-
ties au jus de gingembre ! Un régal.
Recommandé par http://www.parismarais.com/

LA CHOCOLATERIE

Salon de thé de JACQUES GENIN

133, rue de Turenne - 75003 PARIS
Tél : 01 45 77 29 01

Ouvert tous les jours, sauf dim. de 11h à 21h.

Menu à la carte : 10-15 €

La Chocolaterie est un hymne au chocolat et aux pâtisseries de haute voltige. Ouvert par
Jacques Genin, ce chef très connu dans la profession fournit en chocolats et en confiseries
les plus grands de la capitale : Plaza, Crillon, etc…
Au salon de thé, découvrez l’incroyable chocolat chaud, le miraculeux éclair au caramel
ou les ganaches merveilleuses, parfaitement équilibrées de Jacques.

12
1.3 LES BONS PLANS DE MAURICE
(CANAL SAINT-MARTIN, LOUIS BLANC)
BOULANGERIE LA BONNE FOURNÉE BOUCHERIE MEUNIER

Angle quai de Valmy / rue Eugène Varlin, 75010 PARIS 22 rue du Faubourg Saint-Martin, 75010 PARIS

Une boulangerie qui vous attire comme un aimant par ses odeurs allé-
chantes Des croissants dorés à point, des pains aux céréales, aux noix,
ou version tradition qui font chanter vos journées. La boulangerie La
bonne fournée, à l’angle du quai de VALMY et de la rue Eugène VAR-
LIN est une institution du quartier. La qualité de ses produits et l’amour
du travail bien fait ont fait sa réputation. Je ne résiste jamais, le di-
manche, à l’achat de quelques pâtisseries, pour un déjeuner familial
empli de douceurs.
La viande y est tendre et généreuse. La sélection affinée, et la qualité
non négociable… Dans ce temple des carnivores, vous trouverez né-
cessairement votre bonheur… si un repas sans viande n’est, pour vous
non plus, pas concevable. Amateur de bavette ou de carpaccio, l’étale
est alléchante et s’offre à vous… le plus difficile sera donc de faire votre
choix !!!!

L’ÉCLUSE VALMY

153 quai de Valmy, 75010 PARIS

Ce restaurant annonce la couleur dès son enseigne : situé en face du Canal Saint-Martin, on y côtoie les péniches autour d’une cuisine française
traditionnelle. Escargots, magret de canard, fondant au chocolat, en terrasse ou dans la salle aux pierres apparentes, le tout accompagné d’un verre
de vin classique mais savamment choisi. Un concept traditionnel mais qui fait toujours recette, le tout au gré d’un service rapide et plaisant !

1.4 LES BONS PLANS D'OLIVIER La librairie Le 29 est une galerie entièrement consacrée à la photogra-
(RÉCOLLETS) phie, elle propose une à deux fois par mois des rencontres avec des pho-
tographes et des soirées de dédicaces et des « ateliers découvertes »
LA LIBRAIRIE pour les plus jeunes autour de thématiques variées liées à l’image et à
la représentation
29, Rue des Récollets
75010 PARIS
tel. 01 40 36 78 96
fax 01 40 36 78 96
e-mail librairie@le29.fr

RESTAURANT DE BOURGOGNE Cuisine : Traditionnelle

(chez Maurice) (Restaurant) Tarif : Entre 9€ et 20€

26 Rue des Vinaigriers, 75010 PARIS Ici, vous mangerez dans la plus pure tradition bistrotière. Décor rustique
08 99 78 93 58 * et nappes à carreaux rouges et blancs, on y va surtout pour son am-
biance bon enfant mais pas seulement ! La carte des vins ne propose que
Métro : Jacques Bonsergent les meilleurs Bourgogne. Enfin dans l'assiette, on a le plaisir de ne pas
Horaires d'ouverture se ruiner avec un hareng mariné, un steack de thon ou un pavé de rums-
Fermé après 23h teak.
Fermé le dimanche
Source : http://www.annuaire-parisien.com

AGENDA
Retrouvez nous lors des prochains rendez-vous citoyens du 10e en mouvement !
• Le mercredi 09 mars à 19h, nous organisons un débat sur la mono-activité avec la présence d'hommes politiques, de commerçants
et de riverains à la Petite Louise - 54 rue du Château d'Eau – 75010 Paris.

• Le mardi 05 avril à 18h, grand forum de l'orientation et de l'emploi au 214 rue Lafayette – 75010 Paris. Retrouvez-nous en salle 10 !

• Le jeudi 28 avril, Constance Le Grip, députée européenne, nous fera l'honneur de sa présence dans le 10e arrondissement. A 18h,
elle rencontrera les habitants du 10e à ma permanence, 12 rue Hittorf - 75010, où elle les recevra individuellement, puis à 19h30, elle
animera un café politique sur l'Europe à la Pierre du Marais, 51 rue de Bretagne – 75003 Paris.
Notez dès à présent à vos agendas ces événements du printemps !

13
 Jeux
1.1 SUDOKU

1.2 MOTS CROISES

HORIZONTAL
2. Nom de l'hôtel particulier du XVIIIe siècle situé au 58, rue d’Hauteville
7. Nom du canal dédié à l'origine à l'adduction d'eau potable dans la
capitale. Inauguré en 1825
9. Nom du théâtre ouvert en 1792 sur le boulevard du Temple,
successeur du théâtre des Grands-Danseurs du Roi dirigé par
Jean-Baptiste Nicolet
10. Nom de l'église construite sur l'axe nord-sud de Paris qui relie
Senlis et Orléans tracé par les Romains au cours de la moitié du Ier
siècle av. J.-C
11. Nom du couvent situé rue du Faubourg-Saint-Martin à Paris,
exemple de l'architecture religieuse des XVIIe et XVIIIe siècles.
Longtemps utilisé comme hôpital militaire, il accueille désormais un
centre international d'accueil à vocation scientifique et culturelle,
doté de logements meublés et d'ateliers-logements gérés par une
filiale de la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP), ainsi que
l'Ordre des architectes d'Île-de-France
VERTICAL
1. Orientation cardinale de la gare inscrite au titre des monuments
historiques depuis le 15 janvier 1975
3. Ville du nord d'Israël dont le nom est porté par l'une des plus
ancienne des grandes synagogues de Paris
4. Nom de la prison dans laquelle Chapelle sera interné en 1646
5. Nom d'un des deux passages couverts du 10e arrondissement de
Paris construit en 1828
6. Nom actuel du théâtre de fêtes et spectacles de la cour, inauguré
en 1866 sur ce qui s'appelait encore le boulevard de Sébastopol, à
l'emplacement du café-concert “Le XIXe siècle”
7. Nom du passage du 3e arrondissement, couvert, mesurant 57
mètres de long

Résultats accessibles à l’adresse suivante : www.ump-paris5.fr et à la permanence située 12 rue Hittorf - 75010 Paris
14
 Nos activités

Inauguration de la permanence de conseiller régional de Benjamin Collecte de jouets en faveur de l'Hôpital St Louis.
Lancar en présence de Valérie Pécresse, Ministre de l’Enseigne- (Décembre 2010)
ment Supérieur et de la Recherche et de Jean-François Lamour,
Député et Président du groupe UMP au Conseil de Paris.
(Septembre 2010)

Café politique avec Jean-Jacques Giannesini, élu du 19e Opérations régulières de porte-à-porte à la rencontre des
arrondissement de Paris.(31 Mars 2010) habitants des 3e et 10e arrondissements.

Opération propreté le long du Canal Saint-Martin en équipe. Passage de l'équipe le 10e en mouvement dans Paris
(Juin 2010) dernière ! (Octobre 2010)
15