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CHU de BLIDA.

Cours N°10
Unité « FRANTZ FANON ».
Service d’ORL.
Professeur : ROUS .Y.

LES CANCERS BUCCO PHARYNGE

Plan

i. Définition / Généralités.
ii. Les cancers des 2/3 antérieure de la langue
A. Symptomatologie
B. L’examen clinique
C. Le diagnostic
D. Classification
E. traitement
iii. Cancers de la base de la langue
A. La symptomatologie
B. L’examen clinique
C. Diagnostic
D. Classification
E. traitement
iv. Cancer de l’amygdale
A. symptomatologie
B. l’examen clinique
C. diagnostic
D. traitement
v. Cancer du sinus piriforme
A. La symptomatologie
B. L’examen clinique
C. Le diagnostic
D. Classification
E. Traitement
i. Définition / Généralités.
C’est toute néoplasie maligne naissant dans l’une de ces régions : langue, amygdales, plancher de la bouche,
oropharynx ou sinus piriforme.

Les tumeurs les plus fréquentes sont les épithéliomas, les tumeurs d’origine conjonctives sont rares.

Ces cancers sont fréquentes chez l’homme et exceptionnels chez la femme ; ils se manifestent surtout à partir
de 40 ans

Certaines causes peuvent prédisposer à l’apparition de ces cancers notamment le tabac, l’alcool, et les
leucoplasies

Ces cancers sont situés dans des cavités septiques, directement en contacte avec l’extérieure

Sur le plan thérapeutique, ce sont les thérapeutiques locales destructrices qui sont les plus efficace soit
chirurgicales ou physiques

ii. Les cancers des 2/3 antérieure de la langue


C’est des cancers qui siègent en avant du V lingual
A. Symptomatologie :
 La période de début : l’attention du malade peut être attirée par des signes fonctionnels
discrets à type de :
 Sensation de picotement
 Des douleurs sur le bord de la langue
 Parfois par sensation d’une adénopathie cervicale
 La phase d’état : le patient présente des douleurs spontanées à la mastication, la parole reste
normale
 Phase d’extension : le patient présente une difficulté à la parole, une fétidité de l’haleine et
une altération de l’état général ; la langue est immobile
B. L’examen clinique

Il comporte l’examen de la cavité buccale et la palpation


soigneuse de la langue et la région cervicale

La tumeur linguale est souvent ulcéro-infiltrante ;


l’induration et le saignement au contact en étant les signes majeurs ;
rarement la tumeur est bourgeonnante, infiltrante ou ulcéreuse pure

Il faut préciser le siège de la tumeur (pointe, ventre, dos ou


bien les bords de la langue) et son extension

La palpation cervicale recherche les adénopathies qui sont


présentes dans 40 à 50% des cas, de siège sous maxillaire et sous angulo-maxillaire

On termine par l’examen général à la recherche des métastases à distance

C. Diagnostic
 Positif : seule la biopsie apporte l’élément de certitude diagnostic
 Différentiel : il faut évoquer
 Les tumeurs bénignes : papillome, kyste ou fibrome
 L’aphtose buccale
 Les lésions spécifiques telles que l’actinomycose
 Les leucoplasies
D. Classification : selon l’U.I.C.C
 T1 : tumeur de moins de 2 cm
 T2 : tumeur entre 2 et 4 cm
 T3 : tumeur de plus de 4 cm
E. Traitement :
 Moyens :
 Sur la tumeur : la chirurgie ; glossectomie élargie ou partielle
 Moyens physiques : radiothérapie externe ; endo-curie-thérapie
 Chimiothérapie
 Sur les adénopathies : c’est l’évidement ganglionnaire cervical
 Indications
 Tumeurs de moins de 2 cm, endocuriethérapie tumorale avec curage ganglionnaire
 Tumeur entre 2 et 4 cm, chimiothérapie avec télécobaltothérapie tumorale et
ganglionnaire complétée par l’endocuriethérapie de surdosage sur la tumeur
 Tumeur de plus de 4 cm : chimiothérapie associé à la télécobaltothérapie

iii. Cancers de la base de la langue


A. La symptomatologie

Les signes fonctionnels sont souvent tardifs et peu évocateurs au début vague douleurs de gorge mises sur le
compte d’une angine, sensation de corps étranger, légère dysphagie et une otalgie réflexe intermittente ; dans 1/3 des
cas l’adénopathie constitue le signe d’alarme

A un stade plus avancé la douleur devient intense avec une haleine fétide, gène à la déglutition et difficulté à
la parole

B. L’examen clinique

L’examen à l’abaisse langue en s’aidant de miroir


laryngé qui montre une lésion ulcéro-bourgeonnante et
saignante, il faut toujours préciser le siège de la tuméfaction et
son extension

La palpation au doigt est un examen capital qui permet


de retrouver une infiltration profonde non visible au miroir

La recherche des adénopathies cervicales est positive


dans 80 % des cas de siège sous angulo-maxillaire et sus Omo-
hyoïdienne

L’examen général à la recherche de métastase à distance

C. Diagnostic :
 Positif : la biopsie confirme le diagnostic
 Différentiels :
 Abcès de la base de la langue
 Kyste
 Goitre ectopique
D. Classification :
 T1 : tumeur de moins de 2 cm
 T2 : tumeur entre 2 et 4 cm
 T 3 : tumeur entre 4 et 6 cm
 T4 : tumeur de plus de 6 cm
E. Traitement :
 Les moyens :
 La radiothérapie externe
 La chirurgie
 Les indications : la radiothérapie externe reste l’essentielle du traitement sur la tumeur et les
aires ganglionnaires, tandis que la chirurgie est indiquée pour les reliquats tumoraux de la
base de langue

iv. Cancer de l’amygdale

C’est une tumeur localisée au niveau des éléments constitutifs de l’amygdale et la loge amygdalienne

A. Symptomatologie
 Au début : la symptomatologie est latente, le malade vient pour une adénopathie, alors que la
région amygdalienne semble être normale ou bien pour gène de l’arrière gorge ou encore des
sensations d’otalgie qui attire l’attention
 A la phase d’état : l’haleine est de plus en plus fétide, le malade bave une salive
sanguinolente, la déglutition est difficile, la voix est amygdalienne
B. L’examen clinique :

L’examen de la cavité buccale révèle l’existence d’une


tumeur bourgeonnante, ulcéreuse ou d’une augmentation générale de
volume de la tumeur

Il faut préciser l’étendue de la tumeur

La palpation endobuccale est capitale à la recherche d’une


induration

C. Evolution : la mort survient après 12 mois à 2 ans


par hémorragie cataclysmique ou métastase à
distance
D. Diagnostic :
 Positif : suspecté par l’examen clinique et confirmé par la biopsie
 Différentiel : se pose avec
 L’hypertrophie simple des amygdales
 Les tumeurs bénignes de l’amygdale
 L’angine ulcéreuse de Vincent
E. Traitement :
 Les moyens :
 La chirurgie :
 sur la tumeur soit une simple amygdalectomie ou bien une intervention plus
large
 sur les ganglions : curage ganglionnaire
 physique :
 endocuriethérapie
 télécobaltothérapie
 chimiothérapie
 les indications : le traitement consiste à une destruction chirurgicale ou le plus souvent par
radiations, après 3 cures de chimiothérapie
v. le cancer de sinus piriforme
A. la symptomatologie :
 au début : cette tumeur est longtemps latente, seules quelques sensations peuvent alerter le
malade, parfois s’est l’apparition de l’adénopathie qui motive la consultation
 la période d’état : caractériser par l’apparition de picotement, otalgie, douleur à la déglutition
et souvent une odynophagie

B. l’examen clinique :

La laryngoscopie indirecte révèle l’existence d’une


tumeur, il faut alors préciser le point de départ (paroi externe,
paroi interne ou angle de sinus piriforme), extension, la mobilité
du larynx

La palpation cervicale recherche une adénopathie satellite

La laryngoscopie directe permet de pratiquer une biopsie

C. le diagnostic :
 positif : confirmé par la biopsie
 différentiel : les tumeurs bénignes
D. classification
 T1 : tumeur touchant une paroi (externe, interne) ou l’angle
 T2 : tumeur touchant deux régions
 T3 : tumeur étendue hors de sinus piriforme
 T4 : tumeur de sinus piriforme avec larynx fixé
E. Traitement :
 Moyen :
 Physique
 Chirurgical :
 Pharyngectomie
 Pharyngo-laryngectomie partielle ou totale
 Chimiothérapie
 Indication : c’est une tumeur essentiellement chirurgicale

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