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Risques Bancaires
CHAPITRE I : La réglementation
bancaire et Bâle II
Produits dérivés
Compte de résultat
Produits Charges
Résultat d’exploitation
+- Résultat exceptionnel
-Impôts sur le bénéfice
+ - Participation au FRBG
Résultat Net
Section 2 : Les normes de gestion
prudentielles
• Le ratio de solvabilité selon Bâle I plus connu sous
le nom de « ratio Cooke » se définit comme le
rapport des fonds propres effectifs sur les risques
pondérés
• Ce ratio a pour objectif principal d’imposer aux
actionnaires des banques de maintenir un
minimum de fonds propres pour faire face aux
risques encourus.
• Motif : remise en cause du concept de « too big to
fail » ( trop gros pour faire faillite »
• C’est dans cette perspective que les autorités
internationales ont mis en place des systèmes de
surveillance prudentiels avec les accords de Bâle
par l’intermédiaire de la BIS ( Bank for
International Settlements )
I - La notion de Fonds Propres : Fonds
propres comptables versus fonds propres
économiques
• 1 – Les fonds propres comptables
Les fonds propres comptables
correspondent aux capitaux propres
d’une banque
FP comptables = capital social, les
réserves, le report à nouveau et les
fonds pour les risques bancaires
généraux
Suite
• En effet l’introduction des probabilités
permet de déterminer deux types de
perte
Une perte prévisible ou attendue (
avec des provisions qui permettent d’y
faire face )
Une perte imprévisible ou inattendue
pour laquelle il faut exiger un capital
minimum de fonds propres
2 – Composantes des pertes
prévisibles
Afin d’illustrer les composantes de la
perte prévisible, considérons un prêt
accordé à une entreprise à une date t
= 0. Ce prêt est supposé d’un montant
M remboursable à une date
d’échéance T avec un taux r.
A l’absence de défaillance :
T
VT M 1 r
Suite
• S’il y ‘a défaut de paiement cette valeur
correspond à :
T
VT M 1 r RRT
Où RRT représente
le taux de recouvrement
Suite
• A la date de signature du contrat, il ya
incertitude sur la survenance du défaut, ainsi
que sur le taux de recouvrement en cas de
défaut. Soit Z la variable indicatrice prenant la
valeur 1, si un défaut se produit, la valeur 0 ,
sinon. La valeur du contrat est alors :
La valeur du contrat à échéance
T
VT M1 r 1 ZT 1 RRT
Dans la ter min o log ie de Bâle
T
EADT M 1 rT Exposure at default
RRT re covery rate
LGDT 1 RRT est le taux de perte en cas de défaut
Loss Given Default
SUITE
• La valeur attendue est alors :
T
E0VT M 1 r 1 E0 (ZT 1 RRT )
La perte attendue
T
E0 LT M1 r E0 ( Z T 1 RRT )
EADT E0 Z T E0 LGDT / Z T 1
EADT PDT ELGDT
PDT probabilité de default
ELGDT Expected Loss Given Default
3 – Pertes imprévisibles ou
inattendues
• Par contre la perte imprévisible
correspond à la partie à couvrir par
des fonds propres. C’est donc le
niveau requis de fonds propres pour
couvrir cette perte qui est appelé FPE
ou Capital Economique
Perte par rapport à la valeur
contractuelle
T
LT M1 r ZT 1 RRT
SUITE
• L’objectif est de chercher le niveau de perte
maximale correspondant à un seuil . Ce
niveau L*( ) est tel que :
*
P0 LT L0 ,T
Perte inattendue
Perte attendue
FPE
ratio MD 8%
Risques de crédit pondérés Risques de marché risque opérationnel
II - Pilier II : le processus de
surveillance prudentielle
• L’objectif visé à travers ce deuxième
pilier est de s’assurer que les banques
appliquent des procédures saines
pour déterminer l’adéquation de leur
fonds propres. Les banques doivent
informer la commission bancaire de la
méthodologie utilisée pour contrôler le
risque.
III- Pilier III : Discipline de
marché
• L’objectif visé à travers ce troisième
pilier est la production d’information
de qualité par les établissements
assujettis afin de conforter la
réglementation.
• La mise en place de ce pilier nécessite
une étroite collaboration entre les
autorités de supervision bancaire, les
ordres des experts comptables et les
établissements bancaires.
IV- Définition des risques selon
Bâle II
• 1 . Les risques des actifs au bilan
Trois méthodes sont utilisées :
La méthode standard révisée
La méthode interne simple
La méthode interne avancée
Les risques au bilan concernés sont
essentiellement les risques de crédit et
les autres créances immobilisées (
titres de placement, de participation ).
Suite
• 2. Les engagements hors bilan
Éléments donnés en
hors bilan
Etats
0% 20% 50% 100% 150% 100%
Banques 20% 50% 100% 100% 150% 100%
Autres 75%
Suite
• Pour le risque de crédit voir les
pondérations précédentes.
• Pour le risque de marché à défaut d’un
système de notation interne,les banques
peuvent utiliser une pondération de 12,5%
des risques de marché ( ce qui correspond à
l’inverse de l’exigence minimale de 8%).
• Pour le risque opérationnel les propositions
s’articulent autour de 20% des fonds
propres effectifs pour les banques qui ne
disposent pas de système de notation
interne.
1- Approche standard révisée et
atténuation des risques
• Deux approches sont généralement
développées :
Approche simple
La pondération de l’instrument de
couverture remplace celle de l’élément
couvert( la pondération minimale est
de 20% )
Approche globale ou exhaustive
Le montant de l’exposition initiale est
ajusté en fonction de la teneur de la
sûreté.
Suite
• La formule suivante est utilisée pour l’approche
globale : E * E 1 H e C 1 H C H fx
Probabilité de
défaut
0,51% 0,79% 1,41% 3,68%
Suite
• Exposition au moment du défaut
• Taux de perte c’est à dire le montant
irrécupérable
Ainsi la perte attendue est égale
PA = PD*PCD*Exposition
PA = perte attendue
PCD = Taux de perte en cas de défaut
E = exposition
2 - Le risque de marché
• Le risque de taux d’intérêt
• Le risque de change
Ces risques peuvent être mesurés grâce
à la VaR ( Value at Risk ) ou à la
gestion actif passif ( asset liability
management ).
3 - Le risque opérationnel
• L’objectif de suivi des risques
opérationnels n’est pas de les piloter
mais de les réduire au maximum (
c’est à dire pas de suivi dynamique ).
• Parmi les risques opérationnels il y a :
Les risques informatiques
Les risques juridiques et humains
Les risques de dysfonctionnement
Voir le tableau suivant.
Mesure des risques
opérationnels
• Pour mesurer le risque opérationnel
les autorités de Bâle II ont proposé
dans le Quantitative Impact Study
trois méthodes
Approche indicateur de base
Approche standard
Approche avancée
Approche indicateur de base
• Selon cette approche le risque opérationnel doit
être couvert par une charge de capital ( K ) égal à
un pourcentage fixe du produit annuel brut moyen
positif sur trois ans.
n
K IB PBi X _ / N
i 1
KIB exigence de fonds propres
PB produits annuels brut positif sur trois années
N = nombre d’années écoulées
X_ = environ à 15% fixé par la réglementation
Approche standard
• L’approche consiste à déterminer une
charge de capital moyenne sur trois
ans sur la base du produit bancaire
brut( Gi ) en 8 lignes de métier
pondéré selon une matrice (Bi)
Bi = finance d’entreprise et activité de
marché 18%, banque de détail 12%,
banque commerciale 15% etc
K = somme (Bi*Gi)/3
i=1à8
Approche de mesure avancée
• Cette approche utilise la VaR comme
dans le cas du risque de marché.
Cette approche sera développée au
niveau du chapitre qui traite du
risque opérationnel.