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Gestion Quantitative des

Risques Bancaires
CHAPITRE I : La réglementation
bancaire et Bâle II

MSC II : Banque & Ingénierie Financière


IAM
Dr Babacar SENE
Section 1 : Les états
financiers de la banque
1. L’activité bancaire
• Elle comporte quatre pôles essentiels :
A - La collecte des ressources
auprès de la clientèle
• Les supports ou produits bancaires et
financiers utilisés pour la collecte sont
:
• Les comptes de dépôt, le livret, le plan
d’épargne logement, etc. Les moyens
de paiement : chèque, carte bancaire,
virement sont attachés au compte de
dépôt
B- L’octroi de crédits à la
clientèle
• Cet octroi est également organisé en
produits : les prêts à la
consommation, les prêts habitat etc
C- L’offre de service
• Les services proposés par la banque
sont multiples. Ils comprennent, entre
autres la distribution de produits
complémentaires d’assurances, les
oppositions sur chèques ou cartes, la
location de coffre.
D – La gestion des liquidités
• Pour des raisons réglementaires ou
dans l’attente du versement des
crédits, une partie des ressources
collectées est conservée sous forme de
portefeuille de titres : monétaires,
obligataires, actions etc. Les encours
de crédits et le portefeuille de titres
constituent les emplois des ressources
collectées.
2. Les documents de gestion
Ces activités sont traduites dans deux
documents :
 Le bilan ( et hors bilan )
 Le compte de résultat
Ces documents sont présentés dans le
rapport annuel d’activité de la
banque.
A ces documents il faut ajouter le TRE
qui permet de piloter l’activité.
A – Liens entre bilan et compte
de résultat
• Méthodologie :
 Les postes du bilan ne sont pas classés
dans l’ordre officiel : des plus liquides (
comptes courants ) aux plus immobilisés
. Les fonds propres sont présentés en
haut du bilan comme pour les
entreprises.
 Les colonnes du compte de résultat (
charges, produits ) sont inversées : les
produits sont présentés à gauche et les
charges à droite
Le bilan
• Il enregistre les stocks ou encours des
produits bancaires et financiers :
 Déposés par les clients ( encours de
ressources collectées ) par les
actionnaires ( capital ) ou accumulés sur
le bénéfice : c’est le passif
 Prêtés aux clients ( encours de crédits ),
aux émetteurs de titres et aux filiales,
déposés à la bceao ou transformés en
immo : c’est l’actif
Suite
• Ces fonds propres sont appelés aussi
« tier one »
 Le capital
 Les dotations
 Les réserves
 Les primes liées au capital
 Le report à nouveau
 Les provisions réglementées et les
fonds pour risques bancaires
généraux
NB
• Pour les produits pour lesquels la
banque n’est qu’un intermédiaire ne
sont pas enregistrés dans le bilan.
Exemple : assurance vie, titres
achetés et vendus pour le compte de
clientèle etc. Dans ce cas seul les
commissions perçues sont
enregistrées au compte de résultat.
Présentation du bilan de la
banque
Actif Passif
Immobilisations Fonds Propres
( capital, réserves,
provisions )
Report à nouveau
Caisse, BCEAO Collecte
Compte de dépôt
Livrets
Bons d’épargne
Epargne logement
PEP
Emprunts
Portefeuille de titres Suite
Obligations, titres
monétaires, OPCVM, titres
interbancaires, actions
Centralisation des
ressources ( codevi, autres
)
Prêts à la clientèle :
Découverts, escompte,
prêts d’épargne logement,
prêt conso, prêts
entreprises , prêts
collectivités locales
Le hors bilan
• Le bilan enregistre les encours dès
qu’il ya échange d’argent. Cependant
d’autres actes de gestion ont un effet
sur l’activité, soit immédiatement, soit
ultérieurement.
• Exemple octroi de crédit lorsque la
banque s’engage déjà même si le client
n’a pas encore reçu le prêt.
Le hors bilan
Engagements donnés Engagements reçus
Prêts non versés Prêts, garanties, titres )
Participation en risque (
pools )

Produits dérivés
Compte de résultat
Produits Charges

Intérêts reçus Intérêts versés


Des prêts Sur la collecte
Du portefeuille Commissions hors bilan
Commissions hors bilan

Plus values sur titres Charges d’exploitation


Personnel, matériel et taxes

Facturation des services Dotations aux provisions, FRBG


Commissions perçues des clients, commissions
de gestion, coffres
Impôts sur le bénéfice, dividendes
Compte de résultat détaillé
Poste N N-1
+ Intérêts reçus et produits assimilés - Intérêts versés et
charges assimilées

+ Produits sur crédit bail - Charges sur crédit bail

+ Revenus des titres

+ Commissions reçues - Commissions versées

+/- Plus values latentes et réalisées sur portefeuille (


négociation )
Compte de résultat détaillé
Poste N N-1
+/- Plus values latentes et réalisées sur portefeuille (
placement )

+/- Autres produits et charges d’exploitation bancaire

Produit net bancaire


- Charges d’exploitation – dotations aux provisions er
amortissements

Résultat Brut d’exploitation


Compte de résultat détaillé
Poste N N-1
+/- Coût du risque ( provisions et reprises)

Résultat d’exploitation

+/- Gains et pertes sur actifs immobilisés

Résultat courants avant impôts

+- Résultat exceptionnel
-Impôts sur le bénéfice
+ - Participation au FRBG
Résultat Net
Section 2 : Les normes de gestion
prudentielles
• Le ratio de solvabilité selon Bâle I plus connu sous
le nom de « ratio Cooke » se définit comme le
rapport des fonds propres effectifs sur les risques
pondérés
• Ce ratio a pour objectif principal d’imposer aux
actionnaires des banques de maintenir un
minimum de fonds propres pour faire face aux
risques encourus.
• Motif : remise en cause du concept de « too big to
fail » ( trop gros pour faire faillite »
• C’est dans cette perspective que les autorités
internationales ont mis en place des systèmes de
surveillance prudentiels avec les accords de Bâle
par l’intermédiaire de la BIS ( Bank for
International Settlements )
I - La notion de Fonds Propres : Fonds
propres comptables versus fonds propres
économiques
• 1 – Les fonds propres comptables
Les fonds propres comptables
correspondent aux capitaux propres
d’une banque
FP comptables = capital social, les
réserves, le report à nouveau et les
fonds pour les risques bancaires
généraux
Suite
• En effet l’introduction des probabilités
permet de déterminer deux types de
perte
 Une perte prévisible ou attendue (
avec des provisions qui permettent d’y
faire face )
Une perte imprévisible ou inattendue
pour laquelle il faut exiger un capital
minimum de fonds propres
2 – Composantes des pertes
prévisibles
Afin d’illustrer les composantes de la
perte prévisible, considérons un prêt
accordé à une entreprise à une date t
= 0. Ce prêt est supposé d’un montant
M remboursable à une date
d’échéance T avec un taux r.
A l’absence de défaillance :
T
VT M 1 r
Suite
• S’il y ‘a défaut de paiement cette valeur
correspond à :
T
VT M 1 r RRT
Où RRT représente
le taux de recouvrement
Suite
• A la date de signature du contrat, il ya
incertitude sur la survenance du défaut, ainsi
que sur le taux de recouvrement en cas de
défaut. Soit Z la variable indicatrice prenant la
valeur 1, si un défaut se produit, la valeur 0 ,
sinon. La valeur du contrat est alors :
La valeur du contrat à échéance

T
VT M1 r 1 ZT 1 RRT
Dans la ter min o log ie de Bâle
T
EADT M 1 rT Exposure at default
RRT re covery rate
LGDT 1 RRT est le taux de perte en cas de défaut
Loss Given Default
SUITE
• La valeur attendue est alors :

T
E0VT M 1 r 1 E0 (ZT 1 RRT )
La perte attendue

T
E0 LT M1 r E0 ( Z T 1 RRT )
EADT E0 Z T E0 LGDT / Z T 1
EADT PDT ELGDT
PDT probabilité de default
ELGDT Expected Loss Given Default
3 – Pertes imprévisibles ou
inattendues
• Par contre la perte imprévisible
correspond à la partie à couvrir par
des fonds propres. C’est donc le
niveau requis de fonds propres pour
couvrir cette perte qui est appelé FPE
ou Capital Economique
Perte par rapport à la valeur
contractuelle

T
LT M1 r ZT 1 RRT
SUITE
• L’objectif est de chercher le niveau de perte
maximale correspondant à un seuil . Ce
niveau L*( ) est tel que :
*
P0 LT L0 ,T

La perte imprévisible est alors :


*
L0 ,T E0 LT
Perte max imale PA PINA
SUITE
Fréquence des
pertes

Perte inattendue
Perte attendue

Montant des pertes


Section 3 : Configuration des risques
bancaires selon Bâle I : du ratio Cooke ou
Ratio Mc Donough
• Les accords de Bâle ont mis l’accent sur l’exigence
de fonds propres pour couvrir le risque de crédit et
le risque de marché
 Le risque de crédit
Il peut être défini comme le risque de perte ou de
défaut de paiement d’une contrepartie ( c’est le
risque de contrepartie )
 Le risque de marché
Les risques de marché pris en compte dans le ratio de
solvabilité bancaire sont les suivants :
Le risque de taux d’intérêt, le risque de taux de
change, le risque de variation du prix des titres,
Suite
• D’après le ratio Cooke : l’exigence minimale
du ratio de solvabilité se détermine de la
manière suivante :
FPE
8%
Risques de crédit pondérés Risques de marché
• Ratio Cooke
SUITE
• Les fonds propres sont définis dans la
première section. Les fonds propres
utilisés ici sont les fonds propres
prudentiels qui servent de calcul aux
exigences minimales à respecter
• FPE = FP de base + FP complémentaires+ FP
surcomplémentaires
Les fonds propres de base
• Ces fonds propres sont appelés aussi « tier one »
 Le capital
 Les dotations
 Les réserves
 Les primes liées au capital
 Le report à nouveau
 Les provisions réglementées et les fonds pour
risques bancaires généraux
Fonds Propres complémentaires (
« tier two » )
 Les subventions d’investissement
 Les écarts de réévaluation
 Les réserves latentes positives de
crédit bail
 Les avoirs bloqués d’actionnaires
 Les titres et emprunts à terme
subordonnés à durée déterminée
Les fonds propres
surcomplémentaires « tier three »
• Ces fonds sont essentiellement
constitués d’emprunts subordonnés
de durée supérieure ou égale à 2 ans
non assorties de garanties
• Si la banque n’a pas de risque de
marché à couvrir, les fonds propres
surcomplémentaires ne sont pas
intégrés.
Ratio Cooke et pays de l’UEMOA

• Les pays de l’UEMOA à l’instar des autres


pays ont adopté au départ les normes de
Bâle avec une certaine souplesse pour
protéger les déposants : Le minimum exigé
pour la couverture est de :
• FP / risque = 4%. Mais très vite les
autorités de supervision bancaire ont senti
la nécessité de s’aligner de façon ferme en
ramenant le ratio à 1 minimum de 8%.
• A la différence de Cooke, le ratio ne prend
pas en compte le risque de marché.
Suite
• La circulaire de la commission bancaire de
l’UEMOA du 23 Juin 2000 qui a institué
l’organisation du contrôle interne dans les
banques et établissements de crédit oblige
ces derniers à recenser les risques suivants
:
 Le risque de contrepartie
 Le risque de marché
 Le risque de liquidité
 Le risque de règlement
 Le risque opérationnel et juridique
Les risques à couvrir par les fonds
propres
• Les risques pris en compte au
dénominateur du ratio Cooke sont les
risques de portefeuille bancaire d’activité
courante ( risque de crédit ) et les risques
issus de l’activité de marché.
• Pour déterminer le risque de crédit à retenir
au dénominateur du ratio les risques sont
pondérés en fonction de la classification par
catégorie et en fonction des types de
concours accordés
Classification du risque de crédit dans les
pays de l’UMOA : la méthode forfaitaire

• 0% pour les avoirs en caisse et en


banque
• 20% pour les créances chez les
administrations centrales
• 50% pour les prêts garantis par les
hypothèques fermes
• 100% pour la clientèle entreprises en
dehors des prêts garantis par
hypothèque.
Classification du risque de
marché
• Pour les risques de marché le calcul
se fait selon la méthode standard ou
la méthode de notation interne ( rating
interne ).
Enseignements ou limites
 Avantages
Le ratio Cooke a permis une solidité du
système dans son ensemble.
Le ratio a permis d’éviter des défaillances
inattendues des établissements de crédit.
 Inconvénients
Le caractère rigide et forfaitaire du ratio, les
estimations très approximatives des risques
ainsi que l’évolution des marchés ont rendu
obsolète un contrôle bancaire reposant
uniquement sur des normes de fonds
propres.
- Les accords de Bâle II :
• La réforme du ratio Cooke envisagée
sous le nom « Mc Donough » se
caractérise principalement par trois
piliers essentiels :
• 1 er Pilier : Exigence minimale de FP
• 2 ième Pilier : Surveillance
prudentielle
• 3 ième Pilier : Discipline de marché
Ces trois piliers ci-dessus se renforcent
et se complètent mutuellement
Suite
• Ces trois piliers constituent à l’heure
actuelle, des propositions du Comité
de réglementation et de contrôle
bancaire de Bâle.
I - Pilier I : les exigences de fonds
propres
• La nouveauté c’est l’introduction d’un
nouveau risque à couvrir à savoir le risque
opérationnel :

FPE
ratio MD 8%
Risques de crédit pondérés Risques de marché risque opérationnel
II - Pilier II : le processus de
surveillance prudentielle
• L’objectif visé à travers ce deuxième
pilier est de s’assurer que les banques
appliquent des procédures saines
pour déterminer l’adéquation de leur
fonds propres. Les banques doivent
informer la commission bancaire de la
méthodologie utilisée pour contrôler le
risque.
III- Pilier III : Discipline de
marché
• L’objectif visé à travers ce troisième
pilier est la production d’information
de qualité par les établissements
assujettis afin de conforter la
réglementation.
• La mise en place de ce pilier nécessite
une étroite collaboration entre les
autorités de supervision bancaire, les
ordres des experts comptables et les
établissements bancaires.
IV- Définition des risques selon
Bâle II
• 1 . Les risques des actifs au bilan
Trois méthodes sont utilisées :
 La méthode standard révisée
 La méthode interne simple
 La méthode interne avancée
Les risques au bilan concernés sont
essentiellement les risques de crédit et
les autres créances immobilisées (
titres de placement, de participation ).
Suite
• 2. Les engagements hors bilan
Éléments donnés en
hors bilan

Engagements dont 20%


l’échéance initiale est
< à 1 an

Engagements dont 50%


l’échéance initiale est
> à 1 an

Engagements par 25%


lettre de crédit à CT
3 - Système d’atténuation des
risques
• Les risques de crédit peuvent être
atténués de plusieurs façons avec les
sûretés/nantissement, les dérivés de
crédit et ou les garanties
hypothécaires.
• La compensation ( netting ) sera aussi
admise sous certaines conditions (
exemple la banque devra démontrer
l’existence d’un contrat de
compensation avec la contrepartie ).
4 - Le risque de marché
• Le risque pris en compte est le risque
de perte sur les positions de taux
d’intérêt et de change au bilan et en
hors bilan de la même manière que
pour les risques de crédit.
5 - Les risques opérationnels
• Le ratio de solvabilité des banques (
Bâle II ) impose des exigences en
fonds propres pour les risques
opérationnels. Cette introduction du
risque opérationnel est la grande
innovation. Les risques opérationnels
sont définies comme étant « les
risques de perte due à une
inadéquation ou une défaillance des
procédures, des personnes, des
systèmes internes ou des évenements
extérieurs ».
- La modélisation des risques
selon Bâle II
• Les propositions en cours laissent le
choix entre deux méthodes de
pondération des risques
 Approche standard révisée
 Approche notation interne ( simple et
avancée ).
I - Approche standard révisée
• Cette méthode est utilisée pour le calcul des
pondérations des risques à l’actif du bilan,
aux positions de hors bilan, pour le risque
de marché et pour le risque opérationnel
n

• Risque = Exposition pondérationi


i 1
Approche standard revisée
Catégorie AAA A+ à A - BBB+ à BB+ Moins de B- Non
à AA- BBB- B- noté

Etats
0% 20% 50% 100% 150% 100%
Banques 20% 50% 100% 100% 150% 100%

Sociétés 20% 50% 50% 100% 150% 100%

Détail Immobilier 35%

Autres 75%
Suite
• Pour le risque de crédit voir les
pondérations précédentes.
• Pour le risque de marché à défaut d’un
système de notation interne,les banques
peuvent utiliser une pondération de 12,5%
des risques de marché ( ce qui correspond à
l’inverse de l’exigence minimale de 8%).
• Pour le risque opérationnel les propositions
s’articulent autour de 20% des fonds
propres effectifs pour les banques qui ne
disposent pas de système de notation
interne.
1- Approche standard révisée et
atténuation des risques
• Deux approches sont généralement
développées :
 Approche simple
La pondération de l’instrument de
couverture remplace celle de l’élément
couvert( la pondération minimale est
de 20% )
 Approche globale ou exhaustive
Le montant de l’exposition initiale est
ajusté en fonction de la teneur de la
sûreté.
Suite
• La formule suivante est utilisée pour l’approche
globale : E * E 1 H e C 1 H C H fx

• E * exposition après atténuation


E valeur actuelle de l’exposition
He décote pour l’exposition
C valeur actuelle de la sûreté
Hc Décote appropriée pour la sûreté
Hfx Décote appropriée en cas de différence de
monnaie entre exposition et sûreté ( 8 % )
II - Approche notation
interne
• En dehors de la méthode standard
révisée qui est une donnée fournie par
les autorités de contrôle, le choix est
laissé aux banques de déterminer
elles mêmes leur classe de
pondération des risques. C’est
l’approche interne ou « IRB » Internal
Rating Based
• Cette approche doit être dynamique
en ce sens que à tout moment la
position du risque de crédit reflète la
1. Le risque de crédit
• Rating de la contrepartie
• Rating de la garantie
• Estimation de la probabilité de défaut
( grâce à la méthode des scoring)
Exemple probabilité de défaut estimée
par Standard & Poor’s
Probabilité de défaut estimée
par Standard & Poor’s
Notes attribuées à
la contrepartie AAA AA A BB

Probabilité de
défaut
0,51% 0,79% 1,41% 3,68%
Suite
• Exposition au moment du défaut
• Taux de perte c’est à dire le montant
irrécupérable
Ainsi la perte attendue est égale
PA = PD*PCD*Exposition
PA = perte attendue
PCD = Taux de perte en cas de défaut
E = exposition
2 - Le risque de marché
• Le risque de taux d’intérêt
• Le risque de change
Ces risques peuvent être mesurés grâce
à la VaR ( Value at Risk ) ou à la
gestion actif passif ( asset liability
management ).
3 - Le risque opérationnel
• L’objectif de suivi des risques
opérationnels n’est pas de les piloter
mais de les réduire au maximum (
c’est à dire pas de suivi dynamique ).
• Parmi les risques opérationnels il y a :
 Les risques informatiques
 Les risques juridiques et humains
 Les risques de dysfonctionnement
Voir le tableau suivant.
Mesure des risques
opérationnels
• Pour mesurer le risque opérationnel
les autorités de Bâle II ont proposé
dans le Quantitative Impact Study
trois méthodes
 Approche indicateur de base
 Approche standard
 Approche avancée
Approche indicateur de base
• Selon cette approche le risque opérationnel doit
être couvert par une charge de capital ( K ) égal à
un pourcentage fixe du produit annuel brut moyen
positif sur trois ans.
n
K IB PBi X _ / N
i 1
KIB exigence de fonds propres
PB produits annuels brut positif sur trois années
N = nombre d’années écoulées
X_ = environ à 15% fixé par la réglementation
Approche standard
• L’approche consiste à déterminer une
charge de capital moyenne sur trois
ans sur la base du produit bancaire
brut( Gi ) en 8 lignes de métier
pondéré selon une matrice (Bi)
Bi = finance d’entreprise et activité de
marché 18%, banque de détail 12%,
banque commerciale 15% etc
K = somme (Bi*Gi)/3
i=1à8
Approche de mesure avancée
• Cette approche utilise la VaR comme
dans le cas du risque de marché.
Cette approche sera développée au
niveau du chapitre qui traite du
risque opérationnel.

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