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PROBLEMATIQUE
UN GROUPEMENT DE COMMUNES
Constantine exerce une influence digne d’une grande métropole depuis des siècles.
C’est donc son passé (Ville Millénaire), sa situation géographique et son poids
démographique qui lui servent de pôle de convergence.
Ainsi les villes d’El Khroub, Ain Smara, Hamma Bouziane et Didouche Mourad, de
par leur proximité du grand centre urbain (10 à 15 Km), sont devenues des suburb de celui-ci
et leur croissance rapide n’est pas due au seul fait de l’exode rural, mais en grande partie par
un report des excédents de la ville mère.
L’urbanisation récente (dernière décennie) de ces centres urbains s’est faite donc sur
la base de liens interdépendants établis entre Constantine et ses satellites. El Khroub, Ain
S’mara, Bekira et Didouche Mourad ont enregistré un développement urbain spectaculaire
avec de grandes zones d’habitat nouvelles sous formes de ZHUN ou de lotissements. Ces
opérations répondaient plus aux besoins de la métropole qu’à leurs propres besoins. Seul le
chef lieu de commune de Hamma Bouziane, qui n’offrait pas de terrain urbanisable, n’a pas
connu un tel essor.
Ce qui s’observe de nos jours également, c’est qu’on assiste à une urbanisation
accélérée de ces centres, alors que le grand centre urbain semble figé. Cependant l’on
remarque que la croissance qui s’y développe suit des axes préférentiels qui ne sont autres
que les couloirs naturels des grandes vallées. Et l’on assiste à un développement tentaculaire
que si l’on n’arrive pas à juguler, il débouchera sur une authentique conurbation dont les
conséquences seront néfastes pour l’espace agricole (car ce seront les terres à hautes
potentialités qui tomberont devant les assauts de la spéculation et de la rente foncière). De
plus cette urbanisation de forme linéaire s’avère d’un coût excessif de par la longueur de la
voirie et des réseaux divers qu’elle requiert et les problèmes de gestion qu’elle générera par la
suite.
Trouver une solution aux problèmes posés par la croissance urbaine de la ville de
Constantine et les autres centres, ne peut se faire dans les limites territoriales. Les liens
relationnels ont été établis avec les autres centres malgré les problèmes et difficultés qui
surgissent (mouvements pendulaires de la population, insuffisances d’équipements liés à
l’habitat, transport etc).
LA DEMARCHE
CHAPITRE I
-RAPPEL DES PHASES I et II-
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I.1) SITE. /
Cette synthèse est obtenue à partir des données impliquant les variables suivantes :
- La déclivité des terrains
- Les caractéristiques géotechniques
- Les Servitudes et Nuisances
- Certaines données sur la valeur agricole des sols.
Avec ces données il est possible de discerner les grandes tranches d’aptitude et de
classer les différents terrains.
CONSTANTINE
Plusieurs contraintes physiques caractérisent l’espace à savoir un site tourmenté, des
versants à pentes raides, des zones sensibles soumises aux glissements de terrains, bref une
situation inconfortable qui contraint les urbanisations récentes à s’installer sur la partie Est de
la ville et le rebord Nord du plateau d’AIN-EL-BEY. Les zones dégagées dans les anciennes
études doivent être urbanisées en fonction de la qualité des sols qu’elles présentent : Sarkina,
El Menia et Tafrent.
KHROUB
L’esquisse géotechnique établie à partir de ces critères montre que les terrains les plus
aptes à l’urbanisation se situent pour l’essentiel sur la partie Sud du plateau d’AIN -EL-BEY
(ville nouvelle), à l’Est et au Nord Est de la ville d’El Khroub.
DIDOUCHE MOURAD
Les espaces à urbaniser se situent dans la partie orientale de la ville et au le Sud vers
Ksar Kellal et Sidi Arab.
HAMMA BOUZIANE
Pour la localité d’El Hamma, dont la vocation est éminemment agricole, il n’y a que
le plateau de BEKIRA qui offre quelques disponibilités.
AIN S’MARA
La commune de AIN SMARA recèle d’importantes réserves de terrains constructibles
sans grande valeur agricole, sises sur le plateau d’AIN-EL-BEY (ville nouvelle). L’assiette
urbaine de la ville repose sur un sol de très bonne qualité agricole et toute extension du
périmètre urbain est vivement déconseillée, principalement dans sa partie Sud Est.
son assiette territoriale. Ce qui se traduit par un fort peuplement et une densité moyenne de
679,6 hab./km².
Ces mêmes statistiques indiquent une certaine disparité à l’intérieur de cet assemblage
de communes:
Une ville demi millionnaire dont la population est fixée dans une assiette urbaine
d’environ 5.500 ha, d’où une densité de peuplement très forte, si l’on élimine les zones
inconstructibles et boisées.
A titre d’exemple le vieux rocher abrite des densités allant de 700 à 2000 hab./ha; Les
quartiers populaires tels les cités Emir Abdelkader, Boudraa Salah, les Mûriers... ont des
densités qui avoisinent les 900 à 1000 hab./hectare.
TAUX DE
COMMUNES SUPERFICIE POPULATION DENSITE CONCENTRATION OBSERVATIONS
Km ² RGPH 87 HAB/ Km² URBAINE %
CONSTANTINE 230,00 447 806 1947 98 URBAINE
KHROUB. 244,65 50.786 208 72 “
HAMMA B. 700.32 36.656 500 77 “
DIDOUCHE M. 114,00 16.547 145 53,4 SEMI URBAINE
AIN SMARA 175,00 13.655 78 77,6 “
ANALYSE SPATIALE. /
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Tout d’abord il faut noter le fort taux de concentration urbaine constaté au niveau des
chefs-lieux de communes. Ceci dénote un déséquilibre frappant dans la répartition de la
population qui se traduit dans la situation actuelle par un déferlement urbain sans précédent.
Spatialement cela se traduit par une croissance rapide des centres urbains et
l’apparition d’un certain désordre lié à l’absence de maîtrise du processus d’urbanisation.
Notons que ces chefs lieux de communes sont soumis à un double flux, exode rural et
transfert de surplus de population urbaine venant de Constantine. Et c’est l’excédant urbain
de la ville de Constantine qui est responsable de l’accélération de ce phénomène
d’urbanisation et que les taux d’accroissement moyens relevés entre les deux derniers
recensements confirment :
Ajoutons que les chefs lieux des communes satellites ont tout bénéficié d’un
programme ZHUN mais qui au fait a profité en grande partie aux populations sinistrées de
Constantine(Ce qui corrobore les chiffres affichés sur le tableau ci-dessus).
Elle est dictée par les contraintes physiques qui l’obligent à suivre le cheminement
des voies de communications, le long des vallées du Rhumel, du Boumerzoug et de Hamma
Bouziane. En dehors de ces zones fortement humanisées, l’occupation du sol est moins
marquée.
En effet, des zones irriguées font l’objet d’une friche et alimentent le marché foncier
parallèle pour servir d’assiette aux constructions illicites.
Ce sont pratiquement tous les terrains qui offrent une bonne assise géotechnique et
qui ont l’avantage de profiter du passage d’un certain nombre de réseaux (Routes
-Autoroutes- Electrification- Gazoduc - Conduite d’eau Potable etc.).
Ces sites se retrouvent sur le passage d’un certain nombre de réseaux ou au voisinage
de ceux-ci. Ils sont convoités et subissent les pressions actuelles d’urbanisation parce que:
offrant les commodités que l’on sait. Il s’agit des grands axes de communication :
Mais d’autres sites, qui pour le moment n’offrant pas les conditions idéales quant à
leur utilisation (isolement) s’y prêteraient, une fois devenus accessibles. La liaison
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- Le barrage de Hammam Grouz est conçu pour les seuls besoins de la ville de
Constantine (200 l/s).
- Sur les 886 l/s que débitent les sources et forages de Hamma Bouziane, 300 l/s sont
destinées seulement à l’irrigation.
Avec ce constat, il est permis de dire que le secteur agricole est l’utilisateur le plus
démuni, en face d’une croissance urbaine en évolution rapide et de plus en plus exigeante en
ressources hydriques.
Face à l’important déficit en logements qui reste à combler et les besoins sans cesse
croissants à satisfaire, il va falloir dégager une enveloppe foncière à la dimension des projets
à réaliser.
Pour ce faire le choix de la densité est primordial au même titre que celui de la
typologie dominante, car l’un commande l’autre. Ils influent directement sur le mode de
consommation de l’espace, notre souci étant la rentabilisation de l’usage du sol urbain. Les
contraintes du site (pentes, géotechnique) nous ont amenés à nous fixer sur une densité
moyenne brute de 40 logements à l’hectare, sauf dans les sites où le sol est
conditionnellement favorable.
une telle entreprise bien sûr les frontières administratives doivent céder le pas à l’initiative
des projets en commun, (grands ouvrages d’art : Routes, Autoroutes - Hydraulique - ville
Nouvelle).
LA SOLUTION
Nous venons dans un bref aperçu souligner les problèmes posés par le développement
urbain de Constantine et les satellites face à deux facteurs limitant et qui sont de taille à
savoir un site contraignant se prêtant mal aux extensions et un poids démographique
énorme voire étouffant et encombrant qu’il faudra soulager en recourant aux communes
voisines. D’où ce rapport de dominance qu’entretient cette métropole sur ses satellites.
Ignorer cet aspect, peut conduire à des interprétations erronées de la problématique
urbaine actuelle.
Les analyses présentées lors des études précédentes (P.U.D) ont démontré que les
satellites en question pouvaient répondre dans une certaine mesure aux problèmes de
croissance de la métropole en épongeant les excédents pour une durée déterminée; mais au-
delà et pour ne pas hypothéquer leurs propres ressources (portefeuille foncier), il fallait
songer à la création d’un nouveau pôle d’urbanisation.
LES OPTIONS.
En effet de par son ampleur ce projet vise non seulement à résorber les déficits en sites
urbanisables constatés plus haut, mais bien plus à équilibrer la croissance urbaine de ce
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groupement de communes qui évolue en ondes concentriques et qui tend vers une réelle
conurbation.
Ce projet couvre une superficie de 1500 ha et pourra abriter une population de
220.000 habitants. Dans un futur proche (la décennie à venir), il pourra recevoir un
programme de 25.500 logements accompagnés d’équipements nécessaires.
Ceci se traduira par un réel desserrement de la demande dans les centres urbains
actuels.
Donc des transferts de population et d’activités sont à prévoir d’ici là (court terme).
ces transferts toucheront plus particulièrement la ville mère qui pèse de tout son poids sur
l’ensemble des communes.
TAPES D’URBANISATION. /
Il s’agit en fait de répartir dans l’espace et dans le temps les besoins nés à la fois d’un
déficit à combler et d’une croissance démographique galopante dont les statistiques prévoient
d’ici l’an 2013 un doublement des effectifs.
Les programmes en cours et les restes à réaliser sont estimés à 23.278 logements
(chiffre de 1993). Les objectifs assignés par le P.D.A.U. à court et moyen termes annoncent
un programme de 61.858 logements.
CONCLUSION. /
d’activités industrielles et autres...), l’objectif à atteindre est donc une évolution naturelle de
la population et cela à long terme.
CONSTANTINE : La ville de Constantine qui compte en ce moment plus d’un demi million
d’individus verra cet effectif s’accroître à prés de 700.000 en l’an 2003 avec un taux global
de 3% l’an. La demande de la commune en matière de logement sera évaluée à environ
107.280 desquels nous déduisons le parc existant (y compris en état de délabrement recensé à
environ 11.000), ainsi que les programmes retenus (achevés, en voie de réalisation et même
non lancés ) s’élevant à presque 10.380 logements. Le besoin réel dégagé serait de 39.783
logements soit 1025,64 ha à réserver à cet horizon.
Pour le long terme et avec la décroissance prévue dans les taux d’accroissement due à
l’équilibre de la population, cette dernière oscillera autour de plus de 85.000, quant aux
besoins exprimés ils seront de l’ordre de 34.393 s’étalant sur environ 886,5 ha.
EL KHROUB: Cette agglomération qui s’étend sur 24.465 hectares polarise cinq centres
dont un principal, ainsi qu’une zone éparse. En matière démographique, elle est classée en
seconde position après Constantine.
Il est donc attendu prés de 147.885 âmes en l’an 2003 qui passeront à 192.022 en
2013 avec des taux respectifs de 6,18 % et 2,30 %.
D’après ces variantes et en se basant sur un TOL de 6,5 ; les futurs besoins d’El
Khroub en surface concernant le domaine de l’habitat seront respectivement de 239,5 ha
(2003) et 221,1 ha (2013), ceci au chef-lieu de commune.
Pour le reste des zones composant la commune, nous avons dégagé un total de 145,6
ha pour les deux termes (Agglomérations secondaires et Zone éparse).
HAMMA BOUZIANE: Renfermant une population de plus de 47.800 habitants, ce chef lieu
de Daïra connaît le même phénomène d’attractivité, il dégage un solde migratoire positif et
cela au dépens des zones rurales restées livrées à elles-mêmes.
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Pour satisfaire les besoins de ses habitants en habitat, plusieurs programmes ont été
mis en chantier soit 3118 logements (en collectif et individuel) dont 2329 revenant à Bekira.
Nos projections démographiques à l’horizon 2003 prévoient une évolution relative au
nombre de logements projetés soit un taux d’accroissement de 4,22 % équivalant à 53882
habitants nécessitant un besoin de 119,3 ha.
A l’horizon 2013, la tendance d’évolution souhaitable est en baisse pour aboutir à un
taux de 3,5% (environ 76000 âmes). Ce chef lieu de Daïra manquera de 8619 logements
occupant une superficie de 232,17 ha.
L’agglomération de Bekira et la zone éparse manqueront respectivement de 36,05 ha
et 92,85 ha d’ici cette échéance.
RGPH 1 987
LOCALITE POPULATION LOGEMENT MENAGE T.O.L. T.M.M.
CONSTANTINE A.C.L 437 917 66 476 66 281 6,5 6,6
COMMUNE 447 806 68 125 67 811 6,5 6,6
EL KHROUB A.C.L. 36 579 6 489 5 660 5,6 6,4
COMMUNE 50 786 8 343 7 707 6,1 6,6
HAMMA B. A.C.L. 28 297 3 678 3 987 7,7 7,1
COMMUNE 16 547 2 309 2 342 7,1 7,0
DIDOUCHE M. A.C.L. 8 839 1 340 1 259 6,6 7,0
COMMUNE 16 547 2 309 2 342 7,1 7,0
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2013
POPULATION TOL LOGEMENTS ESTIMES A
LO CALITE (2003) (2013) CREER
VILLE CONSTANTINE 850 076 6 141 679 107 286 34 393
EL A.C.L. 164 410 6 27 401 18 821 8 580
KHROUB COMMUNE 192 022 6 32 001 21 981 10 020
HAMMA A.C.L. 76 006 6 12 667 8 289 4 378
BOUZIANE COMMUNE 113 612 6 18 934 12 462 6 472
AIN A.C.L 74 760 6 12 460 8 153 4 307
SMARA COMMUNE 83 454 6 13 909 9 162 4 747
DIDOUCHE A.C.L. 34 710 6 5 785 3 758 2 000
MOURAD COMMUNE 48 596 6 8 098 5 360 2 738
TOTAL GROUPEMENT 1 287 760 6 214 621 156 251 58 370
ACTIVITE :
Selon les données collectées et en examinant la structure d’âge de la population par
tranches quinquennales et grands groupes d’âge, nous concluons sur les constats suivants :
+ La tranche d’âge (0-14 ans) qui constitue la population en âge de scolarisation est
bien représentée soit 44,39 % de la population totale du groupement.
+ La proportion restante composée de la population supposée être la force de travail
du
groupement, elle, non plus, ne manque pas d’importance, elle inclut les 15-64 ans (plus de
55% du total des résidents).
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industriel et agricole alors que les communes du groupement ont été les mieux nanties en
matière d’équipements économiques (zone industrielle - Z.A.C).
Cet état de fait a favorisé de plus en plus le phénomène de l’exode rural d’où le
gonflement massif et incessant des demandeurs d’emploi au niveau des centres les plus
urbanisés.
REPARTITION DES OCCUPES
PAR SECTEUR ET BRANCHE D’ACTIVITE ECONOMIQUE.
SECTEUR SECTEUR
PRIMAIRE SECTEUR SECONDAIRE TERTIAIRE
ADMINIST.
AGRICUL. SERVICES TOTAL
LOCALITE ELEVAGE B.T.P. IND. TOTAL TRANSPORT OCCUPES
COMMERCE
CONSTAN- A.C.L. 2417 13267 14077 27343 64692 94452
2,5 14,0 14, 28, 68,4
6 5 90 95 9
TINE COMMUNE 2814 13674 14344 28017 65880 96711
2,9 14,1 14, 28, 68,1
1 4 83 97 2
A.C.L. 295 1365 1917 3282 4783 8360
EL 3,5 16,3 22, 39, 57,
3 3 93 26 21
KHROUB COMMUNE 1026 2059 2337 4396 5718 11140
9, 18,4 20, 39, 51,33
21 8 98 46
A.C.L. 797 810 1462 2272 2501 5570
HAMMA 14, 14,5 26, 40, 44,
31 4 24 79 90
BOUZIANE COMMUNE 1070 1212 1652 2864 3184 7118
15, 17,0 23, 40, 44,
03 3 21 23 73
A.C.L 131 174 624 798 868 1797
DIDOUCHE 7,2 9,6 34,7 44, 48,
9 8 2 40 30
MOURAD COMMUNE 440 513 963 1476 1154 3070
14, 16, 31, 48, 37,5
33 71 36 07 9
A.C.L. 114 451 695 1146 1086 2346
AIN 4, 19, 29, 48, 46,2
86 23 62 85 9
SMARA COMMUNE 288 529 980 1509 1213 3010
9, 7, 32, 50, 40,3
57 57 56 13 0
TOTAL GROUPEMENT 5638 17987 20276 38262 77149 121049
4, 14, 16, 31, 63,7
66 86 75 61 3
L’objectif de plein emploi ne peut être atteint dans les brefs délais en raison d’une part
de la concrétisation partielle des programmes et d’autre part l’insuffisance de la branche
industrielle (seul garant de la résorption effective du chômage). Néanmoins, les nouveaux
projets pourvoyeurs d’emploi; tant industriels qu’agricoles proposés ou projetés dans le cadre
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1 9 9 3
LOCALITE SECTEUR SECTEUR SECONDAIRE SECTEUR
PRIM. TERTIAIRE
ADMINIST.
AGRICUL. SERVICES TOTAL
ELEVAGE B.T.P IND. TOTAL TRANSPORT OCCUPES
COMMERCE
3352 16289 17084 33373 78474 115199
VILLE DE CONSTANTINE
2,91 14,14 14,83 8,97 68,12
A.C.L. 521 2409 3382 5791 8439 14751
EL
3,53 16,33 22,93 39,26 57,21
KHROUB COMMUNE 1318 3170 3913 7083 9537 17938
7,35 17,6 21,8 39,4 3,17
7 1 8
A.C.L. 1036 1053 1900 2953 3251 7240
HAMMA 14,31 14,54 26,24 40,79 44,90
BOUZIAN COMMUNE 1442 1655 2184 3879 4276 9557
E 15,03 17,03 23,21 40,23 44,73
A.C.L. 261 1207 443 1650 1407 3318
DIDOUCH 7,86 36,35 13,35 49,72 42,42
E
MOURAD COMMUNE 665 1526 1427 2189 1711 4565
14,33 33,42 31,37 48,08 37,59
A.C.L. 260 1029 1585 2614 2477 5351
AIN 4,86 19,23 29,62 48,85 46,29
SMARA COMMUNE 506 1139 1920 3060 2648 6214
9,57 17,57 32,56 50,13 40,30
TOTAL 7283 23779 26528 49544 96646 153473
GROUPEMENT 4,74 15,49 17,28 32,28 62,97
Pour déterminer les actifs à cet horizon, nous envisageons de maintenir une baisse
relative de la population en âge de travailler (théorique), et pour la population occupée une
baisse progressive du taux de chômage, ce qui nous donne prés de 71.181 emplois manquants
supposés être repartis comme suit :
. Secteur primaire = 3.770 nouveaux emplois
. Secteur secondaire = 26.822 “ “
. Secteur tertiaire = 46.589 “ “
La proximité des centres satellites du chef lieu de Wilaya pourrait contribuer
positivement à la redynamisation et la relance de l’activité économique: disponibilités de
ressources naturelles et humaines très appréciables, l’existence d’infrastructures de base
développées, une base économique très importante a été mise en place mais exploitée de
manière irrationnelle (il s’agit de neuf zones industrielles, dont quatre à Constantine couvrant
prés de 258 ha, celle de Ain Smara 262 ha, Didouche Mourad (97 ha) et El Khroub (522 ha)
dont 448 ha hors territoire communal à Ibn Badis et enfin Ain El Bey de 120 ha (site vierge);
à citer aussi les zones d’activité implantées au niveau des communes suivantes : Ain Smara
(22 ha), El Khroub (12 ha) et Hamma Bouziane (10 ha) située à Bekira.
Ces sites industriels couvrent donc d’importantes superficies et emploient très peu de
main d’œuvre quand on compare le faible nombre d’emploi à l’hectare au ratio minimum
admis = 40E /ha; à titre d’exemple la zone industrielle de Ain Smara qui s’étale sur 262 ha et
qui emploie 3521 personnes soit 13 emplois / ha.
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SCOLARISATION
objectifs nationaux assignés et qui sont selon la grille théorique des équipements (la
scolarisation à 100 % de tous les enfants en âges de scolarité, le T.O.C. retenu est de 36
élèves à l’horizon 2000 car la norme de 30 élèves est le T.O.L. objectif pour 2015 (Ministère
de l’éducation et de la formation).
1993
NOMBRE D’ELEVES NOMBRE TAUX
LOCALI TE PART.
G. F. TOTAL CLASSE CLASSE ENSEI- T.O.C. T.E. FEMI-
PHYSIQ PEDAG. GNANT NINE
CONSTANTINE 16477 16379 32856 820 867 11823 40 18 45,85
7316 10744 18060 467 517 1048 38 17 59,49
EL KHROUB 2438 2404 4842 123 152 252 39 19 49,64
1553 1679 3232 77 89 166 42 19 51,95
HAMMA 1464 1138 2602 71 68 139 36 18 43,73
BOUZIANE 383 586 969 53 22 26 18 37 60,47
DIDOUCHE 671 666 1337 30 34 66 44 20 49,81
MOURAD 740 491 1201 32 40 63 37 19 40,88
AIN 665 649 1314 37 36 74 35 17 49,39
SMARA 431 366 797 26 26 40 30 20 45,92
21715 21236 42951 1081 1157 2354 39 18 49,44
GROUPEMENT 10423 13866 24259 655 694 1343 37 18 57,15
EQUIPEMENTS
Le regroupement de Constantine dispose d’une multitude de structures lourdes et
légères (fonctionnelles, en voie d’achèvement ou non encore lancées). Leur répartition
territoriale est disproportionnelle, le centre le mieux doté est Constantine en raison de son
statut administratif et son peuplement, à un degré moindre vient l’agglomération d’El Khroub
qui est pourvue de certains équipements structurants et périurbains tels: Lycée, Technicum,
Hôpital, C.F.P., instituts, Maison Jeune, Stade...
Les localités de Ain Smara, Hamma Bouziane et Didouche Mourad ont bénéficié de
peu d’équipements (C.F.P - Technicum - Polyclinique - Aire de Jeux) certains équipements
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qui répondent aux besoins d’une Daïra font défaut à Hamma Bouziane et EL Khroub (théâtre
- Salle d’exposition - Hôpital- complexe Sportif- Centres Commerciaux- etc.).
Pour quantifier les besoins en équipement, nous avons tenu compte du manque
exprimé actuellement et de l’accroissement des besoins dû à un apport nouveau de
population. Donc en plus des programmes déjà maintenus, la grille d’équipement propose la
création de nouveaux équipements qui consistant en :
VILLE DE CONSTANTINE :
EL KHROUB.
+ Extension des écoles primaires existantes (Guettar El Aich = 02, Salah Derradji =
02 et Lamblèche = 04 ).
DIDOUCHE MOURAD.
La répartition des équipements a été faite sur la base d’un schéma théorique de
structuration urbaine défini en fonction des seuils d’apparition de ces équipements. Les unités
sont complémentaires pour une ville type de 200.000 habitants. L’estimation des besoins se
fera pour chaque unité de structuration urbaine et ce de manière proportionnelle.
ZONE INDUSTRIELLE
VOIRIE ESPACES LIBRES
ESPACES VERTS
CHAPITRE II
PROPOSITIONS D’AMENAGEMENT
Les propositions d’aménagement s’inspirent dans la démarche suivie jusque là, à
savoir le rééquilibrage de la croissance urbaine au sein de ce groupement de communes pour
une meilleure maîtrise de l’espace et une gestion parcimonieuse de l’usage du sol urbain et
agricole.
Elle permettra aussi d’apporter une réflexion sur les déboires nés de ces désordres, et
c’est justement ce que l’on va essayer de corriger dans le contenu de ce Plan Directeur
d’Aménagement et d’Urbanisme.
Et enfin dans un cadre beaucoup plus global à une croissance harmonieuse dont le but
est la sauvegarde du patrimoine agricole.
cette croissance urbaine en portant une vision plus large sur l’ensemble de l’armature des
territoires considérés de manière à aboutir à une solution globale d’aménagement.
Cette vision de l’aménagement devra rentrer en principe dans les orientations
générales du Plan d’Aménagement de la Wilaya de Constantine qui essaye de figer au
maximum les périmètres urbains des chefs-lieux de communes du groupement, de développer
les centres secondaires en mettant l’accent de plus en plus sur leur désenclavement et de
retenir l’option ville nouvelle qui devra répondre aux besoins exprimés de la population dans
le futur en matière d’habitat d’équipements et d’activités. Cette zone (site de Ain El Bey) est
retenue en fonction de plusieurs paramètres: portance du sol (valeurs géotechniques), valeur
agricole, désenclavement, infrastructures existantes etc.
CONSTANTINE
RENOVATION DU ROCHER
La ville de Constantine est actuellement surpeuplée, son centre (le rocher) est
historique et subit une centralisation démesurée malgré l’étroitesse de son site et la vétusté
prononcée de son cadre bâti. Cependant il possède un riche patrimoine lié à son histoire qui
remonte à l’Antiquité. Les vestiges sont nombreux et témoignent de ce riche passé. C’est
pourquoi toute intervention à caractère urbanistique sur ce milieu doit sensiblement ménager
ce patrimoine en y tenant compte et en le mettant en valeur. Toute opération sur le vieux
rocher doit viser en premier lieu sa dédensification et le transfert de certaines fonctions
administratives et commerciales vers les zones périphériques.
touchant ces sites: Benchergui, Sidi M’cid, Cité Emir Abdelkader, Boudraa Salah, 4ème Km,
Boumerzoug, Sissaoui .
TRANSPORT
Constantine, ville relais, occupe une position stratégique remarquable, elle est
le nœud des grands axes de communication Nord-Sud et Est-Ouest. Cette situation de grand
carrefour lui vaut le rang de capitale régionale.
L’armature du réseau routier qui la dessert se compose de routes nationales:
R.N. 5 Constantine - Alger
R.N. 3 Constantine -Batna - Skikda
R.N. 10 et 20 Constantine - Tebessa et Guelma se raccordant à la R.N. 3
R.N. 27 Constantine - El Milia - Jijel
R.N. 79 Constantine - Mila - Ain M’lila
A ce réseau de routes nationales vient s’ajouter celui des routes d’importance
secondaires : C.W. 133 - 51 - 101...; la liaison autoroutière Est-Ouest qui est en cours de
réalisation et qui de par son passage aux environs de Constantine, va canaliser la circulation
de transit qui congestionne la circulation urbaine.
La structure du réseau urbain est liée aux contraintes imposées par le site de la
ville qui rend les accès difficiles. L’encaissement de la vallée du Rhumel, la raideur des
pentes, impriment au tracé des routes un aspect sinueux et étroit. La circulation est peu aisée;
le parc roulant et les piétons sont en perpétuel conflit .
Les aménagements à apporter relèvent d’actions visant à aérer le centre actuel
en le débarrassant du surplus d’activités qu’il supporte très mal.
Les liaisons centre-périphérie sont assurées par des voies collectrices
bidirectionnelles à gabarit étroit et dont il faut améliorer les profils en travers. La réalisation
du tronçon routier Djebel Ouahch - Ain El Bey permet de soulager la circulation dans les
quartiers Est de la ville notamment El Gammas - Ziadia et même Sidi Mabrouk par le biais de
bretelles reliant ces quartiers à l’autoroute. L’actuel boulevard de l’Est qui est dans un pileux
état, doit faire l’objet d’une réfection avec élargissement des trottoirs pour la circulation
piétonne.
La réalisation de l’échangeur d’El Kantara a permit de décongestionner la
circulation routière de ce coté.
Au niveau du point de convergence de la RN 79 et la rocade Sud de la ville, il
faut prévoir un échangeur pour assurer la fluidité du trafic. Il sera implanté au niveau du pont
de chemin de fer désaffecté.
Pour soulager la circulation sur le pont de Sidi Rached et valoriser le site de la
basse Médina (Souika) la réalisation d’un boulevard sur la corniche Sud et l’établissement
d’un pont à la hauteur de la passerelle Mellah Slimane sont à prévoir.
Une plantation d’arbres à haute tige est souhaitée tout le long du parcours des
boulevards pour rompre la monotonie du paysage et pour agrémenter la promenade.
A ces grandes opérations il faut signaler la nécessité de penser au problème du
stationnement qui demeure crucial pour une ville qui souffre d’encombrements de toutes
sortes et dispose de peu d’espaces à cet effet . La solution réside en la construction de
parkings à étages, dont l’emplacement doit répondre à une certaine stratégie: leur
rapprochement des endroits les plus animés de la ville ( Gare ferroviaire centrale, Stade
Benabdelmalek, Gares routières ...)
27
PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
Le traitement des eaux usées par le biais de station d’épuration est devenu une
nécessité quasi-absolue en raison du volume considérable des rejets (23.395 l/s).
Les orientations retenues se résument dans ce qui suit sous forme d’étude de
Périmètres d’intervention des Plans d’Occupation des Sols (voir carte des POS) par
arrondissement:
ARRONDISSEMENT DE BELLEVUE
POS 1 : zone urbanisée d’une superficie de 255 hectares à maintenir à l’état actuel
POS 2 : zone correspondant à la zone industrielle d’une superficie de 130 hectares, une
opération de restructuration et de viabilisation est à envisager afin de dégager de nouveaux
lots; au niveau de la rive gauche du Rhumel un reboisement permettra de maintenir les
berges. Cette opération est à court terme.
espaces verts. Tout aménagement lancé doit prendre en considération le phénomène des
glissements qui sont fréquents dans cette zone. Cette opération est à court et moyen termes.
POS 3 : zone urbanisée dans sa partie Sud (Benchergui) et en cours de viabilisation dans la
partie Nord, l’opération qui doit être menée est une restructuration avec dédensification pour
pouvoir créer des voies de desserte, absence totale d’équipements et d’espaces verts. Le
handicap majeur pour cette zone est l’existence du Gazoduc qu’il faudra prendre en compte
avant toute intervention. Cette opération est à court et moyen termes. La superficie est de 95
ha.
POS 4 : zone urbanisée d’une superficie de 80 hectares formée par un habitat spontané ainsi
que les programmes RHP. L’intervention se résume en une opération de régularisation, de
viabilisation ainsi que le traitement des espaces libres. Cette opération est à court terme.
POS 5 : zone d’une superficie de 130 hectares à préserver où toute implantation d’habitat et
d’équipement est interdite : à boiser.
ARRONDISSEMENT D’ EL KANTARA
POS 1 : tissu urbain existant d’une superficie de 90 hectares à maintenir auquel il faudra
prendre en charge des opérations ponctuelles d’embellissement. Le traitement pour meubler
les artères principales ainsi que les carrefours est nécessaire. Cette opération est à court terme.
POS 2 : tissu existant d’une superficie de 130 hectares composé surtout d’habitat informel
sous deux formes: habitat en dur et habitat précaire. L’opération consiste en une
restructuration avec viabilisation et injection d’équipements d’accompagnement. Dans la
partie Nord il faudra tenir compte de la qualité de sol (glissement). Cette opération est à court
et moyen termes.
POS 3 : zone d’une superficie de 60 hectares à vocation touristique (panorama, forêt) avec
présence de terrain militaire. Terrain à sauvegarder .
ARRONDISSEMENT DE KITOUNI
POS 1: zone urbanisée faisant partie du centre de la ville ou sont concentrés les services
administratifs (Coudiat); au niveau du faubourg il y a lieu d’arrêter toutes les opérations de
surélévation des constructions existantes, c’est une zone d’une superficie de 30 hectares
sujette à des glissements qu’il faudra consolider après étude de sol.
POS 2 : zone urbanisée d’une superficie de 50 hectares qui correspond au quartier du Bardo
auquel une opération de rénovation est nécessaire, elle touchera les deux rives du Rhumel
(voir chapitre plus haut). Cette opération est à court et moyen termes.
POS 3 : zone urbanisée (Sidi Mcid) occupée par de l’habitat informel d’une superficie de 20
hectares qu’il faudra restructurer et viabiliser avec la programmation d’équipements de base.
Cette opération est à court terme.
POS 4 : Plateau d’El Menia: zone d’une superficie de 80 hectares déjà affectée à un
programme d’habitat qu’il faudra aménager à court ou moyen terme. Le terrain actuellement
connaît quelques implantations d’habitat illicite qu’il faudra maîtriser immédiatement par un
plan d’aménagement réglementaire. L’accès à cette zone devra se faire sur deux cotés à l’Est
vers Sidi Mcid et à l’Ouest vers la route nationale. Cette opération est à court terme.
POS 5 : zone d’une superficie de 140 hectares partiellement occupée par de l’habitat informel
précaire à éradiquer , sujette à des glissements en masse, aucune construction n’est admise, à
reboiser .
POS 6 : zone d’une superficie de 225 hectares sujette à des glissements en masse, aucune
construction n’est admise, à reboiser. (vallée du Rhumel).
ARRONDISSEMENT DE ZIADIA
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POS 3: zone urbanisée d’une superficie de 130 hectares où l’habitat informel s’est développé
de manière spectaculaire. Une opération de restructuration doit être engagée à très court
terme en régularisant l’habitat existant, en viabilisant toute la zone, en projetant des
équipements d’accompagnement de base et surtout limiter arrêter toute extension future. Il
faudra également prendre en considération les servitudes existantes telles que la route
nationale n° 3, la voie ferrée, les lignes électriques et la vallée du Boumerzoug. Cette
opération est à court terme
POS 4: zone urbanisée d’une superficie de 80 hectares pour laquelle une opération
d’aménagement est nécessaire en éradiquant les bidonvilles existants et en densifiant avec soit
de l’habitat soit avec des équipements; les parties non constructibles doivent être boisées. Le
traitement de cette zone devra être réfléchi sur la base de: entrée de l’agglomération donc
donner un aspect architectural et un visage qui seront à l’image d’une métropole. Cette
opération est à court et moyen termes.
POS 5 : zone d’une superficie de 50 hectares urbanisée entièrement (cité Er Riad) à
maintenir en l’état actuel .
31
ARRONDISSEMENT DU 5 JUILLET
POS 1 : zone urbanisée d’une superficie de 320 hectares composée de plusieurs unités
d’habitat existantes , en cours de réalisation ou en projet (Boussouf , 5 Juillet , cité des Pins).
L’opération à mener consiste à achever la viabilisation et à aménager les terrains prévus dans
les différents plans d’aménagement (complément en équipement en espaces verts et en aires
de jeux et de détente).
POS 2 : zone urbanisée d’une superficie de 130 hectares (habitat individuel en cours de
réalisation)
POS 3 : zone d’une superficie de 95 hectares occupée en grande partie par la zone
industrielle qu’il faudra restructurer et occuper les terrains libres de manière à avoir une zone
unifonctionnelle. L’habitat précaire existant doit disparaître de cette zone. Cette opération est
à court terme.
POS 4, 5, 6: Le site d’El Aifour vu sa configuration physique, les risques qu’il présente en
matière de constructibilité est proposé comme zone non-aédificadi. Il gardera sa vocation
initiale: agricole
POS 7 : zone d’une superficie de 110 hectares, elle correspond à la cité de Zaouch. L’existant
doit être réglementé et le reste boisé (présence de glissements).
32
POS A : c’est une zone urbanisée où l’habitat illicite s’est développé sur une superficie de 14
hectares environ. Elle se situe sur le chemin de wilaya menant de la cité Boumerzoug vers El
Kroub. Nous proposons une opération de restructuration à cours ou moyen terme.
POS B : Elle correspond à une coopérative immobilière sur une superficie de 28 hectares, en
cours de viabilisation. Il faut la réglementer à court terme afin de maîtriser son
développement futur.
EL KHROUB
DYNAMIQUE URBAINE
Située à une vingtaine de kilomètre, au Sud Est de Constantine, la ville d’El
Khroub est chef lieu de commune et de Daira, elle administre un vaste territoire.
Considérée comme le second pôle d’urbanisation du Groupement et
bénéficiant de riches potentialités, la commune connaît un essor considérable, aidée en cela
par un relief relativement plat sur lequel est tracé un vaste réseau de communication. La
naissance d’une ville nouvelle sur le territoire communal est toute significative de ce
dynamisme actuel. Le développement accéléré des urbanisations au sein de cette commune
est en train de modifier sensiblement les équilibres dans la compétition pour le sol, ce qui
incidemment va bouleverser les données socio-économiques de la région.
DECOUPAGE FONCTIONNEL
Les urbanisations nouvelles ont pris un cheminement tel qu’on peut scinder la
ville en quatre grandes zones homogènes: le centre (quartier ancien), la ZHUN 1600
logements au Sud, au Nord les nouvelles édifications 400 et 900 logements, et à l’Est la
projection d’une zone à urbaniser sur 352 ha.
Ce découpage de la ville en quatre grands quartiers distincts permet
d’envisager une politique de rééquilibrage des fonctions à l’intérieur de la ville même. Ce
zonage améliorera la distribution des biens et services en dotant chaque quartier des
équipements nécessaires à son bon fonctionnement. Notons que chaque zone doit faire
l’objet , dans le cadre des études de POS, d’une étude détaillée pour situer avec précision la
localisation et le rôle de chaque nouvelle structure dans l’organisation et la vie du quartier
en question .
Au Khroub cette pratique ne s’est pas généralisée comme c’est le cas ailleurs
grâce à l’initiative prise par les autorités de plusieurs programmes de lotissements qui ont
satisfait une large demande. Cependant le danger n’en est pas écarté pour autant: la convoitise
et la plue value qu’offre la rente immobilière se profilent par l’apparition d’un front
pionnier urbain le long de la R.N. 3 vers El Hmimime.
Pour mettre terme à ces pratiques, il est impératif de mettre sous protection
sévère toute la bande de terre située au Nord de l’agglomération, enserrée entre l’ancienne
RN3 et la nouvelle voie express jusqu’à la limite de l’Oued Fentera. Elle gardera sa vocation
agricole. Toutes les constructions déjà implantées seront maintenues néanmoins aucune
densification n’est permise sur cette bande.
Malgré l’essor pris par l’extension urbaine, le vieux centre n’a pas connu de
changements notables pour répondre aux nécessités crées, d’autant que les nouvelles zones
urbaines souffrent du manque d’équipement ce qui se traduit par une animation toute
particulière du centre contre un vide tout autour.
Pour mieux renforcer ce caractère de centralité dans ce noyau, il y a lieu de le
restructurer et une étude détaillée entrant dans le cadre d’un POS valorisant davantage ce
caractère.
VOIRIE URBAINE
STATIONNEMENT
Le stationnement reste toujours posé à El Khroub où l’on observe
quotidiennement l’encombrement des voies par un stationnement prolongé surtout le long des
grandes artères de la ville. En rénovant le vieux centre il faudra penser à résoudre ce
problème par l’implantation de parkings à plusieurs niveaux.
Les nouvelles zones d’habitat bien que mieux aérées souffrent d’équipements
de détente. Il faut songer à meubler les grandes artères d’arbres à hautes tiges pour casser la
monotonie et apporter un peu de fraîcheur. Les cours à l’intérieur des bâtiments doivent subir
les mêmes traitements. Le tombeau punique implanté sur les hauteurs de la ville doit faire
l’objet d’une attention particulière, sa mise en valeur peut apporter des moments de détente
aux citadins.
ENVIRONNEMENT
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SECTEUR URBANISE :
POS A : il correspond à l’ancien tissu (centre ville), il couvre une superficie de 45 ha, c’est
une zone polyfonctionnelle avec un habitat à prédominance horizontal (R à R+1) qui
nécessite une opération de restructuration avec rénovation de certaines bâtisses. Les
équipements ou activités nuisibles seront transférés dans les zones réservées à cet effet. Cette
opération est à mener à moyen terme.
POS C1 : c’est une zone d’une contenance de 90 ha qui comprend plusieurs types d’habitat et
d’équipements, elle longe la R.N.3. Elle est divisée en deux sous zones; la première au Sud,
où toutes les implantations existantes doivent être restructurées et réglementées. Dans sa
partie Nord il existe un terrain de 18 ha environ, actuellement il est occupé par quelques
constructions sommaires qu’il faudra prendre en considération lors du futur aménagement.
Cette opération prévue à court terme consiste à projeter de l’habitat collectif ainsi que des
équipements structurants. L’aménagement de cette sous zone devra prévoir un habitat de
standing avec de grandes artères pour ainsi donner un nouveau cachet à la ville. Des
équipements structurants doivent être injectés tels lycée, CEM, Complexe de proximité... La
densité retenue sera de 80 logements à l’hectare.
POS C2 : zone urbanisée d’environ 52 ha, occupée par de l’habitat collectif . L’opération à
mener consiste à compléter la viabilisation avec la réalisation des espaces verts projetés et à
sauvegarder les espaces qui seront destinés aux équipements. Cette opération doit être
programmée à court terme .
POS C3 : zone urbanisée d’environ 82 ha, qui correspond à la continuité de l’ancien noyau,
elle est composé d’habitat horizontal et d’équipements. Elle nécessite une opération de
restructuration avec rénovation de certaines bâtisses. Les équipements ou activités nuisibles
seront transférés dans les zones réservées à cet effet. Cette opération est à mener à moyen
terme.
POS C4: zone urbanisée correspond aux opérations lancées et achevées des programmes
ZHUN. Elle couvre comme superficie de 80 hectares. Les opérations à mener sont
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ponctuelles avec la réalisation des espaces verts programmés, la rénovation de la voirie et des
réseau divers. Les espaces libres non affectés doivent absolument être protégés, il seront
destinés à des équipements.
POS C5: zone urbanisée qui correspond aux opérations lancées et achevées des programmes
ZHUN et de lotissements. Elle couvre comme superficie de 83 hectares. Les opérations à
mener sont ponctuelles avec la réalisation des espaces verts programmés, la rénovation de la
voirie et des réseau divers. Les espaces libres non affectés doivent absolument être protégés,
il seront destinés à des équipements dont cette zone en est dépourvue.
POS C6: zone qui correspond au lotissement El Mouna situé au delà de la voie express et qui
est cours de réalisation. Elle est aménagée en habitat individuel. Elle couvre une surface de
58 hectares. La densité recommandée ne doit pas dépasser 30 logements à l’hectare avec un
coefficient d’occupation des sols de 0,6 à 0,8. Les terrains réservés aux équipements et aux
espaces verts doivent être sauvegardés.
POS C7: c’est une zone destinée à recevoir de l’habitat individuel sur une superficie de 50
hectares. On y retrouve du logement évolutif, des lots sociaux. Les lots aménagés ont une
surface réduite. La densité recommandée peut aller jusqu’à 50 logements à l’hectare avec un
coefficient d’occupation des sols de 0,6 à 0,8. Les terrains réservés aux équipements et aux
espaces verts doivent être sauvegardés.
POS C8 : zone qui correspond à un lotissement. Elle est aménagée en habitat individuel. Elle
couvre une surface de 82 hectares. La densité recommandée ne doit pas dépasser 30
logements à l’hectare avec un coefficient d’occupation des sols de 0,6 à 0,8. Les terrains
réservés aux équipements et aux espaces verts doivent être sauvegardés.
POS E : zone urbanisée réservée aux équipements, elle couvre une superficie de 42 hectares
.
Elle doit être structurée et viabilisée; cette opération doit être programmée à court terme .
ZONES A URBANISER
POS B: zone d’extension, couvrant une superficie de 235 hectares. Elle est destinée à être
aménagée à moyen terme. Le coefficient d’occupation des sols doit être compris entre 0,6 et
0,8 avec une densité de 40 logements à l’hectare. Toute implantation doit être conforme au
plan d’aménagement établi , les réservations des équipements sont à respecter.
POS D : zone à urbaniser à court ou moyen terme sur une superficie de 93 hectares dont 30
hectares destinés à une zone d’activités. Le reste (60 hectares) sera occupé par de l’habitat et
les équipements nécessaires. Toute implantation doit être conforme au plan d’aménagement
établi.
GUETTAR EL AICH :
Le secteur urbanisé occupant une surface de 31,14 ha, doit faire l’objet d’une
opération de restructuration et d’une régularisation des constructions. Cette restructuration
doit viser plusieurs points: densification, injection d’équipements et d’espaces verts,
viabilisation en créant des accès aux constructions.
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LAMBLECHE :
L’agglomération secondaire de Lamblèche dispose d’un programme important
d’habitat et se trouve dans une zone agricole où toute extension devient pratiquement
impossible . Les terrains disponibles à l’urbanisation couvrent les besoins du village
néanmoins il faudra prévoir les équipements de première nécessité. La surface occupée est de
42,14 ha.
SALAH DERRADJI :
L’agglomération secondaire de Salah Derradji est située au Sud du chef lieu de
commune. L’espace urbain est découpé en trois secteurs d’urbanisation qui formeront les
zones d’intervention:
- secteur urbanisé (34,92 ha) comporte l’ancien noyau à restructurer et un programme
d’habitat individuel à réglementer.
- secteur urbanisable (24,15 ha) formé d’un important projet d’habitat social à réglementer
- secteur d’urbanisation future (15,80 ha) qui se trouve entre les deux secteurs précédents à
aménager en zone d’équipements pour tout le centre urbain et une zone d’activité .
Secteur à urbaniser aux court et moyen termes: il est destiné à recevoir de l’habitat
individuel (promotionnel) en plus des équipements de base, surface: 23,25 ha.
Cette agglomération se trouve à la limite de la ville nouvelle de Ain El Bey, le
périmètre arrêté sera figé et ne pourra avoir plus d’extension.
A.S HAMIMIME: Noyau urbain limitrophe à la zone industrielle où l’habitat illicite connaît
un développement considérable malgré la haute valeur agricole du sol. Afin de maîtriser cette
urbanisation, il est recommandé d’arrêter toute extension nouvelle, néanmoins une opération
de densification et de viabilisation à l’intérieur du site est nécessaire.
A.S. AIN NAHAS: centre urbain à développer sur une superficie de 36 hectares comprenant
de l'habitat individuel, du collectif ainsi que les équipements nécessaires. Toute construction
devra se conformer au plan déjà établi.
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A.S Cité “ 5 ” : elle se situe sur le chemin de wilaya 101 reliant El Khroub à Ain S’mara, au
niveau de l’extrémité Sud des pistes de l’aéroport. Vu les contraintes et les nuisances que
subit la population résidente (danger et bruit) il est impératif de bloquer toute construction et
prévoir à moyen terme le déplacement de toute la population vers une autre zone urbaine
(ville nouvelle...)
AIN SMARA
CADRE PHYSIQUE ET DYNAMIQUE URBAINE
Située à une vingtaine de kilomètres de la grande ville de Constantine au Sud
Ouest sur un important axe de communication Constantine - Setif - Alger , au creux de la
vallée du Rhumel, l’agglomération d’Ain Smara repose sur un fond topographique
pratiquement plat, s’y prêtant facilement à la conquête urbaine . Promue chef lieu de
commune au dernier découpage , le petit bourg est en train de grandir au point où il atteint la
taille d’une agglomération importante ( taux d’accroissement global: 14,13 %). Ce centre qui
bénéficie d’autres atouts (implantations industrielles, région à vocation agricole et minière),
est considéré comme un pôle en plein devenir, jouant un rôle de décharge pour le compte de
la grande métropole. En outre une portion du territoire communal est affectée au projet de la
ville nouvelle .
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ANCIEN CENTRE
La rénovation du vieux centre sur 40 ha est nécessaire. La transformation de ce
noyau en un centre neuf capable de répondre aux exigences d’une ville en pleine mutation,
permet un réajustement des fonctions au sein de l’agglomération et une recherche d’un
meilleur équilibre. C’est pourquoi il faut lui porter un grand intérêt à ce que une étude de
POS soit consacrée à la rénovation de cet ensemble urbain.
SCHEMA DE VOIRIE
L‘amélioration de la circulation à l’intérieur de la ville d’Ain Smara passe
nécessairement par la création de la circulation de transit sur le tracé de l’autoroute Est Ouest.
L’actuelle route nationale N° 5 qui traverse l’agglomération dans toute sa longueur sera
déclassée et deviendra une route urbaine primaire. Son profil en travers fera l’objet d’une
modification allant dans le sens d’un grand boulevard. La liaison avec l’autoroute se fera à
l’aide de deux échangeurs situés l’un au Nord Est à la hauteur de la zone industrielle et le
second à l’Est débouchant sur le C.V.O n° 4.
A ce dispositif, il faut ajouter la naissance de deux autres voies primaires dans
le sillage des nouvelles urbanisations qui seront désignées sous les appellations suivantes:
Boulevard Nord ( route suivant le tracé du chemin vicinal) qui dessert la ZHUN 1600
logements et le Boulevard Sud (liaison Constantine RN; 5 dans le prolongement de la
ZHUN).
STATIONNEMENT
Le développement accéléré de la ville pose le problème du stationnement.
L’on sait que le centre actuel a été conçu pour abriter une population rurale. Inexistence de
parking, la chaussée sert à cet usage surtout au centre. Dans le cadre de l’étude du centre il
faudra prévoir des parking.
DETENTE ET LOISIRS
La ville dispose d’assez vastes espaces reboisés qui agrémentent son panorama
et peuvent servir comme espaces de détente pour les habitants à condition de faire l’objet
d’une étroite surveillance. Cependant il ne faudra pas négliger pour autant de meubler les
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grands boulevards d’arbres à hautes tiges et les espaces réserves dans les nouveaux
lotissements résidentiels à des fins récréatives. Dans un cadre beaucoup plus vaste, il faut
penser à la forêt tout proche du massif de Chetaba qui pourra faire l’objet d’un intérêt
particulier dans ce domaine. L’Oued Rhumel qui coule au pied de la ville doit subir les
aménagements nécessaires et se prêter aux moments de détente et de loisirs.
SECTEUR URBANISE
POS A : zone urbanisée de 12 hectares qui correspond à l’ancien tissu à rénover en lui
donnant un cachet architectural de centre urbain. Les bâtisses anciennes doivent être
remplacées par de nouvelles constructions, les activités nuisibles seront transférées à la zone
d’activités et de dépôt.
POS 1 : zone urbanisée correspondant à la partie Est de la ville sur les deux rives de l’Oued
Rhumel. Elle est formée par de l’habitat individuel (lotissements) et zone d’activités. Sa
superficie est de 78 hectares. Elle est à réglementer, où toute implantation doit être conforme
aux plan établis, les zones non affectées recevront les équipements nécessaires, et les berges
du Rhumel doivent être reboisées.
POS 2 : zone urbanisée, elle comprend plusieurs opérations d’habitat sur une superficie de
70 ha. Les espaces réserves aux équipements seront préservés. Toute implantation doit être
conforme aux plan établis.
POS 3 : zone urbanisée, elle comprend plusieurs opérations d’habitat sur une superficie de 72
ha .Les espaces réservés aux équipements seront préservés. Toute implantation doit être
conforme aux plan établis.
POS 4 : zone urbanisée sur une superficie de 74 ha, elle correspond à la ZHUN (habitat
collectif). Les espaces réservés aux équipements seront préservés. Dans le cadre de
l’amélioration du cadre de vie il y a lieu de revoit les réseaux défectueux, d’aménager les
espaces vides en fonction de leurs affectation soit en équipements soit en espaces verts.
SECTEURS A URBANISER
POS B1 : zone vierge de 24,50 ha elle est à urbanisée à court ou moyen terme. Elle recevra
de l’habitat avec une densité de 41 logements à l’hectare et un coefficient d’occupation des
sols qui variera entre 0,8 et 1,2. (présence à sa limite Nord d’un gazoduc)
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POS B2 : zone vierge de 10,90 ha elle est à urbanisée à court ou moyen terme. Elle recevra
de l’habitat avec une densité de 41 logements à l’hectare et un coefficient d’occupation des
sols qui variera entre 0,8 et 1,2. (présence à sa limite Nord d’un gazoduc)
POS B3 : zone vierge de 13,10 ha elle est à urbanisée à court ou moyen terme. Elle recevra
de l’habitat avec une densité de 41 logements à l’hectare et un coefficient d’occupation des
sols qui variera entre 0,8 et 1,2.
POS B4 : zone vierge de 21 ha elle est à urbaniser à court terme. Elle recevra la zone
d’activités.
HAMMA BOUZIANE
DYNAMIQUE URBAINE ET CADRE PHYSIQUE
Une oasis en totale déperdition, rongée par le mitage ou front pionnier urbain.
En effet le verger est en train de subir une transformation radicale: les haies vives sont en
voie de disparition et les constructions en béton envahissent les jardins irrigués. Cette
mutation brusque d’un espace richement agricole en une rurbanisation accélérée, trouve son
explication dans le déploiement industriel (cimenterie , boulangerie industrielle etc.) et le
détournement des eaux d’irrigation vers la consommation domestique du grand centre urbain
de Constantine. Les sources et forages du Hamma Bouziane débitent 886 l/s dont seulement
300 l/s sont destinées à l’irrigation.
Autre aspect, malgré une vocation agricole affichée encore sur l’ensemble du
territoire communal, plus de 80 % de la population vit au chef lieu. Cependant
l’agglomération n’est pas un ensemble urbain homogène comme c’est le cas ailleurs, mais un
ensemble de petits pôles secondaires autour du noyau qui est le village proprement dit. Le
périmètre urbain aggloméré se compose du centre principal auquel sont rattachés les pôles
suivants: Bergli, Ain Ben Sbaa, Cheraket, El Biadi... L’on peut parler dans ce cas d’une
micro conurbation, une sorte d’urbanisation en tâche d’huile difficilement contrôlable qui est
à l’origine du mitage de la zone agricole.
L’aspect démographique est en nette évolution dans cette localité (voire un
dédoublement d’effectif de population entre 1997 et 1993) ce qui signifie une menace de
mort certaine pour le grand verger de Constantine.
ENVIRONNEMENT
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SCHEMA DE VOIRIE
Située sur un axe de communication de grande importance, la localité est
traversée par deux grandes voies: la route nationale n°3 reliant Annaba à Constantine et la
route nationale n°27 qui rattache Jijel, El Milia à Constantine. Ces deux grands axes de
communication font de cette localité un carrefour important. D’ailleurs le grand axe
d’urbanisation est fondée sur l’ancien tronçon de la RN 3 qui a fait l’objet d’une déviation à
l’Est de l’agglomération.
Les aménagements de voirie urbaine toucheront principalement ce vieux
tronçon de la RN 3 qui est considéré comme l’ossature et le support de toutes activités socio-
économiques de la ville. Son traitement en grand boulevard de l’entrée à la sortie de
l’agglomération renforcera davantage l’urbanisation future qui est axée sur une densification
du tissu actuel.
Pour ce qui est du réseau des voies secondaires et vu le caractère semi rural de
l’agglomération il y a lieu seulement de les revêtir et de conserver les haies vives qui
délimitent les propriétés pour la sauvegarde du cadre paysager.
POS A2 : zone urbanisée de 108 hectares qui correspond au quartier Nord de la ville de
Hamma Bouziane. L’opération à mener consiste en une restructuration touchant le domaine
de l’habitat avec une régularisation des constructions existantes et la prise en charge des
constructions vétustes (démolition), la programmation d’équipements, une prise en charge
totale des voiries et réseaux divers, la création d’espaces verts et de détente. Du coté Nord de
la zone, il existe une partie vierge où il sera projeté de l’habitat individuel avec une densité de
25 logements à l’hectares.
POS A4 : zone qui correspond au centre d’El Djebli de 44 ha, composée d’habitat
individuel , en cours de construction. C’est une zone qu’il faut réglementer où toute
implantation devra être conforme au plan déjà établi.
POS A5 : zone urbanisée, unifonctionnelle: gare ferroviaire qu’il faudra régulariser Elle
couvre une surface de 28 hectares.
POS B1 : zone urbanisée formée par de l’habitat individuel (base de vie) à régulariser. Elle
couvre une surface de 14 hectares.
POS B2, B3, B4, B5 : se sont des zones qui composent toute la périphérie Ouest du centre
urbain où l’habitat informel s’est développé (mitage) au dépend des vergers et des terres
agricoles. Une opération de viabilisation dans toutes ces zones est impérative où toutes les
constructions seront régularisées; aucune nouvelle construction n’est permise, les terrains
libres doivent servir uniquement à l’exploitation agricole.
POS B6: zone à urbaniser, elle est située à l’entrée Sud de la ville sur une superficie de 6,50
ha. Le sol est de portance moyenne pouvant accueillir de l’habitat individuel. La voie d’accès
à cette zone devra être prise en charge à partir de la route nationale.
POS C1 : zone déjà affectée à l’implantation de la ZHUN de Bekira d’environ 86 ha. Toute
implantation doit être conforme au plan déjà établi.
POS C2 : zone à urbaniser, elle est située sur le plateau de Bekira sur une superficie de 32 ha,
Le sol est de très bonne portance pouvant accueillir de l’habitat collectif. Les voies d’accès à
cette zone devra être prise en charge à partir de l’ancien noyau.
POS EV : se sont deux grandes poches d’environ 32 ha à l’intérieur du tissu urbain qu’il
faudra préserver au maximum (vergers) où toute construction est interdite.
AIN BEN SBAA: centre secondaire situé à la sortie du chef lieu sur la route nationale n°27.
Il est formé d’un habitat non structuré à l’Est, d’un lotissement (habitat régulier). Les
opérations à mener ici sont:
- zone à restructurer POS C sur une superficie de : 2,20 ha
- zone d’habitat régulier à maintenir et où toute nouvelle implantation devra se conformer
au plan établi. Surface de la zone : 12 hectares
- les équipements proposés sont: centre administratif et social et une salle de consultation. Ils
sont situés dans la zone réservée à cet effet.
KAIDI : centre secondaire, situé dans la partie Ouest de la commune sur la RN 79 en allant
vers Mila. Vu son site aucune extension n’est admise néanmoins il devra faire l’objet d’une
restructuration en injectant des équipements tels que : école, salle polyvalente, marché
couvert et aires de jeux. Cette opération sera prévue à court terme.
DIDOUCHE MOURAD
DYNAMIQUE URBAINE
ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT
Centre ancien, nouvelle zone d’habitat urbain, autoconstruction, zone
industrielle, un amalgame de constructions ou d’ensembles de constructions qui composent
le paysage urbain actuel tout en le différenciant.
L’objectif du nouveau plan d’aménagement, c’est rendre cet agrégat urbain en
un tout homogène en:
- Proposant une étude de restructuration du centre ancien, qui s’attellerait à sa
réfection et à son remodelage pour lui permettre de jouer à plein son rôle de centre urbain.
- Améliorant la circulation en complétant le réseau de voirie actuel par la
hiérarchisation des routes et les fonctions qui leurs sont dévolues dans la nouvelle armature.
- Viabilisant les zones d’habitat spontané et en étudiant de nouveaux tracés
pour leur raccordement aux divers réseaux de la ville (assainissement, voirie, AEP).
- Proposant un nouveau découpage fonctionnel pour permettre une distribution
équilibrée des biens et services.
- Dessinant les futures extensions de la ville à moyen et long termes.
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- Précisant les servitudes en fixant les couloirs qui leurs sont destinés.
SECTEUR URBANISE :
POS A : zone correspondant à l’ancien tissu urbain qu’il faudra rénover. Elle couvre une
superficie de 24 hectares.
POS A1 : zone urbanisée formée par de l’habitat individuel du groupement de Sidi Arab
d’environ 14 ha, une opération de viabilisation sera programmée à court terme, elle touchera
la voirie et les réseaux divers. Les espaces libres dégagés seront affectés à des équipements.
POS C1 : zone urbanisée (habitat collectif) , à densifier en injectant des espaces de jeux et de
détente, des équipements ne nécessitant pas de grandes surfaces. Dans le cadre de
l’amélioration du cadre bâti, il y a lieu de reprendre les voiries et réseaux divers défectueux.
Cette opération devra être lancée à court terme, la surface est estimée à 28 ha.
POS C2: zone urbanisée qui couvre une superficie de 87 ha, elle regroupe de l’habitat
individuel. L’opération consistera à densifier en mettant l’accent surtout sur l’implantation
des équipements, la viabilisation et l’aménagement des espaces inconstructibles en aires de
détente (boisement).
POS D1 : zone urbanisée qui comprend des équipements sur une surface de 35 ha .
POS D2 : zone à réglementer , elle est occupée par de l’habitat individuel (logements
évolutifs), elle occupe une surface de 35 ha.
POS D3 : zone urbanisée d’environ 106 ha, elle correspond à la zone industrielle. Elle a fait
l’objet d’un aménagement où toute implantation doit être conforme au plan.
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SECTEUR A URBANISER :
POS B1 et B2 : ces deux POS correspondent à la zone d’habitat (ZHUN) ou sont projetés de
l’habitat collectif, individuel, des équipements et des espaces verts. Leur superficie respective
est de 82 et 70 Hectare. Toute implantation devra être conforme au plan d’aménagement.
POS B3 : zone à urbaniser, elle couvre une superficie de 30 hectares, elle se situe au Nord
Est de la ZHUN. La densité proposée est de 41 logements à l’hectare avec un COS qui sera
compris entre 0,8 et 1,2.
POS B4 : zone à urbaniser, elle couvre une superficie de 52 hectares, elle se situe au Sud
Ouest de la ZHUN. Un programme de logements évolutifs et de lots sociaux est en cours. Le
reste de la zone à aménager devra prendre en considération le déficit en équipements de tout
le POS. La densité proposée est de 41 logements à l’hectare avec un COS qui sera compris
entre 0,6 et 0,8.
POS B5 : zone à urbaniser à Court terme, elle couvre une superficie de 44 hectares, elle se
situe au Sud Est de la ZHUN. La densité proposée est de 41 logements à l’hectare avec un
COS qui sera compris entre 0,6 et 0,8.
POS B6 : zone à urbaniser à court terme, elle couvre une superficie de 38 hectares, elle se
situe au Sud Ouest de la ZHUN. La densité proposée est de 30 logements à l’hectare avec un
COS qui sera compris entre 0,6 et 0,8.
46
Cette option a été prise dans le cadre de l’étude du Plan Directeur d’Urbanisme
du Grand Constantine pour soulager la métropole de son poids démographique, qui par sa
croissance débordait sur ses satellites les plus proches. Cette situation de crise est en train
d’ébranler la structure de ces satellites, qui dans un passé récent faisaient figure de zones
rurales.
L’option ville nouvelle a été conçue dans un but tout à fait précis: celui de
rééquilibrer la croissance urbaine au sein de ce groupement en limitant la taille des
agglomérations en sorte d’éviter la fusion entre la métropole et ses satellites.
Le site retenu est conforme aux prescriptions du PUD dont les études ont été
achevées fin 1982 et approuvées par arrêté interministériel n° 16 du 18 Janvier 1988. Il est à
noter que le conseil des ministres dans sa séance du 22 Mai 1983 avait décidé la continuation
des études d’urbanisme et d’aménagement sur le site de la ville nouvelle d’Ain El Bey.
CADRE PHYSIQUE
STRUCTURE DE LA VILLE
La structure proposée à une forme ramassée assez compacte permettant une
réduction du temps de déplacement. Elle est le résultat d’un réseau de voirie influencé d’une
manière très évidente par le relief du site. La forme circulaire de la voirie principale permettre
de desservir convenablement les zones d’habitat et les zones d’équipements.
Une zone d’activités multiples de 120 hectares est retenue pour le court terme.
Elle se situe à l’entrée Est de la ville, sur le chemin de wilaya 101. Sa réalisation devra se
faire, pour une meilleure maitrise, en tranches en fonction des demandes d’investissement.
TABLEAU RECAPITULATIF DES SECTEURS D’URBANISATION
ET DES SECTEURS NON URBANISABLES PAR COMMUNE
SURFACE DE SECTEURS D’URBANISATION SECTEURS
COMMUNES LA COMMUNE CENTRES URBAINS URBANISES URBANISABLES D’URBANISATION NON
EN HECTARES état actuel à moyen terme FUTURE à long terme URBANISABLES
CONSTANTINE 23.000 CONSTANTINE 4.781,00 210,00 néant 18.009,00
KHROUB 645,50 325,00 néant -
AIN EL BEY KADRI 31,45 23,25 néant -
KHROUB SALAH DERRADJI 34,92 24,15 15,80 -
GUETTAR EL AICH 31,14 7,85 5,95 -
LAMBLECHE 42,14 néant néant -
total KHROUB 24.465 Commune KHROUB 785,15 380.25 21.75 23.277,85
AIN SMARA 367,04 62,80 néant -
AIN SMARA A. S. ZONE INDUSTR 236,00 néant néant -
total AIN SMARA 17.500 Commune A.SMARA 603,04 62.80 néant 16.834,16
HAMMA BOUZIANE 327,86 néant néant -
BOUCETTA 22,00 néant néant -
HAMMA - GARE 42,00 néant néant -
HAMMA BEKIRA 235,10 31,36 néant -
BOUZIANE DJEBLI 44,00 néant néant -
AIN BEN SBAA 20,40 4,80 néant -
CHERAKET 34,00 2.40 néant -
KAIDI 8,39 néant néant -
total HAMMA B. 70.032 Commune HAMMA B 733,75 38.56 néant 69.259,69
DIDOUCHE M. DIDOUCHE Mourad 465,34 136,00 néant -
Beni Mestina 20.00 néant néant -
total DIDOUCHE 11.400 Commune Didouche M 485.34 136,00 néant 10.778,66
Ville Nlle A El Bey Néant 963,00 557,00 -1.510,00
TOTAL 5 Communes
GROUPEMENT 146.397 18 Centres urbains 7.388,28 1790.61 568.75 136.649,36
1 Ville nouvelle
NB : pour les types d’intervention dans les différents secteurs, se référer aux documents cartographiques relatifs aux POS
HYDRAULIQUE
Dans le présent chapitre nous allons traiter l’hydraulique (alimentation en eau et
assainissement) relative au groupement de communes. Dans la première et seconde phases du
rapport d’orientation tous les aspects ont été étudiés du diagnostic aux propositions. Certaines
reserves émises par la Direction de l’hydraulique ont été prises en considération (additif).
Dans ce qui suit nous allons reprendre brièvement les données de base ainsi que
soins estimés aux différentes échéances à l’échelle du groupement.
I - ETAT DE FAIT
A . Ressources Principales
1. Ressources Souterraines
-.Boumerzoug
08 Forages (profondeur 40 m)
Débits Q = 300 l/s
Altitude 810 m
Conduite gravitaire ∅ 930 mm ; l/=24,6 km
. Hamma Bouziane
Forages et Sources
Débits Q = 886 l/s
Altitude 410 m
2 conduites ∅ 400 mm (refoulement) l = 7 km
∅ 700 mm ( gravitaire) l = 10 km
2. Resources Superficielles
Barages Hammam Grouz (Oued Athmania)
EL KHROUB:
Forages
Débits mobilisés 161 l/s AEP
15 l/s AEI
AIN SMARA
Forages
Débits mobilisés 48 l/s AEP (venant Oued Athmania)
75 l/s AEI
Guettar El Aich
Sources et piquage sur Fesguia
Débits : 07 l/s
Lamblèche :
Sources
Débits mobilisés 2 l/s
. Salah Derradji
Piquage sur conduire Fesguia
Débits 3 l/s
C : Adduction d’EAU
Boumerzoug :
Une conduite gravitaire de ∅ 930 mm, de longueur 24,6 km venant à partir d’Ouled
Rahmoun et arrive au poste de javellisation.
Fesguia :
Une conduite gravitaire de ∅ 600 mm, de longueur 37,4 km venant d’Ain
M’lila jusqu’à Ouled Rahmoun puis une conduite de ∅ 700 mm, de longueur 20,2 km arrive
au poste de javellisation. La longueur total est de 57,6 km.
* CONSTANTINE :
à partir de ces réservoirs l’eau est transportée vers 18 réservoirs d’une capacité
totale de 42.300 m3.
quatre autres réservoirs sont alimentés par ces adductions principales en cours de
route dont la capacité totale est de 6.800 m3.
Nombre de réservoirs : 22
Capacité totale des 22 réservoirs = 49.100 m3
* EL KHROUB :
A.E.P
1 x 11000 m3 : C.R. 630
1 x 800 m3 : C.R. 630
1 x 1000 m3 : C.R. 660
1 x 1000 m3 : C.R. 794
A.E.I
2 x 6000 m3 : C.R. 650
2 x 2500 m3 : C.R. 710
* AIN SMARA
A.E.P
2 x 1000 m3 : C.R. 660
1 x 100 m3 : C.R. 636
1 x 500 m3
A.E.I
1 x 5000 m3 : C.R. 553 m3
1 x 500 m3 : C.R. 680 m3
* HAMMA BOUZIANE
1 x 18000 m3 : CR / 580m AEP
V = 800 m3 : pour zone éparse
1 x 2000 m3 pour cimenterie AEI
* DIDOUCHE MOURAD
HORIZON 1993
Agglo Populat. Dotation Qj(l/s) Kj Qj/max Debits Dot.reel Deficit
mérat l/j/hab: l/s mobilis l/j/hab l/s
Constantine 516890 200 1196.50 1,35 1615,28 921 154 694,50
El khroub 75967 200 175.85 1,35 237,39 92 105 145,5
Ain Smara 26966 200 62,42 1,35 84,26 53 169,8 31,55
H Bouziane 51045 200 118,16 1,35 159,51 136 230,2 23,5
D.Mourad 20767 200 48,07 1,35 64,89 44,5 185 20,4
E. CONCLUSION GENERALE
Le groupement de communes avec une population de 691635 habitants pour un débit total
des ressources mobilisées en 1993 de 1255,50 l/s ce qui donne une dotation réelle de 156,84
l/s
Les besoins théoriques en eau s’élève à 2161,359 l/s. Et le déficit sera égal à 905,85 l/s
en
1993.
II - PROPOSITIONS
.
A. INTRODUCTION /
B. Besoins en eau :
1/ Constantine :
* Court Terme
* Long Terme
2 / El Khroub
Court Moyen et Long Termes
Le déficit est de 581 l/s qu’il faudra mobiliser à partir du barrage d’Oued
Hamimin ou par le creusement de forage (variante).
3/ Ain Smara
Court, Moyen et Long Termes
Le déficit est de 222 l/s (si aucune ressource n’est mobilisée) qu’il faudra
transféré à partir du barrage Beni Haroun
4/ Hamma Bouziane
Court et Moyen Termes
5/ Didouche Mourad
Le déficit est de 134 l/s pour la population 44 l/s pour l’industrie (si aucune
ressource n’est mobilisé jusqu’au long terme) qu’il faudra mobiliser par le creusement de
forage.
* A Long Terme.:
1/ CONSTANTINE.
1/ Court Terme
2/ Moyen Terme :
3/ Long terme
2./: EL KHROUB.
Chef Lieu :
1/ Court Terme:
Construire 2 X 2000 m3 à la côte 660 m.
2/ Moyen Terme :
Construire 03 reservoirs.
3/ Long Terme.
* 2.2./ LAMBECHE.
- Court Terme:
- Moyen Terme.
Construire 2 reservoirs jumelés.
1 X 1500 m3 à la côte 660 m.
2 X 1500 m3 à La côte 718 m.
Long Terme :
Moyen Terme
Mettre en service les reservoirs en projet pour l’alimentation de la ZHUN.
Construire un reservoir 1 X 500 m3 pour le Zône d’Activité.
Long Terme.
Construire 3 reservoirs
- 1 X 2000 m3 à la côte 716 m à Mechta Sidi Kebal.
- 1 X 800 m3 à la côte 650 m
- 1 X 1000 m3 à la côte 580 m.
D./: CONCLUSION.
Ces Schémas serviront comme orientation pour l’élaboration des projets futurs.
ASSAINISSEMENT
RESEAUX
1/ Constantine
Les réseaux d’assainissement de la ville de Constantine sont rénovés avec la
réalisation des collecteurs principaux longeant les principaux Oueds traversant la Ville (Oued
Rhumel, Oued Boumerzoug, Rivière des Chiens...).
Pour le but de collecter tous les rejets d’eau usée pour l’horizon 2010 qui
correspond sensiblement à l’échéance du long terme 2013 du PDAU.
Tous les eaux usées seront évacuées par ces grands collecteurs vers la station
d’épuration en cours de réalisation au Nord Ouest de la Ville de Constantine.
2/:El khroub
Le réseau d’assainissement de la Ville d’El Khroub arrive à subvenir aux besoins
d’évacuation des eaux usées et pluviales.
AIN SMARA
HAMMA BOUZIANE
Les eaux usées du Hamma Bouziane, Bekira et Bergli seront évacuées par
l’intermédiaire de 3 collecteurs principaux qui se raccorderont au collecteur de la Ville de
Constantine qui s’achemine vers la station d’épuration de Constantine.
On propose des collecteurs qui évacuent les eaux usées et pluviales loin des
l’agglomérations.
CONCLUSION
Vu la loi n° 84-09 du 4 février 1984 relative à Article 1er- Est approuvé tel qu’il est
l’organisation territoriale du pays ; annexé à l’original du présent décret, le
plan directeur d’aménagement et
Vu la loi n° 90-08 du 7 avril 1990 relative à la d’urbanisme intercommunal de
commune ; Constantine, El Khroub, Ain Smara,
Didouche Mourad et Hamma Bouziane,
Vu la loi n° 90-09 du 7 Avril 1990 relative à la comprenant ;
wilaya ;
- le rapport d’orientation ;
Vu la loi n° 90-25 du 18 novembre 1990 relative - le règlement ;
l’orientation foncière, modifiée et complétée par - les documents graphiques pour chaque
l’ordonnance n° 95-26 du 25 septembre 1995 ; commune concernant, notamment ;
* le plan d’aménagement ;
Vu la loi n° 90-29 du 1er décembre 1990 relative * le périmètre d’intervention des plans
à l’aménagement et l’urbanisme ; d’occupation des sols ;
* le plan des servitudes et des nuisances ;
Vu le décret présidentiel n° 97-230 du 19 Safar * le plan des équipements structurants ;
1418 correspondant au 24 juin 1997 portant * les plans des équipements (voirie,
nomination du Chef du Gouvernement ; alimentation en eau potable,
assainissement) ;
Vu le décret présidentiel n° 97-231 du 20 Safar
1418 correspondant au 25 Juin 1997 portant Article 2 - Le présent décret sera publié au
nomination des membres du Gouvernement ; Journal Officiel de la République
Algérienne Démocratique et Populaire.
Vu le décret exécutif n° 91-177 du 28 mai 1991
fixant les procédures d’élaboration et Fait à Alger, le 28 Chaoual 1418
d’approbation du plan directeur d’aménagement correspondant de 25 Février 1998.
et d’urbanisme et le contenu des documents y
afférents ;
Ahmed OUYAHIA