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PROBLEMATIQUE

UN GROUPEMENT DE COMMUNES

Il s’agit d’un groupement de Cinq communes qui par le voisinage et la proximité


forment un ensemble géographique cohérent. La position de Constantine au centre, place ces
communes dans son champ d’attirance. Ces communes subissent le poids de celle-ci en
fonction de leurs dispositions et deviennent par voie de conséquence ses satellites.

Constantine exerce une influence digne d’une grande métropole depuis des siècles.
C’est donc son passé (Ville Millénaire), sa situation géographique et son poids
démographique qui lui servent de pôle de convergence.

Ainsi les villes d’El Khroub, Ain Smara, Hamma Bouziane et Didouche Mourad, de
par leur proximité du grand centre urbain (10 à 15 Km), sont devenues des suburb de celui-ci
et leur croissance rapide n’est pas due au seul fait de l’exode rural, mais en grande partie par
un report des excédents de la ville mère.

UNE URBANISATION ACCELEREE

L’urbanisation récente (dernière décennie) de ces centres urbains s’est faite donc sur
la base de liens interdépendants établis entre Constantine et ses satellites. El Khroub, Ain
S’mara, Bekira et Didouche Mourad ont enregistré un développement urbain spectaculaire
avec de grandes zones d’habitat nouvelles sous formes de ZHUN ou de lotissements. Ces
opérations répondaient plus aux besoins de la métropole qu’à leurs propres besoins. Seul le
chef lieu de commune de Hamma Bouziane, qui n’offrait pas de terrain urbanisable, n’a pas
connu un tel essor.

Ce qui s’observe de nos jours également, c’est qu’on assiste à une urbanisation
accélérée de ces centres, alors que le grand centre urbain semble figé. Cependant l’on
remarque que la croissance qui s’y développe suit des axes préférentiels qui ne sont autres
que les couloirs naturels des grandes vallées. Et l’on assiste à un développement tentaculaire
que si l’on n’arrive pas à juguler, il débouchera sur une authentique conurbation dont les
conséquences seront néfastes pour l’espace agricole (car ce seront les terres à hautes
potentialités qui tomberont devant les assauts de la spéculation et de la rente foncière). De
plus cette urbanisation de forme linéaire s’avère d’un coût excessif de par la longueur de la
voirie et des réseaux divers qu’elle requiert et les problèmes de gestion qu’elle générera par la
suite.

INTERDEPENDANCE DES COMMUNES


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Trouver une solution aux problèmes posés par la croissance urbaine de la ville de
Constantine et les autres centres, ne peut se faire dans les limites territoriales. Les liens
relationnels ont été établis avec les autres centres malgré les problèmes et difficultés qui
surgissent (mouvements pendulaires de la population, insuffisances d’équipements liés à
l’habitat, transport etc).

La solution adéquate à cette problématique passerait nécessairement par une analyse


détaillée de ce rapport de force que subissent ces communes; d’où le recours à la formule
groupement d’urbanisme qui permet de mieux cerner la problématique dans sa globalité pour
aboutir à une maîtrise et une gestion sai
ne de l’espace.

Le Plan Directeur d’Aménagement et l’Urbanisme tentera de trouver les solutions


adéquates aux problèmes posés par les urbanisations anarchiques en cherchant à orienter le
développement urbain vers de nouvelles zones d’accueil et en proposant des aménagements
sur les tissus urbains actuels (Rénovation, Restructuration, Viabilisation ) pour venir à bout
des écarts qui subsistent dans la répartition des biens sociaux et autres.

LA DEMARCHE

La démarche à suivre, pour aborder l’étude de ce groupement de communes, consiste


dans un premier temps à inventorier les multiples contraintes nées de cette situation et les
potentialités offertes pour pouvoir ensuite proposer un schéma global d’aménagement allant
dans le sens d’une gestion rationnelle de l’espace et une croissance équilibrée, mettant fin au
désordre actuel où la campagne est entrain de subir la ville de plein fouet.

CHAPITRE I
-RAPPEL DES PHASES I et II-
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I./ SYNTHESE DES DONNEES

I.1) SITE. /
Cette synthèse est obtenue à partir des données impliquant les variables suivantes :
- La déclivité des terrains
- Les caractéristiques géotechniques
- Les Servitudes et Nuisances
- Certaines données sur la valeur agricole des sols.

Avec ces données il est possible de discerner les grandes tranches d’aptitude et de
classer les différents terrains.

CONSTANTINE
Plusieurs contraintes physiques caractérisent l’espace à savoir un site tourmenté, des
versants à pentes raides, des zones sensibles soumises aux glissements de terrains, bref une
situation inconfortable qui contraint les urbanisations récentes à s’installer sur la partie Est de
la ville et le rebord Nord du plateau d’AIN-EL-BEY. Les zones dégagées dans les anciennes
études doivent être urbanisées en fonction de la qualité des sols qu’elles présentent : Sarkina,
El Menia et Tafrent.

KHROUB
L’esquisse géotechnique établie à partir de ces critères montre que les terrains les plus
aptes à l’urbanisation se situent pour l’essentiel sur la partie Sud du plateau d’AIN -EL-BEY
(ville nouvelle), à l’Est et au Nord Est de la ville d’El Khroub.

DIDOUCHE MOURAD
Les espaces à urbaniser se situent dans la partie orientale de la ville et au le Sud vers
Ksar Kellal et Sidi Arab.

HAMMA BOUZIANE
Pour la localité d’El Hamma, dont la vocation est éminemment agricole, il n’y a que
le plateau de BEKIRA qui offre quelques disponibilités.

AIN S’MARA
La commune de AIN SMARA recèle d’importantes réserves de terrains constructibles
sans grande valeur agricole, sises sur le plateau d’AIN-EL-BEY (ville nouvelle). L’assiette
urbaine de la ville repose sur un sol de très bonne qualité agricole et toute extension du
périmètre urbain est vivement déconseillée, principalement dans sa partie Sud Est.

En guise de recommandation, l’ébauche géotechnique ( phase I ) donne une


orientation assez précise en matière de réserve foncière à promouvoir dans le contexte de ce
groupement.

RESSOURCES HUMAINES ( peuplement).


Un regard sur les données statistiques du dernier recensement montre que ce
groupement de communes absorbe plus de 85% de la population de la Wilaya, sur le 1/3 de
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son assiette territoriale. Ce qui se traduit par un fort peuplement et une densité moyenne de
679,6 hab./km².

Ces mêmes statistiques indiquent une certaine disparité à l’intérieur de cet assemblage
de communes:

Une grande commune urbaine “ CONSTANTINE ”, abritant les 2/3 de la population


totale de la Wilaya, joue un rôle de capitale régionale.

Une ville demi millionnaire dont la population est fixée dans une assiette urbaine
d’environ 5.500 ha, d’où une densité de peuplement très forte, si l’on élimine les zones
inconstructibles et boisées.
A titre d’exemple le vieux rocher abrite des densités allant de 700 à 2000 hab./ha; Les
quartiers populaires tels les cités Emir Abdelkader, Boudraa Salah, les Mûriers... ont des
densités qui avoisinent les 900 à 1000 hab./hectare.

Cela se traduit par un entassement de la population et donc une surcharge du parc


logement et l’émergence de bidonvilles dont les tous recensements avancent un chiffre
effrayant de 11000 habitations précaires. En somme une situation alarmante à laquelle
s’ajoute l’essor pris par les constructions illicites qui par le désordre qu’elles créent, donne à
la ville un aspect hideux.

Du point de vue de la répartition de la population à l’intérieur des territoires


considérés, l’on note une forte concentration au niveau des villes, à l’exception de la
commune de Didouche Mourad qui conserve un certain équilibre.

TAUX DE
COMMUNES SUPERFICIE POPULATION DENSITE CONCENTRATION OBSERVATIONS
Km ² RGPH 87 HAB/ Km² URBAINE %
CONSTANTINE 230,00 447 806 1947 98 URBAINE
KHROUB. 244,65 50.786 208 72 “
HAMMA B. 700.32 36.656 500 77 “
DIDOUCHE M. 114,00 16.547 145 53,4 SEMI URBAINE
AIN SMARA 175,00 13.655 78 77,6 “

Ce tableau traduit un fort degré d’humanisation dans l’enceinte de ce groupement de


communes dont les conséquences vont se répercuter inéluctablement par une compétition
forcenée entre les différents protagonistes: “ Agriculture - Urbanisation - Industrie ” qui se
livrent une concurrence acharnée pour le bien sol.

LE DEVELOPPEMENT URBAIN ET SES CONSEQUENCES

ANALYSE SPATIALE. /
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Tout d’abord il faut noter le fort taux de concentration urbaine constaté au niveau des
chefs-lieux de communes. Ceci dénote un déséquilibre frappant dans la répartition de la
population qui se traduit dans la situation actuelle par un déferlement urbain sans précédent.

Spatialement cela se traduit par une croissance rapide des centres urbains et
l’apparition d’un certain désordre lié à l’absence de maîtrise du processus d’urbanisation.
Notons que ces chefs lieux de communes sont soumis à un double flux, exode rural et
transfert de surplus de population urbaine venant de Constantine. Et c’est l’excédant urbain
de la ville de Constantine qui est responsable de l’accélération de ce phénomène
d’urbanisation et que les taux d’accroissement moyens relevés entre les deux derniers
recensements confirment :

LOCALITE CONSTANTINE KHROUB HAMMA B. DIDOUCHE M. AIN SMARA


T% 2,42 9,35 5,89 6,03 14,13
D’ACC.
SOLDE - 0,66 + 2,89 +2,89 + 2,95 + 9,28

Ajoutons que les chefs lieux des communes satellites ont tout bénéficié d’un
programme ZHUN mais qui au fait a profité en grande partie aux populations sinistrées de
Constantine(Ce qui corrobore les chiffres affichés sur le tableau ci-dessus).

EVOLUTION URBAINE RECENTE /

Elle est dictée par les contraintes physiques qui l’obligent à suivre le cheminement
des voies de communications, le long des vallées du Rhumel, du Boumerzoug et de Hamma
Bouziane. En dehors de ces zones fortement humanisées, l’occupation du sol est moins
marquée.

La proximité des chefs lieux de communes du grand centre métropolitain ( 10 à 15


Km de distance), combinée au processus actuel d’urbanisation fait que l’on se dirige vers une
authentique conurbation Constantinoise. L’espace agricole est en train de se dévaloriser
devant une urbanisation sauvage.

En effet, des zones irriguées font l’objet d’une friche et alimentent le marché foncier
parallèle pour servir d’assiette aux constructions illicites.

SITES POTENTIELLEMENT URBANISABLES /-

Ce sont pratiquement tous les terrains qui offrent une bonne assise géotechnique et
qui ont l’avantage de profiter du passage d’un certain nombre de réseaux (Routes
-Autoroutes- Electrification- Gazoduc - Conduite d’eau Potable etc.).

Ces sites se retrouvent sur le passage d’un certain nombre de réseaux ou au voisinage
de ceux-ci. Ils sont convoités et subissent les pressions actuelles d’urbanisation parce que:
offrant les commodités que l’on sait. Il s’agit des grands axes de communication :

- Vallée du Rhumel R.N.5 au Sud : Ain Smara - Constantine.


- Vallée du Rhumel R.N.3 au Nord : Hamma Bouziane - Didouche Mourad.

Mais d’autres sites, qui pour le moment n’offrant pas les conditions idéales quant à
leur utilisation (isolement) s’y prêteraient, une fois devenus accessibles. La liaison
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autoroutière Est Ouest, en cours de réalisation y contribue favorablement à la mise en valeur


de ces sites (plaine Nord et Est de Didouche Mourad, El Meridj - Frange Nord du plateau
d’AIN-EL-BEY- Ain Smara).

L’AGRICULTURE DOUBLEMENT PENALISEE /-

Ce groupement de communes subit un essor urbain considérable: prélèvement urbain


en surface pour la satisfaction des besoins en habitat dans les 20 années à venir.

A ce prélèvement de sol pour des usages autres qu’agricoles s’ajoute la compétition


pour l’eau où presque toutes les ressources actuelles mobilisées sont divisées vers la
consommation domestique et industrielle.

- Ainsi la totalité des ressources en eau en provenance de Fesguia et du Boumerzoug


est mobilisée pour les besoins urbains soit 360 l/s.

- Le barrage de Hammam Grouz est conçu pour les seuls besoins de la ville de
Constantine (200 l/s).

- Sur les 886 l/s que débitent les sources et forages de Hamma Bouziane, 300 l/s sont
destinées seulement à l’irrigation.

Avec ce constat, il est permis de dire que le secteur agricole est l’utilisateur le plus
démuni, en face d’une croissance urbaine en évolution rapide et de plus en plus exigeante en
ressources hydriques.

Les périmètres irrigués souffrent en ce moment d’un manque d’eau et leurs


superficies se voient de plus en plus réduites, prêtant le flanc à la poussée des nouvelles
urbanisations d’où leur vulnérabilité face à la spéculation foncière et surtout en l’absence
d’un périmètre qui est un instrument d’organisation de la masse urbaine.

EVALUATION DES BESOINS EN SURFACE.

Face à l’important déficit en logements qui reste à combler et les besoins sans cesse
croissants à satisfaire, il va falloir dégager une enveloppe foncière à la dimension des projets
à réaliser.

Pour ce faire le choix de la densité est primordial au même titre que celui de la
typologie dominante, car l’un commande l’autre. Ils influent directement sur le mode de
consommation de l’espace, notre souci étant la rentabilisation de l’usage du sol urbain. Les
contraintes du site (pentes, géotechnique) nous ont amenés à nous fixer sur une densité
moyenne brute de 40 logements à l’hectare, sauf dans les sites où le sol est
conditionnellement favorable.

La demande en logements étant connue ainsi que les potentialités en sites


urbanisables, il ne reste plus qu’à dresser un inventaire faisant ressortir une comparaison entre
offre et demande.

DEMANDE DE TERRAINS URBANISABLES A COURT ET MOYEN TERMES

LOCALITE LOGEMENTS BESOINS EN OBSERVATIONS


A CREER SURFACE
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CONSTANTINE 39.793 1.025 Hectares


EL KHROUB 9.292 239,5
GUETTAR EL AICH 157 7,85
LAMBLECHE 266 13,3
SALAH DERRADJI 483 24,15
OUED HAMIMIME 30 1,5
AIN EL BEY-KADRI 147 7,35
ZONE EPARSE 391 19,55 Regroupement rural
HAMMA BOUZIANE 4.241 119,32
ZONE EPARSE 1.161 58,05 Regroupement rural
AIN S’MARA 3.334 86,30
ZONE EPARSE 564 28,20 Regroupement rural
DIDOUCHE M. 2.700 66
BENI MESTINA 237 11,80
ZONE EPARSE 1.106 53,30 Regroupement rural

DEMANDE DE TERRAINS URBANISABLES A LONG TERME

LOCALITE LOGEMENTS SURFACE OBSERVATIONS


A CREER A RESERVER
CONSTANTINE 34.393 886,50
EL KHROUB 8.580 221,70
GUETTAR EL AICH 158 7,90
LAMBLECHE 317 15,80
SALAH DERRADJI 174 8,70
OUED HAMIMIME 122 6,10
AIN EL BEY-KADRI 119 5,95
ZONE EPARSE 550 27,50 Regroupement rural
HAMMA BOUZIANE 4.378 112,87
BEKIRA 1.398 36,05
ZONE EPARSE 696 34,80 Regroupement rural
AIN S’MARA 4.307 95,01
ZONE EPARSE 413 20,50 Regroupement rural
DIDOUCHE M. 2.000 51,50
BENI MESTINA 152 7,60
ZONE EPARSE 586 29,30 Regroupement rural

Une lecture rapide du tableau nous offre deux situations :


- Il y a des agglomérations qui peuvent faire face à la demande en sites urbanisables.
- Il y a celles qui n’offrent pas de possibilités et qui font face à de multiples problèmes
(relief accidenté, terres agricoles...). Nous relevons ici le cas de Constantine qui enregistre le
plus grand déficit suite à une demande de plus en plus accrue et une offre très limitée en
terrains constructibles; celui de Hamma Bouziane et de Ain S’mara qui se situent sur un
terrain éminemment agricole et qui de ce fait ne peuvent s’étaler sans porter préjudice à
l’agriculture.

COMMENT FAIRE FACE A CES SITUATIONS

S’agissant d’un groupement d’urbanisme associant les intérêts de Cinq communes,


nécessité oblige de recourir à l’esprit de solidarité dont le seul but est de répartir
équitablement les biens sociaux que procurent les établissements humains et matériels dans
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une telle entreprise bien sûr les frontières administratives doivent céder le pas à l’initiative
des projets en commun, (grands ouvrages d’art : Routes, Autoroutes - Hydraulique - ville
Nouvelle).

LA SOLUTION

Nous venons dans un bref aperçu souligner les problèmes posés par le développement
urbain de Constantine et les satellites face à deux facteurs limitant et qui sont de taille à
savoir un site contraignant se prêtant mal aux extensions et un poids démographique
énorme voire étouffant et encombrant qu’il faudra soulager en recourant aux communes
voisines. D’où ce rapport de dominance qu’entretient cette métropole sur ses satellites.
Ignorer cet aspect, peut conduire à des interprétations erronées de la problématique
urbaine actuelle.

Les analyses présentées lors des études précédentes (P.U.D) ont démontré que les
satellites en question pouvaient répondre dans une certaine mesure aux problèmes de
croissance de la métropole en épongeant les excédents pour une durée déterminée; mais au-
delà et pour ne pas hypothéquer leurs propres ressources (portefeuille foncier), il fallait
songer à la création d’un nouveau pôle d’urbanisation.

Cette création ex-nihilo d’une nouvelle ville, permet de soulager la ville de


Constantine et ses satellites d’une congestion imminente et stopperait le phénomène de
conurbation que laisse présager l’évolution de ce groupement de communes.

- DISPONIBILITES ET BESOINS EN TERRAIN DES PRINCIPALES


AGGLOMERATIONS DU GROUPEMENT

Localité disponibilité Besoins en terrain (ha) Différence Observation


en Court et Long en (ha)
terrain (ha) moyen terme terme
Constantine 210,00 1025,00 886,50 -1701,50
Khroub 325,00 239,50 221,70 -136.2 une grande partie de cette réserve
est déjà affectée
H/ Bouziane 038,56 119,10 112,87 -193,41
D / Morad 136,00 066,00 51,50 +18,50
Ain Smara 062,80 086,30 95,01 - 118,51
Total 772.36 1535.9 1367.58 -2131,12
Le déficit à long terme sera comblé par la réserve foncière du plateau de Ain El Bey
(1500 ha sont réservés pour la création de la nouvelle ville) ainsi que la possibilité de transfert
des programmes sociaux vers les communes limitrophes au groupement: Ain Abid, Ibn Badis.

LES OPTIONS.

1) L’élan de solidarité intercommunale doit entrer en jeu, au bénéfice des démunis en


portefeuille foncier.
2) Les restes à réaliser et les programmes en cours doivent profiter en premier lieu à
ces même communes pour la satisfaction de leurs besoins.
3) La création d’une ville nouvelle sur le plateau d’AIN-EL-BEY est une solution aux
problèmes de croissance de la métropole et ses satellites à court, moyen et long termes.

En effet de par son ampleur ce projet vise non seulement à résorber les déficits en sites
urbanisables constatés plus haut, mais bien plus à équilibrer la croissance urbaine de ce
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groupement de communes qui évolue en ondes concentriques et qui tend vers une réelle
conurbation.
Ce projet couvre une superficie de 1500 ha et pourra abriter une population de
220.000 habitants. Dans un futur proche (la décennie à venir), il pourra recevoir un
programme de 25.500 logements accompagnés d’équipements nécessaires.
Ceci se traduira par un réel desserrement de la demande dans les centres urbains
actuels.
Donc des transferts de population et d’activités sont à prévoir d’ici là (court terme).
ces transferts toucheront plus particulièrement la ville mère qui pèse de tout son poids sur
l’ensemble des communes.

TAPES D’URBANISATION. /

Comme le stipulent les Articles 21 et 22 de la Loi 90-29 relative à l’Aménagement et


l’Urbanisme, le Plan Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme est scindé en deux étapes de
10 années chacune. Chaque étape correspond à une phase d’Aménagement et d’urbanisme
bien circonscrite et dont les objectifs doivent concéder avec les orientations fondamentales de
l’aménagement du territoire et répondre aux besoins des collectivités territoriales en prenant
en charge leurs programmes et ceux inscrits pour le compte de l’Etat.

Il s’agit en fait de répartir dans l’espace et dans le temps les besoins nés à la fois d’un
déficit à combler et d’une croissance démographique galopante dont les statistiques prévoient
d’ici l’an 2013 un doublement des effectifs.

Or pour pouvoir mener à moyen terme ce plan, il va falloir réaliser annuellement en


moyenne 6000 logements pour le compte de ce groupement de communes. Les capacités
actuelles de toutes les entreprises du B.T.P. de la Wilaya ne peuvent dans le meilleur des cas
produire que 4500 logements d’où le handicap à surmonter.

Les programmes en cours et les restes à réaliser sont estimés à 23.278 logements
(chiffre de 1993). Les objectifs assignés par le P.D.A.U. à court et moyen termes annoncent
un programme de 61.858 logements.

CONCLUSION. /

La mise en œuvre des programmes d’habitat annoncés dans le cadre du plan


directeur, nécessite la mobilisation d’importantes surfaces pour délimiter les futurs périmètres
d’agglomérations d’où la création d’un portefeuille foncier qui dans le contexte de la
nouvelle loi (marché du foncier) va exiger des moyens financiers considérables et ce malgré
le recours aux textes législatifs en vigueur.

Notons qu’en l’absence d’outils de régulation foncière ce marché évolue sauvagement


et la spéculation est sans limites. Les cinq communes doivent associer leurs efforts pour
remonter cet obstacle qui pour l'instant demeure un frein au développement urbain.
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BREF APERCU SUR : LA SITUATION URBAINE EXISTANTE ET


LES PERSPECTIVES DE
DEVELOPPEMENT
POPULATION /HABITAT.
Situé à la croisée des principaux axes d’urbanisation de la région Nord Est du pays, le
groupement de Constantine avec ses 694.450 habitants environ (estimation 1993) est marqué
en matière de peuplement par un équilibre régional cohérent (caractérisé par des mouvements
endogènes), on relève un taux d’accroissement global annuel moyen avoisinant 3,02%
(période décennale 1977-1987) et qui est non loin de la moyenne nationale aboutissant à la
stabilité de la population. Ce groupement doit donc son attractivité au fait que la ville de
Constantine est l’une des métropoles algériennes remplissant des fonctions urbaines très
importantes bénéficiant beaucoup plus à ses satellites immédiats, donc la ville de Constantine
ne peut être considérée comme une entité socio-économique autonome et ne peut par
conséquent être détachée de sa région.
Concernant les perspectives de développement (court, moyen et long termes), nos
projections démographiques ont reposé sur plusieurs paramètres déterminants dont
essentiellement la stabilité prévisible de la population rurale qui entraînerait probablement
un recul dans l’attractivité au niveau des pôles urbains, la baisse effective de la natalité et la
mortalité, l’accroissement propre à chaque localité, l’essor économique (mise en oeuvre
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d’activités industrielles et autres...), l’objectif à atteindre est donc une évolution naturelle de
la population et cela à long terme.

CONSTANTINE : La ville de Constantine qui compte en ce moment plus d’un demi million
d’individus verra cet effectif s’accroître à prés de 700.000 en l’an 2003 avec un taux global
de 3% l’an. La demande de la commune en matière de logement sera évaluée à environ
107.280 desquels nous déduisons le parc existant (y compris en état de délabrement recensé à
environ 11.000), ainsi que les programmes retenus (achevés, en voie de réalisation et même
non lancés ) s’élevant à presque 10.380 logements. Le besoin réel dégagé serait de 39.783
logements soit 1025,64 ha à réserver à cet horizon.
Pour le long terme et avec la décroissance prévue dans les taux d’accroissement due à
l’équilibre de la population, cette dernière oscillera autour de plus de 85.000, quant aux
besoins exprimés ils seront de l’ordre de 34.393 s’étalant sur environ 886,5 ha.

EVOLUTION DE LA POPULATION ENTRE 1977 / 1987

POP POP. ACCROISS. ACCROISS. T.A.G SOLDE


RECENSEE RECENSEE EN EN VALEUR PAR MIGRATOIRE
LOCALI TE 1977 1987 VALEUR RELATIVE AN
ABSOLUE
CONSTAN A.C.L 343656 437917 94261 127,42 2,42 - 0,66
TINE COMMUNE 353415 447806 94391 126,70 2,39 - 0,69
EL A.C.L. 14962 36579 21617 244,48 9,35 + 6,27
KHROUB COMMUNE 27455 50786 23331 184,98 6,34 + 3,26
HAMMA A.C.L. 19252 28297 9045 146,98 3,92 + 0,84
BOUZIANE COMMUNE 23703 36656 14205 163,27 5,89 + 2,89
DIDOUCHE A.C.L. 4921 8839 3918 179,62 6,03 + 2,95
MOURAD COMMUNE 10413 16547 6134 158,90 4,74 + 1,66
AIN A.S. 2815 10558 7743 375,06 14,13 + 11,05
SMARA COMMUNE 4864 13655 8791 280,73 10,87 + 7,75
GROUPEMENT 419850 565450 145600 134,68 3,02 - 0,06

EL KHROUB: Cette agglomération qui s’étend sur 24.465 hectares polarise cinq centres
dont un principal, ainsi qu’une zone éparse. En matière démographique, elle est classée en
seconde position après Constantine.

La tendance à la hausse de sa population sera reconduite à court et moyen termes et


fléchira à long terme si le solde migratoire de la commune serait nul.

Il est donc attendu prés de 147.885 âmes en l’an 2003 qui passeront à 192.022 en
2013 avec des taux respectifs de 6,18 % et 2,30 %.

D’après ces variantes et en se basant sur un TOL de 6,5 ; les futurs besoins d’El
Khroub en surface concernant le domaine de l’habitat seront respectivement de 239,5 ha
(2003) et 221,1 ha (2013), ceci au chef-lieu de commune.

Pour le reste des zones composant la commune, nous avons dégagé un total de 145,6
ha pour les deux termes (Agglomérations secondaires et Zone éparse).

HAMMA BOUZIANE: Renfermant une population de plus de 47.800 habitants, ce chef lieu
de Daïra connaît le même phénomène d’attractivité, il dégage un solde migratoire positif et
cela au dépens des zones rurales restées livrées à elles-mêmes.
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Pour satisfaire les besoins de ses habitants en habitat, plusieurs programmes ont été
mis en chantier soit 3118 logements (en collectif et individuel) dont 2329 revenant à Bekira.
Nos projections démographiques à l’horizon 2003 prévoient une évolution relative au
nombre de logements projetés soit un taux d’accroissement de 4,22 % équivalant à 53882
habitants nécessitant un besoin de 119,3 ha.
A l’horizon 2013, la tendance d’évolution souhaitable est en baisse pour aboutir à un
taux de 3,5% (environ 76000 âmes). Ce chef lieu de Daïra manquera de 8619 logements
occupant une superficie de 232,17 ha.
L’agglomération de Bekira et la zone éparse manqueront respectivement de 36,05 ha
et 92,85 ha d’ici cette échéance.

DIDOUCHE MOURAD: Distant d’environ une vingtaine de kilomètres de Constantine, le


village de Didouche Mourad représente un pôle urbain stratégique en raison de l’importance
qui lui a été accordée durant les deux dernières décennies et qui consistent en l’affectation
d’importants projets ayant concouru à son développement rapide (une zone industrielle de 97
ha et une zone d’habitat (ZHUN). Avec un taux d’accroissement de 4,31%, la population
prévisible en 2003 serait 24607 personnes. A la même échéance, le parc logement estimé
serait de 3785 et prés de 2700 nouveaux logements à construire en plus de ceux existants.
Concernant l’horizon 2013 et avec un taux d’accroissement global de 3,5 %, la
population projetée serait proche de 35000 d’où la nécessité de bâtir encore 2000 logements
de plus d’une superficie de 51,50 ha pour subvenir aux besoins du noyau urbain principal de
la commune. Enfin pour les Mechtas restantes: Beni-Mestina et certains regroupements
ruraux, les besoins quantifiés s’élèveront à 2081 logements d’ici 2013.

AIN SMARA: L’attractivité de cette agglomération est la résultante de sa position


géographique, sa proximité du chef lieu de Wilaya, en plus elle a servi
d’assiette à plusieurs projets de grande envergure telle les ZHUN, une zone
industrielle à importance nationale de 262 ha et en l’intervalle de dix années
(période décennale 77/87), le volume de sa population à presque quadruplé
(solde migratoire proche de 11,05 %).
Cette évolution positive de la population sera retenue du moins dans la décennie à
venir (court et moyen termes, qui s’étale sur dix années). Il est à noter qu’un quota de 2961
logements est en voie de réalisation considéré encore insuffisant selon nos estimations pour la
couverture des besoins à court et moyen termes, il y a donc lieu de créer 3334 nouveaux
logements pour lesquels seront réservés 85,8 ha si nous supposons que tous les projets
affectés soient réalisés d’ici 2003.
A l’horizon 2013 et pour une population prévisible de 74760 habitants, l’étude
dégage 4307 logements manquants s’il n’y a pas de changement qui viendrait bouleverser la
région.

RATIOS POPULATION /LOGEMENT

RGPH 1 987
LOCALITE POPULATION LOGEMENT MENAGE T.O.L. T.M.M.
CONSTANTINE A.C.L 437 917 66 476 66 281 6,5 6,6
COMMUNE 447 806 68 125 67 811 6,5 6,6
EL KHROUB A.C.L. 36 579 6 489 5 660 5,6 6,4
COMMUNE 50 786 8 343 7 707 6,1 6,6
HAMMA B. A.C.L. 28 297 3 678 3 987 7,7 7,1
COMMUNE 16 547 2 309 2 342 7,1 7,0
DIDOUCHE M. A.C.L. 8 839 1 340 1 259 6,6 7,0
COMMUNE 16 547 2 309 2 342 7,1 7,0
13

AIN SMARA A.C.L. 10 558 2 117 1 686 4,9 6,2


COMMUNE 13 655 2 705 2 210 5,0 6,1
TOTAL GROUPEMENT 565 450 86 244 85 288 6,5 6,6

LOGEMENTS ESTIMES A COURT ET MOYEN TERMES.


2 0 0 3
LOCALITE POP TOL ESTIMES EXIS- PRECAI- HABITA PROGRA- A CREER
TANTS RES BLES MMES
VILLE DE CONSTANTINE 697 353 6,5 107 186 68 125 11 002 57 123 10 380 39 783
EL KHROUB A.C.L. 122 337 “ 18 821 6 489 676 5 813 3 716 9 292
COMMUNE 142 885 “ 21 981 8 343 1 121 7 202 4 013 10 766
HAMMA A.C.L 53 882 “ 8 289 3 678 499 3 259 789 4 241
BOUZIANE COMMUNE 81 011 “ 12 462 4 762 550 4 212 3 118 5 132
AIN A.C.L. 52 999 “ 8 153 2 117 259 1 858 2 961 3 334
SMARA COMMUNE 59 560 “ 9 162 2 720 259 2 461 3 161 3 540
DIDOUCHE A.C.L 24 607 “ 3 785 1 689 548 1 141 2 606* 2 644
MOURAD COMMUNE 34 847 “ 5 360 2 309 936 1 373 2 606 1 381
TOTAL 1.015.662 “ 156 251 86 259 13 868 72 382 23 278 60 602
* pour le compte de Constantine

LOGEMENTS ESTIMES A LONG TERME.

2013
POPULATION TOL LOGEMENTS ESTIMES A
LO CALITE (2003) (2013) CREER
VILLE CONSTANTINE 850 076 6 141 679 107 286 34 393
EL A.C.L. 164 410 6 27 401 18 821 8 580
KHROUB COMMUNE 192 022 6 32 001 21 981 10 020
HAMMA A.C.L. 76 006 6 12 667 8 289 4 378
BOUZIANE COMMUNE 113 612 6 18 934 12 462 6 472
AIN A.C.L 74 760 6 12 460 8 153 4 307
SMARA COMMUNE 83 454 6 13 909 9 162 4 747
DIDOUCHE A.C.L. 34 710 6 5 785 3 758 2 000
MOURAD COMMUNE 48 596 6 8 098 5 360 2 738
TOTAL GROUPEMENT 1 287 760 6 214 621 156 251 58 370

ACTIVITE :
Selon les données collectées et en examinant la structure d’âge de la population par
tranches quinquennales et grands groupes d’âge, nous concluons sur les constats suivants :
+ La tranche d’âge (0-14 ans) qui constitue la population en âge de scolarisation est
bien représentée soit 44,39 % de la population totale du groupement.
+ La proportion restante composée de la population supposée être la force de travail
du
groupement, elle, non plus, ne manque pas d’importance, elle inclut les 15-64 ans (plus de
55% du total des résidents).
14

+ Et que la population dépassant les 65 ans (considérée en âge de retraite) est


quasiment négligeable (seulement 3,45 %).

REPARTITION DE LA POPULATION PAR GRANDS GROUPES D’AGE (1987).


LOCALITE 0 -14 ANS 15- 64 ANS 65 ET + TOTAL
TOTAL FEMI- TOTAL FEMI- TOTAL FEMI- TOTAL FEMI-
CONSTANTI A.C.L 193192 94705 23009 119533 14416 7655 437917 221893
-NE COM- 197555 96843 235511 122234 16740 7827 447806 226904
MUNE
EL A.C.L 16615 8133 18464 9347 1500 839 36579 18319
KHROUB COM- 23081 11302 25627 12970 2078 1164 50786 25436
MUNE
HAMMA A.C.L 12854 6291 14281 7230 1162 650 28297 14171
BOUZIANE COM- 16652 8151 18500 9366 1504 841 36656 18358
MUNE
DIDOUCHE A.C.L 4015 1965 4462 2259 362 203 8839 4427
MOURAD COM- 7520 3682 8351 4227 676 379 16547 8288
MUNE
AIN A.C.L 4797 2348 5328 2697 433 242 10558 5287
SMARA COM- 6203 3035 6892 3490 560 313 13655 6838
MUNE
GROUPEMENT 251011 123013 294881 152287 19558 10524 564450 285824

SITUATION DE L’ACTIVITE (1987)


POP TAUX POP TAUX POP TAUX TAUXE
LOCALITE POP P.A.T ACTIVE ACTIVITE OCCUPEE D’OCC CHOMAGE CHOMAGE DE
CHARGE
CONS- A.C.L 437917 203500 114559 56,29 94452 46,41 20107 9,88 4,6
TANTINE CNE 447806 208096 117241 56,34 96711 46,47 20530 9,86 4,6
EL A.C.L 36579 16998 9631 56-66 8360 49,18 1262 7,42 4,3
KHROUB CNE 50786 23599 13069 55,38 11140 47,20 1920 8,13 4,5
HAMMA A.C.L 28297 13149 7032 53,48 5570 42,36 1462 11,12 5,0
BOUZIANE CNE 36656 17033 9052 5014 7118 41,79 1944 11,41 5,1
DIDOUCHE A.C.L 8839 4107 2110 51,37 1797 43,75 313 7,62 4,9
MOURAD CNE 16547 7687 3792 49,33 3070 39,94 722 9,39 5,4
AIN A.C.L 10558 4906 2745 55,95 2346 47,82 399 8,13 4,5
SMARA CNE 13655 6345 3526 55,57 3010 47,44 516 8,13 4,5
GROUPEMENT 565450 262760 146653 55,81 121049 82,54 25632 17,46 4,6

D’une manière globale, cela met en évidence la jeunesse de la population étudiée.


- De la population en âge d’activité précitée, seulement 55,81% représentent la
population active réelle (Occupation et Chômage)
- Les deux tiers de la population active occupent un emploi (régulier ou irrégulier), la
part restante exprime le chômage, résultant lui aussi de l’inadéquation entre l’offre et la
demande de travail.
- Le taux de charge quant à lui est en moyenne de 4,6
- Concernant l’emploi à travers les différents secteurs économiques l’on décèle une
situation très déséquilibrée en faveur de la tertiairisation en raison de la faiblesse des secteurs
15

industriel et agricole alors que les communes du groupement ont été les mieux nanties en
matière d’équipements économiques (zone industrielle - Z.A.C).

Cet état de fait a favorisé de plus en plus le phénomène de l’exode rural d’où le
gonflement massif et incessant des demandeurs d’emploi au niveau des centres les plus
urbanisés.
REPARTITION DES OCCUPES
PAR SECTEUR ET BRANCHE D’ACTIVITE ECONOMIQUE.
SECTEUR SECTEUR
PRIMAIRE SECTEUR SECONDAIRE TERTIAIRE
ADMINIST.
AGRICUL. SERVICES TOTAL
LOCALITE ELEVAGE B.T.P. IND. TOTAL TRANSPORT OCCUPES
COMMERCE
CONSTAN- A.C.L. 2417 13267 14077 27343 64692 94452
2,5 14,0 14, 28, 68,4
6 5 90 95 9
TINE COMMUNE 2814 13674 14344 28017 65880 96711
2,9 14,1 14, 28, 68,1
1 4 83 97 2
A.C.L. 295 1365 1917 3282 4783 8360
EL 3,5 16,3 22, 39, 57,
3 3 93 26 21
KHROUB COMMUNE 1026 2059 2337 4396 5718 11140
9, 18,4 20, 39, 51,33
21 8 98 46
A.C.L. 797 810 1462 2272 2501 5570
HAMMA 14, 14,5 26, 40, 44,
31 4 24 79 90
BOUZIANE COMMUNE 1070 1212 1652 2864 3184 7118
15, 17,0 23, 40, 44,
03 3 21 23 73
A.C.L 131 174 624 798 868 1797
DIDOUCHE 7,2 9,6 34,7 44, 48,
9 8 2 40 30
MOURAD COMMUNE 440 513 963 1476 1154 3070
14, 16, 31, 48, 37,5
33 71 36 07 9
A.C.L. 114 451 695 1146 1086 2346
AIN 4, 19, 29, 48, 46,2
86 23 62 85 9
SMARA COMMUNE 288 529 980 1509 1213 3010
9, 7, 32, 50, 40,3
57 57 56 13 0
TOTAL GROUPEMENT 5638 17987 20276 38262 77149 121049
4, 14, 16, 31, 63,7
66 86 75 61 3

Le renversement de la tendance en faveur de l’industrialisation est impératif afin de


pouvoir couvrir d’une part la demande sociale non satisfaite jusqu’à nos jours et d’autre part
en revalorisant l’activité agricole; la population rurale surtout jeune serait maintenue sur son
lieu de résidence (campagne).

L’objectif de plein emploi ne peut être atteint dans les brefs délais en raison d’une part
de la concrétisation partielle des programmes et d’autre part l’insuffisance de la branche
industrielle (seul garant de la résorption effective du chômage). Néanmoins, les nouveaux
projets pourvoyeurs d’emploi; tant industriels qu’agricoles proposés ou projetés dans le cadre
16

des études et plans de développement et d’aménagement établis à l’égard de ces communes


permettraient l’amélioration du niveau de l’occupation aussi bien à l’avenir proche que
lointain.

REPARTITION DES OCCUPES PAR SECTEUR D’ACTIVITE ECONOMIQUE.

1 9 9 3
LOCALITE SECTEUR SECTEUR SECONDAIRE SECTEUR
PRIM. TERTIAIRE
ADMINIST.
AGRICUL. SERVICES TOTAL
ELEVAGE B.T.P IND. TOTAL TRANSPORT OCCUPES
COMMERCE
3352 16289 17084 33373 78474 115199
VILLE DE CONSTANTINE
2,91 14,14 14,83 8,97 68,12
A.C.L. 521 2409 3382 5791 8439 14751
EL
3,53 16,33 22,93 39,26 57,21
KHROUB COMMUNE 1318 3170 3913 7083 9537 17938
7,35 17,6 21,8 39,4 3,17
7 1 8
A.C.L. 1036 1053 1900 2953 3251 7240
HAMMA 14,31 14,54 26,24 40,79 44,90
BOUZIAN COMMUNE 1442 1655 2184 3879 4276 9557
E 15,03 17,03 23,21 40,23 44,73
A.C.L. 261 1207 443 1650 1407 3318
DIDOUCH 7,86 36,35 13,35 49,72 42,42
E
MOURAD COMMUNE 665 1526 1427 2189 1711 4565
14,33 33,42 31,37 48,08 37,59
A.C.L. 260 1029 1585 2614 2477 5351
AIN 4,86 19,23 29,62 48,85 46,29
SMARA COMMUNE 506 1139 1920 3060 2648 6214
9,57 17,57 32,56 50,13 40,30
TOTAL 7283 23779 26528 49544 96646 153473
GROUPEMENT 4,74 15,49 17,28 32,28 62,97

Pour déterminer les actifs à cet horizon, nous envisageons de maintenir une baisse
relative de la population en âge de travailler (théorique), et pour la population occupée une
baisse progressive du taux de chômage, ce qui nous donne prés de 71.181 emplois manquants
supposés être repartis comme suit :
. Secteur primaire = 3.770 nouveaux emplois
. Secteur secondaire = 26.822 “ “
. Secteur tertiaire = 46.589 “ “
La proximité des centres satellites du chef lieu de Wilaya pourrait contribuer
positivement à la redynamisation et la relance de l’activité économique: disponibilités de
ressources naturelles et humaines très appréciables, l’existence d’infrastructures de base
développées, une base économique très importante a été mise en place mais exploitée de
manière irrationnelle (il s’agit de neuf zones industrielles, dont quatre à Constantine couvrant
prés de 258 ha, celle de Ain Smara 262 ha, Didouche Mourad (97 ha) et El Khroub (522 ha)
dont 448 ha hors territoire communal à Ibn Badis et enfin Ain El Bey de 120 ha (site vierge);
à citer aussi les zones d’activité implantées au niveau des communes suivantes : Ain Smara
(22 ha), El Khroub (12 ha) et Hamma Bouziane (10 ha) située à Bekira.
Ces sites industriels couvrent donc d’importantes superficies et emploient très peu de
main d’œuvre quand on compare le faible nombre d’emploi à l’hectare au ratio minimum
admis = 40E /ha; à titre d’exemple la zone industrielle de Ain Smara qui s’étale sur 262 ha et
qui emploie 3521 personnes soit 13 emplois / ha.
17

A long terme, le groupement de Constantine aurait besoin de 94.400 emplois selon le


principe que l’activité égalise avec l’occupation.

OCCUPATION ET CHOMAGE A COURT ET MOYEN TERMES.


POP.
POP SCOLARI- A C T I V I T E
LOCALITE SABLE P.A.T. POP. POP. EN POP.OC EMPLOI EMPLOIS
ACTIV CHOMAGE CUPEE EXISTANT A CREER
E
CONSTANTINE 697353 115761 358233 182690 23281 159409 115199 44210
4686
2
A.C.L. 122337 20308 62844 33317 3450 29867 14751 15116
EL 822
1
KHROUB COMMU 142885 23717 73399 38252 4288 33964 17480 16484
NE 9599
A.C.L. 53882 8944 27679 13290 2350 10940 7240 3700
HAMMA 3621
BOUZIANE COMMU 81011 13447 41632 20034 3483 16551 10316 6235
NE 5844
A.C.L 52999 8798 27225 14151 1631 12520 5351 7169
DIDOUCHE 3562
MOURAD COMMU 59560 9887 30594 15658 1861 13767 6255 7512
NE 4002
A.C.L 24607 4084 12640 5948 630 5318 3318 2000
AIN 1654
SMARA COMMU 34847 5784 17900 8017 1220 6797 4057 2740
NE 2342
1.015.662 168596 521758 264651 34133 230488 153307 77181
TOTAL GROUPEMENT 68649

REPARTITION DE L’OCCUPATION PAR SECTEUR ECONOMIQUE.


2003
TOTAL SECTEUR PRIMAIRE
EMPLOI A AGRICULTURE ET SECTEUR SECTEUR
LOCALITE CREER ELEVAGE SECONDAIRE TERTIAIRE
VILLE DE CONSTANTINE 44210 1287 6251 6556 12807 30116
KHROUB A.C.L. 15116 534 2468 3466 5934 8648
KHROUB COMMUNE 16484 760 2860 3707 6567 9157
HAMMA A.C.L. 3700 529 538 971 1509 1662
BOUZIANE COMMUNE 6235 854 1205 1288 2493 2888
AIN A.C.L 7169 348 1379 2123 3502 3319
SMARA COMMUNE 7512 473 1435 2209 3644 3395
DIDOUCHE A.C.L 2000 157 267 727 994 849
MOURAD COMMUNE 2740 396 451 860 1311 1033
TOTAL GROUPEMENT 77181 3770 12202 14620 26822 46589

OCCUPATION ET CHOMAGE A LONG TERME.


2 0 1 3
LOCALITE POP. POP POP POP POP EMPLOI
POP SCOLARIS- P.A.T. ACTIVE CHOMAGE OCCUPEE OCCUPEE A
-ABLE 2003 CREER
VILLE DE CONSTANTINE 5800076 141112 4524410 230684 14658 216026 159409 56617
5712
5
A.C.L 164410 27292 87499 46383 2397 43986 29867 14119
EL 1104
8
KHROUB COMMUNE 192022 31874 102192 53251 2978 50273 33964 16310
1290
1
18

A.C.L 76006 12617 40450 19420 1715 17705 10940 6765


HAMMA 510
7
BOUZIANE COMMUNE 113612 18859 60464 29126 2524 26602 16551 10051
763
3
A.C.L. 74760 12410 39787 207677 1189 19488 12520 6968
AIN 502
3
SMARA COMMUNE 83454 13852 44413 22724 1369 21355 13767 7588
560
6
A.C.L. 34710 5761 18472 8691 460 8231 5318 2913
DIDOUCHE 233
2
MOURAD COMMUNE 48596 8066 25861 11594 872 10722 6797 3925
326
5
TOTAL GROUPEMENT 1.287.760 213763 685340 347379 22401 324978 230488 94491
8653
0

SCOLARISATION

Selon le bilan de l’état de fait, la situation de la scolarisation révèle encore des


insuffisances aussi bien en matière d’occupation des salles de classe que la répartition spatiale
des équipements y afférents à ce domaine. Les taux de scolarisation dégagés ont dans
l’ensemble atteint leur plein, certains excédants même les 100% tel à Hamma Bouziane
(112,46 %), l’explication majeure demeure l’apport extérieur dirigé vers les centres équipés
en école (surtout les centres urbains), ce sont donc les enfants ruraux qui en sont le plus
affectés et plus particulièrement les filles.
On assiste donc à une surcharge au niveau des écoles d’où se dégagent des taux
élevés, bien loin des normes admises, on retient donc :

- 1er et 2éme cycle allant de 48 à 60


- 3éme cycle allant de 35 à 44
- Secondaire allant de 18 à 42

Les taux d’encadrement sont aussi variables : entre 28 et 33 pour le primaire, 17 et 20


le moyen et 17 et 37 pour le niveau secondaire.
Concernant la participation féminine, elle est plus ou moins satisfaisante pour
l’ensemble, seulement en milieu rural, cette catégorie sociale est complètement marginalisée.
Ainsi, pour l’ensemble du groupement, on retient les seuils suivants:
- Un taux de scolarisation égal à 92,10 % (taux satisfaisant)
- Des T.O.C. de 56 (1er et 2e = palier) et 39 (3e. palier) et 37 pour le cycle
secondaire, considérés tous comme critiques.
- Des taux d’encadrement se situant entre 30 et 18 (tous les niveaux scolaires).
Cet état de fait à imposer l’application de la double et triple vacation.
- La scolarisation des filles est grosso modo appréciable( 47,94 % ; 49,44 % ; 57,15 %)
taux respectifs de chaque niveau d’enseignement.
En résumé de cet état de fait, nous suggérons que d’ énormes efforts en matière de
scolarisation doivent être *intensifiés en vue de résorber d’une part le déficit actuel en la
matière et d’autre part répondre à une demande incessante surtout pour la zone éparse.
En perspective, et sachant que la population en âge de scolarité est en perpétuelle
croissance (vu le manque d’un planning familial adéquat), la population scolarisable
attendue serait de 237245 d’ici 2003 et 300293 à long terme (2013) compte tenu des
19

objectifs nationaux assignés et qui sont selon la grille théorique des équipements (la
scolarisation à 100 % de tous les enfants en âges de scolarité, le T.O.C. retenu est de 36
élèves à l’horizon 2000 car la norme de 30 élèves est le T.O.L. objectif pour 2015 (Ministère
de l’éducation et de la formation).

SITUATION ACTUELLE DE LA SCOLARISATION (1ER ET 2EME CYCLE).


1993
NOMBRE D’ELEVES NBRE
DE NBRE T.O.C T./ E.
CLASSES ENSEIG TAUX DE
NANTS PARTICIP.
LOCALITE PEDA- FEMININE
G. F. TOTAL PHYSI- GOGI-
QUE QUE
VILLE DE 38785 36037 74822 1309 2187 2447 57 30 48,16
CONSTANTINE
EL A.C.L. 5043 4729 9772 166 274 334 59 29 48,39
KHROUB COMMU 6756 6068 12824 225 362 427 57 30 47,31
NE
HAMMA A.C.L. 3460 3184 6644 109 176 198 61 33 47,92
BOUZIANE COMMU 4701 4230 8931 147 240 266 60 33 47,36
NE
DIDOUCHE A.C.L 1805 1604 3409 69 93 105 49 36 47,05
M. COMMU 2147 1925 4072 85 113 123 48 33 47,27
NE
AIN A.C.L. 1643 1515 3158 60 98 108 52 32 47,97
SMARA COMMU 1879 1728 3607 75 114 127 48 28 47,90
NE
GROUPEMENT 54268 49988 104256 1841 3016 3390 56 30 47,94

SITUATION ACTUELLE DE LA SCOLARISATION (3e CYCLE ET SECONDAIRE)

1993
NOMBRE D’ELEVES NOMBRE TAUX
LOCALI TE PART.
G. F. TOTAL CLASSE CLASSE ENSEI- T.O.C. T.E. FEMI-
PHYSIQ PEDAG. GNANT NINE
CONSTANTINE 16477 16379 32856 820 867 11823 40 18 45,85
7316 10744 18060 467 517 1048 38 17 59,49
EL KHROUB 2438 2404 4842 123 152 252 39 19 49,64
1553 1679 3232 77 89 166 42 19 51,95
HAMMA 1464 1138 2602 71 68 139 36 18 43,73
BOUZIANE 383 586 969 53 22 26 18 37 60,47
DIDOUCHE 671 666 1337 30 34 66 44 20 49,81
MOURAD 740 491 1201 32 40 63 37 19 40,88
AIN 665 649 1314 37 36 74 35 17 49,39
SMARA 431 366 797 26 26 40 30 20 45,92
21715 21236 42951 1081 1157 2354 39 18 49,44
GROUPEMENT 10423 13866 24259 655 694 1343 37 18 57,15

EQUIPEMENTS
Le regroupement de Constantine dispose d’une multitude de structures lourdes et
légères (fonctionnelles, en voie d’achèvement ou non encore lancées). Leur répartition
territoriale est disproportionnelle, le centre le mieux doté est Constantine en raison de son
statut administratif et son peuplement, à un degré moindre vient l’agglomération d’El Khroub
qui est pourvue de certains équipements structurants et périurbains tels: Lycée, Technicum,
Hôpital, C.F.P., instituts, Maison Jeune, Stade...
Les localités de Ain Smara, Hamma Bouziane et Didouche Mourad ont bénéficié de
peu d’équipements (C.F.P - Technicum - Polyclinique - Aire de Jeux) certains équipements
20

qui répondent aux besoins d’une Daïra font défaut à Hamma Bouziane et EL Khroub (théâtre
- Salle d’exposition - Hôpital- complexe Sportif- Centres Commerciaux- etc.).

Pour quantifier les besoins en équipement, nous avons tenu compte du manque
exprimé actuellement et de l’accroissement des besoins dû à un apport nouveau de
population. Donc en plus des programmes déjà maintenus, la grille d’équipement propose la
création de nouveaux équipements qui consistant en :

VILLE DE CONSTANTINE :

+ 126 A.E.F............................................................... ( SU = 7000 m2 ) Type 12 classes


+ 19 E.F.................................................................. ( SU = 12600 m2) Type B7 ( 756)
+ 02 Technicum......................................................... (SU = 25000 m2 ) Type (1300)
+ 02 C.F.P. ............................................................( SU = 11322 m2) Type (450 )
+ 03 Polycliniques ......................................................(SU = 1500 m2)
+ 02 Centres culturels................................................. (SU = 1400 m2)
+ 07 Maisons de Jeunes ..............................................(SU = 1000 m2) Type (400)
+ 60 Combinés Crèche /Jardin d’Enfant.......................(SU = 2000 m2) Type (160)
+ 05 Centres psychopédagogiques ..............................(SU = 4000 m2) Type (180)
+ 01 Ecole de Jeunes Sourds ..................................... (SU = 5500 m2) Type (220)
+ 01 Ecole de jeunes aveugles ................................... (SU = 5800 m2) Type (225)
+ 01 pouponnière...................................................... (SU = 5000 m2) Type (40/50)
+ 02 Antennes Administratives.................................... (SU = 2000 m2)
+ 13 Centres commerciaux “ grande surface ”......... (SU = 3000 m2)
+ 03 Complexe Sportifs.............................................. (3éme niveau)
. 01 Stade 4 à 6 couloirs (7800 m2)
. 02 Salles O.M.S.(8)..........................................(SU = 7000 m2) Type (1000)
. 01 Piscine couverte 25 m................................. (SU = 2000 m2)
. 01 Piscine plein air 25 m.................................... (SU = 900 m2)
. 03 Salles Spécialisées type 1000 m2 - 1500 m2 - 1800 m2
Grille théorique des équipements - Projet - C.N.E.R.U. - JANVIER 1989.

EL KHROUB.

+ 25 A.E.F........................................................ (SU = 7000 m2 ) Type 12 classes


+ 06 E.F............................................................. (SU = 12600 m2) Type B7 ( 756)
+ 02 C.F.P..........................................................(SU = 8000 m2) Type 300
+ 05 Centres de Santé....................................... (SU = 800 m2)
+ 01 Polyclinique............................................... (SU = 1500 m2)
+ 01 Hôpital de 240 lits..................................... (SU = 15000m2)
+ 01 Centre Culturel ( Bibliothèque intégrée )........ (SU = 1400 m2)
+ 01 Théâtre (proposé au chef-lieu de Daira)
+ 14 Combinés crèche/Jardin d’enfant....................(SU = 2000 m2) Type (160)
+ 01 Centre psychopédagogique........................... (SU = 4000 m2) Type (180)
+ 03 Maisons de jeunes........................................ (SU = 1000 m2) Type (400)
+ 01 Recette 2éme classe ..................................... (SU = 1200 m2)
+ 01 Centre Commercial ....................................... (SU = 3000 m2)
+ 01 Parc de loisir
+ 01 Complexe Sportif
. 01 Stade 4 à 6 couloirs (7800 m2)
. 02 Salles O.M.S.........................................(SU = 7000 m2) Type (100)
21

. 01 Piscine plein Air 25 m ....................... (SU = 900 m2)


. 01 Piscine couverte 25 m....................... (SU = 2000 m2)
. 03 Salles Spécialisées Type 1000 m2 -1500 m2 - 1800 m2.

Pour les pôles secondaires, nous prévoyons :

+ Extension des écoles primaires existantes (Guettar El Aich = 02, Salah Derradji =
02 et Lamblèche = 04 ).

+ 03 Aires de jeux ( Guettar El Aich - Lamblèche - Ain-El-Bey (Kadri) SU =


3200m2.

+ 03 Antennes Administratives ( Salah Derradji- Oued Hamimine- Ain-El-Bey


(SU = 400 m2).
HAMMA BOUZIANE:

+ 12 A.E.F..................................................(SU = 7000 m2) Type 12 classes


+ 02 E.F.................................................... (SU = 126000 m2) Type B7
+ 01 Hôpital de 120 lits
+ 04 Centres de santé...................................(SU = 800 m2)
+ 01 Maison de jeunes................................ (SU = 1000 m2)
+ 01 Théâtre............................................... (Chef Lieu de Daïra)
+ 01 Tribunal ............................................. (SU = 2500 m2)
+ 01 parc d’Attraction
+ 08 Combinés Crèche / Jardin d’enfant...... ( SU = 2000 m2) Type (160)
+ 01 Centre psychopédagogique................... ( SU = 4000 m2) Type (180)
+ 01 Recette ( 2éme classe) .......................... ( SU = 1200 m2)
+ 01 Marché Couvert.................................... ( SU = 2000 m2)
+ 01 Centre Commercial (grande surface).......(SU = 3000 m2)
+ 01 Complexe Sportif (3éme niveau)

. 01 Stade 4 à 6 couloirs (7800 m2)


. 02 Salles O.M.S................................. ( SU = 7000 m2 ) Type 1000
. 01 Piscine Plein Air 25m .....................( SU = 900m2)
. 01 Piscine Couverte 25 m.....................( 2000 m2)
. 03 Salles spécialisées type 1000 m2 - 1500 m2 - 1800 m2.

Les besoins futurs de l’agglomération secondaire Bekira se résument comme suit :

+ 04 A.E.F.................................................................... (SU = 7000 m2) Type 12 classes


+ 02 E.F........................................................................ ( SU = 7200 m2) Type (432)
+ 01 Centre de santé.......................................................(SU = 800 m2)
+ 01 Salle Polyvalente..................................................... ( SU = 900 m2)
+ 01 Recette(3éme classe).............................................. ( SU = 700 m2)
+ 01 Centre Commercial ( grande surface ).......................( SU = 3000m2)
+ 01 Marché Couvert...................................................... ( SU = 2000m2)
+ 01 Piscine Plein Air 25 m ............................................ ( SU = 900 m2)
+ 01 Complexe Sportif ( 1er niveau)

. 01 Terrain de Foot Ball .................................... (SU = 7800 m2)


. 01 Terrain de sport plein air.............................. ( SU = 3218 m2)
22

. 03 Salles de Sport........................................... (SU = 1000 m2)


AIN SMARA.

+ 11 A.E.F...................................................( SU = 700m2) Type 12 classes


+ 02 E.F.......................................................( SU = 12600 m2) Type 756
+ 01 Lycée....................................................( SU = 22000m2) Type 1000
+ 04 Centres de Santé ...................................( SU = 800 m2)
+ 02 Salles Polyvalentes ................................( SU = 900 M2)
+ 01 Maison de Jeunes .................................( SU = 1000 m2) Type 250
+ 01 Piscine Plein Air 25 m............................( SU = 900 M2)
+ 01 Marché Couvert ...................................( SU = 2000m2)
+ 01 Centre Psycho- Pédagogique ........................... .(SU = 1500 m2) Type 50
+ 05 Combinés Crèche / Jardin d’enfant ...................(SU = 2000m2) Type 160

+ 01 Complexe Sportif .................................( 2éme niveau)


. 01 Salle O.M.S................................( SU = 3500 m2) Type 500
. 03 Salles Spécialisées de 1000 m2 - 1500 m2 - 1800 m2
. 01 Terrain de Sport Plein Air ...........( SU = 3200 m2)
. 01 Terrain de Foot ..........................( SU = 7800 m2)
. 01 Piste d’Athlétisme.

DIDOUCHE MOURAD.

+ 01 A.E.F....................................................( SU = 7000 m2)


+ 02 E.F........................................................( SU = 9000 m2)
+ 02 Centres de Santé...................................( SU = 800 m2)
+ 03 Combinés crèche / Jardin d’enfant .........( SU = 2000 m2)
+ 01 S.O.E.M.O...........................................(SU = 700 m2)
+ 01 Centre Psychopédagogique ...................( SU = 1500m2)
+ 01 Salle Polyvalente....................................( SU = 900 m2)
+ 03 Maisons de Jeunes..................................(SU = 1000 m2) Type 250
+ 01 Piscine plein air 25 m .............................( SU = 900 m23)
+ 01 Parc de Loisir.
+ 01 Complexe Sportif....................................(2éme niveau)

. 01 Salle Omnisports............................( SU = 3500 m2) Type 500


. 03 Salles Spécialisées de 1000 m2 - 1500 m2 - 1800 m2
. 01 Terrain de Sort plein air..................( SU = 3200m2)
. 01 Terrain de Foot..............................( SU = 7800 m2)
. 01 Piste d’Athlétisme.

AIN EL BEY - VILLE NOUVELLE

La répartition des équipements a été faite sur la base d’un schéma théorique de
structuration urbaine défini en fonction des seuils d’apparition de ces équipements. Les unités
sont complémentaires pour une ville type de 200.000 habitants. L’estimation des besoins se
fera pour chaque unité de structuration urbaine et ce de manière proportionnelle.

UNITE DE DESIGNATIONS SURFACE SURFACE m² par


STRUCTURATION DES PLANCHER FONCIERE Habitants
EQUIPEMENTS par m² par m²
23

UNITE DE BASE E.F.E (12 classes) 8.000 3.20


2.500 Habitants COMMERCES (4 x 60 m²) 240 0.10
417 Logements AIRES DE JEUX 1.150 0.46

E.F.S (720) 10.000 1.33


SALLE DE SPORT 1.000 0.13
TERRAIN DE FOOT-BALL 7.800 1.04
UNITE DE JARDIN D’ENFANTS 2.000 0.27
VOISINAGE MAISON DE JEUNES (250) 575 0.08
7.500 Habitants CENTRE DE SANTE x 2 1.600 0.21
1.250 Logements COMMERCE COMPLEMENTAIRE 1.200 0.16
HOTEL DES POSTES (3ème classe) 100 0.01
VOIRIE ET ESPACES LIBRES 23.100 0.08
LYCEE (1.000) 22.000 0.73
TECHNICUM (1.300) 25.000 0.83
C.F.P (300) 11.300 0.38
POLYCLINIQUE 1.500 0.05
MATERNITE URBAINE (60) 3.000 0.10
CENTRE PSYCHOPEDAGOGIQUE 1.460 0.05
QUARTIER SALLE POLYVALENTE x 2 1.800 0.06
30.000 Habitants SALLE OMNISPORT (500) 3.500 0.12
5.000 Logements MOSQUEE 6.000 0.20
HOTEL DES POSTES (1ère classe) 1.000 0.03
SURETE URBAINE 700 0.02
MICRO ZONE D’ACTIVITE 45.000 1.50
COMMERCE GRANDE SURFACE 2.000 0.07
VOIRIE ESPACES LIBRES 180.000 6.00
ESPACES VERTS 300.000 10.00
CENTRE CULTUREL 1.400 0.02
MULTISALLE CINEMA 2.70 0.03
GROUPEMENT DE BIBLIOTHEQUE 3.000 0.03
QUARTIERS HOTEL TOURISME TYPE 1 900 0.01
90.000 Habitants SALLE SPECIALISEE 1.500 0.02
15.000 Logements COMMERCE TERTIAIRE 6.000 0.07
VOIRIE ESPACES LIBRES 628.000 7.60
ESPACES VERTS 900.000 10.00
UNIVERSITE (600) 180.000 0.90
HOPITAL (400 lits) 125.000 0.13
ECOLE DE SOURDS (cat. 2) 5.200 0.03
POUPONNIERE 2.500 0.01
FOYER POUR ENFANTS 6.000 0.03
ASSISTES 10.000 0.05
CENTRE SAUVEGARDE JEUNES 1.500 0.01
PISCINE OLYMPIQUE 60.000 0.30
STADE 6 A 8 COULOIRS 900 0.01
VILLE AUBERGE (30 lits) 3.000 0.02
200.000 Habitants THEATRE 20.000 0.10
33.000 Logements SALLE D’EXPOSITION OU 10.000 0.05
MUSEE 1.600 0.01
COMMERCES EXTENSIFS 1.500 0.01
HOTEL de POSTE classe 2.600 0.01
exceptionnelle 2.400 0.01
TRIBUNAL 1.000 0.01
SIEGE A.P.C 4.000 0.02
CENTRAL TELEPHONIQUE 8.600 0.04
PROTECTION CIVILE 70.000 0.35
SURETE DAIRA 400.000 2.00
ADMINISTRATIONS 1.800.000 9.00
ABATTOIR HALLES DE 1.650.000 8.25
STOCKAGE 2.000.000 10.00
CIMETIERE
24

ZONE INDUSTRIELLE
VOIRIE ESPACES LIBRES
ESPACES VERTS

CHAPITRE II

PROPOSITIONS D’AMENAGEMENT
Les propositions d’aménagement s’inspirent dans la démarche suivie jusque là, à
savoir le rééquilibrage de la croissance urbaine au sein de ce groupement de communes pour
une meilleure maîtrise de l’espace et une gestion parcimonieuse de l’usage du sol urbain et
agricole.

La création de nouveaux périmètres urbains rationnels permet de mettre fin à la


croissance dans le désordre et l’anarchie.

Elle permettra aussi d’apporter une réflexion sur les déboires nés de ces désordres, et
c’est justement ce que l’on va essayer de corriger dans le contenu de ce Plan Directeur
d’Aménagement et d’Urbanisme.

A ce propos les propositions d’aménagements toucheront à:

- La restructuration et rénovation des tissus urbains


- La viabilisation des cités périphériques
- L’éradication des bidonvilles
- L’établissement des schémas directeurs de chaque centre urbain,
- Voirie - A.E.P. Assainissement - pour corriger les insuffisances.
- La proposition d’une grille d’équipement pour atténuer les insuffisances dans les secteurs les
plus démunis.
- Une réflexion sur un découpage fonctionnel des établissements humains pour mieux gérer la
ville.
- La protection de l’environnement: en luttant contre les effets nocifs de la pollution urbaine
et industrielle.
- Au cadre de vie: loisirs détente - espace récréatif.

Et enfin dans un cadre beaucoup plus global à une croissance harmonieuse dont le but
est la sauvegarde du patrimoine agricole.

L’aire d’étude comprend le territoire des cinq communes. Les propositions


d’aménagement toucheront à la croissance et au développement des chefs lieux de communes
et les territoires qu’ils administrent. Chaque commune a ses spécificités et c’est de la somme
de ces différences que l’on pourra tirer le meilleur parti quant aux solutions d’aménagement
qui touchent l’ensemble de ce groupement.
N’oublions pas que le problème majeur c’est la croissance rapide et désordonnée des
centres urbains, sollicités par la présence de la grande ville de Constantine. En effet El
Khroub, Ain Smara, Didouche Mourad et Hamma Bouziane sont devenus des faubourgs de
Constantine, leur espace est entrain de se rétrécir au point ou une menace plane sérieusement
sur leur environnement. Les propositions qui vont suivre seront axées sur le rééquilibrage de
25

cette croissance urbaine en portant une vision plus large sur l’ensemble de l’armature des
territoires considérés de manière à aboutir à une solution globale d’aménagement.
Cette vision de l’aménagement devra rentrer en principe dans les orientations
générales du Plan d’Aménagement de la Wilaya de Constantine qui essaye de figer au
maximum les périmètres urbains des chefs-lieux de communes du groupement, de développer
les centres secondaires en mettant l’accent de plus en plus sur leur désenclavement et de
retenir l’option ville nouvelle qui devra répondre aux besoins exprimés de la population dans
le futur en matière d’habitat d’équipements et d’activités. Cette zone (site de Ain El Bey) est
retenue en fonction de plusieurs paramètres: portance du sol (valeurs géotechniques), valeur
agricole, désenclavement, infrastructures existantes etc.

CONSTANTINE
RENOVATION DU ROCHER
La ville de Constantine est actuellement surpeuplée, son centre (le rocher) est
historique et subit une centralisation démesurée malgré l’étroitesse de son site et la vétusté
prononcée de son cadre bâti. Cependant il possède un riche patrimoine lié à son histoire qui
remonte à l’Antiquité. Les vestiges sont nombreux et témoignent de ce riche passé. C’est
pourquoi toute intervention à caractère urbanistique sur ce milieu doit sensiblement ménager
ce patrimoine en y tenant compte et en le mettant en valeur. Toute opération sur le vieux
rocher doit viser en premier lieu sa dédensification et le transfert de certaines fonctions
administratives et commerciales vers les zones périphériques.

RESTRUCTURATION ET RENOVATION DU BARDO


Bardo constitue un quartier important de par sa composante (habitat,
équipement, activités), c’est également un site stratégique vue sa situation géographique
(zone de centralité. Il doit faire l’objet d’une opération de restructuration avec comme
principaux axes: transfert de toutes les activités existantes, la projection de nouveaux
éléments urbains tels qu'équipements structurants, activités tertiaires et de service, habitat
standing ceci pour la rive droite de l’Oued. Au niveau de la rive gauche il y a lieu de
restructurer les cités illicites en viabilisant et en interdisant toute surélévation, la partie
affectée par des glissements et actuellement boisée doit maintenir son cachet c’est à dire
espace de détente...Concernant la voirie il y a lieu de tenir compte de l’aménagement des
deux axes principaux l’Avenue Rahmani Achour et de Roumanie qui sont considérés comme
voies urbaines primaires de transit et de dégagement entre les différents quartiers et le centre.

RESOPTION DE L’HABITAT PRECAIRE


Le point le plus épineux réside en la prolifération de bidonvilles depuis des
décennies, répartis sur plusieurs sites une fois libérés ils seront reboisés et mis en défens: cas
des zones inconstructibles ou faire l’objet de nouvelles affectations pour servir à
l’implantation de nouveaux équipements en fonction des plans d’occupation des sols.

LES CONSTRUCTIONS SPONTANEES (ILLICITES)


Ce phénomène a pris une tournure alarmante: promotion immobilière illicite,
absence d’une maîtrise de l’espace et d’une réglementation claire, incohérence du tissu et
défaut de viabilisation. Ces urbanisations spontanées ont pris un essor tel que l’on a affaire à
de grands quartiers qui se dessinent à la périphérie de la ville dépourvus d’un minimum
d’équipement de base et qui lui impriment un aspect hideux. Il faut agir de manière très
rapide pour arrêter ce “ fléau ”. Une vaste opération de viabilisation et de restructuration
(régularisation) de ces ensembles sont nécessaires pour améliorer les conditions d’habitabilité
des occupants. Elle se fera dans le cadre de l’élaboration des Plans d’Occupation des Sols
26

touchant ces sites: Benchergui, Sidi M’cid, Cité Emir Abdelkader, Boudraa Salah, 4ème Km,
Boumerzoug, Sissaoui .
TRANSPORT

Constantine, ville relais, occupe une position stratégique remarquable, elle est
le nœud des grands axes de communication Nord-Sud et Est-Ouest. Cette situation de grand
carrefour lui vaut le rang de capitale régionale.
L’armature du réseau routier qui la dessert se compose de routes nationales:
R.N. 5 Constantine - Alger
R.N. 3 Constantine -Batna - Skikda
R.N. 10 et 20 Constantine - Tebessa et Guelma se raccordant à la R.N. 3
R.N. 27 Constantine - El Milia - Jijel
R.N. 79 Constantine - Mila - Ain M’lila
A ce réseau de routes nationales vient s’ajouter celui des routes d’importance
secondaires : C.W. 133 - 51 - 101...; la liaison autoroutière Est-Ouest qui est en cours de
réalisation et qui de par son passage aux environs de Constantine, va canaliser la circulation
de transit qui congestionne la circulation urbaine.

RESEAU ROUTIER URBAIN

La structure du réseau urbain est liée aux contraintes imposées par le site de la
ville qui rend les accès difficiles. L’encaissement de la vallée du Rhumel, la raideur des
pentes, impriment au tracé des routes un aspect sinueux et étroit. La circulation est peu aisée;
le parc roulant et les piétons sont en perpétuel conflit .
Les aménagements à apporter relèvent d’actions visant à aérer le centre actuel
en le débarrassant du surplus d’activités qu’il supporte très mal.
Les liaisons centre-périphérie sont assurées par des voies collectrices
bidirectionnelles à gabarit étroit et dont il faut améliorer les profils en travers. La réalisation
du tronçon routier Djebel Ouahch - Ain El Bey permet de soulager la circulation dans les
quartiers Est de la ville notamment El Gammas - Ziadia et même Sidi Mabrouk par le biais de
bretelles reliant ces quartiers à l’autoroute. L’actuel boulevard de l’Est qui est dans un pileux
état, doit faire l’objet d’une réfection avec élargissement des trottoirs pour la circulation
piétonne.
La réalisation de l’échangeur d’El Kantara a permit de décongestionner la
circulation routière de ce coté.
Au niveau du point de convergence de la RN 79 et la rocade Sud de la ville, il
faut prévoir un échangeur pour assurer la fluidité du trafic. Il sera implanté au niveau du pont
de chemin de fer désaffecté.
Pour soulager la circulation sur le pont de Sidi Rached et valoriser le site de la
basse Médina (Souika) la réalisation d’un boulevard sur la corniche Sud et l’établissement
d’un pont à la hauteur de la passerelle Mellah Slimane sont à prévoir.
Une plantation d’arbres à haute tige est souhaitée tout le long du parcours des
boulevards pour rompre la monotonie du paysage et pour agrémenter la promenade.
A ces grandes opérations il faut signaler la nécessité de penser au problème du
stationnement qui demeure crucial pour une ville qui souffre d’encombrements de toutes
sortes et dispose de peu d’espaces à cet effet . La solution réside en la construction de
parkings à étages, dont l’emplacement doit répondre à une certaine stratégie: leur
rapprochement des endroits les plus animés de la ville ( Gare ferroviaire centrale, Stade
Benabdelmalek, Gares routières ...)
27

LES AIRES DE DETENTE ET DE LOISIRS

La ville de Constantine offre une volumétrie variée grâce à la diversité de ces


terrains: rochers, espaces verts, falaises, urbanisation en gradins offrant des vues
panoramiques.

Les espaces verts ne manquent pas et agrémentent tout ce panorama. Toutefois


des améliorations doivent être apportées notamment dans le domaine des loisirs qui font
cruellement défaut c’est pourquoi la réfection du chemin touristique, l’aménagement des
berges du Rhumel et du Boumerzoug doivent retenir l’attention des autorités. La réfection de
l’ascenseur de Sidi M’cid et de la piscine, la mise en valeur du front de Sidi M’cid sont tout
indiqués pour améliorer le cadre de vie des citadins.

Au niveau des cités périphériques, des opérations d’embellissement et


d’amélioration du cadre bâti doivent être lancées à très court terme en matière de: réfection
des trottoirs, remise à neuf des voies mécaniques, création de chemins pour piétons, occuper
tous les espaces interstitiels des zones d’habitat par des aires de jeux et des espaces verts. Les
zones prioritaires sont Ziadia , Sakiet Sidi Youcef , Boussouf , El Bir , Boudraa Salah ,
Djebel Ouahch, El Gammas, 4ème Km, Daksi Est.

Les cimetières de la ville surtout ceux situés à la périphérie : Djebel Ouahch ,


El Gammas , et Zouaghi doivent bénéficier d’entretien et de réaménagement: rideau de
protection (clôture, plantation ).

PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT

Le traitement des eaux usées par le biais de station d’épuration est devenu une
nécessité quasi-absolue en raison du volume considérable des rejets (23.395 l/s).

De même la collecte des ordures ménagères et de déchets industriels qui


dépassent les 500 tonnes / jour nécessitent les traitements appropriés quant à leur élimination.
Pour une grande ville comme Constantine, le stade de la décharge contrôlée est dépassé, et il
y a lieu de songer à une usine de traitement des ordures au moyen d’incinérateurs, pour se
débarrasser de ces déchets encombrants. Le site de la décharge actuel peut recevoir
l’installation de l’usine, qui de par son emplacement peut prendre en charge le traitement des
déchets en provenance de Ain Smara et de la ville nouvelle.

LES AMENAGEMENTS URBAINS

Le Plan d’Aménagement de la Wilaya de Constantine a mis l’accent dans son


étude sur le rôle que doit jouer l’agglomération de Constantine dans la région Est du
pays et dans sa propre wilaya, il préconise de garder et de développer la position de
métropole à l’échelle nationale.
Elle doit occuper le sommet de la hiérarchie dans le cadre de l’armature urbaine régionale.
Elle doit être le pôle d’excellence et la réhabiliter en tant que telle. Les investissements à
projeter dans la ville seront qualitatif (tertiaire supérieur). En matière d’urbanisme, le
périmètre doit être figé dans ses limites actuelles afin d’atténuer l’hypertrophie de la ville.
Le Plan Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la commune de Constantine en
concordance avec les orientations du PAW se propose le schéma suivant:
28

Toutes les interventions en matière d’urbanisme au niveau de


l’agglomération de Constantine devront être programmées aux court et moyen
termes. Les opérations à mener sont de deux sortes :
- Intervention sur tissu urbain existant
- Aménagement sur site vierge

L’espace urbain de Constantine est découpé en Secteurs urbanisés et en


Secteurs à urbaniser. Le Secteur d’urbanisation future n’a pas été projeté dans le cadre de
cette étude puisque les besoins exprimés pour le long terme sont à transférer sur le site de la
ville nouvelle. En ce qui concerne les extensions pour le court et le moyen termes il a été
retenu les zones de: Sarkina, El Menia et Tafrent (Djebel Ouahch).

Les orientations retenues se résument dans ce qui suit sous forme d’étude de
Périmètres d’intervention des Plans d’Occupation des Sols (voir carte des POS) par
arrondissement:

ARRONDISSEMENT DE SIDI RACHED


POS 1 : zone urbanisée d’une superficie de 85 hectares, très dense avec une importante
concentration de population et d’activités de service: à rénover sur tout le rocher en gardant le
même cachet architectural, la dédensification est recommandée, toutes les activités nuisibles
sont à transférer dans les zones réservées à cet effet, le plan de circulation est à améliorer
ainsi que la projection de parking à étages est à programmer.

ARRONDISSEMENT DE SIDI MABROUK


POS 1 : zone urbanisée d’une superficie de 355 hectares à maintenir à l’état actuel néanmoins
dans sa partie Nord ou il y a des poches vides, il y a lieu de réglementer cette zone et faire un
aménagement ponctuel afin de projeter de l’habitat ou des équipements. Cette opération est à
court terme.
POS 2 : zone urbanisée d’une superficie de 120 hectares(Terrain militaire)
POS 3 : zone boisée à préserver d’une superficie de 60 hectares

ARRONDISSEMENT DE BELLEVUE
POS 1 : zone urbanisée d’une superficie de 255 hectares à maintenir à l’état actuel
POS 2 : zone correspondant à la zone industrielle d’une superficie de 130 hectares, une
opération de restructuration et de viabilisation est à envisager afin de dégager de nouveaux
lots; au niveau de la rive gauche du Rhumel un reboisement permettra de maintenir les
berges. Cette opération est à court terme.

ARRONDISSEMENT DE BOUDRAA SALAH


POS 1a : zone urbanisée sur 10 hectares qui correspond au centre urbain de Salah Bey. Une
opération est à mener: au niveau du tissu existant: il faut restructurer toute le site afin de le
préserver de toute occupation illicite tout en prenant en considération le couloir de protection
du gazoduc. Cette opération est à court terme. Aucune extension n’est admise.
POS 1b : sur une superficie de 30 hectares, la zone est à préserver de toute urbanisation. Elle
est classée comme zone non aédificandi.
POS 2 : zone urbanisée d’une superficie de 130 hectares composée de plusieurs cités: El Bir,
les Martyrs, les programmes RHP, El Manchar. Des opérations de restructuration sont
indispensables pour permettre d’arrêter les constructions anarchiques et les opérations de
surélévation, les espaces libres doivent être occupés soit par des équipements soit par des
29

espaces verts. Tout aménagement lancé doit prendre en considération le phénomène des
glissements qui sont fréquents dans cette zone. Cette opération est à court et moyen termes.
POS 3 : zone urbanisée dans sa partie Sud (Benchergui) et en cours de viabilisation dans la
partie Nord, l’opération qui doit être menée est une restructuration avec dédensification pour
pouvoir créer des voies de desserte, absence totale d’équipements et d’espaces verts. Le
handicap majeur pour cette zone est l’existence du Gazoduc qu’il faudra prendre en compte
avant toute intervention. Cette opération est à court et moyen termes. La superficie est de 95
ha.
POS 4 : zone urbanisée d’une superficie de 80 hectares formée par un habitat spontané ainsi
que les programmes RHP. L’intervention se résume en une opération de régularisation, de
viabilisation ainsi que le traitement des espaces libres. Cette opération est à court terme.
POS 5 : zone d’une superficie de 130 hectares à préserver où toute implantation d’habitat et
d’équipement est interdite : à boiser.

ARRONDISSEMENT D’ EL KANTARA
POS 1 : tissu urbain existant d’une superficie de 90 hectares à maintenir auquel il faudra
prendre en charge des opérations ponctuelles d’embellissement. Le traitement pour meubler
les artères principales ainsi que les carrefours est nécessaire. Cette opération est à court terme.
POS 2 : tissu existant d’une superficie de 130 hectares composé surtout d’habitat informel
sous deux formes: habitat en dur et habitat précaire. L’opération consiste en une
restructuration avec viabilisation et injection d’équipements d’accompagnement. Dans la
partie Nord il faudra tenir compte de la qualité de sol (glissement). Cette opération est à court
et moyen termes.
POS 3 : zone d’une superficie de 60 hectares à vocation touristique (panorama, forêt) avec
présence de terrain militaire. Terrain à sauvegarder .

ARRONDISSEMENT DE KITOUNI
POS 1: zone urbanisée faisant partie du centre de la ville ou sont concentrés les services
administratifs (Coudiat); au niveau du faubourg il y a lieu d’arrêter toutes les opérations de
surélévation des constructions existantes, c’est une zone d’une superficie de 30 hectares
sujette à des glissements qu’il faudra consolider après étude de sol.

POS 2 : zone urbanisée d’une superficie de 50 hectares qui correspond au quartier du Bardo
auquel une opération de rénovation est nécessaire, elle touchera les deux rives du Rhumel
(voir chapitre plus haut). Cette opération est à court et moyen termes.

POS 3 : zone urbanisée (Sidi Mcid) occupée par de l’habitat informel d’une superficie de 20
hectares qu’il faudra restructurer et viabiliser avec la programmation d’équipements de base.
Cette opération est à court terme.
POS 4 : Plateau d’El Menia: zone d’une superficie de 80 hectares déjà affectée à un
programme d’habitat qu’il faudra aménager à court ou moyen terme. Le terrain actuellement
connaît quelques implantations d’habitat illicite qu’il faudra maîtriser immédiatement par un
plan d’aménagement réglementaire. L’accès à cette zone devra se faire sur deux cotés à l’Est
vers Sidi Mcid et à l’Ouest vers la route nationale. Cette opération est à court terme.
POS 5 : zone d’une superficie de 140 hectares partiellement occupée par de l’habitat informel
précaire à éradiquer , sujette à des glissements en masse, aucune construction n’est admise, à
reboiser .
POS 6 : zone d’une superficie de 225 hectares sujette à des glissements en masse, aucune
construction n’est admise, à reboiser. (vallée du Rhumel).

ARRONDISSEMENT DE ZIADIA
30

POS 1 : correspond à la zone d’extension (2ème tranche de Sarkina) le lotissement El Berda


ainsi que le programme des logements évolutifs. Les terrains vierges à aménager couvrent
une surface de 86 hectares. Le plan d’occupation des sols à élaborer doit prendre en
considération donc tous ces projets en confectionnant un schéma de structure pour toute la
zone , il comportera aussi un schéma de voirie primaire permettant la liaison avec les
différents quartiers environnants et avec l’autoroute projetée. L’habitat sera mixte avec une
densité de 40 logements à l’hectare. Les espaces non constructibles sont à boiser. Cette
opération est à court et moyen termes.
POS 2 : correspond à une extension sur terrain vierge au niveau de Tafrent avec une
superficie de 56 hectares. La densité retenue est de 40 logements à l’hectare, il faudra prévoir
également des équipements d’accompagnement en tenant compte de la zone d’habitat de
Djebel Ouahch existante. Cette opération est à court terme.
POS 3 : zone urbanisée d’une superficie de 190 hectares, formée de quatre unités d’habitat:
lotissement de Djebel Ouahch, l’habitat collectif de Ziadia, la cité communale, la cité Sakiet
Sidi Youcef. L’opération à mener dans cette zone vise l’amélioration du cadre bâti en
exploitant les poches urbaines par une implantation d’équipements sociaux et de service ainsi
que le traitement des parties en pentes par des reboisements et des espaces de jeux et de
détente. Cette opération est à court terme.
POS 4 : zone d’une superficie de 75 hectares partiellement occupée par de gros équipements:
parc d’attraction et de loisirs de Dj. Ouahch et le cimetière. Elle est à réglementer pour éviter
toute implantation anarchique. Cette opération est à court terme.
m
ARRONDISSEMENT D’EL GAMMAS
POS 1 : zone partiellement occupée par: les cinq parties de Sarkina (individuel en cours) et
une zone d’extension au Nord. Il faudra continuer l’aménagement en injectant de l’habitat
collectif et de l’individuel en fonction de la portance du sol ainsi que les équipements de
première nécessité. Les espaces libres ont une superficie de 30 hectares à l’Est et 38 hectares
au Nord. Cet aménagement doit tenir compte également des liaisons avec l’autoroute et les
quartiers environnants. Cette opération est à court et moyen termes.
POS 2: zone urbanisée d’une superficie de 170 hectares qu’il faudra restructurer en
améliorant toutes les viabilités existantes et occuper les espaces interstitiels en premier lieu
par des équipements propres à la zone. La maîtrise de l’espace ici est primordiale. Cette
opération est à court terme.

POS 3: zone urbanisée d’une superficie de 130 hectares où l’habitat informel s’est développé
de manière spectaculaire. Une opération de restructuration doit être engagée à très court
terme en régularisant l’habitat existant, en viabilisant toute la zone, en projetant des
équipements d’accompagnement de base et surtout limiter arrêter toute extension future. Il
faudra également prendre en considération les servitudes existantes telles que la route
nationale n° 3, la voie ferrée, les lignes électriques et la vallée du Boumerzoug. Cette
opération est à court terme
POS 4: zone urbanisée d’une superficie de 80 hectares pour laquelle une opération
d’aménagement est nécessaire en éradiquant les bidonvilles existants et en densifiant avec soit
de l’habitat soit avec des équipements; les parties non constructibles doivent être boisées. Le
traitement de cette zone devra être réfléchi sur la base de: entrée de l’agglomération donc
donner un aspect architectural et un visage qui seront à l’image d’une métropole. Cette
opération est à court et moyen termes.
POS 5 : zone d’une superficie de 50 hectares urbanisée entièrement (cité Er Riad) à
maintenir en l’état actuel .
31

ARRONDISSEMENT LES MURIERS


POS 1 : zone urbanisée d’une superficie de 180 hectares, comportant l’emprise universitaire,
toute nouvelle implantation prendra en considération la portance du sol.
POS 2a : zone urbanisée d’une superficie de 332 hectares qui se compose de plusieurs
opérations d’habitat et correspond à l’actuelle zone d’extension de la ville ou sont injectés des
lotissements et du collectif avec le minimum d’équipement. Le plan d’occupation des sols
doit être revu pour équiper cette zone en utilisant les terrains non affectés et en régularisant la
promotion privée. Cette opération est à court terme.
POS 2b : zone d’extension sur 62 hectares, à urbaniser à court terme avec une densité brute
de 40 logements à l’hectares.
POS 3 : zone urbanisée d’une superficie de 110 hectares, occupée par l’ensemble du
complexe sportif les unités industrielles de Chaabersas (lait, textile, bâtiment...) c’est une
zone à réglementer.
POS 4 : zone d’une superficie de 100 hectares très sensible (vallée inondable du
Boumerzoug). L’habitat précaire est à éradiquer, toute la zone devra faire l’objet d’un
reboisement pour d’une part éviter toute nouvelle implantation d’habitat et d’autre part
protéger les berges de l’oued .
POS 5 : zone urbanisée d’une superficie de 40 hectares correspondant aux cités des Mûriers
et des Peupliers. Une opération de viabilisation et d’embellissement est à programmer à court
terme.
POS 6 : zone urbanisée d’une superficie de 70 hectares occupée par de l’habitat informel et
des bidonvilles: à restructurer et à viabiliser à court terme, zone sensible (glissement de
terrain).
POS 7 : zone urbanisée d’une superficie de 160 hectares, l’opération proposée consiste en
une restructuration totale avec une viabilisation et injection d’équipements de base. La zone
dans sa partie Sud est sujette à des glissements de terrains (pentes fortes) .Cette opération est
à court ou moyen terme.
POS 8 : zone urbanisée d’une superficie de 65 hectares qu’il faudra restructurer à moyen
terme.

ARRONDISSEMENT DU 5 JUILLET
POS 1 : zone urbanisée d’une superficie de 320 hectares composée de plusieurs unités
d’habitat existantes , en cours de réalisation ou en projet (Boussouf , 5 Juillet , cité des Pins).
L’opération à mener consiste à achever la viabilisation et à aménager les terrains prévus dans
les différents plans d’aménagement (complément en équipement en espaces verts et en aires
de jeux et de détente).
POS 2 : zone urbanisée d’une superficie de 130 hectares (habitat individuel en cours de
réalisation)

POS 3 : zone d’une superficie de 95 hectares occupée en grande partie par la zone
industrielle qu’il faudra restructurer et occuper les terrains libres de manière à avoir une zone
unifonctionnelle. L’habitat précaire existant doit disparaître de cette zone. Cette opération est
à court terme.

POS 4, 5, 6: Le site d’El Aifour vu sa configuration physique, les risques qu’il présente en
matière de constructibilité est proposé comme zone non-aédificadi. Il gardera sa vocation
initiale: agricole

POS 7 : zone d’une superficie de 110 hectares, elle correspond à la cité de Zaouch. L’existant
doit être réglementé et le reste boisé (présence de glissements).
32

POS A : c’est une zone urbanisée où l’habitat illicite s’est développé sur une superficie de 14
hectares environ. Elle se situe sur le chemin de wilaya menant de la cité Boumerzoug vers El
Kroub. Nous proposons une opération de restructuration à cours ou moyen terme.

POS B : Elle correspond à une coopérative immobilière sur une superficie de 28 hectares, en
cours de viabilisation. Il faut la réglementer à court terme afin de maîtriser son
développement futur.

EL KHROUB
DYNAMIQUE URBAINE
Située à une vingtaine de kilomètre, au Sud Est de Constantine, la ville d’El
Khroub est chef lieu de commune et de Daira, elle administre un vaste territoire.
Considérée comme le second pôle d’urbanisation du Groupement et
bénéficiant de riches potentialités, la commune connaît un essor considérable, aidée en cela
par un relief relativement plat sur lequel est tracé un vaste réseau de communication. La
naissance d’une ville nouvelle sur le territoire communal est toute significative de ce
dynamisme actuel. Le développement accéléré des urbanisations au sein de cette commune
est en train de modifier sensiblement les équilibres dans la compétition pour le sol, ce qui
incidemment va bouleverser les données socio-économiques de la région.

DECOUPAGE FONCTIONNEL
Les urbanisations nouvelles ont pris un cheminement tel qu’on peut scinder la
ville en quatre grandes zones homogènes: le centre (quartier ancien), la ZHUN 1600
logements au Sud, au Nord les nouvelles édifications 400 et 900 logements, et à l’Est la
projection d’une zone à urbaniser sur 352 ha.
Ce découpage de la ville en quatre grands quartiers distincts permet
d’envisager une politique de rééquilibrage des fonctions à l’intérieur de la ville même. Ce
zonage améliorera la distribution des biens et services en dotant chaque quartier des
équipements nécessaires à son bon fonctionnement. Notons que chaque zone doit faire
l’objet , dans le cadre des études de POS, d’une étude détaillée pour situer avec précision la
localisation et le rôle de chaque nouvelle structure dans l’organisation et la vie du quartier
en question .

RESOPTION DE L’HABITAT PRECAIRE


Le développement urbain et l’industrialisation ont eu pour effet d’attirer une
population rurale en quête d’emploi, ce qui a engendré l’apparition de bidonvilles sur le
terrain communal non loin de la ville. Pour le moment le phénomène est récent et l’on ne
dénombre que quelques 600 baraques. Il s’agit d' arrêter leur prolifération, de prévoir le plus
rapidement possible le relogement de ces populations et de mettre en défens tous les terrains
communaux qui pourraient faire l’objet de convoitise par de nouveaux arrivants. Pour
pouvoir éradiquer ce phénomène de déracinement, il y a lieu de pratiquer l’aide dans le cadre
de l’autoconstruction programmée et initiée localement dans les foyers de l’émigration ou
dans de nouvelles zones d’accueil (regroupements ruraux).

HABITAT SPONTANE Il s’agit de combattre cette forme de lotissement qui


prend l’ampleur et qui se fait en marge de la ville, dans la clandestinité la plus totale sans se
référer aux règles les plus élémentaires d’hygiène , de sécurité et de salubrité. De plus, ce
genre d’habitat, de par son hétérogénéité s’insère mal au paysage urbain et pose des
problèmes quant à sa restructuration éventuelle pour s’adapter aux pratiques urbaines.
33

Au Khroub cette pratique ne s’est pas généralisée comme c’est le cas ailleurs
grâce à l’initiative prise par les autorités de plusieurs programmes de lotissements qui ont
satisfait une large demande. Cependant le danger n’en est pas écarté pour autant: la convoitise
et la plue value qu’offre la rente immobilière se profilent par l’apparition d’un front
pionnier urbain le long de la R.N. 3 vers El Hmimime.
Pour mettre terme à ces pratiques, il est impératif de mettre sous protection
sévère toute la bande de terre située au Nord de l’agglomération, enserrée entre l’ancienne
RN3 et la nouvelle voie express jusqu’à la limite de l’Oued Fentera. Elle gardera sa vocation
agricole. Toutes les constructions déjà implantées seront maintenues néanmoins aucune
densification n’est permise sur cette bande.

RESTRUCTURATION DU CENTRE ANCIEN

Malgré l’essor pris par l’extension urbaine, le vieux centre n’a pas connu de
changements notables pour répondre aux nécessités crées, d’autant que les nouvelles zones
urbaines souffrent du manque d’équipement ce qui se traduit par une animation toute
particulière du centre contre un vide tout autour.
Pour mieux renforcer ce caractère de centralité dans ce noyau, il y a lieu de le
restructurer et une étude détaillée entrant dans le cadre d’un POS valorisant davantage ce
caractère.
VOIRIE URBAINE

L’armature est formée de deux grandes routes longitudinales ( R.N. 3 déclassée


et nouvelle voie express ) et des voies transversales presque orthogonales qui donnent à la
ville une forme en damier.
Les liaisons avec le quartier Est se feront par le biais d’échangeurs. Pour
fluidifier la circulation une intervention sur le réseau de voirie devient donc nécessaire en
améliorant le gabarit des voies et surtout les carrefours ou plusieurs types sont proposés :
- carrefours simples (circulation sans signalisation, routes urbaines sans grande importance)
- carrefours signalisés ou le volume de circulation demande une signalisation pour
augmenter les
capacités d’écoulement (routes très fréquentées)
- croisements multiples (raccordement des routes urbaines à différents niveaux
“ échangeurs ”.

STATIONNEMENT
Le stationnement reste toujours posé à El Khroub où l’on observe
quotidiennement l’encombrement des voies par un stationnement prolongé surtout le long des
grandes artères de la ville. En rénovant le vieux centre il faudra penser à résoudre ce
problème par l’implantation de parkings à plusieurs niveaux.

ESPACES DE DETENTE ET DE LOISIRS

Les nouvelles zones d’habitat bien que mieux aérées souffrent d’équipements
de détente. Il faut songer à meubler les grandes artères d’arbres à hautes tiges pour casser la
monotonie et apporter un peu de fraîcheur. Les cours à l’intérieur des bâtiments doivent subir
les mêmes traitements. Le tombeau punique implanté sur les hauteurs de la ville doit faire
l’objet d’une attention particulière, sa mise en valeur peut apporter des moments de détente
aux citadins.

ENVIRONNEMENT
34

Le rejet des eaux domestiques, sans traitements préalable, dans l’Oued


Boumerzoug pollue la basse terrasse alluviale et affecte la nappe phréatique d’où la nécessité
de la mise en service d’une station d’épuration pour assainir la vallée du Boumerzoug.
- Ordures ménagères et décharge publique: il existe une décharge publique,
elle est exploitée en commun par les deux agglomérations Khroub et Ouled Rahmoun.
Néanmoins le type d’exploitation est à l’état sauvage d’ou la proposition de passer au stade de
la décharge contrôlée sur le même site .
LES AMENAGEMENTS URBAINS
Les interventions au niveau de l’agglomération d’El Khroub devront être
programmées aux court et moyen termes. Les opérations à mener sont de deux sortes:
- Intervention sur tissu urbain existant
- Aménagement sur site vierge
L’espace urbain d’El Khroub est découpé en Secteurs urbanisés et en Secteurs à
urbaniser.
Les options retenues pour l’extension de la ville d’El Khroub se résument dans deux
directions : l’une à l’Est et qui correspond au POS déjà élaboré et l’autre en direction du Nord
en intégrant les 90 hectares retenus dont 30 hectares sont destinés pour une zone d’activités.
Dans le but de mener à bien toute opération d’urbanisme au niveau de
l’agglomération, il a été proposé des périmètres d’intervention des POS (voir carte):

SECTEUR URBANISE :

POS A : il correspond à l’ancien tissu (centre ville), il couvre une superficie de 45 ha, c’est
une zone polyfonctionnelle avec un habitat à prédominance horizontal (R à R+1) qui
nécessite une opération de restructuration avec rénovation de certaines bâtisses. Les
équipements ou activités nuisibles seront transférés dans les zones réservées à cet effet. Cette
opération est à mener à moyen terme.

POS C1 : c’est une zone d’une contenance de 90 ha qui comprend plusieurs types d’habitat et
d’équipements, elle longe la R.N.3. Elle est divisée en deux sous zones; la première au Sud,
où toutes les implantations existantes doivent être restructurées et réglementées. Dans sa
partie Nord il existe un terrain de 18 ha environ, actuellement il est occupé par quelques
constructions sommaires qu’il faudra prendre en considération lors du futur aménagement.
Cette opération prévue à court terme consiste à projeter de l’habitat collectif ainsi que des
équipements structurants. L’aménagement de cette sous zone devra prévoir un habitat de
standing avec de grandes artères pour ainsi donner un nouveau cachet à la ville. Des
équipements structurants doivent être injectés tels lycée, CEM, Complexe de proximité... La
densité retenue sera de 80 logements à l’hectare.

POS C2 : zone urbanisée d’environ 52 ha, occupée par de l’habitat collectif . L’opération à
mener consiste à compléter la viabilisation avec la réalisation des espaces verts projetés et à
sauvegarder les espaces qui seront destinés aux équipements. Cette opération doit être
programmée à court terme .

POS C3 : zone urbanisée d’environ 82 ha, qui correspond à la continuité de l’ancien noyau,
elle est composé d’habitat horizontal et d’équipements. Elle nécessite une opération de
restructuration avec rénovation de certaines bâtisses. Les équipements ou activités nuisibles
seront transférés dans les zones réservées à cet effet. Cette opération est à mener à moyen
terme.

POS C4: zone urbanisée correspond aux opérations lancées et achevées des programmes
ZHUN. Elle couvre comme superficie de 80 hectares. Les opérations à mener sont
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ponctuelles avec la réalisation des espaces verts programmés, la rénovation de la voirie et des
réseau divers. Les espaces libres non affectés doivent absolument être protégés, il seront
destinés à des équipements.

POS C5: zone urbanisée qui correspond aux opérations lancées et achevées des programmes
ZHUN et de lotissements. Elle couvre comme superficie de 83 hectares. Les opérations à
mener sont ponctuelles avec la réalisation des espaces verts programmés, la rénovation de la
voirie et des réseau divers. Les espaces libres non affectés doivent absolument être protégés,
il seront destinés à des équipements dont cette zone en est dépourvue.

POS C6: zone qui correspond au lotissement El Mouna situé au delà de la voie express et qui
est cours de réalisation. Elle est aménagée en habitat individuel. Elle couvre une surface de
58 hectares. La densité recommandée ne doit pas dépasser 30 logements à l’hectare avec un
coefficient d’occupation des sols de 0,6 à 0,8. Les terrains réservés aux équipements et aux
espaces verts doivent être sauvegardés.

POS C7: c’est une zone destinée à recevoir de l’habitat individuel sur une superficie de 50
hectares. On y retrouve du logement évolutif, des lots sociaux. Les lots aménagés ont une
surface réduite. La densité recommandée peut aller jusqu’à 50 logements à l’hectare avec un
coefficient d’occupation des sols de 0,6 à 0,8. Les terrains réservés aux équipements et aux
espaces verts doivent être sauvegardés.

POS C8 : zone qui correspond à un lotissement. Elle est aménagée en habitat individuel. Elle
couvre une surface de 82 hectares. La densité recommandée ne doit pas dépasser 30
logements à l’hectare avec un coefficient d’occupation des sols de 0,6 à 0,8. Les terrains
réservés aux équipements et aux espaces verts doivent être sauvegardés.

POS E : zone urbanisée réservée aux équipements, elle couvre une superficie de 42 hectares
.
Elle doit être structurée et viabilisée; cette opération doit être programmée à court terme .

ZONES A URBANISER
POS B: zone d’extension, couvrant une superficie de 235 hectares. Elle est destinée à être
aménagée à moyen terme. Le coefficient d’occupation des sols doit être compris entre 0,6 et
0,8 avec une densité de 40 logements à l’hectare. Toute implantation doit être conforme au
plan d’aménagement établi , les réservations des équipements sont à respecter.

POS D : zone à urbaniser à court ou moyen terme sur une superficie de 93 hectares dont 30
hectares destinés à une zone d’activités. Le reste (60 hectares) sera occupé par de l’habitat et
les équipements nécessaires. Toute implantation doit être conforme au plan d’aménagement
établi.

LES AGGLOMERATIONS SECONDAIRES (commune El Khroub)

GUETTAR EL AICH :

Le secteur urbanisé occupant une surface de 31,14 ha, doit faire l’objet d’une
opération de restructuration et d’une régularisation des constructions. Cette restructuration
doit viser plusieurs points: densification, injection d’équipements et d’espaces verts,
viabilisation en créant des accès aux constructions.
36

Le secteur urbanisable correspond à la zone d’extension aux court et moyens termes,


elle couvre une superficie de 7,85 hectares. L’aménagement à faire doit obéir aux conditions
suivantes: densité 20 logements à l’hectare et un coefficient d’occupation des sols de 0,6 à
0,8. Les équipements à implanter sont de première nécessité .

Le secteur d’urbanisation future correspond à la zone d’extension à long terme avec


une surface de 5,95 hectares. L’aménagement à faire doit obéir aux conditions suivantes :
densité 20 logements à l’hectare et un coefficient d’occupation des sols de 0,6 à 0,8.

LAMBLECHE :
L’agglomération secondaire de Lamblèche dispose d’un programme important
d’habitat et se trouve dans une zone agricole où toute extension devient pratiquement
impossible . Les terrains disponibles à l’urbanisation couvrent les besoins du village
néanmoins il faudra prévoir les équipements de première nécessité. La surface occupée est de
42,14 ha.

SALAH DERRADJI :
L’agglomération secondaire de Salah Derradji est située au Sud du chef lieu de
commune. L’espace urbain est découpé en trois secteurs d’urbanisation qui formeront les
zones d’intervention:
- secteur urbanisé (34,92 ha) comporte l’ancien noyau à restructurer et un programme
d’habitat individuel à réglementer.
- secteur urbanisable (24,15 ha) formé d’un important projet d’habitat social à réglementer
- secteur d’urbanisation future (15,80 ha) qui se trouve entre les deux secteurs précédents à
aménager en zone d’équipements pour tout le centre urbain et une zone d’activité .

AIN EL BEY - KADRI :


Agglomération secondaire située à la croisée de la route nationale 79 avec le chemin
de wilaya 101 (Khroub-Ain Smara) . Aucune extension n’a été retenue , l’actuel plan se
propose uniquement de régulariser les opérations qui sont lancées. Elle est formée de deux
secteurs :

Secteur urbanisé: avec de l’habitat existant, des lotissements promotionnels et un


programme de logement social (évolutif); il y a lieu d’envisager une opération de
viabilisation dont l’affectation des terrains se fera suivant les plans établis. La surface est de
31,45 ha.

Secteur à urbaniser aux court et moyen termes: il est destiné à recevoir de l’habitat
individuel (promotionnel) en plus des équipements de base, surface: 23,25 ha.
Cette agglomération se trouve à la limite de la ville nouvelle de Ain El Bey, le
périmètre arrêté sera figé et ne pourra avoir plus d’extension.

A.S HAMIMIME: Noyau urbain limitrophe à la zone industrielle où l’habitat illicite connaît
un développement considérable malgré la haute valeur agricole du sol. Afin de maîtriser cette
urbanisation, il est recommandé d’arrêter toute extension nouvelle, néanmoins une opération
de densification et de viabilisation à l’intérieur du site est nécessaire.

A.S. AIN NAHAS: centre urbain à développer sur une superficie de 36 hectares comprenant
de l'habitat individuel, du collectif ainsi que les équipements nécessaires. Toute construction
devra se conformer au plan déjà établi.
37

A.S Cité “ 5 ” : elle se situe sur le chemin de wilaya 101 reliant El Khroub à Ain S’mara, au
niveau de l’extrémité Sud des pistes de l’aéroport. Vu les contraintes et les nuisances que
subit la population résidente (danger et bruit) il est impératif de bloquer toute construction et
prévoir à moyen terme le déplacement de toute la population vers une autre zone urbaine
(ville nouvelle...)

A.S. ALLOUK ABDALLAH : petit centre urbain, il a connu un développement important


avec l’implantation d’un programme d’habitat social. Il se situe sur des terres agricoles et ne
pourra connaître donc aucune extension mis à part les équipements de première nécessité.

AIN SMARA
CADRE PHYSIQUE ET DYNAMIQUE URBAINE
Située à une vingtaine de kilomètres de la grande ville de Constantine au Sud
Ouest sur un important axe de communication Constantine - Setif - Alger , au creux de la
vallée du Rhumel, l’agglomération d’Ain Smara repose sur un fond topographique
pratiquement plat, s’y prêtant facilement à la conquête urbaine . Promue chef lieu de
commune au dernier découpage , le petit bourg est en train de grandir au point où il atteint la
taille d’une agglomération importante ( taux d’accroissement global: 14,13 %). Ce centre qui
bénéficie d’autres atouts (implantations industrielles, région à vocation agricole et minière),
est considéré comme un pôle en plein devenir, jouant un rôle de décharge pour le compte de
la grande métropole. En outre une portion du territoire communal est affectée au projet de la
ville nouvelle .
38

ANCIEN CENTRE
La rénovation du vieux centre sur 40 ha est nécessaire. La transformation de ce
noyau en un centre neuf capable de répondre aux exigences d’une ville en pleine mutation,
permet un réajustement des fonctions au sein de l’agglomération et une recherche d’un
meilleur équilibre. C’est pourquoi il faut lui porter un grand intérêt à ce que une étude de
POS soit consacrée à la rénovation de cet ensemble urbain.

RESOPTION DE L’HABITAT PRECAIRE


La croissance rapide de ce centre a attiré une population rurale à la recherche
d’un emploi, et l’apparition des bidonvilles est la conséquence même de ce mouvement
d’exode. Quelques 259 logements précaires ont été recensés, leur élimination doit passer
comme priorité, et la libération de ces sites peut contribuer à la réalisation de nouveaux
programmes.

SCHEMA DE VOIRIE
L‘amélioration de la circulation à l’intérieur de la ville d’Ain Smara passe
nécessairement par la création de la circulation de transit sur le tracé de l’autoroute Est Ouest.
L’actuelle route nationale N° 5 qui traverse l’agglomération dans toute sa longueur sera
déclassée et deviendra une route urbaine primaire. Son profil en travers fera l’objet d’une
modification allant dans le sens d’un grand boulevard. La liaison avec l’autoroute se fera à
l’aide de deux échangeurs situés l’un au Nord Est à la hauteur de la zone industrielle et le
second à l’Est débouchant sur le C.V.O n° 4.
A ce dispositif, il faut ajouter la naissance de deux autres voies primaires dans
le sillage des nouvelles urbanisations qui seront désignées sous les appellations suivantes:
Boulevard Nord ( route suivant le tracé du chemin vicinal) qui dessert la ZHUN 1600
logements et le Boulevard Sud (liaison Constantine RN; 5 dans le prolongement de la
ZHUN).

La configuration de la trame viaire est orthogonale dans son ensemble où les


points de convergence seront nombreux et conduisent à la matérialisation de plusieurs
catégories de carrefours:
- carrefours simples (circulation sans signalisation , routes urbaines sans grande importance
- carrefours signalisés ou le volume de circulation demande une signalisation pour augmenter
les capacités d’écoulement (routes très fréquentées)
- carrefours à différents niveaux “ échangeurs ”.

STATIONNEMENT
Le développement accéléré de la ville pose le problème du stationnement.
L’on sait que le centre actuel a été conçu pour abriter une population rurale. Inexistence de
parking, la chaussée sert à cet usage surtout au centre. Dans le cadre de l’étude du centre il
faudra prévoir des parking.

DETENTE ET LOISIRS
La ville dispose d’assez vastes espaces reboisés qui agrémentent son panorama
et peuvent servir comme espaces de détente pour les habitants à condition de faire l’objet
d’une étroite surveillance. Cependant il ne faudra pas négliger pour autant de meubler les
39

grands boulevards d’arbres à hautes tiges et les espaces réserves dans les nouveaux
lotissements résidentiels à des fins récréatives. Dans un cadre beaucoup plus vaste, il faut
penser à la forêt tout proche du massif de Chetaba qui pourra faire l’objet d’un intérêt
particulier dans ce domaine. L’Oued Rhumel qui coule au pied de la ville doit subir les
aménagements nécessaires et se prêter aux moments de détente et de loisirs.

LES AMENAGEMENTS URBAINS


Les interventions au niveau de l’agglomération de Ain Smara devront être
programmées aux court moyen et long termes. Les opérations à mener sont de deux sortes:
- Intervention sur tissu urbain existant
- Aménagement sur site vierge
L’espace urbain d’Ain Smara est découpé en Secteurs urbanisés, et en Secteurs
à urbaniser.
Dans le but de mener à bien toute opération d’urbanisme au niveau de
l’agglomération, il a été déterminer des périmètres d’intervention des POS quelque soit la
nature d’intervention (voir carte):

SECTEUR URBANISE

POS A : zone urbanisée de 12 hectares qui correspond à l’ancien tissu à rénover en lui
donnant un cachet architectural de centre urbain. Les bâtisses anciennes doivent être
remplacées par de nouvelles constructions, les activités nuisibles seront transférées à la zone
d’activités et de dépôt.

POS 1 : zone urbanisée correspondant à la partie Est de la ville sur les deux rives de l’Oued
Rhumel. Elle est formée par de l’habitat individuel (lotissements) et zone d’activités. Sa
superficie est de 78 hectares. Elle est à réglementer, où toute implantation doit être conforme
aux plan établis, les zones non affectées recevront les équipements nécessaires, et les berges
du Rhumel doivent être reboisées.
POS 2 : zone urbanisée, elle comprend plusieurs opérations d’habitat sur une superficie de
70 ha. Les espaces réserves aux équipements seront préservés. Toute implantation doit être
conforme aux plan établis.

POS 3 : zone urbanisée, elle comprend plusieurs opérations d’habitat sur une superficie de 72
ha .Les espaces réservés aux équipements seront préservés. Toute implantation doit être
conforme aux plan établis.

POS 4 : zone urbanisée sur une superficie de 74 ha, elle correspond à la ZHUN (habitat
collectif). Les espaces réservés aux équipements seront préservés. Dans le cadre de
l’amélioration du cadre de vie il y a lieu de revoit les réseaux défectueux, d’aménager les
espaces vides en fonction de leurs affectation soit en équipements soit en espaces verts.

SECTEURS A URBANISER

POS B : petite poche de 2,5 ha, elle sera réservée à un équipement

POS B1 : zone vierge de 24,50 ha elle est à urbanisée à court ou moyen terme. Elle recevra
de l’habitat avec une densité de 41 logements à l’hectare et un coefficient d’occupation des
sols qui variera entre 0,8 et 1,2. (présence à sa limite Nord d’un gazoduc)
40

POS B2 : zone vierge de 10,90 ha elle est à urbanisée à court ou moyen terme. Elle recevra
de l’habitat avec une densité de 41 logements à l’hectare et un coefficient d’occupation des
sols qui variera entre 0,8 et 1,2. (présence à sa limite Nord d’un gazoduc)

POS B3 : zone vierge de 13,10 ha elle est à urbanisée à court ou moyen terme. Elle recevra
de l’habitat avec une densité de 41 logements à l’hectare et un coefficient d’occupation des
sols qui variera entre 0,8 et 1,2.

POS B4 : zone vierge de 21 ha elle est à urbaniser à court terme. Elle recevra la zone
d’activités.

HAMMA BOUZIANE
DYNAMIQUE URBAINE ET CADRE PHYSIQUE

Une oasis en totale déperdition, rongée par le mitage ou front pionnier urbain.
En effet le verger est en train de subir une transformation radicale: les haies vives sont en
voie de disparition et les constructions en béton envahissent les jardins irrigués. Cette
mutation brusque d’un espace richement agricole en une rurbanisation accélérée, trouve son
explication dans le déploiement industriel (cimenterie , boulangerie industrielle etc.) et le
détournement des eaux d’irrigation vers la consommation domestique du grand centre urbain
de Constantine. Les sources et forages du Hamma Bouziane débitent 886 l/s dont seulement
300 l/s sont destinées à l’irrigation.
Autre aspect, malgré une vocation agricole affichée encore sur l’ensemble du
territoire communal, plus de 80 % de la population vit au chef lieu. Cependant
l’agglomération n’est pas un ensemble urbain homogène comme c’est le cas ailleurs, mais un
ensemble de petits pôles secondaires autour du noyau qui est le village proprement dit. Le
périmètre urbain aggloméré se compose du centre principal auquel sont rattachés les pôles
suivants: Bergli, Ain Ben Sbaa, Cheraket, El Biadi... L’on peut parler dans ce cas d’une
micro conurbation, une sorte d’urbanisation en tâche d’huile difficilement contrôlable qui est
à l’origine du mitage de la zone agricole.
L’aspect démographique est en nette évolution dans cette localité (voire un
dédoublement d’effectif de population entre 1997 et 1993) ce qui signifie une menace de
mort certaine pour le grand verger de Constantine.

ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT RETENUES


La sauvegarde du périmètre irrigué, ou de ce qui reste de ce périmètre, réside
en une fixation définitive du périmètre urbain et une délimitation très précise de la zone de
mise en valeur agricole.
Toute évolution future de l’urbanisation doit viser une croissance interne au
sein du périmètre urbain arrêté dans le présent plan d’aménagement, en jouant sur la
densification et la restructuration de la zone urbaine dégagée et où un plan d’occupation du
sol est ici vivement souhaité pour corriger tous les aspects négatifs d’une urbanisation
sauvage dont les conséquences sont néfastes pour la survie de ce jardin.
A long terme, et dans le souci de protéger l’espace agricole, il y a lieu de
réfléchir à une solution de transfert de population en surplus vers la localité de Didouche
Mourad.

ENVIRONNEMENT
41

- Protection des terres agricoles: périmètre irrigué et périmètre de mise en valeur


suivant la classification et la vocation des sols
- Protection des sources d’eau chaude et des forages
- Protection de la zone d’habitat jouxtant la grande carrière par un rideau vert.
- Pollution: les effets nocifs des poussières dégagées par la cimenterie qui produit
annuellement plus de 550.000 tonnes de clinker. L’on sait que la poussière dégagée par les
fourneaux renferme un fort taux de cilice (Sio2) environ qui est une substance très nocive
pour tous les organismes végétaux ou animaux.

- Ordures ménagères et décharge publique: il existe une décharge publique, d’une


superficie de 7,5 ha pouvant couvrir un volume de 600.000m3; elle est exploitée en commun
par les deux agglomérations Hamma Bouziane et Didouche Mourad; le volume des débits
rejetés quotidiennement avoisine les 60 m3 / j. Ce volume est appelé à augmenter au fur et à
mesure que la population de ces localités s’accroît et que son mode de vie s’améliore. Il faut
cependant ajouter que cette décharge n’est pas contrôlée et à ciel ouvert; ce qui ne va pas sans
porter préjudice à l’environnement, d’où la nécessité de passer du stade de la décharge
sauvage à celui de la décharge contrôlée .

SCHEMA DE VOIRIE
Située sur un axe de communication de grande importance, la localité est
traversée par deux grandes voies: la route nationale n°3 reliant Annaba à Constantine et la
route nationale n°27 qui rattache Jijel, El Milia à Constantine. Ces deux grands axes de
communication font de cette localité un carrefour important. D’ailleurs le grand axe
d’urbanisation est fondée sur l’ancien tronçon de la RN 3 qui a fait l’objet d’une déviation à
l’Est de l’agglomération.
Les aménagements de voirie urbaine toucheront principalement ce vieux
tronçon de la RN 3 qui est considéré comme l’ossature et le support de toutes activités socio-
économiques de la ville. Son traitement en grand boulevard de l’entrée à la sortie de
l’agglomération renforcera davantage l’urbanisation future qui est axée sur une densification
du tissu actuel.
Pour ce qui est du réseau des voies secondaires et vu le caractère semi rural de
l’agglomération il y a lieu seulement de les revêtir et de conserver les haies vives qui
délimitent les propriétés pour la sauvegarde du cadre paysager.

PARKING ET GARE ROUTIERE


Pour mettre terme au stationnement anarchique le long des voies urbaines, il
faut songer à l’aménagement de parking (voire même à étage) au centre de l’agglomération,
à proximité des lieux à fréquentation animée; ainsi que la projection d’ une gare routière.

LES AMENAGEMENTS URBAINS

Les interventions au niveau de l’agglomération de Hamma Bouziane devront


être programmées aux court et moyen termes. Les opérations à mener sont de deux sortes:
- Intervention sur tissu urbain existant
- Aménagement sur site vierge
L’espace urbain de Hamma Bouziane est découpé en Secteurs urbanisés et en
Secteurs à urbaniser.
Dans le but de mener à bien toute opération d’urbanisme au niveau de
l’agglomération, il a été déterminé des périmètres d’intervention des POS quelque soit la
nature d’intervention. La carte des périmètres d’intervention des POS englobe en plus du chef
lieu, Djebli, Cheraket, Bergli, Bekira et Mecheta Rhirène.
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POS A1 : zone urbanisée qui correspond à l’agglomération secondaire de Bekira. L’opération


à mener consiste en une restructuration touchant le domaine de l’habitat avec une
régularisation des constructions existantes et la projection de nouveaux lots, la
programmation d’équipements nécessaires, une prise en charge totale des voiries et réseaux
divers , la création d’espaces verts et de détente. Tout cela devra se faire en prenant compte
des projets existants tels que les lotissements et la ZHUN pour tout raccordement. Cette
opération sera lancée à court terme sur une superficie de 114 hectares.

POS A2 : zone urbanisée de 108 hectares qui correspond au quartier Nord de la ville de
Hamma Bouziane. L’opération à mener consiste en une restructuration touchant le domaine
de l’habitat avec une régularisation des constructions existantes et la prise en charge des
constructions vétustes (démolition), la programmation d’équipements, une prise en charge
totale des voiries et réseaux divers, la création d’espaces verts et de détente. Du coté Nord de
la zone, il existe une partie vierge où il sera projeté de l’habitat individuel avec une densité de
25 logements à l’hectares.

POS A3 : zone composée de plusieurs opérations d’habitat individuel dans l’agglomération


secondaire de Bekira initiées récemment et en cours de construction. C’est une zone qu’il faut
réglementer dans le cadre de cette étude où toute implantation devra être conforme aux plans
déjà établis. Elle couvre une surface de 46 hectares.

POS A4 : zone qui correspond au centre d’El Djebli de 44 ha, composée d’habitat
individuel , en cours de construction. C’est une zone qu’il faut réglementer où toute
implantation devra être conforme au plan déjà établi.

POS A5 : zone urbanisée, unifonctionnelle: gare ferroviaire qu’il faudra régulariser Elle
couvre une surface de 28 hectares.

POS B1 : zone urbanisée formée par de l’habitat individuel (base de vie) à régulariser. Elle
couvre une surface de 14 hectares.

POS B2, B3, B4, B5 : se sont des zones qui composent toute la périphérie Ouest du centre
urbain où l’habitat informel s’est développé (mitage) au dépend des vergers et des terres
agricoles. Une opération de viabilisation dans toutes ces zones est impérative où toutes les
constructions seront régularisées; aucune nouvelle construction n’est permise, les terrains
libres doivent servir uniquement à l’exploitation agricole.

POS B6: zone à urbaniser, elle est située à l’entrée Sud de la ville sur une superficie de 6,50
ha. Le sol est de portance moyenne pouvant accueillir de l’habitat individuel. La voie d’accès
à cette zone devra être prise en charge à partir de la route nationale.

POS C1 : zone déjà affectée à l’implantation de la ZHUN de Bekira d’environ 86 ha. Toute
implantation doit être conforme au plan déjà établi.

POS C2 : zone à urbaniser, elle est située sur le plateau de Bekira sur une superficie de 32 ha,
Le sol est de très bonne portance pouvant accueillir de l’habitat collectif. Les voies d’accès à
cette zone devra être prise en charge à partir de l’ancien noyau.

POS D : zone urbanisée correspondant à l’ancien village du Hamma. Une opération de


rénovation est nécessaire avec viabilisation des parties arrières par rapport à la route
principale. Les activités nuisibles sont à transférer. Cette opération est à programmer à long
terme. Elle couvre une surface de 51,50 hectares
43

POS EV : se sont deux grandes poches d’environ 32 ha à l’intérieur du tissu urbain qu’il
faudra préserver au maximum (vergers) où toute construction est interdite.

LES AGGLOMERATIONS SECONDAIRES

AIN BEN SBAA: centre secondaire situé à la sortie du chef lieu sur la route nationale n°27.
Il est formé d’un habitat non structuré à l’Est, d’un lotissement (habitat régulier). Les
opérations à mener ici sont:
- zone à restructurer POS C sur une superficie de : 2,20 ha
- zone d’habitat régulier à maintenir et où toute nouvelle implantation devra se conformer
au plan établi. Surface de la zone : 12 hectares
- les équipements proposés sont: centre administratif et social et une salle de consultation. Ils
sont situés dans la zone réservée à cet effet.

KAIDI : centre secondaire, situé dans la partie Ouest de la commune sur la RN 79 en allant
vers Mila. Vu son site aucune extension n’est admise néanmoins il devra faire l’objet d’une
restructuration en injectant des équipements tels que : école, salle polyvalente, marché
couvert et aires de jeux. Cette opération sera prévue à court terme.
DIDOUCHE MOURAD
DYNAMIQUE URBAINE

Du petit bourg rural à la grande agglomération qui se dessine, Didouche


Mourad connaît un essor considérable et devient le troisième satellite du grand centre urbain
de Constantine, après El Khroub et Ain Smara. En effet le rôle de décharge joué par ce pôle
est confirmé par l’inscription d’importants programmes de logements destinés au
soulagement de la métropole de son poids démographique, et l’implantation d’une grande
zone industrielle d’une superficie de 100 Ha qui est à l’origine des bouleversements socio-
économiques intervenus à ce jour. De par sa nouvelle vocation (centre urbain et industriel),
la ville de Didouche Mourad, qui de plus se situe sur un grand axe de communication, va
stimuler le développement de tout le bassin Nord surtout quand on sait que la voie
autoroutière Est Ouest va le traverser longitudinalement.
Une agglomération qui bénéficie aussi du passage de la ligne de Chemin de fer
à double voie qui la rend beaucoup plus attractive.

ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT
Centre ancien, nouvelle zone d’habitat urbain, autoconstruction, zone
industrielle, un amalgame de constructions ou d’ensembles de constructions qui composent
le paysage urbain actuel tout en le différenciant.
L’objectif du nouveau plan d’aménagement, c’est rendre cet agrégat urbain en
un tout homogène en:
- Proposant une étude de restructuration du centre ancien, qui s’attellerait à sa
réfection et à son remodelage pour lui permettre de jouer à plein son rôle de centre urbain.
- Améliorant la circulation en complétant le réseau de voirie actuel par la
hiérarchisation des routes et les fonctions qui leurs sont dévolues dans la nouvelle armature.
- Viabilisant les zones d’habitat spontané et en étudiant de nouveaux tracés
pour leur raccordement aux divers réseaux de la ville (assainissement, voirie, AEP).
- Proposant un nouveau découpage fonctionnel pour permettre une distribution
équilibrée des biens et services.
- Dessinant les futures extensions de la ville à moyen et long termes.
44

- Précisant les servitudes en fixant les couloirs qui leurs sont destinés.

ENVIRONNEMENT ET CADRE DE VIE


La localité de Didouche Mourad étant sise au pied d’une cimenterie géante est
durant une bonne période de l’année soumise aux incommodités provoquées par les
poussières rejetées par l’usine.
Les espaces verts font défaut et le paysage est pratiquement dénudé à
l’exception des reboisements de protection plantés le long de la RN 5 et de la voie ferrée. La
plantation d’arbres à hautes tiges le long des grandes routes urbaines est souhaitée.
L’agglomération étant traversée par de nombreuses chaabat qui peuvent
recevoir les plantations d’arbres pour arrêter le processus d’érosion et stabiliser le sol.

LES AMENAGEMENTS URBAINS


Les interventions au niveau de l’agglomération de Didouche Mourad devront
être programmées aux différents horizons. Les opérations à mener sont de deux sortes:
- Intervention sur tissu urbain existant
- Aménagement sur site vierge
L’espace urbain de Didouche Mourad est découpé en Secteurs urbanisés, en
Secteurs à urbaniser et Secteurs d’urbanisation future.
Dans le but de mener à bien toute opération d’urbanisme au niveau de
l’agglomération, il a été déterminer des périmètres d’intervention des POS quelque soit la
nature d’intervention (voir carte):

SECTEUR URBANISE :

POS A : zone correspondant à l’ancien tissu urbain qu’il faudra rénover. Elle couvre une
superficie de 24 hectares.

POS A1 : zone urbanisée formée par de l’habitat individuel du groupement de Sidi Arab
d’environ 14 ha, une opération de viabilisation sera programmée à court terme, elle touchera
la voirie et les réseaux divers. Les espaces libres dégagés seront affectés à des équipements.

POS C1 : zone urbanisée (habitat collectif) , à densifier en injectant des espaces de jeux et de
détente, des équipements ne nécessitant pas de grandes surfaces. Dans le cadre de
l’amélioration du cadre bâti, il y a lieu de reprendre les voiries et réseaux divers défectueux.
Cette opération devra être lancée à court terme, la surface est estimée à 28 ha.

POS C2: zone urbanisée qui couvre une superficie de 87 ha, elle regroupe de l’habitat
individuel. L’opération consistera à densifier en mettant l’accent surtout sur l’implantation
des équipements, la viabilisation et l’aménagement des espaces inconstructibles en aires de
détente (boisement).

POS D1 : zone urbanisée qui comprend des équipements sur une surface de 35 ha .

POS D2 : zone à réglementer , elle est occupée par de l’habitat individuel (logements
évolutifs), elle occupe une surface de 35 ha.

POS D3 : zone urbanisée d’environ 106 ha, elle correspond à la zone industrielle. Elle a fait
l’objet d’un aménagement où toute implantation doit être conforme au plan.
45

SECTEUR A URBANISER :

POS B1 et B2 : ces deux POS correspondent à la zone d’habitat (ZHUN) ou sont projetés de
l’habitat collectif, individuel, des équipements et des espaces verts. Leur superficie respective
est de 82 et 70 Hectare. Toute implantation devra être conforme au plan d’aménagement.

POS B3 : zone à urbaniser, elle couvre une superficie de 30 hectares, elle se situe au Nord
Est de la ZHUN. La densité proposée est de 41 logements à l’hectare avec un COS qui sera
compris entre 0,8 et 1,2.

POS B4 : zone à urbaniser, elle couvre une superficie de 52 hectares, elle se situe au Sud
Ouest de la ZHUN. Un programme de logements évolutifs et de lots sociaux est en cours. Le
reste de la zone à aménager devra prendre en considération le déficit en équipements de tout
le POS. La densité proposée est de 41 logements à l’hectare avec un COS qui sera compris
entre 0,6 et 0,8.

POS B5 : zone à urbaniser à Court terme, elle couvre une superficie de 44 hectares, elle se
situe au Sud Est de la ZHUN. La densité proposée est de 41 logements à l’hectare avec un
COS qui sera compris entre 0,6 et 0,8.

POS B6 : zone à urbaniser à court terme, elle couvre une superficie de 38 hectares, elle se
situe au Sud Ouest de la ZHUN. La densité proposée est de 30 logements à l’hectare avec un
COS qui sera compris entre 0,6 et 0,8.
46

LA VILLE NOUVELLE DE AIN EL BEY

OPTION VILLE NOUVELLE

Cette option a été prise dans le cadre de l’étude du Plan Directeur d’Urbanisme
du Grand Constantine pour soulager la métropole de son poids démographique, qui par sa
croissance débordait sur ses satellites les plus proches. Cette situation de crise est en train
d’ébranler la structure de ces satellites, qui dans un passé récent faisaient figure de zones
rurales.

L’option ville nouvelle a été conçue dans un but tout à fait précis: celui de
rééquilibrer la croissance urbaine au sein de ce groupement en limitant la taille des
agglomérations en sorte d’éviter la fusion entre la métropole et ses satellites.

La ville nouvelle, par le choix de son site et sa taille impressionnante est


l’unique alternative pour faire face au déferlement urbain.

Le site retenu est conforme aux prescriptions du PUD dont les études ont été
achevées fin 1982 et approuvées par arrêté interministériel n° 16 du 18 Janvier 1988. Il est à
noter que le conseil des ministres dans sa séance du 22 Mai 1983 avait décidé la continuation
des études d’urbanisme et d’aménagement sur le site de la ville nouvelle d’Ain El Bey.

CADRE PHYSIQUE

Le site devant recevoir l’implantation de la ville nouvelle couvre une


superficie assez vaste sur le plateau d’Ain El Bey: 1500 Hectares .
Porté à une altitude moyenne de 800 m et disposant d’une topographie variée
et à faible pente et sans contraintes majeures, il se prête facilement à l’urbanisation, d’autant
qu’il dispose d’un sol de très bonne constructibilité; de plus il jouit d’une position
remarquable, à la croisée des chemins entre Constantine, El Khroub et Ain S’mara et de la
proximité du grand aéroport international. A noter également qu’un projet de voie ferrée
reliant la ville nouvelle aux différents centres (Constantine, El Khroub et Ain S’mara ) est à
l’étude de faisabilité par le secteur concerné.

La problématique soulevée jusqu’ici se résume en terme de statut qui sera


donné à cette ville nouvelle. Il est évident que l’objectif est celui d’organiser la croissance des
différents centres urbains. Une vision étroite et sectorielle , répondant uniquement à un besoin
foncier pour les différents utilisateurs conduirait inéluctablement à une ville dortoir
dépourvue de toutes les exigences d’une vie harmonieuse à laquelle espère tout habitant. Il
convient donc de distinguer la fonction, une ville peut avoir pour justification un rôle
commercial, industriel, administratif , universitaire etc... Seule une étude à l’échelle régionale
(PAW et SRAT) pourra définir le rôle que doit jouer la ville nouvelle.
47

STRUCTURE DE LA VILLE
La structure proposée à une forme ramassée assez compacte permettant une
réduction du temps de déplacement. Elle est le résultat d’un réseau de voirie influencé d’une
manière très évidente par le relief du site. La forme circulaire de la voirie principale permettre
de desservir convenablement les zones d’habitat et les zones d’équipements.

Principes à retenir pour le schéma de structure


- Centre principal: concentration des équipements urbains à l’échelle de la ville,
- Forte animation du centre,
- Centres secondaires disposés autour du centre principal permettant une relation
fonctionnelle directe,
- Voirie très hiérarchisée,
- Centres secondaires regroupant les équipements à l’échelle du quartier,
- Projection d’un ensemble de jardins à l’échelle des unités de voisinage et centre de quartier
- Parc urbain et parc d’attraction,
- Ceinture verte centrale,
- Zone d’activités multiples.

L’image de la nouvelle ville et son fonctionnement sont basés essentiellement


sur le principe de l’HIERARCHISATION tant spatiale que fonctionnelle: des centres, de
l’affectation des équipements et activités, de la voirie, de l’affectation des densités...
Pour une meilleure maîtrise de l’espace urbanisable et d’urbanisation future , le
territoire de la nouvelle ville a été divisé en cinq grands quartiers dont un centre principal et
quatre secondaires .
Le projet de la ville nouvelle est scindé en deux étapes qui s’inscrivent dans les
prévisions et les objectifs retenus à savoir la réalisation et la couverture d’une première
tranche qui prendrait en charge les déficits de la grande métropole dans les dix ans à venir et
que l’on estime à 25.500 logements, avec les équipements nécessaires (de base et
structurants). Cette tranche est composée de neuf unités de voisinage qui correspondent au
secteur à urbaniser et le reste composera le secteur d’urbanisation future (long terme):

UV 1 : 101 hectares UV 10 : 39 hectares


UV 2 : 40 hectares UV 12 : 33 hectares
UV 3 : 34 hectares UV 18 : 77 hectares
UV 5 : 53 hectares UV 19 : 64 hectares
UV 5(ex) : 48 hectares UV 20 : 68 hectares
UV 6 : 40 hectares UV 17 : 82 hectares
UV 7 : 78 hectares UV 11 : 60 hectares (hôpital
militaire)
UV 8 : 19 hectares
UV 13 : 53 hectares

Une zone d’activités multiples de 120 hectares est retenue pour le court terme.
Elle se situe à l’entrée Est de la ville, sur le chemin de wilaya 101. Sa réalisation devra se
faire, pour une meilleure maitrise, en tranches en fonction des demandes d’investissement.
TABLEAU RECAPITULATIF DES SECTEURS D’URBANISATION
ET DES SECTEURS NON URBANISABLES PAR COMMUNE
SURFACE DE SECTEURS D’URBANISATION SECTEURS
COMMUNES LA COMMUNE CENTRES URBAINS URBANISES URBANISABLES D’URBANISATION NON
EN HECTARES état actuel à moyen terme FUTURE à long terme URBANISABLES
CONSTANTINE 23.000 CONSTANTINE 4.781,00 210,00 néant 18.009,00
KHROUB 645,50 325,00 néant -
AIN EL BEY KADRI 31,45 23,25 néant -
KHROUB SALAH DERRADJI 34,92 24,15 15,80 -
GUETTAR EL AICH 31,14 7,85 5,95 -
LAMBLECHE 42,14 néant néant -
total KHROUB 24.465 Commune KHROUB 785,15 380.25 21.75 23.277,85
AIN SMARA 367,04 62,80 néant -
AIN SMARA A. S. ZONE INDUSTR 236,00 néant néant -
total AIN SMARA 17.500 Commune A.SMARA 603,04 62.80 néant 16.834,16
HAMMA BOUZIANE 327,86 néant néant -
BOUCETTA 22,00 néant néant -
HAMMA - GARE 42,00 néant néant -
HAMMA BEKIRA 235,10 31,36 néant -
BOUZIANE DJEBLI 44,00 néant néant -
AIN BEN SBAA 20,40 4,80 néant -
CHERAKET 34,00 2.40 néant -
KAIDI 8,39 néant néant -
total HAMMA B. 70.032 Commune HAMMA B 733,75 38.56 néant 69.259,69
DIDOUCHE M. DIDOUCHE Mourad 465,34 136,00 néant -
Beni Mestina 20.00 néant néant -
total DIDOUCHE 11.400 Commune Didouche M 485.34 136,00 néant 10.778,66
Ville Nlle A El Bey Néant 963,00 557,00 -1.510,00
TOTAL 5 Communes
GROUPEMENT 146.397 18 Centres urbains 7.388,28 1790.61 568.75 136.649,36
1 Ville nouvelle
NB : pour les types d’intervention dans les différents secteurs, se référer aux documents cartographiques relatifs aux POS
HYDRAULIQUE
Dans le présent chapitre nous allons traiter l’hydraulique (alimentation en eau et
assainissement) relative au groupement de communes. Dans la première et seconde phases du
rapport d’orientation tous les aspects ont été étudiés du diagnostic aux propositions. Certaines
reserves émises par la Direction de l’hydraulique ont été prises en considération (additif).
Dans ce qui suit nous allons reprendre brièvement les données de base ainsi que
soins estimés aux différentes échéances à l’échelle du groupement.

I - ETAT DE FAIT

A . Ressources Principales

1. Ressources Souterraines

- Fesguia (Ain M’lila)


07 points d’eau (profondeur 20 m)
Débits Q = 60 l / s
Altitude 775 m
Conduite gravitaire ∅ 600 700 mm ; l = 57,6 km

-.Boumerzoug
08 Forages (profondeur 40 m)
Débits Q = 300 l/s
Altitude 810 m
Conduite gravitaire ∅ 930 mm ; l/=24,6 km

. Hamma Bouziane
Forages et Sources
Débits Q = 886 l/s
Altitude 410 m
2 conduites ∅ 400 mm (refoulement) l = 7 km
∅ 700 mm ( gravitaire) l = 10 km

2. Resources Superficielles
Barages Hammam Grouz (Oued Athmania)

Débits transférés 250 l/s . (extensible à 600 l/s)


B / Ressources Secondaires

EL KHROUB:
Forages
Débits mobilisés 161 l/s AEP
15 l/s AEI
AIN SMARA
Forages
Débits mobilisés 48 l/s AEP (venant Oued Athmania)
75 l/s AEI
Guettar El Aich
Sources et piquage sur Fesguia
Débits : 07 l/s

Lamblèche :
Sources
Débits mobilisés 2 l/s

. Salah Derradji
Piquage sur conduire Fesguia
Débits 3 l/s

. Ain El Bey (kadri)


Débits 10 l/s

C : Adduction d’EAU

Il y a 04 adductions d’eau en provenance des sources principales vers Constantine.

Boumerzoug :
Une conduite gravitaire de ∅ 930 mm, de longueur 24,6 km venant à partir d’Ouled
Rahmoun et arrive au poste de javellisation.

Fesguia :
Une conduite gravitaire de ∅ 600 mm, de longueur 37,4 km venant d’Ain
M’lila jusqu’à Ouled Rahmoun puis une conduite de ∅ 700 mm, de longueur 20,2 km arrive
au poste de javellisation. La longueur total est de 57,6 km.

NB / Cette conduite dessert en cours de route plusieurs agglomérations :


- El Khroub
- Ouled Rahmoun
- El-Gourzi
- Guettar El Aich
- Salah Derradji
HAMMA BOUZIANE

La première conduite de ∅ 400 mm et de longueur 7km arrive au bois de la Legion


d’Honneur par refoulement.
La deuxième conduite de ∅ 700 mm et de longueur 10 km arrive aux réservoirs de
Touifez par gravité.

Barrage Hammam Grouz:

Deux conduites gravitaires de ∅ 1000 et 900 mm d’une longueur de 40 Km


arrivent aux réservoir de Touifez et Bellevue.

D : ACCUMULATION ET STOCKAGE D’EAU

* CONSTANTINE :

03 réservoirs principaux de volume total 2700 m3


- poste de javelisation ( 8000 m3 ) reçoit l’eau des forages de Boumerzoug C.R:707
m
-légion d’ Honneur ( 5x 2000m3 ) reçoit l’eau du Hamma Bouziane C.R. = 715 m
-Touifez ( 9000 m3 ) reçoit l’eau du barrage Hammam Grouz et de Hamma Bouziane
C.R. = 615 m .

à partir de ces réservoirs l’eau est transportée vers 18 réservoirs d’une capacité
totale de 42.300 m3.
quatre autres réservoirs sont alimentés par ces adductions principales en cours de
route dont la capacité totale est de 6.800 m3.

Nombre de réservoirs : 22
Capacité totale des 22 réservoirs = 49.100 m3

- Capacité totale des réservoirs existants à Constantine : 76.100 m3


- Capacité totale des réservoirs en zone rurale : 800 m3

* EL KHROUB :
A.E.P
1 x 11000 m3 : C.R. 630
1 x 800 m3 : C.R. 630
1 x 1000 m3 : C.R. 660
1 x 1000 m3 : C.R. 794
A.E.I
2 x 6000 m3 : C.R. 650
2 x 2500 m3 : C.R. 710

Volume de stockage pour A.E.P : 5900 m3


Volume de stockage pour A.E.I : 17000
m3

* AIN SMARA
A.E.P
2 x 1000 m3 : C.R. 660
1 x 100 m3 : C.R. 636
1 x 500 m3
A.E.I
1 x 5000 m3 : C.R. 553 m3
1 x 500 m3 : C.R. 680 m3

Volume de stockage pour A.E.P : 2600 m3


Volume de stockage pour A.E.I : 5500 m3

* HAMMA BOUZIANE
1 x 18000 m3 : CR / 580m AEP
V = 800 m3 : pour zone éparse
1 x 2000 m3 pour cimenterie AEI

Volume de stockage pour AEP : 2600 m3


Volume de stockage pour AEI : 2000 m3

* DIDOUCHE MOURAD

1 x 1000 m3, CR 580 m


1 x 150 m3, CR 620 m
1 x 1000 m3, CR 716 m
1 x 1000 m3, CR 580 m
Volume de stockage 3150 m3 A.E.P.

HORIZON 1993
Agglo Populat. Dotation Qj(l/s) Kj Qj/max Debits Dot.reel Deficit
mérat l/j/hab: l/s mobilis l/j/hab l/s
Constantine 516890 200 1196.50 1,35 1615,28 921 154 694,50
El khroub 75967 200 175.85 1,35 237,39 92 105 145,5
Ain Smara 26966 200 62,42 1,35 84,26 53 169,8 31,55
H Bouziane 51045 200 118,16 1,35 159,51 136 230,2 23,5
D.Mourad 20767 200 48,07 1,35 64,89 44,5 185 20,4

E. CONCLUSION GENERALE

Le groupement de communes avec une population de 691635 habitants pour un débit total
des ressources mobilisées en 1993 de 1255,50 l/s ce qui donne une dotation réelle de 156,84
l/s

Les besoins théoriques en eau s’élève à 2161,359 l/s. Et le déficit sera égal à 905,85 l/s
en
1993.

II - PROPOSITIONS
.
A. INTRODUCTION /

L’Analyse de l’état existant du groupement de communes en matière


d’alimentation en eau potable pour la population et l’industrie révèle des insuffisances dont
l’importante impose la nécessité d’élaboration d’un schéma de proposition pouvant répondre
aux besoins en A.E.P. et en industrie.

B. Besoins en eau :

La dotation varie de 150 à 300 l/j/hab y compris les équipements


(recommandations DHW).

- Pour agglomération importante : 250 à 300 l/j/hab


- pour agglomération moins importante : 150 à 200 l/j/hab

1/ Constantine :

Le programme d’extension des ressources en eau défini comme suit :

* Court Terme

Il faut rechercher un débit de 1503 l/s qu’il faudra transférés par:


- Barrage Hammam Grouz Q= 350 l/s.
-Hamma Bouziane Q= 270l/s.
-Barrage Beni Haroune Q= 883l/s.
* Moyen Terme :

Le déficit est de 1598,5 qu’il faudrait comblé par :


- Barrage Beni Haroun Q = 1798,5 l/s

* Long Terme

Le déficit : 456 l/s (une fois le court et moyen termes satisfait)


Barrage Beni Haroun Q = 2254,50 l/s

2 / El Khroub
Court Moyen et Long Termes
Le déficit est de 581 l/s qu’il faudra mobiliser à partir du barrage d’Oued
Hamimin ou par le creusement de forage (variante).

3/ Ain Smara
Court, Moyen et Long Termes

Le déficit est de 222 l/s (si aucune ressource n’est mobilisée) qu’il faudra
transféré à partir du barrage Beni Haroun

4/ Hamma Bouziane
Court et Moyen Termes

Le déficit de 68,5 l/s qu’il faudra mobilisé à partir de creusement de forage.


Le site étant saturé pour le long terme, il y aura transfert de population vers
Didouche Mourad et leur besoin sera de 80 l/s qu’il faudra mobiliser.

5/ Didouche Mourad

Le programme d’extension des ressources en eau pour l’agglomération


se réalise comme suit :

* Court, Moyen et Long Termes :

Le déficit est de 134 l/s pour la population 44 l/s pour l’industrie (si aucune
ressource n’est mobilisé jusqu’au long terme) qu’il faudra mobiliser par le creusement de
forage.

6/ Ain El Bey (Ville Nouvelle)


* Court et Moyen Terme

Le besoin en eau potable : 438,5 l/s


Ce débit sera mobilisé par piquage sur la conduite de Boumerzoug (Q=
200
l/s) et par le transfert du Barrage de BENI HAROUN (Q = 238,5 l/s).

* A Long Terme.:

Besoins en eau potable : 1409 l/s.


Ce déficit sera assuré à partir du barrage de BENI HAROUN (Q = 1209 l/s).

C : PROGRAMME D’UTILISATION ET DE REALISATION DES RESERVOIRS.

1/ CONSTANTINE.
1/ Court Terme

Activer la réalisation des reservoirs en cours


V = 13000 M3.

2/ Moyen Terme :

Construire 26 reservoirs à travers le secteur urbain de la ville


Le volume de chaque reservoir étant normalisé à 2000 m3.

3/ Long terme

Construire 20 reservoirs à travers le secteur urbain de la ville .


Le volume de chaque reservoir étant normalisé à 2000 m3.

2./: EL KHROUB.

Chef Lieu :
1/ Court Terme:
Construire 2 X 2000 m3 à la côte 660 m.

2/ Moyen Terme :

Construire 03 reservoirs.

- 2 X 2500 m3 pour le POS côte 725


- 2 X 2000 m3 pour le POS côte 760
- 1 X 2000 m3 pour la ville côte 740.

3/ Long Terme.

Construire un reservoir jumelé 2 X 6000 m3 à la côte 650 m.

* 2.1./ GUETTAR EL AICH.:


- Court et Moyen : Néant
- Long Terme : 1 X 200 m2 à la côte 507 m.

* 2.2./ LAMBECHE.

- Court Terme : Néant


- Moyen et long Terme
Construire un reservoir 1 X 200 m3.

* 2.3./: SALAH DERRADJI.

- Court Terme : Néant


- Moyen et Long Termes : 1 X 350 m3 côte 660 m3

* 2.4./: AIN EL BEY : KADRI .

- Court et Moyen Termes : Néant


- Long Terme : Construire 1 X 100 m3 côte 730 m.

* 3./ : AIN SMARA

- Court Terme:

Construire le reservoir en projet de la ZHUN de volume V = 2 X 1000 M3 à la côte 678 m.

- Moyen Terme.
Construire 2 reservoirs jumelés.
1 X 1500 m3 à la côte 660 m.
2 X 1500 m3 à La côte 718 m.

Long Terme :

Construire : 2 X 1000 m3 à la cote 718 m.


1 X 1500 m3 à la côte 660 m.

4./: HAMMA BOUZIANE.


Chef Lieu

A Court et Moyen Termes.


Réaliser 4m réservoir 2 X 3000 m3 à la côte 580 m.

A Long Terme : Néant

5/: DIDOUCHE MOURAD .;


Court Terme.
Construire un réservoir 1 X 2000 m3 à la côte 580 m pour Z.I..

Moyen Terme
Mettre en service les reservoirs en projet pour l’alimentation de la ZHUN.
Construire un reservoir 1 X 500 m3 pour le Zône d’Activité.

Long Terme.
Construire 3 reservoirs
- 1 X 2000 m3 à la côte 716 m à Mechta Sidi Kebal.
- 1 X 800 m3 à la côte 650 m
- 1 X 1000 m3 à la côte 580 m.

D./: CONCLUSION.
Ces Schémas serviront comme orientation pour l’élaboration des projets futurs.

ASSAINISSEMENT

RESEAUX

1/ Constantine
Les réseaux d’assainissement de la ville de Constantine sont rénovés avec la
réalisation des collecteurs principaux longeant les principaux Oueds traversant la Ville (Oued
Rhumel, Oued Boumerzoug, Rivière des Chiens...).

Pour le but de collecter tous les rejets d’eau usée pour l’horizon 2010 qui
correspond sensiblement à l’échéance du long terme 2013 du PDAU.

Tous les eaux usées seront évacuées par ces grands collecteurs vers la station
d’épuration en cours de réalisation au Nord Ouest de la Ville de Constantine.

2/:El khroub
Le réseau d’assainissement de la Ville d’El Khroub arrive à subvenir aux besoins
d’évacuation des eaux usées et pluviales.

A long terme, on propose un collecteur qui s’achemine vers le future station


d’épuration proposée à la limite de la commune d’El Khroub.

AIN SMARA

L’évacuation des eaux usées et pluviales de l’agglomération de Ain Smara sera


assuré par la réalisation des collecteurs projetés en système unitaire à moyen terme. Ces
collecteurs couvriront les besoins d’évacuation des eaux à long terme vers la station
d’épuration proposée en face de la Zone Industrielle.

HAMMA BOUZIANE

Les eaux usées du Hamma Bouziane, Bekira et Bergli seront évacuées par
l’intermédiaire de 3 collecteurs principaux qui se raccorderont au collecteur de la Ville de
Constantine qui s’achemine vers la station d’épuration de Constantine.

LES AGGLOMERATIONS SECONDAIRES

On propose des collecteurs qui évacuent les eaux usées et pluviales loin des
l’agglomérations.

NB / Pour l’agglomération de Lambléche, on propose la réalisation d’une petite


station d’épuration pour préserver les eaux du barrage en projet se trouvant en aval.

CONCLUSION

Ce schéma du système d’évacuation des eaux usées et pluviales définit les


orientation pour toute tentative d’intervention et constitue le schéma directeur proposé dans
le cadre du PDAU de groupement de commune
EXTRAIT DU
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 12
4 Mars 1998 correspondant au 5 Dhou El Kaada 1418

Décret exécutif n° 98-83 du 28 Chaoual Vu le décret exécutif n° 92-176 du 4 mai


1418 correspondant au 25 Février 1998 portant 1992 fixant les attributions du ministre de
approbation du plan directeur d’aménagement et l’habitat ;
d’urbanisme intercommunal de Constantine, El
Khroub, Ain Smara, Didouche Mourad et Hamma Considérant les arrêtés et les procès-
Bouziane. verbaux d’adoption du plan directeur
____________________ d’aménagement et d’urbanisme inter
Le Chef du Gouvernement, communal de Constantine, El Khroub, Ain
Smara, Didouche Mourad et Hamma
Sur le rapport du ministre de l’habitat, Bouziane, pris par les collectivités locales
concernées.
Vu la Constitution, notamment ses articles 85.4°
et 125 (alinéa 2) ; Décrète :

Vu la loi n° 84-09 du 4 février 1984 relative à Article 1er- Est approuvé tel qu’il est
l’organisation territoriale du pays ; annexé à l’original du présent décret, le
plan directeur d’aménagement et
Vu la loi n° 90-08 du 7 avril 1990 relative à la d’urbanisme intercommunal de
commune ; Constantine, El Khroub, Ain Smara,
Didouche Mourad et Hamma Bouziane,
Vu la loi n° 90-09 du 7 Avril 1990 relative à la comprenant ;
wilaya ;
- le rapport d’orientation ;
Vu la loi n° 90-25 du 18 novembre 1990 relative - le règlement ;
l’orientation foncière, modifiée et complétée par - les documents graphiques pour chaque
l’ordonnance n° 95-26 du 25 septembre 1995 ; commune concernant, notamment ;
* le plan d’aménagement ;
Vu la loi n° 90-29 du 1er décembre 1990 relative * le périmètre d’intervention des plans
à l’aménagement et l’urbanisme ; d’occupation des sols ;
* le plan des servitudes et des nuisances ;
Vu le décret présidentiel n° 97-230 du 19 Safar * le plan des équipements structurants ;
1418 correspondant au 24 juin 1997 portant * les plans des équipements (voirie,
nomination du Chef du Gouvernement ; alimentation en eau potable,
assainissement) ;
Vu le décret présidentiel n° 97-231 du 20 Safar
1418 correspondant au 25 Juin 1997 portant Article 2 - Le présent décret sera publié au
nomination des membres du Gouvernement ; Journal Officiel de la République
Algérienne Démocratique et Populaire.
Vu le décret exécutif n° 91-177 du 28 mai 1991
fixant les procédures d’élaboration et Fait à Alger, le 28 Chaoual 1418
d’approbation du plan directeur d’aménagement correspondant de 25 Février 1998.
et d’urbanisme et le contenu des documents y
afférents ;
Ahmed OUYAHIA

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