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I.
∀ λ ∈ K, E λ AE λ−1 = Fλ AFλ−1 = A
kA + B kS = N (ψ(A + B ))
= N (ψ(A) + ψ(B ))
≤ N (ψ(A)) + N (ψ(B ))
= kAkS + kB kS
Des trois points précédents on déduit que k.kS est une norme sur M2 (K).
4. (a) Posons
a + λc −c λ2 + (d − a )λ + b
E= E λ AE λ−1 , λ ∈ K = ,λ ∈ K
c d − λc
a − λb b
F = {Fλ AFλ−1 , λ ∈ K} = ,λ ∈ K
−b λ2 + (a − d )λ + c bλ + d
On a alors
b = c = 0 et a = d , par suite A = a I 2 .
5. Si SK (A) est compacte alors elle est bornée et d’après b) A est scalaire.
6. L’application trace est une forme linéaire sur M2 (K), qui est de dimension finie, donc elle est continue.
L application det:
a c
M2 (K) → K, A = 7→ a d − b c
b d
est polynômiale donc continue sur M2 (K).
7. Soit A et B deux matrices semblables de M2 (K) alors, il existe P ∈ G L 2 (K) tel que B = PAP −1 , d’où
• det (B )=det (PAP −1 )=det (P)det (A) det (P −1 )=det (PP −1 ) det (A)=det (A).
• ∀ λ ∈ K χ B (λ) = det (B − λI 2 ) = det (PAP −1 − λI 2 ) = det (P(A − λI 2 )P −1 ) = det (A − λI 2 ) = χA (λ),
d’où χA = χ B .
II.
1. (a) Si SpK (A) = {λ, µ} alors A est une matrice d’ordre 2 qui admet deux valeurs propres
distinctes
donc
λ 0
elle est diagonalisable dans M2 (K) et par suite elle est semblable à la matrice .
0 µ
(b) SpK (A) = {λ} donc,
A est digonalisable si et seulement si elle est semblable à λI 2 c.à.d A = λI 2 .
2. (a) Si A = x I 2 où x ∈ K, alors d’après I.1.b SK (A) = {x I 2 } est un singleton qui est un fermé de M2 (K).
−k
2 0 λ 1
(b) On pose Pk = et T = alors A k = Pk T Pk−1 ,Pk ∈ G L 2 (K) donc A k est semblable
0 1 0 λ
à T et T semblable à A d’aprés II.1.c donc par transitivité A k est semblable à A, d’où
∀ k ∈ N, A k ∈ SK (A)
λ 2−k
D’autre part: ∀ k ∈ N, A k = , donc lim A k = λI 2 .
0 λ k →+∞
λI 2 est diagonale et A n’est diagonalisable , donc A n’est pas semblable à λI 2 et par suite
λI 2 ∈/ SK (A).
(A k )k ∈N est une suite d’éléments de SK (A) qui converge vers λI 2 ∈
/ SK (A), donc d’après la carac-
térisation séquentielle d’un fermé SK (A) n’est pas fermée.
lim Pk (A − αI 2 )Pk−1 = B − αI 2
k →+∞
,
d’après 7) l’application det est continue sur M2 (K), donc
D’autre part,
On a montré que pour toute suite d’éléments de SK (A) qui converge dans M2 (K), sa limite est
dans SK (A) donc SK (A) est fermée.
3. A ∈ M2 (C), son polynôme caractéristique est scindé sur C, soit λ et µ ses valeurs propres éventuellement
confondues.
⇒)
Supposons que SC (A) est fermée
Si A n’est pas diagonalisable alors λ = µ et d’après 2.b SK (A) n’est pas fermée, ce qui contredit l’hypothèse,
d’où A est daigonalisable.
⇐)
Supposons que A est diagonalisabe
4. (a) On a SpR (A) = ;, donc le polynôme caractéristique χA (X ) = X 2 − tr (A)X + det (A) de A n’admet pas
de racines dans R, par suite son discriminant ∆ = (tr (A))2 − 4det (A) est strictement négatif, d’où
4det (A) − (tr (A))2 > 0.
4 2 (tr (A))2
(b) A 02
= 2 A − tr (A)A + I 2 , or d’après cayley-hamilton A 2 = tr (A)A − det (A)I 2 , donc
δ 4
4 (tr (A))2 4 (−δ2 )
A 02 = 2 −det (A) + I2 = 2 I 2 = −I 2
δ 4 δ 4
(c) Supposons que (e , f (e )) liée, comme e 6= 0 alors : ∃α ∈ R, f (e ) = αe et comme f 2 = −i d R2 alors:
f 2 (e ) = αf (e ) = α2 e ⇒ −e = α2 e ⇒ α2 = −1,
d’où β1 = (e , f (e )) est libre de R2 qui est de dimension 2 et par suite c’est une base de R2 et
0 −1
m a t β1 (f ) =
1 0
5. ⇒)
On procède par contraposée et on suppose que SpR (A) 6= ; et A non diagonalisable alors SpR (A) = {λ} et
donc d’après II.2.b SR (A) n’est pas fermée.
⇐)
• Si A est diagonalisable alors SpR (A) = {λ} ou SpR (A) = {λ, µ} donc d’après II.2.a et II.2.c SR (A) est
fermée.
• Si SpR (A) = ; alors d’après II.4, pour toute suite (A k ) d’éléments de SK (A) qui converge vers Ã,
on a à ∈ SK (A), et par suite SK (A) est fermée.
III.
A
1. Le polynôme caractéristique de G est de degré 2 et puisque SpR (A) 6= ; alors χG admet au moins une
racine réelle λ, d’où il existe µ ∈ R, χA = (λ − X )(µ − X ) et par suite les racines de χG sont λ et µ qui sont
réelles .
2
a b t
a +b2 ac +bd
2. (a) Soit A = ∈ M2 (R) alors A A = d’où,
c d ac +bd c2 + d 2
p
kAkS = (a 2 + b 2 + c 2 + d 2 )1/2 = tr (A t A)
(b)
kAkS = k tU AU kS
2. (a) Soit B ∈ SR (A) alors A et B sont semblables donc d’après I.7) elles ont le même polynôme carac-
téristique et donc les mêmes valeurs propres λ et µ et d’après 1.c), il existe α1 ∈ R tel que:
p p
kB kS = λ2 + µ2 + α21 ≥ λ2 + µ2
−1
λ tα t 0 λ α t 0 λ tα
∗
(b) Soit t ∈ R , alors = , donc ∈ SR (A)
0 γ 0 1 0 µ 0 1 0 γ
λ t α
(c) Posons pour t ∈ R∗ , A(t ) = , alors d’après b) ∀ t ∈ R∗ A(t ) ∈ SR (A) et par suite
0 γ
p
kA(t )kS = λ2 + µ2 + t 2 α2 ≥ inf kB kS
B∈ SR (A)
(d) ⇒)
λ 0
On suppose que A est diagonalisable alors, A est semblable à D = donc D ∈ SR (A) et
0 µ
p
λ2 + µ2 = kDkS , d’où inf kB kS est atteinte en D.
B ∈SR (A)
C.
a −d
2 b α β a −d 2b 2c
0
1. On a M = 2 = , où α = , β= , γ=
δ d − a γ −α δ δ δ
c
2 2
02
α + βγ 0
−I 2 = M = = (α2 + β γ)I 2 , d’où α2 + β γ = −1
0 β γ + α2
2. On a f (v ) = (αx + β y , γx − αy ), donc :
1 k f (e k 1 1 ke k
f (u 1 ) = f (e ) = u 2 et f (u 2 ) = f 2 (e ) = − e =− u 1 d’où
ke k ke k k f (e )k k f (e )k k f (e )k
ke k
0 −
M 1 = m a t (u 1 ,u 2 ) ( f ) = k f (e )k
k f (e )k
0
ke k
4. Pour U matrice orthogonale ,c’est la même réponse que la question III.B.1.b.
δ 0 tr (M )
On a M =M − I 2 donc
2 2
Soit B ∈ SR (M ), alors B est semblable à M et comme SpR (A) = ; alors SpR (B ) = ; et d’après 4)
!
1 tr (M ) −δ`0
∃U ∈ O2 (R), B = U B 2 tU et d’après I.7) tr (B ) = tr (M ) et det (B ) = det (M ), donc B 2 = δ
2 tr (M )
`0
où `0 est un réel strictement positif, p
et d’après III.A.2.b kB kS = kB 2 kS ≥ kB 00 k = kM 00 kS = 2det (M ) (d’après a)
p p
6. D’après 5.b), ∀ B ∈ SR (M ), kB kS ≥ 2det (M ) donc inf kB kS ≥ 2det (M ),
B ∈SR (M )
p
d’autre part kM kS = 2det (M ) et M ∈ SR (M ) donc
00 00
p
inf kB kS = 2det (M ) = kM 00 k (∗)
B ∈SR (M )
∃U ∈ O2 (R), B = U B 2 tU = U M 00 tU
kB kS = kM 00 kS = inf kPM P −1 kS ,
P∈G L 2 (R)
d’où: inf kPM P −1 kS = kB kS ⇐⇒ ∃U ∈ O2 (R), B = U M 00 tU
P∈G L 2 (R)
inf kB kS est atteinte si et seulement si SpR (A) = ; ou bien A est diagonalisable dans M2 (R).
B∈ SR (A)
⇒)
On suppose que inf kB kS est atteinte alors
B∈SR (A)
Si SpR (A) 6= ; on a d’après III.B.2.d A est digonalisable dans M2 (R).
⇐)
Si SpR (A) = ; alors d’après III.C.6 inf kB kS est atteinte.
B∈ SR (A)
Si A est digonalisable alors SpR (A) 6= ; et d’après III.B.2.d inf kB kS est atteinte.
B∈ SR (A)