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Corrigé du CNC 2008 Math2 PSI

Rédigé par KHOUTAIBI Abdelaziz professeur en PSI à Marrakech

I.

1. (a) M ∈ SK (A) ⇐⇒ ∃P ∈ G L 2 (K), M = PAP −1

d’où SK (A) = {PAP −1 /P ∈ G L 2 (K)}.


(b) ∀ x ∈ K, SK (x I 2 ) = {x I 2 }.

2. (a) Soit λ ∈ K, alors 


det(E λ ) = 
det(Fλ ) = 16= 0 donc E λ et Fλ sont inversibles et
1 −λ 1 0
E λ−1 = , Fλ−1 =
0 1 −λ 1
   
−1 a + λc −c λ2 + (d − a )λ + b −1 a − λb b
(b) E λ AE λ = , Fλ AFλ = .
c d − λc −b λ2 + (a − d )λ + c bλ + d
(c) Soit A ∈ M 2 (K).
A est semblable à elle même, donc A ∈ LK (A).
Si SK (A) est réduite à un singleton alors SK (A) = {A},
de plus,∀ λ ∈ K, E λ AE λ−1 ∈ SK (A) et E λ AE λ−1 sont dans SK (A),donc

∀ λ ∈ K, E λ AE λ−1 = Fλ AFλ−1 = A

En identifiant les premières lignes on obtient:


b = c = 0, a = d et par suite A = a I 2 .
 
4
a b
3. Soit ψ : M2 (K) → K , 7→ (a ,b, c , d ) l’isomorphisme canonique de M2 (K) sur K4 et
c d
N : (a ,b, c , d ) 7→ (|a |2 + |b |2 + |c |2 + |d |2 )1/2 la norme euclidienne usuelle de K4 alors

∀ A ∈ M2 (K), kAkS = N (ψ(A))

Soit (A, B ) ∈ (M2 (K))2 et λ ∈ K.

• kAkS = 0 ⇐⇒ N (ψ(A)) = 0 ⇐⇒ ψ(A) = 0 ⇐⇒ A = 0


• kλAkS = N (ψ(λA)) = N (λψ(A)) = |λ|N (ψ(A)) = |λ|kAkS .

kA + B kS = N (ψ(A + B ))
= N (ψ(A) + ψ(B ))
≤ N (ψ(A)) + N (ψ(B ))
= kAkS + kB kS

Des trois points précédents on déduit que k.kS est une norme sur M2 (K).

4. (a) Posons   
 a + λc −c λ2 + (d − a )λ + b
E= E λ AE λ−1 , λ ∈ K = ,λ ∈ K
c d − λc
  
a − λb b
F = {Fλ AFλ−1 , λ ∈ K} = ,λ ∈ K
−b λ2 + (a − d )λ + c bλ + d
On a alors

E ⊂ SK (A) et F ⊂ SK (A), et puisque SK (A) est bornée, alors E et F le sont aussi.

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(b) Puisque toute application polynômiale à coefficients dans K, bornée sur K est constante alors:

b = c = 0 et a = d , par suite A = a I 2 .

5. Si SK (A) est compacte alors elle est bornée et d’après b) A est scalaire.

6. L’application trace est une forme linéaire sur M2 (K), qui est de dimension finie, donc elle est continue.

L application det:  
a c
M2 (K) → K, A = 7→ a d − b c
b d
est polynômiale donc continue sur M2 (K).

7. Soit A et B deux matrices semblables de M2 (K) alors, il existe P ∈ G L 2 (K) tel que B = PAP −1 , d’où

• det (B )=det (PAP −1 )=det (P)det (A) det (P −1 )=det (PP −1 ) det (A)=det (A).
• ∀ λ ∈ K χ B (λ) = det (B − λI 2 ) = det (PAP −1 − λI 2 ) = det (P(A − λI 2 )P −1 ) = det (A − λI 2 ) = χA (λ),
d’où χA = χ B .

II.

1. (a) Si SpK (A) = {λ, µ} alors A est une matrice d’ordre 2 qui admet deux valeurs propres
 distinctes
 donc
λ 0
elle est diagonalisable dans M2 (K) et par suite elle est semblable à la matrice .
0 µ
(b) SpK (A) = {λ} donc,
A est digonalisable si et seulement si elle est semblable à λI 2 c.à.d A = λI 2 .

(c) Soit f ∈ L (K2 ) l’endomorphisme canoniquement associé à A, i d l’identité de K2 et notons


N λ := Ker ( f − λi d ).
χ f est de degré 2 et admet une unique racine λ, donc il est scindé sur K et χ f = (λ − X )2 , comme f
non diagonalisable alors dim N λ = 1.
Soit v ∈ K2 \ N λ et u = ( f − λi d )(v ).
On a v ∈ / N λ , donc u = ( f − λi d )(v ) 6= 0, et d’après Cayley-hamilton ( f − λi d )2 = 0 donc,
( f −λi d )(u ) = (f −λi d )2 (v ) = 0 et par suite u ∈ N λ \{0} 2
 et (u , v) est libre de K qui est de dimension
λ 1
2, donc β 0 = (u , v ) est une base de K2 et m a t β 0 (f ) = .
0 λ
 
λ 1
A et représentent le même endomorphisme f de K2 , donc elles sont semblables dans
0 λ
M2 (K).

2. (a) Si A = x I 2 où x ∈ K, alors d’après I.1.b SK (A) = {x I 2 } est un singleton qui est un fermé de M2 (K).
 −k   
2 0 λ 1
(b) On pose Pk = et T = alors A k = Pk T Pk−1 ,Pk ∈ G L 2 (K) donc A k est semblable
0 1 0 λ
à T et T semblable à A d’aprés II.1.c donc par transitivité A k est semblable à A, d’où
∀ k ∈ N, A k ∈ SK (A)
 
λ 2−k
D’autre part: ∀ k ∈ N, A k = , donc lim A k = λI 2 .
0 λ k →+∞

λI 2 est diagonale et A n’est diagonalisable , donc A n’est pas semblable à λI 2 et par suite
λI 2 ∈/ SK (A).
(A k )k ∈N est une suite d’éléments de SK (A) qui converge vers λI 2 ∈
/ SK (A), donc d’après la carac-
térisation séquentielle d’un fermé SK (A) n’est pas fermée.

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(c) i. ∀ k ∈ K, Pk (A − αI 2 )Pk−1 = Pk APk−1 − αI 2 , donc

lim Pk (A − αI 2 )Pk−1 = B − αI 2
k →+∞

,
d’après 7) l’application det est continue sur M2 (K), donc

lim det (Pk (A − αI 2 )Pk−1 ) = det (B − αI 2 )


k →+∞

D’autre part,

∀ k ∈ N, det (Pk (A − αI 2 )Pk−1 ) = det (A − αI 2 ) = 0 ⇒ lim det (Pk−1 (A − αI 2 )Pk ) = 0.


k →+∞
L’unicité de la limite donne det (B − αI 2 ) = 0.
ii. D’après i) on a det (B − λI 2 ) = det (B − µI 2 ) = 0, donc {λ, µ} ⊂ SpK (B ), comme B ∈ M2 (K) alors
elle admet au plus deux valeurs
 propres, d’où SpK (B ) = SpK (A) = {λ, µ}, et d’après 1.a, A et B
λ 0
sont semblables à et par transitivité de la relation de similitude dans M2 (K), B est
0 µ
semblable à A d’où B ∈ SK (A).

On a montré que pour toute suite d’éléments de SK (A) qui converge dans M2 (K), sa limite est
dans SK (A) donc SK (A) est fermée.

3. A ∈ M2 (C), son polynôme caractéristique est scindé sur C, soit λ et µ ses valeurs propres éventuellement
confondues.
⇒)
Supposons que SC (A) est fermée
Si A n’est pas diagonalisable alors λ = µ et d’après 2.b SK (A) n’est pas fermée, ce qui contredit l’hypothèse,
d’où A est daigonalisable.
⇐)
Supposons que A est diagonalisabe

• Si λ = µ alors d’après 1.b, A = λI 2 et d’après 2.a, SK (A) est fermée.


• Si λ 6= µ alors d’après 2.c, SK (A) est fermée.

4. (a) On a SpR (A) = ;, donc le polynôme caractéristique χA (X ) = X 2 − tr (A)X + det (A) de A n’admet pas
de racines dans R, par suite son discriminant ∆ = (tr (A))2 − 4det (A) est strictement négatif, d’où
4det (A) − (tr (A))2 > 0.
 
4 2 (tr (A))2
(b) A 02
= 2 A − tr (A)A + I 2 , or d’après cayley-hamilton A 2 = tr (A)A − det (A)I 2 , donc
δ  4
4 (tr (A))2 4 (−δ2 )
A 02 = 2 −det (A) + I2 = 2 I 2 = −I 2
δ 4 δ 4
(c) Supposons que (e , f (e )) liée, comme e 6= 0 alors : ∃α ∈ R, f (e ) = αe et comme f 2 = −i d R2 alors:

f 2 (e ) = αf (e ) = α2 e ⇒ −e = α2 e ⇒ α2 = −1,

ceci est absurde car α ∈ R,

d’où β1 = (e , f (e )) est libre de R2 qui est de dimension 2 et par suite c’est une base de R2 et
 
0 −1
m a t β1 (f ) =
1 0

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(d) On a A 0 = PA 1 P −1 où P est la matrice de passage de la base canonique à la base β1 de R2 .
 
δ tr (A) δ −1 0 tr (A) −1 δ 0 tr (A)
A 00 = A1 + I2 = P A P + I2 = P A + I 2 P = P −1 AP,
2 2 2 2 2 2

d’où A et A 00 sont semblables dans M2 (R).


(e) i. D’après I.7), on a ∀ k ∈ N, tr (Pk APk−1 ) = tr (A) et det (Pk APk−1 ) = det (A)
or d’après I.6, les applications tr et det sont continues sur M2 (K), donc
lim tr (Pk APk−1 ) = tr (Ã) et lim det (Pk APk−1 ) = det (Ã)
k →+∞ k →+∞
l’unicité de la limite donne alors: tr (Ã) = tr (A) et det (A) = det (Ã).
 
1 tr (A) −δ
ii. D’parés i) χA = χà donc SpR (Ã) = ; et d’après 4.d, A est semblable à A 00 = et
2 δ tr (A)
  p
1 tr ( Ã) −δ 0
à est semblable à à 00 = où δ 0= 4det (Ã) − (tr (Ã)2 ),
2 δ0 tr (Ã)
Comme d’après i) det (Ã) = det (A) et tr (Ã) = tr (A) alors δ = δ0 et par suite A 00 = A˜00 .
Ainsi A et à sont semblables à A 00 donc elles sont semblables.

5. ⇒)

On procède par contraposée et on suppose que SpR (A) 6= ; et A non diagonalisable alors SpR (A) = {λ} et
donc d’après II.2.b SR (A) n’est pas fermée.
⇐)

• Si A est diagonalisable alors SpR (A) = {λ} ou SpR (A) = {λ, µ} donc d’après II.2.a et II.2.c SR (A) est
fermée.
• Si SpR (A) = ; alors d’après II.4, pour toute suite (A k ) d’éléments de SK (A) qui converge vers Ã,
on a à ∈ SK (A), et par suite SK (A) est fermée.

III.
A

1. Le polynôme caractéristique de G est de degré 2 et puisque SpR (A) 6= ; alors χG admet au moins une
racine réelle λ, d’où il existe µ ∈ R, χA = (λ − X )(µ − X ) et par suite les racines de χG sont λ et µ qui sont
réelles .
   2 
a b t
a +b2 ac +bd
2. (a) Soit A = ∈ M2 (R) alors A A = d’où,
c d ac +bd c2 + d 2
p
kAkS = (a 2 + b 2 + c 2 + d 2 )1/2 = tr (A t A)

(b)

kUA tU kS = (tr (U t A tUUA tU ))1/2


= tr (U t AA tU ))1/2 ( car tUU = I 2 )
= (tr ( t AA tUU ))1/2 ( car tr (A B ) = tr (B A))
= (tr ( t AA))1/2 = kAkS

En remplaçant U par tU qui est aussi orthogonale on obtient l’autre égalité

kAkS = k tU AU kS

3. A = {kPAP −1 kS ; P ∈ G L 2 (R)} est une partie de R


A n’est pas vide car G L 2 (R) n’est pas vide et A est minorée par 0 , donc elle possède
une borne inférieure.

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B.
u 10 w
1. (a) u 1 = et u 2 = où w = u 20 − (u 20 |u 1 )u 1
ku 10 k kw k
(b) U est la matrice de passage de la base canonique à la base (u 1 , u 2 ), ces deux bases sont orthonor-
mées pour le produit scalaire (.|.) donc U est orthogonale et par suite tUU = I 2 .
1 λ
(c) On a: g (u 1 ) = g (u 10 ) = u 0 = λu 1 , posons g (e 2 ) = αu 10 + γu 20 , alors :
0
ku 1 k ku 10 k 1
 
λ α
T = m a t (u 10 ,u 20 ) (g ) = , de plus (λ − X )(µ − X ) = χ g (X ) = χT (X ) = (λ − X )(γ − X ), d’où γ = µ
0 γ
 
λ α
et T =
0 µ
D’après la formule de changement de matrice : G = U T U −1 = U T tU car d’après b) tU = U −1 .
p
D’après A.2.b on a: kG kS = kT kS = λ2 + µ2 + α2

2. (a) Soit B ∈ SR (A) alors A et B sont semblables donc d’après I.7) elles ont le même polynôme carac-
téristique et donc les mêmes valeurs propres λ et µ et d’après 1.c), il existe α1 ∈ R tel que:
p p
kB kS = λ2 + µ2 + α21 ≥ λ2 + µ2
      −1   
λ tα t 0 λ α t 0 λ tα

(b) Soit t ∈ R , alors = , donc ∈ SR (A)
0 γ 0 1 0 µ 0 1 0 γ
 
λ t α
(c) Posons pour t ∈ R∗ , A(t ) = , alors d’après b) ∀ t ∈ R∗ A(t ) ∈ SR (A) et par suite
0 γ
p
kA(t )kS = λ2 + µ2 + t 2 α2 ≥ inf kB kS
B∈ SR (A)

En faisant tendre t vers 0, on obtient:


p
λ2 + µ2 ≥ inf kB kS
B∈ SR (A)
,
et d’après 2.a), on a: p
inf kB kS = λ2 + µ2
B ∈SR (A)

(d) ⇒)  
λ 0
On suppose que A est diagonalisable alors, A est semblable à D = donc D ∈ SR (A) et
0 µ
p
λ2 + µ2 = kDkS , d’où inf kB kS est atteinte en D.
B ∈SR (A)

⇐) On suppose que ∃G ∈ SR (A), inf kB kS = kG kS .


B∈ SR (A)
Puisque G ∈SR (A) alors
 χA = χ B = (λ − X )(µ − X ) et d’après 1)c) il existe α ∈ R tel que G est
λ α p
semblable à et kG kS = λ2 + µ2 + α2 d’où,
0 µ
p p  
2 2 2 2 2
λ 0
λ + µ + α = λ + µ , par suite α = 0 et G est semblable à D = donc elle est bien
0 µ
diagonalisable.

3. (a) Soit A = {kPAP −1 kS ; P ∈ G L 2 (R)}.

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p
On a λ2 + µ2 = inf A , donc d’après la caractérisation de la borne inférieure:
p
∀ " > 0, ∃kPAP −1 kS ∈ SR (A), kPAP −1 kS ≤ λ2 + µ2 + ",
1 p 1
en particulier pour " = , aveck ∈ N, ∃Pk ∈ G L 2 (R), kPk APk−1 kS ≤ λ2 + µ2 + ,
k +1 k +1
d’où l’existence de la suite (Pk )k ∈N souhaitée.
p 1 p
(b) D’après a) ∀ k ∈ N, kPk APk−1 kS ≤ λ2 + µ2 + ≤ λ2 + µ2 + 1
k +1
Donc la suite (Pk APk−1 )k ∈N est bornée.
−1
(c) Il existe une application ϕ : N → N strictement croissante telle que la suite (Pϕ(k ) APϕ(k )
) k ∈N
converge
vers Ã.
p 1
−1
∀ k ∈ N, kPϕ(k ) APϕ(k )
kS ≤ λ2 + µ2 + , de la continuité de l’application k.kS , on déduit que
p ϕ(k ) + 1
−1
lim kPϕ(k ) APϕ(k k = kÃkS ≤ λ2 + µ2
) S
k →+∞
−1
D’autre part SR (A) est supposée fermée et ∀ k ∈ N, Pϕ(k ) APϕ(k )
∈ SR (A) alors à ∈ SR (A) et d’après
p
2)a) kÃkS ≥ λ2 + µ2 , d’où
p
kÃkS = λ2 + µ2
La borne inférieure de {kPAP −1 kS ; P ∈ G L 2 (R)} est atteinte en à ∈ SR (A), donc d’après 2.d) A est
diagonalisable.

C.
 
a −d  
2 b  α β a −d 2b 2c
0
1. On a M =   2  = , où α = , β= , γ=
δ d − a  γ −α δ δ δ
c
 2 2 
02
α + βγ 0
−I 2 = M = = (α2 + β γ)I 2 , d’où α2 + β γ = −1
0 β γ + α2

2. On a f (v ) = (αx + β y , γx − αy ), donc :

(v |f (v ) = x (αx + β y ) + y (γx − αy ) = α2 x 2 + (β + γ)x y − α2 y 2

• Si α = 0 alors (v |f (v )) = (β + γ)x y , il suffit de prendre e = (1, 0).


• Si α 6= 0, on prend y = 1, le discriminant du polynôme du second degré en x est
∆ = (β + γ)2 + 4α4 ≥ 0,
donc il admet au mois une racine x dans R on prend alors e = (x , 1).

On a det (f ) = det (M 0 ) = −α2 − β γ = 1, donc f ∈ G L(R2 ) et comme e 6= 0 alors f (e ) 6= 0.


1
3. On a (u 1 |u 2 ) = (e |f (e )) = 0 car (e |f (e )) = 0 et
ke kk f (e )k
ku 1 k = ku 2 k = 1, donc (u 1 , u 2 ) est une base orthonormée de R2 .

1 k f (e k 1 1 ke k
f (u 1 ) = f (e ) = u 2 et f (u 2 ) = f 2 (e ) = − e =− u 1 d’où
ke k ke k k f (e )k k f (e )k k f (e )k
 
ke k
 0 −
M 1 = m a t (u 1 ,u 2 ) ( f ) =  k f (e )k  
 k f (e )k 
0
ke k
4. Pour U matrice orthogonale ,c’est la même réponse que la question III.B.1.b.

δ 0 tr (M )
On a M =M − I 2 donc
2 2

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δ 0 tr (M ) δ t
tr (M ) δ tr (M )
M= M + I2 = U M 1 U + I2 = U M1 + I 2 tU = U M 2 tU , où
2 2 2 2 2 2
  !
δ tr (M ) 1 tr (M ) −δ` ke k
M2 = M1 + I2 = δ et ` = .
2 2 2 tr (M ) k f (e )k
`
5. (a) M 00 est semblable à M dans M2 (R) donc M 00 ∈ SR (M ) et par suite :
inf kB kS ≤ kM 00 kS .
B ∈SK (A)
Ç
1 p
kM 00 kS = ((tr (M ))2 + δ2 ) = 2det (M ).
2
Ç
1 1 1
(b) kM 2 kS = (tr (M ))2 + (`2 + 2 )δ2 ,
2 4 `
d’autre part d’après l’inégalité x 2 + y 2 ≥ 2x y on a
Ç
1
kM 2 kS ≥ ((tr (M ))2 + δ2 ) = kM 00 kS .
2

Soit B ∈ SR (M ), alors B est semblable à M et comme SpR (A) = ; alors SpR (B ) = ; et d’après 4)
!
1 tr (M ) −δ`0
∃U ∈ O2 (R), B = U B 2 tU et d’après I.7) tr (B ) = tr (M ) et det (B ) = det (M ), donc B 2 = δ
2 tr (M )
`0
où `0 est un réel strictement positif, p
et d’après III.A.2.b kB kS = kB 2 kS ≥ kB 00 k = kM 00 kS = 2det (M ) (d’après a)
p p
6. D’après 5.b), ∀ B ∈ SR (M ), kB kS ≥ 2det (M ) donc inf kB kS ≥ 2det (M ),
B ∈SR (M )
p
d’autre part kM kS = 2det (M ) et M ∈ SR (M ) donc
00 00

p
inf kB kS = 2det (M ) = kM 00 k (∗)
B ∈SR (M )

d’où inf kB kS est atteinte en M 00 .


B∈ SR (M )
!
p 1 tr (M ) −δ`0
Soit B ∈ SR (M ), tel que kB kS = 2det (M ) et soit comme dans 4) la matrice B 2 = δ
2 tr (M )
`0
on a d’après 4) B t
Ç= U B 2 U où U ∈ O2 (R), donc
1 1 1
kB kS = kB 2 kS = (tr (M ))2 + (`02 + 02 )δ2 ,
2 4 `
Ç Ç
00 1 1 1 1 1
kB kS = kM kS ⇐⇒ (tr (M ))2 + (`02 + 02 )δ2 = (tr (M ))2 + δ2
2 4 ` 2 2
⇐⇒ `0 = 1 ( car `0 > 0)
⇐⇒ B 2 = B 00 = M 00 ( car tr (M ) = tr (B ) et det (M ) = det (B ))

Ainsi si kB kS = kM 00 kS alors B 2 = M 00 , et d’après 4),

∃U ∈ O2 (R), B = U B 2 tU = U M 00 tU

Réciproquement si B = U M 00 tU , alors d’après III.A.2.b) et (∗) on a

kB kS = kM 00 kS = inf kPM P −1 kS ,
P∈G L 2 (R)
d’où: inf kPM P −1 kS = kB kS ⇐⇒ ∃U ∈ O2 (R), B = U M 00 tU
P∈G L 2 (R)

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D.
D’après l’équivalence du II.5, il suffit de montrer que:

inf kB kS est atteinte si et seulement si SpR (A) = ; ou bien A est diagonalisable dans M2 (R).
B∈ SR (A)
⇒)
On suppose que inf kB kS est atteinte alors
B∈SR (A)
Si SpR (A) 6= ; on a d’après III.B.2.d A est digonalisable dans M2 (R).

⇐)
Si SpR (A) = ; alors d’après III.C.6 inf kB kS est atteinte.
B∈ SR (A)
Si A est digonalisable alors SpR (A) 6= ; et d’après III.B.2.d inf kB kS est atteinte.
B∈ SR (A)

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