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TD 1
290
p–3 F(n + 3) = F(8k + 4) = F(4(2k + 1)). Or, 4 et 2k + 1
aux ------------ relations précédentes, on obtient sont premiers entre eux, donc, d’après [1],
2
(p – 2) ! ≡ 1 (mod p), puis en multipliant par p – 1 : F(n + 3) = 4F(2k + 1).
(p – 1) ! ≡ p – 1 ≡ – 1 (mod p). Il est clair que k étant strictement positif, 2k + 1 < n,
donc on peut appliquer l’hypothèse de récurrence
avec 2k + 1 et, par conséquent,
TD 6 F(n + 3) = 4(2k + 1) = 8k + 4 = n + 3.
Des deux égalités, F(n + 3) = F(n) + 3 et
1 1. Le PGCD de 2 et 3 est 1, donc d’après [1],
F(n + 3) = n + 3, on déduit F(n) = n.
F(6) = F(2) F(3).
• Les cas n ≡ 3, n ≡ 5, n ≡ 7 (mod 8) se traitent de
3 est premier donc, en appliquant [2],
manière analogue.
F[6] = F(3 + 3) = 2F(3).
2e cas : n n’est pas premier (et impair).
Il résulte de ces deux égalités que F(2) = 2.
En admettant Goldbach, 2n = p + q avec p et q
En appliquant [1], on peut écrire :
impairs (on suppose q < p).
F(2) = F(1 × 2) = F(1) × F(2), d’où F(1) = 1.
On voit que n est le milieu 0 q n p 2n
2. • F(4) = F(2 + 2) = F(2) + F(2) = 4. de [q; p]. F(2n) = 2F(n) car
• F(12) = F(4 × 3) = 4F(3). 2 et n premiers entre eux.
D’autre part, D’autre part, F(2n) = F(q) + F(p) = q + F(p).
F(12) = F(5) + F(7) = 2F(5) + 2 = 2F(3) + 6. Nous allons démontrer que F(p) = p. Il en résul-
Donc 4F(3) = 2F(3) + 6, d’où F(3) = 3. tera 2F(n) = q + p = 2n et donc F(n) = n.
3. Déjà fait pour n ∈ {1, 2, 3, 4}. La méthode est la même que dans le premier cas
5 = 2 + 3; 6 = 3 + 3; 7 = 5 + 2; 8 = 5 + 3; 9 = 7 + 2; traité précédemment.
10 = 7 + 3; 12 = 7 + 5; 14 = 7 + 7 sont des sommes On étudie les sous-cas p ≡ 1, p ≡ 3, p ≡ 5, p ≡ 7 (mod 8).
de nombres premiers. En utilisant [2], on peut • p = 8k + 1
conclure de proche en proche que F(n) = n pour Alors F(p + 3) = F(4(2k + 1)) = 4F(2k + 1). Il faut
toutes ces valeurs. s’assurer que 2k + 1 < n pour appliquer l’hypo-
Pour n = 11, on écrit F(14) = F(3) + F(11) et, par thèse de récurrence.
différence, F(11) = 11. n
Or p < 2n – 3 donc 8k + 1 < 2n – 3 et 2k + 1 < --- < n.
Puis F(13) = F(11) + F(2) = 13, 2
F(15) = F(3) × F(5) = 15, F(16) = F(3) + F(13). Donc F(2k + 1) = 2k + 1.
Pour F(17), on procède ainsi : Alors F(p + 3) = 4(2k + 1) = p + 3 et donc F(p) = p.
F(20) = F(4) × F(5) = 20 = F(3) + F(17), donc, par • Les autres cas se traitent de manière analogue.
différence, F(17) = 17. Avec p = 8k + 3, on calcule F(p + 17); avec
4. 2006 = 59 × 17 × 2 p = 8k + 5, on calcule F(p + 7); avec p = 8k + 7, on
59 et 7 sont premier donc F(66) = F(59) + F(7) calcule F(p + 5).
donc F(59) = F(66) – 7 = F(11 × 6) – 7
= F(11) × F(6) – 7 = 11 × 6 – 7 = 59.
On en déduit TD 7
F(2006) = F(59 × 34) = F(59) × F(34)
= 59 × F(17) × F(2) = 59 × 17 × 2 = 2006. 2 2. a) Soit n et n deux entiers différents compris
entre 0 et 255. Démontrons que les restes r et r de
2 1. Si n est pair, alors, en admettant la conjecture de la division de 7n et 7n par 256 sont différents.
Goldbach, n = p + q avec p et q premiers. D’après Raisonnons par l’absurde.
[2], F(n) = F(p) + F(q). Mais p et q sont inférieurs Supposons r = r, alors 7(n – n) ≡ 0 (mod 256).
à n strictement, donc d’après l’hypothèse de Comme 7 est premier avec 256, n – n ≡ 0 (mod 256)
récurrence, et, comme n et n sont entre 0 et 255, n = n, ce qui
F(n) = p + q = n. contredit l’hypothèse «n et n différents».
2. n est impair. 3. a) 183 × 7 = 5 × 256 + 1, donc 183 × 7 ≡ 1 (mod 256)
1er cas : n est premier. et, en multipliant par n, on obtient :
• n = 8k + 1 (k > 2). 183 (7n) ≡ n (mod 256).
La première égalité résulte de [2] car n et 3 sont b) Si on part avec un entier n, le codage donnera x
premiers. tel que 7n ≡ x (mod 256).
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12 20! + 2 est divisible par 2; 20! + 3 est divisible 25 Les carrés des nombres premiers.
par 3; 20! + 4 est divisible par 4 et 20! + 5 est divisible
par 5. 26 (x + 1)(x + 1) × 3 = 12, donc x = 1.
Le nombre cherché est 150.
13 Un nombre quelconque est congru à 0 ou 1 ou
2 ou 3 modulo 4. S’il est premier, le reste dans la 27 m = 32 × 2n × 5n, donc 3(n + 1)2 = 27. On trouve
division de p par 4 ne peut être ni 0 ni 2. Donc p ≡ 1 n = 2.
ou p ≡ 3 (mod 4).
28 Corrigé dans le manuel.
14 Corrigé dans le manuel.
29 616 = 23 × 7 × 11. Le plus petit carré divisible
15 1. Les restes possibles sont 1, 5, 7, 11. par 616 est m = 24 × 72 × 112 = 23716.
2. On montre facilement que, dans tous les cas :
p2 ≡ 1 (mod 12), donc p2 + 11 ≡ 0 (mod 12). 30 1. 504 = 23 × 32 × 7.
2. En supposant a < b, on trouve :
16 p est premier, donc, si p divise a2 – 1, alors p a = 1, b = 504 ; a = 8, b = 63; a = 9, b = 56; a = 7, b = 72.
divise a – 1 ou p divise a + 1.
Mais 1 a – 1 < p – 2 et 3 a + 1 < p et les intervalles 31 84 = 22 × 3 × 7; douze diviseurs : 1, 2, 4, 3, 6, 12,
[1; p – 2[ et [3; p[ ne contiennent aucun multiple de p. 7, 14, 28, 21, 42, 84. On trouve x = 3.
On aboutit donc à une contradiction.
32 n + 1 diviseurs. La somme est :
n+1
2. Décomposition en produit p –1
1 + p + p2 + ... + pn = ---------------------- .
de nombres premiers p–1
18 a) 400 = 24 × 52 ; x + y = p
b) 13050 = 2 × 32 × 52 × 29; x – y = q avec pq = 196.
c) 13552 = 24 × 7 × 112 ; d) 11737 = 112 × 97.
Seuls les couples (p, q) tels que pq = 196, p > q et p + q
19 a) 72 = 23 × 32 ; pair vont donner des solutions. On résout donc :
les diviseurs sont : 1, 2, 4, 8, 3, 6, 12, 24, 9, 18, 36, 72.
b) 220 = 22 × 5 × 11; x + y = 98 x + y = 14
et
les diviseurs sont : 1, 2, 4, 5, 10, 20, 11, 22, 44, 55, 110, x – y = 2 x – y = 14
220.
ce qui donne (x = 50; y = 48) ou (x = 14; y = 0)
c) 450 = 2 × 32 × 52 ; les diviseurs sont : 1, 2, 3, 6, 9, 18,
2. a) (225) = {1, 3, 5, 9, 15, 25, 45, 75, 225}.
5, 10, 15, 30, 45, 90, 25, 50, 75, 150, 225, 450.
On aboutit aux systèmes, en supposant x > y :
d) 1352 = 23 × 132 ; les diviseurs sont : 1, 2, 4, 8, 13, 26,
52, 104, 169, 338, 676, 1 352. x + y = 225 x + y = 75 x + y = 45
ou ou
x – y = 1 x – y = 3 x – y = 5
20 Corrigé dans le manuel.
x + y = 25 x + y = 15
21 1. Les exposants sont pairs. ou ou
a) 24 × 5 × 13; b) 56 × 117 × 1318 ; c) 25 × 32 × 29. x – y = 9 x – y = 15
2. Les exposants sont tous divisibles par 3. D’où les solutions : (x = 113; y = 112) ou (x = 39; y = 36)
a) 23 × 52 × 13; b) 54 × 11 × 132 ; c) 25 × 32 × 29. ou (x = 25; y = 20) ou (x = 17; y = 8) ou (x = 15; y = 0).
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Les objectifs : et, dans les deux cas, x2 ≡ 1 (mod 3).
● Utiliser le théorème de Fermat avec des congruences. Donc p2 + q2 + r2 ≡ 1 + 1 + 1 ≡ 0 (mod 3), ce qui prouve
1. a) On prend la contraposée du théorème 5. que a est toujours un multiple de 3.
b) Si p n’est pas premier avec A, alors A ≡ 0 (mod p).
2. p étant premier, p divise bp – b et ap – a, et donc 43 Conjecturer avec le tableur et démontrer
aussi leur différence a – b – (ap – bp). Or, on a vu que Les outils :
p divise ap – bp, donc p divise a – b. ● Définition des nombres premiers.
44 Soit a, a + 2 et a + 4 trois nombres impairs 48 ● 1. a est impair puisqu’il est premier et supé-
consécutifs avec a > 3. rieur à 5. Donc b ne peut pas être impair sinon a + b
Si a ≡ 0 (mod 3), a n’est pas premier. serait pair.
Si a ≡ 1 (mod 3), a + 2 ≡ 0 (mod 3) : a + 2 non premier. 2. a) a est premier, donc a ≡ 1 ou a ≡ 2 (mod 3).
Si a ≡ 2 (mod 3), a + 4 ≡ 0 (mod 3) : a + 4 n’est pas Raisonnons par l’absurde. Supposons que b n’est pas
premier. divisible par 3. Deux cas :
• soit b ≡ 1 et alors a + 2b ≡ 0 (mod 3);
45 Si n est premier, il ne peut être de la forme 6q, • soit b ≡ 2 et alors a + b ≡ 0 (mod 3).
6q + 2, 6q + 3, 6q + 4. Donc un nombre premier est Donc dans tous les cas, on contredit l’hypothèse a + b
nécessairement de la forme 6q + 1 ou 6q + 5, soit et a + 2b premiers.
encore 6q – 1. Conclusion, b est multiple de 3.
b) b est divisible par 2 et par 3 donc par 6.
46 p étant premier, ses diviseurs sont 1 et p. Donc 3. Exemples : (5 ; 11 ; 17) ; (5 ; 23 ; 41) ; (7 ; 19 ; 31).
a et b vérifient a + b = p et a – b = 1.
49 Corrigé dans le manuel.
47 Si a et b ne sont pas premiers entre eux, ils
admettent un diviseur commun premier d. Mais d 50 ● Soit a le plus petit et b = a + 8 le deuxième.
divise xa + yb qui est premier donc d = xa + yb. Or Par hypothèse a et b sont tous les deux premiers.
xa + yb est supérieur à a et b ce qui contredit l’hypo- Remarquons que si a est premier, a = 3k + 1 ou
thèse d divise a et b. Donc a et b sont premiers entre a = 3k + 2. Le premier cas, a = 3k + 1, implique
eux. b = 3k + 9, qui n’est pas premier. Donc nécessairement
53 ● p 2 59 600 = 23 × 3 × 52 ; k = 2 × 3 = 6.
● Raisonnons modulo 3. Posons a = 2 + p .
Remarquons que p = 2 ne convient pas car alors a = 8.
60 1. 360 = 23 × 32 × 5.
Donc s’il existe une solution, p est impair et a 17.
Si p ≡ 0 (mod 3) alors p premier nécessite p = 3. 2. Nombre de diviseurs : 4 × 3 × 2 = 24.
Alors a = 17 donc p = 3 convient.
61 90 diviseurs.
Si p = 3k + 1, k ne peut pas être impair sinon p est pair
et différent de 2 et donc non premier.
62 1. 2 et 5.
Donc p = 6m + 1. Alors : 26m+1 + (6m + 1)2 ≡ 2 + 1 ≡ 0
(mod 3) donc a non premier. Un nombre est une puissance de 10 lorsque sa
Si p = 3k + 2, k est impair donc p = 6m + 5. Alors : décomposition en facteurs premiers est de la forme
2α × 5α.
2p + p2 ≡ 32 + 25 ≡ 0 (mod 3) et a n’est pas premier car
divisible par 3 (et plus grand que 3). 2. a) k = 25; b) Non ; c) k = 54; d) k = 57.
p = 3 est la seule solution.
63 ● Soit d un diviseur commun à a et b. Il en
54 ● ● Soit g le PGCD de a et c. a = gu et b = gv avec
résulte que d divise 9b – 8a = 54. Les seuls facteurs
u et v premiers entre eux. premiers de 54 sont 2 et 3. Donc la décomposition de
L’égalité ab = cd implique gub = gvd d’où ub = vd. d ne peut pas comporter d’autres facteurs premiers
Donc u divise vd et étant premier avec v, u divise d et que 2 et 3.
donc d = nu d’où on déduit b = vn.
64 ● ● p, étant un nombre premier, figure dans la
a2 + b2 + c2 + d2 + g2u2 + v2n2 + g2v2 + n2u2
= u2(n2 + g2) + v2(n2 + g2) décomposition de pb2 avec un exposant impair (1 +
= (u2 + v2) (n2 + g2). exposant éventuel provenant de b2).
Les deux facteurs dépassent 1 donc la somme Mais, puisque a2 = pb2, p figure aussi dans la
a2 + b2 + c2 + d2 n’est pas un nombre premier. décomposition de a2 avec un exposant pair.
La décomposition étant unique, il y a contradiction,
55 ● 2
● 17p + 1 = a donc 17p = (a – 1) (a + 1). donc il n’existe pas de couple (a, b) tel que a2 = pb2
17 et p étant premiers, 17 = a – 1 et p = a + 1 ou bien avec p premier.
17 = a + 1 et p = a – 1.
Le premier cas donne p = 19 qui convient bien. Le 65 ● 1. (2α + 1)(2β + 1) = 3(α + 1)(β + 1), d’où, en
second cas donne p = 15 qui est à rejeter car p est développant, αβ = α + β + 2.
premier. Donc une seule solution : p = 19. On en déduit (α – 1)β = α – 1 + 3, d’où
(α – 1)(β – 1) = 3.
56 ● n
● a – 1 = (a – 1) (a
n–1 + an–2 + … + 1). Donc si 2. α – 1 divise 3, donc α = 2 ou α = 4 , on en déduit β.
a > 2 alors a – 1 et a + an–2 + … + 1 sont supérieurs
n–1 On trouve les deux solutions n = 22 × 34 ou n = 24 × 32.
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66 ● (α + 3)(β + 2) = 2(α + 1)(β + 1), d’où en mais l’un des trois nombres a, b, a – b est pair. Donc
développant : f(p, q) est divisible par 210.
αβ = β + 4. 3. a) Immédiat.
Si (α, β) est solution, alors β divise 4, d’où : b) p2 = 3c + 1, q2 = 3d + 1. On remplace après factori-
β = 1 ou β = 2 ou β = 4. sation de p6 – q6.
On en déduit les trois solutions : p4 + p2q2 + p4 ≡ 1 + 1 + 1 ≡ 1 (mod 3) donc p4 + p2q2 + q4
(α = 5; β = 1); (α = 3; β = 2); (α = 2; β = 4) est divisible par 3, d’où le résultat.
qui donnent les trois nombres :
4. a) D’après le petit théorème de Fermat, 7 divise
n = 96 ou n = 72 ou n = 324.
p6 – 1 et aussi q6 – 1 donc la différence p6 – q6.
67 ● 1. Si la décomposition de n en facteurs pre- b) Démontrons que 5 divise f(p, q). Raisonnons
miers contenait au moins deux facteurs premiers avec modulo 5.
des exposants strictement positifs : n = aαbβ..., alors le Si p ou q est congru à 1 ou à 4 l’un des deux est congru
nombre de diviseurs de n serait composé et divisible à 1 modulo 5 et f(p, q) est clairement congru à 0
par (α + 1)(β + 1), donc ne pourrait pas être égal à 5. modulo 5.
Donc la décomposition de n ne peut contenir qu’un Dans tous les autres cas, p2 ≡ – 1 (mod 5) et p6 – q6 ≡ 0
facteur premier. (mod 5) donc f(p, q) est divisible par 5.
Ainsi n = pα. Il en résulte que α + 1 = 5 donc n = p4. 5. Il résulte de ce qui précède que f(p, q) est divisible
2. n – 16 = (p – 1)(p + 1)(p2 + 1). Pour n’avoir que par le produit 2 903 040.
deux facteurs, il faut que p – 1 = 1 donc p = 2; n = 24.
71 ● 1. a) a1 = 39; b1 = 19; c1 = 21;
68 ● Les diviseurs communs sont ceux du PGCD a2 = 399; b2 = 199; c2 = 201;
g de a et b. Cherchons g. a3 = 3999; b3 = 1999; c3 = 2001.
On sait qu’il divise 162 et qu’il a six diviseurs.
b) n + 1 chiffre; 10 ≡ 1 (mod 3) donc :
Or 162 = 2 × 34, g = 2α3β avec 0 α 1 et 0 β 4.
En outre (α + 1)(β + 1) = 6. La seule solution est an ≡ 1 – 1 ≡ 0 (mod 3) et cn ≡ 2 + 1 ≡ 0 (mod 3).
(α = 1; β = 2). Donc g = 18. bncn = 4 × 102n – 1 = a2n.
Si on pose a = ga et b = gb, a et b premiers entre d) a6 = b3c3 = (2 × 103 – 1)(2 × 103 + 1)
eux vérifient a + b = 9. On aboutit donc aux solu- = 1999 × 2001 = 1999 × 3 × 23 × 29.
tions a = 2 et b = 7 ou bien a = 4 et b = 5, soit a = 36 e) Si d divise bn et cn, alors d divise cn – bn = 2, donc
et b = 126 ou a = 72 et b = 90 à l’ordre près (on sup- tout diviseur commun à bn et cn divise 2 et cn.
pose a < b). Réciproquement, si d divise 2 et cn, il divise cn – 2 = bn
donc il divise bn et cn.
69 ● 1. Immédiat.
Donc PGCD(bn, cn) = PGCD(cn, 2).
2. On applique 1. avec m = 1 ce qui donne :
2 × 10n est pair, donc 2 × 10n + 1 = cn est impair; cn et
n4 + 4 = (n2 + 2n + 2)(n2 – 2n + 2).
2 n’ont donc pas de diviseur commun.
L’un des facteurs est égal à 1 si seulement si n = 1 ou
Conclusion : PGCD(cn, 2) = PGCD(bn, cn) = 1 donc
n = – 1 et alors n4 + 4 = 5 est premier.
pour tout n, bn et cn sont premiers entre eux.
Si n ∉ {– 1; 1}, alors n4 + 4 se factorise en un produit
de deux nombres entiers différents de 1 et donc n4 + 4 2. a) b3 et c3 sont premiers entre eux, donc, d’après le
n’est pas premier. théorème de Bezout, il existe x et y entiers tels que
3. 4545 + 5544 = 5544 + 4 × 4544 = 5544 + 4 × (4136)4. b3x + c3y = 1.
On applique l’égalité de Sophie Germain avec n = 554 b) L’algorithme d’Euclide donne x = 1000 et y = – 999.
et m = 4136. On trouve : Une solution particulière est donc (x = 1000, y = – 999).
4545 + 5544 = (5542 + 2 × 4272 + 2 × 554 × 4136) c) Avec la méthode habituelle, on trouve :
(5542 + 2 × 4272 – 2 × 554 × 4136). x = 1000 + 2001k et y = – 999 – 1999k avec k ∈ .
On peut montrer que les deux facteurs sont positifs et
différents de 1. 72 ●
Les hypothèses se traduisent par :
Donc le nombre proposé n’est pas premier.
( α + 1 ) ( β + 1 ) ( γ + 1 ) + 18 = ( α + 4 ) ( β + 1 ) ( γ + 1 )
●
70 1. 2 903 040 = 210 × × 5 × 7.
34 (α + 1)(β + 1)(γ + 1) + 8 = (α + 1)(β + 2)(γ + 1)
2. a) On étudie les restes de p2 modulo 8. p est impair
donc on envisage seulement pour p les restes 1, 3, 5 ( α + 1 ) ( β + 1 ) ( γ + 1 ) + 12 = ( α + 1 ) ( β + 1 ) ( γ + 2 )
ou 7. Dans tous les cas p2 ≡ 1 (mod 8). On déduit de là que si (α, β, γ) est une solution, alors
b) p2 – 1 = 8a, q2 – 1 = 8b. (γ + 1) divise 18 et 8, donc γ + 1 = 1 ou γ + 1 = 2.
Donc f(p, q) = 83 ab(p2 – q2) (p4 + p2q2 + q4) Le cas γ = 0 conduit rapidement à une impossibilité.
= 29 ab(a – b) (p4 + p2q2 + q4) Donc nécessairement γ = 1.
298
2. a) 2, 3, 5 et 11 sont premiers donc si A est divisible Mais comme a est dans [0 ; 226] c’est bien le reste
par chacun d’eux, il est divisible par leur produit 330. attendu et donc g(f(a)) = a.
b) A = n(n20 – 1). 10, 4 et 2 divisent 20. On applique le Comme on a vu à part le cas a = 0 on peut dire que
résultat du 1.b). l’égalité est démontrée pour tout a de A.
c) Si n est un multiple de 11, A est divisible par 11 f(g(a)) ≡ (g(a))109 ≡ a109×141 (mod 227) donc on trouve
puisque n divise A. le même résultat : f(g(a)) = a.
Si n n’est pas un multiple de 11, il est premier avec 11.
On applique le petit théorème de Fermat avec p = 11 81 ● 1. N2 = 11 premier ; N3 = 111 divisible par 3 ;
et a = n. On en déduit n10 – 1 est divisible par 11 donc N4 = 1 111 divisible par 11.
A aussi. 2. L’écriture décimale de 10 p – 1 n’est constituée que
Si 5 divise n, 5 divise A. de 9 donc en divisant par 9 le quotient est écrit uni-
Si 5 ne divise pas n, on peut appliquer le petit quement avec p chiffres 1.
théorème de Fermat avec p = 5 et a = n. On en déduit 10p – 1 est toujours divisible par 9 car
que dans ce cas, 5 divise n4 – 1 donc aussi A. 10p – 1 ≡ 1n – 1 ≡ 0 (mod 9).
On montre facilement que A est divisible aussi par 2 3. a) Np s’écrit avec 2q chiffres 1 qui se répartissent en
et 3. q chiffres 1 de rang impair et q chiffres 1 de rang pair.
La différence entre la somme des chiffres de rang
3. A est divisible par 2, 3, 5, 11 tous premiers donc par
impair et la somme des chiffres de rang pair est égale
leur produit 330.
à q × 1 – q × 1 = 0 donc d’après le critère de divisibilité
79 ● 399 = 3 × 7 × 19 et A = n19 – n = n(n18 – 1). par 11 vu au chapitre 1, TD 4, page 19, Np est divisible
par N2 = 11.
À l’aide du petit théorème de Fermat, on montre avec
b) Si p est multiple de 3, alors on peut découper Np en
la même méthode que dans le n° 78 que A est divisible
q tranches de 3 chiffres consécutifs. Np est la somme
par 19.
des q nombres correspondant à chacune de ces
Ensuite, en remarquant que n18 – 1 est divisible par
tranches. Chacun de ces nombres est de la forme
n6 – 1, on démontre que A est divisible par 7. Enfin on
103q + 103q+1 + 103q+2 = 103q(1 + 10 + 100) = 103q × 111.
établit que A est divisible par 3.
Donc Np est divisible par 111 = N3.
80 ● 1. a) L’algorithme d’Euclide appliqué à 109 c) Même raisonnement en découpant Np en tranches,
k tranches de q chiffres.
et 226 montre que PGCD(109,206) = 1.
Np = Nq + Nq × 10q + Nq × 102q + … + Nq × 10(k–1)q
L’équation diophantienne (E) admet donc des solu-
= Nq(1 + 10q + 102q + … + 10(k–1)q)
tions. L’algorithme d’Euclide donne une solution
donc Np est bien divisible par Nq.
particulière qui est (– 85 ; – 41). Les solutions de (E)
d) Pour que Np soit premier il faut que p soit un nom-
sont donc :
bre premier supérieur ou égal à 5.
x = – 85 + 226h et y = – 41 + 109h, h ∈ . Cela peut
Cette solution n’est pas suffisante car :
s’écrire aussi en posant k = h – 1 : x = – 85 + 226(k + 1)
N5 n’est pas premier, 11 111 = 41 × 271.
et y = – 41 + 109(k + 1) soit encore x = 141 + 226k et
N7 = 239 × 4 649.
y = 68 + 109k.
N11 n’est pas premier non plus N11 = 21 649 × 513 239.
b) Pour avoir 0 x 226, le nombre k doit vérifier En revanche N19 est premier.
0 141 226k 226 ce qui donne une seule valeur
entière k = 0. La valeur d est 141. Cela implique 82 ● 1. 1 001 = 13 × 11 × 7. Un élément de E est de
e = 68. Ainsi on a bien : 109d = 1 + 226e. la forme 1 001a + 110b = 11(91a + 10b).
2. On essaie les divisions par les nombres premiers 2, 2. a) Nombre d’éléments de E : 8 × 10 = 80.
3, 5, 7, 11, 13. Aucun ne divise 227. b) a ne peut prendre que les valeurs 3, 7, 9 donc
Comme E(5227) = 15 on s’arrête. 227 est premier. 3 × 10 = 30 éléments.
3. a) f(0) = 0 (reste de la division de 0109 par 227). 3. a) n divisible par 3 si et seulement si 2a + 2b divisi-
De même f(0) = 0 donc g(f(0)) = 0. ble par 3. Mais 3 premier avec 2, donc cela équivaut à
b) Comme 227 est premier il ne peut diviser un entier 3 divise a + b.
qui lui est inférieur donc d’après le petit théorème de b) 1 001 divisible par 7 donc n divisible par 7 si et seu-
Fermat, a226 ≡ 1 (mod 227). lement si 110b divisible par 7 soit b divisible par 7
c) Par définition, pour a ∈ A, f(a) ≡ a109 (mod 227) et puisque 7 et 110 sont premiers entre eux.
g(a) ≡ a141 (mod 227). Or b divisible par 7 équivaut à b = 0 ou b = 7.
Pour a ≠ 0, g(f(a)) ≡ (f(a))141 ≡ a109×141 (mod 227). 4. 11 sera le plus petit facteur premier si et seulement
Mais d’après la question 1.b) 109 × 141 = 1 + 226 × 68 si, n n’est divisible ni par 2 ni par 3 ni par 5 ni par 7.
donc g(f(a)) ≡ a × a × a226×68 = a × (a226)68 (mod 227). D’après ce qui précède, il y en a 3 × 5 = 15. (3 façons
Or on a vu au 3.a) que a226 ≡ 1 (mod 228 donc finale- de choisir a et pour chacune 4 façons de choisir b pour
ment g(f(a)) ≡ a (mod 227). éviter la division par 7 et par 3.)
300
p est premier donc p > 1. p = 2 ne marche pas car alors De 6 à 6k – 1 on a un nombre de valeurs de n qui est
p2 + 2p – 8 = 0. Donc la seule solution est p = 3. Elle un multiple de 6 réparties en un nombre entier de
convient car p + 2 = 5 et p2 + 2p – 8 = 7. cycles 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 donc chacun renferme une seule
valeur congrue à 3 modulo 6. Donc on a exactement
90 ● 1. b2 divise a2 donc b divise a (voir n° 84). k valeurs qui peuvent être premiers (et 6k ne peut
Donc a = kb avec k entier. Il en résulte c = k2. être premier).
2. Supposons que pn = a2 et qn = b2 avec p et q
premiers. 92 ● ● Appelons G la conjecture de Goldbach et P