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chapitre

3 Les nombres premiers


Travaux dirigés (page 75)

TD 1

1 1. a) Immédiat. b) Oui. dans la décomposition de z2 avec des exposants


2. a) Si u et v sont de parités différentes, alors u2 et inférieurs ou égaux.
v2 sont de parités différentes, et alors, u2 – v2 est Si on divise tous les exposants par 2, on obtient la dé-
impair tandis que 2uv est pair. composition de g d’une part, et celle de z d’autre part.
b) Si on prend d le plus grand possible, Les facteurs de g sont toujours présents dans la
d = PGCD (x, y). décomposition de z et les exposants pour g sont
toujours inférieurs à ceux des mêmes facteurs de z.
2 1. a) Si x et z avaient un diviseur commun, il divi- Donc g divise z.
serait y2, ce qui contredit l’hypothèse « x et y b) x2 + y2 = z2 implique, après simplification par g2 :
premiers entre eux». Même chose pour y et z. x2 + y2 = z2.
b) x2 = 4q2 = (z – y)(z + y) c) x = 2p + 1 et y = 2q + 1, donc :
z2 = 4p2 + 4p + 1 + 4q2 + 4q + 1 = 4k + 2.
d’où q2 =  ------------  ------------ .
z–y z+y Dans la division par 4, un carré ne peut avoir pour
 2  2 
reste que 0 ou 1. On aboutit donc à une contradic-
y et z sont impairs donc z – y et z + y divisibles par 2.
tion si on suppose x et y tous les deux impairs.
z > y (z et y premiers entre eux donc z ≠ y), donc
z–y z+y TD 2
------------ et ------------ sont des entiers strictement positifs.
2 2
z–y z+y
c) Si ------------ et ------------ avaient un diviseur commun, il 1 2. 496; 8128.
2 2
diviserait la somme et la différence, c’est-à-dire z
et y, ce qui contredirait le fait que z et y sont 2 1. a = 2n(2n + 1 – 1) (a est déjà décomposé).
premiers entre eux. 2. Diviseurs de a : 1, 2, 22, ... 2n, (2n + 1 – 1), (2n + 1 – 1)
d) Les décompositions en facteurs premiers de × 2, (2n + 1 – 1) × 22, ..., (2n + 1 – 1) × 2n.
z–y z+y Il y en a 2(n + 1).
------------ et ------------ ne peuvent donc pas avoir de
2 2 3. La liste contient deux suites géométriques.
facteurs communs, chacune des décompositions se
S = 2n + 1 – 1 + (2n + 1 – 1) × (2n + 1 – 1)
retrouve donc dans celle de q2, donc l’exposant de = (2n + 1 – 1) × 2n + 1 = 2a.
chaque facteur premier est pair. Par conséquent,
z–y z+y
------------ = u2 et ------------ = v2 avec 0 < u < v. TD 3
2 2
 z – y  z + y
e) q = ------------ ------------ = u2v2 donc q = uv et
2
 2  2  1 F0 = 3; F1 = 5; F2 = 17; F3 = 257.
x = 2q = 2uv. n+1 n
Pour y et z, on retranche et on ajoute : 2 1. Fn + 1 = 2 2 + 1 = 2 2 × 2 + 1 = (Fn – 1)2 + 1.
z–y z+y 2. a) Récurrence.
------------ = u2 et ------------ = v2. Vrai pour n = 2.
2 2
2. a) g2 divise x2 et y2, donc divise leur somme z2. Supposons que Fn se termine par 7, cela implique
n
Si on écrit les décompositions en facteurs premiers que 22 ≡ 6 (mod 10), donc :
n+1 n
de g2 et de z2, les facteurs premiers de g2 figurent Fn + 1 = 22 + 1 = (22 )2 + 1 ≡ 36 + 1 ≡ 7 (mod 10).

Spécialité • Chap. 3 • Les nombres premiers • 289


b) Fn + 1 = (Fn – 1)2 + 1. 3 1. a) s = n0q + r, 0  r  n0.
Notons un le reste de la division de Fn par 100. On 2s = 2n0q + r = (2n0)q × 2r, or 2s ≡ 1 (mod p) et
peut vérifier facilement que u0 = 3, u1 = 5, u2 = 17, 2n0 ≡ 1 (mod p) donc 2r ≡ 1 (mod p). Vu la
u3 = 57, u4 = 37, u5 = 97 et u6 = 17. définition de n0, r = 0.
Le problème est de montrer que la suite (un) est Donc n0 divise s.
périodique de période 4 à partir de n = 2. 2. Puisque 2n ≡ 1 (mod p), n0 divise n.
Si un ≡ 17 (mod 100), alors Fn + 1 ≡ 162 + 1 ≡ 57 Or, n est premier donc n0 = 1 ou n0 = n; mais n0 = 1
(mod 100), donc un + 1 = 57. est impossible car 2 ≡ 1 (mod p) est impossible.
Si un ≡ 57 (mod 100), alors Fn + 1 ≡ 562 + 1 ≡ 37 Donc n0 = n.
(mod 100), donc un + 1 = 37. 3. Donc n0 = n divise p – 1 donc p = nm + 1.
Si un ≡ 37 (mod 100), alors Fn + 1 ≡ 362 + 1 ≡ 97 Si m est impair, alors p est pair, ce qui est impossible,
(mod 100), donc un + 1 = 97. donc m est pair : m = 2k.
Si un ≡ 97 (mod 100), alors Fn + 1 ≡ 962 + 1 ≡ 17
(mod 100), donc un + 1 = 17.
TD 5
Et ainsi de suite...
1 1. Immédiat.
3 1. Fn + k = 22n × 2k + 1 = (22n)2k + 1 = a(2k) + 1 et
3. a) a = p × 0 + a avec 0  a  p donc a est le reste.
Fn = a + 1 d’où la formule du texte.
b) Soit ap – 2 = pq + r avec 0  r < p.
2. Immédiat avec l’indication, en prenant m = 2k • r ≠ 0 sinon p divise a (p premier).
qui est bien pair puisque k > 0. • r ≠ 1; en effet, si on avait ap – 2 ≡ 1 (mod p),
3. Fn + k – 2 = q × Fn avec q entier, d’après 2. on aurait ap – 1 ≡ a (mod p) et, d’après Fermat,
ap – 1 ≡ 1 (mod p).
Si d divise Fn + k et Fn, il divise Fn + k – q × Fn c’est-
Il en résulterait a ≡ 1 (mod p), ce qui contredit
à-dire 2.
l’hypothèse 2  a  p – 2.
d = 2, ce qui est impossible car Fn est impair.
• r ≠ p – 1; en effet, si on avait ap – 2 ≡ p – 1 (mod p),
4. a) pn et pn + k sont nécessairement distincts, car,
on aurait ap – 1 ≡ – a (mod p). Or, d’après Fermat,
étant premiers, ils sont différents de 1. Et on a vu
ap – 1 ≡ 1 (mod p). Il en résulterait a ≡ – 1 ≡ p – 1
au 3. que Fn et Fn + k n’avaient pas de diviseurs
(mod p) ce qui est impossible (le reste ne peut pas
communs.
n être p – 1).
b) La suite (n  22 ) tend vers + ∞ car 2n tend vers 4. a) Soit a un terme de la suite.
+ ∞. Étant la composée de deux suites croissantes, On sait que a × ap – 2 ≡ 1 (mod p). Mais on a vu à la
elle est croissante. question précédente que ap – 2 ≡ r (mod p) (r étant
c) Chaque nouveau nombre de Fermat apporte l’un des termes de la suite 1, 2, ..., (p – 2)), donc à
des facteurs premiers qui n’ont jamais été rencon- a, on a bien associé un terme r de la suite tel que
trés auparavant, donc la suite des nombres pre- a × r ≡ 1 (mod p).
miers est illimitée. b) Si on avait a = b, on aurait a(a – b) = pq.
Comme 2  a  p – 2 et p premier, p est premier
TD 4 avec a et divise donc a – b. Ce qui est impossible
puisque a et b sont distincts et appartiennent à la
1 n = 11 : M11 = 2047 = 89 × 23. suite 2, ..., (p – 2).
Il en résulte que lorsque a décrit la suite, a prend
2 1. d est un diviseur strict; n = dd. toutes les valeurs de cette suite.
Si d = 1 ou d = n, alors d = n ou d = 1, ce qui est 5. On vient de voir qu’à chaque élément a de la suite
impossible. 2, ..., (p – 2), on peut associer a ≠ a de la suite.
Donc d est un diviseur strict. Cette relation est bijective. On peut donc établir
une partition de {2, 3, ..., p – 2} formée par toutes
2. 2n – 1 = (2d)d = (2d – 1)((2d)d – 1 + ... + 1), donc
les paires {a, a}. Chacune de ces paires vérifie
2d – 1 est un diviseur de 2n – 1.
p–3
3. Si 2d – 1 = 1, alors d = 1, ce qui est exclu. aa ≡ 1 (mod p) et il y en a ------------ .
2
Si 2d – 1 = 2n – 1, alors d = n, ce qui est exclu par Quand on multiplie membre à membre toutes les
hypothèse. Donc 1 < 2d – 1 < 2n – 1. relations du type a × a ≡ 1 (mod p) correspondant

290
p–3 F(n + 3) = F(8k + 4) = F(4(2k + 1)). Or, 4 et 2k + 1
aux ------------ relations précédentes, on obtient sont premiers entre eux, donc, d’après [1],
2
(p – 2) ! ≡ 1 (mod p), puis en multipliant par p – 1 : F(n + 3) = 4F(2k + 1).
(p – 1) ! ≡ p – 1 ≡ – 1 (mod p). Il est clair que k étant strictement positif, 2k + 1 < n,
donc on peut appliquer l’hypothèse de récurrence
avec 2k + 1 et, par conséquent,
TD 6 F(n + 3) = 4(2k + 1) = 8k + 4 = n + 3.
Des deux égalités, F(n + 3) = F(n) + 3 et
1 1. Le PGCD de 2 et 3 est 1, donc d’après [1],
F(n + 3) = n + 3, on déduit F(n) = n.
F(6) = F(2) F(3).
• Les cas n ≡ 3, n ≡ 5, n ≡ 7 (mod 8) se traitent de
3 est premier donc, en appliquant [2],
manière analogue.
F[6] = F(3 + 3) = 2F(3).
2e cas : n n’est pas premier (et impair).
Il résulte de ces deux égalités que F(2) = 2.
En admettant Goldbach, 2n = p + q avec p et q
En appliquant [1], on peut écrire :
impairs (on suppose q < p).
F(2) = F(1 × 2) = F(1) × F(2), d’où F(1) = 1.
On voit que n est le milieu 0 q n p 2n
2. • F(4) = F(2 + 2) = F(2) + F(2) = 4. de [q; p]. F(2n) = 2F(n) car
• F(12) = F(4 × 3) = 4F(3). 2 et n premiers entre eux.
D’autre part, D’autre part, F(2n) = F(q) + F(p) = q + F(p).
F(12) = F(5) + F(7) = 2F(5) + 2 = 2F(3) + 6. Nous allons démontrer que F(p) = p. Il en résul-
Donc 4F(3) = 2F(3) + 6, d’où F(3) = 3. tera 2F(n) = q + p = 2n et donc F(n) = n.
3. Déjà fait pour n ∈ {1, 2, 3, 4}. La méthode est la même que dans le premier cas
5 = 2 + 3; 6 = 3 + 3; 7 = 5 + 2; 8 = 5 + 3; 9 = 7 + 2; traité précédemment.
10 = 7 + 3; 12 = 7 + 5; 14 = 7 + 7 sont des sommes On étudie les sous-cas p ≡ 1, p ≡ 3, p ≡ 5, p ≡ 7 (mod 8).
de nombres premiers. En utilisant [2], on peut • p = 8k + 1
conclure de proche en proche que F(n) = n pour Alors F(p + 3) = F(4(2k + 1)) = 4F(2k + 1). Il faut
toutes ces valeurs. s’assurer que 2k + 1 < n pour appliquer l’hypo-
Pour n = 11, on écrit F(14) = F(3) + F(11) et, par thèse de récurrence.
différence, F(11) = 11. n
Or p < 2n – 3 donc 8k + 1 < 2n – 3 et 2k + 1 < --- < n.
Puis F(13) = F(11) + F(2) = 13, 2
F(15) = F(3) × F(5) = 15, F(16) = F(3) + F(13). Donc F(2k + 1) = 2k + 1.
Pour F(17), on procède ainsi : Alors F(p + 3) = 4(2k + 1) = p + 3 et donc F(p) = p.
F(20) = F(4) × F(5) = 20 = F(3) + F(17), donc, par • Les autres cas se traitent de manière analogue.
différence, F(17) = 17. Avec p = 8k + 3, on calcule F(p + 17); avec
4. 2006 = 59 × 17 × 2 p = 8k + 5, on calcule F(p + 7); avec p = 8k + 7, on
59 et 7 sont premier donc F(66) = F(59) + F(7) calcule F(p + 5).
donc F(59) = F(66) – 7 = F(11 × 6) – 7
= F(11) × F(6) – 7 = 11 × 6 – 7 = 59.
On en déduit TD 7
F(2006) = F(59 × 34) = F(59) × F(34)
= 59 × F(17) × F(2) = 59 × 17 × 2 = 2006. 2 2. a) Soit n et n deux entiers différents compris
entre 0 et 255. Démontrons que les restes r et r de
2 1. Si n est pair, alors, en admettant la conjecture de la division de 7n et 7n par 256 sont différents.
Goldbach, n = p + q avec p et q premiers. D’après Raisonnons par l’absurde.
[2], F(n) = F(p) + F(q). Mais p et q sont inférieurs Supposons r = r, alors 7(n – n) ≡ 0 (mod 256).
à n strictement, donc d’après l’hypothèse de Comme 7 est premier avec 256, n – n ≡ 0 (mod 256)
récurrence, et, comme n et n sont entre 0 et 255, n = n, ce qui
F(n) = p + q = n. contredit l’hypothèse «n et n différents».
2. n est impair. 3. a) 183 × 7 = 5 × 256 + 1, donc 183 × 7 ≡ 1 (mod 256)
1er cas : n est premier. et, en multipliant par n, on obtient :
• n = 8k + 1 (k > 2). 183 (7n) ≡ n (mod 256).
La première égalité résulte de [2] car n et 3 sont b) Si on part avec un entier n, le codage donnera x
premiers. tel que 7n ≡ x (mod 256).

Spécialité • Chap. 3 • Les nombres premiers • 291


En appliquant D, on retiendra Program crypto;
D(x) ≡ 183x ≡ 183(7n) ≡ n. Uses crt;
Comme on reste dans [0; 255], on retrouve bien la Var n, p, q, e, a, b : longint ;
valeur n dont on est parti. function chiffre (x, y : longint) : longint ; {fonction récursive}
var m : longint;
4. Le message obtenu est « la partie arithmétique
begin
est amusante ». if y = 0 then m : = 1 else m : = (x* chiffre (x, y – 1) mod n);
chiffre : = m
TD 8 end;
begin
2 b) 13177 ≡ 14 (mod 221) et 1977 ≡ 15 (mod 221),
clrscr;
donc Alice obtient 14 15 14. writeln (’Donnez la clef n’) ; readln (n);
d) 1477 ≡ 209 (mod 221) et 1577 ≡ 19 (mod 221), writeln (’Donnez e’) ; readln (e) ;
donc le message codé par Alice est : 209 19 209. writeln (’Donnez le nombre à coder’); readln (a);
Bob le décodera en faisant : b : = chiffre (a, e) ;
2095 ≡ 14 (mod 221) et 195 ≡ 15 (mod 221). writeln (’Le résultat est :’,b) ;
readln;
Voici un programme en Pascal effectuant les
end.
calculs précédents :

Corrigés des exercices


Maîtriser le cours (page 20)

11 Voici l’algorithme du programme demandé et


1. Définition.
le programme sur TI 83.
L’ensemble des nombres premiers
Lire N
1 Non; non; oui; non. D←1
R←1
2 Oui; non; oui; non. Tant Que R ≠ 0 et D2 < N Faire
D←D+1
3 Non; non; non; oui. R ← Reste de la division de N par D
Fin du Tant Que
4 852 – 4 = 83 × 87 = 3 × 29 × 83. Donc 852 – 4 n’est Si R ≠ 0
pas le produit de deux nombres premiers. alors Afficher : «N est premier»
sinon Afficher : «N est divisible par D »
5 1022 – 1 = 101 × 103 ; 101 et 103 sont premiers. Fin du Si

6 Si n = 0, on obtient 1 qui n’est pas premier.


Si n ≠ 0, n + 1 est un diviseur strict de n2 + 2n + 1 qui Input «DONNER N > 2», N
1→D
n’est donc pas premier.
1→R
While R ≠ 0 and D*D < N
7 121 = 112 ; 12 321 = 1112 ; 1 234 321 = 1 1112 ;
D+1→D
123 454 321 = 11 1112 ; 12 345 654 321 = 111 1112 ; N–D*Int(N/D) → R
1 234 567 654 321 = 1 111 1112 donc aucun n’est End
premier. If R ≠ 0
Then
8 Corrigé dans le manuel. Disp N, «PREM»
Else
9 n42 – 27 = (n14)3 – 27 = (n14 – 3) (n28 + 3n14 + 9). Disp N, «DIV PAR», D
Les deux facteurs sont supérieurs à 1 donc n42 – 27
n’est pas premier. En exécutant le programme, on constate que 11 311
est bien premier. En changeant l’ordre, on peut obte-
10 Trois nombres qui sont 113, 131, 311. Ces trois nir un nombre composé. Par exemple, avec 31111 la
nombres sont bien premiers. machine annonce qu’il est divisible par 53.

292
12 20! + 2 est divisible par 2; 20! + 3 est divisible 25 Les carrés des nombres premiers.
par 3; 20! + 4 est divisible par 4 et 20! + 5 est divisible
par 5. 26 (x + 1)(x + 1) × 3 = 12, donc x = 1.
Le nombre cherché est 150.
13 Un nombre quelconque est congru à 0 ou 1 ou
2 ou 3 modulo 4. S’il est premier, le reste dans la 27 m = 32 × 2n × 5n, donc 3(n + 1)2 = 27. On trouve
division de p par 4 ne peut être ni 0 ni 2. Donc p ≡ 1 n = 2.
ou p ≡ 3 (mod 4).
28 Corrigé dans le manuel.
14 Corrigé dans le manuel.
29 616 = 23 × 7 × 11. Le plus petit carré divisible
15 1. Les restes possibles sont 1, 5, 7, 11. par 616 est m = 24 × 72 × 112 = 23716.
2. On montre facilement que, dans tous les cas :
p2 ≡ 1 (mod 12), donc p2 + 11 ≡ 0 (mod 12). 30 1. 504 = 23 × 32 × 7.
2. En supposant a < b, on trouve :
16 p est premier, donc, si p divise a2 – 1, alors p a = 1, b = 504 ; a = 8, b = 63; a = 9, b = 56; a = 7, b = 72.
divise a – 1 ou p divise a + 1.
Mais 1  a – 1 < p – 2 et 3  a + 1 < p et les intervalles 31 84 = 22 × 3 × 7; douze diviseurs : 1, 2, 4, 3, 6, 12,
[1; p – 2[ et [3; p[ ne contiennent aucun multiple de p. 7, 14, 28, 21, 42, 84. On trouve x = 3.
On aboutit donc à une contradiction.
32 n + 1 diviseurs. La somme est :
n+1
2. Décomposition en produit p –1
1 + p + p2 + ... + pn = ---------------------- .
de nombres premiers p–1

17 a) 600 = 23 × 3 × 52 ; b) 4998 = 2 × 3 × 72 × 17; 33 1. a) (196) = { 1, 2, 4, 7, 14, 28, 49, 98, 196}.


c) 41724 = 22 × 32 × 19 × 61; d) 57132 = 22 × 33 × 232. b) x2 – y2 = 196 équivaut à (x + y)(x – y) = 196 soit :

18 a) 400 = 24 × 52 ; x + y = p
b) 13050 = 2 × 32 × 52 × 29;  x – y = q avec pq = 196.
c) 13552 = 24 × 7 × 112 ; d) 11737 = 112 × 97. 
Seuls les couples (p, q) tels que pq = 196, p > q et p + q
19 a) 72 = 23 × 32 ; pair vont donner des solutions. On résout donc :
les diviseurs sont : 1, 2, 4, 8, 3, 6, 12, 24, 9, 18, 36, 72.
b) 220 = 22 × 5 × 11;  x + y = 98  x + y = 14
 et 
les diviseurs sont : 1, 2, 4, 5, 10, 20, 11, 22, 44, 55, 110, x – y = 2  x – y = 14
220.
ce qui donne (x = 50; y = 48) ou (x = 14; y = 0)
c) 450 = 2 × 32 × 52 ; les diviseurs sont : 1, 2, 3, 6, 9, 18,
2. a) (225) = {1, 3, 5, 9, 15, 25, 45, 75, 225}.
5, 10, 15, 30, 45, 90, 25, 50, 75, 150, 225, 450.
On aboutit aux systèmes, en supposant x > y :
d) 1352 = 23 × 132 ; les diviseurs sont : 1, 2, 4, 8, 13, 26,
52, 104, 169, 338, 676, 1 352.  x + y = 225  x + y = 75  x + y = 45
 ou  ou 
x – y = 1 x – y = 3 x – y = 5
20 Corrigé dans le manuel.
 x + y = 25  x + y = 15
21 1. Les exposants sont pairs. ou  ou 
a) 24 × 5 × 13; b) 56 × 117 × 1318 ; c) 25 × 32 × 29. x – y = 9  x – y = 15
2. Les exposants sont tous divisibles par 3. D’où les solutions : (x = 113; y = 112) ou (x = 39; y = 36)
a) 23 × 52 × 13; b) 54 × 11 × 132 ; c) 25 × 32 × 29. ou (x = 25; y = 20) ou (x = 17; y = 8) ou (x = 15; y = 0).

22 1. PGCD = 22 × 52 = 100; 34 Corrigé dans le manuel.


PPCM = 23 × 32 × 52 × 13 = 23400.
2. PGCD = 3 × 5 = 15;
PPCM = 23 × 32 × 52 × 11 = 19800. 3. Nombres premiers
et divisibilité dans 
23 Corrigé dans le manuel.
35 1. a) Si d divise a et b, d divise leur somme.
24 1. PGCD = 60; PPCM = 5400. b) 486 = 21 × 35 et d divise 486, donc d est de la forme
2. PGCD = 6; PPCM = 3780. d = 2α3β avec 0  α  1 et 0  β  5 (théorème 4).

Spécialité • Chap. 3 • Les nombres premiers • 293


2. a) Les diviseurs communs de a et b sont ceux de d. b) a = da et b = db avec a et b premiers entre eux.
Donc (α + 1) (β + 1) = 6. ab = 11340 implique ab = 35.
Compte-tenu des inégalités vérifiées par α et β, on 5 est premier et divise da, donc 5 divise a.
trouve deux solutions α = 0 et β = 5 ou bien α = 1 et En tenant compte de la condition a < b, on obtient
β = 2. a = 5 et b = 7, qui donne a = 90, b = 126.
Mais α = 0 et β = 5 donne d = 243, a = 243 et b = 243,
qui ne convient pas puisque le texte dit que a < b. 37 Corrigé dans le manuel.
Il reste donc le cas α = 1 et β = 2 qui aboutit à d = 18.
b) a = da et b = db. Il en résulte a + b = 27, avec 38 1. Si n ≡ 0 (mod 2), alors n13 – n ≡ 0 (mod 2).
a < b et a et b premiers entre eux.
Si n ≡ 1 (mod 2), alors n13 – n ≡ 1 – 1 ≡ 0 (mod 2).
La condition « ab multiple de 10 » implique que 5,
qui est premier, divise d2ab, donc 5 divise a. Donc a = n13 – n est pair quel que soit n.
La condition 100 < a < b implique a > 5. 2. Corollaire du théorème de Fermat avec n = 13.
Les seules valeurs qui conviennent sont a = 10 et a = (n7 – n)(n6 + 1); on applique le corollaire du
b = 17 qui donnent a = 180 et b = 306. théorème de Fermat à n7 – n. On en déduit que a est
divisible par 7.
36 1. a) d divise a et b divise b, donc d2 divise ab, 3. a est divisible par 2, 7 et 13 donc par 2 × 7 × 13 = 182.
c’est-à-dire 11340.
b) 11340 = 22 × 34 × 5 × 7. L’exposant de chaque 39 237 ≡ 2 (mod 37) et 337 ≡ 3 (mod 37) donc
facteur premier de d2 est pair : d ne peut contenir le 237 + 337 – 5 ≡ 0 (mod 37). Mais 337 – 5 différence de
facteur 5 ou 7. deux nombres impairs est pair donc 237 + 337 – 5 est
2. a) (α + 1)(β + 1) = 6 avec 0    1 et 0  β  2. divisible par 2. Il en résulte que 237 + 337 – 5 est divi-
La seule solution est  = 1, β = 2, qui donne d = 18. sible par 74.

Apprendre à chercher (page 87)

40 Plus grand nombre de diviseurs α β n nbre de diviseurs


Les outils : 0 4 81 5
● Décomposition en produit de nombres premiers. 1 3 54 8
● Nombre de diviseurs. 3 2 72 12
Les objectifs : 5 1 96 12
● Apprendre à éliminer des cas après examen des contraintes. 6 0 64 7
● Comprendre qu’en arithmétique, il y a presque toujours
• Étude du cas γ = 1 avec le facteur 5.
plusieurs cas à étudier. Alors 2α × 3β < 20 et donc 0  β  2.
1. Le nombre de diviseurs premiers distincts ne peut On étudie les trois possibilités β = 2, β = 1 et β = 0.
pas dépasser 3, car en prenant les exposants mini- Dans chacun de ces cas, on choisit a maximum (avec
mum 2 × 3 × 5 × 7 > 99. Donc il y a au plus trois 2α × 3β < 20). Le nombre de diviseurs est 2(α + 1)
facteurs. (β + 1).
Pour avoir les exposants les plus forts possibles, on a
α β n nbre de diviseurs
avantage à prendre les facteurs premiers les plus
1 2 90 12
petits possibles, donc le nombre cherché sera de la
2 1 60 12
forme :
4 0 80 10
n = 2α × 3β × 5γ ou encore n = 2α × 3β × 7γ,
ces exposants pouvant être nuls. • Avec le facteur premier 7 (à la place de 5), on trouve
2. a) On voit bien que γ = 2 n’autorise que α = 1 et une autre solution qui est obtenue avec α = 2, β = 1 et
β = 0 ou bien α = 0 et β = 1, donc, dans les deux cas, γ = 1, c’est le nombre n = 84.
un nombre réduit de diviseurs (six diviseurs). Conclusion, le maximum de diviseurs est 12 et est
On peut donc se limiter aux cas γ = 1 et γ = 0. obtenu avec les nombres 60, 72, 84, 90, 96.
b) • Étude du cas γ = 0.
Alors 0  β  4 (sinon on dépasse 99). 41 Divisibilité de a p – b p par p 2 (p premier)
Pour chaque valeur de β, on choisit la valeur de α maxi- Les outils :
mum pour rester en dessous de 99. Cela donne les ● Le théorème de Fermat.

résultats suivants (nbre de diviseurs = (α + 1) (β + 1)) : ● Définition et propriétés des congruences.

294
Les objectifs : et, dans les deux cas, x2 ≡ 1 (mod 3).
● Utiliser le théorème de Fermat avec des congruences. Donc p2 + q2 + r2 ≡ 1 + 1 + 1 ≡ 0 (mod 3), ce qui prouve
1. a) On prend la contraposée du théorème 5. que a est toujours un multiple de 3.
b) Si p n’est pas premier avec A, alors A ≡ 0 (mod p).
2. p étant premier, p divise bp – b et ap – a, et donc 43 Conjecturer avec le tableur et démontrer
aussi leur différence a – b – (ap – bp). Or, on a vu que Les outils :
p divise ap – bp, donc p divise a – b. ● Définition des nombres premiers.

3. a) b ≡ a (mod p) donc tous les termes de la somme ● Tableur.

B sont congrus à a p – 1 (mod p) et, comme il y en a p : Les objectifs :


B ≡ pa p – 1 (mod p). ● Apprendre à traiter une recherche d’ensemble en deux
b) Cette dernière congruence implique que B est divi- étapes (conditions nécessaires puis vérification).
sible par p. Donc A est divisible par p2.
● Apprendre à examiner des cas particuliers pour conjecturer.

42 Se demander à quoi sert une hypothèse 1. Immédiat.


Les outils : 2. Non.
● Divisibilité. 3. Oui, dans chaque colonne, il y a un multiple de 5.
● Congruences. 4. a) Si p est premier, p > 5, les restes possibles
Les objectifs : modulo 5 sont 1, 2, 3 ou 4.
● Apprendre à conjecturer. b) Si p ≡ 1 (mod 5), alors p + 14 ≡ 0 (mod 5).
● Apprendre à démontrer une propriété sur une famille d’entiers. Si p ≡ 2 (mod 5), alors p + 8 ≡ 0 (mod 5).
1. a = 83; a est premier. Si p ≡ 3 (mod 5), alors p + 2 ≡ 0 (mod 5).
2. p, q, r étant premiers et strictement supérieurs à 3, ne Si p ≡ 4 (mod 5), alors p + 6 ≡ 0 (mod 5).
sont pas multiples de 3 (sinon 3 serait un diviseur strict). Donc dans tous les cas, l’un des nombres p + 2, p + 6,
3. Oui, ils sont tous divisibles par 3. p + 8, p + 14 contient un multiple de 5. Le seul entier
4. Si un entier x n’est pas multiple de 3, alors : naturel tel que p, p + 2, p + 6, p + 8, p + 14 soient tous
x ≡ 1 ou x ≡ 2 (mod 3) premiers est donc p = 5.

Pour progresser (page 89)

Remarque : si a et b sont dans N mais x et y dans Z, xa + yb


Nombres premiers peut être premier sans que a et b soient premiers entre eux.

44 Soit a, a + 2 et a + 4 trois nombres impairs 48 ● 1. a est impair puisqu’il est premier et supé-
consécutifs avec a > 3. rieur à 5. Donc b ne peut pas être impair sinon a + b
Si a ≡ 0 (mod 3), a n’est pas premier. serait pair.
Si a ≡ 1 (mod 3), a + 2 ≡ 0 (mod 3) : a + 2 non premier. 2. a) a est premier, donc a ≡ 1 ou a ≡ 2 (mod 3).
Si a ≡ 2 (mod 3), a + 4 ≡ 0 (mod 3) : a + 4 n’est pas Raisonnons par l’absurde. Supposons que b n’est pas
premier. divisible par 3. Deux cas :
• soit b ≡ 1 et alors a + 2b ≡ 0 (mod 3);
45 Si n est premier, il ne peut être de la forme 6q, • soit b ≡ 2 et alors a + b ≡ 0 (mod 3).
6q + 2, 6q + 3, 6q + 4. Donc un nombre premier est Donc dans tous les cas, on contredit l’hypothèse a + b
nécessairement de la forme 6q + 1 ou 6q + 5, soit et a + 2b premiers.
encore 6q – 1. Conclusion, b est multiple de 3.
b) b est divisible par 2 et par 3 donc par 6.
46 p étant premier, ses diviseurs sont 1 et p. Donc 3. Exemples : (5 ; 11 ; 17) ; (5 ; 23 ; 41) ; (7 ; 19 ; 31).
a et b vérifient a + b = p et a – b = 1.
49 Corrigé dans le manuel.
47 Si a et b ne sont pas premiers entre eux, ils
admettent un diviseur commun premier d. Mais d 50 ● Soit a le plus petit et b = a + 8 le deuxième.
divise xa + yb qui est premier donc d = xa + yb. Or Par hypothèse a et b sont tous les deux premiers.
xa + yb est supérieur à a et b ce qui contredit l’hypo- Remarquons que si a est premier, a = 3k + 1 ou
thèse d divise a et b. Donc a et b sont premiers entre a = 3k + 2. Le premier cas, a = 3k + 1, implique
eux. b = 3k + 9, qui n’est pas premier. Donc nécessairement

Spécialité • Chap. 3 • Les nombres premiers • 295


a = 3k + 2 et b = 3k + 10. Dans ces conditions, la demi- à 1 donc an – 1 a un diviseur strict ce qui contredit
somme est 3k + 6 qui est bien un entier, mais non l’hypothèse an – 1 premier.
premier puisque multiple de 3. Donc a = 2.
Si p n’est pas premier, p = uv avec u et v supérieurs
51 ● Si p ≡ 0 (mod 3) alors p = 3 sinon 3 divise stric- strictement à 1. Alors :
tement p qui n’est donc pas premier. an – 1 = 2uv – 1 = (2u – 1) (2u(v–1) + … + 1) et alors an – 1
p = 3 convient car p2 + 8 = 17 qui est premier et a un diviseur strict ce qui contredit l’hypothèse an – 1
p3 + 4 = 31 qui est premier aussi. premier. Donc n est premier.
Si p ≡ 1 (mod 3) alors p2 + 8 ≡ 9 (mod 3) et p2 + 8 divi-
sible par 3 n’est pas premier. 57 ● ● 1. Pour m de 2 à k, um = n! + m est divisible
Si p ≡ 2 (mod 3) alors p2 + 8 ≡ 12 (mod 3) et p2 + 8 divi- par m puisque 2  m < n.
sible par 3 n’est pas premier. 2. D’après le 1., il suffit de prendre :
Donc la solution p = 3 est la seule solution. n > 105 + 1 et k = 105 + 1.
● Alors les nombres um de u2 jusqu’à uk sont tous com-
52 ● Soit a1 et ap le premier et le dernier ;
posés et consécutifs et il y en a 105 + 1 – 2 + 1 = 105.
a1 + ap
S = p ----------------- .
2
Or a1 + ap, somme de deux nombres impairs, est pair Décomposition en facteurs premiers
a1 + ap 58 1. n = 1350 = 2 × 33 × 52.
et donc ----------------- est entier.
2 2. m = 22 × 34 × 52 = 8100.
Donc S est divisible par p et n’est donc pas premier.

53 ● p 2 59 600 = 23 × 3 × 52 ; k = 2 × 3 = 6.
● Raisonnons modulo 3. Posons a = 2 + p .
Remarquons que p = 2 ne convient pas car alors a = 8.
60 1. 360 = 23 × 32 × 5.
Donc s’il existe une solution, p est impair et a  17.
Si p ≡ 0 (mod 3) alors p premier nécessite p = 3. 2. Nombre de diviseurs : 4 × 3 × 2 = 24.
Alors a = 17 donc p = 3 convient.
61 90 diviseurs.
Si p = 3k + 1, k ne peut pas être impair sinon p est pair
et différent de 2 et donc non premier.
62 1. 2 et 5.
Donc p = 6m + 1. Alors : 26m+1 + (6m + 1)2 ≡ 2 + 1 ≡ 0
(mod 3) donc a non premier. Un nombre est une puissance de 10 lorsque sa
Si p = 3k + 2, k est impair donc p = 6m + 5. Alors : décomposition en facteurs premiers est de la forme
2α × 5α.
2p + p2 ≡ 32 + 25 ≡ 0 (mod 3) et a n’est pas premier car
divisible par 3 (et plus grand que 3). 2. a) k = 25; b) Non ; c) k = 54; d) k = 57.
p = 3 est la seule solution.
63 ● Soit d un diviseur commun à a et b. Il en
54 ● ● Soit g le PGCD de a et c. a = gu et b = gv avec
résulte que d divise 9b – 8a = 54. Les seuls facteurs
u et v premiers entre eux. premiers de 54 sont 2 et 3. Donc la décomposition de
L’égalité ab = cd implique gub = gvd d’où ub = vd. d ne peut pas comporter d’autres facteurs premiers
Donc u divise vd et étant premier avec v, u divise d et que 2 et 3.
donc d = nu d’où on déduit b = vn.
64 ● ● p, étant un nombre premier, figure dans la
a2 + b2 + c2 + d2 + g2u2 + v2n2 + g2v2 + n2u2
= u2(n2 + g2) + v2(n2 + g2) décomposition de pb2 avec un exposant impair (1 +
= (u2 + v2) (n2 + g2). exposant éventuel provenant de b2).
Les deux facteurs dépassent 1 donc la somme Mais, puisque a2 = pb2, p figure aussi dans la
a2 + b2 + c2 + d2 n’est pas un nombre premier. décomposition de a2 avec un exposant pair.
La décomposition étant unique, il y a contradiction,
55 ● 2
● 17p + 1 = a donc 17p = (a – 1) (a + 1). donc il n’existe pas de couple (a, b) tel que a2 = pb2
17 et p étant premiers, 17 = a – 1 et p = a + 1 ou bien avec p premier.
17 = a + 1 et p = a – 1.
Le premier cas donne p = 19 qui convient bien. Le 65 ● 1. (2α + 1)(2β + 1) = 3(α + 1)(β + 1), d’où, en
second cas donne p = 15 qui est à rejeter car p est développant, αβ = α + β + 2.
premier. Donc une seule solution : p = 19. On en déduit (α – 1)β = α – 1 + 3, d’où
(α – 1)(β – 1) = 3.
56 ● n
● a – 1 = (a – 1) (a
n–1 + an–2 + … + 1). Donc si 2. α – 1 divise 3, donc α = 2 ou α = 4 , on en déduit β.
a > 2 alors a – 1 et a + an–2 + … + 1 sont supérieurs
n–1 On trouve les deux solutions n = 22 × 34 ou n = 24 × 32.

296
66 ● (α + 3)(β + 2) = 2(α + 1)(β + 1), d’où en mais l’un des trois nombres a, b, a – b est pair. Donc
développant : f(p, q) est divisible par 210.
αβ = β + 4. 3. a) Immédiat.
Si (α, β) est solution, alors β divise 4, d’où : b) p2 = 3c + 1, q2 = 3d + 1. On remplace après factori-
β = 1 ou β = 2 ou β = 4. sation de p6 – q6.
On en déduit les trois solutions : p4 + p2q2 + p4 ≡ 1 + 1 + 1 ≡ 1 (mod 3) donc p4 + p2q2 + q4
(α = 5; β = 1); (α = 3; β = 2); (α = 2; β = 4) est divisible par 3, d’où le résultat.
qui donnent les trois nombres :
4. a) D’après le petit théorème de Fermat, 7 divise
n = 96 ou n = 72 ou n = 324.
p6 – 1 et aussi q6 – 1 donc la différence p6 – q6.
67 ● 1. Si la décomposition de n en facteurs pre- b) Démontrons que 5 divise f(p, q). Raisonnons
miers contenait au moins deux facteurs premiers avec modulo 5.
des exposants strictement positifs : n = aαbβ..., alors le Si p ou q est congru à 1 ou à 4 l’un des deux est congru
nombre de diviseurs de n serait composé et divisible à 1 modulo 5 et f(p, q) est clairement congru à 0
par (α + 1)(β + 1), donc ne pourrait pas être égal à 5. modulo 5.
Donc la décomposition de n ne peut contenir qu’un Dans tous les autres cas, p2 ≡ – 1 (mod 5) et p6 – q6 ≡ 0
facteur premier. (mod 5) donc f(p, q) est divisible par 5.
Ainsi n = pα. Il en résulte que α + 1 = 5 donc n = p4. 5. Il résulte de ce qui précède que f(p, q) est divisible
2. n – 16 = (p – 1)(p + 1)(p2 + 1). Pour n’avoir que par le produit 2 903 040.
deux facteurs, il faut que p – 1 = 1 donc p = 2; n = 24.
71 ● 1. a) a1 = 39; b1 = 19; c1 = 21;
68 ● Les diviseurs communs sont ceux du PGCD a2 = 399; b2 = 199; c2 = 201;
g de a et b. Cherchons g. a3 = 3999; b3 = 1999; c3 = 2001.
On sait qu’il divise 162 et qu’il a six diviseurs.
b) n + 1 chiffre; 10 ≡ 1 (mod 3) donc :
Or 162 = 2 × 34, g = 2α3β avec 0  α  1 et 0  β  4.
En outre (α + 1)(β + 1) = 6. La seule solution est an ≡ 1 – 1 ≡ 0 (mod 3) et cn ≡ 2 + 1 ≡ 0 (mod 3).
(α = 1; β = 2). Donc g = 18. bncn = 4 × 102n – 1 = a2n.
Si on pose a = ga et b = gb, a et b premiers entre d) a6 = b3c3 = (2 × 103 – 1)(2 × 103 + 1)
eux vérifient a + b = 9. On aboutit donc aux solu- = 1999 × 2001 = 1999 × 3 × 23 × 29.
tions a = 2 et b = 7 ou bien a = 4 et b = 5, soit a = 36 e) Si d divise bn et cn, alors d divise cn – bn = 2, donc
et b = 126 ou a = 72 et b = 90 à l’ordre près (on sup- tout diviseur commun à bn et cn divise 2 et cn.
pose a < b). Réciproquement, si d divise 2 et cn, il divise cn – 2 = bn
donc il divise bn et cn.
69 ● 1. Immédiat.
Donc PGCD(bn, cn) = PGCD(cn, 2).
2. On applique 1. avec m = 1 ce qui donne :
2 × 10n est pair, donc 2 × 10n + 1 = cn est impair; cn et
n4 + 4 = (n2 + 2n + 2)(n2 – 2n + 2).
2 n’ont donc pas de diviseur commun.
L’un des facteurs est égal à 1 si seulement si n = 1 ou
Conclusion : PGCD(cn, 2) = PGCD(bn, cn) = 1 donc
n = – 1 et alors n4 + 4 = 5 est premier.
pour tout n, bn et cn sont premiers entre eux.
Si n ∉ {– 1; 1}, alors n4 + 4 se factorise en un produit
de deux nombres entiers différents de 1 et donc n4 + 4 2. a) b3 et c3 sont premiers entre eux, donc, d’après le
n’est pas premier. théorème de Bezout, il existe x et y entiers tels que
3. 4545 + 5544 = 5544 + 4 × 4544 = 5544 + 4 × (4136)4. b3x + c3y = 1.
On applique l’égalité de Sophie Germain avec n = 554 b) L’algorithme d’Euclide donne x = 1000 et y = – 999.
et m = 4136. On trouve : Une solution particulière est donc (x = 1000, y = – 999).
4545 + 5544 = (5542 + 2 × 4272 + 2 × 554 × 4136) c) Avec la méthode habituelle, on trouve :
(5542 + 2 × 4272 – 2 × 554 × 4136). x = 1000 + 2001k et y = – 999 – 1999k avec k ∈ .
On peut montrer que les deux facteurs sont positifs et
différents de 1. 72 ●
Les hypothèses se traduisent par :
Donc le nombre proposé n’est pas premier.
 ( α + 1 ) ( β + 1 ) ( γ + 1 ) + 18 = ( α + 4 ) ( β + 1 ) ( γ + 1 )
● 
70 1. 2 903 040 = 210 × × 5 × 7.
34 (α + 1)(β + 1)(γ + 1) + 8 = (α + 1)(β + 2)(γ + 1)
2. a) On étudie les restes de p2 modulo 8. p est impair 
donc on envisage seulement pour p les restes 1, 3, 5  ( α + 1 ) ( β + 1 ) ( γ + 1 ) + 12 = ( α + 1 ) ( β + 1 ) ( γ + 2 )
ou 7. Dans tous les cas p2 ≡ 1 (mod 8). On déduit de là que si (α, β, γ) est une solution, alors
b) p2 – 1 = 8a, q2 – 1 = 8b. (γ + 1) divise 18 et 8, donc γ + 1 = 1 ou γ + 1 = 2.
Donc f(p, q) = 83 ab(p2 – q2) (p4 + p2q2 + q4) Le cas γ = 0 conduit rapidement à une impossibilité.
= 29 ab(a – b) (p4 + p2q2 + q4) Donc nécessairement γ = 1.

Spécialité • Chap. 3 • Les nombres premiers • 297


On en déduit que (α, β) doit vérifier : la formule un facteur au moins égal à 2 (dans le cas où
ce facteur est à la puissance 1).
(α + 1)(β + 1) + 9 = (α + 4)(β + 1)
 A contrario, moins il y a de facteurs premiers, plus on
(α + 1)(β + 1) + 4 = (α + 1)(β + 2) peut prendre un exposant grand, ce qui augmente le

 ( α + 1 ) ( β + 1 ) = 12 produit.
Il en résulte que β + 1 doit diviser 9 et 12 donc 3 et, par Explorons ces deux voies.
conséquent, β = 0 ou bien β = 2. • Si on veut un maximum de facteurs, on prend les
Le cas β = 0 conduit à une impossibilité et β = 2 impli- exposants minimums, donc égaux à 1. On voit alors
que α = 3. que si on prend 2 × 3 × 5 × 7 × 11, on dépasse 1999.
Puisqu’il faut supprimer un facteur, on a avantage à
Réciproquement, on vérifie que (α = 3, β = 2, γ = 1)
enlever le 11 pour pouvoir augmenter au maximum
est bien solution.
les autres exposants.
73 ● ● 1. 319 = 11 × 29.
L’exposant que l’on a des chances de pouvoir aug-
menter au maximum est celui de 2.
2. Si d divise x et y, alors d divise 3x + 5y et x + 2y.
2 × 3 × 5 × 7 = 210, donc on peut encore multiplier par
Réciproquement, si d divise 3x + 5y et x + 2y, alors d
8 pour rester en dessous de 1999.
divise :
24 × 3 × 5 × 7 = 1680 qui a 5 × 2 × 2 × 2 = 40 diviseurs.
2(3x + 5y) – 5(x + 2y) = x et 3(x + 2y) – (3x + 5y) = y.
• Si on veut augmenter l’exposant de 3, ce qui est le
Donc x et y ont les mêmes diviseurs communs que
plus économique, on est obligé de baisser celui de
x + 2y et 3x + 5y.
2 de deux unités, ce qui donne 22 × 32 × 5 × 7 = 1260,
Donc si x et y sont premiers entre eux, il en est de
qui a :
même de x + 2y et 3x + 5y.
3 × 3 × 2 × 2 = 36 diviseurs.
3. ab = 2m implique PGCD(a, b) = 2. Donc a = 2a et
b = 2b avec a et b premiers entre eux.
a et b sont solutions de (3a + 5b)(a + 2b) = 319. Divers
On résout dans *, donc a + 2b < 3a + 5b. On envi-
76 1. On raisonne modulo 3.

sage donc les systèmes  a9 + 2b9 = 1 p est premier et p > 7 donc p n’est pas divisible par 3.
 3a9 + 5b9 = 319 Si p ≡ 1 (mod 3) ou si p ≡ 2 (mod 3) alors
 p4 – 1 ≡ 0 (mod 3).
et  a9 + 2b9 = 11 .
 3a9 + 5b9 = 29 2. p premier et p > 7 donc p est impair. p = 2k + 1 donc
p2 – 1 = 4k(k + 1).
Le premier ne donne pas de solution positive et le
p4 – 1 = 4k(k + 1) (4k2 + 4k + 2)
deuxième donne a = 3 et b = 4, d’où on déduit :
= 8k(k + 1)(2k2 + 2k + 1). Or k(k + 1) est pair
a = 6 et b = 8.
d’où le résultat.
74 ● 3. p est premier et p > 7 donc p n’est pas divisible par 5.
● 1. a) (a) = {1, 2, 2 , 2 , 2 , p, 2p, 2 p, 2 p, 2 p}.
2 3 4 2 3 4
Si p ≡ 1 ou p ≡ 4 ≡ – 1 (mod 5) le résultat n ≡ 0 (mod 5)
b) p = 31.
est acquis.
2. a) S = 1 + 2 + 22 + ... + 2n + p + 2p + 22p + ... + 2np
Il reste à étudier le cas p ≡ 2 et p ≡ 3 (mod 5), dans ces
= (1 + 2 + 22 + ... + 2n)(1 + p)
deux cas on aboutit immédiatement au résultat. Donc
= (2n + 1 – 1)(1 + p).
n est toujours divisible par 5.
b) α parfait si et seulement si (2n + 1 – 1)(1 + p) = 2n + 1p,
4. a) Résultat de cours.
d’où p = 2n + 1 – 1.
b) 3 et 16 divisent n donc 48 divise n. 5 divise n donc
3. α = 2n(2n + 1 – 1).
5 × 48 divise n.
La somme des inverses des diviseurs est :
5. S’il existe 15 nombres premiers supérieurs ou
1 1 1 1 1 1 égaux à 7 répondant à la question, on pourrait écrire
S= --- + --- + ... + ----n- + --- + ------ + ... + --------
-
1 2 2 p 2p 2 p
n pour chacun de ces nombres, p4k ≡ 1 (mod 15) et par
addition on déduirait que A ≡ 0 (mod 15) ce qui
1 contredit A premier.
1 – -----------
n+1
-
=  --- + --- + ... + ----n-  1 + ---
1 1 1 1 2 p+1
= ---------------------- × ------------ = 2 . 77 ● 2. a) n + 1 = 10760.
1 2  p  1 p
2 1 – ---
2 b) 761 est premier et 10 n’est pas divisible par 761
donc n = 10760 – 1 est divisible par 761.
75 ● ● Plus il y a de facteurs premiers distincts, plus
il y a de facteurs dans la formule donnant le nombre 78 ● 1. a) On développe le 2e membre.
de diviseurs. Chaque facteur premier introduit dans b) xa – 1 = ((xb)c – 1)) = (xb – 1) [(xb)c–1 + … + 1].

298
2. a) 2, 3, 5 et 11 sont premiers donc si A est divisible Mais comme a est dans [0 ; 226] c’est bien le reste
par chacun d’eux, il est divisible par leur produit 330. attendu et donc g(f(a)) = a.
b) A = n(n20 – 1). 10, 4 et 2 divisent 20. On applique le Comme on a vu à part le cas a = 0 on peut dire que
résultat du 1.b). l’égalité est démontrée pour tout a de A.
c) Si n est un multiple de 11, A est divisible par 11 f(g(a)) ≡ (g(a))109 ≡ a109×141 (mod 227) donc on trouve
puisque n divise A. le même résultat : f(g(a)) = a.
Si n n’est pas un multiple de 11, il est premier avec 11.
On applique le petit théorème de Fermat avec p = 11 81 ● 1. N2 = 11 premier ; N3 = 111 divisible par 3 ;
et a = n. On en déduit n10 – 1 est divisible par 11 donc N4 = 1 111 divisible par 11.
A aussi. 2. L’écriture décimale de 10 p – 1 n’est constituée que
Si 5 divise n, 5 divise A. de 9 donc en divisant par 9 le quotient est écrit uni-
Si 5 ne divise pas n, on peut appliquer le petit quement avec p chiffres 1.
théorème de Fermat avec p = 5 et a = n. On en déduit 10p – 1 est toujours divisible par 9 car
que dans ce cas, 5 divise n4 – 1 donc aussi A. 10p – 1 ≡ 1n – 1 ≡ 0 (mod 9).
On montre facilement que A est divisible aussi par 2 3. a) Np s’écrit avec 2q chiffres 1 qui se répartissent en
et 3. q chiffres 1 de rang impair et q chiffres 1 de rang pair.
La différence entre la somme des chiffres de rang
3. A est divisible par 2, 3, 5, 11 tous premiers donc par
impair et la somme des chiffres de rang pair est égale
leur produit 330.
à q × 1 – q × 1 = 0 donc d’après le critère de divisibilité
79 ● 399 = 3 × 7 × 19 et A = n19 – n = n(n18 – 1). par 11 vu au chapitre 1, TD 4, page 19, Np est divisible
par N2 = 11.
À l’aide du petit théorème de Fermat, on montre avec
b) Si p est multiple de 3, alors on peut découper Np en
la même méthode que dans le n° 78 que A est divisible
q tranches de 3 chiffres consécutifs. Np est la somme
par 19.
des q nombres correspondant à chacune de ces
Ensuite, en remarquant que n18 – 1 est divisible par
tranches. Chacun de ces nombres est de la forme
n6 – 1, on démontre que A est divisible par 7. Enfin on
103q + 103q+1 + 103q+2 = 103q(1 + 10 + 100) = 103q × 111.
établit que A est divisible par 3.
Donc Np est divisible par 111 = N3.
80 ● 1. a) L’algorithme d’Euclide appliqué à 109 c) Même raisonnement en découpant Np en tranches,
k tranches de q chiffres.
et 226 montre que PGCD(109,206) = 1.
Np = Nq + Nq × 10q + Nq × 102q + … + Nq × 10(k–1)q
L’équation diophantienne (E) admet donc des solu-
= Nq(1 + 10q + 102q + … + 10(k–1)q)
tions. L’algorithme d’Euclide donne une solution
donc Np est bien divisible par Nq.
particulière qui est (– 85 ; – 41). Les solutions de (E)
d) Pour que Np soit premier il faut que p soit un nom-
sont donc :
bre premier supérieur ou égal à 5.
x = – 85 + 226h et y = – 41 + 109h, h ∈ . Cela peut
Cette solution n’est pas suffisante car :
s’écrire aussi en posant k = h – 1 : x = – 85 + 226(k + 1)
N5 n’est pas premier, 11 111 = 41 × 271.
et y = – 41 + 109(k + 1) soit encore x = 141 + 226k et
N7 = 239 × 4 649.
y = 68 + 109k.
N11 n’est pas premier non plus N11 = 21 649 × 513 239.
b) Pour avoir 0  x  226, le nombre k doit vérifier En revanche N19 est premier.
0  141  226k  226 ce qui donne une seule valeur
entière k = 0. La valeur d est 141. Cela implique 82 ● 1. 1 001 = 13 × 11 × 7. Un élément de E est de
e = 68. Ainsi on a bien : 109d = 1 + 226e. la forme 1 001a + 110b = 11(91a + 10b).
2. On essaie les divisions par les nombres premiers 2, 2. a) Nombre d’éléments de E : 8 × 10 = 80.
3, 5, 7, 11, 13. Aucun ne divise 227. b) a ne peut prendre que les valeurs 3, 7, 9 donc
Comme E(5227) = 15 on s’arrête. 227 est premier. 3 × 10 = 30 éléments.
3. a) f(0) = 0 (reste de la division de 0109 par 227). 3. a) n divisible par 3 si et seulement si 2a + 2b divisi-
De même f(0) = 0 donc g(f(0)) = 0. ble par 3. Mais 3 premier avec 2, donc cela équivaut à
b) Comme 227 est premier il ne peut diviser un entier 3 divise a + b.
qui lui est inférieur donc d’après le petit théorème de b) 1 001 divisible par 7 donc n divisible par 7 si et seu-
Fermat, a226 ≡ 1 (mod 227). lement si 110b divisible par 7 soit b divisible par 7
c) Par définition, pour a ∈ A, f(a) ≡ a109 (mod 227) et puisque 7 et 110 sont premiers entre eux.
g(a) ≡ a141 (mod 227). Or b divisible par 7 équivaut à b = 0 ou b = 7.
Pour a ≠ 0, g(f(a)) ≡ (f(a))141 ≡ a109×141 (mod 227). 4. 11 sera le plus petit facteur premier si et seulement
Mais d’après la question 1.b) 109 × 141 = 1 + 226 × 68 si, n n’est divisible ni par 2 ni par 3 ni par 5 ni par 7.
donc g(f(a)) ≡ a × a × a226×68 = a × (a226)68 (mod 227). D’après ce qui précède, il y en a 3 × 5 = 15. (3 façons
Or on a vu au 3.a) que a226 ≡ 1 (mod 228 donc finale- de choisir a et pour chacune 4 façons de choisir b pour
ment g(f(a)) ≡ a (mod 227). éviter la division par 7 et par 3.)

Spécialité • Chap. 3 • Les nombres premiers • 299


83 ● ● A. 1. w1 = 1; w2 = 1 et wn + 2 = wn + 1 + wn. Prendre toutes les initiatives
2. [2] et [3] sont vraies pour n = 1.
On suppose [2] vraie pour n. 84 Soit a et b tels que an divise bn.
w22n + 1 = w22n + 1+ 2w22n + 1w2n+w22n Raisonnons par contradiction. Supposons que a ne
= w22n + 1 + 2w2n + 1w2n + w2n – 1w2n + 1 – 1 divise pas b. Cela veut dire qu’il existe un facteur pre-
= w2n + 1(w2n + 1 + w2n) + w2n + 1(w2n + w2n – 1) – 1 mier p dans la décomposition de a qui est soit absent
= w2n + 1w2n + 3 – 1. de celle de b soit figurant dans a avec un exposant
supérieur à celui figurant dans b.
Même démarche pour la relation [3].
Dans le premier cas si p est absent de b il sera absent
B. 1. a) (u2n + 1 – u2n – 1)2 w22n
de bn et an ne pourra pas diviser bn.
= (u2n – 1 + 1)(u2n + 1 + 1) – 1
Dans le second cas, si α est l’exposant de p dans a et
= u2n – 1u2n + 1 + u2n – 1 + u2n + 1
β celui de p dans b, α > β implique, nα > nβ. Il en
b) Même démarche mais en utilisant [1] et [3].
résulte que l’exposant de p dans an est supérieur à
c) Immédiatement avec la relation du b).
celui de p dans bn donc on aboutit encore à une
2. Si u2n – 1 était premier, il diviserait l’un des deux fac-
contradiction. Dans tous les cas, a ne divise pas b
teurs du second membre de [4].
aboutit à une contradiction donc a divise b.
3. a) k = 0 ou k = 1 impossible (u strictement crois-
sante pour n > 1). 85 1221 = 3 × 11 × 37.
b) On remplace u2n + 1 par ku2n – 1 dans la relation [4]
337 – 3 = 3(336 – 1) est divisible par 3 et aussi par 37
(u2n – 1 premier donc non nul).
d’après le petit théorème de Fermat.
c) k = 2 donne une valeur négative et k > 4 implique :
Regardons si 11 divise 337 – 3.
k2 – 3k + 1 = k(k – 3) + 1 > k + 1,
337 ≡ (35)7 × 3 ≡ (– 1)7 × 3 ≡ – 3 (mod 11) donc 337 – 3
donc conduit à une valeur de u2n – 1 < 1.
n’est pas divisible par 11.
d) k = 3 donne u2n – 1 = 4 et k = 4, u2n – 1 = 1, tous les
Le PGCD est 3 × 37 = 111.
deux non premiers.
4. a) k = 1 implique u2n = 0.
86 La décomposition en facteurs premiers de n!
b) Immédiat (comme au 3. b)).
ne comporte que des facteurs premiers strictement
c) k = 2 donne –2 et k > 3 donne une valeur négative
inférieurs à n. Donc 2n + 1 qui est premier par hypo-
ou nulle.
thèse ne divise aucun de ces facteurs premiers donc il
d) k = 3 donne 1, non premier.
ne divise pas n!
C. 1. a) La relation proposée équivaut à :
(w2n + 2 + w2n)2 = 5w2n + 2w2n + 1, 87 ● Soit p premier tel que p2 – 1 = 8k avec k pre-
qui équivaut à (w2n + 2 – w2n)2 = w2n + 2w2n + 1. mier. Donc (p – 1) (p + 1) = 8k.
Or (w2n + 2 – w2n)2 = (w2n + 1)2 (définition de la suite k premier donc k divise p – 1 ou p + 1. Étudions les
de Fibonacci) et la relation [3] exprime que le second deux cas.
membre est égal lui aussi à (w2n + 1)2. 1er cas : p – 1 = kq avec q entier.
b) On développe les produits dans la relation du a). p + 1 = kq + 2 donc kq(kq + 2) = 8k d’où q(kq + 2) = 8.
2. a) Si un nombre est premier, il est premier avec Il en résulte que q divise 8.
tout nombre qu’il ne divise pas. On opère comme au
q = 1 implique k = 6 : impossible
B. 2.
q = 2 implique k = 1 : impossible
b) Si u2n divisait les deux, il diviserait la différence qui
q = 4 implique k = 0 : impossible
vaut 3. On aurait alors u2n = 3, ce qui n’est pas possi-
ble car il n’y a aucun terme égal à 3 dans la suite u. q = 8 implique 8k + 2 = 1 : impossible.
3. a) k = 0 donne u2n + 2 = 2 donc u2n = 0, impossible. 2e cas = p + 1 = kq.
k = 1 impose u2n + 1 = 2, impossible. On en déduit : q(kq – 2) = 8 donc q divise 8.
b) On remplace u2n + 2 par 2 + ku2n dans [5]. q = 1 implique k = 10 : impossible
c) k = 2 donne u2n = – 1; q = 2 implique k = 3 et q = 5
k > 2 donne 7 – 3k < 0 et k2 – 3k + 1 > 0. q = 4 implique k = 1 : impossible
4. a) k = 0 ou k = 1 impossible (évident). q = 8 implique 8k – 2 = 1 : impossible.
b) Immédiat. 25 – 1
c) k = 2 donne – 4. Réciproquement p = 5 convient puisque --------------- = 3
8
k  6 implique k2 – 3k + 1 > 3k – 2. est bien premier.
d) k = 3 donne u2n = 7; k = 4 donne u2n = 2; k = 5 ne
donne pas une valeur entière de u2n. 88 ● p2 + 2p – 8 = (p – 2) (p + 4).
Conclusion : les seuls nombres premiers de la suite Si p > 3 alors p2 + 2p – 8 a deux diviseurs stricts donc
sont u4 = 2 et u6 = 7. n’est pas premier. Donc p  3.

300
p est premier donc p > 1. p = 2 ne marche pas car alors De 6 à 6k – 1 on a un nombre de valeurs de n qui est
p2 + 2p – 8 = 0. Donc la seule solution est p = 3. Elle un multiple de 6 réparties en un nombre entier de
convient car p + 2 = 5 et p2 + 2p – 8 = 7. cycles 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 donc chacun renferme une seule
valeur congrue à 3 modulo 6. Donc on a exactement
90 ● 1. b2 divise a2 donc b divise a (voir n° 84). k valeurs qui peuvent être premiers (et 6k ne peut
Donc a = kb avec k entier. Il en résulte c = k2. être premier).
2. Supposons que pn = a2 et qn = b2 avec p et q
premiers. 92 ● ● Appelons G la conjecture de Goldbach et P

On a donc : pq n2 = a2b2. D’après la question 1., pq est l’autre proposition du texte.


un carré et sa décomposition est évidemment pq ce 1. Montrons que G ⇒ P.
qui est impossible si p et q sont distincts car les expo- Soit n un nombre supérieur à 5.
sants de la décomposition d’un carré doivent être 1er cas : n est impair.
pairs. L’hypothèse de départ est donc à rejeter. On peut écrire n = 3 + k où k est un nombre pair
supérieur à 2 donc supérieur ou égal à 4. D’après G,
91 ● Étudions les restes de la division de n2 + 2 k = p + q, p et q étant premiers. Donc n = p + q + 3 est
modulo 6. bien la somme de 3 nombres premiers.
2e cas : n pair.
n 0 1 2 3 4 5 Alors, n = k + 2. Le nombre k est pair lui aussi et k  4.
n2 + 2 2 3 0 5 0 3 Donc d’après G, k = p + q avec p et q premiers et
On voit bien que n2 + 2 ne peut être premier que dans n = p + q + 2. Ainsi n est bien somme de 3 nombres
le cas n ≡ 3 (modulo 6). Le problème est de savoir premiers.
quelle proportion de valeur de n congrues à 3 modulo 2. P ⇒ G.
6 on trouve dans l’intervalle [6 ; 6k]. Soit n un entier pair. n + 2 est aussi pair. D’après P,
n + 2 = p + q + r, avec p, q, r premiers.
Les restes de la division de n par 6 constituent une suite
Remarquons que p, q, r ne peuvent pas être impairs
périodique. Comme on démarre avec n = 6, la suite
tous les trois car la somme n + 2 est paire donc parmi
commence par 0 et se présente de la façon suivante :
les nombres p, q, r il y a un ou bien 3 nombres pairs.
0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5… et à la fin on termine par 0 puisque Le seul nombre premier pair est 2 donc d’après ce qui
6k est multiple de 6. précède, n + 2 = p + q + 2 ou bien n + 2 = 2 + 2 + 2.
n 6 7 8 9 10 11 12 … … 6k – 1 6k Dans le premier cas, n = p + q avec p et q premiers et
reste dans le deuxième, n = 2 + 2. Dans les deux cas le nom-
0 1 2 3 4 5 0 … … 5 0
de n bre n est bien la somme de deux nombres premiers.

C’est nouveau au bac (page 28)

93 Ligne 1 : réponses exactes : A et C. 95 1. Voir le cours.


Ligne 2 : réponses exactes : C. 2. p ne peut pas être pair donc p ≡ 1 ou p ≡ 3 ≡ – 1
En effet k = (n + 2) (n + 7). (mod 4).
Ligne 3 : réponses exactes : A et B. 3. Immédiat.
Ligne 4 : réponse exacte : B.
4. Si q était l’un des nombres pi, q diviserait A et B
Ligne 5 : réponses exactes : B et C.
donc 1 ce qui est impossible.
Ligne 6 : réponses exactes : B et C.
LIgne 7 : réponse exacte : A. A est fausse pour p = 7. Si tous les diviseurs premiers de B étaient congrus à 1,
Ligne 8 : réponses exactes : B et C (nombres de B serait lui-même congru à 1 modulo 4 ce qui n’est
Mersenne). pas le cas. Donc au moins l’un des facteurs premiers
Ligne 9 : réponses exactes : B et C. de B est congru à – 1 mod 4. On a donc trouvé au
moins un nombre congru à – 1 mod 4 en dehors de
94 A 1. Vrai - 2. Vrai - 3. Faux? Ex. : p = 5, a = 3, l’ensemble des pi ce qui contredit le fait qu’il en existe
b = 4 et c = 12. 5 divise a2 + b2 et b2 + c2 mais 5 ne un nombre fini n fixé.
divise pas a2 + c2. 5. La conclusion de la question 4 montre que l’hypo-
B 1. Vrai - 2. Vrai - 3. Vrai. En effet : thèse selon laquelle le nombre des nombres premiers
1 806 = 43 × 7 × 3 × 2. congrus à – 1 mod 4 est fini. Il y a donc une infinité de
1 806 est bien divisible par 42, 6, 2 et 1 - 4. Vrai. nombres premiers de la forme 4n – 1.

Spécialité • Chap. 3 • Les nombres premiers • 301

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