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RABEZANAHARY Théodosie Hanitriniaina

INTRODUCTION PRECOCE DES ALIMENTS DE


COMPLEMENTS DES ENFANTS 0 – 24 MOIS DANS LA
COMMUNE RURALE DE SABOTSY NAMEHANA

Mémoire
Pour l'obtention de Diplôme en licence en Nutrition
REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA
Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
-----------------

MINISTERE DE LA SANTE MINISTERE DE L'EDUCATION


DU PLANNING FAMILIAL, NATIONALE ET DE LA
ET DE LA PROTECTION SOCIALE RECHERCHE SCIENTIFIQUE

INSTITUT NATIONAL DE SANTE PUBLIQUE ET COMMUNAUTAIRE

Année 2007

N°……….

INTRODUCTION PRECOCE DES ALIMENTS DE


COMPLEMENTS DES ENFANTS 0 – 24 MOIS DANS LA
COMMUNE RURALE DE SABOTSY NAMEHANA

Présenté le 24 Septembre 2007


Par Madame RABEZANAHARY Théodosie Hanitriniaina

Président : Professeur RANDRIANARIMANANA VAHINIARISON Dieudonné


Juges : Professeur ANDRIANASOLO Roger
Docteur RAKOTONIRINA Simon
Encadreur : Docteur RALAIARISON Raharizelina
Nom et prénoms : RABEZANAHARY Théodosie hanitriniaina
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana

MINISTERE DE LA SANTE
DU PLANNING FAMILIAL,
ET DE LA PROTECTION SOCIALE
SECRETARIAT GENERAL
INSTITUT NATIONAL DE SANTE PUBLIQUE ET COMMUNAUTAIRE

LISTE DES PRINCIPAUX RESPONSABLES

I – DIRECTION GENERALE
Directeur Général :
Pr RANJALAHY RASOLOFOMANANA Justin

II – DIRECTION DE LA FORMATION ET DE LA RECHERCHE


Directeur :
Professeur RAKOTOMANGA Jean de Dieu Marie
Chef du Service Pédagogique et Scientifique :
Docteur RATSIMBAZAFY Marie Rolland
Chef du Service et Expertise :
Docteur RAKOTONIRINA El-C Julio
Responsable du Secrétariat Permanent de l’Enseignement à Distance :
Docteur RARIVOARILALA Esther

III – DIRECTION DES AFFAIRES ADMINISTRATIVES ET


FINANCIERES
Directeur :
Monsieur RASOANAIVO ANDRIANASOLO Simon
Chef du Service Administratif :
Madame RABODOHARY Ranorohelimiadana Eléonore
LICENCE EN NUTRITION

CODE UNITÉ D’ENSEIGNEMENT ET COURS CREDITS


UE1 NUTRITION ET ALIMENTATION HUMAINES………………. 10
Module 1 : Méthodologie
Module 2 : Principes fondamentaux de la nutrition /alimentation………………...01
Module 3 : Aspects socioculturels et écologiques de la nutrition…………………01
Module 4 : Biochimie de la nutrition ……………………………………………..02
Module 5 : Métabolisme et Physiologie de la nutrition…………………………...02
Module 6 : Besoins nutritionnels à travers le cycle de la vie……………………...02
UE2 MALADIES DE CARENCE ET URGENCE NUTRITIONNELLES
EN CAS DE CATASTROPHE……………………………………...04
Module 1 : Principaux troubles nutritionnels dans le pays en développement…...02
Module 2 : Prévention et prise en charge des maladies carentielles……………....01
Module 3 : Urgences nutritionnelles en cas de catastrophe………………………01
UE3 ACTIVITES DE LABORATOIRE EN NUTRITION ET DE
TERRAIN…………………………………………………………….04
Module 1 : Analyse biologique pour le dépistage de carences en micronutriments au
niveau d’une population……………………………………………,,,,01
Module 2 : Analyse physico-chimique des aliments………………………………01
Module 3 : Hygiène alimentaire et salubrité environnementale………………...01
Module 4 : Législation des denrées alimentaires………………………………….01
UE4 APPROCHE COMMUNAUTAIRE………………………………..12
Module 1 : Diagnostic communautaire sur le plan alimentaire et nutritionnel……01
Module 2 : Planification des programmes communautaires de nutrition………..01
Module 3 : Suivi et évaluation des programmes de nutrition ……………………01
Module 4 : IEC en matière de nutrition…………………………………………...02
Module 5 : Notions de sécurité alimentaire des ménages (SAM)…………………01
Module 6 : Politiques nationales en matière de nutrition………………………….01
Module 7 : Anthropologie…………………………………………………………01
Module 8 : Recherche opérationnelle sur la situation nutritionnelle d’une
localité………………………………………………………………,,,,,04
UE 5 ETUDES NUTRITIONNELLES QUANTITATIVES……………...04

Module 1 : Statistiques sanitaires et démographiques…………………………….01


Module 2 : Epidémiologie de la nutrition et statistiques…………………………02
Module 3 : Informatique appliquée………………………………………………..01
UE6 PREPARATION SOUTENANCE DE MEMOIRE……………….16
Préparation de mémoire
Encadrement et Soutenance de mémoire
LISTE DES ENSEIGNANTS :

Professeur RANJALAHY RASOLOFOMANANA Justin


Professeur RAKOTOMANGA Jean de Dieu Marie
Professeur ANDRIANASOLO Roger
Professeur RANDRIANARIMANANA VAHINIARISON Dieudonné
Professeur RAMAMBAZAFY RALAINIONY Jacques
Professeur RAMAKAVELO Maurice Philippe
Professeur RANAIVOHARISOA Lala
Docteur RAKOTONIRINA Simon
Docteur RALAIARISON Raharizelina
Docteur RAKOTONIRINA El-C Julio
Docteur RANDRIAMAMPIANINA Hantaniaina
Docteur RASOARIVAO Vololomiarana
Docteur RAVAOARISOA Lantonirina
Madame RAMINO Vololona
Monsieur RAKOTOZANAKA Julien
Monsieur TARA Célestin.
DEDICACES

A Dieu tout puissant,

« Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers mois n’a pas été
vaine ; loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas mois toutefois, mais la
grâce de Dieu qui est avec moi ».
(I Cor 15 10)

Je dédie ce travail :

A ma Mère, RAMAMONJISOA Marcelline qui m’a toujours poussé et m’a


apporté des réconforts.
« Toutes mes reconnaissances ».

A ma sœur, Eulalie qui m’a toujours soutenu dans l’accomplissement de mes


études.
« Toutes mes affections »

A tous mes frères, qui m’ont toujours soutenu moralement.


« En témoignage de mon attachement et de toute mon affection ».

Et,
En mémoire de mon père, RATSIMBAZAFY Jean Rabezanahary tu es la source
de ma réussite.
« Repose en paix ».

A toute la promotion
« En souvenir des moments qu’on a passé ensemble »
REMERCIEMENTS

A notre Directeur Général de l’Institut National de Santé Publique et


Communautaire.
Monsieur Le Professeur RANJALAHY RASOLOFOMANANA Justin.
« Nos sincères remerciements »

A notre Président de mémoire.


Monsieur Le Professeur RANDRIANARIMANANA VAHINIARISON
Dieudonné
Qui nous fait l’honneur d’accepter la présidence de notre jury.
« Toute notre respect et notre reconnaissance »

A nos Juges.

Monsieur Le Professeur ANDRIANASOLO Roger


Monsieur Le docteur RAKOTONIRINA Simon.
Vous nous faites l’honneur d’avoir accepté de siéger parmi les membres du jury.
« Nos sincère et vifs remerciements »

A notre Encadreur de mémoire


Madame Le docteur RALAIARISON Raharizelina.
Qui nous a partagé ses expériences et réservé de son précieux temps pour nous
aider à la réalisation de ce travail.
« Nos plus vifs remerciements »
A notre chef de filière.
Monsieur TARA Célestin.
Vous nous avez apporté des conseils fraternels.
«Nos vifs remerciements »

A tous les enseignants de l’Institut National de la Santé Publique


Communautaire.
« Avec notre reconnaissance et notre gratitude ».

A tous le personnel Administratif de l’Institut National de la Santé Publique


Communautaire.
« Nos profonds remerciements ».

A tous ceux qui, de loin ou de près, m’ont aidé au cours de l’élaboration de


cette mémoire :
« Nos vifs remerciements ».
SOMMAIRE

Résumé et mots clés


Listes des abréviations
Listes des tableaux.
Introduction…………………………………………………………………..01

Première partie : I- GENERALITE SUR L’ALLAITEMENT MATERNEL, LES


ALIMENT DE COMPLEMENTS, LES NUTRIMENTS ET LES BESOIN NUTRITIF
I-1- Allaitement maternel……………………………………………………….....03
I-1-1 :Allaitement maternel exclusif………………………………...….….04
I- 1-2 : Sevrage………………………………………………………......…05
I- 2 -Les aliments de compléments………………………………………………....05
I- 2-1 : Age de début d’introduction d’aliments complémentaires……….....06
I- 2-2 : La nutrition, les nutriments et les besoins nutritionnel………..........06
I- 2-2-1 : Les glucides………………………………………………...07
I- 2-2-2 : Les lipides………………………………………….…….…07
I- 2-2-3 : Les protéines……………………….…………………….…07
I- 2-2-4 :L’eau………………………………..……………………….08
I- 2-2-5 : Les éléments minéraux……………………..…………….....08
I- 2-2-6 : Les vitamines…………………………………………….....08

Deuxième partie : II- CADRE DE L’ÉTUDE


II -1 : Localisation……………………………………………………….………....09
II- 2 : Historique de la commune………………..………………………………....09
II- 3 : Le milieu naturel………………..……………………………………….......10
II- 4 : Les caractéristiques sociaux démographiques.………… …….……….........10
II- 5 : L’économie…………………………….…………………….…….……......10
II- 6 :L’éducation………..…………………………………………..……………..10
II- 7 : Les infrastructures sanitaires……………………..…………………….....…11
Troisième partie : III- MATÉRIEL ET MÉTHODE
III- 1 : Type de l’étude…………………………………………………………....12
III- 2 : Durée de l’étude………………………………………………….…….....12
III- 3 : Période de l’étude……………………..…………………………………..12
III- 4 : Population de l’étude……………………………..……………………......12
III- 4-1 : Critère d’inclusion…………………………..…………………......12
III- 4-2 : Critère d’exclusion……………...………………………………....12
III- 5 : Mode d’échantillon…………………………………………….……….......13
III- 6 : Les variables étudiées……………….…………………………………....... 14
III- 6- 1 : Les variables quantitatives………...…………………………........14
III- 6- 2 : Les variables qualitatives…………..………………………….......14
III- 7 : Le mode de collecte des données……….………..………………….….......15
III- 8 : Les tests statistiques utilisés avec leur conditions d’applications………......15
III- 9 : Considération éthique…………………………………………………….....15

Quatrième partie : IV- RESULTATS ET INTERPRETATIONS


IV- 1 : Les facteurs socio-économiques responsables de l’introduction précoce des
aliments de compléments…………………………..………………………….....................16
IV- 2 : Les autres facteurs……………….……………………………….……….....27

Cinquième partie : V- COMMENTAIRE ET DISCUSSION


V- 1 : Age d’introduction d’aliment de compléments………………………….........28
V- 2: Les facteurs liés à l’introduction précoce d’aliments de compléments. ……....28
V-2- 1 : Age de la mère…………………...……………………..…...………...28
V- 2- 2 : La profession de la mère…………………….………..…………........28
V- 2- 3 : Le statut matrimonial de la mère……………........….…………….....29
V- 2- 4 : Le nombre de personnes dans la maison………………..…………....29
V- 2- 5 : Les autres facteurs…………………………..…………………….....30
SUGGESTION………………..…...………………………………………...31
CONCLUSION…………..………………...………………………………..33
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE……………………………………....34
ANNEXES.
LISTES DES ABREVIATIONS :

AME : Allaitement maternel exclusif


CRENI : Centre de récupération et d’éducation nutritionnelle intensives.
CHD : Centre Hospitalier de district.
CSB : Centre de santé de base.
IE : Intervalle de confiance.
OMS : Organisation mondiale de santé
SEECALINE : Surveillance et Éducation des Écoles et des Communautés en matière
d’Alimentation et de Nutrition Élargie
ONG : Organisation Non Gouvernementale
CPN : Consultation PréNatale
FAO : Food Agricultur Organisation
MAP : Madagascar Action Plan
UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l'Enfant
USAID : U S Agency for International Developpement
LISTE DES TABLEAUX :

Pages
Tableau01 : Répartition des enfants selon les tranches d’âge d’introduction d’aliments de
compléments………………………………………………………………………..………...16
Tableau02 :Répartition des mères selon la situation matrimoniale………………………….18
Tableau03 : Répartition des femmes ayant des enfants de 0 à 24 mois selon : l’âge
d’introduction d’aliments de complément et l’âge de la mère………...……………………...20
Tableau 04 : Répartition des femmes ayant des enfants de 0 à 24 mois selon l’âge
d’introduction d’aliment de complément et le niveau d’instruction de la mère……………...21
Tableau 05 : Répartition des femmes ayant des enfants de 0 à 24 mois selon : l’âge
d’introduction d’aliment de complément et la profession de la mère…………………..……21
Tableau 06 : Répartition des femmes ayant des enfants de 0 à 24 mois selon l’âge
d’introduction d’aliment de complément et le statut matrimonial…………...……………….22
Tableau 07 : Répartition des femmes ayant des enfants de 0 à 24 mois selon l’âge
d’introduction d’aliments de compléments et le nombre de personne dans la maison ...…….23
Tableau 08 : Répartition des femmes ayant des enfants de 0 à 24 mois selon l’âge
d’introduction d’aliment de compléments et le nombre de fratrie……………………………24

LISTE DES FIGURES :

Pages

Figure1 : Effectifs des enfants selon les tranches d’âge…………………………………….16


Figure 2 : Répartition des mères selon leur âge. …………………………………………....17
Figure 3 : Répartition des mères selon le niveau d’instruction………………………….......17
Figure 4 : Répartition des mères selon la profession……………………………………..… 18
Figure 5 : Répartition des ménages selon le nombre de personne dans la maison………......18
Figure 6 : Répartition des enfants selon le nombre de fratrie…………………….…….……19
Figure 7 : Répartition des enfants selon le mode d’allaitement…………………...…………19
INTRODUCTION

Partout dans le monde l’allaitement au sein constitue un moyen sans égal de nourrir
l’enfant de la façon qui convient le mieux pour sa croissance et son bon développement. Dans
certains pays industrialisés, l’alimentation de complément débute avant l’âge de un mois et les
aliments semi solides avant trois mois [1].
La malnutrition s’installe peu après l’introduction dans l’alimentation de l’enfant de
produits semi liquides ou solide, bien que leur utilisation après l’âge de six mois soit
nécessaire pour compléter les apports du lait maternel. Plus de 40 pour cent des enfants des
pays en développement sont atteints de malnutrition chronique. Rendre disponible des farines
infantiles de qualité, fabriquées localement permettrait de s’attaquer à l’une des principales
causes de cette malnutrition. Pour ce faire, une collaboration entre pouvoir publique et
opérateur économique est indispensable. Quatre enfants sur dix, soit 250 millions d’enfants,
sont dans un état de malnutrition plus ou moins sévère, susceptible de se répercuter sur leur
développement physique et intellectuel, à terme, sur leur aptitude à participer au
développement de leur pays. La cause principale de cette malnutrition est un déficit global
d’ingestion énergétique [2,22].
En Afrique, dans la République Populaire du Bénin, 19 pour cent des enfants ont reçu
des aliments avant l’âge de trois mois, cette attitude présente plus de danger que des
avantages ; cela risque de diminuer la quantité de lait secrété par la mère en réduisant la
fréquence des tétées et peut provoquer des diarrhées préjudiciables à l’état nutritionnel. [3]
A Madagascar, par la pratique inadéquate de l’allaitement maternel, un enfant sur trois
n’est pas allaité exclusivement au sein pendant les six premiers mois de vie soit 67 pour cent ;
à partir de six à sept mois, 12 pour cent restent allaités.[4]
A Sabotsy Namehana 32 pour cent des enfants sont allaités exclusivement au sein
avant l’âge de sept mois, or l’allaitement doit se poursuivre jusqu’à l’âge de 24 mois. L’apport
précoce d’une alimentation de complément entraîne toujours des inconvénients. Sans
intervention sous forme de conseil ou de formation des mères, les enfants risquent d’avoir une
mauvaise santé à court terme et à long terme. [4]

De nombreux facteurs soient à l’origine de cette situation :


-La situation socio-économique de la famille et l’ignorance de la mère sur le mode
d’allaitement de son enfant.
-L’insuffisance d’éducation nutritionnelle et l’attachement aux us et coutumes.
Le thème général de recherche développé dans ce travail est « le sevrage ».et notre
étude s’intitule : « L’introduction précoce des aliments de complément des enfants de 0 à 24
mois dans la commune Rurale de Sabotsy Namehana. »
L’objectif général est d'identifier les facteurs déterminants l'introduction précoce des
aliments de compléments dans la commune rurale de Sabotsy Namehana. Pour cela, nous
allons identifier les facteurs socio-économiques des ménages dans la Commune Rurale de
Sabotsy Namehana, déterminer les us et coutumes existants dans cette Commune en relation
avec le sevrage et l’allaitement maternel.
Ce mémoire comporte cinq parties :
La première partie concerne les généralités sur l’allaitement maternel, les aliments de
compléments et sur les nutriments et les besoins nutritionnels.
La deuxième partie sera le cadre de l’étude.
La troisième partie décrit les matériels et méthodes utilisés.
La quatrième partie expose les résultats obtenus sous forme tableau et des figures et leurs
interprétations.
Et enfin, la cinquième partie comporte les commentaires et les discussions des
résultats, suivis des suggestions et de la conclusion.
Première partie :
I- GENERALITES SUR L’ALLAITEMENT MATERNEL, LES
ALIMENTS DE COMPLEMENTS

I- 1- Allaitement maternel et ses avantages :


La plupart des femmes dans le monde allaitent leur nourrisson mais
l’urbanisation et la disparition des systèmes de soutien traditionnels posent autant
de menaces pour l’allaitement maternel.
Il y a des avantages pour l’allaitement maternel :
 Avantages nutritionnels :
Le lait maternel répond à tous les besoins nutritionnels du nourrisson
pendant les six premiers mois et il est d’une qualité supérieure aux produits de
remplacement.
Le lait maternel est une source importante de haute qualité de protéine, d’énergie,
des vitamines surtout vitamine A, de minéraux et d’acide gras pour les bébés un
peu plus grands et ceux qui commencent à marcher.
 Avantages sanitaires :
- Pour les nourrissons : le lait maternel les protège contre les maladies et
renforce le système immunitaire du bébé, lui fournissant une protection à long
terme contre le diabète et cancer.[5]
-Pour les mères : l’allaitement diminue le risque d’hémorragie maternelle
du post-partum.
Diminue le risque de contracter des cancers du sein ou des ovaires avant la
ménopause.
Un allaitement maternel fréquent et intense peut retarder la reprise de l’ovulation
et le retour de la menstruation, diminuant ainsi les risques de tomber enceinte.
Des intervalles plus longs entre les naissances favorisent la santé de la mère et de
l’enfant, laissent plus de temps et de ressources pour s’occuper de l’enfant ainsi
que de ses frères et sœurs et contribuent au bien être de la famille. [5]
 Avantages sur le plan psychologique et développement :
L’allaitement renforce les liens entre la mère et l’enfant et favorise la
croissance et le développement optimal, y compris le développement du cerveau.
[5]
 Avantages économiques :
Le lait maternel permet aux familles d’économiser les frais liés à l’achat
des produits de remplacement du lait maternel et diminue les coûts des soins de
santé. [5]
 Avantages pour l’environnement :
L’allaitement maternel permet de conserver les ressources naturelles et
diminue la pollution. [5]

I- 1-1- Allaitement maternel exclusif (AME)


La mère doit allaiter l’enfant dans l’heure qui suit la naissance et doit
adopter une bonne technique d’allaitement.
Le lait maternel est le premier aliment que doit recevoir le bébé. Il ne faut pas
donner de l’eau, d’autres liquides ou des aliments rituels avant le lait maternel. Le
lait maternel répond entièrement à tous les besoins du bébé sur le plan nourriture
et liquide pendant les six premiers mois de la vie. Les nourrissons n’ont pas
besoin d’eau ou d’autres liquides tels que les tisanes pour maintenir une bonne
hydratation même dans les climats chauds. En donnant de l’eau, on risque
d’introduire des contaminants et de diminuer l’apport en nutriments.
Des bébés nourris exclusivement au sein courent un risque nettement
moindre de souffrir de la diarrhée et des infections respiratoires aiguës que les
bébés qui reçoivent d’autres aliments. Le faits de donner des aliments aux bébés
avant l’âge de six mois diminue l’apport du lait maternel et interfère avec
l’absorption complète des nutriments dans le lait maternel. L’allaitement maternel
exclusif aide à retarder le retour de la fécondité.
Les bébés devraient être allaités 8 à 12 fois par 24 heures, toutes les 2-3 heures si
nécessaire, surtout pendant les premiers mois.
Des tétées fréquentes aident à maintenir la réserve de lait de la mère, porte
au maximum l’effet contraceptif et fournit des éléments immunitaires à chaque
tétée. Elles aident également à prévenir des problèmes tels que l’engorgement des
seins qui peut décourager une mère d’allaiter.
Si un bébé urine au moins six fois en l’espace de 24 heures, cela veut dire que le
lait maternel qu’il reçoit est suffisant. Sinon, il faut lui donner plus de lait ou
vérifier que la bonne technique d’allaitement est utilisée.
La mère doit continuer l’allaitement sur demande et introduire des aliments
complémentaires dès l’âge de six mois. [5]
I- 1-2 : Sevrage :
On entend par « sevrage », le passage progressif pour le nourrisson, du lait
maternel, comme unique source de nourriture, au régime familial habituel. [6]
Le sevrage est l’introduction d’aliments solides ou encore de tous aliments
autres que le lait maternel, y compris le lait de vache ou les laits dérivés. Les
composantes qui entrent dans le phénomène du sevrage : certaines d’entre elles
sont universelles, d’autres en revanche sont étroitement dépendantes de facteurs
sociaux et culturels et donc très variables dans leurs nature.
Par conséquent, pour rendre compte de la complexité du sevrage, il est
nécessaire de lui reconnaître au moins cinq déterminants :
-Nutritionnels : il s’agit de compléter les apports nutritifs du lait maternel pour
répondre aux besoins du nourrisson ;
-Adaptatifs : le sevrage consiste dans le passage d’une alimentation basée sur le
lait maternel à une alimentation basée sur les céréales ;
-Socioculturels : le sevrage est un apprentissage au cours duquel l’enfant s’initie à
des aliments dont le goût et le texture sont différents de ceux du lait maternel et,
par conséquent, nouveaux pour lui ;
-Psychoaffectifs : le sevrage entraîne une modification de la relation de l’enfant
avec la mère dans le sens d’une moins grande dépendance.
-Temporels : le sevrage est un phénomène progressif s’étalant dans le temps. [2]
I- 2- Les aliments de compléments :
C’est une supplémentation alimentaire du lait maternel. Ces aliments de
compléments sont des aliments enrichis c’est à dire avec des aliments de base
comme les céréales, tubercules, fruits et les enrichissements comme : les crustacés
(patsa), huile, sucre, poisson, viande, arachide, œuf.
Le lait de vache et les dérivés des laits peuvent servir comme des aliments
de compléments pour l’enfant. Mais il faut prendre en considération les types
d’aliments normalement consommés, ou que l’on peut se procurer facilement. [2]
I-2-1- Age de début d’introduction d’aliment de complément :
L’âge de début du sevrage est très variable. Il devrait se situer au sixième
mois. Le choix de cette tranche d’âge n’est pas arbitraire. Il repose sur des
arguments à la fois mécaniques, physiologiques et nutritionnels qui sont liés à
l’état de maturation de l’organisme. [2]
Le sixième mois est considéré comme convenant au nourrisson pour
commencer à s’adapter aux divers aliments, à leur consistance et aux différents
modes d’alimentation, à sept mois, il est capable de mastiquer.[7]
Du point de vue nutritionnel, la concentration en nutriments du lait
maternel est théoriquement trop faible pour couvrir les besoins de nourrisson à
partir de six mois.
I- 2- 2- La nutrition, les nutriments et les besoins nutritionnels :
La nutrition est la science consacrée à l’étude des aliments, de leurs
valeurs nutritionnelles et des réactions du corps à l’ingestion de la nourriture.
Une fois ingéré, l’aliment est transformé en nutriments sous l’action des
sucs digestifs. Ces nutriments sont des éléments organiques qui peuvent être
utilisés par l’organisme sans plus subir de transformation digestive, c’est à dire
immédiatement assimilés par les cellules [8].
Ces nutriments sont la nourriture de nos cellules, et chacune d’elles, à
partir des nutriments et de l’oxygène qu’elles reçoivent, deviennent une petite
usine produisant l’énergie qui lui est nécessaire pour vivre [9].
Six sortes de nutriments peuvent être distingués dans un aliment : les
glucides, les lipides, les protéines, les éléments minéraux, les vitamines et l’eau
qui se regroupent en trois familles :
-Les glucides ou Hydrates de Carbone et les Lipides qui fournissent de
l’énergie. Ce sont des éléments énergétiques.
-Les Protéines regroupement les éléments plastiques ou constructeurs et
énergétiques.
-L’eau, les Vitamines et les Minéraux constituent les éléments non
énergétiques, mais fonctionnels jouant le rôle d’éléments de protection.
L’origine des nutriments peut être animale, végétale et quelque fois
minérale.
I- 2-2-1 : Les glucides ou hydrates de carbone ou sucres :
Les glucides représentent une source d’énergie pour les organismes
vivants, soit immédiatement utilisable (glucose), soit sous forme de réserve
(amidon, glycogène) ; d’autres ont un rôle structural. L’oxydation de 1 g de
glucide fournit 4 kcal d’énergie [10,11]. Ils occupent une grande place en apport
d’énergie car ils apportent la plus grande quantité de calories. A Madagascar
l’apport énergétique des glucides 82,47% est nettement supérieur aux besoins de
référence 53 à 58 % [12].
Le besoin quotidien en glucides est de 350 à 380 g pour les enfants [13].
I- 2-2-2 : Les lipides
Les lipides ont surtout un rôle nutritionnel, sur le plan énergétique ainsi
que sur le plan métabolique. Ils constituent la meilleure source d’énergie, et des
réserves stockées dans les tissus adipeux, ils servent de tissus de soutien pour
beaucoup d’organe tels que le cœur, l’intestin. 1 g de lipide apporte deux fois plus
de calories (9 kcal) que 1 g de glucide ou de protéine [14,15].
Ils servent à introduire dans l’organisme les vitamines liposolubles A, D,
E, K [14].
Parmi les acides gras : il y a des acides gras essentiels ou indispensables [10]. Il
existe aussi des lipides simples et lipides complexes [11].
L’apport en lipides doit être de 30 à 35 % du total des calories de la ration
alimentaire [12]. La contribution énergétique des lipides à Madagascar est de 8,53
% est faible par rapport aux valeurs recommandées qui est 30 à 35 % [12]. Le
besoin quotidien en lipides est de 125 à 160 g pour les enfants. [13]

I- 2-2-3 : Les protéines :


L’apport énergétique des protéines à Madagascar qui est de 8 % est faible
par rapport aux valeurs recommandées (10 à 12 %) [10]. Elles ont un rôle
énergétique et la combustion de 1 g de protéines fournit 4 kcal [16,24].
Les protéines sont des éléments de construction et d’entretien parce que
son apport remplace les cellules de l’organisme qui vieillissent et meurent [14].
Elles sont nécessaires en tant que substances azotées pour la croissance et les
réparations de l’organisme, pour la reproduction [17].
Le besoin quotidien en protéines est de 100 à 135 g pour les enfants [13].

I- 2- 2- 4- L’eau :
Elle est la plus indispensable de tous des nutriments. Dans une ambiance
thermique modérée, la suppression d’apport provoque la mort en 2 ou 3 jours.
[13].
Elle est un composant important de notre alimentation. Elle fait partie de tous les
tissus vivants animaux et végétaux [16]. Dans les cellules vivantes, l’eau participe
à plusieurs réactions biochimiques. Elle permet l’élimination des déchets du
métabolisme [10].
L’apport journalier nécessaire est de l’ordre de 250 ml à 300 ml pour
l’enfant de six mois. [2]
I- 2-2-5 : Les éléments minéraux :
Ils sont souvent incorporés dans les structures cellulaires par les
membranes cellulaires, la structure des os notamment. Leur apport dans les
aliments est très important car ils sont indispensables à l’organisme. Chez
l’homme ils sont apportés par les aliments et ils se trouvent en proportions
variables dans l’organisme [18] : les uns, en quantité importante sont des
macroéléments, les autres, en petite quantité ce sont les oligo-éléments ou
minéraux plastiques.
Les minéraux ne sont pas dégradables au sein de l’organisme. Ils sont
affectés par la cuisson, durant laquelle ils sont perdus dans le milieu de cuisson
par dissolution [18].

I- 2-2-6 : Les vitamines :


Ce sont des substances qui ne sont ni énergétiques, ni plastiques.
Toutefois, elles sont des substances indispensables à l’organisme, agissant à des
doses très faibles.
Les vitamines jouent un rôle protecteur et régulateur [19], en cas de
carence, il se manifeste une maladie appelée « avitaminose ».
Les vitamines sont apportées par les aliments, elles sont affectées par la cuisson
au cours de laquelle, elles sont en partie perdues soit par dissolution (vitamines
hydrosolubles), soit par inactivation due à la chaleur (vitamines thermolabiles,
principalement la vitamine C) [20,23].
Deuxième partie :
II- CADRE DE L’ÉTUDE

II- 1 : Localisation :
L’étude a été effectuée dans la Commune Rurale de Sabotsy Namehana,
District d’Antananarivo Avaradrano, Région Analamanga, Faritany Antananarivo.
La Commune est divisée en 22 Fokontany. (voir annexe tableau n°1). La
Commune de Sabotsy Namehana se trouve à 10Km de la ville, dans la partie nord
d’Antananarivo. Elle est délimitée : au Nord par la Commune d’Ambohimanga,
au Sud par la Commune d’Ankadikely Ilafy, à l’Ouest par la Commune
d’Antehiroka et à l’Est par la Commune de Manandriana (voir annexe carte)
II- 2 :Historique de la Commune :
La Commune de Sabotsy Namehana, plus connue en abrégé par « SAB
NAM », est célèbre par ses « mofo gasy » et « saosisy » mais aussi dans le temps
par ses oranges d’où l’adage : « Malaza avy any Namehana, nefa tsy mitondra
voasary ho an-jaza ». Qui se traduit « Viens de Namehana, pourtant n’amène pas
des oranges en guise de provision ou de cadeau ».
NAMEHANA est une des douze collines sacrées où repose la dépouille d’une des
douze épouses du Roi ANDRIANAMPOINIMERINA.
La légende sur l’origine de la toponymie de la ville a deux versions
-L’une dit qu’autrefois, NAMEHANA s’appelait « NANEHANA » ou
« NIANTSOANA » c’est à dire « on y appelé » ou « on y a fait venir ». Le Roi
ANDRIANAMPOINIMERINA a fait venir dans cette localité ses subordonnés
pour habiter ce lieu qui était alors inhospitalier.
ANDRIANAMPOINIMERINA a fait de cet endroit le chef de cantonnement des
colons. Plus tard, lorsque le marché, que le Roi a crée à Ambohiboasary
Namehana, se fut agrandi, il le déplaça sur l’actuelle place de « SABOTSY »
(Samedi) jour de marché hebdomadaire.
-L’autre version raconte que lorsque les soldats du Roi
ANDRIANAMPOINIMERINA atteignirent l’effectif de mille, ils furent pressés
d’occuper la colline de Namehana et « pressé » veut dire en Malgache
« MAIKA » ou « NAMEHANA », plus tard, l’écriture par simplification a changé
NAHAMEHANA en NAMEHANA et jusqu’à aujourd’hui le village s’ appelle
NAMEHANA et Sabotsy ou Samedi, le jour du marché de Namehana, fut devenir
le nom de la place du marché. Les deux assemblés ont donné « SABOTSY
NAMEHANA » l’actuelle Commune de Sabotsy Namehana.
II- 3 : Le milieu naturel
La Commune de Sabotsy Namehana est étendue sur une surface totale de
22 Km2 avec 1.200 ha des zones inondables réservées à la culture de riz. Le
climat est caractérisé par un climat de type tropical avec une saison sèche et
fraîche de Mai à Octobre, et une saison chaude et pluvieuse de novembre à Avril.
La température moyenne annuelle est de 18°c. la pluviométrie est de 2.000 mm
par an.

II- 4 : Les caractéristiques socio-démographiques :


Selon le dernier recensement d’Avril 2007 la Commune compte 52.644
habitants repartis dans 22 fokontany (voir annexe tableau n° 1).
La densité de la population est de 2393 habitants par Km 2. la Commune
compte 6963 ménages avec une taille moyenne des ménages 7,56.

II- 5 :L’économie :
La population active est caractérisée par la prédominance du secteur
primaire 41,30 % par rapport au secteur secondaire 14,21 % et au secteur tertiaire
21,9 %. Le secteur primaire regroupe les agriculteurs et éleveurs. Le secteur
secondaire regroupe les fonctionnaires, les employés des usines. Le secteur
tertiaire regroupe les secteurs informels et les artisans.
42,77 % de la population âgé de 20 ans et plus sont inactifs
Une partie de la population est en quête d’emploi, elle constitue les 22,53
% de la population active c'est-à-dire les demandeurs d’emploi. La femme
participe beaucoup à l’activité économique : travaux des champs, élevage,
artisanat.

II- 6 :L’éducation
Tous les fokontany de la Commune de Sabotsy Namehana ont au moins un
établissement d’enseignement primaire. Le ratio élève-classe est de 32. Le ratio
élèves enseignants est de 28. Pour l’enseignement secondaire, les établissements
se trouvent dans le chef lieu de la Commune et les élèves marchent entre 5 à 10
km pour y aller (voir annexe tableau 15, 16,17 )

II- 7 : Les infrastructures sanitaires


La Commune de Sabotsy Namehana possède trois établissements
sanitaires publics (CHD Anosy Avaratra, CSB II Antsinanantsena, CSB II Anosy
Avaratra) et trois établissement sanitaires privés. Les deux établissements privés
se trouvent dans le chef lieu de Comune et à Anosy Avaratra. Néanmoins, certains
fokontany sont très éloignés du centre.
Il existe un centre de récupération et d’éducation nutritionnelle intensives
(CRENI) au sein du CHD Anosy Avaratra. A part le CRENI, l’ONG TSIMOKA,
partenaire du projet SECALINE s’occupe de la nutrition communautaire au
niveau de quelques fokontany.
Les maladies rencontrées fréquemment dans les services de santé sont les
diarrhées, le paludisme, les maladies respiratoires, l’hypertension artérielle, la
malnutrition et les maladies liées à l’alcool.
La commune Rurale de Sabotsy Namehana possède trois types de source d’eau
potable : les bornes fontaines, les puits, la source. Seize fokontany sur 22, c'est-à-
dire 68 % ont au moins une borne fontaine tandis que les six autres n’en ont pas.
En outre, la Commune Rurale de Sabotsy Namehana possède 6330 puits dont 15
collectifs.
Troisième partie :
III- MATERIELS ET METHODES

III- 1 : Type de l’étude :


C’est une étude transversale de l’introduction précoce des aliments de
complément des enfants de 0 à 24 mois dans la Commune Rurale de Sabotsy
Namehana.
L’étude est rétrospective basées sur des enquêtes et consultation de
dossiers.
III- 2 : Période de l’étude :
L’étude est faite pendant les six mois du février 2007 au juillet 2007.

III- 3 : Durée d’étude :


L’enquête a duré deux semaines à raison de 15 ménages par jour. Et nous
avions au plus 15 minutes par visite. Au besoin des conseils sur l’allaitement ont
été donnés à la mère, à la fin de l’interview.

III- 4 : Population d’étude :


La population d’étude est constituée des mères ayant au mois un enfant de
0 à 24 mois (né entre août 2005 et juillet 2007) résident dans la Commune Rurale
de Sabotsy Namehana.

III- 4-1 : Les critères d’inclusion dans l’étude :


Sont incluses dans l’étude les mères ayant au moins un enfant de 0 à 24
mois (nés entre 31 août 2005 et juillet 2007) et résident dans la Commune Rurale
de Sabotsy Namehana.

III- 4-2 : Les critères d’exclusion :


Comme il s’agit d’une étude sur l’introduction d’aliment de complément
sur un enfant, les mères ayant des enfants de 24 mois et plus et les mères absentes
sont exclues de l’enquête.
III- 5 : Mode d’échantillonnage :
Le mode d’échantillonnage a été fait par l’échantillonnage en grappe à un
degré. Parmi les 22 fokontany que compte la Commune, nous avons numéroté
tous les fokontany puis nous avons tiré au hasard cinq fokontany selon l’ordre
d’apparition qui sont : Ambohinaorina, Andrefatsena, Antsofinondry,
Atsinanantsena et Soaniedanana.

L’intervalle d’échantillonnage (IE) a été calculé par la formule suivant :

Population Totale
IE =
Nombre de grappe

- Taille de l’échantillon :
La taille de l’échantillon a été calculée par la formule :

∈α2 x p x q x g
n=
i2

∈ = écart réduit
α = risque d’erreur
P = prévalence retenue
q=1–p
g = coefficient correcteur effet grappe = 2,1
i = prévision souhaitée.

En estimant la prévalence des ménages touchés par les problèmes sur


l’introduction précoce d’aliment de compléments à 75 pour cent, p est égale à
0,75. Avec un intervalle de confiance 95 pour cent, et une précision de 10 pour
cent nous avons multiplié la taille minimum par g égale à 2,1 afin d’avoir des
effectifs suffisants et ajouté 10 pour cent en prévision des réponses non
souhaitées.
L’effectif obtenu est de 163 ménages soit 33 grappes de 5 ménages. Arrivé
au niveau du fokontany, nous avons numéroté les villages ou les hameaux, un
d’entre eux a été tiré au hasard par la méthode aléatoire simple. Au milieu de ce
village, une direction a été choisie au hasard selon la méthode de la bouteille.
Toutes les maisons alignées dans cette direction ont été numérotées, parmi
lesquelles une a été tirée au hasard pour commencer l’enquête et les restes sont
choisie par la méthode de proche en proche.

III- 6 : Les variables étudiées :


III- 6- 1 : Les variables quantitatives :
Les variables quantitatives sont les variables mesurables qui peuvent
prendre des valeurs :
- Variables continues : le poids de naissance, la taille
-Variables quantitatives discrètes : le nombre d’enfant, le nombre de
personnes dans la maison, rang dans la fratrie.
-Variables discrétisée : âge de l’enfant, âge de la mère, âge d’introduction
d’aliment de compléments

III- 6-2 : Les variables qualitatives :


Dans ces variables il n’y a pas d’ordre naturel. Elles reflètent les caractères
du sujet.
Deux catégories : nominale et ordinale
-Nominales : statut matrimonial, mode d’allaitement, la religion,
l’interdiction alimentaire
- Ordinales : niveau d’instruction, profession.

III- 7 : Le mode de collecte des données :


Nous avons posé des questions semi ouvertes qui comportent :
-Les renseignements sur la mère et l’enfant
-Les renseignements sur l’allaitement et le mode d’allaitement de l’enfant.
(Voir annexe fiche d’enquête)

Nous avons visité un ménage avec la fiche d’enquête et toute suite nous
avons rempli la fiche et pour avoir plus de précision, nous avons demandé les
carnets de santé de l’enfant.
Les présidents des fokontany nous ont beaucoup aidé dans l’exécution de notre
travail.
Nous avons utilisé la balance portable SALTER avec une précision de 100
grammes pour l’indicateur poids par âge pour évaluer l’état nutritionnel de
l’enfant de 0 à 24 mois.

III- 8 : Les tests statistiques utilisés avec leurs condition d’application :


Après codification, des données collectées ont été saisies et analysées à
l’aide du logiciel EPI INFO version 2000, et un programme de vérification de la
saisie a été mis au point pour minimiser les erreurs.
Les proportions ont été comparées par le test de Chi 2 (X 2) ou par le test
de Fischer si les conditions d’utilisation de test de Chi 2 n’ont pas été remplies.
Un seuil de signification α = 0,05 a été fixé.

III- 9 : Considération éthiques :


Nous avons demandé le consentement de la mère. Elle peut demander des
éclaircissements tout au long de l’enquête.
La mère a la possibilité de ne pas participer à toute ou à une partie de l’enquête.
Nous avons fait l’enquête en respectant la confidentialité et dans un secret
professionnel.
Quatrième partie :
IV- RESULTATS ET INTERPRÉTATION
IV- 1 : Récapitulation des résultats de l’enquête :

90
77
80
70
pourcentage

60 53
47,24
50
40 32,5
27
30
16,57
20
10 6 3,68
0
[0 – 6] [7 – 12] [13 -18] [19 -24]
âge de l'enfant

Figure 1:Effectif des enfants selon les tranches d'âge

Figure 1

Dans la Commune Rurale de Sabotsy Namehana 46 % des enfants sont


âgés de o à 6 mois et 33 % sont âgés de 7 à 12 mois, 17 % sont âgés de 13 à 18
mois et 4 % sont âgé de 19 à 24 mois.

Tableau 01 : Répartition des enfants selon les tranches d’âge d’introduction


d’aliments de compléments.
Age d’introduction
d’aliment de [0- 2] [3- 4] [5- 6] [7 et plus TOTAL
complément (mois)

NOMBRE 06 92 58 07 163

POURCENTAGE 3,7 56,44 35,60 4,3 100

56,44 % des enfants prennent des aliments de compléments dès l’âge de trois à
quatre mois, 35,60 % des enfants à l’âge de cinq à six mois et 3,7 % prennent dès
l’âge de zéro à deux mois.

90 83
80
70
59
pourcentage

60 50,93
50
36,23
40
30 21
20 12,9
10
0
] 15- 24] [25- 35] [35 et plus
âge de mère (ans)

Figure 2 : Répartition des mères selon les tranches d’âge

D’après cette figure le majeur parti des mères enquêtées se situe entre 25
et 34 ans donne 51 % des mères, 36 % des mères entrent 15 et 24 ans, 13 % les
mères ont plus de 35 ans.

Répartition des mères selon le niveau


d'instruction

4%
34% Niveau d’instruction
PRIMAIRE
SECONDAIRE
62% SUPERIEURE

Figure 3 : Répartition des mères selon le niveau d’instruction

62 % des mères dans les 163 enquêtées ont un niveau d’instruction


secondaire suivit des mères qui ont un niveau primaire 34 % et le niveau supérieur
seulement 4 % des mères.
Répartition des mères selon la profession

PROFESSION
7% 0%
SECTEUR PRIMAIRE
43%

SECTEUR
50% SECONDAIRE
SECTEUR TERTIAIRE

Figure 4 : Répartition des mères selon la profession

La moitié des mères sont dans le secteur secondaire (50 %), le secteur
primaire n’est pas loin 43 % et 7 % dans le secteur tertiaire

Tableau 02 : Répartition des mères selon la situation matrimoniale


Situation MARIE NON MARIE TOTAL
matrimoniale
NOMBRE 105 58 163

POURCENTAGE 64,41 35, 59 100

Mariée Mariée : femme légitime, vivant avec son mari même pas légitime
(Concubinage), mariage traditionnel.
Non mariée : mère célibataire, veuve, divorcée
64,41 % des mères enquêtées sont mariées et 35,59 % sont non mariées.
Répartition des mènages selon le nombre de
personne dans la maison

8% 0%

15%
Nombre de personne
[3 – 6]
[7 – 10]
[11 – 14]

77%

Figure 5 : : Répartition des ménages selon le nombre de personne dans la


maison

77 % des ménages ont un nombre de personne trois à six et 8 % ont de


nombre d’enfant plus de huit dans la maison.

Répartition des enfants selon le nombre de fratrie

10% 0%

Nombre de fratrie
[1 – 3]
36% 54% [4 – 7]
[8 et plus

Figure 6: Répartition des enfants selon le nombre de fratrie

54 % des mères ont des enfants un à trois, 36 % ont des enfants quatre à
sept et 10 % ont plus de huit.
Répartition des enfants selon le mode
d'allaitement

0%

30%
Mode d’allaitement
AME
ARTIFICIEL
63% MIXTE
7%

Figure 7 : Répartition des enfants selon le mode d’allaitement

63 % des mères adoptent le mode d’allaitement mixte, 30 % allaitent


exclusivement son enfant et 7 % mode artificiel les mères n’allaitent pas son
nourrisson.

IV- 2- Les facteurs socio- économiques :

Les variables qui déterminent les facteurs socio- économiques sont : l’âge
d’introduction d’aliments de complément de l’enfant, l’âge de la mère, la
profession de la mère, le statut matrimonial de la mère, le nombre de personne
dans la maison et le nombre de fratrie de l’enfant.
Les résultats sont obtenus en croisant ces variables avec l’âge d’introduction
d’aliment de compléments de l’enfant.
Les résultats sont présentés soient sous forme de tableaux ou figures suivis
des interprétations.
Tableau 03 : Répartition des femmes ayant des enfants de 0 à 24 mois selon :
l’âge d’introduction d’aliments de complément et l’âge de la mère :
Age
d’introduction ] 0 -2] % [3 -4] % [5 – 6] % [7 et plus % TOTAL %
(mois)

Age de mère
(ans)
3,5 79,66 16,94 00,00 100
[15- 24] 02 47 10 00 59
1,22 28 ,83 6,13 00,00 36,2

4,8 39,75 51,80 3,61 100


[25- 34] 04 33 43 03 83
2,45 20,24 26,4 1,84 51,2

00,00 57,14 23,81 19,04 100


[35 et plus 00 12 05 04 21
00,00 7,36 3,06 2,45 12,88

TOTAL 06 3,7 92 56,44 58 35,6 07 4,3 163 100

56,44 % des mères dans la Commune Rurale de Sabotsy Namehana introduisent


des aliments de compléments à son bébé dès l’âge de trois à quatre mois.
79,66 % des mères âgées de 15 à 24 ans introduisent des aliments de compléments
à l’âge de trois à quatre mois et 17 % à l’âge de cinq à six mois.

Tableau 04 : Répartition des femmes ayant des enfants de 0 à 24 mois selon l’âge
d’introduction d’aliment de complément et le niveau d’instruction de la mère.
Age
d’introduction ] 0 -2] % [3 -4] % [5 – 6] % [7 et plus % TOTAL %
(mois)

Niveau
d’instruction de la
mère
00 41,81 54 ,54 3,63 100
PRIMAIRE 00 23 30 2 55
00 14,11 18,40 1,22 33,74

4 64,35 26,73 5 100


SECONDAIRE 04 65 27 05 101
2,45 40 16,56 3,06 61,96
28,60 57,14 14,3 00,00 100
SUPÉRIEUR 02 04 01 00 07
1,22 2,45 0,61 00,00 4,29

TOTAL 06 3,7 92 56,44 58 35,60 07 4,3 163 100


64,35 % des femmes qui ont un niveau d’instruction secondaire donnent à leur
nourrisson des aliments de compléments dès l’âge de trois à quatre mois.
Pour toutes les mères enquêtées 34 % sont du niveau primaire, 62 % du secondaire et
4 % ont un niveau d’enseignement supérieur.
Tableau 05 : Répartition des femmes ayant des enfants de 0 à 24 mois selon : l’âge
d’introduction d’aliment de complément et la profession de la mère
Age
d’introduction ] 0 -2] % [3 -4] % [5 – 6] % 7 et plus % TOTAL %
(mois)

Profession de la
mère
SECTEUR 1,42 23 65,71 10 100
PRIMAIRE 01 16 46 07 70
0,61 9,81 28,22 4,30 43
SECTEUR 2,47 89 8,64 00,00 100
SECONDAIRE 02 72 07 00 81
1,22 44,17 4,3 00,00 50

SECTEUR 25 33,33 41,66 00,00 100


TERTIAIRE 03 04 05 00 12
1,84 2,45 3,06 00,00 7

TOTAL 06 3,7 92 56,44 58 35,60 07 4,3 163 100

Secteur primaire : Les agriculteurs et les éleveurs


Secteur secondaire : Les fonctionnaires et les employés des usines
Secteur tertiaire : Les secteurs informel et artisans.

89 % des mères dans le secteur secondaire introduisent des aliments de


complément précoce dès l’âge de trois à quatre mois du nourrisson, 23 % dans le
secteur primaire et 33 % des mères dans le secteur tertiaire.
Dans toutes les mères 43 % sont dans le secteur primaire, 50 % dans le secteur
secondaire et 7 % dans le secteur tertiaire.
Tableau 06 : Répartition des femmes ayant des enfants de 0 à 24 mois selon
l’âge d’introduction d’aliment de complément et le statut matrimonial.

Age
d’introduction ] 0 -2] % [3 -4] % [5– 6] % [7 et plus %
TOTA %
(mois)
L

Statut matrimonial
de la mère
00,00 52,38 42,85 4,76 100
MARIE 00 55 45 05
105
00,00 35,74 27,60 3,06
64,4
1
10,34 63,8 22,41 3,45 100
NON MARIE 06 37 13 02
58
3,7 22,7 8 1,22
35,5
8

TOTAL 06 3,7 92 56,44 58 35,60 07 4,3


163 100

64 % des mères non mariées donnent des aliments de compléments à son


bébé dès l’âge de trois à quatre mois. Et 36 % des femmes mariées introduisent
des aliments de compléments précocement à l’âge de trois à quatre mois.
Tableau 07 : Répartition des femmes ayant des enfants de 0 à 24 mois selon
l’âge d’introduction d’aliments de compléments et le nombre de personne
dans la maison :

Age
d’introduction ] 0 -2] % [3-4] % [5 – 6] % [7 et plus % TOTAL %
(mois)
Nombre de
personnes dans la
maison
0,8 52 41, 6 56 100
] 3 – 6] 01 65 52 07 125
0,61 39,87 31,90 4,29 76,68
20 72 8 00,00 100
[7 – 10] 5 18 02 00 25
3,06 11,04 1,22 00,00 15,33
00,00 69,23 30,77 00,00 100
[11 – 14] 00 09 04 00 13
00,00 5,52 2,45 00,00 7,97

TOTAL 06 3,7 92 56,44 58 35,60 07 3,68 163 100

163 mères enquêtées : 125 ménages ont un nombre de personne entre trois
à six dans la maison soit 76,68 % et 32 % de ces ménages introduisent des
aliments de complément avant six mois.
69,23 % des ménages qui ont de nombre de personne entre 11 et 14
donnent des aliments de compléments précoces de leur nourrisson à l’âge de trois
à quatre mois
Tableau 08 : Répartition des femmes ayant des enfants de 0 à 24 mois selon
l’âge d’introduction d’aliment de compléments et le nombre de fratrie

Age
d’introduction ] 0 -2] % [3 -4] % [5 – 6] % [7 et plus % TOTAL %
(mois)

Nombre de fratrie
00,00 34,10 63,63 2,27 100
[1 – 3] 00 30 56 02 88
00,00 18,40 34,35 1,22 53,98
1,70 88,13 31,5 1,70 100
[4 – 7] 01 52 2 04 59
0,61 32 1,22 2,45 36,19
31,25 62,5 00,00 1,70 100
[8 et plus 05 10 00 01 16
3,06 6,13 00 ,00 0,61 9,81

TOTAL 06 3,7 92 56,44 58 35,60 07 4,3 163 100

88,13 % des enfants qui ont des frères et sœurs entre quatre et sept
prennent des aliments de complémentation précoce à l’âge de trois à quatre mois
et 18 % pour ceux qui ont des frères et des sœurs un à trois et 6,13 % pour ceux
qui ont huit et plus.

IV- 3- Les autres facteurs :

Autre que les facteurs socio-économiques ci-dessus il y a des variables


responsables d’introduction d’aliments de compléments mais ne sont pas
significatifs : le mode d’allaitement, les mères malades et les us et coutumes et
les interdictions alimentaires de la Commune Rurale de Sabotsy Namehana.
Cinquième partie :
V- COMMENTAIRE ET DISCUSSION

V- 1 : Age d’introduction d’alimentation de compléments :

L’âge du sevrage est une période critique pour l’enfant. Lorsque l’enfant
atteint l’âge de six mois, le lait maternel doit être complété, puis par la suite
remplacé par des aliments comme des bouillies préparées à partir de l’aliment de
base consommé quotidiennement par les familles ou à partir de farine infantile
commercialisée jusqu’à ce que l’enfant s’habitue progressivement à la nourriture
familiales. [26]

V- 2: Les facteurs liés à l’introduction précoce de l’alimentation de


compléments :
Dans la Commune Rurale de Sabotsy Namehana il y a plusieurs facteurs
liés à l’introduction précoce des aliments de complément 32,50 % des mères
donnent ou complètent le lait maternel avec d’autre aliments avant l’âge de six
mois.

V- 2-1 : Age de la mère :

79,66 % des jeunes mères âgées de 15 à 24 ans introduisent des aliments


de compléments avant l’âge de six mois. Cette proportion signifie que les jeunes
mères pourraient manquer encore d’expérience et aussi avoir moins de
connaissances pour s’occuper un enfant car à l’âge de 15 ans à 24 ans une fille est
encore trop jeunes pour être mère, n’est pas mûre et n’est pas prête pour faire face
aux obligations d’une vraie mère.
Cette tranche d’âge est une période d’adolescence la mère peut encore
fréquenter l’établissement scolaire alors elle doit laisser son enfant à sa grand-
mère ou à une autre personne.
5 % de la mère introduisent des aliments de compléments à l’âge de zéro à
deux mois la mère doit reprendre son activité après quelques jours de son
accouchement cas des mère fille qui est encore en classe. [2]
V- 2 - 2 : Profession de la mère :

Les mères de la Commune Rurale de Sabotsy Namehana sont presque la


moitié (49,8 %) dans le secteur secondaire c'est-à-dire elles sont des employées
des usines ou des fonctionnaires, et pour les fonctionnaires le droit de congé de
maternité est au plus trois mois donc la mère est obligée de laisser son enfant à la
garde d’enfants aînés ou de personnes âgées ou à la bonne c’est aussi le moment
qu’elle doit donner des complément du lait maternel car elle sort le matin et ne
revient que le soir et son absence l’enfant doit manger. [7]
La participation aux activités agricoles de la famille vient réduire de
nombre de tétée. Dans la Commune Rurale de Sabotsy Namehana les mères dans
la secteur primaire forme 43 % de la population, les enfants suivent leurs mères
aux champs la bas l’enfant fréquente des milieux inapproprié pour l’hygiène. Au
champ elle laisse son enfant en donnant des biscuits à la main ou autre.

V- 2- 3 : Le statut matrimonial de la mère :

63,8 % des mères non mariées introduisent des aliments de complément


précoce, la mère doit travailler ou gagner des ressources financières pour le bien
être de son enfant alors dès qu’elle sent la force même quelque jours après son
accouchement elle doit reprendre son activité ou elle est obligée de chercher des
emplois. Donc elle confie son enfant à une autre personne à sa grand-mère ou à
une bonne en laissant des aliments comme des bouillies ou autres liquides comme
du lait de vache qui est très lourd pour l’enfant.[7]
La mère prend la charge de son enfant c'est-à-dire elle prend les deux rôles
des parents à la fois père et mère. Le Président de la République de Madagascar a
dit que les deux parents père et mère sont tous responsables de leurs enfants il ne
faut pas laisser l’enfant à la mère seule.
V- 2- 4 : Le nombre de personne dans la maison :

D’après l’enquête plus le nombre de personne dans la maison est élevé


plus les mères ont tendance à introduire précocement d’aliment de complément à
son nourrisson. Elle n’a pas eu le temps de s’occuper de son enfant seul il y a
encore d’autres personne à considérer dans la maison.
L’enfant qui a des frères et des sœurs plus de quatre c'est-à-dire la mère
qui a des enfants plus de quatre et qui n’a pas de bonne, risque d’introduire des
aliments de compléments précoces à son nourrisson, car les autres enfants aînés
ont besoin d’elle et en préparant les autres enfants pour l’école elle laisse le bébé
au lit seul avec un biscuit.

V- 2 – 5 : Les autres facteurs :

Autres ces facteurs il y a des variables responsables d’introduction


d’aliments de compléments. Dans la Commune Rurale de Sobotsy Namehana sur
le mode d’allaitement il y a quelque mère qui n’allaitent pas à l’heure qui suit la
naissance elle jette le colostrum et on donne d’eau sucrée à l’enfant. Les habitus
des ménages surtout la mère vivant avec une grand-mère, elle donne des aliments
autres que le lait maternel dès l’âge de trois mois car elle n’a pas confiance que
juste le lait maternel qui est formé de l’eau rassasie l’enfant.
Les publicités des aliments de complément donne des tentations à la mère
d’introduire des aliments de compléments précocement car comme le Farilac il y a
pour des nourrissons de quatre mois, et ce n’est pas le Farilac seul il y a les
Guigoz, et les autres aliments infantiles, …..[6]
SUGGESTION :

Pour les mères :

 Commencer à allaiter dans l’heure qui suit la naissance.


 Les femmes doivent avoir de congé de maternité pour bien s’occuper à son bébé.
 La mère doit obtenir des pauses pendant la journée de travail pour allaiter son
bébé au sein.
 Continuer l’allaitement sur demande et introduire des aliments complémentaires
dès l’âge de six mois.

Pour les services de santé :

 Profiter des nombreuses occasions de promouvoir et de soutenir les pratiques


optimales d’allaitement maternel dans le cadre des programmes de survie de
l’enfant, de soins de santé primaires et de planification familiale.
 Donner des conseils aux mères et encourages l’allaitement maternel par
l’intermédiaire des médias.
 Organiser des formations fréquentes pour les mères.
 Soutenir les dix étapes de l’allaitement réussi (voir annexe : dix étapes de
l’allaitement)
 Vérifier un suivi adéquat lors du post-partum pour la mère qui allaite et le bébé.
 Enlever les affiches qui font la publicité du lait artificiel ou des farines pour bébé.
 Interdire la distribution d’échantillon gratuit, de cadeaux ou de dépliants aux
mères.
 Dire aux mères de refuser les cadeaux ou échantillons de lait en poudre
 Ne pas apprendre aux mères à utiliser le lait artificiel.
 Mettre des affiches et des dépliants concernant l’allaitement maternel dans les
endroits publics.
Pour les autorités ou le gouvernement :

 Mettre en place de service de santé pour les femmes.


 Exiger des formations pour les personnels sanitaires surtout pour les informations
basées sur de l’allaitement maternel.
 Limiter la publicité et la promotion des substituts du lait maternel.
 Le ministère doit exiger que des informations véridiques sur l’allaitement soient
fournies aux femmes enceintes.
 Interdire la distribution de lait artificiel gratuit ou subventionné dans le service de
maternité et les hôpitaux.
 Aider les mères qui ont des revenus faibles et organiser des formations fréquentes
pour les mères.
 Éduquer les écolières.
CONCLUSION

D’après James Akré dans le Bulletin de l’OMS 1989 : l’apport précoce


d’une alimentation de complément entraîne des inconvénients : répercussion sur la
façon de téter du nourrisson, diminution de la lactation, accroissement d’infection
et d’allergie chez les nourrissons et risque d’une nouvelle grossesse.
Il ne faut pas intervenir précoce la complémentation du lait maternel qu’à
partir de six mois.
Il est sûr que le comportement et la conviction de la mère joue un rôle primordial
dans la décision.
Une complémentation alimentaire tardive risque d’entraîner de
malnutrition chronique.
Dans la Commune Rurale de Sabotsy Namehana 62 % des mères enquêtées
introduisent d’aliment de compléments précocement.

Des facteurs socio-économiques sont à l’origine de cette pratique : la


maturité de la mère, son activité professionnel, le nombre de personnes vivant
dans le même toit et le nombre d' enfants de la mère.
La situation matrimoniale de la mère dans la commune rurale de Sabotsy
Namehana 63,8 % des mères non mariées introduisent des aliments de
compléments précocement.
Les tabous alimentaires et les habitus alimentaires sont aussi des facteurs
mais ils sont moins significatifs dans la commune de Sabotsy Namehana.

Enfin, ce travail aide à la réalisation du défi 7 dans le Madagascar Action


Plan qui dit « Améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire » et aide à atteindre
l’objectif d’ici 2012 : « une réduction significative du taux de malnutrition chez
les enfants moins de cinq ans et taux d’insécurité alimentaire au sein des ménages
et chez les groupes vulnérables ».
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE :

[1]-James AKRE, l’alimentation infantile base physiologiques. Bulletin de


l’organisation mondiale de la santé / of the world health organisation. 1989,
supplément au vol 67 p.
[2]-TRECHE S., BENOIST B, BENBOUZID D., DELPEUCH F., 1995.
L’alimentation de complément du jeune enfant. ORSTOM édition, Paris, 391 p.
[3]-CHAULIAC M, les farines de servage. L’enfant en milieu tropical 1987 n°
167/168 p : 24-35.
[4]-Politique Nationale de la Nutrition.
[5]-LINKAGES. Faits d’alimentation : « pratiques recommandées par améliorer la
nutrition infantile pendant les six premiers mois ». Washington, 4 p
[6]-OMS, protection, encouragement et soutien de l’allaitement maternel : une
déclaration conjointe OMS /UNICEF. 32 pages.
[7]-OMS/UNICEF, conduite pratique et encouragement l’allaitement maternel
dans un hôpital ami des bébés. Formation de 18 heures destinée au personnel des
maternités, New York, USA 1984
[8]-CHAUMYZEAU J.P., 1975.Dictionnaire de Médecine, flammarion.
[9]-CRAPTEL C., CRAPTEL. P., CRAPTEL. J., MEUNIER, 1995. Nutrition,
alimentation et sport. Ed vigot, Paris, 176 p.
[10]-RALISON C., 1994. Aide mémoire de Biochimie structurale. Antananarivo.
[11]-WEIL, 1994. Biochimie générale, 7è éd. Masson, Paris, 572 p.
[12]-SECALINE, 1997. Situation alimentaire et nutritionnelle à Madagascar.
Stratégie nationale de sécurité alimentaire et de nutrition, 133 p.
[13]-APFELBAUM M., FORRAT C.,NILLUS P.,1995.Diétetique et nutrition, 3e
éd. Masson, Paris, 479 p.
[14]- AGBESSI D., DAMON M., 1987. Manuel de nutrition africaine Éléments
de base appliqués ACCT, Paris, 311 p
[15]-DAVID W., PETER A., VICTOR W., 1985. Précis de Biochimie de Harper,
6è éd ESKA, Paris, 746 p.
[16]-ROUX J., 1994. Conserver les aliments. Comparaison des méthodes et des
technologies. Technique et documentation, Paris, 705 p.
[17]-DUPIN H., CUQ.J., MALEWIAK M., LEYNAUDROUAUD C.,
BERTHIER A., 1992. Alimentation et nutrition humaines. ESF, Paris, 1533 p.
[18]GERBER C., 1977. Les guides pratiques de la vie, cuisine et diététique. Ed
sdt. 77190,Dammaire les Lys, France.
[19]- ALAIS C., LINDEN G., 1991. Biochimie alimentaire, 2e éd. Masson, Paris,
245 p. [20]-TREMOLIERES J., SERVILLE Y., JACQUOT R., 1956. Manuel
élémentaire d’alimentation, les aliments, 4è éd. Les éditions sociales françaises,
Paris XVII ème.
[21]-CAITLIN H os mer, DAWYER J., ARMANDO villa roel. Besoins la
formation pour l’éducation nutritionnelle directives pour la formation en cours
d’emploi des éducateurs en nutrition p : 121-125.
[22]-CAROL B., DG du fond des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), 1998.
La situation des enfants dans la monde. 141 p.
[23]-GALLOTS S., 1963. Les vitamines, presses universitaires de France, Paris,
128 p.
[24]-LANNOY J., 1963. Savoir se bien nourrir. Femme d’aujourd’hui, Belgique,
310 p.
[25]-LINKAGES. Faits d’alimentation : « Le lait maternel une source essentielle
de vitamine A pour le nourrisson et la jeune enfant. Washington, 8 p.
[26]-MADAGASIKARA AM-PERINASA 2007- 2012.Drafitra matipaika ho
amin’ny fampandrosoana maharitra.(www.madagascar.gov.mg/MAP)
[27]-Organisation de Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture.
L’éducation nutritionnelle du public. Documents présentés à la consultation
d’experts de la FAO : ISSN 1014-2908. Étude FAO Alimentation et Nutrition p-
62.
[28]-STARON T., 1980. L’alimentation humaine. Contribution à l’étude des
constituants alimentaires et des aliments. 1 ère partie,APRIA, Paris, 163 p.
[29]-STARON T., 1980. L’alimentation humaine. Les nouvelles sources de
protéines comestibles et les produits toxiques éventuellement présents dans les
aliments. 2è partie APRIA, Paris, pp 165 – 393.
[30]-VERMEIL G., L’alimentation de l’enfant de naissance à trois ans paris,
Doin, 1989
ANNEXES

POPULATION :
(Tableau n°1)
N° Nom du FOKONTANY Nombre d’habitants
1 AMBATOFOTSY 1694
2 AMBODIVONA 813
3 AMBOHIBARY 1364
4 AMBOHIDRANO 980
5 AMBOHINAORINA 4526
6 AMBOHITRINIMANGA 2575
7 AMORONDRIA 2900
8 ANDIDIANA 1455
9 ANDREFANTSENA 4556
10 ANOSY AVARATRA 2785
11 ANTSATSIRESY 1961
12 ANTSOFINONDRY 1594
13 ATSINANANTSENA 6596
14 BERAVINA 806
15 BOTOINA 610
16 FARAVOHITRA 1451
17 ISAHAFA 1130
18 LAZAINA 1756
19 MANARINTSOA 1884
20 NAMEHANA 1536
21 SOANIEDANANA 4869
22 TSARAFARA 4803
TOTAL 52.644
ÉQUIPEMENT DE SANTÉ

 Établissements publics :
(Tableau n °2)
Établissement Nombre de Médecins Sages femmes Infirmiers Nombre de lit
CHD Anosy 05 et 02 Dentistes 01 03 31
Avaratra
CSB II 03 03 02 08
Atsinanantsena
CSB II Anosy 02 01 01 -
Avatra

 Établissements privés :
(Tableau n°3)
Etablissements Nombre de Sages femmes Infirmiers Nombre de lit
Médecins
Cabinet médical 04 0 0 0
d’Anosy avaratra
Dispensaire catholique 02 0 0 0
Dispensaire ABC 01 0 01 02

3- Nombre de Médecins privés :

-Dentiste : 02
-Généraliste : 19
-Pédiatre :0
4- dépôts de médicaments
(Tableau n°4)
Nom du dépôt Nom du dépositaire Localisation
MAMORISOA RAKOTOARISOA Mamy Josoa Imanga Atsinanantsena
MIARINTSOA RANDIANANTENAINA Christophe D Ambohitrango Tsarafara
VONJY AINA RAZAFIMBELO née RAKOTOMALALA Anosy Avaratra
Voahanginirina R
HAJATIANA RAZAFINDRAMALA Joseph Honoré Atampotsena Atsinanantsena
- RABARIARIVO atsinanantsena

Pathologie prédominante
 Paludisme
 Diarrhée
 Maladie respiratoire
 Diarrhée infantile
 Hypertension artérielle
 Malnutrition
 Maladie liée à l’alcool
 Accident corporel.

Établissements culturels :
(Tableau n°5)
Église ou ECAR Protestantes FLM Anglicans Autres
Temples
Nombre 02 10 01 01 10

ECAR = Églises Catholique Romaines FLM : Fiangonana Loterianina Malagasy


Autres : Rhema,Jesosy Mamonjy,Adventiste, METM, Témoin de Jehovah, Pentecôtiste,
FIARAM
Institutions financières :
Tableau n°6 : Institutions de micro finances et/ou de crédit mutuel :
Nom Localisation Effectif des membres
OTIV Atsinanantsena 3037
CECAM Tsarafara 139

Autre prestation de services (tableau n°7)


Nature de prestation Nombre
Garage 04
Vulcanisation 05
Cyber 02

-Agriculture : (Tableau n° 8)
Par propriétaire Enfermage Ensemble
Nombre d’exploitant - - -
Type d’exploitation Riz- Légumes- Riz- Légumes- Riz- Légumes-
Cultures vivrières. Cultures vivrières. Cultures vivrières.

-Élevage
-Cheptel (Tableau n°9)
Effectifs
Bovidés 1671
Porcs 753
Volailles 20410

-Services vétérinaires :
• Nombre de docteur vétérinaire : 01 (privé)
• Nombre d’assistant technique d’élevage : 01 (public)
Industries et établissements remarquables : (Tableau n°10)
Nom de Localisation Activités Nature des Effectif du
l’établissement produits personnel
AXELLE Lazaina Textile Vêtements 260
FESTIVAL Anosy avaratra Textile Vêtements 600
TABIMA Atsinanantsena Briqueterie Briques, tuiles, -
parpaing
BRIQUETERIE Atsinanantsena Briqueterie Briques, tuiles 15
KIANJAVOLA
LION EVEILLE Antsofinondry Menuiserie Aluminium -
Ets MANANJARA Anosy avatra Quincaillerie Divers 9
Ets Atsinanantsena Grossiste Boissons -
MAMPIHARISOA Alcooliques
Ets HENINTSOA Andrefantsena Grossiste Boissons -
Alcooliques

Infrastructures locales :
-Abattoirs et tueries :

(Tableau n° 11)
Nombre Localisation Nombre de têtes abattues par an
01 Anosy avaratra 5600

(Ces nombres incluent ceux des autres communes qui utilisent la tuerie)

-Autres exploitations du sol et du sous-sol :


(Tableau n°12)
Nature Superficie Nombre
Carrières (sable) 5a 10
Boit et forêts 1 % de la superficie total -
Briqueteries 1 ha (éparse) 57
Autres Poteries 15 à 20 Familles
Marchés :(Tableau n°13)
Localisation Type (communal, Fkt, Nombre Jours du marché
Quartier) d’emplacements hebdomadaire
Atsinanantsena Communal 300 Samedi
Quartier 100
TOTAL 04 400 -

Administration :
Nom du responsable d’Administration communale : RALABOMANANA Norbertin.

Cadres :
( Tableau n°14)
CATÉGORIE NOMBRE
MAIRE 1
ADJOINT 02
CA 1- 2 CHEF DE DIVISION 04
SOUS- TOTAL 07
TOTAL 71
EDUCATION :
Etablissements préscolaires : (Tableau n° 15)
Nom de Statut Localisation Nombre Nombre Nombre
l’établissement de d’instructeurs d’élèves
classe
Ranivo martiora CONFESSIONNEL Lazaina 2 2 31
Ebenezera CONFESSIONNEL Andrefatsena 2 2 86
Rainisija CONFESSIONNEL Manarintsoa 2 2 105
Manovosoa PRIVÉ Ambohidrano 2 2 45
St Louis de CONFESSIONNEL Namehana 3 3 91
Gonzague
Fanilo PRIVÉ Ambolotara 1 1 24
Les petits Lascar PRIVÉ Tsarafara 3 6 120
Eden School PRIVÉ Atsinanantsena 3 5 106
Akany Sitraka PRIVÉ 2 2 44
Tanamasoandro PRIVÉ 2 2 30
Harisoa PRIVÉ Antsahatsiresy 2 2 50
MASCA PRIVÉ Atsinanantsena 2 2 73
DOMI PRIVÉ Tsarafara 4 4 109
VONITSOA PRIVÉ Amorondria 3 3 52
Akany tsimoka PRIVÉ Anosy avaratra 1 1 19
LA PRIVÉ Andrefantsena 6 6 106
CHANTERELLE
La boucle d’or PRIVÉ Soaniadanana 1 1 22
Kiady PRIVÉ Andrefantsena 1 2 36
Anges Mignons PRIVÉ Amorondria 2 2 67
Kangourou PRIVÉ Ambohinaorina 2 1 42
TOTAL 50 53 1258
Établissements d’enseignement primaire- niveau I ( tableau n°16)
Nom de Statut Localisation Nombre Nombre Nombr
l’établissement de classe d’instructeu e
rs d’élève
s
LA PRIVÉ Andrefantsena 10 10 217
CHANTERRELLE
TSIMOKA PRIVÉ Anosy avaratra 5 5 68
St LOUIS DE CONFESSIONNEL Namehana 5 6 291
GONZAGUE
VONITSOA PRIVÉ Amorondria 5 5 103
DOMI PRIVÉ Tsarafara 5 5 178
RAINISIJA CONFESSIONNEL Manarintsoa 5 5 268
MASCA PRIVÉ Atsinanantsena 8 8 199
HARISOA PRIVÉ Antsahatsiresy 5 5 68
PETITS LASCARS PRIVÉ Tsarafara 9 9 230
FANILO PRIVÉ Ambolotara 5 5 94
EBENEZERA CONFESSIONNEL Andrefantseana 9 9 246
LA VICTOIRE PRIVÉ Atsinanantsena 5 5 51
EDEN SCHOOL PRIVÉ Lazaina 5 5 86
RANIVO PRIVÉ 5 5 145
MARTIORA
LALAINA PRIVÉ Tsarafara 5 4 83
LA BOUCLE PRIVÉ Soaniadanana 4 5 51
D’OR
IDEAL PRIVÉ Antsofinondry 5 5 27
KOLOINA PRIVÉ Antsofinondry 5 5 110
KIADY PRIVÉ 5 5 57
ANGES PRIVÉ Amorondria 1 1 6
MIGNONS
AKANY MIAHY PRIVÉ Ambatofotsy 4 4 63
TOTAL 110 111 2839
EFPC PUBLIC Ambihidrano 5 3 109
PUBLIC Ambatofotsy 5 5 260
PUBLIC Tsarafara 9 9 525
PUBLIC Antsahatsiresy 5 7 286
PUBLIC Ambohinaorina 7 8 396
PUBLIC Ambohibary 13 13 626
PUBLIC Andrefantsena 8 8 318
PUBLIC Atsinanantsena 18 18 842
PUBLIC Anosy avaratra 5 4 190
PUBLIC Ambohitrimanga 5 4 167
PUBLIC Lazaina 5 3 190
PUBLIC Isahafa 5 2 128
PUBLIC Faravohitra 5 5 173
TOTAL 95 89 4210

Établissements d’enseignement secondaire- collège- niveau II


(Tableau n°17)
Nom de Statut localisation Localisation Nombre Nombre Nombre
l’établissement de classe d’instructeur d’élèves
s
RANIVO CONFESSIONNEL Lazaina 4 4 135
MARTIORA
LA VICTOIRE PRIVÉ Andrefantsena 4 8 90
LES PETITS PRIVÉ Tsarafara 4 10 101
LASCAR
MASCA PRIVÉ Atsinanatsena 11 21 524
HASINA PRIVÉ Andrefantsena 12 28 494
St LOUIS DE CONFESSIONNEL Namehana 8 5 221
GONZAGUE
AKANY PRIVÉ Anosy avatra 2 5 20
TSIMOKA
LALAINA PRIVÉ Tsarafara 4 15 100
LA PRIVÉ Andrefantsena 4 4 174
CHANTERELLE
EBENEZERA CONFESSIONNEL Andrefantsena 4 4 29
CEG PUBILC Andrefantsena
KOLOINA PRIVÉ Antsofinondry 4 4 87
HARISOA PRIVÉ Antsahatsiresy 4 4 22
FANILO PRIVÉ Ambolotara 4 4 13
KIADY PRIVÉ Andrefantsena 4 6 93
TOTAL 73 118 2103
LES DIX CONDITION POUR LE SUCCÈS D’UN HÔPITAL AMI DES
BEBES :

1- Adopter une politique d’allaitement maternel formulé par écrit et


systématiquement portée à la connaissance de tous les personnels soignants.
2- Donner à tous les personnels soignant les compétences nécessaires pour mettre
en œuvre cette politique.
3- Informer toutes les femmes enceintes des avantages de l’allaitement au sein et
de sa pratique.
4- Aider les mères à commencer à allaiter au sein leur enfant dans l’heure qui suit
la naissance.
5- Indiquer aux mères comment pratiquer l’allaitement au sein et comment
entretenir la lactation même si elles se trouvent séparées de son nourrisson.
6- Ne donner aux nouveau-nés aucun aliments ni aucune boisson autre que le lait
maternel, sauf indication médicale.
7- Laisser l’enfant avec sa mère 24 heures par jour.
8- Encourager l’allaitement au sein à la demande de l’enfant.
9- Ne donner aux enfants nourris au sein aucun tétine artificielle, sucette.
10- Encourager la constitution d’associations de soutien à l’allaitement maternel et
leur adresser les mères dès leur sortie de l’hôpital ou de clinique.
FICHE D’ENQUÊTE :

I-Identification de l’échantillon :
Date de l’enquête :
Région :
Province :
District :
Commune :
Fokontany :

II- Renseignements relatifs aux enfants :


1- Nom de l’enfant :
2- Age de l’enfant : (mois)
3- Genre de l’enfant : Masculin /_ / Féminin /_/
4- Nombre de fratrie en vie actuellement :
5- Rang de l’enfant dans la fratrie :

III- Renseignements relatifs à la mère :


6- Nom de la mère :
7- Age de la mère :
8- Situation matrimoniale : Mariée /_/ Non mariée /_/
9- quelle est votre principale activité professionnelle ? : Secteur primaire /_/
Secteur secondaire /_/
Secteur tertiaire /_/
10- Quelle est la principale activité professionnelle de votre conjoint ?
Secteur primaire /_/
Secteur secondaire /_/
Secteur tertiaire /_/

IV- Renseignements sur le ménage :


11- Revenu mensuel du ménage : R<50.000Ar /_/
50.000Ar < R < 100.000Ar /_/
R > 100.000Ar /_/.
12- Avez-vous des terres cultivées ? Oui /_/ Non /_/
Si oui, quel de culture ?
13- Avez-vous pratiqué un petit élevage ? Oui /_/ Non /_/
Si oui quel type d’élevage ?
14- Nombre de personnes vivantes sous le même toit :
Adultes /_/
Enfants scolarisés /_/
Enfants non scolarisés /_/

V- Renseignements sur la consommation alimentaire :


15 Quelle est l’alimentation de l’enfant hier ?
Période Type d’aliments Méthode de cuisson Quantité (2)
constituants le repas (bouillie ou friture)
(1)
Matin
Midi
Soir
Goûter (3)
• riz, saonjo, patate douce, manioc
• Riz en louche ; viande en portion, fruit en pièce
• A spécifier le type et la fréquence de goûter
16- Quel est votre aliment de base ?
Riz /_/ Maïs /_/ Manioc /_/ Autres /_/
17- Parmi ces aliments suivants, lesquels avez-vous consommés le plus souvent ?
Type Quantité (kg par mois) Fréquence (nombre de fois
par mois)
Viande
Poisson (sec, mer, eau douce)
Œuf
Volailles
Laits et dérivés
Légumineuses
Fruits
VI- Installation sanitaire, approvisionnement en eau :
18- Quel types d’installation sanitaire utiliser – vous ?
Latrines traditionnelles /_/
Fosse septique à chasse d’eau /_/
Défécation en plein air /_/
19- Quel est votre approvisionnement en eau ?
Robinet /_/
Borne fontaine /_/
Puits /_/
Source /_/
Rivière/ fleuve /_/
20- Le lavage des mains avec du savon est – il pratiqué ?
Avant la préparation du repas /_/ Après défécation /_/

VII- Antécédents et examens cliniques :


21- Est-ce que l’enfant a eu dans les 15 jours ?
Diarrhée : Oui /_/ Non /_/
Toux : Oui /_/ Non /_/
Autres maladies :
22- Est- ce que l’enfant a été déparasité ? Oui /_/ Non /_/
Si oui, combien de fois dans l’année ? /_/
Date du dernier déparasitage : Moins de six mois /_/ Plus de six mois /_/
23- Est- ce que l’enfant a reçu de comprimé FAF ? Oui /_/ Non /_/
Si oui, combien de fois dans l’année ? /_/
24- Est- ce que l’enfant a souffert d’anémie ? Oui /_/ Non /_/

VIII- Mesures anthropométriques :


- Poids de l’enfant en kg :
- Taille en centimètre
- Remarque.
SUMMARY

The present work had as a goal to contribute to the study of the precocious
introduction of the supplement foods of the children from 0 to 24 moths. It allowed us to
familiarize ourselves to the different methods and the technique of analysis used in nutrition.

The results of survey carried out in the rural Commune of Sabotsy Namehana about
mothers that we did last February until July 2007, it shows that 33 % of the mothers give
supplement food precociously to their babies.

The socio-economic factors considered as the source or origins of this practice are: the
age of the mother, her profession, her matrimonial status and the number of person who lives
in the house, the number of children of the mother.
The other factors such as the food taboo or the habits and customs exist but they are
not very important.

Recommendations and suggestions for the mothers and the services of health and for
the authority of states have been suggested.
Titre du mémoire : Introduction précoce des aliments de compléments des enfants de 0- 24
mois dans la commune rurale de Sabotsy Namehana
Rubrique : Santé Publique Nombre de pages : 35 Nombre de tableaux : 15
Nombre de figures : 07 Nombre d'annexes : 14 pages
Nombre de références bibliographiques : 30

RESUME

Le présent travail a eu pour but de contribuer à l’étude d’introduction précoce des


aliments de compléments des enfants de 0 à 24 mois. Il nous a permis de nous familiariser aux
différentes méthodes et techniques d’analyses utilisées en nutrition.

Les résultats de l’enquête effectuée dans la Commune Rurale de Sabotsy Namehana


sur les mères que nous avons fait le février au juillet 2007, il ressort que : 33 % des mères
introduisent des aliments de complément précocement.

Les facteurs socio-économiques déterminés comme à l’origine de cette pratique sont :


l’âge de la mère, sa profession, son statut matrimonial et le nombre de personne vivantes dans
la maison, le nombre de l’enfant.
Les autres facteurs tels que : les tabous alimentaire ou les habitudes dues aux us et
coutumes existent mais il sont moins importants.

Les recommandations et des suggestions pour les mères, pour les services de santé et
pour les autorités de l’état ont été proposées.

MOTS CLES :
Aliment de compléments, nourrisson, sevrage, lait maternel, besoins nutritionnels.

Président du mémoire : RANDRIANARIMANANA VAHINIARISON Dieudonné


Adresse de l'auteur : Cité Universitaire Bloc Sapin porte D Ankatso II Antananarivo
101.

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