Blancher M. - Mort A Toulouse - 2009

Tod in Toulouse.qxd 20.11.
2009 9:28 Uhr Seite 1
Lernkrimi Audio-Learning Französisch
Mort à
Toulouse
Marc Blancher
Compact Verlag
1
Tod in Toulouse.qxd 20.11.2009 9:28 Uhr Seite 2
Bisher sind in dieser Reihe erschienen:

■ Englisch: A2, B1, Französisch, Spanisch: B1
In der Reihe Compact Lernkrimi sind erschienen:
■ Englisch, Französisch, Italienisch, Spanisch: B1, B2
■ Englisch GB/US, Business English: B1, B2
■ Deutsch: B1
■ Sammelband Lernkrimi Englisch, Spanisch: B1/B2
In der Reihe Compact Lernkrimi Kurzkrimis sind erschienen:
■ Englisch, Französisch, Italienisch, Spanisch, Deutsch: A2
In der Reihe Compact Lernkrimi History sind erschienen:
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■ Englisch, Spanisch: A1/A2
Lernziele: ■ Grundwortschatz, Grammatik (A2, B1)
■ Aufbauwortschatz, Konversation (B2)
In der Reihe Compact Schüler-Lernkrimi sind erschienen:
■ Englisch, Französisch, Spanisch, Latein, Deutsch, Mathematik,
Physik, Chemie, Sammelband Englisch
Weitere Titel sind in Vorbereitung.
© 2009 Compact Verlag München

Alle Rechte vorbehalten. Nachdruck, auch auszugsweise,
nur mit ausdrücklicher Genehmigung des Verlages gestattet.
Chefredaktion: Dr. Angela Sendlinger
Redaktion: Gesa Füßle
Fachredaktion: Mireille Schauwecker
Produktion: Wolfram Friedrich
Titelillustration: Karl Knospe
Typographischer Entwurf: Maria Seidel
Umschlaggestaltung: Carsten Abelbeck
ISBN 978-3-8174-7875-0
7278751
Besuchen Sie uns im Internet: www.compactverlag.de, www.lernkrimi.de
2
Vorwort
Mit dem neuen, spannenden Compact Lernkrimi Audio-Learning

können Sie Ihre Sprachkenntnisse auf abwechslungsreiche und
unterhaltsame Weise auffrischen, vertiefen und erweitern.
Lassen Sie sich fesseln von Inspector Cliquot und seinem neu-
esten Fall! Lesen Sie die einzelnen Kapitel zunächst in Ruhe
durch. Alle schwierigen Wörter sind im Text markiert und können
im Glossar am Ende des Buches nachgeschlagen werden.
Anschließend können Sie Ihr Französisch mit der CD testen – in
abwechslungsreichen und kurzweiligen Übungen trainieren Sie
insbesondere Aussprache und Hörverständnis. Die richtigen Ant-
worten hören Sie direkt im Anschluss zum Vergleich – die meisten
können Sie auch im Lösungsteil am Ende des Buches nachlesen.
Mit den kurzen Übungseinheiten können Sie Ihr Lernpensum
individuell gestalten.
Ob zu Hause oder unterwegs – das mobile Sprachtraining ist
MP3-fähig und bietet die ideale Trainingsmöglichkeit für
zwischendurch.
Und nun kann die Spannung beginnen ...
Viel Spaß und Erfolg!
Die Ereignisse und die handelnden Personen in diesem Buch sind frei erfunden.
Etwaige Ähnlichkeiten mit tatsächlichen Ereignissen oder lebenden Personen
wären rein zufällig und unbeabsichtigt.
3
Inhalt
Chapitre 1 : Bienvenue à Toulouse ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

Chapitre 2 : Meurtriers en coulisses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Chapitre 3 : Le meurtrier est parmi nous . . . . . . . . . . . . . . . . 25
Chapitre 4 : Un mystère de plus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
Chapitre 5 : Sur le Pont-Neuf . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Lösungen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
Glossar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
Story
Inspektor Cliquot ist der beste Mann der Pariser Polizei. Wenn die
Fälle mysteriös werden und alle anderen im Dunkeln tappen, ist
Cliquot derjenige, der sich in die Untiefen der Verbrecherszene
wagt.
Inspektor Cliquot und Nathalie fahren nach Toulouse, wo Cliquot

als Jurymitglied die neue „Miss Rose“ für das Modelabel De
Lagemont bestimmen soll. Doch während der Veranstaltung
bricht eine der Teilnehmerinnen tot zusammen. Wie konnte das
passieren? Der Inspektor und Nathalie stecken bereits mitten in
den Ermittlungen, als eine weitere Schreckensnachricht herein-
bricht: Eine weitere Teilnehmerin ist entführt worden! Gut getarnt
begeben sie sich zur Lösegeldübergabe – aber dort läuft alles
anders als geplant ...
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Chapitre 1 : Bienvenue à Toulouse !
L’inspecteur Cliquot et Nathalie sont à bord du TGV qui relie les

gares de Paris Montparnasse et de Toulouse Matabiau. Ils ont
quitté Paris à temps ce vendredi en fin d’après-midi, mais main-
tenant, le train a du retard.
Pendant le voyage, Nathalie a lu de nombreux guides touristiques
sur la ville de Toulouse. Elle a appris qu’on l’appelle également la
Ville Rose pour la couleur de sa brique de terre cuite. L’inspecteur
Cliquot, lui, a dîné et a dormi pendant une grande partie du trajet.
Il ne se réveille que lorsque le train freine. Croyant être en retard,
il est pressé de se lever pour prendre sa valise. C’est alors qu’une
vieille dame qui tire une lourde valise à roulettes passe… sur le
pied de l’inspecteur.
« Aïe ! Dites, Madame, vous pourriez tout de même faire atten-
tion ! »
Sans même réagir aux gémissements du policier, la vieille dame
hausse les épaules et poursuit son chemin.
L’inspecteur Cliquot se penche pour examiner ses malheureux
doigts de pied.
« Vous vous êtes fait mal ? »
Nathalie, son assistante, vient de faire son apparition à ses côtés,
un petit sac de voyage à la main.
« Non, je vous remercie, tout va bien ! Je pense qu’il ne me
manque que trois doigts de pied sur les cinq !
– Vous pourriez cesser de vous plaindre, dit-elle pendant qu’elle
essaie d’avancer jusqu’à la porte du wagon.
– Je viens de me faire écraser le pied, et en plus, nous sommes en
retard !
– Vous avez vraiment mauvais caractère !
– Mais pas du tout, je… »
5
La voix du contrôleur les interrompt :

« Mesdames et Messieurs, nous arrivons en gare de Toulouse
Matabiau. Toulouse Matabiau, terminus du train. Tous les
voyageurs descendent de voiture ! Assurez-vous de n’avoir rien
oublié dans le train ! La SNCF et son personnel d’accompagne-
ment vous remercient et vous souhaitent une bonne soirée.
– Bonne soirée, bonne soirée, grommelle l’inspecteur, elle com-
mence mal, cette soirée. »
L’inspecteur Cliquot a voulu descendre le premier. Il a du mal à se

déplacer à cause de la grosse valise qu’il traîne avec lui. Nathalie
attend patiemment que « son » inspecteur ait atteint le quai pour
descendre à son tour. Tout autour d’eux, il y a foule : les gens
marchent et courent dans tous les sens. Fatigué par sa valise,
l’inspecteur transpire. Il tire de sa poche un grand mouchoir à
carreaux et s’essuie le front.
« Il y a beaucoup de gens ! s’enthousiasme Nathalie qui regarde
autour d’elle.
– Je dirais plutôt qu’il y a trop de monde ! Allons-y ! La voiture de
chez De Lagemont doit déjà nous attendre !
– Je vous trouve bien pressé d’arriver, Inspecteur ! »
Nathalie sourit.
L’inspecteur relève la tête et accélère le pas.
« Vous connaissez Rose De Lagemont ? lui demande-t-elle.
– Pas du tout. J’ai été personnellement convié par monsieur le
maire en tant que personnalité extérieure pour assister à l’élection
de Miss Rose. »
Apparemment, l’inspecteur Cliquot est très fier d’avoir été invité
par le premier magistrat. Chaque année, la maison De Lagemont
organise l’élection d’une jeune fille qui devient son égérie : elle
représente ensuite la marque pendant l’année qui suit.
6
« C’est donc pour rencontrer monsieur le maire que vous marchez

aussi vite ? insiste Nathalie.
– Evidemment ! »
L’inspecteur fait une pause. Il aperçoit une luxueuse voiture
rangée près des taxis et s’en approche. Après s’être à nouveau
essuyé le front avec son mouchoir à carreaux, il frappe à la vitre
côté chauffeur. Après quelques instants, la vitre descend et laisse
apparaître un grand homme en complet noir, très hautain.
L’homme ne sourit pas : il a l’air très strict.
« Monsieur est un ami de madame ? demande-t-il.
– Inspecteur Jacques Cliquot, annonce fièrement le policier.
– Fort bien. Je suis toutefois au regret de dire que Monsieur fait
erreur.
– Comment cela ? Je fais erreur ? Vous feriez mieux de nous
ouvrir, mon vieux, parce que nous sommes déjà en retard ! Et si ça
continue, nous allons rater le début de l’élection !
– Que Monsieur m’excuse, mais je maintiens qu’il y a erreur : ceci
est la voiture privée de madame la comtesse de Montmoreux, qui
doit se rendre ce soir à la réception donnée par monsieur le duc
de…
– Inspecteur Cliquot ! Mademoiselle Claudel ! »
Un très jeune homme en costume et cravate se tient dans l’allée et
agite le bras en direction des deux voyageurs. Comme si de rien
n’était, l’inspecteur accélère le pas. C’est Étienne François, le
secrétaire particulier de madame Rose De Lagemont, fondatrice
de la petite mais célèbre maison de haute-couture De Lagemont.
Le jeune homme se tient à côté d’une… deux-chevaux ! Nathalie
rit quand elle voit l’air triste de l’inspecteur.
« Je suis désolé, dit Étienne François, mais il y avait des bouchons.
J’espère que vous n’attendez pas depuis trop longtemps ?
– Non, non. » grommelle l’inspecteur.
7
Nathalie serre la main du jeune homme.

« Non, non, lui répond-elle, nous venons d’arriver : notre train
avait du retard. Nathalie Claudel.
– Étienne François. Enchanté. Et je suppose que vous êtes le
célèbre Inspecteur Cliquot ?
– En effet, dit l’inspecteur qui continue de regarder la voiture du
secrétaire.
– Je suis enchanté de faire votre connaissance. J’ai suivi toutes vos
enquêtes dans la presse.
– Ah, vraiment ?
– Mais laissez-moi donc vous débarrasser… J’ai laissé la Mer-
cedes au garage. Avec la deux-chevaux, nous irons beaucoup plus
vite. Il y a beaucoup de voitures dans les rues de Toulouse en fin
d’après-midi. Mais je vous en prie, montez ! Nous sommes déjà en
retard…
– Berline ou deux-chevaux, ça n’a pas d’importance, n’est-ce pas,
Inspecteur ? Vous permettez que je monte devant ?
– Mais bien sûr, je vous en prie. »
La bonne entente entre Étienne François et Nathalie Claudel, son

assistante, semble encore aggraver la mauvaise humeur de l’in-
specteur Cliquot qui, après s’être trompé de voiture, doit main-
tenant traverser Toulouse en deux-chevaux plutôt qu’en Mercedes.
En effet, le policier ne sait pas où il va pouvoir mettre ses grandes
jambes : la deux-chevaux est beaucoup trop petite pour lui !
Le trajet dure environ quarante-cinq minutes car il y a beaucoup
de circulation. A chaque feu et à chaque ralentissement, le secré-
taire particulier de Rose De Lagemont présente en détail à nos
enquêteurs les curiosités et les monuments de la Ville Rose : après
le Capitole, c’est au tour de la basilique Saint-Sernin de Toulouse.
Toutes ces belles choses provoquent l’émerveillement sincère de
8
Nathalie, qui prend des photos. L’inspecteur Cliquot, lui, somnole

déjà à l’arrière. Étienne François fait un petit crochet et traverse la
Garonne sur le Pont-Neuf avant de faire demi-tour dans l’ancien
quartier Saint-Cyprien : ils doivent maintenant se dépêcher d’aller
au palais des congrès.
« Vous travaillez depuis longtemps pour Rose De Lagemont ?
– Oh non, seulement depuis le début de l’année. Sa précédente
secrétaire a démissionné.
– Démissionné ?
– Oui.
– Pour quelle raison ?
– Disons que…
– Oui ? »
Étienne François n’a pas l’air de vouloir en parler. Nathalie
insiste.
« Disons que… madame De Lagemont a une forte personnalité.
– Tiens donc, se murmura Nathalie à elle-même.
– Nous sommes bientôt arrivés ? demande alors l’inspecteur,
soudainement réveillé. J’ai hâte de rencontrer ces demoiselles… »
Le secrétaire particulier de Rose De Lagemont sourit et tourne
à droite.
« Nous sommes arrivés, annonce-t-il. Et nous sommes même en
avance. C’est parfait : je pourrai vous présenter au reste de notre
petite équipe avant le début de l’élection.
– Au reste de votre petite équipe ?
– Oui, la maison De Lagemont est très célèbre mais c’est une
petite maison que Rose dirige seule. Vous allez faire la connais-
sance de Juliette Leplan, notre directrice commerciale, de notre
styliste et coiffeur, Jean-Pierre Madeleine, de Josiane Barbue,
notre secrétaire administrative, et bien sûr, de Rose De Lagemont
elle-même.
9
– Qu’attendons-nous donc ? »
Le moteur n’est pas encore tout à fait arrêté que l’inspecteur
Cliquot est déjà descendu. Il marche en direction de l’entrée des
loges réservées aux artistes. Nathalie Claudel et Étienne François
sortent ensemble de la deux-chevaux. L’inspecteur Cliquot, lui, a
déjà ouvert la porte du bâtiment.
« Hum ! Je sens que nous allons passer une excellente soirée ! »
s’exclame-t-il.
Pendant que le policier entre, Étienne François ouvre la porte à
Nathalie.
« Je ne savais pas que l’inspecteur Cliquot s’intéressait à la mode,
dit-il.
– Oh, mais notre inspecteur s’intéresse à tout. »
C’est alors qu’on entend une série de cris stridents. Ils viennent de
l’intérieur du palais des congrès. L’inspecteur Cliquot attend et
réfléchit un instant. Nathalie, elle, court déjà, Étienne François
aussi. Pour entrer, ils bousculent les agents de sécurité. Les cris
proviennent des loges des artistes. C’est là que les candidates se
préparent avant l’élection. La voix qui crie est une voix de femme.
Apparemment, Étienne François a très peur. C’est aussi lui qui
court le plus vite. L’inspecteur, lui, est le dernier. Il est très fatigué
après ce long voyage en train et court très lentement. Il n’a pas
envie de courir. En plus, il pense que ce n’est sans doute pas grave,
ce qui se passe.
Pendant qu’il court, le policier a l’esprit ailleurs. Il pense à
d’autres choses : il voit déjà la grande salle de spectacle avec
l’élection. Il pense à toutes les jolies jeunes femmes qui sont can-
didates. Il pense également à la radio et à la télévision qui seront
là. Puisqu’il est déjà célèbre, il a le droit de faire partie du jury et
de décider qui sera la nouvelle Miss Rose.
10
C’est vrai que l’inspecteur Cliquot est très fier : il est une star dans
toute la France et même dans le monde entier. Et il espère vrai-
ment passer une excellente soirée pendant cette élection. Oui,
mais voilà : apparemment, il y a déjà un problème !
11
Exercices
Exercice 1 : Écoutez et répétez.
Exercice 2 : Épelez.
Exercice 3 : Supprimez l’intrus.
Exercice 4 : Vrai ou faux ?
Exercice 5 : Écoutez et écrivez.
voyageur ____________________
____________________ ____________________
Exercice 6 : Questions.
12
Exercice 7 : Complétez le texte à trous.
Il ne se ____________________ que lorsque le train freine.
Croyant être en ____________________, il est pressé de se
lever pour prendre sa ____________________.
C’est alors qu’une vieille dame qui tire une lourde valise à
roulettes passe… sur le __________ de l’inspecteur.
Exercice 8 : Mettez à la forme négative.
Exercice 9 : Conjugaison. Indiquez les formes manquantes

du verbe « avoir » au présent.
j’ai
tu _______________________
il _______________________
nous _____________________
vous _____________________
ils _______________________
13
Exercice 10 : Prépositions. Complétez le texte à trous.
Les cris proviennent ___________________ loges.
L’inspecteur Cliquot est assis ___________________ côté
___________________ son assistante.
L’inspecteur Cliquot s’est trompé ____________________
voiture.
______________________ la voiture, l’inspecteur Cliquot
somnole.
Nathalie est très intéressée ___________________ les
curiosités ___________________ la ville.
14
Chapitre 2 : Meurtriers en coulisses
En effet, les cris proviennent d’une des loges : celle de Noémie

Charpentier, une des candidates.
« Mon dieu ! crie-t-elle. Quelle horreur ! C’est un monstre ! »
Le « monstre » a huit pattes et mesure quelques centimètres...
Nathalie entre alors et découvre la jeune femme debout sur une
chaise. Elle tremble et montre du doigt une grosse araignée noire.
L’araignée court dans sa direction. Sans pitié, l’assistante de
l’inspecteur écrase le « monstre » avec sa chaussure.
Paf !
Nathalie examine le cadavre du « monstre » et dit :
« Vilaine bête !
– Je m’excuse, mais j’ai vraiment très peur des araignées. Merci
beaucoup de m’avoir aidée ! Je suis Noémie Charpentier.
– Tout va bien ? » demande alors Étienne François.
L’inspecteur Cliquot entre maintenant, essoufflé.
« Vous ne faites pas assez de sport, lui murmure Nathalie en
souriant.
– Que s’est-il passé ? »
Nathalie lui montre le cadavre du « monstre ».
« Grand Dieu ! Que sont donc ces hurlements ? »
Une grande dame très élégante vient d’entrer dans la loge. Elle
porte une longue robe couleur argent à paillettes et de très nom-
breux bijoux. C’est Rose De Lagemont en personne.
« C’est encore vous, Mademoiselle Charpentier ? Décidément,
vous ne faites que des bêtises !
– Ce n’était rien, dit Nathalie, juste une araignée. Je pense que
Noémie doit être stressée.
– Nous le sommes toutes et tous, ici. Mais à propos, qui êtes-vous
donc, Mademoiselle ?
15
– Nathalie Claudel, et voici… »

Nathalie n’a pas le temps de présenter l’inspecteur. Rose De Lage-
mont s’est déjà avancée. L’inspecteur lui fait le baisemain.
« Je suis enchantée de faire votre connaissance, Inspecteur. J’ai
tellement entendu parler de vous. »
L’inspecteur Cliquot est flatté et il rougit.
« Laissez-moi vous présenter notre équipe. Étienne, voulez-vous
bien accompagner monsieur l’inspecteur et mademoiselle à côté.
– Bien sûr, Madame.
– Quant à vous, dit Rose De Lagemont à Noémie Charpentier,
allez donc rejoindre les autres candidates, le show va bientôt com-
mencer. »
Étienne François sort le premier avec l’inspecteur Cliquot qui
discute avec Noémie Charpentier. Apparemment, le policier est
sous le charme.
« Bon sang ! » s’exclame alors Rose De Lagemont.

La directrice de la maison de haute-couture s’est accroupie près
du fauteuil, devant le miroir. On dirait qu’elle cherche quelque
chose.
« Qu’est-ce qui se passe ? lui demande Nathalie, qui n’est pas
encore sortie.
– J’ai encore perdu ma boucle d’oreille. »
Nathalie s’avance d’un pas.
« Voulez-vous que je vous aide à la chercher ?
– Oui, je… Ça y est ! s’écrie aussitôt Rose De Lagemont. Voyez,
je viens de la retrouver. J’aime beaucoup ces créoles. Je les porte
tout le temps. »
Lorsque Nathalie et madame De Lagemont entrent dans la pièce
contiguë, Étienne François vient juste de commencer à faire les
présentations.
16
« Inspecteur Cliquot, voici Pierre-Yves Madeleine, notre coiffeur

et styliste. C’est lui qui s’occupe de coiffer et d’habiller ces
demoiselles. »
Au contraire de Rose De Lagemont, Pierre-Yves Madeleine est de
petite taille. Il est habillé tout en blanc avec une ceinture et des
chaussures… rouges ! Il est presque chauve et n’a que quelques
cheveux noirs sur les tempes. Il a quarante, peut-être quarante-
cinq ans. On voit tout de suite qu’il adore la mode et les vête-
ments.
La femme à côté de lui est elle aussi toute petite mais beaucoup
plus âgée. Ses cheveux sont roux et elle porte d’énormes lunettes
vertes et un tailleur à carreaux. Elle a l’air très sérieuse et elle ne
sourit pas.
« Bonjour. » dit simplement Josiane Barbue, qui est la secrétaire
administrative de la maison.
Sa voix est très nasillarde.
Enfin, Étienne François présente Juliette Leplan, directrice com-
merciale de la marque de cosmétique De Lagemont. Madame
Leplan a l’air très stricte. Elle serre la main de l’inspecteur puis
celle de Nathalie avant de sortir.
« Je dois y aller, explique-t-elle, nous avons de gros clients qui
viennent assister à l’élection.
– Il faut aussi y aller, Madame, précise Étienne François. Mon-
sieur le maire et les autres membres du jury doivent maintenant
être arrivés. Et la salle est déjà pleine. »
Et en effet, la salle est pleine. Des centaines de spectateurs sont

venus de Toulouse, de la région Midi-Pyrénées et même de la
France entière ! L’élection de Miss Rose est un événement
national qui est retransmis en direct chaque année sur plusieurs
chaînes de radio et de télévision. Le palais des congrès est entière-
17
ment décoré aux couleurs de la ville et partout, on peut voir des

affiches géantes présentant les vêtements et les produits cosmé-
tiques de la marque De Lagemont.
La soirée est présentée par Jean-Pierre Célafête, un célèbre ani-
mateur qui travaille sur la première chaîne de télévision française.
Au premier rang, entre le public et la scène, sont installés les fau-
teuils du jury. Le jury est composé de cinq personnes : la star de
cinéma Vincent Bellâtre, la chanteuse de rock Jeanne Cassetout,
monsieur le maire de Toulouse, le célèbre inspecteur Cliquot et
enfin Rose De Lagemont. Madame De Lagemont est la présidente
du jury.
Pendant que l’inspecteur Cliquot salue monsieur le maire,
Nathalie s’installe elle aussi devant la scène, dans le rang juste
derrière le jury.
« Ça y est enfin ! » se dit l’inspecteur qui s’installe entre Rose De
Lagemont et le premier magistrat.
On commence à entendre une petite musique. Puis la musique
devient de plus en plus forte. Le show va commencer. L’inspecteur
Cliquot a très chaud sous la lumière des projecteurs. Une fois de
plus, il doit s’essuyer le front avec son mouchoir à carreaux.
Dès que la musique s’arrête, Jean-Pierre Célafête apparaît sur
scène. Il salue le public, puis les membres du jury. Il décide de les
présenter chacun à leur tour. Ainsi, la caméra et les projecteurs
montrent bientôt l’inspecteur Cliquot à toute la salle… et à toute
la France ! Le policier est très fier mais il est aussi un petit peu
gêné, il rougit. Nathalie s’amuse beaucoup quand elle le voit sur le
grand écran.
Enfin, Jean-Pierre Célafête annonce le début de l’élection. Les

candidates, au nombre de vingt, vont tout d’abord devoir défiler
dans différentes tenues. On commence par une musique ancienne
18
et on accueille les vingt candidates habillées comme à la cour du

roi. Certaines se battent à l’épée comme les mousquetaires,
d’autres portent de grandes et belles robes et font la révérence.
L’inspecteur Cliquot est ravi : il les trouve toutes plus charmantes
les unes que les autres. Il est le premier à applaudir. De temps en
temps, il discute avec monsieur le maire qui fait des commentaires
sur les candidates. L’inspecteur Cliquot prend lui aussi son travail
très au sérieux.
Après cinq minutes de pause, les vingt jeunes filles se présentent
une nouvelle fois. Cette fois-ci, elles sont habillées de façon très
futuriste ; les couleurs de leurs vêtements sont argentées. Le décor
lui aussi a changé et on voit beaucoup de planètes, comme dans
l’espace.
Maintenant, l’inspecteur Cliquot est vraiment de très bonne
humeur et on voit qu’il s’amuse beaucoup. Mais il fait quand
même son travail de juré et il prend des notes. Car à la fin du show,
il va voter comme les autres pour élire la nouvelle Miss Rose.
Chaque juré a une voix et madame De Lagemont a quatre voix.
Bientôt, c’est la pause. Les candidates vont se changer une
dernière fois avant de répondre aux questions du jury. L’inspecteur
Cliquot boit du champagne. Il veut offrir une coupe à madame
De Lagemont.
« Voulez-vous un verre, Madame ?
– Je vous remercie, Inspecteur, mais non. Je dois toujours faire
attention à ma ligne et je ne bois que de l’eau minérale. »
Nathalie, elle, est allée en coulisses. Elle souhaite voir les robes de
soirée que vont maintenant porter les candidates. Elle est à côté
d’Étienne François. La cloche sonne. Les vingt candidates sortent
de leurs loges et approchent de la scène. Noémie Charpentier est
la première. Juste après elle, il y a une autre jeune femme, très
19
belle elle aussi. Noémie Charpentier est très sûre d’elle :

« Je vais gagner, murmure-t-elle.
– Non, lui répond l’autre. C’est moi qui vais gagner. J’en suis
certaine.
– Tu veux rire ? Contre moi, tu n’as aucune chance. »
Apparemment, les deux jeunes femmes ne s’apprécient pas beau-
coup.
« Noémie et Marie ne s’aiment pas beaucoup. Elles ont toujours
été rivales et, cette année, ce sont les deux favorites.
– Qui croyez-vous qui va gagner ? demande Nathalie.
– Marie, sans aucun doute, répond Étienne François. Noémie n’a
pas assez de classe. »
Bientôt, Noémie Charpentier monte sur scène et s’approche du

micro. A côté d’elle, on a installé une petite table avec une
bouteille d’eau et un verre. Chaque membre du jury peut poser
une question : Vincent Bellâtre l’interroge sur le cinéma, Jeanne
Cassetout sur la musique, monsieur le maire sur ses projets
d’avenir et l’inspecteur Cliquot… sur la cuisine toulousaine !
Enfin, c’est au tour de Rose De Lagemont, la présidente du jury,
de poser sa question.
Noémie Charpentier est nerveuse. Elle a les mains moites. On
dirait que la présidente réfléchit à sa question. Noémie prend alors
sa bouteille d’eau et en boit une gorgée. Mais, dès qu’elle a reposé
la bouteille, elle commence à trembler. Elle veut rentrer dans les
coulisses mais, tout à coup, elle tombe.
« Oh ! » s’écrie le public.
Étienne François et Nathalie s’approchent.
« Qu’est-ce qu’elle a ? » demande le secrétaire.
Nathalie examine la jeune femme.
« Elle… Elle est morte ! »
20
À ces mots, on entend des cris dans le public : tout le monde est
choqué.
« Mon dieu !
– Au secours ! »
21
Exercices
Exercice 13 : Répondez aux questions.
Exercice 14 : Conjugaison. Indiquez les formes

manquantes du verbe « pouvoir » au présent.
je peux
tu ___________________
il ____________________
nous _________________
vous _________________
ils ___________________
22
Le jury est composé de cinq personnes : _______________
de cinéma Vincent Bellâtre, _______________________ de
rock Jeanne Cassetout, monsieur _____________________
de Toulouse, _____________________________________
Cliquot et enfin Rose De Lagemont.
Madame De Lagemont est ___________________________
du jury.
s____________________ _____________________
_____________________ _____________________
23
Maintenant, l’inspecteur Cliquot est vraiment de très
_______________ humeur.
Il _____________________________________ beaucoup.
Il prend des _________________.
Il va _________________ pour élire la nouvelle Miss Rose.
24
Chapitre 3 : Le meurtrier est parmi nous
Le public fait de plus en plus de bruit. Les membres du jury se

sont levés. Monsieur le maire monte sur l’estrade et demande aux
gens de rester calmes. Au bout de quelques minutes, il demande
au public de sortir. Pendant ce temps, la police de Toulouse est
arrivée. C’est un petit homme chauve qui semble avoir les
policiers sous ses ordres.
« Que s’est-il passé ici ? demande-t-il à Étienne François.
– Cette jeune femme a été empoisonnée, lui répond Nathalie.
– Empoisonnée ? Comment le savez-vous, Mademoiselle… ?
– Claudel, Nathalie Claudel.
– Que faites-vous ici, Mademoiselle ?
– Je suis… »
Heureusement, monsieur le maire intervient et explique ce qui
s’est passé à l’inspecteur. Il présente également l’inspecteur
Cliquot et Nathalie aux policiers toulousains. Apparemment, le
policier de Toulouse n’est pas très content de rencontrer l’in-
specteur Cliquot. Il connait sa réputation. Il a l’air d’être un petit
peu jaloux : un policier aussi célèbre à Toulouse, ce n’est vraiment
pas une bonne chose pour lui.
« Je pense que l’inspecteur Cliquot peut nous aider, propose mon-
sieur le maire.
– Mon dieu ! Un crime pendant l’élection de Miss Rose ! »
Rose De Lagemont a eu très peur et elle est choquée. Elle tremble
de la tête aux pieds.
« Comment s’est-elle empoisonnée ? demande l’inspecteur de
Toulouse, qui s’appelle Beaupied.
– La bouteille, murmure Nathalie à l’inspecteur Cliquot.
– La bouteille, cher ami, la bouteille ! »
L’inspecteur Cliquot est toujours très impressionnant lorsqu’il
25
explique quelque chose. L’inspecteur Beaupied et toutes les autres

personnes présentes l’écoutent attentivement.
« Comment ça, la bouteille ? »
Nathalie a pris la bouteille avec un mouchoir.
« On a sûrement versé du poison dans la bouteille de Noémie
Charpentier.
– Mais qui… ?
– Quelqu’un qui ne voulait pas qu’elle gagne ! » s’exclame
l’inspecteur Cliquot.
Tout le monde regarde alors Marie Martin.
« Non ! crie-t-elle. Ce n’est pas moi !
– D’où vient cette bouteille d’eau minérale ?
– C’est moi qui les ai distribuées tout à l’heure, avant d’aller à la
gare chercher l’inspecteur Cliquot et mademoiselle Claudel, dit
Étienne François. Je les avais achetées au supermarché juste avant.
– Alors le poison n’a pu être mis dans la bouteille que dans les
coulisses, annonce fièrement l’inspecteur Beaupied.
– Et avant le début du spectacle ! ajoute l’inspecteur Cliquot.
– Oui, mais par qui ?
– Ce ne peut être que quelqu’un de l’équipe, précise Étienne
François. Personne de l’extérieur n’a le droit d’entrer dans les
coulisses. Nous avons une équipe de sécurité.
– Quelqu’un de l’équipe ou bien une autre candidate, murmure
Nathalie.
– Eh bien, il ne nous reste plus qu’à interroger tous les suspects. »
L’inspecteur Cliquot marche vers les coulisses avec l’inspecteur
Beaupied. Nathalie et Étienne François les accompagnent.
« Nous avons de la chance que l’inspecteur Cliquot soit parmi
nous, dit monsieur le maire à Rose De Lagemont.
– En effet, Monsieur le maire, en effet. Nous avons beaucoup de
chance.
26
– C’est elle qui allait gagner, n’est-ce pas ? »

Rose de Lagemont hausse les épaules.
« On ne peut jamais savoir. »
Dans les coulisses, l’inspecteur Beaupied et ses hommes fouillent

la loge de Noémie Charpentier. Pendant ce temps, l’inspecteur
Cliquot attend à l’entrée avec Nathalie Claudel.
« Vous pensez qu’ils vont trouver quelque chose ? demande
Nathalie à l’inspecteur.
– Je ne sais pas. Personnellement, je préfère réfléchir plutôt que de
tout déranger. »
L’inspecteur n’a surtout pas envie de bouger. Nathalie, elle aussi,
réfléchit : le personnel de sécurité a affirmé que personne venant
de l’extérieur n’est entré dans les coulisses avant le début de
l’élection. Cela veut dire que le meurtrier fait vraiment partie de
l’équipe. Ou alors c’est une des rivales de Noémie Charpentier.
« Inspecteur ? demande-t-elle au policier toulousain. Cela ne vous
dérange pas si l’inspecteur Cliquot et moi interrogeons les mem-
bres de l’équipe pendant que vous fouillez la loge ?
– Non, non, je vous en prie ! »
Peu après, l’inspecteur Cliquot et Nathalie sont installés dans le
grand bureau du directeur du palais des congrès. La première per-
sonne qu’ils interrogent, c’est Jean-Pierre Madeleine, le coiffeur
et styliste de la maison De Lagemont. Il n’est pas très content de
devoir répondre aux questions de l’inspecteur et de son assistante.
« Êtes-vous entré dans la loge de Noémie Charpentier cet après-
midi, Monsieur Madeleine ?
– Bien sûr que je suis entré dans sa loge ! Je lui ai apporté la robe
qu’elle portait tout à l’heure !
– Et lui avez-vous parlé ?
– Non, elle n’était pas là ! »
27
Jean-Pierre Madeleine a l’air agacé. Il tapote nerveusement du

doigt sur la table.
« Que pensez-vous de Noémie Charpentier ? lui demande genti-
ment Nathalie.
– C’était une petite peste arrogante ! » crie le coiffeur.
L’inspecteur Cliquot est surpris de la réaction de Jean-Pierre
Madeleine.
« Vous étiez fâchée avec elle ?
– Monsieur Madeleine et mademoiselle Charpentier se sont dis-
putés au sujet d’une robe, ce matin, explique Nathalie.
– Comment le savez-vous ?
– J’ai entendu deux candidates en parler quand j’étais dans les
coulisses, pendant l’élection.
– Et alors ? C’était une peste, mais ce n’est pas moi qui l’ai empoi-
sonnée !
– Pourquoi était-ce une peste ?
– Aucune de mes créations ne lui plaisait ! Elle se prenait pour la
plus belle !
– Vous n’êtes pas d’accord ?
– Certainement pas ! C’est Marie Martin qui doit gagner ! »
L’inspecteur Cliquot se lève pour impressionner le coiffeur.
« Pourquoi doit-elle gagner ?
– Ce n’est pas à moi qu’il faut demander, c’est à Étienne
François ! »
Jean-Pierre Madeleine a très mauvais caractère et il ne veut main-
tenant plus rien dire. L’inspecteur Cliquot et Nathalie le laissent
partir. Pendant que l’inspecteur commence à interroger Étienne
François, Nathalie retourne dans la loge de Noémie Charpentier.
Elle veut savoir si les policiers toulousains ont eu la main
heureuse. De plus, elle ne veut pas vraiment interroger Étienne
François. Elle le trouve très sympathique. Il est même charmant.
28
Le secrétaire particulier de madame De Lagemont explique à

l’inspecteur Cliquot où et à quelle heure il est allé acheter les
bouteilles d’eau minérale. Il est allé dans une supérette près du
palais des congrès.
« Et personne n’a pu prendre de bouteille ? lui demande l’in-
specteur.
– Non, je vous assure que je les ai tout de suite déposées dans les
loges des candidates.
– Combien avez-vous acheté de bouteilles ?
– Vingt, une par candidate.
– Et si c’était vous qui aviez empoisonné l’eau de Noémie
Charpentier ?
– Mais enfin pourquoi est-ce que… ?
– Par amour ! »
Nathalie est entrée brusquement, une pile d’enveloppes à la
main. Elle n’a pas l’air très contente. Elle s’installe à côté de
l’inspecteur.
« Qu’est-ce que c’est ? »
Son assistante lui tend la première des enveloppes. L’inspecteur
Cliquot l’ouvre et déplie la lettre. Il doit mettre ses lunettes pour la
lire. L’écriture est jolie et soignée : les grosses lettres sont en
couleur.
« ‹ Chère Marie, tu sais que je t’aime plus que tout au monde et
que je ferais n’importe quoi pour toi… › »
Il s’interrompt.
« ‹ N’importe quoi ? › »
Il regarde Étienne François avec des yeux remplis d’intérêt. Le
secrétaire particulier de Rose De Lagemont rougit et se met à
trembler. Il regarde au plafond pour ne pas regarder l’inspecteur
dans les yeux.
« Étienne, qu’avez-vous à dire ? »
29
La voix de Nathalie est plus sympathique que celle de

l’inspecteur.
« Oui ! crie tout à coup Étienne François. Oui ! J’aime Marie et
elle m’aime aussi ! Nous avons prévu de nous marier dès que
l’élection sera terminée !
– Dès que l’élection sera terminée ou bien dès que Marie aura
gagné ? Parce que Noémie Charpentier était la favorite ! Peut-être
alors est-ce pour cette raison que vous l’avez empoisonnée ? Pour
aider votre amie à gagner ! »
L’inspecteur Cliquot a pris sa plus grosse voix. C’est cette voix
qu’il prend toujours quand il pense avoir trouvé le coupable. Éti-
enne François est tout rouge. Il ne répond pas à la question du
policier. Nathalie réfléchit : il y a encore beaucoup de suspects qui
peuvent avoir empoisonné Noémie Charpentier. Et on dirait que
tout le monde dans l’équipe avait une raison de détester la jeune
fille. Oui, mais le problème, c’est qu’une seule personne l’a tuée !
Pour l’instant, Nathalie et l’inspecteur Cliquot savent que le coif-
feur Jean-Pierre Madeleine détestait Noémie Charpentier car elle
se moquait toujours de lui et de ses robes ; mais le secrétaire par-
ticulier de Rose De Lagemont, Étienne François, a aussi un
mobile. En effet, il est amoureux de Marie Martin, une autre can-
didate. Peut-être a-t-il voulu l’aider et a empoisonné Noémie
Charpentier pour qu’elle gagne ? Ce qui est certain, c’est que le
coupable fait partie de l’équipe. Oui, mais qui cela peut-il bien
être ?
30
Exercices
s____________________ _____________________
_____________________ _____________________
31
Peu après, l’inspecteur Cliquot et Nathalie sont installés
dans le grand bureau du _______________ du palais des
congrès.
La première __________________ qu’ils interrogent, c’est
Jean-Pierre Madeleine, le coiffeur et styliste de la
_______________ De Lagemont.
Il n’est pas très content de devoir répondre aux
_______________ de l’inspecteur et de son assistante.
Exercice 27 : Conjugaison. Indiquez les formes man-

quantes du verbe « se lever » au présent.
je me lève
tu __________________________
il ___________________________
nous ________________________
vous ________________________
ils __________________________
32
Le secrétaire _______________________ de madame De
Lagemont explique à l’inspecteur Cliquot où et à quelle
_______________ il est allé acheter les _______________
d’eau minérale.
Il est allé dans une _____________________ près du palais
des congrès.
33
Chapitre 4 : Un mystère de plus
C’est Nathalie qui raccompagne Étienne François jusqu’à la porte.

C’est au tour de Juliette Leplan, la directrice commerciale. Elle est
déjà là. Elle attend, assise sur une chaise.
« Comment allez-vous, Étienne ? » demande Juliette Leplan,
aimable.
Perturbé, le secrétaire particulier de Rose De Lagemont ne
répond pas. Juliette Leplan porte un tailleur très élégant de
couleur noire. Ses lunettes aussi sont noires. Elle est très stricte et
impressionne un petit peu l’inspecteur. L’inspecteur Cliquot n’ose
pas lui poser de questions. C’est donc Nathalie qui commence.
« Madame Leplan, est-ce que vous êtes allée dans les loges des
candidates avant l’élection ?
– Bien sûr, répond la directrice commerciale. J’ai visité tout le
bâtiment pour vérifier que tout était en ordre. Cela fait partie de
mon travail de m’assurer que tout est en ordre. Je suis responsable
des contrats de la maison De Lagemont.
– Je comprends. Est-ce que vous connaissiez Noémie Charpen-
tier ?
– Bien sûr !
– Vous la connaissiez bien ?
– Non, pas particulièrement. Mais je pense qu’elle aurait fait une
excellente Miss Rose. »
Nathalie et l’inspecteur Cliquot sont surpris. Juliette Leplan est la
première personne qui ne semblait pas détester Noémie Charpen-
tier. On dirait même qu’elle est triste de savoir que la jeune fille
est morte. Pourtant, Juliette Leplan n’a pas l’air d’être quelqu’un
de particulièrement gentil.
« Jusqu’ici, explique Nathalie, tout le monde nous a dit que
Noémie Charpentier était désagréable et que Marie Martin serait
34
une meilleure égérie pour la marque De Lagemont.

– Marie Martin ? Je vous en prie ! »
Cette fois-ci, c’est Juliette Leplan qui a l’air très en colère. On
dirait qu’elle n’aime pas beaucoup Marie Martin. Mais elle
regrette maintenant d’avoir réagi comme cela. Trop tard ! Même
l’inspecteur Cliquot est devenu curieux. C’est maintenant lui qui
l’interroge :
« Madame Leplan, que pensez-vous de Marie Martin ?
– Ce n’est pas une fille bien ! »
Le policier et son assistante sont très surpris de la réponse
apportée par la directrice commerciale. C’est alors qu’on frappe à
la porte. C’est l’inspecteur Beaupied.
« Excusez-moi. Est-ce que je pourrais vous voir un instant, s’il
vous plaît ?
– J’y vais. »
C’est Nathalie qui sort discuter avec le policier toulousain. L’in-
specteur Cliquot reste seul face à Juliette Leplan. Fatigué après
cette soirée très agitée, l’inspecteur sort un petit sac de la poche de
sa veste. Il commence à grignoter des bonbons. Juliette Leplan le
regarde avec envie.
« Excusez-moi, Monsieur l’inspecteur ?
– Oui ? répond l’inspecteur Cliquot, la bouche pleine.
– Est-ce que je pourrais en avoir un, s’il vous plaît ? »
L’inspecteur Cliquot réfléchit. Ce sont ses tout derniers bonbons
et, en plus, il déteste partager ses bonbons avec quelqu’un d’autre.
« J’adore grignoter des bonbons quand je suis stressée, dit Juliette
Leplan.
– Ah oui ? Parce que moi, je grignote toujours pour m’aider à
réfléchir. »
Finalement, l’inspecteur Cliquot donne un bonbon à Juliette
Leplan.
35
Quand Nathalie rentre dans le bureau, elle découvre l’inspecteur

Cliquot et Juliette Leplan en pleine discussion autour des bon-
bons. La jeune femme s’installe et murmure quelque chose à
l’oreille de l’inspecteur. L’inspecteur Cliquot écoute attentivement
ce que lui raconte son assistante. L’expression de son visage
change.
« Ah oui. Ah bon. D’accord. Je vois. »
Dès que Nathalie a terminé, l’inspecteur Cliquot reprend l’inter-
rogatoire de la directrice commerciale.
« Nous venons d’apprendre quelque chose de très intéressant,
Madame Leplan. Voulez-vous savoir quoi ? »
Juliette Leplan ne dit rien. Elle paraît embarrassée.
« Étienne François avait inscrit des initiales sur les bouteilles qu’il
avait achetées. Et celles de la bouteille empoisonnée ne sont pas
celles de Noémie Charpentier, NC, mais MM, comme Marie
Martin.
– Je ne comprends pas du tout ce que vous voulez dire.
– Vraiment ?
– Il semble que l’assassin se soit trompé de victime.
– Et alors ?
– Je pense que nous devons peut-être chercher quelqu’un qui
voulait tuer Marie Martin et pas Noémie Charpentier. Vous
n’aimez pas Marie Martin, n’est-ce pas, Madame Leplan ?
– Non, et alors ?
– Peut-on savoir pour quelle raison ? »
La directrice commerciale est de plus en plus nerveuse et elle n’a
plus de bonbon à grignoter. Elle pose ses lunettes sur la table et
soupire. Elle sort alors son portefeuille de la poche de son tailleur
et montre une photo. L’inspecteur Cliquot est très surpris.
« Alors là, dit-il, je ne comprends plus rien. Vous y comprenez
quelque chose, vous, Nathalie ? »
36
Son assistante s’est penchée pour examiner la photo.

« Je crois que je comprends, oui, dit-elle.
– Moi aussi, bien sûr. »
Pourtant, l’inspecteur Cliquot n’a pas l’air très sûr de lui. Nathalie
commence à expliquer :
« Étienne François. Madame Leplan est amoureuse d’Étienne
François. C’est pour cette raison qu’elle déteste Marie Martin. Éti-
enne François nous a dit qu’ils allaient se marier.
– Ca y est ! s’exclame l’inspecteur. Je viens de comprendre ! »
Nathalie sourit et laisse l’inspecteur poursuivre. L’inspecteur
Cliquot se redresse sur sa chaise. Il parle d’une voix très solen-
nelle.
« Vous êtes donc amoureuse d’Étienne François, Madame Lepage.
Peut-être est-ce vous qui avez mis du poison dans la bouteille
d’eau minérale de Marie Martin ? Vous vouliez vous débarrasser
de votre rivale !
– Moi ? Mis le poison dans la bouteille ? Mais vous n’y pensez
pas, Inspecteur !
– Étienne François m’a dit que vous aviez fait des études de phar-
macie, explique Nathalie. Ce ne doit donc pas être difficile pour
vous de fabriquer ou de trouver du poison.
– Ce n’est pas moi ! Je n’ai rien fait ! »
Voyant que Juliette Leplan s’énerve beaucoup, l’inspecteur
Cliquot lui propose un bonbon.
« Je vous en prie, Madame, reprenez un bonbon. »
Quelques instants plus tard, la directrice commerciale quitte la
salle d’interrogatoire. Nathalie et l’inspecteur Cliquot discutent.
L’inspecteur est convaincu que c’est Étienne François le coupable.
Nathalie, elle, pense plutôt qu’il s’agit de Juliette Leplan. Mais
bien sûr, il leur reste encore beaucoup de gens à interroger.
Mais l’inspecteur Cliquot a soif et il décide de faire une pause.
37
Nathalie l’accompagne jusqu’à la machine à café située près des

bureaux. Ils croisent Rose De Lagemont et monsieur le maire.
« Alors ? leur demande le maire. L’enquête avance ?
– Nous avons plusieurs pistes, Monsieur le maire, lui répond poli-
ment Nathalie.
– Quelle chance pour nous de vous avoir parmi nous, Monsieur
l’inspecteur ! Un fin limier comme vous ! Je suis sûr que le crimi-
nel sera en prison dès ce soir !
– Bien sûr, Monsieur le maire, bien sûr. »
Monsieur le maire dit qu’il doit bientôt partir. Il donne une con-
férence de presse à la mairie. Madame De Lagemont va également
s’en aller. Les événements de la soirée ont beaucoup fatigué la
vieille dame.
Puis Nathalie et l’inspecteur interrogent la dernière suspecte de
l’équipe, Josiane Barbue. Madame Barbue n’est pas très sympa-
thique. C’est elle qui s’occupe de toute l’administration de l’élec-
tion, qui envoie les invitations. Pendant l’élection, elle travaillait
dans son bureau : elle avait beaucoup de retard dans ses papiers.
Apparemment, elle non plus n’aimait pas beaucoup Noémie
Charpentier ni aucune des candidates d’ailleurs.
« Vous voulez savoir ce que je pense vraiment, Monsieur l’in-
specteur ? Je les déteste toutes, ces jeunes filles ! Elles sont toutes
arrogantes et méchantes ! Elles passent leur temps à se moquer de
moi ! Je suis vieille, je ne suis plus belle et je ne suis que la secré-
taire ! Des princesses, Monsieur l’inspecteur, elles croient toutes
qu’elles sont des princesses ! »
Nathalie sourit. Josiane Barbue n’aime vraiment pas les jeunes
filles qui participent à l’élection. Mais elle ne croit pas que la
secrétaire les déteste assez pour les empoisonner. Mais, tout à
coup, Josiane Barbue se met à pleurer.
« Je… Je suis désolée… »
38
Nathalie et l’inspecteur Cliquot ne comprennent pas. La secrétaire

s’explique :
« Je… Je ne voulais pas lui faire de mal. Mais elle était tellement
méchante avec moi que…
– C’est vous qui… ? Vous avez… »
Nathalie et l’inspecteur Cliquot ne comprennent plus : Josiane
Barbue est-elle en train d’avouer le meurtre de Noémie Charpen-
tier ? Mais alors, si c’est elle, pour quelle raison la secrétaire
a-t-elle empoisonné la favorite de l’élection de Miss Rose ?
« Quand je l’ai aperçue derrière la scène, j’ai pensé que…
– Derrière la scène ?
– C’est donc derrière la scène que vous avez empoisonné la
bouteille d’eau minérale ?
– Comment ? Mais non ! Ce n’est pas moi qui ai tué Noémie Char-
pentier ! »
Cette fois-ci, Nathalie et l’inspecteur Cliquot ne comprennent
vraiment plus rien.
« Mais de qui est-ce que vous parlez, Madame Barbue ? lui
demande Nathalie.
– La grosse araignée noire… Je savais qu’elle avait peur des
araignées et je voulais juste… »
C’est alors que des cris retentissent. Encore une fois, ils viennent
des loges. Nathalie se lève aussitôt.
« Mais qu’est-ce qui se passe ? demande l’inspecteur qui range ses
bonbons dans sa poche.
– Allons-y ! »
Nathalie court beaucoup plus vite que l’inspecteur Cliquot et elle
arrive très rapidement dans les loges. Là, elle découvre Étienne
François assis dans la loge de Marie Martin. Il pleure. Dans la
loge, tout est sans dessus dessous.
« Regardez ! »
39
Le secrétaire tend une lettre à Nathalie : c’est une lettre anonyme.

Il est dit que Marie Martin a été enlevée et qu’elle ne sera libérée
que si elle renonce officiellement à participer à l’élection de Miss
Rose et remet la couronne.
« Mais enfin ! s’écrie Nathalie. Comment est-ce possible ?
– Quoi donc ? » demande l’inspecteur Cliquot qui vient juste d’ar-
river.
Nathalie parle avec l’inspecteur Beaupied et elle est très en colère.
« Tout le monde est parti ! Comment savoir maintenant qui est le
coupable ? »
40
Exercices
Exercice 30 : Masculin ou féminin ?
Exercice 32 : Les nombres ordinaux.
un le premier
deux le _____________________
sept le ______________________
neuf le ______________________
trente le _____________________
41
Quand Nathalie rentre dans le _______________, elle
découvre l’inspecteur Cliquot et Juliette Leplan en pleine
_____________________ autour des bonbons.
La jeune _______________ s’installe et murmure quelque
chose à l’oreille du _______________.

du verbe « découvrir » au présent.
je découvre
tu _______________________
il _______________________
nous ____________________
vous ____________________
ils ______________________
42
Exercice 39 : Prépositions. Complétez le texte à trous.
Vous avez mis _______________ poison _______________
la bouteille ___________________ Marie Martin.
Vous vouliez vous débarasser ___________________ votre
rivale.
La machine _____________ café est située _____________
_____________ bureaux.
Il donne une conférence _____________________ presse
_______________ la mairie.
Exercice 40 : Trouvez le contraire.
possible impossible
poli ____________________
élégant ____________________
agréable ____________________
43
Exercice 41 : Transformez en discours indirect.
Nathalie dit : « Tout le monde est parti. »
Nathalie dit que tout le monde est parti.
Il dit : « Marie Martin a été enlevée. »
________________________________________________
________________________________________________
Il dit : « Elle ne sera pas libérée. »
________________________________________________
________________________________________________
L’inspecteur demande : « Qu’est-ce qui se passe ? ».
________________________________________________
________________________________________________
44
Chapitre 5 : Sur le Pont-Neuf
Tout à coup, on entend un bruit de moteur. Tout le monde court à

l’extérieur mais il est déjà trop tard ! Une voiture noire disparaît
dans la nuit. Personne n’a pu noter le numéro de la plaque d’im-
matriculation. L’inspecteur Cliquot est complètement désespéré.
« Je n’y comprends plus rien ! Mais qui est le coupable, alors ?
Et comment allons-nous faire pour le retrouver ? »
Peu après, tout le monde est réuni dans la loge de Marie Martin :
il y a Nathalie et l’inspecteur Cliquot, l’inspecteur Beaupied et ses
hommes ainsi qu’Étienne François.
« Savez-vous où sont les membres de l’équipe ? demande Nathalie
à l’inspecteur Beaupied.
– Le coiffeur a dit qu’il avait rendez-vous avec un ami. La direc-
trice commerciale a dit qu’elle allait au cinéma.
– J’ai essayé de prévenir madame De Lagemont, dit alors Étienne
François, mais personne ne répond au téléphone. Je pense qu’elle
doit déjà dormir.
– Et la secrétaire ? demande Nathalie.
– Elle n’est plus là non plus, murmure l’inspecteur Beaupied.
– Ce n’est pas sérieux, Inspecteur ! Personne n’aurait dû quitter
les lieux du crime !
– Heureusement que la police parisienne est plus efficace que la
police toulousaine ! »
L’inspecteur Beaupied n’est pas content du tout et il fronce les
sourcils. Il ne pense pas être responsable de ce qui s’est passé.
D’ailleurs, il est déjà sûr d’une chose :
« En tout cas, annonce-t-il, le coupable n’est pas parmi les candi-
dates car elles sont toutes ici. Que fait-on, maintenant ? »
L’inspecteur Beaupied a posé la question à l’inspecteur Cliquot.
« Nous… Euh… Nous allons réfléchir et trouver une solution.
45
– Il faut donner l’alerte ! »

Étienne François est très inquiet pour sa fiancée. Il tremble et il a
les larmes aux yeux.
« Ne vous inquiétez pas, jamais aucun criminel ne résiste à l’in-
specteur Cliquot, dit fièrement le policier parisien. Et celui-ci ira
lui aussi en prison.
– Il faut commencer par examiner la lettre, dit Nathalie, et ensuite
élaborer un plan pour libérer Marie Martin. »
Il est minuit moins le quart lorsqu’Étienne François apparaît sur

le Pont-Neuf. Il marche d’un pas rapide, les mains dans les poches
de sa veste. Il fait un petit peu frais sur la Garonne. Le rendez-vous
doit avoir lieu à minuit et il est un petit peu en avance. Il regarde
tout le temps sa montre car il ne veut surtout pas être en retard au
rendez-vous fixé par le kidnappeur. Il s’inquiète beaucoup pour sa
fiancée.
Pendant ce temps, de l’autre côté du pont, un couple très original
se promène. L’inspecteur Cliquot porte un costume à carreaux et
un chapeau assorti. A son bras marche Nathalie. Ils ont tous les
deux une perruque grise pour ne pas être reconnus. L’inspecteur
Cliquot marche même avec une canne !
« Nous avons l’air ridicule, murmure l’inspecteur.
– Non, lui répond Nathalie, VOUS avez l’air ridicule. »
Elle rit. Non loin de là, cachés dans un vieux camion, l’inspecteur
Beaupied et ses hommes attendent eux aussi. Ils communiquent
avec l’inspecteur Cliquot et Nathalie grâce à des talkies-walkies.
L’heure approche. Doucement.
Enfin, les douze coups de minuit sonnent. Le rendez-vous est fixé
au milieu du Pont-Neuf. Étienne François attend avec impatience,
mais apparemment, personne ne vient. Il regarde sa montre. Il n’y
a personne sur le pont.
46
« Que se passe-t-il ? demande l’inspecteur Beaupied.

– Je ne sais pas, lui répond Nathalie. Apparemment, le kidnappeur
n’est pas au rendez-vous.
– Zut !
– Attendons, dit-elle. Peut-être est-il en retard. »
Minuit cinq. Minuit dix. Minuit quinze. Étienne François est dés-
espéré. C’est alors qu’on entend un bruit de moteur. Il regarde
autour de lui, sur le pont, mais ne voit rien. Il se penche alors et
aperçoit un bateau, près du pont, avec une silhouette noire.
« Vous avez la couronne ? »
C’est une grosse voix grave qui parle.
« Oui ! Je suis allé la chercher dans le bureau de monsieur le
maire ! C’est là qu’elle était en attendant le résultat de l’élection !
– Très bien ! Lancez-la !
– La lancer ?
– Oui ! »
Dans le camion, l’inspecteur Beaupied et ses hommes ne voient
rien. Nathalie et l’inspecteur Cliquot, eux, comprennent que le
kidnappeur est sur l’eau. Ils laissent leurs perruques et courent
vers le milieu du pont. Mais il est déjà trop tard. Étienne François
a lancé la couronne et le bateau est parti. Il s’arrête plus loin et la
silhouette noire descend. Elle monte dans une voiture et disparaît.
Personne ne peut rien faire. Il est déjà trop tard.
Quelques minutes plus tard, l’inspecteur Beaupied et ses hommes
montent sur le bateau. On entend des cris.
« Nous avons retrouvé Marie Martin ! » crie l’inspecteur.
Peu après, la jeune femme reprend conscience.
« Comment ça va, Mademoiselle ? Est-ce que vous vous rappelez
de quelque chose ? lui demande l’inspecteur Beaupied.
– Non… Je ne crois pas… Il m’a fait avaler des somnifères.
– Est-ce que vous avez pu voir son visage ?
47
– Non, il portait un masque et il était habillé tout en noir.

– Eh bien, dit l’inspecteur Cliquot, ce kidnappeur est très malin.
– Peut-être pas autant que ça, dit alors Nathalie. Non, je crois
même qu’il a commis une erreur. Ou plutôt qu’ELLE a commis
une erreur. »
L’inspecteur Beaupied suit Nathalie et l’inspecteur Cliquot
lorsqu’ils entrent dans les loges du palais des congrès. Il est
presque deux heures du matin et il n’y a plus personne. Les loges
sont désertes mais la scène est illuminée.
« Je ne comprends rien, dit l’inspecteur Beaupied. Que venons-
nous faire ici ?
– Elémentaire, mon cher Beaupied : résoudre toute cette affaire. »
Enfin, c’est ce que l’inspecteur Cliquot espère. Car il ne sait pas
non plus pourquoi ils sont là. C’est une idée de Nathalie. La jeune
femme avance en tête. Les deux policiers la suivent. Bientôt, ils
sont à la sortie des coulisses, juste derrière la scène. L’inspecteur
Beaupied est stupéfait.
« Ce n’est pas vrai !
– Eh si, élémentaire, mon cher Beaupied. »
En réalité, l’inspecteur Cliquot est aussi surpris que l’inspecteur
Beaupied. C’est Nathalie qui monte sur scène.
« Bonsoir, Madame De Lagemont !
– Qui… ? »
Rose De Lagemont se retourne. La vieille dame est vêtue d’une
magnifique robe de soirée dessinée par Jean-Pierre Madeleine
et... elle porte la couronne ! Elle défile comme un mannequin.
« Ce soir, c’est moi qui suis la plus belle !
– C’est parce qu’elle était la plus belle que vous avez empoisonné
Noémie Charpentier, Madame De Lagemont ?
– Noémie Charpentier ? Non, c’est une erreur ! Vous êtes arrivés
trop tôt de la gare et je n’ai pas pu échanger la bouteille de Marie
48
Martin ! Peu importe ! Je voulais les tuer toutes les deux !

– Mais Marie Martin en premier. Parce que c’est pour Marie
Martin que vous auriez voté, n’est-ce pas ? Vous seule pouviez
savoir qui allait gagner puisque votre voix compte pour quatre.
– Elles sont toutes si jeunes et si belles ! Et moi, je suis si
vieille maintenant ! »
Rose De Lagemont hurle. Furieuse, elle jette la couronne par terre.
« C’est moi qui ai créé cette élection avec monsieur le maire ! Et
chaque année, ce sont elles qui en profitent ! Je ne le supporte
plus !
– Vous avez échangé les bouteilles d’eau quand j’étais avec vous
dans la loge, n’est-ce pas ? Vous m’avez dit que vous aviez perdu
votre boucle d’oreille ?
– Exact. Mais… Comment avez-vous compris ?
– Vous avez vraiment perdu votre boucle d’oreille, Madame De
Lagemont, mais pas dans la loge hier soir mais tout à l’heure, sur
le bateau. C’est grâce à elle que nous avons compris que c’était
vous. De plus, vous êtes la seule ici à toujours avoir une bouteille
d’eau minérale avec vous. Vous l’avez dit à l’inspecteur lorsqu’il a
voulu vous offrir du champagne.
– Vous ne pensiez tout de même pas échapper au flair du célèbre
inspecteur Cliquot ? » demande alors le policier, très fièrement.
Quelques instants plus tard, les hommes de l’inspecteur Beaupied
emmènent Rose De Lagemont.
« Vous feriez une très belle égérie, Mademoiselle, dit l’inspecteur
Beaupied à Nathalie.
– C’est gentil, Inspecteur, mais je crois que l’inspecteur Cliquot et
moi, nous préférons la police. N’est-ce pas, Inspecteur ? »
Le lendemain, les journaux ne parlent que de « l’affaire Miss

Rose ». Encore une fois, le célèbre inspecteur Cliquot est la star.
49
On parle de lui dans toute la ville, dans toute la France et même

dans le monde entier. Avant de partir, il est félicité par monsieur le
maire.
« Finalement, il a été décidé d’attribuer le titre de Miss Rose à
Marie Martin. Elle l’a bien mérité.
– Et la société De Lagemont ?
– Pour l’instant, c’est Étienne François qui va la diriger.
– Félicitations, lui dit Nathalie. Et à vous aussi, Marie.
– Josiane Barbue a démissionné : elle part s’installer dans les
Alpes.
– Oh, Monsieur l’inspecteur, vous êtes un véritable héros ! Vous
prendrez bien un petit bonbon ? »
C’est Juliette Leplan qui parle à l’inspecteur Cliquot. Apparem-
ment, la directrice commerciale a changé : maintenant, c’est l’in-
specteur Cliquot qu’elle aime beaucoup. Mais on dirait que l’in-
specteur n’a pas très envie de rester à Toulouse avec elle : en effet,
Juliette Leplan l’impressionne toujours. Il serre vite la main de
monsieur le maire et presse Nathalie de monter dans la voiture.
C’est alors qu’il reconnaît le chauffeur arrogant qu’il a vu à la gare
le soir.
« Ah non, s’exclame-t-il, pas encore lui ! Nous nous sommes
encore trompés de voiture !
– Non, non, non, Inspecteur. madame la comtesse de Montmoreux
est une de nos donatrices, explique Étienne François. Pour vous
remercier, elle vous prête sa voiture pour aller à la gare.
– Ainsi, vous aurez assez de place pour vos jambes ! » dit Nathalie
en riant.
Pendant ce temps, Juliette Leplan s’est approchée de l’inspecteur
Cliquot.
« Vous ne voulez vraiment pas rester, Monsieur l’inspecteur ? »
Le policier ne répond pas. Il monte très vite dans la voiture et
50
demande à Nathalie de le suivre.

« Allez, dit-il simplement. Rentrons à Paris. La Tour Eiffel me
manque… Et je n’ai plus de bonbons… »
51
Exercices

du verbe « réfléchir » au présent.
je réfléchis
tu ______________________
il _______________________
nous ____________________
vous ____________________
ils ______________________
Exercice 45 : Questions.
52
Exercice 46 : Mettez au pluriel.
le policier parisien les policiers parisiens
le vieux camion ______________________
le grand bateau ______________________
Le secrétaire est très inquiet. ______________________
_______________________________________________
Exercice 47 : Répondez au questions.
Il est minuit moins le quart lorsqu’Étienne François
_____________________ sur le Pont-Neuf.
Il marche d’un _____________ rapide, les mains dans les
_____________ de sa veste.
Il fait un petit peu ____________________ sur la Garonne.
53
Exercice 50 : Passé composé.
On parle de lui. On a parlé de lui.
Josiane Barbue démissionne. ________________________
________________________________________________
La directrice change. ______________________________
________________________________________________
Le policier est la star. ______________________________
________________________________________________
p____________________ _____________________
_____________________ _____________________
Exercice 52 : Trouvez un synonyme.
crier hurler
jeter ____________________
penser ____________________
54
Exercice 53 : Mettez au féminin.
mon cher ma chère
désert _______________________
élémentaire _______________________
stupéfait _______________________
55
Lösungen
Chapitre 1
Exercice 4 : Vrai, il est content de venir. Vrai, elle a lu beaucoup de guides
sur Toulouse. Faux, l’inspecteur a diné et dormi pendant le voyage. Faux,
les voitures lui sont égales.
Exercice 5 : voyageur, train, élection, apparemment
Exercice 6 : Pourquoi le train a-t-il du retard? Pourquoi appelle-t-on
Toulouse la Ville Rose ? Pourquoi I’inspecteur est-il pressé ? Pourquoi
Etienne François a-t-il très peur ?
Exercice 7 : réveille, retard, valise, pied
Exercice 8 : Le train n’a pas de retard. L’inspecteur n’est pas pressé de se
lever. Monsieur n’est pas un ami de madame. L’inspecteur ne s’intéresse
à rien.
Exercice 9 : j’ai, tu as, il a, nous avons, vous avez, ils ont
Exercice 10 : des, à, de, de, Dans, par, de
Chapitre 2
Exercice 11 : Faux, elle est retransmise dans la France entière. Faux, il
y en a vingt. Vrai, il le prend très au sérieux. Faux, elle s’amuse beau-
coup.
Exercice 13 : C’est une araignée. Elle a quatre voix. Noémie Charpentier
a été empoisonnée. Le poison se trouvait dans sa bouteille d’eau
minérale.
Exercice 14 : je peux, tu peux, il peut, nous pouvons, vous pouvez, ils
peuvent
Exercice 15 : la star, la chanteuse, le maire, le célèbre inspecteur, la
présidente
Exercice 18 : sérieux, membre, centaine, événement
Exercice 19 : bonne, s’amuse, notes, voter
Exercice 20 : Je n’ai pas peur des araignées. On ne peut pas voir d’af-
fiches géantes. L’inspecteur Cliquot ne salue pas monsieur le maire. Le
décor n’a pas changé.
Chapitre 3
Exercice 23 : sympathique, brusquement, soignée, plafond
Exercice 24 : Faux, l’inspecteur Beaupied et ses hommes fouillent la loge.
56
Vrai, elle le trouve sympathique. Faux, il est amoureux de Marie Martin.

Faux, à la fin du chapitre ils ne l’ont pas encore trouvé.
Exercice 25 : Ce n’est pas un petit homme chauve. Noémie Charpentier
n’était pas la favorite. Il ne pense pas avoir trouvé le coupable. Il ne
répond pas à la question du policier.
Exercice 26 : directeur, personne, maison, questions
Exercice 27 : je me lève, tu te lèves, il se lève, nous nous levons, vous
vous levez, ils se lèvent
Exercice 29 : particulier, heure, bouteilles, supérette
Chapitre 4
Exercice 32 : le premier, le deuxième, le septième, le neuvième, le tren-
tième
Exercice 35 : bureau, discussion, femme, policier
Exercice 36 : je découvre, tu découvres, il découvre, nous découvrons,
vous découvrez, ils découvrent
Exercice 37 : Faux, elle est amoureuse d’Étienne François. Vrai, elle la
déteste. Faux, elle ne l’a pas empoisonnée. Faux, elle pleure parce que
les candidates sont désagréables avec elle.
Exercice 38 : Je ne comprends pas ce que vous voulez dire. Ce ne doit
donc pas être difficile pour vous. L’inspecteur Cliquot ne reprend pas l’in-
terrogatoire de Juliette Leplan. Ce n’est pas une lettre anonyme.
Exercice 39 : du, dans, de, de, à, près des, de, à
Exercice 40 : impossible, impoli, inélégant, désagréable
Exercice 41 : Nathalie dit que tout le monde est parti. Il dit que Marie
Martin a été enlevée. Il dit qu’elle ne sera pas libérée. L’inspecteur
demande ce qui se passe.
Chapitre 5
Exercice 44 : je réfléchis, tu réfléchis, il réfléchit, nous réfléchissons,
vous réfléchissez, ils réfléchissent
Exercice 45 : Qui est l’assistante de Cliquot? Qui a trouvé la solution ? Qui
a été enlevée ? Qui est sur l’eau ?
Exercice 46 : les policiers parisiens, les vieux camions, les grands
bateaux, Les secrétaires sont très inquiets.
Exercice 47 : Non, le coupable n’est pas parmi les candidates.
L’inspecteur porte un costume à carreaux et un chapeau assorti.
57
Rose De Lagemont défile comme un mannequin. Étienne François va la

diriger.
Exercice 48 : apparaît, pas, poches, frais
Exercice 49 : Faux, il ne s’en sent pas responsable. Faux, il est très
inquiet. Vrai, il y fait un petit peu frais. Vrai, il est déguisé en vieil homme.
Exercice 50 : On a parlé de lui. Josiane Barbue a démissionné. La direc-
trice a changé. Le policier a été la star.
Exercice 51 : piste, bouchon, freiner, somnifère
Exercice 52 : hurler, lancer, réfléchir
Exercice 53 : ma chère, déserte, élémentaire, stupéfaite
58
Glossar
f feminin
fam umgangssprachlich
fig bildlich
irr unregelmäßig
pl Plural
v Verb
accélérer v le pas schneller gehen

s’accroupir v in die Hocke gehen
accueillir v empfangen
affiche f Plakat
agacé genervt
aggraver v verschlimmern
air m Gesichtsausdruck, Miene
apparaître v erscheinen
araignée f Spinne
argenté silberglänzend, silbrig
assassin m/f Mörder(in)
assorti passend
attentivement aufmerksam
Au secours ! Hilfe!
avaler v schlucken
avoir v irr la main heureuse fündig werden
avouer v gestehen
baisemain m Handkuss
berline f Limousine
bête f Tier, Biest
bêtise f Dummheit
bouchon m Stau
boucle d’oreille f Ohrring
bousculer v zur Seite stoßen
brique f Backstein
59
brusquement plötzlich
cadavre m Leiche, Kadaver
camion m LKW
canne f (Spazier-)Stock
Ce n’est pas sérieux ! fam Das ist nicht dein/Ihr Ernst! fam
centaine f etwa hundert
cesser v aufhören
ceinture f Gürtel
chaîne f Sender
chauve glatzköpfig
circulation m Verkehr
commettre v irr une erreur einen Fehler machen
complet m Anzug
compter v zählen, rechnen
contigu benachbart
contrat m Vertrag
coupe f hier: Sektglas; Pokal
couple m Paar
couronne f Krone
crime m Verbrechen
criminel(le) m/f Verbrecher(in)
crochet m hier: Umweg; Haken
débarrasser v qn jdm. etw. abnehmen
se débarrasser v de qn jdn. loswerden
découvrir v entdecken, stoßen auf
défiler v sich auf dem Laufsteg präsentieren
démissionner v kündigen
déplier v auseinanderfalten
déposer v legen, stellen
déranger v stören, durcheinander bringen
désagréable unfreundlich
désert menschenleer
désespéré hoffnungslos, verzweifelt
deux-chevaux f Ente (Auto)
60
donner v l’alerte Alarm geben

doucement langsam
échanger v austauschen, vertauschen
écraser v überfahren; zerquetschen
efficace effizient
également auch
égérie f hier: Gesicht (für eine Marke);
Muse
embarrassé verlegen, verunsichert
émerveillement m Begeisterung
empoisonner v vergiften
enlever v entführen
s’enthousiasmer v sich riesig freuen
épée f Schwert
équipe f Team
espace m hier: Weltall; Platz
estrade f Bühne, Podium
événement m Ereignis
examiner v unter die Lupe nehmen fig
faire v irr erreur sich irren
feu m Ampel
fiancé(e) m/f Verlobte(r)
fier stolz
flair m Spürsinn
flatté geschmeichelt
fouiller v durchsuchen
foule f Menge
freiner v bremsen
froncer v les sourcils die Stirn runzeln
gémissement m Stöhnen
gentiment nett
gorgée f Schluck
grignoter v naschen
grommeler v grummeln, murren
61
hâte f Eile
hausser v les épaules mit den Schultern zucken
hautain hochnäsig
hurlement m Geschrei
hurler v schreien
impressionnant beeindruckend
impressionner v beeindrucken
interroger v befragen, Fragen stellen
invitation f Einladung
lancer v werfen
larme f Träne
lieu m du crime Tatort
limier m, fig hier: Schnüffler; Spürhund
maire m Bürgermeister
malin schlau, clever
mannequin m/f Modell
mobile m Motiv
moite feucht
mouchoir m Taschentuch
murmurer v murmeln, flüstern
nasillard näselnd
oser v wagen
particulier persönlich
particulièrement besonders, außergewöhnlich
patte f Pfote
se pencher v sich beugen
perturbé verstört
peste f, fig hier: Tussi; Pest
pile f Stapel
piste f Spur
pitié f Gnade, Mitleid
plafond m Decke
plaque f d’immatriculation Autokennzeichen
poche f Tasche
62
poison m Gift
poursuivre v verfolgen, fortfahren
ralentissement m Verlangsamung, Abbremsen
se redresser v sich wieder aufrichten
regretter v bedauern
relier v verbinden
reprendre v irr conscience das Bewusstsein wiedererlangen
réputation f Ruf
retransmettre v irr übertragen (TV, Radio)
roulette f Rolle
sérieux ernst
soigné gepflegt
solennel förmlich
somnifère m Schlafmittel
somnoler v dösen
strident schrill, laut
stupéfait verblüfft, baff
supérette f kleiner Supermarkt
suspect(e) m/f Verdächtige(r)
tailleur m Kostüm
tapoter v klopfen
terre f cuite gebrannter Ton
tempe f Schläfe
tendre v hier: hinstrecken; ziehen
toulousain aus Toulouse
traîner v schleppen
transpirer v schwitzen
trembler v zittern
verser v schütten
victime f Opfer
vilain böse, garstig
voter v wählen
Zut ! Mist!
63
Compact Lernkrimis –
Spannend Sprachen lernen
In der erfolgreichen Reihe sind erhältlich
Compact Lernkrimis Compact Lernstories Mystery
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■ Englisch, American English, Business English ■ Grundwortschatz
■ Französisch ■ Aufbauwortschatz
■ Spanisch ■ Grammatik
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Weitere Informationen unter
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Blancher M. - Mort A Toulouse - 2009

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Tod in Toulouse.qxd 20.11.

2009 9:28 Uhr Seite 1

Lernkrimi Audio-Learning Französisch

Bisher sind in dieser Reihe erschienen:

Weitere Titel sind in Vorbereitung.

© 2009 Compact Verlag München

Besuchen Sie uns im Internet: www.compactverlag.de, www.lernkrimi.de

Mit dem neuen, spannenden Compact Lernkrimi Audio-Learning

Und nun kann die Spannung beginnen ...

Viel Spaß und Erfolg!

Chapitre 1 : Bienvenue à Toulouse ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

Inspektor Cliquot und Nathalie fahren nach Toulouse, wo Cliquot

Chapitre 1 : Bienvenue à Toulouse !

L’inspecteur Cliquot et Nathalie sont à bord du TGV qui relie les

La voix du contrôleur les interrompt :

L’inspecteur Cliquot a voulu descendre le premier. Il a du mal à se

« C’est donc pour rencontrer monsieur le maire que vous marchez

Nathalie serre la main du jeune homme.

La bonne entente entre Étienne François et Nathalie Claudel, son

Nathalie, qui prend des photos. L’inspecteur Cliquot, lui, somnole

Exercice 1 : Écoutez et répétez.

Exercice 3 : Supprimez l’intrus.

Exercice 4 : Vrai ou faux ?

Exercice 5 : Écoutez et écrivez.

Exercice 7 : Complétez le texte à trous.

Il ne se ____________________ que lorsque le train freine.

Croyant être en ____________________, il est pressé de se

lever pour prendre sa ____________________.

roulettes passe… sur le __________ de l’inspecteur.

Exercice 8 : Mettez à la forme négative.

Exercice 9 : Conjugaison. Indiquez les formes manquantes

Exercice 10 : Prépositions. Complétez le texte à trous.

Les cris proviennent ___________________ loges.

L’inspecteur Cliquot est assis ___________________ côté

___________________ son assistante.

L’inspecteur Cliquot s’est trompé ____________________

______________________ la voiture, l’inspecteur Cliquot

Nathalie est très intéressée ___________________ les

curiosités ___________________ la ville.

Chapitre 2 : Meurtriers en coulisses

En effet, les cris proviennent d’une des loges : celle de Noémie

– Nathalie Claudel, et voici… »

« Bon sang ! » s’exclame alors Rose De Lagemont.

« Inspecteur Cliquot, voici Pierre-Yves Madeleine, notre coiffeur

Et en effet, la salle est pleine. Des centaines de spectateurs sont

ment décoré aux couleurs de la ville et partout, on peut voir des

Enfin, Jean-Pierre Célafête annonce le début de l’élection. Les

et on accueille les vingt candidates habillées comme à la cour du

belle elle aussi. Noémie Charpentier est très sûre d’elle :

Bientôt, Noémie Charpentier monte sur scène et s’approche du

Exercice 11 : Vrai ou faux ?

Exercice 13 : Répondez aux questions.

Exercice 14 : Conjugaison. Indiquez les formes

Exercice 15 : Complétez le texte à trous.

Le jury est composé de cinq personnes : _______________

de cinéma Vincent Bellâtre, _______________________ de

rock Jeanne Cassetout, monsieur _____________________

Cliquot et enfin Rose De Lagemont.

Madame De Lagemont est ___________________________

Exercice 16 : Écoutez et répétez.

Exercice 17 : Supprimez l’intrus.

Exercice 18 : Écoutez et écrivez.

_ il est allé acheter les _

Vous avez mis _ poison _

La machine _ café est située _