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Considérons la transmission d'une suite de symboles .M-aires sur un canal à bande limitée.
Nous supposerons que la limitation de la bande est due à la présence d'un filtre d'émission de
réponse impulsionnelle ge(t) (figure ).
e(t) x(t) α
⊕ B(t)
Condeur Ge(f) Gr ( f ) S
En ligne
ou he(t) résulte du filtrage de la forme d’onde h(t) par le filtre d’émission he (t ) = h(t ) ⊗ g e (t ) .
En considérons toujours un récepteur linéaire constitué d’un filtre de réponse gr (t), d’un
échantillonneur et d’un comparateur à seuils , la sortie y(t0+nT) du filtre de réception à
l’instant t0+nT a pour expression:
y (t 0 + nT ) = ∑ a k r (t 0 + (n − K )T ) + b(t 0 + nT )
k
ou r(t) et b(t) résultent respectivement du filtrage du signale he(t) et du bruit B(t) par le filtre
de réception de réponse impulsionnelle g r (t ) :
r (t ) = he (t ) ⊗ g r (t )
b(t ) = B(t ) ⊗ g r (t )
pour un canal à bande passante infinie , chaque échantillon y(t0+nT) dépendait du seul
symbole an et du bruit . Ceci était du à l’utilisation d’un filtre de réception adapté à la forme
d’onde h(t) de durée T. L’’échantillon y(t0+nT) peu désormais dépendre du symbole an , mais
aussi des symboles antérieurs, et même postérieurs , au symbole an si l’instant initial de
décision t0 est supérieure à T. Cette situation est illustrée sur la figure
FigureIII-2 Illustration de l’interférence entre symboles :à l’instant t 0 + T le signal
Nous pouvons donc décomposer l’échantillon y(t0+nT) en une somme de trois termes :
y (t 0 + nT ) = a n r (t 0 ) + ∑ a n − m r (t 0 + mT ) + b(t 0 + nT )
m≠0
an−m (m ≠ 0) est appelé terme d’interférence entre symboles (IES) et le troisième représente le
bruit.
peut être de durée et de forme quelconques, mais tous ses échantillons aux instants(t0+nT)
doivent être nuls.
Comme cette impulsion est le résultat d’un filtrage.
Fourier Re(f)
t
1 n − j 2π n T0
Re ( f ) = ∑
T n
R ( f −
T
)e
En tenant compte de la distribution δ (t ) , le signal échantillonné re (t ) , peut encore s’écrire :
re (t ) = ∑ r (t 0 + nT )δ (t − t 0 − nT )
n
Re ( f ) = ∑ r (t 0 + nT )e − j 2πf (t0 + nT )
n
R( f ) j 2πft0
R ( t0 ) ( f ) = e
r (t 0 )
Nécessité de l’égalisation :
Pour satisfaire le critère de Nyquist, on a supposé que la réponse fréquentielle du canal
est constante dans la bande passante et cela pour répartir le filtrage entre l’émission et la
réception. Pratiquement, la réponse du canal n’est pas constante, et de plus, il est non
stationnaire. Même si on suppose le cas idéal du canal, l’implémentation physique des filtres
est approximative. Pour cela, un dispositif de correction est nécessaire à la réception. C’est le
rôle de l’égaliseur. 3p