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LES PRINCIPES COMPTABLES FONDAMENTAUX

▼ L’élaboration des états financiers repose sur un certain nombre de


principes comptables fondamentaux qui, en France, sont régis par
différents textes dont les principaux résultent du Code de commerce
et du Plan Comptable Général.

▼ Les principes qualitatifs sur lesquels doit reposer l’élaboration des


comptes sont :
 L’image fidèle, la comparabilité et la continuité de l’activité
• L’image fidèle est une notion qualitative fondamentale à l’élaboration des
états financiers. Elle est reprise par l’Art. 120-1 du Plan Comptable Général
qui précise « la comptabilité est un système d’organisation de l’information
financière permettant de saisir, classer, enregistrer des données de base
chiffrées et présenter des états reflétant une image fidèle du patrimoine de
la situation financière et du résultat de l’entité à la date de clôture ».
LES PRINCIPES COMPTABLES FONDAMENTAUX

– Si les prescriptions comptables ne suffisent pas à donner une image


fidèle, des informations complémentaires doivent figurer en annexe.
• La comparabilité intègre sauf changement important dans l’activité ou dans
la présentation des normes comptables, une permanence qui permette une
analyse cohérente dans le temps pour une même entité ou entre plusieurs
entités.
• La continuité de l’activité suppose que l’entreprise continue à fonctionner
dans un avenir prévisible; elle n’a donc ni l’intention, ni l’obligation de se
mettre en liquidation ou de réduire sensiblement son activité. En
conséquence, les actifs et les dettes sont évalués par référence à la réalité
économique et non à une éventuelle valeur liquidative.
 La régularité et la sincérité :
• La régularité s ’inscrit par rapport aux règles et procédures en vigueur.
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• La sincérité implique que les comptes traduisent correctement la vision que


les dirigeants ont de leur entreprise.
• « Conformément à la pratique actuelle des entreprises et aux souhaits des
utilisateurs de l ’information financière, c’est la réalité des affaires qui est
privilégiée par rapport à la prudence dont l’excès a d’ailleurs fait l’objet de
critiques ».
 La prudence :
• Longtemps utilisé comme élément régulateur (constitution de provisions
destinées à « plomber » les comptes d ’une année afin de garantir des
résultats futurs, ou à l’inverse, absence de provisions ou d ’informations
relatives à des opérations importantes et significatives) le principe de
prudence est désormais érigé en un principe autonome indépendant des
notions d ’image fidèle, de régularité et de sincérité.
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• Il constitue un des piliers de l’évaluation comptable et doit être appliqué de


manière à ne pas transférer sur des exercices futurs des incertitudes présentes.
• Le Code de commerce et le Plan Comptable Général précisent certaines
applications à ce principe :
– constitution d ’amortissements et de provisions même en l’absence ou
l’insuffisance de bénéfices,
– prise en compte des pertes ou des risques intervenus au cours de
l’exercice ou d’exercices antérieurs même s’ils sont connus entre la date
de clôture de l’exercice et la date d’arrêté des comptes,
– dépréciation des éléments d’actif si leur valeur économique est inférieure
à leur valeur comptable,
– non constatation des plus-values potentielles sur les valeurs des biens et
leur valeur comptable,
– constatation du produit et de la charge lors de leur réalisation même si
celle-ci est probable.
– la charge peut n’être que probable, alors que le produit doit être certain.
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• La notion de prudence ne doit pas être utilisée avec excès :


– les nouvelles règles instituées par la COB devenue AMF, privilégient
la qualité et la comparaison de l’information au principe de prudence
– ces nouvelles règles couvrent principalement les conditions de
constitution de provisions dans les comptes pour les exercices ouverts
depuis le 1er janvier 2002
» obligation probable à l’égard d’un tiers
» se traduisant par une sortie probable de ressource sans contrepartie
» la possibilité d’estimation avec une fiabilité suffisante
 La permanence des méthodes :
• Sauf changement exceptionnel dans la situation de l’entreprise, les états
financiers doivent être établis en appliquant des règles et procédures
permanentes (présentation et méthodes d ’évaluation).
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Toute exception à ce principe doit être justifiée. Elle ne peut résulter en dehors du
changement de situation que par un souci de meilleure information dans le cadre
d’une méthode préférentielle.
• Les méthodes considérées comme préférentielles à ce jour par la CNC sont :
– la constitution de provisions pour retraites,
– l’utilisation de la méthode de l’avancement pour les contrats à long terme,
– l’activation des biens en crédit bail dans les comptes consolidés.
 L’utilisation des coûts historiques :
• La valeur d’entrée dans le patrimoine de l’entreprise est le coût d’acquisition si le
bien est acquis à titre onéreux, à la valeur vénale, s’il est acquis à titre gratuit, au coût
de production s’il est fabriqué.
 La non compensation :
• Les éléments d’actif et de passif ainsi que les charges et produits ne peuvent faire
l ’objet de compensation. Ils sont évalués séparément.
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 L’intangibilité du bilan d’ouverture :


• Le bilan d’ouverture doit correspondre au bilan de clôture de l’exercice
précédent.
 L’indépendance des exercices :
• Seuls les bénéfices ou pertes réalisés à la date de clôture d’un exercice
peuvent être inscrits dans les comptes annuels.
• Un exercice doit enregistrer tout ce qui le concerne et uniquement ce qui le
concerne.

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