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Université Mohammed V – Agdal ‫

 
 ا – اآال‬
Faculté des Sciences Juridiques, ‫آ ا م ا واد‬
Economiques et sociales   ‫وا‬
RABAT ‫اا! ط‬
http://www.fsjesr.ac.ma

Filière de Sciences Économiques et de Gestion


Semestre : S4
Module : M 16 (Méthodes Quantitatives IV)
Matière : Algèbre II

C
CHHA
APPIIT
TR E 22 :: PRODUIT SCALAIRE-ORTHOGONALITE
RE

I- Produit scalaire dans  et Espace euclidien  ........................................................... 2


I-1 Définitions ...................................................................................................................................................... 2
I-2 Matrice d'un produit scalaire .......................................................................................................................... 3
I-3 Produit scalaire et norme euclidienne ............................................................................................................. 4
I-4 Produit scalaire et angle de deux vecteurs ...................................................................................................... 5
II- Orthogonalité .................................................................................................................. 5
II-1 Vecteurs orthogonaux ................................................................................................................................... 5
II-2 Procédé d’orthogonalisation de Gram-Schmidt ............................................................................................ 6
II-3 Sous espaces vectoriels orthogonaux ............................................................................................................ 7
III- Projection - Projection orthogonale ............................................................................. 8
III-1 Définitions ................................................................................................................................................... 8
III-2 Détermination pratique de la projection orthogonale .................................................................................. 9
III-1 Caractérisation et propriétés ...................................................................................................................... 10

IV-1 Droites dans  ......................................................................................................................................... 12


IV- Application aux droites et aux plans ........................................................................... 12

Equation d’une droite dans le plan ....................................................................................................... 12

IV-2 Plans et droites dans  ............................................................................................................................. 14


Projection orthogonale sur une droite du plan..................................................................................... 13

Equation d’un plan, équation d’une droite dans l’espace .................................................................... 14


Projection orthogonale sur un plan ...................................................................................................... 16
Projection orthogonale sur une droite .................................................................................................. 17
V- Application aux matrices : images et noyaux orthogonaux ........................................ 17
VI- Retour aux systèmes linéaires (solution au sens des MCO) ...................................... 18

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printemps-été
1
II-- PPrroodduuiitt ssccaallaaiirree ddaannss 
 eett EEssppaaccee eeuucclliiddiieenn 
[S4, Module M 16 : MQ IV, Matière : Algèbre II]


Chapitre 2 : Produit scalaire -Orthogonalité

I-1 Définitions

On appelle produit scalaire dans  toute application  de    dans  qui possède les
Définition : (Produit scalaire)

On notera  , , ou simplement  , , le nombre réel  , .


propriétés ci-dessus.

- Linéarité par rapport à la première variable :  ,  ,    ,   


(1) La bilinéarité.

   ,    ,     , 
  .  .  ,   .  ,   .   , 
. ,   .  , 

   ,   ,    ,
ou encore :

   .  .  ,  .  ,  .   ,
. ,  .  ,

- Linéarité par rapport à la deuxième variable :  , ,     ,   


 ,      ,    ,  
   , .  .    .  ,   .  ,  
 , .   .  , 

 ,     ,   , 
ou encore :

    , .  .   .  ,  .  , 
 , .  .  ,

 ,   
 ,    ,  ou encore  ,   ,
(2) La bilinéarité.

     ,  & 0 ou encore  , & 0


(3) La positivité.

     ,   0  ( 0 ou encore  ,  0  ( 0
(4) La non dégénérescence.

Lorsqu'il est muni d'un produit scalaire . , . ,  est appelé un espace vectoriel euclidien.
Définition : (Espace vectoriel euclidien)

On le note par ) , . , . *

(1)  ,   ∑ ,-. , , est un produit scalaire sur  : produit scalaire canonique ou usuel de  .
 
Exemples :

(2)  ,   ∑,-. /, , , , /, 0 0, 1  1, … 4 est un produit scalaire sur  .




(3)  ,   2 . 1  . 2   1   2 est un produit scalaire sur  .


(4)  ,   2 . 1  2  2  2  3  . 2   1  . 3   1   3   2 est un produit
scalaire sur  .

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[S4, Module M 16 : MQ IV, Matière : Algèbre II] Chapitre 2 : Produit scalaire -Orthogonalité

I-2 Matrice d'un produit scalaire

La matrice d’un produit scalaire . , . défini sur  , muni de sa base canonique 7. , … ,  8
Définition : (Matrice d’un produit scalaire)

c’est la matrice 9 définie par :,;  ), , ; *, 1  1, 4 .

Exemples :

(2) La matrice du produit scalaire défini  ,  ∑,-. /, , , , /, 0 0 c’est la matrice diagonale /,, .<,< .
(1) La matrice du produit scalaire canonique c’est la matrice identité.

2 1
(3) La matrice du produit scalaire défini  ,  2 . 1  . 2   1   2 c’est la matrice = >.
1 1
(4) La matrice du produit scalaire défini  ,  2 . 1  2  2  2  3  . 2   1  . 3   1 
2 1 1
 3   2 c’est la matrice ?1 2 1@.
1 1 2

Définition : (Matrice symétrique définie positive)


Une matrice symétrique est dite définie positive si toutes ses valeurs propres sont strictement
positives.

Exemples :
(1) La matrice identité est une matrice symétrique définie positive.
(2) Une matrice diagonale est une matrice symétrique définie positive si tous ses éléments diagonaux sont

1 2
(3) La matrice symétrique = > n’est pas définie positive.
strictement positifs.

2 1
2 1
(4) La matrice symétrique = > est définie positive.
1 1
1 1 A1
(5) La matrice symétrique ? 1 1 1 @ n’est pas définie positive car BC D  AD  1D A 2
A1 1 1
2 1 1
(6) La matrice symétrique ?1 2 1@ est définie positive car BC D  AD A 4D A 2
1 1 2

La matrice d’un produit scalaire sur  est une matrice symétrique définie positive.
Proposition :

Exemples :

La matrice du produit scalaire  ,  ∑,-. /, , , , /, 0 0 est symétrique définie positive.


(1) La matrice du produit scalaire canonique est symétrique définie positive (la matrice identité).

 ,  2 . 1  . 2   1   2 est symétrique définie positive.


(2)

La matrice du produit scalaire  ,  2 . 1  2  2  2  3  . 2   1  . 3   1 


(3) La matrice du produit scalaire

 3   2 est symétrique définie positive.


(4)

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Une matrice carrée d’ordre 4 définit un produit scalaire sur  si et seulement si elle est
Proposition :

Soit 9 une matrice symétrique définie positive d’ordre 4.


symétrique définie positive.

 L’application  de    dans  par  ,   F . 9. est un produit scalaire sur  .


 On notera  , G , le nombre réel  , .

1 2
(1) La matrice symétrique = > ne définit pas de produit scalaire sur  car elle n’est pas définie positive.
Exemples :

2 1
2 1
(2) La matrice symétrique = > définit un produit scalaire  (car elle est définie positive) par
1 1
2 1 1
 ,    .   = > H I  2 . 1  . 2   1   2
1 1 2
1 1 A1
(3) La matrice ? 1 1 1 @ ne définit pas de produit scalaire sur  car elle n’est pas définie positive.
A1 1 1
2 1 1
(4) La matrice symétrique ?1 2 1@ définit un produit scalaire  (car elle est définie positive) par
1 1 2
2 1 1 1
 ,   .    ?1 2 1@ J 2 K
1 1 2 3
 ,  2 . 1  2  2  2  3  . 2   1  . 3   1   3   2

I-3 Produit scalaire et norme euclidienne

Soit  , un produit scalaire sur  . On notera L L simplement par L L.


Définition :

L’application définie de  vers  par : L L  M , s’appelle norme euclidienne.


Le nombre L L s’appelle norme du vecteur .


L’application définie de  vers  par : N ,   L A L s’appelle distance euclidienne.




La distance d’un point à un sous espace vectoriel O est donnée par : N , O  minL A L

RS


Homogénéité : LD. TL  |D|. LTL


Propriétés : (norme euclidienne)

Norme d’une somme de deux vecteurs : LT  VL  LTL  LVL  2. T, V


(1)

Inégalité de Schwarz : |T, V | W LTL. LVL


(2)

Inégalité de Minkowski : LT  VL W LTL  LVL


(3)
(4)

(1) N ,   N , 
Propriétés : (distance euclidienne)

(2) N ,   0  
(3) N , X W N ,   N , X

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[S4, Module M 16 : MQ IV, Matière : Algèbre II] Chapitre 2 : Produit scalaire -Orthogonalité

Proposition :
Si ) , . , . * est un espace euclidien, alors : T, V   ; T, V  LT  VL A LT A VL 
.
Z

 Pour désigner un espace euclidien, on note alors aussi ) , L. L * au lieu de ) , . , . *,
 La connaissance de la norme détermine complètement le produit scalaire.

L. L étant la norme euclidienne associée au produit scalaire . , . .

I-4 Produit scalaire et angle de deux vecteurs

Si T et V sont deux vecteurs non nuls de [ , . , .  alors il existe un unique angle θ  ]0, π_ tel
Proposition :

|T, V | W LTL. LVL


que cos a  LbL.LcL :  e A1 W LbL.LcL W 1 e fa  ]0, g_/ cos a  LbL.LcL
b,c b,c b,c
LTL. LVL d 0

Si T et V sont deux vecteurs non nuls de  , . , .  alors l’unique angle a  ]0, g_ vérifiant
Définition :

cos a  LbL.LcL s’appelle angle des deux vecteurs T et V .


b,c

On considère dans toute la suite l’espace euclidien  , . , .  : où  est muni du produit scalaire usuel :
 
i, j    i, j  k il jl ; LiL  nkil o


lm lm

IIII-- O
Orrtthhooggoonnaalliittéé
II-1 Vecteurs orthogonaux

On dit que deux vecteurs T et V de  sont orthogonaux et on note T p V ssi T, V  0.


Définition :

r
Propriétés :

(1) L’angle de deux vecteurs orthogonaux T et V est égal à : cosT, V  LbL.LcL  0


q b,c

(2) Deux vecteurs T et V sont orthogonaux ssi LT  VL  LTL  LVL (l’identité de Pythagore)

Un système de vecteurs 7T. , … , Ts 8 de  est un système orthogonal ssi T, , T;  0 t1 1 d u.


Définition :

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[S4, Module M 16 : MQ IV, Matière : Algèbre II] Chapitre 2 : Produit scalaire -Orthogonalité

Proposition :
Un système orthogonal est libre.

Un système, de n vecteurs de  , 7T. , … , T 8 est une base orthonormée ssi :


Définition :

0 t1 1 d u T, , T;  0 t1 1 d u
T, , T;  v,;   tt1  .
1 t1 1 d u T, , T,  LT, L  1

Tout sous espace vectoriel de  , . , .  admet une base orthonormée.


Proposition :

II-2 Procédé d’orthogonalisation de Gram-Schmidt


 Soit w un sous espace de  , . , .  . Le procédé d’orthogonalisation de Gram-Schmidt consiste à
construire une base orthonormée xy. , … , yz { de w à partir d’une base quelconque xT. , … , Tz { de w .

Étapes du procédé :

 Départ : xT. , … , Tz { une base de w.


 Étape 1 : construire le 1er vecteur de la base orthonormée y.
y|.
y|.  T. } y. 
Ly|. L
 Étape 2 : construire le 2ème vecteur de la base orthonormée y
y|
y|  T A T , y. . y. } y 
Ly| L
 Étape r : construire le rième vecteur de la base orthonormée y~
y|~
y|~  T~ A T~ , y. . y. … A T~ , y~. . y~. } y~ 
Ly|~ L
 Étape p : construire le pième vecteur de la base orthonormée yz
y|z
y|z  Tz A Tz , y. . y. … A Tz , yz. . yz. } yz 
€y|z €
 Arrivée : xy. , … , yz { est une base orthonormée de .

Exemple :

 Une base orthonormée du sous espace vectoriel   7 . ,  ,  , Z   Z / .      Z  08


T1  A1,1,0,0
 Départ : On construit une base 7T. , T , T 8 de  ‚T2  A1,0,1,0
T3  A1,0,0,1
 Étape 1 : On construit le 1er vecteur de la base orthonormée y.  H , , 0,0I
. .
√ √
 y .  T.  A1,1,0,0
 Ly . L  √2
 y.  L„ L . y|.   . A1,1,0,0
. .
… √

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[S4, Module M 16 : MQ IV, Matière : Algèbre II] Chapitre 2 : Produit scalaire -Orthogonalité

 Étape 2 : construire le 2ème vecteur de la base orthonormée y  H , , , 0I


. . 
à à à

 y    T A T , y. . y.  A1,0,1,0 A H , , 0,0I  H  ,  , 1,0I ; T , y. 


. . . . . .
√ √ √ √
.  . 
 Ly   L  ‡H I  H I  1  ‡

  

 y  L„ L . y|  ‡ . H  , , 1,0I


.  . .
ˆ 

 Étape 3 : construire le 3ème vecteur de la base orthonormée y  H , , , I


. . . 
 √  √  √  √

y    T A T , y. . y. A T , y . y ; T , y.  , T , y 


. .
à à
y    A1,0,0,1 A H , , 0,0I A . H , , , 0I  H , , , 1I

. . . . . .  . . .
√  
√ √  √ † †
√ √ √ † †   

  
Ly   L  ‡H I  H I  H I  1 
. . . 
   √


y  L„ L . y|  . H , , , 1I
. √ . . .
   
 Arrivée : 7y. , y , y 8 est une base orthonormée de .
‰


II-3 Sous espaces vectoriels orthogonaux

Soit  un sous-espace vectoriel de  . On appelle sous-espace orthogonal de  et on note


Définition :

 Š l’ensemble :  Š  7V   / T, V  0 T  8

Deux sous espaces vectoriels O et ‹ de  sont supplémentaires ssi  est leur somme directe :
Rappel :

OŒ‹   tt1    ; f!  , X  O  ‹ /   X

L’orthogonal d’un sous-espace vectoriel de  , ,  est un sous espace vectoriel de  , , .
Proposition :

Un sous espace vectoriel et son orthogonal sont supplémentaires dans  : Œ Š   .


L’orthogonal de l’orthogonal d’un sous espace vectoriel lui est égal :  Š Š  
En particulier, on a : 70, … ,08Š   et  Š  70, … ,08

Si   VŽxT1 , … , T { est un sous-espace vectoriel de  alors :


Proposition :

 Š  xV   / T. , V    Tz , V  0{

Exemple :   7 . ,  ,  , Z   Z / .      Z  08

T1  A1,1,0,0
  VŽ7T1 , T2 , T3 8 avec ‚T2  A1,0,1,0 ; car 7T. , T , T 8 est une base de .
T3  A1,0,0,1


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 T 1 ,  0 A 1  2  0 A 1  2  0
   1 , 2 , 3 , 4     ‚T2 ,  0  ‘A 1  3  0  ‘A 1  3  0
Š  
 T 3 ,  0 A 1  4  0 A 1  4  0
  Š  7 1 , 2 , 3 , 4    / A 1  2  0 ; A 1  3  0 ; A 1  4  08
4

  Š  VŽ7V1 8 ; avec V.  1,1,1,1 une base de  Š .

Un sous espace vectoriel de  est dit hyperplan s’il est de dimension 4 A 1.


Définition :

   7 . ,  ,  , Z   Z / .      Z  08 est un hyperplan de Z : dimZ   4 et dim  3


Exemple :

Soit H un hyperplan de [ , . , .  alors il existe un vecteur V  [ tel que ” Š  VŽ7V8.


Proposition :

   7 . ,  ,  , Z   Z / .      Z  08 est un hyperplan de Z .
Exemple :

 fV.  1,1,1,1  Z / p  VŽ7V. 8.

Soit H un hyperplan de [ , . , .  et ” Š  VŽ7V8.


Définition :

 Le vecteur V s’appelle "vecteur normal" ou "une normale" à H.


 Si LVL  1, V est un "vecteur normal unitaire" ou "normale unitaire" à H.

  7 . ,  ,  , Z   Z / .      Z  08 est un hyperplan de Z .
Exemple :

 Š  VŽ7V1 8, avec V1  1,1,1,1.




Le vecteur V.  1,1,1,1 est un vecteur normal à .




Le vecteur V˜.  Lc L . V.  H ,  ,  , I est un vecteur normal unitaire à .


. . . . .


…


IIIIII-- PPrroojjeeccttiioonn -- PPrroojjeeccttiioonn oorrtthhooggoonnaallee


III-1 Définitions

Si O et ‹ sont deux sous espaces vectoriels supplémentaires de [ alors l’application  définie


Proposition :

par :   [ ,    t1   X /VŽ  O X  ‹ est une application linéaire.

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Soient O et ‹ sont deux sous espaces vectoriels supplémentaires de [ : [  O ™ ‹


Définition :

 L’application linéaire  définie sur [ par    t1   X ;  O X  ‹ s’appelle la


projection sur š parallèlement à › .
 L’application linéaire œ  NžŸ A  définie sur [ par œ   A   est la projection sur ‹
parallèlement à O .

Si O est un sous espace vectoriel de [ , . , .  alors la projection  sur O parallèlement à O Š


Définition :

s’appelle la projection orthogonale sur O. On la notera S .

III-2 Détermination pratique de la projection orthogonale

Soit O un sous-espace de [ , . , . .


Proposition :

 Si  S  x¡. , … , ¡z { est une base orthonormée de O, et si S est la projection orthogonale sur O


alors :   [ ; O    ∑,-z
,-.  , ¡, . ¡,

 La projection orthogonale sur O Š est alors donnée par :   [ ; S¢    A ∑,-z


,-.  , ¡, . ¡,

(1) £  7 . ,  ,  , Z   Z / .      Z 8
Exemples :

 dim£  1 : 7y. 8 est une base orthonormée de  avec y.  H ,  ,  , I.


. . . .

 La projection orthogonale sur £ est donnée par :   Z , £     , y1 . y1


¥     , y. . y.   1  2  3  4 . H , , , I
. . . . .
    
o

 Donc, x  Z , on a :
1 1 1 1
¥    §  1  2  3  4  ;  1  2  3  4  ;  1  2  3  4  ;  1  2  3  4 ¨
4 4 4 4

(2)   7 . ,  ,  , Z   Z / .      Z  08

 dim  3 : 7y. , y , y 8 est une base orthonormée de  avec


o y.  H  ,  , 0,0I , y  H † , † , † , 0I , y  H  ,   ,   ,  I
. . . .  . . . 
√ √ √ √ √ √ √ √ √

 La projection orthogonale sur  est donnée par :


o   Z ,      , y1 . y1   , y2 . y2   , y3 . y3
¬ , y1 . y1  √2  1 A 2  H√2 , √2 , 0,0I
A1 A1 1

ª
 , y2 . y2   1  2 A 2 3  H , , , 0I
A1 A1 A1 2

« √ 6 √6 √6 √6
ª , y . y  A1    A 3  H A1 , A1 , A1 , 3 I
o

© 3 3 2 √3 1 2 3 4 2 √3 2 √3 2 √3 2 √3

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[S4, Module M 16 : MQ IV, Matière : Algèbre II] Chapitre 2 : Produit scalaire -Orthogonalité

o qui donne :

¬  , y1 . y1  H2  1 A 2 , A 2  1 A 2 , 0,0I
1 1

ª
 , y2 . y2  H  1  2 A 2 3 ,  1  2 A 2 3 , A  1  2 A 2 3 , 0I
1 1 2

«
6 6 6

ª  , y . y  ® 1    A 3 , 1    A 3 , 1    A 3 , A 3    A 3 ¯
© 3 3 12 1 2 3 4 12 1 2 3 4 12 1 2 3 4 12 1 2 3 4

 Donc, x  Z , on a :
1 1 1 1
°    § 3 . A  A  A Z  ; A .  3  A  A Z  ; A . A   3  A Z  ; A . A  A   3 Z ¨
4 4 4 4

♦ Une méthode plus rapide pour déterminer la projection orthogonale sur  consiste à déterminer
Remarque :

avant, celle sur son orthogonal qui est de dimension plus petite : dim Š   4 A dim  1.

 Š  £
 La projection orthogonale ¥   sur £ est donnée par :
1 1 1 1
¥    §  .      Z  ;  .      Z  ;  .      Z  ;  .      Z ¨
4 4 4 4

 La projection orthogonale sur  définie par °    A ¥   est alors donnée par :


1 1 1 1
°    § 3 . A  A  A Z  ; A .  3  A  A Z  ; A . A   3  A Z  ; A . A  A   3 Z ¨
4 4 4 4

III-1 Caractérisation et propriétés

Soient O et ‹ sont deux sous espaces vectoriels supplémentaires de [ .


Proposition :

Si  est une projection sur O parallèlement à ‹ alors :


   ±   


 ± N² A   N² A  ±   0
(1)

:  O  ³´ N² A  ; :N² A   ‹  ³´


(2)

Une projection  est une projection orthogonale sur O ssi sa matrice dans une base orthonormée
(3)

de [ est symétrique.


Un endomorphisme  de [ est une projection ssi    ±   . Dans ce cas,


Proposition :

  est la projection sur : parallèlement à ³´.


 œ  Nµ A  est la projection sur ³´ parallèlement à :.

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[S4, Module M 16 : MQ IV, Matière : Algèbre II] Chapitre 2 : Produit scalaire -Orthogonalité

Soit O un sous espace vectoriel de [ . Soit  une projection orthogonale sur O.


Proposition :

 Si  O alors   vérifie les propriétés :


1) L'égalité de Pythagore :
L L  L( )L  L A ( )L
(2) ( ) est l'unique vecteur de O minimisant la distance de à O :
L A ( )L  minL A L
RS

   7( . ,  ,  , Z )  Z / .      Z  08
Exemple :

1 1 1 1
° ( )  § (3 . A  A  A Z ) ; (A .  3  A  A Z ) ; (A . A   3  A Z ) ; (A . A  A   3 Z )¨
4 4 4 4

 £   Š  7( . ,  ,  , Z )  Z / .      Z 8
1 1 1 1
p ( )  § ( .      Z ) ; ( .      Z ) ; ( .      Z ) ; ( .      Z )¨
4 4 4 4

 L° ( )L  L1 A ° ( )L  L L  p ( )  A ° ( ) :

¬L° ( )L  €p ( )€  L L  ( .      Z )
      
ª
€p ( )€  L A ° ( )L  minL A L 

«
ª L° ( )L  € A p ( )€  minpL A L
© 

¬
 En effet, on a : (après calcul)
Z Z Z
1
ªL° ( )L  n12 k( , ) A 8 k , ; A 8 k , ; s

ª 4
,-. ,Á;-. ,Á;Ás-.

« Z Z Z
ª 1
€ p ( )€  n4 k( , )  8 k , ;  8 k , ; s

ª  4
© ,-. ,Á;-. ,Á;Ás-.

e L° ( )L  €p ( )€  ( .         Z  )  L L




 (1,0,0,0): L L  1
¬L° ( )L  €p ( )€  1  L L

 Par exemple :
 
3 A1 A1 A1 1 √3 ª 1
¬° ( )  ® ; ; ; ¯: L° ( )L  √12 
4 4 4 4 4 2  e min

L A L  €p ( )€ 
2 
« 1 1 1 1 1 1 «
( )  ® ; ; ; ¯  €p ( )€  √4 
©p 4 4 4 4 4 2 ªminL A L  L ( )L  √3
© p
°
2

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[S4, Module M 16 : MQ IV, Matière : Algèbre II] Chapitre 2 : Produit scalaire -Orthogonalité

V-- AApppplliiccaattiioonn aauuxx ddrrooiitteess eett aauuxx ppllaannss


IIV
Dans  , les sous espaces vectoriels non triviaux sont des droites.
 Tout sous espace vectoriel non trivial de  est de dimension 1 : c’est un hyperplan de  .
o un hyperplan de  est une droite du plan.
Dans  , les sous espaces vectoriels non triviaux sont des droites et des plans.
 Tout sous espace vectoriel non trivial de  est
• soit de dimension 2 : un hyperplan de  , un hyperplan de  est un plan de l’espace.
• ou de dimension 1 : c’est une droite de l’espace.

IV-1 Droites dans o


Equation d’une droite dans le plan

Une droite  dans le plan  a une équation, dite cartésienne, de la forme :
Définition :

Â: /  ¡  Ž  0, avec /, ¡ d 0,0



 Le vecteur T  H I est un vecteur directeur de la droite Â.
/
 Le coefficient directeur est :  A Ä.
Ã

♦ L’équation réduite d’une droite non parallèle à l’axe des ordonnés est de la forme :  :   ; :
Remarque :

est le coefficient directeur de la droite et  l’ordonnée à l’origine.


♦ L’équation réduite d’une droite parallèle à l’axe des ordonnés est de la forme :   .

Toute équation de la forme /  ¡  Ž  0, avec /, ¡ d 0,0, définit une droite D dans le
Proposition :

plan  .

 le vecteur T  H I est un vecteur directeur de D.
/
/
 Le vecteur V  H I est un vecteur normal à D.
¡

   2  3  0
 L’équation réduite de la droite  est donnée par :  A  A 
. 
Exemple :

1
 Le vecteur V  H I est un vecteur normal à Â
2
A2
 Le vecteurs V  H I est un vecteur directeur de Â.
1

Un vecteur directeur de la droite passant par deux points 9 ,  et Æ  ,   est donné par :
Proposition :

ÇÇÇÇÇÇÇÈ A |
9Æ  V  ® ¯
A |

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[S4, Module M 16 : MQ IV, Matière : Algèbre II] Chapitre 2 : Produit scalaire -Orthogonalité

Toute droite D du plan passant par l’origine a une équation de la forme : /  ¡  0.
Proposition :

La droite   7 ,    / /  ¡  08 est un hyperplan de l’espace vectoriel  .


L’hyperplan   7 ,    / /  ¡  08 a pour base x)– ¡, /*{ :   VŽx)– ¡, /*{.
L’orthogonal de l’hyperplan   VŽx)– ¡, /*{ est l’hyperplan Š  VŽ7/, ¡8.
Un vecteur normal à Š est un vecteur directeur de  Š Š  Â
L’hyperplan Š  VŽ7/, ¡8 est la droite d’équation A¡  /  0

Exemple : Â   2  0

 Â  7 ,    /  2  08 est un hyperplan de l’espace vectoriel  .


A2
 Le vecteur V  H I définit une base 7A2,18 de  :   VŽx)– 2,1*{
1
 L’orthogonal de l’hyperplan  est Š  VŽ71,28
 Š est la droite d’équation A2   0.

Projection orthogonale sur une droite du plan

 Soit D est une droite du plan d’équation /  ¡  0 : D  7 ,    / /  ¡  08


 7y. 8 une base orthonormée de D avec y.  Ê√à ÃËÄ Ì


ˆ ˆ

√È ËĈ
 La projection orthogonale sur D est alors donnée par :
A¡ / A¡ /
 ,    ; Í ) , *   , , y. . y.  ®  ¯ . ® , ¯
√/  ¡  √/  ¡  √/  ¡  √/  ¡ 

1
 ,    ; Í ) , *   ¡  A /¡ , / A /¡ 
 qui donne :

/  ¡

Soit D une droite dans le plan  d’équation : /  ¡  0.


Proposition :

 La projection orthogonale sur la droite D est donnée par :


1
 ,    ; Í ) , *   ¡  A /¡ , / A /¡ 
/  ¡
 Si 9 ,  est un point du plan alors sa projection orthogonale sur la droite D est le point :
¡  A /¡ / A /¡
Χ
9 ,  ¨
/  ¡  /  ¡

♦ La projection orthogonale sur la droite D d’un point 9 ,  de cette droite D est lui-même :
Remarque :

9 ,   Â: /  ¡  0 ¡  A /¡ ¡   /
¬    ÏÓ-Ï et RÓ-R
‚ Î ¡  A /¡ / A /¡  ÐÑÑÑÑÑÒ /  ¡ /  ¡ Î ( 9
ÄR- ÃÏ  
ÐÑÑÑÑÑÑÒ 9
9§  , ¨ «/ A /¡ / 
 ¡ 

/  ¡ /  ¡ 
© /  ¡   /  ¡  

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[S4, Module M 16 : MQ IV, Matière : Algèbre II] Chapitre 2 : Produit scalaire -Orthogonalité

Exemple : Â   2  0

A2
 Le vecteurs V  H I est un vecteur directeur de Â.
1


. Ì forme une base . de D  ÕH I   /  2  0Ö.
 Le vecteur y.  Ê√Ô 7y 8 

√Ô
 La projection orthogonale sur D est alors donnée par :
1
 ,    ; Í ) , *   ¡  A /¡ , / A /¡ 
/  ¡

1
 qui donne :

 ,    ; Í ) , *  4 A 2 , A 2 
5

A2 1 A2 1 1
 ,    ; Í ) , *   , , y. . y.  ®  ¯ . ® , ¯  4 A 2 , A 2 
 ou encore :

√5 √5 √5 √5 5

 Si 9 ,  est un point du plan alors sa projection orthogonale sur la droite  est le point :
4 A 2 A 2
9ή , ¯
5 5

 La projection orthogonale du point 91,2 sur la droite  est le point 9 Π0,0 : origine.
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
Î p V  99 ÇÇÇÇÇÇÇÈ A2
Î , V  Ø, V  0; V  H I  Ø  H 0 A 1 A1
99 IH I
1 0A2 A2
 La projection orthogonale du point 9A2,1 sur la droite  est le point 9 lui-même 9  Â.
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
99 Î p V  99 Î , V  Ø, V  0; V  HA2I  Ø  HA2  2I  H0I
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
1 1A1 0
 La projection orthogonale du point 90,5 sur la droite  est le point 9 ΠA2,1.
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
99 Î p V  99 Î , V  Ø, V  0; V  HA2I  Ø  HA2 A 0I  HA2I
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
1 1A5 A4

IV-2 Plans et droites dans Ù


Equation d’un plan, équation d’une droite dans l’espace

Un plan B dans l’espace  a une équation, dite cartésienne, de la forme :


Définition :

B: /  ¡  ŽX  N  0, avec /, ¡, Ž d 0,0,0

Une droite  dans l’espace  a une équation, dite cartésienne, de la forme :
/  ¡  ŽX  N  0  /, ¡, Ž d 0,0,0 
Â:  , avec 
/|  ¡|  Ž|X  N|  0 /|, ¡|, Ž| d 0,0,0

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[S4, Module M 16 : MQ IV, Matière : Algèbre II] Chapitre 2 : Produit scalaire -Orthogonalité

Toute équation de la forme /  ¡  ŽX  N  0, définit un plan B dans l’espace  .


Proposition :

/
 Le vecteur V  §¡ ¨ est un vecteur normal à B.
Ž
/  ¡  ŽX  N  0 
Toute équation de la forme  , définit une droite  dans l’espace  .
/|  ¡|  Ž|X  N|  0
B: /  ¡  ŽX  N  0 
 La droite  est l’intersection des deux plans  
B : /|  ¡|  Ž|X  N|  0

Tout plan B passant par l’origine a une équation de la forme : /  ¡  ŽX  0.


Proposition :

Le plan B  7 , , X   / /  ¡  ŽX  08 est un hyperplan de l’espace vectoriel  .


L’orthogonal de l’hyperplan B est B Š  VŽ7/, ¡, Ž8.
Le sous espace vectoriel BŠ  VŽ7/, ¡, Ž8 est une droite.

B   2  3X  0
Exemple 1 (plan) :

1
 Le vecteur V  J2K est un vecteur normal à B
3
A2 A3
 Les vecteurs T  J 1 K et Ø  J 0 K forment une base du plan vectoriel B  VŽ7T, Ø8
0 1
A2 A 3X
 § ¨  B ssi  2  3X  0 ssi  A2 A 3X ssi § ¨  J K
X X X
A2 A3
 § ¨  B ssi § ¨  . J 1 K  X. J 0 K
X X 0 1

 L’orthogonal de l’hyperplan B est B Š  VŽ71,2,38, de dimension 1.



T, V  0  A2   0
 V  § ¨  B tt1 
Š
ssi Õ ssi § ¨  §2 ¨
T, Ø  0 A3  X  0
X X 3
A2   0
 Le sous espace vectoriel BŠ  VŽ71,2,38 est la droite d’équation Õ
A3  X  0
.

  X  0
  
Exemple 2 (droite) :

A X0
1
 Le vecteur V  J 0 K forme une base de la droite D :   VŽ7V8
A1

  X  0 1  2  X  0
 § ¨  Â ssi  ssi  ssi § ¨  § 0 ¨
A X 0 1 A 2  0
X X A

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[S4, Module M 16 : MQ IV, Matière : Algèbre II] Chapitre 2 : Produit scalaire -Orthogonalité

 L’orthogonal de la droite  est Š  VŽ71,0,1, 0,1,08, de dimension 2 :



 T  § ¨  Â tt1 T, V  0 ssi A X  0 ssi § ¨  § ¨
Š

X X

 Le sous espace vectoriel Š  VŽ71,0,1, 0,1,08 est le plan d’équation A X  0.

Projection orthogonale sur un plan

Exemple : B    X  0

1 1
 Les vecteurs T.  JA1K et T  J 0 K forment une base du plan vectoriel B  VŽ7T. , T 8
0 A1
.
.
Þ.á
à
√
 7y. , y 8 est alors une base orthonormée de B avec y.  Ú.Û , y  Ý√†à.
√
0

Ü√†ß
 La projection orthogonale sur B est alors donnée par :
o â ) , , X*   , , X, y. . y.   , , X, y . y
o â ) , , X*  H  A I H , , 0I  H   A 2XI H , , I
. . . . . . 
à à à à à à à

â ) , , X*  ® 2 A A X ;  A  2 A X;  A A  2X¯


. . .
o

 Si 9 , , X est un point de l’espace alors sa projection orthogonale sur le plan B est le point :
2 A A X A  2 A X A A  2X
9ή ; ; ¯
3 3 3

 La projection orthogonale du point 91,1,1 sur le plan B est le point origine 9 Î 0,0,0 :
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
99 Î p T. 99 ÇÇÇÇÇÇÇÈ
Î , T.  Ø, T.  0 1 1 0 A1 A1
‘  ‘  ; T.  JA1K , T.  J 0 K  Ø  J0 A 1K  JA1K
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
99 Î p T 99 ÇÇÇÇÇÇÇÈ
Î , T  Ø, T  0 0 A1 0A1 A1

 La projection orthogonale du point 91, A2,1 sur le plan B est le point 9 lui-même 9  B :
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
99 Î p T. 99 ÇÇÇÇÇÇÇÈ
Î , T.  Ø, T.  0 1 1 1A1 0
‘  ‘  ; T.  JA1K , T.  J 0 K  Ø  JA2  2K  J0K
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
99 Î p T 99 ÇÇÇÇÇÇÇÈ
Î , T  Ø, T  0 0 A1 1A1 0

 La projection orthogonale du point 90,3,0 sur le plan B est le point 9 Î A1,2, A1 :
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
99 Î p T. 99ÇÇÇÇÇÇÇÈ
Î , T.  Ø, T.  0 1 1 A1 A 0 A1
‘ ‘  ; T.  JA1K , T.  J 0 K  Ø  J 2 A 3 K  JA1K
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
99 Î p T 99ÇÇÇÇÇÇÇÈ
Î , T  Ø, T  0 0 A1 A1 A 0 A1

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[S4, Module M 16 : MQ IV, Matière : Algèbre II] Chapitre 2 : Produit scalaire -Orthogonalité

Projection orthogonale sur une droite


  X  0
  
A X 0
Exemple :

1
 Le vecteur V  J 0 K forme une base de la droite D :   VŽ7V8
A1
.
√
 7y. 8 est alors une base orthonormée de  avec y.  Ú 0 Û.
.
√
 La projection orthogonale sur  est alors donnée par :
o Í ) , , X*   , , X, y. . y.  H  A XI H , 0, I
. . .
√ √ √

Í ) , , X*  ®  A X ; 0;  A  X¯
. .
o

 Si 9 , , X est un point du plan alors sa projection orthogonale sur la droite  est le point :
AX A  X
9ή ; 0; ¯
2 2

 La projection orthogonale du point 91,1,1 sur la droite  est le point origine 9Π0,0,0 :
1 0A1 A1
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
99 ÇÇÇÇÇÇÇÈ
Î p V  99 Î , V  Ø, V  0 ; V  J 0 K  Ø  J0 A 1K  JA1K
A1 0A1 A1

 La projection orthogonale du point 91,2, A1 sur la droite  est le point 9 lui-même 9   :
1 1A1 0
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
99 ÇÇÇÇÇÇÇÈ
Î p V  99 Î , V  Ø, V  0 ; V  J 0 K  Ø  J 2 A 2 K  J0K
A1 A1  1 0

 La projection orthogonale du point 91,2,3 sur le plan B est le point 9 Î A1,2,1 :
1 A1 A 1 A2
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
99 ÇÇÇÇÇÇÇÈ
Î p V  99 Î , V  Ø, V  0 ; V  J 0 K  Ø  J 2 A 2 K  J 0 K
A1 1A3 A2

V-- AApppplliiccaattiioonn aauuxx m


V maattrriicceess :: iim
maaggeess eett nnooyyaauuxx oorrtthhooggoonnaauuxx

Soit ã une matrice carrée d’ordre 4 .


Définition :

 :ã est le sous espace vectoriel de  engendré par les colonnes de ã :


:ã  7ä   / få   : ã. å  ä8  7ã. å ; å   8
 Le noyau de ã est le sous espace vectoriel de  dont l’image est nulle.
³´ã  7å   / ã. å  0 8

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[S4, Module M 16 : MQ IV, Matière : Algèbre II] Chapitre 2 : Produit scalaire -Orthogonalité

Soit ã est une matrice carrée d’ordre 4 .


Remarque :

 :ã c’est le sous espace vectoriel de  des seconds membres du système linéaire ã. å  ä

 ImA c’est le sous espace vectoriel de [ , solution du système linéaire homogène A. X  0[ .


pour lesquels ce système est compatible.

 Si la matrice ã est inversible alors

Si ã est une matrice carrée d’ordre 4 alors :


Proposition :

:ã  é³´) Fã*ê  dim] :ã_  dimé :) Fã*ê 


Š

 ‘ Š ; Në4Ž 
³´ã  é:) Fã*ê dim] ì´ã_  dimé ì´) Fã*ê
 Si la matrice ã est symétrique alors : :ã  ]³´ã_Š ; Në4Ž   ³´ãŒ:ã

VII-- RReettoouurr aauuxx ssyyssttèèm


V meess lliinnééaaiirreess ((ssoolluuttiioonn aauu sseennss ddeess M
MCCO
O))
Si le système ã. å  ¡ est incompatible alors il n’admet pas de solutions :
 On se contente alors de trouver un vecteur å qui rend ã. å aussi proche que possible de ¡.
 Ce qui revient à déterminer un vecteur åí tel que €ã. åí A ¡€ W Lã. å A ¡L, å  4

Soit ã. å  ¡ un système linéaire.


Définition :

Une solution au sens des moindres carrées du système ã. å  ¡ est un vecteur Î


X tel que :
Î
€A. X A b€ W LA. X A bL, X  [

Résoudre le système ã. å  ¡ au sens des moindres carrées revient à trouver un vecteur åí tel
que : €ã. åí A b€  minïŸ Lã. å A bL

Proposition :
Soit ã. å  ¡ un système compatible.
 si åð est une solution de ã. å  ¡ alors :€ã. åí A b€ 0  minïŸ Lã. å A bL
 les solutions et solutions au sens des moindres carrées de ã. å  ¡ sont alors confondues.

Un vecteur åí est une solution, au sens des MCO, d’un système ã. å  ¡ ssi åí est une solution du système
ã. å  ¡í, où ¡í  :ã ¡ :
 Puisque ¡í   ¡ alors :
:ã
ñòCxã.å ; å4 {
€¡ A ¡í€  min L¡ A äL óÑÑÑÑÑÑÑÑÑÑÑÑÑÒ €¡ A ¡í€  min4L¡ A ã. åL
ä:ã å
 Or, une solution åí, au sens des MCO, du système ã. å  ¡ est caractérisée par :
€¡ A ã. åí€  :14ŸL¡ A ã. åL
ï
 Donc : ã. åí  ¡í

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[S4, Module M 16 : MQ IV, Matière : Algèbre II] Chapitre 2 : Produit scalaire -Orthogonalité

Soit ã. å  ¡ un système linéaire.


Proposition :

 åí est une solution, au sens des MCO, du système ã. å  ¡ ssi åí est une solution du système ã. å  ¡í, où
¡í  :ã ¡.

Proposition :
Soit ã. å  ¡ un système linéaire.
 Le système Fãã. å  Fã. ¡ admet toujours au moins une solution.
 Toute solution du système Fãã. å  Fã. ¡ est une solution au sens des moindres carrées du
système ã. å  ¡.

Soit ã. å  ¡ un système linéaire.


Définition :

 Le système Fãã. å  Fã. ¡ s’appelle « système des équations normales ».

Soit ã. å  ¡ un système linéaire.


Proposition :

 Si les colonnes de la matrice ã sont linéairement indépendantes alors le système ã. å  ¡ a exactement


une seule solution au sens des MCO.

Soit ã. å  ¡ un système linéaire, avec ã  ô:, 4.


Proposition :

 Si 4 W :  ´õã  4 alors le système ã. å  ¡ a exactement une seule solution au sens des MCO.

 4 1 1 4

‘  5  ã. å  ¡ /VŽ ã  ?1 0 @ , H I  ¡  J5K
A 9 1 A1 9
Exemple :

(1) En utilisant les équations normales ø÷÷. ù  ø÷. ú :

1 1
¬ Fãã  =1 1
1
> ?1 0 @  =
3 0
>
ª A11 0 0 2
On calcule Fãã. å et Fã. ¡ : 1 A1 
«F 4
1 1 1 18
ª ã. ¡  = > . J5 K  H I


© 1 0 A1 A5
9
3 0 18
Les équations normales ãã. å  ã. ¡ s’écrivent alors :
F F
= > . H I  H I
0 2 A5
6


La solution du système Fãã. å  Fã. ¡ est alors donnée par : åí  ® ¯


5/2
7/2 A1/2

4
On calcule €ã. åí A ¡€ : €ã. åí A ¡€  ûJ 6 K A J5Kû  û 1 û  ‡


17/2 9 A1/2


minïŸ Lã. å A bL  €ã. åí A b€  ‡



 On a alors :

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(2) En utilisant la projection orthogonale de ú sur ýþ÷ :

 On détermine :ã : :ã  VŽ7ã. . , ã.  8, 7. ,  8 étant la base canonique de 


1 A1
V.  ã. .  J1K et V  ã.   J 0 K e 7V. , V 8 est une base de :ã , Ž/´ 7V. , V 8 est libre
1 1
1 A1
 On construit une base orthonormée 7y. , y 8 de :ã : y.  J1K ; y  J 0 K
. .

1 1
√ √

4 7/2
 On calcule ¡í  ñòC ¡, ¡  J5K  ¡í  ¡, y. . y.  ¡, y . y e ¡í  J 6 K
9 17/2
6
 La solution du système ã. å  ¡í est alors donnée par : åí  ® ¯
5/2

 On calcule €ã. åí A ¡€ : €ã. åí A ¡€  €¡í A ¡€  ‡




minïŸ Lã. å A bL  €ã. åí A b€  ‡



 On retrouve alors :

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