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novembre 2010 un contrat d’affermage avec la lyonnaise des eaux. Ce contrat n’a fait l’objet
d’aucun avis mentionnant la conclusion du contrat.
Hyp 1) Il estime que le maire de Créteil ne pouvait décider seul de conclure un tel contrat.
Que peut –il faire ? Quelles sont ses chances de succès ?
Hyp 2) Il estime que le Conseil municipal ne pouvait autoriser, par une décision du 20
novembre 2010, la signature d’un tel contrat conclu pour une durée de dix ans alors qu’une
circulaire de novembre 2008 du ministre du développement durable interdit la passation de
contrats de délégation du SP de l’eau d’une durée supérieure à 5 ans. Que peut-il faire ?
3. L’entreprise Les eaux du Val de marne, aurait souhaité pouvoir concourir à la conclusion
du contrat si elle en avait été informée. Peut-elle contester la validité du contrat ? Par quels
moyens ? Que peut-elle obtenir ?
3. L’association de défense des services publics cristoliens est scandalisée que le contrat
prévoit que les tarifs de l’eau soient calculés en fonction du type d’habitation (individuelle ou
collective) ce qui aura pour conséquence que les propriétaires de pavillons paieront l’eau plus
chère. Que peut –elle faire, sachant qu’elle ne souhaite pas remettre en cause le choix de
déléguer le SP, choix qui lui parait pertinent.
4. La lyonnaise des eaux souhaite aujourd’hui se désengager du contrat qui lui apparait avec
le recul avoir été mal négocié. De plus Vivendi (propriétaire de la lyonnaise des eaux) cherche
à privilégier ses activités dans la communication. Peut-elle demander au juge la nullité du
contrat en invoquant les irrégularités dans la procédure de passation du contrat, notamment le
défaut de publicité de l’appel à concurrence ?
La ville de Créteil entend, quant à elle, sanctionner les négligences répétées de la lyonnaise
des eaux. Le défaut d’entretien du réseau a provoqué de nombreuses fuites et de nombreuses
interruptions du service ? La ville peut-elle décider unilatéralement la résiliation du contrat ?
Qualification : Résiliation unilatérale d’une DSP, contrat administratif par application des
critères jurisprudentiels.
Question de droit : L’administration peut-elle résilier unilatéralement un contrat
administratif ?
Règle : L’administration peut résilier un contrat administratif pour des motifs d’intérêt
général (indemnisation intégrale) ou comme sanction d’une faute grave du cocontractant (pas
d’indemnités). La résiliation pour faute des contrats de concession ne peut être décidée que
par le juge
Application : La résiliation est fondée sur la faute du cocontractant, celle-ci affectant le
fonctionnement normal du SP peut être qualifiée de faute grave. S’agissant d’un contrat
d’affermage et non de concession, la faute grave justifie la résiliation du contrat.