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ZZ
Exo7
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Tous les exercices
Z
2 100.02 Ensemble 16
4 100.04 Récurrence 20
6 100.99 Autre 28
7 101.01 Application 29
9 101.03 Bijection 33
10 101.99 Autre 34
12 102.02 Cardinal 39
13 102.99 Autre 42
15 103.02 Sous-groupes de Z 51
18 103.99 Autre 63
22 104.04 Géométrie 73
1
23 104.05 Trigonométrie 78
24 104.99 Autre 84
26 105.02 Pgcd 89
2
53 121.04 Suite récurrente linéaire 220
3
83 126.02 Fonctions hyperboliques et hyperboliques inverses 313
4
113 202.02 Endomorphisme auto-adjoint 459
5
143 220.02 Critères de Cauchy et d’Alembert 559
6
173 224.03 Intégrale de Riemann dépendant d’un paramètre 633
7
203 243.00 Conique 733
218 245.00 Analyse vectorielle : forme différentielle, champ de vecteurs, circulation 767
8
233 261.99 Autre 776
9
263 353.00 Espace tangent, application linéaire tangente 809
271 372.00 Difféomorphisme, théorème d’inversion locale et des fonctions implicites 815
10
293 424.00 Espace vectoriel normé 850
11
323 474.00 Autre 898
327 483.00 Lois des grands nombres, théorème central limite 898
12
1 100.01 Logique
Exercice 1
Soient R et S des relations. Donner la négation de R ⇒ S. [000104]
Exercice 2
Démontrer que (1 = 2) ⇒ (2 = 3).
Correction H [000105]
Exercice 3
Soient les quatre assertions suivantes :
Exercice 4
Soit f une application de R dans R. Nier, de la manière la plus précise possible, les énoncés qui suivent :
1. Pour tout x ∈ R f (x) ≤ 1.
2. L’application f est croissante.
3. L’application f est croissante et positive.
4. Il existe x ∈ R+ tel que f (x) ≤ 0.
5. Il existe x ∈ R tel que quel que soit y ∈ R, si x < y alors f (x) > f (y).
On ne demande pas de démontrer quoi que ce soit, juste d’écrire le contraire d’un énoncé.
Correction H Vidéo [000107]
Exercice 5
Compléter les pointillés par le connecteur logique qui s’impose : ⇔, ⇐, ⇒ .
1. x ∈ R x2 = 4 . . . . . . x = 2 ;
2. z ∈ C z = z . . . . . . z ∈ R ;
3. x ∈ R x = π . . . . . . e2ix = 1.
Correction H Vidéo [000108]
Exercice 6
Dans R2 , on définit les ensembles F1 = {(x, y) ∈ R2 , y ≤ 0} et F2 = {(x, y) ∈ R2 , xy ≥ 1, x ≥ 0}. On note M1 M2 la distance usuelle
entre deux points M1 et M2 de R2 . Évaluer les propositions suivantes :
1. ∀ε ∈]0, +∞[ ∃M1 ∈ F1 ∃M2 ∈ F2 M1 M2 < ε
2. ∃M1 ∈ F1 ∃M2 ∈ F2 ∀ε ∈]0, +∞[ M1 M2 < ε
3. ∃ε ∈]0, +∞[ ∀M1 ∈ F1 ∀M2 ∈ F2 M1 M2 < ε
4. ∀M1 ∈ F1 ∀M2 ∈ F2 ∃ε ∈]0, +∞[ M1 M2 < ε
Quand elles sont fausses, donner leur négation.
Indication H Correction H Vidéo [000109]
Exercice 7
Nier la proposition : “tous les habitants de la rue du Havre qui ont les yeux bleus gagneront au loto et prendront leur retraite avant 50
ans”.
Correction H Vidéo [000110]
Exercice 8
Écrire la négation des assertions suivantes où P, Q, R, S sont des propositions.
13
1. P ⇒ Q,
2. P et non Q,
3. P et (Q et R),
4. P ou (Q et R),
5. (P et Q) ⇒ (R ⇒ S).
Correction H [000111]
Exercice 9
Nier les assertions suivantes :
1. tout triangle rectangle possède un angle droit ;
2. dans toutes les écuries, tous les chevaux sont noirs ;
3. pour tout entier x, il existe un entier y tel que, pour tout entier z, la relation z < x implique le relation z < x + 1 ;
4. ∀ε > 0 ∃α > 0 (|x − 7/5| < α ⇒ |5x − 7| < ε).
Correction H Vidéo [000112]
Exercice 11
La proposition P ∧ Q ⇒ (¬P) ∨ Q est-elle vraie ? [000114]
Exercice 12
On suppose que la proposition P est vraie ainsi que les propositions suivantes :
1. (¬Q) ∧ P ⇒ ¬S.
2. S ⇒ (¬P) ∨ Q.
3. P ⇒ R ∨ S.
4. S ∧ Q ⇒ ¬P.
5. R ∧ ¬(S ∨ Q) ⇒ T .
6. R ⇒ (¬P) ∨ (¬Q).
La proposition T est-elle vraie ? [000115]
Exercice 13
Ecrire la négation des phrases suivantes :
1. (∀x)(∃n)/(x ≤ n).
2. (∃M)/(∀n)(|un | ≤ M).
3. (∀x)(∀y)(xy = yx).
4. (∀x)(∃y)/(yxy−1 = x).
5. (∀ε > 0)(∃N ∈ N)/(∀n ≥ N)(|un | < ε).
6. (∀x ∈ R)(∀ε > 0)(∃α > 0)/(∀ f ∈ F )(∀y ∈ R)(|x − y| < α ⇒ | f (x) − f (y)| < ε).
[000116]
Exercice 14
Comparer les différentes phrases (sont-elles équivalentes, contraires, quelles sont celles qui impliquent les autres...)
1. (∀x)(∃y)/(x ≤ y).
2. (∀x)(∀y)(x ≤ y).
3. (∃x)(∃y)/(x ≤ y).
4. (∃x)/(∀y)(x ≤ y).
5. (∃x)/(∀y)(y < x).
6. (∃x)(∃y)/(y < x).
14
7. (∀x)(∃y)/(x = y).
[000117]
Exercice 15
Si P(x) est une proposition dépendant de x ∈ X, on note P = {x ∈ X/P(x) est vraie}. Exprimer en fonction de P et Q les ensembles
¬P, P ∧ Q, P ∨ Q, P ⇒ Q, P ⇔ Q. [000118]
Exercice 16
Montrer que
2n + 1
∀ε > 0 ∃N ∈ N tel que (n ≥ N ⇒ 2 − ε < < 2 + ε).
n+2
Exercice 17
Soient f , g deux fonctions de R dans R. Traduire en termes de quantificateurs les expressions suivantes :
1. f est majorée ;
2. f est bornée ;
3. f est paire ;
4. f est impaire ;
5. f ne s’annule jamais ;
6. f est périodique ;
7. f est croissante ;
8. f est strictement décroissante ;
9. f n’est pas la fonction nulle ;
10. f n’a jamais les mêmes valeurs en deux points distincts ;
11. f atteint toutes les valeurs de N ;
12. f est inférieure à g ;
13. f n’est pas inférieure à g.
Correction H Vidéo [000120]
Exercice 18 **IT
Exprimer à l’aide de quantificateurs les phrases suivantes puis donner leur négation.
1. ( f étant une application du plan dans lui-même)
(a) f est l’identité du plan.
(b) f a au moins un point invariant (on dit aussi point fixe).
2. ( f étant une application de R dans R)
(a) f est l’application nulle.
(b) L’équation f (x) = 0 a une solution.
(c) L’équation f (x) = 0 a exactement une solution.
3. ((un )n∈N étant une suite réelle)
(a) La suite (un )n∈N est bornée.
(b) La suite (un )n∈N est croissante.
(c) La suite (un )n∈N est monotone.
Correction H [005103]
Exercice 19 *IT
Donner la négation des phrases suivantes
1. x ≥ 3
2. 0 < x ≤ 2.
Correction H [005104]
Exercice 20 **IT
Les phrases suivantes sont-elles équivalentes ?
15
1. « ∀x ∈ R, ( f (x) = 0 et g(x) = 0) » et « (∀x ∈ R, f (x) = 0) et (∀x ∈ R, g(x) = 0) ».
2. « ∀x ∈ R, ( f (x) = 0 ou g(x) = 0) » et « (∀x ∈ R, f (x) = 0) ou (∀x ∈ R, g(x) = 0) ».
Donner un exemple de fonctions f et g de R dans R, toutes deux non nulles et dont le produit est nul.
Correction H [005105]
2 100.02 Ensemble
Exercice 21
Montrer que 0/ ⊂ X, pour tout ensemble X. [000121]
Exercice 22
Montrer par contraposition les assertions suivantes, E étant un ensemble :
1. ∀A, B ∈ P(E) (A ∩ B = A ∪ B) ⇒ A = B,
2. ∀A, B,C ∈ P(E) (A ∩ B = A ∩C et A ∪ B = A ∪C) ⇒ B = C.
Correction H Vidéo [000122]
Exercice 23
Soit A, B deux ensembles, montrer {(A ∪ B) = {A ∩ {B et {(A ∩ B) = {A ∪ {B.
Indication H Correction H Vidéo [000123]
Exercice 24
Soient E et F deux ensembles, f : E → F. Démontrer que :
∀A, B ∈ P(E) (A ⊂ B) ⇒ ( f (A) ⊂ f (B)),
∀A, B ∈ P(E) f (A ∩ B) ⊂ f (A) ∩ f (B),
∀A, B ∈ P(E) f (A ∪ B) = f (A) ∪ f (B),
∀A, B ∈ P(F) f −1 (A ∪ B) = f −1 (A) ∪ f −1 (B),
∀A ∈ P(F) f −1 (F \ A) = E \ f −1 (A).
Correction H Vidéo [000124]
Exercice 25
A et B étant des parties d’un ensemble E, démontrer les lois de Morgan :
[000125]
Exercice 26
Démontrer les relations suivantes :
[000126]
Exercice 27
Montrer que si F et G sont des sous-ensembles de E :
(F ⊂ G ⇐⇒ F ∪ G = G) et (F ⊂ G ⇐⇒ {F ∪ G = E).
En déduire que :
(F ⊂ G ⇐⇒ F ∩ G = F) et (F ⊂ G ⇐⇒ F ∩ {G = 0).
/
[000127]
Exercice 28
Soit E et F des ensembles. Si A ⊂ E et B ⊂ F montrer que A × B ⊂ E × F. [000128]
Exercice 29
Soit A = {a1 , a2 , a3 , a4 } et B = {b1 , b2 , b3 , b4 , b5 }. Écrire le produit cartésien A × B. Quel est le nombre de parties de A × B ? [000129]
16
Exercice 30
Soit E un ensemble à n éléments. Quel est le nombre d’éléments de E p ? Quel est le nombre de parties de E p ? [000130]
Exercice 31
x, y, z étant des nombres réels, résoudre le système :
(x − 1)(y − 2)z = 0
(x − 2)(y − 3) = 0
Représenter graphiquement l’ensemble des solutions. [000131]
Exercice 32
Soit A une partie de E, on appelle fonction caractéristique de A l’application f de E dans l’ensemble à deux éléments {0, 1}, telle que :
(
0 si x ∈ /A
f (x) =
1 si x ∈ A
Soit A et B deux parties de E, f et g leurs fonctions caractéristiques. Montrer que les fonctions suivantes sont les fonctions caractéris-
tiques d’ensembles que l’on déterminera :
1. 1 − f .
2. f g.
3. f + g − f g.
[000132]
Exercice 33
Soit un ensemble E et deux parties A et B de E. On désigne par A4B l’ensemble (A ∪ B) \ (A ∩ B). Dans les questions ci-après il pourra
être commode d’utiliser la notion de fonction caractéristique.
1. Démontrer que A4B = (A \ B) ∪ (B \ A).
2. Démontrer que pour toutes les parties A, B, C de E on a (A 4 B) 4C = A4(B4C).
3. Démontrer qu’il existe une unique partie X de E telle que pour toute partie A de E, A4X = X4A = A.
4. Démontrer que pour toute partie A de E, il existe une partie A0 de E et une seule telle que A4A0 = A0 4A = X.
[000133]
Exercice 34
√ √
1. Écrire l’ensemble de définition de chacune des fonctions numériques suivantes : x 7→ x, x 7→ 1
x−1 , x 7→ 1
x + x−1 .
2. Simplifier [1, 3] ∩ [2, 4] et [1, 3] ∪ [2, 4].
3. Pour tout n ∈ N, on note nZ l’ensemble des entiers relatifs multiples de n : nZ = {np | p ∈ Z}. Simplifier 2Z ∩ 3Z.
[000134]
Exercice 35
On définit les cinq ensembles suivants :
n o
A1 = (x, y) ∈ R2 , x+y < 1
n o
A2 = (x, y) ∈ R2 , |x + y| < 1
n o
A3 = (x, y) ∈ R2 , |x| + |y| < 1
n o
A4 = (x, y) ∈ R2 , x + y > −1
n o
A5 = (x, y) ∈ R2 , |x − y| < 1
17
[000135]
Exercice 36
Montrer que chacun des ensembles suivants est un intervalle, éventuellement vide ou réduit à un point
\
+∞
1 \
+∞
1
I1 = 3, 3 + 2 et I2 = −2 − , 4 + n .
2
n=1
n n=1
n
Correction H [000136]
Exercice 37
Montrez que chacun des ensembles suivants est un intervalle que vous calculerez.
\
+∞
1 1 [
+∞
1
I= − ,2+ et J= 1+ ,n
n=1
n n n=2
n
Exercice 38
Soient E un ensemble et A, B,C trois parties de E telles que A ∪ B = A ∪C et A ∩ B = A ∩C. Montrer que B = C. [000138]
Exercice 39
Soient E un ensemble et A, B,C trois parties de E.
Montrer que (A ∪ B) ∩ (B ∪C) ∩ (C ∪ A) = (A ∩ B) ∪ (B ∩C) ∪ (C ∩ A). [000139]
Exercice 40
Donner les positions relatives de A, B,C ⊂ E si A ∪ B = B ∩C. [000140]
Exercice 41
Est-il vrai que P(A ∩ B) = P(A) ∩ P(B) ? Et P(A ∪ B) = P(A) ∪ P(B) ? [000141]
Exercice 42
Montrer que A ∩ B = A ∩C ⇔ A ∩ {B = A ∩ {C. [000142]
Exercice 43
Donner la liste des éléments de P(P({1, 2})). [000143]
Exercice 44
Soient A, B ⊂ E. Résoudre les équations à l’inconnue X ⊂ E
1. A ∪ X = B.
2. A ∩ X = B.
Correction H [000144]
Exercice 45
Soient E, F, G trois ensembles. Montrer que (E × G) ∪ (F × G) = (E ∪ F) × G. [000145]
Exercice 46
Soient E, F, G, H quatre ensembles. Comparer les ensembles (E × F) ∩ (G × H) et (E ∩ G) × (F ∩ H). [000146]
Exercice 47
Soit E l’ensemble des fonctions de N dans {1, 2, 3}. Pour i = 1, 2, 3 on pose Ai = { f ∈ E/ f (0) = i}. Montrer que les Ai forment une
partition de E. [000147]
18
Exercice 48 **T
A et B sont des parties d’un ensemble E. Montrer que :
1. (A∆B = A ∩ B) ⇔ (A = B = ∅).
2. (A ∪ B) ∩ (B ∪C) ∩ (C ∪ A) = (A ∩ B) ∪ (B ∩C) ∪ (C ∩ A).
3. A∆B = B∆A.
4. (A∆B)∆C = A∆(B∆C).
5. A∆B = ∅ ⇔ A = B.
6. A∆C = B∆C ⇔ A = B.
Correction H [005112]
Exercice 49 ***IT
Soient (Ai )i∈I une famille de parties d’un ensemble E indéxée par un ensemble I et (Bi )i∈I une famille de parties d’un ensemble F
indéxée par un ensemble I. Soit f une application de E vers F. Comparer du point de vue de l’inclusion les parties suivantes :
S S
1. f ( i∈I Ai ) et i∈I f (Ai ) (recommencer par f (A ∪ B) si on n’a pas les idées claires).
T T
2. f ( i∈I Ai ) et i∈I f (Ai ).
3. f (E \ Ai ) et F \ f (Ai ).
T T
4. f −1 ( i∈I Bi ) et i∈I f −1 (Bi ).
S S
5. f −1 ( i∈I Bi ) et i∈I f −1 (Bi ).
6. f −1 (F \ Bi ) et E \ f −1 (Bi).
Correction H [005113]
Exercice 52
Soit X un ensemble et f une application de X dans l’ensemble P(X) des parties de X. On note A l’ensemble des x ∈ X vérifiant
x∈
/ f (x). Démontrer qu’il n’existe aucun x ∈ X tel que A = f (x). [000149]
Exercice 53
Soit ( fn )n∈N une suite d’applications de l’ensemble N dans lui-même. On définit une application f de N dans N en posant f (n) =
fn (n) + 1. Démontrer qu’il n’existe aucun p ∈ N tel que f = f p .
Indication H Correction H Vidéo [000150]
Exercice 54
1. Soit p1 , p2 , . . . , pr , r nombres premiers. Montrer que l’entier N = p1 p2 . . . pr + 1 n’est divisible par aucun des entiers pi .
2. Utiliser la question précédente pour montrer par l’absurde qu’il existe une infinité de nombres premiers.
Indication H Correction H Vidéo [000151]
19
4 100.04 Récurrence
Exercice 55
Démontrer, en raisonnant par récurrence, que 106n+2 + 103n+1 + 1 est divisible par 111 quel que soit n ∈ N. (Indication : 1000 =
9 × 111 + 1 ). [000152]
Exercice 56
Montrer :
n
n(n + 1)
1. ∑k= ∀n ∈ N∗ .
k=1 2
n
n(n + 1)(2n + 1)
2. ∑ k2 = ∀n ∈ N∗ .
k=1 6
Correction H Vidéo [000153]
Exercice 57
En quoi le raisonnement suivant est-il faux ?
Soit P(n) : n crayons de couleurs sont tous de la même couleur.
– P(1) est vraie car un crayon de couleur est de la même couleur que lui-même.
– Supposons P(n). Soit n + 1 crayons. On en retire 1. Les n crayons restants sont de la même couleur par hypothèse de récurrence.
Reposons ce crayon et retirons-en un autre ; les n nouveaux crayons sont à nouveau de la même couleur. Le premier crayon retiré
était donc bien de la même couleur que les n autres. La proposition est donc vraie au rang n + 1.
– On a donc démontré que tous les crayons en nombre infini dénombrable sont de la même couleur.
[000154]
Exercice 58
2xn2 − 3
Soit la suite (xn )n∈N définie par x0 = 4 et xn+1 = .
xn + 2
1. Montrer que : ∀n ∈ N xn > 3.
2. Montrer que : ∀n ∈ N xn+1 − 3 > 32 (xn − 3).
n
3. Montrer que : ∀n ∈ N xn > 32 + 3.
4. La suite (xn )n∈N est-elle convergente ?
Indication H Correction H Vidéo [000155]
Exercice 59
1. Dans le plan, on considère trois droites ∆1 , ∆2 , ∆3 formant un “vrai” triangle : elles ne sont pas concourantes, et il n’y en a pas
deux parallèles. Donner le nombre R3 de régions (zones blanches) découpées par ces trois droites.
2. On considère quatre droites ∆1 , . . . , ∆4 , telles qu’il n’en existe pas trois concourantes, ni deux parallèles. Donner le nombre R4
de régions découpées par ces quatre droites.
3. On considère n droites ∆1 , . . . , ∆n , telles qu’il n’en existe pas trois concourantes, ni deux parallèles. Soit Rn le nombre de régions
délimitées par ∆1 . . . ∆n , et Rn−1 le nombre de régions délimitées par ∆1 . . . ∆n−1 . Montrer que Rn = Rn−1 + n.
4. Calculer par récurrence le nombre de régions délimitées par n droites en position générale, c’est-à-dire telles qu’il n’en existe
pas trois concourantes ni deux parallèles.
Correction H [000156]
Exercice 60
Soit X un ensemble. Pour f ∈ F (X, X), on définit f 0 = id et par récurrence pour n ∈ N f n+1 = f n ◦ f .
1. Montrer que ∀n ∈ N f n+1 = f ◦ f n .
2. Montrer que si f est bijective alors ∀n ∈ N ( f −1 )n = ( f n )−1 .
Indication H Correction H Vidéo [000157]
Exercice 61
Montrer que n
n+1
∀n ≥ 2, n! ≤ .
2
[000158]
20
Exercice 62
Pour tout entier naturel n, on pose
Sn = 1 · 2 + 2 · 3 + · · · + (n − 1) · n
Démontrer que l’on a
1
Sn = n(n − 1)(n + 1)
3
[000159]
Exercice 63
Pour n ∈ N on considère la propriété suivante :
Pn : 2n > n2
1. Pour quelles valeurs de n l’implication Pn =⇒ Pn+1 est-elle vraie ?
2. Pour quelles valeurs de n la propriété Pn est-elle vraie ?
[000160]
Exercice 64
Que pensez-vous de la démonstration suivante ?
1. Pour tout n ≥ 2, on considère la propriété :
2. Initialisation : P(2) est vraie car deux points distincts sont toujours alignés.
3. Hérédité : On suppose que P(n) est vraie et on va démontrer P(n + 1).
Soit donc A1 , A2 , . . . , An , An+1 des points distincts. D’après l’hypothèse de récurrence, A1 , A2 , . . . , An sont alignés sur une
droite d, et A2 , . . . , An , An+1 sont alignés sur une droite d 0 . Les deux droites d et d 0 ayant n − 1 points communs A2 , . . . , An
sont confondues. Donc A1 , A2 , . . . , An , An+1 sont alignés, ce qui montre l’hérédité de la propriété.
4. Conclusion : la propriété P(n) est vraie pour tout n ≥ 2.
[000161]
Exercice 65
1. Démontrer que pour tout entier naturel n, 9 divise 10n − 1.
2. Soit k un entier strictement positif. Étudier la propriété suivante : pour tout entier naturel n, k divise (k + 1)n + 2.
[000162]
Exercice 66
Démontrer que pour n ≥ 1, le produit de n entiers impairs est un entier impair. [000163]
Exercice 67
On considère une suite (un )n∈N telle que :
u0 = 0 et u1 = 1 et ∀n ≥ 1, un+1 = un + 2un−1
Démontrer que :
1. ∀n ∈ N, un ∈ N,
2. ∀n ∈ N, un = 31 (2n − (−1)n ).
[000164]
Exercice 68
Soit b ≥ 2 un entier fixé. Démontrer que pour tout N ∈ N∗ , il existe un entier n ∈ N et des entiers a0 , a1 , . . . , an appartenant à { 0, 1, . . . , b−
1 } tels que ;
N = a0 + a1 b + · · · + an bn et an 6= 0
Démontrer que pour chaque N, le système (n, a0 , a1 , . . . , an ) est déterminé par la propriété ci-dessus.
On dit que a0 , a1 , . . . , an sont les chiffres de l’écriture du nombre N suivant la base b. [000165]
21
Exercice 69
Démontrer par récurrence que pour tout k ∈ N, k! divise le produit de k entiers consécutifs :
∀n ∈ N, k! | n(n + 1) · · · (n − k + 1)
[000166]
Exercice 70
Les propriétés
Pn : 3 | 4n − 1 , ∀n ∈ N,
et
Qn : 3 | 4n + 1 , ∀n ∈ N,
sont-elles vraies ou fausses ? [000167]
Exercice 71
Exercice 72
Démontrer, en raisonnant par récurrence, que 32n+2 − 2n+1 est divisible par 7 quel que soit n ∈ N. [000169]
Exercice 73
1. Démontrer par récurrence :
n
n(n + 1)
∑k= 2
k=0
2. Calculer de deux manières différentes :
n+1 n
∑ k3 − ∑ (k + 1)3 .
k=1 k=0
3. En déduire :
n
1
∑ k2 = 6 (2n3 + 3n2 + 3n).
k=0
[000170]
Exercice 74
Montrer que pour tout entier n ≥ 1 :
1 1 1 n
+ +...+ = .
1.2 2.3 n.(n + 1) n + 1
[000171]
Exercice 75
Démontrer, en le déterminant qu’il existe un entier n0 tel que
∀n ≥ n0 , 2n ≥ (n + 2)2 .
[000172]
Exercice 76
Démontrer par récurrence sur n que pour tout n ≥ 2 l’implication
Exercice 77
22
1. Soit n ∈ N ; montrer que pour tout entier k ≥ 1 on a
nk + knk−1 ≤ (n + 1)k .
2. Soit b un réel positif ou nul. Montrer par récurrence, que pour tout n ≥ 1 on a
nb (nb)2 (nb)n
(1 + b)n ≤ 1 + + + ... + .
1! 2! n!
[000174]
Exercice 78
Montrer par récurrence que pour tout entier n ∈ N,
n
(a + b)n = ∑ Cnk ak bn−k ,
k=0
Exercice 79
On définit une suite (Fn ) de la façon suivante :
Fn+1 = Fn + Fn−1 ; F0 = 1, F1 = 1 .
1. Calculer Fn pour 1 < n < 10.
2. Montrer que l’équation x2 = x + 1 admet une unique solution positive a que l’on calculera.
3. Montrer que, pour tout n ≥ 2, on a
an−2 < Fn < an−1 .
[000176]
Exercice 80
Montrer que : r q
π √
2 cos n = 2+ 2 + . . . 2.
2
[000177]
Exercice 81
Pour n ∈ N, n ≥ 2, trouver une loi simplifiant le produit :
1 1
(1 − )...(1 − ).
4 n
[000178]
Exercice 82
Pour n ∈ N, soient a0 , . . . , an des nombres réels de même signe tel que ai > −1, montrer que :
(1 + a0 )...(1 + an ) > 1 + a0 + . . . + an .
[000179]
Exercice 84
Dans R2 on définit la relation R par :
(x, y)R(x0 , y0 ) ⇔ y = y0 .
23
1. Montrer que R est une relation d’équivalence.
2. Déterminer la classe d’équivalence de (x, y) ∈ R2 .
[000208]
Exercice 85
Dans C on définit la relation R par :
zRz0 ⇔ |z| = |z0 |.
1. Montrer que R est une relation d’équivalence.
2. Déterminer la classe d’équivalence de chaque z ∈ C.
Indication H Correction H Vidéo [000209]
Exercice 86
Soit R une relation binaire sur un ensemble E, symétrique et transitive. Que penser du raisonnement suivant ?
Exercice 87
Étudier la relation Re définie sur RR (l’ensemble des applications de R dans R) par :
[000211]
Exercice 88
Montrer que la relation R définie sur R par :
xRy ⇐⇒ xey = yex
est une relation d’équivalence. Préciser, pour x fixé dans R, le nombre d’éléments de la classe de x modulo R.
Indication H Correction H Vidéo [000212]
Exercice 89
La relation “divise” est-elle une relation d’ordre sur N ? sur Z ? Si oui, est-ce une relation d’ordre total ? [000213]
Exercice 90
Étudier les propriétés des relations suivantes. Dans le cas d’une relation d’équivalence, préciser les classes ; dans le cas d’une relation
d’ordre, préciser si elle est totale, si l’ensemble admet un plus petit ou plus grand élément.
1. Dans P(E) : AR1 B ⇔ A ⊂ B ; AR2 B ⇔ A ∩ B = 0.
/
2. Dans Z : aR3 b ⇔ a et b ont la même parité ; aR4 b ⇔ ∃n ∈ N a − b = 3n ; aR5 b ⇔ a − b est divisible par 3.
[000214]
Exercice 91
Soient (X, ≤) et (Y, ≤) deux ensembles ordonnés (on note abusivement les deux ordres de la même façon). On définit sur X × Y la
relation (x, y) ≤ (x0 , y0 ) ssi (x < x0 ) ou (x = x0 et y ≤ y0 ). Montrer que c’est un ordre et qu’il est total ssi X et Y sont totalement ordonnés.
[000215]
Exercice 92
Un ensemble est dit bien ordonné si toute partie non vide admet un plus petit élément.
1. Donner un exemple d’ensemble bien ordonné et un exemple d’ensemble qui ne l’est pas.
2. Montrer que bien ordonné implique totalement ordonné.
3. La réciproque est-elle vraie ?
24
[000216]
Exercice 93
Soit (E, ≤) un ensemble ordonné. On définit sur P(E) \ {0}
/ la relation ≺ par
X ≺Y ssi (X = Y ou ∀x ∈ X ∀y ∈ Y x ≤ y).
Exercice 94
a+b
Montrer que a ∗ b = est une l.c.i sur ] − 1, 1[ et déterminer ses propriétés. [000218]
1 + ab
Exercice 97 X ∪ A = Y ∪ A
Soit E un ensemble et A ⊂ E. On définit la relation sur P(E) :
X ∼ Y ⇐⇒ X ∪ A = Y ∪ A.
f ∼ g ⇐⇒ ∃ n ∈ N∗ tq f n = gn ,
f ≈ g ⇐⇒ ∃ m, n ∈ N∗ tq f n = gm ,
f ≡ g ⇐⇒ f (E) = g(E).
25
Soient R et S deux relations d’équivalence sur un ensemble E, telles que :
∀ x, y ∈ E, xRy ⇒ xS y.
26
Soient A, B ⊂ R vérifiant : (
∀ a ∈ A, ∀ b ∈ B, a ≤ b
∀ ε > 0, ∃ a ∈ A, ∃ b ∈ B tq b − a ≤ ε
(on dit que A et B sont adjacentes). Montrer que sup(A) = inf(B). [003041]
[003044]
(c’est-à-dire que la fonction g, définie sur B, prolonge la fonction f , définie seulement sur A).
1. Montrer que est une relation d’ordre. L’ordre est-il total ?
2. Soient (A, f ) et (B, g) deux éléments de E . Trouver une CNS pour que la partie {(A, f ), (B, g)} soit majorée. Quelle est alors sa
borne supérieure ?
3. Même question avec minorée.
27
[003047]
6 100.99 Autre
Exercice 116
Quels sont les entiers n tels que 4n ≤ n! ? [000180]
Exercice 117
Montrer que :
n
1
∀n ≥ 2, un = ∑ k ∈/ N.
k=1
Indication : montrer que
2pn + 1
∀n ≥ 2, ∃(pn , qn ) ∈ (N∗ )2 , un = .
2qn
[000181]
Exercice 118
Soit f : N∗ → N∗ une application vérifiant :
∀n ∈ N∗ , f (n + 1) > f ( f (n)).
Montrer que f = IdN∗ . Indications : que dire de k ∈ N tel que f (k) = inf{ f (n)|n ∈ N} ? En déduire que ∀n > 0, f (n) > f (0). Montrer
ensuite que ∀n ∈ N, on a : ∀m > n, f (m) > f (n) et ∀m ≤ n, f (m) ≥ m (on pourra introduire k tel que f (k) soit le plus petit entier de
la forme f (m) avec m > n). En déduire que f est strictement croissante et qu’il n’existe qu’une seule solution au problème. Laquelle ?
[000182]
Exercice 119
n
Pour p ∈ {1, 2, 3} on note S p = ∑ k p .
k=0
28
1. A l’aide du changement d’indice i = n − k dans S1 , calculer S1 .
2. Faire de même avec S2 . Que se passe-t-il ?
3. Faire de même avec S3 pour l’exprimer en fonction de n et S2 .
4. En utilisant l’exercice 56, calculer S3 .
[000183]
Exercice 120
Pour calculer des sommes portant sur deux indices, on a intérêt à représenter la zone du plan couverte par ces indices et à sommer en
lignes, colonnes ou diagonales... Calculer :
1. ∑ i j.
1≤i≤ j≤n
2. ∑ i( j − 1).
1≤i< j≤n
3. ∑ (i − 1) j.
1≤i< j≤n
4. ∑ (n − i)(n − j).
1≤i≤ j≤n
7 101.01 Application
Exercice 121
Soient f : R → R et g : R → R telles que f (x) = 3x + 1 et g(x) = x2 − 1. A-t-on f ◦ g = g ◦ f ?
Indication H Correction H Vidéo [000185]
Exercice 122
Soit l’application de R dans R, f : x 7→ x2 .
1. Déterminer les ensembles suivants : f ([−3, −1]), f ([−2, 1]), f ([−3, −1] ∪ [−2, 1]) et f ([−3, −1] ∩ [−2, 1]). Les comparer.
2. Mêmes questions avec les ensembles f −1 (]−∞, 2]), f −1 ([1, +∞[), f −1 (]−∞, 2] ∪ [1, +∞[) et f −1 (]−∞, 2] ∩ [1, +∞[).
[000186]
Exercice 124 (X ∩ A, X ∩ B)
Soit E un ensemble, et A, B deux parties fixées de E. Soit φ : P(E) → P(A) × P(B), X 7→ (X ∩ A, X ∩ B).
1. Qu’est-ce que φ (∅) ? φ (E \ (A ∪ B)) ?
2. A quelle condition sur A et B, φ est-elle injective ?
3. Est-ce que le couple (∅, B) possède un antécédent par φ ?
4. A quelle condition sur A et B, φ est-elle surjective ?
[002890]
29
1. Montrer que f (B) ⊂ B.
2. Montrer que B est la plus petite partie de E stable par f et contenant A.
[002891]
1. Soit f : F → E et g : G → E deux applications. Montrer qu’il existe une application h : G → F telle que g = f ◦ h si et seulement
si : g(G) ⊂ f (F).
A quelle condition h est-elle unique ?
2. Soit f : E → F et g : E → G deux applications.
Montrer qu’il existe une application h : F → G telle que g = h ◦ f si et seulement
si : ∀ x, y ∈ E, f (x) = f (y) ⇒ g(x) = g(y) .
A quelle condition h est-elle unique ?
[002892]
Montrer que :
1) f est injective ⇐⇒ Φ est injective ⇐⇒ Ψ est surjective. [002893]
2) f est surjective ⇐⇒ Φ est surjective ⇐⇒ Ψ est injective.
Exercice 128 ϕ 7→ f ◦ ϕ et ϕ 7→ ϕ ◦ f
Soit f : E → F une application, et G un troisième ensemble ayant au moins deux éléments. On construit deux nouvelles applications :
f∗ : E G → F G , ϕ 7→ f ◦ ϕ et f ∗ GF → GE , ϕ 7→ ϕ ◦ f
Montrer que :
1. f est injective ⇐⇒ f∗ est injective ⇐⇒ f ∗ est surjective.
2. f est surjective ⇐⇒ f∗ est surjective ⇐⇒ f ∗ est injective.
[002894]
Exercice 129
f g h
[h ◦ g ◦ f , g ◦ f ◦ h injectives et f ◦ h ◦ g surjective] Soient E −
→F →
− G→
− E trois applications telles que h ◦ g ◦ f et g ◦ f ◦ h sont injectives
et f ◦ h ◦ g est surjective. Montrer que f , g, h sont bijectives. [002895]
30
[002897]
Exercice 135
Soit f : R → R définie par f (x) = x3 − x.
f est-elle injective ? surjective ? Déterminer f −1 ([−1, 1]) et f (R+ ). [000188]
Exercice 136
Les fonctions suivantes sont-elles injectives ? surjectives ? bijectives ?
f : Z → Z, n 7→ 2n ; f : Z → Z, n 7→ −n
f : R → R, x 7→ x2 ; f : R → R+ , x 7→ x2
f : C → C, z 7→ z2 .
[000189]
Exercice 137
Les applications suivantes sont-elles injectives, surjectives, bijectives ?
1. f : N → N, n 7→ n + 1
2. g : Z → Z, n 7→ n + 1
3. h : R2 → R2 , (x, y) 7→ (x + y, x − y)
4. k : R \ {1} → R, x 7→ x+1
x−1
31
Indication H Correction H Vidéo [000190]
Exercice 138
Soit f : R → R définie par f (x) = 2x/(1 + x2 ).
1. f est-elle injective ? surjective ?
2. Montrer que f (R) = [−1, 1].
3. Montrer que la restriction g : [−1, 1] → [−1, 1] g(x) = f (x) est une bijection.
4. Retrouver ce résultat en étudiant les variations de f .
Indication H Correction H Vidéo [000191]
Exercice 139
L’application f : C \ {0} → C, z 7→ z + 1/z est-elle injective ? surjective ? bijective ?
Donner l’image par f du cercle de centre 0 et de rayon 1.
Donner l’image réciproque par f de la droite iR. [000192]
Exercice 140
On considère quatre ensembles A, B,C et D et des applications f : A → B, g : B → C, h : C → D. Montrer que :
g ◦ f injective ⇒ f injective,
g ◦ f surjective ⇒ g surjective.
Montrer que :
g ◦ f et h ◦ g sont bijectives ⇔ f , g et h sont bijectives .
Exercice 141
Soit f : X → Y . Montrer que
1. ∀B ⊂ Y f ( f −1 (B)) = B ∩ f (X).
2. f est surjective ssi ∀B ⊂ Y f ( f −1 (B)) = B.
3. f est injective ssi ∀A ⊂ X f −1 ( f (A)) = A.
4. f est bijective ssi ∀A ⊂ X f ({A) = { f (A).
[000194]
Exercice 142
Soit f : X → Y . Montrer que les trois propositions suivantes sont équivalentes :
i. f est injective.
ii. ∀A, B ⊂ X f (A ∩ B) = f (A) ∩ f (B).
iii. ∀A, B ⊂ X A ∩ B = 0/ V f (A) ∩ f (B) = 0.
/
[000195]
Exercice 143
Soit f : X → Y .On note fˆ : P(X) → P(Y ), Am apsto f (A) et f˜ : P(Y ) → P(X), B 7→ f −1 (B). Montrer que :
1. f est injective ssi fˆ est injective.
2. f est surjective ssi f˜ est injective.
[000196]
32
Correction H Vidéo [000197]
9 101.03 Bijection
Exercice 147
Soient a, b ∈ R avec a 6= 0, et fa,b : R → R telle que fa,b (x) = ax + b. Démontrer que fa,b est une permutation et déterminer sa
réciproque.
Correction H [000198]
Exercice 148
Soit f : [0, 1] → [0, 1] telle que (
x si x ∈ [0, 1] ∩ Q,
f (x) =
1−x sinon.
Démontrer que f ◦ f = id.
Indication H Correction H Vidéo [000199]
Exercice 149
Soit f : R → C, t 7→ eit . Changer les ensembles de départ et d’arrivée afin que (la restriction de) f devienne bijective.
Indication H Correction H Vidéo [000200]
Exercice 150
On appelle demi-plan de Poincaré l’ensemble P des nombres complexes z tels que Im z > 0, et disque unité l’ensemble D des nombres
complexes z tels que |z| < 1. Démontrer que z 7→ z+i
z−i
est une bijection de P sur D. [000201]
Exercice 151
Soit f : [1, +∞[→ [0, +∞[ telle que f (x) = x2 − 1. f est-elle bijective ?
Indication H Correction H Vidéo [000202]
Exercice 152
f g h
Soient A −
→B→
− C→
− D. Montrer que si g ◦ f et h ◦ g sont bijectives alors f , g et h le sont également. [000203]
Exercice 153
f g h
Soient A −
→B→
− C→
− A. Montrer que si h ◦ g ◦ f et g ◦ f ◦ h sont injectives et f ◦ h ◦ g surjective alors f , g et h sont bijectives. [000204]
Exercice 154
Soit X un ensemble. Si A ⊂ X on note χA la fonction caractéristique associée. Montrer que Φ : P(X) → F (X, {0, 1}), A 7→ χA est
bijective. [000205]
33
Exercice 155
Soit E un ensemble non vide. On se donne deux parties A et B de E et on définit l’application f :℘(E) →℘(E), X 7→ (A∩X)∪(B∩X c ).
Discuter et résoudre l’équation f (X) = 0. / En déduire une condition nécessaire pour que f soit bijective.
On suppose maintenant B = Ac . Exprimer f à l’aide de la différence symétrique ∆. Montrer que f est bijective, préciser f −1 . f est-elle
involutive (i.e. f 2 = id) ? Quelle propriété en déduit-on ? [000206]
10 101.99 Autre
11 102.01 Binôme de Newton et combinaison
Exercice 160
Démontrer que si p est un nombre premier, p divise Ckp pour 1 ≤ k ≤ p − 1. [000219]
Exercice 161
En utilisant la fonction x 7→ (1 + x)n , calculer :
n n n n
1
∑ Cnk ; ∑ (−1)kCnk ; ∑ kCnk ; ∑ k + 1 Cnk .
k=0 k=0 k=1 k=0
Exercice 162
p−k p
Démontrer que CnkCn−k = CkpCn (pour 0 ≤ k ≤ p ≤ n). En déduire que
n
p−k
∑ CnkCn−k = 2 pCnp .
k=0
[000221]
Exercice 163
En utilisant la formule du binôme, démontrer que :
34
1. 2n + 1 est divisible par 3 si et seulement si n est impair ;
2. 32n+1 + 24n+2 est divisible par 7.
Indication H Correction H Vidéo [000222]
Exercice 164
p p p−1
Démontrer que Cn = Cn−1 +Cn−1 pour 1 ≤ p ≤ n − 1. [000223]
Exercice 165
Montrer que, pour p et n entiers naturels non nuls tels que 1 ≤ p ≤ n, on a :
p−1
pCnp = nCn−1 .
[000224]
Exercice 166
1. Montrer que :
p
p−k
∑ CnkCn−k = 2 pCnp ,
k=0
où p et n sont des entiers naturels avec 0 ≤ p ≤ n.
2. Avec les mêmes notations, montrer que
p
p−k
∑ (−1)kCnkCn−k = 0.
k=0
[000225]
Exercice 167
1. Soient n, p et q des entiers naturels tels que 0 ≤ p, q ≤ n.
p q
2. Montrer que l’on a Cn = Cn si et seulement si p = q ou p + q = n.
3. Résoudre l’équation
3n−1 n −2n+3
2
C2n+4 = C2n+4 .
[000226]
Exercice 168
Soient m, n ∈ N∗ et p ∈ N. En utilisant la formule du binôme, démontrer que m2p+1 + n2p+1 est divisible par m + n. [000227]
Exercice 169
En utilisant la formule du binôme montrer :
n n
(a) ∑ (−1)kCnk = 0 (b) ∑ k2Cnk = n(n − 1)2n−2 + n2n−1 .
k=0 k=0
Correction H [000228]
Exercice 170
Calculer le module et l’argument de (1 + i)n . En déduire les valeurs de
Exercice 171
Démontrer les formules suivantes :
n−m (on pourra utiliser le fait que P(E) −→ P(E)A 7→ Ac est une bijection.)
1. Cnm = Cm
m +Cm−1 ,
2. Cnm = Cn−1 n−1
m + 2Cm−1 +Cm−2 .
3. Cnm = Cn−2 n−2 n−2
35
Correction H [000230]
Exercice 172
Soient E un ensemble non vide et X,Y une partition de E.
1. Montrer que l’application suivante est une bijection :
A 7→ (A ∩ X, A ∩Y )
2. Montrer que pour p, q, r ∈ N tel que r ≤ p + q on a :
j
∑ CipCq = Crp+q .
i+ j=r
3. En déduire que :
n
∑ (Cnk )2 = C2n
n
.
k=0
[000231]
Exercice 173
P(E) → P(E)
Soit E un ensemble, a ∈ E et f : X 7→ X ∪ {a} si a ∈
/X
X 7→ X − {a} si a ∈ X
1. Montrer que f est une bijection.
2. On suppose désormais que E est fini et Card(E) = n. On pose P0 (E) l’ensemble des parties de E de cardinal pair et P1 (E)
l’ensemble des parties de E de cardinal impair. Montrer que Card(P0 (E)) = Card(P1 (E)).
n
3. Calculer ces cardinaux et en déduire la valeur de ∑ (−1)kCnk .
k=0
[000232]
Exercice 174
n
En utilisant la formule du binôme de Newton, montrer que ∑ (−1)kCnk = 0. En déduire la valeur de ∑ Cn2k .
k=0 0≤2k≤n
[000233]
Exercice 175
Soient 0 ≤ p ≤ n.
n p p+1
1. Montrer par récurrence sur n que ∑ Ck = Cn+1 .
k=p
36
Correction H [002901]
Correction H [002902]
p
Exercice 183 Cn maximal
p p p+1
Soit n ∈ N fixé. Déterminer pour quelle valeur de p le nombre Cn est maximal (on étudiera le rapport Cn /Cn ).
Correction H [002907]
p
Exercice 184 Parité de Cn
Soit p ∈ N∗ , et n = 2 p .
1. Soit k ∈ {1, . . . , n − 1}. Vérifier que kCnk = nCn−1
k−1
.
2. En déduire que : ∀ k ∈ {1, . . . , n − 1}, Cnk est pair.
3. En déduire que : ∀ k ∈ {0, . . . , n − 1}, Cn−1
k est impair.
[002908]
37
n n n
1. Calculer 0 + 1 + ... + n .
2. Montrer que n0 + n2 + n4 + ... = n1 + n3 + n5 + ... et trouver la valeur commune des deux sommes.
3. Calculer les sommes n0 + n3 + n6 + ... et n0 + n4 + n8 + ....
4. Montrer que ∀n ∈ N∗ , ∀k ∈ [[1, n]] , k nk = n n−1
k−1 .
2 2 2
5. Montrer que n0 + n1 + ... + nn = 2n 2n
n (utiliser le polynôme (1 + x) ).
(n) (n) (nn)
6. Calculer les sommes 0. n0 + 1. n1 + ... + n. nn et 10 + 21 + ... + n+1 (considérer dans chaque cas un certain polynôme astu-
cieusement choisi).
n n+1
7. Montrer que pp + p+1p ... + p = p+1 où 0 ≤ p ≤ n. Interprétation dans le triangle de PASCAL ?
R
8. (a) Soit In = 01 (1 − x2 )n dx. Trouver une relation de récurrence liant In et In+1 et en déduire In en fonction de n (faire une
intégration par parties dans In − In+1 ).
(n) (n) (nn) 2.4.....(2n)
(b) Démontrer l’identité valable pour n ≥ 1 : 1 − 31 + 52 + ... + (−1)n 2n+1 = 1.3...(2n+1) .
Correction H [005137]
Exercice 189 **
Quel est le coefficient de a4 b2 c3 dans le développement de (a − b + 2c)9 .
Correction H [005138]
Exercice 192 *
n n n
Résoudre dans N∗ l’équation 1 + 2 + 3 = 5n.
Correction H [005141]
Exercice 195 IT
1. (***) Trouver une démonstration combinatoire de l’identité ∑ Cn2k = ∑ Cn2k+1 ou encore démontrer directement qu’un ensemble
à n éléments contient autant de parties de cardinal pair que de parties de cardinal impair.
k−1
2. (****) Trouver une démonstration combinatoire de l’identité kCnk = nCn−1 .
n = n (Ck )2 .
3. (****) Trouver une démonstration combinatoire de l’identité C2n ∑k=0 n
Correction H [005278]
38
12 102.02 Cardinal
Exercice 197
Montrer que Z est dénombrable en utilisant l’application :
(
n 7→ 2n − 1 si n > 0 ;
φ :N→Z
n 7→ −2n sinon.
[000235]
Exercice 198
Pour A, B deux ensembles de E on note A∆B = (A ∪ B) \ (A ∩ B). Pour E un ensemble fini, montrer :
Card A∆B = Card A + Card B − 2Card A ∩ B.
Exercice 199
Soit E un ensemble à n éléments, et A ⊂ E un sous-ensemble à p éléments. Quel est le nombre de parties de E qui contiennent un et un
seul élément de A ?
Indication H Correction H Vidéo [000237]
Exercice 200
Déterminer le nombre de mots distincts que l’on peut former avec 6 voyelles et 20 consonnes, chaque mot étant composé de 3 consonnes
et 2 voyelles, en excluant les mots qui renferment 3 consonnes consécutives. [000238]
Exercice 201
On considère les mains de 5 cartes que l’on peut extraire d’un jeu de 52 cartes.
1. Combien y a-t-il de mains différentes ?
2. Combien y a-t-il de mains comprenant exactement un as ?
3. Combien y a-t-il de mains comprenant au moins un valet ?
4. Combien y a-t-il de mains comprenant (à la fois) au moins un roi et au moins une dame ?
Indication H Correction H Vidéo [000239]
Exercice 202
Soient A, A0 , B, B0 quatre ensembles tels que :
Card(A) = Card(A0 ) = a et Card(B) = Card(B0 ) = b.
1. Déterminer le nombre de bijections de A × B sur A0 × B0 .
2. Supposons maintenant que {A, B}, {A0 , B0 } forment deux partitions de E, un ensemble. Déterminer le nombre de bijections
f : E −→ E telles que f (A) = A0 et f (B) = B0 .
[000240]
Exercice 203
Soient A et B deux sous ensembles finis d’un ensemble E.
1. Montrer que : Card(A ∪ B) = Card(A) + Card(B) − Card(A ∩ B).
2. Montrer par récurrence que si (Fi )1≤i≤n est une famille de sous-ensembles finis de E alors :
[
n n
Card( Fi ) ≤ ∑ Card(Fi )
i=1 i=1
Exercice 204
Soient 1 ≤ k ≤ n. Déterminer le nombre de k-uplets (i1 , . . . , ik ) tels que 1 ≤ i1 < . . . < ik ≤ n. [000242]
39
1. la propriété : n est pair ⇒ f (n) est pair ?
2. la propriété : n est divisible par 3 ⇒ f (n) est divisible par 3 ?
3. ces deux propriétés à la fois ?
4. Reprendre les questions précédentes en remplaçant bijection par application.
Correction H Vidéo [002912]
2. Montrer que Card (E) ≥ ∑ni=1 Card (Ai ) − ∑1≤i< j≤n Card (Ai ∩ A j ). Cas d’égalité ?
Correction H [002916]
1. Quel est le nombre de parties à p éléments de {1, . . . , n} ne contenant pas d’éléments consécutifs ?
2. Soit tn le nombre de parties de {1, . . . , n} de cardinal quelconque sans éléments consécutifs.
2 , et t = t 2 − t 2 .
(a) Montrer que tn+2 = tn+1 + tn , t2n+1 = tn2 + tn−1 2n n n−2
(b) Calculer t50 .
40
Indication H Correction H [002918]
f ∼g ⇐⇒ ∃ φ : F → F bijective tq g = φ ◦ f ,
f ≡g ⇐⇒ ∀ x, y ∈ E, f (x) = f (y) ⇐⇒ g(x) = g(y) .
Exercice 218 *
Combien y a-t-il de nombres de 5 chiffres où 0 figure une fois et une seule ?
Correction H [005281]
41
On part du point de coordonnées (0, 0) pour rejoindre le point de coordonnées (p, q) (p et q entiers naturels donnés) en se déplaçant à
chaque étape d’une unité vers la droite ou vers le haut. Combien y a-t-il de chemins possibles ?
Indication H Correction H Vidéo [005284]
n
card(A1 ∪ ... ∪ An ) = ∑ card(Ai ) − ∑ card(Ai1 ∩ Ai2 )
i=1 1≤i1 <i2 ≤n
2. Combien y a-t-il de permutations σ de {1, ..., n} vérifiant ∀i ∈ {1, ..., n}, σ (i) 6= i ? (Ces permutations sont appelées dérange-
ments (permutations sans point fixe)). Indication : noter Ai l’ensemble des permutations qui fixent i et utiliser 1).
On peut alors résoudre un célèbre problème de probabilité, le problème des chapeaux. n personnes laissent leur chapeau à un
vestiaire. En repartant, chaque personne reprend un chapeau au hasard. Montrer que la probabilité qu’aucune de ces personnes
n’ait repris son propre chapeau est environ 1e quand n est grand.
Correction H [005286]
Exercice 222 **
Combien y a-t-il de surjections de {1, ..., n + 1} sur {1, ..., n} ?
Correction H [005287]
13 102.99 Autre
Exercice 226
1. (principe des bergers) Soient E, F deux ensembles avec F ensemble fini, et f une surjection de E sur F vérifiant :
∀y ∈ F, Card( f −1 (y)) = p
Montrer que E est alors un ensemble fini et Card(E) = pCard(F).
42
2. (principe des tiroirs) Soient α1 , α2 , . . . , α p , p élements distincts d’un ensemble E, répartis entre une famille de n sous-ensembles
de E. Si n < p montrer qu’il existe au moins un ensemble de la famille contenant au moins deux éléments parmi les αi .(on pourra
raisonner par l’absurde)
[000243]
Exercice 227
n
Montrer par récurrence sur n que si A1 , . . . , An ⊂ E alors Card(A1 ∪. . .∪An ) = ∑ (−1)k+1 ∑ Card(Ai1 ∩. . .∩Aik ). [000244]
k=1 1≤i1 <...<ik ≤n
Exercice 228
Soit pn (k) le nombre de permutations de {1, ..., n} ayant k points fixes, montrer alors que :
n
∑ kpn (k) = n!.
k=0
Interpréter. [000245]
Exercice 229
Soit E un ensemble de cardinal nm ∈ N∗ , où (n, m) ∈ (N∗ )2 , et Pn,m l’ensemble des partitions de E en n parties à m éléments chacune.
Montrer que :
(nm)!
Nn,m = card(Pn,m ) = .
n!(m!)n
(Indication : on peut procéder par récurrence.) [000246]
Exercice 230
L’histoire : n personnes apportent chacune un cadeau à une fête, et chacun tire au sort un cadeau dans le tas formé par tous les présents
apportés. Quelle est la probabilité qu’au moins une personne reparte avec son cadeau ? Que devient cette probabilité quand le nombre
de personnes devient très grand, i.e. : n → ∞ ? (On remarquera que l’intuition met en évidence deux effets contradictoires : plus de
personnes c’est plus de proba qu’une personne ait son cadeau car... il y a plus de personnes, mais c’est aussi plus de cadeaux, donc une
proportion plus élevée de cadeaux “acceptables”).
Soit Sn = σ ({1, . . . , n}). On dit que σ ∈ Sn est un dérangement si ∀i ∈ {1, . . . , n} σ (i) 6= i. On note Ai = {σ ∈ Sn /σ (i) = i} et Dn
l’ensemble des dérangements.
1. Calculer Card(Ai ).
2. Exprimer Sn − Dn en fonction des Ai .
3. En déduire Card(Dn ) (on pourra utiliser l’exercice 227).
CardDn n
4. Déterminer la limite de . (on rappelle que lim (1 + x + . . . + xn! ) = ex ).
CardSn n→+∞
[000247]
Exercice 231
Soit E un ensemble de cardinal n, Re une relation d’équivalence sur E, avec k classes d’équivalences et r couples (x, y) ∈ E 2 tels que
x Re y. Montrer que n2 ≤ kr. [000248]
f : N2 → N,
1
(p, q) 7→ (p + q)(p + q + 1) + p.
2
1. Montrer pour q > 0 : f (p + 1, q − 1) = f (p, q) + 1 et f (0, p + 1) = f (p, 0) + 1.
2. Montrer que : f (0, p + q) ≤ f (p, q) < f (0, p + q + 1).
3. Montrer que g : n 7→ f (0, n) est strictement croissante.
4. Montrer que f est injective (on supposera f (p, q) = f (p0 , q0 ) et on montrera dans un premier temps que p + q = p0 + q0 ).
5. Montrer que f est surjective.
43
[003051]
[003056]
Démontrer successivement :
44
1. f est injective,
2. f (F) ⊂ F,
3. f −1 (F) = F ∪ G,
4. f −1 (G) = H,
puis obtenir une contradiction. [003059]
Exercice 245
Trouver le reste de la division par 13 du nombre 1001000 .
Indication H Correction H Vidéo [000250]
Exercice 246
Sachant que l’on a 96842 = 256 × 375 + 842, déterminer, sans faire la division, le reste de la division du nombre 96842 par chacun des
nombres 256 et 375.
Indication H Correction H Vidéo [000251]
Exercice 247
Soient m ≥ 1 et n ≥ 2 des entiers ; montrer que :
1. n − 1|nm − 1 ;
2. (n − 1)2 |nm − 1 si et seulement si n − 1|m.
[000252]
Exercice 248
Soit a un entier relatif quelconque, démontrer que le nombre a(a2 − 1) et, plus généralement, a(a2n − 1) est divisible par 6. [000253]
Exercice 249
Démontrer que le nombre 7n + 1 est divisible par 8 si n est impair ; dans le cas n pair, donner le reste de sa division par 8.
Indication H Correction H Vidéo [000254]
Exercice 250
45
Quel est le plus petit entier naturel qui, divisé par 8, 15, 18 et 24, donne respectivement pour reste 7, 14, 17 et 23 ? [000255]
Exercice 251
√
Montrer que si x et y sont des entiers naturels tels que x2 divise y2 , alors x divise y. Application : démontrer, par l’absurde, que 2 n’est
pas rationnel. [000256]
Exercice 252
Montrer que ∀n ∈ N :
n(n + 1)(n + 2)(n + 3) est divisible par 24,
n(n + 1)(n + 2)(n + 3)(n + 4) est divisible par 120.
Exercice 253
Trouver tous les entiers relatifs n tels que n2 + n + 7 soit divisible par 13. [000258]
Exercice 254
On considère le nombre m = 2n p, dans lequel n désigne un entier naturel quelconque et p un nombre premier. Dresser la liste des
diviseurs de m, y compris 1 et m lui-même, et calculer, en fonction de m et p, la somme S de tous ces diviseurs. [000259]
Exercice 255
Le diviseur d’une division est égal à 45 ; le reste est le carré du quotient. Calculer le dividende entier naturel. [000260]
Exercice 256
Trouver le plus petit entier naturel n telle que le développement décimal de 1/n admette une plus petite période de longueur 5, c’est-à-
dire 1/n = 0, abcde abcde ab . . . avec a, b, . . . , e ∈ {0, 1, 2, . . . , 9}. [000261]
Exercice 257
Les nombres a, b, c, d étant des éléments non nuls de Z, dire si les propriétés suivantes sont vraies ou fausses, en justifiant la réponse.
1. Si a divise b et c, alors c2 − 2b est multiple de a.
2. S’il existe u et v entiers tels que au + bv = d alors pgcd(a, b) = |d|.
3. Si a est premier avec b, alors a est premier avec b3 .
4. Si a divise b + c et b − c, alors a divise b et a divise c.
5. Si 19 divise ab, alors 19 divise a ou 19 divise b.
6. Si a est multiple de b et si c est multiple de d, alors a + c est multiple de b + d.
7. Si 4 ne divise pas bc, alors b ou c est impair.
8. Si a divise b et b ne divise pas c, alors a ne divise pas c.
9. Si 5 divise b2 , alors 25 divise b2 .
10. Si 12 divise b2 , alors 4 divise b.
11. Si 12 divise b2 , alors 36 divise b2 .
12. Si 91 divise ab, alors 91 divise a ou 91 divise b.
[000262]
Exercice 258
On définit les trois ensembles suivants :
E1 = {7n , n ∈ N}
E2 = {n ∈ N tel que n est multiple de 4}
E3 = {28n , n ∈ N}
46
[000263]
Exercice 259
Montrer que si r et s sont deux nombres entiers naturels somme de deux carrés d’entiers alors il en est de même pour le produit rs.
[000264]
Exercice 260
Soit n un entier relatif. Montrer que soit 8 divise n2 , soit 8 divise n2 − 1, soit 8 divise n2 − 4. [000265]
Exercice 261
Étant donnés deux nombres relatifs n et p montrer que soit np est pair, soit n2 − p2 est divisible par 8. [000266]
Exercice 262
Montrer que si n est un entier naturel somme de deux carrés d’entiers alors le reste de la division euclidienne de n par 4 n’est jamais
égal à 3.
Correction H Vidéo [000267]
Exercice 263
1. Soit n un entier naturel dont le reste de la division euclidienne par 5 vaut 2 ou 3, montrer que n2 + 1 est divisible par 5.
2. Montrer que pour tout entier naturel n, l’entier n5 − n est divisible par 5.
[000268]
Exercice 264
Soit n ∈ N∗ . Montrer que parmi les trois entiers n.(n + 1), n.(n + 2) et (n + 1).(n + 2), il y en a exactement deux qui sont divisibles par
3. [000269]
Exercice 265
1. Pour tout couple de nombres réels (x, y) montrer, par récurrence, que pour tout n ∈ N∗ on a la relation
n−1
(∗) xn − yn = (x − y). ∑ xk yn−1−k .
k=0
est aussi divisible par p. En déduire, à l’aide de la question 2 et de la formule (∗), que si a − b est divisible par pn i.e. il existe
un entier l ∈ N tel que a − b = l.pn , alors a p − b p est divisible par pn+1 .
Correction H [000270]
Exercice 266
Calculer 20002000 modulo 7 et 2500 modulo 3. [000271]
Exercice 267
Soit a, b ∈ Z2 dont les restes modulo 11 sont 7 et 2 respectivement. Donner le reste modulo 11 de a2 − b2 . [000272]
Exercice 268
47
2. montrer que que 11 divise
510 105
510 105
510 + 105 ;
3. trouver un critère de divisibilité par 8 puis par 6.
[000273]
Exercice 269
Montrer que pour tout n > 0 :
1. 7 divise 32n+1 + 2n+2
2. 11 divise 26n+3 + 32n+1
3. 6 divise 5n3 + n
4. 8 divise 5n + 2.3n−1 + 1 .
[000274]
Exercice 270
1. Déterminer la somme des chiffres de la somme des chiffres de la somme des chiffres de 3500 .
2. On se donne 51 nombres compris entre 1 et 100. Montrer que parmi ces nombres il y en a nécessairement au moins deux tels
que l’un divise l’autre. Montrer que l’on peut toujours trouver un ensemble de 50 nombres compris entre entre 1 et 100 ne
vérifiant pas la propriété de divisibilité ci-dessus.
[000275]
Exercice 271
Trouver les entiers positifs n tels que n − 1 divise n2 + 1. [000276]
Exercice 272
Montrer que pour chaque n ∈ N, 4 ne divise pas n2 + 1. [000277]
Exercice 273
Montrer que pour chaque entier positif n, 49 divise 23n+3 − 7n − 8. [000278]
Exercice 274
Trouver tous les entiers positifs a tels que a10 + 1 est divisible par 10. [000279]
Exercice 275
Quel est le chiffre des unités de 1997199710 ? [000280]
Exercice 276
Montrer que :
1. Si un entier est de la forme 6k + 5, alors il est nécessairement de la forme 3k − 1, alors que la réciproque est fausse.
2. Le carré d’un entier de la forme 5k + 1 est aussi de cette forme.
3. Le carré d’un entier est de la forme 3k ou 3k + 1, mais jamais de la forme 3k + 2.
4. Le carré d’un entier est de la forme 4k ou 4k + 1, mais jamais de la forme 4k + 2 ni de la forme 4k + 3.
5. Le cube de tout entier est de la forme 9k, 9k + 1 ou 9k + 8.
6. Si un entier est à la fois un carré et un cube, alors c’est une puissance sixième, et il est de la forme 7k ou 7k + 1.
[000281]
Exercice 277
Déterminer les entiers n ∈ N tels que :
1. n|n + 8.
2. n − 1|n + 11.
3. n − 3|n3 − 3.
48
[000282]
Exercice 278
Soit k ∈ Z. Déterminer les entiers n ∈ N∗ tels que (n|2k + 1 et n|9k + 4). [000283]
Exercice 279
Montrer que ∀(a, b) ∈ N × N∗ il existe un unique r(a) ∈ {0, . . . , b − 1} tel qu’il existe q ∈ N avec a = bq + r(a).
1. En utilisant ceci pour b = 13, déterminer les entiers n ∈ N tels que 13|n2 + n + 7.
2. Si a ∈ N et b = 7, déterminer les valeurs possibles de r(a2 ) (on rappelle que r(a2 ) doit appartenir à {0, . . . , b − 1}).
Montrer alors que ∀(x, y) ∈ N2 (7|x2 + y2 ) ssi (7|x et 7|y).
3. Montrer qu’un entier positif de la forme 8k + 7 ne peut pas être la somme de trois carrés d’entiers.
[000284]
Exercice 280
1. Montrer que le reste de la division euclidienne par 8 du carré de tout nombre impair est 1.
2. Montrer de même que tout nombre pair vérifie x2 = 0 (mod 8) ou x2 = 4 (mod 8).
3. Soient a, b, c trois entiers impairs. Déterminer le reste modulo 8 de a2 + b2 + c2 et celui de 2(ab + bc + ca).
4. En déduire que ces deux nombres ne sont pas des carrés puis que ab + bc + ca non plus.
Indication H Correction H Vidéo [000285]
Exercice 287 3x = 2y + 1
49
Montrer que pour tout n ∈ N, 32n+1 + 2n+2 est divisible par 7. [003097]
Exercice 299 q | 2 p − 1
Soient p, q premiers impairs tels que q | 2 p − 1. Montrer que q ≡ 1(mod 2p).
Correction H [003108]
50
Exercice 301 *****
n(n+1)
k est un entier impair. Montrer par récurrence que, pour n ≥ 1, la somme 1k + 2k + ... + nk est un entier divisible par 2 . [005115]
15 103.02 Sous-groupes de Z
Exercice 304
Montrer qu’il est équivalent dans Z de dire m divise n, ou nZ ⊂ mZ. [000286]
Exercice 305
1. Montrer que l’intersection de deux sous-groupes de Z est un sous-groupe de Z. Caractériser le sous-groupe aZ∩bZ. Caractériser
les sous-groupes suivants :
2Z ∩ 3Z ; 5Z ∩ 13Z ; 5Z ∩ 25Z.
2. Montrer que toute intersection de sous-groupes de Z est un sous-groupe de Z. Caractériser l’intersection d’une famille finie de
sous-groupes. Caractériser les sous-groupes suivants :
\
17
2n Z ; 4Z ∩ 6Z ∩ 8Z ∩ 19Z ∩ 35Z.
n=1
[000287]
Exercice 306
1. Déterminer 2Z ∪ 3Z. Est-ce un sous-groupe de Z ?
S28
2. Déterminer : 7Z ∪ 49Z ; 5Z ∪ 45Z ; n
n=1 2 Z. Ces ensembles sont-ils des sous-groupes de Z ?
3. Trouver une condition nécessaire et suffisante pour qu’une réunion de deux sous-groupes de Z soit un sous-groupe de Z.
[000288]
Exercice 307
1. Soit A une partie non vide de Z ; montrer que la famille des sous-groupes contenant A n’est pas vide. Soit H une partie conte-
nant A. Montrer l’équivalence des conditions suivantes :
i) H est l’intersection des sous-groupes de Z qui contiennent A,
ii) H est le plus petit sous-groupe de Z qui contient A,
iii) H est l’ensemble des sommes finies d’éléments de A ou d’éléments dont l’opposé est dans A.
Si ces conditions sont vérifiées on dit que H est le sous-groupe engendré par A.
2. Soient mZ et nZ deux sous-groupes de Z. Montrer que
mZ + nZ = {mu + nv | u, v ∈ Z}
a) est un sous-groupe de Z,
b) contient mZ et nZ,
c) est contenu dans tout sous-groupe de Z qui contient mZ et nZ.
d) Si mZ + nZ = dZ, que peut-on dire de d ?
3. Déterminer les sous-groupes engendrés par : 14Z ∪ 35Z ; 4Z ∪ 8Z ∪ 6Z ∪ 64Z ; 2Z ∪ 3Z ; 4Z ∪ 21Z ; 5Z ∪ 25Z ∪ 7Z ; {70, 4}.
[000289]
51
16 103.03 Pgcd, ppcm, algorithme d’Euclide
Exercice 308
Calculer le pgcd des nombres suivants :
1. 126, 230.
2. 390, 720, 450.
3. 180, 606, 750.
Correction H Vidéo [000290]
Exercice 309
1. Calculer le ppcm des nombres : 108 et 144 ; 128 et 230 ; 6, 16 et 50.
2. Montrer que si a ≥ 1 et b ≥ 1 sont des entiers de pgcd d et, si on pose a = da0 ; b = db0 , le ppcm de a et b est da0 b0 .
3. Montrer que si a, b, c sont des entiers supérieurs à 1, on a :
[000291]
Exercice 310
Déterminer les couples d’entiers naturels de pgcd 18 et de somme 360. De même avec pgcd 18 et produit 6480.
Correction H Vidéo [000292]
Exercice 311
Si a, b, c, d sont des entiers supérieurs à 1, montrer que l’on a :
Exercice 312
1. Soient a, b, c des entiers relatifs tels que (a, b) 6= (0, 0), montrer que pour que l’équation
ax + by = c
ait une solution (x, y) en entiers relatifs x et y, il faut et il suffit que le pgcd de a et b divise c.
2. Résoudre en entiers relatifs les équations suivantes :
7x − 9y = 1,
7x − 9y = 6,
11x + 17y = 5.
[000294]
Exercice 313
Soient a et b deux entiers tels que a ≥ b ≥ 1 et pgcd(a, b) = 1.
1. Montrer que pgcd(a + b, a − b) = 1 ou 2,
2. Si pgcd(a, b) = 1, montrer que pgcd(a + b, ab) = 1,
3. Si pgcd(a, b) = 1, montrer que pgcd(a + b, a2 + b2 ) = 1 ou 2.
[000295]
Exercice 314
Calculer par l’algorithme d’Euclide : pgcd(18480, 9828). En déduire une écriture de 84 comme combinaison linéaire de 18480 et 9828.
Correction H Vidéo [000296]
Exercice 315
Déterminer le pgcd de 99 099 et 43 928. Déterminer le pgcd de 153 527 et 245 479. [000297]
Exercice 316
52
Déterminer l’ensemble de tous les couples (m, n) tels que
955m + 183n = 1.
Correction H [000298]
Exercice 317
Calculer, en précisant la méthode suivie,
Exercice 318
Démontrer :
a ∧ (b1 b2 ) = 1 ⇔ (a ∧ b1 = 1 et a ∧ b2 = 1),
puis par récurence :
a ∧ (b1 . . . bn ) = 1 ⇔ ∀i = 1, . . . , n a ∧ bi = 1.
[000300]
Exercice 319
Démontrer pour m, n ∈ N∗ :
am ∧ bn = 1 ⇒ a ∧ b = 1.
[000301]
Exercice 320
Déteminer deux entiers naturels connaissant leur somme, 1008, et leur pgcd, 24. [000302]
Exercice 321
Notons a = 1 111 111 111 et b = 123 456 789.
1. Calculer le quotient et le reste de la division euclidienne de a par b.
2. Calculer p = pgcd(a, b).
3. Déterminer deux entiers relatifs u et v tels que au + bv = p.
Correction H Vidéo [000303]
Exercice 322
Soient m et n deux entiers (m > n > 0) et a ≥ 2 un entier. Montrer que le reste de la division euclidienne de am − 1 par an − 1 est ar − 1
où r est le reste de la division euclidienne de m par n, et que le pgcd de am − 1 et an − 1 est ad − 1, où d est le pgcd de m et n. [000304]
Exercice 323
Résoudre dans Z : 1665x + 1035y = 45.
Indication H Correction H Vidéo [000305]
Exercice 324
Montrer qu’il n’existe pas d’entiers m et n tels que
m + n = 101 et pgcd(m, n) = 3
[000306]
Exercice 325
Soit m et n deux entiers positifs.
1. Si pgcd(m, 4) = 2 et pgcd(n, 4) = 2, montrer que pgcd(m + n, 4) = 4.
2. Montrer que pour chaque entier n, 6 divise n3 − n.
3. Montrer que pour chaque entier n, 30 divise n5 − n.
4. Montrer que si m et n sont des entiers impairs, m2 + n2 est pair mais non divisible par 4.
53
5. Montrer que le produit de quatre entiers consécutifs est divisible par 24.
6. Montrer que si pgcd(a, b) = 1, alors
– pgcd(a + b, a − b) ∈ {1, 2},
– pgcd(2a + b, a + 2b) ∈ {1, 3},
– pgcd(a2 + b2 , a + b) ∈ {1, 2},
– pgcd(a + b, a2 − 3ab + b2 ) ∈ {1, 5}.
[000307]
Exercice 326
Trouver une CNS pour que ax + b ≡ 0 mod n ait une solution. [000308]
Exercice 327
1. Calculer pgcd(18, 385) par l’algorithme d’Euclide, en déduire un couple (u0 , v0 ) ∈ Z2 solution de l’équation 18u + 385v = 1,
avec (u, v) ∈ Z2 .
2. Fournir enfin l’ensemble des solutions entières de
[000309]
Exercice 328
Trouver a et b entiers naturels tels que
1. a + b = 2070 et ppcm(a, b) = 9180 ;
2. a2 + b2 = 5409 et ppcm(a, b) = 360 (on pourra commencer par montrer que pgcd(a, b) divise pgcd(5409, 360) et considérer
ensuite différents cas).
[000310]
Exercice 329
Résoudre dans Z les équations : 35x ≡ 7 mod 4; 22x ≡ 33 mod 5 [000311]
Exercice 330
Résoudre dans Z le système suivant :
x ≡ 4 mod 6
S:
x ≡ 7 mod 9
On recherchera d’abord une solution particulière. [000312]
Exercice 331
Exercice 332
Résoudre dans Z2 les équations suivantes :
Exercice 333
Montrer que si a divise 42n + 37 et 7n + 4, pour une valeur de n donnée, alors a divise 13. Quelles sont les valeurs possibles pour n ?
[000315]
Exercice 334
54
Trouver pgcd(−357, 629) et trouver des entiers x et y tels que
pgcd(−357, 629) = −357x + 629y
[000316]
Exercice 335
Trouver pgcd(2183, 6313) = d et trouver des entiers x et y tels que
d = 2183x + 6313y
[000317]
Exercice 336
Supposons pgcd(a, b) = d et soit x0 et y0 des entiers tels que d = ax0 + by0 . Montrer que :
1. pgcd(x0 , y0 ) = 1,
2. x0 et y0 ne sont pas uniques.
[000318]
Exercice 337
Soit a, b, c des entiers.
1. Montrer que pgcd(ca, cb) = |c| pgcd(a, b).
2. Montrer que pgcd(a2 , b2 ) = (pgcd(a, b))2 .
3. Montrer que si pgcd(a, b) = 1 et si c divise a, alors pgcd(c, b) = 1.
4. Montrer que pgcd(a, bc) = 1 ⇐⇒ pgcd(a, b) = pgcd(a, c) = 1.
5. Montrer que si pgcd(b, c) = 1 alors pgcd(a, bc) = pgcd(a, b)pgcd(a, c).
6. Montrer que pgcd(a, b) = pgcd(a + b, ppcm(a, b)).
[000319]
Exercice 338
En divisant un nombre par 8, un élève a obtenu 4 pour reste ; en divisant ce même nombre par 12, il a obtenu 3 pour reste. Qu’en
pensez-vous ?
Le fort en calcul de la classe, qui ne fait jamais d’erreur, a divisé le millésime de l’année par 29, il a trouvé 25 pour reste ; il a divisé le
même millésime par 69, il a trouvé 7 pour reste. En quelle année cela se passait-il ? [000320]
Exercice 339
Trouver deux nombres sachant que leur somme est 581 et que le quotient de leur PPCM par leur pgcd est 240. [000321]
Exercice 340
Trouver les solutions entières de l’équation :
102x − 18018y = 18.
Combien y a-t-il de solutions telles que x et y soient compris entre entre 0 et 4000 ? [000322]
Exercice 341
Le pgcd de deux nombres est 12 ; les quotients successifs obtenus dans le calcul de ce pgcd par l’algorithme d’Euclide sont 8, 2 et 7.
Trouver ces deux nombres. [000323]
Exercice 342
Trouver les couples de nombres a et b, divisibles par 3, vérifiant les propriétés suivantes : leur ppcm est 7560, et si on augmente chacun
de ces nombres d’un tiers de sa valeur, le pgcd des deux nombres obtenus est 84. [000324]
Exercice 343
Un terrain rectangulaire dont les dimensions en mètres a et b sont des nombres entiers, a pour aire 3024 m2 . Calculer son périmètre
sachant que le pgcd de a et b est 6. Combien y a-t-il de solutions possibles ? [000325]
Exercice 344
55
1. Dans Z/nZ, écrire l’ensemble des multiples de x̄, classe de x, pour x variant de 0 à n − 1 dans chacun des cas suivants : Z/5Z,
Z/6Z, Z/8Z.
2. Dans Z/nZ, montrer l’équivalence des trois propositions :
i) x̄ est inversible ;
ii) x et n sont premiers entre eux ;
iii) x̄ engendre Z/nZ, c’est à dire que l’ensemble des multiples de x̄ est Z/nZ.
3. La classe de 18 est-elle inversible dans Z/49Z ? Si oui, quel est son inverse ? (On pourra utiliser le théorème de Bézout).
[000326]
Exercice 345
Résoudre dans Z les équations suivantes :
1. 91x − 65y = 156.
2. 135x − 54y = 63.
3. 72x + 35y = 13.
[000327]
Exercice 346
Résoudre dans N les équations suivantes :
1. 31x − 13y = 1.
2. 31x − 13y = −1.
Application : Au bord d’une piscine pleine d’eau, on dispose d’une cuve fixe de 31 litres munie à sa base d’un robinet de vidange, et
d’un seau de 13 litres. Expliquer comment opérer pour obtenir exactement 1 litre dans le seau. [000328]
Exercice 347
Résoudre dans N l’équation 77x + 105y = 2401. [000329]
Exercice 348
Dans un pays nommé ASU, dont l’unité monétaire est le rallod, la banque nationale émet seulement des billets de 95 rallods et des
pièces de 14 rallods.
1. Montrer qu’il est possible de payer n’importe quelle somme entière (à condition bien sûr que les deux parties disposent chacune
d’assez de pièces et de billets).
2. On suppose que vous devez payer une somme S, que vous avez une quantité illimitée de pièces et de billets, mais que votre
créancier ne puisse pas rendre la monnaie. Ainsi, il est possible de payer si S = 14, mais pas si S = 13 ou si S = 15. . . Montrer
qu’il est toujours possible de payer si S est assez grande. Quelle est la plus grande valeur de S telle qu’il soit impossible de
payer S ?
[000330]
Exercice 349
Trouver tous les points à coordonnées entières du plan d’équation 6x + 10y + 15z = 1997. Combien y a-t-il de solutions dans N3 ?
[000331]
Exercice 350
4x − 2y − z − 5 = 0
1. Trouver tous les points à coordonnées entières de la droite de l’espace d’équations .
x + 3y − 4z − 7 = 0
x + 3y − 5z − 5 = 0
2. Même question avec la droite .
4x − 2y + z + 13 = 0
[000332]
Exercice 351
Résoudre dans N et dans Z l’équation
1 1 1
+ =
x y 15
[000333]
56
Exercice 352
Un coq coûte 5 pièces d’argent, une poule 3 pièces, et un lot de quatre poussins 1 pièce. Quelqu’un a acheté 100 volailles pour 100
pièces ; combien en a-t-il acheté de chaque sorte ? [000334]
Exercice 353
Soient a et b deux nombres entiers relatifs. On note d leur pgcd. Construisons les suites an et bn n ∈ N, à valeurs dans Zde la manière
suivante :
a0 = a
b0 = b
et pour tout n ∈ N, on pose an+1 = bn et bn+1 = r où r est le reste de la division euclidienne de an par bn .
1. Montrer que si dn est le pgcd de an et bn alors dn est également le pgcd de an+1 et bn+1 .
2. Déduire de la questionh précédente que d est le pgcd des nombres an et bn pour tout n ∈ N.
3. Montrer que la suite bn est strictement décroissante. Que peut-on en déduire ?
4. Déduire de ce qui précède que pour tout couple d’entiers relatifs (a, b) il existe un couple d’entier relatifs (u, v) tel que :
d = au + bv.
[000335]
Exercice 354
Soient a, b, c ∈ Z tels que a ∧ b = 1. Montrer que a ∧ (bc) = a ∧ c. [003110]
57
Correction H [003117]
58
2. Généraliser.
[003126]
Exercice 375
Démontrer que, si a et b sont des entiers premiers entre eux, il en est de même des entiers a + b et ab.
Indication H Correction H Vidéo [000337]
Exercice 376
Résoudre l’équation 29x − 11y = 1 dans Z.
On considère maintenant l’équation 29x − 11y = 5. Déduire de ce qui précède une solution particulière de cette équation, puis en donner
la solution générale. [000338]
Exercice 377
Soit p un nombre premier.
1. Montrer que ∀i ∈ N, 0 < i < p on a :
Cip est divisible par p.
2. Montrer par récurence que :
∀p premier, ∀a ∈ N∗ , on a a p − a est divisible par p.
Indication H Correction H Vidéo [000339]
Exercice 378
59
1. Soit (x, y, z) ∈ N3 . Montrer que :
x2 + y2 = z2 ⇔ ∃(x0 , y0 , z0 ) ∈ N3 , ∃n ∈ N tq
pgcd(x0 , y0 , z0 ) = 1
x0 + y0 = z0
2 2 2
x = 2u, z − y = 2v, z + y = 2w
Exercice 379
1. Montrer par récurrence que ∀n ∈ N, ∀k > 1 on a :
n+k
n k−1 n+i
22 − 1 = 22 − 1 × ∏ (22 + 1).
i=0
n
2. On pose Fn = 22 + 1. Montrer que pour m 6= n, Fn et Fm sont premiers entre eux.
3. En déduire qu’il y a une infinité de nombres premiers.
Indication H Correction H Vidéo [000341]
Exercice 380
Les nombres a, b, c, d étant des éléments non nuls de Z, dire si les propriétés suivantes sont vraies ou fausses, en justifiant la réponse.
1. Si a divise b et b divise c, alors a divise c.
2. Si a divise b et c, alors a divise 2b + 3c.
3. S’il existe u et v entiers tels que au + bv = 4 alors pgcd(a, b) = 4.
4. Si 7a − 9b = 1 alors a et b sont premiers entre eux.
5. Si a divise b et b divise c et c divise a, alors |a| = |b|.
6. « a et b premiers entre eux » équivaut à « ppcm(a, b) = |ab| ».
7. Si a divise c et b divise d, alors ab divise cd.
8. Si 9 divise ab et si 9 ne divise pas a, alors 9 divise b.
9. Si a divise b ou a divise c, alors a divise bc.
10. « a divise b » équivaut à « ppcm(a, b) = |b| ».
11. Si a divise b, alors a n’est pas premier avec b.
12. Si a n’est pas premier avec b, alors a divise b ou b divise a.
[000342]
Exercice 381
1. Soit p ∈ Z un nombre premier. Montrer que si a ∈ Z n’est pas congru à 0 modulo p alors p ne divise pas a et donc pgcd(a, p) = 1.
2. Soit a ∈ Z non congru à 0 modulo p avec p premier. Montrer en utilisant le a) qu’il existe u ∈ Z non congru à 0 modulo p
vérifiant au ≡ 1[p]. (Remarquer que cela donne un inverse de a modulo p).
3. Montrer que si p n’est pas premier, il existe des éléments a, u ∈ Z non nuls modulo p tels que au ≡ 0[p].
60
[000343]
Exercice 382
1. Montrer que deux entiers non nuls consécutifs sont toujours premiers entre eux.
2. Montrer que pour tout entier naturel n, pgcd((n + 1)2 , n + 2) = 1.
[000344]
Exercice 383
√
Prouver que pour vérifier qu’un entier p est premier, il suffit de vérifier qu’il n’a pas de diviseurs inférieurs ou égaux à p. [000345]
Exercice 385
Montrer que les nombres suivants ne sont pas premiers :
1. n4 − 20n2 + 4 pour n ∈ N.
4 (n + (n + 2) ) pour n ≥ 2.
1 3 3
2.
3. a4 + 4b4 pour a, b ≥ 2.
[000347]
Exercice 386
Soit X l’ensemble des nombres premiers de la forme 4k + 3 avec k ∈ N.
1. Montrer que X est non vide.
2. Montrer que le produit de nombres de la forme 4k + 1 est encore de cette forme.
3. On suppose que X est fini et on l’écrit alors X = {p1 , . . . , pn }.
Soit a = 4p1 p2 . . . pn − 1. Montrer par l’absurde que a admet un diviseur premier de la forme 4k + 3.
4. Montrer que ceci est impossible et donc que X est infini.
Correction H Vidéo [000348]
Exercice 387
n
Soit a ∈ N tel que an + 1 soit premier, montrer que ∃k ∈ N, n = 2k . Que penser de la conjecture : ∀n ∈ N, 22 + 1 est premier ?
Indication H Correction H Vidéo [000349]
Exercice 388
p
Soit n un nombre premier et p ∈ {1, ..., n − 1}, montrer que ndivise Cn . [000350]
Exercice 389
Soient a et b deux entiers supérieurs à 2 premiers entre eux, montrer que :
n o
∃N0 ∈ N, ∀n ≥ N0 , n ∈ ax + by|(x, y) ∈ N2 .
[000351]
61
Exercice 392 ab est un carré parfait
Soient a, b ∈ N∗ premiers entre eux tels que ab est un carré parfait. Montrer que a et b sont des carrés parfaits. [003132]
Exercice 393 an = bm
Soient a, b ∈ N∗ et m, n premiers entre eux tels que an = bm . Montrer qu’il existe c ∈ N∗ tel que a = cm et b = cn . [003133]
n
Exercice 394 Valuation 2-adique de 52 − 1
n
Montrer que la plus grande puissance de 2 divisant 5(2 ) − 1 est 2n+2 .
Correction H [003134]
62
Correction H [003143]
18 103.99 Autre
Exercice 404
Résoudre en nombres entiers naturels l’équation :
(x + 1)(y + 2) = 2xy.
[000352]
Exercice 405
Montrer que (0, 0, 0) est le seul triplet (x, y, z) d’entiers naturels tels que l’on ait :
x2 + y2 = 3z2 .
[000353]
Exercice 406
Déterminer les solutions des équations :
[000354]
Exercice 407
Un groupe de N ≥ 2 personnes se réunit. Montrer qu’au moins deux personnes ont serré le meme nombre de mains. On pourra séparer
les deux cas suivants : soit tout le monde a serré au moins une main, soit il existe quelqu’un qui n’a serré aucune main. [000355]
Exercice 409
Écrire les nombres complexes suivants sous la forme a + ib (a, b ∈ R) :
√ !3
5 + 2i 1 3 (1 + i)9
; − +i ; .
1 − 2i 2 2 (1 − i)7
[000002]
Exercice 410
Écrire sous la forme a + ib les nombres complexes suivants :
1. Nombre de module 2 et d’argument π/3.
2. Nombre de module 3 et d’argument −π/8.
Indication H Correction H Vidéo [000003]
Exercice 411
z4 = e−i 3 .
π
Placer dans le plan cartésien, les points d’affixes suivantes : z1 = i, z2 = 1 + i, z3 = −2 + 2i, [000004]
Exercice 412
63
Mettre chacun des nombres complexes suivants sous la forme a + ib, a ∈ R et b ∈ R.
−2 1 1 + 2i 2 + 5i 2 − 5i
√ , , , + .
1 − i 3 (1 + 2i)(3 − i) 1 − 2i 1 − i 1+i
[000005]
Exercice 413
√ 4
1. Mettre sous forme trigonométrique les nombres complexes suivants : z1 = 3 + 3i, z2 = −1 − 3i, z3 = − i, z4 = −2, z5 =
3
eiθ + e2iθ .
√
2. Calculer ( 1+i2 3 2000
) .
[000006]
Exercice 414
Effectuer les calculs suivants :
1. (3 + 2i)(1 − 3i).
2. Produit du nombre complexe de module 2 et d’argument π/3 par le nombre complexe de module 3 et d’argument −5π/6.
3+2i
3. 1−3i .
4. Quotient du nombre complexe de module 2 et d’argument π/3 par le nombre complexe de module 3 et d’argument −5π/6.
Correction H [000007]
Exercice 415
Calculer le module et l’argument des nombres complexes suivants, ainsi que de leurs conjugués :
√
1. 1 + i(1 + 2).
p √ √
2. 10 + 2 5 + i(1 − 5).
tan ϕ−i
3. tan ϕ+i où ϕ est un angle donné.
Correction H [000008]
Exercice 416
Représenter sous forme trigonométrique les nombres :
√
√ √ 1+i 3
1+i ; 1+i 3 ; 3+i ; √ .
3−i
[000009]
Exercice 417
Établir les égalités suivantes :
√ √
1. (cos(π/7) + i sin(π/7))( 1−i2 3
)(1 + i) = 2(cos(5π/84) + i sin(5π/84)),
√ √
2. (1 − i)(cos(π/5) + i sin(π/5))( 3 − i) = 2 2(cos(13π/60) − i sin(13π/60)),
√ √
2(cos(π/12)+i sin(π/12)) 3−i
3. 1+i = 2 .
Correction H [000010]
Exercice 418
√ √
Calculer le module et l’argument de u = 6−i
2
2
et v = 1 − i. En déduire le module et l’argument de w = uv .
Indication H Correction H Vidéo [000011]
Exercice 419
Écrire sous la forme partie réelle-partie imaginaire, puis sous la forme module-argument le nombre complexe :
√ !2
1 + i − 3(1 − i)
.
1+i
[000012]
64
Exercice 420
Déterminer le module et l’argument des nombres complexes :
iα
ee et eiθ + e2iθ .
Exercice 421
1+i
Déterminer le module et l’argument de 1−i . Calculer ( 1+i 32
1−i ) .
Correction H [000014]
Exercice 422
√
Calculer Z = (1 + i 3)2000 . [000015]
Exercice 423
√ √ √ √
Calculer (1 + i 3)5 + (1 − i 3)5 et (1 + i 3)5 − (1 − i 3)5 . [000016]
Exercice 424
1
Calculer le module et l’argument de z = 1+i tan α . [000017]
Exercice 425
Calculer les puissances n-ièmes des nombres complexes :
√
1+i 3 1 + i tan θ
z1 = ; z2 = 1 + j ; z3 = .
1+i 1 − i tan θ
[000018]
Exercice 426
√
Comment choisir l’entier naturel n pour que ( 3 + i)n soit un réel ? un imaginaire ? [000019]
Exercice 427
Soit z un nombre complexe de module ρ, d’argument θ , et soit z son conjugué. Calculer (z + z)(z2 + z2 ) . . . (zn + zn ) en fonction de ρ
et θ .
Indication H Correction H Vidéo [000020]
Exercice 429
Écrire l’expression (1 + cos φ + i sin φ ) sous forme trigonométrique. En déduire l’expression de (1 + cos φ + i sin φ )n . [000022]
Exercice 430
Mettre sous forme trigonométrique 1 + eiθ où θ ∈] − π, π[. Donner une interprétation géométrique.
Correction H [000023]
Exercice 431
65
Montrer que si |z| ≤ k < 1 alors 1 − k ≤ |1 + z| ≤ 1 + k. Faire un dessin et montrer qu’il peut y avoir égalité. [000024]
Exercice 432
Montrer algébriquement et géométriquement que si |z| = 1 alors |1 + z| ≥ 1 ou 1 + z2 ≥ 1.
[000025]
Exercice 433
√
Résoudre l’équation exp(z) = 3 + 3i. [000026]
Exercice 434 ∑ zi + z j
Exercice 435
Soient a, b ∈ U distincts et z ∈ C. On note u = z+abz−a−b
a−b . Montrer que u2 ∈ R.
Correction H [002927]
1 + ix
∀z ∈ C, (z ∈ U \ {−1} ⇔ ∃x ∈ R/ z = ).
1 − ix
Correction H [005128]
Exercice 440 *T
√
Calculer (1 + i 3)9 .
Correction H [005130]
Exercice 442
Trouver les racines carrées de 3 − 4i et de 24 − 10i.
Correction H [000028]
Exercice 443
66
1+i
√ .
1. Calculer les racines carrées de En déduire les valeurs de cos(π/8) et sin(π/8).
2
2. Calculer les valeurs de cos(π/12) et sin(π/12).
Indication H Correction H Vidéo [000029]
Exercice 444
Montrer que les solutions de az2 + bz + c = 0 avec a, b, c réels, sont réelles ou conjuguées.
Correction H [000030]
Exercice 445
Résoudre dans C les équations suivantes :
√
z2 + z + 1 = 0 ; z2 − (1 + 2i)z + i − 1 = 0 ; z2 − 3z − i = 0 ;
Exercice 446
Trouver les racines complexes de l’équation suivante :
x4 − 30x2 + 289 = 0.
[000032]
Exercice 447
Pour z ∈ C \ {2i}, on pose
2z − i
f (z) = .
z − 2i
1. Résoudre l’équation z2 = i, z ∈ C.
2. Résoudre l’équation f (z) = z, z ∈ C \ {2i}.
[000033]
Exercice 448
2π
On note j = e 3 .
1. Mettre j et j2 sous forme algébrique.
2. Vérifier que 1 + j + j2 = 0.
3. Factoriser le polynôme z3 − 8i.
[000034]
Exercice 449
√
1+i
√ 3.
1. Calculer les racines carrées de 1 + i, 7 + 24i, i, 5 + 12i,
3+i
2. Résoudre les équations suivantes :
(a) z2 + z + 1 = 0
(b) z2 + z − 2 = 0
(c) z2 − (5 − 14i)z − 2(5i + 12) = 0
(d) z2 + 4z + 5 = 0
(e) z2 − (3 + 4i)z − 1 + 5i = 0
(f) z4 − (1 − i)z2 − i = 0
(g) z4 + 4z3 + 6z2 + 4z − 15 = 0
[000035]
Exercice 450
Résoudre dans C les équations suivantes :
1. z2 − (11 − 5i)z + 24 − 27i = 0.
67
2. z3 + 3z − 2i = 0.
Correction H [000036]
Exercice 451
On considère dans C l’équation (E) suivante :
z2 − (1 + a) (1 + i) z + 1 + a2 i = 0,
Exercice 452
1. Pour α ∈ R, résoudre dans C l’équation z2 −2 cos(α)z+1 = 0. En déduire la forme trigonométrique des solutions de l’équation :
(b) Prouver, à l’aide des nombres complexes par exemple, la formule suivante :
2 θ
1 − cos θ = 2 sin , θ ∈ R.
2
2. Pour tout α appartenant à ]0, π[, et pour tout entier naturel n ≥ 2, on pose :
α
π α 2π α (n − 1)π
Hn (α) = sin + sin + . . . sin + .
2n 2n 2n n 2n n
(a) Montrer que, pour tout α non nul, on a :
sin(α/2)
2n−1 Hn (α) = .
sin(α/2n)
(b) Quelle est la limite de Hn (α) lorsque α tend vers 0 ?
[000038]
68
Résoudre dans C : z4 + 6z3 + 9z2 + 100 = 0.
Correction H [002947]
Exercice 456
Comment faut-il choisir m ∈ C pour que l’équation : z2 − (2 + im)z − (1 + im) = 0 admette deux racines imaginaires conjuguées ?
Correction H [002948]
Exercice 457
1. Soient u, v ∈ C. Vérifier que
2 |u + v|2 + |u − v|2 2
|u|2 − |v|2 = − 4|uv|2 .
2
2. Soient α, β ∈ C. CNS pour que les racines de z2 + αz + β = 0 aient même module ?
Correction H [002949]
Exercice 462
Pour tout nombre complexe Z, on pose P(Z) = Z 4 − 1.
1. Factoriser P(Z) et en déduire les solutions dans C de l’équation P(Z) = 0.
2. Déduire de 1. les solutions de l’équation d’inconnue z :
[000040]
Exercice 463
69
√
Résoudre dans C l’équation suivante : z4 = (1 − i) / 1 + i 3 . [000041]
Exercice 464
Résoudre dans C l’équation z3 = 41 (−1 + i) et montrer qu’une seule de ses solutions a une puissance quatrième réelle.
Correction H [000042]
Exercice 465
Trouver les racines cubiques de 2 − 2i et de 11 + 2i.
Correction H Vidéo [000043]
Exercice 466
√
1+i 3
Calculer √ 2
2(1+i)
π
algébriquement, puis trigonométriquement. En déduire cos 12 π
, sin 12 π
, tan 12 , tan 5π 24
12 . Résoudre dans C l’équation z =
2
1.
Correction H [000044]
Exercice 467
Trouver les racines quatrièmes de 81 et de −81.
Correction H [000045]
Exercice 468
1. Montrer que, pour tout n ∈ N∗ et tout nombre z ∈ C, on a :
(z − 1) 1 + z + z2 + ... + zn−1 = zn − 1,
et en déduire que, si z 6= 1, on a :
zn − 1
1 + z + z2 + ... + zn−1 = .
z−1
2. Vérifier que pour tout x ∈ R , on a exp(ix) − 1 = 2i exp ix
2 sin x
2 .
3. Soit n ∈ N∗ . Calculer pour tout x ∈ R la somme :
Correction H [000046]
Exercice 469
Calculer la somme Sn = 1 + z + z2 + · · · + zn .
Indication H Correction H Vidéo [000047]
Exercice 470
1. Résoudre z3 = 1 et montrer que les racines s’écrivent 1, j, j2 . Calculer 1 + j + j2 et en déduire les racines de 1 + z + z2 = 0.
2. Résoudre zn = 1 et montrer que les racines s’écrivent 1, ε, . . . , ε n−1 . En déduire les racines de 1 + z + z2 + · · · + zn−1 = 0.
Calculer, pour p ∈ N, 1 + ε p + ε 2p + · · · + ε (n−1)p .
Correction H Vidéo [000048]
Exercice 471
Résoudre dans C :
1. z5 = 1.
2. z5 = 1 − i.
3. z3 = −2 + 2i.
4. z5 = z̄.
70
[000049]
Exercice 472
1. Calculer les racines n-ièmes de −i et de 1 + i.
2. Résoudre z2 − z + 1 − i = 0.
3. En déduire les racines de z2n − zn + 1 − i = 0.
[000050]
Exercice 473
Soit ε une racine n-ième de l’unité ; calculer
S = 1 + 2ε + 3ε 2 + · · · + nε n−1 .
[000051]
Exercice 474
Résoudre, dans C, l’équation (z + 1)n = (z − 1)n . [000052]
Exercice 475
Résoudre, dans C, l’équation zn = z où n ≥ 1. [000053]
Exercice 476
Résoudre les équations suivantes : √
1+i 3 1−i
z6 = √ ; z4 = √ .
1−i 3 1+i 3
[000054]
Exercice 477
Résoudre z6 + 27 = 0. (z ∈ C) [000055]
Exercice 478
1. Soient z1 , z2 , z3 trois nombres complexes distincts ayant le même cube.
Exprimer z2 et z3 en fonction de z1 .
2. Donner, sous forme polaire, les solutions dans C de :
z6 + (7 − i)z3 − 8 − 8i = 0.
Exercice 479
Résoudre dans C l’équation 27(z − 1)6 + (z + 1)6 = 0. [000057]
Exercice 480
Déterminer les racines quatrièmes de −7 − 24i. [000058]
Exercice 481
Soit β ∈ C tel que β 7 = 1 et β 6= 1. Montrer
β β2 β3
2
+ 4
+ = −2
1+β 1+β 1+β6
[000059]
71
1. (z + 1)n = (z − 1)n .
2. (z + 1)n = zn = 1.
3. z4 − z3 + z2 − z + 1 = 0.
4. 1 + 2z + 2z2 + · · · + 2zn−1 + zn = 0.
1+ix n
5. 1−ix = 1+i tan a
1−i tan a .
6. x = xn−1 .
3
z−1 3
7. z+1
z−1 + z+1 = 0.
Correction H [002939]
2
Exercice 485 ∑ ω k
Soient n ∈ N∗ , ω = e2iπ/n et Z = ∑n−1
2
k=0 ω . On demande de calculer |Z| . Pour cela . . .
k 2
Exercice 489 **
Résoudre dans C l’équation (z2 + 1)n − (z − 1)2n = 0.
Correction H [005126]
72
Exercice 491 **I
On considère l’équation (E) : (z − 1)n − (z + 1)n = 0 où n est un entier naturel supérieur ou égal à 2 donné.
1. Montrer que les solutions de (E) sont imaginaires pures.
2. Montrer que les solutions de (E) sont deux à deux opposées.
3. Résoudre (E).
Correction H [005135]
22 104.04 Géométrie
Exercice 493
Déterminer l’ensemble des nombres complexes z tels que :
z−3
1. = 1,
z−5
√
z−3
2. = 2.
z−5 2
Indication H Correction H Vidéo [000060]
Exercice 494
1. Résoudre dans C l’équation (1) (z − 2)/(z − 1) = i. On donnera la solution sous forme algébrique.
2. Soit M, A, et B les points d’affixes respectives z, 1, 2. On suppose que M 6= A et que M 6= B. Interpréter géométriquement le
module et un argument de (z − 2)/(z − 1) et retrouver la solution de l’équation (1).
[000061]
Exercice 495
Le plan P est rapporté à un repère orthonormé et identifié à l’ensemble C des nombres complexes par
M(x, y) 7→ x + iy = z,
où z est appelé l’affixe de M. Soit f : PrgP qui à tout point M d’affixe z associe M 0 d’affixe z0 = z−i
z+i .
1. Sur quel sous ensemble de P, f est-elle définie ?
2. Calculer |z0 | pour z affixe d’un point M situé dans le demi plan ouvert
Exercice 496
Le plan P est rapporté à un repère orthonormé et on identifie P à l’ensemble des nombres complexes C par
M(x, y) 7→ x + iy = z,
où z est appelé l’affixe de M. Soit g : PrgP qui à tout point M d’fixe z 6= −1 associe g(M) d’affixe z0 = 1−z
1+z .
1. Calculer z0 + z¯0 pour |z| = 1.
2. En déduire l’image du cercle de rayon 1 de centre 0 privé du point de coordonnées (−1, 0) par l’application g.
[000063]
Exercice 497
Soit C la courbe d’équation x2 − xy + y2 = 0 dans le plan P rapporté à un repère orthonormé.
73
1. La courbe C a-t-elle des points d’intersection avec le rectangle ouvert R dont les sommets sont :
A = (−3, 2)
B = (4, 2)
C = (4, −1)
D = (−3, −1).
A0 = (−1, 4)
B0 = (2, 4)
C0 = (2, 1)
0
D = (−1, 1).
[000064]
Exercice 498
z−3
Déterminer par le calcul et géométriquement les nombres complexes z tels que z−5 = 1. Généraliser pour z−a
z−b = 1.
Correction H [000065]
Exercice 499
z−3
Déterminer par le calcul et géométriquement les nombres complexes z tels que z−5 = k (k > 0, k 6= 1). Généraliser pour z−a
z−b = k.
Correction H [000066]
Exercice 500
1. Soit A, B, C trois points du plan complexe dont les affixes sont respectivement a, b, c. On suppose que a + jb + j2 c = √0;
montrer que ABC est un triangle équilatéral ( j et j2 sont les racines cubiques complexes de 1 — plus précisément j = −1+i
2
3
).
Réciproque ?
2. ABC étant un triangle équilatéral direct du plan complexe, on construit les triangles équilatéraux directs BOD et OCE, ce qui
détermine les points D et E (O est l’origine du plan complexe). Quelle est la nature du quadrilatère ADOE ? Comparer les
triangles OBC, DBA et EAC.
Correction H [000067]
Exercice 501
Soit H une hyperbole équilatère de centre O, et M un point de H. Montrer que le cercle de centre M qui passe par le symétrique de M
par rapport à O recoupe H en trois points qui sont les sommets d’un triangle équilatéral.
Indications : en choisissant un repère adéquat, H a une équation du type xy = 1, autrement dit en identifiant le plan de H au plan
complexe, z2 − z̄2 = 4i. En notant a l’affixe de M, le cercle a pour équation |z − a|2 = 4aā. On pose Z = z − a et on élimine Z̄ entre les
équations du cercle et de l’hyperbole. En divisant par Z + 2a pour éliminer la solution déjà connue du symétrique de M, on obtient une
équation du type Z 3 − A = 0. [000068]
Exercice 502
Montrer que pour u, v ∈ C, on a |u + v|2 + |u − v|2 = 2(|u|2 + |v|2 ). Donner une interprétation géométrique.
Indication H Correction H Vidéo [000069]
Exercice 503
Soient z, z0 ∈ C tels que Arg(z) − Arg(z0 ) = π2 .
1. Montrer que zz0 + zz0 = 0.
2. Montrer que |z + z0 |2 = |z − z0 |2 = |z|2 + |z0 |2 .
[000070]
Exercice 504
1. Déterminer l’ensemble des points M du plan complexe, d’affixe z tels que : z(z − 1) = z2 (z − 1).
74
2. Déterminer l’ensemble des points M du plan complexe, d’affixe z tels que les images de 1, z, 1 + z2 soient alignées.
[000071]
Exercice 505
Soit s = (1 − z)(1 − iz).
1. Déterminer l’ensemble des images des nombres complexes z tel que s soit réel.
2. Déterminer l’ensemble des images des nombres complexes z tel que s soit imaginaire pur.
[000072]
Exercice 506
1. Soit A un point du plan d’affixe α = a + ib. Déterminer l’ensemble des points M du plan dont l’affixe z vérifie |z|2 = α z̄ + ᾱz.
z1
2. Quelles conditions doivent vérifier les points M1 et M2 d’affixes z1 et z2 pour que z2 soit réel ?
3. Déterminer les nombres complexes z tels que les points du plan complexe d’affixes z, iz, i forment un triangle équilatéral.
z−1
4. Soit z = a + ib, mettre l’expression z+1 sous forme A + iB, . Déterminer l’ensemble des points du plan complexe d’affixe z telle
que l’argument de z−1 π
z+1 soit 2 .
[000073]
Exercice 507
Déterminer les nombres complexes z tels que le triangle ayant pour sommets les points d’affixes z, z2 , z3 soit rectangle au point d’affixe
z. [000074]
Exercice 508
Déterminer les nombres complexes z ∈ C∗ tels que les points d’affixes z, 1z et (1 − z) soient sur un même cercle de centre O. [000075]
Exercice 509
Résoudre dans C le système :
|z − 1| ≤ 1, |z + 1| ≤ 1.
[000076]
Exercice 510
−−→
Soit (A0 , A1 , A2 , A3 , A4 ) un pentagone régulier. On note O son centre et on choisit un repère orthonormé (O, →
−
u ,→
−
v ) avec →
−
u = OA0 , qui
nous permet d’identifier le plan avec l’ensemble des nombres complexes C.
i A1
A2
A0
O 1
A3
A4
1. Donner les affixes ω0 , . . . , ω4 des points A0 , . . . , A4 . Montrer que ωk = ω1 k pour k ∈ {0, 1, 2, 3, 4}. Montrer que 1 + ω1 + ω12 +
ω13 + ω14 = 0.
75
4. On considère le point I d’affixe 2i , le cercle C de centre I de rayon 1
2 et enfin le point J d’intersection de C avec la demi-droite
[BI). Calculer la longueur BI puis la longueur BJ.
5. Application : Dessiner un pentagone régulier à la règle et au compas. Expliquer.
Correction H Vidéo [000077]
1. Montrer que toute droite du plan admet pour équation complexe : az + az = b avec a ∈ C∗ , b ∈ R.
2. Soient a, b, c ∈ C, a, b non tous deux nuls. Discuter la nature de E = {z ∈ C tq az + bz = c}.
Correction H [002925]
Exercice 516 a + b + c = 1
(
a+b+c = 1
Trouver a, b, c ∈ U tels que
abc = 1.
Correction H [002931]
Exercice 517 u + v + w = 0
Soient u, v, w trois complexes unitaires tels que u + v + w = 0. Montrer que u = jv = j2 w ou u = jw = j2 v. [002932]
76
Exercice 519 Symétrique par rapport à une droite
Les points A, B, M ayant pour affixes a, b, z, calculer l’affixe du symétrique de M par rapport à la droite (AB).
Correction H [002934]
77
1. |Z| = 1.
2. |Z| = 2.
3. Z ∈ R.
4. Z ∈ iR.
Correction H [005133]
Exercice 528 *T
Nature et éléments caractéristiques de la transformation d’expression complexe :
1. z0 = z + 3 − i
2. z0 = 2z + 3
3. z0 = iz + 1
4. z0 = (1 − i)z + 2 + i
Correction H [005134]
23 104.05 Trigonométrie
Exercice 529
On rappelle la formule (θ ∈ R) :
eiθ = cos θ + i sin θ .
1. Etablir les formules d’Euler (θ ∈ R) :
3. A l’aide de la formule : eix eiy = ei(x+y) (x, y ∈ R), retrouver celles pour sin(x + y), cos(x + y) et tan(x + y) en fonction de sinus,
cosinus et tangente de x ou de y ; en déduire les formules de calcul pour sin(2x), cos(2x) et tan(2x) (x, y ∈ R).
x
4. Calculer cos x et sin x en fonction de tan (x 6= π + 2kπ , k ∈ Z).
2
5. Etablir la formule de Moivre (θ ∈ R) :
(cos θ + i sin θ )n = cos(nθ ) + i sin(nθ ).
6. En utilisant la formule de Moivre, calculer cos(3x) et sin(3x) en fonction de sin x et cos x.
[000078]
Exercice 530
1. Calculer cos 5θ , cos 8θ , sin 6θ , sin 9θ , en fonction des lignes trigonométriques de l’angle θ .
2. Calculer sin3 θ , sin4 θ , cos5 θ , cos6 θ , à l’aide des lignes trigonométriques des multiples entiers de θ .
[000079]
Exercice 531
En utilisant les nombres complexes, calculer cos 5θ et sin 5θ en fonction de cos θ et sin θ .
Indication H Correction H Vidéo [000080]
Exercice 532
1. Soit θ ∈ R. A l’aide de la formule de Moivre exprimer en fonction de cos θ et de sin θ :
(b) cos(3θ ) et sin(3θ ). En déduire une équation du troisième degré admettant pour solution cos( π3 ) et la résoudre.
2. Linéariser les polynomes trigonométriques suivants : 1 + cos2 x, cos3 x + 2 sin2 x.
78
[000081]
Exercice 533
Exprimer (cos 5x)(sin 3x) en fonction de sin x et cos x. [000082]
Exercice 534
Soit x un nombre réel. On note C = 1 + cos x + cos 2x + . . . + cos nx = ∑nk=0 cos kx, et S = sin x + sin 2x + . . . + sin nx = ∑nk=0 sin kx.
Calculer C et S. [000083]
Exercice 535
Résoudre dans R les équations :
1 1
sin x = , cos x = − , tan x = −1,
2 2
et placer sur le cercle trigonométrique les images des solutions ; résoudre dans R l’équation
2π
cos(5x) = cos −x .
3
[000084]
Exercice 536
Calculer sin(25π/3), cos(19π/4), tan(37π/6). [000085]
Exercice 537
Résoudre l’équation : 2 sin2 x − 3 sin x − 2 = 0, puis l’inéquation : 2 sin2 x − 3 sin x − 2 > 0. [000086]
Exercice 538
Etudier le signe de la fonction donnée par f (x) = cos 3x + cos 5x. [000087]
Exercice 539
√
Simplifier, suivant la valeur de x ∈ [−π, π], l’expression 1 + cos x + | sin x/2|. [000088]
Exercice 540
Résoudre dans R les équations suivantes : (donner les valeurs des solutions appartenant à ]−π, π] et les placer sur le cercle trigonomé-
trique).
1. sin (5x) = sin 2π
3 +x ,
2. sin 2x − π3 = cos 3x ,
3. cos (3x) = sin (x).
Correction H [000089]
Exercice 541
√ √
A quelle condition sur le réel m l’équation 3 cos(x) + sin(x) = m a-t-elle une solution réelle ? Résoudre cette équation pour m = 2.
Correction H [000090]
Exercice 542
Résoudre dans R les inéquations suivantes :
Correction H [000091]
Exercice 543
Résoudre dans R les équations suivantes :
1. cos2 (x) − sin2 (x) = sin(3x).
79
2. cos4 (x) − sin4 (x) = 1.
Correction H [000092]
Correction H [002953]
Correction H [002957]
80
Exercice 552 z = (1 + ia)/(1 − ia)
Soit z ∈ U. Peut-on trouver a ∈ R tel que z = 1+ia
1−ia ?
Correction H [002959]
81
5. cos2 x ≤ 12 , I = [0, 2π],
6. cos 3x ≤ sin 3x , I = [0, 2π].
Correction H [005066]
Exercice 557 *I
Calculer cos π8 et sin π8 .
Correction H [005067]
Exercice 558 *I
π π
Calculer cos 12 et sin 12 .
Correction H [005068]
Exercice 561 **
Résoudre dans R l’équation 24 cos
2
x+1 + 16.24 sin2 x−3 = 20.
Correction H [005071]
3x − x3 3a − a3
= .
1 − 3x2 1 − 3a2
On trouvera deux méthodes, l’une algébrique et l’autre utilisant la formule de trigonométrie établie en 1).
Correction H [005072]
1. Vérifier que a = z + z4 et b = z2 + z3 .
2. Vérifier que 1 + z + z2 + z3 + z4 = 0.
82
3. En déduire un polynôme de degré 2 dont les racines sont a et b puis les valeurs exactes de cos 2π 2π
5 et sin 5 .
Correction H [005075]
Exercice 567 **
R π/3 R π/3
Calculer I = π/6 cos4 x sin6 x dx et J = π/6
cos4 x sin7 x dx.
Correction H [005077]
Exercice 568 **
Démontrer les identités suivantes, en précisant à chaque fois leur domaine de validité :
1−cos x
1. = tan 2x ,
sin x
2. sin x − 2π 2π
3 + sin x + sin x + 3 = 0,
3. tan π4 + x + tan π4 − x = cos(2x)
2
,
4. 1
tan x − tan x = 2
tan(2x)
.
Correction H [005078]
Exercice 572 **
3π 5π 7π
Montrer que cos4 π
8 + cos4 8 + cos4 8 + cos4 8 = 32 .
Correction H [005082]
83
1. Résoudre dans R l’équation cos(3x) = sin(2x).
π π 3π
2. En déduire les valeurs de sin x et cos x pour x élément de 10 , 5 , 10 .
Correction H [005083]
24 104.99 Autre
Exercice 575
Montrer que tout nombre complexe z non réel de module 1 peut se mettre sous la forme 1+ir
1−ir , où r ∈ R. [000093]
Exercice 576
Soit u, v des nombres complexes non réels tels que |u| = |v| = 1 et uv 6= −1. Montrer que u+v
1+uv est réel. [000094]
Exercice 577
Calculer les sommes suivantes :
n n
∑ cos(kx) ; ∑ Cnk cos(kx).
k=0 k=0
[000095]
Exercice 578
Soit Z[i] = {a + ib ; a, b ∈ Z}.
1. Montrer que si α et β sont dans Z[i] alors α + β et αβ le sont aussi.
2. Trouver les élements inversibles de Z[i], c’est-à-dire les éléments α ∈ Z[i] tels qu’il existe β ∈ Z[i] avec αβ = 1.
3. Vérifier que quel que soit ω ∈ C il existe α ∈ Z[i] tel que |ω − α| < 1.
4. Montrer qu’il existe sur Z[i] une division euclidienne, c’est-à-dire que, quels que soient α et β dans Z[i] il existe q et r dans Z[i]
vérifiant :
α = βq+r avec |r| < |β |.
α
(Indication : on pourra considérer le complexe β
)
Correction H Vidéo [000096]
Exercice 579
|Re(z)| + |Im(z)|
Montrer que ∀z ∈ C √ ≤ |z| ≤ |Re(z)| + |Im(z)|. Étudier les cas d’égalité.
2
[000097]
Exercice 580
d az + b Im(z)
Soit (a, b, c, d) ∈ R4 tel que ad − bc = 1 et c 6= 0. Montrer que si z 6= − alors Im( )= . [000098]
c cz + d |(cz + d)|2
Exercice 581
Que dire de trois complexes a, b, c non nuls tels que |a + b + c| = |a| + |b| + |c|. [000099]
Exercice 582
1. Étudier la suite (zn )n∈N définie par : z0 = 4, zn+1 = f (zn ) où f est l’application de C sur lui-même définie par :
1 √
∀z ∈ C, f (z) = i + (1 − i 3)z.
4
Indication : on commencera par rechercher les coordonnées cartésiennes de l’unique point α tel que f (α) = α, puis on s’inté-
ressera à la suite (xn )n∈N définie par :
∀n ∈ N, xn = zn − α.
84
2. On pose ∀n ∈ N, ln = |zn+1 − zn |. Calculer
n
lim lk
n→∞ ∑
k=0
et interpréter géométriquement.
[000100]
Exercice 585
Exercice 589
Soit P un polynôme. Sachant que le reste de la division euclidienne de P par X − a est 1 et celui de la division de P par X − b est −1,
(a 6= b), quel est le reste de la division euclidienne de P par (X − a)(X − b) ? [000357]
85
Exercice 590
Calculer le reste de la division euclidienne du polynôme X n + X + 1 par le polynôme (X − 1)2 . [000358]
Exercice 591
Pour quelles valeurs de m le polynôme P = (X + 1)m − X m − 1 est-il divisible par le polynôme Q = X 2 + X + 1 ? [000359]
Exercice 592
Montrer que le polynôme P(X) − X divise le polynôme P(P(X)) − X. [000360]
Exercice 593
Déterminer a, b ∈ Z de façon à ce que le polynôme aX n+1 − bX n + 1 soit divisible par le polynôme (X − 1)2 . Calculer alors le quotient
des deux polynômes. [000361]
Exercice 594
Existe-t-il un polynôme P de degré 7 tel que (X − 1)4 divise P(X) + 1 et (X + 1)4 divise P(X) − 1 ? [000362]
Exercice 595
Effectuer les divisions par puissances croissantes de :
1. P = 1 par Q = 1 − X, à l’ordre n,
2. P = 1 + X par Q = 1 + X 2 à l’ordre 5,
3 5
3. P = X − X6 + X12 par Q = 1 − 2X 2 + X 4 à l’ordre 5.
[000363]
Exercice 596
Effectuer les divisions euclidiennes de
3X 5 + 4X 2 + 1 par X 2 + 2X + 3,
3X 5 + 2X 4 − X 2 + 1 par X 3 + X + 2,
X 4 − X 3 + X − 2 par X 2 − 2X + 4.
Correction H [000364]
Exercice 597
Dans C[X], effectuer les divisions euclidiennes de
X 2 − 3iX − 5(1 + i) par X − 1 + i,
4X 3 + X 2 par X + 1 + i. [000365]
Exercice 598
Effectuer la division selon les puissances croissantes de :
X 4 + X 3 − 2X + 1 par X 2 + X + 1 à l’ordre 2.
Correction H [000366]
Exercice 599
Soit a et b deux nombres complexes distincts, m et n deux entiers naturels. Montrer que si les polynômes (X − a)m et (X − b)n divisent
un polynôme P, alors le polynôme (X − a)m (X − b)n divise P. [000367]
Exercice 600
Pour n ∈ N, quel est le reste de la division de X n + X + b par (X − a)2 ? [000368]
Exercice 601
86
Pour n ∈ N, montrer que le polynôme (X − 1)n+2 + X 2n+1 est divisible par X 2 − X + 1. Trouver le quotient si n = 2. [000369]
Exercice 602
Trouver les polynômes P tels que P + 1 soit divisible par (X − 1)4 et P − 1 par (X + 1)4 :
1. en utilisant la relation de Bézout,
2. en considérant le polynôme dérivé P0 .
Combien y a-t-il de solutions de degré ≤ 7 ?
Correction H [000370]
Exercice 603
Effectuer la division de A = X 6 − 2X 4 + X 3 + 1 par B = X 3 + X 2 + 1 :
1. Suivant les puissances décroissantes.
2. À l’ordre 4 (c’est-à-dire tel que le reste soit divisible par X 5 ) suivant les puissances croissantes.
Correction H [000371]
Exercice 604
Déterminer a et b dans R tels que X 2 + 2 divise X 4 + X 3 + aX 2 + bX + 2. [000372]
Exercice 605
Déterminer le reste de la division euclidienne de (sin aX + cos a)n par X 2 + 1. [000373]
Exercice 606
Soit P un polynôme dont le reste de la division euclidienne par X − 1 est 7 et par X + 5 est 3. Quel est le reste de la division euclidienne
de P par X 2 + 4X − 5 ? [000374]
Exercice 607
Effectuer la division euclidienne de X 5 − 7X 4 − X 2 − 9X + 9 par X 2 − 5X + 4.
Correction H [000375]
Exercice 608
Soit n ≥ 1. Déterminer le reste de la division euclidienne de nX n+1 − (n + 1)X n + 1 par (X − 1)2 . [000376]
Exercice 609
Soient P, Q ∈ K[X] tels que X 2 + X + 1 divise P(X 3 ) + XQ(X 3 ). Montrer que P(1) = Q(1) = 0. Réciproque ? [000377]
Exercice 610
Quels sont les polynômes P ∈ C[X] tels que P0 divise P ?
Correction H [000378]
87
1. Montrer que Φ et Ψ sont linéaires. Chercher leurs noyaux et leurs images.
2. Simplifier Φ(P1 P2 ).
[003197]
88
Correction H [003205]
26 105.02 Pgcd
Exercice 630
Calculer pgcd(P, Q) lorsque :
89
1. P = X 3 − X 2 − X − 2 et Q = X 5 − 2X 4 + X 2 − X − 2,
2. P = X 4 + X 3 − 2X + 1 et Q = X 3 + X + 1.
Correction H [000379]
Exercice 631
Déterminer le pgcd des polynômes suivants :
X 5 + 3X 4 + X 3 + X 2 + 3X + 1 et X 4 + 2X 3 + X + 2,
X 4 + X 3 − 3X 2 − 4X − 1 et X 3 + X 2 − X − 1,
X 5 + 5X 4 + 9X 3 + 7X 2 + 5X + 3 et X 4 + 2X 3 + 2X 2 + X + 1.
Correction H [000380]
Exercice 632
Déterminer A, B ∈ R[X] tels que (X 3 + 1)A + (X 2 + X + 1)B = 1. [000381]
Exercice 633
Montrer qu’il existe deux polynômes : U,V , vérifiant : (?) (X − 1)nU + X nV = 1. Déterminer U1 et V1 de degré strictement inférieur à
n, satisfaisant cette égalité. En déduire tous les polynômes U,V vérifiant (?). [000382]
Exercice 634
Soient P, Q deux polynômes premiers entre eux.
1. Montrer qu’alors Pn et Qm sont premiers entre eux où n, m sont deux entiers positifs.
2. Montrer de même que P + Q et PQ sont premiers entre eux.
[000383]
Exercice 635
Soit n un entier positif.
1. Déterminer le pgcd des polynômes (X n − 1) et (X − 1)n .
2. Pour n = 3 démontrer qu’il existe un couple de polynômes (U,V ) tel que (X 3 − 1)U + (X − 1)3V = X − 1. En donner un.
[000384]
Exercice 636
Montrer que les éléments X 2 + X, X 2 − X, X 2 − 1 de R[X] sont premiers entre eux, mais ne sont pas premiers entre eux deux à deux.
[000385]
Exercice 637
Trouver tous les polynômes U et V de R[X] tels que AU + BV soit un pgcd de A et B avec A = X 4 − 2X 3 − 2X 2 + 10X − 7 et B =
X 4 − 2X 3 − 3X 2 + 13X − 10. [000386]
Exercice 638
Calculer le pgcd D des polynômes A et B définis ci-dessous. Trouver des polynômes U et V tels que D = AU + BV .
1. A = X 5 + 3X 4 + 2X 3 − X 2 − 3X − 2 et B = X 4 + 2X 3 + 2X 2 + 7X + 6.
2. A = X 6 − 2X 5 + 2X 4 − 3X 3 + 3X 2 − 2X et B = X 4 − 2X 3 + X 2 − X + 1.
Correction H [000387]
Exercice 639
Trouver le pgcd des trois polynômes :
A = X 5 + 4X 4 + 6X 3 + 6X 2 + 5X + 2
B = X 2 + 3X + 2
C = X 3 + 2X 2 + X + 2.
[000388]
Exercice 640
90
Soit les polynômes de R[X] :
A = (X + 3)2 (X + 1)(X 2 + 1)3
B = (X + 3)2 (X + 2)2 (X 2 + 1)
C = (X + 3)(X + 2)(X 2 + 1)2 .
1. Combien A possède-t-il de diviseurs normalisés ? et B ? et C ?
2. Écrire le pgcd et le ppcm de A et B.
3. Écrire le pgcd et le ppcm des trois polynômes A, B et C.
[000389]
Exercice 641
1. Trouver le pgcd de X 24 − 1 et X 15 − 1 ; le pgcd de X 280 − 1 et X 60 − 1.
2. Montrer que quels que soient les entiers positifs b et q, X b − 1 divise X bq − 1. En déduire que le reste de la division de X a − 1
par X b − 1 est X r − 1 où r est le reste de la division dans N de a par b. Quel est alors le pgcd de X a − 1 et X b − 1 ? Application :
trouver le pgcd de X 5400 − 1 et X 1920 − 1.
3. P étant un polynôme quelconque de C[X], et a et b deux entiers naturels, quel est le pgcd de Pa − 1 et Pb − 1 ? Indication :
utiliser le théorème de Bézout dans Z et dans C[X].
[000390]
Exercice 642
Soit A ∈ C[X] et B ∈ C[X].
1. A-t-on pgcd(A, B) = 1 ⇐⇒ pgcd(A + B, AB) = 1 ?
2. A-t-on pgcd(A, B) = pgcd(A + B, AB) ?
[000391]
Exercice 643
Soit n un entier strictement positif.
1. Démontrer qu’il existe un unique couple de polynômes P et Q de degrés strictement inférieurs à n tels que (1 − X)n P(X) +
X n Q(X) = 1.
2. Démontrer que P(1 − X) = Q(X) et Q(1 − X) = P(X).
3. Démontrer qu’il existe une constante a telle que
(1 − X)P0 (X) − nP(X) = aX n−1 .
En déduire les coefficients de P et la valeur de a.
Réponse : a = −(2n − 1)C2n−2
n−1
. [000392]
Exercice 644
Déterminer les polynômes P ∈ R[X] et Q ∈ R[X], premiers entre eux, tels que P2 + Q2 = (X 2 + 1)2 . En déduire que l’équation x2 + y2 =
z2 a une infinité de solutions (non proportionnelles) dans Z. [000393]
Exercice 645
1. Montrer que les polynômes X − 1 et X − 2 sont premiers entre eux et en déduire d = pgcd((X − 1)2 , (X − 2)3 ) et des U et V
polynômes tels que
U(X − 1)2 +V (X − 2)3 = d.
2. Déterminer le polynôme P, de degré minimal, tel que le reste de la division euclidienne de P par (X − 1)2 est 2X et le reste de
la division euclidienne de P par (X − 2)3 est 3X.
[000394]
Exercice 646
Montrer que les polynômes complexes P = X 1998 + X + 1 et Q = X 5 + X + 1 sont premiers entre eux. [000395]
91
27 105.03 Racine, décomposition en facteurs irréductibles
Exercice 648
1. Montrer que le polynôme P(X) = X 5 − X 2 + 1 admet une unique racine réelle et que celle-ci est irationnelle.
2. Montrer que le polynôme Q(X) = 2X 3 − X 2 − X − 3 a une racine rationnelle (qu’on calculera). En déduire sa décomposition en
produit de facteurs irréductibles dans C[X].
[000396]
Exercice 649
Soit P(X) = an X n + · · · + a0 un polynôme à coefficients entiers premiers entre eux (c’est à dire tels que les seuls diviseurs communs à
p
tous les ai soient −1 et 1). Montrer que si r = avec p et q premiers entre eux est une racine rationnelle de P alors p divise a0 et q
q
divise an . [000397]
Exercice 650
Soit P ∈ Q[X] un polynôme de degré n.
1. Montrer que si P est irréductible dans Q alors il n’a que des racines simples dans C.
n
2. Soit λ ∈ C une racine de P, de multiplicité strictement plus grande que .Montrer que λ est rationnel.
2
[000398]
Exercice 651
Montrer que le polynôme nX n+2 − (n + 2)X n+1 + (n + 2)X − n admet une racine multiple. Application : déterminer les racines du
polynôme 3X 5 − 5X 4 + 5X − 3.
[000399]
Exercice 652
Soit P = (X 2 − X + 1)2 + 1.
1. Vérifier que i est racine de P.
2. En déduire alors la décomposition en produit de facteurs irréductibles de P sur R[X]
3. Factoriser sur C[X] et sur R[X] les polynômes suivants en produit de polynômes irréductibles : P = X 4 + X 2 + 1, Q = X 2n +
1, R = X 6 − X 5 + X 4 − X 3 + X 2 − X + 1, S = X 5 − 13X 4 + 67X 3 − 171X 2 + 216X − 108 (on cherchera les racines doubles de
S).
[000400]
Exercice 653
Décomposer dans R[X], sans déterminer ses racines, le polynôme P = X 4 + 1, en produit de facteurs irréductibles.
Correction H [000401]
Exercice 654
Pour tout a ∈ R et tout n ∈ N∗ , démontrer que X − a divise X n − an . [000402]
Exercice 655
Décomposer X 12 − 1 en produit de facteurs irréductibles dans R[X]. [000403]
Exercice 656
Prouver que B divise A, où :
A = X 3n+2 + X 3m+1 + X 3p et B = X 2 + X + 1,
A = (X + 1)2n − X 2n − 2X − 1 et B = X(X + 1)(2X + 1),
A = nX n+1 − (n + 1)X n + 1 et B = (X − 1)2 . [000404]
Exercice 657
Soit P ∈ Z[X] et n ∈ Z ; notons m = P(n) ; (deg(P) ≥ 1).
1. Montrer que : ∀k ∈ Z, m divise P(n + km).
2. Montrer qu’il n’existe pas de polynôme P dans Z[X], non constant, tel que pour tout n ∈ Z, P(n) soit premier.
92
[000405]
Exercice 658
Soit P un polynôme de R[X] tel que P(x) ≥ 0 pour tout x ∈ R.
Montrer qu’il existe S, T ∈ R[X] tels que P = S2 + T 2 (on utilisera la factorisation dans C[X]). Indications :
1. Soient a, b ∈ R, déterminer c, d ∈ R tels que : ab = c2 − d 2 , vérifier que (a2 + b2 )(c2 + d 2 ) = (ac + bd)2 + (bc − ad)2 .
2. Résoudre le problème pour P de degré 2.
3. Conclure.
[000406]
Exercice 659
Soit θ ∈ R ; on suppose sin nθ 6= 0. Déterminer les racines du polynôme P = ∑nk=1 Cnk sin kθ X k . Vérifier que ces racines sont toutes
réelles. [000407]
Exercice 660
Soit a ∈ C, P ∈ C[X] et Q ∈ C[X], premiers entre eux. On suppose que a est racine double de P2 + Q2 . Montrer que a est racine de
P0 2 + Q0 2 . [000408]
Exercice 661
Pour n ∈ N∗ , quel est l’ordre de multiplicité de 2 comme racine du polynôme
Correction H [000409]
Exercice 662
Pour quelles valeurs de a le polynôme (X + 1)7 − X 7 − a admet-il une racine multiple réelle ?
Correction H [000410]
Exercice 663
Montrer que le polynôme X 3 + 2 est irréductible dans Q[X]. Factoriser ce polynôme dans R[X] et dans C[X]. [000411]
Exercice 664
Dans R[X] et dans C[X], décomposer les polynômes suivants en facteurs irréductibles.
1. X 3 − 3.
2. X 12 − 1.
Correction H [000412]
Exercice 665
Quelle est la décomposition de X 6 + 1 en facteurs irréductibles dans C[X] ? Dans R[X] ? [000413]
Exercice 666
Soit P le polynôme X 4 + 2X 2 + 1. Déterminer les multiplicités des racines i et −i, de deux façons différentes : soit en décomposant P
dans C[X], soit en utilisant le polynôme dérivé de P. [000414]
Exercice 667
Soit le polynôme P = X 8 + 2X 6 + 3X 4 + 2X 2 + 1.
1. Montrer que j est racine de ce polynôme. Déterminer son ordre de multiplicité.
2. Quelle conséquence peut-on tirer de la parité de P ?
3. Décomposer P en facteurs irréductibles dans C[X] et dans R[X].
[000415]
93
Exercice 668
Soit E le polynôme du troisième degré : aX 3 + bX 2 + cX + d avec a, b, c, d ∈ R et a 6= 0, et soit x1 , x2 , x3 ses trois racines dans C.
Trouver un polynôme ayant pour racines x1 x2 , x2 x3 et x3 x1 . [000416]
Exercice 669
Soient x1 , x2 , x3 les racines de X 3 − 2X 2 + X + 3. Calculer x13 + x23 + x33 . [000417]
Exercice 670
Soit n ∈ N fixé. Montrer qu’il y a un nombre fini de polynômes unitaires de degré n à coefficients entiers ayant toutes leurs racines de
module inférieur ou égal à 1. [000418]
Exercice 671
n
Soit n ≥ 2 et Pn (X) = ∑ 1 k
k! X . Pn a-t-il une racine double ? [000419]
k=0
Exercice 672
Résoudre les équations :
1. P0 P00 = 18P où P ∈ R[X].
2. P(X 2 ) = (X 2 + 1)P(X) où P ∈ C[X].
[000420]
Exercice 673
Soit P ∈ R[X] scindé sur R à racines simples.
1. Montrer qu’il en est de même de P0 .
2. Montrer que le polynôme P2 + 1 n’a que des racines simples dans C.
[000421]
Exercice 674
Soit n ∈ N∗ et P(X) = (X + 1)n − (X − 1)n .
1. Quel est le degré de P ?
2. Factoriser P dans C[X].
p kπ 1
3. Montrer que ∀p ∈ N∗ ∏ cotan( )= √ .
k=1 2p + 1 2p + 1
[000422]
Exercice 675
Factoriser dans R[X] :
1. X 6 + 1.
2. X 9 + X 6 + X 3 + 1.
Correction H [000423]
94
Exercice 678 Racines de j et j2
p p−1 n n−1
Montrer que si p ≤ n, alors X 2 + X 2 + 1 divise X 2 + X 2 + 1. [003216]
Exercice 687 x1 + x2 = 1
Soient p, q ∈ C et P(X) = X 5 + pX + q. Donner une CNS sur p et q pour que deux des racines de P aient pour somme 1.
Correction H [003225]
Correction H [003226]
95
2. Montrer que si P(X 3 ) + XQ(X 3 ) est divisible par X 2 + X + 1, alors P et Q sont divisibles par X − 1.
[003227]
Exercice 691
Démontrer que 1 + X + X n n’a que des racines simples. [003229]
96
[003236]
√
Exercice 699 P( 2) = 0
√ √ √
Soit P ∈ Q[X] tel que P 2 = 0. Démontrer que − 2 est aussi racine de P avec la même multiplicité que 2. [003237]
Correction H [003238]
97
Démontrer que 1 + (X − 1)2 (X − 3)2 est irréductible dans Q[X].
Correction H [003247]
98
Soit P ∈ C[X] de degré supérieur ou égal à 1. Montrer que les racines de P0 sont barycentres à coefficients positifs des racines de P (on
0
dit que les racines de P0 sont dans l’enveloppe convexe des racines de P). Indication : calculer PP .
Correction H [005324]
Exercice 722
Décomposer en produit de facteurs irréductibles dans R[X] le polynôme X 6 − 2X 3 cos a + 1 où a est un réel donné dans [0, π].
Correction H [005342]
Exercice 723
7 où k ∈ {−3, −2, −1, 1, 2, 3} puis montrer que ces six nombres
Former une équation du sixième degré dont les racines sont les sin kπ
sont irrationnels.
Correction H [005345]
Exercice 724
Déterminer λ et µ complexes tels que les zéros de z4 − 4z3 − 36z2 + λ z + µ soient en progression arithmétique. Résoudre alors l’équa-
tion.
Correction H [005349]
Exercice 725
Soient x1 , x2 , x3 les zéros de X 3 + 2X − 1. Calculer x14 + x24 + x34 .
Correction H [005350]
Exercice 726
Soient x1 ,..., x8 les zéros de X 8 + X 7 − X + 3. Calculer ∑ x1
x2 x3 (168 termes).
Correction H [005351]
99
3X 5 + 2X 4 + X 2 + 3X + 2
sur R
X4 + 1
1
sur C puis sur R
X 2n + 1
X3 + X
sur R
(X 2 + X + 1)2
[000443]
Exercice 728
X 3 −3X 2 +X−4
1. Décomposer X−1 en éléments simples sur R.
2X 3 +X 2 −X+1
2. Décomposer X 2 −3X+2
en éléments simples sur R.
2X +X −X+1
3 2
3. Décomposer X 2 −2X+1
en éléments simples sur R.
X 4 +2X 2 +1
4. Décomposer X 2 −1
en éléments simples sur R.
X
5. Décomposer X 2 −4
en éléments simples sur R.
X 5 +X 4 +1
6. Décomposer X 3 −X
en éléments simples sur R.
X 5 +X 4 +1
7. Décomposer X(X−1)4
en éléments simples sur R.
X 5 +X 4 +1
8. Décomposer (X−1)3 (X+1)2
en éléments simples sur R.
7
X +3
9. Décomposer (X 2 +X+2)3
en éléments simples sur R.
(3−2i)X−5+3i
10. Décomposer X 2 +iX+2
en éléments simples sur C.
X+i
11. Décomposer X 2 +i
en éléments simples sur C.
X
12. Décomposer (X+i)2
en éléments simples sur C.
X 2 +1
13. Décomposer X 4 +1
en éléments simples sur R et sur C.
X
14. Décomposer X 4 +1
en éléments simples sur R et sur C.
X 2 +X+1
15. Décomposer X 4 +1
en éléments simples sur R et sur C.
5
X +X+1
16. Décomposer X 4 −1
en éléments simples sur R et sur C.
X 5 +X+1
17. Décomposer X 6 −1
en éléments simples sur R et sur C.
X −2 3
18. Décomposer X 4 (X 2 +X+1)2
en éléments simples sur R et sur C.
X
19. Décomposer (X 2 +1)(X 2 +4)
en éléments simples sur R et sur C.
X −3 2
20. Décomposer (X 2 +1)(X 2 +4)
en éléments simples sur R et sur C.
Correction H [000444]
Exercice 729
2x4 + x3 + 3x2 − 6x + 1
Décomposition en éléments simples Φ = .
2x3 − x2
Indication H Correction H [000445]
Exercice 730
2x5 − 8x3 + 8x2 − 4x + 1
Décomposition en éléments simples Φ = .
x3 (x − 1)2
Indication H Correction H [000446]
Exercice 731
4x6 − 2x5 + 11x4 − x3 + 11x2 + 2x + 3
Décomposition en éléments simples Φ = .
x(x2 + 1)3
Correction H [000447]
Exercice 732
100
1
Soient a et b deux réels distincts et F(X) = . En utilisant la formule de Taylor en a pour f (X) = (X − a)n F(X),
(X − a)n (X − b)n
décomposer F sur R. [000448]
Exercice 733
Donner une CNS sur f ∈ C(X) pour qu’il existe g ∈ C(X) tel que f = g0 . [000449]
Exercice 734
On appelle valuation une application v : C(X) → Z ∪ {∞} telle que : λ ∈ C∗ V v(λ ) = 0, v(0) = ∞, ∃a ∈ C(X) : v(a) = 1
∀( f , g) ∈ C(X)2 , v( f g) = v( f ) + v(g)
1. Soit F ∈ C(X) telle que F(e2iπ/n X) = F(X). Montrer qu’il existe une unique fraction G ∈ C(X) telle que F(X) = G(X n ).
X+e2ikπ/n
2. Application : Simplifier ∑n−1
k=0 X−e2ikπ/n
.
Correction H [003274]
101
Soit F ∈ K(X) définie en a ∈ K. Démontrer qu’il existe une fraction Gn définie en a telle que :
F (n−1) (a)
F(X) = F(a) + (X − a)F 0 (a) + · · · + (X − a)n−1 + (X − a)n Gn (X).
(n − 1)!
[003276]
1 1 5 15 35 35
= − + − +
(x2 − 1)5 32(x − 1)5 64(x − 1)4 128(x − 1)3 256(x − 1)2 256(x − 1)
35 35 15 15 1
− − − − −
256(x + 1) 256(x + 1)2 128(x + 1)3 64(x + 1)4 32(x + 1)5
(x2 + 1)2 4 8 8 4 1
= + + + +
(x − 1)6 (x − 1)6 (x − 1)5 (x − 1)4 (x − 1)3 (x − 1)2
x3 + x + 1 1 4 9 17 3 8 17
=− 4 − 3 − 2 − + − +
x4 (x − 1)3 x x x x (x − 1)3 (x − 1)2 x − 1
(x2 − x + 1)2 1 1
=1 + 2 +
x2 (x − 1)2 x (x − 1)2
x2 1 1 1 1
= + + +
(x2 − 1)2 4(x − 1)2 4(x − 1) 4(x + 1)2 4(x + 1)
Du type x2 + 1
x2 −1 1
= +
(x2 + 1)2 (x2 + 1)2 x2 + 1
x 1 1 1 1 x x
= − − − + +
(x4 − 1)2 16(x − 1)2 8(x − 1) 16(x + 1)2 8(x + 1) 4(x2 + 1)2 4(x2 + 1)
x 1 1−x x+1
= + −
(x − 1)(x + 1)
2 2 4(x − 1) 2
2(x + 1)2 4(x2 + 1)
x6 1 1 x x + 1/4
=1 + − + − 2
(x2 + 1)2 (x + 1)2 4(x + 1)2 x + 1 2(x2 + 1)2 x +1
x6 x−1 1 5 19
=x + 3 + + + +
(x2 + 1)(x − 1)3 4(x2 + 1) 2(x − 1)3 2(x − 1)2 4(x − 1)
Du type x2 + x + 1
102
x 1 1
= −
x4 + x2 + 1 2(x2 − x + 1) 2(x2 + x + 1)
x4 + 1 x x
=1 + −
x4 + x2 + 1 2(x2 + x + 1) 2(x2 − x + 1)
x4 + 1 1 2 1 2x + 2
= − − +
x2 (x2 + x + 1)2 x2 x (x2 + x + 1)2 x2 + x + 1
3x5 − 5x4 + 4x2 − 11x + 1 23x + 6 13x + 18 3x − 11
=− 2 + +
(x2 + x + 1)6 (x + x + 1)6 (x2 + x + 1)5 (x2 + x + 1)4
x8 1 1 1 2x + 1 2x − 1
=x 2
+ − + −
x6 − 1 6 x − 1 x + 1 x2 + x + 1 x2 − x + 1
√ √
1 1 x+ 2 x− 2
= √ √ − √
x4 + 1 2 2 x2 + x 2 + 1 x2 − x 2 + 1
x 1 1 1
= √ √ − √
x4 + 1 2 2 x2 − x 2 + 1 x2 + x 2 + 1
√ √
1 1 1 ωx − 2 ω 0x − 2 1+ 5 0 1− 5
= − + , ω= ,ω =
x5 + 1 5(x + 1) 5 x2 − ωx + 1 x2 − ω 0 x + 1 2 2
Racines de l’unité
n−1
xn + 1 ωk
=1 + 2 ∑ , ω = e2iπ/n
x −1
n
k=0 n(x − ω )
k
1 n−1
2x cos αk − 2 1 1 2kπ
= ∑ + − si n est pair , αk =
x − 1 k=1;2k6=n n(x2 − 2x cos αk + 1) n(x − 1)
n n(x + 1) n
n−1
1 nxn−1
∑ x − ω k = xn − 1 , ω = e2iπ/n
k=0
n−1
1 nx2n−2 + n(n − 1)xn−2
∑ (x − ω k )2 = , ω = e2iπ/n (dérivée)
k=0 (xn − 1)2
Polynômes de Tchebychev
Divers
103
n
x2n (−1)kCnk
= ∑
(x2 + 1)n k=0 (x2 + 1)k
n−1
1 Γkn (−1)k (−1)n
= +
∑ 2n+k (x − 1)n−k (x + 1)n−k
(x2 − 1)n k=0
n−1
1 (−1)n Γkn ik+n (−i)k+n
= +
∑ 2n+k (x − i)n−k (x + i)n−k
(x2 + 1)n k=0
n
n! (−1)k−1 kCnk
=∑
(x + 1)(x + 2) . . . (x + n) k=1 x+k
2
x 1 x x
= − , α 6≡ 0(mod π)
x4 − 2x2 cos α + 1 4 cos(α/2) x2 − 2x cos(α/2) + 1 x2 + 2x cos(α/2) + 1
[003279]
Exercice 749
Soient a1 , . . . , an ∈ K distincts et P = (X − a1 ) . . . (X − an ).
(1+X 2 )n
1. Décomposer en éléments simples la fraction P2
.
2. Montrer que les coefficients des 1
X−ai sont tous nuls si et seulement si : (1 + X 2 )P00 − 2nXP0 + n(n + 1)P = 0.
Correction H [003284]
104
0
1. Décomposer en éléments simples PP .
2. En déduire que les racines de P0 sont dans l’enveloppe convexe de x1 , . . . , xn .
Correction H [003286]
Soit P ∈ (x2 + 1)[ X] admettant deux racines distinctes et tel que P00 divise P. Montrer que P est à racines simples.
Soit P ∈ R[X] admettant deux racines réelles distinctes, et tel que P00 divise P. Montrer que P est scindé sur R et à racines simples.
Correction H [003292]
1. Effectuer la division suivant les puissances croissantes à un ordre n quelconque de 1 par (1 − X)2 .
2. En déduire 1 + 2 cos θ + 3 cos 2θ + · · · + n cos(n − 1)θ , n ∈ N∗ , θ ∈ R.
Correction H [003294]
1. Effectuer la division suivant les puissances croissantes à un ordre queclonque de 1 − X 2 par 1 − 2X cos θ + X 2 .
2. En déduire la valeur de 1 + 2 ∑nk=1 cos kθ , (θ 6≡ 0(mod 2π)).
Correction H [003295]
105
1. Vérifier que P et Q sont premiers entre eux.
2. Trouver U,V ∈ K[X] tels que UP +V Q = 1 (utiliser une division suivant les puissances croissantes).
Correction H [003296]
Exercice 762
Décomposer en éléments simples dans C(X) les fractions rationnelles suivantes
X 2 +3X+5 X 2 +1 1
1) X 2 −3X+2
2) (X−1)(X−2)(X−3)
3) X(X−1)2
X 2 +1 X6
4) (X−1) 2 (X+1)2 5) (X−2)31(X+2)3 6) (X 3 −1)2
X 2 +3
7/ X 61+1 8) X 5 −3X 4 +5X 3 −7X 2 +6X−2 9) (X 2 +1)X3 (X 2 −1)
X 6 +1 X 7 +1 X 2 +1
10) X 5 −X 4 +X 3 −X 2 +X−1 11) (X 2 +X+1)3 12) X(X−1) 4 (X 2 −2)2
13) (X+1)71−X 7 −1 .
Correction H [005335]
Exercice 763
Décomposer en éléments simples dans C(X) les fractions rationnelles suivantes
1 1 n!
1) X n −1 2) (X−1)(X n −1)
3) (X−1)(X−2)...(X−n)
2
X 1
4) X 4 −2X 2 cos(2a)+1
5) X 2n +1
.
Correction H [005336]
Exercice 764
Soit Un l’ensemble des racines n-ièmes de l’unité dans C. Ecrire sous forme d’une fraction rationnelle (ou encore réduire au même
dénominateur) F = ∑ω∈Un ω 2 XωX+1
2 +ωX+1 .
Correction H [005337]
Exercice 765
P
Soit F = Q où P et Q sont des polynômes tous deux non nuls et premiers entre eux. Montrer que F est paire si et seulement si P et Q
sont pairs. Etablir un résultat analogue pour F impaire.
Correction H [005338]
Exercice 766
1
Montrer que ( X−a )a∈C est libre dans K(X).
Correction H [005339]
Exercice 767
1
Calculer la dérivée n-ième de X 2 +1
.
Correction H [005340]
Exercice 768
On pose P = a(X − x1 )...(X − xn ) où les xi sont des complexes non nécessairement deux à deux distincts et a est un complexe non nul.
0 0
Calculer PP . De manière générale, déterminer la décomposition en éléments simples de PP quand P est un polynôme scindé. Une
application : déterminer tous les polynômes divisibles par leur dérivées.
Correction H [005341]
29 105.99 Autre
Exercice 769
Montrer que pour tout n ∈ N∗ il existe un polynôme Pn et un seul tel que
∀θ ∈ R, Pn (2 cos θ ) = 2 cos nθ .
Montrer que Pn est unitaire et que ses coefficients sont entiers. En déduire les r rationnels tels que cos rπ soit rationnel. [000424]
106
Exercice 770
Déterminer, s’il en existe, tous les idéaux J de R[X] tels que : I(P) ⊂ J ⊂ R[X], avec I(P) idéal engendré par P dans les cas suivants :
P = X 2 + X + 1, P = X 2 + 2X + 1, P = X 3 + 3X − 4.
[000425]
Exercice 771
Trouver un polynôme P de degré ≤ 2 tel que
P(1) = −2 et P(−2) = 3 et P(0) = −1
Correction H [000426]
Exercice 772
Trouver un polynôme P de degré minimum tel que
P(0) = 1 et P(1) = 0 et P(−1) = −2 et P(2) = 4
Correction H [000427]
Exercice 773
R k+1 Rx
Trouver les polynômes P de R[X] tels que ∀k ∈ Z k P(t)dt = k + 1 (on pourra utiliser le polynôme Q(x) = 0 P(t)dt). [000428]
Exercice 774
Soit (P0 , P1 , . . . , Pn ) une famille de polynômes de K[X] telle que ∀k ∈ {0, . . . , n} degPk = k. Montrer à l’aide d’une récurrence soigneuse
que cette famille est libre. [000429]
Exercice 775
Soit n ∈ N∗ fixé et ∆ : Rn [X] 7→ Rn [X], P(X) 7→ P(X + 1) − P(X).
1. Montrer que ∆ est linéaire, i.e. que ∀(a, b) ∈ R2 et (P, Q) ∈ Rn [X] ∆(aP + bQ) = a∆(P) + b∆(Q).
2. Déterminer ker(∆) = {P ∈ Rn [X]/∆(P) = 0}.
1
3. Soient H0 = 1 et pour k ∈ {1, . . . , n} Hk = X(X − 1) . . . (X − k + 1). Calculer ∆(Hk ).
k!
4. Soit Q ∈ Rn−1 [X]. Comment trouver P ∈ Rn [X] tel que ∆(P) = Q.
5. Déterminer P pour Q = X 2 tel que P(1) = 0.
6. En déduire la somme 12 + 22 + . . . + n2 .
[000430]
Exercice 776
Résoudre l’équation d’inconnue P ∈ C[X] : P(X + 1)P(X) = −P(X 2 ). [000431]
Exercice 777
Soit (P, Q) ∈ Rn [X]2 tels que ∃(a, A) ∈ (R+∗ )2 , ∀x ∈] − a, a[, |P(x) − Q(x)| ≤ A xn+1 . Que dire de P et Q ? [000432]
Exercice 778
(n)
Soient Wn = (X 2 − 1)n , Ln = 1
2n n! Wn .
1. Donner le degré de Ln , son coefficient dominant, sa parité, calculer Ln (1). Donner L0 , L1 , L2 .
0
2. Démontrer : ∀n ≥ 1, (X 2 − 1)Wn = 2nXWn , en déduire :
00 0
∀n ∈ N, (X 2 − 1)Ln + 2XLn − n(n + 1)Ln = 0.
0 0 0
3. Montrer ensuite : ∀n ≥ 1, Ln0 = XLn−1 + nLn−1 , puis nLn = XLn − Ln−1 .
4. Montrer enfin que les polynômes Ln peuvent être définis par la récurrence :
(n + 1)Ln+1 = (2n + 1)XLn − nLn−1 .
107
[000433]
Exercice 779
Montrer que si n ≥ 3, l’équation xn + yn = zn n’a pas de solution non triviale (i.e. xyz 6= 0) dans C[X].
Indication : on peut supposer x, y, z, sans facteurs communs. Dériver la relation, la multiplier par z, étudier le degré. [000434]
Exercice 780
Soit n ∈ N∗ , P ∈ C[X] de degré n, avec P(0) = 1, P(1) = 0, montrer :
1
sup |P(z)| ≥ 1 + .
|z|=1 n
2ikπ n
Indication : wk = e n+1 , montrer ∑ P(wk ) = (n + 1)a0. [000435]
k=0
Exercice 781
1. Lemme : Soit P ∈ C[X] non constant, z0 ∈ C, montrer que
Exercice 782
Soit n ∈ N∗ , et P(X) = (X + 1)n − (X − 1)n . Quel est le degré de P ? Le factoriser dans C[X]. [000437]
Exercice 783
Soit P ∈ R[X] un polynôme dont tous les zéros sont réels et distincts, montrer que φ = (P0 )2 − PP00 n’a pas de zéro réel. [000438]
Exercice 784
Soit K ⊆ C un corps pour les lois usuelles sur C et P ∈ K[X] non constant.
1. Montrer que si α est racine de P de multiplicité m ∈ [1, +∞[ alors α est racine du polynôme P0 avec la multiplicité m − 1.
2. On suppose K = R et P scindé sur R. Montrer que P0 est scindé sur R (on utilisera le théorème de Rolle).
[000439]
Exercice 785
Soient m, n ∈ [1, +∞[, d = pgcd(m, n) et P = X m − 1, Q = X n − 1, D = X d − 1 ∈ C[X].
1. (a) Montrer que si x ∈ C est racine commune de P et Q alors x est racine de D (on pourra utiliser l’égalité de Bézout dans
Z).
(b) Montrer que si y ∈ C est racine de D alors y est racine commune de P et Q (utiliser la définition de d).
2. (a) Soient A, B ∈ C[X] tels que toute racine de A est racine de B. Peut-on en déduire que A divise B ? Même question si les
racines de A sont simples.
(b) Montrer que les racines de D et P sont simples et en déduire que pgcd(P, Q) = D.
[000440]
Exercice 786
Soient les polynômes complexes P1 = X 3 − 2, P2 = X 4 + 4 et P3 = X 4 + 4X 3 + 8.
1. Étudier leur irréductibilité sur C et sur R.
108
√
2. Montrer que P1 est irréductible sur Q (on utilisera que 3
2∈
/ Q).
3. Montrer que P2 est réductible sur Z.
4. Montrer que P3 est irréductible sur Z.
[000441]
Exercice 787
Soit P = X 4 − 5X 3 + 9X 2 − 15X + 18 ∈ C[X]. Déterminer toutes les racines complexes de P sachant que deux d’entre elles ont 6 pour
produit. [000442]
Exercice 795 P − X | P ◦ P − X
109
Correction H [003171]
Exercice 798 A3 + B = C3 + D
deg A = degC = m
Soient A, B,C, D ∈ R[X] tels que : deg B < 2m, deg D < 2m
3
A + B = C3 + D.
Montrer que A = C et B = D.
Trouver un contre-exemple avec des polynômes à coefficients complexes. [003174]
110
1. Montrer qu’il existe un unique polynôme Pn ∈ K[X] tel que Pn (X) + Pn (X + 1) = 2X n .
2. Chercher une relation de récurrence entre Pn0 et Pn−1 .
3. Décomposer Pn (X + 1) sur la base (Pk )k∈N .
4. Démontrer que Pn (1 − X) = (−1)n Pn (X).
Correction H [003181]
1
Exercice 809 P(tan α) = Q cos α
Soit P ∈ R[X]. Existe-t-il Q ∈ R[X] tel que ∀ α ∈ − π2 , π2 , P(tan α) = Q cos1 α ?
Correction H [003185]
1. Montrer que pour tout entier n ∈ N il existe un unique polynôme Pn ∈ Z[X] vérifiant :
+z−n =Pn (z+z−1 ).
∀ z ∈ (x2 + 1) ∗, z
n
111
Correction H [003187]
∗
k=1 x−k ≥ 1 (Ens Ulm-Lyon-Cachan MP 2003)
k
Exercice 815 ∑100
Exercice 817 Diviseurs premiers de la suite (P(n)) (Ens ULM-Lyon-Cachan MP∗ 2003)
Soit P ∈ Z[X] non constant et E l’ensemble des diviseurs premiers d’au moins un P(n), n ∈ Z. Montrer que E est infini.
Correction H [003193]
112
Exercice 823 xi7
Soient a, b, c les racines de X 3 − X + 1. Calculer a7 + b7 + c7 .
Correction H [003257]
R1
Exercice 826 t=−1 P(t) dt = d P(a) + P(b) + P(c)
R1
Trouver a, b, c, d ∈ R tels que : ∀ P ∈ R3 [X], t=−1 P(t) dt = d P(a) + P(b) + P(c) .
Correction H [003260]
113
Exercice 833 2X 3 + 5X 2 − X + λ a une racine de module 1
Trouver λ ∈ R tel que 2X 3 + 5X 2 − X + λ ait une racine de module 1.
Correction H [003267]
Exercice 837 **
Soit P un polynôme différent de X. Montrer que P(X) − X divise P(P(X)) − X.
Correction H [005320]
Exercice 842 **
Résoudre dans C3 (resp. C4 ) le système :
114
x+y+z+t = 0
x+y+z = 1
2
1 x + y2 + z2 + t 2 = 10
1) +1+1 =1 2) .
x y z
x 3 + y3 + z3 + t 3 = 0
xyz = −4 4 4 4 4
x + y + z + t = 26
Correction H [005330]
Exercice 844 **
Factoriser dans C[X] le polynôme 12X 4 + X 3 + 15X 2 − 20X + 4.
Correction H [005332]
Exercice 847
Soit P = où n est un entier naturel non nul, les ai sont des entiers relatifs et a0 et an sont non nuls. Soient p un entier relatif non nul et
q un entier naturel non nul tels que p ∧ q = 1.
Montrer que, si r = qp est une racine (rationnelle) de P alors p divise a0 et q divise an .
Application. Résoudre dans C l’équation 9z4 − 3z3 + 16z2 − 6z − 4 = 0.
Correction H [005343]
Exercice 849
Soit P un polynôme à coefficients complexes de degré 4.
Montrer que les images dans le plan complexe des racines de P forment un parallélogramme si et seulement si P0 et P(3) ont une racine
commune
Correction H [005346]
Exercice 850
2
y + yz + z2 = 7
3
Résoudre dans C le système z2 + zx + x2 = 13 .
2
x + xy + y2 = 3
Correction H [005347]
Exercice 851
Soit n un entier naturel supérieur ou égal à 2. Pour k ∈ Z, on pose ωk = e2ikπ/n .
n−1 2
1. Calculer ∏k=0 1 + 2−ω k
.
115
Correction H [005348]
Exercice 852
Résoudre dans C l’équation z4 − 21z + 8 = 0 sachant qu’il existe deux des solutions sont inverses l’une de l’autre.
Correction H [005352]
Exercice 854
Soit R∗+ muni de la loi interne ⊕ définie par a ⊕ b = ab, ∀a, b ∈ R∗+ et de la loi externe ⊗ telle que λ ⊗ a = aλ , ∀a ∈ R∗+ , ∀λ ∈ R.
Montrer que E = (R∗+ , ⊕, ⊗) est un R-espace vectoriel. [000887]
Exercice 855
Parmi les ensembles suivants reconnaître ceux qui sont des sous-espaces vectoriels.
n o
E1 = (x, y, z) ∈ R3 ; x + y + a = 0, et x + 3az = 0
E2 = { f ∈ F (R, R); f (1) = 0} , E3 = { f ∈ F (R, R); f (0) = 1}
n o
0
E4 = P ∈ Rn [X]; P = 3 , E5 = (x, y) ∈ R2 ; x + αy + 1 > 0 .
Exercice 856
Parmi les ensembles suivants, reconnaître ceux qui sont des sous-espaces vectoriels :
E1 = {(x, y, z) ∈ R3 /x + y = 0}; E10 = {(x, y, z) ∈ R3 /xy = 0}.
E2 = {(x, y, z,t) ∈ R /x = 0, y = z}; E20 = {(x, y, z) ∈ R3 /x = 1}.
4
Exercice 857
Déterminer si R2 , muni des lois internes et externes suivantes, est ou n’est pas un R-espace vectoriel :
1. (a, b) + (c, d) = (a + c, b + d); λ (a, b) = (a, λ b), λ ∈ R.
2. (a, b) + (c, d) = (a + c, b + d); λ (a, b) = (λ 2 a, λ 2 b), λ ∈ R.
3. (a, b) + (c, d) = (c, d); λ (a, b) = (λ a, λ b), λ ∈ R.
[000890]
Exercice 858
Dire si les objets suivants sont des espaces vectoriels :
1. L’ensemble des fonctions réelles sur [0, 1], continues, positives ou nulles, pour l’addition et le produit par un réel.
2. L’ensemble des fonctions réelles sur R vérifiant limx→+∞ f (x) = 0 pour les mêmes opérations.
2x1 − x2 + x3 = 0
3. L’ensemble des solutions (x1 , x2 , x3 ) du système : x − 4x2 + 7x3 = 0
1
x1 + 3x2 − 6x3 = 0.
4. L’ensemble des fonctions continues sur [0, 1] vérifiant f (1/2) = 0.
5. L’ensemble R∗+ pour les opérations x ⊕ y = xy et λ · x = xλ , (λ ∈ R).
116
6. L’ensemble des fonctions impaires sur R.
Rb 3
7. L’ensemble des fonctions sur [a, b] continues, vérifiant f (a) = 7 f (b) + a t f (t) dt.
8. L’ensemble des fonctions sur R qui sont nulle en 1 ou nulle en 4.
9. L’ensemble des fonctions sur R qui peuvent s’écrire comme somme d’une fonction nulle en 1 et d’une fonction nulle en 4.
Identifier cet ensemble.
10. L’ensemble des polynômes de degré exactement n.
11. L’ensemble des fonctions de classe C2 vérifiant f 00 + ω 2 f = 0.
12. L’ensemble des fonctions sur R telles que f (3) = 7.
13. L’ensemble des primitives de la fonction xex sur R.
14. L’ensemble des nombres complexes d’argument π/4 + kπ, (k ∈ Z).
15. L’ensemble des points (x, y) de R2 , vérifiant sin(x + y) = 0.
16. L’ensemble des vecteurs (x, y, z) de R3 orthogonaux au vecteur (−1, 3, −2).
R1
17. L’ensemble des fonctions continues sur [0, 1] vérifiant 0 sin x f (x) dx = 0.
18. L’ensemble des polynômes ne comportant pas de terme de degré 7.
19. L’ensemble des fonctions paires sur R.
[000891]
Exercice 859
Montrer que l’ensemble E = { f ∈ RR /(∃(a, ϕ) ∈ R2 )(∀x ∈ R) f (x) = a cos(x − ϕ)} est un R-espace vectoriel. [000892]
Exercice 860
Soit E un espace vectoriel (sur R ou C).
1. Soient F et G deux sous-espaces de E. Montrer que
G ⊂ F =⇒ F ∩ (G + H) = G + (F ∩ H).
Exercice 861
On munit R2 de l’addition usuelle et de la loi externe λ (x, y) = (λ x, y). Est-ce un R-espace vectoriel ? [000894]
Exercice 862
Montrer que (x, y, z) ∈ R3 /x + y + z = 0 et 2x − y + 3z = 0 est un sous-espace vectoriel de R3 . [000895]
Exercice 863
Montrer que
F = { f ∈ C(R, R)|∃(A, φ ) ∈ R2 , ∀x ∈ R, f (x) = A cos(x + φ )}
est un espace vectoriel. [000896]
Exercice 864
VRAI OU FAUX
117
[002425]
Exercice 865
On note Rn l’ensemble des n-uplets (x1 , . . . , xn ) de nombres réels ; R[X] l’ensemble des polynômes à coefficients réels en la variable
X ; R[X] p le sous-ensemble des polynômes de degré ≤ p ; R(X) l’ensemble des fractions rationnelles à coefficients réels en la variable
X ; R(X) p le sous-ensemble des fractions rationnelles de degré ≤ p ; Ck (R) l’ensemble des fonctions réelles définies sur R et k fois
continûment dérivables (k ≥ 0 entier) ; C∞ (R) l’ensemble des fonctions indéfiniment dérivables sur R.
1. Dotés des opérations d’addition et de multiplication usuelles, lesquels de ces ensembles sont des espaces vectoriels ?
2. Montrer que R[X] p ⊂ R[X] ⊂ R(X) et que C∞ (R) ⊂ Ck (R) ⊂ C0 (R), et que ce sont des sous-espaces vectoriels.
3. Si l’on identifie les polynômes et les fractions rationnelles aux fonctions correspondantes, a-t-on R[X] ⊂ C∞ (R) et R(X) ⊂
C∞ (R) ?
[002427]
Exercice 866
Soit E un espace vectoriel de dimension finie, F, G deux sous-espaces de E. Montrer que dim(F + G) = dim F + dim G − dim(F ∩ G).
[002428]
Exercice 867
Soit E = R[X]n (polynômes de degré ≤ n), et P ∈ E.
1. Montrer que l’ensemble FP des polynômes de E multiples de P est un sous-espace vectoriel de E. Quelle en est la dimension en
fonction du degré de P ?
2. Soit Q ∈ E un polynôme sans racine commune avec P, et tel que deg P + deg Q = n. Montrer que E = FP ⊕ FQ .
3. En déduire qu’il existe deux polynômes U et V tels que UP +V Q = 1.
[002429]
Exercice 868
Soit E l’espace vectoriel des fonctions réelles indéfiniment dérivables à valeurs dans R.
1. Montrer que les quatre fonctions définies par
Exercice 869
1. En utilisant les opérations d’addition + et de multiplication · de deux nombres, définir, pour chaque ensemble E de la liste
ci-dessous :
– une addition ⊕ : E × E → E ;
– une multiplication par un nombre réel : R × E → E.
(a) E = Rn ;
(b) E = l’ensemble des trajectoires d’une particule ponctuelle dans l’espace R3 ;
(c) E = l’ensemble des solutions (x, y, z) ∈ R3 de l’équation S1 : x − 2y + 3z = 0;
(d) E = l’ensemble des solutions (x, y, z) ∈ R3 du système d’équations.
2x + 4y − 6z = 0
S2 : ;
y+z = 0
118
(g) E = l’ensemble des fonctions Ψ(t, x), à valeurs complexes, solutions de l’équation de Schrödinger :
∂ h̄ ∂ 2
ih̄ Ψ(t, x) = − Ψ(x,t) + x2 Ψ(t, x)
∂t 2m ∂ x2
où h̄ et m sont des constantes ;
(h) E = l’ensemble des suites (xn )n∈N de nombres réels ;
(i) E = l’ensemble des polynômes P(x) à coefficients réels ;
(j) E = l’ensemble des polynômes P(x) à coefficients réels de degré inférieur ou égal à 3 ;
(k) E = l’ensemble des polynômes P(x) à coefficients réels divisibles par (x − 1) ;
(l) E = l’ensemble des fonctions continues sur l’intervalle [0, 1] à valeurs réelles ;
(m) E = l’ensemble des fonctions continues sur l’intervalle [0, 1] à valeurs réelles et d’intégrale nulle ;
(n) E = l’ensemble des fonctions dérivables sur l’intervalle ]0, 1[ à valeurs réelles ;
(o) E = l’ensemble des fonctions réelles qui s’annulent en 0 ∈ R.
(p) E = l’ensemble des fonctions réelles qui tendent vers 0 lorsque x tend vers +∞ ;
2. Pour les opérations d’addition ⊕ construites, montrer que E possède un élément neutre (terme à définir), et que chaque élément
de E possède un inverse.
[002778]
Exercice 870
Qu’est -ce qui empêche de définir les mêmes opérations que dans l’exercice précédent sur les ensembles suivants ?
(a) E = l’ensemble des solutions (x, y, z) ∈ R3 de l’équation S3 : x − 2y + 3z = 3 ;
(b) E = l’ensemble des fonctions y(x) telles que y00 (x) sin x + x3 y2 (x) + y(x) log x = 0, ∀x > 0 ;
(c) E = N ;
(d) E = Z ;
(e) E = R+ ;
(f) E = Qn ;
(g) E = l’ensemble des suites (xn )n∈N de nombres positifs ;
(h) E = l’ensemble des fonctions réelles qui prennent la valeur 1 en 0 ;
(i) E = l’ensemble des fonctions réelles qui tendent vers +∞ lorsque x tend vers +∞ ;
[002779]
Exercice 872 F ∩ G = F 0 ∩ G0
Soient F, G, F 0 , G0 des sev d’un ev E.
Montrer que si F ∩ G = F 0 ∩ G0 alors F + (G ∩ F 0 ) ∩ F + (G ∩ G0 ) = F.
Correction H [003299]
119
Exercice 875 *T
Soit E le R-espace vectoriel des applications de [0, 1] dans R (muni de f + g et λ . f usuels) (ne pas hésiter à redémontrer que E est un
R espace vectoriel). Soit F l’ensemble des applications de [0, 1] dans R vérifiant l’une des conditions suivantes :
Correction H [005165]
Exercice 877 **
Soit E un K-espace vectoriel. Soient A, B et C trois sous-espaces vectoriels de E vérifiant A ∩ B = A ∩ C, A + B = A + C et B ⊂ C.
Montrer que B = C.
Correction H [005166]
Exercice 880 **
Soient E un K-espace vectoriel et A, B et C trois sous-espaces de E.
1. Montrer que : (A ∩ B) + (A ∩C) ⊂ A ∩ (B +C).
2. A-t-on toujours l’égalité ?
3. Montrer que : (A ∩ B) + (A ∩C) = A ∩ (B + (A ∩C)).
Correction H [005172]
120
5. Montrer que (cos x, sin x, cos(2x), sin(2x)) est une famille libre de F.
Correction H [005174]
Exercice 883 **
Soit C l’ensemble des applications de R dans R, croissantes sur R.
1. C est-il un espace vectoriel (pour les opérations usuelles) ?
2. Montrer que V = { f ∈ RR / ∃(g, h) ∈ C2 tel que f = g − h} est un R-espace vectoriel.
Correction H [005175]
Exercice 884 **
Montrer que la commutativité de la loi + est une conséquence des autres axiomes de la structure d’espace vectoriel.
Correction H [005176]
Correction H [005177]
Exercice 886 ** I
Soient F et G deux sous-espaces vectoriels d’un espace vectoriel E.
Montrer que : [(F ∪ G sous-espace de E) ⇔ (F ⊂ G ou G ⊂ F)].
Correction H [005563]
Exercice 889
Les familles suivantes sont-elles libres ?
1. v~1 (1, 0, 1), v~2 (0, 2, 2) et v~3 (3, 7, 1) dans R3 .
2. v~1 (1, 0, 0), v~2 (0, 1, 1) et v~3 (1, 1, 1) dans R3 .
3. v~1 (1, 2, 1, 2, 1), v~2 (2, 1, 2, 1, 2), v~3 (1, 0, 1, 1, 0) et v~4 (0, 1, 0, 0, 1) dans R5 .
4. v~1 (2, 4, 3, −1, −2, 1), v~2 (1, 1, 2, 1, 3, 1) et v~3 (0, −1, 0, 3, 6, 2) dans R6 .
5. v~1 (2, 1, 3, −1, 4, −1), v~2 (−1, 1, −2, 2, −3, 3) et v~3 (1, 5, 0, 4, −1, 7) dans R6 .
[000898]
Exercice 890
On considère dans Rn une famille de 4 vecteurs linéairement indépendants : (~
e1 , e~2 , e~3 , e~4 ). Les familles suivantes sont-elles libres ?
1. (~
e1 , 2~
e2 , e~3 ).
2. (~
e1 , e~3 ).
121
3. (~
e1 , 2~
e1 + e~4 , e~4 ).
4. (3~
e1 + e~3 , e~3 , e~2 + e~3 ).
e1 + e~2 , e~1 − 3~
5. (2~ e2 , e~4 , e~2 − e~1 ).
[000899]
Exercice 891
Soient dans R4 les vecteurs e~1 (1, 2, 3, 4) et e~2 (1, −2, 3, −4). Peut-on déterminer x et y pour que (x, 1, y, 1) ∈ Vect{~
e1 , e~2 } ? Et pour que
(x, 1, 1, y) ∈ Vect{~
e1 , e~2 } ?
Indication H Correction H [000900]
Exercice 892
Dans R4 on considère l’ensemble E des vecteurs (x1 , x2 , x3 , x4 ) vérifiant x1 + x2 + x3 + x4 = 0. L’ensemble E est-il un sous espace
vectoriel de R4 ? Si oui, en donner une base.
Indication H Correction H [000901]
Exercice 893
Dans l’espace R4 , on se donne cinq vecteurs : V1 = (1, 1, 1, 1), V2 = (1, 2, 3, 4), V3 = (3, 1, 4, 2), V4 = (10, 4, 13, 7), V5 = (1, 7, 8, 14).
Chercher les relations de dépendance linéaires entre ces vecteurs. Si ces vecteurs sont dépendants, en extraire au moins une famille
libre engendrant le même sous-espace. [000902]
Exercice 894
Dans l’espace R4 , on se donne cinq vecteurs : V1 = (1, 1, 1, 1), V2 = (1, 2, 3, 4), V3 = (3, 1, 4, 2), V4 = (10, 4, 13, 7), V5 = (1, 7, 8, 14). À
quelle(s) condition(s) un vecteur B = (b1 , b2 , b3 , b4 ) appartient-il au sous-espace engendré par les vecteurs V1 , V2 , V3 , V4 , V5 ? Définir
ce sous-espace par une ou des équations. [000903]
Exercice 895
Soient les vecteurs e1 = (1, 2, 3, 4), e2 = (1, −2, 3, −4) de R4 . Peut-on déterminer x et y pour que (x, 1, y, 1) ∈ Vect{e1 , e2 } ? pour que
(x, 1, 1, y) ∈ Vect{e1 , e2 } ? [000904]
Exercice 896
Soit E un espace vectoriel sur R et x, y, z,t une famille libre d’éléments de E, les familles suivantes sont-elles libres ?
1. x, 2y, z.
2. x, z.
3. x, 2x + t,t.
4. 3x + z, z, y + z.
5. 2x + y, x − 3y,t, y − x.
[000905]
Exercice 897
Dans R4 , comparer les sous-espaces F et G suivants :
[000906]
Exercice 898
On suppose que v1 , v2 , v3 , . . . , vn sont des vecteurs indépendants de Rn .
1. Les vecteurs v1 − v2 , v2 − v3 , v3 − v4 , . . . , vn − v1 sont-ils linéairement indépendants ?
2. Les vecteurs v1 + v2 , v2 + v3 , v3 + v4 , . . . , vn + v1 sont-ils linéairement indépendants ?
3. Les vecteurs v1 , v1 + v2 , v1 + v2 + v3 , v1 + v2 + v3 + v4 , . . . , v1 + v2 + · · · + vn sont-ils linéairement indépendants ?
[000907]
Exercice 899
122
2 1 3 5
Soient E et F les sous-espaces vectoriels de R3 engendrés respectivement par les vecteurs { 3 , −1} et {7 , 0 }.
−1 −2 0 −7
Montrer que E et F sont égaux.
Indication H Correction H [000908]
Exercice 900
Prouver que dans R3 , les vecteurs u1 = (2, 3, −1) et u2 = (1, −1, −2) engendrent le même s.e.v. que les vecteurs v1 = (3, 7, 0) et
v2 = (5, 0, −7).
[000909]
Exercice 901
√ √ √
1. Montrer que les systèmes : S1 = (1; 2) et S2 = (1; 2; 3) sont libres dans R considéré comme Q-espace vectoriel.
√ √ √
2. Soient, dans R2 , les vecteurs u1 = (3 + 5, 2 + 3 5) et u2 = (4, 7 5 − 9). Montrer que le système (u1 , u2 ) est Q-libre et R-lié.
3. Soient les vecteurs v1 = (1 − i, i) et v2 = (2, −1 + i) dans C2 .
(a) Montrer que le système (v1 , v2 ) est R-libre et C-lié.
(b) Vérifier que le système S = {(1, 0), (i, 0), (0, 1), (0, i)} est une base de l’e.v. C2 sur R, et donner les composantes des
vecteurs v1 , v2 par rapport à cette base.
[000910]
Exercice 902
1. On définit les fonctions suivantes : f1 : t 7→ cost.cht, f2 : t 7→ cost.sht, f3 : t 7→ sint.cht, f4 : t 7→ sint.sht. Montrer que le système
( f1 , f2 , f3 , f4 ) est libre dans RR .
2. Même question pour la famille F = { fλ : t 7→ eλt , λ ∈ R}.
[000911]
Exercice 903
Dans F (R, R), les trois fonctions x 7→ sin x, x 7→ sin 2x, x 7→ sin 3x, sont-elles linéairement indépendantes ? Généraliser. [000912]
Exercice 904
Soit E un C-espace vectoriel et S1 = (e1 , e2 , ..., en ) un système libre dans E, n ≥ 2.
1. On considère le système S2 = (e01 , e02 , ..., e0n ) défini par : e0j = ∑k=1 ek , 1 ≤ j ≤ n. S2 est-il libre ?
j
2. On considère le système S3 = (ε1 , ε2 , ..., εn ) défini par : ε j = e j + e j+1 , 1 ≤ j ≤ n − 1 et εn = en + e1 . Montrer les résultats
suivants :
(a) S3 libre ⇒ S1 libre.
(b) n impair : S3 libre ⇔ S1 libre.
(c) n pair : S3 lié.
[000913]
Exercice 905
Peut-on déterminer des réels x, y pour que le vecteur v = (−2, x, y, 3) appartienne au s.e.v. engendré dans R4 par le système (e1 , e2 ) où
e1 = (1, −1, 1, 2) et e2 = (−1, 2, 3, 1) ?
Correction H [000914]
Exercice 906
Soient f (x) = cos(x), g(x) = cos(x) cos(2x) et h(x) = sin(x) sin(2x). Déterminer vect( f , g, h). [000915]
Exercice 907
(
R→R
Soit α ∈ R et fα : . Montrer que la famille ( fα )α∈R est libre.
x 7→ 1 si x = α , 0 sinon
Indication H Correction H [000916]
Exercice 908
123
Soit α ∈ R et gα : R → R, x 7→ eαx . Montrer que la famille (gα )α∈R est libre. [000917]
Exercice 909
Montrer que les familles suivantes sont libres dans RR , et ce quelque soit N ∈ N∗ :
[000918]
Exercice 910
Soit E l’ensemble des suites réelles (un )n≥0 . Pour tout k ∈ N, on note δk l’élément de E dont les coordonnées sont toutes nulles, sauf
δk,k = 1. Montrer que la famille infinie B = {δk }k∈N est libre (en ce sens que toute sous-famille finie est libre). Soit E0 le sous-ensemble
des suites qui convergent vers zéro. Montrer que c’est un sous-espace vectoriel de E. Montrer que B est aussi une famille libre de E0 .
[002430]
Exercice 911
Soit E un espace vectoriel réel et u un endomorphisme de E tel que u2 = −I.
1. Montrer que u est bijectif.
2. On suppose que les 2p − 1 vecteurs x1 , . . . , x p , u(x1 ), . . . , u(x p−1 ) sont linéairement indépendants. Montrer que les 2p vecteurs
x1 , . . . , x p , u(x1 ), . . . , u(x p ) sont linéairement indépendants.
3. On suppose que E est de dimension finie. Montrer que E possède une base de la forme x1 , . . . , x p , u(x1 ), . . . , u(x p ) et est de
dimension paire. Donner la matrice de u dans cette base.
[002435]
Exercice 912
Dans R4 , on note v1 = t (1, 2, 0, −1), v2 = t (3, 2, −1, −1), v3 = t (−1, 2, 1, −3) et v4 = t (1, −1, 1, −1). Sont-ils linéairement indépen-
dants ? Trouver une relation de dépendance linéaire entre eux. [002450]
Exercice 913
Exercice 914
Soient dans R3 les vecteurs v~1 = (1, 1, 0), v~2 = (4, 1, 4) et v~3 = (2, −1, 4).
1. Montrer que v~1 et v~2 ne sont pas colinéaires. Faire de même avec v~1 et v~3 , puis avec v~2 et v~3 .
2. La famille (~
v1 , v~2 , v~3 ) est-elle libre ?
[002780]
Exercice 915
Les familles suivantes sont-elles libres ?
1. v~1 = (1, 0, 1), v~2 = (0, 2, 2) et v~3 = (3, 7, 1) dans R3 .
2. v~1 = (1, 0, 0), v~2 = (0, 1, 1) et v~3 = (1, 1, 1) dans R3 .
124
3. v~1 = (1, 2, 1, 2, 1), v~2 = (2, 1, 2, 1, 2), v~3 = (1, 0, 1, 1, 0) et v~4 = (0, 1, 0, 0, 1) dans R5 .
4. v~1 = (2, 4, 3, −1, −2, 1), v~2 = (1, 1, 2, 1, 3, 1) et v~3 = (0, −1, 0, 3, 6, 2) dans R6 .
5. v~1 = (2, 1, 3, −1, 4, −1), v~2 = (−1, 1, −2, 2, −3, 3) et v~3 = (1, 5, 0, 4, −1, 7) dans R6 .
[002781]
Exercice 916
On suppose que v1 , v2 , v3 , . . . , vn sont des vecteurs indépendants de Rn .
1. Les vecteurs v1 − v2 , v2 − v3 , v3 − v4 , . . . , vn − v1 sont-ils linéairement indépendants ?
2. Les vecteurs v1 + v2 , v2 + v3 , v3 + v4 , . . . , vn + v1 sont-ils linéairement indépendants ?
3. Les vecteurs v1 , v1 + v2 , v1 + v2 + v3 , v1 + v2 + v3 + v4 , . . . , v1 + v2 + · · · + vn sont-ils linéairement indépendants ?
[002782]
125
4. A = (x 7→ |x − a|)a∈R .
Correction H [005180]
Exercice 924 **
Les familles suivantes de R4 sont-elles libres ou liées ? Fournir des relations de dépendance linéaire quand ces relations existent.
1. (e1 , e2 , e3 ) où e1 = (3, 0, 1, −2), e2 = (1, 5, 0, −1) et e3 = (7, 5, 2, 1).
2. (e1 , e2 , e3 , e4 ) où e1 = (1, 1, 1, 1), e2 = (1, 1, 1, −1), e3 = (1, 1, −1, 1) et e4 = (1, −1, 1, 1).
3. (e1 , e2 , e3 , e4 ) où e1 = (0, 0, 1, 0), e2 = (0, 0, 0, 1), e3 = (1, 0, 0, 0) et e4 = (0, 1, 0, 0).
4. (e1 , e2 , e3 , e4 ) où e1 = (2, −1, 3, 1), e2 = (1, 1, 1, 1), e3 = (4, 1, 5, 3) et e4 = (1, −2, 2, 0).
Correction H [005566]
Exercice 926 **
Soit f (x) = ln(1 + x) pour x réel positif. Soient f1 = f , f2 = f ◦ f et f3 = f ◦ f ◦ f . Etudier la liberté de ( f1 , f2 , f3 ) dans [0, +∞[[0,+∞[ .
Correction H [005568]
Exercice 927 **
Soit fa (x) = |x − a| pour a et x réels. Etudier la liberté de la famille ( fa )a∈R .
Correction H [005569]
Exercice 929 **
Montrer que toute suite de polynômes non nuls de degrés deux à deux distincts est libre.
Montrer que toute suite de polynômes non nuls de valuations deux à deux distinctes est libre.
Correction H [005571]
Exercice 930 **
1. Calculer pour p et q entiers naturels donnés les intégrales suivantes :
R 2π R 2π R 2π
J(p, q) = 0 cos(px) cos(qx) dx, K(p, q) = 0 cos(px) sin(qx) dx et L(p, q) = 0 sin(px) sin(qx) dx.
2. Montrer que la famille de fonctions (cos(px)) p∈N ∪ (sin(qx))q∈N∗ est libre.
Correction H [005574]
Exercice 932
On considère les vecteurs v1 = (1, 0, 0, 1), v2 = (0, 0, 1, 0), v3 = (0, 1, 0, 0), v4 = (0, 0, 0, 1), v5 = (0, 1, 0, 1) dans R4 .
126
1. Vect{v1 , v2 } et Vect{v3 } sont-ils supplémentaires dans R4 ?
2. Même question pour Vect{v1 , v3 , v4 } et Vect{v2 , v5 }.
Indication H Correction H [000920]
Exercice 933
Si L, M, N sont trois sous-espaces vectoriels de E, a-t-on :
L ∩ (M + N) = L ∩ M + L ∩ N ?
[000921]
Exercice 934
Soit E = Rn [X] l’espace vectoriel des polynômes de degré ≤ n. On définit
Ea = {P ∈ E; (X − a)/P}
pour a ∈ R. Montrer que si a 6= b il existe un couple de réels (c, d) tels que 1 = c(X − a) + d(X − b). En déduire que E = Ea + Eb , la
somme est-elle directe ? [000922]
Exercice 935
Soit E = ∆1 (R, R) et F = { f ∈ E/ f (0) = f 0 (0) = 0}. Montrer que F est un sous-espace vectoriel de E et déterminer un supplémentaire
de F dans E.
Indication H Correction H [000923]
Exercice 936
Soient E un espace vectoriel, F et G deux sous-espaces vectoriels de E. On dit que F et G sont supplémentaires dans E lorsque
F ∩ G = {0} et E = F + G. On note E = F ⊕ G.
1 0 1 1 1
1 1 1 0 1
1. Soient e1 = , e2 = , e3 = , e4 = et e5 = des vecteurs de R4 . Posons F = Vect {e1 , e2 }, G = Vect {e3 , e4 }, G0 =
0 1 0 0 1
0 0 1 0 1
Vect {e3 , e4 , e5 }. Montrer que E = F ⊕ G et E 6= F ⊕ G0 .
2. Supposons que E est de dimension finie n, que dim (F) = p et E = F ⊕ G.
(a) Calculer dim (G).
(b) Montrer que tout élément x de E se décompose d’une manière unique en une somme x = y + z avec y ∈ F et z ∈ G.
(c) Soient F = { f1 , · · · , fk } une famille libre de F et G = {g1 , · · · , gl } une famille libre de G. Montrer que la famille F ∪ G
est libre.
(d) Soit ϕ une application linéaire de E dans Rq , q ∈ N. Construire deux applications linéaires ψ et ψ 0 de E dans Rq telles
que : ∀y ∈ F : ψ 0 (y) = 0, ∀z ∈ G : ψ(z) = 0 et ∀x ∈ E : ϕ(x) = ψ(x) + ψ 0 (x).
[000924]
[000925]
Exercice 938
Soit
E = {(un )n∈N ∈ RN | (un )n converge }.
Montrer que l’ensemble des suites constantes et l’ensemble des suites convergeant vers 0 sont des sous-espaces supplémentaires de E.
Indication H Correction H [000926]
Exercice 939
127
Soit u l’endomorphisme de R3 dont la matrice par rapport à la base canonique (e1 , e2 , e3 ) est
15 −11 5
M = 20 −15 8 .
8 −7 6
Exercice 941
Soit E = K3 [X], F = {P ∈ E tq P(0) = P(1) = P(2) = 0}, G = {P ∈ E tq P(1) = P(2) = P(3) = 0}, et H = {P ∈ E tq P(X) = P(−X)}.
1. Montrer que F ⊕ G = {P ∈ E tq P(1) = P(2) = 0}.
2. Montrer que F ⊕ G ⊕ H = E.
[003652]
Exercice 944 Toute somme peut être rendue directe en réduisant les sev
Soit E un K-ev de dimension finie, F1 , F2 , . . ., Fn des sev de E tels que F1 + · · · + Fn = E. Montrer qu’il existe des sev G1 ⊂ F1 , . . .,
Gn ⊂ Fn tels que G1 ⊕ G2 ⊕ · · · ⊕ Gn = E. [003655]
128
[003657]
Exercice 950 **
Soit K un sous-corps de C et E un K-espace vectoriel de dimension finie. Soient f et g deux endomorphismes de E vérifiant E =
Ker f + Kerg = Im f + Img. Montrer que ces sommes sont directes.
Correction H [005185]
Exercice 951 ** I
E = Kn où K est un sous-corps de C.
Soient F = {(x1 , ..., xn ) ∈ E/ x1 + ... + xn = 0} et G = Vect ((1, ..., 1)). Montrer que F est un sous-espace vectoriel de E. Montrer que
F et G sont supplémentaires dans E. Préciser le projeté d’un vecteur x de E sur F parallèlement à G et sur G parallèlement à F.
Correction H [005565]
33 106.04 Base
Exercice 952
1 −1 1 1 1 0
Montrer que les vecteurs {1 , 1 , 0 } forment une base de R . Calculer les coordonnées respectives des vecteurs 0 , 0 , 0
3
1 0 −1 0 1 1
dans cette base.
Correction H [000979]
Exercice 953
Soient v~1 (1, 2, 3, 4), v~2 (2, 2, 2, 6), v~3 (0, 2, 4, 4), v~4 (1, 0, −1, 2), v~5 (2, 3, 0, 1) dans R4 . Soient F = Vect{~
v1 , v~2 , v~3 } et G = Vect{~
v4 , v~5 }.
Déterminer une base des sous-espaces F ∩ G, F, G et F + G. [000980]
Exercice 954
1. Montrer que les vecteurs x1 = (0, 1, 1), x2 = (1, 0, 1) et x3 = (1, 1, 0) forment une base de R3 . Trouver dans cette base les
composantes du vecteur x = (1, 1, 1).
2. Donner, dans R3 , un exemple de famille libre, qui n’est pas génératrice.
3. Donner, dans R3 , un exemple de famille génératrice, mais qui n’est pas libre.
Correction H [000981]
Exercice 955
On considère dans R4 , F = lin{a, b, c} et G = lin{d, e}, avec a = (1, 2, 3, 4), b = (2, 2, 2, 6), c = (0, 2, 4, 4), d = (1, 0, −1, 2) et e =
(2, 3, 0, 1). Déterminer des bases des sous-espaces F ∩ G, F, G, F + G. [000982]
129
Exercice 956
Dans l’espace P5 des polynômes de degré ≤ 5, on définit les sous-ensembles :
E1 = {P ∈ P5 | P(0) = 0}
E2 = {P ∈ P5 | P0 (1) = 0}
E3 = {P ∈ P5 | x2 + 1 divise P}
E4 = {P ∈ P5 | x 7→ P(x) est une fonction paire}
E5 = {P ∈ P5 | ∀x, P(x) = xP0 (x)}.
1. Déterminer des bases des sous-espaces vectoriels E1 , E2 , E3 , E4 , E5 , E1 ∩ E2 , E1 ∩ E3 , E1 ∩ E2 ∩ E3 , E1 ∩ E2 ∩ E3 ∩ E4 .
2. Déterminer dans P5 des sous-espaces supplémentaires de E4 et de E1 ∩ E3 .
[000983]
Exercice 957
Dans R4 on considère l’ensemble E des vecteurs (x1 , x2 , x3 , x4 ) vérifiant l’équation x1 + x2 + x3 + x4 = 0. L’ensemble E est-il un
sous-espace vectoriel de R4 ? Si oui, en donner une base. [000984]
Exercice 958
Vrai ou faux ? On désigne par E un R-espace vectoriel de dimension finie.
1. Si les vecteurs x, y, z sont deux à deux non colinéaires, alors la famille x, y, z est libre.
2. Soit x1 , x2 , . . . , x p une famille de vecteurs. Si aucun n’est une combinaison linéaire des autres, la famille est libre.
Indication H Correction H [000985]
Exercice 959
Étudier l’indépendance linéaire des listes de vecteurs suivantes, et trouver à chaque fois une base du sous-espace engendré.
1. (1, 0, 1), (0, 2, 2), (3, 7, 1) dans R3 .
2. (1, 0, 0), (0, 1, 1), (1, 1, 1) dans R3 .
3. (1, 2, 1, 2, 1), (2, 1, 2, 1, 2), (1, 0, 1, 1, 0), (0, 1, 0, 0, 1) dans R5 .
4. (2, 4, 3, −1, −2, 1), (1, 1, 2, 1, 3, 1), (0, −1, 0, 3, 6, 2) dans R6 .
5. (2, 1, 3, −1, 4, −1), (−1, 1, −2, 2, −3, 3), (1, 5, 0, 4, −1, 7) dans R6 .
[000986]
Exercice 960
Dans R3 , les vecteurs suivants forment-ils une base ? Sinon décrire le sous-espace qu’ils engendrent.
1. v1 = (1, 1, 1), v2 = (3, 0, −1), v3 = (−1, 1, −1).
2. v1 = (1, 2, 3), v2 = (3, 0, −1), v3 = (1, 8, 13).
3. v1 = (1, 2, −3), v2 = (1, 0, −1), v3 = (1, 10, −11).
Correction H [000987]
Exercice 961
Dans R3 , comparer les sous-espaces F et G suivants :
F = lin{(2, 3, −1), (1, −1, −2)} et G = lin{(3, 7, 0), (5, 0, −7)}. [000988]
Exercice 962
Dans R4 , on considère les familles de vecteurs suivantes
v1 = (1, 1, 1, 1), v2 = (0, 1, 2, −1), v3 = (1, 0, −2, 3), v4 = (2, 1, 0, −1), v5 = (4, 3, 2, 1).
v1 = (1, 2, 3, 4), v2 = (0, 1, 2, −1), v3 = (3, 4, 5, 16).
v1 = (1, 2, 3, 4), v2 = (0, 1, 2, −1), v3 = (2, 1, 0, 11), v4 = (3, 4, 5, 14).
Ces vecteurs forment-ils :
1. Une famille libre ? Si oui, la compléter pour obtenir une base de R4 . Si non donner des relations de dépendance entre eux et
extraire de cette famille au moins une famille libre.
2. Une famille génératrice ? Si oui, en extraire au moins une base de l’espace. Si non, donner la dimension du sous-espace qu’ils
engendrent.
130
[000989]
Exercice 963
Si E est un espace vectoriel de dimension finie, F et G deux sous-espaces de E, montrer que F ∪ G est un sous-espace vectoriel si et
seulement si F ⊂ G ou G ⊂ F. [000990]
Exercice 964
On désigne par E un R-espace vectoriel de dimension finie. Les propriétés suivantes sont-elles vraies ou fausses ?
1. Soient D1 , D2 , D3 des droites vectorielles de R3 distinctes deux à deux. Alors R3 est somme de D1 , D2 , D3 .
2. Soient F et G des hyperplans vectoriels de E. Alors E 6= F ∪ G.
3. Soient P1 et P2 des plans vectoriels de E tels que P1 ∩ P2 = {0}. Alors dim E ≥ 4.
4. Soient F et G des sous-espaces de dimension 3 de R5 . Alors F ∩ G 6= {0}.
5. Soit (e1 , e2 , e3 , e4 ) la base canonique de R4 et F = lin{e1 , e3 }. Tout sous-espace vectoriel supplémentaire de F contient e2 .
[000991]
Exercice 965
1. Montrer qu’on peut écrire le polynôme F = 3X − X 2 + 8X 3 sous la forme F = a + b(1 − X) + c(X − X 2 ) + d(X 2 − X 3 ) (calculer
a, b, c, d réels), et aussi sous la forme F = α + β (1 + X) + γ(1 + X + X 2 ) + δ (1 + X + X 2 + X 3 ) (calculer α, β , γ, δ réels).
2. Soit P3 l’espace vectoriel des polynômes de degré ≤ 3. Vérifier que les ensembles suivants sont des bases de P3 : B1 =
{1, X, X 2 , X 3 }, B2 = {1, 1 − X, X − X 2 , X 2 − X 3 }, B3 = {1, 1 + X, 1 + X + X 2 , 1 + X + X 2 + X 3 }.
Correction H [000992]
Exercice 966
Dans l’espace vectoriel P2 des polynômes de degré ≤ 2, on considère les polynômes P1 = X 2 + X(1 − X) + (1 − X)2 , P2 = X 2 + (1 −
X)2 , P3 = X 2 + 1 + (1 − X)2 , P4 = X(1 − X). Peut-on extraire de {P1 , P2 , P3 , P4 } des bases de P2 ? Si oui, les trouver toutes. [000993]
Exercice 967
Soit E l’ensemble des fractions rationnelles F qui peuvent s’écrire
P
F= , P polynôme de degré ≤ 6.
(X − 1)3 (X 2 + 1)2
1 1 1 1 X 1 X
Les fractions (X−1) , (X−1)2 , (X−1)3 , X 2 +1 , X 2 +1 , (X 2 +1)2 , (X 2 +1)2 forment-elles une base de E ?
Que se passe-t-il si on suppose que P décrit l’ensemble des polynômes de degré ≤ 9 ? [000994]
Exercice 968
Problème de l’interpolation : soit les cinq points (x1 , y1 ) = (−2, 3), (x2 , y2 ) = (0, −2), (x3 , y3 ) = (1, 5), (x4 , y4 ) = (5, 1), (x5 , y5 ) = (6, 7)
de R2 , et P4 l’espace vectoriel des polynômes de degré ≤ 4. On veut trouver un polynôme F dans P4 tel que pour i = 1, . . . , 5 on ait
F(xi ) = yi .
1. Sans effectuer les calculs, indiquer comment on pourrait calculer a, b, c, d, e exprimant F = a + bX + cX 2 + dX 3 + eX 4 selon la
base {1, X, X 2 , X 3 , X 4 } de P4 .
2. Montrer que {1, X + 2, (X + 2)X, (X + 2)X(X − 1), (X + 2)X(X − 1)(X − 5)} est une base de P4 . Calculer directement (indé-
pendamment de la question précédente) les coordonnées de F dans cette base.
3. Montrer que l’ensemble des polynômes X(X − 1)(X − 5)(X − 6), (X + 2)(X − 1)(X − 5)(X − 6), (X + 2)X(X − 5)(X − 6), (X +
2)X(X − 1)(X − 6), (X + 2)X(X − 1)(X − 5) forment une base de P4 . Calculer directement (indépendamment des questions
précédentes) les coordonnées de F dans cette base.
4. Dans laquelle des diverses bases ci-dessus le calcul de F vous paraît-il le plus simple ?
[000995]
Exercice 969
1 1 t
Déterminer pour quelles valeurs de t ∈ R les vecteurs 0 , 1 , 0 forment une base de R3 .
t t 1
Correction H [000996]
131
Exercice 970
Soit (Σ) le système d’équations linéaires :
x + 3y + 2z = 0
x+y+z+t = 0
x−t = 0
Montrer que l’ensemble des solutions de (Σ) forme un sous-espace vectoriel F de R4 . Déterminer la dimension et une base de F.
[000997]
Exercice 971
Soit a ∈ R. On pose, pour tout p ∈ N : A p (X) = (X − a) p et B p (X) = X p .
1. Montrer que ε = {A0 , . . . , An } est une base de Rn [X].
n
1
2. Soit P ∈ Rn [X]. Montrer que P(X) = ∑ k! P(k) (a)Ak (X). (On pourra montrer que l’ensemble E des élément de Rn [X] qui
k=0
satisfont à cette égalité est un sous-espace vectoriel de Rn [X] et contient une base.)
[000998]
Exercice 972
On munit E = R∗+ × R de la loi interne “addition” + : (a, b) + (a0 , b0 ) = (aa0 , b + b0 ), et de la loi externe . à coefficients réels :
(∀λ ∈ R)∀(a, b) ∈ Eλ .(a, b) = (aλ , λ b).
1. Vérifier que (E, +, .) est un R-e.v.
2. Les systèmes suivants sont-ils libres ou liés : ((1,0),(1,1)) ? ((2,1),(8,3)) ? ((2,1),(6,3)) ?
3. Vérifier que le système b = ((2, 0), (2, 1)) est une base de E et déterminer les composantes du vecteur v = (x, y) ∈ E par rapport
à la base b.
[000999]
Exercice 973
Pour k = 2, 3, 4 montrer que Vk est un s.e.v. de Ck , et en donner une base :
V4 = {(a, b, c, d) ∈ C4 /a + ib = b + ic = c + id}.
[001000]
Exercice 974
Soit n ∈ N et E = Rn [X], l’espace vectoriel des polynômes à coefficients réels, de degré ≤ n.
1. Soit β = (P0 , P1 , ..., Pn ) un système de (n + 1) polynômes tels que, ∀k, 0 ≤ k ≤ n, deg Pk = k. Montrer que β est une base de E.
2. Soit P un polynôme de degré n. Montrer que : γ = (P, P0 , . . . , P(n) ) est une base de E et déterminer les composantes du polynôme
Q défini par : Q(X) = P(X + a), (a réel fixé), dans la base γ.
3. Démontrer que le système S = (X k (1 − X)n−k )0≤k≤n est une base de E, et déterminer, pour tout p ∈ {0, 1, . . . , n}, les compo-
santes du polynôme X p dans la base S.
[001001]
Exercice 975
Soient v1 = (1, 0, 0, −1), v2 = (2, 1, 0, 1), v3 = (1, −1, 1, −1), v4 = (7, 2, 0, −1) et v5 = (−2, −3, 1, 0). Donner une base du sous-espace
vectoriel F =< v1 , v2 , v3 , v4 , v5 >. Déterminer un supplémentaire de G dans F dans R4 . [001002]
Exercice 976
Soient le triplet v1 = (1, 2, 3, 0), v2 = (−1, 1, 2, 1), v3 = (1, 5, 8, 1) et le triplet w1 = (0, 3, 5, 1), w2 = (1, −1, 1, 0), w3 = (0, 0, 3, 1). On
considère les sous-espaces vectoriels F =< v1 , v2 , v3 > et G =< w1 , w2 , w3 >. Donner une base des sous-espaces suivants F, G, F ∩ G
et F + G. [001003]
Exercice 977
Soit n o
E= fα,A ∈ F (R, R); (α, A) ∈ R2 , fα,A (x) = A cos(x + α) .
Montrer que E est un sous-espace vectoriel de F (R, R) et en donner une base. [001004]
132
Exercice 978
Soit E = R3 . On définit le système
S = {e1 = (1, 1, 1), e2 = (1, 1, 2), e3 = (1, 2, 3)}
1. Montrer que S est une base de E.
2. Calculer les coordonnées de v = (5, 7, 12) dans cette base.
[001005]
Exercice 979
1. Montrer que les vecteurs w1 = (1, −1, i), w2 = (−1, i, 1), w3 = (i, 1, −1) forment une base de (x2 + 1) 3 .
2. Calculer les composantes de w = (1 + i, 1 − i, i) dans cette base.
Correction H [001006]
Exercice 980
√ √ √
1. Montrer que le système s1 = (1, 2) et s2 = (1, 2, 3) sont libres dans R considéré comme un espace vectoriel sur Q.
√ √ √
2. Soient dans R2 , les vecteurs u1 = (3 + 5, 2 + 3 5) et u2 = (4, 7 5 − 9). Montrer que le système (u1 , u2 ) est Q–libre et R–lié.
3. Soient dans (x2 + 1) 2 , les vecteurs r1 = (1 + i, 1 − 2i) et r2 = (3i − 1, 5). Montrer que le système (r1 , r2 ) est R–libre et (x2 + 1)–
lié.
[001007]
Exercice 981
Déterminer pour quelles valeurs de t ∈ R les polynômes X 2 + t/2 , X − t , (X + t + 1)2 forment une base de R2 [X]. [001008]
Exercice 982
Etudier la liberté des familles
1. (1, 1), (1, 2).
2. (2, 3), (−6, 9).
3. (1, 3, 1), (1, 3, 0), (0, 3, 1).
4. (1, 3), (−1, −2), (0, 1).
[001009]
Exercice 983
Les familles suivantes sont-elles génératrices ?
1. (1, 1), (3, 1) dans R2 .
2. (1, 0, 2), (1, 2, 1) dans R3 .
[001010]
Exercice 984
On considère dans R3 , Π = vect {(1, 1, 1), (1, 1, −1)} et D = vect {(0, 1, −1)}. Montrer que R3 = Π ⊕ D. [001011]
Exercice 985
Déterminer une base de (x, y, z) ∈ R3 /x + y + z = 0 . [001012]
Exercice 986
Déterminer une base de D = (x, y, z) ∈ R3 /x + y = 0, x − y + z = 0 . [001013]
133
Correction H [003317]
~a = (3, 2, 1, 0), ~b = (2, 3, 4, 5), ~c = (0, 1, 2, 3), d~ = (1, 2, 1, 2), ~e = (0, −1, 2, 1).
Correction H [003318]
34 106.05 Dimension
Exercice 995
Calculer la dimension du sous-espace vectoriel de R4 engendré par les vecteurs V1 = (0, 1, 2, 3), V2 = (1, 2, 3, 4) et V3 = (2, 3, 4, 5).
[001014]
134
Exercice 996
Si E est un espace vectoriel de dimension finie, F et G deux sous-espaces de E, montrer que : dim(F + G) = dim(F) + dim(G) −
dim(F ∩ G).
Indication H Correction H [001015]
Exercice 997
Montrer que tout sous-espace vectoriel d’un espace vectoriel de dimension finie est de dimension finie.
Indication H Correction H [001016]
Exercice 998
Soient P0 , P1 , P2 et P3 ∈ R2 [X] définis par
(X − 1)(X − 2) X(X − 1)
P0 (X) = , P1 (X) = ,
2 2
(X − 1)(X − 3)
P2 (X) = 2X(X − 2), P3 (X) = .
3
Exprimer 1, X, X 2 en fonction de P0 , P1 et P2 . On note F = Vect{P0 , P1 } et G = Vect{P2 , P3 }. Calculer dim F, dim G, dim(F + G) et
dim(F ∩ G). Vérifier que
dim(F + G) = dim(F) + dim(G) − dim(F ∩ G).
[001017]
Exercice 999
Donner la dimension du sous-espace F de F (R, R) engendré par f1 (x) = sin2 x, f2 (x) = cos2 x, f3 (x) = sin 2x et f4 (x) = cos 2x.
[001018]
Exercice 1000
1 1 2 −1 2
2 1 1 0
On considère, dans R4 , les vecteurs : e1 = 3
3 , e2 = 1 , e3 = 1 , e4 = −1 , e5 = 0.
4 3 1 2 1
Soient E l’espace vectoriel engendré par e1 , e2 , e3 et F celui engendré par e4 , e5 . Calculer les dimensions respectives de E , F , E ∩
F , E + F.
Correction H [001019]
Exercice 1001
Soient E = (x, y, z,t) ∈ R4 /x + y + z + t = 0 et F = (x, y, z,t) ∈ R4 /x + y = z + t . Déterminer dim E, dim F, dim(E + F), dim(E ∩
F). [001020]
Exercice 1002
Montrer que f : R3 → R3 , (x, y, z) 7→ (z, x − y, y + z) est un automorphisme. [001021]
Exercice 1003
Soit E un Q-espace vectoriel de dimension n. Montrer que
[001022]
Exercice 1004
Montrer qu’il existe une unique forme linéaire f sur R2 telle que f (1, 2) = 2 et f (−2, 1) = 5. Déterminer le noyau et l’image de f .
[001023]
Exercice 1005
Déterminer suivant la valeur de x ∈ R le rang de la famille de vecteurs e1 = (1, x, −1), e2 = (x, 1, x), e3 = (−1, x, 1). [001024]
135
Exercice 1006
Soit E un espace vectoriel de dimension 3 et f ∈ L (E) telle que f 2 6= 0 et f 3 = 0. Soit x0 ∈ E/ f 2 (x0 ) 6= 0.
1. Montrer que (x0 , f (x0 ), f 2 (x0 )) est une base.
2. Montrer que l’ensemble des endomorphismes qui commutent avec f est un sous-espace vectoriel de L (E) de base (id, f , f 2 ).
[001025]
Exercice 1007
Soit E de dimension finie et f ∈ L (E). Montrer l’équivalence des trois propriétés :
(i) ker f = ker f 2 .
(ii) Im f = Im f 2 .
(iii) E = ker f ⊕ Im f .
[001026]
Exercice 1008
Soient E et F de dimensions finies et u, v ∈ L (E, F).
1. Montrer que rg(u + v) ≤ rg(u) + rg(v).
2. En déduire que |rg(u) − rg(v)| ≤ rg(u + v).
Correction H [001027]
Exercice 1009
Soit ( f , g) ∈ (L(E))2 où E est un K-espace vectoriel de dimension finie n, montrer les inégalités :
Exercice 1010
Soit ( f , g) ∈ (L(E))2 où E est un K-espace vectoriel de dimension finie n, tel que : ( f + g) est inversible et f g = 0. Montrer que :
rg( f ) + rg(g) = n.
[001029]
Exercice 1011
Soit U un sous-espace vectoriel de E espace vectoriel, et
Montrer que A est un sous-espace vectoriel de L(E). Si E est de dimension finie, quelle est la dimension de A ? [001030]
Exercice 1012
Soient E0 , E1 , ..., En n + 1 espaces vectoriels sur un même corps commutatif K, de dimensions respectives α0 , α1 , ..., αn . On suppose
qu’il existe n applications linéaires f0 , f1 , ..., fn−1 telles que :
et de plus :
– f0 est injective ;
– ∀ j ∈ {1, ..., n − 1}, Im f j−1 = Ker( f j );
– fn−1 est surjective.
Montrer que
n
∑ (−1) j α j = 0.
j=0
[001031]
Exercice 1013
136
Soient H1 et H2 deux hyperplans de E, espace vectoriel de dimension n. Montrer que :
dim(H1 ∩ H2 ) ≥ n − 2.
Généraliser. [001032]
Exercice 1014
Donner un exemple d’endomorphisme d’un espace vectoriel injectif et non surjectif, puis d’un endomorphisme surjectif et non injectif.
[001033]
Exercice 1015
Soit E un espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L(E), montrer l’équivalence :
E = Ker( f ) ⊕ Im( f ) ⇔ Im f = Im f 2 .
Exercice 1016
Soit ( f , g) ∈ L(E, F)2 avec E, F de dimension finie. On suppose
Montrer que :
E = Ker( f ) + Im f ;
Im f ∩ Img = {0}.
[001035]
Exercice 1017
Soit E un espace vectoriel de dimension finie, et ( f , g) ∈ L(E)2 avec E = Im f + Img = Ker( f ) + Ker(g). Montrer que ces sommes sont
directes. [001036]
Exercice 1018
Soit E un espace vectoriel de dimension finie, et ( f1 , ..., fk ) des projecteurs de E. Montrer l’équivalence :
h i k
∀(i, j) ∈ {1, ..., k}2 , i 6= j ⇒ fi f j = 0 ⇔ ∑ fi est un projecteur.
i=1
[001037]
Exercice 1019
Soit f ∈ L(E) où E est un K-espace vectoriel de dimension n, tel que :
f 2 = −Id.
1. Montrer que f est inversible et que la dimension de E est paire, donc n = 2p.
2. Soit x 6= 0, monter que x et f (x) sont linéairement indépendants, et qu’ils engendrent un sous-espace stable de E.
L
p
3. Montrer qu’il existe p sous-espaces de dimension deux stables par f , E1 ...E p tels que : E = Ei . En déduire une “bonne”
i=1
formule de calcul de f .
[001038]
Exercice 1020
Soit E un K espace vectoriel de dimension finie n ≥ 1. Soit f ∈ L(E) nilpotente. On note q ∈ N∗ l’indice de nilpotence de f , i.e. :
q = inf{ j ∈ N∗ | f j = 0}.
1. Montrer que : ∃x0 ∈ E tel que {x0 , f (x0 ), ..., f q−1 (xo )} soit libre. En déduire q ≤ n.
2. Soit r = dim Ker( f ). Montrer que r > 0 et que
n
≤ q ≤ n + 1 − r.
r
137
[001039]
Exercice 1025 **
Soient F, G et H trois sous-espaces d’un espace vectoriel E de dimension finie sur K.
Montrer que : dim(F + G + H) 6 dimF + dimG + dimH − dim(F ∩ G) − dim(G ∩ H) − dim(H ∩ F) + dim(F ∩ G ∩ H).
Trouver un exemple où l’inégalité est stricte.
Correction H [005576]
Exercice 1028 **
Soient (x1 , .., xn ) une famille de n vecteurs de rang r et (x1 , ..., xm ) une sous famille de rang s (m 6 n et s 6 r). Montrer que s > r + m − n.
Cas d’égalité ?
Correction H [005579]
Exercice 1029 **
Soient E et F deux espaces vectoriels de dimension finie et soient f et g deux applications linéaires de E dans F. Montrer que
|rg f − rgg| 6 rg( f + g) 6 rg f + rgg.
Correction H [005580]
Exercice 1030 **
Soient E, F et G, trois K-espaces vectoriels puis f ∈ L (E, F) et g ∈ L (F, G).
Montrer que rg f + rgg − dimF 6 rg(g ◦ f ) 6 Min{rg f , rgg}.
Correction H [005581]
138
35 106.99 Autre
36 107.01 Définition
Exercice 1031
Notations :
C : ensemble des fonctions numériques continues sur [0, 1].
Cd : ensemble des fonctions numériques ayant une dérivée continue sur [0, 1].
C (R) et C 1 (R) : définis de façon analogue pour les fonctions définies sur R.
P : ensemble des polynômes sur R.
Pn : ensemble des polynômes sur R, de degré ≤ n.
Dire si les applications suivantes sont des applications linéaires :
1. R → R : x 7→ 2x2 .
2. R → R : x 7→ 4x − 3.
√
3. R → R : x 7→ x2 .
4. R2 → R2 : (x, y) 7→ (y, x).
f (t)
5. C → C : f 7→ {t 7→ 1+t 2
}.
6. C → R : f 7→ f (3/4).
R1
7. C → R : f 7→ f (1/4) − 1/2 f (t) dt.
8. R2 → R : (x, y) 7→ 3x + 5y.
p
9. R2 → R : (x, y) 7→ 3x2 + 5y2 .
10. R2 → R : (x, y) 7→ sin(3x + 5y).
11. R2 → R2 : (x, y) 7→ (−x, y).
12. R2 → R : (x, y) 7→ xy.
x2 y
13. R2 → R : (x, y) 7→ x2 +y2
si x2 + y2 6= 0 et0 sinon.
R1
14. C → Cd : f 7→ {x 7→ e−x 0 f (t) dt}.
15. P → Pn : A 7→ quotient de A par B à l’ordre n selon les puissances croissantes (B et n fixés, avec B(0) 6= 0).
−−→ −−→ −−→ → −
16. R2 → R2 : M 7→ M 0 défini par : OM 0 =
OM
−−→ si OM 6= 0 et 0 sinon.
OM
−−→ → − →
−
17. R3 → R : M 7→ OM · V où V = (4, −1, 1/2).
√
18. R → R3 : x 7→ (2x, x/π, x 2).
19. C → R : f 7→ maxt∈[0,1] f (t).
20. C → R : f 7→ maxt∈[0,1] f (t) − mint∈[0,1] f (t).
21. R2 → R2 : (x, y) 7→ la solution du système d’équations en (u, v) :
3u − v = x
6u + 2v = y.
22. R2 → R2 : (x, y) 7→ le symétrique de (x, y) par rapport à la droite d’équation x + y − a = 0 (discuter selon les valeurs de a).
23. R3 → R3 : (x, y, z) 7→ la projection de (x, y, z) sur le plan x + y + z − a = 0 parallèlement à Oz (discuter selon les valeurs de a).
24. Cd → C : f 7→ f 0 .
25. R3 → R2 : (x, y, z) 7→ (2x − 3y + z, x − y + z/3).
26. R → C d : λ 7→ la solution de l’équation différentielle y0 − x2 y+1 = 0 valant λ en x0 = 1.
R1
27. C → R : f 7→ 0 ln(1 + | f (t)|) dt.
28. R → R : x 7→ la 17-ième décimale de x (en écriture décimale).
R1
29. Cd → R : f 7→ f 0 (1/2) + 0 f (t) dt.
√
30. R → R : x 7→ ln(3x 2 ).
31. R × C (R) → C (R) : (λ , f ) 7→ la primitive de f qui vaut λ en x0 = π.
32. C 1 (R) → C (R) : f 7→ {x 7→ f 0 (x) + f (x) · sin x}.
[000927]
Exercice 1032
Soient f et g, applications de C dans C, définies par f (z) = z̄ et g(z) = Re(z). Montrer que f et g sont linéaires sur C en tant que R-e.v.,
et non linéaires sur C en tant que C-e.v. [000928]
139
Exercice 1033
Déterminer si les applications fi suivantes (de Ei dans Fi ) sont linéaires :
f3 : (x, y, z) ∈ R3 7→ (2x + y + z, y − z, x + y) ∈ R3
f4 : P ∈ R[X] 7→ P0 ∈ R[X], f5 : P ∈ R3 [X] 7→ P0 ∈ R3 [X]
f6 : P ∈ R3 [X] 7→ (P(−1), P(0), P(1)) ∈ R3 , f7 : P ∈ R[X] 7→ P − (X − 2)P0 ∈ R[X].
Indication H Correction H [000929]
Exercice 1034
Soit E un espace vectoriel de dimension n et ϕ une application linéaire de E dans lui-même telle que ϕ n = 0 et ϕ n−1 6= 0. Soit x ∈ E
tel que ϕ n−1 (x) 6= 0. Montrer que la famille {x, . . . , ϕ n−1 (x)} est une base de E.
Indication H Correction H [000930]
Exercice 1035
Parmi les applications suivantes, lesquelles sont des formes linéaires sur C∞ (R) :
Z 1
f 7→ f (0), f 7→ f (1) − 1, f 7→ f 00 (3), f 7→ ( f 0 (2))2 , f 7→ f (t)dt.
0
[002431]
Exercice 1036
1. On munit R2 d’un repère orthonormé (O,~i, ~j). Montrer qu’une application linéaire de R2 dans R2 est uniquement déterminée
par ses valeurs sur les vecteurs ~i et ~j.
2. Quelle est la matrice de la symétrie axiale par rapport à l’axe des abscisses dans la base {~i, ~j} ?
3. Quelle est la matrice de la projection orthogonale sur l’axe des abscisses dans la base {~i, ~j} ?
4. Quelle est la matrice de la rotation d’angle θ et de centre O dans la base {~i, ~j} ?
5. Quelle est la matrice de l’homothétie de centre O et de rapport k dans la base {~i, ~j} ?
6. Quelle est la matrice de la symétrie centrale de centre O dans la base {~i, ~j} ?
7. Est-ce qu’une translation est une application linéaire ?
[002740]
Exercice 1037
Soit f la fonction de R4 dans R4 définie par :
Exercice 1038
Soit l’application f : R3 → R3 donnée par :
140
[002742]
Exercice 1039 Endomorphisme tel que tout vecteur non nul est propre
Soit E un espace vectoriel et f ∈ L (E) tel que pour tout ~x ∈ E, la famille ~x, f (~x) est liée.
1. Montrer que si ~x 6= ~0, il existe un unique scalaire λ~x tel que f (~x) = λ~x~x.
2. Comparer λ~x et λ~y lorsque (~x,~y) est libre.
3. Montrer que f est une homothétie.
[003309]
1. Vérifier qu’il existe une unique application linéaire de R3 dans R2 vérifiant f ((1, 0, 0)) = (1, 1) puis f ((0, 1, 0)) = (0, 1) et
f ((0, 0, 1)) = (−1, 1). Calculer f ((3, −1, 4)) et f ((x, y, z)) en général.
2. Déterminer Ker f . En fournir une base. Donner un supplémentaire de Ker f dans R3 et vérifier qu’il est isomorphe à Im f .
Correction H [005170]
Exercice 1043 **
Soit f : C → C où a est un nombre complexe donné non nul. Montrer que f est un endomorphisme du R-espace vectoriel
z 7→ z + az̄
C. f est-il un endomorphisme du C-espace vectoriel C ? Déterminer le noyau et l’image de f .
Correction H [005188]
Exercice 1044 **
Soit f ∈ L (R2 ). Pour (x, y) ∈ R2 , on pose f ((x, y)) = (x0 , y0 ).
1. Rappeler l’écriture générale de (x0 , y0 ) en fonction de (x, y).
2. Si on pose z = x + iy et z0 = x0 + iy0 (où i2 = −1), montrer que : ∃(a, b) ∈ C2 / ∀z ∈ C, z0 = az + bz̄.
3. Réciproquement, montrer que l’expression ci-dessus définit un unique endomorphisme de R2 (en clair, l’expression complexe
d’un endomorphisme de R2 est z0 = az + bz̄).
Correction H [005189]
141
[000931]
Exercice 1046
Soit f une application linéaire de Rn dans Rn . Montrer que les propriétés (1) à (3) sont équivalentes.
M
(1) Rn = Im( f ) Ker( f )
[000932]
Exercice 1047
Soient : E, F et G trois sous espaces vectoriels de RN , f une application linéaire de E dans F et g une application linéaire de F dans G.
On rappelle que g ◦ f est l’application de E dans G définie par g ◦ f (v) = g( f (v)), pour tout vecteur v de E.
1. Montrer que g ◦ f est une application linéaire.
2. Montrer que f Ker(g ◦ f ) = Kerg ∩ Im f .
[000933]
Exercice 1048
E1 et E2 étant deux sous-espaces vectoriels de dimensions finies d’un espace vectoriel E, on définit l’application f : E1 × E2 → E par
f (x1 , x2 ) = x1 + x2 .
1. Montrer que f est linéaire.
2. Déterminer le noyau et l’image de f .
3. Appliquer le théorème du rang.
Indication H Correction H [000934]
Exercice 1049
Soit E l’espace vectoriel des polynômes de degré inférieur ou égal à n. Pour p ≤ n on note e p le polynôme x 7→ x p . Soit f l’application
définie sur E par f (P) = Q avec Q(x) = P(x + 1) + P(x − 1) − 2P(x).
1. Montrer que f est une application linéaire de E dans E.
2. Calculer f (e p ) ; quel est son degré ? En déduire ker f , Im f et le rang de f .
3. Soit Q un polynôme de Im f ; montrer qu’il existe un polynôme unique P tel que : f (P) = Q et P(0) = P0 (0) = 0.
[000935]
Exercice 1050
f g
Soit E, F, G trois espaces vectoriels, f et g deux applications linéaires E → F → G ; montrer que :
[000936]
Exercice 1051
Soit E un espace vectoriel de dimension finie, F et N deux sous-espaces vectoriels de E ; donner une condition nécessaire et suffisante
pour qu’il existe une application linéaire f de E dans E vérifiant : f (E) = F et ker f = N. [000937]
Exercice 1052
f g
Soit E, F, G trois espaces vectoriels de dimensions respectives n, p, q, f et g deux applications linéaires E → F → G telles que g ◦ f = 0.
Quelle relation existe-t-il entre le rang de f et celui de g ? [000938]
Exercice 1053
Soit E un espace vectoriel de dimension finie, f une application linéaire de E dans E ; montrer que les propriétés (1) à (3) sont
équivalentes :
(1) E = Im f ⊕ ker f ,
142
(2) Im f = Im f 2 ,
(3) ker f = ker f 2 .
[000939]
Exercice 1054
Soit E un espace vectoriel, et u une application linéaire de E dans E. Dire si les propriétés suivantes sont vraies ou fausses :
1. Si e1 , e2 , . . . , e p est libre, il en est de même de u(e1 ), u(e2 ), . . . , u(e p ).
2. Si u(e1 ), u(e2 ), . . . , u(e p ) est libre, il en est de même de e1 , e2 , . . . , e p .
3. Si e1 , e2 , . . . , e p est génératrice, il en est de même de u(e1 ), u(e2 ), . . . , u(e p ).
4. Si u(e1 ), u(e2 ), . . . , u(e p ) est génératrice, il en est de même de e1 , e2 , . . . , e p .
5. Si u(e1 ), u(e2 ), . . . , u(e p ) est une base de Im u, alors e1 , e2 , . . . , e p est une base d’un sous-espace vectoriel supplémentaire de
Keru.
[000940]
Exercice 1055
Soient E un espace vectoriel et ϕ une application linéaire de E dans E. On suppose que Ker (ϕ) ∩ Im (ϕ) = {0}. Montrer que, si
x 6∈ Ker (ϕ) alors, pour tout n ∈ N : ϕ n (x) 6= 0.
Correction H [000941]
Exercice 1056
Pour des applications linéaires f : E → F, g : F → G, établir l’équivalence
g ◦ f = 0 ⇐⇒ Im f ⊂ Kerg.
Soit f un endomorphisme d’un e.v. E, vérifiant l’identité f 2 + f − 2iE = 0. Etablir Im( f − iE ) ⊂ Ker( f + 2iE ) ; Im( f + 2iE ) ⊂
Ker( f − iE ) ; E = Ker( f − iE ) ⊕ Ker( f + 2iE ). [000942]
Exercice 1057
Soient E un espace vectoriel de dimension n et f une application linéaire de E dans lui-même. Montrer que les deux assertions qui
suivent sont équivalentes :
1. Ker( f ) = im( f ).
2. f 2 = 0 et n = 2 rg( f ).
Correction H [000943]
Exercice 1058
Soient E un espace vectoriel et F un sous-espace vectoriel de E de dimension finie. Soit f une application linéaire de E dans lui-même.
1. Montrer que, si F ⊂ f (F) alors f (F) = F.
2. Montrer que, si f est injective et f (F) ⊂ F alors f (F) = F.
[000944]
Exercice 1059
Soient f : E → F et g : F → G deux applications linéaires. Montrer que ker( f ) ⊂ ker(g ◦ f ) et Im(g ◦ f ) ⊂ Im( f ). [000945]
Exercice 1060
Soit E un espace vectoriel de dimension finie et ϕ une application linéaire de E dans lui-même. Posons Kn = Ker (ϕ n ) et In = Im (ϕ n ).
Montrer qu’il existe n0 ∈ N tel que pour tout n ≥ n0 on ait Kn = Kn0 . Déduiser en que pour tout n ≥ n0 on a également In = In0 .
[000946]
Exercice 1061
Soient f et g deux endomorphismes de E tels que f ◦ g = g ◦ f . Montrer que ker( f ) et Im( f ) sont stables par g.
Indication H Correction H [000947]
Exercice 1062
Soit f ∈ L (E) telle que f 3 = f 2 + f . Montrer que E = ker( f ) ⊕ Im( f ) (on remarquera que f ◦ ( f 2 − f − id) = 0). [000948]
143
Exercice 1063
Soit f ∈ L (E). Montrer que ker( f ) ∩ Im( f ) = f (ker( f ◦ f )).
Indication H Correction H [000949]
Exercice 1064
Soit U un sous-espace vectoriel de E espace vectoriel, et
Exercice 1065
Donner des exemples d’applications linéaires de R2 dans R2 vérifiant :
1. Ker( f ) = Im( f ).
2. Ker( f ) inclus strictement dans Im( f ).
3. Im( f ) inclus strictement dans Ker( f ).
Correction H [000951]
Exercice 1066
Soit (u, v) ∈ (L(E))2 , tels que u2 = u et vu = 0. Montrer que
[000952]
Exercice 1067
e1 , e~2 , e~3 ) une base de R3 , et λ un nombre réel. Démontrer que la donnée de
Soit (~
φ (~
e1 ) = e~1 + e~2
e2 ) = e~1 − e~2
φ (~
φ (~
e3 ) = e~1 + λ e~3
définit une application linéaire de R3 dans R3 . Ecrire l’image du vecteur ~v = a1 e~1 + a2 e~2 + a3 e~3 . Comment choisir λ pour que φ soit
injective ? surjective ? [000953]
Exercice 1068
Soit E un espace vectoriel de dimension 3, {e1 , e2 , e3 } une base de E, et λ un paramètre réel.
ϕ(e1 ) = e1 + e2
Démontrer que la donnée de ϕ(e2 ) = e1 − e2 définit une application linéaire ϕ de E dans E. Écrire le transformé du vecteur
ϕ(e3 ) = e1 + λ e3
x = α1 e1 + α2 e2 + α3 e3 . Comment choisir λ pour que ϕ soit injective ? surjective ?
Correction H [000954]
Exercice 1069
E étant un espace vectoriel de dimension n sur R, f une application linéaire de E dans E, construire dans les trois cas suivants deux
applications linéaires bijectives u et v de E dans E telles que f = u − v.
– f est bijective.
– Ker f + Im f = E.
– f est quelconque.
[000955]
Exercice 1070
144
1. Dire si les applications fi , 1 6 i 6 6, sont linéaires
f1 : (x, y) ∈ R2 7→ (2x + y, ax − y) ∈ R2 ,
f2 : (x, y, z) ∈ R3 7→ (xy, ax, y) ∈ R3 ,
f3 : P ∈ R[X] 7→ aP0 + P ∈ R[X],
f4 : P ∈ R3 [X] 7→ P0 ∈ R2 [X],
f5 : P ∈ R3 [X] 7→ (P(−1), P(0), P(1)) ∈ R3 ,
f6 : P ∈ R[X] 7→ P − (X − 2)P0 ∈ R[X].
2. Pour les applications linéaires trouvées ci-dessus, déterminer ker( fi ) et Im ( fi ), en déduire si fi est injective, surjective, bijective.
Correction H [000956]
Exercice 1071
Soit f ∈ L(E) non nul ; montrer que f est injective si et seulement si pour tout couple (E1 , E2 ) de sous-espaces supplémentaires de E,
la somme f (E1 ) + f (E2 ) est directe (i.e. f (E1 ) et f (E2 ) sont supplémentaires). [000957]
Exercice 1072
Soit f ∈ L(E) où E est un K−espace vectoriel. On suppose :
∀x ∈ E, ∃λ ∈ K, f (x) = λ x.
Montrer :
∃µ ∈ K, f = µid.
[000958]
Exercice 1073
Soient E = (x2 + 1) n[X] et A et B deux polynômes à coefficients complexes de degré (n + 1). On considère l’application f qui à tout
polynôme P de E, associe le reste de la division euclidienne de AP par B.
1. Montrer que f est un endomorphisme de E.
2. Montrer l’équivalence
f est bijective ⇐⇒ A et B sont premiers entre eux.
Correction H [000959]
Exercice 1074
Soit f ∈ L (E) telle que f 3 = f 2 + f + id. Montrer que f est un automorphisme. [000960]
Exercice 1075
Soit E un (x2 + 1)–espace vectoriel et f ∈ L (E) tel que f 2 − 3 f + 2Id = 0L (E) .
1. Montrer que f est un automorphisme.
2. Montrer que E = ker( f − Id) ⊕ ker( f − 2Id).
3. Déduire de 2. que si E est de dimension finie n, il existe une base β = (εi )1≤i≤n , telle que ∀i, f (εi ) = λi εi avec λi = 1 ou λi = 2.
[000961]
Exercice 1076
Montrer que si p < q il n’existe pas d’application linéaire surjective de R p dans Rq . Montrer que si q < p il n’existe pas non plus
d’application linéaire injective de R p dans Rq . [000962]
Exercice 1077
Soient E et F deux espaces vectoriels de dimension finie et ϕ une application linéaire de E dans F. Montrer que ϕ est un isomorphisme
si et seulement si l’image par ϕ de toute base de E est une base de F.
Correction H [000963]
Exercice 1078
145
1. Soient E et F deux espaces vectoriels et ϕ une application linéaire bijective de E dans F. Montrer que la bijection réciproque
ϕ −1 est linéaire. Une telle application est dite un isomorphisme d’espaces vectoriels.
2. Soient E et F deux espaces vectoriels de dimension finie. Montrer qu’il existe un isomorphisme d’espaces vectoriels de E à
valeurs dans F si et seulement si dim(E) = dim(F).
[000964]
Exercice 1079
Soit E un espace vectoriel de dimension finie ϕ et ψ deux applications linéaires de E dans lui-même telles que ϕ ◦ ψ = idE . Montrer
que ψ ◦ ϕ = idE . [000965]
Exercice 1080
Soit E un espace vectoriel de dimension finie n, et u, v deux endomorphismes de E.
1. Montrer que u ◦ v = 0 si et seulement si l’image de v est contenue dans le noyau de u.
2. Soit (e1 , . . . , en ) une base de E. On suppose dans cette question que u et v s’expriment dans cette base par
u(e1 ) = e1 , u(ei ) = 0 si i 6= 1,
v(e2 ) = e2 , v(ei ) = 0 si i 6= 2.
Trouver les matrices de u, v et u ◦ v dans cette base.
3. Si u est un endomorphisme quelconque non nul de E, quelle condition doit vérifier le noyau de u pour qu’il existe un endomor-
phisme non nul v tel que u ◦ v = 0 ? Dans ce cas, u est-il bijectif ?
[002441]
Exercice 1081
1. Soit f une application linéaire surjective de R4 dans R2 . Quelle est la dimension du noyau de f ?
2. Soit g une application injective de R26 dans R100 . Quelle est la dimension de l’image de g ?
3. Existe-t-il une application linéaire bijective entre R50 et R72 ?
[002743]
Exercice 1082
Soit la matrice
2 7 1
A = −1 2 0 .
3 5 1
1. Déterminer une base du noyau de A.
2. Déterminer une base de l’image de A.
[002744]
Exercice 1083
Soit la matrice
1 2 3 1
B = −1 2 −1 −3 .
−3 5 2 −3
1. Déterminer une base du noyau de B.
2. Déterminer une base de l’image de B.
[002745]
Exercice 1084
Soit la matrice
−1 3 1
1 2 0
C=
2 −1 −1 .
2 4 0
1 7 1
1. Déterminer une base du noyau de C.
2. Déterminer une base de l’image de C.
146
[002746]
Exercice 1085
Pour chaque couple de matrices (Ai , bi ), 1 ≤ i ≤ 5, ci-dessous
1. donner la nature de l’ensemble des solutions du système Ai X = bi ;
2. donner une représentation paramétrique de l’ensemble des solutions de Ai X = bi ;
3. donner une base de l’image et une base du noyau de Ai .
1 2 3 4 1 1 2 0 1 3 1
0 1 2 3 1 0 1 1 1 2 1
a) A1 =
0 0 1 2
b1 =
1 ;
b) A2 =
b2 =
1 ;
0 0 1 2 3
0 0 0 1 1 0 0 0 1 1 1
1 2 3 4 1 1 2 0 1 1 1
0 1 2 3 1 0 1 1 2 2 1
c) A3 =
0 0 1 2
b3 =
1 ;
d) A4 =
0 0 1 2 1
b4 =
1 ;
[002770]
0 0 0 1 1 0 0 0 1 1 1
0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1
1 2 0 1 1 1
0 1 1 2 2 1
e) A5 =
0 0 1 2 1
b5 =
1 ;
0 0 0 1 1 1
0 0 0 0 0 0
Exercice 1086
Calculer une base de l’image et une base du noyau de l’application linéaire
f : R3 −→ R5
(x, y, z) 7−→ (x + y, x + y + z, 2x + y + z, 2x + 2y + z, y + z)
Exercice 1087 f ◦ g ◦ f = f et g ◦ f ◦ g = g
Soient f , g ∈ L (E) tels que f ◦ g ◦ f = f et g ◦ f ◦ g = g.
1. Montrer que E = Ker f ⊕ Im g.
2. Montrer que f (Im g) = Im f .
Correction H [003310]
Exercice 1088 f 3 = id
Soit f ∈ L (E) tel que f 3 = idE .
1. Montrer que Ker( f − id) ⊕ Im( f − id) = E.
2. Montrer que Ker( f − id) = Im( f 2 + f + id) et Im( f − id) = Ker( f 2 + f + id).
[003311]
147
Correction H [003316]
Exercice 1095 f og = 0
Soit E un ev de dimension finie et f , g ∈ L (E) tels que f ◦ g = 0. Trouver une inégalité liant les rangs de f et de g. Peut-on avoir
égalité ? [003331]
Exercice 1098 f 3 = 0
Soit f ∈ L (E) tel que f 3 = 0.
1. Montrer que rg f + rg f 2 ≤ dim E.
2. Montrer que 2rg f 2 ≤ rg f (appliquer le théorème du rang à f| Im f ).
148
[003334]
149
[003353]
150
(b) Montrer que : ∃p ∈ N/ ∀k ∈ N, (k < p ⇒ Nk 6= Nk+1 et k ≥ p ⇒ Nk = Nk+1 ).
(c) Montrer que p ≤ n.
3. Montrer que si k < p, Ik = Ik+1 et si k ≥ p, Ik = Ik+1 .
4. Montrer que E = I p ⊕ N p et que f induit un automorphisme de I p .
5. Soit dk = dimIk . Montrer que la suite (dk − dk+1 )k∈N est décroissante (en d’autres termes la suite des images itérées Ik décroît
de moins en moins vite).
Correction H [005192]
151
1. Déterminer Keru et Imu.
0 1 0 ... 0
. .. .. .. ..
.. . . . .
2. Déterminer explicitement une base dans laquelle la matrice de u est
..
.
0 .
.. ..
. . 1
0 ... ... 0
Correction H [005602]
Exercice 1121
Soient P = {(x, y, z) ∈ R3 ; 2x + y − z = 0} et D = {(x, y, z) ∈ R3 ; 2x − 2y + z = 0, x − y − z = 0}. On désigne par ε la base canonique de
R3 .
1. Donner une base {e1 , e2 } de P et {e3 } une base de D. Montrer que R3 = P ⊕ D puis que ε 0 = {e1 , e2 , e3 } est une base de R3 .
2. Soit p la projection de R3 sur P parallélement à D. Déterminer Mat(p, ε 0 , ε 0 ) puis A = Mat(p, ε, ε). Vérifier A2 = A.
3. Soit s la symétrie de R3 par rapport à P parallélement à D. Déterminer Mat(s, ε 0 , ε 0 ) puis B = Mat(s, ε, ε). Vérifier B2 = I,
AB = A et BA = A.
[000968]
Exercice 1122
1. Soit E un espace vectoriel de dimension n. Un hyperplan de E est un sous-espace vectoriel de dimension n − 1. Montrer que
l’intersection de deux hyperplans de E a une dimension supérieure ou égale à n − 2. Montrer que, pour tout p ≤ n, l’intersection
de p hyperplans a une dimension supérieure ou égale à n − p.
2. Montrer que, pour tout n ∈ N et pour tout y ∈ R, l’application ey de Rn [X] à valeurs dans R définie en posant ey (P(X)) = P(y)
( i.e. l’application ey est l’évaluation en y) est linéaire. Calculer la dimension de son noyau.
3. Même question avec l’application e0y de Rn [X] à valeurs dans R définie en posant e0y (P(X)) = P0 (y) (en désignant par P0 le
polynôme dérivé de P).
152
4. Démontrer, à l’aide de ces deux résultats, qu’il existe dans R6 [X] un polynôme P non nul et ayant les propriétés suivantes :
P(0) = P(1) = P(2) = 0 et P0 (4) = P0 (5) = P0 (6) = 0.
[000969]
Exercice 1123
Soit f : R2 → R2 , (x, y) 7→ 13 (−x + 2y, −2x + 4y). Montrer que f est la bîîîîp par rapport à bîîîîp parallèlement à bîîîîp. [000970]
Exercice 1124
L
E est un R−espace vectoriel, F et G deux sous-espaces supplémentaires de E : E = F G. On pose s(u) = uF − uG où u = uF + uG
L
est la décomposition (unique) obtenue grâce à E = F G. s est la symétrie par-rapport à F de direction G.
1. Montrer que s ∈ L(E), que u ∈ F ⇔ s(u) = u, u ∈ G ⇔ s(u) = −u, donner Ker(s) et calculer s2 .
2. Réciproquement si f ∈ L(E) vérifie f 2 = idE . On pose p = f +id E
2 . Calculer f (u) en fonction de p(u) et u. Vérifier que p est
un projecteur, calculer son noyau et son image. Montrer que f est la symétrie par rapport à F = {u ∈ E| f (u) = u} de direction
G = {u ∈ E| f (u) = −u}.
[000971]
Exercice 1125
Soient p et q deux projecteurs de E, espace vectoriel, tels que pq = qp (p et q commutent). Montrer que pq et (p + q − pq) sont deux
projecteurs de E, et que :
Im(pq) = Imp ∩ Imq,
Im(p + q − pq) = Imp + Imq.
[000972]
Exercice 1126
Soient p et q deux projecteurs de E, espace vectoriel ; donner une condition nécessaire et suffisante pour que p + q soit un projecteur
de E ; donner alors Im(p + q) et Ker(p + q).
L
Indication : on montrera que Im(p + q) = Imp Imq et que Ker(p + q) = Ker(p) ∩ Ker(q). [000973]
Exercice 1127
Soit E l’espace vectoriel des applications de R dans R, P le sous-espace des fonctions paires et I le sous-espace des fonctions impaires.
L
Monter que E = P I. Donner l’expression du projecteur sur P de direction I.
Indication H Correction H [000974]
Exercice 1128
Soit E = R[X] l’espace vectoriel des polynômes, et f : E → E définie par :
P(−X) − P(X)
∀P ∈ E, f (P)(X) = .
2
L
Montrer que f ∈ L(E), que E = Im f Ker( f ) mais que f 2 = − f . Quel théorème cet exemple illustre t-il ? [000975]
Exercice 1129
Soit E = Rn [X] l’espace vectoriel des polynômes de degré ≤ n, et f : E → E définie par :
0
f (P) = P + (1 − X)P .
Exercice 1130
Soit E = C(R+ , R) et U : E → E définie par f 7→ U( f ) telle que :
Z x
1
∀x ∈ R+∗ ,U( f )(x) = f (t)dt.
x 0
Exercice 1131
153
On désigne par Pq l’espace vectoriel des polynômes à coefficients réels de degré inférieur ou égal à q, et Oq l’espace vectoriel des
polynômes d’ordre supérieur ou égal à q, c’est-à-dire divisibles par xq . P étant un polynôme, on note T (P) le polynôme défini par :
Z x
1 5 (4)
T (P)(x) = xP(0) − x P (0) + t 2 [P(t + 1) − P(t) − P0 (t)] dt.
20 0
Exercice 1132
Parmi les applications suivantes, lesquelles sont des endomorphismes de C∞ (R) (φ ∈ C∞ (R) est fixé) :
Z
f 7→ f + φ , f 7→ φ f , f 7→ f ◦ φ , f 7→ φ ◦ f , f 7→ f, f 7→ f 0 .
154
1. Montrer qu’il existe un projecteur p ∈ L (E) et un isomorphisme g ∈ GL(E) tels que f = g ◦ p.
2. Montrer qu’il existe un projecteur p ∈ L (E) et un isomorphisme g ∈ GL(E) tels que f = p ◦ g.
[003338]
Exercice 1141 f ◦ f = 0 et f ◦ g + g ◦ f = id
(
f2 = 0
1. Soit E un K-ev et f , g ∈ L (E) tels que :
f ◦ g + g ◦ f = idE .
Montrer que Ker f = Im f .
2. Réciproquement, soit f ∈ L (E) tel que Ker f = Im f , et F un supplémentaire de Ker f . Montrer que
(a) f 2 = 0.
(b) ∀ ~x ∈ E, il existe ~y,~z ∈ F uniques tels que ~x =~y + f (~z).
(c) Il existe g ∈ L (E) tel que f ◦ g + g ◦ f = idE .
Correction H [003342]
155
p
1. Montrer que φ p (g) = ∑k=0 (−1)kCkp f p−k ◦ g ◦ f k . En déduire que φ est nilpotente.
2. Soit a ∈ L (E). Montrer qu’il existe b ∈ L (E) tel que a ◦ b ◦ a = a. En déduire l’indice de nilpotence de φ .
[003345]
156
(
Base(p) ⊂ Dir(q)
p + q est une projection ⇔ p ◦ q + q ◦ p = 0 ⇔
Base(q) ⊂ Dir(p).
Chercher alors la base et la direction de p + q. [003488]
Exercice 1154 f ◦ g = f et g ◦ f = g
(
f ◦g = f
Soit E un K-ev. Trouver tous les couples ( f , g) d’endomorphismes de E tels que :
g ◦ f = g.
Correction H [003489]
Exercice 1155 f ◦ g = id
Soit E un espace vectoriel et f , g ∈ L (E) tels que f ◦ g = idE . Montrer que g ◦ f est une projection et déterminer ses éléments.
Correction H [003490]
157
Correction H [005584]
f g − g f = a f + bg.
1. Montrer que si a 6= 0 et a 6= 1 on a : Im( f ) ⊂ Im(g). En déduire que g f = f puis que a + b = 0 puis que a = −1.
2. Montrer que si a 6= 0 et a 6= −1, on a Ker(g) ⊂ Ker( f ). Que peut-on en déduire ?
158
3. Montrer que si f et g sont deux projecteurs qui ne commutent pas et vérifient de plus f g − g f = a f + bg alors
(a, b) est élément de {(−1, 1), (1, −1)}. Caractériser alors chacun de ces cas.
Correction H [005600]
39 107.99 Autre
Exercice 1173 L (E × F), Chimie P 1996
Est-il vrai que L (E × F) et L (E) × L (F) sont isomorphes ? (E et F espaces vectoriels de dimensions finies).
Correction H [003315]
Exercice 1177
On considère la matrice suivante :
0 a b c
0 0 d e
M=
0
0 0 f
0 0 0 0
Calculer M 2 , M 3 , M 4 , M 5 . [001041]
Exercice 1178
On considère les trois matrices suivantes :
7 2
2 −3 1 0
−5 2 −1 2 6
A= 5 4 1 3 B=
3
et C =
1 3 5 7
6 −2 −1 7
6 0
1. Calculer AB puis (AB)C.
3. Que remarque-t-on ?
[001042]
Exercice 1179
On considère les deux matrices suivantes :
2 3 −4 1 3 −1 −3 7
5 2 1 0 4 0 2 1
A= ,
B=
3 1 −6 7 2 3 0 −5
2 4 0 1 1 6 6 1
159
1. Calculer AB.
2. Calculer BA.
3. Que remarque-t-on ?
[001043]
Exercice 1180
1 0 0
a b
Trouver les matrices qui commutent avec A = 0 1 1 . De même avec A = . [001044]
0 a
3 1 2
Exercice 1181
0 1 1
Soit A = 1 0 1 . Calculer A2 et vérifier que A2 = A + 2I3 , où I3 est la matrice identité 3 × 3. En déduire que A est inversible
1 1 0
et calculer son inverse. [001045]
Exercice 1182
1 1 0
1. Soit A = 0 1 1 et soit B = A − I3 .
0 0 1
(a) Calculer B2 , B3 en déduire une formule de récurrence que l’on démontrera pour Bn , pour tout entier n.
(b) Développer (B + I3 )n par la formule du binome et simplifier.
(c) En déduire An Pour tout entier n.
1 1 1 1
0 1 1 1
2. Soit A =
0 0 1 1 . Pour tout entier n, calculer A en utilisant A − I4 .
n
0 0 0 1
[001046]
Exercice 1183
1 0 0
1. On considère la matrice A = 0 1 1 .
3 1 1
1 1 1 1 1 1
(a) Soient B = 0 1 0 et C = 1 2 1
1 0 0 0 −1 −1
Montrer que AB = AC, a-t-on A = C ? A peut-elle être inversible ?
(b) Déterminer toutes les matrices F telles que A × F = O (O étant la matrice dont tous les coefficients sont nuls).
1 2
2. Soit A = 3 4 . Déterminer toutes les matrices B telles que BA = I2 .
−1 4
3. Soient A et B deux matrices carrées n × n telles que AB = A + In .
Montrer que A est inversible et déterminer son inverse (en fonction de B).
[001047]
Exercice 1184
suivantes.
1 1 2 1 1 1 0 0 0 1 1 1 1 1 3 1 1 1 1 2
2 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 2 1 1 2 0 2 1 1 2
1 1 1 2 1 , 1 0 1 0 0 , 1 1 1 2 2 , 1 1 1 2 2
2 1 1 1 1 1 0 0 1 0 2 1 1 1 3 2 1 1 1 3
1 1 1 1 2 1 0 0 0 1 1 −1 1 1 0 1 −1 1 1 0
[001048]
160
Exercice 1185
Soit A une matrice carrée d’ordre n ; on suppose que A2 est une combinaison linéaire de A et In : A2 = αA + β In .
1. Montrer que An est également une combinaison linéaire de A et In pour tout n ∈ N∗ .
2. Montrer que si β est non nul, alors A est inversible et que A−1 est encore combinaison linéaire de A et In .
3. Application 1 : soit A = Jn − In , où Jn est la matrice Attila (envahie par les uns...), avec n ≥ 1. Montrer que A2 = (n − 2) A +
(n − 1) In ; en déduire que A est inversible, et déterminer son inverse.
4. Application 2 : montrer que si n = 2, A2 est toujours une combinaison linéaire de A et I2 , et retrouver la formule donnant A−1
en utilisant 2.
[001049]
Exercice 1186
−1 1 1
Soit A = 1 −1 1
1 1 −1
Calculer A2 et montrer que A2 = 2I − A, en déduire que A est inversible et calculer A−1 . [001050]
Exercice 1187
Rappeler la structure d’espace vectoriel de Mn (R). Déterminer une base de Mn (R). Donner sa dimension. [001051]
Exercice 1188
1 0 2
Soit A = 0 −1 1 . Calculer A3 − A. En déduire que A est inversible puis déterminer A−1 .
1 −2 0
Correction H [001052]
Exercice 1189
Déterminer deux éléments A et B de M2 (R) tels que : AB = 0 et BA 6= 0.
Correction H [001053]
Exercice 1190
n a 0 c o
Soit E le sous ensemble de M3 (R) défini par E = M(a, b, c) = 0 b 0 a, b, c ∈ R .
c 0 a
1. Montrer que E est un sous-espace vectoriel de M3 (R) stable pour la multiplication des matrices. Calculer dim (E).
2. Soit M(a, b, c) un élément de E. Déterminer, suivant les valeurs des paramètres a, b et c ∈ R son rang. Calculer (lorsque cela est
possible) l’inverse M(a, b, c)−1 de M(a, b, c).
3. Donner une base de E formée de matrices inversibles et une autre formée de matrices de rang 1.
[001054]
Exercice 1191
Soit A ∈ M2 (R). On nomme commutant de A et on note C(A) l’ensemble des B ∈ M2 (R) telles que AB = BA.
1. Montrer que C(A) et un sous espace vectoriel de M2 (R).
2. Montrer que pour tout k ∈ N, Ak ∈ C(A).
[001055]
Exercice 1192
Soit F et G les sous-ensembles de M3 (R) définis par :
a+b 0 c a+b+d a c
F = { 0 b+c 0 a, b, c ∈ R} G = { 0 b+d 0 a, b, c, d ∈ R}.
c+a 0 a+b a+c+d 0 a+c
161
Montrer que ce sont des sous espaces vectoriels de M3 (R) dont on déterminera des bases.
Correction H [001056]
Exercice 1193
Montrer que F = {M ∈ M2 (R);tr(M) = 0} est un sous-espace vectoriel de M2 (R). Déterminer une base de F et la compléter en une
base de M2 (R).
Correction H [001057]
Exercice 1194
Soient A et B ∈ Mn (K) deux matrices triangulaires supérieures.
1. Montrer (en calculant les coefficients) que AB est triangulaire supérieure.
2. Soit ϕ un endomorphisme bijectif de Kn et F un sous-espace vectoriel de Kn tel que ϕ(F) ⊂ F. Montrer que que ϕ −1 (F) ⊂ F.
3. En déduire une nouvelle démonstration de 1. Montrer que si A est inversible, A−1 est triangulaire supérieure.
[001058]
Exercice 1195
Soit N ∈ Mn ((x2 + 1)) une matrice nilpotente. Calculer det(I + N). Si A ∈ Mn ((x2 + 1)) commute avec N, montrer que det(A + N) =
det(A). (on pourra commencer par étudier le cas où A est inversible.) [001059]
Exercice 1196
x
2 0 0
Soit G = 0 1 x , x ∈ R . Montrer que G est un groupe multiplicatif. [001060]
0 0 1
Exercice 1197
cos θ − sin θ
Soit A(θ ) = pour θ ∈ R. Calculer An (θ ) pour n ∈ Z. [001061]
sin θ cos θ
Exercice 1198
0 0 0
Soit A = −2 1 −1.
2 0 2
1. Calculer A3 − 3A2 + 2A.
2. Quel est le reste de la division euclidienne de X n par X 3 − 3X 2 + 2X ?
3. Calculer An pour n ∈ N.
4. A est-elle inversible ?
[001062]
Exercice 1199
Soient A et B ∈ Mn (Q) telles que ∀X ∈ Mn (Q) tr(AX) = tr(BX). Montrer que A = B. [001063]
Exercice 1200
Que peut-on dire d’une matrice A ∈ Mn (R) qui vérifie tr(AtA) = 0 ? [001064]
Exercice 1201
1 1
1 2 3
Discuter suivant les valeurs de λ ∈ R le rang de la matrice 12 1
3
1 .
4 [001065]
1 1
3 4 λ
Exercice 1202
1 2 1
Calculer l’inverse de 1 2 −1. [001066]
−2 −2 −1
162
Exercice 1203
Déterminer l’ensemble des matrices M ∈ Mn (R) telles que :
∀H ∈ Mn (R), MH = HM.
[001067]
Exercice 1204
Soit M ∈ Mn (R) telle que M − In soit nilpotente (ie ∃k ∈ N, (M − In )k = 0). Montrer que M est inversible. [001068]
Exercice 1205
M = ai, j (i, j)∈{1,...,n}2 ∈ Mn (R) telle que :
∀i ∈ {1, ..., n}, ai,i > ∑ ai, j .
j6=i
Montrer que M est inversible. [001069]
Exercice 1206
Montrer que si (A, B) ∈ Mn (R) et AB = A + B alors AB = BA. [001070]
Exercice 1207
Soit M = ai, j (i, j)∈{1,...,n}2 ∈ Mn (R), montrer :
min max ai, j ≥ max min ai, j .
j i i j
[001071]
Exercice 1208
Soit J ∈ Mn (R) une matrice telle que : J 2 = I et
E = {A ∈ Mn (R)|∃(a, b) ∈ R2 ; A = aI + bJ}.
1. Montrer que E est un espace vectoriel stable par multiplication (Est-ce une algèbre ?). En déduire que :
∀A ∈ E, ∀n ∈ N, ∃(an , bn ) ∈ R2 ; An = an I + bn J
Exercice 1209
Soit (A, B) ∈ (Mn (C))2 tel que ∀X ∈ Mn (C), AXB = 0. Montrer que A = 0 ou B = 0. [001073]
Exercice 1210
Soit (A, B) ∈ (Mn (C))2 tel que AB = I + A + A2 . Montrer que AB = BA (Indication : voir d’abord que A est inversible). [001074]
Exercice 1211
Soit A ∈ Mn (R)une matrice triangulaire à éléments diagonaux nuls, montrer que :
An = 0.
[001075]
163
Exercice 1212
Calculer les puissances de :
1 1 1
a b a b
, , 0 1 1 .
0 a b a
0 0 1
[001076]
Exercice 1213
Soit A ∈ Mn (R) nilpotente, on définit :
Ai
exp A = ∑ ,
i≥0 i!
la somme étant finie et s’arrêtant par exemple au premier indice i tel que Ai = 0. Montrer que si A et B sont nilpotentes et commutent,
alors exp(A + B) = exp(A) exp(B). En déduire que exp(A) est toujours inversible et calculer son inverse. [001077]
Exercice 1214
Calculer l’inverse de :
1 ... ... 1 1 2 ... n
0 1 ... ... 0 1 2 ...
, .
... 0 1 ... ... 0 1 2
0 ... 0 1 0 ... 0 1
[001078]
Exercice 1215
Calculer l’inverse de :
1 a ... a
0 1 a ...
, a ∈ R.
... 0 1 a
0 ... 0 1
[001079]
avec x0 = −137 et y0 = 18. On se propose dans ce problème de trouver les termes généraux de ces deux suites.
1. Montrer qu’il existe une
matrice
A ∈ M2 (R) telle que la relation de récurrence linéaire ci-dessus soit équivalente à la relation
xn
Un+1 = AUn , où Un = .
yn
2. Trouver une expression de Un en fonction de A et de U0 .
3. Trouver le noyau de A, et en donner une base B1 . Calculer le rang de A.
4. Montrer que l’ensemble des vecteurs X ∈ R2 tels que AX = 3X est un sous-espace vectoriel de R2 . Quelle est sa dimension ?
En donner une base, qu’on notera B2 .
5. Montrer que la réunion B1 ∪B2 forme une base B de R2 . Soit P la matrice formée des composantes des vecteurs de B relativement
à la base canonique de R2 . Montrer que P est inversible, et que le produit P−1 AP est une matrice diagonale D qu’on calculera.
6. Montrer que An = PDn P−1 . Calculer Dn , et en déduire An , pour tout n ∈ N.
7. Donner les termes généraux xn et yn .
Correction H [001080]
Exercice 1217
Pour toute matrice carrée A de dimension n, on appelle trace de A, et l’on note trA, la somme des éléments diagonaux de A :
n
trA = ∑ ai,i
i=1
1. Montrer que si A, B sont deux matrices carrées d’ordre n, alors tr(AB) = tr(BA).
164
2. Montrer que si u est un endomorphisme d’un espace vectoriel E de dimension n, M sa matrice par rapport à une base e, M 0 sa
matrice par rapport à une base e0 , alors trM = trM 0 . On note tru la valeur commune de ces quantités.
3. Montrer que si v est un autre endomorphisme de E, tr(u ◦ v − v ◦ u) = 0.
[002442]
Exercice 1218
On rappelle qu’une matrice carrée A d’ordre n est dite symétrique si ai, j = a j,i , ∀ i, j, et antisymétrique si ai, j = −a j,i .
1. Combien y a-t-il de matrices antisymétriques diagonales ?
2. Montrer que A t A est symétrique pour toute matrice carrée A.
3. Montrer que si A, B sont symétriques, leur produit C = AB est symétrique si et seulement si AB = BA. Que dire si elles sont
antisymétriques ? Si l’une est symétrique et l’autre antisymétrique ?
4. Soit P un polynôme. Montrer que si A est symétrique, P(A) l’est aussi. Que dire si A est antisymétrique ?
[002443]
Exercice 1219
Soit A, B deux matrices semblables (i.e. il existe P inversible telle que A = PBP−1 ). Montrer que si l’une est inversible, l’autre aussi ;
que si l’une est idempotente, l’autre aussi ; que si l’une est nilpotente, l’autre aussi ; que si B = λ I, alors A = B. [002444]
Exercice 1220
Soit A une matrice carrée d’ordre n vérifiant pour tout i ∈ {1, . . . , n}
Exercice 1221
n
Une matrice carrée réelle A est dite stochastique si 0 ≤ ai, j ≤ 1, ∀ i, j et ∑ ai, j = 1, ∀ j.
i=1
1. Montrer que le produit de deux matrices stochastique est aussi une matrice stochastique.
2. Soit B = A2 , Ai = sup j ai, j , ai = inf j ai, j . Montrer que ai ≤ bi, j ≤ Ai , ∀ j.
[002446]
Exercice 1222
On considère les matrices suivantes :
1 2 −1 1 0 −1 2 −2
A= 2 3 −2 ; B= 2 0 4 ; C= 1 1 ;
0 0 0 1 0 −2 3 1
2
D = 1 ; E= 0 1 2 .
3
Calculer lorsque cela est bien défini les produits de matrices suivants : AB, BA, AC, CA, AD, AE, BC, BD, BE, CD, DE. [002747]
Exercice 1223
Soient les matrices suivantes :
2 5 −1 1 7 −1 1 2
A= 0 1 3 ; B= 2 3 4 ; C= 0 4 .
0 −2 4 0 0 0 −1 0
Exercice 1224
Calculer An pour tout n ∈ Z, avec successivement
cos(a) − sin(a) cosh(a) sinh(a)
A= , .
sin(a) cos(a) sinh(a) cosh(a)
165
[002749]
Exercice 1225
Les matrices suivantes sont-elles inversibles ? Si oui, calculer leurs inverses.
1 2 3 1 0 −1 2 1 −1
2 3 1 , 2 0 1 , 0 3 0 .
3 1 2 1 1 3 0 2 1
[002750]
Exercice 1226
Inverser les matrices suivantes :
1 1 1 1 1 a a2 a3 1 2 3 4
1 1 −1 −1 0 1 a a2 0 1 2 3
, , .
1 −1 1 −1 0 0 1 a 0 0 1 2
1 −1 −1 −1 0 0 0 1 0 0 0 1
[002751]
Exercice 1227
L’exponentielle d’une matrice carrée M est, par définition, la limite de la série
n
M2 Mk
eM = 1 + M + + · · · = lim ∑ .
2! n→+∞
k=0 k!
Exercice 1228
1 0 0
On considère la matrice A = 0 1 1 .
3 1 1
1 1 1 1 1 1
1. Soient B = 0 1 0 et C = 1 2 1 . Montrer que AB = AC. La matrice A peut-elle être inversible ?
1 0 0 0 −1 −1
2. Déterminer toutes les matrices F de taille (3, 3) telles que AF = 0, (où 0 est la matrice dont tous les coefficients sont nuls).
[002772]
Exercice 1229
Pour quelles valeurs de a la matrice
1 1 1
A= 1 2 4
1 3 a
est-elle inversible ? Calculer dans ce cas son inverse. [002773]
Exercice 1230
Soient a et b deux réels, et A la matrice
a 2 −1 b
A= 3 0 1 −4
5 4 −1 2
Montrer que rg(A) ≥ 2. Pour quelles valeurs de a et b a-t-on rg(A) = 2 ? [002774]
166
Exercice 1231
Calculer l’inverse de la matrice suivante :
4 8 7 4
1 3 2 1
A=
1
2 3 2
0 0 1 1
[002775]
167
2. Soit n ∈ N et Pn le polynôme de degré inférieur ou égal à 2 tel que
√ √ n √ √ n
P(6) = 6n , P 3 = 3 , et P − 3 = − 3 .
0 0 0 1
2
x xy xz
3. A = xy y 2 yz.
xz yz z2
Correction H [003397]
Exercice 1240 **
Pour x réel, on pose :
ch x sh x
A(x) = .
sh x ch x
Déterminer (A(x))n pour x réel et n entier relatif.
Correction H [005258]
Exercice 1241 **
0 0 ... 0 1
0 1 0
Soit A = ... ..
∈ M p (R). Calculer An pour n entier relatif.
.
0 1 0 0
1 0 ... ... 0
Correction H [005262]
Exercice 1242 **
1 x
Montrer que {√ 1 2 , x ∈] − 1, 1[} est un groupe pour la multiplication des matrices.
1−x x 1
Correction H [005263]
Exercice 1243 **
Soient A = (ai, j )16i, j6n et B = (bi, j )16i, j6n deux matrices carrées de format n telles que ai, j = 0 si j 6 i +r −1 et bi, j = 0 si j 6 i +s −1
où r et s sont deux entiers donnés entre 1 et n. Montrer que si AB = (ci, j )16i, j6n alors ci, j = 0 si j 6 i + r + s − 1.
Correction H [005611]
168
Chercher le noyau et l’image de u. Calculer son rang de deux manières. Calculer la matrice de u2 dans la base e. Montrer que u2 −3u = 0.
[002436]
Exercice 1245
Calculer le rang de la matrice
−1 1 2
A = −2 2 4 .
−1 1 2
[002449]
Exercice 1247 **
Soit f : Rn [X] → Rn+1 [X] .
Q = eX (Pe−X )0
2 2
P 7→
1. Vérifier que f ∈ (L (Rn [X], Rn+1 [X]).
2. Déterminer la matrice de f relativement aux bases canoniques de Rn [X] et Rn+1 [X].
3. Déterminer Ker f et rg f .
Correction H [005260]
Correction H [005269]
Exercice 1250 **
Rang de la matrice (i + j + i j)16i, j6n .
Correction H [005607]
169
Exercice 1251 ***
A 0 ... 0
.. .. ..
0 . . .
Soient A ∈ Mn (C) et B l’élément de Mnp (C) défini par blocs par B =
. Déterminer le rang de B en fonction du
.. .. ..
. . . 0
0 ... 0 A
rang de A.
Correction H [005622]
Correction H [005624]
Exercice 1255
Soit h une application linéaire de rang r, de E, espace vectoriel de dimension n, dans F, espace vectoriel de dimension m.
1. Préciser comment obtenir une base (ei )ni=1 de E, et une base ( f j )mj=1 de F, telles que h(ek ) = fk pour k = 1, . . . , r et h(ek ) = 0
pour k > r. Quelle est la matrice de h dans un tel couple de bases ?
2. Déterminer un tel couple de bases pour l’homomorphisme de R4 dans R3 défini dans les bases canoniques par :
y1 = 2x1 − x2 + x3 − x4
h(x1 , x2 , x3 , x4 ) = (y1 , y2 , y3 ) avec y = x2 + x3 − 2x4
2
y3 = x1 + 2x2 + x3 + x4
[001082]
Exercice 1256
On désigne par P2 l’espace des polynômes sur R de degré inférieur ou égal à 2. On désigne par (e0 , e1 , e2 ) la base canonique de P2
et on pose
1 1
p0 = e0 , p1 = e1 − e0 , p2 = e2 − e1 + e0 .
2 2
170
1. Montrer que tout polynôme de P2 peut s’écrire de façon unique sous la forme p = b0 p0 + b1 p1 + b2 p2 .
2. Écrire sous cette forme les polynômes : p00 , p01 , p02 , p0 , X p0 , p00 .
3. Montrer que l’application ϕ : P2 → P2 définie par ϕ(p) = X p0 − 21 p0 + 14 p00 est une application linéaire. Préciser le noyau et
l’image de cette application. Écrire les matrices de cette application par rapport à la base canonique (ei ) et par rapport à la base
(pi ). Écrire la matrice de passage de la base (ei ) à la base (pi ) ; quelle relation lie cette matrice aux deux précédentes ?
[001083]
Exercice 1257
Soit f : (x2 + 1)→ (x2 + 1) l’application z 7→ eiθ z̄. On considère (x2 + 1) comme un R-espace vectoriel et on fixe la base ε = {1, i}.
1. Montrer que f est R-linéaire.
2. Calculer A = Mat( f , ε, ε).
3. Existent-ils x et y ∈ (x2 + 1)− {0} tels que f (x) = x et f (y) = −y? Si c’est le cas déterminer un tel x et un tel y.
4. Décrire géométriquement f .
5. Soit g : (x2 + 1)→ (x2 + 1) l’application z 7→ eiρ z̄. Calculer A = Mat(g ◦ f , ε, ε) et décrire géométriquement g ◦ f .
[001084]
Exercice 1258
Soit f ∈ L (R3 ) telle que f 3 = − f et f 6= 0.
1. Montrer que Ker( f ) ∩ Ker( f 2 + I) = {0}, Ker( f ) 6= {0} et Ker( f 2 + I) 6= {0}.
2. Soit x un élément distinct de 0 de Ker( f 2 + I). Montrer qu’il n’existe pas α ∈ R tel que f (x) = αx. En déduire que {x, f (x)}
est libre.
3. Calculer dim(Ker( f )) et dim(Ker( f 2 + I)).
0 0 0
4. Déterminer une base ε de R3 telle que : Mat( f , ε) = 0 0 −1 .
0 1 0
[001085]
Exercice 1259
Soient E un espace vectoriel de dimension n, f une application linéaire de E dans lui-même et x un élément de E tel que la famille
f (x), ..., f n (x) soit libre.
1. Montrer que la famille x, f (x), . . . , f n−1 (x) est une base de E. Déduiser-en que f est bijective.
2. On suppose maintenant que f n (x) = x. Déterminer la matrice de f dans la base x, f (x), . . . , f n−1 (x).
[001086]
Exercice 1260
Déterminer la matrice de la projection de R2 sur R~i parallèlement à R(~i + ~j) dans la base (~i + ~j, ~j) puis (~i, ~j). [001087]
Exercice 1261
Soit R[X] l’espace vectoriel des polynômes à coefficients réels.
1. Soit n ∈ N. Montrer que Rn [X], ensemble des polynômes à coefficients réels et de degré inférieur ou égal à n, est un sous-espace
vectoriel de R[X]. Montrer que la famille 1, X, . . . , X n est une base de Rn [X].
2. Soient f , g et h les applications de R[X] dans lui-même définies par :
f (P(X)) = XP(X),
g(P(X)) = P0 (X),
h(P(X)) = (P(X))2 .
Montrer que les applications f et g sont linéaires, mais que h ne l’est pas. f et g sont-elles injectives ? Surjectives ? Déterminer
la dimension de leurs noyaux respectifs. Déterminer l’image de f .
3. On désigne par fn et gn les restrictions de f et de g à Rn [X]. Montrer que l’image de gn est incluse dans Rn [X] et celle de fn
est incluse dans Rn+1 [X]. Déterminer la matrice de gn dans la base 1, X, ..., X n de Rn [X]. Déterminer la matrice de fn de la base
1, X, ..., X n dans la base 1, X, ..., X n+1 . Calculer les dimensions respectives des images de fn et de gn .
[001088]
Exercice 1262
171
−1 2
Soient A = et f l’application de M2 (R) dans lui-même M 7→ AM. Montrer que f est linéaire. Déterminer sa matrice dans la
1 0
base canonique de M2 (R). [001089]
Exercice 1263
Soit ϕ une application linéaire de R2 dans lui-même telle que ϕ 6= 0 et ϕ 2 = 0.
1. Construire des exemples de telles applications.
2. Soit x ∈ R2 tel que ϕ(x) 6= 0. Montrer que {x, ϕ(x)} est une base de R2 . Déterminer la matrice de ϕ dans cette base.
[001090]
Exercice 1264
Soit E un espace vectoriel et ϕ ∈ L (E).
1. On suppose que Ker(ϕ) = Ker(ϕ 2 ). Soit p ≥ 1 et x ∈ Ker(ϕ p ). Montrer que x ∈ Ker(ϕ p−1 ). En déduire que Ker(ϕ p ) = Ker(ϕ)
pour tout p ≥ 1.
2. Montrer de même que si Ker(ϕ 2 ) = Ker(ϕ 3 ) alors Ker(ϕ p ) = Ker(ϕ 2 ) pour tout p ≥ 2.
3. On suppose désormais que ϕ est une application linéaire de R3 dans lui-même telle que ϕ 2 6= 0. Soit x ∈ R3 tel que ϕ 2 (x) 6= 0.
Montrer que {x, ϕ(x), ϕ 2 (x)} est une base de R3 . Déterminer la matrice de ϕ dans cette base.
[001091]
Exercice 1265
Soient E un espace vectoriel de dimension 3 et ϕ une application linéaire de E dans E telle que ϕ 2 = 0 et ϕ 6= 0. Posons r = rg(ϕ).
1. Montrer que Im (ϕ) ⊂ Ker (ϕ). Déduiser-en que r ≤ 3 − r. Calculer r.
2. Soit e1 ∈ E tel que ϕ(e1 ) 6= 0. Posons e2 = ϕ(e1 ). Montrer qu’il existe e3 ∈ Ker (ϕ) tel que la famille {e2 , e3 } soit libre. Montrer
que {e1 , e2 , e3 } est une base de E.
3. Déterminer la matrice de ϕ dans la base {e1 , e2 , e3 }.
[001092]
Exercice 1266
Soient E un espace vectoriel et ϕ une application linéaire de E dans lui-même telle que ϕ 2 = ϕ.
1. Montrer que E = Ker (ϕ) ⊕ Im (ϕ).
2. Supposons que E est de dimension finie n. Posons q = dim (Ker (ϕ)). Montrer qu’il existe une base B = {e1 , . . . , en } de E telle
que : ϕ(e1 ) = . . . = ϕ(eq ) = 0 et, pour tout r > q, ϕ(er ) = er . Déterminer la matrice de ϕ dans la base B.
[001093]
Exercice 1267
Soit f l’application de Rn [X] dans R[X], définie en posant, pour tout P(X) ∈ Rn [X] : f (P(X)) = P(X + 1) + P(X − 1) − 2P(X).
1. Montrer que f est linéaire et que son image est incluse dans Rn [X].
2. Dans le cas où n = 3, donner la matrice de f dans la base 1, X, X 2 , X 3 . Déterminer ensuite, pour une valeur de n quelconque, la
matrice de f dans la base 1, X, . . . , X n .
3. Déterminer le noyau et l’image de f . Calculer leurs dimensions respectives.
4. Soit Q un élément de l’image de f . Montrer (en utilisant en particulier les résultats de la deuxième question) qu’il existe un
unique P ∈ Rn [X] tel que : f (P) = Q et P(0) = P0 (0) = 0.
[001094]
Exercice 1268
Soit (e1 , e2 , e3 ) une base de l’espace E à trois dimensions sur un corps K. IE désigne l’application identique de E. On considère
l’application linéaire f de E dans E telle que :
f (e1 ) = 2e2 + 3e3 , f (e2 ) = 2e1 − 5e2 − 8e3 , f (e3 ) = −e1 + 4e2 + 6e3 .
172
[001095]
Exercice 1269
Soit E un espace à n dimensions et f un endomorphisme de E.
1. Montrer que la condition f 2 = 0 est équivalente à Im f ⊂ ker f . Quelle condition vérifie alors le rang de f ? On suppose dans le
reste de l’exercice que f 2 = 0.
2. Soit E1 un supplémentaire de ker f dans E et soit (e1 , e2 , . . . , er ) une base de E1 . Montrer que la famille des vecteurs (e1 , e2 , . . . , er , f (e1 ), f (e2 ), . .
est libre. Montrer comment on peut la compléter, si nécessaire, par des vecteurs de ker f de façon à obtenir une base de E. Quelle
est la matrice de f dans cette base ?
3. Sous quelle condition nécessaire et suffisante a-t-on Im f = ker f ?
1 0 1
4. Exemple : Soit f l’endomorphisme de dont la matrice dans la base canonique est M( f ) = 2 0 2 . Montrer que
R3
−1 0 −1
f 2 = 0. Déterminer une nouvelle base dans laquelle la matrice de f a la forme indiquée dans la question 2).
[001096]
Exercice 1270
Soit trois vecteurs e1 , e2 , e3 formant une base de R3 . On note T la transformation linéaire définie par T (e1 ) = T (e3 ) = e3 , T (e2 ) =
−e1 + e2 + e3 .
1. Déterminer le noyau de cette application. Écrire la matrice A de T dans la base (e1 , e2 , e3 ).
2. On pose f1 = e1 − e3 , f2 = e1 − e2 , f3 = −e1 + e2 + e3 . Calculer e1 , e2 , e3 en fonction de f1 , f2 , f3 . Les vecteurs f1 , f2 , f3
forment-ils une base de R3 ?
3. Calculer T ( f1 ), T ( f2 ), T ( f3 ) en fonction de f1 , f2 , f3 . Écrire la matrice B de T dans la base ( f1 , f2 , f3 ) et trouver la nature de
l’application T .
1 1 −1
4. On pose P = 0 −1 1 . Vérifier que P est inversible et calculer P−1 . Quelle relation lie A, B, P et P−1 ?
−1 0 1
[001097]
Exercice 1271
1 3 α β
Soit Mα,β la matrice : Mα,β = 2 −1 2 1 ∈ M3,4 (R). Déterminer pour quelles valeurs de α et de β l’application linéaire
−1 1 2 0
qui lui est associée est surjective.
Correction H [001098]
Exercice 1272
1. Soit E un espace vectoriel et {e1 , . . . e p } une famille génératrice de E. Montrer l’égalité Im (ϕ) = Vect {ϕ(e1 ), . . . , ϕ(e p )}.
1 2 1 2 2 −1
3 4 1 4 3 −1
2. Soient A =
5 6 1 , B = 0 −1
. Calculer rg(A) et rg(B). Déterminer une base des noyaux et une base des
2
7 8 1 3 3 −2
images respectifs de fA et de fB .
[001099]
Exercice 1273
Soit E un espace vectoriel de dimension n et ϕ une application linéaire de E dans E. Montrer qu’il existe un polynôme P ∈ R[X] tel
que P( f ) = 0. (On pourra utiliser le fait que L (E) est isomorphe à Mn (R).)
Correction H [001100]
Exercice 1274
0 ... 0 1
..
. 0
Soit A =
. En utilisant l’application linéaire associée de L (Qn , Qn ), calculer A p pour p ∈ Z. [001101]
0 ..
.
1 0 ... 0
173
Exercice 1275
0 1 ... 0
.. .. .. ..
. . . .
Même chose avec A =
.
.
[001102]
.. ..
. 1
0 ... ... 0
Exercice 1276
3 −1 1
Soit f ∈ L (R3 ) de matrice 0 2 0 dans la base canonique. Déterminer la matrice de f dans la base (1, 0, −1), (0, 1, 1), (1, 0, 1).
1 −1 3
[001103]
Exercice 1277
2
2
Soit f l’endomorphisme de R2 de matrice 3 dans la base canonique. Soient e1 = (−2, 3) et e2 = (−2, 5).
− 52 − 32
1. Montrer que (e1 , e2 ) est une base de R2 et déterminer mat( f , e).
2. Calculer An pour n ∈ N.
xn+1 = 2xn + 2 yn
3. Déterminer l’ensemble des suites réelles qui vérifient ∀n ∈ N 3 .
5
yn+1 = − xn − yn
2
2 3
[001104]
Exercice 1278
Soit E = vect(AB − BA, (A, B) ∈ Mn (Q)2 ).
1. Montrer que E = ker tr (pour l’inclusion non triviale, on trouvera une base de ker tr formée de matrices de la forme AB − BA).
2. Soit f ∈ Mn (Q)∗ telle que ∀(A, B) ∈ Mn (Q)2 f (AB) = f (BA). Montrer qu’il existe α ∈ R tel que f = αtr.
[001105]
Exercice 1279
1 1
Soient A = et Φ : M2 (R) → M2 (R), M 7→ AM − MA. Montrer que Φ est linéaire, déterminer sa matrice dans la base canonique
0 1
et calculer ker Φ et ImΦ. [001106]
Exercice 1280
Soit A = (ai j )1≤i, j≤n une matrice carrée n × n. On veut démontrer le résultat suivant dû à Hadamard : Supposons que pour tout
i ∈ {1, · · · , n}, on ait
n
|aii | > ∑ |ai j |
j=1, j6=i
alors A est inversible.
1. Montrer le résultat pour n = 2.
2. Soit B, la matrice obtenue en remplaçant, pour j ≥ 2, chaque colonne c j de A par la colonne
a1 j
cj − c1 ,
a11
Calculer les bi j en fonction des ai j . Montrer que si les coefficients de A satisfont les inégalités ci-dessus, alors pour i ≥ 2, on a
n
|bii | > ∑ |bi j |.
j=2, j6=i
Exercice 1281
Soient A et B des matrices non nulles de Mn (R). On suppose que A.B = 0.
174
1. Démontrer que Im B ⊂ ker A.
2. On suppose que le rang de A est égal à n − 1, déterminer le rang de B.
Correction H [002585]
Exercice 1282
On désigne par {e1 , e2 , . . . , en } la base canonique de Rn . À une permutation σ ∈ Sn , on associe l’endomorphisme uσ de Rn suivant :
uσ : Rn −→ Rn
x1 xσ (1)
. .
.. 7−→ ..
xn xσ (n)
1. Soit τ = (i j) une transposition. Écrire la matrice de uτ dans la base canonique. Montrer que det(uτ ) = −1.
2. Montrer que ∀σ , σ 0 ∈ Sn , uσ ◦ uσ 0 = uσ 0 ◦σ .
3. En déduire que ∀σ ∈ Sn , det uσ = ε(σ ) où ε désigne la signature.
[002776]
175
1. Montrer que A est une sous algèbre commutative de Mn (R).
2. Soit M = aU + bI ∈ A . Montrer que M possède un inverse dans A si et seulement si b(b + na) 6= 0, et le cas échéant, donner
M −1 .
3. Montrer que si b(b + na) = 0, alors M n’est pas inversible dans Mn (R).
4. Trouver les matrices M ∈ A vérifiant : M n = I.
Correction H [003362]
176
0 (1)
..
1. . .
(1) 0
a (b)
..
2. . .
(b) a
1 1 (0)
.. ..
. .
3.
.
..
. 1
(0) 1
1 ᾱ ᾱ 2
4. α 1 ᾱ , α ∈ (x2 + 1).
α 2 α 1
(0) an
5. ··· .
a1 (0)
1 + λ1 (1)
1
6.
..
.
.
1
(1) 1+ λ
n
Correction H [003398]
177
Exercice 1302 ***
Soit A = (ai, j )16i, j6n définie par ai, j = 1 si i = j, j si i = j − 1 et 0 sinon. Montrer que A est inversible et calculer A−1 .
Correction H [005604]
1. Soit P ∈ GLn (K). Montrer que l’application φP : Mn (K) → Mn (K), M 7→ P−1 MP est un isomorphisme d’algèbre.
2. Soit φ : A = (ai j ) 7−→ A0 = (an+1−i,n+1− j ).
(a) Montrer que φ est un isomorphisme d’algèbre de Mn (K).
(b) Trouver une matrice P ∈ GLn (K) telle que φ = φP .
[003367]
178
Exercice 1309 Changement de base
4 5 −7 7
Soit f l’application linéaire de R4 dans R3 dont la matrice relativement aux bases canoniques, (~I, J, ~ ~L ) et (~i, ~j,~k ) est 2
~ K, 1 −1 3 .
1 −1 2 1
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ 0
On définit deux nouvelles bases : B = (I, J, 4I + J − 3L, −7I + K + 5L ) et B = (4i + 2 j + k, 5i + j − k, k ).
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Quelle est la matrice de f relativement à B et B 0 ?
Correction H [003400]
179
[003577]
Exercice 1318 **
4−a 1 −1 1−a 1 0
Soient M(a) = −6 −1 − a 2 et N(a) = 0 1−a 0 . M(a) et N(a) sont-elles semblables ?
2 1 1−a 0 0 2−a
Correction H [005626]
46 108.99 Autre
Exercice 1320
Soit A une matrice carrée qui commute avec toutes les matrices carrées. Montrer que c’est une matrice scalaire. [002434]
Exercice 1321
Soit A une matrice carrée.
1. Montrer que A2 = I si et seulement si (I − A)(I + A) = 0. Montrer que dans ce cas A est inversible.
2. Montrer que si A est idempotente (A2 = A), alors B = I − A l’est aussi et que AB = BA = 0.
3. Montrer que I est la seule matrice idempotente inversible.
[002437]
Exercice 1322
Trouver toutes les matrices de M3 (R) qui vérifient
1. M 2 = 0 ;
2. M 2 = M ;
3. M 2 = I.
[002475]
Exercice 1323
Un train qui ralentit avec une décélération constante met 20s pour parcourir le premier km et 30s pour parcourir le deuxième km. On
veut calculer la distance qu’il devra parcourir pour parvenir à l’arrêt.
– En prenant pour origine la position initiale du train, écrire l’équation générale d’un mouvement uniformément décéléré.
– En déduire un système de deux équations dont les inconnues sont la décélération et la vitesse initiale du train, et résoudre ce système.
– Conclure.
[002693]
180
a b
Montrer que C = M = ∈ M2 (R) est un corps isomorphe à (x2 + 1).
−b a
a b
Montrer que H = M = ∈ M2 ((x2 + 1)) est un corps non commutatif.
−b a
[003363]
181
3. Soit φ : Mn (K) → K une forme linéaire vérifiant : ∀ X,Y ∈ Mn (K), φ (XY ) = φ (Y X).
Montrer qu’il existe λ ∈ K tel que φ = λ tr.
[003375]
1. Soit A une matrice triangulaire à diagonale nulle. Montrer que A est nilpotente.
2. Soit A ∈ Mn (K) une matrice nilpotente d’indice n et φ l’endomorphisme de K n associé.
On note Ei = Kerφ i , et ~ei un vecteur quelconque choisi dans Ei \ Ei−1 (~e1 ∈ E1 \ {~0}).
(a) Justifier l’existence de ~ei .
(b) Montrer que la famille (~ei ) est une base de K n .
(c) En déduire que A est semblable à une matrice triangulaire à diagonale nulle.
[003378]
182
2. On suppose ici λ 6= µ, λ 6= 0 et µ 6= 0. Soit X un vecteur propre de A. Montrer que X est vecteur propre de U et de V avec les
valeurs propres 0, 0 ou 1, 0, ou 0, 1.
Correction H [003386]
∀ A ∈ I , ∀ B ∈ Mn (K), AB ∈ I .
Pour A ∈ Mn (K), on note HA le sev de Mn,1 (K) engendré par les colonnes de A, et IA l’idéal à droite engendré par A : IA =
{AM tq M ∈ Mn (K)}.
1. Soient A, M ∈ Mn (K). Montrer que : M ∈ IA ⇐⇒ HM ⊂ HA .
2. Soient A, B ∈ Mn (K). Montrer qu’il existe C ∈ Mn (K) telle que HA + HB = HC . Simplifier IA + IB .
3. Soit I un idéal à droite de Mn (K). Montrer que I est un sev de Mn (K), puis qu’il existe A ∈ Mn (K) telle que I = IA .
4. Que peut-on dire des idéaux à gauche de Mn (K) ?
[003387]
(X ≥ Y ) ⇐⇒ (∀ i, xi ≥ yi ),
183
Montrer que pour M, N ∈ C (A) on a : M = N ⇔ M et N ont la même dernière colonne.
En déduire que C (A) = Kn−1 [A]. [003391]
a) X 2 = I b) X 2 = 0 c) X 2 = X.
5. Calculer (M(x, y))n pour n entier naturel non nul.
Correction H [005265]
184
Correction H [005273]
Exercice 1357 **
Soient a un réel non nul et A et B deux éléments de Mn (R).
Résoudre dans Mn (R) l’équation d’inconnue M : aM + Tr(M)A = B.
Correction H [005606]
Exercice 1358 **
1 0 1 1
Soient I = et J = . Soit E = {M(x, y) = xI + yJ, (x, y) ∈ R2 }.
0 1 0 1
1. Montrer que (E, +, .) est un R-espace vectoriel et préciser sa dimension.
2. Montrer que (E, +, ×) est un anneau commutatif.
3. Quels sont les éléments inversibles de l’anneau (E, +, ×) ?
4. Résoudre dans E les équations :
(a) X 2 = I
(b) X 2 = 0
(c) X 2 = X.
5. Calculer (M(x, y))n pour n entier naturel et x et y réels.
185
Correction H [005608]
Exercice 1360 *I
Existe-t-il deux matrices carrées A et B telles que AB − BA = In .
Correction H [005618]
Exercice 1363 **
Soient A une matrice carrée de format n et f l’application de Mn (C) dans lui-même qui à une matrice M associe MA. Trouver la matrice
de f dans la base canonique de Mn (C) (ordonnée par l’ordre lexicographique).
Correction H [005621]
186
Indication H Correction H [000451]
Exercice 1367
Les nombres suivants sont-ils des rationnels ? des décimaux ? √
a = 1/3, b = 1/15, c = 1/25, d = 1/125, e, f = 0, 333 · · · 3 · · · , g = 2,
h = 0,123 456 789 123 456 789 123 · · · , i = 0,123 456 789 101 112 131 4 · · · , j = π, k = 13/7, l = 27/17. [000452]
√
Exercice 1368 Un procédé géométrique d’approximation de 2
Dans le plan xOy, on porte sur Ox une suite de points a1 , a2 , . . . , an , . . . et sur Oy une suite de points b1 , b2 , . . . , bn , . . . , construites de la
manière suivante :
(i) a1 = 2 et b1 = 1,
an−1 +bn−1
(ii) an = 2 ,
(iii) an bn = 2 (le rectangle de côtés an et bn a pour aire 2).
1. Représentez cette suite de rectangles de côtés an et bn .
2. Démontrez successivement que : ∀n, bn < an ; (an )n∈N décroissante ; (bn )n∈N croissante.
3. Calculez an − bn en fonction de an−1 − bn−1 et an . Montrez que l’on a l’inégalité :
(an−1 − bn−1 )2
an − bn < .
4
√
4. Calculez les premiers termes de la suite a1 , a2 , . . . , a6 . Combien de décimales exactes de 2 obtenez-vous à chaque pas ? Utilisez
l’inégalité précédente pour montrer que le nombre de décimales exactes obtenues double grosso modo à chaque pas.
[000453]
Exercice 1369
Calculer avec une calculette : 1
3 + 31 + 13 et 1 − 13 − 13 − 13 . Expliquer le résultat. [000454]
Exercice 1370
√ √
On considère les nombres
√ rationnels inférieurs à 2. Y a-t-il un nombre rationnel juste avant 2, plus grand que tous les nombres
rationnels inférieurs à 2 ?
Une suite de nombres rationnels a-t-elle pour limite un nombre rationnel ?
Une suite de nombres décimaux a-t-elle pour limite un nombre décimal ? [000455]
Exercice 1371
√ √ √ √
Soient a et b deux rationnels positifs tels que a et b soient irrationnels. Montrer que a + b est irrationnel. [000456]
Exercice 1372
Soit p(x) = ∑ni=0 ai · xi . On suppose que tous les ai sont des entiers.
1. Montrer que si p a une racine rationnelle αβ alors α divise a0 et β divise an .
√ √
2. On considère le nombre 2 + 3. En calculant son carré, montrer que ce carré est racine d’un polynôme de degré 2. En déduire,
à l’aide du résultat précédent qu’il n’est pas rationnel.
Indication H Correction H [000457]
Exercice 1373
p
Trouver sous la forme q des rationnels x dont les dévelopements décimaux périodiques sont donnés par :
_ _ _
3, 14 14 ... ; 0, 99 9 ... ; 3, 149 9 ... [000458]
Exercice 1374
187
Indication H Correction H [000459]
Exercice 1375
Montrer que l’ensemble {r3 ; r ∈ Q} est dense dans R. [000460]
Exercice 1376
Montrer que ln 3
ln 2 est irrationnel.
Indication H Correction H [000461]
Exercice 1377
Soit a ∈ R, montrer :
p 1
∃(p, q) ∈ Z × N∗ ; a − ≤ .
q q2
Indication : considérer les parties fractionnaires de 0, a, 2a, ..., qa et la partition [0, q1 [, [ 1q , 2q [, ...[ q−1
q , 1[ de [0, 1[. [000462]
Exercice 1378
Montrer que l’ensemble des nombres dyadiques : na o
k
, (a, k) ∈ Z × N
2
est dense dans R. [000463]
Exercice 1379
Montrer que toute suite convergente est bornée.
Indication H Correction H [000506]
Exercice 1380
Montrer que la suite (un )n∈N définie par
1
un = (−1)n +
n
n’est pas convergente.
Indication H Correction H [000507]
Exercice 1381
an −bn
Étudier la suite un = an +bn , a et b étant donnés dans R∗+ .
[000508]
Exercice 1382
Les énoncés suivants sont-ils vrais ou faux ?
1. Si une suite positive est non majorée, elle tend vers +∞.
2. Si une suite d’entiers converge, elle est stationnaire.
3. Si une suite a un nombre fini de valeurs, elle converge si et seulement si elle est stationnaire.
4. Une suite est convergente si et seulement si elle est bornée.
5. Si une suite n’est pas majorée, elle est minorée.
[000509]
Exercice 1383
Soit l un nombre réel. Peut-on dire qu’une suite qui vérifie
Exercice 1384
Construire une suite un = vn wn (resp. vn + wn ) convergente et telle que l’une au moins des suites (vn ) et (wn ) diverge. [000511]
188
Exercice 1385 Nombres irrationnels
√
Soit a ∈ Q+ tel que a ∈ / Q. √
Montrer qu’il existe C > 0 tel que pour tout rationnel r = qp , on a : r − a ≥ C
q2
.
Correction H [003066]
Correction H [003144]
Correction H [003145]
Exercice 1393 xy = yx
2
On cherche les couples (x, y) ∈ Q+∗ tels que x < y et xy = yx (xy , yx ∈ R).
p0
On pose x = p
q, y= q0 (formes irréductibles), d = pq0 ∧ p0 q, pq0 = ad et p0 q = bd.
189
1. Montrer qu’il existe m, n ∈ N∗ tels que : p = ma , p0 = mb , q = na et q0 = nb .
2. En déduire : b − a = mb−a − nb−a .
3. Montrer que b − a ≤ 1 et conclure.
Correction H [003150]
Exercice 1394 I
Montrer que les nombres suivants sont irrationnels.
√ √
1. (**) 2 et plus généralement n m où n est un entier supérieur ou égal à 2 et m est un entier naturel supérieur ou égal à 2, qui
n’est pas une puissance n-ième parfaite.
2. (**) log 2.
3. (****) π (L AMBERT a montré en 1761 que π est irrationnel, L EGENDRE a démontré en 1794 que π 2 est irrationnel, L INDE -
MANN a démontré en 1882 que π est transcendant).
Pour cela, supposer par l’absurde que π = qp avec p et q entiers naturels non nuls et premiers entre eux. Considérer alors
R p/q xn (p−qx)n
In = 0 n! sin x dx, n ∈ N∗ et montrer que In vérifie
(a) In est un entier relatif ;
(b) In > 0 ;
(c) limn→+∞ In = 0 (voir devoir).
4. (***) e (H ERMITE a démontré en 1873 que e est transcendant. C’est historiquement le premier « vrai » nombre dont on a réussi
à démontrer la transcendance).
1 R 1 (1−t)n t
Pour cela, établir que pour tout entier naturel n, e = ∑nk=0 k! + 0 n! e dt, puis que pour tout entier naturel non nul n,
0 < e − ∑nk=0 k!
1 3
< (n+1)! . Raisonner alors par l’absurde.
5. (***) cos( 2π 2π 4π
7 ). Pour cela trouver une équation du troisième degré à coefficients entiers dont les solutions sont cos( 7 ), cos( 7 )
6π
et cos( 7 ), puis vérifier que cette équation n’a pas de racine rationnelle (supposer par l’absurde qu’il y a une racine rationnelle
p ∗ ∗
q avec p ∈ Z , q ∈ N et PGCD(p, q) = 1 et montrer que p divise 1 et q divise 8). (On rappelle le théorème de G AUSS : soient
a, b et c trois entiers relatifs tous non nuls. Si a divise bc et a et b sont premiers entre eux, alors a divise c).
√ √ √
6. (***) 2 + 3 + 5.
Correction H [005209]
Exercice 1398
Déterminer la borne supérieure et inférieure (si elles existent) de : A = {un | n ∈ N} en posant un = 2n si n est pair et un = 2−n sinon.
Indication H Correction H [000465]
190
Exercice 1399
Déterminer (s’ils existent) : les majorants, les minorants, la borne supérieure, la borne inférieure, le plus grand élément, le plus petit
élément des ensembles suivants :
1
[0, 1] ∩ Q , ]0, 1[∩Q , N , (−1)n + 2 | n ∈ N∗ .
n
Correction H [000466]
Exercice 1400
Soit
1
I = x ∈ R |−2 < x+ ≤2 .
2x
1. Montrer que I est la réunion de deux intervalles.
2. Déterminer (s’ils existent) : les majorants, les minorants, la borne supérieure, la borne inférieure, le plus grand élément, le plus
petit élément de I.
[000467]
Exercice 1401
Les ensembles suivants ont-ils une borne supérieure, un plus grand élément, une borne inférieure, un plus petit élément, dans D, dans
Q, dans R, (si la question se pose) ?
1. [0, 3[,
2. {0} ∪ ]1, 2],
3. D ∩ [0, 1/3],
4. {x | ∃n ∈ N, x = 1/n},
5. {x ∈ Q | x2 < 2}.
[000468]
Exercice 1402
On considère l’ensemble des nombres de la forme 1 + 1n , où n décrit l’ensemble des entiers strictement positifs. Cet ensemble est-il
majoré ? Minoré ? A-t-il un plus petit élément ? Un plus grand élément ? Justifier vos réponses. [000469]
Exercice 1403
Étant donné un ensemble A ⊂ R, écrire avec des quantificateurs les propriétés suivantes :
1. 10 est un majorant de A,
2. m est un minorant de A,
3. P n’est pas un majorant de A,
4. A est majoré,
5. A n’est pas minoré,
6. A est borné,
7. A n’est pas borné.
[000470]
Exercice 1404
avec n ∈ N∗ . L’ensemble E admet-il une borne inférieure, une borne supérieure, un plus
n−1/n
Soit E l’ensemble des réels de la forme n+1/n
grand élément, un plus petit élément ? [000471]
Exercice 1405
Soit E = { n1 cos n | n ∈ N∗ } ; calculer inf E et sup E. [000472]
Exercice 1406
Soient A et B deux parties non vides de R telles que pour tout x de A et tout y de B on ait x ≤ y. Démontrer que sup A et inf B existent et
que sup A ≤ inf B. [000473]
Exercice 1407
191
Soit ai j (i, j)∈I×J
une famille non vide et bornée de réels ; comparer :
[000474]
Exercice 1408
Soit A une partie majorée de R d’au moins deux éléments et x un élément de A.
1. Montrer que si x < sup A, alors sup(A \ {x}) = sup A.
2. Montrer que si sup(A \ {x}) < sup A, alors x = sup A.
[000475]
Exercice 1409
Soient A et B deux parties bornées de R. On note A + B = {a + b | (a, b) ∈ A × B}.
1. Montrer que sup A + sup B est un majorant de A + B.
2. Montrer que sup(A + B) = sup A + sup B.
Indication H Correction H [000476]
Exercice 1410
Soit A et B deux parties bornées de R. Vrai ou faux ?
1. A ⊂ B ⇒ sup A 6 sup B,
2. A ⊂ B ⇒ inf A 6 inf B,
3. sup(A ∪ B) = max(sup A, sup B),
4. sup(A + B) < sup A + sup B,
5. sup(−A) = − inf A,
6. sup A + inf B 6 sup(A + B).
Indication H Correction H [000477]
Exercice 1411
Donner la borne supérieure et la borne inférieure (si elles existent) de l’ensemble :
( )
n − 1n ∗
D= |n ∈ N .
n + 1n
Exercice 1412
Soient n ∈ N∗ et a1 ≤ a2 ≤ ... ≤ an , n nombres réels. Calculer :
n
inf
x∈R
∑ |x − ai | .
k=1
[000479]
Exercice 1413
Soit f : R → R, f (x) = x3 − 3x. Tracer les graphes des fonctions f , | f |, f+ , f− où : f+ = max( f , 0), f− = min( f , 0). [000480]
Exercice 1414
Si a = sup A, montrer qu’il existe une suite d’éléments de A qui converge vers a. Réciproque. [000481]
Exercice 1415
Soit A = Q ∩ ]0, 1[ et a, b ∈ R+ . On considère les applications suivantes de A dans R+ :
p q− p p aq + bp
f: 7→ ; g: 7→
q q+ p q p+q
192
Déterminer la borne supérieure et la borne inférieure de f (A) et de g(A). [000482]
Exercice 1416
2p2 −3q
Soit A l’ensemble des nombres réels qui peuvent s’écrire x = p2 +q
pour p et q entiers vérifiant 0 < p < q.
1. Montrer que A est minorée par −3 et majorée par 2.
2. Déterminer inf A et sup A (pour la borne supérieure on pourra prendre q = p + 1).
[000483]
Exercice 1417
Soit (un )n∈N une suite bornée. On pose A p = supn>p un et B p = infn>p un . Montrer que (A p ) p∈N est une suite décroissante bornée et
que (B p ) p∈N est une suite croissante bornée. Soit L = lim p→∞ A p et l = lim p→∞ B p .
n+2
1. Dans le cas particulier où un = n+1 cos nπ
3 , calculer L et l.
2. Montrer que :
∀ε > 0, ∃p ∈ N, ∀n ≥ p, un > l − ε
∀ε > 0, ∀p ∈ N, ∃n ≥ p, un < l + ε
Exercice 1418
Soient x et y deux réels strictement positifs. On pose
r
x+y √ 2xy 1 2
a= g = xy h= q= (x + y2 )
2 x+y 2
Montrer que a, g, h, q sont rangés dans un ordre indépendant de x et y. [000485]
Exercice 1419
Soient A et B deux parties non vides bornées de R.
1. Montrer que A ∪ B est bornée et que sup(A ∪ B) = max(sup(A), sup(B)).
2. Enoncer un résultat analogue pour inf(A ∪ B).
3. Qu’en est-il pour A ∩ B ?
[000486]
Exercice 1421 **
Soit A = 1n + (−1)n , n ∈ N∗ . Déterminer sup A et inf A.
Correction H [005211]
193
49 120.99 Autre
Exercice 1424
Démontrer par récurrence sur n que pour tout n ≥ 2 l’implication
Exercice 1425
Soient a1 , . . . , an , b1 , . . . , bn ∈ R, les ai n’étant pas tous nuls. Soit p(x) = ∑ni=1 (ai + xbi )2 . Montrer que le discriminant de cette équation
du second degré est ≤ 0. En déduire que :
!1/2 !1/2
n n n
∑ ai bi ≤ ∑ ai 2
∑ bi 2
,
i=1 i=1 i=1
et que
!1/2 !1/2 !1/2
n n n
∑ (ai + bi ) 2
≤ ∑ a2i + ∑ b2i .
i=1 i=1 i=1
[000488]
Exercice 1426
Deux entiers naturels distincts peuvent-ils vérifier la relation ab = ba ? [000489]
Exercice 1427
√ √
Résoudre l’équation 4
41 + x + 4 41 − x = 4, x étant un réel positif. [000490]
Exercice 1428
Si a et b sont des réels positifs ou nuls, montrer que :
√ √ √
a + b 6 2 a + b.
Exercice 1429
Soient x = (x1 , . . . , xn ) et y = (y1 , . . . , yn ) ∈ Rn . On note kxk1 = ∑ni=1 |xi | et kxk∞ = max1≤i≤n |xi |.
Montrer que dans les deux cas on a :
kx + yk ≤ kxk + kyk.
[000492]
Exercice 1430
Pout tout x ∈ R on note E(x) sa partie entière et {x} sa partie décimale.
1. Tracer les graphes des fonctions x 7→ E(x) et x 7→ {x}.
E(nx)
2. Montrer les relations suivantes : E(x) + E(y) ≤ E(x + y), E(x + n) = E(x) + n pour tout n ∈ Z, E n = E(x) pour tout
n ∈ N∗ .
3. Déterminer lim E(x) et lim{x} lorsque x → −1+ et x → −1− . Ces fonctions ont-elles une limites lorsque x → −1 ?
[000493]
Exercice 1431
Pour tout x, y ∈ R et λ > 0 montrer que :
x2
2xy ≤ + λ y2 .
λ
[000494]
Exercice 1432
Soit deux nombres réels a et b vérifiant : −1 < a < 4 et − 3 < b < −1. Donner un encadrement de a − b et de a/b. [000495]
194
Exercice 1433
On note E(x) la partie entière d’un réel x.
1. Montrer que ∀(x, y) ∈ R2 E(x) + E(y) ≤ E(x + y) ≤ E(x) + E(y) + 1.
2. Calculer E(x) + E(−x) pour x ∈ R.
E(nx)
3. Montrer que ∀n ∈ N∗ et ∀x ∈ R E(x) = E( ).
n
[000496]
Exercice 1434
Soit f : R → R telle que
∀(x, y) ∈ R2 f (x + y) = f (x) + f (y).
Montrer que
1. ∀n ∈ N f (n) = n · f (1).
2. ∀n ∈ Z f (n) = n · f (1).
3. ∀q ∈ Q f (q) = q · f (1).
4. ∀x ∈ R f (x) = x · f (1) si f est croissante.
Indication H Correction H [000497]
Exercice 1435
n n
Soient n ∈ N∗ , et (x1 , x2 , ..., xn ) ∈ Rn tels que ∑ xi = ∑ xi2 = n. Montrer que
i=1 i=1
[000498]
Exercice 1436
Soient n ∈ N∗ , et (x1 , x2 , ..., xn ) ∈ [0, 1]n , montrer que :
n n
∏(1 − xi ) ≥ 1 − ∑ xi .
i=1 i=1
[000499]
Exercice 1437
Soit A une partie de R vérifiant :
A 6= 0,
/
∀x ∈ A, ∃εx > 0, ]x − εx , x + εx [⊂ A,
∀x ∈ R : (∀ε > 0, ]x − ε, x + ε[∩A 6= 0)
/ ⇒ x ∈ A.
Montrer que A = R. [000500]
Exercice 1438
Montrer :
n−1
k
∀n ≥ 1, ∀x ∈ R, ∑ E(x + ) = E(nx).
k=0 n
[000501]
Exercice 1439
Soient A et B deux parties denses de R, AB et A + B sont-elles denses ? Étude de la réciproque. [000502]
Exercice 1440
Démontrer que : √ √ √
∀n ∈ N∗ , E( n + n + 1) = E( 4n + 2).
[000503]
195
Exercice 1441 Morphismes de R
Soit f : R → R un morphisme de corps.
1. Montrer que : ∀ x ∈ Q, f (x) = x.
2. Montrer que f est une application croissante.
3. En déduire que f = idR .
[003061]
n = a0 + 10a1 + ... + 10 p a p ,
où p est un entier naturel et les ai sont des entiers éléments de {0, ..., 9}, a p étant non nul. Déterminer p en fonction de n.
Correction H [005153]
196
Exercice 1450 **I
Soient n un entier naturel et x un réel positif.
1. Combien y a-t-il d’entiers naturels entre 1 et n ? entre 1 et x ?
2. Combien y a-t-il d’entiers naturels entre 0 et n ? entre 0 et x ?
3. Combien y a-t-il d’entiers naturels pairs entre 0 et x ? Combien y a-t-il d’entiers naturels impairs entre 0 et x ?
4. Combien y a-t-il de multiples de 3 entre 0 et x ?
5. Combien l’équation x + 2y = n, n entier naturel donné et x et y entiers naturels inconnus, a-t-elle de couples solutions ?
6. De combien de façons peut-on payer 10 euros avec des pièces de 10 et 20 centimes d’euros ?
7. (***) Combien l’équation 2x + 3y = n, n entier naturel donné et x et y entiers naturels inconnus, a-t-elle de couples solutions ?
Correction H [005155]
Exercice 1452 **
Montrer que ∀n ∈ N∗ , ∀x ∈ R, E(
E(nx)
n ) = E(x).
Correction H [005159]
Exercice 1456 **
p √ p √
Résoudre dans R l’équation x + 2 x − 1 + x − 2 x − 1 = 1.
Correction H [005217]
1. Montrer que les sous groupes du groupe (R, +) sont soit de la forme aZ, a réel donné, soit denses dans R.
Indication : pour G sous-groupe donné de (R, +), non réduit à {0}, considérer a = Inf (G∩]0; +∞[) puis envisager les deux cas
a = 0 et a > 0.
(Definition : G est dense dans R si et seulement si : (∀x ∈ R, ∀ε > 0, ∃y ∈ G/ |y − x| < ε).
√
2. Application 1. Montrer que {a + b 2, (a, b) ∈ Z2 } est dense dans R.
3. Application 2 (groupe des périodes d’une fonction).
(a) Soit f une fonction définie sur R à valeurs dans R. Montrer que l’ensemble des périodes de f est un sous groupe de
(R, +) (ce sous-groupe est réduit à {0} si f n’est pas périodique).
197
√
(b) Montrer qu’une fonction continue sur R qui admet 1 et 2 pour périodes, est constante sur R.
Correction H [005218]
Exercice 1458 **
Montrer que {r3 , r ∈ Q} est dense dans R.
Correction H [005219]
Exercice 1459
Soit x un réel.
1. Donner l’encadrement qui définit la partie entière E(x).
E(x) + E(2x) + . . . + E(nx)
2. Soit (un )n∈N∗ la suite définie par un = .
n2
Donner un encadrement simple de n2 × un , qui utilise ∑nk=1 k.
3. En déduire que (un ) converge et calculer sa limite.
4. En déduire que Q est dense dans R.
Indication H Correction H [005982]
50 121.01 Convergence
Exercice 1460
1. Dessiner les suites suivantes :
n2 − 25
(a) un = 2 (prendre 2 cm comme unité sur Oy)
2n + 1
(b) un = (−1) n
1 1
(c) un = cos n vn = | cos n| (n en radians)
n n
(d) un = cos n
(e) u1 = 1 ; u2 = 2 ; u3 = 3 ; u4 = −1 ; un = 2 pour n ≥ 5.
(−1)n
(f) un = 2 (prendre 10 cm comme unité sur Oy)
n +1
nπ
(g) un = cos
6
1
(h) un = sin √ (prendre 1 cm comme unité sur Oy)
n
(i) un = n2 + 1
1
(j) un = √ (pour n ≥ 2)
n + (−1)n n
2. Classer les dessins par paquets en précisant vos critères.
3. Pour chaque suite, pouvez-vous trouver l et n tels que |un − l| < 1
10 ou 1
100 ? Mettre en relation avec le classement précédent.
4. Les énoncés suivants sont-ils vrais ou faux ?
(a) Une suite à termes positifs qui tend vers 0 est décroissante à partir d’un certain rang.
(b) Si une suite a une limite strictement positive, tous ses termes sont strictement positifs à partir d’un certain rang. Réci-
proque ?
[000504]
Exercice 1461
Soit (un )n∈N une suite de R. Que pensez-vous des propositions suivantes :
• Si (un )n converge vers un réel ` alors (u2n )n et (u2n+1 )n convergent vers `.
• Si (u2n )n et (u2n+1 )n sont convergentes, il en est de même de (un )n .
• Si (u2n )n et (u2n+1 )n sont convergentes, de même limite `, il en est de même de (un )n .
Indication H Correction H [000505]
Exercice 1462
Vrai ou faux : il existe une suite (un ) telle que (un+1 − un ) tend vers 0 et qui diverge. [000512]
198
Exercice 1463
1
Encadrer la suite (un ) définie par un = ∑nk=1 n2 +k2
. Que peut-on en déduire ? [000513]
Exercice 1464
1. Que peut-on dire d’une suite qui vérifie limn→∞ nun = 0 ?
2. Que peut-on dire d’une suite qui vérifie limn→∞ nun = 1 ?
3. Que peut-on dire d’une suite qui vérifie limn→∞ nun = +∞ ?
[000514]
Exercice 1465
un+1
Étant donné k ∈ R+ , que peut-on dire d’une suite (un ) qui vérifie limn→∞ un = k ? Application : Étudier un = 1·2···n
1·4···(3n−2)
. [000515]
Exercice 1466
Montrer qu’une partie D est dense dans R ssi tout réel est limite d’une suite de points de D. [000516]
Exercice 1467
Soit A une partie bornée de R et x un réel.
1. Montrer que x = sup(A) ssi (x majore A et il existe une suite (xn )n∈N de A qui converge vers x).
2. Énoncer un résultat analogue pour inf(A).
[000517]
Exercice 1468
Étudier la convergence des suites :
√ √ n sin(n) 1 2n+1 1 1 n−1 1
n2 + n + 1 − n + (−1)n n ∑ ∑ cos( √ )
n2 + 1 n k=1 n2 + k n k=0 n+k
Correction H [000518]
Exercice 1469
Montrer qu’une suite d’entiers qui converge est stationnaire à partir d’un certain rang.
Indication H Correction H [000519]
Exercice 1470
1 1
Soit Hn = 1 + +···+ .
2 n
1 1
1. En utilisant une intégrale, montrer que pour tout n > 0 : ≤ ln(n + 1) − ln(n) ≤ .
n+1 n
2. En déduire que ln(n + 1) ≤ Hn ≤ ln(n) + 1.
3. Déterminer la limite de Hn .
4. Montrer que un = Hn − ln(n) est décroissante et positive.
5. Conclusion ?
Indication H Correction H [000520]
Exercice 1471
Montrer qu’une suite monotone dont une suite extraite converge est convergente. [000521]
Exercice 1472
Montrer que (un ) converge ssi (u2n ), (u2n+1 ), (u3n ) convergent (leurs limites n’étant pas nécessairement égales). [000522]
Exercice 1473
199
n+1
Etudier la convergence de la suite un = (−1)n . [000523]
n
Exercice 1474
2nπ
Soit q un entier au moins égal à 2. Pour tout n ∈ N, on pose un = cos .
q
1. montrer que un+q = un pour tout n ∈ N.
2. Calculer unq et unq+1 . En déduire que la suite (un ) n’a pas de limite.
Indication H Correction H [000524]
Exercice 1475
Soit (un )n∈N une suite réelle prenant toute les valeurs rationnelles. Montrer que (un )n∈N n’admet pas de limite. [000525]
Exercice 1476
Soit (un )n∈N une suite réelle telle que lim u2n = λ . Que dire de (un )n∈N ? [000526]
n→∞
Exercice 1477
1. Donner un exemple de suite bornée divergente, puis de suite divergente telle que
∀k ∈ N, lim xn+k − xn = 0.
n→∞
2. Donner un exemple de suite divergente qui a une seule valeur d’adhérence (i.e. telle qu’il existe une seule extraction φ telle que
xφ (n) converge).
3. Donner un exemple de suite (xn )n∈N divergente telle que ∀k ≥ 2, (xnk )n∈N converge.
[000527]
Exercice 1478
Que peut-on dire des nombres réels a et b si
1 1
∀n ∈ N∗ , a − ≤ b ≤ a+ ?
n n
[000528]
Exercice 1479
Étudier la suite (un ) définie par : (
0 si n est premier
un =
67 + 1/n sinon .
Si cette suite converge, montrer que sa limite est inférieure à 72. Étudier la convergence de cette suite. [000529]
Exercice 1480
On donne la suite (un ) définie par : √ p
u1 = 2 et un = 2 − un−1 .
En étudiant les suites (u2n ) et (u2n+1 ), montrer que la suite (un ) est convergente. [000530]
Exercice 1481
1. Soit (un ), (vn ), (wn ) trois suites telles que pour n assez grand on ait vn ≤ un ≤ wn . On suppose que (vn ) et (wn ) sont convergentes,
et on note v = lim vn et w = lim wn . Montrer que pour tout ε positif, on a v − ε ≤ un ≤ w + ε pour n assez grand (théorème
d’encadrement). Que peut-on en déduire si v = w ?
2. Soit (un ) une suite convergente de limite l. Montrer que la suite
u1 + u2 + · · · + un
vn =
n
est convergente et a pour limite l. Pour cela, encadrer un à ε près pour n assez grand, et en déduire un encadrement de vn .
200
[000531]
Exercice 1482
Soit α un nombre irrationnel positif et (pn ) et (qn ) deux suites d’éléments de N∗ telles que α = limn→∞ pn
qn . Montrer que
lim qn = lim pn = +∞.
n→∞ n→∞
[000532]
Exercice 1483
Étudier la suite un = ln(1 + ln(2 + ln(3 + · · · + ln(n − 1 + ln n) · · · ))). [000533]
Exercice 1484
Montrer que pour n ≥ 1, l’équation xn + xn−1 + x2 + x − n+1
n = 0 admet une unique racine positive ; on la note un . Étudier la suite (un ).
[000534]
Exercice 1485
Un ivrogne part à un instant donné d’un point donné. À chaque seconde, il fait un pas dans une direction inconnue (et qui peut changer
de façon arbitraire à chaque pas). Comme il se fatigue, ses pas sont de plus en plus courts. Peut-on prévoir qu’au bout d’un certain
temps il restera à moins d’un mètre d’une certaine position si on admet que la longueur de son n-ième pas est :
1. 1/n mètre ?
2. 1/n2 mètre ?
[000535]
Exercice 1486
n π π
Soient (un )n≥2 définie par un = ∏ cos( 2k ) et vn = un sin( 2n ).
k=2
1. Montrer que (un )n≥2 est convergente.
2. Montrer que (vn )n≥2 est une suite géométrique. En déduire la limite de (un )n≥2 .
[001193]
Exercice 1487
Soit (un )n∈N une suite bornée de nombres réels telle que lim (un+1 − un ) = 0. Montrer que les valeurs d’adhèrence de la suite (un )n∈N
n→∞
forment un intervalle de R. [001194]
Exercice 1488
On définit par récurrence les suites (un )n∈N et (vn )n∈N par :
(un )2 (vn )2
u0 = 1, v0 = 2, un+1 = , vn+1 = .
un + vn un + vn
1. Montrer par récurrence que l’on a un > 0 et vn > 0.
2. Montrer que les suites (un )n∈N et (vn )n∈N décroissent. En déduire qu’elles convergent vers ` et `0 respectivement. Montrer que
l’on a ``0 = 0.
3. Montrer que la suite (vn − un )n∈N est constante. En déduire ` et `0 .
[001195]
Exercice 1489
√ un + vn
Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites de nombres réels telles que 0 < u1 < v1 et un+1 = un vn et vn+1 = . Montrer qu’elles
2
convergent vers la même limite. [001196]
Exercice 1490
1
1. Soit (un )n∈N une suite de nombres réels non nuls convergeant vers une limite ` différente de zéro. Montrer que la suite ( )
un n∈N
1
converge vers .
`
201
√
2. Soit (un )n∈N une suite de nombres réels positifs convergeant vers une limite ` différente de zéro. Montrer que la suite ( un )n∈N
√
converge vers `.
[001197]
Exercice 1491
1. Soit (un )n∈N une suite de nombres réels telle que les suites extraites (u2n )n∈N et (u2n+1 )n∈N convergent vers une même limite
`. Montrer que (un )n∈N converge également vers `.
n
(−1)k
2. En déduire que la suite (un )n∈N de terme général un = ∑ converge.
k=0 (2k)!
[001198]
Exercice 1492
u1 + u2 + · · · + un
Soit (un )n∈N une suite de nombres réels et vn = où n ∈ N∗ .
n
1. Montrer que si (un )n≥1 converge vers `, alors (vn )n≥1 converge vers `. La réciproque est elle vraie ?
n
k+1
2. Calculer lim
n→+∞
∑ 2nk + k .
k=1
an
3. Soit (an )n≥0 une suite telle que lim (an+1 − an ) = `. Prouver que lim = `.
n→+∞ n→+∞ n
un+1
4. Soit (un )n≥1 une suite strictement positive telle que lim = `. Démontrer que lim (un )1/n = `.
n→+∞ un n→+∞
[001199]
Exercice 1493
n
1 1
Pour tout n ∈ N∗ on note un = ∑ k! et vn = un + n!n . On rapelle que e = n→∞
lim un .
k=1
1
1. Montrer que les suites (un )n≥1 et (vn )n≥1 sont adjacentes. En déduire une valeur approchée de e à .
1000
2. Démontrer que e est irrationnel.
[001200]
Exercice 1494
Une suite (un )n∈N est dite de Cauchy lorsque, pour tout ε > 0 il existe N ∈ N tel que, si m, n ≥ N alors |un − um | < ε.
1. Montrer que toute suite convergente est de Cauchy. Montrer que toute suite de Cauchy est bornée.
1 1 p+2
2. Soit un = 1 + + . . . + . Montrer que, pour tout p ∈ N, u2 p ≥ . En déduire que (un )n∈N tend vers l’infini.
2 n 2
3. Une suite (un )n∈N satisfait au critère C 0 lorsque, pour tout ε > 0 il existe N ∈ N tel que, si n ≥ N alors |un − un+1 | < ε. Une
suite satisfaisant au critère C 0 est-elle de Cauchy ?
4. Montrer que les trois assertions qui suivent sont équivalentes :
(a) Toute partie majorée de R admet une borne supérieure et toute partie minorée de R admet une borne inférieure.
(b) Toute suite de Cauchy est convergente.
(c) Deux suites adjacentes sont convergentes.
[001201]
202
( un
−−−→ 0
1+u2n n→∞
2. Même question avec
(un ) est bornée.
[004670]
Exercice 1498 un vn → 1
0 ≤ un ≤ 1
Soient (un ) et (vn ) deux suites vérifiant : 0 ≤ vn ≤ 1 Que pouvez-vous dire de ces suites ?
un vn −−−→ 1.
n→∞
[004671]
1. Étudier les suites (v2n ) et (v2n+1 ) et montrer que la suite (vn ) est convergente.
2. Calculer ` = limn→∞ vn à 10−5 près.
Correction H [004672]
1. On pose un = 1
0!
1
+ 1! + · · · + n!
1
.
(a) Montrer que la suite (un ) est convergente.
(b) Calculer le nombre e = limn→∞ un à 10−7 près.
1/n
2. On note vn = 1 + n1 .
203
(a) Développer vn et montrer que vn ≤ e.
p
(b) On fixe p ∈ N et ε > 0. Montrer que pour n suffisament grand, vn ≥ ∑k=0 1
k! − ε.
(c) Que pouvez-vous en déduire ?
[004679]
n /4n
Exercice 1507 Étude de C2n
1×3×5×···×(2n−1)
On pose un = 2×4×6×···×(2n)
.
1. Exprimer un à l’aide de factorielles.
2. Montrer que la suite (un ) est convergente.
3. Soit vn = (n + 1)u2n . Montrer que la suite (vn ) converge. Que pouvez-vous en déduire pour limn→∞ un ?
4. On note α = limn→∞ vn . En étudiant la suite (nu2n ), montrer que α > 0.
Correction H [004680]
204
Exercice 1515 Approximation d’un irrationnel
Soit x ∈ R∗ et (rn ) une suite de rationnels convergeant vers x. On écrit rn = pn
qn avec pn ∈ Z, qn ∈ N∗ .
1. Montrer que si l’une des suites (pn ), (qn ) est bornée, alors l’autre l’est aussi, et x ∈ Q.
2. En déduire que si x ∈ R \ Q, alors |pn | −−−→ +∞ et qn −−−→ +∞.
n→∞ n→∞
[004688]
S(n+1)
3. La suite S(n) est-elle convergente ?
Correction H [004689]
205
Soit f : N → N injective. Montrer que f (n) −−−→ +∞. [004695]
n→∞
206
un +vn √
Soient a et b deux réels tels que 0 < a < b. On pose u0 = a et v0 = b puis, pour n entier naturel donné, un+1 = 2 et vn+1 = un+1 vn .
b sin(Arccos( ab ))
Montrer que les suites (un ) et (vn ) sont adjacentes et que leur limite commune est égale à Arccos( ab )
.
Correction H [005225]
Exercice 1533 **
Limite quand n tend vers +∞ de
sin n
1. n ,
n
2. 1 + 1n ,
n!
3. nn ,
E ((n+ 12 )2 )
4. ,
E ((n− 12 )2 ))
√n 2
5. n ,
√ √
6. n + 1 − n,
∑nk=1 k2
7. n3
,
2k
8. ∏nk=1 2k/2 .
Correction H [005226]
Exercice 1534 **
√ √
Etudier la suite (un ) définie par n+1− n = √1
2 n+un
.
Correction H [005227]
Exercice 1537 *
Soient u et v deux suites de réels de [0, 1] telles que limn→+∞ un vn = 1. Montrer que (un ) et (vn ) convergent vers 1.
Correction H [005234]
Exercice 1538 **
Montrer que si les suites (u2n ) et (u3n ) convergent alors (un ) converge.
Correction H [005235]
207
Exercice 1541
√ √
Etudier les deux suites un = ∑nk=1 √1 − 2 n + 1 et vn = ∑nk=1 √1 − 2 n.
k k
Correction H [005238]
Exercice 1544 **
Donner un exemple de suite (un ) divergente, telle que ∀k ∈ N∗ \ {1}, la suite (ukn ) converge.
Correction H [005244]
208
1. Soient p un entier naturel et a un réel. Donner le développement de (cos a + i sin a)2p+1 puis en choisissant astucieusement a,
p p
kπ
déterminer ∑k=1 cotan2 2p+1 . En déduire alors ∑k=1 sin2 1 kπ .
2p+1
1
2. Pour n entier naturel non nul, on pose un = ∑nk=1 k2
. Montrer que la suite (un )n∈N∗ converge (pour majorer un , on remarquera
que k12 ≤ k(k−1)
1
).
1 1
3. Montrer que pour tout réel x de ]0, π2 [, on a cotan x < x < sin x .
4. En déduire un encadrement de un puis la limite de (un ).
Correction H [005316]
Exercice 1550 **
Déterminer les limites quand n tend vers +∞ de
Z 1 Z 1 n Z π
1 x n sin x
1) un = Arcsinn x dx 2) dx 3) dx.
n! 0 0 1+x 0 x+n
Correction H [005459]
Exercice 1552
Etudier la suite (un ) définie par
1
un+1 = un (u2n − 3un + 4) ∀n ≥ 0.
2
[000537]
Exercice 1553
Étudier les suites :
√
1. u0 = 0 et un+1 = un + 2.
2. u0 ∈ R et un+1 = un − u2n .
[000538]
Exercice 1554
On considère la fonction f : R −→ R définie par
x3 2x 1
f (x) =+ +
9 3 9
et on définit la suite (xn )n≥0 en posant x0 = 0 et xn+1 = f (xn ) pour n ∈ N.
1. Montrer que l’équation x3 − 3x + 1 = 0 possède une solution unique α ∈]0, 1/2[.
2. Montrer que l’équation f (x) = x est équivalente à l’équation x3 − 3x + 1 = 0 et en déduire que α est l’unique solution de
l’équation f (x) = x dans l’intervalle [0, 1/2].
3. Montrer que la fonction f est croissante sur R+ et que f (R+ ) ⊂ R+ . En déduire que la suite (xn ) est croissante.
4. Montrer que f (1/2) < 1/2 et en déduire que 0 ≤ xn < 1/2 pour tout n ≥ 0.
5. Montrer que la suite (xn )n≥0 converge vers α.
Indication H Correction H [000539]
Exercice 1555
Soit a ∈ R. On considère la suite (un ) définie par u0 = a et un+1 = eun − 2 pour n ≥ 0.
1. Étudier cette suite si a = 0.
2. Étudier cette suite si a = −10.
3. Étudier cette suite si a = 3.
209
4. Généraliser en discutant selon la valeur de a.
[000540]
Exercice 1556
u3
Étudier la suite définie par un+1 = 1 + 10n dans les cas suivants :
1. u0 = −4.
2. u0 = −2.
3. u0 = 2.
4. u0 = 3.
[000541]
Exercice 1557
(un −3)2
Étudier la suite (un ) définie par u0 = 0 et un+1 = 4 . [000542]
Exercice 1558
Étudier la suite définie par un+1 = e−un et u0 = 0. [000543]
Exercice 1559
Étudier la suite définie par un+1 = cos un et u0 = −8. [000544]
Exercice 1560
2u3n +7
Étudier la suite définie par un+1 = 3(u2n +1)
et u0 = 2. En déduire une valeur approchée à 10−8 près de la racine réelle du polynôme
X 3 + 3X − 7. [000545]
Exercice 1561
−u2n −un +24
Étudier la suite définie par u0 = 0 et un+1 = 6 pour n ≥ 0. [000546]
Exercice 1562
Étudier la suite définie par u0 = 0 et un+1 = − 13 un − 19 un + 3 pour n ≥ 0.
3 2
[000547]
Exercice 1563
Étudier la suite définie par u0 = 0 et un+1 = − 51 u2n − 16 un + 33
10 pour n ≥ 0. [000548]
Exercice 1564
Étudier la suite définie par u0 = 0 et un+1 = ln(e − 1 + un ). [000549]
Exercice 1565
Discuter suivant les valeurs de u0 la nature de la suite un+1 = eun − 2. [000550]
Exercice 1566
Soient a et b deux réels strictement positifs ; on définit une suite (un ) par :
p
u0 ≥ 0 et un+1 = aun + b
1. Montrer qu’il existe une valeur de u0 pour laquelle cette suite est stationnaire.
2. Montrer que si u0 est distinct de cette valeur, (un ) est monotone et bornée. Trouver limn→∞ un .
[000551]
Exercice 1567
210
Étudier suivant les valeurs données à u0 appartenant à C les suites :
un − 2
un+1 =
un + 4
un + 2
un+1 =
un + 1
−1
un+1 =
un + 1
[000552]
Exercice 1568
Soit f : [0, 1] → [0, 1]. On considère a ∈ [0, 1] et la suite (un )n∈N vérifiant u0 = a et ∀n ∈ N, un+1 = f (un ). Les propriétés suivantes
sont-elles vraies ou fausses :
1. Si f est croissante, alors (un ) est croissante.
2. Si (un ) est croissante, alors f est croissante.
3. Si (un ) est croissante et f monotone, alors f est croissante.
4. Si (un ) converge vers une limite l, alors l est point fixe de f .
5. Si f est dérivable, alors (un ) est bornée.
6. Si le graphe de f est au dessus de la droite d’équation y = x, alors (un ) est croissante.
7. Si (un ) converge vers un point fixe l de f , alors f est continue en l.
[000553]
Exercice 1569
Étudier la suite définie par un+1 = (1 − un )2 (discuter suivant les valeurs de u0 ). [000554]
Exercice 1570
Soit f (x) = −x3 + x2 − x + 1 et a ∈ [0, 1]. Étudier la suite définie par u0 = a et un+1 = f (un ). [000555]
Exercice 1571
Étudier la suite définie par u0 = 0 et un+1 = 21 (1 + un + E(un )) où E désigne la fonction « partie entière ». [000556]
Exercice 1572
1. Étudier la suite définie par récurrence par u0 = a et un+1 = cos un , où a est un nombre réel donné.
2. Étudier la suite définie pour n ≥ 1 par un = cos(cos(cos(· · · (cos n) · · · ))).
| {z }
n fois cos
[000557]
Exercice 1573
1. Étudier dans C une suite (un ) telle que ∀n ∈ N∗ , un+1 = u2n . Discuter suivant u0 .
2. On considère dans C une suite (vn ) telle que ∀n, vn+1 = 21 vn + vAn où A est un nombre complexe non nul donné. Étudier
l’existence et la convergence de cette suite suivant les valeurs de v0 . On pourra noter a une des racines carrées de A et poser
−a
wn = vvnn +a .
[000558]
Exercice 1574
A
1. On donne A ≥ 0, B ≥ 0, u0 ≥ 0 ; étudier la suite définie par la relation de récurrence un+1 = + Bun .
n+1
4n
n+1 − un
2. Étudier la suite définie par u0 = 0 et un+1 = (on pourra utiliser la question précédente pour terminer).
2 + un
[000559]
Exercice 1575
On considère la suite réelle définie par : p
x0 = 1 et xn+1 = 2xn + 1.
211
1. Montrer que xn est supérieur ou égal à 1 pour tout n.
2. Montrer que si (xn ) converge, sa limite l vérifie √
l= 2l + 1.
3. l étant définie par l’égalité de 2), est-il possible de trouver k ∈ ]0, 1[ tel que
Exercice 1576
En utilisant les méthodes de l’exercice précédent, étudier les suites définies par :
4 + 3yn
y0 = 3 ; yn+1 = ,
3 + 2yn
1
z0 = 1 ; zn+1 = 1 + .
zn
[000561]
Exercice 1577
Soit une suite qui vérifie une relation de récurrence
aun−1 + b
un = (1)
cun−1 + d
1. Montrer que si la transformation homographique : x 7→ y = ax+b cx+d a deux points fixes distincts, α et β , on peut écrire la relation
un−1 −α
(1) sous la forme : uun −α
−β
= k u −β
. Calculer un −α
u −β
en fonction de uu1 −α
−β
.
n n−1 n 1
1
2. Montrer que si la transformation homographique a un seul point fixe γ, on peut mettre la relation (1) sous la forme : un −γ =
1 1
un−1 −γ + k. Calculer un −γ en fonction de u1 .
3. Utiliser la méthode précédente pour étudier les suites (un ) définies par :
4un + 2 −3un − 1
a) un+1 =
, b) un+1 = ,
12 2 em un + 3 un − 3
5un − 3 2un − 1
c) un+1 = , d) un+1 = .
un + 1 un + 4
Discuter suivant les valeurs de u1 ; préciser pour quelles valeurs de u1 chaque suite est définie.
[000562]
212
Correction H [004703]
[004709]
213
Exercice 1588 Système d’ordre 1
( (
x0 = a xn+1 = xn +y
2
n
Soient 0 < a < b et (xn ), (yn ) les suites définies par : et √
y0 = b yn+1 = xn+1 yn .
1. Montrer que ces suites convergent vers la même limite.
2. On pose a = b cos ϕ. Exprimer cette limite en fonction de b et ϕ.
Correction H [004713]
Correction H [004714]
Exercice 1593 **
Soient (un ) et (vn ) les suites définies par la donnée de u0 et v0 et les relations de récurrence
2un + vn un + 2vn
un+1 = et vn+1 = .
3 3
Etudier les suites u et v puis déterminer un et vn en fonction de n en recherchant des combinaisons linéaires intéressantes de u et v. En
déduire limn→+∞ un et limn→+∞ vn .
Correction H [005229]
Exercice 1594 **
Soient (un ), (vn ) et (wn ) les suites définies par la donnée de u0 , v0 et w0 et les relations de récurrence
vn + wn un + wn un + vn
un+1 = , vn+1 = et wn+1 = .
2 2 2
Etudier les suites u, v et w puis déterminer un , vn et wn en fonction de n en recherchant des combinaisons linéaires intéressantes de u, v
et w. En déduire limn→+∞ un , limn→+∞ vn et limn→+∞ wn .
Correction H [005230]
214
3 1 1 1 √ un + vn + wn
= + + et vn+1 = 3 un vn wn et wn+1 = ,
un+1 un vn wn 3
ont une limite commune que l’on ne cherchera pas à déterminer.
Correction H [005231]
Correction H [005425]
Exercice 1602
Calculer, lorsqu’elles convergent, les limites des suites définies par :
√ p n nπ sin n2 − cos n3
un = n − n2 − n un = n(n + a) − n un = sin un = . [000564]
2 2 n
Exercice 1603
215
Montrer que les suites définies pour n ≥ 1 par :
n+1 n 1 n
un = un = un = 2 un = n2 +1
n n+1 n +1
admettent toutes des limites que l’on calculera. [000565]
Exercice 1604
√
Soit (un )n∈N la suite de nombres réels définie en posant u0 = 0 et ∀n ≥ 1, un+1 = 6 + un . Montrer que la suite (un )n∈N est convergente
et déterminer sa limite. [000566]
Exercice 1605
2n √ n3 + 2n n2 + (−1)n (−1)n
) ; bn = 3 − sin n2 ; cn = ; dn = 2 √ ; en = (cos n) sin √ .
n
Etudier la limite des suites suivantes : an = cos ( n
n! 3 n + n n
[000567]
Exercice 1606
Déterminer les limites lorsque n tend vers l’infini des suites ci-dessous ; pour chacune, essayer de préciser en quelques mots la méthode
employée.
1 1 (−1)n−1
1. 1 ; − ; ; . . . ; ; ...
2 3 n
2. 2/1 ; 4/3 ; 6/5 ; . . . ; 2n/(2n − 1) ; . . .
3. 0,23 ; 0,233 ; . . . ; 0,233 · · · 3 ; . . .
1 2 n−1
4. 2 + 2 + · · · + 2
n n n
(n + 1)(n + 2)(n + 3)
5.
n3
1 + 3 + 5 + · · · + (2n − 1) 2n + 1
6. −
n+1 2
n + (−1) n
7.
n − (−1)n
2n+1 + 3n+1
8.
2n + 3n
q r q
√
√ √
9. 1/2 + 1/4 + 1/8 + · · · + 1/2 n
puis 2; 2 2 ; 2 2 2 ; ...
n
1 1 1 (−1)
10. 1 − + − +···+
3 9 27 3n
√ √
11. n+1− n
n sin(n!)
12.
n2 + 1
2
+32 +···+n2
13. Démontrer la formule 1 + 22 + 32 + · · · + n2 = 16 n(n + 1)(2n + 1) ; en déduire limn→∞ 1+2 n3
.
Correction H [000568]
Exercice 1607
Soit a > 0. On définit la suite (un )n≥0 par u0 un réel vérifiant u0 > 0 et par la relation
1 a
un+1 = un + .
2 un
√
On se propose de montrer que (un ) tend vers a.
1. Montrer que
(un 2 − a)2
un+1 2 − a = .
4un 2
√
2. Montrer que si n ≥ 1 alors un ≥ a puis que la suite (un )n≥1 est décroissante.
√
3. En déduire que la suite (un ) converge vers a.
√ √ √ √
4. En utilisant la relation un+1 2 − a = (un+1 − a)(un+1 + a) donner une majoration de un+1 − a en fonction de un − a.
√
5. Si u1 − a ≤ k et pour n ≥ 1 montrer que
2n−1
√ √ k
un − a ≤ 2 a √ .
2 a
216
√
6. Application : Calculer 10 avec une précision de 8 chiffres après la virgule, en prenant u0 = 3.
Indication H Correction H [000569]
Exercice 1608
On considère les deux suites :
1 1 1
un = 1 + + + · · · + ; n ∈ N,
2! 3! n!
1
vn = un + ; n ∈ N.
n!
Montrer que (un )n et (vn )n convergent vers une même limite. Et montrer que cette limite est un élément de R\Q.
Indication H Correction H [000570]
Exercice 1609
Soient a et b deux réels, a < b. On considère la fonction f : [a, b] −→ [a, b] supposée continue et une suite récurrente (un )n définie par :
1. On suppose ici que f est croissante. Montrer que (un )n est monotone et en déduire sa convergence vers une solution de l’équation
f (x) = x.
2. Application. Calculer la limite de la suite définie par :
4un + 5
u0 = 4 et pour tout n ∈ N, un+1 = .
un + 3
3. On suppose maintenant que f est décroissante. Montrer que les suites (u2n )n et (u2n+1 )n sont monotones et convergentes.
4. Application. Soit
1
u0 = et pour tout n ∈ N, un+1 = (1 − un )2 .
2
Calculer les limites des suites (u2n )n et (u2n+1 )n .
Indication H Correction H [000571]
Exercice 1610
√ a+b
1. Soient a, b > 0. Montrer que ab 6 2 .
2. Montrer les inégalités suivantes (b > a > 0) :
a+b √
a6 6b et a6 ab 6 b.
2
3. Soient u0 et v0 des réels strictement positifs avec u0 < v0 . On définit deux suites (un ) et (vn ) de la façon suivante :
√ un + vn
un+1 = un vn et vn+1 = .
2
(a) Montrer que un 6 vn quel que soit n ∈ N.
(b) Montrer que (vn ) est une suite décroissante.
(c) Montrer que (un ) est croissante En déduire que les suites (un ) et (vn ) sont convergentes et quelles ont même limite.
Indication H Correction H [000572]
Exercice 1611
Soit x un réel.
E(x) + E(2x) + . . . + E(nx)
1. Déterminer la limite de un = .
n2
2. En déduire que Q est dense dans R.
[000573]
Exercice 1612
Soit n ≥ 1.
n
1. Montrer que l’équation ∑ xk = 1 admet une unique solution, notée an , dans [0, 1].
k=1
2. Montrer que (an )n∈N est décroissante minorée par 21 .
3. Montrer que (an ) converge vers 12 .
217
Indication H Correction H [000574]
Exercice 1613
Calculer suivant les valeurs de x : h i
lim lim [cos(n!πx)]2m .
n→∞ m→∞
[000575]
Exercice 1614
2an + bn an + 2bn
Soient a0 et b0 deux réels fixés. On définit par récurrence les suites (an ) et (bn ) par an+1 = et bn+1 = .
3 3
1. Montrer que ces deux suites sont adjacentes.
a0 + b0
2. En calculant an + bn , montrer qu’elles convergent vers .
2
[000576]
Exercice 1615
1 n−1
Soit (un ) une suite qui tend vers 0. On pose xn = ∑ u . Montrer que (xn ) converge vers 0 ( on pourra fixer ε puis séparer la somme
n k=0 k
en deux et enfin choisir N... ). [000577]
Exercice 1616
nln(n) √
n
Déterminer les limites de et n2 . [000578]
lnn (n)
Exercice 1617
Soit (un )n∈N une suite réelle dont tous les termes sont non nuls et telle que :
un+1
lim = 0.
n→∞ un
Exercice 1618
Étudier la suite définie par récurrence : p
u0 = a > 0, un+1 = 1 + un .
[000580]
Exercice 1619
Étudier la convergence et calculer la limite éventuelle de la suite (un )n∈N∗ définie par :
n k
∀n ∈ N∗ , un = ∏ (1 + n2 ).
k=1
[000581]
Exercice 1620
Étudier la convergence et calculer la limite éventuelle de la suite (un )n∈N définie par :
n
1
∀n ∈ N, un = ∑ Ck .
k=0 n
[000582]
Exercice 1621
φ (n)
Soit φ : N → N bijective, telle que lim n = `. Calculer `. [000583]
n→∞
218
Exercice 1622
Soit φ : N → N injective ; montrer que lim φ (n) = +∞. [000584]
n→∞
Exercice 1623
Soit (un )n∈N une suite bornée. On pose vn = un+1 −un et wn = vn+1 −vn , et on suppose que (wn )n∈N converge. Montrer que lim wn = 0,
n→∞
puis que lim vn = 0. [000585]
n→∞
Exercice 1624
Soit (un )n∈N une suite réelle convergeant vers ` et φ une bijection de N sur N. (pas nécessairement strictement croissante !). Montrer
que lim uφ (n) = `. [000586]
n→∞
Exercice 1625
Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites réelles telles que :
lim un + vn = lim un vn = 0.
n→∞ n→∞
Montrer que
lim vn = lim un = 0.
n→∞ n→∞
[000587]
Exercice 1626
Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites réelles telles que :
lim un = lim vn = +∞, lim un+1 − un = 0.
n→∞ n→∞ n→∞
Montrer que
E = {un − vm |(n, m) ∈ N2 }
est dense dans R. [000588]
Exercice 1627
Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites à valeurs dans [0, 1] telles que :
lim un vn = 1.
n→∞
Montrer que :
lim un = lim vn = 1.
n→∞ n→∞
[000589]
Exercice 1628
Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites convergeant respectivement vers ` et L. Étudier la suite (wn )n∈N définie par :
1 n
∀n ∈ N, wn = ∑ uk vn−k .
n k=0
[000590]
Exercice 1629
Soit (un )n∈N une suite bornée telle que :
u2n
lim (un + ) = 1.
n→∞ 2
Que dire de (un )n∈N ? [000591]
Exercice 1630
Soit f : C → C définie par :
z + |z|
∀z ∈ C, f (z) = .
2
Étudier la suite définie par :
z0 ∈ C, ∀n ∈ N, zn+1 = f (zn ).
219
Indication : on écrira zn = ρn eiφn ,où (ρn , φn ) ∈ R+∗ ×] − π, π[ et on utilisera :
φ n φ
sin φ = 2n sin ∏ cos 2i .
2n i=1
[000592]
Correction H [005252]
Exercice 1637
1. Montrer que si ∀n ∈ N un 6= 0 et si (un ) → 0 alors ln(1 + un ) ∼ un .
a
2. Soit a un réel. Déterminer la limite de (1 + )n .
n
[000594]
Exercice 1638
Comparer les suites suivantes :
2
an = nn , bn = nln(n) , cn = en , dn = (ln n)n ln n
[000595]
220
Exercice 1639
Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites réelles de limite +∞ telles que un = o(vn ). Montrer qu’il existe une suite (wn )n∈N de limite +∞
telle que un = o(wn ) et wn = o(vn ). [000596]
Exercice 1640
Donner un exemple de suites (un )n∈N et (vn )n∈N telles que un = O(vn ) mais qu’on n’ait ni un = o(vn ), ni vn = O(un ). [000597]
Exercice 1641
Étude de (un )n∈N définie par :
u0 ∈ [0, 1], un+1 = u2n .
Donner un équivalent de un quand n → ∞. [000598]
Exercice 1642
Montrer la réciproque du théorème de Césaro (i.e. lim un = l) :
n→∞
1. dans le cas où lim vn = l et
n→∞
1
un+1 − un = O( ),
n
2. dans le cas où (un )n∈N est croissante.
[000599]
Exercice 1643
u2n
Étudier la suite (un )n∈N définie par u0 = 1 et ∀n ∈ N un+1 = un + u2n . En utilisant vn = 4, donner un équivalent de un . Indication : on
montrera que lim vn+1 − vn = 1, on en déduira un équivalent de vn puis de un . [000600]
n→∞
Exercice 1644
Soit (un )n∈N la suite définie par un+1 = un + u2n . L’étudier et, en utilisant vn = 1
un , en donner un équivalent dans le cas u0 ∈] − 1; 0].
ln(un )
Que dire dans le cas u0 ∈]0; ∞[ ? (On étudiera vn = 2n .) [000601]
Exercice 1645
Soient f et g deux formes linéaires sur un espace vectoriel E telles que f g = 0. Montrer que f = 0 ou g = 0. Étudier la suite (xn )n∈N
xn
définie par x0 = 1, xn+1 = 1+nx 2 . En étudiant yn = x
1
n+1
− x1n , en donner un équivalent. [000602]
n
Exercice 1646
Étudier la suite (un )n∈N définie par :
π
u0 ∈]0, [, un+1 = sin un .
2
Donner limx→0 1
sin2 x
− x12 ,(réponse : 3 ) en déduire un équivalent de u−2
1
n donc de un . [000603]
Exercice 1647
Montrer que ∀n ∈ N∗ , ∃!xn ∈ [n, n + 1[ solution de x − E(x) = 1
x2
. Donner un équivalent de xn puis faire un développement asymptotique
de xn − n à l’ordre 5 en fonction de 1n . [000604]
Exercice 1648
Étudier la convergence et calculer la limite éventuelle de la suite (un )n∈N∗ définie par :
1 1 1 1
∀n ∈ N∗ , un = 1 + + ... + − − ... − 2 .
2 n n+1 n
On montrera préalablement que :
1 1
1+ + ... + = ln n + γ + o(1)
2 n
quand n → ∞. [000605]
221
Exercice 1649
Soit (un ) définie par u0 et u1 strictement positifs et un+1 = un + un−1 pour n ≥ 1.
un+1
1. Montrer que lim( ) existe et la déterminer. Que remarquez-vous ?
un
un+1
2. Soit an = . Exprimer an+1 en fonction de an .
un
3. Montrer que a2n et a2n+1 sont adjacentes.
√
4. Déterminer un rationnel r tel que r − 1+2 5 < 10−3 .
Correction H [001202]
Exercice 1650
Déterminer (un ) telle que
1. u0 = 1, u1 = 3, un+2 = 4un+1 − 4un .
2. u0 = 1, u1 = i, un+2 = 4un+1 − 5un .
[001203]
Exercice 1651
Déterminer les suites bornées qui vérifient un+2 = 3un+1 − 2un .
Correction H [001204]
Exercice 1652
Déterminer les suites convergentes qui vérifient 2un+2 = 7un+1 − 3un . [001205]
Exercice 1653
√
Montrer que la suite u0 = 1, u1 = 2 et un+2 = un+1 un est bien définie et la déterminer. [001206]
Exercice 1654
( (
u0 = 2 un+1 = un + vn
Déterminer les suites (un ) et (vn ) qui vérifient et [001207]
v0 = −2 vn+1 = 3un − vn
1. Résoudre : (
un+2 − un = n − 1
u0 = u1 = 0.
2. Résoudre : un+2 + un+1 + un = n.
Correction H [003069]
222
Soit (un ) une suite de réels. On définit les suites dérivées de (un ) :
(u0n ) = (un+1 − un )
(u00 ) = (u0 − u0 )
n n+1 n
. . .
u(k+1) = u(k) − u(k) .
n n+1 n
(k)
1. Exprimer un en fonction de un , un+1 , . . . , un+k .
(k)
2. Montrer que la suite (un ) est polynomiale si et seulement s’il existe k ∈ N tel que un = (0).
Correction H [003071]
√ √
Exercice 1660 ( 3 + 1)2n+1 − ( 3 − 1)2n+1
√ √
On note xn = ( 3 + 1)2n+1 , yn = ( 3 − 1)2n+1 , et zn = [xn ].
1. Montrer que zn = xn − yn .
2. En déduire que 2n+1 divise zn .
[003073]
Exercice 1663
Montrer que la suite définie par
cos 1 cos 2 cos n
un = 1 + + +···+
1! 2! n!
est une suite de Cauchy. En déduire sa convergence. [001209]
Exercice 1664
Montrer que toute sous-suite extraite d’une suite de Cauchy est aussi une suite de Cauchy.
Montrer que si (un ) est une suite de Cauchy, on peut trouver une sous-suite (unk ) de (un ) telle que :
1
∀p ∈ N, ∀q ≥ p, |un p − unq | ≤ .
2p
[001210]
223
Exercice 1665
Une suite (xn ) est définie par une relation de récurrence xn+1 = a sin xn + b où a est un nombre réel de ]0, 1[ et b un nombre réel
quelconque. Montrer que pour tout p ∈ N, |x p+1 − x p | ≤ a p |x1 − x0 |. En déduire que la suite (xn ) est une suite de Cauchy.
Combien de termes faut-il calculer pour obtenir une valeur approchée de lim xn à 10−10 près si on suppose a = 1/2, b = 5, x0 = 1 ?
[001211]
Exercice 1667
Soit xn une suite bornée de Rd . Montrer que xn converge si et seulement si A est un singleton. Indication : pour prouver la convergence,
utiliser qu’une suite bornée de Rd a au moins une valeur d’adhérence. [001902]
Exercice 1668
Soit f : Rd → Rd continue. Soit x0 ∈ Rd . Soit xn la suite définie par
xn+1 = f (xn ).
Exercice 1669
Soit xn une suite bornée de Rd . Supposons que ||xn − xn+1 || → 0. Montrer que l’ensemble A est non-vide, compact, connexe.
Indication : pour la connexité, supposer que A = A1 ∪ A2 avec A1 et A2 non-vides, disjoints, fermés.
Si d = 1 conclure que A = [a, b] avec a ≤ b.
[001904]
Exercice 1670
Soit f : R → R continue. Soit x0 ∈ R. Soit xn la suite définie par
xn+1 = f (xn ).
||xn − xn+1 || → 0.
Indication. Montrer qu’il suffit de prouver que a = b dans [a, b] = A. Si a < b montrer que la suite est stationnaire. [001905]
Exercice 1671
Soit sn = Σnk=1 1/k et xn = cos(sn ). Montrer qu’il n’existe pas d’application f : R → R continue telle que
xn+1 = f (xn ).
Indication : montrer que ||xn − xn+1 || → 0 mais que xn ne converge pas. [001906]
56 121.99 Autre
Exercice 1672 I
224
Correction H [005145]
Exercice 1680
Etudier la série de terme général √
an 2 n
un = √ où a > 0, b > 0.
2 n + bn
Indication : Chercher un équivalent suivant les valeurs de b. [001932]
225
1.
πn2
un = cos( ) avec a > 0
2n2 + an + 1
2. √
vn = e− n
3.
1 n
wn = (1 − )
n2
[001934]
Exercice 1682
un+1
Soit (un ) une suite de réels strictement positifs, on suppose que lim( ) = 1 et que
un
un+1 α 1
= 1 − + O( β ) , où α > 0 β > 1.
un n n
vn+1
On pose vn = nα un . Etudier et montrer que (vn ) a une limite finie. Application : Etudier la série de terme général
vn
√ 1 1
un = n! sin 1 sin √ · · · sin √ .
2 n
[001935]
Exercice 1683
Déterminer la nature de la série de terme général :
n! √
1. n , (ch ln n)−2 , n−(1+(1/n))
n
1 1 ln n √
2. √ ln(1 + √ ) , , nlnn e− n
n n ln(en − 1)
[001936]
Exercice 1684
Etudier, suivant les valeurs de p ∈ N, la nature de la série de terme général :
1! + 2! + · · · + n!
un = .
(n + p)!
[001937]
Exercice 1685
Calculer les sommes des séries suivantes, en montrant leur convergence :
1. ∑n≥0 (n + 1)3−n
n
2. ∑ 4 2 +1
n≥0 n + n
2n − 1
3. ∑ n3 − 4n
n≥3
[001938]
Exercice 1686
n
un
Soit (un ) une suite réelle positive et Sn = ∑ u p . Comparer la nature des séries (∑ un ) et (∑ Sn ). [001939]
p=0
226
Z π
dx
un =
0 1 + (nπ + x)4 sin2 x
Encadrer ensuite un par les termes de la suite vn où
Z π
dx
vn =
0 1 + (nπ)4 sin2 x
Calculer explicitement l’intégrale vn et en déduire un équivalent de un . Conclure. [001941]
Exercice 1688
Soit un une suite décroissante à termes positifs. On suppose (∑ un ) converge. Montrer que
lim (nun ) = 0.
n→∞
Indication : Encadrer ∑np+1 uk pour n > p. Puis revenir aux définitions des limites avec les epsilons. [001942]
Exercice 1689
Soient ∑n≥0 un , ∑n≥0 vn deux séries à termes réels strictement positifs. On suppose que ∑n≥0 vn converge, et que
un+2 vn+2
∀n ∈ N, ≤ .
un vn
Montrer que ∑n≥2 un converge. [001943]
Exercice 1691
Soit 0ab et (un )n≥0 défini par u0 = 1 et uun+1
n
n+a
= n+b pour n ≥ 0. Montrer que la limite de la suite Sn = log(nb−a un ) existe et est finie.
En déduire les valeurs de a et b telles que la série ∑∞j=0 u j converge. Calculer alors sa somme : pour cela expliciter sa somme partielle
sn , en montrant d’abord que pour tout n on a
n n
∑ [( j + 1) + b − 1]u j+1 = ∑ [ j + a]u j .
j=0 j=0
[001949]
Exercice 1692
Par un calcul direct, montrer que les sommes partielles de la série harmonique
n
Sn = ∑ k−1 , n≥1
k=1
ne forment pas une suite de Cauchy. En déduire que cette série diverge. [002718]
Exercice 1693
En discutant éventuellement selon la valeur des paramètres réels α et β , étudier les séries de termes généraux positifs (n ≥ 2) :
227
n+α 1
, 2 − 1)
,
n+β n(n √
p p 1 n
n4 + 2n + 1 − n4 + αn, α ≤ 2, tan + ln n2 + 2 ,
n n −n
n
2n + 1 2 1
, √ √ ,
3n + 1 (1 + 1/ n)n n
nn α n √
, n
n − 1,
n! Z n+1/2
1
nα (ln n)β , √ dt,
n h t4 + 1 i
1! + 2! + · · · + n!
, k ∈ Z, n α
(n + 1)(n+1)/n − (n − 1)(n−1)/n ,
Z ∞ (n + k)!
exp(−xn ) dx (ind. : changer de variable t = xn ).
1
[002719]
Exercice 1694
Soit (an ) une suite de réels strictement positifs tels que, au voisinage de +∞, on ait
an+1 α 1
= 1+ +o .
an n n
1. Montrer que la série de terme général nα est de ce type ; rappeler pour quelles valeurs de α elle converge.
2. Montrer que si α > −1, la série de terme général an diverge, et que si α < −1 elle converge.
3. Application : étudier la série
1.3.5 . . . (2n − 1)
∑ 2.4.6 . . . (2n + 2) .
n≥1
Exercice 1695
Soit (un ) la suite définie par u0 ∈]0, 1[ donné et un+1 = un − un 2 . Montrer que cette suite converge et en donner la limite. Montrer que
la série de terme général un 2 converge et en donner la limite. Montrer que les séries de terme généraux un et ln(un+1 /un ) divergent.
[002721]
Exercice 1696
Montrer qu’il existe deux réels α, β , tels que pour tout n ∈ N∗ ,
Z π
1
(αt + βt 2 ) cos(nt) dt = .
0 n2
En déduire la valeur de
+∞
1
S= ∑ n2 .
n=1
[002722]
Exercice 1697
Soit (an ) un suite de réels strictement positifs telle que ∑ an converge. Étudier les séries
√
an an
∑ an 2 , ∑ 1 + an , ∑ an a2n , ∑ .
n≥1 n
[002723]
Exercice 1698
228
Justifier la convergence et calculer les sommes des séries suivantes
1 9
∑ n(n + k) (k ∈ N∗ ), ∑ (3n + 1)(3n + 4) ,
n≥1
n2 + n − 3 n2
∑ , ∑ ln n2 − 1 .
n! n≥2
[002725]
Exercice 1702 I
Calculer les sommes suivantes :
1. (**) ∑1≤i< j≤n 1.
2. (**) ∑1≤i, j≤n j et ∑1≤i< j≤n j.
3. (*) ∑1≤i, j≤n i j.
4. (***) Pour n ∈ N∗ , on pose un = 1
n5 ∑nk=1 ∑nh=1 (5h4 − 18h2 k2 + 5k4 ). Déterminerlimn→+∞ un (utiliser les résultats de l’exercice
1701, 2)).
Correction H [005144]
Exercice 1704 **
Soit (un )n∈N une suite arithmétique ne s’annulant pas. Montrer que pour tout entier naturel n, on a ∑nk=0 uk u1k+1 = n+1
u0 un+1 .
Correction H [005223]
Exercice 1705 **
1
Calculer limn→+∞ ∑nk=1 12 +22 +...+k2
.
Correction H [005224]
Exercice 1706 **
√
un
Soit (un )n∈N une suite positive telle que la série de terme général un converge. Etudier la nature de la série de terme général n .
229
Correction H [005697]
Exercice 1709 *
Nature de la série de terme général un = ∑nk=1 1
(n+k) p
, p ∈]0, +∞[.
Correction H [005704]
Exercice 1710 **
n!
Déterminer un équivalent simple de (a+1)(a+2)...(a+n)
quand n tend vers l’infini (a réel positif donné).
Correction H [005705]
230
∞ ∞ ∞
1 1 n! 1
∑ − log(1 + ) ; ∑ nn ; ∑ 1 − (1 − )n ;
n=1 n n n=1 n=1 n
!
n
∞
2n + 1000 ∞
π ∞
π ∞
1 1
∑ 3n + 1 ; ∑ (1 − cos n ); ∑ sin(πn) sin( n ); ∑ ∑ 2k 3n−k .
n=1 n=1 n=1 n=0 k=0
[001944]
Exercice 1714
Déterminer, en fonction des paramètres réels α, β , la nature des séries de termes généraux (n ≥ 2)
(−1)n nα , nβ (1 − (−1)n nα ) ,
(−1)n −1
, exp √ − 1 ,
n−
ln n n
(−1)n (−1)n
ln 1 − , √ ,
n
n + (−1)n
+∞
n! (−1)k
sin 2π (on pourra utiliser que : 1/e = ∑ ).
e k=0 k!
[002724]
∞ ∞ ∞
1 1 n! 1
∑ − log(1 + ) ; ∑ nn ; ∑ 1 − (1 − )n ;
n=1 n n n=1 n=1 n
!
n
∞
2n + 1000 ∞
π ∞
π ∞
1 1
∑ ; ∑ (1 − cos ); ∑ sin(πn) sin( n ); ∑ ∑ 2k 3n−k .
n=1 3n + 1 n=1 n n=1 n=0 k=0
[001944]
231
R∞ dx
4. L’intégrale impropre 1 4x3 −x converge t-elle ? Si oui, la calculer.
[001945]
pour tout entier p > 0, calculer explicitement τ, et vérifier que σ satisfait (1) et (2), en calculant p(n) pour tout n ainsi que α.
2. On note f (n) = ∑nk=1 1/k − log n, et on rappelle le fait, vu en cours, que limn∞ f (n) = γ existe (Constante d’Euler). On revient
au cas général pour σ , on considère la série de terme général vn = u(σ (n)) et on note sn = v1 + · · · + vn .
p(n) 1 n−p(n)
3. Montrer par récurrence que sn = ∑k=1 2k − ∑k=1 1
2k−1 et que
1 1 1 p(n)
sn = f (p(n)) + f (n − p(n)) − f (2n − 2p(n)) + log − log 2.
2 2 2 n − p(n)
En déduire que ∑∞
n=1 vn converge et calculer sa somme en fonction de α.
[001948]
Exercice 1719 **
(−1)n
Calculer ∑+∞
n=0 3n+1 .
Correction H [005710]
232
1
2. ∑(i, j)∈(N∗ )2 .
iα + jα
3. ∑x∈Q∩[1,+∞[ x12 .
1
4. ∑(p,q)∈N2 a p +bq , a > 1, b > 1.
Correction H [004490]
1. Expliquer simplement pourquoi la suite double (an,p )(n,p)∈N2 n’est pas sommable.
2. Calculer ∑∞ ∞ ∞ ∞
n=0 ∑ p=0 an,p et ∑ p=0 ∑n=0 an,p .
Correction H [004493]
233
On réordonne les termes de la série harmonique alternée en prenant tour à tour p termes positifs puis q termes négatifs, p, q ≥ 1.
Calculer la somme de la série correspondante.
Correction H [004499]
3. Soient (ak )k∈N et (b` )`∈N deux suites complexes de carrés sommables.
Montrer que la suite double ak b` est sommable.
k+`
(k,`)∈N2
[004500]
Exercice 1741 ez = z
Montrer qu’il existe une infinité de complexes z tels que ez = z (on calculera x en fonction de y, et on étudiera l’équation obtenue).
234
Correction H [004408]
63 122.99 Autre
Exercice 1746 Examen 2000
Soit a > 0 fixé. Pour n entier positif ou nul on dfinit Pn (a) par P0 (a) = 1, P1 (a) = a, P2 (a) = a(a + 1) et, plus généralement Pn+1 (a) =
(n + a)Pn (a). Montrer que
Pn (a)
L(a) = lim
n∞ n!na−1
existe et est un nombre strictement positif. Méthode : considérer la série de terme général pour n > 0 : un = log(n + a) − a log(n +
P (a)
1) + (a − 1) log n, comparer sa somme partielle d’ordre n − 1 avec log n!nn a−1 , et, ... l’aide d’un développement limité en 1/n d’ordre
convenable, montrer que, ∑∞ u
n=1 n converge. [001946]
Exercice 1747
Soit α et β deux nombres réels ou complexes tels que αβ = −1 et |α| > 1 > |β |. Pour n dans l’ensemble Z des entiers positifs ou
1
négatifs on pose Fn = α−β (α n − β n ) et Ln = α n + β n (si α + β = 1 ces nombres sont appelés entiers de Fibonacci (1225) et de Lucas
(1891)).
n=1 F2n+1 +1 converge et calculer la limite de Qn = Ln /Fn si n → +∞. .
1
1. Montrer par le critère de D’Alembert que la série ∑∞
2. On admet (identité de Backstrom (1981)) que pour tous n et k de Z on a
1 1 1
+ = (Q − Q2n−2k−1 ) .
F4n−2k−1 + F2k+1 F4n+2k+1 + F2k+1 2L2k+1 2n+2k+1
1
En faisant k = 0 dans cette identité, calculer la somme partielle d’ordre 2n de la série initiale, c’est à dire s2n = ∑2n
j=1 F2 j+1 +1 en
montrant par récurrence sur n que s2n = 2L1 1 (Q2n+1 − Q1 ). En déduire la somme de la série en termes de α et β . Donner une
expression simple du terme général de la série et de sa somme si α = expt et β = − exp(−t) si t est réel.
1
3. Montrer que la série ∑∞
n=1 F2n+1 +F3 converge et calculer sa somme.
235
[001947]
Exercice 1748
Indiquer pour quelles valeurs de α ∈ R la série
∑ αn
n≥0
converge, et calculer sa somme.
En déduire l’écriture en base 10 des nombres 1/9 et 1/11 et plus généralement en base k, du nombre 1/(k − 1) et du nombre 1/(k + 1).
[002656]
Exercice 1749
En comparant avec les intégrales de Wallis
Z π/2
In = cosn t dt,
0
déterminer la nature et calculer la somme de la série
∑ (−1)n 2−2nC2n
n
.
n≥1
[002726]
236
Exercice 1753 Mines MP 2000
(−1)n
Soit α > 0. Étudier la série ∑ un , avec un = √ ·
nα +(−1)n
Correction H [004416]
n /n4n
Exercice 1760 C2n
Cn n
L’une au moins des deux séries : ∑ n42nn et ∑ Cn4n diverge. Dire pourquoi et dire laquelle.
2n
[004423]
237
Soient (un ), (vn ) deux suites réelles telles que ∑ u2n et ∑ v2n convergent.
1. Montrer que ∑ un vn converge.
p p p
2. Montrer que ∑(un + vn )2 converge et : ∑(un + vn )2 ≤ ∑ u2n + ∑ v2n .
[004427]
8. ∑∞ −k −k
k=0 2 tan(2 α).
2k3 −3k2 +1
9. ∑∞
k=0 (k+3)!
.
p n
10. ∑∞
n=p Cn x .
xk
11. ∑∞
k=1 (1−xk )(1−xk+1 )
.
k−n[k/n]
12. ∑∞
k=1 k(k+1) .
Correction H [004430]
Exercice 1768
√ √
b n+1c−b nc
Convergence et somme de la série de terme général un = n .
Correction H [004431]
1. Résoudre les équations différentielles : y00 + 2y0 + 2y = 0, y00 + 4y0 + 4y = 2e−x cos x.
R (n+1)π
2. Soit f la solution commune. On définit la série de terme général un = x=nπ f (x) dx. Montrer que ∑ un converge et calculer sa
somme.
Correction H [004432]
238
(−1)k+1 1
On admet que ∑∞
k=1 k = ln 2. Montrer que la série ∑∞
k=1 12 +22 +···+k2
est convergente et calculer sa somme.
Correction H [004434]
√
Exercice 1779 (−1)k k
√
k k. Donner un équivalent de u quand n → ∞. (Regrouper les termes deux par deux puis comparer à une
On pose un = ∑2n
k=1 (−1) n
intégrale)
Correction H [004442]
239
Exercice 1782 Constante d’Euler, Mines-Ponts MP 2005
1 un,k
Soit un,k le reste de la division du n par k. Quelle est la limite de n ∑nk=1 k ?
Correction H [004445]
240
Exercice 1791 (un ) décroit
Soit (un )n≥1 une suite réelle positive décroissante telle que ∑ un converge.
1. Montrer que nun → 0 lorsque n → ∞. considérer ∑2n k=n+1 uk
2. Montrer que ∑∞ n=1 n(un − un+1 ) converge et a même somme que ∑n=1 un .
∞
diverge.
Correction H [004456]
241
1. Montrer que la suite (un ) converge. Quelle est sa limite ?
2. Montrer que la série de terme général u2n converge.
3. Montrer que les séries de termes généraux ln uun+1
n
et un divergent.
1
4. Montrer que un < n+1 et que la suite (nun ) est croissante. On note ` sa limite.
`−vn
5. On pose un = n . Montrer que la série de terme général vn+1 − vn converge.
6. En déduire que un est équivalent à 1n .
[004463]
Exercice 1802
On se donne u1 et a deux réels strictement positifs et l’on définit par récurrence la suite (un ) par un+1 = un + na1un · Étudiez la limite de
la suite (un ), et, quand a ≤ 1, en donner un équivalent.
Correction H [004465]
[004469]
Exercice 1808 ∑ an /n p = 0
Soit (an ) une suite bornée telle que pour tout entier p ≥ 2 : ∑∞
n=1
an
np = 0. Montrer que : ∀ n ∈ N∗ , an = 0.
Correction H [004471]
242
Exercice 1809 ∑ xkn = 0
Soit ∑n≥1 xn une série absolument convergente telle que pour tout entier k ≥ 1 on a ∑∞
n=1 xkn = 0.
Montrer que : ∀ n ∈ N∗ , xn = 0.
Correction H [004472]
1 n p
2. Soit (un ) une série convergente. On pose vn = 2n ∑ p=0 Cn u p . Montrer que la série (vn ) est convergente.
Correction H [004473]
p
Exercice 1812 un /Rn
k=0 ak , Rn = ∑k=n ak et p ∈ ]0, 1[.
Soit (an ) une série positive convergente, A = ∑∞ ∞
an
1. Montrer qu’il existe C p ∈ R tel que ∑∞
n=0 Rnp
≤ C p A1−p .
2. Trouver la meilleure constante C p .
Correction H [004475]
243
[004480]
Exercice 1818
u1 +···+un un
Soit (un ) une suite de complexes telle que n → ` ∈ (x2 + 1) lorsque n → ∞. Montrer que 1
ln(n)
u1
1 + ··· + n → ` lorsque
n → ∞.
Correction H [004481]
Exercice 1819
Soit (un ) une suite de complexes qui converge au sens de Césaro vers zéro.
uk
Étudiez la suite de terme général vn = ∑nk=0 n+k+1 ·
Correction H [004482]
Exercice 1824 IT
Cet exercice est consacré aux sommes de termes consécutifs d’une suite arithmétique ou d’une suite géométrique.
1. (*) Calculer ∑ni=3 i, n ∈ N \ {0, 1, 2}, ∑ni=1 (2i − 1), n ∈ N∗ , et ∑n+1
k=4 (3k + 7), n ∈ N \ {0, 1, 2}.
2. (*) Calculer le nombre 1, 1111... = limn→+∞ 1, 11...1
| {z } et le nombre 0, 9999... = limn→+∞ 0, 99...9
| {z }.
n n
3. (*) Calculer 1 − 1 + 1 − ... + (−1) , n−1
n ∈ N∗ .
| {z }
n
1
4. (*) Calculer 2 + 14 + 18 + ... = limn→+∞ ∑nk=1 1
2k
.
2 , n ∈ N.
5. (**) Calculer ∑nk=0 cos kπ
244
6. (**) Soient n ∈ N et θ ∈ R. Calculer ∑nk=0 cos(kθ ) et ∑nk=0 sin(kθ ).
7. (***) Pour x ∈ [0, 1] et n ∈ N∗ , on pose Sn = ∑nk=1 (−1)k−1 xk . Déterminerlimn→+∞ Sn .
k
Exercice 1826 **
Montrer que ∑nk=1 sin nk = 12 + 2n
1
+ o( n1 ).
Correction H [005458]
Exercice 1827
Nature de la série de terme général
n2 +n+1 1 √ n+3 ln n 1
1) (*) ln 2) (*) 3) (**) 2n+1 4) (**)
q
n2 +n−1 n+(−1)n n n ln(ch n) 2
ln(n)
n2
5) (**) Arccos 3
1 − n12 6) (*) (n−1)! 7) cos √1n − √1e 8) (**) ln π2 Arctan n n+1
R π/2 √
1 n
10) (**) n− 2 sin( 4 + n )
1
cos2 x π
9) (*) 0 n2 +cos2 x
dx 11) (**) e − 1 + n
Correction H [005688]
Exercice 1828
Nature de√la série de terme
p général
1) (***) n4 + 2n2 − 3 P(n) où P est un polynôme. 1
S(n) où S(n) = ∑+∞ 1
4
2) (**) nα p=2 pn .
3) (**) un où ∀n ∈ N∗ , un = n1 e−un−1 .
4) (****) un = p1n où pn est le n-ème nombre premier
1
(indication : considérer ∑N
n=1 ln 1− 1
= ∑N 2
n=1 ln(1 + pn + pn + . . .)).
pn
1
5) (***) un = où c(n) est le nombre de chiffres de n en base 10.
n
n(c(n))α
a a a
(∏k=2 ln k)
6) (*) (n!)b a > 0 et b > 0. 7) (**) Arctan 1 + n1 − Arctan 1 − n1 .
8) (**) n1α ∑nk=1 k3/2 . 9) (***) ∏nk=1 1 + nkα − 1.
Correction H [005689]
Exercice 1829
Nature de lasériede terme général
πn2 (−1)n (−1)n einα cos(nα) sin(nα)
1) (***) sin n+1 2) (**) n+(−1)n−1 3) (**) ln 1 + √n 4) (***) n , n et n
5) (**) (−1)n lnnn
P(n)
(−1)n Q(n) où P et Q sont deux polynômes non nuls
7) (****) (sin(n!πe)) p p entier naturel non nul.
Correction H [005690]
Exercice 1830
Calculer les sommes des séries suivantes après avoir vérifié leur convergence.
245
1) (**) ∑+∞ n+1
n=0 3n 2) (**) ∑+∞ 2n−1
n=3 n3 −4n 3) (***) ∑+∞ 1
n=0 (3n)!
π
√ 1 + √ 1 − √2 (−1)n
4) (*) ∑+∞ 5) (**) ∑+∞ n=0 ln cos 2n a ∈ 0, 2
6) (***) ∑+∞ a
n=2 n−1 n+1 n n=2 ln 1 + n
th 2an
textbf7) ∑+∞
n=0 2n
Correction H [005691]
Exercice 1833 **
un R un dx
Soit (un )n∈N une suite de réels strictement positifs. Montrer que les séries de termes généraux un , 1+un , ln(1 + un ) et 0 1+xe sont de
mêmes natures.
Correction H [005694]
Exercice 1836 **
1+(−1)n nα
Soit α ∈ R. Nature de la série de terme général un = n2α
, n > 1.
Correction H [005700]
Exercice 1839
Convergence et somme éventuelle de la série de terme général
2n3 −3n2 +1
1) (**) un = (n+3)!
2) (***) un = n!
(a+1)(a+2)...(a+n)
, n > 1, a ∈ R+∗ donné.
Correction H [005703]
Exercice 1840 *
Nature de la série de terme général un = ∑nk=1 1
(n+k) p
, p ∈]0, +∞[.
Correction H [005706]
246
Exercice 1841 *** I
Développement limité à l’ordre 4 de ∑+∞
k=n+1
1
k2
quand n tend vers l’infini.
Correction H [005707]
Exercice 1842
Partie principale quand n tend vers +∞ de
Correction H [005708]
Exercice 1844 **
(−1)n
Calculer ∑+∞
n=0 3n+1 .
Correction H [005710]
Correction H [005711]
2. On suppose que f et g sont continues sur I. En utilisant l’implication démontrée ci-dessus, la relation sup( f , g) = 12 ( f + g +
| f − g|), et les propriétés des fonctions continues, montrer que la fonction sup( f , g) est continue sur I.
Indication H Correction H [000639]
Exercice 1848
Soit f une fonction de [a, b] dans [a, b] telle que pour tout x et x0 (x 6= x0 ) de [a, b] on ait : | f (x) − f (x0 )| < |x − x0 |.
1. Montrer que f est continue sur [a, b].
2. Montrer que l’équation f (x) = x admet une et une seule solution dans [a, b]. (On pourra introduire la fonction : x 7→ g(x) =
f (x) − x).
[000640]
Exercice 1849
1. Soit f une fonction continue sur ]a, b[ telle que f (]a, b[) ⊂ [a, b]. Montrer, par considération de φ (x) = f (x) − x, qu’il existe c
dans [a, b] tel que f (c) = c.
2. Soit f une fonction continue sur [0, 1] telle que f (0) = f (1). Montrer qu’il existe c dans [0, 12 ] tel que f (c) = f (c + 21 ).
3. Un mobile parcours, à vitesse continue, une distance d en une unité de temps. Montrer qu’il existe un intervalle d’une demi-unité
de temps pendant lequel il parcourt une distance d2 .
247
[000641]
Exercice 1850
2 ) − f (t) s’annule en au moins
Soit f : [a, b] −→ R une fonction continue telle que f (a) = f (b). Montrer que la fonction g(t) = f (t + b−a
un point de [a, a+b
2 ].
Application : une personne parcourt 4 km en 1 heure. Montrer qu’il existe un intervalle de 30 mn pendant lequel elle parcourt exactement
2 km.
Correction H [000642]
Exercice 1851
Soit f : R → R continue telle que lim f = −∞ et lim f = +∞. Montrer que f s’annule. Appliquer ceci aux polynômes de degré impair.
−∞ +∞
Correction H [000643]
Exercice 1852
Soit f : R → R+ continue telle que f (0) = 1, lim f = 0 et lim f = 0.
−∞ +∞
1. Montrer qu’il existe a > 0 tel que si |x| > a alors f (x) ≤ 12 .
2. Montrer que f est bornée et possède un maximum.
[000644]
Exercice 1853
Soient I un intervalle de R et f : I → R continue, telle que pour chaque x ∈ I, f (x)2 = 1. Montrer que f = 1 ou f = −1.
Indication H Correction H [000645]
Exercice 1854
Soit f : R+ → R continue admettant une limite finie en +∞. Montrer que f est bornée. Atteint-elle ses bornes ?
Indication H Correction H [000646]
Exercice 1855
Soient f et g continues sur [0, 1] telles que ∀x ∈ [0, 1] f (x) < g(x). Montrer qu’il existe m > 0 tel que ∀x ∈ [0, 1] f (x) + m < g(x).
[000647]
Exercice 1856
Soit f croissante sur [a, b] et prenant toute valeur entre f (a) et f (b). Montrer que f est continue. [000648]
Exercice 1857
Soit f : R → R continue en 0 telle que ∀x ∈ R, f (x) = f (2x). Montrer que f est constante. [000649]
Exercice 1858
Soit f périodique croissante. Que dire de f ? [000650]
Exercice 1859
Donner un exemple de fonction continue sur [0, 1] non lipschitzienne, puis de fonction continue en un seul point, puis de fonction
discontinue sur les rationnels et continue sur les irrationnels, enfin de fonction continue telle que f (x) ∈ R \ Q si x ∈ R \ Q ou si x = 0,
et f (x) ∈ Q si x ∈ Q \ {0}. Une fonction telle que ∀x ∈ R, lim f (x + h) − f (x − h) = 0 est-elle continue sur R ? Donner un exemple de
h→0
bijection de [0, 1] sur [0, 1] discontinue en tout point. [000651]
Exercice 1860
√
Soit f continue sur R admettant 1 et 2 pour périodes. Que dire de f ? [000652]
Exercice 1861
Soit f : [0, 1] → [0, 1] croissante, montrer qu’elle a un point fixe.
248
Indication : étudier
E = x ∈ [0, 1] | ∀t ∈ [0, x], f (t) > t .
Exercice 1862
f (x)
Soit f : R+∗ → R croissante telle que x → x soit décroissante ; montrer que f est continue sur R+∗ . [000654]
Exercice 1863
Soit f : R+∗ → R une fonction vérifiant :
∀x ∈ R+∗ , f (x)e f (x) = x.
Donner les variations de f puis comparer f et ln au voisinage de +∞. [000655]
Exercice 1864
Soit f : R+ → R croissante. Construire g : R+ → R continue telle que f ≤ g. [000656]
Exercice 1865
Donner un exemple d’application f : R → R non constante telle que :
∀x ∈ R, f (x) = f (x2 ).
Exercice 1866
Soit f : [0, 1] → [0, 1] continue. Montrer que :
On suppose f strictement décroissante. Montrer que an est unique et étudier la suite (an )n∈N∗ . [000658]
Exercice 1867
Existe-t-il une bijection continue de [0, 1[ sur R ? [000659]
Exercice 1868
Soit f : [0, 1] → [0, 1] continue telle que f ◦ f = f . On note E f = {x ∈ [0, 1]| f (x) = x}. Montrer que E f 6= ∅ puis que c’est un intervalle
de R.
Trouver toutes les fonctions f : [0, 1] → [0, 1] continues telles que f ◦ = f .
Correction H [000660]
Exercice 1869
Soit f : [0, 1] → R continue, évaluer :
n
k
lim
n→∞ ∑ (−1)k f n
.
k=1
[000661]
Exercice 1870
Une fonction qui vérifie la propriété des valeurs intermédiaires est-elle nécessairement continue ?
Indication H Correction H [000662]
Exercice 1871
Soit f uniformément continue sur R+ telle que ∀x ≥ 0, la suite ( f (xn))n∈N tend vers 0 quand n → ∞. Montrer lim f (x) = 0. [000663]
x→∞
Exercice 1872
Soit f ∈ C(R+ , R) admettant une limite finie en +∞, montrer qu’alors f est uniformément continue sur R+ . [000664]
249
Exercice 1873
Soit f continue sur [a, b], montrer :
[000665]
Exercice 1874
Soit ( f , g) ∈ C([0, 1], [0, 1])2 , tel que : f g = g f . On veut montrer que f − g s’annulle par deux méthodes :
– par l’absurde, utiliser le fait que ( f − g)([0, 1]) est un segment ne contenant pas 0.
– par l’absurde, en examinant, si f − g > 0 par exemple, min{x ∈ [0, 1]| f (x) = x}.
Le résultat subsiste-t-il si l’on remplace [0, 1] par R ? [000666]
Exercice 1875
Soit f : [0, 1] → R continue, telle que f (0) = f (1). Montrer que :
1 1
∀n ∈ N∗ , ∃xn ∈ 0, 1 − , f xn + = f (xn ) .
n n
[000667]
Exercice 1876
Soit f continue de R dans R, montrer que : lim | f (x)| = +∞ ⇔ l’image réciproque de toute partie bornée est bornée. [000668]
|x|→∞
Exercice 1877
Soit f : [a, b] → R une fonction continue. On veut démontrer que
1. Montrer que
sup f (x) ≤ sup f (x).
a<x<b a≤x≤b
2. Soit x0 ∈ [a, b] tel que f (x0 ) = supa≤x≤b f (x). Montrer que f (x0 ) = supa<x<b f (x) en distinguant les trois cas : x0 = a, x0 =
b, x0 ∈]a, b[.
3. Soit g : [0, 1] → R la fonction définie par g(x) = 0 si x ∈ [0, 1[ et g(x) = 1 si x = 1. Montrer que
250
[003846]
1. Soit f : [0, 1] → [0, 1] continue. Montrer qu’il existe x ∈ [0, 1] tel que f (x) = x.
2. Soient f , g : [0, 1] → [0, 1] continues telles que f ◦ g = g ◦ f . Montrer qu’il existe x ∈ [0, 1] tel que f (x) = g(x) (on pourra
s’intéresser aux points fixes de f ).
Correction H [003856]
251
Soit f : R → R continue telle qu’existe a vérifiant f ◦ f (a) = a. f a-t-elle des points fixes ? Généraliser.
Correction H [003858]
Exercice 1892
Soient f , g : [a, b] → R continues. On suppose que : ∀ x ∈ [a, b], ∃ y ∈ [a, b] tq f (x) = g(y).
Montrer qu’il existe x ∈ [a, b] tel que f (x) = g(x).
[003860]
1. Montrer que si f vérifie la propriété des valeurs intermédiaires et est injective, alors elle est continue.
2. Trouver une fonction discontinue ayant la propriété des valeurs intermédiaires.
Correction H [003861]
252
Trouver toutes les fonctions f : [0, 1] → R continues telles que : ∀ x ∈ [0, 1], f (x2 ) = f (x).
[003868]
Exercice 1904 Plus grande fonction lipschitzienne minorant f (Ens Lyon MP∗ 2003)
1. Existe-t-il toujours ϕ lipschitzienne telle que ϕ ≤ f où f : Rn → R est une application continue donnée ?
2. Soit k > 0. Trouver une CNS sur f pour qu’il existe ϕ : Rn → R k-lipschitzienne minorant f .
3. On suppose cette CNS vérifiée pour k0 > 0. Montrer que si k ≥ k0 alors il existe ϕk , k-lipschitzienne minorant f et maximale
pour l’ordre usuel des fonctions.
Correction H [003872]
253
Montrer que la fonction caractéristique de Q est discontinue en chacun de ses points.
Correction H [005387]
Exercice 1914 **
Trouver f bijective de [0, 1] sur lui-même et discontinue en chacun de ses points.
Correction H [005390]
Exercice 1922
254
Soit f la fonction réelle à valeurs réelles définie par
x si x < 1
f (x) = x2 si 1 ≤ x ≤ 4
√
8 x si x > 4
1. Tracer le graphe de f .
2. f est elle continue ?
3. Donner la formule définissant f −1 .
Indication H Correction H [000671]
Exercice 1923
Etudier la continuité de f la fonction réelle à valeurs réelles définie par f (x) = sin x
x si x 6= 0 et f (0) = 1.
Indication H Correction H [000672]
Exercice 1924
1. Soit la fonction réelle définie par f (x) = 1 si x ∈ Q et f (x) = 0 sinon. Montrer que f n’admet pas de limite en tout point de R.
2. Soit la fonction réelle définie par f (x) = x si x ∈ Q et f (x) = 1 − x sinon. En quels points de R f est elle continue ?
[000673]
Exercice 1925
On admet que pour tout x ∈ R, | sin x| ≤ |x|.
1. Montrer que x 7→ sin x est continue en 0 puis sur R tout entier.
2. En déduire que x 7→ cos x est continue sur R.
[000674]
Exercice 1926
Etudier la continuité sur R des fonctions suivantes :
1. f1 (x) = x2 cos 1x si x 6= 0, et f1 (0) = 0 ;
2. f2 (x) = sin x sin 1x si x 6= 0, et f2 (0) = 0 ;
3. f3 (x) = xE(x) ;
4. f4 (x) = E(x) sin(πx).
[000675]
Exercice 1927
x
Montrer que l’application f : R → R définie par f (x) = est strictement croissante puis que pour tout y ∈ ] − 1, 1[ il existe un
1 + |x|
unique x ∈ R tel que f (x) = y.
[000676]
Exercice 1928
Les fonctions suivantes sont-elles prolongeables par continuité sur R ?
1 1 ex + e−x
a) f (x) = sin x · sin ; b) g(x) = ln ;
x x 2
1 2
c) h(x) = − .
1 − x 1 − x2
Exercice 1929
Étudier la continuité sur R des fonctions suivantes :
1. f (x) = E(x) sin(x),
2. g(x) = E(x) sin(πx).
255
[000678]
Exercice 1930
Etudier la continuité de
p
1. f (x) = x + x − E(x).
p
2. g(x) = E(x) + x − E(x).
[000679]
Exercice 1931
Soit f : R → R continue en 0 telle que pour chaque x ∈ R, f (x) = f (2x). Montrer que f est constante.
Indication H Correction H [000680]
Exercice 1932
1
La fonction est-elle lipschitzienne sur ]0, +∞[ ? sur [1, +∞[ ? [000681]
x
Exercice 1933
Soit f : [0, 1] −→ R définie par f (0) = 0, f (x) = 1/2 − x si x ∈]0, 1/2[, f (1/2) = 1/2, f (x) = 3/2 − x si x ∈]1/2, 1[ et f (1) = 1.
1. Tracer le graphe de f . Étudier sa continuité.
Exercice 1934
Étudier la continuité des fonctions suivantes :
1. f1 (x) = x2 cos 1x si x 6= 0 f1 (0) = 0 ;
2. f2 (x) = sin x sin 1
x si x 6= 0 f2 (0) = 0 ;
3. f3 (x) = xE(x) sur R ;
4. f4 (x) = [x − E(x)]2 et f5 (x) = E(x) + f4 (x).
[000683]
Exercice 1935
En étudiant la suite u0 ∈ R et un+1 = cos(un ), déterminer une valeur approchée à 10−5 près de l’unique réel solution de cos(x) = x.
[000684]
Exercice 1936
p
Soit f définie par f (x) = E(x) + x − E(x), où E désigne la partie entière. Donner le domaine de définition de f , puis une relation
entre f (x + 1) et f (x). f est-elle monotone ? f est-elle k−lipschitzienne sur [a, 1](a > 0) ? Et sur [0, 1] ? Étudier la continuité de f sur
[0, 1] en utilisant la définition. Déduisez en la continuité sur R. [000685]
Exercice 1937
Soit f une fonction continue de [0, 1] dans lui-même telle que f (0) = 0 et pour tout couple (x, y) de [0, 1] × [0, 1] on ait | f (x) − f (y)| ≥
|x − y|.
1. Soit x un élément de [0, 1]. On pose x0 = x et xn+1 = f (xn ). Montrer que la suite (xn )n∈N est convergente.
2. En déduire que f (x) = x pour tout x ∈ [0, 1].
3. Le résultat reste-t-il vrai sans l’hypothèse f (0) = 0?
[001212]
256
66 123.03 Limite de fonctions
Exercice 1938
Écrire les définitions des limites suivantes : limx→−∞ f (x) = l, l ∈ R ; limx→−∞ f (x) = +∞ ; limx→x0 f (x) = −∞, x0 ∈ R.
(On précisera sur quel type d’intervalle la fonction f doit être définie.) [000606]
Exercice 1939
Soit f une fonction définie sur un intervalle I contenant x0 dans son intérieur. On suppose que limx→x0 f (x) = u > 0. Démontrer qu’il
existe t > 0 tel que si 0 < |x − x0 | < t alors | f (x)| ≥ u2 . [000607]
Exercice 1940
Montrer que si une fonction f définie sur E ⊂ R est continue en x0 alors la fonction | f | est, elle aussi, continue en x0 . Montrer que la
réciproque est fausse. [000608]
Exercice 1941
√ √
1+x− 1−x
1. Démontrer que lim = 1.
x→0 x
√ √
1 + xm − 1 − xm
2. Soient m, n des entiers positifs. Étudier lim .
x→0 xn
1 p 1
3. Démontrer que lim ( 1 + x + x2 − 1) = .
x→0 x 2
Indication H Correction H [000609]
Exercice 1942
f (x)
Soit f une fonction de variable réelle telle que |x| → ∞ quand x → ∞. Montrer que pour tout réel α il existe Xα tel que f (x) −|αx| ≥ |x|
si |x| ≥ Xα . En déduire que pour tout α réel f (x) − αx → ∞ quand x → ∞. [000610]
Exercice 1943
Soient f et g deux fonctions définies sur R+ telles que
f (x)
∀x ∈ R+ g(x) > 0 et lim = L 6= 0.
x→∞ g(x)
1. Montrer que
lim f (x) = 0 ⇔ lim g(x) = 0.
x→∞ x→∞
2. Montrer que si L > 0,
lim f (x) = ∞ ⇔ lim g(x) = ∞.
x→∞ x→∞
[000611]
Exercice 1944
1. Montrer que toute fonction périodique et non constante n’admet pas de limite en +∞.
2. Montrer que toute fonction croissante et majorée admet une limite finie en +∞.
Indication H Correction H [000612]
Exercice 1945
Soit I un intervalle de R et x0 ∈ I. Soient f et g deux fonctions de la variable réelle à valeurs réelles définies sur I˙ := I − {x0 }. Montrer
que si f admet une limite à droite et une limite à gauche en x0 et que de plus ces deux limites coïncident, alors f admet une limite en
x0 dont la valeur est la valeur commune des limites à droite et à gauche. [000613]
Exercice 1946
Soient P et Q deux polynômes à coefficients réels de degré respectif d et d 0 . Etudier suivant les valeurs de d et d 0 , et éventuellement de
certains des coefficients de P et Q,
lim P(x)/Q(x).
x→+∞
[000614]
257
Exercice 1947
f (x)
Soit f : R+ → R+ croissante telle que lim f (x + 1) − f (x) = 0. Montrer que lim = 0. (on pourra utiliser des ε, sommer des
x→+∞ x
x→+∞
inégalités et utiliser la monotonie de f pour montrer qu’elle est bornée sur un segment).
Comment généraliser ce résultat ? [000615]
Exercice 1948
Calculer lorsqu’elles existent les limites suivantes
x2 +2 |x| x2 +2 |x| x −4
2
a) limx→0 x b) limx→−∞ x c) limx→2 x2 −3 x+2
√ √ √ √
sin2 x 1+x− 1+x2
d) limx→π 1+cos x e) limx→0 x f ) limx→+∞ x + 5 − x − 3
√
3
1+x2 −1
g) limx→0 x2
h) limx→1 xx−1
n −1
Exercice 1949
1. Montrer que pour tout 0 < ε < 1 et pour x ∈ R, on a :
ε
|x − 1| < ⇒ |x2 + x − 2| < ε.
4
2. En déduire :
lim x2 + x − 1 et lim (x2 + x − 2) cos x.
x→1 x→1
[000617]
Exercice 1950
1. Montrer que pour tout a ∈ R+∗ , et pour tout couple de nombres réels (x, y) appartenant à ] − ∞, −a] ou à [a, ∞[, on a :
1 1 1
| − | ≤ 2 |x − y|.
x y a
2. En déduire que pour tout x0 ∈ R∗ et pour tout ε > 0 il existe α > 0 tel que :
1 1
|x − x0 | < α ⇒ | − | < ε.
x x0
Exercice 1951
1. Pour tout n entier naturel et tout couple de réels (x, y), établir la formule :
n−1
xn − yn = (x − y). ∑ xk yn−1−k .
k=0
2. Déduire de la question précédente que pour tout entier n tout réel strictement positif a et tout couple de réels (x, y) tel que |x| ≤ a
et |y| ≤ a,
|xn − yn | ≤ nan−1 |x − y|.
3. Déduire de ce qui précède que pour tout x0 ∈ R, et pour tout ε > 0, il existe α > 0 tel que :
Conclure.
4. Sur quel sous ensemble D de R, la fonction de la variable réelle f donnée par
1 − xn
f (x) :=
1−x
est-elle définie ? Calculer les limites de f aux bornes de D.
258
[000619]
Exercice 1952
1. Rappeler que pour tout nombre réels ε > 0 il existe un entier n tel que :
1
< ε
2nπ
1
< ε.
(2n + 1)π
2. Montrer que pour tout nombre réel l, et pour tout ε > 0, il existe x ∈] − ε, ε[ tel que :
1 1
| sin − l| > .
x 2
3. En déduire que la fonction x 7→ sin 1x n’a pas de limite lorsque x tend vers 0.
4. Montrer que la fonction définie par f (x) = x sin( 1x ) pour x 6= 0 et f (0) = 0 est continue sur R.
[000620]
Exercice 1953
Déterminer les limites suivantes : p 1 2
a) lim x2 + 1 − x b) lim − 2
x→+∞ x→1 x − 1 x −1
r r √
1 1 2x + 1 − 3
c) lim+ 1 + − d) lim √ √
x→0 x x x→4 x − 2 − 2
p p p
e) lim x2 + 1 − x2 − 1 f) lim x( 1 + x2 − x)
x→+∞ x→−∞
[000621]
Exercice 1954
sin x 1−cos x
On rappelle les limites : limx→0 x = 1 et limx→0 x2
= 12 .
Calculer les limites suivantes :
√ 1 sin 2x
a) lim x. sin √ b) lim
x→0+ x x→0 sin 3x
x sin x sin x − sin 2x
c) lim d) lim
x→0 1 − cos x x→0 x2
tan x tan x − sin x
e) lim x 2 f) lim
x→0 cos x − 1 x→0 sin3 ( x )
2
[000622]
Exercice 1955
Déterminer les limites suivantes, en justifiant vos calculs.
x+2
1. lim+ 2
x→0 x ln x
√
2. lim+ 2x ln(x + x)
x→0
x3 − 2x2 + 3
3. lim
x→+∞ x ln x
√
e x+1
4. lim
x→+∞ x + 2
ln(3x + 1)
5. lim
x→0+ 2x
xx − 1
6. lim
x→0+ ln(x + 1)
2 x3 + 4
7. lim ln
x→−∞ x + 1 1 − x2
8. lim + (x − 1) ln(7x3 + 4x2 + 3)
2
x→(−1)
259
x(xx − 1)
10. lim+
x→0 ln(x + 1)
11. lim (x ln x − x ln(x + 2))
x→+∞
2
ex − ex
12. lim
x→+∞ x2 − x
Exercice 1956
Soient a, b des réels positifs. E(x) désigne la partie entière de x. Montrer que :
x b b b x
lim E( ) = ; lim E( ) = 0.
x→0+ a x a x→0+ x a
[000624]
Exercice 1957
Calculer les limites suivantes :
x−1 x m − am ∗ (x + h)n − xn
lim ; lim (a > 0, m, p ∈ N ); lim (x ∈ R, n ∈ N∗ )
x→1 xn − 1 x→a x p − a p h→0 h
r r √
1 1 cos x + sin x x−x
lim ( +1− − 1); limπ ; lim+ √ .
x→0+ x x x→− 4 4x + π x→0 x+x
[000625]
Exercice 1958
En utilisant la définition d’une limite, montrer que :
1 2
a) lim (3x + 2) sin = 0 ; b) lim+ = 2.
1 + e− x
1
x→− 23 3x + 2 x→0
[000626]
Exercice 1959
Calculer les limites suivantes :
1 1 √ 1
a) lim+ xE( ) ; b) lim xE( ) ; c) lim+ xE( ) ;
x→0 x x→+∞ x x→0 x
p √ √
x+ x+ x √ √
d) lim √ ; e) lim ( x + 5 − x − 3).
x→+∞ x+1 x→+∞
[000627]
Exercice 1960
Calculer, lorsqu’elles existent, les limites suivantes :
xn+1 − α n+1
lim ,
x→α xn − α n
260
tan x − sin x
lim ,
x→0sin x(cos 2x − cos x)
r q
√ √
lim x + x + x − x,
x→+∞
√ √ √
x− α − x−α
lim+ √ ,
x→α x2 − α 2
1
lim xE ,
x→0 x
ex − e2
lim ,
x→2 x2 + x − 6
x4
lim , en fonction de α ∈ R.
x→+∞ 1 + xα sin2 x
Exercice 1961
Déterminer les limites suivantes :
x
en 0
2 + sin( 1x )
x3 − 3x2 + 5x − 3
en 1
4x4 + x2 + x − 6
√ √
1 + sin x − 1 − sin x
en 0
x
tan x
√ en 0
x2 + 4 + x − 2
1 − cos x
en 0
x2
1 − sin x + cos x π
en
sin x + cos x − 1 2
tan(x + π4 ) − 1
√ en 0
3 − 2 cos(x + π6 )
[000629]
Exercice 1962
1 p
Étudier les asymptotes de f (x) = e x x(x + 2). [000630]
Exercice 1963
Montrer que
ln(x) 2
< où α > 0.
xα αxα/2
En déduire que
ln(x)
lim = 0, α > 0.
x→+∞ xα
[000631]
Exercice 1964
Calculer les limites suivantes :
x2 + 2|x| x7 − 1 xn − 1
a) lim b) lim c) lim n, m ∈ N∗
x→0 x x→1 x6 − 1 x→1 xm − 1
261
Exercice 1965
Calculer :
x 1
lim ln(1 + e−x ) x , lim
1
, lim x ln(ex −1) .
1 x→0+
x→∞ x→0 2 + sin x
[000633]
Exercice 1966
Calculer :
1 1
lim+ 2
− .
x→0 (sin x) (sinh x)2
Correction H [000634]
Exercice 1967
Calculer :
x 1
lim (ln(1 + e−x )) x , lim+ x ln(ex −1) .
1
lim ,
x→0 2 + sin 1 x→+∞ x→0
x
Exercice 1968
Trouver : x
xx ln x
lim+
x→0 xx − 1
Correction H [000636]
Exercice 1969
Trouver pour (a, b) ∈ (R+∗ )2 :
1
ax + bx x
lim .
x→+∞ 2
Exercice 1970
Trouver pour (a, b) ∈ (R+∗ )2 :
1
ax + bx x
lim .
x→0+ 2
Exercice 1972 **
(xx )x
Trouver limx→+∞ x(xx )
.
Correction H [005101]
262
67 123.04 Etude de fonctions
Exercice 1973
Déterminer les domaines de définition des fonctions suivantes
r
2+3x p
f (x) = ; g(x) = x2 − 2 x − 5 ; h(x) = ln (4 x + 3) .
5−2x
Correction H [000686]
Exercice 1974
Montrer que l’équation x7 − 3 x2 + 4 x − 1 = 0 admet au moins une solution dans l’intervalle ] − 1, 1[. Même question pour l’équation
x29 + 14 x17 − 7 x5 + 2 = 0. [000687]
Exercice 1975
Soient n ∈ N∗ et d ∈ R+ . Démontrer en utilisant le théorème des valeurs intermédiaires que le polynôme P(X) = X n − d a au moins
une racine dans R. [000688]
Exercice 1976
de l’ensemble f (N∗ ).
1
En étudiant les variations de la fonction f définie sur ]0, +∞[ par f (x) = x x , trouver le plus grand élément
√
∗ √ √
n m
En déduire que quels soient m et n appartenant à N , l’un des nombres m, n est inférieur ou égal à 3. 3
[000689]
Exercice 1977
Soit f : R → R définie par f (x) = cos x
1+x2
. Montrer que f est majorée sur R, minorée sur R. Déterminer supx∈R f (x).
Correction H [000690]
Exercice 1978
1. Soit la fonction f : [−1, +∞[→ R, définie par f (x) = √ 1 . Montrer que f admet une réciproque que l’on explicitera.
x2 +2x+2
2. Trouver un intervalle de R sur lequel la fonction 3
g(x) = tan(x ) admette une fonction réciproque (on précisera alors le domaine
de définition de cette réciproque et son image).
[000691]
Exercice 1979
Montrer que les fonctions suivantes ne sont pas des polynômes :
p
x → ex , x → ln x, x → x2 + 1, x → cos x.
[000692]
263
1. Montrer que f˜ ∈ E .
2. On suppose f continue. Montrer que f˜ est aussi continue.
(S’il existe un point x0 ∈ R tel que limx→x− f˜(x) < limx→x+ f˜(x), construire une fonction de E supérieure à f˜ )
0 0
[003877]
264
Exercice 1993 Dérivées de exp(−1/x)
(
exp − 1x si x > 0
On pose f (x) =
0 si x = 0.
Pn (x)
1. Montrer que f est de classe C ∞ sur R+∗ , et que f (n) (x) est de la forme x2n
exp − 1x où Pn est une fonction polynomiale de
degré inférieur ou égal à n − 1 (n ≥ 1).
2. Montrer que f est de classe C ∞ en 0+ .
3. Montrer que le polynôme Pn possède n − 1 racines dans R+∗ .
[003887]
265
Exercice 2003 ch(nx) et sh(nx)
sh(n√Argch(x))
Montrer que les fonctions : x 7→ ch(n Argch(x)) et x 7→ (n ∈ N) sont polynomiales. [003897]
x2 −1
Exercice 2004 ch x + ch y = a, sh x + sh y = b
(
ch x + ch y = a
Soient a, b ∈ R. Étudier l’existence de solutions pour le système :
sh x + sh y = b.
Correction H [003898]
266
7. sin 7θ − sin θ = sin 3θ .
8. cos3 θ sin 3θ + cos 3θ sin3 θ = 43 .
9. sin θ sin 3θ = sin 5θ sin 7θ .
10. 3 tan θ = 2 cos θ .
11. tan 4θ = 4 tan θ .
12. cotanθ − tan θ = cos θ + sin θ .
(
tan x + tan y = 1
13.
tan(x + y) = 4/3.
Correction H [003905]
2 cos2 θ = 1 + cos 2θ .
2 sin2 θ = 1 − cos 2θ .
4 cos3 θ = 3 cos θ + cos 3θ .
4 sin3 θ = 3 sin θ − sin 3θ .
Exercice 2014 α + β + γ = π
Soient α, β , γ ∈ R tels que α + β + γ = π.
1. Démontrer que : 1 − cos α + cos β + cos γ = 4 sin α2 cos β2 cos 2γ .
2. Simplifier tan α2 tan β2 + tan β2 tan 2γ + tan 2γ tan α2 .
Correction H [003908]
267
Calculer cotanx − 2cotan2x. Simplifier ∑nk=0 21k tan 2αk .
Correction H [003912]
1. Soit f une fonction dérivable sur R à valeurs dans R. Montrer que si f est paire, f 0 est impaire et si f est impaire, f 0 est paire.
2. Soient n ∈ N∗ et f une fonction n fois dérivable sur R à valeurs dans R. f (n) désignant la dérivée n-ième de f , montrer que si f
est paire, f (n) est paire si n est pair et impaire si n est impair.
3. Soit f une fonction continue sur R à valeurs dans R. A-t-on des résultats analogues concernant les primitives de f ?
4. Reprendre les questions précédentes en remplaçant la condition « f est paire (ou impaire) » par la condition « f est T -
périodique ».
Correction H [005097]
Exercice 2021 **
√
Trouver la plus grande valeur de n n, n ∈ N∗ .
Correction H [005098]
Exercice 2023
Résoudre dans R les équations ou inéquations suivantes :
1. (∗∗) ln |x + 1| − ln |2x + 1| ≤ ln 2,
√ √
2. (∗) x x = xx ,
3. (∗∗) 2 Argsh x = Argch 3 − Argth 97 ,
4. (∗∗) lnx (10) + 2ln10x (10) + 3ln100x (10) = 0,
1 1
5. (∗∗) 22x − 3x− 2 = 3x+ 2 − 22x−1 .
Correction H [005100]
Exercice 2024
Construire le graphe des fonctions suivantes :
1. (*) f1 (x) = 2|2x − 1| − |x + 2| + 3x.
2. (**) f2 (x) = ln(ch x).
p
3. (***) f3 (x) = x + |x2 − 1|.
4. (**) f4 (x) = | tan x| + cos x.
x
5. (***) f5 (x) = 1 + 1x (à étudier sur ]0, +∞[).
6. (**) f6 (x) = log2 (1 − log 1 (x2 − 5x + 6)).
2
Correction H [005102]
Exercice 2025 **
Soit f de [0, 1] dans lui-même telle que ∀(x, y) ∈ ([0, 1])2 , | f (y) − f (x)| ≥ |x − y|. Montrer que f = Id ou f = 1 − Id.
Correction H [005404]
Exercice 2026
Etude complète des fonctions suivantes
268
1+x2
1. f1 (x) = x3
(Arctan x − 1+x
x
2 ).
2x
4. 4( x) = xe x2 −1 .
x
5. f5 (x) = 1x ln e x−1 .
p
6. f6 (x) = x + |x2 − 1|.
7. f7 (x) = e/ ln x .
x
8. f8 (x) = 1 + 1x .
9. f9 (x) = log2 (1 − log 1 (x2 − 5x + 6)).
2
q
20. f20 (x) = Arcsin(2x − 1) + 2 Arctan 1−x
x .
21. f21 (x) = ln(ch x).
22. f22 (x) = 32x−1 − 5.3x−1 − x ln 3.
23. f23 (x) = ln x 1 .
e −1
Correction H [005443]
Exercice 2028
Donner un exemple de fonction qu’on ne puisse approcher à ε près par des fonctions en escaliers. [000694]
Exercice 2029
On dit qu’un ensemble A de fonctions définies sur un intervalle I = [a, b] de R est dense dans un ensemble B si :
Le cours dit par exemple que l’ensemble des fonctions en escaliers est dense dans l’ensemble des fonctions continues par morceaux si
I = [a, b]. Montrer que l’ensemble des fonctions continues affines par morceaux est dense dans l’ensemble des fonctions continues sur
un intervalle I = [a, b]. [000695]
Exercice 2030
269
On dit qu’une suite ( fn )n∈N de fonctions définies sur I = [a, b] converge uniformément vers f si :
On suppose que ( fn )n∈N converge uniformément vers f sur l’intervalle [a, b], et que toutes les fn sont continues. Montrer que ∀x ∈ [a, b],
la suite ( fn (x))n∈N est convergente, et donner sa limite. Montrer que f est bornée et continue.
On ne suppose plus que ( fn )n converge uniformément mais seulement point par point (ie, ∀x ∈ [a, b], la suite ( fn (x))n∈N est convergente
vers f (x)) ; de plus toutes les fn sont lipschitziennes de rapport k ; montrer que f est lipschitzienne de rapport k et qu’il y a converge
uniforme. [000696]
Exercice 2031
f : [a, b] → R est à variation bornée si et seulement si :
n
∃µ ∈ R+ , ∀d = {a = x0 , x1 , ..., xn = b} subdivision de [a, b], ∑ | f (xi ) − f (xi−1 )| = σ (d) ≤ µ.
i=1
On appelle alors V (a, b) = sup σ (d) et on définit une fonction de [a, b] dans R+ : x → V (a, x).
d subdivision
Montrer que toute fonction monotone est à variation bornée puis que x → V (a, x) est croissante ainsi que x → V (a, x) − f (x). En déduire
que toute fonction à variation bornée est la différence de deux fonctions croissantes (d’où la nature de ses discontinuités). Une fonction
continue, une fonction lipschitzienne sont-elles à variation bornée ? [000697]
Exercice 2033
Soient f et g équivalentes au voisinage de a et strictement positives. Montrer que si f admet en a une limite dans R̄ différente de 1 alors
ln f ∼ ln g. [001214]
a
Exercice 2034
Montrer que si f tend vers 0 en a alors ln(1 + f ) ∼ f et e f − 1 ∼ f . [001215]
a a
Exercice 2035
√ √
Étudier en +∞ et −∞ la fonction f (x) =
3 3
x + 1 + x2 + x + 1.
Correction H [001216]
Exercice 2036
Calculer les limites de
sin x ln(1 + x2 )
1. en 0.
x tan x
ln(1 + sin x)
2. en 0.
tan(6x)
1
3. (ln(e + x)) x en 0.
4. (ln(1 + e−x )) x en + ∞.
1
Correction H [001217]
Exercice 2037
ln(1 + x) x
Trouver un équivalent simple en +∞ de ( ) − 1. [001218]
ln x
Exercice 2038
p p
x3 + x2 − x3 − x2
3 3
Limite en + ∞ de
270
q p √
Équivalent en + ∞ de x2 + x4 + 1 − x 2
tan(ax) − sin(ax)
Limite en 0 de
tan(bx) − sin(bx)
π π π
Limite en de x − tan(x + )
4 4 4
π cos(x) − sin(x)
Limite en de
4 (4 x − π) tan(x)
tan(x − x cos(x))
Équivalent en 0 de
sin(x) + cos(x) − 1
π π π 2
Équivalent en de tan(2 x) + tan(x + ) cos(x + )
4 4 4
1
Limite en 0 de x 1+2 ln(x)
1
Limite en de 2 x2 − 3 x + 1 tan(π x)
2
(sin(x))sin(x) − 1
Limite en 0 de
(tan(x))tan(x) − 1
√
1 + x2 x
Équivalent en + ∞ de ln( )
sin( 1x ) x+1
Correction H [001219]
Exercice 2039
Soit ( fn )n∈N une suite de fonctions réelles. Montrer qu’il existe f : R → R telle que ∀n ∈ N, fn (t) = o( f (t)) si t → ∞. [001220]
70 123.99 Autre
Exercice 2040 ***I
√ √
Montrer que ∀n ∈ N, (n ≥ 3 ⇒ n < n n!).
(commencer par vérifier que pour k = 2, 3, ..., n, on a : (n − k + 1)k > n).
Correction H [005161]
271
Trouver tous les morphismes continus de (R, +).
Correction H [005399]
71 124.01 Calculs
Exercice 2051
Étudier la dérivabilité des fonctions suivantes :
1
f1 (x) = x2 cos , si x 6= 0 ; f1 (0) = 0;
x
1
f2 (x) = sin x sin , si x 6= 0 ; f2 (0) = 0;
x
√
|x| x2 − 2x + 1
f3 (x) = , si x 6= 1 ; f3 (1) = 1.
x−1
Exercice 2052
Déterminer a, b ∈ R de manière à ce que la fonction f définie sur R+ par :
√
f (x) = x si 0 6 x 6 1 et f (x) = ax2 + bx + 1 si x > 1
Exercice 2053
272
1
Soit f : R∗ −→ R définie par f (x) = x2 sin . Montrer que f est prolongeable par continuité en 0 ; on note encore f la fonction
x
prolongée. Montrer que f est dérivable sur R mais que f 0 n’est pas continue en 0.
Indication H Correction H [000700]
Exercice 2054
Calculer la fonction dérivée d’ordre n des fonctions f , g, h définies par :
Exercice 2055
Calculer les dérivées d’ordre n des fonctions :
2x − 5
f (x) = g(x) = ln(1 + x).
(x − 2)2 (x + 1)(x − 3)
[000702]
Exercice 2057
Etudier la dérivabilité sur R des applications suivantes :
x 1
f : x 7→ x|x|, g : x 7→ , h :7→ .
1 + |x| 1 + |x|
[000704]
Exercice 2058
Calculer les dérivées des fonctions :
p
exp(1/x)+1
1. x 7→ 1 + x2 sin2 x, x 7→ exp(1/x)−1
.
1+sin(x)
2. x 7→ log( 1−sin(x) ), x 7→ (x(x − 2))1/3 .
[000705]
Exercice 2059
Soit f une fonction dérivable sur R.
1. Calculer la dérivée de x 7→ sin( f (x)2 ) et de x 7→ sin( f (x2 )).
2. On suppose f (x) 6= 0 pour tout x ∈ R. Calculer la dérivée de x 7→ log(| f (x)|).
[000706]
Exercice 2060
Prolonger par continuité en 0 et étudier la dérivabilté de
√
1. f (x) = x ln x.
ex − 1
2. g(x) = √ .
x
273
[000707]
Exercice 2061
R → R
Soit f : x 7→ ex si x < 0
x 7→ ax2 + bx + c sinon
Déterminer a, b, c pour que f soit C2 (et C3 ?). [000708]
Exercice 2062
Soit f (x) = exp(− x12 ) si x 6= 0 et f (0) = 0. Montrer que f est C∞ et que ∀n ∈ N f (n) (0) = 0.
Correction H [000709]
Exercice 2063
n
Soient a et b deux réels et f (x) = (x − a)n (x − b)n . Calculer f (n) et en déduire ∑ (Cnk )2 . [000710]
k=0
Exercice 2064
Soit f : R → R définie par :
∀x 6= 0, f (x) = e− x2 , f (0) = 0.
1
Exercice 2065
Calculer la dérivée de x → ln cos(π + xx2 −1
2
+1
). [000712]
Exercice 2066
√
La fonction x → cos x est-elle dérivable en 0 ? [000713]
Exercice 2067
En quels points la fonction f : R → R définie par :
∀x ∈ Q, f (x) = x2 , ∀x ∈ R − Q, f (x) = 0,
est-elle dérivable ? [000714]
Exercice 2068
Montrer que pour tout x ∈ R+ , sin(x) ≤ x. [001221]
Exercice 2069
Pour tout x ∈]1, +∞[ on pose f (x) = x ln(x) − x. Montrer que f est une bijection de ]1, +∞[ sur ] − 1, +∞[. On pose g = f −1 l’application
réciproque de f . Calculer g(0) et g0 (0). [001222]
Exercice 2070
Étudier la continuité, la dérivabilité, la continuité de la dérivée pour les applications suivantes :
1
1. f : x 7→ sin ( ) si x 6= 0 et f (0) = 0.
x
1
2. g : x 7→ xsin ( ) si x 6= 0 et f (0) = 0.
x
1
3. h : x 7→ x sin ( ) si x 6= 0 et f (0) = 0.
2
x
[001223]
Exercice 2071
Soit g une fonction 2 fois dérivable sur [a, b] telle que g(a) = g(b) = 0 et g00 (x) ≤ 0 pour tout x ∈]a, b[. Montrer que pour tout x ∈
]a, b[, g(x) ≥ 0. [001224]
274
Exercice 2072
f (x)
Soit f : R → R une fonction deux fois dérivable telle que ∀x ∈ R on ait f (x) ≥ 0, f 0 (x) ≥ 0 et f 00 (x) ≥ 0. Étudier lim f (x) et lim .
x→∞ x→∞ x
[001225]
Exercice 2073
Soit f une application continue de [a, b] à valeurs dans R dérivable sur ]a, b]. Montrer que si lim f 0 (x) existe, f est dérivable en a.
x→a
[001226]
Exercice 2074
Soit f : R+ → R∗+ une fonction bornée deux fois dérivable et telle qu’il existe α > 0 tel que, pour tout x ∈ R+ , on ait α f (x) ≤ f 00 (x).
1. (a) Montrer que f 0 a une limite en +∞. Quelle est la valeur de cette limite ?
(b) Montrer que f est décroissante et que lim f (x) = 0.
+∞
2. (a) Soit g : x 7→ α f 2 (x) − ( f 0 (x))2 . Montrer que g est croissante et a pour limite 0 en ∞.
√ √
(b) En posant f (x) = h(x) exp(− αx), montrer que, pour tout x ∈ R+ : f (x) ≤ f (0) exp(− αx).
[001227]
Exercice 2075
Montrer que
∀x ∈ R, | sin x| ≤ |x|,
π
∀x ∈ [0, ], 1 − cos x ≤ x sin x,
2
x
∀x ∈ [−1, 1], | arcsin x| ≤ √ .
1−x 2
[002689]
Exercice 2076 **
Déterminer dans chacun des cas suivants la dérivée n-ème de la fonction proposée :
x2 + 1
1) x 7→ xn−1 ln(1 + x) 2) x 7→ cos3 x sin(2x) 3) x 7→ 4) x 7→ (x3 + 2x − 7)ex .
(x − 1)3
Correction H [005413]
Exercice 2078
Etudier la fonction f : x 7→ x5 − 5x + 1 sur R et en déduire que l’équation x5 − 5x + 1 = 0 a trois solutions réelles. [000716]
Exercice 2079
Montrer que le polynôme X n + aX + b, (a et b réels) admet au plus trois racines réelles.
Indication H Correction H [000717]
Exercice 2080
Soit f une fonction n fois dérivable sur ]a, b[ s’annulant en n + 1 points de ]a, b[. Montrer que si f (n) est continue, il existe un point x0
de ]a, b[ tel que f (n) (x0 ) = 0.
275
Indication H Correction H [000718]
Exercice 2081
Étant donné y un réel positif et n un entier naturel pair, montrer que (x + y)n = xn + yn si et seulement si x = 0. Cas n impair ? [000719]
Exercice 2082
Soit f une fonction continue et dérivable sur [a, +∞[ et telle que limx→∞ f (x) = f (a). Montrer qu’il existe un élément c dans ]a, +∞[
tel que f 0 (c) = 0. [000720]
Exercice 2083
Dans l’application du théorème des accroissements finis à la fonction
f (x) = αx2 + β x + γ
sur l’intervalle [a, b] préciser le nombre “c” de ]a, b[. Donner une interprétation géométrique.
Correction H [000721]
Exercice 2084
Appliquer la formule des accroissements finis à la fonction
f (x) = a + bx + ceαx
(où a, b, c, α sont réels, et c et α sont non nuls) sur l’intervalle [0, X].
1. Calculer “θ ” en fonction de X.
2. En déduire que
1 e2x − 1
x 7→ ln
αx αx
est bornée sur R.
[000722]
Exercice 2085
Soit f une fonction deux fois dérivable sur [a, a + 2h]. Par introduction de la fonction
g(t) = f (a + t + h) − f (a + t)
[000723]
Exercice 2086
Soient x et y réels avec 0 < x < y.
1. Montrer que
y−x
x< < y.
ln y − ln x
2. On considère la fonction f définie sur [0, 1] par
Interprétation géométrique ?
Indication H Correction H [000724]
Exercice 2087
Par application du théorème des accroissements finis à f (x) = ln x sur [n, n + 1] montrer que
n
1
Sn = ∑k
k=1
276
tend vers l’infini quand n tend vers l’infini.
Indication H Correction H [000725]
Exercice 2088
Étant donné α dans ]0, 1[, montrer que pour tout entier naturel n
α α
≥ (n + 1)α − nα ≥ 1−α .
(n + 1)1−α n
En déduire la limite
n
1
lim .
n→∞ ∑ pα
p=1
[000726]
Exercice 2089
x2 |x|
Montrer que pour tout x ∈ R, |ex − 1 − x| ≤ 2e .
Indication H Correction H [000727]
Exercice 2090
Soit f : [a, +∞[→ R une fonction de classe C1 , telle que
b−a 0
f (b) = f (a) +( f (a) + f 0 (b)) − f (3) (c).
2
Indication. Appliquer le théorème de ROLLE à g0 puis g où g(x) = f (x) − f (a) − x−a 0 0
2 ( f (x) + f (a)) − A(x − a) où A est intelligemment
3
choisi.
Que devient cette formule si on remplace f par F une primitive d’une fonction f de classe C1 sur [a, b] et deux fois dérivable sur
]a, b[ ? Interprétez géométriquement.
Correction H [005409]
Exercice 2094 **
x x+1
Montrer que pour tout réel strictement positif x, on a : 1 + 1x < e < 1 + 1x .
Correction H [005415]
Exercice 2095 **
277
Soit f une fonction dérivable sur R à valeurs dans R vérifiant f (0) = f (a) = f 0 (0) = 0 pour un certain a non nul. Montrer qu’il existe
un point distinct de O de la courbe représentative de f en lequel la tangente passe par l’origine.
Correction H [005416]
73 124.03 Applications
Exercice 2097
1
Soit f une fonction continue de [0, 1] à valeurs dans R. Pour chaque n ∈ N, on note gn la fonction x 7→ f (x + ) − f (x).
n
1
1. On suppose gn (x) > 0 pour tout x ∈ [0, 1 − [. Montrer que f (1) > f (0).
n
2. On suppose désormais que f (0) = f (1). Montrer que, pour chaque n ∈ N, la fonction gn s’annule en au moins un point de
1
l’intervalle [0, 1 − ].
n
[001228]
Exercice 2098
Pour tout n entier supérieur où égal à 2, on considère le polynôme de degré n à coefficients réels :
Pn (X) = X n + X n−1 + X 2 + X − 1
1. Soit n ≥ 2. Montrer que Pn a une unique racine réelle positive que l’on nommera λn . (On pourra étudier l’application X 7→
Pn (X).)
2. Montrer que la suite (λn )n≥2 est croissante puis qu’elle converge vers une limite que l’on notera `.
3. Montrer que ` est racine du polynôme X 2 + X − 1. En déduire sa valeur.
Correction H [001229]
Exercice 2099
Soit f une fonction d’un intervalle I à valeurs dans R dérivable sur I. Montrer que les propriétés suivantes sont équivalentes :
1. f est strictement croissante sur I.
2. f 0 est positive ou nulle sur I et {x ∈ I; f 0 (x) > 0} est dense dans I.
[001230]
Exercice 2100
1. Soit f une application de R dans R dérivable en 0. Montrer qu’il existe une application ε de R dans lui-même telle que
∀x ∈ R : f (x) = f (0) + x f 0 (0) + xε(x) et lim ε(x) = 0. Donner une interprtation géométrique de ce résultat.
x→0
α 1
2. En déduire les limites des suites (un )n≥1 et (vn )n≥1 définies en posant, pour tout n ∈ N∗ : un = (n3 + 1) 3 − n et vn = (1 +
1
)n .
n
3. Construire un exemple de suite (wn )n≥1 avec, un < 1 pour tout n ≥ 1 et telle que lim wn = 1. (On pourra s’inpirer de l’exemple
n→∞
de (vn )n≥1 ci-dessus.)
[001231]
Exercice 2101
1 1
1. Montrer que pour tout x > 0 on a : < log(x + 1) − log(x) < .
x+1 x
278
1 1
2. En déduire que pour tout entier n ≥ 1 : log(n + 1) < 1 + + · · · + < 1 + log(n).
2 n
1 1
3. Posons un = 1 + + · · · + − log(n) Montrer que la suite (un )n∈N est décroisante et convergente.
2 n
[001232]
Exercice 2102
1. Soit f une application continue d’un intervalle ]a, b[ à valeurs dans R, dérivable en c ∈]a, b[. Montrer qu’il existe une (unique)
application continue ε de ]a, b[ dans R telle que f (c) = 0 et, pour tout x ∈]a, b[ distinct de c, on ait :
f (x) = f (c) + (x − c) f 0 (c) + (x − c)ε(x)
Correction H [001233]
Exercice 2103
Soit f une fonction dérivable et a un réel. Soit h > 0 un nombre réel strictement positif fixé.
1. Montrer qu’il existe θ ∈]0, 1[ tel que
f (a + h) − 2 f (a) + f (a − h)
= f 0 (a + θ h) − f 0 (a − θ h).
h
f (a + h) − 2 f (a) + f (a − h)
2. Pour tout h 6= 0 on note : ϕ(h) = . Montrer que si f 00 (a) existe, alors lim ϕ(h) = f 00 (a).
h2 h→0
[001234]
Exercice 2104
Soit I un intervalle ouvert contenant 0 et 1 et f : I → R une fonction dérivable. On pose p = f (1) − f (0).
f (x) − f (0)
1. Soit g : [0, 1] → R la fonction définie par g(0) = f 0 (0) et g(x) = sinon. Montrer que si u est un réel compris entre
x
f 0 (0) et p alors il existe a ∈ [0, 1] tel que u = f 0 (a).
f (x) − f (1)
2. Soit h : [0, 1] → R la fonction définie par h(1) = f 0 (1) et h(x) = sinon. Montrer que si v est un réel compris entre
x−1
f 0 (1) et p alors il existe b ∈ [0, 1] tel que v = f 0 (b).
3. Soit w un réel compris entre f 0 (0) et f 0 (1). Montrer qu’il existe c ∈ [0, 1] tel que w = f 0 (c).
[001235]
Exercice 2105
Soit P(X) un polynôme à coefficients complexes de degré 3 ayant trois racines distinctes. Montrer que les racines de P0 sont dans le
triangle ayant pour sommet les racines de P [001236]
279
74 124.04 Fonctions convexes
Exercice 2106 Déterminant
1 x f (x)
Soit f : R → R convexe et x < y < z. Montrer que 1 y f (y) > 0. [003981]
1 z f (z)
280
Exercice 2116 Suites adjacentes
Soit f : [a, b] → [c, d] convexe, bijective, croissante. On définit les suites (un ) et (vn ) par :
un + vn f (un ) + f (vn )
a ≤ u0 ≤ v0 ≤ b, un+1 = , vn+1 = f −1 .
2 2
Montrer que (un ) et (vn ) convergent vers une même limite.
[003991]
281
2. Soit f quelconque et a < b < c tels que f (a) = f (b) = f (c).
Montrer qu’il existe x ∈ ]a, c[ tq D2 f (x) ≤ 0.
On suppose à présent que : ∀ x ∈ R, D2 f (x) ≥ 0.
3. Soient a < b < c et P le polynôme de degré inférieur ou égal à 2 coïncidant avec f aux points a, b, c. Montrer que P00 ≥ 0.
4. Calculer P00 en fonction de a, b, c et f (a), f (b), f (c). En déduire que f est convexe.
Correction H [003999]
Exercice 2125 Fonction convexe non dérivable sur un sous ensemble dénombrable
|x−a |
Soit (an ) une suite bornée de réels. On pose f (x) = ∑∞ n
n=0 3n .
Montrer que f est convexe, et n’est pas dérivable aux points an .
Correction H [004000]
Exercice 2126 Convergence simple + convexité => convergence uniforme sur un compact
Soit ( fn ) une suite de fonctions convexes sur [a, b] convergeant simplement vers une fonction f supposée continue.
Soit ε > 0.
1. Montrer qu’il existe p ∈ N∗ tel que : ∀ x, y ∈ [a, b], |x − y| ≤ b−a
p ⇒ | f (x) − f (y)| ≤ ε.
On choisit un tel p, et on fixe une subdivision (ak ) de [a, b] telle que ak = a + k b−a
p .
2. Soit t ∈ [0, 1]. Encadrer fn tak + (1 − t)ak+1 par deux fonctions affines de t en utilisant la convexité de fn .
3. Montrer que la suite ( fn ) converge uniformément vers f .
[004001]
75 124.99 Autre
Exercice 2129
Soit f : R −→ R définie par f (x) = (1 − k)3 x2 + (1 + k)x3 où k est un nombre réel. Déterminer les valeurs de k pour lesquelles l’origine
est un extremum local de f .
Correction H [000728]
Exercice 2130
Appliquer la règle de l’Hôpital aux calculs des limites suivantes :
1 1
lim − ,
x→0 sin2 x x2
lim (1 − cos x)cotan x.
x→0
[000729]
Exercice 2131
Calculer
cos(x4 ) − 1
lim ;
x→0 x4 ex
ln cos ax
lim ;
x→0 ln cos bx
1 1
lim x2 exp − exp .
x→0 x x+1
282
[000730]
Exercice 2132
Soit f ∈ C2 (R) telle que ∀(x, y) ∈ R2 f (x + y) f (x − y) ≤ f (x)2 . Montrer que ∀x ∈ R f (x) f 00 (x) ≤ f 0 (x)2 . [000731]
Exercice 2133
f (x)
Soit f : R+ → R dérivable telle que lim f 0 = l. Montrer qu’alors lim = l. [000732]
+∞ +∞ x
Exercice 2134
Déterminer les extremums de f (x) = x4 − x3 + 1 sur R.
Correction H [000733]
Exercice 2135
Quel est le lieu des points d’inflexion (puis des extrémums locaux) de fλ quand λ décrit R, où :
fλ : x 7→ λ ex + x2 .
Exercice 2136
Trouver les fonctions f : R → R dérivables en 0 telles que :
∃λ ∈ R+ − {1}, ∀x ∈ R, f (λ x) = λ f (x).
[000735]
Exercice 2137
Soit f dérivable sur R telle que f (ω) = ω. On définit une suite (xn )n∈N par la donnée de x0 et la récurrence xn+1 = f (xn ). Montrer
que si | f 0 (ω)| < 1, ∃ε > 0, ∀x0 ∈]ω − ε, ω + ε[, (xn )n∈N converge vers w, et que si | f 0 (ω)| > 1 la suite (xn )n∈N converge vers w si et
seulement si elle est stationnaire (i.e. xn = ω à partir d’un certain rang). Que dire dans le cas | f 0 (ω)| = 1 ? [000736]
Exercice 2138
Soit f ∈ C1 ([0; 1], R),telle que f (0) = 0. Calculer :
n
k
lim
n→∞ ∑ f ( n2 ).
k=1
[000737]
Exercice 2139
Soient f , g : [a, b] −→ R deux fonctions continues sur [a, b] (a < b) et dérivables sur ]a, b[. On suppose que g0 (x) 6= 0 pour tout x ∈]a, b[.
1. Montrer que g(x) 6= g(a) pour tout x ∈]a, b[.
f (b)− f (a)
2. Posons p = g(b)−g(a) et considérons la fonction h(x) = f (x) − pg(x) pour x ∈ [a, b]. Montrer que h vérifie les hypothèses du
théorème de Rolle et en déduire qu’il existe un nombre réel c ∈]a, b[ tel que
f 0 (x)
3. On suppose que limx→b− g0 (x)
= `, où ` est un nombre réel. Montrer que
f (x) − f (b)
lim = `.
x→b− g(x) − g(b)
283
Indication H Correction H [000738]
Exercice 2140
Soit n ≥ 2 un entier fixé et f : R+ = [0, +∞[−→ R la fonction définie par la formule suivante :
1 + xn
f (x) = , x ≥ 0.
(1 + x)n
Correction H [000739]
Exercice 2141
On considère la fonction f : R → R définie par (
e1/t si t < 0
f (t) =
0 si t ≥ 0
1. Démontrer que f est dérivable sur R, en particulier en t = 0.
2. Etudier l’existence de f 00 (0).
3. On veut montrer que pour t < 0, la dérivée n-ième de f s’écrit
Pn (t) 1/t
f (n) (t) = e
t 2n
où Pn est un polynôme.
(a) Trouver P1 et P2 .
(b) Trouver une relation de récurrence entre Pn+1 , Pn et Pn0 pour n ∈ N∗ .
4. Montrer que f est de classe C∞ .
Correction H [000740]
284
2. Si f 0 est continue au point a, montrer qu’il existe un voisinage V de a tel que f|V soit injective.
[003935]
Exercice 2154 f (a) = f (b) = 0, f 0 (a) f 0 (b) > 0 ⇒ il existe un autre zéro
Soit f : [a, b] → R dérivable telle que f (a) = f (b) = 0, et f 0 (a) > 0, f 0 (b) > 0.
Montrer qu’il existe c ∈ ]a, b[ tel que f (c) = 0, et f 0 (c) ≤ 0. [003944]
285
Soit f : [a, b] → R dérivable telle que f 0 (a) = f 0 (b).
Montrer qu’il existe c ∈ ]a, b[ tel que f 0 (c) = c−a .
f (c)− f (a)
[003945]
(c − a)(b − c) 00
f (c) = − f (d).
2
(Considérer g(t) = f (t) + λ (t − a)(b − t) où λ est choisi de sorte que g(c) = 0)
2. Cas général : Soit c ∈ ]a, b[. Montrer qu’il existe d ∈ ]a, b[ tel que :
286
2. Calculer f (n) (1) et f (n) (−1).
3. Montrer que f (n) s’annule au moins n fois dans l’intervalle ] − 1, 1[.
Correction H [003953]
Exercice 2170 f ◦ f = f
Soit f : [0, 1] → [0, 1] dérivable telle que f ◦ f = f . Montrer que f est constante ou bien f = id[0,1] . [003960]
287
1. Montrer que : ∀ x ≥ −1, ln(1 + x) ≤ x.
2. Soit k ∈ ] − 1, 1[. On pose un = (1 + k)(1 + k2 ) . . . (1 + kn ). Montrer que la suite (un ) est convergente (traiter séparément les cas
k ≥ 0, k < 0).
Correction H [003963]
3
Exercice 2175 Dérivée n-ème de arctan x et ex
Établir une formule de récurrence pour les dérivées successives des fonctions :
3
f : x 7→ arctan x et g : x 7→ ex .
Correction H [003965]
Soit f : R → R (
x 6= 0 f (x) = exp − x12
f (0) = 0.
Montrer que f est de classe C ∞ en 0 et : ∀ k ∈ N, f (k) (0) = 0.
[003972]
288
[003973]
[003974]
Exercice 2192 **
Soit f une fonction convexe sur un intervalle ouvert I de R. Montrer que f est continue sur I et même dérivable à droite et à gauche en
tout point de I.
Correction H [005410]
1. Soient x1 , x2 ,..., xn , n réels positifs ou nuls et α1 ,..., αn , n réels strictement positifs tels que α1 + ... + αn = 1. Montrer que
√
x1α1 ..xnαn ≤ α1 x1 + ... + αn xn . En déduire que n x1 ...xn ≤ x1 +...+x
n
n
.
1
2. Soient p et q deux réels strictement positifs tels que p + q1 = 1.
289
ap q
(a) Montrer que, pour tous réels a et b positifs ou nuls, ab ≤ p + bq avec égalité si et seulement si a p = bq .
(b) Soient a1 ,..., an et b1 ,..., bn , 2n nombres complexes. Montrer que :
!1/p !1/q
n n n n
∑ ak bk ≤ ∑ |ak bk | ≤ ∑ |ak | p
∑ |bk | q
(Inégalité de H ÖLDER).
k=1 k=1 k=1 k=1
(c) Montrer que la fonction x 7→ x p est convexe et retrouver ainsi l’inégalité de H ÖLDER.
(d) Trouver une démonstration directe et simple dans le cas p = q = 2 (inégalité de C AUCHY-S CHWARZ).
Correction H [005411]
Correction H [005414]
Exercice 2195 **** Toute fonction dérivée vérifie le théorème des valeurs intermédiaires
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle ouvert I à valeurs dans R. Soient a et b deux points distincts de I vérifiant f 0 (a) < f 0 (b)
et soit enfin un réel m tel que f 0 (a) < m < f 0 (b).
f (a+h)− f (a) f (b+h)− f (b)
1. Montrer qu’il existe h > 0 tel que h <m< h .
exsite x tel que f 0 (x) = m.
f (y+h)− f (y)
2. Montrer qu’il existe y dans [a, b] tel que m = h puis qu’il
Correction H [005417]
Exercice 2197 **
Soit P un polynôme réel de degré supèrieur ou égal à 2.
1. Montrer que si P n’a que des racines simples et réelles, il en est de même de P0 .
2. Montrer que si P est scindé sur R, il en est de même de P0 .
Correction H [005420]
Exercice 2198 **
Soit f de classe C1 sur R∗+ telle que limx→+∞ x f 0 (x) = 1. Montrer que limx→+∞ f (x) = +∞.
Correction H [005422]
Exercice 2202
290
Soit a un nombre réel et f une application de classe C2 de ]a, +∞[ à valeurs dans R. On suppose f 0 et f 00 bornées ; on pose M0 = sup | f (x)|
x≥a
et M2 = sup | f 00 (x)|.
x≥a
1
1. En appliquant la formule de Taylor en x et x + 2h, montrer que, pour tout x > a et tout h > 0, on a : | f 0 (x + h)| ≤ hM2 + M0 .
h
2. En déduire que f 0 est bornée sur ]a, +∞[.
3. Établir le résultat suivant : soit g :]0, +∞[→ R une application de classe C2 à dérivée seconde bornée et telle que lim g(x) = 0.
x→∞
Alors lim g0 (x) = 0.
x→∞
[001268]
Exercice 2203
Soient a, b, c ∈ Z tels que : ae2 + be + c = 0.
1. En appliquant la formule de Taylor sur [0, 1] à l’application ϕ : x 7→ aex + ce−x démontrer que, pour tout n ∈ N il existe θn ∈]0, 1[
tel que :
aeθn + (−1)n ce−θn n
a + (−1)k c
−b = +∑ .
(n + 1)! k=0 k!
∞
1
2. En déduire que pour n assez grand aeθn + (−1)n ce−θn = 0 puis que a = b = c = 0. (On rappelle que e = ∑ n! .)
n=1
[001269]
Exercice 2204
Soit f ∈ C∞ (R, R) telle que ∀n ∈ N, f (n) (0) = 0 et f (n) est bornée sur R avec sup f (n) (x) = o( an!n ), a constante fixée. Montrer que
x∈R
∀x ∈ [−a, a], f (x) = 0, puis que f = 0. [001270]
Exercice 2205
Soit P ∈ Rn [X] tel que P ≥ 0. On pose Q = P + P0 + ... + P(n) . Montrer que Q ≥ 0. [001271]
Exercice 2206
a+b
Soient a et b deux réels tels que a < b et f ∈ C3 ([a, b], R). Montrer qu’il existe c ∈]a, b[ tel que f (b) = f (a) + (b − a) f 0 ( )+
2
(b − a)3 000 a+b
f (c) (on pourra utiliser Taylor-Lagrange entre a, , b). [001272]
24 2
Exercice 2207
Soit f : [−a, a] → R une fonction de classe C2 . Montrer que
1 a2 + x 2
∀x ∈ [−a, a], | f 0 (x)| ≤ | f (a) − f (−a)| + sup | f 00 (t)|.
2a 2a t∈[−a,a]
∀ n ∈ N, f (n) (0) = 0,
∃ λ > 0 tq ∀ n ∈ N, sup f (n) ≤ λ n n!.
R
291
Montrer que f est nulle sur l’intervalle ] − λ1 , λ1 [, puis sur R.
[004005]
1 a2 + x2
∀ x ∈ [−a, a], | f 0 (x)| ≤
| f (a) − f (−a)| + sup | f 00 |.
2a 2a
Application. Montrer que si 0 ≤ x ≤ π/2 on a sin x ≥ x cos x − x2 .
Correction H [004010]
Exercice 2216
Différences finies Soit f : R → R de classe C ∞ et h > 0. On pose :
f (x + h/2) − f (x − h/2) p
∆h f (x) = et ∆h = ∆h ◦ ∆h ◦ · · · ◦ ∆h .
h | {z }
p fois
292
1. (a) Montrer que : ∀ x ∈ R, ∃ θ ∈ ] − 1, 1[ tq ∆h f (x) = f 0 x + θ2h .
0
(b) Montrer que : ∀ x ∈ R, ∃ θ 0 ∈ ] − 1, 1[ tq ∆h f (x) = f 0 (x) + 24
h2 (3)
f x + θ2h .
2. Montrer par récurrence sur p que :
p ph2 (p+2) θph
∀ x ∈ R, ∃ θ p ∈ ] − p, p[ tq ∆h f (x) = f (p) (x) + f x+ .
24 2
[004012]
Soit f : ]0, +∞[ → R de classe C 2 telle que f (x) → ` ∈ R lorsque x → 0+ , et : ∀ x > 0, f 00 (x) ≥ − xk2 .
Montrer que x f 0 (x) → 0 lorsque x → 0+ (écrire la formule de Taylor-Lagrange à l’ordre 2 entre x et x + εx).
Correction H [004016]
p = q, ∀ i, P(xi ) = Q(yi ), ∀ i, mi = ni .
Correction H [004017]
293
77 125.02 Calculs
Exercice 2224
Donner le développement limité en 0 des fonctions :
1. x 7→ ln(cos(x)) (à l’ordre 6).
2. x 7→ tan(x) (à l’ordre 7).
3. x 7→ sin(tan(x)) (à l’ordre 7).
4. x 7→ (ln(1 + x))2 (à l’ordre 4).
5. x 7→ exp(sin(x)) (à l’ordre 3).
6. x 7→ sin6 (x) (à l’ordre 9.)
Correction H [001237]
Exercice 2225
−1
1. Soit f : R → R la fonction définie par f (x) = 0 si x ≤ 0 et f (x) = exp ( ) sinon. Calculer, pour tout n ∈ N, le développement
x
limité de f en 0. Quelles conclusions en tirer ?
1
2. Soit g : R → R la fonction définie par g(0) = 0 et, si x 6= 0 : g(x) = x3 sin( ). Montrer que g a un développement limité d’ordre
x
2 en 0 mais n’a pas de dérivée seconde (en 0).
[001238]
Exercice 2226
arctan x − sin x
Déterminer la limite en 0 de .
tan x − arcsin x
Correction H [001239]
Exercice 2227
Faire un développement limité ou asymptotique en a à l’ordre n de :
1. ln cos x n = 6 a = 0.
arctan x − x
2. n = 2 a = 0.
sin x − x
3. ln tan( 2x + π4 ) n = 3 a = 0.
4. ln sin x n = 3 a = π4 .
√ √
5. x3 + x − x3 − x n = 4 a = +∞.
3 3
1
6. (1 + x) x n = 3 a = 0.
p √ √
7. x( x2 + x4 + 1 − x 2) n = 2 a = +∞.
Correction H [001240]
Exercice 2228
Développements limités en 0 de :
1. cos x. ln(1 + x) à l’ordre 4.
1
2. à l’ordre 4.
cos x
3. arcsin ln(1 + x2 ) à l’ordre 6.
sinh x − x
4. à l’ordre 4.
x3
1
5. (1 + x) 1+x à l’ordre 3.
[001241]
Exercice 2229
Pour chacune des fonctions suivantes, donner les conditions sur ε(x) pour que ces fonctions soient des développements limités au
voisinage d’un point et à un ordre que vous préciserez.
x3
1. f1 (x) = x − + x2 ε(x)
3
2 1 1
2. f2 (x) = 1 − 2 + 3 + 3 ε(x)
x x x
294
(x − 2)2
3. f3 (x) = (x − 2) + + (x − 2)3 ε(x)
5
1 1
4. f4 (x) = x2 − x + 1 + + ε(x)
x x
5. f5 (x) = x3 + 3x2 − x + 1 + (x − 1)2 ε(x)
6. f6 (x) = (x − 2)2 + (x − 2) − 2 + (x − 2)ε(x)
7. f7 (x) = {2x + x2 + 1 + x2 ε(x)}{−x + 3 + x2 − x3 ε(x)}
[001242]
Exercice 2230
√ √
1. Développements limités en 1 à l’ordre 3 de f (x) = x et de g(x) = e x
π
2. Développement limité à l’ordre 3 en x0 ∈]0; π[ de h(x) = ln(sin x). En déduire un développement limité en .
2
[001243]
Exercice 2231
√
1 + x2
Donner un développement limité à l’ordre 2 de f (x) = √ en 0, +∞ et −∞. [001244]
x + 1 + 1 + x2
Exercice 2232
Donner un développements limité en 0 à l’ordre 10 de :
Z x
1. x 7−→ cost 2 dt.
0
Z x2
1 1
2. x 7−→ √ dt = F(x2 ) − F(x) où F est une primitive de t 7−→ √ .
x 1+t 4 1 + t4
[001245]
Exercice 2233
Donner le DL2 en +∞ de : r
x−2 x
x→ e x−1 .
x+1
[001246]
Exercice 2234
ln(x + 1) x
Calculer lim − 1 ln x.
x→+∞ ln x
Correction H [002657]
Exercice 2235
A 1. Soient a et z deux réels. Soit f une fonction de classe Cn+1 sur le segment d’extrémités a et z et φ un polynôme de degré n.
Prouver que pour tout t compris dans l’intervalle [0, 1],
n
d
dt ∑ (−1)m (z − a)m φ (n−m) (t) f (m) (a + t(z − a))
m=1
= −(z − a)φ (n) (t) f 0 (a + t(z − a)) + (−1)n (z − a)n+1 φ (t) f (n+1) (a + t(z − a))
b1 t 2 b2 t 4 bn t 2n
1 − t/2 + + +···+ + o(t 2n+1 ),
2! 4! (2n)!
où les bi sont des réels qu’on ne cherchera pas à déterminer.
zt
−1
Montrer que la dérivée nième en zéro, notée φn (z), de la fonction t 7→ t eet −1 est un polynôme en z de degré n et que
1
φn (z) = zn − nzn−1 +Cn2 b1 zn−2 +Cn4 b2 zn−4 + · · · +Cn2N bN zn−2N
2
où N = E( n−1
2 ), E désignant la fonction partie entière.
295
2.b. Prouver que nzn−1 = φn (z + 1) − φn (z)
3. Prouver que
(n−k) (n−k) (n−2k−1)
(i) φn (1) = φn (0) (2 ≤ k ≤ n) (ii) φn (0) = 0 (1 ≤ k ≤ N)
(n−2k) n!bk (n−1)
(iii) φn (0) = (2k)!
(1 ≤ k ≤ N) (iv) φn (0) = − 12 n!
(n−1) (n)
(v) φn (1) = + 12 n! (vi) φn = n!
où
Z 1 r−1
ω 2n+1
Rn =
(2n)! 0
φ2n (t) ∑ F (2n) (a + mω + ωt)dt
m=0
B 1. Soit uk : x > 0 7→ ln(x + k) − ln(k) + x ln k
k+1 I ∗)
(k ∈ N
Montrer que pour tout x strictement positif, la série ∑k≥1 uk (x) est convergente. On pose pour la suite G(x) = ln(x) + ∑∞
k=1 uk (x)
2. Prouver que G vérifie l’équation fonctionnelle
3. En déduire que ∀m ∈ N
I exp(−G(m + 1)) = m!
4. Soit x et y deux réels strictement positifs. Montrer que la série
∑k≥1 ln(y + k) − ln(x + k) + (y − x) ln k+1
k
où f : t 7→ ln(y + t) − ln(x + t) et Tp,n (x, y) est une expression que l’on précisera.
6. Prouver que R p (x, y) = limn→+∞ Tp,n (x, y) existe.
p−1 bh
7. On pose g(z) = z ln z − z − 21 ln z + ∑h=1 1
(2h)(2h−1) z2h−1
. Montrer que G(y) + g(y) = G(x) + g(x) + R p (x, y)
!
8. Montrer que R p (x, y) = O 1
2p−1 quand inf(x, y) → +∞.
inf(x,y)
11. Donner un développement asymptotique de ln(m!) quand m tend vers +∞ à un O( m17 ) près.
Correction H [002683]
296
Fonctions trigonométriques
Exponentielle et logarithme
Formes exponentielles
297
(1 − x + x2 )1/x = e−1 (1 + x/2 + 19x2 /24) + o(x2 )
((1 + x)/(1 − x))α = 1 + 2αx + 2α 2 x2 + 2α(2α 2 + 1)x3 /3 + o(x3 )
(sin x/x)2/x = e−1/3 (1 − x2 /90) + o(x3 )
2
Radicaux
p √
x(x − 1)/(x + 1) = 1/ 3(2 + 5h/3 + h3 /54) + o(h3 ), h = x − 2
q √
√
1 + 1 − x = 2(1 − x/8 − 5x2 /128 − 21x3 /1024) + o(x3 )
q p √
1 − 1 − x2 = |x|/ 2(1 + x2 /8 + 7x4 /128) + o(x5 )
√
ex − 1 + 2x = x2 − x3 /3 + 2x4 /3 − 13x5 /15 + o(x5 )
p p
( x3 + x2 + x3 − x2 )/x = 2 − 2x−2 /9 + o(1/x3 )
3 3
[004018]
Exercice 2238 IT
Etudier l’existence et la valeur éventuelle des limites suivantes
1. limx→π/2 (sin x)1/(2x−π)
2. limx→π/2 | tan x|cos x
nπ nπ
n
3. limn→+∞ cos( 3n+1 ) + sin( 6n+1 )
4. limx→0 (cos x)ln |x|
5. limx→π/2 cos x.e1/(1−sin x)
2 cos2 x+cos x−1
6. limx→π/3 2 cos2 x−3 cos x+1
x 1/ sin x
7. limx→0 1+tan
1+th x
8. limx→e, x<e (ln x)ln(e−x)
−1
xx√
9. limx→1, x>1
ln(1− x2 −1)
x ln(ch x−1)
10. limx→+∞ x2 +1
(sin x)x −xsin x
11. limx→0, x>0 ln(x−x2 )+x−ln x
ln(x+1) x
12. limx→+∞ ln x
2
(Arcsin x)2 − π
13. limx→1/√2 2x2 −1
16
x
cos(a+ 1x )
14. limx→+∞ cos a (où cos a 6= 0)
Correction H [005426]
Exercice 2239 IT
Déterminer les développements limités à l’ordre demandé au voisinage des points indiqués :
298
1
1. 1−x2 −x3
(ordre 7 en 0)
1
2. cos x (ordre 7 en 0)
p
3. Arccos tanx x (ordre 3 en 0)
4. tan x (ordre 3 en π4 )
2
5. (ch x)1/x (ordre 2 en 0)
6. tan3 x(cos(x2 ) − 1) (ordre 8 en 0)
ln(1+x)
7. x2
(ordre 3 en 1)
8. Arctan(cos x) (ordre 5 en 0)
q
9. Arctan x+1
x+2 (ordre 2 en 0)
10. 1
x2
− Arcsin
1
2
x
(ordre 5 en 0)
R x2
11. √1dt (ordre 10 en 0)
x 1+t 4
xk
12. ln ∑99k=0 k! (ordre 100 en 0)
p
13. tan 3 4(π 3 + x3 ) (ordre 3 en π)
Correction H [005427]
Exercice 2241 **
√ √
x2 − 3 − 8x3 + 7x2 + 1.
3
Etude au voisinage de +∞ de
Correction H [005429]
Exercice 2242 **
x
Soit f (x) = 1−x (n) (0) en moins de 10 secondes puis f (n) (x) pour |x| 6= 1 en à peine plus de temps).
2 . Calculer f
Correction H [005430]
Exercice 2243 IT
√
1. Equivalent simple en +∞ et −∞ de x2 + 3x + 5 − x + 1.
2. Equivalent simple en 0, 1, 2 et +∞ de 3x2 − 6x
2
3. Equivalent simple en 0 de (sin x)x−x − (x − x2 )sin x .
4. Equivalent simple en +∞ de xth x .
5. Equivalent simple en 0 de tan(sin x) − sin(tan x).
Correction H [005431]
Exercice 2246 **
n
Soient a > 0 et b > 0. Pour n ∈ N∗ et x ∈ R, on pose fn (x) = 1 + nx .
1. Equivalent simple quand n tend vers +∞ de fn (a + b) − fn (a) fn (b).
2. Même question pour e−a fn (a) − 1 + 2n
2
a
.
299
Correction H [005434]
Exercice 2248
1. Montrer que l’équation x + ln x = k admet, pour k réel donné, une unique solution dans ]0, +∞[, notée xk .
2. Montrer que, quand k tend vers +∞, on a : xk = ak + b ln k + c lnkk + o lnkk où a, b et c sont des constantes à déterminer.
Correction H [005438]
Exercice 2249 **
Soit f (x) = 1 + x + x2 + x3 sin x12 si x 6= 0 et 1 si x = 0.
1. Montrer que f admet en 0 un développement limité d’ordre 2.
2. Montrer que f est dérivable sur R.
3. Montrer que f 0 n’admet en 0 aucun développement limité d’aucun ordre que ce soit.
Correction H [005439]
78 125.03 Applications
Exercice 2253
Calculer les limites suivantes
2 √
ex − cos x ln(1 + x) − sin x cos x − 1 − x2
lim lim lim
x→0 x2 x→0 x x→0 x4
[001247]
Exercice 2254
ex − (cos(x) + x) x3 arctan(x) − x4
Calculer les limites suivantes : lim , lim .
x→0 x 2 x→0 cos(x2 ) − 1
Correction H [001248]
Exercice 2255
Étudier la position du graphe de l’application x 7→ ln(1 + x + x2 ) par rapport à sa tangente en 0 et 1. [001249]
300
Exercice 2256
ex
Montrer que pour tout n ∈ N, lim = +∞. [001250]
x→+∞ xn
Exercice 2257
Établir pour tout x ∈ R∗+ l’inégalité :
3√ 3 3√ 3
x+ √ < (x + 1)3/2 − x3/2 < x+ √ .
2 8 x+1 2 8 x
[001251]
Exercice 2258
x2 x2
Montrer que pour tout x ∈ R+ , ≤ ex − x − 1 ≤ ex . [001252]
2 2
Exercice 2259
1
Soit f (x) = (cos x) x pour x ∈] − π2 , π2 [− {0}.
1. Montrer que f est prolongeable par continuité en 0.
2. Déterminer un DL de f en 0 à l’ordre 2.
3. Etudier la dérivabilité du prolongement de f .
[001253]
Exercice 2260
Étudier les branches infinies des fonctions :
1
1. f (x) = x2 arctan( 1+x 2 ).
q
x−1
2. g(x) = x 3x+1 .
[001254]
Exercice 2261
Soit (1) l’équation x − E(x) = 1
x2
.
1. Montrer que pour tout n ∈ N∗ il existe un unique xn ∈ [n, n + 1[ solution de (1).
2. Déterminer un équivalent de xn .
3. Faire un DAS de xn − n en +∞ en fonction de 1
n à l’ordre 5.
[001255]
Exercice 2262
Calculer pour a ∈ R+∗ :
x a − ax 1 1
lim , lim (3(2) n − 2(3) n )n
x→a xx − aa n→∞
[001256]
Exercice 2263
Calculer : x ln x
ln x + 1
` = lim
x→∞ ln x
x ln x
et donner un équivalent de ` − ln x+1
ln x quand x → ∞. [001257]
Exercice 2264
Soit x ∈ R+ , on définit (un (x))n et (vn (x))n par :
un (x) + vn (x) p
∀n ∈ N, un+1 (x) = , vn+1 (x) = un (x)vn (x), u0 (x) = 1, v0 (x) = x.
2
301
1. Montrer que ces deux suites convergent vers une même limite `x .
2. Soit f : R+ → R définie par : f (x) = `x . Calculer f (1), f (0), donner f ( 1x ) en fonction de f (x) si x > 0. Montrer que f est
f (x)
croissante, en déduire le sens de variations de x → x .
√
3. Montrer que f est dérivable en 1 (on utilisera x ≤ f (x) ≤ 1+x
2 ) puis que limx→∞ f (x) = +∞.
4. Montrer que f est continue sur R+∗ , puis que f est continue en 0.
5. Donner l’allure du graphe de f , préciser la tangente en 0 ainsi que le comportement asymptotique en +∞.
[001258]
Exercice 2265
Soit n ∈ N∗ , x 6= 0, on définit :
1
1x + 2x + ... + nx x
un (x) = .
n
Déterminer `n = lim un (x). [001259]
x→0
Exercice 2266
Déterminer :
2 tan x − sh 2x
lim .
x→0 (1 − cos 3x) arctan x
[001260]
Exercice 2267
Soient u, v, f définies par : p
1
u(x) = (x3 − 2x2 + 1) 3 , v(x) = x2 + x + 1, f (x) = u(x) − v(x).
1. Donner un équivalent de f au voisinage de −∞, en déduire lim f .
−∞
2. Déteminer lim u(x) − x, lim v(x) + x. En déduire l’équation d’une droite asymptote au graphe de f en −∞ et positionner f
x→−∞ x→−∞
par-rapport à cette asymptote.
3. Même étude en +∞.
[001261]
Exercice 2268
arctan x 1
Soit g la fonction x 7→ − .
(sin x)3 x2
1. Donner le domaine de définition de g.
2. Montrer qu’elle se prolonge par continuité en 0 en une fonction dérivable.
3. Déterminer la tangente en 0 au graphe de cette fonction et la position de ce graphe par rapport à celle-ci.
Correction H [001262]
Exercice 2269
x3 + 2 1
Soient f : x 7→ et g : x 7→ (x + 1) exp( ) deux fonctions. Déterminer si leurs graphes respectifs ont des asymptotes puis la
x2 − 1 x−1
position de ces graphes par rapport à celles-ci. [001263]
Exercice 2270
Montrer que, pour tout x réel vérifiant |x| ≤ 1 :
x + sin 2x
x9 + x2 − 3 ≤ 2.
[001264]
Exercice 2271
Déterminer :
p
1. (a) limx2 + 3x + 2 + x.
x→+∞
p
(b) lim x2 + 3x + 2 + x.
x→−∞
302
1
2. lim+ (Arctan x) x2 .
x→0
1
(1 + 3x) 3 − 1 − sin x
3. lim .
x→0 1 − cos x
[001265]
Exercice 2272
1. Soit g la fonction définie par :
x+1
g(x) = + Arctan x.
1 + x2
(a) Quel est le domaine de définition de g ?
(b) Etudier ses variations.
(c) Montrer que g s’annule une et une seule fois sur R en un point α compris entre −1 et 0 (on ne demande pas de préciser
la valeur de α).
(d) Dessiner le graphe de g.
2. Soit f la fonction définie sur R par :
f (x) = (x + 1) Arctan x.
(a) Calculer la dérivée de f et établir son tableau de variation.
(b) Le graphe de f a-t-il des points d’inflexion ? Si oui, donner les coordonnées de ce (ou ces) point(s).
3. Donner l’équation de la tangente au point d’abcisse x = 0 au graphe de f et la position de ce graphe par rapport à cette tangente
(au voisinage de ce point).
4. En utilisant les résultats de l’exercice ? ? ?, montrer que :
f (x) 1 π 1
(a) = (1 + )( − Arctan ) si x > 0.
x x 2 x
f (x) 1 π 1
(b) = (1 + )(− − Arctan ) si x < 0.
x x 2 x
1
5. En déduire l’existence d’une fonction ε telle que lim ε( ) = 0 et, pour tout x > 0, on ait :
x→+∞ x
π π 1 1 1
f (x) = x + ( − 1) − + ε( ).
2 2 x x x
Etablir un résultat analogue pour x < 0.
6. Quelles sont les asymptotes au graphe de f ? Préciser la position de ce graphe par rapport à ces asymptotes.
7. Dessiner le graphe de f .
[001266]
1. 1
sin2 x
− sh12 x → 23 lorsque x → 0.
2. sin x sh x−tan x th x
sh4 x−th4 x
→ − > − 12
1
lorsque x → 0.
+∞ si α > 2,
3. (ch x) − (sh x) → 1
α α
si α = 2, lorsque x → +∞
0 si α < 2.
√
exp(x2 )−ch(x 2 )
4. (ch x−cos x)(ch 2x−cos 2x)
→ 1
12 lorsque x → 0.
5. (2x2 − 3x + 1) tan πx → π1 lorsque x → 1/2.
6. cos πx
4x2 −9
→ − > 12
π
lorsque x → 3/2.
√
1−2 cos x → − 3 lorsque x → π/3.
sin 3x
7.
esin x −ex
8. sin x−x → 1 lorsque x → 0.
x ln ch x → 1 lorsque x → +∞.
1
9.
[004020]
303
xx −1
2. ln x−x+1 → ±∞ lorsque x → 1.
x −a
a x aa+1 ln a(1−ln a)
3. loga (x)−logx (a)
→ 2 lorsque x → a.
x 1/x
ax +b
4. 1+cx → exp a+b−c
2 lorsque x → 0.
xx
5. x
xx −1 → 0 lorsque x → 0+ .
[004021]
1. xarcsin x → 1 lorsque x → 0+ .
(sin x)sin x −1
2. xx −1 → 1 lorsque x → 0+ .
3. (2 − x)tan(πx/2) → e2/π lorsque x → 1.
4. (2 − x)tan(πx/2) → − > 1 lorsque x → 2− .
5. (sin x + cos x)1/x → e lorsque x → 0.
6. (cos 2x − 2 sin x)1/x → e−2 . lorsque x → 0
7. (sin x)tan x → 1. lorsque x → π/2
√
8. (tan x)cos x/ cos 2x → e−1/ 2 lorsque x → π/4.
9. (tan x)cos x/ cos 2x → 1 lorsque x → (π/2)− .
10. (sin x)1/ ln x → e lorsque x → 0+ .
11. (ln x)x−1 → 1 lorsque x → 1+ .
12. (ln x)ln(e−x) → − > 1 lorsque x → e− .
[004022]
1/p p
Exercice 2278 1
n ∑n−1
k=0 1 + k
n
1/p p
On pose un,p = 1
n ∑n−1
k=0 1 + k
n . Trouver : v p = limn→∞ un,p , v = lim p→∞ v p , wn = lim p→∞ un,p et w = limn→∞ wn .
Correction H [004025]
x − x.
1 1
3. y = arcsin
4. x −x
y = (2e − e )1/x .
5. y = 2
e2x −1
− 1x .
304
p √
6. y = 1 + 1 + x.
Correction H [004027]
305
Exercice 2287
Soit un une suite réelle telle que pour tout n on ait u5n + nun − 1 = 0. Trouver un développement asymptotique à deux termes de un .
Correction H [004041]
80 125.05 Equivalents
Exercice 2290 Recherche d’équivalents
Donner des équivalents simples pour les fonctions suivantes :
√ √
1. 2ex − 1 + 4x − 1 + 6x2 . en 0
2. (cos x)sin x − (cos x)tan x . en 0
√
3. arctan x + arctan 3x − 2π3 . en 3
√ √ √
4. x2 + 1 − 2 x3 + x + x4 + x2 . en +∞
3 4
5. Argch cos1 x . en 0
Correction H [004044]
306
Exercice 2296 Développement asymptotique d’une réciproque
Soit f : [−1, +∞[ → [−e−1 , +∞[, x 7→ xex . Montrer que f est bijective et f −1 (x) ∼ ln(x).
+∞
[004050]
.x
..
Exercice 2297 Équivalent de xx
.x
..
Chercher un équivalent simple en 0+ de fk (x) = xx (k fois x).
Correction H [004051]
1
Exercice 2298 ∑nk=1 k1−α
Soit α ∈ ]0, 1[.
1. Montrer que : ∀n ∈ N∗ , α
(n+1)1−α
≤ (n + 1)α − nα ≤ α
n1−α
.
α
2. En déduire que ∑nk=1 1
k1−α
∼ n
α pour n → ∞.
[004052]
81 125.99 Autre
Exercice 2300 DL de (ch x)( 1/x)
1
1. Montrer que x ln(ch x) admet en +∞ un développement limité généralisé à tout ordre.
2. En déduire le développement limité de (ch x)1/x en +∞ à un ordre n quelconque.
Correction H [004030]
Exercice 2302 DL de f −1
Soit P ∈ R[X] de valuation 1. Démontrer que pour tout entier n ∈ N, il existe deux polynômes Qn et Rn uniques tels que :
307
(
X = Qn ◦ P + Rn
deg Qn ≤ n < v(Rn ).
Application : Soit f : R → R bijective telle que f (x) = a1 x + a2 x2 + · · · + an xn + o(xn ), avec a1 6= 0. Démontrer que f −1 admet un
développement limité en 0 à l’ordre n, et donner les deux premiers termes.
Correction H [004032]
Exercice 2303 DL de (1 − ex )n
Développer de deux manières (1 − ex )n en 0 à l’ordre n + 2.
En déduire ∑nk=0 (−1)kCnk k p pour p = 0, 1, . . . , n + 2.
Correction H [004033]
[004035]
Exercice 2308
Résoudre les équations suivantes :
1. arctan(2x) + arctan x = π4 .
√
2. arcsin(2x) − arcsin(x 3) = arcsin(x).
[000742]
Exercice 2309
Résoudre dans R l’équation :
√ 7π
arctan(x) + arctan( 3x) = .
12
[000743]
Exercice 2310
q
Soient les fonctions f : x 7→ arcsin(sin x) et g : x 7→ arctan 1−cos x
1+cos x .
1. Simplifier les expressions de f (x) et g(x).
2. Construire les graphes de f et g.
[000744]
308
Exercice 2311
Une statue de hauteur s est placée sur un piédestal de hauteur p. À quelle distance doit se placer un observateur (dont la taille est
supposée négligeable) pour voir la statue sous un angle maximal ?
Indication H Correction H [000745]
Exercice 2312
Démontrer les inégalités suivantes :
a
Arcsin a < √ si 0 < a < 1;
1 − a2
a
Arctan a > si a > 0.
1 + a2
Exercice 2313
Écrire sous forme d’expression algébrique
Exercice 2314
Tracer les courbes représentatives des fonctions
[000748]
Exercice 2315
Résoudre les équation suivantes :
2 3 3
Arcsin x = Arcsin + Arcsin , Arccos x = 2 Arccos ,
5 5 4
1
Arctan x = 2 Arctan .
2
Exercice 2316
Calculer
1 1 1
Arctan + Arctan + Arctan .
2 5 8
[000750]
Exercice 2317
Simplifier les expressions suivantes :
r
π 3π 1 − cos x
Arctan(tan x) (− < x < ), Arctan (0 < x < 2π),
2 2 1 + cos x
√
1 − x2
Arctan .
x
[000751]
Exercice 2318
Vérifier
π 1 π
Arcsin x + Arccos x = , Arctan x + Arctan = sgn(x) .
2 x 2
Indication H Correction H [000752]
Exercice 2319
309
π 1 1 1 π 1 π
Montrer que = 4 arctan( ) − arctan( ) (on montrera que 0 ≤ arctan( ) ≤ et 0 ≤ arctan( ) ≤ ). [000753]
4 5 239 5 8 239 2
Exercice 2320
Étudier la suite (un )n∈N définie par :
n
1
∀n ∈ N, un = ∑ arctan k2 − k + 1 .
k=1
On montrera qu’elle converge (vers `) et on évaluera limn→∞ n(un − `).
Indication : que vaut arctan a − arctan b ? [000754]
Exercice 2321
Étudier la fonction :
1 − x2 2x
φ : x → arcsin + arccos .
1 + x2 1 + x2
[000755]
Exercice 2322
Résoudre dans R l’équation d’inconnue x :
π
arctan(x − 1) + arctan(x) + arctan(x + 1) = .
2
[000756]
√
Exercice 2326 arcsin 1+4 5
√
Soit x = arcsin 1+4 5 . Calculer cos 4x et en déduire x.
Correction H [003917]
π
Exercice 2328 2 arcsin x + arcsin f (x) = 6
Existe-t-il une fonction f : D → R telle que : ∀ x ∈ D, 2 arcsin x + arcsin f (x) = π
6 ?
Correction H [003919]
310
1
Exercice 2329 cos(3 arctan x) et cos2 2arctan x .
1
Simplifier cos(3 arctan x) et cos2 2 arctan x .
Correction H [003920]
q
Exercice 2332 x
2 − arcsin 1+sin
2
x
q
Simplifier 2x − arcsin 1+sin
2
x
pour x ∈ [−π, π].
Correction H [003923]
[003927]
311
Exercice 2339 Équivalent de arccos(1 − x)
arccos(1−x)
A l’aide d’un changement de variable judicieux, trouver limx→0+ √
x
. [003930]
Exercice 2344 **
Simplifier les expressions suivantes :
1. f1 (x) = Arcsin √ x 2 .
1+x
2
2. f2 (x) = Arccos 1−x 1+x2
.
√ q
3. f3 (x) = Arcsin 1 − x2 − Arctan 1−x
1+x .
1
f (x) = (x2 − 1) Arctan ,
2x − 1
et on appelle (C ) sa courbe représentative dans un repère orthonormé.
312
1. Quel est l’ensemble de définition D de f ?
2. Exprimer, sur D \ {0}, la dérivée de f sous la forme : f 0 (x) = 2xg(x).
3. Montrer que : ∀x ∈ R, 2x4 − 4x3 + 9x2 − 4x + 1 > 0 et en déduire le tableau de variation de g.
4. Dresser le tableau de variation de f .
Correction H [005092]
Exercice 2348 **
Simplifier les expressions suivantes
1. sin(2 Arcsin x),
2. cos(2 Arccos x),
3. sin2 Arccos
2
x
,
√ √
4. ln( x2 + 1 + x) + ln( x2 + 1 − x),
2
−1
5. Argsh x 2x ,
6. Argch(2x2 − 1),
q
ch x−1
7. Argth ch x+1 ,
ch(ln x)+sh(ln x)
8. x .
Correction H [005095]
Exercice 2349 **
Résoudre dans R les équations suivantes :
1. ch x = 2,
√
2. Arcsin(2x) = Arcsin x + Arcsin(x 2),
√
3. 2 Arcsin x = Arcsin(2x 1 − x2 ).
Correction H [005096]
racines.)
Correction H [005315]
Exercice 2354
1. Montrer qu’il n’existe pas de fonction f : [1; +∞[→ R vérifiant :
∀x ∈ R, f (ch x) = ex .
313
2. Déterminer toutes les fonctions f : R+∗ → R telles que :
∀x ∈ R, f (ex ) = ch x.
∀x ∈ R, f (ex ) = ch x.
Exercice 2355
Calculer :
lim e−x (ch3 x − sh3 x) et lim (x − ln(ch x)).
x→+∞ x→+∞
Exercice 2356
Donner un expression plus simple de :
r
1 + ch x p x2 − 1
y = argch ; y = argsh(2x 1 + x2 ); y = argth 2 .
2 x +1
[000760]
Exercice 2357
Calculer pour (n, a, b) ∈ N∗ × R2 :
n−1 n−1
∑ ch(a + bk), ∑ sh(a + bk).
k=0 k=0
[000761]
Exercice 2358
chx + shy = a
Soit (a, b) ∈ R2 , résoudre le système . [000762]
shx + chy = b
Exercice 2359
Montrer que : argthx + argthy + argthz = argthu et déterminer u. [000763]
Exercice 2360
Les réels x et y étant liés par y π
x = ln tan + ,
2 4
calculer ch x, sh x et th x en fonction de y.
Indication H Correction H [000764]
Exercice 2361
Montrer que ch nx et sh nx peuvent s’exprimer comme polynômes en ch x et sh x. Calculer ch 3x et sh 3x en fonctions de ch x et sh x. En
déduire th 3x en fonction de th x. [000765]
Exercice 2362
Exprimer chn x et shn x au moyen de {sh px, ch px ; 1 ≤ p ≤ n}. Expliciter ch5 x et sh5 x. [000766]
Exercice 2363
Calculer les sommes
1 + ch x + ch 2x + · · · + ch nx et 1 + sh x + sh 2x + · · · + sh nx.
[000767]
314
Exercice 2364
Simplifier
x2 − 1
Argth .
x2 + 1
[000768]
Exercice 2365
Vérifier les égalités
2 Argth tan x = Argth sin 2x, Argsh(3x + 4x3 ) = 3 Argsh x.
[000769]
Exercice 2366
Expliciter au moyen de la fonction logarithme Argch 1x et Argsh 1x . [000770]
Exercice 2367
Résoudre √ √ x
x
x = x ;
5 2
xy = a2 et ln2 x + ln2 y = ln a.
2
[000771]
Exercice 2368
Préciser les comportements
x2 − ex
de x 7→ quand x → e,
px − e √
de x 7→ ln(1 + x) − ln x quand x → +∞,
ax − bx
de x 7→ quand x → 0. [000772]
x
Exercice 2369
Démontrer les inégalités :
x2
x− < ln(1 + x) pour x > 0 et 1 + x ≤ ex pour tout x réel.
2
Correction H [000773]
Exercice 2370
Déterminer lim(x − ln(chx)). [000774]
+∞
Exercice 2371
Montrer que ∀x ∈ R ch(2x) = 1 + 2sh2 x. En déduire un équivalent de chx − 1 en 0. [000775]
Exercice 2372
Résoudre l’équation xy = yx où x et y sont des entiers positifs non nuls.
Indication H Correction H [000776]
Exercice 2373
Résoudre l’équation tan(3 arcsin x) = 1. On exprimera les trois solutions au moyen de radicaux. [000777]
315
Exercice 2375 *
Etudier f : x 7→ ln(ch x) − x.
Correction H [005091]
Exercice 2376 **
Résoudre dans R l’équation sh(2 + x) + sh(2 + 2x) + ... + sh(2 + 100x) = 0.
Correction H [005093]
84 126.99 Autre
85 127.01 Théorie
Exercice 2378
Rb
Déterminer les fonctions f de [a, b] dans R telles que a f (t)dt = (b − a) sup | f |. [000778]
[a,b]
Exercice 2379
Rb
Soient f ∈ C1 ([a, b], R) et In = a f (t) sin(nt)dt.
1. A l’aide d’une intégration par parties, montrer que In → 0.
2. Montrer que ceci est encore vrai si f est en escalier.
3. En déduire que le résultat subsiste pour f continue par morceaux.
[000779]
Exercice 2380
R b dx
Soient 0 < a ≤ b. Montrer que a x ≤
b−a
√ . [000780]
ab
Exercice 2381
R1
Soit f ∈ C0 ([0, 1], R) telle que 0 f (t)dt = 21 . Montrer qu’il existe a ∈]0, 1[ telle que f (a) = a. [000781]
Exercice 2382
1 Rx
Soit f ∈ C0 (R). On définit g : R∗ → R, x 7→ x 0 f (t)dt.
1. Montrer que g se prolonge par continuité en 0.
2. Montrer que si f est périodique, g admet une limite en +∞.
[000782]
Exercice 2383
Soit f continue de [0, 1] dans R, n ∈ N tels que :
Z 1
∀k ∈ {0, ..., n}, f (u)uk du = 0.
0
Montrer que f admet au moins n + 1 zéros distincts dans ]0, 1[. [000783]
Exercice 2384
316
Soit f : [0, 1] → R une application continue strictement croissante telle que :
f (0) = 0, f (1) = 1.
Calculer : Z 1
lim f n (t)dt.
n→∞ 0
[000784]
Exercice 2385
Soit f : [0, 1] → R une application continue, n’admettant qu’un nombre fini de zéros sur [0, 1], et telle que f (0) = 0, f (1) = 1. Montrer
que : Z
1
lim ent f (t)dt = +∞.
n→∞ 0
[000785]
Exercice 2387
Rπ Rπ
Soit f continue sur [0, π] telle que 0 f (u) cos(u)du = 0 f (u) sin(u)du = 0, montrer que f s’annulle au moins deux fois sur ]0, π[.
[000787]
Exercice 2388
Soit f ∈ C([0, 1], R) telle que :
Z 1
∀g ∈ E ([0, 1], R) , f g = 0.
0
Montrer que f = 0. [000788]
Exercice 2389
Soit f une fonction C1 sur [a, b] à valeurs dans R. On suppose f (a) = 0. Montrer que :
Z b Z b
(b − a)2
f 2 (u)du ≤ f 02 (u)du.
a 2 a
[000789]
Exercice 2390
R1
Soit f continue sur [0, 1] à valeurs dans [a, b]. On suppose a < 0 < b et 0 f (t)dt = 0. Montrer que :
Z 1
f 2 (t)dt ≤ −ab.
0
[000790]
Exercice 2391
Soit (a, b) ∈ R2 (a < b), et f continue positive de [a, b] dans R. Montrer que
Z b
n1
lim n
f (t)dt = sup | f (t)| .
n→∞ a t∈[a,b]
[000791]
317
Exercice 2392
Calculer sans utiliser de primitive, pour a < b :
Z b
et dt.
a
[000792]
Exercice 2393
R1 n
Soit f continue de [0, 1] dans R telle que 0 f (u)du ne prenne qu’un nombre fini de valeurs quand n décrit N. Montrer que f = −1 ou
f = 0 ou f = 1. [000793]
Exercice 2394
Calculer : Z 1
et
lim dt.
n→∞ 0 1 + tn
Éventuellemment, en donner un DL en 1n . [000795]
Exercice 2395
Calculer : Z 1 −nx
e
lim dx.
n→∞ 0 1+x
Soit f : [0, 1] → R une application continue ; calculer :
Z 1
lim nxn f (x)dx.
n→∞ 0
[000796]
Exercice 2396
Soit f : [0, 1] → R une application continue par morceaux, continue en 0, trouver une suite (gn )n∈N de fonctions en escaliers telle que :
Z 1
lim f (t)gn (t)dt = f (0).
n→∞ 0
[000797]
Exercice 2397
Dire (avec justification) si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses.
1. Toute fonction intégrable sur [a, b] est continue.
d Rx
2. Si f est intégrable sur [a, b], dx a f (t) dt = f (x) pour tout x de [a, b].
3. Soit f une fonction sur [a, b] vérifiant la propriété : pour tout ε > 0, il existe gε intégrable sur [a, b] telle que ∀x ∈ [a, b], | f (x) −
gε (x)| ≤ ε ; alors f est intégrable.
4. Si f est intégrable sur [a, b], alors | f | est intégrable sur [a, b].
5. Si | f | est intégrable sur [a, b], alors f est intégrable sur [a, b].
6. Si f et g sont des fonctions intégrables sur [a, b], alors la fonction f g est intégrable sur [a, b].
Rb Rb
7. Si f et g sont des fonctions continues sur [a, b], alors la fonction f g est continue sur [a, b], et a f (t)g(t) dt = a f (t) dt ·
Rb
a g(t) dt.
8. Soit f la fonction définie sur [0, 1] par
(
f ≡ λn sur ] 21n , 2n−1
1
] pour tout entier n ≥ 1
f (0) = µ
où (λn ) est une suite bornée de nombres réels, et µ un nombre réel. Alors f est intégrable.
9. Soit f bornée sur [0, 1], continue sauf au point 1/3 ; alors f est intégrable sur [0, 1].
R1
10. Il existe f ≥ 0 continue sur [0, 1], avec f (1/2) > 0, et telle que 0 f (t) dt = 0.
Rb
11. Soit f intégrable sur [a, b]. Si a f (t) dt > 0 alors f ≥ 0 sur [a, b].
Rx
12. Si f est croissante sur [a, b], elle est intégrable sur [a, b] et de plus F(x) = a f (t) dt est croissante.
Rb
13. Si f ≤ 0 est continue sur [a, b], alors G(x) = x f (t) dt est croissante sur [a, b].
R x2
14. Si f est continue sur [0, 1], H(x) = 0 f (t) dt est dérivable sur [0, 1], et ∀x ∈ [0, 1], H 0 (x) = f (x2 ).
318
[000798]
Exercice 2398
Soit ϕ une fonction bornée sur [a, b] ; comparer les assertions suivantes1 :
1. ϕ a une primitive sur [a, b].
2. ϕ est intégrable sur [a, b].
3. ϕ est continue sur [a, b].
4. ϕ est dérivable sur [a, b].
[000799]
Exercice 2399
Soit f une fonction continue et strictement croissante de [a, b] sur [α, β ]. On note g la fonction réciproque de f . Montrer que
Z b Z β
f (x) dx + g(x) dx = bβ − aα
a α
[000800]
Exercice 2400
Soit f et g deux fonctions intégrables sur [a, b]. On suppose que f est monotone sur [a, b] et que g est positive sur [a, b]. Montrer qu’il
existe c ∈ [a, b] tel que
Z b Z c Z b
f (t)g(t) dt = f (a) g(t) dt + f (b) g(t) dt
a a c
Rx Rb
(considérer ϕ(x) = f (a) a g(t) dt + f (b) x g(t) dt). [000801]
Exercice 2401
Soit f une fonction dérivable sur [0, 1], vérifiant :
i) 0 ≤ f 0 ≤ 2 ;
ii) f 0 est décroissante ;
iii) f (0) = 0 et f (1) = 1.
R1
Trouver le plus grand nombre m et le plus petit nombre M tels qu’on soit sûr d’avoir m ≤ 0 f (t) dt ≤ M. Peut-il y avoir égalité ?
[000802]
Exercice 2402
R
Soit f définie et continue sur [0, +∞[, vérifiant limx→+∞ f (x) = l. Montrer que limx→+∞ 1x 0x f (t) dt = l (étant donné ε > 0, choisir
R
A assez grand pour que sur [A, +∞[ on ait l − ε ≤ f (t) ≤ l + ε ; puis encadrer 1x Ax f (t) dt, pour x > A ; estimer l’erreur. . . et faire un
dessin !). qRx 2
Pour x ≥ 0, on pose F(x) = 0 1 + sin t
1+t 2
dt. Étudier la branche infinie du graphe de F quand x → +∞. [000803]
1. Soit f deux fois dérivable sur [a, b], vérifiant | f 00 | ≤ M sur [a, b]. Soit
f (b) − f (a)
ϕ(t) = f (t) − f (a) − (t − a) − A(b − t)(t − a)
b−a
Soit x ∈ ]a, b[ ; on choisit A = A(x) pour que ϕ(x) = 0 (dessiner !). Montrer qu’il existe c1 , c2 ∈ [a, b] tels que c1 < c2 et
ϕ 0 (c1 ) = ϕ 0 (c2 ) = 0, puis qu’il existe c ∈ [a, b] tel que ϕ 00 (c) = 0. En déduire une majoration de |A| pour x ∈ [a, b]. On convient
de poser A(a) = A(b) = 0.
R
2. On note E l’erreur commise en remplaçant ab f (x) dx par l’aire du trapèze défini par l’axe des x, les droites x = a et x = b et la
R
corde du graphe joignant les points (a, f (a)) et (b, f (b)) (dessiner !). Montrer que E = ab A(x)(b − x)(x − a) dx, et vérifier que
M(b−a)3
l’intégrale a un sens. En déduire que |E| ≤ 12 (utiliser 1)).
1 L’une des implications à étudier est très difficile ; on pourra admettre après avoir traité toutes les autres que celle qui reste est
fausse.
319
h i
f (a) f (b)
3. Pour n ≥ 1 on pose In = b−an 2 + f (x1 ) + f (x2 ) + · · · + f (xn−1 ) + 2 où x p = a + p b−a n pour p = 1, 2, . . . , n − 1. Montrer
que In est la somme des aires des trapèzes construits sur les points d’abscisses a, x1 , x2 , . . . , xn−1 , b et les cordes correspondantes
du graphe de f (dessiner !). Montrer que Z
b M(b − a)3
a f (x) dx − In ≤ 12n2
4. On prend [a, b] = [0, 1] et f (x) = e−x . Calculer M = sup[0,1] | f 00 |. Déterminer n pour que la méthode des trapèzes avec n
2
R 1 −x2
intervalles donne un nombre qui approche 0 e dx à moins de 10−2 près. En déduire un encadrement de cette intégrale.
[000804]
Exercice 2404
Soit f la fonction définie sur [0, 3] par
−1 si x = 0
si 0 < x < 1
1
f (x) = 3 si x = 1
−2 si 1 < x ≤ 2
4 si 2 < x ≤ 3.
R3
1. Calculer 0 f (t)dt.
Rx
2. Soit x ∈ [0, 3], calculer F(x) = 0 f (t)dt.
3. Montrer que F est une fonction continue sur [0, 3]. La fonction F est-elle dérivable sur [0, 3] ?
Correction H [002081]
Exercice 2405
Montrer que les fonctions définies sur R,
f (x) = x , g(x) = x2 et h(x) = ex ,
R1 R2
sont
R
intégrables sur tout intervalle fermé borné de R. En utilisant les sommes de Riemann, calculer les intégrales 0 f (x)dx, 1 g(x)dx
et 0x h(t)dt.
Indication H Correction H [002082]
Exercice 2406
Calculer l’intégrale de f : [a, b] → R comme limite de sommes de Riemann-Darboux dans les cas suivants :
kπ
1. f (x) = sin x et f (x) = cos x sur [0, π2 ] et xk = 2n , k = 0, 1, ..., n,
2. g(x) = 1
x sur [a, b] ⊂ R∗+ et xk = aqk , k = 0, 1, ..., n (q étant à déterminer),
3. h(x) = α x sur [a, b] , α > 0, et xk = a + (b − a). nk , k = 0, 1, ..., n.
Indication H Correction H [002083]
Exercice 2407
Les fonctions suivantes sont-elles intégrables au sens de Riemann ?
1. f (x) = [x] sur [0, 2]
(
1
si 0 < x ≤ 1,
2. g : [0, 1] → R, g(x) = x
1 si x = 0
(
1
sin 1x si 0 < x ≤ 1,
3. h : [0, 1] → R, h(x) = x
1 si x = 0
(
1 si x ∈ [0, 1] ∩ Q,
4. k : [0, 1] → R, k1 (x) =
0 si x ∈ [0, 1]\Q
Correction H [002084]
Exercice 2408
Soit f : [a, b] → R une fonction intégrable sur [a, b] (a < b).
R
1. On suppose que f (x) ≥ 0 pour tout x ∈ [a, b], que f est continue en un point x0 ∈ [a, b] et que f (x0 ) > 0. Montrer que ab f (x)dx >
R
0. En déduire que si f est une fonction continue positive sur [a, b] telle que ab f (x)dx = 0 alors f est identiquement nulle.
Rb
2. On suppose que f est continue sur [a, b], et que a f (x)dx = 0. Montrer qu’il existe c ∈ [a, b] tel que f (c) = 0.
320
R1
3. Application : on suppose que f est une fonction continue sur [0, 1] telle que 0 f (t)dt = 21 . Montrer qu’il existe d ∈ [0, 1] tel
que f (d) = d.
Indication H Correction H [002085]
Exercice 2409
Soit f : [a, b] → R continue, positive ; on pose m = sup{ f (x), x ∈ [a, b]}. Montrer que
Z b n1
n
lim ( f (x)) dx = m.
n→∞ a
Exercice 2410
Soit f : [0, 1] → R une application strictement croissante telle que f (0) = 0, f (1) = 1. Calculer :
Z 1
lim f n (t)dt.
n→∞ 0
Exercice 2411
R
Soit f : R → R une fonction continue sur R et F(x) = 0x f (t)dt. Répondre par vrai ou faux aux affirmations suivantes :
1. F est continue sur R.
2. F est dérivable sur R de dérivée f .
3. Si f est croissante sur R alors F est croissante sur R.
4. Si f est positive sur R alors F est positive sur R.
5. Si f est positive sur R alors F est croissante sur R.
6. Si f est T -périodique sur R alors F est T -périodique sur R.
7. Si f est paire alors F est impaire.
Correction H [002091]
Exercice 2412
Soient u et v deux fonctions dérivables sur R et f une fonction continue sur R.
Z v(x)
1. On pose F(x) = f (t)dt. Montrer que F est dérivable sur R et calculer sa dérivée.
u(x)
Z 2x
dt
2. Calculer la dérivée de G(x) = .
x 1 + t2 + t4
Indication H Correction H [002092]
Exercice 2413
Z x2
1
Soit F(x) = dt
xlnt
1. Quel est l’ensemble de définition de F. F est-elle continue, dérivable sur son ensemble de définition ?
Z x2
1
2. Déterminer limx→1+ F(x) en comparant F à H(x) = dt.
x t lnt
Indication H Correction H [002093]
Exercice 2414
1. Soit f une fonction continue définie sur un intervalle borné [a, b] ⊂ R, telle que
Z b
f (t) dt = (b − a) min f (x).
a x∈[a,b]
Indication : poser, pour λ ∈ C arbitraire, fλ (t) = |λ u(t) + v(t)|2 et appliquer la question précédente.
321
3. Dans quels cas cette inégalité est-elle une égalité ?
4. Soit C([a, b]) l’espace des fonctions continues sur [a, b], à valeurs réelles. Montrer que
Z b
1/2
u ∈ C([a, b]) 7→ 2
u(t) dt
a
Exercice 2415
Soit f une fonction continue sur l’intervalle [a, b] ⊂ R, à valeurs dans ]0, +∞[. Montrer que
Z b Z b
1
f (t) dt × dt ≥ (b − a)2 .
a a f (t)
Dans quels cas y a-t-il égalité ? (On pourra utiliser l’inégalité de Cauchy-Schwarz.)
[002316]
Exercice 2416
Soit f : [0, 1] → R une fonction continue.
1. En utilisant la formule de la moyenne, montrer que
Z a
∀a ∈ [0, 1[, lim f (t n ) dt = a f (0).
n→∞ 0
En déduire que
Z 1
lim f (t n ) dt = f (0).
n→∞ 0
[002317]
Exercice 2417
Soient f et g deux fonctions réelles périodiques de période T continues sur R. On appelle produit de convolution de f et g la fonction
h notée f ? g et définie par
Z
1 T
h(x) = f (t)g(x − t) dt.
T 0
1. Montrer que h est une fonction périodique de période T .
2. Montrer Z a+T
1
h(x) = f (t)g(x − t) dt, ∀a ∈ R.
T a
3. En déduire que f ? g = g ? f .
[002324]
322
1 Rx
3. Application : Soit f continue au voisinage de 0. Déterminer limx→0 x2 t=0
t f (t) dt.
Correction H [004222]
p
Exercice 2422 1+ f2
1 R
Soit f : [0, 1] → R continue positive. On pose A = t=0 f (t) dt.
√ R1 p
Montrer que 1 + A ≤ t=0 1 + f (t) dt ≤ 1 + A.
2 2
[004224]
R R
Exercice 2425 f + f −1
Soit f : [a, b] → [c, d] continue, bijective, strictement croissante.
Rb Rd
Calculer t=a f (t) dt + u=c f −1 (u) du (faire un dessin, et commencer par le cas où f est de classe C 1 ).
[004227]
Correction H [004232]
323
Montrer que la suite (un ) converge et déterminer sa limite (commencer par le cas g = 1).
Correction H [005444]
Exercice 2433
En utilisant la définition d’une fonction intégrable au sens de Riemann, montrer les propriétés suivantes :
1. Si f et g sont Riemann-intégrables sur [a, b], alors f + g est Riemann-intégrable sur [a, b].
2. Si f est Riemann-intégrable sur [a, b] et λ ∈ R, alors λ f est Riemann-intégrable sur [a, b].
Rb
3. Si f et g sont deux fonctions Riemann-intégrables sur [a, b] telles que, pour tout t ∈ [a, b], f (t) ≤ g(t), alors a f (t) dt ≤
Rb
a g(t) dt.
4. Une limite uniforme de fonctions Riemann-intégrables sur [a, b] est Riemann-intégrable sur [a, b].
Correction H [005917]
Exercice 2434
Montrer qu’une fonction monotone sur [a, b] est Riemann-intégrable sur [a, b].
Correction H [005918]
Exercice 2435
Montrer qu’une fonction continue sur [a, b] est Riemann-intégrable sur [a, b].
Correction H [005919]
Exercice 2436
1. Montrer que la fonction f : [0, 1] → R définie par :
1 si x ∈ Q
f (x) =
0 si x ∈ R \ Q
Exercice 2437
On dit qu’une partie A de R est négligeable si, pour tout nombre réel ε > 0, il existe une suite (In )n∈N d’intervalles In =]an , bn [ telle
que : [
A⊂ In et ∑ (bn − an ) ≤ ε.
n∈N n∈N
1. Montrer qu’une réunion dénombrable d’ensembles négligeables est un ensemble négligeable.
2. Montrer qu’une fonction bornée f : [a, b] → R est intégrable au sens de Riemann sur [a, b] si et seulement si l’ensemble des
points où f n’est pas continue est négligeable.
Correction H [005921]
Exercice 2438
324
Pour tout n ∈ N, on définit fn :]0, 1] → R par : fn (x) = ne−nx . Montrer que la suite ( fn )n∈R converge simplement vers une fonction f
sur ]0, 1] mais que
Z 1 Z 1
lim fn (x) dx 6= lim fn (x) dx.
0 n→+∞ n→+∞ 0
Vérifier que la convergence de ( fn )n∈N vers f n’est pas uniforme sur ]0, 1].
Correction H [005922]
Exercice 2439
Montrer que, si f : [a, b] → R est une fonction intégrable au sens de Riemann, on a :
Z b
1 1 n b−a
f (t) dt = lim ∑ f a + k .
b−a a n→+∞ n
k=1 n
Correction H [005923]
Exercice 2440
1. Montrer que si f : [a, b] → R est Riemann-intégrable, alors
Z b Z b
f (x) dx = f (a + b − x) dx.
a a
tan(α) − tan(β )
Rappel : tan(α − β ) =
1 + tan(α) tan(β )
Correction H [005924]
Remarquer que :
∑ (ai− a j )(bi− b j ) ≥ 0.
1≤i≤ j≤n
[000794]
Exercice 2442
Calculer :
n n
(−1)k (−1)k
lim , lim .
n→∞ ∑ 2k + 1 n→∞ ∑ k
k=1 k=1
[000840]
Exercice 2443
Calculer :
1
e− k
n
n n n n−1
k2 n n+k 1
lim ∏ 1 + 2 ; lim n ∑ 2 ; lim ∑ 2 ; lim ∑ √ .
n→∞ n n→∞ k n→∞ n + k n→∞ n2 − k2
k=1 k=1 k=1 k=1
325
Soit (un )n∈N∗ la suite réelle définie par :
n
n
∀n ∈ N∗ , un = ∑ n2 + k 2 .
k=1
Calculer :
` = lim un
n→∞
et donner un équivalent de un − `. [000841]
Exercice 2444
Soient f et g continues de [0, 1] dans R. Calculer :
1 n−1 k k+1
lim f g .
n→∞ n ∑ n n
k=0
[000842]
Exercice 2445
Calculer :
n2
n
lim .
n→∞ ∑ n2 + k2
k=0
[000843]
Exercice 2446
Calculer les limites suivantes :
√ √ √
1+ 2+ 3+···+ n
1. lim √ .
n→∞ n n
n
n
2. lim ∑ 2 + p2
.
n→∞
p=1 n
1 n
(3n + 6p − 4)(n + 2p)2
3. lim ∑ ln .
n→∞ n
p=1 3n3
[000844]
Exercice 2447
Calculer la limite des suites suivantes :
n−1
1
1. un = n ∑ 2 ;
k=0 k + n2
n 1
k2 n
2. vn = ∏ 1 + 2 .
k=1 n
Indication H Correction H [002100]
326
Exercice 2450 Moyenne géométrique
R1
Soit f : [0, 1] → R continue. Montrer que 1 + n1 f 1
n 1 + 1n f 2
n . . . 1 + 1n f n
n → exp t=0 f (t) dt lorsque n → ∞.
(On pourra utiliser : ∀ x ≥ − 21 , x − x2 ≤ ln x ≤ x) [004230]
Exercice 2451
2
1. Montrer que : ∀ x ≥ 0, x − x2 ≤ ln(1 + x) ≤ x.
n
1
2. Trouver limn→∞ ∏nk=1 1 + k2 +n 2 .
Correction H [004231]
Correction H [005446]
Exercice 2456
Représenter la courbe définie par son équation polaire ρ = a sin3 θ3 . Calculer sa longueur L et les aires A1 et A2 limitées par les deux
boucles qu’elle forme.
Correction H [000806]
Exercice 2457
On appelle tore la figure obtenue par révolution d’un cercle de rayon r autour d’une droite de son plan passant à distance R de son
centre (on suppose r < R). Calculer l’aire A du tore, et son volume V .
Correction H [000807]
Exercice 2458
On appelle cycloïde la courbe décrite par un point d’un cercle de rayon R, lié à ce cercle, quand celui-ci roule sans glisser sur
une droite en restant dans plan fixe. Montrer que dans un repère bien choisi, la cycloïde admet la représentation paramétrique :
327
x = R(t − sint)
Représenter la cycloïde et calculer : la longueur L d’une arche, l’aire A de la surface S comprise entre cette
y = R(1 − cost)
arche et la droite fixe (Ox), les volumes V1 et V2 obtenus par révolution de S autour de Ox et Oy respectivement, les aires A1 et A2
obtenues par révolution d’une arche de la cycloïde autour de Ox et Oy respectivement.
Correction H [000808]
Exercice 2459
On appelle épicycloïde la courbe décrite par un point d’un cercle de rayon r, lié à ce cercle, quand celui-ci roule sans glisser sur un
cercle de rayon R en restant tangent extérieurement à ce dernier, et dans son plan. On pose n = R/r. Montrer que dans un repère que
l’on précisera, l’épicycloïde admet la représentation paramétrique :
x = r (n + 1) cost − cos(n + 1)t
y = r (n + 1) sint − sin(n + 1)t
Représenter la courbe pour n = 1, 2, 3. En supposant n entier, calculer la longueur L de la courbe et l’aire A limitée par celle-ci. Dans
le cas n = 1 (cardioïde), calculer de plus l’aire S de la surface de révolution obtenue en faisant tourner la courbe autour de son axe de
symétrie, ainsi que le volume V limitée par cette surface.
Correction H [000809]
Exercice 2460
Soit C un cercle fixe de rayon R. Un cercle C0 de même rayon roule sans glisser sur C en restant dans un plan (variable) perpendiculaire
à celui de C. Un point M liéau cercle C0 décrit une courbe Γ. Montrer que suivant un repère convenablement choisi, Γ admet la
x = R(cost + sin2 t)
représentation paramétrique : y = R sint(1 − cost) . En déduire la longueur L de Γ. Représenter les projections de Γ sur chacun
z = R(1 − cost)
des trois plans de coordonnées.
Correction H [000810]
Exercice 2461
RR √
Calculer −R R2 − x2 dx (on posera θ = arcsin Rx ) et en déduire l’aire d’un disque de rayon R.
Correction H [002098]
Exercice 2462
x2 1
Calculer l’aire de la région délimitée par les courbes d’équation y = et y = .
2 1 + x2
Correction H [002099]
[004242]
328
[004243]
Exercice 2469
Rb
Soit f : [a, b] → R une fonction strictement croissante et continûment dérivable. On considère les deux intégrales I1 = a f (t) dt et
R f (b)
I2 = f (a) f −1 (t) dt.
1. Rappeler pourquoi f admet une fonction réciproque f −1 .
2. Faire le changement de variable t = f (u) dans l’intégrale I2 .
3. Calculer I2 en fonction de I1 .
4. Faire un dessin faisant apparaître f et f −1 , et interpréter ce résultat géométriquement.
[000813]
Exercice 2470
Calculer les primitives suivantes : Z
1 √
√ √ dx, (t = 6
2 + x) ;
2+x+ 3 2+x
Z
1 x−1
dx, ( = th u ou coth u) ;
((x − 1)2 − 4)2 2
Z Z p
(arcsin x)2 dx ; x2 1 + x3 dx.
[000814]
Exercice 2471
Sans calculer les intégrales, montrer que
Z π/2 Z π/2
sinn xdx = cosn xdx.
0 0
329
[002318]
Exercice 2472
Calculer les intégrales suivantes :
Z 1
t
√ dt,
0 1 − t2
Z ap
a2 − t 2 dt,
0
Z π
t 2 sint dt,
0
Z 1 √
2
cos 1 − t dt.
1− π4
[002321]
Exercice 2473
Calculer les intégrales suivantes :
Z π
dt
,
0 (2 + cos2 t)2
Z π/4 √
cos2 t cos 3t cos 2t dt,
0
Z 1
dt
√ √ .
0 1 + t2 + 1 − t2
[002322]
Exercice 2474
Soit f une fonction continue dans [0, π]. Montrer, en utilisant un changement de variables, que l’on a
Z π Z π
π
x f (sin x) dx = f (sin x) dx.
0 2 0
En déduire la valeur de Z π
x sin x
dx.
0 1 + cos2 x
[002323]
Exercice 2475
Calculer les intégrales suivantes :
Z e
t n ln4 t dt, n 6= 1,
1
Z 1
dt
√ √ ,
0 x(1 + 3 x)2
Z bp
(t − a)(t − b) dt,
a
Z 1
2t · 32t · 53t dt,
0
Z 1
dt
√ ,
0 2
x + 2x + 5
Z π √
1 + cost dt,
−π
Z 1
t 7 arctant dt.
0
[002326]
Exercice 2476
Soit x > 0 un réel. Calculer les valeurs de
Z x Z x
arctant arctant
I(x) = dt et J(x) = dt.
0 1 + t2 0 (1 + t)2
330
Quelles sont leurs limites quand x → +∞ ? [002329]
Exercice 2477
Trouver les primitives des fonctions suivantes :
1 sin4 x arctan x 1
√ , (4x2 + 4x + 5)−1/2 , , , .
x x2 − 1 cos2 x 1 + x2 x (1 + ln2 x)
[002335]
Exercice 2478
Calculer les intégrales suivantes (a, b réels donnés, p et q entiers naturels donnés)
Ra ln x R R Rπ
1) 1/a (0 < a) 2) 0π 2 cos(px) cos(qx) dx et 0π 2 cos(px) sin(qx) dx et 2 sin(px) sin(qx) dx
R b px +1 0
2
R2
3) a (x − a)(b − x) dx 4) −2 (|x − 1| + |x| + |x + 1| + |x + 2|) dx
R2 R1 p
5) 1/2 1 + 12 Arctan x dx 6) −1 1 + |x(1 − x)| dx
R π x sin x x R
7) 0 1+cos2 x 8) 1x (lnt)n dt (n ∈ N∗ )
Correction H [005470]
Exercice 2480
R1
Soit In = 0 (1 − t 2 )n dt.
1. Établir une relation de récurrence entre In et In+1 .
2. Calculer In .
n (−1)k
3. En déduire ∑ k
2k+1 Cn .
k=0
[000816]
Exercice 2481
Soit f ∈ C2 ([a, b], R).
Rb 1 R b 00
2 ( f (a) + f (b)) + 2 a f (x)(a − x)(b − x)dx.
b−a
1. Montrer que a f (t)dt =
R
2. En déduire un encadrement de ab f (t)dt si ∀x ∈ [a, b] m ≤ f 00 (x) ≤ M.
[000817]
Exercice 2483
R 1 xn
Soit In = 0 1+x dx.
331
1. En majorant la fonction intégrée, montrer que (In )n∈N → 0.
2. Calculer In + In+1 .
n (−1)k+1
3. Déterminer lim ( ∑ k ).
n→+∞ k=1
[000819]
Exercice 2484
Calculer par récurrence :
Z π
4 du
In = .
0 cosn u
[000820]
Exercice 2485
Calculer par récurrence : Z e
Jn = log(u)n du.
1
[000821]
Exercice 2486
Pour tous n, p dans N, on définit
Z π/2
Jn,p = sinn t cos p t dt.
0
Trouver des relations de récurrence liant Jn,p et Jn,p−2 , ainsi que Jn,p et Jn−2,p . En déduire la valeur de Jn,p . [002336]
Z Z Z
sin3 x cos xdx ; sin4 xdx ; sin3 x cos2 xdx ;
Z Z Z
ch2 x sh2 xdx ; sh x ch3 xdx ; ch x sh3 xdx.
[000822]
Exercice 2488
Déterminer les intervalles d’étude et calculer les primitives des fonctions :
x cos2 x
cos(2x) cos2 x
[000823]
Exercice 2489
Calculer les primitives suivantes, en précisant si nécessaire les intervalles de validité des calculs :
Z Z Z Z
1
a) sin8 x cos3 xdx b) cos4 xdx c) cos2003 x sin xdx d) dx
Z Z Z Z 2 + sin x + cos x
1 1 3 − sin x 1
e) dx f) dx g) dx h) dx
sin x cos x 2 cos x + 3 tan x 7 + tan x
Correction H [002090]
Exercice 2490
Intégrales de Wallis
Z π
2
Soit In = sinn (x) dx si n ∈ N.
0
332
1. Montrer que (In )n est positive décroissante.
R1 n
2. Montrer que In+2 = n+1
n+2 In et expliciter In , en déduire −1 x2 − 1 dx.
3. Montrer que In ∼ In+1
q
4. A l’aide de (n + 1) In In+1 montrer que In ∼ π
2n .
1.3...(2n+1) p
5. En déduire 2.4...(2n) ∼ 2 πn .
Indication H Correction H [002096]
Exercice 2492
R π/4
Pour n entier naturel, on pose In = 0 tann x dx.
1. Calculer I0 et I1 . Trouver une relation entre In et In+2 . En déduire In en fonction de n.
(−1)k−1
2. Montrer que In tend vers 0 quand n tend vers +∞, et en déduire les limites des suites (un ) et (vn ) définies par : un = ∑nk=1 k
k−1
(n ∈ N∗ ) et vn = ∑nk=1
(−1)
2k−1 .
Correction H [005475]
3t + 1
7. 2
.
(t 2 − 2t + 10)
3t + 1
8. 2 .
t − 2t + 10
1
9. 3 .
t +1
x3 + 2
10. .
(x + 1)2
x+1
11. .
x(x − 2)2
(x2 − 1)(x3 + 3)
12. .
2x + 2x2
x2
13. 3
.
(x2 + 3) (x + 1)
333
x7 + x3 − 4x − 1
14. 2
.
x(x2 + 1)
3x4 − 9x3 + 12x2 − 11x + 7
15. .
(x − 1)3 (x2 + 1)
Correction H [000824]
Exercice 2494
Calculer les intégrales de fractions rationnelles suivantes.
Z 1
dx
1. .
0 x2 + 2
Z 1/2
dx
2. .
−1/2 1 − x2
Z 3
2x + 1
3. dx.
2 x2 + x − 3
Z 2
x dx
4. .
0 x4 + 16
Z 3
x4 + 6x3 − 5x2 + 3x − 7
5. dx.
0 (x − 4)3
Z 0
dx
6. .
−2 x3 − 7x + 6
Z 1
2x4 + 3x3 + 5x2 + 17x + 30
7. dx.
−1 x3 + 8
Z 3
4x2
8. dx.
x4 − 1
2
Z 0 3
x + 2x + 1
9. dx.
−1 x3 − 3x + 2
Z 2 8
2x + 5x6 − 12x5 + 30x4 + 36x2 + 24
10. dx.
1 x4 (x2 + 2)3
Z a
−2x2 + 6x + 7
11. dx pour a ∈ R. Y a-t-il une limite quand a → +∞ ?
x4 + 5x2 + 4
0
Z 2
dx
12. .
0 x4 + 1
Correction H [000825]
Exercice 2495
Calculer les primitives suivantes :
Z Z Z Z
x4 + 1 dx xdx dx
dx ; ; ; .
x(x − 1)3 (x4 + 1)2 x4 + x2 + 1 (x − 1)(x2 − 2x − 2)2
[000826]
Exercice 2496
Déterminer les intervalles d’étude et calculer les primitives des fonctions :
1
(x + 2)(x2 + 2x + 5)
2x
(1 − x + x2 )2
x2
(x − 1)2 (x2 + 4)
1
(1 + x3 )3
[000827]
Exercice 2497
Z 1 n
x
Soit In = dx.
0 1+x
334
1. En majorant la fonction intégrée, montrer que limn→+∞ In = 0.
2. Calculer In + In+1 .
!
n
(−1)k+1
3. Déterminer lim ∑ k .
n→+∞
k=1
Indication H Correction H [002097]
Exercice 2500
Déterminer les intervalles d’étude et calculer les primitives des fonctions :
cos3 x
sin x
1
1 + tan x
1
th2 x
[000829]
Exercice 2501
Calculer les primitives suivantes : Z Z
sin x cos x
dx et dx.
sin x + cos x sin x + cos x
Exercice 2502
Calculer les intégrales suivantes :
Z π Z π
2 1 2 sin x
dx et dx.
0 1 + sin x 0 1 + sin x
335
Correction H [002095]
Exercice 2505
Déterminer les intervalles d’étude et calculer les primitives des fonctions :
8x − 3
√
12x − 4x2 − 5
p
x2 − 1
√
x x
x2 − 5x + 4
[000831]
336
Z Z Z Z
2. cos5 t dt ; cosh3 t dt ; cos4 t dt ; sinh4 t dt.
Z
3. x3 ex dx.
Z Z Z
4. ln x dx ; x ln x dx ; arcsin x dx.
Z
5. cosht sint dt.
Z
dx
6. .
sin
Z p
x
7. a2 − x2 dx.
Z
e2x
8. √ dx.
ex + 1
Z Z
9. eax cos bx dx ; eax sin bx dx.
Z r
x
10. dx pour 0 < x < 1.
(1 − x)3
Z
x2
11. √ dx.
1 − x2
Z
dx
12. .
cos x + 2 sin x + 3
Z √
x dx
13. √ avec 0 < x < a.
a − x3
3
Z
cosh x
14. dx.
cosh x + sinh x
Correction H [000832]
Exercice 2508
Calculer les primitives suivantes : Z Z Z
dx x 1 + cos 2x
√ ; dx ; dx ;
ch x ch 2x cos2 x 1 − tan2 x
Z Z
sin ax + cos bx x(2 + cos x)
dx ; dx.
ex sin2 x
[000833]
Exercice 2509
Déterminer les intervalles d’étude et calculer les primitives des fonctions :
chx sin(2x)
1
√
2 + tan2 x
(x2 + 2x + 2) cos(2x)
x cos x et x2 sin x en utilisant les complexes
2
1 1
et 2
(x − 1)
2 3 (x − 1)2
√
1+x
√
x 1−x
[000834]
Exercice 2510
R1
Calculer 0 ln(1 + x2 ). [000835]
Exercice 2511
n
n
Déterminer lim ( ∑ 2 2 ).
n→+∞ k=0 n +k
[000836]
337
Exercice 2512
(2n)! 1
Calculer lim ( n!nn ) n .
n→+∞
[000837]
Exercice 2513
Rπ Rπ
Soient I = 0 x cos2 xdx et J = 0 x sin2 xdx.
1. Calculer I et I + J.
2. En déduire J.
[000838]
Exercice 2514
R1 n t
Soit an = 0 t e dt.
1. Calculer a0 , . . . , a4 .
2. Etudier la suite (an )n∈N .
[000839]
Exercice 2515
Calculer les primitives suivantes, en précisant si nécessaire les intervalles de validité des calculs :
Z Z Z Z
1 x
a) arctan xdx b) tan2 xdx c) dx d) √ dx
Z Z Z x ln x Z x +1
1 −1 1
e) arcsin xdx f) dx g) √ dx h) p dx
Z Z
3 + exp (−x)
Z 4x − x2 Z x 1 − ln x
2
1 x−1 x+2
i) √ dx j) dx k) dx l) cos x exp xdx
1 + exp x x2 + x + 1 x2 − 3x − 4
Correction H [002088]
Exercice 2516
Calculer les intégales suivantes :
Z 1 Z 2 Z π
arctan x 1 2
a) dx b) 1+ arctan xdx c) x sin xdx
0 1 + x2 1 x2 0
Z 1 Z 21 Z √3
1 x2
d) (arccos x)2 dx e) 2 dx f) √ dx
−1 0 1 + x2 0 4 − x2
Z 2 Z 1 Z 1
2 1 3x + 1
g) x ln xdx h) dx i) dx
1 −1 x2 + 4x + 7 0 (x + 1)2
Correction H [002094]
Exercice 2517
Calculer les primitives des fonctions suivantes :
t 7→ t 2 exp(t 3 ),
sin3 t
t 7→ ,
1 + cos2 t
1
t 7→ √ ,
1 − t2 + 2 1 − t2
sinh2 t
t 7→ ,
cosht
cost
t 7→ ,
cos 2t
1
t 7→ .
1 + th2 t
[002319]
Exercice 2518
338
Calculer les primitives des fonctions suivantes :
sint
t 7→ ,
sin2 t − cost
t2
t 7→ ,
(cost + t sint)2
p √
1 + 1 − t2
t 7→ √ ,
1 − t2
1
t 7→ .
t8 + t4 + 1
[002320]
Exercice 2519
Calculer les primitives des fonctions suivantes :
t 7→ tant,
t 7→ arg sinht,
tan3 t
t 7→ ,
cos6 t
1
t 7→ √ √ ,
t+ 3t
1
t 7→ √ √ ,
2 t + t +2
√
t 7→ t n 1 + t,
t 7→ cosh3 t,
t3
t 7→ ,
(a2 − t 2 )3/2
p3
√
1+ 4 t
t 7→ √ ,
t
rq
√
t 7→ t t t,
r
1 4 t +1
t 7→ .
t2 t − 1
[002325]
Exercice 2520
Fonction Gamma - Pour tout x > 0, on pose Z +∞
Γ(x) = t x−1 e−t dt
0
(on admettra que l’intégrale converge). Montrer que Γ(x + 1) = xΓ(x). Calculer la valeur de Γ(1). En déduire celle de Γ(n), pour tout
entier n > 0.
Soit a > 0 un réel, et n > 0 un entier. Montrer que
Z Z
dt 1 x
= 2n−1 cos2n−2 θ dθ où θ = arctan .
(x2 + a2 )n a a
x+4
En déduire la primitive de .
(x2 + 2x + 2)3
Soient x et y deux réels vérifiant 1 > y > x > 0. Calculer
Z y
lnt
lim √ dt.
x→0
y→1
x (1 + t) 1 − t 2
Soit f une fonction continue et positive sur [0, +∞[. On pose pour tout x > 0 et tout entier n > 0
Z x
1/n
un (x) = f (t)n dt
0
et
M(x) = sup | f (t)| .
t∈[0,x]
339
1. Montrer que un (x) ≤ M(x)x1/n .
2. En utilisant la continuité de f , montrer que, quel que soit ε > 0, il existe δ > 0 tel que un (x) ≥ δ 1/n [M(x) − ε].
3. En déduire que
lim un (x) = M(x).
n→+∞
[002330]
340
3. Montrer que limx→+∞ 2x f (x) = 1.
x2
4. Soit g(x) = e2x f 0 (x). Montrer que g est strictement décroissante sur ]0, +∞[ et que g admet sur ]0, +∞[ un unique zéro noté x0
vérifiant de plus 0 < x0 < 1.
5. Dresser le tableau de variations de f .
Correction H [005451]
Exercice 2526
Calculer les primitives des fonctions suivantes en précisant le ou les intervalles considérés :
1 x2 x5 1−x 1
1) x3 +1
2) x3 +1
3) x3 −x2 −x+1
4) (x2 +x+1)5
5) x(x2 +1)2
x2 +x 1 1 1 x
6) x6 +1
7) x4 +1
8) (x4 +1)2
9) x8 +x4 +1
10) (x4 +1) 3
1
11) (x+1)7 −x7 −1
Correction H [005466]
Exercice 2527
Calculer les primitives des fonctions suivantes en précisant le ou les intervalles considérés :
1 1 1 1 1 1 sin2 (x/2) 1
1) cos x et ch x 2) sin x et sh x 3) tan x et th x 4) x−sin x 5) 2+sin2 x
cos(3x) sin x sin(2x)
6) coscos x
x+sin x 7) sin x+sin(3x) 8) 1
cos4 x+sin4 x
9) sin4 x+cos4 x+1 tan x
10) 1+sin(3x)
ch3 x
√
11) cos x+2 sin x
sin x−cos x
sin x
12) cos(3x) 1
13) α cos2 x+β sin2 x
14) 1+sh x 15) ch x − 1
th x
16) 1+ch x 17) 15 1
18) 1−ch x
sh x
Correction H [005467]
Exercice 2528
Calculer les primitives des fonctions suivantes en précisant le ou les intervalles considérés :
√ √ q
1 √ 1 1+x6 1√ x+1
1) √ et x2 + 2x + 5 2) 3) 4) √ 5)
x2 +2x+5 r2x−x√2 x
√
1+x+ 1−x x−1
2 3 3
6) √ x +1 7) 1−√x x 8) √1 9) x +1
et √3 13
x x4 −x2 +1 1+ 1+x2 x2 x +1
10) √ 1 √3
x+1+ x+1
Correction H [005468]
Exercice 2529
Calculer les primitives des fonctions suivantes en précisant le ou les intervalles considérés :
Correction H [005469]
Exercice 2530
(x−a)(x−b)
Condition nécessaire et suffisante sur a, b, c et d pour que les primitives de x−c)2 (x−d)2
soient rationnelles (a, b, c et d réels donnés).
Correction H [005471]
341
96 127.12 Intégrale impropre
Exercice 2531
Donner la nature des intégrales suivantes :
Z ∞ −x
e
√ dx.
0 x
Z ∞
xx dx.
1
Z ∞√
x sin( 1 ) x
dx.
0 ln(1 + x)
Nature et calcul des intégrales suivantes :
Z 2
1
√ dx.
1 x2 − 1
Z ∞
x5
dx.
0 x12 + 1
Z ∞ √
− x
e dx.
0
Z ∞
1
d(bile).
1 sh(bile)
Correction H [001280]
Exercice 2532
1. Montrer que ∀x > −1 ln(1 + x) ≤ x.
3. En√déduire que
Z n n Z √n Z √n
t2 1
e−t dt ≤
2
1− dt ≤ dt.
2 n
0 n 0 0 1+ t n
Z π r
2 n π
Rappel (intégrales de Wallis) : In = (cos(θ )) dθ ∼ .
0 2n
Z ∞
1
4. Montrer que du existe et vaut I2n−2 .
0 (1 + u2 )n
Z ∞ √
e−x dx existe et vaut
2 π
5. Montrer que 2 .
0
[001281]
Exercice 2533
Étude de :
f :R→R
Z x t
e
x 7→ dt.
1 t
Donner un équivalent de f en 0 et en +∞. [001282]
Exercice 2534
00
Soit f une application C2 de R dans R telle que f + f ≥ 0. Montrer que :
∀x ∈ R, f (x) + f (x + π) ≥ 0.
[001283]
Exercice 2535
Soit f une application continue de R+ dans R et F de R+∗ dans R définie par :
Z x
1
∀x ∈ R+∗ , F(x) = f (t)dt.
x 0
1. Montrer que si f admet une limite ` en +∞, alors F a aussi la limite ` en +∞.
342
2. Donner un exemple où f n’a pas de limite en +∞ mais où F tend vers 0.
3. Montrer que si f → ∞ quand x → ∞, alors F → ∞ quand x → ∞.
[001284]
Exercice 2536
Étudier la fonction : Z x2
dt
h:x→ .
x logt
h(x) h(x)
Domaine de définition, continuité et dérivabilité, variations, limites aux bornes de ce domaine, et lim , lim , éventuellement
x→∞ x x→0 x
convexité. [001285]
Exercice 2537
Donner un exemple d’une fonction continue positive telle que :
Z ∞
f (u)du
0
Exercice 2538
R∞
Soit f une fonction positive décroissante de R+ dans R, telle que 0 f existe. Montrer que :
1
f (x) = o( )
x
quand x → ∞. [001287]
Exercice 2539
R∞
Soit f une application continue par morceaux de R+ dans R possédantRune limite ` en +∞, telle que 0 f existe ; montrer que ` = 0.
Soit f une application uniformément continue de R+ dans R telle que 0∞ f existe. Montrer que :
lim f (x) = 0.
x→∞
[001288]
Exercice 2540
R∞ 2
Soit f une application continue de R+ dans R telle que 0 f existe. Montrer que quand x → ∞ :
Z x
√
f (t)dt = o( x).
0
[001289]
Exercice 2541
Étudier la nature de Z ∞
sint
dt
0 tα
selon α ∈ R. [001290]
Exercice 2542
343
Convergence et calcul de :
Z 1
ln(1 + t 2 )dt
,
0 t2
Z ∞
1
ln 1 + 2 dt,
0 t
Z ∞
lnt
n
dt.
1 t
Correction H [001291]
Exercice 2543
Soit f : [1, ∞[→ R+ continue telle que Z ∞
f (t)dt
1
converge. Montrer que Z x
1
lim t f (t)dt = 0.
x→∞ x 1
[001292]
Exercice 2544
Soit f ∈ C([1, ∞[, R+ ) décroissante, on pose :
n Z n
xn = ∑ f (k) − 1
f (t)dt.
k=1
1. Montrer que la suite (xn )n∈N converge.
R∞
2. Montrer que la suite Sn = ∑nk=1 f (k) a une limite quand n → ∞ si et seulement si 1 f converge, et que dans ce cas :
Z ∞ m Z ∞
f ≤ lim ∑ f (k) ≤ f.
n+1 m→∞ n
k=n+1
R∞ Rn
3. Montrer que si 1 f diverge on a : Sn v 1 f quand n → ∞.
[001293]
Exercice 2545
R1
Soit f :]0; 1] → R continue et monotone, telle que 0 f existe. Calculer
1 n k
lim ∑ f .
n→∞ n n
k=1
[001294]
Exercice 2546
Montrer que si f : R+ → R est uniformément continue, alors
Z ∞
exp(i f (t))dt
0
Exercice 2547
Nature de : Z ∞ Z ∞ sint Z ∞ Z 1 Z ∞
1 e sint
sint sin dt, dt, √ dt, cos lntdt, cos exptdt.
0 t 0 t 2 t + sint 0 0
[001296]
Exercice 2548
Nature et calcul de : Z ∞ Z ∞ Z 1
a2 1 1 1
lnt ln 1 + 2 dt, a > 0 ; exp −t n dt, n ∈ N∗ ; − E( ) dt.
0 t 0 0 t t
[001297]
344
Exercice 2549
Convergence et calcul de : Z ∞ Z ∞ Z ∞
dx dx dt
, , .
0 1 + cosh2 x 1 sinh x −∞ cosht
[001298]
Exercice 2550
R∞
Soient f et g deux fonctions de R+ dans R telles que f ≥ 0, g ≥ 0, g = o( f ) en +∞, et 0 f n’existe pas. Montrer alors :
Z x Z x
g(u)du = o f (u)du
0 0
quand x → ∞. [001299]
Exercice 2551
Soit f : R+ → R continue, tendant vers ` en +∞, montrer alors :
Z ∞
f (t)n π
lim dt = `.
n→∞ 0 n2 + t 2 2
[001300]
Exercice 2552
Calculer : Z 3a Z 1 n
tant x − x2n
lim+ dt , lim dx.
a→0 a t2 n→∞ 0 1−x
[001301]
Exercice 2553
R∞ R∞
Soit f ∈ C(R, R) telle que −∞ f existe, montrer que F(x) = −∞ f (t) costxdt est uniformément continue sur R. [001302]
Exercice 2554
Sans les calculer, dire si les intégrales suivantes sont convergentes ou divergentes :
Z 1
dt
p √ ,
t 1−t
3
0
Z π/2
tant dt,
0
Z 1
dt
√ .
0 arcsint ln(1 − t)
[002331]
Exercice 2555
Sans les calculer, dire si les intégrales suivantes sont convergentes ou divergentes :
Z ∞
t 3 − 5t 2 + 1
dt,
0 2t 5 − 2t 3 + t 2 + 1
Z ∞
1 t −1
ln dt,
1 t2 t +1
Z ∞
dt
,
0 t arg cosht
Z 1
1
sin dt,
0 t
[002332]
Exercice 2556
Soit n ≥ 0 un entier. Montrer que l’intégrale Z ∞
t n exp(−t 2 )dt
In =
0
√
est convergente. La calculer en fonction de n, sachant que I0 = π/2.
345
[002333]
Exercice 2557
On définit Z x
sint
F(x) = dt
0 t
et pour tout n ∈ N, on note
Z (n+1)π
sint
un = F((n + 1)π) − F(nπ) = dt.
nπ t
1. Montrer que F(x) est bien définie pour tout x ∈ R.
2. Montrer que si k ≥ 1, alors
2 1
< u2k < .
(2k + 1)π kπ
Trouver une inégalité similaire pour u2k+1 , puis pour u2k + u2k+1 .
n
1
3. Montrer que la suite de terme général vn = ∑ i2 admet une limite finie. En déduire que
i=1
Z ∞
sint
I= dt
0 t
est convergente.
[002334]
Exercice 2558
Soit ϕ la fonction définie sur [0, 1[ par
Z x2
dt
ϕ(x) = .
x lnt
Z x2
Montrer que ϕ(x) a une limite quand x tend vers 1 et la calculer. (Indication : comparer à 1/(t lnt) dt). [002337]
x
Exercice 2559
Dire si les intégrales suivantes sont convergentes (en discutant éventuellement suivant la valeur des paramètres) :
Z 1 Z π/2 Z 1 Z 1 Z 1
dt dt 1
√√ , tant dt, , cos(lnt) dt, sin dt,
0 t 3 1−t 0 0 t α | lnt|β 0 0 t
Z ∞ Z ∞ Z ∞
t2 + t − 1 √ lnt − ln(1 − e−t ) −αt
√ 3 dt, t α [1 − e−1/ t ] dt, e dt.
0 t (t − 2t 2 + 3t − 6) 0 0 t
[002338]
Exercice 2560
Montrer la convergence des intégrales suivantes puis les calculer :
Z π/2 Z 1 Z b
dt dt dt
, √ √ , p ,
0 cos α cost + 1 0 t+ 3t a (t − a)(b − t)
Z 0 Z ∞ Z +∞ 3
dt dt t − t2 − 1
, √ , (a > 0), dt.
−∞ e2t + et − 6 a t 2 t 2 + a2 1 t 6 + 2t 4 + t 2
[002339]
0 ln 1+t 3 dt (dv)
R +∞ t+2
0 2 + (t + 3) ln t+4 dt (cv)
R +∞ t lnt
0 (1+t 2 )α
dt (cv ssi α > 1)
346
R1 dt√
0 1− t (dv)
R +∞ (t+1)α −t α
dt (cv ssi 0 < β − α < 1 ou α = 0)
R0+∞ tβ
2
sin(t ) dt (cv)
R01 dt
0 arccost (cv)
R +∞ ln(Arctant)
0 tα dt (dv)
R +∞ ln(1+1/t) dt
1 (t 2 −1)α
(cv ssi 0 < α < 1)
R 1 | lnt|β
0 (1−t)α dt (cv ssi α < β + 1)
R +∞ α √
t 1 − e−1 t dt (cv ssi −1 < α < − 21 )
R01
1 −1 −k
0 sin t e tt dt (cv)
[004268]
347
R +∞
√ e −2
2
et dt
2 (e2t −5et +6)(et −1)
= ln
e4 −4e2 +3
√
R +∞ dt ln( √2+1)
0 ch t+sh4 t
4 =
2
[004272]
R∞
Exercice 2574 Calcul de 0 sint/t dt
R +∞ sint R +∞ sin2 t
1. A l’aide d’une intégration par parties, montrer que t=0 t dt = t=0 t 2 dt.
R π/2 sin2 nt R π/2 sin2 nt R π/2
2. Montrer que In = t=0 t2
dt est comprise entre An = t=0 sin2 t dt et Bn = t=0 cotan2 t sin2 nt dt.
348
3. Calculer An + An+2 − 2An+1 et An − Bn . En déduire les valeurs de An et Bn en fonction de n.
In R +∞ sin2 t
4. Lorsque n → ∞ montrer que n →J= t=0 t 2 dt et donner la valeur de cette dernière intégrale.
Correction H [004281]
R∞
Exercice 2575 0 périodique/t dt
1 RT R +∞ f (t)
Soit f : R → R continue, périodique de période T > 0. On note m = T t=0 f (t) dt. Montrer que t=T t dt converge si et seulement si
m = 0. [004282]
R∞
Exercice 2576 0 f (t)/t dt
R +∞
Soit f une application continue de [1, +∞[ dans R. Montrer que si l’intégrale t=1 f (t) dt converge, il en est de même de l’intégrale
R +∞ f (t) Rx
t=1 t dt. On pourra introduire la fonction F(x) = t=1 f (t) dt. [004283]
349
R +∞
1. Si f est monotone et intégrable, montrer que g(t) existe pour tout t > 0 et que l’on a tg(t) → u=0 f (u) du lorsque t → 0+ .
2. Même question en supposant f de classe C1 et f,f0 intégrables.
3. On suppose maintenant f de classe C 2 et f , f 0 , f 00 intégrables.
1 R +∞ f (0)
Montrer que g(t) = t u=0 f (u) du + 2 + Ot→0+ (t).
Correction H [004290]
R∞
Exercice 2585 0 f (t)/t 2 dt
R +∞ f (t)
Soit f : R+ → R+ une fonction de classe C 1 vérifiant : ∃ α > 0 tel que ∀ x ≥ 0, f 0 (x) ≥ α. Montrer que t=1 t dt diverge.
[004292]
R
Exercice 2591 ( t f (t) dt)/x
R +∞ 1 Rx
Soit f : [0, +∞[ → R continue telle que t=0 f (t) dt converge. Montrer que x t=0 t f (t) dt → 0 lorsque x → +∞.
Correction H [004298]
350
Exercice 2592 f uniformément continue
R +∞
Soit f : [0, +∞[ → R uniformément continue telle que t=0 f (t) dt converge.
1. Montrer que f (t) → 0 lorsque t → +∞(raisonner par l’absurde).
R +∞ 2
2. Si f est positive, montrer que t=0 f (t) dt converge.
3. Donner un contre-exemple si f n’est pas de signe constant.
[004299]
R −t
Exercice 2594 e /t, dt
R +∞ e−t
On pose f (x) = t=x t dt.
1. Chercher limx→+∞ f (x).
2. A l’aide d’une intégration par parties, donner un équivalent de f (x) pour x → +∞.
3. Donner un équivalent de f (x) pour x → 0+ .
Correction H [004301]
√
2 n
2 −n
≤ e−x et pour x quelconque : e−x ≤ 1 + xn
2 2
1. Montrer que pour 0 ≤ x ≤ n on a : 1 − xn .
√
R n 2
n R +∞ 2
−n R π/2
2. Calculer les intégrales In = t=0 1 − tn dt et Jn = t=0 1 + tn dt en fonction des intégrales : K p = t=0 cos p t dt.
q R +∞ −t 2
3. On admet que K p ∼ 2p π
quand p → ∞. Calculer t=0 e dt.
Correction H [004302]
Exercice 2598
R
+∞
Existence de x=0 sin(x4 + x2 + x) dx.
Correction H [004305]
351
Exercice 2601 f et f 00 de carrés sommables
R +∞ 2 R +∞ 002 R +∞ 02
Soit f : R → R de classe C 2 telle que t=0 f (t) dt et t=0 f (t) dt convergent. Montrer que t=0 f (t) dt converge. [004308]
Exercice 2606
Etudier l’existence des intégrales suivantes
R +∞ √ R +∞ x R +∞ ln x
1) (**) 0 x + 2 − x2 + 4x + 1 dx 2) (**) 1 e − 1 + 1x dx 3) (**) 0 x+ex dx
R +∞ √ √ √x R +∞ −√x2 −x R +∞ − ln x
4) (***) 0
3
x+1− 3 x dx 5) (**) 1 e dx 6) (**) 0 x dx
R +∞ sin(5x)−sin(3x) R +∞ ln x R +∞ e−x2
7) (**) dx 8) (**) dx 9) (**) −∞
√ dx
0 x5/3 0 x2 −1 |x|
R1 1√ R1 1 R1 1
10) (**) −1 (1+x2 ) 1−x2 dx 11) (**) 0 √
3 2
x −x3
dx 12) (***) 0 Arccos(1−x) dx.
Correction H [005713]
Exercice 2607
Etudier l’existence des intégrales suivantes.
R +∞ 1 R π/2
1) (***) I 2 dx (Intégrales de B ERTRAND) 2) (**) 0 (tan x)a dx
xa lnb x
R +∞ 1+ 1x R +∞
3) (**) 1 1 + 1x − a − bx dx 4) (***) 0
1
xa (1+xb )
dx
Correction H [005714]
Exercice 2608
(Hors programme) Etudier la convergence des intégrales impropres suivantes
R +∞ sin x R +∞ sin x R +∞ ix2
1) (** I) 0 x dx 2) (**) 0 xa dx 3) (**) 0 e dx
R +∞ 3 8 R +∞ R +∞ 1
4) (**) 0 x sin(x ) dx 5) (**) 0 cos(ex ) dx 6) (****) 0 1+x3 sin2 x
dx.
352
Correction H [005715]
Exercice 2609
Existence et calcul de :
R +∞ 1 R +∞ 1
1) (** I) In = 0 (x2 +1)n
dx 2) (très long) 2 (x−1)3 (x4 +1)
dx
R +∞ 1 R +∞ 1
3) (** I) 0 x3 +1
dx 4) (***) 0 (x+1)(x+2)...(x+n)
dx
R1 R +∞
5)(***) √ 1
dx 6) (**) 1
dx
0 (1−x)(1+ax) 0 (ex +1)(e−x +1)
R +∞ 1 R +∞ t+2
7) (**) 0 5 ch x+3 sh x+4 dx 8) (***) 0 2 + (t + 3) ln t+4 dt
R +∞ x Arctan x R +∞ x ln x 3
9) (** I) 0 (1+x2 )2
dx 10) (I très long) 0 (x2 +1)a
dx (calcul pour a ∈ 2 , 2, 3)
Correction H [005716]
Exercice 2610
R π/2
Deux calculs de I = 0 ln(sin x) dx.
R π/2
1) (** I) En utilisant J = 0 ln(cos x) dx, calculer I (et J).
2) (*** I) Calculer Pn = ∏n−1 kπ 2
k=1 sin 2n (commencer par Pn ) et en déduire I.
Correction H [005717]
Exercice 2611 ** I
1 R 1 lnt
En utilisant un développement de 1−t , calculer 0 t−1 dt.
Correction H [005718]
Exercice 2613
2 R +∞ −t 2
1) (** I) Trouver un équivalent
R
simple quand x tend vers +∞ de ex x e dt.
2) (***) Montrer que a+∞ cosx x dx ∼ − ln a.
a→0
R1
3) (*) Montrer que 1
0 x3 +a2 dx ∼ 1
2.
a→+∞ a
Correction H [005720]
353
Correction H [005723]
Exercice 2619
R +∞ sint
1. Le but de cette question est de montrer que 0 t dt n’est pas absolument convergente. Pour n ∈ N, on pose :
Z (n+1)π
| sint|
un = dt.
nπ t
R +∞ | sint|
Montrer que pour n ≥ 0, 2
(n+1)π
≤ un . En déduire que 0 t dt est divergente.
2. Deuxième formule de la moyenne. Soient f et g deux fonctions Riemann-intégrables sur [a, b], admettant des primitives notées
F et G respectivement. Supposons que F est positive et décroissante. Montrer qu’il existe y ∈ [a, b] tel que :
Z b Z y
F(x)g(x) dx = F(a) g(x) dx.
a a
R +∞ sint
3. En déduire que 0 t dt est convergente.
4. Le but de cette question est de calculer la valeur de cette intégrale. Pour tout nombre réel λ ≥ 0, on pose :
f (t, λ ) = e−λt sint t pour t > 0
f (0, λ ) = 1.
(d) Calculer cette dernière intégrale généralisée, par exemple en intégrant par parties sur [0, x] et en calculant la limite quand
x → +∞.
(e) En déduire la valeur de F(λ ) pour λ ≥ 0 à une constante additive près. R
Démontrer que F(λ ) → 0 quand λ → +∞. En
déduire la valeur de la constante additive, puis la valeur de l’intégrale 0+∞ sint
t dt.
Correction H [005925]
354
97 127.99 Autre
Exercice 2620
Z 1
Soit f : [0, 1] → R une fonction de classe C1 . Montrer que lim cos(nt) f (t)dt = 0. [001273]
n→∞ 0
Exercice 2621
Soit f : [0, 1] → R une fonction continue telle que f (0) = 0. Montrer que
Z 1
lim f (t n )dt = 0.
n→∞ 0
Exercice 2622
Soit f : [a, b] → R une fonction intégrable.
1. Montrer que f est bornée. On pose M = sup | f (x)|.
x∈[a,b]
Z y Z x
2. Soient x et y ∈ [a, b] Montrer que | f (t)dt| ≤ M|x − y|. En déduire que l’application F : x 7→ f (t)dt est continue sur [a, b].
x a
3. Soit x0 ∈ [a, b]. Montrer que si f est continue en x0 alors F est dérivable en x0 .
[001275]
Exercice 2623
Soit f : [0, 1] → R une fonction continue. Montrer que
Z 1 Z 1
lim nt n f (t n )dt = f (t)dt.
n→∞ 0 0
(On pourra faire le changement de variable u = t n ). [001276]
Exercice 2624
Z b
(b − a)2
Soit f : [a, b] → R une fonction de classe C1 telle que f (a) = f (b) = 0. Posons M = supx∈[a,b] | f 0 (x)|. Montrer que | f (t)dt| ≤ M .
Z x Z b a 4
(Indication : faire des développements limités de x 7→ f (t)dt et x 7→ f (t)dt). [001277]
a x
Exercice 2625
Soit f continue sur [0, 1] avec f (1) 6= 0, montrer :
Z 1
f (1)
xn f (t)dt ∼ .
0 n
En déduire : Z n t n
lim e−2t 1 − dt
n→∞ 0 n
On posera u = 1 − 1n puis v = ue2(u−1) . [001278]
Exercice 2626
Donner un développement :
Z 1
et b 1
dt = a + + o( ).
0 1 + tn n n
[001279]
Exercice 2627
Calculer les intégrales Z x Z x
I= exp 2t cos 3t dt et J= exp 2t sin 3t dt.
0 0
[002327]
Exercice 2628
Soient a 6= 0 un réel, et y > x > 0.
355
1. Calculer la valeur de Z y
a2
I(x, y) = ln 1 + 2 dt.
x x
2. Montrer que I(x, y) a une limite I0 (y) quand x tend vers zéro et la calculer.
3. Montrer que I0 (y) a une limite quand y tend vers +∞ et la calculer.
[002328]
Correction H [004238]
R
Exercice 2634 f (t) cos(t) dt
R 2π
Soit f : [0, 2π] → R convexe de classe C 2 . Quel est le signe de I = t=0 f (t) cost dt ?
Correction H [004247]
356
Correction H [004251]
[004255]
357
R1 1 R1
3. Soit f : [0, 1] → R+ croissante. Montrer que t=0 f˜(t)dt ≥ 2 t=0 f (t)dt (commencer par le cas où f est en escalier).
[004258]
Exercice 2654 **
R1
Soit f continue sur [0, 1] telle que 0 f (t) dt = 12 . Montrer que f admet un point fixe.
Correction H [005455]
358
Exercice 2655 **
Soient f et g deux fonctions continues par
R
morceauxR et positives sur [0, 1] telles que
∀x ∈ [0, 1], f (x)g(x) ≥ 1. Montrer que ( 01 f (t) dt)( 01 g(t) dt) ≥ 1.
Correction H [005456]
Exercice 2658 **
R R
Déterminer les fonctions f continues sur [0, 1] vérifiant 01 f (t) dt = 01 | f (t)| dt.
Correction H [005463]
[001107]
Exercice 2660
On note Rn [X] l’espace vectoriel des polynômes à coefficients réels de degré inférieur ou égal à n.
Pour chaque i ∈ {0, . . . , n}, on note αi l’application
Rn [X] → R
αi :
P 7→ P(xi )
359
4. Montrer qu’il existe des réels λ0 , . . . , λn tels que
Z 1 n
∀P ∈ Rn [X] P(t)dt = ∑ λi P(xi )
0 i=0
(
1 si j = i
5. Montrer qu’il existe une unique famille de polynômes (P0 , . . . , Pn ) de Rn [X] telle que ∀(i, j) ∈ {0, . . . , n}2 Pi (x j ) =
0 sinon
6. En déduire que pour toute fonction continue f de R dans R, il existe un polynôme P de degré n, qui interpole f en chaque point
xi , c’est à dire qui satisfait :
∀i ∈ {!, ..., n} P(xi ) = f (xi ).
[001108]
Exercice 2661
Dans chacun des cas ci-dessous, dire si l’application φ de R3 × R3 × R3 dans R, est multilinéaire.
x1 y1 z1
φ x2 , y2 , z2 = x1 + y2 + z3
x3 y3 z3
x1 y1 z1
φ x2 , y2 , z2 = x1 y3 + y2 z1 + z3 x2
x3 y3 z3
x1 y1 z1
φ x2 , y2 , z2 = x1 y2 z3 + x2 y3 z1 + x3 y1 z2
x3 y3 z3
x1 y1 z1
φ x2 , y2 , z2 = x1 x2 x3 + y1 y2 y3 + z1 z2 z3
x3 y3 z3
x1 y1 z1
φ x2 , y2 , z2 = x1 y1 z1 + x2 y2 z2 + x3 y3 z3
x3 y3 z3
x1 y1 z1
φ x2 , y2 , z2 = (x1 y1 + x2 y2 + x3 y3 )(z1 + z3 )
x3 y3 z3
x1 y1 z1
φ x2 , y2 , z2 = (x1 + 2x2 )(z1 + z3 )
x 3 y 3z 3
[001109]
Exercice 2662
Montrer que l’espace des formes bi-linéaires sur R2 est un espace vectoriel. En donner une base. [001110]
Exercice 2663
Donner toutes les formes tri-linéaires alternées sur R2 . Plus généralement, que dire des formes m-linéaires alternées sur un espace de
dimension n lorsque m > n ? [001111]
Exercice 2664
Soit A ∈ Mn,n (R). On considère l’application ΦA suivante :
(Rn )n → R
ΦA :
M = (C1 , ...,Cn ) 7 → det(AM)
Exercice 2665
Dans R3 muni de sa base canonique, on considère les applications ω et α suivantes :
R× → →
3 R3 3
R R R
x1 y x1
ω : 1 et α :
x2 , y2 7→ x1 y2 − x2 y1 x2 7→ x3
x3 y3 x3
360
1. Montrer que ω est antisymétrique et bilinéaire.
A l’aide de ω et α, on définit une nouvelle application, notée ω ∧ α, de la façon suivante :
R3 × R3 × R3 → R
ω ∧α :
(X,Y, Z) 7 → ω(X,Y )α(Z) + ω(Y, Z)α(X) + ω(Z, X)α(Y )
Exercice 2669 **
Soient A = (ai, j )16i, j6n une matrice carrée et B = (bi, j )16i, j6n où bi, j = (−1)i+ j ai, j . Calculer det(B) en fonction de det(A).
Correction H [005635]
Exercice 2672
1 t 1 1 1 t
Calculer, pour tout t ∈ R le rang des matrices Mt = t 1 1 et Nt = 1 t 1 . [001115]
1 t 1 t 1 1
Exercice 2673
361
A 0
1. Soient A ∈ M p (R) et B ∈ Mq (R). Calculer (en fonction de det(A) et det(B)) le déterminant de la matrice M = ∈
0 B
M p+q (R). (On pourra pour cela décomposer M comme produit de deux matrices de déterminant évident et utiliser la multipli-
cativité du déterminant.)
A C
2. Soient A ∈ M p (R), B ∈ Mq (R) et C ∈ M p,q (R). Calculer le déterminant de la matrice M = ∈ M p+q (R). (On pourra
0 B
généraliser la méthode de 1.)
[001116]
Exercice 2674
2 0 4
Sans calcul, montrer que 5 2 7 est divisible par 17. [001117]
2 5 5
Exercice 2675
Soit ∆(x) = det(ai, j (x)) de taille n = 2 ou 3 avec ai, j des fonctions dérivables.
1. Montrer que ∆0 (x) est la somme des n déterminants obtenus en remplaçant successivement dans ∆(x) chaque colonne par sa
dérivée.
x + a1 x x 1 + x 1 1
2. Calculer x x + a2 x et 1 1+x 1 .
x x x + a3 1 1 1 + x
[001118]
Exercice 2676
1 1 1
Calculer x y z et déterminer la condition d’inversibilité de la matrice. [001119]
x2 y2 z2
Exercice 2677
La famille (2, 1, 0), (1, 3, 1), (5, 2, 1) est-elle libre ? [001120]
Exercice 2678
a b c
Calculer c a b. [001121]
b c a
Exercice 2679
1 sin x cos x
Calculer 1 sin y cos y [001122]
1 sin z cos z
Exercice 2680
Soit n un entier supérieur ou égal à 3. On se place dans Rn . On note ei le vecteur de Rn dont la i-ième composante est égale à 1 et
toutes les autres sont nulles. Écrire la matrice n × n dont les vecteurs colonnes Ci sont donnés par Ci = ei + en pour 1 ≤ i ≤ n − 1 et
Cn = e1 + e2 + en . Calculer alors son déterminant. [001123]
Exercice 2681
On note a, b, c des réels. Calculer les déterminants suivants.
1 0 3 0 0
1 0 0 1 a+b+c b b b
0 1 0 3 0
0 1 0 0 c a+b+c b b
D1 = , D2 =
, D3 =
a 0 a 0 3
1 0 1 1 c c a+b+c b
b a 0 a 0
2 3 1 1 c c c a+b+c
0 b 0 0 a
Généraliser le calcul de D2 à un déterminant n × n du même type. [001124]
362
Exercice 2682
On note a1 , · · · , an des réels. Calculer les déterminants n × n suivants.
1 1 ··· 1 a1 a2 a3 ··· an
a1 a2 ··· an a2 a2 a3 ··· an
2 a22 ··· a2n , D = ···
D1 = a1 2
a3 a3 a3 an
.. .. .. ..
. .
. .
an−1 an−1 · · · an−1 an an an ··· an
1 2 n
[001125]
Exercice 2683
Montrer que
cos a cos b cos c
sin a sin b sin c = sin (c − b) + sin (b − a) + sin (a − c) = 4 sin c − b sin b − a sin a − c
1 1 1 2 2 2
[001126]
Exercice 2684
Soient a, b deux réels distincts. Calculer le déterminant suivant.
a b ··· b b
b a ··· b b
D1 = ... ..
.
b ···
b a b
b b ··· b a
[001127]
Exercice 2685
Calculer le déterminant de la matrice suivante :
m 0 1 2m
1 m 0 0
.
0 2m + 2 m 1
m 0 0 m
Exercice 2686
Calculer le déterminant
3 1 0 0
..
0 .
3 1
∆n = −4 0 3
..
. 0
.. .. ..
. . . 1
0 4 0 3
en fonction de n. (vérifier que −1 est racine de X 3 − 3X 2 + 4) [001129]
Exercice 2687
Calculer les déterminants suivants :
a1 a2 ··· an
1 2 3 4 a a b 0
.. ..
2 3 4 1 a a 0 b a a1 . .
∆1 = ∆2 = ∆3 = 1
3 4 1 2 c 0 a a ... .. ..
4 1 2 3 0 c a a . . a2
a ··· a1 a
1 1
[001130]
Exercice 2688
363
Soit (a, x, y) ∈ R3 . Pour n ∈ N, n ≥ 2, on note An le déterminant suivant :
a x · · · x
y a 0
An = .
.. 0 . . .
y a
Exercice 2689
Soit (a, b) ∈ R2 avec a 6= b. Pour n ∈ N, n ≥ 2, on note Bn le déterminant suivant :
a + b a 0
.. ..
b . .
Bn =
.. ..
. . a
0 b a + b
an+1 − bn+1
∀n ∈ N, n ≥ 2, Bn = .
a−b
[001132]
Exercice 2690
On s’intéresse aux suites réelles (un )n∈N satisfaisant la relation de récurrence
√
∀n ∈ N un+2 = 2un+1 − un (?)
Exercice 2691
Calculer les déterminants suivants :
1 0 2 1 0 6 1 0 0
2 3
3 4 5 3 4 15 2 3 5
−1 4
5 6 7 5 6 21 4 1 3
[001134]
Exercice 2692
Calculer les déterminants suivants :
−4 1 1 1 1 1 a21 an−1
1 a1 a21 a31
a1 ... 1
1 −4 1 1 1 1 a b + c 1 a22 n−1
1 a2 a22 a32 a2 ... a2
1 1 −4 1 1 1 b c + a . ..
1 a3 a23 a33 .. .. ..
1 1 1 −4 1 1 c a + b . . .
1 a24 a3 1
1 1 1 1 −4
a4 4 an a2n ... an−1
n
[001135]
Exercice 2693
364
1 1 9
Les nombres 119, 153 et 289 sont tous divisibles par 17. Montrer, sans le développer que le déterminant 1 5 3 est divisible par
2 8 9
17. [001136]
Exercice 2694
Calculer les déterminants suivants :
a c c b c a b c a 0 b 0
c a b c a c c b 0 a 0 b
∆1 = − ∆2 = ∆3 =
c b a c b c c a c 0 d 0
b c c a c b a c 0 c 0 d
[001137]
Exercice 2695
Pour (a0 , . . . , an−1) ∈ Rn , on note A(a0 ...an ) la matrice
0 0 ··· 0 a0
.. .. ..
1 .
0 . .
A(a0 ...an−1 ) = 0 1
..
. 0
..
.
.. .. ..
. . . 0 an−2
0 ··· 0 1 an−1 − λ
et à λ ∈ R, on associe ∆(a0 ...an−1 ) (λ ) = det(A(a0 ,...,an−1 ) − λ id). Calculer ∆(a0 ...an−1 ) (λ ) en fonction de ∆(a1 ...an−1 ) (λ ) et a0 . En déduire
∆(a0 ...an−1 ) (λ ). [001138]
Exercice 2696
Calculer les déterminants suivant :
a11 a12 · · · a1n p q 1 0 1 a + b a ··· a
0
.. .. .. .. .. ..
0 a22 . . 1 p . 1 1 . a a+b . .
. . . .. .. .. .. . .. ..
.. .. .. a q 0 .. a
n−1,n . . . . . .
0 ··· 0 ann 0 1 p 0 1 1 a ··· a a + b
[001139]
Exercice 2697
Soit B ∈ Mn,m (R) et C ∈ Mm,m (R). On considère l’application φ suivante :
Mn,n (R) → R
φ : A B
A 7→ det
0 C
Etudier la multi-linéarité de φ par rapport aux colonnes de A. Calculer φ (id). En déduire que
A B
det = det(A) det(C)
0 C
A1 ···
.. .. une matrice triangulaire par blocs. Montrer que det(M) = det(A ) · · · det(A )
Soit M = . . 1 k [001140]
0 Ak
Exercice 2698
Calculer le déterminant suivant :
0 a12 a13 a14 a15
−a21 0 a23 a24 a25
∆ = −a31 −a32 0 a34 a35
−a41 −a42 −a43 0 a45
−a51 −a52 −a53 −a54 0
Comment généraliser ce résultat en dimension plus grande ? [001141]
365
Exercice 2699
Calculer les déterminants suivants :
0 1 2 ··· n − 1
1 ··· n
2 3
..
1 1 1 1 −1 n 1 . · · ·
0 3 0 1
cos x cos y cos z cost −1 −2 n
0 .. ..
cos 2x cos 2y cos 2z cos 2t . .. 2 1 . . 2
..
.. ..
cos 3x cos 3y cos 3z cos 3t . . . .. .. ..
−1 . 1
0 . . 0
−2 −3 ···
n − 1 ··· 2 1 0
[001142]
Exercice 2700
Soit (a0 , ..., an−1 ) ∈ (x2 + 1) n , x ∈ (x2 + 1). Calculer
−x 0 a0
.. ..
..
1 . .
.
∆n (a0 , ..., an , x) =
..
. −x an−2
0 1 a − x
n−1
[001143]
Exercice 2701
2iπ
Soit (a1 , a2 , a3 ) ∈ (K)3 . On note j = e 3 , et on considère les deux matrices suivantes :
a1 a2 a3 1 1 1
A = a3 a1 a2 et V = 1 j j2
a2 a3 a1 1 j 2 j
Exercice 2702
Soit a un réel. On note ∆n le déterminant suivant :
a 0 ··· 0 n − 1
.. .. ..
0 a . . .
∆n = .. .. ..
. . . 0 2
0 ··· 1
0 a
n − 1 ··· 2 1 a
Calculer ∆n en fonction de ∆n−1 . Démontrer que : ∀n ∈ N, n ≥ 2 ∆n = an−2 a2 − ∑n−1
i=1 i
2 [001145]
Exercice 2703
Soit a un réel différent de 1. Pour n ∈ N, n ≥ 2, on note
1 + a2 a 0 ··· 0
.. ..
a 1 + a2 .
a .
Dn = 0 a
..
.
..
. 0
.. .. ..
. . . 1 + a2 a
0 ··· 0 a 1 + a2
1−a2n+2
Calculer Dn en foncion de Dn−1 et Dn−2 . Monter que Dn = 1−a2
. Combien vaut Dn si a = 1 ? [001146]
Exercice 2704
366
Soient a, b, c trois réels et ∆n le déterminant de taille n suivant :
a b 0
.. ..
.
∆n = c . . .
.. .. b
0 c a
Exercice 2705
Calculer le déterminant suivant :
1 2 4 8
1 3 9 27
∆ =
1 4 16 64
1 5 25 125
[001148]
Exercice 2706
Soit ∆n le déterminant de taille n suivant :
3 1 0 ··· 0
.. ..
2 .
3 1 .
∆n = 0 2 3
..
. 0
.. .. .. ..
. . . . 1
0 ··· 0 2 3
1. Montrer que ∀n ∈ N∗ , ∆n+2 = 3∆n+1 − 2∆n (avec la convention ∆0 = 1, ∆1 = 3).
2. Montrer par récurrence que ∀n ∈ N∗ , ∆n = 2n+1 − 1
[001149]
Exercice 2707
Soit u l’application de Rn [X] dans Rn [X] définie par u(P) = P + P0 . Calculer det u. Même question lorsque u(P) = XP0 + P(1).
[001150]
Exercice 2708
Calculer les déterminants suivants
1 0 3 2
1 3 2
4 5 −1 1 8 −5
, −1 −2 3 , .
−7 8 2 0 6 3
4 0 1
−1 0 −3 −7
[002448]
Exercice 2709
Calculer par récurrence le déterminant
a1 + b1 b1 b1 ... b1
b2 a2 + b2 b2 ... b2
∆n = .
. .. ... ... ... ...
bn bn ... ... an + bn
[002452]
Exercice 2710
367
Montrer que
1 t1 t12 ... t1n−1
1 t2 t22 ... t2n−1
= ∏ (ti − t j )
... ... ... ... ...
1≤ j<i≤n
1 tn tn2 ... tnn−1
[002453]
Exercice 2711
Soit M une matrice carrée d’ordre n, et M 0 la matrice déduite de M en remplaçant, pour tout j, la j-ième colonne par la somme des
colonnes de M d’indices différents de j. Montrer que det M 0 = (−1)n−1 (n − 1) det M. [002454]
Exercice 2712
Calculer le déterminant d’ordre n
−1 1 1 0 0 ... 0
0 −1 1 1 0 ... 0
.
... ... ... ... ... ... ...
0 0 0 0 ... −1 1
[002455]
Exercice 2713
Calculer le déterminant
3 1 1 ... 1
1 4 1 ... 1
Dn = .
... ... ... ... ...
1 1 1 ... n+2
[002456]
Exercice 2714
Soit E l’espace vectoriel des matrices carrées d’ordre n réelles, et A ∈ E fixée. On définit une application uA de E sur lui-même par
uA (B) = AB. Montrer que c’est un endomorphisme de E et que det uA = (det A)n . [002458]
Exercice 2715
Soit la matrice
m−2 2 −1
A= 2 m 2 .
2m 2m + 2 m+1
1. Calculer det A.
2. Soit u l’endomorphisme de R3 dont la matrice par rapport à la base canonique est A. Pour quelles valeurs de m est-ce un
isomorphisme de R3 ?
3. On pose m = 1. Trouver une base du noyau de u.
[002466]
Exercice 2716
Soient a, b, c des réels vérifiant a2 + b2 + c2 = 1 et P la matrice réelle 3 × 3 suivante :
2
a ab ac
P = ab b 2 bc
ac bc c2
1. Calculer le déterminant de P.
2. Déterminer les sous-espaces vectoriels de R3 , ker P et Im P.
3. Soit Q = I − P, calculer P2 , PQ, QP et Q2 .
4. Caractériser géométriquement P et Q.
Correction H [002578]
Exercice 2717
368
Soit a ∈ R et A la matrice suivante
1 0 a
A = 0 a 1
a 1 0
1. Calculer le déterminant de A et déterminer pour quelles valeurs de a la matrice est inversible.
2. Calculer A−1 lorsque A est inversible.
Correction H [002582]
Exercice 2718
2 1
1. Calculer l’aire du parallélogramme construit sur les vecteurs ~a = et ~b = .
3 0
2. Calculer
levolumedu parallélépipède
construit
sur les vecteurs
1 0 1
~u = 1 , ~v = 1 et ~w = 1 .
0 0 1
3. Montrer que le volume d’un parallélépipède dont les sommets sont des points de R3 à coefficients entiers est un nombre entier.
[002753]
Exercice 2719
Calculer les déterminants des matrices suivantes :
1 2 3 1 1 0 2 7 1
2 3 0 , 0 0 1 , −1 2 0 ,
3 0 1 1 0 1 3 5 1
2 1 2 1 2 3 1 0 −1
3 1 3 , 2 3 1 , 2 0 1 .
1 0 6 3 1 2 1 1 3
[002754]
Exercice 2720
Calculer les déterminants des matrices suivantes :
0 1 2 3 0 1 1 0 1 2 1 2
1 2 3 0 1 3
, 1 0 0 , 1 3 1 .
2 3 0 1 1 1 0 1 2 1 0 6
3 0 1 2 1 1 1 0 1 1 1 7
[002755]
Exercice 2721
Calculer les déterminants des matrices suivantes :
0 1 2 3 a b c d −1 1 1 1
1 3 6 10 −a β −1 1
b α , 1 1 .
1 4 10 20 , −a −b c γ 1 1 −1 1
1 5 15 35 −a −b −c d 1 1 1 −1
[002756]
Exercice 2722
Calculer les déterminants des matrices suivantes :
a b c d a 0 0 0 a b c d
e f g 0 b c 0 0 0 e f g
, , .
h k 0 0 d e f 0 0 0 h k
l 0 0 0 g h k l 0 0 0 l
[002757]
Exercice 2723
369
Soit M = (mi j ) une matrice carrée de taille n. On construit à partir de M la matrice N = (ni j ) de la manière suivante : pour tout
couple d’indices i, j, on appelle Mi j la matrice obtenue à partir de M en rayant la ligne i et la colonne j ; alors ni j = (−1)i+ j det(M ji ).
Démontrer que MN = NM = det(M)I, où I désigne la matrice identité. En déduire une méthode d’inversion de matrices passant par le
calcul de déterminants, et l’appliquer à la matrice
3 −2 0 −1
0 2 2 1
M= 1 −2 −3 −2 .
0 1 2 1
[002758]
Exercice 2724
Calculer les inverses des matrices suivantes de deux manières différentes :
1 2 3 1 1 −1
A= 2 5 4 ; B= 1 2 3 ;
−1 0 2 1 3 6
0 1 0 0 1 1 1 1
3 0 2 0 0 −1 −2 −3
C= ; D= .
0 2 0 3 0 0 1 3
0 0 1 0 0 0 0 −1
[002759]
Exercice 2725
En utilisant le déterminant montrer que chacun des systèmes suivants admet une solution unique. Résoudre chacun de ces système en
inversant la matrice de ses coefficients :
x + y + z = 1
2x + 3y + 4z = 2
y + 4z = 3
x + y + z + t =1
x + y − z − t =0
x − y − z + t =2
x − y + z − t =3
3x + 2y − z = −1
x + y − 3z =1
3x + 2y =0
[002760]
370
a b . . . b
.. ..
b . (0) .
7. .
. .
.. (0) . . b
b . . . b a
0 p
Cn Cn1 . . . Cn
0 p
Cn+1 Cn+1 . . . Cn+1
1
8. . .. .. .
. .
. .
C0 C 1 . . . C
p
n+p n+p n+p
a1 + b1 b1 ... ... b1
b2 a2 + b2 b2 . . . b2
.. .. ..
9. . . . .
. .
.. .. bn−1
b ... . . . bn an + bn
n
a1 − b1 . . . a1 − bn
. .. , (n ≥ 3).
10. .. .
...
a − b . . . a −
n 1 n bn
1 2 . . . n
2 3 . . . 1
11. . . .. .
.. .. .
n 1 . . . n − 1
0 1 2 . . . n − 1
..
1
0 1 .
12. ..
2 1 0 . 2 .
.. .. ..
. . . 1
n − 1 . . . 2 1 0
Pour 6 : Chercher une relation de récurrence linéaire d’ordre 2. On notera α et β les racines dans (x2 + 1) de l’équation
caractéristique, et on exprimera le déterminant en fonction de α et β .
Correction H [003451]
371
a(x) b(x)
1. Soient a, b, c, d : R → R des fonctions dérivables et f (x) = .
c(x) d(x)
0
a (x) b(x) a(x) b0 (x)
Montrer que f est dérivable et que : f 0 (x) = 0 + .
c (x) d(x) c(x) d 0 (x)
2. Généraliser à un déterminant n × n.
1 cos x sin x
3. Application : Calculer 1 cos(x + α) sin(x + α).
1 cos(x + β ) sin(x + β )
Correction H [003453]
1. Calculer D2 .
2. Montrer que D = ∏k<` (ω ` − ω k ) = ∏k<` α k+` · 2i sin `−k
n π .
3. Exprimer D sous forme trigonométrique.
Correction H [003457]
372
Correction H [003458]
Exercice 2736 **
−2a a+b a+c
Montrer que b + a −2b b+c = 4(b + c)(c + a)(a + b).
c+a c+b −2c
Correction H [005362]
Exercice 2737 **
X a b c
a X c b
Pour a, b et c deux à deux distincts donnés, factoriser .
b c X a
c b a X
Correction H [005363]
373
1
Soit A = ai +b j où a1 ,..., an , b1 ,...,bn sont 2n réels tels que toutes les sommes ai + b j soient non nulles. Calculer detA (en
1≤i, j≤n
généralisant l’idée du calcul d’un déterminant de VANDERMONDE par l’utilisation d’une fraction rationnelle) et en donner une écriture
condensée dans le cas ai = bi = i.
Correction H [005365]
374
a b ... b
.. ..
.
b a .
3. ..
.
..
.
..
.
..
.
..
.
.. ..
. . a b
b ... ... b a
a1 + x c+x ... ... c+x
.. ..
.
b+x a2 + x .
4. ..
.
..
.
..
.
..
.
..
.
b, c complexes distincts
.. ..
. . an−1 + x c + x
b+x ... ... b+x an + x
2 1 0 ... 0
.. .. ..
. .
2 1 .
5.
0
..
.
..
.
..
. 0
.
.. . . ..
. . . 2 1
1 ... 0 1 2
Correction H [005374]
Exercice 2746
Donner une base du sous-espace vectoriel de R5 défini par :
x1 + 2x2 − x3 + 3x4 + x5 = 0
x + x3 − 2x4 + 2x5 = 0 .
2
2x1 + x2 − 5x3 − 4x5 = 0
Correction H [005376]
Exercice 2749 **
Calculer det(sin(ai + a j ))16i, j6n où a1 ,..., an sont n réels donnés (n > 2).
Correction H [005640]
Exercice 2750 **
Calculer det(ai + b j )16i, j6n où a1 ,..., an , b1 ,. . . , bn sont 2n complexes donnés.
Correction H [005641]
Exercice 2751 **
Calculer det((a + i + j)2 )16i, j6n où a est un complexe donné.
Correction H [005642]
375
Exercice 2753 **** Déterminants circulants
a0 a1 ... an−2 an−1
..
a . an−2
n−1 a0
.. = detA. Pour cela, on calculera d’abord AΩ où
Soient a0 ,...,an−1 n nombres complexes. Calculer ... ..
.
..
.
..
. .
.. ..
a2 . . a1
a1 a2 ... an−1 a0
Ω = (ω ( j−1)(k−1) )16 j,k6n avec ω = e2iπ/n .
Correction H [005644]
1. Soient ai, j , 1 6 i, j 6 n, n2 fonctions dérivables sur R à valeurs dans C. Soit d = det(ai, j )16i, j6n .
Montrer que d est dérivable sur R et calculer d 0 .
x+1 1 ... 1
.. .. ..
1 . . .
2. Application : calculer dn (x) = .
.. . . .
.. .. 1
1 ... 1 x+1
Correction H [005645]
Exercice 2758 **
Calculer les déterminants suivants :
1. detA où A ∈ M2n (K) est telle que ai,i = a et ai,2n+1−i = b et ai, j = 0 sinon.
1 0 ... ... 0 1
0 0 0 0
.. ..
. .
2.
.
.. .
..
0 0 0 0
1 0 ... ... 0 1
376
1 ... ... 1 0 1 ... ... 1
.. .. .. ..
1 1 . .
. 0 1 ... .
.. et ..
3. 1
..
.
..
. . .
..
.
..
.
..
.
(n > 2)
.. .. .. .. . .. ..
. . . . 1 .. . . 1
1 1 ... 1 0 1 ... ... 1 0
a b ... b
.. .. ..
b . . .
4. (I) (n > 2).
.. .. ..
. . . b
b ... b a
Correction H [005650]
Exercice 2760
Sans chercher à résoudre les systêmes suivants, discuter la nature de leurs ensembles de solution :
x +y −z = 0 x +3y +2z = 1 x +3y +2z = 1
x −y = 0 2x −2y = 2 2x −2y = 2
x +y +z = 0 x + y + z = 2 x + y + z = 3
[001164]
Exercice 2761
Soient x0 ,x1 ,...,xn , n + 1 réels distincts, et y0 ,y1 ,...,yn , n + 1 réels (distincts ou non).
Montrer qu’il existe un unique polynôme P tel que :
[001165]
Exercice 2762
Résoudre, suivant les valeurs de m :
x + (m + 1)y = m+2 mx + (m − 1)y = m+2
(S1 ) (S2 )
mx + (m + 4)y = 3 (m + 1)x − my = 5m + 3
Correction H [001166]
Exercice 2763
Écrire les conditions, portant sur les réels a, b, c, pour que les systèmes suivants admettent des solutions non nulles ; expliciter ces
solutions.
x+y+z = 0 x − a(y + z) = 0
(S1 ) (b + c)x + (c + a)y + (a + b)z = 0 (S2 ) y − b(x + z) = 0
bcx + acy + abz = 0 z − c(x + y) = 0
Correction H [001167]
Exercice 2764
377
Résoudre et discuter suivant les valeurs de b1 , b2 , b3 et b4 :
x + 3y + 4z + 7t = b1
x + 3y + 5z + 3t = b1
x + 3y + 4z + 5t = b2 x + 4y + 7z + 3t = b2
(S1 ) (S2 )
x + 3y + 3z + 2t = b3
y + 2z = b3
x+y+z+t = b4 x + 2y + 3z + 2t = b4
x + y + 2z − t = b1
x + 2y + z + 2t = b1
−x + 3y + t = b2 −2x − 4y − 2z − 4t = b2
(S3 ) (S4 )
2x − 2y + 2z − 2t = b3
−x − 2y − z − 2t = b3
2y + z = b4 3x + 6y + 3z + 6t = b4
Correction H [001168]
Exercice 2765
Discuter et résoudre suivant les valeurs des réels λ , a, b, c, d :
(1 + λ )x + y + z + t = a
x + (1 + λ )y + z + t = b
(S)
x + y + (1 + λ )z + t = c
x + y + z + (1 + λ )t = d
Correction H [001169]
Exercice 2766
Discuter et résoudre suivant les valeurs des réels λ et a :
3x + 2y − z + t = λ
2x + y − z = λ −1
(S) 5x + 4y − 2z = 2λ
(λ + 2)x + (λ + 2)y − z = 3λ + a
3x − z + 3t = −λ 2
Correction H [001170]
Exercice 2767
Mettre sous forme matricielle et résoudre les systèmes suivants.
2x + y + z = 3
3x − y − 2z = 0
1.
x + y − z = −2
x + 2y + z = 1
x+y+z+t = 1
x − y + 2z − 3t = 2
2. 2x + 4z + 4t = 3
2x + 2y + 3z + 8t = 2
5x + 3y + 9z + 19t = 6
2x + y + z + t = 1
x + 2y + 3z + 4t = 2
3.
3x − y − 3z + 2t = 5
5y + 9z − t = −6
x−y+z+t = 5
4. 2x + 3y + 4z + 5t = 8
3x + y − z + t = 7
x + 2y + 3z = 0
5. 2x + 3y − z = 0
3x + y + 2z = 0
[001171]
Exercice 2768
Calculer les déterminants suivants.
1 3 2 1 5 1 0
1 1 −3 13 0
√
0 0 1
D1 = 1 3 3 , D2 = 3 3 2 , D3 = 0 −1 −16 D4 = 0 3
− 1
D5 = 1 0 0
2 √2
1 2 1 2 3 1 0 0 2 0 1 3 0 1 0
2 2
378
[001172]
Exercice 2769
Résoudre et discuter le système linéaire suivant :
x1 + x2 + 3x3 + 10x4 + x5 = b1
x1 + 2x2 + x3 + 4x4 + 7x5 = b2
(S)
x1 + 3x2 + 4x3 + 13x4 + 8x5 = b3
x1 + 4x2 + 2x3 + 7x4 + 14x5 = b4
[001173]
Exercice 2770
On considère l’application f de R5 dans R4 qui à un élément X = (x1 , x2 , x3 , x4 , x5 ) associe l’élément Y = (y1 , y2 , y3 , y4 ), défini par :
x1 + x2 + 3x3 + 10x4 + x5 = y1
x1 + 2x2 + x3 + 4x4 + 7x5 = y2
(S)
x + 3x2 + 4x3 + 13x4 + 8x5 = y3
1
x1 + 4x2 + 2x3 + 7x4 + 14x5 = y4
Quelle est la nature de A ? Que représente A pour l’application f ? Donner une base de A ; quelle est la dimension de A ? Donner
un système minimal d’équations qui définissent A.
3. Dans l’espace R4 , on considère les cinq vecteurs : V1 = (1, 1, 1, 1), V2 = (1, 2, 3, 4), V3 = (3, 1, 4, 2), V4 = (10, 4, 13, 7), V5 =
(1, 7, 8, 14). Que représentent ces vecteurs pour l’application f ? Trouver une base de Im f .
4. On considère le système (S) où les inconnues sont les xi , et où les y j sont des paramètres. Comment interpréter les conditions
de possibilité de ce système du point de vue de f ?
5. Donner une interprétation du théorème du rang relativement à ce système. Quel est le lien entre le rang de f et le rang du
système ?
[001174]
Exercice 2771
Pour tout a réel, on considère la matrice A et le système linéaire (S) définis par :
a 1 1 1
ax + y + z + t = 1
1 a 1 1
x + ay + z + t = 1
A= (S)
1 1 a 1
x + y + az + t = 1
1 1 1 a x + y + z + at = 1
Exercice 2772
1 −1 1
Déterminer le noyau de la matrice 0 1 1 [001176]
2 3 7
Exercice 2773
379
2 2 0
Soit A = 1 2 1. Déterminer les λ ∈ R tels que ∃X ∈ R3 − {(0, 0, 0)} tel que AX = λ X. Pour chaque λ déterminer Eλ =
0 2 2
X ∈ R3 /AX = λ X . [001177]
Exercice 2774
3x + 2z = 0
3y + z + 3t = 0
Donner une base de l’ensemble des solutions de . [001178]
x+y+z+t = 0
2x − y + z − t = 0
Exercice 2775
2
x + ay + a z = 0
Résoudre suivant les valeurs de a ∈ R a2 x + y + az = 0 . [001179]
ax + a2 y + z = 0
Exercice 2776
ax + y + z + t = 1
x + ay + z + t = µ
Résoudre suivant les valeurs de a et µ ∈ R . [001180]
x + y + az + t = µ 2
x + y + z + at = µ 3
Exercice 2777
1 1 1
Inverser en utilisant un système linéaire la matrice 2 1 1 . [001181]
1 2 1
Exercice 2778
x + y + z = 1
Résoudre ax + by + cz = d . [001182]
2
a x + b2 y + c2 z = d 2
Exercice 2779
−cy + bz = α
Résoudre cx − az = β . [001183]
−bx + ay = γ
Exercice 2780
Soit F le sous-espace vectoriel de R4 des éléments (x, y, z,t) qui satisfont :
x + y + z + 3t = 0
2x + 3y + 4t = 0
2x + 5y − 4z = 0
Exercice 2781
On considère le système
x+y+z+t =0
(S) : x − y − 2z + 2t =0
2x + y + z =0
1. Résoudre le système (S) puis indiquer son rang.
2. Montrer que l’ensemble des solutions de (S) est un sous-espace vectoriel de R4 , indiquer sa dimension et en donner une base.
380
[001185]
Exercice 2782
L’objectif de ce problème est de résoudre l’énigme du berger :
Un berger possède un troupeau de 101 moutons et remarque par hasard la propriété suivante : pour chaque mouton, il peut trouver une
façon de scinder le troupeau des 100 autres moutons en deux troupeaux de 50 moutons et de même poids total. Il en déduit que tous les
moutons ont le même poids. Comment a-t-il fait ? On montre, dans un premier temps, un résultat utile pour la démonstration finale.
1. (a) Montrer par récurrence que le déterminant de toute matrice carrée, dont les éléments diagonaux sont des nombres im-
pairs, et dont tous les autres sont des nombres pairs, est un nombre impair.
2. L’objectif de cette question est de résoudre l’énigme du berger. On note B la matrice carrée de taille 101 construite de la manière
suivante :
On numérote les moutons de 1 à 101. Quand le berger retire le ième mouton du troupeau, il sépare alors le reste du troupeau
en deux troupeaux égaux ( troupeau A, troupeau B) et de même poids. On note alors Bi, j les coefficients de la ième ligne de la
matrice B obtenu de la façon suivante
1 si j = i
Bi, j = 0 si le j-ième mouton se trouve dans le troupeau A
2 si le j-ième mouton se trouve dans le troupeau B .
(a) Calculer
1
1
..
B× .
.
1
1
(b) Calculer
BX.
(c) Montrer que B est inversible.
Exercice 2783
Pour quelles valeurs de a la matrice
1 1 1
A = 1 2 4
1 3 a
est-elle inversible ? Calculer dans ce cas son inverse. [001187]
Exercice 2784
Soient a et b deux réels, et A la matrice
a 2 −1 b
A = 3 0 1 −4
5 4 −1 2
Montrer que rg(A) ≥ 2. Pour quelles valeurs de a et b a-t-on rg(A) = 2 ? [001188]
381
Exercice 2785
0
a a
Soient v1 = b et v2 = b0 deux vecteurs indépendants de R3 . Donner, sous forme d’équation, une condition nécessaire et
c c0
x
suffisante pour qu’un vecteur w = y appartienne à l’espace vectoriel engendré par v1 et v2 .
z
Même question pour un plan engendré par deux vecteurs de R4 . [001189]
Exercice 2786
Soit u un endomorphisme de E, et B une base de E. Discuter dans chacun des cas ci-dessous la dimension du noyau de u.
2 1 a 1
−1 1 1 b −1 − λ 2 1 12 − λ −6 3
MB (u) =
0
MB (u) = 4 1−λ −2 MB (u) = −9 −5 − λ 3
0 a 1
0 0 3−λ −12 −8 9−λ
0 0 1 b
[001190]
Exercice 2787
Discuter le rang de la matrice suivante en fonction des paramètres réels x et y :
1 2 y
0 x 1
A= 1 0 2
1 2 1
[001191]
Exercice 2788
Sans chercher à le résoudre, discuter la nature des solutions du système suivant, en fonction de α, a, b et c :
x − y − αz = a
x + 2y + z = b
x+ y − z =c
[001192]
Exercice 2789
Systèmes linéaires.
1. Résoudre le système d’équations linéaires sur R
2x + y + z = 3
x − y + 3z = 8
x + 2y − z = −3
3. On considère le système précédent, mais dont coefficients et inconnues sont dans le corps Z/5Z. Résoudre ce système.
[002462]
Exercice 2790
Déterminer les valeurs de m pour lesquelles le système suivant admet des solutions différentes de x = y = z = t = 0 :
mx + y + z + t = 0
x + (1 + m)y + z + t = 0
x +
y + (2 + m)z + t = 0
x + y + z + t = 0
382
[002463]
Exercice 2791
Soit a, b deux réels différents. Montrer que le système linéaire
x1 + x2 + x3 + ... + xn = 1
bx1 + ax2 + ax3 + ... + axn = c1
bx1 + bx2 + ax3 + ... + axn = c2
... ... ... ... ... ...
bx1 + bx2 + bx3 + ... + axn = cn
admet une solution unique que l’on calculera.
[002464]
Exercice 2792
Soit A une matrice carrée d’ordre n tridiagonale, c’est-à-dire telle que ai, j = 0 si |i − j| > 1. Montrer qu’il existe une matrice triangulaire
inférieure L vérifiant li, j = 0 si j > i + 1 et une triangulaire supérieure U vérifiant ui,i = 1 et ui, j = 0 si i > j + 1 telles que A = LU, et
que ces matrices sont uniques. En déduire la solution du système linéaire Ax = b, où b est un vecteur donné dans Rn . [002465]
Exercice 2793
Résoudre
x + cosh a y + cosh 2a z = cosh 3a
S1 cosh a x + cosh 2a y + cosh 3a z = cosh 4a
cosh 2a x + cosh 3a y + cosh 4a z = cosh 5a
et
x1 + x2 + . . . + xn = 1
x1 + 2x2 + . . . + nxn = 0
S2 x1 + 22 x2 + . . . + n2 xn = 0
..
.
x1 + 2n−1 x2 + . . . + nn−1 xn = 0
Correction H [002478]
Exercice 2794
Décider, pour chacun des systèmes d’équations aux inconnues x1 , x2 , . . . , xn et aux paramètres s, t, s’il est linéaire :
1
x1 sin(t) + x2 = 3 x1 + x22 + . . . + xnn = n!
a) t 2 b)
x1 e + 3x2 = t x1 + x22 + . . . + xnn = n! 1
p
(x1 + sx2 + t)2 − 4sx2 (x1 + t) = 0
c)
x1 ln s − πx2 + et xn = 0
(1 + sx1 )(3 + tx2 ) − (2 + tx1 )(5 + sx2 ) = 8
d)
(x3 + s)2 − (x3 − s)2 + x2 = 0
[002731]
Exercice 2795
En appliquant l’algorithme de Gauss, résoudre le système linéaire suivant :
2x1 + 4x2 − 6x3 − 2x4 = 2
S : 3x + 6x2 − 7x3 + 4x4 = 2 .
1
5x1 + 10x2 − 11x3 + 6x4 = 3
[002732]
Exercice 2796
Résoudre le système :
1 0 1 2 1
x 2
−1 2 0 1 y
.
3 2 1 2 z = −1
4 3 2 3 3
t
1 −1 1 −2 1
383
[002733]
Exercice 2797
Résoudre le système :
x
1 0 2 1 1 y 2
2 1 3 −1
2 0
=
−2 −1 1 −3 2
z 1 .
t
3 2 0 1 −1 1
u
[002734]
Exercice 2798
Soit a un nombre réel. On étudie le système linéaire suivant :
x − 2y + 3z = 2
Sa : x + 3y − 2z = 5
2x − y + az = 1
1. En fonction des valeurs du paramètre a, déterminer si le système Sa peut :
(i) n’admettre aucune solution ;
(ii) admettre exactement une solution ;
(iii) admettre une infinité de solutions.
2. Résoudre le système Sa lorsque celui-ci admet une (des) solution(s).
[002735]
Exercice 2799
Les vecteurs complexes (z, w) et (z0 , w0 ) sont liés par la formule (z0 , w0 ) = (z + iw, (1 + i)z + (1 − 2i)w). Un étudiant qui n’aime pas les
nombres complexes pose z = x + iy, w = u + iv, z0 = x0 + iy0 et w0 = u0 + iv0 .
1. Exprimer (x0 , y0 , u0 , v0 ) en fonction de (x, y, u, v).
2. Résoudre le système (x0 , y0 , u0 , v0 ) = (1, 2, 3, 4).
[002736]
Exercice 2800
Un cycliste s’entraîne chaque dimanche en faisant l’aller-retour d’Issy à Labat. Le trajet Issy-Labat n’est pas horizontal : il y a des
montées, des descentes et du plat. En montée, notre cycliste fait du quinze kilomètres à l’heure, en plat du vingt, en descente du trente.
L’aller lui prend deux heures et le retour trois. Sur la portion du trajet qui n’est pas plate, la pente moyenne est de cinq pour cent.
1. Quelle est la distance d’Issy à Labat, quelle est la plus haute de ces deux villes, et quelle est leur différence d’altitude ?
2. Un autre cycliste, plus sportif, fait du vingt kilomètres à l’heure en montée, trente en plat et quarante en descente. Sachant que
l’aller-retour Issy-Labat lui prend seulement trois heures quarante, déterminer les trois longueurs : de la partie du trajet qui
monte, de celle qui descend, de celle qui est à plat.
[002737]
Exercice 2801
Soient a, b, et c trois nombres réels.
1. Quelle relation doivent satisfaire les paramètres a, b et c pour que le système suivant ait au moins une solution ?
x + 2y − 3z = a
Sabc : 2x + 6y − 11z = b
x − 2y + 7z = c
Exercice 2802
Résoudre, suivant les valeurs de m :
x + (m + 1)y = m+2
S1 :
mx + (m + 4)y = 3
mx + (m − 1)y = m+2
S2 :
(m + 1)x − my = 5m + 3
384
[002739]
Exercice 2803
1. Résoudre de 4 manières différentes le système suivant (par substitution, par la méthode du pivot de Gauss, en inversant la
matrice des coefficients, par la formule de Cramer) :
2x + y = 1
3x + 7y = 0
2. Choisir la méthode qui vous paraît la plus rapide pour résoudre, selon les valeurs de a, les systèmes suivants :
ax + y = 2
(a2 + 1)x + 2ay = 1
(a + 1)x + (a − 1)y = 1
(a − 1)x + (a + 1)y = 1
[002768]
Exercice 2804
Résoudre le système suivant de 5 équations à 6 inconnues :
2x + y + z − 2u + 3v − w =1
3x + 2y + 2z − 3u + 5v − 3w =4
2x + 2y + 2z − 2u + 4v − 4w =6
x + y + z − u + 2v − 2w =3
3x − 3u + 3v + 3w = −6
[002769]
Correction H [003408]
Correction H [003409]
Correction H [003410]
385
Correction H [003411]
Correction H [003412]
Correction H [003413]
Correction H [003414]
Correction H [003415]
Correction H [003416]
Correction H [003417]
386
Étudier l’existence de solutions du système :
x y z
1+a + 1+2a + 1+3a = 1
x y z
+ + = 1
2+a
x
2+2a
y
2+3a
z
3+a + 3+2a + 3+3a = 1.
Correction H [003418]
Correction H [003424]
387
Exercice 2824 Comatrice
Soit n ≥ 2 et A ∈ Mn (K).
1. Calculer com (com A) dans le cas où A est inversible.
2. Si rgA ≤ n − 2, démontrer que com A = 0.
3. Si rgA = n − 1, démontrer que rg(com A) = 1.
4. Dans le cas général, démontrer que com (com A) = (det A)n−2 A.
[003432]
1 4 1 2
1 4 −1 2 4
4. 2 0 −3 −1 7.
−2 3 2 1 4
Correction H [003461]
388
Exercice 2831 Échange de lignes
Soit A ∈ Mn (K) inversible et B la matrice obtenue en échangeant dans A les colonnes i et j. Montrer que B est aussi inversible. Comment
passe-t-on de A−1 à B−1 ?
Correction H [003467]
389
[003477]
1. Soient deux matrices B ∈ Mn,r (R) et C ∈ Mr,n (R) de même rang r. Montrer que A = BC est de rang r.
2. Réciproquement, soit A ∈ Mn (R) de rang r ≥ 1. Montrer qu’il existe des matrices B et C comme précédemment telles que
A = BC.
1 2 3 4
2 3 4 5
3. Déterminer explicitement une telle décomposition pour A =
3
, a ∈ R.
4 5 6
4 5 6 a
4. Supposons de plus A symétrique. Montrer que CB est aussi de rang r.
Correction H [003483]
390
1 1 ... ... 1
1 2 ... ... n
1 22 ... ... n2
Résoudre le système MX = U où M = .
.. .. ..
. . .
1 2n−1 ... ... nn−1
Correction H [005367]
Exercice 2850
Résoudre (en discutant en fonction des différents paramètres) les systèmes suivants :
2x + 3y + z = 4 2x + my + z = 3m x+y+z+t = 3
1) −x + my + 2z = 5 2) x − (2m + 1)y + 2z = 4 3) x + my + z − mt = m + 2
7x + 3y + (m − 5)z = 7 5x − y + 4z = 3m − 2 mx − y − mz − t = −1
x + 2y + 3z + mt = m − 1 mx + y + z = m + 2
x+y+z = 1
2x + y + mz + 3t = 1 −x − y + mz = m − 2
4) 5) 6) ax + by + cz = m
3x + my + z + 2t = 0
−mx + y + mz = −m x y z
a+b+c = m
1
mx + 3y + 2z + t = 0 x − y − mz = m − 4
(b + c)2 x + b2 y + c2 z = 1 ax + by + cz = p
7) a2 x + (c + a)2 y + c2 z = 1 8) cx + ay + bz = q
2 2 y + (a + b)2 z = 1
a x + b bx + cy + az = r
x+y+z = 0
9) ax + by + cz = 2 (où a, b, et c sont les racines de l’équation t 3 − t + 1 = 0).
2
a x + b2 y + c2 z = 3
Correction H [005375]
Exercice 2851
Résoudre le système : x1 + x2 = 0, xk−1 + xk + xk+1 = 0 pour k = 2, ..., n − 1, xn−1 + xn = 0.
Correction H [005378]
Exercice 2852
Soient a1 ,..., an , b1 ,..., bn 2n nombres complexes deux à deux distincts tels que les sommes ai + b j soient toutes non nulles. Résoudre
xj xj
le système ∑nj=1 ai +b j
= 1, pour tout i = 1, ..., n (en utilisant la décomposition en éléments simples de R = ∑nj=1 X+b j
).
Correction H [005381]
Exercice 2853 **
Résoudre le système MX = U où M = ( ji−1 )16i, j6n ∈ Mn (R), U = (δi,1 )16i6n ∈ Mn,1 (R) et X est un vecteur colonne inconnu.
Correction H [005639]
Exercice 2855
1 −1 0 0 1 0 1 0
2 1 0 0 1
Inverser les matrices et 0 1 0 ainsi que leurs produits. [001152]
0 0 1 2 1 0 −1 0
0 0 2 1 0 1 0 −1
391
a0 b0
.. .. . .
a1 . .
.
.. . . . . .. . .
. . . b0
. .
. . .. ..
a p . . . . a0 les positions non remplies
Le résultant de P et Q est : Res(P, Q) = bq−1 .
.
correspondent à des zéros.
.. .. .. .
. . a1 bq . .
.
. . .. ..
bq−1
. . .
bq
ap
←−−−−−−−−−→ ←−−−−−→
q p
En considérant l’application Φ : Kq−1 [X] × K p−1 [X] → K p+q−1 [X], (U,V ) 7→ UP +V Q,
montrer que : Res(P, Q) 6= 0 ⇐⇒ P ∧ Q = 1.
Application : CNS pour que le polynôme P = X 4 + aX + b ait une racine multiple ?
Correction H [003443]
[003446]
392
2. Donner une formule pour det(MN) quand n > p.
3. Soient M ∈ Mnp (K), N ∈ M pq (K) et r ∈ [[1, min(n, q)]]. Montrer, pour X ⊂ [[1, n]] et Y ⊂ [[1, q]] avec Card (X) = Card (Y ) = r :
∆X,Y (MN) = ∑Z⊂[[1,p]];Card (Z)=r ∆X,Z (M)∆Z,Y (N).
[003450]
Exercice 2864
Dans le plan, on donne n points A1 , ... , An . Existe-t-il n points M1 ,..., Mn tels que A1 soit le milieu de [M1 , M2 ], A2 soit le milieu de
[M2 , M3 ],..., An−1 soit le milieu de [Mn−1 , Mn ] et An soit le milieu de [Mn , M1 ].
Correction H [005377]
Exercice 2866
Une matrice carrée A = (ai j )i, j∈{1,...,n} ∈ Mn (R) est dite triangulaire supérieure lorsque pour tout i > j : ai j = 0.
1. Montrer que le produit de deux matrices triangulaires supérieures est une matrice triangulaire supérieure.
2. Démontrer que det(A) = a11 · · · ann .
3. Soit E un espace vectoriel, ε = {e1 , . . . , en } une base de E et ϕ ∈ L (E). On note Ei l’espace vectoriel engendré par {e1 , . . . , ei },
pour tout 1 ≤ i ≤ n. Montrer que Mat(ϕ, ε) est triangulaire supérieure si et seulement si ϕ(Ei ) ⊂ Ei pour tout 1 ≤ i ≤ n.
4. Démontrer que l’inverse d’une matrice triangulaire supérieure est une matrice triangulaire supérieure.
[001154]
Exercice 2867
On considère les matrices :
1 0 0 0 0 3 1 3
0 1 0 0 0 0 0 1
I=
0
N= A = I + N.
0 1 0 0 0 0 −1
0 0 0 1 0 0 0 0
1. Pour tout n ∈ N∗ calculer det(An ).
2. Calculer N 2 et N 3 .
3. Pour tout n ∈ N∗ donner le rang de N n et celui de An .
4. En utilisant 1., donner, en fonction de n ∈ N∗ , l’expression de la matrice M(n) = An .
5. Pour n ∈ N∗ , justifier la formule (An )−1 = M(−n). Expliquer et justifier l’écriture : An = M(n) pour tout n ∈ Z.
[001155]
Exercice 2868
0 0 1 0 0
1 0 0 0 0
Soit S la matrice 5 × 5 à coefficients réels : S =
0 1 0 0 0.
0 0 0 0 1
0 0 0 1 0
1. Calculer det (S). Déterminer (de préférence sans calcul) S−1 .
2. Montrer qu’il existe deux sous espaces vectoriels E1 et E2 de R5 de dimension respective 2 et 3 tels que : R5 = E1 ⊕ E2 ⊕ E3 et
S(E1 ) ⊂ E1 S(E2 ) ⊂ E2 .
3. Montrer qu’il existe x ∈ E2 tels que Sx = x. En déduire que la décomposition qui précéde n’est pas unique.
[001156]
Exercice 2869
Soit A ∈ M3 (R) anti-symétrique. Calculer det(A). Ce résultat vaut-il encore pour A ∈ M2 (R) ?
393
Correction H [001157]
Exercice 2870
Soient n = 2 ou 3 et A ∈ Mn (Q).
1. Montrer que si ∀X ∈ Mn (Q) det(A + X) = det(X) alors A = 0.
2. Soit B ∈ Mn (Q) telle que ∀X ∈ Mn (Q) det(A + X) = det(B + X). Montrer que A = B.
[001158]
Exercice 2871
Soit (A, B) ∈ Mn (R)2 tel que A2 + B2 = AB et AB − BA inversible. Montrer que 3 divise n. [001159]
Exercice 2872
Montrer que si n ∈ N − {0, 1}, A ∈ Mn (R), on a :
det(Com(A)) = det(A)n−1 .
[001160]
Exercice 2873
Montrer que si n ∈ N∗ , A ∈ Mn (R) :
rg(A) = n ⇒ rg(Com(A)) = n;
rg(A) = n − 1 ⇒ rg(Com(A)) = 1;
rg(A) ≤ n − 2 ⇒ rg(Com(A)) = 0.
[001161]
Exercice 2874
Soit A = ai, j (i, j)∈{1,...,n}2 ∈ Mn (R) telle que :
n
∀i ∈ {1, ..., n}, ∑ ai, j ≤ 1,
j=1
Exercice 2875
Soit A = (ai, j ) une matrice complexe dont les coefficients vérifient |ai, j | ≤ 1. Montrer que | det A| ≤ 1. [002451]
Exercice 2876
Soit A, B deux matrices carrées d’ordre n, A inversible.
1. Montrer que det(A + λ B) est un polynôme en λ de degré n. Quels sont ses termes de plus haut et de plus bas degré ?
2. En déduire que si A est une matrice inversible, pour toute matrice B, il existe ε0 > 0 tel que A + εB soit aussi inversible,
∀ε ∈ [−ε0 , ε0 ].
[002457]
394
Correction H [003429]
Correction H [003434]
395
(b) Démontrer que SLn (K) est engendré par les matrices : I + λ Ei j , ( j 6= i) où (Ei j ) est la base canonique de Mn (K), et
λ ∈ K (transformer une matrice M ∈ SLn (K) en I par opérations élémentaires).
2. (a) Soit M ∈ Mn (Z). Démontrer que M a une inverse dans Mn (Z) si et seulement si det M = ±1.
(b) Démontrer que le groupe SLn (Z) est engendré par les matrices I + Ei j , ( j 6= i).
Correction H [003441]
Exercice 2890
Soit E un ensemble contenant au moins n éléments et ( f1 , f2 ..., fn ) un n-uplet de fonctions de E dans C. Montrer que les propositions
suivantes sont équivalentes :
1. la famille ( f1 , ..., fn ) est libre ;
2. il existe n éléments a1 , a2 ,..., an dans E tels que det( fi (a j ))1≤i, j≤n 6= 0.
Correction H [005379]
Exercice 2891
Déteminer l’inverse de A = (ai, j ) telle que ai,i+1 = ai,i−1 = 1 et ai, j = 0 sinon.
Correction H [005380]
396
2. Déterminer suivant les valeurs de m le rang de Am . Déterminer lorsque cela est possible A−1
m .
3. Lorsque Am n’est pas inversible déterminer le noyau et l’image de Am .
[001597]
Exercice 2897
Soit A ∈ On (R). Montrer que si −1 n’est pas valeur propre de A, alors il existe une matrice Q antisymétrique (i.e. t Q = −Q) telle que
A = (I + Q)−1 (I − Q) = (I − Q)(I + Q)−1 et qu’on a A ∈ S O n (R). Réciproque ? [001598]
Exercice 2898
Soient E un K-espace vectoriel de dimension finie et f , g ∈ L (E). Montrer que si λ est valeur propre de g ◦ f alors λ est valeur propre
de f ◦ g (on distinguera les cas λ = 0 et λ 6= 0). [001599]
Exercice 2899
1. Soient f et g deux endomorphisme s d’un espace vectoriel E de dimension n sur
K = R ou C, ayant chacun n valeurs propres distinctes dans K. Montrer que
2. Supposons maintenant que K = C et que f ◦ g = g ◦ f . Si u est un endomorphisme on dit qu’un espace vectoriel F est u−stable
si u(F) ⊂ F. Montrer que tout sous-espace propre de f est g−stable.
Remarque : On peut montrer par récurrence sur n qu’il existe un vecteur propre commun à f et g. On admettra
ce résultat.
3. Considérons f et g deux endomorphismes de R3 dont les matrices dans la base canonique sont respectivement
1 0 0 0 1 1
M = 0 0 −1 et N = −1 1 −1
0 1 2 1 1 3
Exercice 2900
Soient A ∈ M4 (R) et B ∈ M3 (R). Soit f l’endomorphisme associé à la matrice A.
5 3 −1 3
0 −1 5 3 −1
1 2
A= 0
B = 0 −1 1
2 1 2
0 2 1
0 0 0 1
1. Uniquement en examinant la matrice A, trouver deux valeurs propres et un vecteur propre de A, puis deux sous-espaces
f −stables.
2. Que représente la matrice B ?
[001601]
Exercice 2901
Soit u ∈ End(E). On note χu = (−1)n X n + an−1 X n−1 + · · · + a0 . Montrer que
[001602]
Exercice 2902
Soient u et v deux endomorphismes de E. Montrer que u ◦ v et v ◦ u ont les mêmes valeurs propres. [001603]
Exercice 2903
Soient u et v deux endomorphismes de E qui commutent, c’est à dire tels que u ◦ v = v ◦ u. On suppose que v admet n valeurs propres
distinctes. Montrer qu’il existe une base de E, formée de vecteurs propres communs à u et à v.
En déduire qu’il existe (a0 , . . . , an−1 ) ∈ Kn tel que u = a0 id + a1 v + · · · + an−1 vn−1 [001604]
397
Exercice 2904
On considère les matrices suivantes :
1 0 0 −1 1 0 0 −1 0 −1 0 0
−1 −1 0 1 −1 −1 0 1 0 0 0 0
A=
B=
C=
−2 0 0 2 −1 −1 1 3 1 1 1 1
0 −1 0 0 −1 0 −1 −1 −1 0 −1 −1
En effectuant le moins de calculs possible,
1. montrer que {0} ⊂ KerA ⊂ KerA2 ⊂ KerA3 = R4
et déterminer les dimensions respectives de KerA et KerA2 ,
2. déterminer un vecteur e1 tel que R4 = KerA2 ⊕ Vect(e1 ),
3. montrer que (e1 , Ae1 , A2 e1 ) est une famille libre,
4. montrer que Ae1 ∈ KerA2 , et que KerA2 = KerA ⊕ Vect(Ae1 ),
5. montrer que A2 e1 ∈ KerA et déterminer un vecteur e2 tel que KerA = Vect(A2 e1 ) ⊕ Vect(e2 ),
6. montrer que (e1 , Ae1 , A2 e1 , e2 ) est une base de R4 .
7. Soit P la matrice de passage de la base canonique à la base (A2 e1 , Ae1 , e1 , e2 ). Caluler P−1 AP.
Adapter ce travail à l’étude de B et C [001605]
Exercice 2905
Soit J la matrice
1 ··· 1
..
J = ... .
1 ··· 1
.
1. Trouver une relation entre J et J 2 .
2. En déduire les valeurs propres de J et calculer leurs multiplicités.
3. Donner le polynôme caractéristique de J.
[001606]
Exercice 2906
Soient A et B deux matrices de Mn (R) telles que
AB − BA = A
Le but de cet exercice est de montrer que A est nilpotente, c’est à dire
∃k ∈ N, Ak = 0.
On note E l’espace vectoriel Mn (R) et on considère l’application :
E → E
ψ
M 7 → MB − BM
1. Montrer que ψ est linéaire de E dans E.
2. Montrer par récurrence que : ∀k ∈ N ψ(Ak ) = kAk .
3. On suppose que ∀k ∈ N, Ak 6= 0. Montrer que ψ a une infinité de valeurs propres.
4. Conclure.
[001607]
Exercice 2907
1 1 0
Soit M la matrice suivante : M = −1 0 0 . Calculer le polynôme caractéristique de M. En déduire M −1 . [001608]
2 0 −1
Exercice 2908
Soit f un endomorphisme de E = (x2 + 1) n . Soit π1 , ..., πN des endomorphismes tous non nuls de E et λ1 , ..., λN N nombres complexes
distincts. On suppose que :
N
∀m ∈ N fm = ∑ λkm πk .
k=1
398
1. Montrer que ∀P ∈ (x2 + 1)[ X], P( f ) = ∑N
k=1 P(λk )πk
On considère le polynôme Q = ∏1≤k≤N (X − λk ) et pour chaque p ∈ {1, ..., N} les polynômes suivants :
1
Qp = ∏ (X − λk ) et Q̃ p = Qp
1≤k≤N Q p (λ p )
k6= p
Exercice 2909
On considère l’application suivante :
Rn [X] → Rn [X]
f:
P 7→ (X 2 − 1)P0 − 2(nX + a)P
Vérifier que cette application est bien définie.
Déterminer ses valeurs propres, et les espaces propres associés. [001610]
Exercice 2910
Soit E un espace vectoriel de dimension n et u un endomorphisme de E ayant n valeurs propres distinctes {λ1 , ..., λn }.
1. Montrer que l’ensemble Com = {v ∈ L (E, E)/uv = vu} des endomorphismes de E qui commutent avec u est un espace
vectoriel.
2. (a) Soit v un élément de Com. Montrer que v préserve les espaces propres de u (c’est à dire que si Eλ est un espace propre
de u associé à la valeur propre λ , on a ∀x ∈ Eλ , v(x) ∈ Eλ ).
(b) Donner la dimension des espaces propres de u et montrer que si x est un vecteur propre de u alors c’est aussi un vecteur
propre de v.
(c) A l’aide d’une base convenablement choisie, décrire tous les éléments de Com, et montrer que Com est de dimension n.
3. Montrer que Vect(id, u, u2 , ..., un−1 ) ⊂ Com.
4. On veut maintenant étudier l’indépendance linéaire de la famille {id, u, u2 , ..., un−1 }. Pour cela, on considère n réels α0 , ..., αn−1
tels que ∑ni=0 αi ui = 0.
(a) Montrer que les (αi ) sont solution du système :
α0 + α1 λ1 + α2 λ12 + ... + αn−1 λ1n−1 = 0
α0 + α1 λ2 + α2 λ22 + ... + αn−1 λ2n−1 = 0
(∗) .. .. .. .. ..
. . . . .
α0 + α1 λn + α2 λn2 + ... + αn−1 λnn−1 = 0
1 λ1 λ12 ... λ1n−1
1 λ22 ... λ2n−1
λ2
(b) On rappel que : .
.. .. .. .. = ∏ (λ j − λi ). En déduire l’ensemble des solutions du système (∗) et
. . . 1≤i< j≤n
1 λn λn2 ... λnn−1
conclure.
5. Montrer que Com = Vect(id, u, u2 , ..., un−1 ).
Correction H [001611]
Exercice 2911
Donner les valeurs propres, vecteurs propres et matrice de diagonalisation éventuelle des matrices suivantes dans (x2 + 1) 2 :
4 4 2 5 5 3
, , .
1 4 4 3 −8 6
399
[002467]
Exercice 2912
Soit K le corps des réels ou des complexes, et u l’endomorphisme de K3 ayant pour matrice
0 −2 0
A= 1 0 −1 .
0 2 0
Étudier, dans les deux cas K = R et K = (x2 + 1), si u est diagonalisable. En donner une forme diagonalisée dans une base dont on
donnera la matrice de passage par rapport à la base canonique.
[002468]
Exercice 2913
Soit M une matrice de Mn ((x2 + 1)) ; on suppose qu’il existe un entier p tel que M p = I. Montrer que si ω est une racine p-ième de
l’unité, c’est une valeur propre de M ou alors M vérifie
[002470]
Exercice 2914
Soit E un espace vectoriel de dimension n sur un corps K, u un endomorphisme de E et P ∈ K[X]. On suppose que u vérifie l’équation
P(u) = 0.
1. Montrer que si λ est une valeur propre de u, alors P(λ ) = 0.
2. On suppose que P est de la forme
n
P(X) = ∏(X − ai ), avec ai 6= a j si i 6= j.
i=1
Montrer que les seules matrices vérifiant P(M) = 0 sont de la forme Q−1 DQ, avec Q matrice inversible quelconque et D matrice
diagonale que l’on précisera. Combien y a-t-il de matrices diagonales de ce type ?
[002471]
Exercice 2915
Soient u, v deux endomorphismes d’un espace vectoriel complexe E. On suppose qu’il existe a, b complexes tels que u ◦ v = au + bv.
Montrer que u et v ont un vecteur propre commun. [002472]
Exercice 2916
Soit E l’ensemble des polynômes à coefficients réels de degré inférieur ou égal à n. Soit u l’application qui à tout polynôme P de E fait
correspondre u(P) = P(X − 1).
1. Vérifier que u est un endomorphisme de E. Est-il injectif ou surjectif ?
2. Trouver les valeurs propres et vecteurs propres de u ainsi qu’une base dans laquelle u est diagonalisable.
[002473]
Exercice 2917
Soit A, B deux matrices carrées d’ordre n à coefficients complexes qui commutent (AB = BA). On suppose en outre que toutes les valeurs
propres de B sont distinctes.
1. Montrer que tout vecteur propre de B est vecteur propre de A.
2. Montrer que A est de la forme A = P(B), où P est un polynôme de (x2 + 1)[ X] de degré inférieur ou égal à n − 1.
[002474]
Exercice 2918
Soit E l’ensemble des polynômes à coefficients réels de degré inférieur ou égal à n. Étant donné deux réels a, b, on note u l’application
qui à tout polynôme P de E fait correspondre
u(P) = (X − a)(X − b)P0 − nXP
1. Vérifier que u est un endomorphisme de E.
2. Trouver les valeurs propres et vecteurs propres de u.
400
3. Trouver le noyau de u, ainsi que l’ensemble des polynômes qui vérifient u(P) = 1.
[002476]
Exercice 2919
On considère la matrice N × N
b c 0 .. 0 0
a b c .. 0 0
0 a b .. 0 0
M=
..
.. .. .. .. ..
0 0 0 .. b c
0 0 0 .. a b
où a, b et c sont trois nombres complexes, avec c 6= 0. On note V un vecteur propre associé à la valeur propre λ de M.
Ecrire les relations reliant les composantes de V .
Déterminer toutes les valeurs propres de M.
Correction H [002479]
Exercice 2920
Soit A une matrice carrée d’ordre n. On suppose que A est inversible et que λ ∈ R est une valeur propre de A.
1. Démontrer que λ 6= 0.
2. Démontrer que si ~x est un vecteur propre de A pour la valeur propre λ alors il est vecteur propre de A−1 de valeur propre λ −1 .
Correction H [002570]
Exercice 2921
Soit f un endomorphisme de E vérifiant f 2 = mathrmIdE .
1. Démontrer que les seules valeurs propres possibles de f sont 1 et −1.
2. Vérifier que pour tout ~x ∈ E, on a
f (~x − f (~x)) = −(~x − f (~x)) et f (~x + f (~x)) = (~x + f (~x))
et en déduire que f admet toujours une valeur propre.
3. Démontrer que si 1 et −1 sont valeurs propres, alors E est somme directe des sous-espaces propres correspondants.
4. Traduire géométriquement sur un dessin dans le cas n = 2.
Correction H [002571]
Exercice 2922
Soit E un espace vectoriel sur un corps K (K = R ou (x2 + 1)), et u un endomorphisme de E. On suppose u nilpotent, c’est-à-dire qu’il
existe un entier strictement positif n tel que un = 0.
1. Montrer que u n’est pas inversible.
2. Déterminer les valeurs propres de u et les sous-espaces propres associés.
Correction H [002579]
Exercice 2923
Soit M la matrice de R4 suivante
0 1 0 0
2 0 −1 0
M=
0 7 0 6
0 0 3 0
1. Déterminer les valeurs propres de M et ses sous-espaces propres.
2. Montrer que M est diagonalisable.
3. Déterminer une base de vecteurs propres et P la matrice de passage.
4. On a D = P−1 MP, pour k ∈ N exprimer M k en fonction de Dk , puis calculer M k .
Correction H [002580]
Exercice 2924
Soit A la matrice suivante
3 0 −1
A= 2 4 2
−1 0 3
401
1. Déterminer et factoriser le polynôme caractéristique de A.
2. Démontrer que A est diagonalisable et déterminer une matrice D diagonale et une matrice P inversible telles A = PDP−1 .
3. Donner en le justifiant, mais sans calcul, le polynôme minimal de A.
4. Calculer An pour n ∈ N.
Correction H [002594]
Exercice 2925
Soit A la matrice suivante
1 1
A=
2 1
1. Calculer le polynôme caractéristique et déterminer les valeurs propres de A.
2. On note λ1 > λ2 les valeurs propres de A, E1 et E2 les sous-espaces propres associés. Déterminer une base (ε~1 , ε~2 ) de R2 telle
que ε~1 ∈ E1 , ε~2 ∈ E2 , les deux vecteurs ayant des coordonnées de la forme (1, y).
3. Soit ~x un vecteur de R2 , on note (α, β ) ses coordonnées dans la base (ε~1 , ε~2 ). Démontrer que, pour n ∈ N, on a
Exercice 2926
Soit P(X) un polynôme de (x2 + 1)[ X], soit A une matrice de Mn ((x2 + 1)) . On note B la matrice : B = P(A) ∈ Mn ((x2 + 1)) .
1. Démontrer que si ~x est un vecteur propre de A de valeur propre λ , alors ~x est un vecteur propre de B de valeur propre P(λ ).
2. Le but de cette question est de démontrer que les valeurs propres de B sont toutes de la forme P(λ ), avec λ valeur propre de A.
Soit µ ∈ (x2 + 1), on décompose le polynôme P(X) − µ en produit de facteurs de degré 1 :
P(X) − µ = a(X − α1 ) · · · (X − αr ).
SB = {P(λ )/ λ ∈ SA }.
Q(X) = (X − λ1 ) · · · (X − λr ),
Exercice 2927
402
1
(e) Calculer graphiquement l’image du vecteur ~v3 = . Retrouver ce résultat par le calcul.
3
(f) Montrer que la famille {~v1 ,~v2 } forme une base de R2 .
(g) Quelle est la matrice de f dans la base {~v1 ,~v2 } ? On la notera D.
(h) Soit P la matrice dont la première colonne est le vecteur ~v1 et dont la deuxième colonne est le vecteur ~v2 . Calculer P−1 .
(i) Quelle relation y-a-t-il entre A, P, P−1 et D ?
(j) Calculer An , pour n ∈ N.
2 −3 3 1 0
2. Même exercice avec la matrice A = et les vecteurs ~v1 = , ~v2 = et ~v3 = .
−1 0 −1 1 4
[002761]
Exercice 2928
Déterminer le polynôme caractéristique des matrices suivantes
0 1 1 1
0 1 1
0 1 1 0 1 1
, 1 0 1 , .
1 0 1 1 0 1
1 1 0
1 1 1 0
[002762]
Exercice 2929
Rechercher les valeurs propres et vecteurs propres des matrices suivantes :
1 0 0 1 0 4 1 −1 −1
0 1 1 , 0 7 −2 , −1 a2 0 (a 6= 0).
0 1 −1 4 −2 0 −1 0 a2
[002763]
Exercice 2930
Trouver une matrice carrée inversible P telle que B = PAP−1 soit diagonale, et écrire la matrice B obtenue, pour les matrices A suivantes :
2 0 0 1 0 1 1 0 4
0 1 −4 , 0 1 0 , 0 7 −2 .
0 −4 1 1 0 1 4 −2 0
[002764]
(b) Préciser la matrice de passage P de la base B à la base B 0 ; quelle relation lie les matrices A, P, P−1 et D ?
3. Montrer que pour tout entier n ∈ N, on a An = PDn P−1 .
4. Après avoir donné Dn , calculer An pour tout n ∈ N.
[002765]
403
1. Calculer les valeurs propres de A.
2. (a) Donner une base et la dimension de chaque sous-espace propre de A.
(b) A est diagonalisable ; justifier cette affirmation et diagonaliser A.
[002766]
Exercice 2933
On considère la matrice
1 0 0 0
a 1 0 0
A= 0 .
a b 2 0
a00 b0 c 2
À quelles conditions les inconnue doivent-elles satisfaire pour que cette matrice soit diagonalisable ? Ces conditions étant remplies,
fournir une base de vecteurs propres pour A. [002767]
Exercice 2934
1. Calculer les valeurs propres et les vecteurs propres de la matrice
0 2 −2
A = 1 −1 2 .
1 −3 4
404
0 1 (0)
.. ..
1 . .
Soit A =
∈ Mn (R).
.. ..
. . 1
(0) 1 0
1. Calculer Dn (θ ) = det(A + (2 cos θ )I) par récurrence.
2. En déduire les valeurs propres de A.
Correction H [003501]
405
Exercice 2947 P(X + 1) − P0
Déterminer les éléments propres de l’endomorphisme θ : K[X] → K[X], P 7→ P(X + 1) − P0 .
Correction H [003515]
1 Rx
∀x ∈ R∗ , (ϕ( f ))(x) = x 0 f (t) dt si x 6= 0 et (ϕ( f ))(0) = f (0).
Exercice 2953
Soit E un espace vectoriel de dimension 3 et de base (e1 , e2 , e3 ). On désigne par IE l’application identité de E. Soit f une application
linéaire de E dans E telle que f (e1 ) = 2e2 + 3e3 , f (e2 ) = 2e1 − 5e2 − 8e3 , f (e3 ) = −e1 + 4e2 + 6e3 .
1. Donner la matrice de f dans la base (e1 , e2 , e3 ).
2. Donner la dimension et une base de Ker( f − IE ).
3. Donner la dimension et une base de Ker( f 2 + IE ).
406
4. Montrer que la reunion des bases précédentes constitue une base de E. Quelle est la matrice de f dans cette nouvelle base ? Et
celle de f 2 ?
[001613]
Exercice 2954
Soit E un espace vectoriel de dimension n et f une application linéaire de E dans E.
1. Montrer que la condition f 2 = 0 est équivalente à Im f ⊂ Ker f . Quelle condition vérifie alors le rang de f ? On suppose dans la
suite que f 2 = 0.
2. Soit F un supplémentaire de Ker f dans E et soit (e1 , . . . , er ) une base de F. Montrer que la famille des vecteurs (e1 , . . . , er , f (e1 ), . . . , f (er ))
est libre. Montrer comment la compléter si nécessaire par des vecteurs de Ker f pour obtenir une base de E. Quelle est la matrice
de f dans cette base ?
3. Sous quelle condition nécessaire et suffisante a-t-on Im f = Ker f ?
1 0 1
4. Exemple. Soit f une application linéaire de R3 dans R3 de matrice dans la base canonique M( f ) = 2 0 2 . Montrer
−1 0 −1
que f 2 = 0. Déterminer une nouvelle base dans laquelle la matrice de f a la forme indiquée dans la question 2).
[001614]
Exercice 2955
1 4
Soit A = . Trouver les valeurs propres de A et les sous-espaces propres correspondant. En déduire une matrice inversible P
2 3
−1
telle que P AP soit diagonale. [001615]
Exercice 2956
4 1 −1
Soit A = 2 5 −2 . Diagonaliser A. [001616]
1 1 2
Exercice 2957
1 1 1
Soit A = 1 1 1 . Trouver, sans calculer le polynôme caractéristique, les valeurs propres de A. Cette matrice est-elle diagona-
1 1 1
lisable ? [001617]
Exercice 2958
On considère les matrices suivantes
3 1 1 1 2 2 1 1 0
A= 2 4 2 B= 1 2 −1 C = 0 1 0
1 1 3 −1 1 4 0 0 1
Ces matrices sont-elles diagonalisables ? Si oui, les réduire. [001618]
Exercice 2959
Soit n un entier strictement supérieur à 1. Soit A une matrice n × n telle que An = 0 et An−1 6= 0. Soit x0 un vecteur de Rn tel que
An−1 x0 6= 0. Montrer que (x
0 , Ax0 , A x0 , · · · , A x0 ) est une base de R . Comment s’écrit la matrice A dans cette base ?
2 n−1 n
2 1 2
Application : on pose A = −1 −1 −1 . Calculer A3 et donner une base de R3 dans laquelle A a une forme simple. [001619]
−1 0 −1
Exercice 2960
On considère la matrice
3 2 1
M = −1 0 −1
−1 −1 1
Est-elle diagonalisable ? Justifier. Écrire alors M sous une forme plus simple. [001620]
407
Exercice 2961
Soit T l’application linéaire de R3 dans R3 définie par sa matrice A dans la base canonique (e1 , e2 , e3 ) de R3 :
1 2 0
A = 1 3 −1.
1 −1 3
1. Donner un base de Ker T et ImT .
2. (a) Calculer le polynôme caractéristique de T , puis ses valeurs propres.
(b) Justifier, sans calcul, que T soit diagonalisable et écrire une matrice diagonale semblable à A .
(c) Calculer une base de R3 formée de vecteurs propres de T .
3. Soient f1 = −2e1 + e2 + e3 , f2 = e1 + e2 + e3 et f3 = 2e1 + 3e2 − e3 trois vecteurs de R3 .
(a) Justifier que ( f1 , f2 , f3 ) est une base de R3 et écrire la matrice P de passage de la base (e1 , e2 , e3 ) à la base ( f1 , f2 , f3 ).
(b) Calculer P−1 .
(c) Ecrire la matrice D de T dans la base ( f1 , f2 , f3 ) .
4. Quelle relation relie A3 , D3 , P et P−1 ? En déduire A3 .
[001621]
Exercice 2962
Lorsque c’est possible, diagonaliser les matrices suivantes :
3 −3 −4 −1 1 0 0 0 3 −1 7 −14
2 −1 1 0
1 2 0 −1
1
1 −1 1
4
−1 7 −15
0 −1 2 −4 −3 0 2 −1 1 1 0 0 3 −4
2 −2 1
0 2 0 −1 3 −1 −1 3 0 0 2 −3
[001622]
Exercice 2963
1 a 1 0
0 1 b 2
Pour quelles valeurs de (a, b, c) ∈ (x + 1) la matrice A =
2 2
0
est-elle diagonalisable ? On ne cherchera pas à réduire
0 2 c
0 0 0 2
explicitement A. [001623]
Exercice 2964
Soit u l’application suivante :
R2 [X] → R2 [X]
u:
P 7→ (2X + 1)P − (X 2 − 1)P0
Montrer que u est bien définie et linéaire. Déterminer les valeurs propres de u, et, si c’est possible, diagonaliser u. [001624]
Exercice 2965
Soit A ∈ Mn (R). Montrer que si λ est une valeur propre complexe de A, alors λ̄ est aussi une valeur propre de A. De même, montrer
que si x est un vecteur propre complexe de A, alors x̄ (où x̄ désigne le vecteur dont les composantes sont les conjuguées des composantes
de x) est aussi un vecteur
propre complexe
de A.
−1 1 0
Diagonaliser A = 0 −1 1 . [001625]
1 0 −1
Exercice 2966
t 1 ··· 1
.. .
1 t . ..
Soit At la matrice At =
.
. Sans calculer le polynôme caractéristique de At , montrer que (t − 1) est valeur propre.
.. .. ..
. . 1
1 ··· 1 t
Déterminer l’espace propre associé. Que dire de la multiplicité de la valeur propre (t − 1) ? En déduire le spectre de At . At est-elle
diagonalisable ? [001626]
408
Exercice 2967
Pour quelles valeurs de a, b et c les matrices suivantes sont-elles diagonalisables ?
1 a 1 0 0 a
0 1 b 0 0 b
0 0 c a b c
[001627]
Exercice 2968
Soient u et v deux endomorphismes diagonalisables de E, qui commutent (c’est à dire tels que u ◦ v = v ◦ u). On note λ1 , . . . , λ p (resp.
µ1 , . . . , µq ) les valeurs propres de u (resp. de v), et F1 , . . . , Fp les espaces propres associés (resp. G1 , . . . , Gq ).
1. Montrer que chaque G j (resp. Fi ) est stable par u (resp. v) (c’est à dire que u(G j ) ⊂ G j ).
2. On pose Hi j = Fi ∩ G j . Soit i ∈ {1, . . . , p}. Montrer que Fi est la somme directe des espaces (Hi j )1≤ j≤q .
3. En déduire l’énoncé suivant : Lorsque deux endomorphismes diagonalisables u et v commutent, il existe une base formée de
vecteurs propres communs à u et à v (en d’autres termes, u et v sont diagonalisables simultanément dans la même base).
[001628]
Exercice 2969
Les matrices suivantes sont-elles diagonalisables, triangularisables ? Si oui, les réduire.
3 −1 1 3 2 −2 13 −5 −2
A 1 = 2 0 1 A2 = −1 0 1 A3 = −2 7 −8
1 −1 2 1 1 0 −5 4 7
[001629]
Exercice 2970
Soit f un endomorphisme diagonalisable d’un espace vectoriel E et P un polynôme. Montrer que P( f ) est diagonalisable. [001630]
Exercice 2971
Soit P0 un polynôme de Rn [X], et f l’application suivante :
Rn [X] → Rn [X]
f:
P 7→ R = reste de la division euclidienne de P par P0
A l’aide d’un polynôme annulateur de f , montrer que f est diagonalisable. [001631]
Exercice 2972
Soit α et β deux réels, et A la matrice suivante :
1 −α −α 1
1 − β α −1 −β
A=
α
β −α 1−α 1+β
0 α α 0
A quelle condition sur α et β , A est-elle diagonalisable ?
On suppose α = 0 et β = 0. Vérifier que A(A − I) = 0. En déduire An et (A + I)−1 .
[001632]
Exercice 2973
Les matrices suivantes sont-elles diagonalisables, triangularisables, sur R et sur (x2 + 1) ?
Lorsqu’elles sont diagonalisables, donner une matrice diagonale semblable.
3 2 −1 −2 1 2 −1 1
1 3 −1 −1 1 1 −1 0 1
1 −1
A= 2 2
B=
C= 1 −1 0
0 −2 3 −4 5 −3
−4 2 2
1 2 −1 0 0 0 0 2
Réduire explicitement A et C.
[001633]
409
Exercice 2974
On considère un endomorphisme f d’un (x2 + 1) espace vectoriel E de dimension finie n, tel que f 2 est diagonalisable. Le but de cet
exercice est de démontrer que :
f est diagonalisable ⇔ Ker f = Ker f 2
1. On suppose que f est diagonalisable. On note α1 , ..., αr les valeurs propres (distinctes) de A, et E1 , ..., Er les espaces propres
associés.
(a) Montrer que si Ker f = {0} alors Ker f 2 = {0}.
(b) On suppose maintenant que Ker f 6= {0}. On note αα1 , ..., ααr les autres valeurs propres de f , et E0 , ..., Er ses espaces
propres. En utilisant que E = E0 ⊕ E1 ⊕ ... ⊕ Er , montrer que si f 2 (x) = 0 alors f (x) = 0. En déduire que Ker f = Ker f 2 .
2. On suppose que Ker f = Ker f 2 .
(a) Montrer que si µ est une valeur propre de f , alors µ 2 est une valeur propre de f 2 .
i. Soit λ une valeur propre non nulle de f 2 , et µ et −µ ses deux racines complexes. Montrer que
Exercice 2975
La matrice suivante est-elle diagonalisable, triangularisable ? Effectuer explicitement la réduction.
3 2 4
A = −1 3 −1
−2 −1 −3
Correction H [001635]
Exercice 2976
1 1
0 J
Soit J = 21 21 et A = . Calculer A2 , puis A3 . A l’aide d’un polynôme annulateur de A, montrer que A est diagonalisable.
2 2 J 0
Sans chercher à calculer le polynôme caractéristique de A, donner un ensemble fini contenant toutes les valeurs propres de A, puis
donner les valeurs valeurs propres elles mêmes ainsi que leurs multiplicités. En déduire le polynôme caractéristique de A.
Correction H [001636]
Exercice 2977
On considère une matrice A ∈ Mnn ((x2 + 1)) et l’application φA définie par :
Exercice 2978
a1 a2 ··· an
a2
A n nombres complexes (a1 , ..., an ) ∈ (x2 + 1) n avec a2 6= 0, on associe la matrice An = . .
.. 0
an
1. Quel est le rang de An . Qu’en déduit-on pour le polynôme caractéristique χn de An ?
2. Calculer χ2 , χ3 .
3. On pose bn = a22 + · · · + a2n . Par récurrence, montrer que χn = (−X)n−2 (X 2 − a1 X − bn ).
410
4. Si bn = 0, An est-elle diagonalisable ?
5. Si bn 6= 0, à quelle condition An est-elle diagonalisable ?
[001638]
Exercice 2979
1 −1 −1
Soit A la matrice A = −1 1 −1. Calculer tA. La matrice A est-elle diagonalisable ?
−1 −1 1
Trouver une matrice P orthogonale telle que P−1 AP soit diagonale. [001639]
Exercice 2980
Soit E un espace vectoriel de dimension finie, et u un endomorphisme de E tel que u p = 0 pour un certain entier p. Quelles sont les
valeurs propres de u. A quelle condition u est-il diagonalisable ? Montrer que un = 0. [001640]
Exercice 2981
Déterminer les valeurs propres des matrices suivantes. Sont-elles diagonalisables, triangularisables ?
3 0 0 2 −2 1
A = 2 2 0 B = 3 −3 1
1 1 1 −1 2 0
A l’aide du polynôme caractéristique de B, calculer B−1 .
Correction H [001641]
Exercice 2982
1 −1 −1
Soit A la matrice A = −1 1 −1.
−1 −1 1
1. Calculer tA. La matrice A est-elle diagonalisable ?
2. Diagonaliser A.
3. Diagonaliser A dans une base orthonormée (pour le produit scalaire usuel de R3 ).
Correction H [001642]
Exercice 2983
Dans l’espace vectoriel R3 [X], on considère l’application linéaire suivante :
R3 [X] → R3 [X]
u :
P 7→ P(0)X 3 + P0 (0)X 2 + 21 P00 (0)X + 61 P000 (0)
Exercice 2984
On considère un réel α et l’application Tα suivante :
R[X] → R[X]
Tα :
P 7 → X(X − 1)P00 + (1 + αX)P0
1. Montrer que pour tout entier n > 0, la restriction de Tα à Rn [X] défini un endomorphisme de Rn [X].
2. On suppose pour cette question que n = 3.
(a) Ecrire la matrice de Tα dans la base (1, X, X 2 , x3 ).
(b) Déterminer les valeurs propores de Tα . On les note λ0 , λ1 , λ2 , λ3 .
(c) Déterminer les valeurs de α pour lesquelles Tα a des valeurs propres multiples.
(d) Donner un vecteur propre de Tα pour chaque valeur propre, lorsque α = −1, puis α = −4. L’endomorphisme T−4 est-il
diagonalisable ?
3. On suppose maintenant n > 3.
411
(a) Ecrire la matrice de Tα dans la base (1, X, X 2 , ..., X n ).
(b) Déterminer les valeurs propores de Tα . On les note λ0 , λ1 , ..., λn .
(c) Déterminer les valeurs de α pour lesquelles Tα a des valeurs propres multiples. Dans chaque cas, donner la liste des
valeurs propres avec leurs multiplicités
(d) Déterminer la dimension de KerTα et de ImTα lorsque α ∈
/ {1 − n, ..., −1, 0}.
(e) Déterminer KerTα pour α = −1, puis α = 0. L’endomorphisme T0 est-il diagonalisable ?
(f) Lorsque α = p − 1 avec p ∈ {1, ..., n}, donner un polynôme P de degré inférieur ou égal à n tel que Tα (P) = 0. En déduire
KerTα . Préciser sa dimension.
(g) Soit λk une valeur propre simple de Tα . Donner un vecteur propre de Tα associé à λk .
[001644]
Exercice 2985
Soient Rn euclidien, f ∈ On (R). Montrer que f est diagonalisable si et seulement si f est une symétrie orthogonale. [001645]
Exercice 2986
Diagonaliser en base orthonormale les matrices suivantes :
0 ... 0 a1 a b
.. ..
.. .. .. ..
b . .
A= . . . . , ai ∈ R; B =
, a, b ∈ R.
.. ..
0 ... 0 an−1 . . b
a1 ... an−1 an b a
Peut-on déterminer a, b tels que B soit la matrice d’un produit scalaire ? [001646]
Exercice 2987
Montrer que si A est une matrice symétrique réelle, alors A + iI est inversible. [001647]
Exercice 2988
Soit f un endomorphisme de (x2 + 1) 3 dont la matrice par rapport à la base canonique est :
2 −1 1
M = −1 k 1 , où k ∈ (x2 + 1).
1 1 2
Exercice 2989
Soit A ∈ Mn (R) telle que A2 = −I.
1. Montrer que n est pair, n = 2p.
2. Calculer SpR (A) et montrer Sp(x2 +1)
(A)= { i,-i} .Pourquelleraison A estellediagonalisablesur (x2 + 1) ?
3. Montrer que si {y1 , . . . yk } est une base de Ei , alors {y1 , . . . yk } est une base de E−i . Quelle est donc la valeur de k ?
0 −1
4. Démontrer que A est semblable (dans Mn (R)) à une matrice diagonale par blocs dont chacun des blocs diagonaux est . (on
1 0
pourra utiliser la question 3.)
[001649]
Exercice 2990
Soient M et N ∈ Mn (K). On note ϕM ∈ L (Mn (K)) l’application N 7→ MN − NM.
3 −4 1 2
1. Soient A = et B = . Diagonaliser A et montrer que B n’est pas diagonalisable.
2 −3 0 1
2. Montrer que si N est un vecteur propre associé à une valeur propre non nulle λ de ϕM alors N est nilpotente. (on pourra établir
que pour tout k ∈ N : MN k − N k M = kλ N k .)
412
3. Montrer que l’identité n’appartient pas à l’image de ϕM . (utiliser la trace.)
1 0
4. Soit D = . Diagonaliser ϕD puis ϕA . Montrer que ϕB n’est pas diagonalisable.
0 −1
5. Montrer que si M est diagonalisable, ϕM est diagonalisable.
6. Etablir la réciproque lorsque M a au moins une valeur propre.
[001650]
Exercice 2991
Soit E un K-espace vectoriel. Une application p ∈ L (E) est nommée projecteur lorsque p2 = p.
1. Montrer que si p est un projecteur 1 − p est un projecteur. Montrer que Im(p) ⊕ Ker(p) = E.
2. On suppose que K = R. Soient p et q deux projecteurs tels que p + q soit aussi un projecteur. Montrer que :
(a) pq = qp = 0.
(b) Im(p + q) = Im(p) + Im(q).
(c) Ker(p + q) = Ker(p) ∩ Ker(q).
On suppose désormais E de dimension finie et K = R.
3. Montrer que tout projecteur est diagonalisable et que deux projecteurs sont semblables si et seulement si ils ont même trace.
4. Montrer que toute matrice diagonalisable est combinaison linéaire de projecteurs.
[001651]
Exercice 2992
Soient E un K-espace vectoriel de dimension finie, P ∈ K[X] et u ∈ L (E). On note P(Sp(u)) = {P(λ ); λ ∈ Sp(u)}.
1. On suppose que u est diagonalisable. Montrer que P(Sp(u)) = Sp(P(u)).
2. Montrer, dans le cas général, P(Sp(u)) ⊂ Sp(P(u)).
3. Lorsque K = (x2 + 1) montrer que Sp(P(u)) ⊂ P(Sp(u)). Ce résultat est-il vrai lorsque K = R ?
[001652]
Exercice 2993
Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L (E) telle que f 2 soit diagonalisable. Montrer que f est diagonalisable si et
seulement si Ker( f ) = Ker( f 2 ). [001653]
Exercice 2994
1 1 1
Soit f ∈ L (R3 ) déterminée par sa matrice M = 1 1 1 dans une base {e1 , e2 , e3 } de R3 .
−1 1 1
1. Montrer que M est diagonalisable.
2. Montrer que la restriction de f a tout sous-espace stable est diagonalisable.
3. En déduire tous les sous-espaces de R3 stables par f .
[001654]
Exercice 2995
Soit M ∈ Mn (K) et ϕM ∈ L (Mn (K)) l’application N 7→ MN. Montrer que ϕM est diagonalisable si et seulement si M est diagonalisable.
(utiliser le polynôme minimal.) [001655]
Exercice 2996
Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L (E) diagonalisable. Montrer que les propriétés suivantes sont équivalentes :
(i) La famille {id, f , f 2 , . . . , f n−1 } est libre.
(ii) Il existe x ∈ E : {x, f (x), f 2 (x), . . . , f n−1 (x)} engendre E.
(iii) Les valeurs propres de f sont simples. [001656]
Exercice 2997
Soit ρ l’application de R4 [X] dans lui-même qui à un polynôme P associe le reste de la division euclidienne de P par (X 2 − 1).
1. Montrer que ρ est linéaire.
413
2. Montrer que ρ 2 = ρ. En déduire que ρ est diagonalisable.
3. Déterminer (de préférence sans calcul) une base de vecteurs propres pour ρ.
[001657]
Exercice 2998
Soit f l’endomorphisme de R3 , dont la matrice dans la base canonique {e1 , e2 , e3 } est
3 2 −2
A = −1 0 1
1 1 0
Exercice 2999
Soit f un automorphisme d’un C-espace vectoriel E de dimension finie. Montrer que f est diagonalisable si et seulement si f 2 est
diagonalisable. [001659]
Exercice 3000
Les questions sont indépendantes. K désigne R ou C, E est un K-espace vectoriel de dimension finie n, B = (e1 , ..., en ) est une base
fixée de E et f un endomorphisme de E.
1. Quels sont les valeurs propres de l’endomorphisme nul de E ?
3 2 4
2. On suppose que la matrice de f dans B est M = −1 3 −1 .
−2 −1 −3
(a) 2 est-il valeur propre de f ?
(b) Le vecteur 2e1 + e2 + e3 est-il un vecteur propre de f ?
3. Pourquoi un vecteur de E ne peut-il être vecteur propre relativement à deux valeurs propres distinctes ?
4. (a) Est-il vrai que si λ est une valeur propre de f et si P est un polynôme annulateur de f alors λ est racine de P ?
(b) Est-il vrai que si λ est une racine d’un polynôme annulateur de f alors λ est une valeur propre de f ?
5. Montrer que si f 2 − 2 f + IdE = 0 alors 1 est valeur propre de f .
6. Montrer qu’il existe toujours au moins un scalaire α tel que f − αIdE est bijectif.
7. Donner un exemple d’endomorphisme f de E avec n = 2 tel que la somme de deux vecteurs propres de f n’est pas un vecteur
propre de f .
8. On suppose que E = E1 ⊕ E2 et que si x ∈ E s’écrit x1 + x2 avec x1 ∈ E1 et x2 ∈ E2 alors f (x) = 2x1 − 3x2 .
(a) Quel résultat assure l’existence d’un tel endomorphisme ?
(b) Montrer que f est diagonalisable.
1 0 1
9. La matrice M = 0 1 0 est-elle diagonalisable ?
001
10. Si l’ endomorphisme f admet 0 pour valeur propre et est diagonalisable, que peut-on dire de la dimension du noyau de f ?
[001660]
Exercice 3001
Étudier le caractère diagonalisable des matrices suivantes et le cas échéant, les diagonaliser :
−2 1 1
1. A = 8 1 −5 ∈ M3 (R),
4 3 −3
1 −1 1 0 1
0 0 11 0
2. B = 0 −1 2 0 1 ∈ M5 (R),
0 0 0 1 −2
0 0 0 2 −3
414
0 1 0 0
3. C = 1k11
0100 ∈ M4 (C), k ∈ C.
0100
[001661]
Exercice 3002
Soient A ∈ Mn (K) telle que tr(A) 6= 0 et
Exercice 3003
Montrer que si le polynôme minimal d’un endomorphisme f d’un K-espace vectoriel de dimension finie admet une racine λ ∈ K alors
λ est valeur propre de f . [001663]
Exercice 3004
Étudier le caractère diagonalisable des matrices suivantes
3 2 4
1. A = −1 3 −1 ∈ M3 (R),
−2 −1 −3
0 ... 0 1
.. .. ..
. .
2. B = . ∈ Mn (R), n ≥ 2,
0 ... 0 1
1 ... 1 0
[001664]
Exercice 3005
Soient E un K-espace vectoriel de dimension n et f un endomorphisme de E de rang 1.
1. Montrer que si f est diagonalisable alors tr( f ) 6= 0.
2. Montrer qu’il existe λ ∈ K tel que le polynôme cararactéristique de f s’écrive
χ f = (−1)n X n−1 (X − λ ).
Exercice 3006
4 00
4 0 0
Soient les matrices A = 2 30 ∈ M3 (R), D = 030 ∈ M3 (R).
−1 0 1 001
1. Soit Y ∈ M3 (R) telle que Y 2 = D.
(a) Montrer que Y et D commutent.
(b) En déduire que Y est diagonale puis déterminer Y .
2. (a) Montrer que A est diagonalisable.
(b) En déduire les solutions X ∈ M3 (R) de l’équation X 2 = A.
[001666]
Exercice 3007
Soient E un C-espace vectoriel de dimension n et f un endomorphisme de E.
1. Montrer que si f est diagonalisable alors f 2 est diagonalisable et rg( f ) = rg( f 2 ).
2. Soit µ ∈ C \ {0}. Montrer que ker( f 2 − µ 2 IdE ) = ker( f − µIdE ) ⊕ ker( f + µIdE ).
3. On suppose rg( f ) = rg( f 2 ).
415
(a) Montrer que ker( f ) = ker( f 2 ).
(b) On suppose en outre que f 2 est diagonalisable. Montrer que f est diagonalisable.
[001667]
Exercice 3008
O −In
On considère la matrice par blocs A = ∈ M2n (C).
In 0
1. Calculer A2 .
2. Rechercher les éléments propres de A. La matrice A est-elle diagonalisable ?
[001668]
Exercice 3009
On désigne par E l’espace vectoriel des polynôme s à coefficients réels, et par En , le sous-espace des polynôme s de degré au plus n.
1. Montrer que pour tout x dans R, ∆P(x) = (x + 1)P0 (x) + 2P(x) définit une application linéaire de E dans E. Quel est le degré
de ∆P lorsque P appartient à En ?
2. On considère ∆2 , la restriction de ∆ au sous-espace E2 . Déterminer les valeurs propres de ∆2 . L’endomorphisme ∆2 est-il
diagonalisable ? Est-ce que ∆2 est un isomorphisme ?
3. En utilisant la définition des valeurs propres, calculer les valeurs propres et les polynôme s propres de ∆.
[001669]
Exercice 3010
Pour tout élément non nul a = (a1 , a2 , . . . , an ) de Rn , on considère l’endomorphisme u de Rn dont la matrice dans la base canonique
{ei j , i, j = 1, 2, . . . , n} est la matrice A = αi, j où αi, j = ai a j .
1. Déterminer le noyau et l’image de u.
2. En déduire les sous-espaces propres de u. Déterminer les valeurs propres de u. L’endomorphisme u est-il diagonalisable ?
3. Quel est le polynôme caractéristique de u ?
[001670]
Exercice 3011
Soit B une matrice diagonalisable de Mn (R). On définit son rayon spectral par
416
Exercice 3014
Soit θ ∈]0, π[. On considère les deux matrices d’ordre n :
0 1 0 ··· 0 0 2 cos θ 1 0 ··· 0 0
1 0 1 ··· 0 0 1 2 cos θ 1 ··· 0 0
0 1 0 ··· 0 0 0 1 2 cos θ ··· 0 0
A= ··· ··· ··· ··· ··· ··· , B =
··· ··· ··· ··· ··· ···
0 0 0 ··· 0 1 0 0 0 ··· 2 cos θ 1
0 0 0 ··· 1 0 0 0 0 ··· 1 2 cos θ
sin(n+1)θ
Montrer par récurrence que det B = sin θ (Méthode : développer par rapport à la dernière ligne). Montrer que det B s’annule pour
n valeurs distinctes de θ de ]0, π[, et les déterminer. Si PA est le polynôme caractéristique de A, calculer PA (−2 cos θ ) et déduire de ce
qui précède les valeurs propres de A. Montrer que les valeurs propres des matrices 2In + A et 2In − A sont strictement positives.
Correction H [001674]
Exercice 3015
Soit a, b, c trois réels et u l’endomorphisme de R3 ayant pour matrice
1 a b
M= 0 1 c .
0 0 −1
Exercice 3016
Soit A une matrice carrée réelle d’ordre n non nulle et nilpotente.
1. Montrer que I − A n’est pas diagonalisable.
2. Généraliser en montrant que si B est une matrice diagonalisable dont toutes les valeurs propres sont égales, alors B + A n’est
pas diagonalisable.
3. Montrer qu’il existe A, B dans M2 (R), A 6= 0 nilpotente et B diagonalisable, telles que A + B soit diagonalisable.
[002477]
Exercice 3017
Soit M la matrice réelle 3 × 3 suivante :
0 2 −1
M= 3 −2 0
−2 2 1
1. Déterminer les valeurs propres de M.
2. Montrer que M est diagonalisable.
3. Déterminer une base de vecteurs propres et P la matrice de passage.
4. On a D = P−1 MP, pour k ∈ N exprimer M k en fonction de Dk , puis calculer M k .
Correction H [002563]
Exercice 3018
Soit
1 0 0
A = 0 1 0
1 −1 2
Démontrer que A est diagonalisable et trouver une matrice P telle que P−1 AP soit diagonale.
Correction H [002566]
Exercice 3019
Soit
1 1 −1
A = 0 1 0
1 0 1
Factoriser le polynôme caractéristique de A. La matrice A est-elle diagonalisable dans R ? dans (x2 + 1) ?
417
Correction H [002567]
Exercice 3020
Soit
a c
A= ∈ M2 (R)
c d
Démontrer que A est diagonalisable dans R.
Correction H [002568]
Exercice 3021
(9 points) Soit A la matrice de M3 (R) suivante :
1 0 1
A = −1 2 1
1 −1 1
1. Démontrer que les valeurs propres de A sont 1 et 2.
2. Déterminer les sous-espaces propres de A. La matrice A est-elle diagonalisable ?
3. Déterminer les sous-espaces caractéristiques de A.
4. Déterminer une base de R3 dans laquelle la matrice de l’endomorphisme associé à A est
2 0 0
B = 0 1 1
0 0 1
Exercice 3022
(7 points) On considère la suite (un )n∈N définie par u0 = 0, u1 = 1 et par la relation de récurrence
1
un+1 = (un + un−1 ).
2
1. Déterminer une matrice A ∈ M2 (R) telle que pour tout n ≥ 1 on ait
un+1 u
= An 1 .
un u0
Justifier.
2. Déterminer le polynôme caractéristique PA (X) de A et calculer ses racines λ1 et λ2 .
3. Soit Rn (X) = an X + bn le reste de la division euclidienne de X n par PA (X). Calculer an et bn (on pourra utiliser les racines λ1
et λ2 ).
4. Montrer que An = an A + bn I2 , en déduire que la matrice An converge lorsque n tend vers +∞ vers une limite A∞ que l’on
déterminera. Calculer lim un .
n→+∞
[002573]
Exercice 3023
(5 points) Soit A une matrice carrée, A ∈ Mn (K) (K = R ou (x2 + 1)). On rappelle que la trace d’une matrice est la somme de ses
coefficients diagonaux et que tr(BAB−1 ) = trA.
Démontrer que det(exp A) = etrA dans les cas suivants :
1. A diagonalisable.
2. A triangulaire supérieure ayant une diagonale de zéros.
3. A trigonalisable.
4. A quelconque.
418
[002574]
Exercice 3024
(4 points) On suppose qu’une population x de lapins et une population y de loups sont gouvernées par le système suivant d’équations
différentielles : (
x0 = 4x − 2y
(S)
y0 = x + y
1. Diagonaliser la matrice
4 −2
A= .
1 1
2. Exprimer le système (S) et ses solutions dans une base de vecteurs propres de A.
3. Représenter graphiquement les trajectoires de (S) dans le repère (Oxy).
4. Discuter graphiquement l’évolution de la population des lapins en fonction des conditions initiales.
Correction H [002575]
Exercice 3025
(9 points) Soit u l’endomorphisme de R3 , dont la matrice dans la base canonique est
3 2 −2
A = −1 0 1
1 1 0
Exercice 3026
(7 points) Soient M et A deux matrices de Mn (R) telles que MA = AM. On suppose que M admet n valeurs propres distinctes.
1. Soit x un vecteur propre de M de valeur propre λ , montrer que MAx = λ Ax, en déduire que les vecteurs x et Ax sont colinéaires,
puis que tout vecteur propre de M est un vecteur propre de A.
2. On note maintenant λ1 , · · · , λn les valeurs propres de M et µ1 , · · · , µn celles de A.
(a) Montrer par récurrence sur n l’égalité suivante :
1 λ1 · · · λ1n−1
. .. =
..
. ∏ (λi − λ j ).
1 λ ··· λnn−1 1≤i< j≤n
n
419
Montrer qu’il existe des réels α0 , · · · , αn−1 tels que
n−1
A0 = ∑ αk M0k
k=0
Correction H [002577]
Exercice 3027
Soit u l’endomorphisme de R3 dont la matrice dans la base canonique est
−3 −2 −2
A= 2 1 2
3 3 2
Exercice 3028
1 2 0 0
0 1 2 0
Soit A =
0 0
. Expliquer sans calcul pourquoi la matrice A n’est pas diagonalisable.
1 2
0 0 0 1
Correction H [002583]
Exercice 3029
Soit A une matrice 2 × 2 à coefficients réels. On suppose que dans chaque colonne de A la somme des coefficients est égale à 1.
1. Soient (x1 , x2 ), (y1 , y2 ) deux vecteurs de R2 , on suppose que
x y
A 1 = 1
x2 y2
montrer qu’alors
y1 + y2 = x1 + x2 .
2. Soit le vecteur ε = (1, −1), montrer que c’est un vecteur propre de A. On notera λ sa valeur propre.
3. Montrer que si v est un vecteur propre de A non colinéaire à ε, alors la valeur propre associée à v est égale à 1.
4. Soit e1 = (1, 0). Montrer que la matrice, dans la base (e1 , ε), de l’endomorphisme associé à A est de la forme
1 0
,
α λ
où α ∈ R.
En déduire que si λ 6= 1, alors A est diagonalisable sur R.
Correction H [002584]
Exercice 3030
I
Soit α ∈ R et Aα ∈ M3 (R) la matrice suivante
−1 0 α +1
Aα = 1 −2 0
−1 1 α
Première partie :
1. Factoriser le polynôme caractéristique PAα (X) en produit de facteurs du premier degré.
2. Déterminer selon la valeur du paramètre α les valeurs propres distinctes de Aα et leur multiplicité.
420
3. Déterminer les valeurs de α pour lesquelles la matrice Aα est diagonalisable.
4. Déterminer selon la valeur de α le polynôme minimal de Aα .
Seconde partie :
On suppose désormais que α = 0, on note A = A0 et f l’endomorphisme de R3 associé à la matrice A.
1. Déterminer les sous-espaces propres et caractéristiques de A.
2. Démontrer que f admet un plan stable (c’est-à-dire f -invariant).
3. Démontrer qu’il existe une base de R3 dans laquelle la matrice de f est
−1 1 0
B = 0 −1 1
0 0 −1
det(A + N) = det A.
det(A + N) = 0.
Correction H [002586]
Exercice 3031
a c
Soit A = ∈ M2 (R), montrer que A est diagonalisable sur R.
c d
Correction H [002587]
Exercice 3032
Soit a ∈ R, notons A la matrice suivante
0 1
A= .
−a 1+a
On définit une suite (un )n∈N , par la donnée de u0 et u1 et la relation de récurrence suivante, pour n ∈ N
Exercice 3033
Soit A la matrice de M3 (R) suivante :
0 1 0
A = −4 4 0 .
−2 1 2
1. La matrice A est-elle diagonalisable ?
2. Calculer (A − 2I3 )2 , puis (A − 2I3 )n pour tout n ∈ N. En déduire An .
421
Correction H [002592]
Exercice 3034
Soit f l’endomorphisme de R4 dont la matrice dans la base canonique est
−8 −3 −3 1
6 3 2 −1
A= .
26 7 10 −2
0 0 0 2
1. Démontrer que 1 et 2 sont des valeurs propres de f .
2. Déterminer les vecteurs propres de f .
3. Soit ~u un vecteur propre de f pour la valeur propre 2. Trouver des vecteurs ~v et ~w tels que
f (~v) = 2~v +~u et f (~w) = 2~w +~v.
4. Soit~e un vecteur propre de f pour la valeur propre 1. Démontrer que (~e,~u,~v,~w) est une base de R4 . Donner la matrice de f dans
cette base.
5. La matrice A est-elle diagonalisable ?
Correction H [002593]
Exercice 3035
Soit m ∈ R, et A la matrice
1+m 1+m 1
A = −m −m −1
m m−1 0
1. Factoriser le polynôme caractéristique de A et montrer que les valeurs propres de A sont −1 et 1.
2. Pour quelles valeurs de m la matrice est-elle diagonalisable ? (justifier). Déterminer suivant les valeurs de m le polynôme
minimal de A (justifier).
Correction H [002599]
Exercice 3036
1. Donner un exemple de matrice dans M2 (R), diagonalisable sur (x2 + 1) mais non diagonalisable sur R (justifier).
2. Donner un exemple de matrice dans M2 (R) non diagonalisable, ni sur (x2 + 1), ni sur R (justifier).
Correction H [002600]
Exercice 3037
Soit A la matrice suivante :
0 1
A=
1 0
1. Diagonaliser la matrice A.
2. Exprimer les solutions du système différentiel X 0 = AX dans une base de vecteurs propres et tracer ses trajectoires.
Correction H [002601]
Exercice 3038
Soit a ∈ R et A la matrice suivante
1 a 0
A = a 0 1 .
0 1 a
1. Calculer le déterminant de A et déterminer pour quelles valeurs de a la matrice est inversible.
2. Calculer A−1 lorsque A est inversible.
Correction H [002603]
Exercice 3039
Soit θ ∈ R, on considère l’endomorphisme f de R3 dont la matrice dans la base canonique est la suivante
cos θ − sin θ 0
A = sin θ cos θ 0 .
0 0 1
422
1. Quelle est la nature géométrique de cet endomorphisme ?
2. Démontrer que, pour tout θ ∈ R \ πZ, la matrice A admet une unique valeur propre réelle. Quel est le sous-espace propre
associé ? Que se passe-t-il si θ ∈ πZ ?
Correction H [002604]
Exercice 3040
Soit u l’endomorphisme de R3 dont la matrice dans la base canonique est
−4 −2 −2
A= 2 0 2 .
3 3 1
1. Déterminer et factoriser le polynôme caractéristique de A.
2. Démontrer que les valeurs propres de A sont 1 et −2. Déterminer les sous-espaces propres associés.
3. Démontrer que A est diagonalisable et donner une base de R3 dans laquelle la matrice de u est diagonale.
4. Trouver une matrice P telle que P−1 AP soit diagonale.
Correction H [002605]
Exercice 3041
Soit u l’endomorphisme de R3 , dont la matrice dans la base canonique est
3 2 −2
A = −1 0 1 .
1 1 0
1. Calculer les valeurs propres de A. L’endomorphisme u est-il diagonalisable ? (Justifier).
2. Calculer (A − I)2 . Démontrer que An = nA + (1 − n)I.
Correction H [002606]
Exercice 3042
Soit A la matrice
1 0 0
A = −1 2 1
0 0 2
et f l’endomorphisme de R3 associé.
1. Déterminer les valeurs propres de A.
2. Déterminer, sans calculs, des vecteurs ~u et ~v tels que f (~u) = 2~u et f (~v) = 2~v +~u.
3. Soit ~e tel que f (~e) =~e. Démontrer que (~e,~u,~v) est une base de R3 et écrire la matrice de f dans cette base.
4. La matrice A est-elle diagonalisable ? (Justifier.)
Correction H [002607]
Exercice 3043
Soit A la matrice
1 0 0
A= 1 −1 0
−1 2 −1
et f l’endomorphisme de R3 associé.
1. Factoriser le polynôme caractéristique de A.
2. Déterminer les sous-espaces propres et caractéristiques de A.
3. Démontrer qu’il existe une base de R3 dans laquelle la matrice de f est
1 0 0
B = 0 −1 2
0 0 −1
423
Correction H [002608]
Exercice 3044
Soit a ∈ R et A la matrice
0 1 0
A = 0 a 0 .
0 a−2 2
1. Pour quelles valeurs de a la matrice A est-elle diagonalisable ?
Lorsque A est diagonalisable, déterminer une base de vecteurs propres de A.
2. Soit E l’espace vectoriel des solutions du système x0 = Ax, où x est une fonction de la variable réelle t à valeur dans R3 .
(a) Lorsque A est diagonalisable, donner une base de E en fonction des vecteurs propres et des valeurs propres de A. Ecrire
la solution générale du système.
(b) Lorsque A n’est pas diagonalisable, intégrer directement le système x0 = Ax.
3. Soit E0 l’ensemble des éléments s de E tels que limt→+∞ s(t) = ~0. Démontrer que E0 est un sous-espace vectoriel de E. (hors
barème) Déterminer sa dimension en fonction de a.
4. Soit F l’ensemble des éléments s de E bornés sur [0, +∞[. Démontrer que F est un sous-espace vectoriel de E. (hors barème)
Déterminer sa dimension en fonction de a.
Correction H [002609]
Exercice 3045
Soit α ∈ R et Aα ∈ M3 (R) la matrice suivante
−1 0 α +1
Aα = 1 −2 0
−1 1 α
I
1. Factoriser le polynôme caractéristique PAα (X) en produit de facteurs du premier degré.
2. Déterminer selon la valeur du paramètre α les valeurs propres distinctes de Aα et leur multiplicité.
3. Déterminer les valeurs de α pour lesquelles la matrice Aα est diagonalisable.
4. Déterminer selon la valeur de α le polynôme minimal de Aα .
II
On suppose, dans cette partie, que α = 0, on note A = A0 et f l’endomorphisme de R3 associé à la matrice A.
1. Déterminer les sous-espaces propres et caractéristiques de A.
2. Démontrer que le sous-espace vectoriel ker(A + I)2 est un plan stable par f .
3. Démontrer qu’il existe une base de R3 dans laquelle la matrice de f est
−1 1 0
B = 0 −1 1
0 0 −1
et trouver une matrice P inversible telle que A = PBP−1 (AP = PB).
4. Ecrire la décomposition de Dunford de B (justifier).
5. Pour t ∈ R, calculer exptB et exprimer exptA à l’aide de P et exptB.
6. Donner les solutions des systèmes différentiels Y 0 = BY et X 0 = AX.
III
On suppose, dans cette partie, que α = −1, on note A = A−1 .
1. Vérifier que la matrice A est diagonalisable.
2. Diagonaliser la matrice A.
3. Donner les solutions du système différentiel X 0 = A.X.
IV
On suppose, dans cette partie, que α = 1, on note A = A1 .
1. Déterminer les sous-espaces propres et caractéristiques de A.
2. Trigonaliser la matrice A.
Correction H [002610]
Exercice 3046
Soit A une matrice 2 × 2 à coefficients réels.
a b
A=
c d
On suppose a + c = b + d = 1 et a − b 6= 1.
424
1. Soient (x1 , x2 ), (y1 , y2 ) deux vecteurs de R2 , tels que
x1 y
A = 1
x2 y2
montrer qu’alors
y1 + y2 = x1 + x2 .
2. Soit le vecteur ~x = (1, −1), vérifier que ~x est un vecteur propre de A, et déterminer sa valeur propre.
3. Déterminer le polynôme caractéristique de A et calculer ses racines.
4. Déterminer un vecteur propre, ~y, de A non colinéaire à ~x et exprimer la matrice de l’endomorphisme défini par A dans la base
(~x,~y).
Correction H [002611]
Exercice 3047
Soit E un espace vectoriel de dimension 3. On note B = (~e1 ,~e2 ,~e3 ) une base de E, si ~u est un vecteur de E on note (x, y, z) ses
coordonnées dans la base B. Soit f une application linéaire de E dans lui-même, définie par
f : E −→ E
0
x x −x + y − z
y 7−→ y0 = 2x + 2z
z z0 4x − 2y + 4z
Exercice 3048
Soit E un espace vectoriel de dimension n. On cherche à déterminer une matrice A ∈ Mn (R) telle que A2 = −In , où In désigne la
matrice identité d’ordre n. On notera f l’endomorphisme de E de matrice A dans la base canonique.
1. Démontrer que l’existence d’une telle matrice implique la parité de n.
2. On suppose maintenant que n = 4.
(a) Démontrer que pour tout ~x ∈ E, ~x 6= 0, les vecteurs ~x et f (~x) sont linéairement indépendants.
(b) Soit ~x1 6= 0, on note F le sous-espace vectoriel de E engendré par les vecteurs ~x1 et f (~x1 ).
i. Démontrer que F est stable par f .
ii. Soit ~x2 ∈ E, on suppose que ~x2 ∈
6 / F, démontrer que B = (~x1 , f (~x1 ),~x2 , f (~x2 )) est une base de E.
(c) Ecrire la matrice A de f dans la base B.
(d) Calculer det f et det(λ idE − f ) pour λ ∈ R.
(e) L’endomorphisme f admet-il des valeurs propres réelles ?
Correction H [002613]
Exercice 3049
Soient a ∈ R, b ∈ R et A la matrice
1 a 0
0 1 b
0 0 2
1. Donner les valeurs de a et de b pour lesquelles la décomposition de Dunford de A est
1 0 0 0 a 0
A = 0 1 0 + 0 0 b
0 0 2 0 0 0
A = D + N.
425
3. Soit le système différentiel suivant :
0
x1 (t) = x1 (t) + 2x2 (t)
E : x20 (t) = x2 (t) + x3 (t)
0
x3 (t) = 2x3 (t)
Déterminer les solutions de E .
Correction H [002614]
Exercice 3050
Questions préliminaires :
(a) Soient E un espace vectoriel réel de dimension n et u un endomorphisme de E. Soit P ∈ R[X] un polynôme. Soit λ une valeur
propre de u et ~x un vecteur propre associé à λ . Démontrer que ~x est vecteur propre de l’endomorphisme P(u) pour la valeur
propre P(λ ).
(b) Enoncer le théorème de Hamilton-Cayley.
Soit
1 0 0
A = −9 1 9 .
9 0 −8
1. Déterminer les valeurs propres de A. Donner une base de vecteurs propres de A et diagonaliser A.
2. On cherche à déterminer une matrice B telle que B3 = A.
(a) Démontrer que si λ est une valeur propre de B alors λ 3 est une valeur propre de A.
(b) Déterminer les valeurs propres de B et leur multiplicité.
(c) Ecrire le polynôme caractéristique de B.
(d) Déterminer B telle que B3 = A.
Correction H [002615]
426
1 1 0
6. A = −1 1 2
0 0 2
2 −1 −1
7. A = −1 2 −1
−1 −1 2
1 −1 2
8. A = 3 −3 6
2 −2 4
7 −12 −2
9. A = 3 −4 0
−2 0 −2
−2 8 6
10. A = −4 10 6
4 −8 −4
Correction H [003497]
0 0 1 0
1 1 1 1
1 1 −1 −1
2.
1 −1
1 −1
1 −1 −1 1
0 2 −2 2
−2 0 2 2
3.
−2 2
0 2
2 2 −2 0
−5 2 0 0
0 −11 5 0
4.
0
7 −9 0
0 3 1 2
2 0 3 4
3 1 2 1
5.
0 0 3
0
0 0 4 −1
1 −3 0 3
−2 −6 0 13
6.
0 −3
1 3
−1 −4 0 8
3 −1 1 −7
9 −3 −7 −1
7.
0
0 4 −8
0 0 2 −4
0 0 2 3
0 0 −2 −3
8.
2 −2
0 −1
3 −3 −1 −3
Correction H [003498]
427
Exercice 3055 Diagonalisation
0 1
..
1 . (0)
Diagonaliser M =
∈ Mn ((x2 + 1)) .
.. ..
. .
(0) 1 0
Correction H [003504]
Exercice 3062 **
0 ... 0 1
.. . .
. .. .. 0
Soit A =
0 . . ..
.. .. .
1 0 ... 0
Montrer que A est diagonalisable.
Correction H [005667]
428
Exercice 3064 ***I
Sur E un R-espace vectoriel. On donne trois endomorphismes f , u et v tels qu’il existe deux réels λ et µ tels que pour k ∈ {1, 2, 3},
f k = λ k u + µ k v. Montrer que f est diagonalisable.
Correction H [005675]
Exercice 3065 **
0 ... 0 a1
.. .. ..
.
Soit A = . . où a1 ,..., an sont n nombres complexes (n > 2). A est-elle diagonalisable ?
0 ... 0 an−1
a1 . . . an−1 an
Correction H [005682]
Exercice 3067 Recherche de vecteurs propres pour une valeur propre simple
Soit A ∈ Mn (K) et λ ∈ K une valeur propre de A telle que rg(A − λ I) = n − 1.
1. Quelle est la dimension du sous espace propre Eλ ?
2. Montrer que les colonnes de t com(A − λ I) engendrent Eλ .
0 1 2
3. Exemple : diagonaliser A = 1 1 1 .
1 0 −1
Correction H [003525]
429
1 1 0 ... 0
.. ..
2 . .
0 1
.
2. Soit A =
..
..
.
..
.
..
.
0. Montrer que A admet une unique valeur propre réelle strictement positive.
.. .. ..
. . . 1
n 0 ... ... 0
Correction H [003528]
430
Application : Soient A, B, P trois matrices carrées complexes avec P 6= 0 telles que AP = PB. Montrer que A et B ont une valeur popre
commune. [003534]
Exercice 3085 **
Soit A une matrice antisymétrique réelle. Etudier la parité de son polynôme caractéristique.
Correction H [005666]
431
Exercice 3086 **
Soient A et B deux matrices carrées complexes de format n. Montrer que A et B n’ont pas de valeurs propres communes si et seulement
si la matrice χA (B) est inversible.
Correction H [005678]
Exercice 3087 **
Soit f un endomorphisme d’un K-espace vectoriel de dimension finie et P un polynôme. Montrer que P( f ) est inversible si et seulement
si P et χ f sont premiers entre eux.
Correction H [005679]
Exercice 3089
que f 3 + f 2 + f = 0 où E est un R-espace vectoriel de dimension finie et soit F = Im f .
1. (a) Montrer que F est un sous-espace vectoriel stable par f .
(b) Montrer que ker f ∩ Im f = {0}.
(c) En déduire que la restriction g de f à F est un automorphisme de F.
2. (a) Montrer que si λ ∈ SpR ( f ) alors λ = 0.
(b) En déduire que le rang de f est pair (raisonner par l’absurde et étudier les racines réelles du polynôme caractéristique de
g).
[001676]
Exercice 3090
Soient f ∈ L (E) et a ∈ E.
1. Montrer que le plus petit sous-espace vectoriel de E contenant a et stable par f est Fa = vect f k (a) : k ∈ N .
2. Montrer que si dim(E) = n alors Fa = vect f k (a) : k = 0, ..., n − 1 .
1 1 −1
3. Soit l’endomorphisme f de R3 canoniquement associé à la matrice A = −2 −2 2 ∈ M3 (R). Montrer qu’il n’existe pas
1 1 −1
a ∈ R3 tel que Fa = R3 . Généraliser à un endomorphisme diagonalisable.
[001677]
Exercice 3091
Soient f ∈ L (E), F un sous-espace vectoriel de E stable par f et g l’endomorphisme de G induit par f .
1. Montrer que si P ∈ K[X] vérifie P( f ) = 0 alors P(g) = 0.
2. En déduire que si f est diagonalisable alors g est diagonalisable.
3. Application
: trouver
tous les sous-espaces vectoriels stables par l’endomorphisme f de R3 canoniquement associé à la matrice
1 1 −1
A = −2 −2 2 ∈ M3 (R).
1 1 −1
[001678]
Exercice 3092
3 2 4
1. Montrer que A = −1 3 −1 ∈ M3 (R) est trigonalisable. A est-elle diagonalisable ? Réduire A et déterminer son polynôme
−2 −1 −3
minimal.
2 −1 2
2. Même question pour A = 5 −3 3 ∈ M3 (R).
−1 0 −2
432
[001679]
Exercice 3093
Quel est le polynôme caractéristique d’un endomorphisme nilpotent d’un C-espace vectoriel de dimension finie ? [001680]
Exercice 3094
Soit A ∈ Mn (R) et soient λ1 , ..., λn ses valeurs propres complexes. Exprimer tr(A p ) où p ∈ N en fonction des λ j , j = 1, ..., n. [001681]
Exercice 3095
Soient f et g deux endomorphismes de E tels que f g = g f .
1. Soit x ∈ E. Montrer que si n ∈ N et f (x) = g(x) alors f n (x) = gn (x).
Dans toute la suite, on suppose g nilpotent.
2. (a) Déduire de 1. que si f est inversible alors f + g est inversible.
(b) Déduire de (a) que si f + g est inversible alors f est inversible.
3. (a) Soit h ∈ L (E) nilpotent. Montrer que det(h + IdE ) = 1.
(b) Montrer que det( f +g) = det( f ) (on distinguera selon que f est inversible ou non et on utilisera les questions précédentes.
[001682]
Exercice 3096
Soient E un K-espace vectoriel, f et g des endomorphismes de E tels que f ◦ g = g ◦ f et P un polynôme de K[X].
1. Montrer que P(g) et f commutent.
2. Montrer que le noyau et l’image de l’endomorphisme P(g) sont stables par f . Donner des cas particuliers de cette situation.
[001683]
Exercice 3097
Soient E un K-espace vectoriel de dimension finie, f un endomorphisme de E et F un sous-espace vectoriel de E stable par f . On
désigne par g l’endomorphisme de F induit par f sur F.
1. Montrer que Sp(g) ⊆ Sp( f ).
2. Montrer que si P( f ) = 0 alors P(g) = 0. En déduire que le polynôme minimal de g divise celui de f .
[001684]
Exercice 3098
Soient E un R-espace vectoriel de dimension finie, f un endomorphisme de E. Montrer que si f admet un sous-espace vectoriel propre
de dimension p ≥ 2 alors il admet une infinité de sous-espaces vectoriels stables par f . [001685]
Exercice 3100 Plan stable pour une valeur propre non réelle
Soit M ∈ Mn (R) et λ = a + ib une valeur propre non réelle de M (a ∈ R, b ∈ R∗ ). On note X un vecteur propre complexe de M.
1. Montrer que X est aussi vecteur propre de M.
2. Montrer que (X, X) est libre dans (x2 + 1) n .
3. Soient U = 12 (X + X), V = 2i (X − X).
1
Montrer que (U,V ) est libre dans Rn .
[003610]
433
1. Soit F un plan vectoriel. Montrer que si F est stable par f alors il existe P ∈ K2 [x] non nul tel que F ⊂ KerP( f ).
2. Réciproquement, si P ∈ K2 [x] est irréductible, montrer que KerP( f ) contient un plan stable par f .
3. Si K = R montrer que f admet toujours une droite ou un plan stable.
[003611]
434
6 −6 5
3. A = −4 −1 10 .
7 −6 4
Correction H [005683]
Exercice 3111 **
Soit f un endomorphisme d’un espace vectoriel E de dimension finie non nulle et F un sous-espace non nul de E stable par f . On
suppose que f est diagonalisable. Montrer que la restriction de f à F est un endomorphisme diagonalisable de F.
Correction H [005686]
Exercice 3113
Mettre sous forme triangulaire les matrices suivantes :
4 2 −2 0 2 2
1 5 −1 ; 1 1 3 −1 .
2
1 3 1 −1 3 3
[001687]
Exercice 3114
Soient les matrices à coefficients réels suivantes
!
1 −1 1 0 1
0 1 0 2
−2 −3 2 0 0 1 1 0
A= 1 2 −2 , B = 0 −1 2 0 1 C= −3
0
0
1
4
0
0
3 .
2 4 −3 0 0 0 1 −2 −1 0 1 0
0 0 0 2 −3
Exercice 3115
Soit f l’endomorphisme de l’espace vectoriel canonique R3 dont la matrice dans la base canonique B est
1 1 −1
A = −1 3 −3 .
−2 2 −2
3. Soit g ∈ L (R3 ) tel que g2 = f . Montrer que ker f 2 est stable par g. En déduire qu’un tel endomorphisme g ne peut exister.
[001689]
Exercice 3116
1 1 0
Soit A = 1/2 3/2 −1/2 ∈ M3 (R) et f l’endomorphisme linéaire de R3 ayant pour matrice A dans la base canonique ε de R3 .
−1/2 1/2 3/2
1. Calculer le polynôme caractéristique de A.
435
2 0 0
2. Trouver une base ε 0 = {e1 , e2 , e3 } de R3 telle que Mat( f , ε 0 ) = 0 1 1 .
0 0 1
3. Soit g ∈ L (R3 ) un endomorphisme tel que f ◦ g = g ◦ f . Montrer que Ker( f −2Id) et Ker( f − Id)2 sont laissés stables par g.
λ 0 0
a b 1 1 1 1 a b
En déduire que la matrice de g dans ε 0 est de la forme Mat(g, ε 0 ) = 0 a b avec = .
c d 0 1 0 1 c d
0 c d
Préciser les valeurs possibles de a, b, c et d.
4. Soit F = {B ∈ M3 (R); AB = BA}. Montrer que F est un sous-espace vectoriel de M3 (R). Calculer sa dimension (on pourra
utiliser la question 3.).
[001690]
Exercice 3117
Les questions sont indépendantes. K désigne R ou C, E est un K-espace vectoriel de dimension finie n, B = (e1 , ..., en ) est une base
fixée de E et f . un endomorphisme de E.
1. Donner un exemple de matrice de M2 (K) non trigonalisable.
2. Donner un exemple de matrice de Mn (K) à la fois non diagonalisable et trigonalisable.
1 0 1
3. Déterminer sans calculs les valeurs propres complexes de f s i sa matrice dans B est M = 0 1 0 .
101
3 2 4
4. On suppose que n = 3 et que la matrice de f dans la base B est M = −1 3 −1 . Montrer que le plan d’équation x + 2z = 0
−2 −1 −3
est stable par f .
5. Que peut-on dire d’un vecteur générateur d’une droite stable par f ?
6. Montrer que si l’endomorphisme f est trigonalisable alors il admet au moins un sous-espace vectoriel stable par f et de dimen-
sion k ∈ [0, n] fixée.
[001691]
Exercice 3119 AB = 0
Soient A, B ∈ Mn ((x2 + 1)) telles que AB = 0. Montrer que A et B sont simultanément trigonalisables. [003620]
436
On donne une matrice carrée réelle M d’ordre n. Soient α, β les multiplicités de zéro dans χM et µM . Montrer que dim(KerM) = α si
et seulement si β = 1.
Correction H [003624]
Exercice 3126
Quel est le polynôme caractéristique d’un endomorphisme nilpotent d’un C-espace vectoriel de dimension finie ? [001693]
Exercice 3127
Donner toutes les réduites de Jordan de Mn (C) des endomorphismes nilpotents pour 1 ≤ n ≤ 4. [001694]
Exercice 3128
Soit ρ l’application de R4 [X] dans lui-même qui à un polynôme P associe le reste de la division euclidienne de P par (X 2 − 1).
1. Montrer que ρ est linéaire.
2. Montrer que ρ 2 = ρ. En déduire que ρ est diagonalisable.
3. Déterminer (de préférence sans calcul) une base de vecteurs propres pour ρ.
[001695]
Exercice 3129
0 0 1 0 0 1 0 0
0 0 0 1 0 0 1 0
Les matrices
0
et ∈ M4 ((x2 + 1)) ont-elles une racine carrée ? [001696]
0 0 0 0 0 0 1
0 0 0 0 0 0 0 0
Exercice 3130
Réduire sous la forme de Jordan les matrices suivantes :
4 0 0 0 3 −1 1 −7
−1 1 0 0
1 0 1 0,
9
−3 −7 −1
.
1 2 , 0 1 2 2 0 0 4 −8
1 −1 0
0 1 −1 1 0 0 2 −4
437
[001697]
Exercice 3131
Soit E un C-espace vectoriel de dimension finie n. Soit f ∈ L (E) un endomorphisme nilpotent d’indice N (le plus petit entier p tel
que f p = 0). Montrer que
N = n ⇔ rang f = n − 1.
[001698]
Exercice 3132
On considère la matrice suivante
1 −1 0
A= 1 0 −1
−1 0 2
et f l’endomorphisme de R3 associé.
1. Factoriser le polynôme caractéristique de A.
2. Déterminer les sous-espaces propres et caractéristiques de A.
3. Démontrer qu’il existe une base de R3 dans laquelle la matrice de f s’écrit
1 1 0
B = 0 1 1 .
0 0 1
Exercice 3133
Soit A la matrice
3 2 4
A = −1 3 −1
−2 −1 −3
et f l’endomorphisme de R3 associé.
1. Factoriser le polynôme caractéristique de A.
2. Déterminer les sous-espaces propres et caractéristiques de A.
3. Démontrer qu’il existe une base de R3 dans laquelle la matrice de f est
−1 0 0
B = 0 2 1
0 0 2
438
Exercice 3137 *** Décomposition de D UNFORD
Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie non nulle et f un endomorphisme de E dont le polynôme caractéristique est scindé sur
K.
Montrer qu’il existe un couple d’endomorphismes (d, n) et un seul tel que d est diagonalisable, n est nilpotent n et f = d + n.
Correction H [005670]
Exercice 3139
Résoudre les systèmes différentiels suivants
dx dx
= 4x + 6y
= 2x + y + z
dt dt
dy dy
= −3x − 5y = 3x + 3y + 4z
dt
dt
dz
dt = −3x − 6y − 5z dz
dt = −3x − y − 2z
[001704]
Exercice 3140
Déterminer toutes les suites (un ) telles que :
(
∀n ∈ N un+3 + un+2 + un+1 + un = 0
u0 = 1, u1 = 2, u2 = 0
Exercice 3141
Résoudre le système différentiel suivant :
dx
dt = 2x(t) + 2y(t) + 2z(t)
dy
= x(t) + 3y(t) + 2z(t)
dt
dz
dt = −x(t) − y(t) − z(t)
Donner toutes les solutions qui satisfont x(0) = 1, y(0) = 2, z(0) = −1. [001706]
Exercice 3142
Réduire la matrice
0 1 1
A = 1 1 0
1 −3 4
(c’est à dire étudier la diagonalisabilité ou la triangularisabilité de A, et donner une matrice P telle que P−1 AP soit aussi simple que
possible)
Application : Déterminer toutes les fonctions dérivables x, y, z de R dans R satisfaisant les conditions :
0
x = y+z
x(0) = 1
0
y = x+y et y(0) = 0
0
z = x − 3y + 4z z(0) = 0
439
(on rappelle qu’il n’est pas utile de calculer P−1 ... ) [001707]
Exercice 3143
Déterminer toutes les suites (un )n∈N à valeur complexes telles que :
∀n ∈ N, un+3 + 2un+2 + 2un+1 + un = 0.
Montrer que les suites réelles satisfaisant cette relation sont les suites de la forme :
2nπ
un = A(−1)n + B cos( +φ)
3
où A, B et φ sont des réels. [001708]
Exercice 3144
Etant donnés quatre nombres réels (u0 , v0 , w0 , x0 ), on définit quatre nouveaux nombres (u1 , v1 , w1 , x1 ) en calculant les moyennes sui-
vantes : u1 = 2u0 +v0 5+w0 +x0 , v1 = u0 +2v0 5+w0 +x0 , w1 = u0 +v0 +2w
5
0 +x0
, et x1 = u0 +v0 +w
5
0 +2x0
. En itérant ce procédé, on définit quatre
suites (un ), (vn ), (wn ), et (xn ) telles que pour tout n ∈ N on ait :
u = 1 (2un + vn + wn + xn )
n+1 5
vn+1 = 1 (un + 2vn + wn + xn )
5
wn+1 = 15 (un + vn + 2wn + xn )
xn+1 = 15 (un + vn + wn + 2xn )
1. Ecrire la matrice A associée à cette relation de récurrence, et la matrice B = 5A. Que dire de la diagonalisabilité de B ?
2. Sans calculer le polynôme caractéristique de B, montrer que 1 est valeur propre de B. Quelle est la dimension de l’espace propre
associé ? Que dire de la multiplicité de 1 comme valeur propre de B ?
3. En utilisant la trace de B, déterminer toutes les valeurs propres de B.
4. Donner un polynôme annulateur de B de degré 2.
5. En déduire l’existence de deux réels an et bn , que l’on calculera, tels que Bn = an B + bn I.
an bn
6. Calculer lim n et lim n . En déduire que la suite de matrices (An )n∈N est convergente et donner sa limite.
n→∞ 5 n→∞ 5
(On rappelle qu’une suite de matrices Mn est dite convergente si chaque suite de coefficient est convergente. On pourra utiliser
sans démonstration la continuité des opérations élémentaires sur les matrices pour cette notion de limite, c’est à dire que :
- si (λn ) est une suite convergente alors pour toute matrice M, la suite (λn M) est convergente et lim (λn M) = ( lim λn )M
n→∞ n→∞
- si (Mn ) est une suite de matrices convergente alors pour tout vecteur X, la suite de vecteurs (Mn X) est convergente et
lim (Mn X) = ( lim Mn )X.)
n→∞ n→∞
7. En déduire que les suites (un )n∈N , (vn )n∈N , (wn )n∈N , et (xn )n∈N sont convergentes, et donner leur limite.
[001709]
Exercice 3145
iπ
Donner toutes les suites (xn ), (yn ) et (zn ) telles que : (on notera ω = e 3 )
xn+1 = xn + yn
∀n ∈ N, y = yn + zn
n+1
zn+1 = zn + xn
Parmi les solutions de ce système, donner celle qui satisfait x0 = 2 et y0 = z0 = 1.
Correction H [001710]
Exercice 3146
Soit a un réel. On considère le système à n équations et n inconnues suivant :
a x1 − x2 = 0
−x p−1 + a x p − x p+1 = 0 (2 ≤ p ≤ n − 1)
−xn−1 + a xn = 0
Écrire la matrice An associée à ce système. On note Dn = det An . Calculer Dn en fonction de Dn−1 et Dn−2 [001711]
Exercice 3147
a −b −c −d
b a d −c
On considère la matrice A =
c
, avec (b, c, d) 6= (0, 0, 0).
−d a b
d c −b a
440
1. Calculer At A. Que vaut det A au signe près ?
2. En étudiant le signe du terme en a4 dans le déterminant de A, montrer que det A = (a2 + b2 + c2 + d 2 )2 . Sans calcul supplémen-
taire, en déduire que le polynôme caractéristique de A est χA = ((a − X)2 + b2 + c2 + d 2 )2 .
3. A est-elle diagonalisable sur R ? (justifier)
√ √
4. On se place maintenant dans le cas où a = 1, b = c = d = −1. Vérifier que (i 3, 1, 1, 1) et (−1, i 3, −1, 1) sont des vecteurs
propres de A, puis diagonaliser A sur (x2 + 1).
5. Application : résoudre le système récurent suivant
√ (il n’est pas nécessaire de calculer l’inverse de la matrice de passage de la
question précédente). On notera ω = 1/2 + i 3/2 = eiπ/3 .
un+1 = un + vn + wn + hn
u0 = 1
vn+1 = −un + vn − wn + hn v0 = 0
w n+1 = −u n + vn + w n − h n
0 = 0
w
hn+1 = −un − vn + wn + hn h0 = 0
Correction H [001712]
Exercice 3148
Résoudre le système différentiel X 0 = AX où A est la matrice :
3 2 4
A = −1 3 −1 ∈ M3 (R).
−2 −1 −3
[001713]
Exercice 3149
3 2 4
Soit la matrice A = −1 3 −1 ∈ M3 (R).
−2 −1 −3
Par différentes méthodes, calculer An , pour n ∈ N. Montrer que la formule obtenue a un sens pour n ∈ Z et donner plusieurs méthodes
pour établir sa validité dans ce cas. [001714]
Exercice 3150
Soit l’endomorphisme f ∈ L (R3 ) dont la matrice dans la base canonique de R3 est :
−2 1 1
M = 8 1 −5 .
4 3 −3
Exercice 3151
k
Calculer les puissances et l’exponentielle (eM = ∑+∞ M
k=0 k! ) des matrices suivantes :
4 1 0 3 2 4
B = 0 4 1 , A = −1 3 −1 .
0 0 4 −2 −1 −3
[001716]
Exercice 3152
Soit E un espace vectoriel réel de dimension finie n. Soit f ∈ L (E) diagonalisable. Donner une condition nécessaire et suffisante pour
qu’il existe g ∈ L (E) tel que g2 = f . Dans le cas d’existence de g, donner le nombre exact de g tel que g2 = f .
Application Soit :
5 1 −1
M= 2 4 −2 .
1 −1 3
Montrer qu’il existe N ∈ M3 (R) telle que N 2 = M. Déterminer une N. [001717]
441
Exercice 3153
Soit M ∈ Mn (C). Montrer que M et t M sont semblables.
Indication : le montrer d’abord pour des blocs de Jordan n’ayant que des 1 au-dessus de la diagonale. [001718]
Exercice 3154
Soit M ∈ Mn (C). Donner une condition nécessaire et suffisante sur M pour que M et 2M soient semblables. [001719]
Exercice 3155
Soit a ∈ L (E) un endomorphisme d’un K-espace vectoriel de dimension n ayant n valeurs propres distinctes. On pose
C = {u ∈ L (E) : au = ua} .
1. Soit u ∈ C .
(a) Montrer que tout sous-espace vectoriel propre de a est stable par u.
(b) En déduire que u est diagonalisable.
2. (a) Montrer que C est un sous-espace vectoriel de L (E) et que dim C = n.
(b) Montrer que la famille (IdE , a, ..., an−1 ) est une famille libre de L (E) (raisonner par l’absurde et utiliser le polynôme
minimal de a.)
(c) En déduire que C = {P(u) : P ∈ K[X]}.
[001720]
Exercice 3156
Soient f ∈ L (E) un endomorphisme et a ∈ E tels que la famille (a, f (a), ..., f n−1 (a)) est une base de E.
1. Soit P ∈ K[X] \ {0} un polynôme annulateur de f . Montrer que deg(P) ≥ n (raisonner par l’absurde).
2. En déduire que le polynôme minimal de f est (au signe près) le polynôme caractéristique de f .
[001721]
Exercice 3157
Donner un exemple de deux matrices de M4 (R) ayant même polynôme caractéristique et même polynôme minimal et pourtant non
semblables. Qu’en est-il pour deux matrices de M2 (R) ? [001722]
Exercice 3158
Soit le R-espace vectoriel n o
S = (un )n∈N ∈ RN : ∀n ≥ 3, un = 3un−1 − 3un−2 + un−3 .
1. Montrer que l’application
f : S → R3 , u = (un )n∈N 7→ (u0 , u1 , u2 )
est un isomorphisme de R-espace vectoriels.
0 1 0
2. Soient la matrice A = 0 0 1 ∈ M3 (R), σ ∈ L (R3 ) l’endomorphisme canoniquement associé à A et, pour n ≥ 2, Un =
1 −3 3
(un−2 , un−1 , un ) ∈ R3 . Montrer que σ (Un−1 ) = Un et en déduire une base de S .
[001723]
Exercice 3159
Soient (xn )n∈N , (yn )n∈N et (zn )n∈N trois suites de nombres réels satisfaisant aux relations de récurrence :
xn+1 = yn − xn + zn
y = xn − yn + zn
n+1
zn+1 = xn + yn − zn
Exercice 3160
Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L (E) telle que f 2 = f . Pour quelles valeurs de t ∈ R l’endomorphisme
ft = id + t f est inversible ? Calculer ft−1 . [001725]
442
Exercice 3161
Etudier les solutions (suivant A) dans M2 ((x2 + 1)) de l’équation X 2 = A. [001726]
Exercice 3162
Soit A ∈ Mn (K). On note C(A) = {B ∈ Mn (K); AB = BA}.
1. On suppose que A a des valeurs propres simples. Montrer que les propriétés suivantes sont équivalentes :
i) B ∈ C(A).
ii) B a une base de vecteurs propres en commun avec A.
iii) Il existe P ∈ Kn−1 [X] tel que B = P(A).
iv) Il existe P ∈ K[X] tel que B = P(A).
2. On suppose que n = 3 (pour simplifier) et que A est diagonalisable avec une valeur propre double. Déterminer C(A).
[001727]
Exercice 3163
Les parties I,
II, III et IV peuvent être
traitées indépendamment les unes des autres.
a+1 1−a a−1
Soient Ma = −1 3 2a − 3 ∈ M3 (R) une matrice dépendant d’un paramètre réel a et fa l’endomorphisme linéaire de R3
a − 2 2 − a 3a − 2
ayant pour matrice Ma dans la base canonique de R3 .
On nomme racine carrée d’une matrice M ∈ Mn (R) toute matrice N ∈ Mn (R) telle que N 2 = M.
On désigne par I la matrice identité et, pour toute base ε de R3 , on note Mat( fa , ε) la matrice représentant l’endomorphisme fa dans la
base ε.
I
1. Calculer les valeurs propres de Ma en fonction de a. Pour quelle raison la matrice Ma est-elle triangularisable ?
2. Pour quelles valeurs du paramètre a la matrice Ma est-elle diagonalisable ?
II
On pose maintenant (questions 3 et 4) a = 2.
3. Diagonaliser M2 . Déterminer une racine carrée A de M2 .
4. (a) Soit g ∈ L (R3 ) telle que g2 = f2 . Montrer que g est diagonalisable (on pourra déterminer le polynôme minimal de f2 ).
Montrer que les sous-espaces propres de f2 sont laissés stables par g.
4 0
(b) Démontrer que la matrice a une infinité de racines carrées. En déduire l’existence d’une infinité de racines
0 4
carrées de M2 .
III
5. On pose a = 1. Montrer que M1 = 2I + N avec N nilpotente (telle que N 2 = 0). En déduire la valeur de (M1 )n , pour tout n ∈ N.
Déterminer deux réels α et β tels que αI + β N soit une racine carrée de M1 .
IV
On pose désormais (questions 6 et 7) a = 0.
0 1 0
6. Montrer que R3 = Ker( f02 ) ⊕ Ker( f0 − 2I). Déterminer une base ε de R3 telle que l’on ait : Mat( f0 , ε) = 0 0 0 .
0 0 2
7. Soit g ∈ L (R3 ) un endomorphisme tel que g2 = f0 . Montrer que Ker( f02 ) est laissé stable par g. En déduire que f0 n’a pas de
racine carrée.
[001728]
Exercice 3164
La suite de Fibonacci 0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, ... est la suite (Fn )n≥0 définie par la relation de récurrence Fn+1 = Fn + Fn−1 pour n ≥ 1, avec
F0 = 0 et F1 = 1.
1. Déterminer une matrice A ∈ M2 (R) telle que, pour tout n ≥ 1,
Fn+1 F
= An 1 .
Fn F0
443
2. Montrer que A admet deux valeurs propres réelles distinctes que l’on note λ1 et λ2 avec λ1 < λ2 .
α
3. Trouver des vecteurs propres ε1 et ε2 associés aux valeurs propres λ1 et λ2 , sous la forme , avec α ∈ R.
1
F
4. Déterminer les coordonnées du vecteur 1 dans la base (ε1 , ε2 ), on les note x1 et x2 .
F0
F
5. Montrer que n+1 = λ1n x1 ε1 + λ2n x2 ε2 . En déduire que
Fn
λ1n λ2n
Fn = − .
λ1 − λ2 λ1 − λ2
6. Donner un équivalent de Fn lorsque n tend vers +∞.
Correction H [002590]
Exercice 3165
Soit A la matrice
1 −1 0
A= 1 0 −1
−1 0 2
et f l’endomorphisme de R3 associé.
1. Factoriser le polynôme caractéristique de A.
2. Déterminer les sous-espaces propres et caractéristiques de A.
3. Démontrer qu’il existe une base de R3 dans laquelle la matrice de f est
1 1 0
B = 0 1 1
0 0 1
Exercice 3166
Donner sans calcul les valeurs propres de A et une base de vecteurs propres.
2. On cherche à déterminer, s’il en existe, les matrices B telles que exp B = A.
(a) Montrer que si A = exp B, alors AB = BA.
(b) En déduire que la base (~e1 ,~e2 ,~e3 ) est une base de vecteurs propres de B.
(c) Déterminer toutes les matrices B ∈ M3 (R) telles que exp B = A. Justifier.
3. Soit la matrice C,
0 1 0
C = 0 0 1 .
0 0 0
Montrer qu’il n’existe pas de matrice D ∈ M3 (R) telle que C = exp D.
4. Calculer le polynôme caractéristique et le polynôme minimal de C.
5. Supposons qu’il existe une matrice E ∈ M3 (R) telle que E 2 = C. Notons QE (X) son polynôme minimal et QC (X) le polynôme
minimal de C.
(a) Montrer que QE (X) divise QC (X 2 ).
(b) En déduire que E 3 = 0 et que C2 = 0.
(c) Déduire de ce qui précède qu’il n’existe pas de matrice E telle que E 2 = C.
6. Soient F et G des matrices de M3 (R) telles que F = exp G. Démontrer que pour tout n ∈ N∗ , il existe une matrice H telle que
H n = F.
444
Correction H [002598]
445
[003590]
Exercice 3173 XY = Y X = A
1 1
Soit A = .
1 1
1. A est-elle diagonalisable ?
2. Trouver toutes les matrices X,Y ∈ M2 (K) telles que XY = Y X = A.
Correction H [003591]
Exercice 3179 **
1 2 2
Soit A = 2 1 2 . Pour n entier relatif donné, calculer An par trois méthodes différentes.
2 2 1
Correction H [005651]
Exercice 3180 **
3 0 0
Résoudre dans M3 (R) l’équation X 2 = A où A = 8 4 0 .
5 0 1
Correction H [005652]
Exercice 3181 **
3 1 0
Soit A = −4 −1 0 .
4 8 −2
1. Vérifier que A n’est pas diagonalisable.
446
2. Déterminer Ker(A − I)2 .
a 0 0
3. Montrer que A est semblable à une matrice de la forme 0 b c
0 0 b
4. Calculer An pour n entier naturel donné.
Correction H [005653]
447
Correction H [005669]
Exercice 3186 **
Trouver une matrice carrée A vérifiant A4 − 3A3 + A2 − I = 0.
Correction H [005671]
Exercice 3191
1 0 −1
Commutant de 1 2 1 .
2 2 3
Correction H [005685]
Exercice 3193
Soit P ∈ (x2 + 1)[ X] tel que P(0) = 0 et P0 (0) 6= 0. Soit E un (x2 + 1)-espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L (E) telle que
P( f ) = 0.
Montrer que Ker( f ) = Ker( f 2 ); en déduire E = Ker( f ) ⊕ Im( f ). [001575]
Exercice 3194
Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie n et f ∈ L (E) tel que rg( f − id) = 1. On note H = Ker( f − id).
448
1. Soit {e1 , · · · , en−1 } une base de H et en ∈
/ H. Montrer que {e1 , . . . , en } est une base de E et donner l’allure de la matrice de f
dans cette base.
2. Montrer que le polynôme (X − 1)(X − det( f )) annule f . Donner une condition nécéssaire et suffisante pour que f soit diagona-
lisable.
[001576]
Exercice 3195
Soit E un espace vectoriel de dimension n, et u un endomorphisme de E nilpotent, c’est à dire tel que ∃m ∈ N, um = 0. Montrer que
un = 0 [001577]
Exercice 3196
Déterminer toutes les matrices A de M2,2 (R) telles que
A2 − 3A + 2id = 0
Exercice 3197
Énoncer le théorème de Cayley-Hamilton. Le démontrer dans le cas particulier où le polynôme caractéristique est scindé à racines
simples.
Correction H [001579]
Exercice 3198
1. Réduire la matrice
2 0 0
A = 3 −4 3
3 −6 5
2. Donner un polynôme annulateur de A de degré 2.
3. En déduire qu’il existe des coefficients an et bn tels que An = an A + bn et les calculer en fonction de n.
[001580]
Exercice 3199
Soit A ∈ M2 ((x2 + 1)) de trace non nulle. Montrer que toute matrice M ∈ M2 ((x2 + 1)) qui commute avec A2 commute aussi avec A.
(Indication : utiliser Cayley-Hamilton.) [001581]
Exercice 3200
Que peut-on dire d’un endomorphisme d’un K-espace vectoriel de dimension finie annulé par les polynômes P = 1 − X 3 et Q =
X 2 − 2X + 1 ? [001582]
Exercice 3201
Soient E un K-espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L (E). On suppose que le polynôme minimal de f est P = (X − 2)(X − 1)2 .
Quel est le polynôme minimal de f + IdE ? [001583]
Exercice 3202
Soit M ∈ Mn (K) une matrice diagonale. Si P ∈ K[X], calculer P(M) et en déduire le polynôme minimal de M. [001584]
Exercice 3203
En appliquant la méthode utilisée en cours pour démontrer l’existence d’un polynôme annulateur d’un endomorphisme d’un espace
2 1 .
vectoriel de dimension finie, déterminer le polynôme minimal de la matrice B = −1 1 [001585]
Exercice 3204
Quel est le polynôme minimal d’un endomorphisme d’une droite vectorielle ? [001586]
449
Exercice 3205
Soient E un espace vectoriel de dimension n ≥ 2 et f un endomorphisme de E de rang 1. Montrer que le polynôme minimal de f est
de la forme X(X − λ ). [001587]
Exercice 3206
Déterminer les endomorphismes d’un K-espace vectoriel E de dimension finie n dont le polynôme minimal est de degré 1. [001588]
Exercice 3207
1 0 0
1. Montrer que P = (X − 1)2 (X − 2) est un polynôme annulateur de la matrice A = 010 et en déduire le polynôme minimal de
002
la matrice A.
2. Soit B ∈ M2 (C). Calculer explicitement B2 − tr(B) B + det(B)I2 . En déduire le polynôme minimal de la matrice B = 3 1
−1 1 .
[001589]
Exercice 3208
Soient E un K-espace vectoriel de dimension finie, f ∈ L (E) et P son polynôme minimal. Montrer que f est bijective si et seulement
si P(0) 6= 0. [001590]
Exercice 3209
Soit f un endomorphisme d’un R-espace vectoriel E de dimension 3. Montrer que f admet un plan stable (on discutera en fonction du
caractère trigonalisable de f ). [001591]
Exercice 3210
Soit f un endomorphisme d’un K-espace vectoriel E de dimension finie tel que
f4 = f2 + f.
1. Montrer que ker( f 3 − f − Id) ⊕ ker f = E.
2. (a) Montrer que Im f ⊆ ker( f 3 − f − Id).
(b) En déduire que Im f = ker( f 3 − f − Id).
[001592]
Exercice 3211
7 3 −4
Déterminer le polynôme minimal de la matrice A = −6 −2 5 . [001593]
4 2 −1
Exercice 3212
11
Soient J = 11 et la matrice par blocs à coefficients réels suivante
1
O 2J
M= 1 .
2J O
Exercice 3213
On considére la matrice
3 −2 −1
A= 2 −1 1 .
6 3 −2
Calculer son polynôme caractéristique, calculer A2 et déduire de ces calculs et du théorème de Cayley-Hamilton l’inverse de A.
[001595]
450
Exercice 3214
On se place dans E = (x2 + 1) 4 muni de sa base canonique b = (e1 , e2 , e3 , e4 ). On désigne par j l’endomorphisme de E dont la matrice
dans b est la matrice suivante
0 1 0 0
0 0 1 0
J=
0 0 0 1 ∈ M4 ((x + 1) .
2 )
1 0 0 0
1. Déterminer l’image de b par j, j2 , j3 , et j4 .
2. En déduire J 2 , J 3 et J 4 .
3. Déterminer un polynôme annulateur non nul de J.
4. Montrer que si P ∈ (x2 + 1)[ X] avec deg(P) ≤ 3 vérifie P(J) = 0 alors P = 0.
5. En déduire le polynôme minimal de J.
6. Montrer que J est diagonalisable.
7. Déterminer les valeurs propres de J.
[001596]
Exercice 3215
Soit A la matrice suivante
0 1 1
A = 1 0 1
1 1 0
Calculer A2 et vérifier que A2 = A + 2I3 . En déduire que A est inversible et donner son inverse en fonction de A.
Correction H [002569]
Exercice 3216
Soit N une matrice nilpotente, il existe q ∈ N tel que N q = 0. Montrer que la matrice I − N est inversible et exprimer son inverse en
fonction de N.
Correction H [002588]
451
2. Montrer que 1 et 0 sont effectivement valeurs propres de u.
3. Montrer que u n’est pas diagonalisable.
4. Montrer que E = Im(u2 ) ⊕ Ker(u2 ).
5. Monter que u|F avec F = Im(u2 ) est l’identité.
[003543]
Correction H [003547]
Exercice 3228 A3 = A + I
Soit A ∈ Mn (R) telle que A3 = A + I. Montrer que det(A) > 0.
Correction H [003551]
452
Exercice 3230 Esem 91
Soit A ∈ Mn ((x2 + 1)) telle que An = I et (I, A, . . . , An−1 ) est libre. Montrer qu’alors on a tr(A) = 0.
Correction H [003553]
453
[003559]
u ◦ v = v ◦ u, u ◦ h − h ◦ u = −2u, v ◦ h − h ◦ v = −2v.
0 1 0
1. Cas particulier, n = 3, Mat(u) = 0 0 1. Déterminer si v et h existent et si oui, les donner.
0 0 0
2. Cas général.
(a) Que peut-on dire de tr(u) et tr(v) ?
(b) Montrer que u et v sont non inversibles. Montrer que Keru et Kerv sont stables par h.
(c) Déterminer uk ◦ h − h ◦ uk pour k ∈ N. Déterminer P(u) ◦ h − h ◦ P(u) pour P ∈ R[X].
(d) Quel est le polynôme minimal de u ?
Correction H [003560]
454
111 201.99 Autre
Exercice 3246
Soit u ∈ L (R4 ) de matrice dans la base canonique :
1 −1 2 −2
0 0 1 −1
A= .
1 −1 1 0
1 −1 1 0
1. Déterminer le polynôme caractéristique Pu de u. Trouver les valeurs propres et les sous-espaces caractéristiques Fi .
2. Donner une base suivant laquelle la matrice de u se décompose en deux blocs diagonaux.
3. Donner les projections pi de R4 sur Fi .
[001699]
Exercice 3247
0 0 0
Soit A ∈ M3 (R) telle que A3 = −A et A 6= 0. Montrer que A est semblable à 0 0 −1 . [001700]
0 1 0
Exercice 3248
Soient n ∈ N\ {0} et f l’endomorphisme de l’espace vectoriel R2n dont la matrice dans la base canonique est la matrice par blocs
M = OInn OInn ∈ M2n (R) .
1. Déterminer le polynôme caractéristique de M.
2. (a) Déterminer le noyau de f .
(b) Montrer que f est diagonalisable.
[001701]
Exercice 3249
Soit E un R-espace vectoriel de dimension finie n, et u un endomorphisme de E.
Soit x0 ∈ E \ {0}. On note xk = uk (x0 ) et F le sous espace vectoriel engendré par la famille {xk , k ∈ N}, c’est à dire l’ensemble des
combinaisons linéaires finies de vecteurs de xk , k ∈ N :
( )
N
F= x ∈ E / ∃N ∈ N, ∃(α0 . . . αN ) ∈ RN+1 , x = ∑ αi xi
i=0
455
Soit E = { f : R → R continues tq f (x) → 0 lorsque x → ±∞}, ϕ : R → R, x 7→ 2x et u : E → E, f 7→ f ◦ ϕ.
Montrer que u n’a pas de valeurs propres (si u( f ) = λ f , étudier les limites de f en 0 ou ±∞). [003519]
456
Correction H [003597]
457
Soit E un espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L (E) tel que dim(Ker f 2 ) = 2 dim(Ker f ) = 2d. Montrer que s’il existe g ∈ L (E)
et k ∈ N∗ tels que gk = f alors k divise d.
Correction H [003608]
[001517]
Exercice 3275
458
Retrouver la matrice (dans la base indiquée sur le premier dessin) de la transformation subie par chacun des Shadocks ci-dessous.
[001518]
Exercice 3276
Soit E un espace vectoriel sur un corps K (K = R ou (x2 + 1)), on appelle projecteur un endomorphisme p de E vérifiant p ◦ p = p.
Soit p un projecteur.
1. Montrer que IdE − p est un projecteur, calculer p ◦ (IdE − p) et (IdE − p) ◦ p.
2. Montrer que pour tout ~x ∈ Im p, on a p(~x) =~x.
3. En déduire que Im p et ker p sont supplémentaires.
4. Montrer que le rang de p est égal à la trace de p. (On rappelle que la trace de la matrice d’un endomorphisme ne dépend pas de
la base dans laquelle on exprime cette matrice.)
Correction H [002564]
Exercice 3278
Soit (E, h, i) un espace euclidien et ϕ ∈ L (E). Soit F un sous-espace vectoriel de E.
1. Soit F un sous-espace vectoriel de E. Montrer que si ϕ = ϕ ∗ et ϕ(F) ⊂ F alors ϕ(F ⊥ ) ⊂ F ⊥ .
2. Soit F un espace propre de ϕ. Montrer que si ϕ ◦ ϕ ∗ = ϕ ∗ ◦ ϕ alors ϕ(F ⊥ ) ⊂ F ⊥ .
[001526]
Exercice 3279
Soient A et B deux matrices symétriques positives. Soit k ∈ N∗ .
1. Montrer que tout vecteur propre de Ak est vecteur propre de A.
2. Si Ak = Bk alors A = B.
3. Que se passe-t-il sans l’hypothèse A et B symétriques positives ?
[001527]
Exercice 3280
Soit (E, h, i) un espace euclidien et ϕ ∈ L (E).
1. Montrer que ϕ ∗ ◦ ϕ est symétrique et que Sp(ϕ ∗ ◦ ϕ) ⊂ R+ .
459
2. On note respectivement λ et µ la plus grande et la plus petite valeur propre de ϕ ∗ ◦ ϕ. Montrer, pour tout x ∈ E, l’inégalité :
[001528]
Exercice 3281
Soit (E, h, i) un espace euclidien et ϕ ∈ L (E).
1. Montrer que si ϕ = ϕ ∗ et ∀x ∈ E : hx, ϕ(x)i = 0 alors ϕ = 0.
2. Montrer que les propriétés suivantes sont équivalentes :
i) ϕ ◦ ϕ ∗ = ϕ ∗ ◦ ϕ.
ii) ∀x, y ∈ E : hϕ(x), ϕ(x)i = hϕ ∗ (x), ϕ ∗ (x)i.
iii) ∀x ∈ E : kϕ(x)k = kϕ ∗ (x)k.
∗ ∗
3. Si = 2 et si ϕ ◦ ϕ = ϕ ◦ ϕ alors la matrice de ϕ dans une base orthonormée est soit symétrique, soit de la forme
dim(E)
a −b
avec b 6= 0.
b a
4. On suppose désormais que dim(E) = 3 et que ϕ ◦ ϕ ∗ = ϕ ∗ ◦ ϕ.
(a) Montrer que ϕ a au moins une valeur propre réelle qu’on notera λ . Montrer que Eλ et Eλ⊥ sont laissés stables par ϕ et
ϕ ∗.
(b) Montrer que symétrique, il existe une base orthonormée ε de E et deux réels a et b (avec b 6= 0) tels que
si ϕ n’est pas
a −b 0
Mat(ϕ, ε) = b a 0.
0 0 λ
[001529]
Exercice 3282
Soit E un espace euclidien de dimension 3.
1. Soit {e1 , e2 , e3 } une base orthonormée de E. Soient x = x1 e1 + x2 e2 + x3 e3 et y = y1 e1 + y2 e2 + y3 e3 deux vecteurs de E.
Calculer hx, yi en fonction des coefficients xi et yi (pour i ∈ {1, 2, 3}).
2. On considère u ∈ L (E) un endomorphisme auto-adjoint. On note λ sa plus petite valeur propre et λ 0 sa plus grande valeur
propre. Montrer que l’on a, pour tout x appartenant à E, les inégalités :
Exercice 3283
1. Soit A = (ai j ) ∈ Mn (R). Montrer que S = tA·A est une matrice symétrique dont tous les valeurs propres λ1 , . . . , λn sont positives.
Démontrer l’égalité : ∑ni=1 λi = ∑1≤i, j≤n a2i j .
2. Soit S ∈ Mn (R) une matrice symétrique. Existe-t-il une matrice A∈ Mn (R)telle que S = tA·A ? Donner une condition nécessaire
2 1
et suffisante sur S pour que A soit inversible. Application à S = .
1 2
[001531]
Exercice 3284
Soit (E, <, >) un espace euclidien de dimension p. A chaque n-uple (x1 , . . . , xn ) d’éléments de E on associe le nombre (déterminant de
Gram)
G(x1 , . . . , xn ) = dét(< xi , x j >)i, j=1,...,n .
1. Montrer que x1 , . . . , xn sont liés si et seulement si G(x1 , . . . , xn ) = 0 ; montrer que si x1 , . . . , xn sont indépendants, on a G(x1 , . . . , xn ) >
0.
2. Montrer que, pour toute permutation σ de {1, . . . , n}, on a G(xσ (1) , . . . , xσ (n) ) = G(x1 , . . . , xn ), et que la valeur de G(x1 , . . . , xn )
n’est pas modifiée si l’on rajoute à un des vecteurs, soit xi , une combinaison linéaire des autres vecteurs x j ( j 6= i). Calculer
G(αx1 , . . . , xn ) (α ∈ R).
460
3. On suppose x1 , . . . , xn indépendants. Soit x ∈ E, et soit d(x, H) la distance de x à l’hyperplan H = Vect(x1 , . . . , xn ). Montrer que
G(x, x1 , . . . , xn )
d(x, H)2 = .
G(x1 , . . . , xn )
[001532]
Exercice 3285
Diagonaliser très rapidement la matrice 0 1 1
M= 101 ∈ M3 (R).
110
[001533]
Exercice 3286
Montrer que l’endomorphisme de l’espace vectoriel euclidien canonique R3 de matrice dans la base canonique de R3
1 4 1 −8
C=− 7 4 4
9 4 −8 1
est un automorphisme orthogonal. [001534]
Exercice 3287
Soient E un espace vectoriel euclidien et f un endomorphisme de E tel que
∀x ∈ E, k f (x)k ≤ kxk.
1. (a) Soit x ∈ E tel que f ∗ (x) = x. Montrer que k f (x) − xk2 = k f (x)k2 − kxk2 .
(b) En déduire que ker( f ∗ − Id) ⊆ ker( f − Id).
2. Soit h un endomorphisme de E. Montrer que (Im h)⊥ ⊆ ker h∗ .
3. En déduire que les sous-espace vectoriels ker( f − Id) et Im ( f − Id) sont supplémentaires et orthogonaux.
[001535]
Exercice 3288
Soit E un espace euclidien de dimension 3 .
1. Soit (e1 , e2 , e3 ) une base orthonormée de E . Soient x = x1 e1 + x2 e2 + x3 e3 et y = y1 e1 + y2 e2 + y3 e3 deux vecteurs de E .
Calculer hx, yi en fonction des coefficients xi et yi (pour i ∈ {1, 2, 3} ).
2. On considère u ∈ L (E) un endomorphisme auto-adjoint. On note λ1 sa plus petite valeur propre et λ2 sa plus grande valeur
propre. Montrer que l’on a, pour tout x appartenant à E les inégalités :
Exercice 3289
1. Soient E un espace vectoriel euclidien, f ∈ L (E) un endomorphisme symétrique positif. Montrer que si x ∈ E alors ( f (x)|x) ≥
0.
2. Soit M = mi, j i, j ∈ Mn (R) symétrique positive. Montrer que pour tout i = 1, .., n, mii ≥ 0 et tr(M) ≥ 0
3. Soient A, B ∈ Mn (R) symétriques positives.
(a) Montrer qu’il existe D ∈ Mn (R) diagonale et M ∈ Mn (R) symétrique positive telle que tr(AB) =tr(DM).
(b) En déduire que tr(AB) ≤tr(A)tr(B).
[001537]
Exercice 3290
Soit (E, h, i) un espace euclidien et f ∈ L (E) un endomorphisme autoadjoint. Montrer que les trois propriétés suivantes sont équiva-
lentes :
1. ∀x ∈ E, h f (x), xi ≥ 0.
461
2. Il existe g ∈ L (E) tel que f = g∗ g.
3. Il existe h ∈ L (E) tel que h = h∗ et f = h2 .
[001538]
Exercice 3291
Soit (E, h, i) un espace euclidien et f ∈ L (E) un endomorphisme. Montrer que k f k = k f ∗ k.
[001539]
Exercice 3292
Soit (E, h, i) un espace euclidien (de dimension finie) et f ∈ L (E) un endomorphisme autoadjoint. On note X = {x ∈ E; h f (x), xi ≤ 1}.
Montrer que X est compacte si et seulement si toutes les valeurs propres de f sont strictement positives.
[001540]
Exercice 3294
Soit (E, h, i) un espace euclidien. Soit ϕ ∈ L (E) un endomorphisme antisymétrique c’est-à-dire tel que ϕ ∗ = −ϕ.
1. Montrer que si λ ∈ Sp(ϕ) alors λ = 0. Montrer que (Ker(ϕ))⊥ est stable par ϕ.
2. (a) Montrer que ϕ 2 est symétrique.
(b) Montrer que si x est un vecteur propre associé à une valeur propre µ de ϕ 2 alors Ex = vect{x, ϕ(x)} et Ex⊥ sont laissés
stables par ϕ.
(c) Montrer
que µ> 0. Déterminer une base {e1 , e2 } de Ex telle que la matrice de la restriction de ϕ Ex dans {e1 , e2 } soit
√
0 − µ
√ .
µ 0
3. Montrer que E est somme directe orthogonale de Ker(ϕ) et de plans stables.
[001542]
Exercice 3296
Déterminer la nature des transformations de R3 dont les matrices dans la base canonique sont les suivantes :
1 −2 −2 2 2 −1 0 1 0
1 1
A= −2 1 −2 B = −1 2 2 C= 0 0 −1
3 3
2 2 −1 2 −1 2 −1 0 0
[001544]
Exercice 3297
Diagonaliser dans une base orthonormale (pour le produit scalaire canonique de R3 ) la matrice suivante :
5 −1 2
A = −1 5 2
2 2 2
462
Interpréter géométriquement la transformation de R3 représentée par cette matrice. [001545]
Exercice 3298
Diagonaliser les matrices suivantes dans des bases orthonormées :
√ −1 0 −3i 0
4 i −i 1√ i 2 0√ 0
1 0 3i
A = −i 4 1 B = −i 2 1 −i 2 C=
√ 3i 0 −1 0
i 1 4 0 i 2 1
0 −3i 0 1
[001546]
Exercice 3299
Soit A = (ai j ) 1≤i≤n une matrice symétrique réelle. Montrer que ses valeurs propres λ1 , . . . , λn vérifient
1≤ j≤n
n n
∑ λi = ∑ a2i, j
i=1 i=1
[001547]
Exercice 3300
Soit B = (e1 , . . . , en ) une base orthogonal d’un espace euclidien E. On dit qu’un endomorphisme f de E conserve l’orthogonalité de
B si et seulement si ( f (e1 ), . . . , f (en )) est une famille orthogonale.
Montrer que f conserve l’orthogonalité de B si et seulement si B est une base de vecteurs propres de t f f .
Montrer que pour tout endomorphisme f de E, il existe une base orthogonale dont f conserve l’orthogonalité. [001548]
1. Soit r un endomorphisme symétrique d’un espace euclidien E. On dit que r est positif, si toutes ses valeurs propres sont positives.
Montrer que si r est défini positif, il existe un et un seul endomorphisme symétrique s positif tel que s2 = r. On appelle s racine
carrée positive de r.
On dit que r est défini positif si et seulement si toutes ses racines sont strictement positives. Montrer que si r est défini positif,
alors sa racine positive aussi.
2. Soit f un endomorphisme de E. Montrer que t f f est symétrique et positif. Montrer que si en plus f est bijective, t f f est défini
positif.
3. On suppose maintenant que f est une bijection. Soit s la racine carrée positive de t f f . Montrer que u = f ◦ s−1 est une transfor-
mation orthogonale. En déduire que tout endomorphisme bijectif de E peut s mettre sous la forme :
f = u◦s
Exercice 3302
Dans l’espace vectoriel R4 muni de son produit scalaire canonique, on considère l’endomorphisme f dont la matrice dans la base
canonique est :
−1 −4 4 −4
1 −4 5 2 −2
A= (attention au 17 ...)
7 4 2 5 2
−4 −2 2 5
1. Sans calculs, dire pourquoi f est diagonalisable dans une base orthonormée.
2. Montrer que f est orthogonal. En déduire les seules valeurs propres possibles pour f .
3. Sans calculer le polynôme caractéristique de f , déterminer à l’aide de la trace l’ordre de multiplicité des valeurs propres de f .
En déduire le polynôme caractéristique de f .
4. Déterminer l’espace propre E1 associé à la valeur propre 1. En donner une base, puis lui appliquer le procédé de Schmidt pour
obtenir une base orthonormée de E1 .
5. Montrer que l’espace propre E−1 associé à la valeur propre -1 satisfait E−1 = (E1 )⊥ . En utilisant l’équation caractérisant E1 ,
en déduire un vecteur générateur de E−1 .
463
6. Donner une base orthonormée dans laquelle la matrice de f est diagonale. Donner une interprétation géométrique de f .
[001550]
Exercice 3303
A — Soit E un espace vectoriel et u et v deux endomorphismes de E diagonalisables qui commutent (c’est à dire qui satisfont
u ◦ v = v ◦ u). On note λ1 ...λk les valeurs propres de u et E1 ...Ek les espaces propres associés.
1. Montrer que v(Ei ) ⊂ Ei .
2. On note vi = v|E la restriction de v à Ei . Soit P ∈ (x2 + 1)[ X], montrer que P(vi ) = P(v)|E .
i i
3. En déduire que vi est diagonalisable. Soit Bi une base de Ei formée de vecteurs propres de vi .
S
k
Montrer que B = Bi est une base de E formée de vecteurs propres à la fois pour u et pour v.
i=1
4. En déduire que u et v sont diagonalisables dans une même base. Montrer que u − v est diagonalisable.
B — Application : On considère maintenant une matrice A ∈ Mn,n (R), et on lui associe l’endomorphisme wA ∈ End(Mn,n (R)) suivant :
A diagonalisable ⇒ vA diagonalisable
3. Montrer que uA ◦ vA = vA ◦ uA .
4. En déduire que
A diagonalisable ⇒ wA diagonalisable
[001551]
Exercice 3304
Dans un espace euclidien (E, < ·, · >), on considère un vecteur v non nul, un scalaire λ et l’endomorphisme :
E → E
u:
x 7 → x + λ < x, v > v
Exercice 3305
On considère un espace euclidien (E, <>). On dit qu’un endomorphisme u de E est une similitude de E si et seulement si il existe un
réel λ > 0 tel que
u∗ u = λ id
Montrer que les trois assertions suivantes sont équivalentes :
(i) u est une similitude
(ii) u est colinéaire à une transformation orthogonale, c’est à dire
∃α ∈ R \ {0}, ∃v ∈ O(E) / u = αv
464
(iii) u conserve l’orthogonalité, c’est à dire :
Exercice 3306
Dans un espace euclidien E, on considère un vecteur unitaire a, et à un réel k 6= −1 on associe l’endomorphisme uk de E défini par :
Exercice 3307
1. Soient E un espace vectoriel euclidien, f un endomorphisme de E et A = ai j 1≤i, j≤n ∈ Mn (R) la matrice de f dans une base
orthonormale donnée B = (e1 , ..., en ) de E. Pour i, j ∈ {1, ..., n}, exprimer ai j en fonction de f et des vecteurs ei et e j .
2. Soient A = ai j 1≤i, j≤n ∈ On (R) et S = ∑1≤i, j≤n ai j .
(a) Montrer qu’il existe u ∈ E tel que S = (u| f (u)).
(b) En déduire que |S| ≤ n.
[001555]
Exercice 3308
Soient A = ai j 1≤i, j≤n ∈ On (R) et Ai j le cofacteur (i, j) de A. Montrer que det A > 0 si et seulement si ai j et Ai j sont de même signe.
[001556]
Exercice 3309
Que peut-on dire d’une matrice carrée réelle à la fois symétrique et orthogonale ? Déterminer
la nature et les éléments caractéristiques de
1 −2 6 −3
l’endomorphisme de l’espace vectoriel euclidien canonique R3 de matrice A = 7 6 3 2 dans la base canonique de R3 . [001557]
−3 2 6
Exercice 3310
Quelles sont les isométries vectorielles d’un espace vectoriel euclidien qui sont diagonalisables. [001558]
Exercice 3311
Soient E un espace vectoriel euclidien et f un endomorphisme de E tel que
∀x ∈ E, k f (x)k ≤ kxk.
1. (a) Soit x ∈ E tel que f ∗ (x) = x. Montrer que k f (x) − xk2 = k f (x)k2 − kxk2 .
(b) En déduire que ker( f ∗ − Id) ⊆ ker( f − Id).
2. Soit h un endomorphisme de E. Montrer que (Im h)⊥ ⊆ ker h∗ .
3. En déduire que les sous-espace vectoriels ker( f − Id) et Im ( f − Id) sont supplémentaires et orthogonaux.
[001559]
Exercice 3312
1
1
Déterminer une matrice diagonale D ∈ M2 (R) et une matrice orthogonale U ∈ O2 (R) telles que UDU −1 = 1
2
. [001560]
2 1
465
Exercice 3313
Soit (E, h, i) un espace euclidien et u ∈ L (E). Montrer que les propriétés suivantes sont équivalentes :
i) u∗ = u−1 .
ii) ∀x ∈ E, ku(x)k = kxk.
iii) ∀x, y ∈ E, hu(x), u(y)i = hx, yi.
iv) L’image par u d’une base orthonormée de E est une base orthonormée de E.
v) L’image par u de toute base orthonormée de E est une base orthonormée de E. [001561]
Exercice 3314
Soit (E, h, i) un espace euclidien et ϕ ∈ O(E). Soit F un sous-espace vectoriel de E. Montrer que si ϕ(F) ⊂ F alors ϕ(F ⊥ ) ⊂ F ⊥ .
A-t-on égalité ? [001562]
Exercice 3315
Soit (E, h, i) un espace euclidien de dimension 3 et u ∈ O − (E). On pose F = Ker(u + id).
1. Montrer que F 6= {0}. Montrer que F et f ⊥ sont stables par u. Pour quelle raison dim(F) 6= 2?
2. On suppose E 6= F. Montrer que la restriction de u à F ⊥ est une rotation.
3. En déduire qu’il existe θ ∈ R et une base ε de E tels que :
cos(θ ) sin(θ ) 0
Mat(u, ε) = − sin(θ ) cos(θ ) 0 .
0 0 −1
[001563]
Exercice 3316
√ √
√0 −2 2 2 2 0
√
1 2 −√
Soit (E, h, i) un espace euclidien de dimension 4 et ε = {e1 , · · · , e4 } une base orthonormée de E. Soit A la matrice A = √2 1 1
4 −2 2 √1 √1 6
0 6 6 2
et u ∈ L (E) l’endomorphisme déterminé par Mat(u, ε) = A.
1. Montrer que u ∈ O + (E).
2. Montrer que l’espace vectoriel F engendré par e1 et u(e1 ) est stable par u. Montrer que la restriction de u à F est une rotation.
3. Montrer que F ⊥ est stable par u et est engendré par e4 et u(e4 ). La restriction de u à F ⊥ est-elle une rotation ?
[001564]
Exercice 3317
n
Soit A = (ai, j ) ∈ O(n, R). Montrer pour tout j ∈ {1, · · · , n} l’égalité : ∑ a2i, j = 1. En déduire que si A est triangulaire supérieure elle
i=1
est diagonale. [001565]
Exercice 3318
Soit (E, h, i) un espace euclidien et u ∈ O(E). On pose v = id − u.
1. Montrer que Ker(v) = Im(v)⊥ .
1 n−1 p
2. Montrer que lim u (x) est la projeté orthogonal de x sur Ker(v).
n→∞ n ∑
p=0
[001566]
Exercice 3319
Soit (E, h, i) un espace euclidien et s ∈ L (E) telle que s2 = id.
1. Montrer que E = Ker(s − Id) ⊕ Ker(s + Id).
466
2. Montrer que les propriétés suivantes sont équivalentes :
i) s ∈ O(E).
ii) Ker(s − Id) ⊥ Ker(s + Id).
iii) s = s∗ .
3. On note désormais sF l’unique symétrie s ∈ O(E) telle que F = Ker(s + Id). Montrer que pour tout u ∈ O(E) on a : usF u−1 =
su(F) .
4. Montrer que si f est une application de E dans lui-même laissant stables toutes les droites vectorielles (c’est à dire que pour
tout x ∈ E il existe λx ∈ R tel que f (x) = λx x) alors f est linéaire.
5. En déduire que Z(O(E)) = {id, −id} et que si n ≥ 3 alors Z(O + (E)) = {id, −id} ∩ O + (E). (on pourra appliquer 3.) dans le
cas où F est une droite ou un plan.)
6. Que se passe-t-il lorsque n = 1 et n = 2?
[001567]
Exercice 3320
Soit E un espace euclidien et u ∈ O(E) telle que ker(u − id) 6= E. Soit x ∈ E tel que u(x) 6= x. On pose y = u(x). Alors on sait qu’il
existe une unique réflexion r telle que r(y) = x.
1. Montrer que ker(u − id) ⊂ ker(r − id).
2. Montrer que dim ker(r ◦ u − id) > dim ker(u − id).
3. Montrer par récurrence que toute isométrie vectorielle est la composée de réflexions.
[001568]
Exercice 3321
Soit A = (ai, j ) ∈ On (R). Montrer que ∀(i, j) ai, j ≤ 1 et que ∑i, j ai, j ≤ n. [001569]
Exercice 3322
Soit E euclidien, n ∈ N∗ , (x1 , ..., xn , y1 , ..., yn ) ∈ E 2n tels que :
∀(i, j) ∈ {1, ..., n}2 , xi |x j = yi |y j .
[001570]
Exercice 3324
On considère l’application u suivante :
Rn [X] → Rn [X]
u :
P 7 → P0
467
Calculer t u(α) lorsque :
Z 1
α : P 7→ P(0) α : P 7→ P(t)dt
0
[001520]
Exercice 3325
On appelle trace d’une matrice A, et on note tr(A), la somme de ses coefficients diagonaux.
Mn (K) → K
1. Montrer que l’application A 7→ tr(A)
est une forme linéaire sur Mn (K).
2. Montrer que : ∀(A, B) ∈ (Mn (K))2 , tr(AB) = tr(BA). En déduire que deux matrices semblables ont même trace.
3. Existe-t-il deux matrices A et B de Mn (K) telles que AB − BA = I ?
[001521]
Exercice 3326
Soient E et F deux espaces vectoriels et soit f ∈ L (E, F). Montrer que (Im f )⊥ = Kert f .
En déduire que f est surjective si et seulement si t f est injective.
Lorsque E et F sont de dimension finies, montrer que rg( f ) = rg(t f ). En déduire que pour toute matrice A ∈ Mm,n (K) on a rg(A) =
rg(t (A)). [001522]
Exercice 3327
∗
Soit f ∈ End(R3 ) tel que f 2 = 0. Montrer qu’il existe α ∈ (R3 ) et v ∈ R3 tels que
∀x ∈ R3 f (x) = α(x) v.
Exercice 3328
On considère un espace euclidien (E, <>). On rappelle que l’adjoint u∗ d’un endomorphisme u est l’endomorphisme caractérisé par :
On dit qu’un endomorphisme u de E est une similitude de E si et seulement si u est la composée d’une homotétie et d’une isométrie,
c’est à dire si et seulement si :
∃α ∈ R \ {0}, ∃v ∈ O(E) / u = αv.
1. Redémontrer l’équivalence entre les trois caractérisations suivantes des isométries :
468
(e) En déduire que l’application x 7→ λx est constante. Conclure.
[001524]
Exercice 3332 f 7→ p ◦ f ◦ p
Soit p ∈ L (E) une projection et Φ : L (E) → L (E), f 7→ p ◦ f ◦ p.
Déterminer les éléments propres de Φ.
Correction H [003570]
Exercice 3333 f 7→ u ◦ f et f 7→ f ◦ u
Soit E un K-ev de dimension finie et u ∈ L (E) diagonalisable.
On considère les applicationsL (E) → L (E) ϕ : f 7→ u ◦ f ψ : f 7→ f ◦ u
1. Montrer que ϕ et ψ sont diagonalisables.
2. Montrer que ϕ − ψ est diagonalisable.
[003571]
Exercice 3334 u ◦ v − v ◦ u = id
Soient u, v deux endomorphisme d’un espace vectoriel E non nul tels que u ◦ v − v ◦ u = idE .
1. Simplifier uk ◦ v − v ◦ uk pour k ∈ N puis P(u) ◦ v − v ◦ P(u) pour P ∈ K[X].
2. Montrer que u et v n’ont pas de polynômes minimaux.
Correction H [003572]
2 (p ◦ u + u ◦ p)
1
Exercice 3337 (Mines MP 2003)
Soit E un espace vectoriel de dimension n finie, p un projecteur de rang r et ϕ : L (E) → L (E), u 7→ 21 (p ◦ u + u ◦ p).
1. Est-ce que ϕ est diagonalisable ?
469
2. Déterminer les valeurs propres de ϕ et les dimensions des sous-espaces propres.
Correction H [003575]
Correction H [003629]
470
Étudier la liberté de ( fa , fb , fc , ϕ).
Correction H [003631]
Exercice 3349 (P(X), . . . , P(X + n)) est une base des polynômes
Soit E = Kn [X], Q ∈ E de degré n et Qi = Q(X + i) (0 ≤ i ≤ n).
1. Montrer que (Q, Q0 , Q00 , . . . , Q(n) ) est libre.
2. Montrer que toute forme linéaire sur E peut se mettre sous la forme :
f : P 7→ α0 P(0) + α1 P0 (0) + · · · + αn P(n) (0).
3. Soit f ∈ E ∗ telle que f (Q0 ) = · · · = f (Qn ) = 0. Montrer que f = 0.
(considérer le polynôme P = α0 Q + · · · + αn Q(n) )
4. Montrer que (Q0 , . . . , Qn ) est une base de E.
[003635]
471
2. Soient A = (0, 0), B = (1, 0), C = (0, 1). Montrer que les formes linéaires f 7→ f (A), f 7→ f (B), f 7→ f (C) constituent une base
de E1∗ .
3. Chercher de même une base de E2∗ .
RR f (A)+ f (B)+ f (C)
4. Soit T le triangle plein ABC et f ∈ E1 . Montrer que T f (x, y) dxdy = 6 .
5. Chercher une formule analogue pour f ∈ E2 .
Correction H [003639]
472
Exercice 3361 p formes linéaires
Soit E un K-ev. On suppose qu’il existe p formes linéaires f1 , . . . , f p telles que :
Exercice 3368
1. Montrer que les transformations géométriques qui conservent globalement un rectangle forment un groupe. Faire l’étude de ce
groupe.
473
2. Étudier le groupe Z/4Z.
3. Montrer qu’il n’existe que deux sortes de groupes à quatre éléments.
[001305]
Exercice 3369
Exercice 3371
Soient les quatre fonctions de R∗ dans R∗
1 1
f1 (x) = x f2 (x) = f3 (x) = −x f4 (x) = −
x x
Montre que G = { f1 , f2 , f3 , f4 } est un groupe pour la loi ◦. [001308]
Exercice 3372
Montrer qu’il existe une seule table possible pour un groupe d’ordre 3. Est-ce vrai pour 4 ? [001309]
Exercice 3373
Montrer que si X contient au moins trois éléments alors σ (X) n’est pas abélien. [001310]
Exercice 3374
Les ensembles suivants, pour les lois considérées, sont-ils des groupes ?
x+y
1. ] − 1, 1[ muni de la loi définie par x ? y = 1+xy ;
2. {z ∈ C : |z| = 2} pour la multiplication usuelle ;
3. R+ pour la multiplication usuelle ;
4. {x ∈ R 7→ ax + b : a ∈ R \ {0} , b ∈ R} pour la loi de composition des applications.
Correction H [001311]
Exercice 3375
Soit K = {Id, f1 , f2 , f3 } où f1 , f2 , et f3 sont les permutations de E = {1, 2, 3, 4} définies par
f1 = 12 21 34 43 , f2 = 13 24 31 42 , f3 = 14 23 32 41 .
Exercice 3376
474
Soit l’ensemble
x x
J = ∈ M2 (R) : x ∈ R \ {0} .
x x
Montrer que, muni de la multiplication usuelle des matrices, J est un groupe abélien. [001313]
Exercice 3377
Pour la multiplication usuelles des matrices carrées, les ensembles suivants sont-ils des groupes :
GL(2, R) ∩ M2 (Z), {M ∈ M2 (Z) : det M = 1} ?
Correction H [001314]
Exercice 3378
Soit G un ensemble muni d’une loi de composition interne associative, admettant un élément neutre à droite et tel que chaque élément
de G admette un symétrique à droite. Montrer que G est un groupe. [001315]
Exercice 3379
Soient (G, .) un groupe et a, b ∈ G. On suppose que
(1) : ab2 = b3 a et (2) : ba2 = a3 b.
1. Montrer, en utilisant seulement (1), que a2 b8 a−2 = b18 puis que a3 b8 a−3 = b27 .
2. En déduire, en utilisant (2), que a3 b8 a−3 = b18 et enfin que a = b = 1.
[001316]
Exercice 3380
1. L’ensemble R \ {−1} muni de la loi ? définie par ∀a, b ∈ R, a ? b = a + b + ab est-il un groupe ?
2. L’ensemble E = {−1, 1, i, −i} ⊆ C muni de la loi usuelle de multiplication dans C est-il un groupe ?
3. L’ensemble E = a0 00 : a ∈ R \ {0} muni de la loi de multiplication usuelle des matrices de M2 (R) est-il un groupe ?
4. L’ensemble S2 (R) des matrices symétriques réelles d’ordre 2 muni de la loi de multiplication usuelle des matrices de M2 (R)
est-il un groupe ?
[001317]
Exercice 3381
Soient (G, ?) et (H, 4) deux groupes. On définit sur G × H la loi ♥ par (x, y)♥(x0 , y0 ) = (x ? x0 , y4y0 ).
1. Montrer que (G × H, ♥) est un groupe.
2. Si G est de cardinal 2, dresser la table de G × G et la reconnaître parmi les exemples des exercices précédents.
[001318]
Exercice 3382
Montrer que si H et K sont des sous-groupes de G alors H ∩ K est un sous-groupe de G. Est-ce vrai pour H ∪ K ? [001319]
Exercice 3383
Si G est un groupe, on appelle centre de G et on note Z(G) l’ensemble {x ∈ G/∀y ∈ G, xy = yx}.
1. Montrer que Z(G) est un sous-groupe de G.
2. Montrer que G est commutatif ssi Z(G) = G.
3. Calculer Z(σ3 ).
[001320]
Exercice 3384
On nomme Mn (Z) l’ensemble des matrices de taille n × n à coefficients entiers relatifs.
- Soit M ∈ Mn (Z). Montrer que pour que M admette un inverse élément de Mn (Z) il faut et il suffit que det(M) ∈ {−1, 1}.
- Démontrer que Gln (Z) = {M ∈ Mn (Z) ; det(M) ∈ {−1, 1}} est un sous-groupe de Gln (R). [001321]
Exercice 3385
475
a c
1. L’ensemble des matrices avec a, b, c, d ∈ R tels que ad − bc 6= 0 et a2 − b2 − c2 − d 2 ≤ 1 est il un sous-groupe de
b d
Gl2 (R) ?
a b
2. L’ensemble des matrices avec a ∈ R∗ et b ∈ R est-il un sous groupe de Gl2 (R) ?
0 a−1
a c
3. Existe-t-il une valeur M ∈ R telle que l’ensemble des matrices avec a, b, c, d ∈ R tels que ad − bc 6= 0 et a ≤ M forme
b d
un sous-groupe de Gl2 (R) ?
Correction H [001322]
Exercice 3386
Soit G un groupe, H et K deux sous-groupes de G. Montrer que H ∪ K est un sous-groupe de G si et seulement si H ⊂ K ou K ⊂ H.
Correction H [001323]
Exercice 3387
Déterminer le sous-groupe de Z engendré par les entiers 24, 36 et −54. [001324]
Exercice 3388
2iπ
Les questions sont indépendantes. Soit j le nombre complexe e 3 .
1. Déterminer le sous-goupe du groupe additif C engendré par i et j.
2. Déterminer le sous-goupe du groupe multiplicatif C∗ engendré par i et j.
[001325]
Exercice 3389
Soit G un groupe engendré par a et b. Montrer que < a > ∩ < b >⊆ Z(G) où Z(G) désigne le centre de G.
Correction H [001326]
Exercice 3390
Soit G un sous-groupe de (R, +) avec G 6= {0}.
1. Montrer l’existence de α = inf(G ∩ R+∗ ).
2. Si α > 0 montrer que G = αZ.
3. Si α = 0 montrer que G est dense dans R.
[001327]
Exercice 3391
Soit G un groupe. Montrer que l’ensemble Aut(G) des automorphismes de G est un groupe pour la loi de composition. Soit H un
sous-groupe de Aut(G), et π : G → ℘(G) définie par : π(x) = { f (x)| f ∈ H}. Montrer que π(G) est une partition de G. [001328]
Exercice 3392
Soit E un ensemble muni d’une loi interne ?. On appelle translation à droite (resp. à gauche) par a ∈ E, l’application da (resp. ga ) de E
dans E définie par da (x) = a ? x (resp. ga (x) = x ? a).
1. Montrer que dans un groupe les translations à droite et à gauche sont des bijections.
2. Réciproquement, si la loi ? de E est associative, et que les translations à droite et à gauche sont des bijections, on va montrer
que (E, ?) est un groupe.
(a) Montrer que pour tout x ∈ E, il existe un unique élément ex ∈ E (resp. fx ∈ E) tel que ex ? x = x (resp. x ? fx = x).
(b) Si x, y ∈ E, montrer que ex = ey (noté e dorénavant) et fx = fy (noté f dorénavant).
(c) Montrer que e = f (noté e dorénavant).
(d) Montrer que pour tout x ∈ E, il existe un unique élément x̄ ∈ E (resp. x̄¯ ∈ E) tel que x̄ ? x = e (resp. x ? x̄¯ = e).
(e) Montrer que x̄ = x̄¯.
(f) Conclure.
[001329]
Exercice 3393
476
Si K est un sous-groupe de H et H un sous-groupe de G, montrer que K est un sous-groupe de G. [001330]
Exercice 3394
1. Soit (G, .) un groupe. Montrer l’équivalence de :
i) G est abélien.
ii) Pour tout a, b ∈ G, on a : (ab)2 = a2 b2 .
iii) Pour tout a, b ∈ G, on a : (ab)−1 = a−1 b−1 .
iv) L’application f de G dans G définie par f (x) = x−1 est un automorphisme.
2. En déduire que si pour tout x ∈ G, x2 = e, alors G est abélien.
[001331]
Exercice 3395
1. Les ensembles N, Z, R, R+ , R∗+ , C, C∗ munis des lois + ou × sont-ils des groupes ? Quand c’est le cas, chercher des sous-
groupes non triviaux.
2. {x ∈ R 7→ ax + b : a ∈ R \ {0} , b ∈ R} muni de la loi de composition des applications est-il un groupe ?
[001332]
Exercice 3396
Quel est le plus petit sous-groupe de (R, +) (resp. de (R∗ , ×)) contenant 1 ? Contenant 2 ? [001333]
Exercice 3397
Soit λ ∈ C fixé. Montrer que Sλ = {exp(iλt) : t ∈ R} est un sous-groupe de (C, ×). Pour quelles valeurs de λ retrouve-t-on des sous-
groupes bien connus ? A quoi ressemblent les courbes Sλ ? Que peut-on dire, en terme de morphisme, de l’application t 7→ exp(iλt) ?
[001334]
Exercice 3398
Décrire tous les homomorphismes de groupes de Z dans Z. Déterminer ceux qui sont injectifs et ceux qui sont surjectifs.
Correction H [001343]
Exercice 3399
a −b
Pour tout couple (a, b) de R2 , on pose la matrice Ma,b = b a
. Soit S = Ma,b : (a, b) ∈ R2 \ {(0, 0)} . Soit l’application f : S →
R, Ma,b 7→ a2 + b2 .
1. Montrer que S est un groupe pour la loi usuelle de multiplication des matrices carrées.
2. Montrer que f est un morphisme du groupe (S , ×) dans le groupe multiplicatif R \ {(0, 0)}.
[001344]
Exercice 3400
Soit f : R → C∗ l’application qui à tout x ∈ R associe eix ∈ C∗ . Montrer que f est un homomorphisme de groupes. Calculer son noyau
et son image. f est-elle injective ?
Correction H [001345]
Exercice 3401
Traduire en termes d’homomorphisme de groupes les propriétés traditionnelles suivantes :
1. ln(xy) = ln x + ln y ;
2. det(MM 0 ) = det(M) det(M 0 ) ;
3. |zz0 | = |z||z0 | ;
1 1 1
4. (xy) 2 = x 2 y 2 ;
0 0
5. ez+z = ez ez ;
6. z + z0 = z + z0 .
477
[001346]
Exercice 3402
Pour tout couple (a, b) de R2 , on pose Ma,b = ab −b
a
, S = Ma,b : (a, b) ∈ R2 et S ∗ = S \ M0,0 . Soit l’application f : S →
C, Ma,b 7→ a + ib.
1. (a) Montrer que S est un sous-groupe du groupe additif usuel M2 (R).
(b) Montrer que S ∗ est un sous-groupe multiplicatif de GL2 (R).
2. Montrer que f est un isomorphisme du groupe (S , +) sur le groupe additif C.
3. (a) Montrer que f définit un homomorphisme du groupe (S ∗ , ×) sur le groupe multiplicatif C∗ .
(b) Déterminer le noyau et l’image de cet homomorphisme.
4. Montrer que Ω = Ma,b : (a, b) ∈ R2 , a2 + b2 = 1 est un sous-groupe distingué du groupe multiplicatif S ∗ .
[001347]
Exercice 3403
Soit G un groupe. Montrer que l’application x → x−1 est un morphisme si et seulement si G est commutatif. On suppose G fini ; soit φ
un morphisme involutif de G dont le seul point fixe est e, montrer que :
∀z ∈ G, ∃t ∈ G, z = t(φ (t))−1 .
En déduire φ puis que G est commutatif. [001348]
Exercice 3404
Montrer que les groupes (R, +) et (R∗+ , ×) sont isomorphes. [001349]
Exercice 3405
Montrer que U2 × U3 est isomorphe à U6 . Est-ce que U2 × U2 est isomorphe est U4 ? Pouvez-vous conjecturer à quelle condition
Un × Um est isomorphe à Unm ? [001350]
Exercice 3406
Soit G un groupe.
1. Montrer que l’ensemble des automorphismes de G muni de la loi de composition des applications est un groupe. Ce groupe est
noté Aut (G).
2. Vérifier que l’application φ : G → Aut (G) qui associe à g ∈ G l’application φg : G → G, x 7→ gxg−1 est un morphisme de
groupes. Déterminer son noyau Z(G), dit centre de G.
3. Déterminer Aut (Q) et Aut (Z).
[001351]
Exercice 3407
Soit (G, .) un groupe. On appelle conjugaison par a ∈ G, l’application fa de G dans G définie par fa (x) = a.x.a−1 .
1. Montrer que fa est un automorphisme de G.
2. Soit Γ = { fa : a ∈ G}. Montrer que (Γ, ◦) est un groupe.
3. Soit Φ : G → Γ, a 7→ fa . Vérifier que Φ est un morphisme. Est-il injectif ? (indication : préciser ce morphisme lorsque G est
abélien).
[001352]
Exercice 3408
1. Les sous-groupes (Q, +) et (Z, +) sont-ils isomorphes ?
2. Les sous-groupes (Q, +) et (Q \ {0} , ×) sont-ils isomorphes ?
[001353]
Exercice 3409
Montrer que les groupes multiplicatifs R \ {0} et C \ {0} ne sont pas isomorphes.
Correction H [001354]
Exercice 3410
478
1. On suppose que ϕ est un isomorphisme de (G, ∗) sur (G0 , ). Si e est l’élément neutre de G, que peut-on dire de ϕ(e) ? Si x0 est
l’inverse de x dans G, que peut-on dire de ϕ(x0 ) ? Si G est d’ordre n, que peut-on dire de l’ordre de G0 ?
2. Pouvez-vous citer des exemples de groupes ? de groupes isomorphes ?
3. Si (G, ∗) est un groupe fini et si on établit la table de la loi ∗, peut-on rencontrer deux fois le même élément dans la même ligne,
dans la même colonne ? Établir les tables de composition possibles pour des groupes à 2, 3, 4 éléments. Pouvez-vous donner
des exemples de groupes correspondant à ces tables. Retrouver éventuellement des groupes isomorphes.
[001385]
Exercice 3411
Soient p un nombre premier et G un groupe d’ordre p. Montrer que G est cyclique et donner la liste des générateurs de G.
Correction H [001386]
Exercice 3412
Soit G un groupe d’ordre pn avec p premier.
1. On considère deux sous-groupes H et H 0 de G d’ordre p avec H 6= H 0 . Montrer que H ∩ H 0 = {e}.
2. En déduire que le nombre d’éléments d’ordre p dans G est un multiple de p − 1.
Correction H [001387]
Exercice 3413
Déterminer (à isomorphisme près) tous les groupes d’ordre 4. [001388]
Exercice 3414
1. Soit G un groupe dans lequel tout élément (distinct de l’élément neutre) est d’ordre 2. Montrer que G est commutatif.
2. Soit G un groupe d’ordre pair. Montrer que G contient au moins un élément d’ordre 2.
Correction H [001389]
Exercice 3415
Montrer que tout morphisme de groupes de Q dans un groupe fini G est trivial. [001390]
Exercice 3416
Soit G un groupe et H une partie finie non vide de G. On suppose que H est stable pour la loi de G. Montrer H est un sous-groupe de
G. [001391]
Exercice 3417
Soit G un groupe fini de cardinal 2n (n ≥ 2), possédant 2 sous-groupe H et H 0 tels que :
Card(H) = Card(H 0 ) = n
et
H ∩ H 0 = {e}.
1. Montrer que G − (H ∪ H 0 ) est un singleton, noté {a}.
2. Soit h ∈ H − {e}, montrer que hH 0 ⊂ {h, a}, en déduire que hH 0 = {h, a} puis que n = 2.
3. On écrit G = {a, e, h, h0 }, donner la table de G (puis un exemple d’un tel groupe).
[001392]
Exercice 3418
Soit G l’ensemble des matrices d’ordre 2 inversibles.
1. Montrer que G est un groupe pour le produit matriciel. Est-il commutatif ?
2. Montrer que si A ∈ G, B ∈ G vérifient A2 = B2 = ABAB = I, alors A = A−1 , B = B−1 et AB = BA.
3. Trouver deux éléments de G vérifiant A2 = B2 = I et AB 6= BA.
[002438]
Exercice 3419
479
Soit G l’ensemble des matrices de la forme
1 x
, x ∈ R.
0 1
Montrer que c’est un groupe multiplicatif isomorphe au groupe additif réel. [002439]
Exercice 3420
Soit G le groupe multiplicatif des matrices complexes d’ordre n. Parmi les sous-ensembles suivants de G, lesquels sont des sous-
groupes ?
— les matrices à coefficients réels ;
— les matrices inversibles ;
— les matrices réelles inversibles à coefficients positifs ;
— les matrices diagonales inversibles ;
— les matrices vérifiant ai,i 6= 0, ∀i, et triangulaires supérieures (ai, j = 0 si i > j).
— les matrices vérifiant ai, j = a j,i , ∀i, j.
[002440]
Exercice 3421
On munit l’ensemble G = {a, b, c, d} d’une loi de composition interne dont la table de Pythagore est
? a b c d
a c a c a
b a d c b
c c c c c
d a b c d
Exercice 3422
On définit une permutation σ de l’ensemble {1, 2, . . . , 15} par la suite finie des entiers σ (1), σ (2), . . . , σ (15). Par exemple
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
σ1 =
2 7 1 14 3 12 8 9 6 15 13 4 10 5 11
Exercice 3423
480
1. Montrer que les ensembles G suivants, munis des lois ? données, sont des groupes. Préciser quel est l’élément neutre de G et
quel est l’inverse d’un élément quelconque x ∈ G.
(a) G = Z, ? = l’addition des nombres ;
(b) G = Q∗ (ensemble des rationnels non nuls), ? =la multiplication des nombres ;
(c) G = Q+∗ (ensemble des rationnels strictement positifs), ? = la multiplication des nombres ;
(d) G = R, ? = l’addition des nombres ;
(e) G = R+∗ , ? = la multiplication des nombres ;
(f) G = C, ? = l’addition des nombres ;
(g) G = C∗ , ? = la multiplication des nombres ;
(h) G = {z ∈ C, |z| = 1}, ? = la multiplication des nombres ;
2πk
(i) G = {ei n , k = 0, 1, . . . , n − 1}, ? = la multiplication des nombres (n est un entier fixé) ;
(j) G = l’ensemble des bijections d’un ensemble non vide E, ? = la composition des applications ;
(k) G = l’ensemble des isométries de l’espace euclidien R3 (muni du produit scalaire standard), ? = la composition des
applications ;
(l) G = l’ensemble des isométries du plan euclidien R2 (muni du produit scalaire standard) qui préservent une figure donnée,
? = la composition des applications.
2. Donner un morphisme de groupes entre (R, +) et (R+∗ , ·) ;
3. Donner un morphisme de groupes entre (R+∗ , ·) et (R, +) ;
4. Donner un morphisme de groupes surjectif entre (C, +) et (C∗ , ·) ;
[002729]
Exercice 3424
Dire pour quelle(s) raison(s) les opérations ? suivantes ne munissent pas les ensembles G donnés d’une structure de groupe ?
(a) G = N, ? = l’addition des nombres ;
(b) G = N∗ , ? = la multiplication des nombres ;
(c) G = R, ? = la multiplication des nombres ;
[002730]
481
Correction H [002966]
∀ a, b ∈ G, ∃ x, y ∈ G tq a = x · b = b · y.
482
Soit G un groupe additif, et H, K, L trois sous-groupes de G vérifiant : H ⊂ K, H ∩ L = K ∩ L, H + L = K + L. Démontrer que H = K.
[002975]
Exercice 3439
Soit H un groupe abélien. Un élément x ∈ H est dit d’ordre fini lorsque il existe n ∈ N tel que la somme x + ... + x (n-fois) soit égale à
0. Montrer que l’ensemble des éléments d’ordre fini de H est un sous-groupe abélien de H.
Correction H [001336]
Exercice 3440
Soit G un groupe, e son élément neutre. Un élément g de G est dit d’ordre n ∈ N si gn = e et gk 6= e pour tout entier k < n. g est dit
d’ordre fini si il est d’ordre n pour un n quelconque.
1. Montrer que Gl2 (R) contient des éléments d’ordre 2 et des éléments qui ne sont pas d’ordre fini.
2. Soit ϕ un homomorphisme de G à valeurs dans H et g un élément de G d’ordre n. Montrer que :
- ϕ(g) est d’ordre fini inférieur ou égal à n.
- Si ϕ est injectif, l’ordre de ϕ(g) est égal à n.
3. Montrer que si G n’a qu’un nombre fini d’éléments, tous ses éléments ont un ordre fini.
Correction H [001337]
Exercice 3441
Soit le groupe G = Z/12Z.
483
1. Déterminer le sous-groupe H de G engendré par 6 et 8 et déterminer son ordre.
2. Caractériser les générateurs de G.
3. Quel est l’ordre de l’élément 9 ?
[001338]
Exercice 3442
Soient E un espace vectoriel réel de dimension 2 et (e1 , e2 ) une base de E. On considère les endomorphismes de E définis par
s(e1 ) = e1 , s(e2 ) = −e2 ,
r(e1 ) = e2 , r(e2 ) = −e1 .
1. Montrer que r et s sont des automorphismes du R-espace vectoriel E.
2. Déterminer l’ordre de s et l’ordre de r.
3. (a) Montrer que sr = −rs.
(b) En déduire que G := {IdE , s, r, sr, −IdE , −s, −r, −s} est un sous-groupe du groupe linéaire de E.
(c) Montrer que G est le sous-groupe du groupe linéaire GL(E) engendré par s et t.
[001339]
Exercice 3443
Soient G un groupe et x ∈ G un élément d’ordre n. Quel est l’ordre de x2 ?
Correction H [001340]
Exercice 3444
1. Soient G un groupe et x, y ∈ G des éléments qui commutent et d’ordres respectifs m et n premiers entre eux. Montrer que xy est
d’ordre mn. Montrer que l’hypothèse m et n premiers entre eux est indispensable.
2. Montrer que A := 01 −1 0 1
0 et B := −1 −1 sont des éléments de GL(2, R) d’ordres finis et que AB n’est pas d’ordre fini.
Correction H [001341]
Exercice 3445
Le groupe (Q, +) est-il monogène ?
Correction H [001342]
484
119 203.03 Morphisme, isomorphisme
Exercice 3450 Groupe des automorphismes
Soit G un groupe multiplicatif. On note Aut(G) l’ensemble des isomorphismes φ : G → G.
1. Montrer que Aut(G) est un groupe pour la loi ◦.
2. Déterminer Aut(Z).
3. Pour a ∈ G on note φa : G → G, x 7→ axa−1
Montrer que φa ∈ Aut(G), et que l’application a 7→ φa est un morphisme de groupes.
[002977]
Exercice 3455
Soient les ensembles
x 0 x x
L= ∈ M2 (R) : x ∈ R et M = ∈ M2 (R) : x ∈ R
0 0 −x −x
Étudier si, munis des lois usuelles, L et M sont des anneaux, des corps. [001356]
Exercice 3456
1. Soit D = { f ∈ R[X] : f 0 (0) = 0} . Montrer que D n’est pas un idéal de l’anneau R[X] et que c’est un sous-anneau de l’anneau
R[X].
2. Soit E = { f ∈ R[X] : f (0) = f 0 (0) = 0}. Montrer que D n’est pas un sous-anneau de l’anneau R[X] et que c’est un idéal de
l’anneau R[X] dont on donnera un générateur.
485
[001357]
Exercice 3457
On définit sur R les deux lois ⊕ et ⊗ par x ⊕ y = x + y − 1 et x ⊗ y = x + y − xy. Montrer que (R, ⊕, ⊗) est un corps. [001358]
Exercice 3458
Soit (G, +) un groupe commutatif. On note End(G) l’ensemble des endomorphismes de G sur lequel on définit la loi + par f + g : G →
G, x 7→ f (x) + g(x).
Montrer que (End(G), +, ◦) est un anneau. [001359]
Exercice 3459
Soit (A, +, ×) un anneau. On dit que x ∈ A est nilpotent ssi il existe n ∈ N tel que xn = 0.
1. Montrer que si x est nilpotent alors 1 − x est inversible.
2. Montrer que si x et y sont nilpotents et commutent, alors xy et x + y sont nilpotents.
3. Un corps admet-il des éléments nilpotents ?
[001360]
Exercice 3460
Soit (A, +, ×) un anneau.
On appelle centre de A l’ensemble C = {x ∈ A/∀y ∈ A, xy = yx}.
Montrer que C est un sous-anneau de A. [001361]
Exercice 3461
Soient A et B deux anneaux. On définit sur A × B les lois
(x, y) + (x0 , y0 ) = (x + x0 , y + y0 )
Exercice 3462
Montrer que si A1 , . . . , An sont des sous-anneaux de A alors A1 ∩ . . . ∩ An est un sous-anneau de A. [001363]
Exercice 3463
Soit Z[i] = a + ib, (a, b) ∈ Z2 .
1. Montrer que Z[i] est un anneau commutatif pour les lois usuelles de C.
2. Déterminer les inversibles de Z[i].
[001364]
Exercice 3464
Soit A un anneau commutatif. On dit que a ∈ A est nilpotent s’il existe n ∈ N∗ tel que an = 0. On pose N (A) = {a ∈ A : a est nilpotent} .
1. Dans cette question, A = Z/72Z. Montrer que 6 ∈ N (A) puis que N (A) = λ 6 : λ ∈ Z .
2. Que peut-on dire de N (A) si A est intègre ?
3. Montrer que N (A) est un idéal de A
[001365]
486
2. On considère l’application
f : R[X] → A, P 7→ (P(0), P0 (0)).
(a) Montrer que f est un homomorphisme d’anneaux.
(b) f est-il surjectif ?
(c) Déterminer le noyau de f .
[001366]
1. Montrer que k est inversible dans l’anneau Z/nZ si et seulement si les entiers k et n sont premiers entre eux.
2. On pose n = 10 et soit G le groupe des éléments inversibles de Z/nZ.
(a) Donner la liste des éléments de G.
(b) Quel est l’ordre de 3 ? G est-il cyclique ?
[001369]
Exercice 3469
Montrer que Z/nZ est un anneau principal. [001372]
Exercice 3470
Soit A un anneau fini commutatif intègre (i.e. xy = 0 ⇒ x = 0 ou y = 0). Montrer que c’est un corps, i.e. que tout élément non nul est
inversible. [001373]
Exercice 3471
Soit A un anneau, on dit que x ∈ A est nilpotent si ∃n ∈ N tel que xn = 0.
1. Montrer que si x est nilpotent alors (1 − x) est inversible.
2. Montrer que si x et y sont nilpotents et commutent alors xy et x + y sont nilpotents.
3. Un corps admet-il des éléments nilpotents ?
[001374]
487
(
∀ X ∈ I, ∀ Y ⊂ X, on a Y ∈ I
2. Soit I un idéal de A. Montrer que :
∀ X,Y ∈ I, on a X ∪Y ∈ I.
3. En déduire que I = P(E 0 ) avec E 0 ⊂ E.
4. Étudier la réciproque.
5. Si E est infini, montrer que I = {parties finies de E} est un idéal qui n’est pas de la forme P(E 0 ).
[003005]
Exercice 3479 1 − ab et 1 − ba
Soit A un anneau et a, b ∈ A. Montrer que 1 − ab ∈ A∗ ⇔ 1 − ba ∈ A∗ .
Correction H [003012]
488
√
1. Montrer que I est un idéal de A.
p√ √
2. Montrer que I = I.
√ √ √ √ √ √
3. Montrer que I ∩ J = I ∩ J et I + J ⊃ I + J.
√
4. Exemple : A = Z, I = 3648Z. Trouver I.
Correction H [003013]
489
[003018]
Exercice 3493
Soit J = {P ∈ Z [X] : P (0) ∈ 2Z} .
490
1. (a) Montrer que J est un idéal de Z [X] .
(b) Montrer que J est engendré par les polynômes 2 et X.
2. En remarquant que 2 ∈ J , montrer que l’hypothèse “J est un idéal principal de Z[X]” est absurde.
[001371]
Exercice 3494
Soit (A, +, ×) un anneau commutatif, on dit que I ⊂ A est un idéal de A si et seulement si : I est un sous-groupe de (A, +) et de plus :
∀a ∈ A, ∀x ∈ I, ax ∈ I.
1. Quels sont les idéaux de Z ?
2. On appelle radical de I, l’ensemble : √
I = {x ∈ A|∃n ∈ N, xn ∈ I}.
√
Montrer que I est un idéal de Acontenant I. Étudier le cas A = Z.
√ √ p√ √
3. Montrer que si I et J sont deux idéaux de A tels que I ⊂ J, alors I ⊂ J.En déduire I = I.
√ √ √
4. Montrer que si I et Jsont deux idéaux de A, I ∩ J = I ∩ J.
[001375]
Exercice 3495
A est nommé idéal de A lorsque pour tout x ∈ J et tout a ∈ A le produit ax appartient à J.
1. Trouver tous les idéaux d’un corps K.
2. Montrer que tout idéal de Z est de la forme aZ, où a ∈ Z.
3. On note D l’ensemble des rationnels x tels que il existe k ∈ N tel que x10k ∈ Z. Montrer que tout idéal de D est de la forme aD
où a ∈ D.
[001376]
Exercice 3496
Montrer qu’un idéal de K[X] est distinct de K[X] si et seulement s’il ne contient aucun polynôme constant non nul. [001571]
Exercice 3497
Soient les polynômes P = X 4 + X 3 − 2X + 1 et Q = X 2 + X + 1 de R[X]. Déterminer pgcd(P, Q) puis la somme et l’intersection des
idéaux principaux (P) et (Q) de R[X]. [001572]
Exercice 3498
Les parties I = {P ∈ R[X] : P0 (0) = 0} et J = {P ∈ R[X] : P(0) = P0 (0) = 0} sont-elles des idéaux de R[X] ? Dans l’affirmative, en
donner un générateur. [001573]
Exercice 3500
Soit σ un automorphisme de R.
1. Montrer que si x ≥ 0 alors σ (x) ≥ 0.
2. Montrer que σ est croissante.
3. Déterminer σ .
[001378]
Exercice 3501
Soient A = 11
01 et C = {M ∈ M2 (R) : MA = AM} .
1. Montrer que C est un sous-espace vectoriel de M2 (R) et en déterminer une base.
2. Montrer que, pour les lois usuelles, C est une R-algèbre.
491
[001379]
Exercice 3502
Soient E un R-espace vectoriel et u ∈ L (E) tel que u2 = u. On définit
1. Montrer que, muni des lois usuelles sur L (E), c’est une R-algèbre.
2. Montrer que cette algèbre est de dimension finie et discuter de sa dimension en fonction de u.
3. L’anneau R[u] est-il un corps ?
[001380]
Exercice 3503
1 0 0 2
Soit M = {aI2 + bJ ∈ M2 (R) : a, b ∈ R} où I2 = ,J = .
0 1 1 0
1. Calculer J 2 et montrer que si a, b ∈ R et aI2 + bJ = O alors a = b = 0.
2. Montrer que, muni des lois usuelles sur M2 (R), M est un anneau. Cet anneau est-il commutatif, intègre ?
3. M est-il un corps, une R-algèbre ?
[001381]
Exercice 3504
Montrer que l’ensemble S des suites réelles convergentes est une R-algèbre. L’application S → R, u 7→ lim u est-elle un morphisme de
R-algèbres ? L’anneau S est-il intègre ? [001382]
Exercice 3505
Soient E un R-ev et u ∈ L (E) tel que u2 = u. On définit
R[u] = {aIdE + bu : a, b ∈ R} .
Montrer que, muni des lois usuelles sur L (E), c’est une R-algèbre. L’anneau R[u] est-il un corps ? [001383]
Exercice 3506
Un automorphisme d’un corps K est une application bijective ϕ de K dans lui-même telle que ϕ(1) = 1, ϕ(0) = 0 et, pour tout a, b ∈ K,
on ait ϕ(a + b) = ϕ(a) + ϕ(b) et ϕ(ab) = ϕ(a)ϕ(b).
1. Soit ϕ un automorphisme de R. Montrer que l’application x 7→ ϕ(x) est croissante. En déduire que l’identité est le seul auto-
morphisme de R.
2. Soit ψ un automorphisme continu de C. Montrer ψ(x) = x, pour tout x ∈ R. En déduire tous les automorphismes continus de
C.
[001384]
492
3. Montrer que n = Card (K ∗ ) (ceci prouve que K ∗ est cyclique).
[003027]
493
1. Montrer que A est un corps.
2. Si dim A > 1 montrer que tout élément de A est algébrique de degré 1 ou 2 sur R. En déduire qu’alors A est isomorphe à (x2 +1).
[003326]
Exercice 3517
On considère le groupe symétrique Sn .
1. Déterminer card(Sn ).
2. Calculer (34)(45)(23)(12)(56)(23)(45)(34)(23).
a a2 . . . ak
3. Rappel : la permutation σ = 1 est un cycle de longueur k, que l’on note (a1 a2 . . . ak ).
a2 a3 . . . a1
Si τ ∈ Sn , montrer que τσ τ −1 = (τ(a1 ) τ(a2 ) . . . τ(ak )).
4. Rappel : toute permutation se décompose en produit de cycles à supports disjoints, et cette décomposition est unique à l’ordre
près.
1 2 3 4 5 1 2 3 4 5 6 7
Décomposer les permutations suivantes en produits de cycles à supports disjoints : , ,
3 4 5 1 2 7 6 1 2 3 4 5
1 2 3 4 5 6 7 8
6 2 5 7 8 1 3 4
5. Rappel : il existe un unique morphisme de Sn dans ({−1, 1}, ×) non trivial, appelé signature, et noté ε. Une manière de calculer
ε(τ) (où τ ∈ Sn ) consiste à décomposer τ en produit de p transpositions (ie cycles de longueur 2) : alors ε(τ) = (−1) p .
Montrer que la signature d’un cycle de longueur k vaut (−1)k−1 . En déduire comment se calcule la signature d’une permutation
à partir de sa décomposition en produit de cycles disjoints.
[001403]
Exercice 3518
Comment passer de 1234 à 2314 en échangeant seulement deux chiffres à chaque étape ? Y a-t-il plusieurs façons d’y parvenir ? Même
question pour 1234 et 4312.
Peut-on obtenir n’importe quelle permutation des chiffres 1234 par ce procédé ? [001404]
Exercice 3519
Représenter graphiquement les permutations suivantes. Les décomposer en produit de cycles à supports disjoints, puis en produits de
transpositions.
1234567 1234567 1234567 1234567
σ1 = σ2 = σ3 = σ4 =
1425376 2471635 3261547 7146253
Calculer la signature des permutations ci-dessus. Calculer le produit σ1 σ2 σ3 et sa signature. Comparer ce résultat aux précédents.
[001405]
Exercice 3520
Soient a, b, c trois éléments distincts de {1, ..., n}. Calculer le produit (ab)(bc)(ab).
494
En déduire que Sn est engendré par les permutations {(1, i)}2≤,i≤n , c’est à dire que toute permutation s’écrit comme produit de
transpositions de cette forme.
Montrer que Sn est engendré par (12) et (123...n). [001406]
Exercice 3521
Décrire tous les morphismes de groupe de (Sn , ◦) → ({+1, −1}, ·), c’est les applications φ : Sn → {+1, −1} satisfaisant :
∀(σ , σ 0 ) ∈ Sn2 , φ (σ σ 0 ) = φ (σ )φ (σ 0 )
Indication : Commencer par montrer que toutes les transpositions ont même image. [001407]
Exercice 3522
Dans Rn , on désigne par (e1 , ..., en ) la base canonique. A une permutation σ ∈ Sn , on associe l’endomorphisme uσ de Rn suivant :
Rn → x
R n
x1 ! σ (1)
uσ : .. ..
7→
. .
xn xσ (n)
1. Soit τ = (i j) une transposition. Écrire la matrice de uτ dans la base canonique. Montrer que det(uτ ) = −1.
2. Montrer que ∀σ , σ 0 ∈ Sn , uσ ◦ uσ 0 = uσ ◦σ 0 .
3. En déduire que ∀σ ∈ Sn , det uσ = ε(σ ) où ε désigne la signature.
[001408]
Exercice 3523
On note Sn le groupe symétrique des permutations sur n éléments.
Soit ρ un morphisme de groupes de (Sn , ◦) dans ({−1, 1}, ·), c’est à dire une application de Sn dans {−1, 1} satisfaisant
1. Calculer ρ(id). Pour tout cycle γ de longueur p, calculer γ p . En déduire que lorsque p est impair, ρ(γ) = 1.
2. On suppose que pour toute transposition τ, ρ(τ) = 1. Montrer que ∀σ ∈ Sn , ρ(σ ) = 1
3. On suppose maintenant qu’il existe une transposition τ0 = (a, b) pour laquelle ρ(τ0 ) = −1.
(a) Pour un élément c ∈ {1, . . . , n} \ {a, b}, calculer (a, b)(a, c). En déduire que ρ(a, c) = −1.
(b) Pour deux éléments distincts c et d de {1, . . . , n}, calculer (a, c)(a, d)(a, c). En déduire que ρ(c, d) = −1.
(c) En déduire que pour toute transposition τ, ρ(τ) = −1 puis montrer que pour toute permutation σ ∈ Sn , ρ(σ ) est la
signature de σ .
4. Quels sont tous les morphismes de groupes de (Sn , ◦) dans ({−1, 1}, ·) ?
5. On considère l’application ϕ suivante :
Sn → {−1, 1}
ϕ:
σ (i)−σ ( j)
σ 7→ ∏ni=1 i− j
Montrer que ∀(σ , τ) ∈ Sn , ϕ(σ τ) = ϕ(σ )ϕ(τ).
En déduire que
n σ (i) − σ ( j)
∀σ ∈ Sn , ε(σ ) = ∏ ,
i=1 i− j
où ε(σ ) désigne la signature de σ .
[001409]
Exercice 3524
Soit G un groupe d’ordre 2n et H un sous-groupe de G d’ordre n (H est donc d’indice deux dans G).
1. Montrer que si g ∈ G et g 6∈ H, on a H ∩ gH = 0/ puis que G = H ∪ gH.
2. En déduire que pour tout g ∈ G, g2 ∈ H.
3. On suppose désormais G = A4 le groupe des permutations paires de l’ensemble {1, 2, 3, 4}. Soit σ = (a, b, c) un 3-cycle.
Montrer que σ peut s’écrire comme le carré d’une permutation paire c’est à dire qu’il existe ϕ ∈ A4 telle que ϕ 2 = σ . En
déduire que A4 ne possède pas de sous-groupe d’ordre 6.
495
[001410]
Exercice 3525
Déterminer tous les éléments σ ∈ Sn tels que σ 2 = σ . [001411]
Exercice 3526
1. Rappeler |S3 |. Montrer que S3 ne contient pas d’élément d’ordre 6.
2. Montrer que S3 contient un unique sous-groupe d’ordre 3. Déterminer tous les sous-groupes d’ordre 2 de S3 .
3. Déduire de ce qui précède tous les sous-groupes de S3 .
Correction H [001412]
II
On désigne par An le groupe alterné d’ordre n (rappel : c’est le sous-groupe de (Sn , ◦) formé des permutations de En = {1, 2, . . . , n}
de signature +1.)
On se propose de déterminer le centre de An pour n ≥ 3.
1. Donner la liste des éléments de A3 et de Z (A3 ).
2. On suppose désormais n ≥ 4. Dans cette question on fixe i, j, k trois éléments distincts de En .
(a) Vérifier que le 3-cycle (i, j, k) est dans An .
(b) Soit s ∈ Sn , montrer que s ◦ (i, j, k) = (s(i), s( j), s(k)) ◦ s.
(c) En déduire que si s ∈ Z (An ) alors l’image de {i, j, k} par s est {i, j, k}.
3. Pour n = 4, on note E4 = {i, j, k, `}. Si s ∈ Z (A4 ) montrer que s(`) = `. En déduire Z (A4 ) = {id}.
4. Pour n ≥ 5, soit s ∈ Z (An ), soit i, j, k, `, m cinq éléments distincts de En . En considérant les ensembles {i, j, k} et {i, `, m}
montrer que s = id et déterminer Z (An )
496
[001414]
Exercice 3529
Quel est l’ordre maximal d’un élément de S4 ? De S5 ? De A5 ? [001415]
Exercice 3530
On désigne par K le sous-ensemble {id, (1, 2)(3, 4), (1, 3)(2, 4), (1, 4)(2, 3)} de S4 .
1. Montrer que K est un sous-groupe distingué de S4 et de A4 .
2. Pour quelle raison K est-il isomorphe à Z/2Z × Z/2Z? Calculer le quotient A4 /K.
3. Montrer que le quotient S4 /K est isomorphe à S3 .
4. Donner un exemple de sous groupe distingué de K et non de S4 . Quelle conclusion peut-on en tirer ?
[001416]
Exercice 3531
Calculer Z(Sn ) suivant les valeurs de n ∈ N. [001417]
Exercice 3532
Trouver la décomposition en produit de cycles à supports disjoints, la signature, l’ordre et une décomposition en produit de transposi-
tions des permutations suivantes de S10 :
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
σ= ,
3 7 1 4 2 6 9 8 5 10
Exercice 3533
A4 désigne le groupe des permutations paires sur l’ensemble E = {1, 2, 3, 4} .
1. Quels sont les ordres des éléments de A4 ? En déduire la liste de ces éléments sous forme décomposée en produit de cycles à
supports disjoints.
2. Montrer que les permutations s = (1 2)(3 4) et r = (1 2 3) engendrent A4 .
3. Montrer que A4 admet un unique sous-groupe H d’ordre 4 (on examinera d’abord les ordres des éléments d’un tel sous-groupe)
et que ce sous-groupe est un sous-groupe distingué de A4 .
[001419]
Exercice 3534
Le groupe G = S3 × S3 est-il abélien ? Déterminer tous les sous-groupes de G d’ordre 4. [001420]
Exercice 3535
Quel est le nombre de k-cycles dans Sk puis dans Sn où k ≤ n ? [001421]
Exercice 3536
Soit G un sous-groupe de Sn .
1. Montrer que si G est d’ordre impair alors G ne contient aucune permutation impaire.
2. Montrer que si G contient au moins une permutation impaire, alors G contient autant de permutations paires que de permutations
impaires.
[001422]
Exercice 3537
Soient
a = (1, 2)(3, 4), b = (1, 3)(2, 4), c = (1, 4)(2, 3) ∈ A4 , X = {a, b, c} , V = {a, b, c, Id} et Φ : S4 → S (X), g ∈ G 7→ Φg =
x 7→ gxg−1 .
1. (a) Montrer que V est un sous-groupe distingué de A4 (on pourra étudier l’ordre des élements de A4 ).
(b) Montrer que < a > est un sous-groupe distingué de V et n’est pas un sous-groupe distingué de A4 .
497
2. Montrer que Φ est un homomorphisme de groupes.
3. (a) Calculer Φ(g) pour g = (1, 2) puis g = (1, 2, 3).
(b) En déduire que Φ est surjectif.
4. Montrer que S4 /V est isomorphe à S3 .
5. Ecrire la décomposition de A4 suivant les classes modulo V.
[001423]
Exercice 3538
1. Déterminer le centre du groupe Sn .
2. (a) Montrer qu’un groupe G1 × G2 contient un sous-groupe distingué isomorphe à G1 .
(b) Montrer que les groupes Sn et Z/2Z × An ne sont pas isomorphes si n ≥ 3.
[001424]
Exercice 3539
Exercice 3540
1. Montrer que Sn est isomorphe à un sous-groupe de An+2 .
2. Montrer que S4 n’est pas isomorphe à un sous-groupe de A5 .
3. Montrer que S5 n’est pas isomorphe à un sous-groupe de A6 .
Correction H [001426]
Exercice 3541
Montrer que tout groupe fini est isomorphe à un sous-groupe de Sn (groupe symétrique) pour un certain n. [001427]
1. Calculer (a b c) ◦ (b c d).
2. Montrer que le sous-groupe alterné An est engendré par les 3-cycles (n ≥ 3).
Correction H [003076]
498
(c) Montrer que : ∀ i 6= j, ∀ k 6= l, (i j) ◦ (k l) ∈ H .
(d) Montrer que H = An .
Correction H [003077]
499
Exercice 3554 Puissances d’un k-cycle
Soit σ un k-cycle de Sn et p ∈ Z.
1. Si p | k, montrer que σ p est le produit de p cycles à supports disjoints de longueur kp .
2. Montrer que pour p ∧ k = 1, σ p est un k-cycle (utiliser l’égalité de Bézout).
3. Dans le cas général, étudier la décomposition en cycles de σ p .
[003086]
500
Correction H [005358]
1. Sur E = [0, 1], on définit l’opération : x ∗ y = x + y − xy. Vérifier que ∗ est interne, et étudier ses propriétés (commutativité,
associativité, élément neutre, éléments symétrisables, éléments réguliers).
2. Mêmes questions avec E =] − ∞, 1[.
Correction H [002960]
501
Soit E un ensemble, et F l’ensemble des relations binaires sur E. Pour R, S ∈ F , on définit la relation R ∗ S par :
, z 7→ ω k z (0 ≤ k < n)
Montrer que G = { f0 , . . . , fn−1 , g0 , . . . , gn−1 } est un groupe pour la composition des applications.
Soit a > 0 et Ak le point du plan d’affixe aω k . Montrer que G représente le groupe des isométries du polygone A0 . . . An−1 .
G est-il cyclique ?
Montrer que G est engendré par les applications f1 et g0 et que l’on a : f1 ◦ g0 = g0 ◦ f1−1 .
ρ est d’ordre n
Soit H un groupe quelconque engendré par deux éléments ρ et σ tels que σ est d’ordre 2
ρσ = σ ρ −1 .
Montrer que G et H sont isomorphes.
[002987]
Soit G un groupe fini de cardinal pair. Montrer qu’il existe un élément d’ordre 2.
Indication H [002988]
Déterminer tous les groupes finis de cardinal 6 (on admettra que dans un tel groupe, il existe un élément a d’ordre 2, et un
élément b d’ordre 3). [002991]
502
Exercice 3578 Groupe d’homographies
x ∼ y ⇐⇒ ∃ h ∈ H, ∃ k ∈ K tq y = hxk.
Correction H [002996]
1. Soit H un sous-groupe additif de Q engendré par un nombre fini d’éléments. Montrer que H est monogène.
2. Trouver un sous-groupe non trivial de Q qui n’est pas engendré par une famille finie.
503
[002997]
On considère le groupe G = Z2 . Une base de G est une famille (α = (a, a0 ), β = (b, b0 )) engendrant G.
1. (a) Montrer que (α, β ) est une base de G si et seulement si det(α, β ) = ±1.
(b) Montrer que α = (a, a0 ) appartient à une base de G si et seulement si a ∧ a0 = 1.
2. Soit H un sous-groupe non trivial de G. On note H 0 = {ux + vy tq u ∈ Z, v ∈ Z, (x, y) ∈ H}, n le plus petit élément de H 0
strictement positif et u ∈ Z, v ∈ Z, (x, y) ∈ H tels que ux + vy = n.
(a) Montrer que u ∧ v = 1 et que x et y sont divisibles par n.
(b) On pose α = (x/n, y/n) et β = (−v, u). Montrer que (α, β ) est une base de G et qu’il existe p ∈ N tel que
(nα, npβ ) engendre H.
[003002]
Soit G un groupe fini de cardinal n. Montrer qu’il existe une partie génératrice de G de cardinal inférieur ou égal à log2 (n).
Correction H [003003]
Soit G un groupe ayant un nombre fini de sous-groupes. Montrer que G est fini.
Correction H [003004]
504
125 204.01 Produit scalaire, norme
Exercice 3591
Exercice 3592
Pour quelles valeurs de λ les formes bilinéaires ci-dessous définissent-elles un produit scalaire sur R3 ?
1. f (x, y) = x1 y1 + 6x2 y2 + 3x3 y3 + 2x1 y2 + 2x2 y1 + 3λ x1 y3 + 3λ x3 y1
2. g(x, y) = x1 y1 + 10x2 y2 + 6x1 y2 + λ x3 y3 − x2 y3 − x3 y2
3. h(x, y) = 2x1 y1 + 7x1 y2 + 7x2 y1 + 8x2 y2 − 3x3 y3 + λ x2 y3 + λ x3 y2
4. i(x, y) = (x1 + x2 )(y1 + y2 ) + (x1 + x3 )(y1 + y3 ) + (x2 + x3 )(y2 + y3 ) − λ (x1 + x2 + x3 )(y1 + y2 + y3 )
[001451]
Exercice 3593
Vérifier que l’application φ : R3 × R3 → R définie ci-dessous est une forme bilinéaire symétrique et déterminer la forme quadratique
qui lui est associée :
φ (x, y, z), (x0 , y0 , z0 ) = xx0 + 2yy0 + 2yz0 + 2y0 z + zz0 .
S’agit-il d’un produit scalaire ?
Vérifier que l’application q : R3 → R définie ci-dessous est une forme quadratique et déterminer la forme bilinéaire symétrique qui lui
est associée :
q (x, y, z) = x2 + 3(x + y − z)2 + (z − y)2 .
S’agit-il d’une norme euclidienne ?
[001452]
Exercice 3594
Sur R3 [X] on considère les formes bilinéaires suivantes. Dire lesquelles sont des produits scalaire.
Z 1
φ (P, Q) = P(t)Q(t)dt
−1
Z 1
φ (P, Q) = P0 (t)Q(t) + P0 (t)Q(t)dt
−1
Z 1
φ (P, Q) = P0 (t)Q0 (t)dt + P(0)Q(0)
−1
[001453]
Exercice 3595
Pour quelles valeurs de λ les formes bilinéaires ci-dessous définissent-elles un produit scalaire sur R3 ?
1. f (x, y) = x1 y1 + 6x2 y2 + 3x3 y3 + 2x1 y2 + 2x2 y1 + 3λ x1 y3 + 3λ x3 y1
2. g(x, y) = x1 y1 + 10x2 y2 + 6x1 y2 + λ x3 y3 − x2 y3 − x3 y2
3. h(x, y) = 2x1 y1 + 7x1 y2 + 7x2 y1 + 8x2 y2 − 3x3 y3 + λ x2 y3 + λ x3 y2
4. i(x, y) = (x1 + x2 )(y1 + y2 ) + (x1 + x3 )(y1 + y3 ) + (x2 + x3 )(y2 + y3 ) − λ (x1 + x2 + x3 )(y1 + y2 + y3 )
[001454]
Exercice 3596
Soient x = (x1 , x2 ) et y = (y1 , y2 ) appartenant à R2 . Pour quelles valeurs de a, b, c, d ∈ R l’application f (x, y) = ax1 y1 + bx1 y2 + cx2 y1 +
dx2 y2 est-elle un produit scalaire sur R2 ? [001455]
505
Exercice 3597
Soient x, y et z trois réels tels que x2 +2y2 +3z2 ≤ 1. Montrer l’inégalité : (x + y + z)2 ≤ 11
6 . (On pourra par exemple appliquer l’inégalité
de Cauchy-Schwarz à certains vecteurs de R3 pour un produit scalaire bien choisi.) [001456]
Exercice 3598
Soient x, y et z trois réels tels que x2 + y2 + z2 ≤ 1. Montrer que (x + 2y + 3z)2 ≤ 14. [001457]
Exercice 3599
Soient E un R-espace vectoriel non nul, ϕ un produit scalaire sur E, (a, b, c) ∈ R3 . ψ : E × E → R l’application définie par ψ(x, y) =
aϕ(x, x) + bϕ(x, y) + cϕ(y, y). Trouver une condition nécessaire et suffisante sur (a, b, c) pour que ψ soit un produit scalaire sur E.
[001458]
Exercice 3600
n
1. Soient (E, h, i) un espace euclidien et k.k la norme associée ; n ∈ N∗ , et v1 , . . . , vn ∈ E. Montrer l’inégalité : k ∑ vi k2 ≤
i=1
n
n ∑ kvi k . 2
i=1
n n
1
2. Soient n ∈ N∗ , x1 , . . . , xn ∈ R∗+ tels que ∑ xi = 1. Montrer que ∑ xi ≥ n2 . Etudier le cas d’égalité.
i=1 i=1
[001459]
Exercice 3601
Montrer que
!1
√ n n 2
∀(x1 , ..., xn ) ∈ R , ∑ xi ≤ n
n
∑ xi2 .
i=1 i=1
Etudier le cas d’égalité.
Soit f et g deux applications continues de [0, 1] dans R. Montrer que :
Z 1
2 Z 1 Z 1
∀( f , g) ∈ C0 ([0, 1], R) f (t)g(t)dt ≤ f 2 (t)dt g2 (t)dt.
0 0 0
Exercice 3602
Rappeler l’énoncé de l’inégalité de Cauchy-Schwarz.
Montrer que pour toute fonction continue d’un segment [a, b] dans R, on a
Z b
2 Z b 2
f (t)dt ≤ (b − a) f (t) dt
a a
Exercice 3603
R 2π
Soit E = { f : R → R continue 2π-périodique}. Montrer que h f |gi = 0 f (t)g(t)dt est un produit scalaire sur E. [001462]
506
Exercice 3604
n
Soit E = Rn [X]. Montrer que hP|Qi = ∑ P(k)Q(k) est un produit scalaire sur E. [001463]
k=0
Exercice 3605
Soit E un espace euclidien et f et g deux fonctions de E dans E qui vérifient : ∀(x, y) ∈ E 2 h f (x)|yi = hx|g(y)i. Montrer que f et g sont
linéaires. [001464]
Exercice 3606
Soient a1 , . . . , an , b1 , . . . , bn , c1 , . . . , cn des réels positifs.
n n n
Montrer que ∑ ak bk ck ≤ ∑ a2k ck ∑ b2k ck . [001465]
k=1 k=1 k=1
Exercice 3607
Soit E un espace euclidien de dimension n et x1 , . . . , x p des vecteurs de E tels que si i 6= j alors hxi |x j i < 0. Montrer par récurrence sur
n que p ≤ n + 1. [001466]
Exercice 3608
Soit E un espace euclidien, et (e1 , ..., en ) des vecteurs unitaires vérifiant :
n
∀x ∈ E, kxk2 = ∑ hx, ei i2 .
i=1
Montrer que (e1 , ..., en ) est une base orthonormale (i.e. une base qui est aussi une famille orthonormale). (NB : on ne suppose pas que
la dimension de l’espace est n.) [001467]
Exercice 3609
3. Montrer que : √
∀A ∈ Mn (R), |tr(A)| ≤ nN(A).
[001468]
Exercice 3610
Soit E un espace euclidien et f et g deux fonctions de E dans E telles que :
Exercice 3611
Soit E un espace euclidien, montrer que :
∀(x, y) ∈ E 2 , kx + yk2 + 1 ≤ 2 1 + kxk2 1 + kyk2 .
507
[001470]
Exercice 3612
Soit E un espace euclidien et f : E → E tel que f (0) = 0 et :
Exercice 3613
On munit R[X] du produit scalaire :
Z 1
(P, Q) → P(t)Q(t)dt.
0
Existe t-il A ∈ R[X] tel que :
∀P ∈ R[X], (P|A) = P(0) ?
[001472]
Exercice 3614
Soit E un espace euclidien et f un endomorphisme de E, tel que :
Montrer :
∃α ∈ R+ , ∀(x, y) ∈ E 2 , ( f (x)| f (y)) = α(x|y).
[001473]
Exercice 3615
Soit (E, h, i) un espace euclidien et f ∈ L (E) un endomorphisme tel que ∀x, y ∈ E tels que hx, yi = 0, on ait h f (x), f (y)i = 0. Montrer
qu’il existe k ∈ R+ tel que, pour tout x ∈ E : k f (x)k = kkxk.
[001474]
Exercice 3616
On considère l’espace vectoriel Rn (n ≥ 2), et p ≥ 1 un nombre réel. On définit l’application
!1
n p
N p : R → R, x = (x1 , . . . , xn ) 7→ N p (x) =
n
∑ |xi | p
.
i=1
1. Montrer que N p est une norme sur Rn ; on la note aussi k · k p . Dans les cas où p 6= 1, p 6= 2, on pourra s’aider de la
relation suivante (admise) :
!1 ! p−1
n n p n p
p
∑ |ai bi | ≤ ∑ |ai | p
∑ |bi | p−1 ∀a, b ∈ Rn .
i=1 i=1 i=1
2. On définit, pour tout x ∈ Rn , N∞ (x) = lim p→∞ kxk p . Montrer que cette limite existe pour tout x, et que N∞ (x) =
max1≤i≤n |xi |. Démontrer qu’il s’agit aussi d’une norme sur Rn ; on la note aussi k · k∞ .
3. Dessiner les “boules” {x ∈ R2 , N p (x) ≤ 1} dans les cas où p = 1, p = 2, p = ∞. À quoi ressemblent les cas des valeurs
intermédiaires ?
[002426]
Exercice 3617
I DENTITÉ DU PARALLÉLOGRAMME
508
1. On suppose que la norme de E vérifie la relation
∀x, y ∈ E, 2 kxk2 + kyk2 = kx + yk2 + kx − yk2 . (2)
On définit p : E × E → R par
1
p(x, y) = kx + yk2 − kxk2 − kyk2 .
2
Montrer que p est un produit scalaire sur E.
2. Réciproquement, sipE est un espace euclidien dont le produit scalaire est noté hx, yi, montrer que la norme euclidienne
(définie par kxk = hx, xi) vérifie (5), et que hx, yi = p(x, y).
3. Dans le cas où E = Rn , pour quelles valeurs de q ≥ 1 les normes k · kq vérifient-elles (5) ?
[002460]
Exercice 3618
Soit E = R[X] l’espace des polynômes à coefficients réels. On définit p : E × E → R par
Z 1
p(u, v) = u(t)v(t) dt.
−1
p
1. Montrer que p est un produit scalaire sur E, et que u 7→ p(u, u) est une norme sur E.
2. Soit E2 ⊂ E le sous-espace des polynômes de degré ≤ 2, et u ∈ E défini par u(t) = t 4 . Déterminer la projection ortho-
gonale u0 de u sur E2 . En déduire la valeur de
Z 1
inf (t 4 − at 2 − bt − c)2 dt.
(a,b,c)∈R3 −1
[002461]
Exercice 3619
p , définir une distance d, telle que ∀x, y ∈ R , on a d(x, y) ≤ 1. Est-il possible de choisir d de sorte que,
1. Sur l’espace R n n
[002671]
1. E = R2 , (x, x0 ) | (y, y0 ) = axy + bxy0 + cx0 y + dx0 y0 (étudier (1,t) | (1,t), t ∈ R).
2. E = Rn , (x1 , . . . , xn ) | (y1 , . . . , yn ) = a ∑ xi yi + b ∑ xi y j On montrera que (∑ xi )2 ≤ n ∑ xi2 .
i i6= j
3. E = Rn [X], (P | Q) = ∑ni=0 P(i)Q(i).
Correction H [003660]
Soit E = R2 [X] muni du produit scalaire : (P | Q) = ∑4i=0 P(i)Q(i). Chercher une base orthonormée de E.
Correction H [003662]
509
Exercice 3623 Inversion
Correction H [003663]
2. Soient ~a,~b,~c, d~ ∈ E. Montrer que k~a −~c k k~b − d~ k ≤ k~a −~b k k~c − d~ k + k~b −~c k k~a − d~ k.
Indication : se ramener au cas ~a = ~0 et utiliser l’application f .
Correction H [003664]
Correction H [003665]
Soit E un espace euclidien de dimension 4, B = (~e1 , . . . ,~e4 ) une base orthonormée de E, et F le sous-espace vectoriel d’équations dans
B: (
x+y+z+t = 0
x + 2y + 3z + 4t = 0
Correction H [003666]
On munit Rn du produit scalaire usuel. Soit H = {(x1 , . . . , xn ) ∈ Rn tq a1 x1 + · · · + an xn = 0} où a1 , . . . , an sont des réels donnés non
tous nuls. Chercher la matrice dans la base canonique de la projection orthogonale sur H.
Correction H [003667]
510
⇔ ∀ ~x ∈ E, kp(~x)k ≤ k~x k.
(Pour la deuxième caractérisation, considérer ~x ∈ (Kerp)⊥ et faire un dessin) [003668]
Soit E un espace vectoriel muni d’un produit scalaire (de dimension éventuellement infinie) et (~u1 , . . . ,~un ) une famille orthonormée de
E. On note F = vect(~u1 , . . . ,~un ).
[003669]
Soient F, G deux sous-espaces vectoriels d’un espace vectoriel euclidien E tels que F ⊥ ⊥ G⊥ . On note pF et pG les projections
orthogonales sur F et sur G. Montrer que pF + pG − pF∩G = idE et pF ◦ pG = pG ◦ pF = pF∩G . [003670]
Soit E un espace vectoriel euclidien et p, q deux projections orthogonales. Montrer que p et q commutent si et seulement si (Im p ∩
Im q)⊥ ∩ Im p et (Im p ∩ Im q)⊥ ∩ Im q sont orthogonaux.
Correction H [003671]
Soit E un espace vectoriel euclidien, et ~e1 , . . . ,~en des vecteurs unitaires tels que : ∀ ~x ∈ E, k~x k2 = ∑ni=1 (~x |~ei )2 .
Correction H [003672]
[003673]
Soit E un espace vectoriel euclidien, u ∈ L (E) et (~e1 , . . . ,~en ) une base quelconque de E. On note G le déterminant de Gram. Montrer
que G(u(~e1 ), . . . , u(~en )) = (det u)2 G(~e1 , . . . ,~en ). [003674]
511
Exercice 3635 Équation du second degré
Soient E espace vectoriel euclidien, ~a ∈ E et α, β , γ ∈ R. Résoudre l’équation α(~x |~x) + β (~x | ~a) + γ = 0.
Correction H [003675]
1. Soit M ∈ Mn (R) inversible. Montrer qu’il existe une matrice orthogonale, P, et une matrice triangulaire supérieure à
coefficients diagonaux positifs, T , uniques telles que M = PT .
2. Application : inégalité de Hadamard. Soit E un espace vectoriel euclidien, (~e1 , . . . ,~en ) une base orthonormée, et~u1 , . . . ,~un
des vecteurs quelconques.
Démontrer que | det(~ei ) (~u j )| ≤ ∏ j k~u j k. Étudier les cas d’égalité.
[003677]
Soit E un espace euclidien, B = (~u1 , . . . ,~un ) une base de E et B 0 = (~e1 , . . . ,~en ) la base orthonormée déduite de B par la méthode de
Schmidt. On note P la matrice de passage de B à B 0 .
Montrer que Pii × d(~ui , vect(~u1 , . . . ,~ui−1 )) = 1. [003678]
Soit E un espace euclidien de dimension supérieure ou égale à 3. Existe-t-il trois vecteurs ~u1 ,~u2 ,~u3 unitaires faisant entre eux deux à
deux des angles strictement supérieurs à 2π
3 ?
Correction H [003681]
512
[003682]
Correction H [003683]
p n
∀ ~x ∈ Rn , ∑ fi (~x)2 = ∑ gi (~x)2 .
i=1 i=1
Soit E un espace vectoriel euclidien, et (~x1 , . . . ,~xn ) une famille libre. Démontrer qu’il existe une famille (~u1 , . . . ,~un ) vérifiant :
~ui est unitaire
k~ui −~u j k = 1
vect(~u1 , . . . ,~ui ) = vect(~x1 , . . . ,~xi ).
Démontrer que toute famille (~u1 , . . . ,~un ) vérifiant les deux premières propriétés est libre. [003685]
Soit E un espace vectoriel euclidien et ~u1 , . . . ,~un une famille de vecteurs vérifiant : ∀ i 6= j, (~ui | ~u j ) < 0.
1. On suppose (~u1 , . . . ,~un ) libre. Soit (~e1 , . . . ,~en ) la famille de Schmidt associée et M la matrice de passage de (~u1 , . . . ,~un )
à (~e1 , . . . ,~en ). Montrer que M est à coefficients positifs.
2. Dans le cas général, démontrer par récurrence sur n que rg(~u1 , . . . ,~un ) ≥ n − 1.
3. Si rg(~u1 , . . . ,~un ) = n − 1, démontrer que toute famille de n − 1 vecteurs extraite de (~u1 , . . . ,~un ) est libre, et que les
composantes dans cette famille du vecteur retiré sont strictement négatives.
[003686]
Exercice 3647 F + F ⊥ 6= E
R1
Soit E = C ([0, 1]) muni du produit scalaire : ( f | g) = t=0 f g(t) dt, et F = { f ∈ E tq f (0) = 0}.
Montrer que F⊥ = {0}.
Correction H [003687]
513
1. Vérifier que c’est effectivement un produit scalaire.
2. Soit ϕ : R2 [X] → R, P 7→ P(0). Trouver le polynôme A tel que : ∀ P ∈ R2 [X], ϕ(P) = (A | P).
Correction H [003688]
Correction H [003690]
Soit H un espace euclidien, (y j ) j∈I une famille de vecteurs de H telle qu’il existe A et B strictement positifs vérifiant :
∀ x ∈ H, Akxk2 ≤ ∑ (x | y j )2 ≤ Bkxk2 .
j∈I
Correction H [003691]
⊥
Soit E un espace euclidien et u ∈ L (E) tel que ∀ x ∈ E, ku(x)k ≤ kxk. Montrer que E = Ker(u − id) ⊕ Im(u − id).
Correction H [003692]
514
Exercice 3655 ***
Soit E un R espace vectoriel de dimension finie. Soit || || une norme sur E vérifiant l’identité du parallèlogramme, c’est-à-dire : ∀(x, y) ∈
E 2 , ||x + y||2 + ||x − y||2 = 2(||x||2 + ||y||2 ). On se propose de démontrer que || || est associée à un produit scalaire. On définit sur E 2
une application f par : ∀(x, y) ∈ E 2 , f (x, y) = 41 (||x + y||2 − ||x − y||2 ).
1. Montrer que pour tout (x, y, z) de E 3 , on a : f (x + z, y) + f (x − z, y) = 2 f (x, y).
2. Montrer que pour tout (x, y) de E 2 , on a : f (2x, y) = 2 f (x, y).
3. Montrer que pour tout (x, y) de E 2 et tout rationnel r, on a : f (rx, y) = r f (x, y).
On admettra que pour tout réel λ et tout (x, y) de E 2 on a : f (λ x, y) = λ f (x, y) ( ce résultat provient de la continuité de
f ).
4. Montrer que pour tout (u, v, w) de E 3 , f (u, w) + f (v, w) = f (u + v, w).
5. Montrer que f est bilinéaire.
6. Montrer que || || est une norme euclidienne.
Correction H [005483]
Exercice 3656 **
R1
Sur R[X], on pose P|Q = 0 P(t)Q(t) dt. Existe-t-il A élément de R[X] tel que ∀P ∈ R[X], P|A = P(0) ?
Correction H [005485]
1. Soient n ∈ N∗ et E = Cn [X]. Pour a ∈ C, on définit l’application ϕa par : ∀P ∈ E, ϕa (P) = P(a). Montrer que pour tout
a ∈ E, ϕa ∈ E ∗ .
2. Soient a0 , a1 ,. . . , an n + 1 nombres complexes deux à deux distincts. Montrer que la famille (ϕa0 , . . . , ϕan ) est une base
de E ∗ et déterminer sa préduale.
R1
3. Montrer qu’il existe (λ0 , . . . , λn ) ∈ Cn+1 tel que ∀P ∈ Cn [X], 0 P(t) dt = λ0 P(a0 ) + . . . + λn P(an ) puis donner la valeur
des λi sous la forme d’une intégrale.
Correction H [005629]
Exercice 3660 **
Sur E = R3 [X], on pose pour tout P ∈ E, ϕ1 (P) = P(0) et ϕ2 (P) = P(1) puis ψ1 (P) = P0 (0) et ψ2 (P) = P0 (1). Montrer que (ϕ1 , ϕ2 , ψ1 , ψ2 )
est une base de E ∗ et trouver la base dont elle est la duale.
Correction H [005630]
Exercice 3661 **
Soit E un K-espace vectoriel et ϕ et ψ deux formes linéaires sur E. On suppose que pour tout x de E, on a ϕ(x)ψ(x) = 0. Montrer que
ϕ = 0 ou ψ = 0.
Correction H [005631]
515
1. Soient n ∈ N∗ puis ϕ1 ,..., ϕn et ϕ n + 1 formes linéaires sur un K-espace vectoriel E de dimension finie.
!
\
n
Montrer que : ∃(λ1 , ..., λn ) ∈ Kn / ϕ = λ1 ϕ1 + ... + λn ϕn ⇔ Kerϕi ⊂ Kerϕ .
i=1
x+y+z = 0
2. Signification du résultat précédent : dans R3 , équation d’un plan P contenant D : et le vecteur
2x + 3z = 0
u = (1, 1, 1) ?
Correction H [005632]
Exercice 3664 **
f1 = x1 + 2x2 − x3 − 2x4
f2 = x1 + x2 + mx3 + x4
?
f3 = x1 + x3 + (m + 4)x4
f4 = x2 − 3x3 − mx4
Correction H [005634]
Correction H [005773]
1 √ R P(t)Q(t)
Soit E = R[X]. Pour (P, Q) ∈ E 2 , on pose ϕ(P, Q) = −1 dt. Pour n ∈ N, on note Tn le n-ème polynôme de T CHEBYCHEV de
1−t 2
première espèce c’est-à-dire l’unique polynôme tel que ∀θ ∈ R, Tn (cos θ ) = cos(nθ ).
Correction H [005774]
Exercice 3667 ** I
On note E l’ensemble des suites réelles de carrés sommables c’est-dire les suites réelles (un )n∈N telles que
∑+∞ 2
n=0 un < +∞.
516
Correction H [005775]
Exercice 3668 * I
Soit Φ l’application qui à deux matrices carrées réelles A et B de format n associe Tr(t A × B). Montrer que Φ est un produit scalaire sur
Mn (R). Est ce que Φ est un produit scalaire sur Mn (C) ?
Correction H [005776]
Exercice 3670 **
Soit E un espace préhilbertien réel et (e1 , ..., en ) une famille de n vecteurs unitaires de E (n ∈ N∗ ) telle que pour tout vecteur x de E, on
ait kxk2 = ∑nk=1 (x|ek )2 . Montrer que la famille (e1 , ..., en ) est une base orthonormée de E.
Correction H [005778]
Exercice 3674
2 1 1
Soit q la forme quadratique de R3 de matrice A = 111 dans la base canonique B = (e1 , e2 , e3 ) de R3 .
112
1. Donner l’expression analytique de q dans B et expliciter sa forme polaire f .
0
2. Vérifier que B = (e1 , − 21 e1 + e2 , −e2 + e3 ) est une base R3 et donner la matrice de q dans cette base. Expliciter q dans
cette base.
3. Trouver le rang et la signature de q.
517
[001511]
Exercice 3675
Soient E = R2 [X] et q l’application de E dans R définie par q(P) = P(0)P(1).
1. (a) Montrer que q est une forme quadratique sur E.
(b) Déterminer la matrice de q dans la base canonique de E.
(c) La forme q est-elle positive, négative ?
2. Soit P := X 2 + X + 1 et V =vect(P). Déterminer V ⊥ et V ⊥⊥ .
3. Déterminer le rang de q puis son noyau.
4. Déterminer le cône isotrope C(q) de q et constuire une base de E formée de vecteurs isotropes. C(q) est-il un sous-espace
vectoriel de E ?
5. Déterminer une base (P0 , P1 , P2 ) de E telle que q(a0 P0 + a1 P1 + a2 P2 ) = a20 − a21 et donner la signature de q.
[001512]
Exercice 3676
Soit q une forme quadratique sur un R-espace vectoriel E, que l’on suppose définie (i.e. son cône isotrope est {0}). Montrer que q garde
un signe constant sur E (on pourra raisonner par l’absurde et considérer q(a + tb) où a et b sont des vecteurs bien choisis et t ∈ R).
[001513]
Exercice 3677
11 −5 5
1. Diagonaliser A = −5 3 −3 .
5 −3 3
2. Soit q la forme quadratique de R3 de matrice A dans la base canonique de R3 . Utiliser la question précédente pour
trouver une base q-orthogonale, déterminer la signature de q et une décomposition de q en combinaison linéaire de
carrés de formes linéaires indépendantes.
[001514]
Exercice 3678
Déterminer la signature de la forme quadratique
[001515]
Exercice 3679
Soit la forme quadratique q définie par
518
Correction H [003713]
Soit A ∈ Mn (R) à coefficients strictement positifs. Déterminer la signature de la forme quadratique sur Rn définie par : q(x1 , . . . , xn ) =
∑i, j ai, j (xi − x j )2 .
Correction H [003715]
1. Montrer que tAA est la matrice d’une forme quadratique positive sur R p .
2. Déterminer sa signature en fonction de rgA.
[003716]
Soit q une forme quadratique sur un espace vectoriel E de dimension finie et f1 , . . . , f p ∈ E ∗ , α1 , . . . , α p ∈ R tels que q = α1 f12 + · · · + α p f p2 .
Montrer que rg( f1 , . . . , f p ) ≥ rg(q). [003718]
Correction H [003720]
Soit pour A ∈ Mn (R) : q(A) = tr(A2 ). Montrer que q est une forme quadratique sur Mn (R) et déterminer sa signature (indication :
étudier les restrictions de q aux sous-espaces vectoriels des matrices symétriques et antisymétriques). [003721]
519
Exercice 3689 Adjoint
Soit E un R-espace vectoriel de dimension finie et f une forme bilinéaire symétrique non dégénérée sur E.
On note v = u∗ .
2. Montrer que l’application u 7→ u∗ est un anti-isomorphisme involutif de l’algèbre L (E) (c’est-à-dire un isomorphisme
linéaire tel que (u ◦ v)∗ = v∗ ◦ u∗ et u∗∗ = u).
[003722]
Soit E un R-espace vectoriel de dimension finie n ≥ 1 et q une forme quadratique sur E de signature (n − 1, 1). Soit H un sous-espace
vectoriel de E de dimension d ≥ 1.
1. On suppose qu’il existe x ∈ H tel que q(x) < 0. Montrer que la signature de q|H est (d − 1, 1).
2. On suppose que q|H est positive, quelle est sa signature ?
Correction H [003723]
Soit n ≥ 2 et A une matrice réelle symétrique n × n représentant une forme quadratique q. On appelle mineurs principaux de A les
déterminants :
∆k (A) = det (ai, j )i, j≤k .
On suppose que tous les mineurs principaux de A sont non nuls, montrer que la signature de q est (r, s) où s est le nombre de changements
de signe dans la suite (1, ∆1 , . . . , ∆n ) et r = n − s.
Correction H [003724]
Soit A = (ai j ) ∈ Mn (R) symétrique. On dit que A est à diagonale faiblement dominante si pour tout i on a aii ≥ ∑ j6=i |ai j | et que A est
à diagonale fortement dominante si pour tout i on a aii > ∑ j6=i |ai j |.
Montrer que si A est à diagonale fortement dominante alors A est définie positive et si A est à diagonale faiblement dominante alors A
est positive. Indication : utiliser l’exercice 3691.
Correction H [003725]
Correction H [003726]
R
1. Soit f1 , . . . , fn : I → R des fonctions continues de carrés intégrables sur l’intervalle I. On pose ai, j = I fi f j . Montrer
que la matrice (ai, j ) est définie positive ssi la famille ( f1 , . . . , fn ) est libre.
520
2. En déduire que si λ1 ,. . .,λn sont des réels strictement positifs distincts alors la matrice de terme général 1/(λi + λ j ) est
définie positive.
[003727]
1. Trouver les matrices A telles que A et A0 sont symétriques définies positives (examiner les cas n = 1, n = 2, n = n).
2. Trouver les matrices A telles que A et A0 sont symétriques positives (examiner les cas n = 2, n = 3, n = n).
Correction H [003728]
On considère sur Rn la forme quadratique : q(x) = αkxk2 + β (x|a)2 où α > 0, β réel et a ∈ Rn . Discuter de la signature et du rang de
q.
Correction H [003730]
Soit q une forme quadratique non nulle sur M2 ((x2 + 1)) telle que q(AB) = q(A)q(B). Déterminer q.
Correction H [003731]
Soit E un espace vectoriel réel de dimension quelconque, (x1 , . . . , xn ) et (y1 , . . . , yn ) deux familles de vecteurs de E et φ une forme
bilinéaire symétrique positive.
Montrer que (det[φ (xi , y j )])2 ≤ det[φ (xi , x j )] × det[φ (yi , y j )].
Correction H [003732]
Exercice 3700 **
Correction H [005807]
Exercice 3701 **
Soit Q une forme quadratique sur un R-espace vectoriel E. On note ϕ sa forme polaire.
On suppose que ϕ est non dégénérée mais non définie. Montrer que Q n’est pas de signe constant.
521
Correction H [005808]
Correction H [005809]
0 x1 ... xn
x1
Q((x1 , ..., xn )) = −det .. .
. S
xn
Exercice 3705
Soit (E, h, i) un espace euclidien, F et G deux sous-espaces vectoriels de E. Montrer que :
1. Si F ⊂ G alors G⊥ ⊂ F ⊥ .
2. (F + G)⊥ = F ⊥ ∩ G⊥ .
3. (F ∩ G)⊥ = F ⊥ + G⊥ .
4. Si dim(E) est finie, alors (F ⊥ )⊥ = F.
[001476]
Exercice 3706 **
On munit E = M3 (R) muni du produit scalaire usuel.
Correction H [005792]
522
128 204.04 Projection, symétrie
Exercice 3707
Déterminer la matrice dans la base canonique de R3 de la projection orthogonale sur le plan d’équation x + 2y − 3z = 0.
En déduire la matrice de la symétrie orthogonale par rapport à ce plan.
Dans un espace euclidien de dimension n, on considére un sous-espace F de dimension r et ( f1 , ..., fr ) une base de orthonormée de cet
espace. On not pF la projection orthogonale sur F, c’est à dire la projection sur F associée à la décomposition E = F ⊕ F ⊥ . Montrer
que :
∀v ∈ F, pF (v) =< v, f1 > f1 + < v, f2 > f2 + · · · + < v, fr > fr
[001477]
Exercice 3708
Dans R3 muni de son produit scalaire canonique, déterminer la projection orthogonale sur le plan d’équation x + y + z = 0 de (1, 0, 0),
et plus généralement d’un vecteur (x, y, z) quelconque.
Donner la matrice de cette projection ainsi que celle de la symétrie orthogonale par rapport à ce plan.
Dans un espace euclidien de dimension n, on considère un sous-espace F de dimension r et ( f1 , ..., fr ) une base de orthonormée de cet
espace. On not pF la projection orthogonale sur F, c’est à dire la projection sur F associée à la décomposition E = F ⊕ F ⊥ . Montrer
que :
∀v ∈ F, pF (v) =< v, f1 > f1 + < v, f2 > f2 + · · · + < v, fr > fr
[001478]
Exercice 3709
Soit (E, h, i) un espace euclidien et p ∈ L (E) un projecteur. Montrer que p est orthogonal (c’est-à-dire Ker(p) ⊥ Im(p)) si et seulement
si : ∀x ∈ E : kp(x)k ≤ kxk. [001479]
Exercice 3710
Soit (E, h, i) un espace euclidien et F un sous-espace vectoriel de E. On note p la projection orthogonale sur F et on pose, pour tout
x ∈ E : d(x, F) = inf kx − yk. Soit z ∈ F.
y∈F
1. Montrer que pour tout x ∈ F, les trois conditions sont équivalentes :
(i) d(x, F) = kx − zk.
(ii) z = p(x).
(iii) ∀y ∈ F, y ⊥ (x − z).
Z 1
2. En déduire inf (x2 − ax − b)2 dx.
a,b∈R 0
[001480]
Exercice 3711
Soit (E, h, i) un espace euclidien de dimension supérieure ou égale à 2. Soient x et y ∈ E. Montrer que :
1. Si kxk = kyk, alors il existe un hyperplan H de E tel que y = s(x) où s est la symétrie orthogonale par rapport à H.
2. Si hx, yi = kyk2 , alors il existe un hyperplan H de E tel que y = p(x) où p est la projection orthogonale sur H.
[001481]
Exercice 3712
Dans R3 muni du produit scalaire euclidien canonique, donner la matrice de la projection orthogonale sur le plan d’équation x + 2y −
3z = 0. Donner la matrice de la symétrie orthogonale par rapport à ce même plan. [001482]
Exercice 3713
Soit (E, h, i) un espace euclidien et F un sous-espace vectoriel muni d’une base orthonormale (e1 , . . . , em ). Soit p la projection ortho-
gonale sur F.
523
m
1. Montrer que ∀x ∈ E, p(x) = ∑ hx, ei iei .
i=1
2. Donner de même l’expression de la symétrie orthogonale par rapport à F et la projection orthogonale sur F ⊥ .
[001483]
Exercice 3714
−2 6 −3
Quelle est la transformation de R3 dont la matrice dans la base canonique est 1 6 3 2 ? [001484]
7
−3 2 6
Exercice 3715
Déterminer la matrice dans la base canonique de R4 de la projection orthogonale sur Vect(v1 , v2 ) où v1 = (1, −1, 0, 0) et v2 = (0, 1, 0, 1).
[001485]
Exercice 3716
Soient E un espace euclidien, u un vecteur non nul et H = u⊥ . Soient p la projection orthogonale sur H et s la symétrie orthogonale par
rapport à H.
hx|ui
1. Montrer que ∀x ∈ E p(x) = x − u.
kuk2
hx|ui
2. Montrer que ∀x ∈ E s(x) = x − 2 u.
kuk2
3. On considère dans R3 le plan (Π : x−y+z = 0). Déterminer la matrice dans la base canonique de la symétrie orthogonale
par rapport à Π.
[001486]
Exercice 3717
Soit (E, | ) un espace vectoriel de dimension n.
1. Soient F et G des sous-espace vectoriels de E. Montrer que (F ∩ G)⊥ = F ⊥ + G⊥ .
2. Soient B = (e1 , ..., en ) une base orthonormale de E et (a1 , ..., an ) ∈ Rn \ {(0, ..., 0)} et H le sous-espace vectoriel de E
d’équation cartésienne ∑nk=1 ak xk = 0 dans B.
(a) Déterminer l’orthogonale de H.
(b) Déterminer la distance du vecteur x = ∑nk=1 xk ek de E au sous-espace vectoriel H.
3. Soit P le sous-espace vectoriel de l’espace vectoriel R4 défini par
Exercice 3718
Soient E un espace vectoriel euclidien, F et G deux sous-espace vectoriels supplémentaires de E et p le projecteur de E d’axe F et de
direction G.
1. On suppose que F ⊥ G. Montrer que ∀x ∈ E, kp(x)k ≤ kxk.
2. On suppose que ∀x ∈ E, kp(x)k ≤ kxk.
(a) Soient a ∈ F et b ∈ G. Montrer que ka + bk ≥ kak.
(b) En déduire que F ⊥ G.
[001488]
Exercice 3719
nR 2 o
1
Soit α = inf −1 ax2 + bx + c − |x| dx : a, b, c ∈ R .
524
1. Déterminer un espace vectoriel euclidien (E, | ), un sous-espace vectoriel F de E et v ∈ E tel que α = d(v, F)2 .
2. Déterminer p ∈ F tel que α = d(v, p)2 et α.
[001489]
Exercice 3720
Soit E un espace euclidien (de dimension finie), F et G deux sous-espaces vectoriels de E. Déterminer (F + G)⊥ et (F ∩ G)⊥ en
fonction de F ⊥ et G⊥ . [001490]
Exercice 3721
R1
Déterminer inf 0 (ex − (ax + b))2 dx. [001491]
(a,b)∈R2
Exercice 3722
Calculer : Z 1
inf x2 |ln x − ax − b|2 dx.
(a,b)∈R2 0
[001492]
[003733]
Soit E un espace euclidien de dimension n. Soit ~u un vecteur unitaire de matrice U dans une base orthonormée B.
[003734]
Soit E un espace euclidien de dimension n. Soient F, G deux sous-espaces de E tels que F ⊥ G. On note sF et sG les symétries
orthogonales de bases F et G. Montrer que sF ◦ sG = sG ◦ sF = s(F⊕G)⊥ . [003736]
Soit E un espace euclidien de dimension n. Soient F, G deux sous-espaces de E tels que F ⊂ G. On note sF et sG les symétries
orthogonales de bases F et G. Montrer que sF ◦ sG = sG ◦ sF = sF⊕G⊥ . [003737]
525
Soit E un espace euclidien de dimension n. Soient H, K deux hyperplans de E, et sH , sK les symétries associées.
Démontrer que sH et sK commutent si et seulement si H = K ou H ⊥ ⊂ K. [003738]
1. Montrer que f est une similitude de rapport λ si et seulement si : ∀ ~x,~y ∈ E, ( f (~x) | f (~y)) = λ 2 (~x |~y).
2. Caractériser les similtudes par leurs matrices dans une base orthonormée.
3. Montrer que f est une similitude si et seulement si f est non nulle et conserve l’orthogonalité, c’est à dire : ∀ ~x,~y ∈
E, ~x ⊥~y ⇒ f (~x) ⊥ f (~y).
[003739]
On définit l’application ϕ : A ∈ Mn (R) 7→ ∑i, j a2i, j . Trouvez les matrices P ∈ GLn (R) telles que pour tout A on ait ϕ(P−1 AP) = ϕ(A).
Correction H [003740]
Soit E un espace euclidien de dimension n. Soit u ∈ O(E) et F un sous-espace vectoriel stable par u. Montrer que F ⊥ est aussi stable
par u. [003741]
[003742]
1. On suppose n impair et f ∈ O + (E). Montrer que 1 est valeur propre de f . (comparer det( f − id) et det( f −1 − id))
2. Que peut-on dire quand n est pair ?
3. Soit n quelconque, f ∈ O − (E). Montrer que −1 est valeur propre de f .
[003744]
Soit M ∈ O(n).
1. Montrer que M est la matrice d’une symétrie orthogonale si et seulement si M est symétrique.
2. Dans ce cas, déterminer la base et la direction de cette symétrie en fonction des matrices I + M et I − M.
526
[003745]
Soit E un espace euclidien de dimension n. Soit f ∈ O(E). Montrer que les énoncés suivants sont équivalents :
[003746]
Soit E un espace euclidien de dimension n. Soit f ∈ O(E), et s une réflexion par rapport à un hyperplan H. Soit ~u ∈ H ⊥ ,~u 6= ~0.
[003747]
Exercice 3738 Nombre de réflexions nécéssaires pour engendrer une application donnée
Soit E un espace euclidien de dimension n. Soit f ∈ O(E). On note F = Ker( f − idE ) et p = codim(F).
[003748]
Soit E un espace euclidien de dimension n. Soient F, G deux sous-espaces vectoriels de E de même dimension.
Correction H [003750]
527
Correction H [003751]
Correction H [003753]
Soit E un espace vectoriel hermitien et G le sous-groupe de U(E) engendré par les réflexions.
1. On suppose ici dim E ≥ 2. Soient u, v ∈ E. Montrer qu’il existe une réflexion σ échangeant u et v si et seulement si
kuk = kvk et (u | v) ∈ R.
2. Montrer que G = { f ∈ U(E) tq det( f ) ∈ {−1, 1}}.
Correction H [003755]
Montrer que tout endomorphisme d’un espace vectoriel hermitien est trigonalisable en base orthonormale. [003756]
1. Soit G un sous groupe compact de GLn ((x2 + 1)) . Si M ∈ G montrer que Sp(M) ⊂ U. En déduire que tout élément de G
est diagonalisable.
2. Soit M ∈ Un ((x2 + 1)) . Montrer que M est diagonalisable et qu’il existe une base orthonormée de (x2 + 1) n propre
pour M.
3. Soit M ∈ On (R). Montrer qu’il existe P ∈ On (R) telle que P−1 MP est diagonale par blocs :
cos θi − sin θi
P−1 MP = diag(±1, . . . , ±1, R1 , . . . , Rk ) où chaque Ri est une matrice de la forme : Ri = .
sin θi cos θi
[003757]
Soit E un R-espace vectoriel de dimension finie et k k1 , k k2 deux normes euclidiennes telles que les groupes orthogonaux associés
sont égaux. Que peut-on dire de ces normes ? [003758]
528
Exercice 3750 Densité (Ens Ulm MP∗ 2003)
Matrice de la projection orthogonale sur la droite d’équations 3x = 6y = 2z dans la base canonique orthonormée de R3 ainsi que de la
symétrie orthogonale par rapport à cette même droite. De manière générale, matrice de la projection orthogonale sur le vecteur unitaire
u = (a, b, c) et de la projection orthogonale sur le plan d’équation ax + by + cz = 0 dans la base canonique orthonormée de R3 .
Correction H [005488]
Dans R3 , espace vectoriel euclidien orienté rapporté à la base orthonormée directe (i, j, k), déterminer l’image du plan d’équation
x + y = 0 par
1. la symétrie orthogonale par rapport au plan d’équation x − y + z = 0,
2. la symétrie orthogonale par rapport au vecteur (1, 1, 1),
π
3. par la rotation d’angle 4 autour du vecteur (1, 1, 1).
Correction H [005504]
Exercice 3757 **
529
x+y+z = 1
Soient (D) la droite dont un système d’équations cartésiennes est et (P) le plan d’équation cartésienne x + 3y + 2z =
x − 2y − z = 0
6. Déterminer la projetée (orthogonale) de (D) sur (P).
Correction H [005520]
Exercice 3759
1. Soit F le sous-espace de R5 engendré par u = (1, 2, 3, −1, 2) et v = (2, 4, 7, 2, −1). Trouver une base de l’orthogonal F ⊥
de F.
2. Trouver une base orthonormale du sous-espace E de (x2 + 1) 3 engendré par v1 = (1, i, 0) et v2 = (1, 2, 1 − i).
[001494]
Exercice 3760
Soit F un sous-espace d’un espace euclidien E. Montrer qu’il existe une base orthonormale de F qui est inclue dans une base orthonor-
male de E. [001495]
Exercice 3761
2 1 1
1. Soit A = 1 1 1 . Montrer que A définit un produit scalaire ϕ sur R3 . Construire une base orthonormale pour
1 1 2
ϕ.
2. Considérons une base {v1 = (1, 1, 1), v2 = (0, 1, 1), v3 = (0, 0, 1)} de l’espace euclidien R3 . Utiliser le procédé d’ortho-
gonalisation de Schmidt pour transformer {vi } en une base orthonormale.
[001496]
Exercice 3762
R +∞ n −t 2
Soient E = Rn [X], In = √1 t e 2 dt.
2π −∞
1. Montrer que l’intégrale In est convergente. Que vaut I2p+1 ?
R +∞ −t 2
Soit ϕ : E × E → R définie par ϕ(P, Q) = √1 P(t)Q(t)e 2 dt.
2π −∞
2. Montrer que ϕ est un produit scalaire.
3. On suppose n = 2. Ecrire la matrice associée à ϕ dans la base (1, X, X 2 ). Construire une base orthonormale (P0 , P1 , P2 )
par le procédé d’orthogonalisation de Schmidt appliqué à (1, X, X 2 ).
[001497]
Exercice 3763
Réduire en somme de carrés indépendants les formes suivantes :
1. 9x2 − 6y2 − 8z2 + 6xy − 14xz + 18xw + 8yz + 12yw − 4zw
2. x12 + x22 + x32 − 2x42 − 2x1 x2 + 2x1 x3 − 2x1 x4 + 2x2 x3 − 4x2 x4
[001498]
Exercice 3764
530
R3 est muni de sa structure canonique d’espace vectoriel euclidien. Vérifier que les vecteurs e1 = (1, 0, 1), e2 = (1, 0, 2) et e3 = (1, 1, 1)
forment une base de R3 et en déterminer l’orthonormalisée de Gram-Schmidt. [001499]
Exercice 3765
R4 est muni de sa structure canonique d’espace vectoriel euclidien. Soient e1 = (1, 0, 1, 0) et e1 = (1, −1, 1, −1) et F = vect(e1 , e2 ).
1. Déterminer une base orthonormale de F.
2. Déterminer la matrice dans la base canonique de R4 du projecteur orthogonal sur F.
3. Déterminer la distance du vecteur (1, 1, 1, 1) au sous-espace vectoriel F.
[001500]
Exercice 3766
On munit le R-espace vectoriel R2 [X] du produit scalaire défini par
Z 1
φ : R2 [X] → R2 [X], (P, Q) 7→ P(t)Q(t)dt.
−1
Exercice 3767
f (u, u0 ) = 2xx0 + yy0 + 2zz0 + xy0 + yx0 + xz0 + zx0 + yz0 + zy0 .
Exercice 3768
Orthonormaliser dans R3 la famille x1 = (1, −2, 2), x2 = (−1, 0, −1), x3 = (5, −3, 7). [001503]
Exercice 3769
R1
Déterminer une base orthonormée de R2 [X] muni du produit scalaire hP|Qi = 0 P(t)Q(t)dt. [001504]
Exercice 3770
Exercice 3771
On considère un espace euclidien (E, <>).
531
1. Théorème de Pythagore :
Soient u et v deux vecteurs orthogonaux de E. Calculer ||u + v||2 . Illustrer le résultat obtenu à l’aide d’un dessin.
2. Projection orthogonale et distance à un sous-espace :
Soit F un sous-espace de E. On rappelle que E = F ⊕ F ⊥ , et donc que tout vecteur x de E se décompose de manière
unique en une somme x = x1 +2 avec x1 ∈ F et x2 ∈ F ⊥ . Le vecteur x1 s’appelle alors la projection orthogonale de x sur
F.
(a) Montrer que l’application p qui à un vecteur asocie sa projection orthogonale sur E est une application linéaire.
Vérifier que : ∀y ∈ F, < x − p(x), y >= 0.
(b) On considère maintenant un vecteur x de E. On appelle distance de x à F le nombre dist(x, F) = infy∈F kx − yk.
Pour y ∈ F, vérifier que x − p(x) et y − p(x) sont orthogonaux. Utiliser alors la question 1 pour montrer que
||x − y||2 ≥ ||x − p(x)||2 . Illustrer sur un dessin.
En déduire que dist(x, F) = ||x − p(x)||.
(c) Soit (e1 , . . . , er ) une base orthonormée de F. Montrer que p(x) = ∑ri=1 < x, ei > ei .
3. Espace de polynômes :
Sur l’espace E = R3 [X], on considère la forme bilinéaire définie par :
Z 1
1
< P, Q >= P(t)Q(t)dt.
2 −1
(a) Montrer qu’il s’agit d’un produit scalaire (on admet que l’intégrale sur [−1, 1] d’une fonction f continue et
positive est nulle si et seulement si f est nulle sur [−1, 1])
(b) A l’aide du procédé de Schmidt appliqué à la base (1, X, X 2 ), construire une base orthonormée de R2 [X] pour ce
produit scalaire.
(c) On considère le polynôme P0 = X 3 . Calculer la projection orthogonale de X 3 sur R2 [X]. En déduire que pour ce
produit scalaire, on a :
2
dist(X 3 , R2 [X]) = √ .
5 7
[001506]
Exercice 3772
Soit (E, <, >) un espace euclidien, x0 un point de E et F un sous espace vectoriel de E. On note π la projection orthogonale de E sur
F. On rappelle que pour x ∈ E, π(x) est caractérisé par les relations :
π(x) ∈ F et x − π(x) ∈ F ⊥
Le but de cette partie est de montrer que la projection orthogonale de x0 sur F est le point de F le plus proche de x0 .
2. En déduire que inf kx0 − yk2 = kx0 − π(x0 )k2 , c’est à dire que :
y∈F
On considère à cet effet l’espace F = R1 [X], comme sousR espace de E = F ⊕ R f0 où f0 est la fonction définie par
1
f0 (t) = et . On admettra sans démonstration que < f , g >= −1 f (t)g(t)dt est un produit scalaire sur E.
5. Donner une base orthonormée (P1 , P2 ) de R1 [X] pour ce produit scalaire.
532
6. Calculer < f0 , P1 >, < f0 , P2 >, et k f0 k2 . En déduire que
e2 − e−2 e − e−1 2
α= − (2e−1 )2 − .
2 2
R1
7. Même question avec le calcul de α 0 = inf −1 (e − at − bt − c) dt. : commencer par chercher une base orthonormée
t 2 2
a,b∈R2
de R2 [X] pour le même produit scalaire, et en déduire α 0 .
[001507]
Exercice 3773
A deux polynômes P et Q de Rn [X], on associe le nombre
Z 1
φ (P, Q) = P0 (t)Q0 (t)dt + P(0)Q(0)
0
Dans R4 muni du produit scalaire usuel, on pose : V1 = (1, 2, −1, 1) et V2 = (0, 3, 1, −1). On pose F = Vect(V1 ,V2 ). Déterminer une
base orthonormale de F et un système d’équations de F ⊥ .
Correction H [005484]
(n)
1. Pour n ∈ N, on pose Ln = (X 2 − 1)n .
(a) Montrer que la famille (Ln )n∈N est une base orthogonale de l’espace préhilbertien (E, | ).
(b) Déterminer kLn k pour n ∈ N.
2. Déterminer l’orthonormalisée de S CHMIDT de la base canonique de E.
Correction H [005772]
533
Correction H [005779]
Exercice 3779 **
r
Montrer que pour toute matrice carrée A réelle de format n, on a |detA| 6 ∏nj=1 ∑ni=1 a2i, j .
Correction H [005790]
Exercice 3780 **
Rang et signature des formes quadratiques suivantes :
Correction H [005806]
Exercice 3781 **
Sur E = R2 ou R3 muni de sa structure euclidienne usuelle, réduire en base orthonormée les formes quadratiques suivantes :
Correction H [005811]
Correction H [005812]
Soient ~u,~v,~w,~t quatre vecteurs d’un espace vectoriel euclidien orienté de dimension 3. Démontrer :
534
(~u ∧~v) | (~w ∧~t) = (~u | ~w)(~v |~t) − (~u |~t)(~v | ~w)
(~u ∧~v) ∧ (~w ∧~t) = −[~u,~v,~w]~t + [~u,~v,~t]~w
[~t,~v,~w]~u + [~u,~t,~w]~v + [~u,~v,~t]~w = [~u,~v,~w]~t.
[003694]
Soit E un espace vectoriel euclidien orienté de dimension 3 et ~a,~b deux vecteurs donnés, ~a 6= ~0. Étudier l’équation : ~a ∧~x = ~b. On
cherchera une solution particulière de la forme ~x = ~a ∧~y.
Correction H [003695]
Correction H [003697]
Soit E un espace vectoriel euclidien orienté de dimension 3 et φ : E × E → R une application bilinéaire antisymétrique.
Montrer qu’il existe f ∈ E ∗ unique telle que : ∀ ~x,~y, φ (~x,~y) = f (~x ∧~y).
[003698]
Soient ~u,~v,~w trois vecteurs d’un espace vectoriel euclidien orienté de dimension 3.
On donne k~uk = a, k~vk = b, k~wk = c, (~u,~v) ≡ α, (~v,~w) ≡ β , (~w,~u) ≡ γ.
Quel est le volume du parallélépipède construit sur ~u,~v,~w ?
Correction H [003699]
Soit E un espace vectoriel euclidien orienté de dimension 3. Trouver les applications f ∈ L (E) vérifiant :
[003700]
Soit E un espace vectoriel euclidien orienté de dimension 3, ~u ∈ E unitaire, α ∈ R et f la rotation autour de ~u d’angle de mesure α.
1. Exprimer f (~x) en fonction de ~u, ~x et α.
535
2. On donne les coordonnées de ~u dans une base orthonormée : a, b, c. Calculer la matrice de f dans cette base.
Correction H [003701]
Soit ρ une rotation d’un espace vectoriel euclidien orienté de dimension 3, et f ∈ O(E). Reconnaître f ◦ ρ ◦ f −1 .
Application : Déterminer le centre de O + (E). [003702]
Soit (~i, ~j,~k) une bond d’un espace vectoriel euclidien orienté de dimension 3 E, et f ∈ O + (E).
1. On suppose f (~j) ⊥~i. Montrer qu’il existe r, r0 rotations autour de ~j et ~i telles que r0 ◦ r = f .
2. En déduire que tout f ∈ O + (E) se décompose de deux manières sous la forme : f = r00 ◦ r0 ◦ r où r, r00 sont des rotations
autour de ~j et r0 est une rotation autour de ~i.
3. Décomposer (x, y, z) 7→ (y, x, z) et (x, y, z) 7→ (x cos α − y sin α, x sin α + y cos α, z).
Correction H [003704]
Correction H [003706]
euclidien orienté de dimension 3, B une base orthonormée directe de E et f ∈ L (E) de matrice dans B :
Soit Eun espace vectoriel
0 −γ β
M= γ 0 −α .
−β α 0
1. Reconaître f .
2. Montrer que idE + f est une bijection et calculer la bijection réciproque.
3. Montrer que g = (id − f ) ◦ (id + f )−1 est une rotation et préciser son axe et son angle.
Correction H [003707]
Soit E un espace vectoriel euclidien orienté de dimension 3 et ~a ∈ E \ {~0}. On note α = k~a k. Soit f l’endomorphisme de E défini par :
f (~x) = ~a ∧~x.
536
1. Vérifier que f 3 = −α 2 f .
f k (~x)
2. On pose g(~x) = ∑∞
k=0 k! . Simplifier g(~x) et en déduire que g est une rotation.
Correction H [003708]
Correction H [003709]
Reconnaître les endomorphismes de R3 définis par les expressions analytiques dans la base canonique :
0
3x = 2x + 2y + z
1. 3y0 = −2x + y + 2z
0
3z = x − 2y + 2z
0
9x = 8x + y − 4z
2. 9y0 = −4x + 4y − 7z
0
9z = x + 8y + 4z
0
3x = −2x + 2y − z
0
3. 3y = 2x + y − 2z
0
3z = −x − 2y − 2z
√ √
0
4x = −2x√
−y 6+z 6
4. 4y0 = x 6 + y + 3z
0
√
4z = −x 6 + 3y + z
x0 = √x + √y − √z
3 2 6
5. y0 = √x3 + √2z6
z0 = √x − √y − √z
3 2 6
0
3x = x + 2y + 2z
6. 0
3y = 2x + y − 2z
0
3z = 2x − 2y + z
0
7x = −2x + 6y − 3z
7. 0
7y = 6x + 3y + 2z
0
7z = −3x + 2y + 6z
0
3x = 2x − 2y + z
8. 0
3y = −2x − y + 2z
0
3z = x + 2y + 2z
0
3x = 2x + y + 2z
9. 0
3y = 2x − 2y − z
0
3z = −x − 2y + 2z
537
√
0
4x = −x + 3y −√z 6
10. 4y0 = 3x − y − z 6
0 √ √
4z = x 6 + y 6 + 2z
0
15x = 5x − 10z
0
11. 15y = −8x + 5y + 6z
0
15z = 6x − 10y + 8z
Correction H [003711]
Exercice 3802 **
B est une base orthonormée directe de R3 donnée. Montrer que detB (u ∧ v, v ∧ w, w ∧ u) = (detB (u, v, w))2 pour tous vecteurs u, v et
w.
Correction H [005491]
Exercice 3803 **
Montrer que u ∧ v|w ∧ s = (u|w)(v|s) − (u|s)(v|w) et (u ∧ v) ∧ (w ∧ s) = [u, v, s]w − [u, v, w]s.
Correction H [005493]
Exercice 3804 **
π
Soit (e1 , e2 , e3 ) une base orthonormée directe d’un espace euclidien orienté E de dimension 3. Matrice de la rotation d’angle 3 autour
de e1 + e2 .
Correction H [005793]
Exercice 3806 **
Correction H [005801]
Exercice 3807 ** I
x+y+z+t = 0
Soit P le plan de R4 d’équations dans une base orthonormée B de R4 muni de sa structure euclidienne cano-
x + y − 2z − t = 0
nique.
1. Déterminer les matrices dans B de la projection orthogonale sur P et de la symétrie orthogonale par rapport à P.
2. Calculer la distance d’un vecteur quelconque de R4 à P.
Correction H [005803]
538
131 204.07 Endomorphismes auto-adjoints
Exercice 3808 Esem 91
Soit M ∈ Mn (R) symétrique. Montrer que com M est aussi symétrique. La réciproque est-elle vraie ? [003763]
[003764]
Soit u : E → E telle que : ∀ ~x,~y ∈ E, (u(~x) |~y) = (~x | u(~y)). Montrer que u est linéaire.
[003765]
Correction H [003766]
Soient a1 , . . . , an ∈ R et M = (ai a j ) ∈ Mn (R). Montrer que M est diagonalisable et déterminer ses éléments propres.
Correction H [003767]
ϕ = λ p + µq, p ◦ q = 0, p + q = idE .
Correction H [003768]
539
1. Montrer que l’on définit un produit scalaire et que u est un endomorphisme.
2. Montrer que u est diagonalisable et que si Pk , P` sont des vecteurs propres de valeurs propres distinctes, alors <Pk , P` >=0.
3. Éléments propres de u pour n = 3 ?
Correction H [003769]
1. Vérifier que (P | Q) existe et qu’on définit ainsi un produit scalaire sur Rn [X].
R1
2. Montrer que pour ce produit scalaire, Φ est auto-adjoint calculer t=−1 (1 − t)3/2 (1 + t)1/2 P00 (t)Q(t) dt par parties .
3. Déterminer les valeurs propres de Φ et montrer qu’il existe une base propre de degrés étagés.
Correction H [003770]
Correction H [003773]
[003775]
540
Exercice 3823 A = t BB
Soit A ∈ Mn (R). Montrer que A est symétrique définie positive si et seulement s’il existe B ∈ GLn (R) telle que A = t BB. [003777]
Soit A ∈ Mn (R) symétrique. Pour 1 ≤ p ≤ n, on note ∆ p le déterminant de la sous-matrice (ai j )1≤i≤p;1≤ j≤p .
1. Montrer que si A est définie positive, alors tous les déterminants ∆ p sont strictement positifs.
2. Réciproque : on suppose ∆1 > 0, . . . , ∆n > 0. Montrer qu’il existe une matrice B triangulaire supérieure inversible telle
A = t BB. En déduire que A est définie positive.
Correction H [003778]
Soit E un espace euclidien et q une forme quadratique positive. Montrer qu’il existe un endomorphisme u auto-adjoint tel que : ∀~x ∈ E,
q(~x) = ku(~x)k2 . [003779]
Soit A ∈ Mn (R) symétrique telle qu’il existe k ∈ N∗ tel que Ak = I. Montrer que A2 = I. [003780]
Soit A = (ai j ) ∈ Mn (R) symétrique de valeurs propres λ1 , . . . , λn . Montrer que ∑i, j a2i j = ∑i λi2 . [003781]
1. Montrer qu’il existe un vecteur ~x non nul tel que u(~x) ⊥~x.
2. En déduire qu’il existe une base orthonormée (~ei ) telle que : ∀ i, (u(~ei ) |~ei ) = 0.
Correction H [003782]
Soit (Ai ) une famille de matrices n × n réelles symétriques commutant deux à deux.
Montrer qu’il existe une matrice symétrique A et des polynômes Pi tels que : ∀ i, Ai = Pi (A). [003783]
Soient A, B ∈ Mn (R) symétriques, B définie positive. Montrer que les valeurs propres de AB sont réelles.
Correction H [003784]
Soient A, B ∈ Mn (R) symétriques définies positives. Montrer que det(A + B) ≥ det(A) + det(B).
Correction H [003786]
541
Exercice 3833 f quelconque, il existe une BON dont l’image est orthogonale
Soit f ∈ L (E). Montrer qu’il existe une base orthonormée (~e1 , . . . ,~en ) dont l’image par f est une famille orthogonale.
Correction H [003787]
[003788]
Soient A, B ∈ Mn (R) symétriques, λ , λ 0 leurs plus petites valeurs propres et µ, µ 0 leurs plus grandes valeurs propres. Montrer que toute
valeur propre de A + B est comprise entre λ + λ 0 et µ + µ 0 . [003789]
Correction H [003791]
Soit f ∈ L (E).
1. En considérant l’endomorphisme f ∗ ◦ f , montrer que si f est inversible alors f se décompose de manière unique sous
la forme f = u ◦ h avec u unitaire et h hermitien positif.
2. Si f est non inversible, montrer qu’une telle décomposition existe mais n’est pas unique (on rappelle que U(E) est
compact).
3. Montrer que l’application f 7→ (u, h) est continue sur GL(E).
[003793]
Soit E un espace vectoriel hermitien. Un endomorphisme u ∈ L (E) est dit normal si u et u∗ commutent.
542
1. Soit u normal, montrer que si F est un sous-espace propre de u alors F ⊥ est stable par u. En déduire que u est diagona-
lisable en base orthonormale. La réciproque est-elle vraie ?
2. Soit u ∈ L (E). Montrer l’équivalence entre les propriétés suivantes :
(1) u est normal.
(2) ∀ x ∈ E, ku(x)k = ku∗ (x)k.
(3) Tout sous-espace vectoriel stable par u est stable par u∗ .
(4) Si un sous-espace vectoriel F est stable par u alors F ⊥ est stable par u.
(5) Il existe P ∈ (x2 + 1)[ X] tel que u∗ = P(u).
[003794]
[003795]
Correction H [003796]
Soit H un espace de Hilbert et (un ) une suite d’endomorphismes de H autoadjoints positifs continus telle que la suite (u0 + · · · + un )
est bornée dans Lc (H). Montrer que pour tout x ∈ H la série ∑∞
n=0 un (x) est convergente.
Correction H [003797]
Soit A ∈ Mn (R) telle que A3 = tAA. A est-elle diagonalisable dans Mn (R), dans Mn ((x2 + 1)) ?
Correction H [003798]
1. Montrer qu’il existe un unique endomorphisme w tel que u ◦ w + w ◦ u = v. Que peut-on dire de w ?
2. On suppose
E de dimension
3, rapporté à unebase orthonormale dans laquelle u et v ont pour matrices respectives
4 1 1 0 0 −1
A = 1 4 −1 et B = 0 0 1 . Déterminer w.
1 −1 4 −1 1 3
3. On revient au cas général. Si v est défini positif, que dire de w ? Si w est défini positif, que dire de v ?
Correction H [003799]
1. Que dire de s∗ ◦ s ?
2. Un polynôme P est dit réciproque si P(X) = X n P X1 , pour P de degré n.
Montrer que : P(X) = det(Xid + s∗ ◦ s) est un polynôme réciproque.
543
3. Montrer que P(1) ≥ 2n . A quelle condition y a-til égalité ? Y a-t-il des conditions sur s ?
A1 A2
4. Soit la matrice A = , carrée, d’ordre n, symétrique définie positive, où A1 et A4 sont carrées d’ordres respectifs
A3 A4
p et q. Montrer que det(A) ≤ det(A1 ) det(A4 ).
Correction H [003800]
Correction H [003801]
1. Que peut-on dire de l’adjoint d’un projecteur orthogonal d’un espace euclidien ? Réciproque ?
2. Soit p un projecteur d’un espace euclidien tel que p ◦ p∗ = p∗ ◦ p. Montrer que p est un projecteur orthogonal.
Correction H [003802]
Correction H [003803]
Correction H [003804]
Soit A matrice réelle ; montrer que A est diagonalisable ssi il existe S symétrique réelle définie positive telle que t A = SAS−1 .
Correction H [003805]
Soient A, B des matrices de Mn (R) symétriques et f : R → R,t 7→ max(Sp(A + tB)). Montrer que f est convexe.
Correction H [003806]
544
132 204.08 Espaces vectoriels hermitiens
Exercice 3853 Somme directe orthogonale
Soit E un espace préhilbertien et F1 , . . . , Fn des sous-espaces vectoriels tels que pour i 6= j, Fi ⊥ Fj . Montrer que la somme F1 + · · · + Fn
est directe. [003823]
Soit E l’ensemble des suites (un )n∈N à termes réels telles que la série ∑ u2n converge.
Pour u, v ∈ E, on pose : (u | v) = ∑∞
n=0 un vn .
[003824]
Soit E un espace vectoriel préhilbertien complexe et f ∈ L (E) tel que pour tout vecteur ~x ∈ E, on a f (~x) ⊥~x.
Correction H [003825]
Soit E un espace préhilbertien réel et B une boule ouverte de E ne contenant pas ~0. Montrer qu’il existe une forme linéaire f ∈ E ∗ telle
que : ∀ ~x ∈ B, f (~x) > 0. [003826]
Correction H [003827]
Correction H [003828]
Soit (Pn )n∈N une suite de polynômes de degrés étagés (deg Pn = n). Montrer qu’il existe un unique produit scalaire sur R[X] pour lequel
la famille Pn est orthonormée.
[003829]
545
1. Montrer qu’il existe une matrice T triangulaire supérieure telle que A = t T T . Montrer que T est unique si on impose la
condition : ∀ i, Tii > 0.
2. Application : Montrer que det A ≤ ∏ni=1 aii .
[003830]
Soit E un espace vectoriel hermitien et B, B 0 deux bases orthonormées de E. On note P la matrice de passage de B à B 0 .
Montrer que t PP = I. Que peut-on dire de det P ? [003831]
1. On suppose E de dimension finie, rapporté à une base orthonormée B = (~e1 , . . . ,~e p ). Exprimer G en fonction de M =
MatB (~u1 , . . . ,~un ).
2. En déduire que det(G) est un réel positif ou nul, et nul si et seulement si les vecteurs ~ui sont liés.
3. Montrer le même résultat sans supposer que E est de dimension finie.
4. Examiner le cas particulier n = 2.
5. Application : Le tétraèdre ABCD est tel que AB = AC = AD = 1 et (AB, AC) ≡ π4 , (AB, AD) ≡ π3 , (AC, AD) ≡ π2 . Calculer
son volume.
Correction H [003832]
Soit E un espace vectoriel hermitien et B, B 0 deux bases quelconques. On note P la matrice de passage de B à B 0 , et G, G0 les matrices
de Gram de B et B 0 . Quelle relation y a-t-il entre P, G et G0 ?
[003833]
Correction H [003834]
R +∞ −t i
1. Montrer qu’il existe des polynômes P0 , . . . , Pn ∈ Rn [X] tels que : ∀ i, j ≤ n, t=0 e t Pj (t) dt = δi j .
R +∞ −t i
2. Montrer qu’il n’existe pas de suite de polynômes (P0 , . . . , Pn , . . . ) telle que : ∀ i, j ∈ N, t=0 e t Pj (t) dt = δi j .
Correction H [003835]
546
Exercice 3867 Intégrale double
Soit D le disque unité fermé de R2 . On considère l’espace E des fonctions f : D → R de classe C 1 nulles sur le bord, C, de D.
RR
Pour f , g ∈ E, on pose ( f | g) = D ∂∂ xf ∂∂ gx + ∂∂ yf ∂∂ gy dxdy. Montrer que c’est un produit scalaire.
[003837]
Soit E un espace euclidien, (~e1 , . . . ,~en ) une base de E, G sa matrice de Gram et G−1 = (ai j ).
Montrer que : ∀ ~x ∈ E, ∑i, j ai j (~ei |~x)(~e j |~x) = k~x k2 .
Correction H [003838]
Soit E = C ([0, 1], R) muni du produit scalaire usuel, F le sous-espace vectoriel des fonctions polynomiales et g la fonction exponentielle
sur [0, 1].
1. Montrer que g ∈
/ F.
2. Montrer qu’il existe une suite ( fn ) de fonctions polynomiales convergeant vers g pour la norme euclidienne.
3. En déduire que F n’a pas de supplémentaire orthogonal.
[003839]
Correction H [003840]
Correction H [003841]
Correction H [003842]
547
V est un espace hermitien et u, v, w trois vecteurs unitaires. Montrer que :
q q q
1 − |(u | v)|2 ≤ 1 − |(u | w)|2 + 1 − |(v | w)|2 .
Correction H [003843]
Soit A ∈ Mn ((x2 +1)) . Montrer qu’elle admet une décomposition A = UT t U avec U unitaire et T triangulaire supérieure si et seulement
si le spectre de AA est inclus dans R+ .
Correction H [003844]
Soit A ∈ Mn ((x2 + 1)) de valeurs propres λ1 , . . . , λn . Montrer que AA∗ = A∗ A ⇐⇒ tr(AA∗ ) = |λ1 |2 + · · · + |λn |2 .
Correction H [003810]
548
1 a
−2 a
c b
Déterminer a, b, c, réels non nuls pour que la matrice M = − 2 c
3 a − 12 c
a soit la matrice d’une isométrie.
b
a
a
c − 12
Correction H [003813]
Soit A ∈ Mn (R) telle que pour tout X ∈ Mn,1 (R) on a tr(t XAX) ≥ 0. Comparer les noyaux de A et t A.
Correction H [003814]
1. Peut-on 2
définir sur
R une structure euclidienne telle que l’endomorphisme f dont la matrice dans la base canonique est
1 1
M= soit une rotation ?
−3 −2
2. Généraliser à une matrice M ∈ M2 (R) quelconque.
3. Généraliser à une matrice M ∈ Mn (R) quelconque.
Correction H [003815]
Soit M ∈ Mn ((x2 +1)) et λ ∈ spec(M). Montrer que Re(λ ) est compris entre la plus grande et la plus petite valeur propre de 12 (M +M ∗ ).
[003816]
1. Montrer que toute matrice symétrique réelle positive a ses coefficients diagonaux positifs. Montrer que si l’un des
coefficients diagonaux uii est nul, alors pour tout j on a ui j = 0.
A C
2. U est une matrice symétrique réelle positive de la forme U = t avec A et B carrées. Montrer que la matrice
C B
A C
U0 = est diagonalisable.
0 0
Correction H [003817]
1. Pour M ∈ GLn (R) montrer l’existence de deux matrices orthogonales U et V telles que t UMV soit diagonale.
2. Même question pour M ∈ Mn (R).
0 1 1
3. Déterminer U et V pour M = −1 0 1 .
−1 −1 0
Correction H [003818]
549
Correction H [003819]
Soient n ∈ N∗ , Sn (R) l’espace des matrices n × n symétriques à coefficients réels, Sn+ (R) le sous-ensemble des matrices positives,
Sn++ (R) le sous-ensemble des matrices définies positives et φ ∈ L (Sn (R)). On suppose que φ (Sn++ (R)) = Sn++ (R).
1. Montrer que : ∀ M ∈ Sn (R), ∃ A ∈ R+ tq ∀ λ > A, M + λ In ∈ Sn++ (R).
2. Montrer que φ ∈ GL(Sn (R)) et que φ (Sn+ (R)) = Sn+ (R).
3. On suppose n = 2 et φ (I2 ) = I2 . Montrer que : ∀ M ∈ S2 (R), χφ (M) = χM . Montrer que det(ϕ(M)) = det(M) (i.e. φ
conserve le déterminant).
Correction H [003821]
Exercice 3891 **
E = R3 euclidien orienté rapporté à une base orthonormée directe B. Etudier les endomorphismes de matrice A dans B suivants :
√
−2 1 2 3 1 √6 8 1 4
1) A = − 31 2 2 1 2/ A = 14 √
1 √3 − 6 3/ A = 91 −4 4 7 .
1 −2 2 − 6 6 2 1 8 −4
Correction H [005489]
550
Correction H [005780]
Correction H [005786]
1. Soit A une matrice carrée réelle de format n et S = t AA. Montrer que S ∈ Sn+ (R).
2. Réciproquement, montrer que pour toute matrice S symétrique positive, il existe une matrice A carrée réelle de format n
telle que S = t AA. A-t-on l’unicité de A ?
3. Montrer que S est définie positive si et seulement si A est inversible.
4. Montrer que rg(A) = rg(S).
5. (Racine carrée d’une matrice symétrique positive) Soit S une matrice symétrique positive.
Montrer qu’il existe une et une seule matrice R symétrique positive telle que R2 = S.
Correction H [005787]
Exercice 3898 **
Déterminer card(On (R) ∩ Mn (Z)).
Correction H [005795]
Exercice 3899 **
Soit A une matrice carrée réelle. Montrer que les matrices t AA et At A sont orthogonalement semblables.
Correction H [005798]
Exercice 3902 **
551
n−1 −1 ... −1
.. .. ..
−1 . . .
La matrice
.
est-elle positive ? définie ?
.. .. ..
. . −1
−1 ... −1 n−1
Correction H [005804]
Exercice 3904 ** I
Soit A une matrice carrée réelle symétrique définie positive. Montrer qu’il existe une matrice triangulaire inversible T telle que A = t T T .
Correction H [005813]
Soit a un vecteur non nul de l’espce euclidien R3 . On définit f de R3 dans lui même par : ∀x ∈ R3 , f (x) = a ∧ (a ∧ x). Montrer que f
est linéaire puis déterminer les vecteurs non nuls colinéaires à leur image par f .
Correction H [005487]
Soit B une base orthonormée de E, espace euclidien de dimension n. Montrer que : ∀(x1 , ..., xn ) ∈ E n , |detB (x1 , ..., xn )| ≤ ||x1 ||...||xn ||
en précisant les cas d’égalité.
Correction H [005492]
Soit r la rotation de R3 , euclidien orienté, dont l’axe est orienté par k unitaire et dont une mesure de l’angle est θ . Montrer que pour
tout x de R3 , r(x) = (cos θ )x + (sin θ )(k ∧ x) + 2(x.k) sin2 ( θ2 )k. Application : écrire la matrice dans la base canonique (orthonormée
directe de R3 ) de la rotation autour de k = √1 (e1 + e2 ) et d’angle θ = π3 .
2
Correction H [005498]
Exercice 3910 **
R1 n In+1
Soit f continue strictement positive sur [0, 1]. Pour n ∈ N, on pose In = 0 f (t) dt. Montrer que la suite un = In est définie et
croissante.
Correction H [005499]
552
Exercice 3911
Soit f une application de C dans C, R-linéaire.
1. Montrer qu’il existe deux complexes a et b tels que pour tout z ∈ C, f (z) = az + bz.
2. Calculer Tr( f ) et det( f ) en fonction de a et b.
3. C.N.S. pour que f soit autoadjoint dans C muni de sa structure euclidienne canonique.
Correction H [005796]
(2n+1)!
b) Soit Dn le ppmc de n + 1, n + 2, . . . , 2n + 1. A l’aide de In,n , établir l’inégalité Dn ≥ (n!)2
c) Montrer que Dn ≤ (2n + 1)π(2n+1) et en déduire la minoration de π(2n + 1) annoncée au début de l’exercice.
Correction H [002658]
Exercice 3914 **
Montrer que le produit de quatre entiers consécutifs, augmenté de 1, est un carré parfait.
Correction H [005291]
Correction H [005292]
553
√
Montrer que, pour tout entier naturel n, 2n+1 divise E((1 + 3)2n+1 ).
Correction H [005295]
Soient A la somme des chiffres de 44444444 et B la somme des chiffres de A. Trouver la somme des chiffres de B. (Commencer par
majorer la somme des chiffres de n = a0 + 10a1 ... + 10 p a p .)
Correction H [005296]
Exercice 3920 **
Montrer que si p est premier et 8p2 + 1 est premier alors 8p2 − 1 est premier.
Correction H [005297]
Correction H [005298]
Correction H [005299]
On veut résoudre dans Z3 l’équation x2 + y2 = z2 (de tels triplets d’entiers relatifs sont appelés triplets pythagoriciens, comme par
exemple (3, 4, 5)).
1. Montrer que l’on peut se ramener au cas où x ∧ y ∧ z = 1. Montrer alors que dans ce cas, x, y et z sont de plus deux à
deux premiers entre eux.
2. On suppose que x, y et z sont deux à deux premiers entre eux. Montrer que deux des trois nombres x, y et z sont impairs
le troisième étant pair puis que z est impair.
On suppose dorénavant que x et z sont impairs et y est pair. On pose y = 2y0 , X = z+x z−x
2 et Z = 2 .
554
3. Montrer que X ∧ Z = 1 et que X et Z sont des carrés parfaits.
4. En déduire que l’ensemble des triplets pythagoriciens est l’ensemble des triplets de la forme
Exercice 3927 **
Correction H [005309]
1. (Formule de L EGENDRE) Soit n un entier naturel supérieur ou égal à 2 et p un nombre premier. Etablir que l’exposant
de p dans la décomposition de n! en facteurs premiers est
n n n
E( ) + E( 2 ) + E( 3 ) + ...
p p p
2. Par combien de 0 se termine l’écriture en base 10 de 1000! ?
555
Correction H [005310]
Exercice 3937
Soit le groupe G (additif) Z/40Z.
1. Soit H le sous-groupe de G engendré par 12 et 20. Montrer que H est le sous-groupe de G engendré par 4 et trouver son
ordre.
2. Caractériser les générateurs de G. Combien en compte-t-on ?
3. Déterminer l’ordre de 15.
[001394]
Exercice 3938
1. Montrer qu’il n’existe aucun élément d’ordre 3 dans le groupe Z/2Z × Z/4Z.
2. En déduire les morphismes de groupes de Z/3Z dans Z/2Z × Z/4Z.
[001395]
Exercice 3939
Soit f un morphisme de groupes de Z/15Z dans Z/18Z.
1. Montrer que f est caractérisé par f (1).
2. Déterminer les ordres possibles de f (1).
3. En déduire la liste des morphismes de groupes de Z/15Z dans Z/18Z.
[001396]
Exercice 3940
Soit G le groupe-produit (Z/2Z) × (Z/4Z) .
1. Donner la liste des éléments de G et déterminer l’ordre de chacun d’entre eux. G est-il cyclique ?
2. Donner la liste des sous-groupes de G et en constuire le treillis.
[001397]
Exercice 3941
556
1. Soit f : Z → Z/3Z × Z/5Z définie par f (n) = (n, ne).
(a) Montrer que f est un morphisme de groupes.
(b) Déterminer le noyau de f .
2. En déduire que les groupes (Z/3Z) × (Z/5Z) et Z/15Z sont isomorphes.
[001398]
Exercice 3942
Exercice 3943
On note Rn la rotation du plan de centre O, d’angle 2π/n, S la symétrie par rapport à l’axe (Ox).
1. Montrer que S2 = id, (Rn )n = id et Rn S = SR−1
n .
2. Montrer que le sous-groupe des isométries du plan engendré par Rn et S (ie le plus petit sous-groupe des isométries du
plan qui contient Rn et S) est de cardinal 2n. On le note Dn : c’est le groupe dihédral d’ordre 2n.
3. Montrer que Dn préserve un polygone régulier à n côtés, centré en O.
4. En vous aidant de ce qui précède, construire un isomorphisme entre D3 et S3 .
[001400]
Exercice 3944
z w 1 0
Soit H = : (z, w) ∈ C2 l’ensemble des quaternions. H∗ désigne H privé de la matrice nulle. On note 1 = ,
−w̄ z̄ 0 1
i 0 0 1 0 i
i= ,j= ,k= .
0 i −1 0 −i 0
1. Montrer que H∗ est un sous-groupe de GLn (C).
2. Montrer que i2 = j2 = k2 = 1, ij = k, jk = i, ki = j, ji = −k, kj == i, ik = −j.
3. En déduire que le sous-groupe de H∗ engendré par i, j et k est d’ordre 8. On le note H8 .
4. Ecrire la table de H8 .
5. Vérifier que les groupes (tous de cardinal 8) H8 , Z/2Z × Z/2Z × Z/2Z, Z/2Z × Z/4Z, Z/8Z et D4 sont 2 à 2 non
isomorphes.
[001401]
Correction H [003152]
557
1. Soient n, p ≥ 2. Montrer que : n ∧ p = 1 ⇐⇒ ∃ k > 0 tel que nk ≡ 1(mod p).
2. Soit n un entier impair non divisible par 5. Montrer qu’il existe un multiple de n qui s’écrit 1...1 en base 10.
[003153]
n−2
1. Montrer que pour tout entier a impair et tout n ≥ 3 : a2 ≡ 1(mod 2n ).
∗
2. Le groupe Z/2n Z est-il cyclique ?
[003156]
Correction H [003157]
Soit p un nombre premier impair. Montrer que k̇ est un carré dans l’anneau Z/pZ si et seulement si k(p+1)/2 ≡ k(mod p). [003158]
Soit n un entier premier impair supérieur ou égal à 3 : n = q2 p + 1 avec p impair et soit a ∈ Z premier à n. On considère la suite
(b0 , b1 , . . . , b p ) d’entiers compris entre 0 et n − 1 définie par :
1. Montrer que b p = 1.
2. Si b0 6= 1 montrer qu’il existe un indice i tel que bi = n − 1.
[003159]
558
Exercice 3955 Suite récurrente (Mines MP 2003)
On considère la suite (xn ) à valeurs dans Z/11Z telle que pour tout n on ait xn+3 = 4(xn+2 + xn+1 + xn ). Déterminer les différents
comportements possibles de (xn ).
Correction H [003161]
559
[004564]
1.4.7...(3n−2)
9. an = n! .
1√
10. an = √ n.
n
ln n
11. an = 1 + 21 + · · · + 1n .
12. an+2 = 2an+1 + an ,
a0 = a1 = 1.
n .
13. an = Ckn
2 2
14. an = e(n+1) − e(n−1) .
R1 2 n
15. an = t=0 (1 + t ) dt.
√ √
16. an = n n − n+1 n + 1.
17. an = √ cos nθ n .
n+(−1)
Correction H [004565]
Soit ∑ an zn une série entière de rayon de convergence R > 0. Déterminer les rayons de convergence des séries :
560
1. ∑ a2n zn .
2. ∑ an!n zn .
3. ∑ n!nan n zn .
Correction H [004570]
On suppose que les séries ∑ a2n zn et ∑ a2n+1 zn ont pour rayons de convergence R et R0 . Déterminer le rayon de convergence de ∑ an zn .
Correction H [004571]
Soit a(z) = ∑∞ n
n=0 an z une série entière de rayon de convergence infini et ρ > 0.
Correction H [004572]
Correction H [004573]
Exercice 3968 **
Déterminer le rayon de convergence de la série entière proposée dans chacun des cas suivants :
1. ∑+∞ n n
n=1 (ln n) z
√ n n
2. ∑+∞
n=1 ( n) z
2 n
3. ∑+∞
n=0 (ln(n!)) z
4
1 n n
4. ∑+∞
n=1
1 1
2 ch n + cos n z
n
C2n
5. ∑+∞
n=1 nn z
n
(ln(n!))a n
6. ∑+∞
n=1 n!b
z
an n ∗ 2
7. ∑+∞
n=0 1+bn z , (a, b) ∈ (R+ )
Correction H [005745]
561
3. ∑∞ 3 n
n=0 n x .
xn
4. ∑∞
n=0 (n+1)(n+3)
.
(−1)n x2n+1
5. ∑∞
n=0 4n2 −1
.
xn
6. ∑∞
n=0 4n−1 , x ≥ 0.
n+3 n
7. ∑∞
n=0 2n+1 x .
xn
8. ∑∞
n=1 n ch(na).
n sin2 (nθ )
9. ∑∞
n=0 2n .
n2 +1 n
10. ∑∞
n=0 n+1 x .
xn
11. ∑∞
n=0 (2n)!
.
sin2 (nθ ) 2n
12. ∑∞
n=0 n! x .
5 n
n x
13. ∑∞
n=0 n! .
x3n
14. ∑∞
n=0 (3n)! .
n+1 n
15. ∑∞
n=1 C2n x .
1 Rx n
16. ∑∞
n=0 n! t=1 ln t dt.
n=1 1 + 2 + · · · + n x .
1 1 n
17. ∑∞
Correction H [004581]
Correction H [004583]
(−1)n
Calculer ∑∞
n=1 3n+1 ·
Correction H [004585]
562
Correction H [004586]
Correction H [004588]
Exercice 3977
Calculer les sommes suivantes dans leur intervalle ouvert de convergence après avoir déterminé le rayon de convergence de la série
proposée.
xn
1) (**) ∑+∞
n=2
1
n(n−1)
xn 2) (**) ∑+∞ 3n n
n=0 n+2 x 3) (** I) ∑+∞
n=0 2n+1 4) (**) ∑+∞ n
n=0 (2n+1)! x
n
4n 2
5) (*) ∑+∞ x
n=0 (4n)! 6) (**) ∑+∞
n=0 (ch n)x
n 7) (** I) ∑+∞ n
n=1 ∑k=1 k x
1 n
7) ∑+∞ n +4n−1 n
n=0 n!(n+2) x
+∞ (−1)n n +∞ 4n−1
9) (** I) ∑n=1 n x x
10) (*) ∑n=1 (−1)n 4n 11) (**) ∑n=0 (n2 + 1)2n+1 xn 12) (**) ∑+∞
+∞
n=0 (−1)
n+1 nx2n+1
+∞
14) (**) ∑n=0 an xn où an est le nombre de couples (x, y) d’entiers naturels tels que x + 5y = n.
Correction H [005746]
Exercice 3981 **
an+1 = −an − 2bn an n bn n
On pose a0 = 1 et b0 = 0 puis pour tout entier naturel n, . Rayons et sommes de ∑+∞
n=0 n! x et ∑+∞
n=0 n! x .
bn+1 = 3an + 4bn
Correction H [005757]
563
In
Soit In le nombre d’involutions de [[1, n]]. Rayon de convergence et somme de la série entière associée à la suite n! n∈N∗ .
Correction H [005763]
2
Exercice 3986 ex /(1 − x)
2
ex ex
Développer en série entière 1−x puis 1−x .
Correction H [004576]
Développer f (x) = x
1−x−x2
en série entière en utilisant la relation : (1 − x − x2 ) f (x) = x.
Correction H [004578]
564
Correction H [004579]
1. Vérifier que pour x ∈ ]0, +∞[ on a : ζ (1 + x) − 1x = ∑∞ n=1 n1+x − x nx − (n+1)x
1 1 1 1
.
p
ln (1) ln p (k) ln p+1 (k+1)
2. Pour p ∈ N on pose γ p = limk→∞ 1 + ··· + k − p+1 . Justifier l’existence de γ p et montrer que |γ p | ≤
(p/e) p .
(−1) p γ p p
3. Montrer alors que pour x ∈ ]0, 1[ on a : ζ (1 + x) − 1x = ∑∞p=0 p! x .
[004580]
n=1 (1 − q x)
Exercice 3991 ∏∞ n
Soit q ∈ ] − 1, 1[ et f (x) = ∏∞
n=1 (1 − q x).
n
1. Montrer que f (x) existe pour tout x ∈ R et que f est développable en série entière au voisinage de 0. On admettra que
si une fonction g est DSE alors eg l’est.
2. A l’aide de la relation : f (x) = (1−qx) f (qx), calculer les coefficients du développement de f et le rayon de convergence.
Correction H [004589]
Soit f (x) = ∑∞ −n+n ix . Montrer que f est de classe C ∞ sur R mais n’est pas développable en série entière autour de 0.
2
n=0 e
Correction H [004590]
Soit α > 0. On considère la fonction fα : x 7→ ∑∞ −n einx . Montrer que f est C ∞ . Donner une CNS sur α pour que f soit développable
α
n=1 e
en série entière en tout point de R.
Correction H [004591]
1. Montrer que f est bien définie, est de classe C ∞ sur R et vérifie f (n) (0) = n! an .
2. Construction de ϕ : à l’aide de fonctions du type x 7→ exp(−1/x) construire une fonction ψ de classe C ∞ sur [0, +∞[
nulle sur [0, 1] ∪ [2, +∞[ et strictement positive sur ]1, 2[.
R +∞ .R
+∞
Vérifier alors que ϕ(x) = t=|x| ψ(t) dt t=0 ψ(t) dt convient.
Correction H [004592]
Exercice 3995
Développer en série entière les fonctions suivantes :
1) (*) 1
2) (*** I) 1
x2 −2tx+1
,t ∈R 3) (*) ln(x2 − 5x + 6)
(x−1)(x−2)
cos a , a ∈]0, π[
x sin a 1
4) (**) Arctan 1−x 5) (**) (x−1)(x−2)...(x−p) 6) (*** I) (Arcsin x)2
Rx Rx dt
7) (*) 0 cos(t 2 ) dt 8) (*** I) −∞ t 4 +t 2 +1
9) (**) cos x ch x.
565
Correction H [005747]
Exercice 3996 * I
(
sin x
x si x 6= 0
Pour x réel, on pose f (x) = . Montrer que f est ce classe C∞ sur R.
1 si x = 0
Correction H [005748]
2n
1 2 n!
∑nk=0 (−1)n−k (2k+1)k!(n−k)! = (−1)n (2n+1)! .
Correction H [005756]
1. Montrer qu’il existe une suite de polynômes (Pn )n∈N telle que pour tout entier naturel n, f (n) = Pn ◦ f et que les Pn sont
à coefficients entiers naturels. (Utiliser tan0 = 1 + tan2 ).
2. En utilisant la formule de TAYLOR-L APLACE, montrer que la série de TAYLOR à l’origine de f a un rayon de conver-
gence R supérieur ou égal à π2 .
3. On note an les coefficients du développement précédent et g la somme de la série entière associée à la suite (an )n∈N.
Montrer que pour tout entier naturel non nul n, (n + 1)an+1 = ∑nk=0 ak an−k . En déduire que pour tout x de − π2 , π2 ,
f (x) = g(x) et que R = π2 .
4. Calculer a0 , a1 , a2 ,..., a7 .
5. Vérifier que la fonction x 7→ th x est développable en série entière. Préciser le rayon et la valeur des coefficients en
fonction des an .
Correction H [005761]
Correction H [004593]
Soit (an ) une suite de réels strictement positifs. On suppose que le rayon de convergence de la série entière A(x) = ∑∞ n
n=0 an x est 1 et
que la série diverge pour x = 1.
566
1. Montrer que A(x) → +∞ lorsque x → 1− .
2. Soit (bn ) une suite telle que bn ∼ an et B(x) = ∑∞ −
n=0 bn x . Montrer que B(x) ∼ A(x) pour x → 1 .
n
Correction H [004594]
Soit (cn ) le produit de Cauchy de la suite (an ) par la suite (bn ). Montrer que si les trois séries ∑ an , ∑ bn et ∑ cn convergent vers A,B,C,
alors C = AB (considérer les séries entières ∑ an zn , ∑ bn zn et ∑ cn zn ).
Correction H [004595]
Soit (cn ) le produit de Cauchy de la suite (an ) par la suite (bn ). On suppose que la série A(z) = ∑∞ n
n=0 an z a un rayon R > 0 et que
bn /bn+1 → λ lorsque n → ∞ avec |λ | < R. Montrer que cn /bn → A(λ ) lorsque n → ∞.
Correction H [004596]
Montrer que l’équation 3xy0 + (2 − 5x)y = x admet une solution développable en série entière autour de 0. Calculer y(1) à 5.10−5 près.
Correction H [004597]
1. En utilisant la relation : tan0 = 1+tan2 , exprimer tan(n) en fonction de tan, . . . , tan (n − 1). En déduire que : ∀ x ∈ [0, π/2[,
tan(n) (x) ≥ 0.
2. Montrer que la série de Taylor de tan en 0 converge sur ] − π/2, π/2[.
3. Soit f la somme de la série précédente. Montrer que f 0 = 1 + f 2 et en déduire que f = tan.
4. Prouver que le rayon de convergence est exactement π/2.
Correction H [004598]
1. Montrer que f admet un développement en série entière au voisinage de 0 et préciser le rayon de convergence.
2. Chercher une équation différentielle d’ordre 1 vérifiée par f . En déduire les coefficients du développement en série
entière de f .
3. Donner le développement en série entière de Arcsin2 x.
Correction H [004599]
1
Exercice 4007 ∑∞
n=0 n
C2n
xn
On pose f (x) = ∑∞
n=0 n
.
C2n
1. Déterminer le rayon de convergence et montrer que f vérifie l’équation : x(4 − x)y0 − (x + 2)y = −2.
2. Résoudre l’équation précédente pour x > 0 (utiliser le DL de f en 0 à l’ordre 1 pour fixer la constante) et en déduire la
1
somme de la série ∑∞
n=0 n . C2n
567
Correction H [004600]
Correction H [004601]
Correction H [004602]
Correction H [004603]
Déterminer alors deux réels α et β tels que T (x) = Zi (x2 )/x soit égal à α tan β x sur ] − 1, 1[.
Correction H [004605]
(1+ia)−eib (1−ia)
1. Pour a, b ∈ R avec b 6≡ 0(mod π), vérifier l’identité suivante : 1−eib
= 1 − tan(b/2)
a
.
5. En déduire : ∀ x ∈ ] − π2 , π2 [, tan x = ∑∞ 8x
k=0 (2k+1)2 π 2 −4x2 .
568
2n −1
6. Pour n ∈ N avec n ≥ 2, vérifier l’identité suivante : ∑∞
k=0
1
(2k+1)n
= ζ (n).
2n
2(4n −1)
7. Démontrer enfin : ∀ x ∈ ] − π2 , π2 [, tan x = ∑∞
n=1 π 2n
ζ (2n)x2n−1 .
[004606]
R1 t dt (−1)n−1
1. A l’aide d’un développement en série entière, montrer que t=0 t = ∑∞
n=1 nn .
2. Calculer la valeur commune des deux membres à 10−5 près.
Correction H [004607]
R1
Exercice 4015 t=0 ln(t) ln(1 − t) dt
π2 R1
t=0 ln(t) ln(1 − t) dt.
1
On admet que ∑∞
n=1 n2
= 6 . Calculer
Correction H [004608]
Rx ln(1−t)
Exercice 4017 t=0 t dt
xn Rx ln(1−t) R1 ln(1−t)
Montrer que pour x ∈ ] − 1, 1[ : ∑∞
n=1 n2
=− t=0 t dt. En déduire la valeur de t=0 t dt. [004610]
Soit f (z) = ∑ an zn une série de rayon R > 0 telle que pour tout z ∈ D̊(0, R) on a f (z) ∈ R. Montrer que f est constante. [004613]
569
Soit U un ouvert de (x2 + 1) contenant 0 et f : U → (x2 + 1) analytique. On note ∑∞ n
n=0 an z le développement en série entière de f
2
en 0, R son rayon et d la distance de 0 à fr(U) (d = +∞ si U = (x + 1)).
1 R 2π f (re )
iθ
1. Montrer, pour 0 < r < min(R, d) et n ∈ N : an = 2π θ =0 rn einθ dθ .
R 2π f (reiθ )
2. Montrer que l’application r 7→ dθ est analytique sur [0, d[ (minorer le rayon de convergence du DSE de f en
θ =0 einθ
iθ
r0 e et majorer en module les coefficients lorsque θ décrit [0, 2π] et r0 est fixé dans [0, d[ à l’aide d’un recouvrement
ouvert de [0, 2π]). En déduire que l’égalité de la question 1. a lieu pour tout r ∈ [0, d[.
1 R 2π f (re ) iθ
iθ
3. Pour 0 < r < d et |z| < r on pose g(z) = 2π θ =0 reiθ −z re dθ . Montrer que g est la somme d’une série entière de rayon
supérieur ou égal à r et que g coïncide avec f sur D̊(0, r).
Applications :
4. R ≥ d.
5. Si U = (x2 + 1) et f est bornée alors f est constante (théorème de Liouville).
6. Si P ∈ (x2 + 1)[ X] ne s’annule pas alors P est constant (théorème de d’Alembert-Gauss).
7. Si ( fn ) est une suite de fonctions analytiques convergeant uniformément sur U vers une fonction f alors f est analytique
sur U (théorème de Weierstrass, comparer avec le cas réel).
8. La composée de deux fonctions analytiques est analytique.
Correction H [004614]
Soit P ∈ (x2 + 1)[ X] ayant pour racines z1 , . . . , zk de multiplicités m1 , . . . , mk et r ∈ R+∗ \ {|z1 |, . . . , |zk |}.
1 R 2π P (re ) iθ
0 iθ
Montrer : 2π θ =0 P(reiθ ) re dθ = ∑|z j |<r m j . [004615]
Soit f (z) = ∑∞ n
n=0 an z une série entière de rayon de convergence infini. Montrer l’équivalence entre les propriétés :
1 : Pour tout a > 0, la fonction z 7→ f (z)e−a|z| est bornée sur (x2 + 1).
p
2 : n n! |an | → 0 lorsque n → ∞.
On utilisera les formules de Cauchy (cf. exercice 4022).
Correction H [004616]
Correction H [004617]
1. Vérifier que A est un anneau intègre. Quels sont les éléments de A inversibles ?
570
2. Soit Ik = {a = (an ) ∈ A tel que a0 = · · · = ak = 0}. Montrer que les idéaux de A sont {0}, A et les Ik , k ∈ N.
r
3. Soit f (x) = 2 − 1−2x . Montrer que f est développable en série entière sur ] − 12 , 12 [ et que si f (x) = ∑∞ n
n=0 un x alors
1−x
la suite (un ) vérifie la relation de récurrence : 2un+1 = 1 + ∑nk=1 uk un+1−k .
4. Soit a = (an ) ∈ A avec a0 = 1 et |an | ≤ 1 pour tout n. Montrer qu’il existe une unique suite b = (bn ) ∈ A telle que b0 = 1
et b ∗ b = a. Pour prouver que le rayon de convergence de b est non nul on établira par récurrence que |bn | ≤ un .
5. Pour a ∈ A quelconque, étudier l’équation b ∗ b = a d’inconnue b ∈ A.
[004618]
1. Soit ϕ(z) = ∑n∈N an zn une série entière de rayon R ≥ 1 et r ∈ ]0, 1[. Montrer que
Z 2π
1
an = ϕ(reiθ )e−inθ dθ .
2πrn θ =0
2. Soit E l’ensemble des fonctions de D dans (x2 + 1) continues et dont la restriction à D est somme d’une série entière.
Montrer que f 7→ k f k = sup{| f (z)|, z ∈ D} définit une norme sur E et que pour cette norme E est complet.
3. Montrer que l’ensemble des polynômes à coefficients complexes est dense dans E.
Correction H [004620]
1. Développer en série entière f : z 7→ z(1 − z)−2 . Montrer que f est injective sur D̊(0, 1).
2. Soit f (z) = z + ∑+∞ n
n=2 an z la somme d’une série entière de rayon de convergence au moins 1 à coefficients réels. On
suppose f injective sur D̊(0, 1) et on veut prouver : ∀ n ≥ 1, |an | ≤ n.
(a) Montrer pour |z| < 1 que f (z) ∈ R ⇔ z ∈ R et en déduire : Im(z) ≥ 0 ⇒ Im( f (z)) ≥ 0.
Rπ
(b) Pour 0 < r < 1 calculer it
t=0 Im( f (re )) sin nt dt. En déduire |an |rn ≤ n|a1 |r et conclure.
Correction H [004621]
n=0 an z une série entière de rayon R > 0 et telle que a0 = 1 (ou plus généralement a0 6= 0).
Soit ∑+∞ n
1. Montrer qu’il existe une et une seule suite (bn )n∈N telle que ∀n ∈ N, ∑nk=0 ak bn−k = δ0,n .
2. Montrer que la série entière ∑+∞ n
n=0 bn z a un rayon strictement positif.
Correction H [005750]
571
Soit A une matrice carrée complexe de format p ∈ N∗ . Rayon de convergence et somme en fonction de χA de la série entière
∑+∞ n n
n=0 Tr(A )z .
Correction H [005755]
∑+∞
n=0 an x
n
1. Montrer que limx→1 = k.
∑+∞
n=0 bn x
n
2. Applications.
(a) Equivalent simple quand x tend vers 1 de ∑+∞ n
n=1 ln nx .
(b) Déterminer limx→1 (1 − x) p ∑+∞
n=0 n
p−1 xn où p est un entier naturel non nul donné.
Correction H [005759]
Exercice 4034
an n
Soit (an )n∈N une suite à valeurs dans {−1, 1}. Pour x réel on pose f (x) = ∑+∞
n=0 n! x .
On suppose que pour tout entier naturel p et tout réel positif x, | f (p) (x)| 6 1. Déterminer f .
Correction H [005760]
1. Soit E un ensemble non vide muni d’une loi interne et an le nombre de parenthésages possibles d’un produit de n
éléménts de E ((a1 = 1 conventionnellement), a2 = 1, a3 = 2, a4 = 5, ...). Montrer que pour tout n > 2, an = ∑n−1
k=1 ak an−k .
2. Soit f la série entière associée à la suite (an ). On suppose momentanément le rayon R de cette série strictement positif.
Montrer que pour tout x de ] − R, R[, ( f (x))2 − f (x) + x = 0.
3. Calculer R et f .
4. En déduire an .
Correction H [005764]
[001951]
Exercice 4037
572
Z π ∞
1
2. Calculer x4 dx. En déduire la valeur de ∑ 4
.
−π p=1 n
π2 ∞
(−1)n cos nx ∞
1
3. Montrer que x2 = +4 ∑ . En déduire ∑ .
3 n=1 n2 p=1 n2
[001952]
Exercice 4038
Z +∞
costx
Soit f : R → R l’application x 7→ dt.
0 1 + t2
Z +∞
t sintx
1. Montrer que ∀x ∈ R : x f (x) = 2 dt.
0 (1 + t 2 )2
2. Montrer que f est de classe C2 puis, en dérivant l’expression ci-dessus, que ∀x ∈ R∗+ : f 00 (x) = f (x).
3. Donner une expression de f sur R∗+ puis sur R.
[001955]
Correction H [004622]
Développer en série de Fourier f : t 7→ 1−cos1α cost avec 0 < α < π. Indication : on pourra utiliser une relation de récurrence entre les
coefficients à partir de (1 − cos α cost) f (t) = 1.
Correction H [004624]
1. Prouver : ∀ x ∈ R, g(x) = ∑∞ n
n=0 a cos nx.
2. Quel est le mode de convergence de la série ?
R 2π
3. Soit f : R → (x2 + 1) continue par morceaux et 2π-périodique. Montrer que h : x 7→ t=0 g(x −t) f (t) dt est somme d’une
série trigonométrique uniformément convergente. Que peut-on déduire pour h ?
4. Soit λ ∈ R. Trouver
R 2π
toutes les fonctions f : R → (x2 + 1) continues par morceaux et 2π-périodiques telles que : ∀ x ∈
R, f (x) = λ t=0 g(x − t) f (t) dt + ∑∞ cos nx
n=1 n2 .
Correction H [004625]
573
1. Existe-t-il une fonction f : R → R continue telle que les coefficients de Fourier soient : an = 1
2n et bn = 0 ?
Rπ dt
2. Application : calculer t=0 5−4 cost .
Correction H [004626]
Soit a > 0.
1
1. Développer en série entière : f (x) = x+ea .
1
2. En déduire le développement en série de Fourier de g(x) = cos x+ch a .
Correction H [004627]
sin2 nx
Montrer que : ∀ x ∈ R, | sin x| = 8
π ∑∞
n=1 4n2 −1
. [004628]
1. Montrer que h est 2π-périodique, continue, et calculer les coefficients de Fourier exponentiels de h en fonction de ceux
de f et de g.
2. Pour g fixée, déterminer les valeurs et vecteurs propres de f 7→ h.
Correction H [004629]
On pose f (x) = ∑+∞ −(x−2nπ) . Montrer que f est définie sur R, 2π-périodique et de classe C 1 . Déterminer sa série de Fourier.
2
n=−∞ e
Correction H [004630]
Correction H [004631]
a
Exercice 4049 ∑∞
n=1 n2 +a2
(Centrale MP 2003)
1. Soit a ∈ R. Développer en série de Fourier la fonction 2π-périodique valant eax sur ]0, 2π].
R +∞ e−u
Soit a ∈ R. On pose I(a) = u=0 1−e−u sin(au) du.
2. Exprimer I(a) sous forme d’une série sans intégrale.
R +∞ −u
3. Calculer u=0e sin(au) du.
4. Conclure.
Correction H [004632]
a
Exercice 4050 ∑∞
n=1 n2 +a2
(Centrale MP 2000)
1. Donner le développement en série de Fourier de la fonction 2π-périodique définie sur ]0, 2π[ par f (x) = eax avec a 6= 0.
a 1
2. Calculer ∑n≥1 a2 +n2
. En déduire ∑n≥1 n2
.
574
a
3. Que vaut lima→+∞ ∑n≥1 a2 +n2
?
Correction H [004633]
On considère la fonction 2π-périodique sur R définie par f (x) = x sin 2x si 0 ≤ x < 2π.
Correction H [004634]
Soit a ∈ R \ Z.
1. Développer en série de Fourier la fonction définie sur [−π, π] par : f (x) = cos(ax).
t2
n=1 ln 1 − n2 . Justifier l’existence et la dérivabilité de g et la calculer.
2. Soit g(t) = ∑∞
Correction H [004635]
2
sin n sin n
Exercice 4053 ∑∞
n=1 n = ∑∞
n=1 n2
Correction H [004636]
Exercice 4054 f (x + π)
Soit f : R → R 2π-périodique continue par morceaux. Que peut-on dire des coefficients de Fourier de f si l’on a :
1. ∀ x ∈ R, f (x + π) = f (x) ?
2. ∀ x ∈ R, f (x + π) = − f (x) ?
Correction H [004637]
Soit f ∈ D. On note ck les coefficients de Fourier exponentiels de f . Montrer que f est π-périodique si et seulement si ck est nul pour
tout k impair (noter que la série de Fourier de f peut ne pas converger vers f ). [004638]
Soit f : R → R continue, 2π-périodique de classe C 1 par morceaux. On note ak , bk les coefficients de Fourier de f . Calculer les
coefficients de Fourier de f 0 en fonction de ceux de f . En déduire que kak → 0 et kbk → 0 lorsque k → ∞.
Correction H [004639]
Soit f : [0, 2π] → R de classe C 1 . On considère la fonction g, 2π-périodique coïncidant avec f sur [0, 2π[. Soient an , bn les coefficients
de Fourier de g.
1
f (0)− f (2π) 1
1. Montrer que an = o n et bn = πn +o n .
575
2. Donner le développement en série de Fourier de g0 .
Correction H [004640]
Soit f : R → R continue 2π-périodique paire dont la restriction à [0, 2π] est concave. Montrer que les coefficients de Fourier trigono-
métriques de f vérifient : ak ≤ 0 pour k ≥ 1.
Correction H [004642]
Exercice 4060
Développer en série de F OURIER les fonctions suivantes puis déterminer la valeur des sommes indiquées :
1) (**) f : R → R 2π-périodique paire telle que ∀x ∈ [0, π], f (x) = 1 − 2x +∞
π . En déduire ∑n=0
1
(2n+1)2
, ∑+∞
n=1
1
n2
et ∑+∞
n=1
1
n4
.
(−1)n
2) (**) f : R → R 2π-périodique impaire telle que ∀x ∈ [0, π], f (x) = x(π − x). En déduire ∑+∞ +∞
n=0 (2n+1)3 , ∑n=0
1
(2n+1)6
et ∑+∞
n=1
1
n6
.
3) (**) f : R → R 2π-périodique telle que ∀x ∈] − π, π], f (x) = sin 2x . En déduire ∑+∞ n 2n+1
n=0 (−1) 16n2 +16n+3 .
(−1)n
4) (***) f : R → R 2π-périodique telle que ∀x ∈ [−π, π], f (x) = ch(λ x) (λ réel strictement positif donné). En déduire ∑+∞
n=1 λ 2 +n2
,
∑+∞ 1 +∞ 1
n=1 λ 2 +n2 et ∑n=1 (λ 2 +n2 )2 .
Correction H [005783]
Correction H [005784]
Exercice 4063 **
576
154 221.02 Convergence, théorème de Dirichlet
Exercice 4064 Phénomène de Gibbs pour sin kx/k
sin kx
Soit fn (x) = ∑nk=1 k .
Correction H [004650]
Soit ∑∞ n=1 (an cos nx + bn sin nx) une série trigonométrique convergeant uniformément sur un intervalle [α, β ]. Montrer que les suites
(an ) et (bn ) tendent vers 0.
Correction H [004651]
Soit (an ) une suite décroissante de limite nulle. Montrer que la série ∑∞
n=1 an sin nx converge uniformément sur R si et seulement si
nan → 0 lorsque n → ∞.
Pour le sens direct : utiliser le critère de convergence uniforme de Cauchy et l’inégalité : sin x ≥ 2x
π sur [0, π/2].
Correction H [004652]
[004653]
Soit R une fraction rationnelle à coefficients complexes, de degré strictement négatif, n’ayant pas de pôle dans Z. On pose f (x) =
inx
∑∞
n=−∞ R(n)e .
Correction H [004654]
cos nx
Exercice 4069 ∑∞
n=1 P(n)
, P = polynôme
1. Donner le développement en série de Fourier de la fonction f 2π-périodique telle que f (x) = (π − x)2 sur ]0, 2π[.
2. Soit P un polynôme de degré 2 sans racines dans N∗ . On pose g(x) = ∑∞
n=1
cos nx
P(n)
. Montrer que g est de classe C 1 par
morceaux.
577
Correction H [004655]
Correction H [004656]
Exercice 4072
Z 2π
Soit f : R → C une fonction 2π-périodique, C1 et telle que f (t)dt = 0. On note respectivement (cn )n∈Z et (c0n )n∈Z les coefficients
0
de Fourier (complexes) de f et f 0 .
1. Calculer c0 puis donner une relation entre cn et c0n .
Z 2π Z 2π
2. En déduire que que | f (t)|2 dt ≤ | f 0 (t)|2 dt.
0 0
3. Dans quel cas l’égalité a-t-elle lieu ?
[001954]
Correction H [004643]
R 2π R 2π 02 R 2π 02
1. Soient f , g deux applications 2π-périodiques réelles de classe C 1 . Montrer que : 2 0 f g0 ≤ 0 f + 0 g .
2. Soit Γ un arc C 1 , fermé, simple, de longueur 2π. Montrer que l’aire du domaine limité par Γ est inférieure ou égale à π.
578
Correction H [004645]
Exercice 4076 | f 00 | ≤ | f |
R 2π
Trouver les fonctions f : R → R 2π-périodiques de classe C 2 telles que t=0 f (t) dt = 0 et | f 00 | ≤ | f |. [004646]
Soient f , g : R → (x2 + 1) 2π-périodiques, continues par morceaux. On note cn ( f ) et cn (g) les coefficients de Fourier exponentiels de
1 R 2π
f et g. Montrer que : ∑+∞
n=−∞ cn ( f )cn (g) = 2π t=0 f (t)g(t) dt.
[004647]
Exercice 4078 Une série trigonométrique qui n’est pas une série de Fourier
sin
√nx .
On pose f (x) = ∑∞
n=1 n
1. Montrer que f est bien définie sur R, 2π-périodique et continue sur R \ 2πZ.
R
π−a
2. Calculer lima→0+ t=a f (t) sin(pt) dt et en déduire que f n’a pas de développement en série de Fourier (et donc n’est
pas continue en 0).
[004648]
1 n sin(n + 12 )θ
1. Soit θ ∈ R − 2πZ. Montrer + ∑ cos(kθ ) = .
2 k=1 2 sin θ2
Z π
1 sin(n + 21 )(x − t)
2. Etablir que Sn (x) = (x−t)
f (t)dt.
π −π 2 sin 2
Z π
1 sin(n + 12 )θ
3. En déduire Sn (x) = f (x + θ ) dθ .
2π −π sin θ2
Z π
sin(n + 21 )θ
4. Calculer dθ .
0 sin θ2
[001950]
Soit f : R → (x2 + 1) de classe C 1 . On suppose qu’il existe a > 1 tel que f (x) = O(1/|x|a ) et f 0 (x) = O(1/|x|a ) lorsque |x| → ∞, et on
pose F(x) = ∑n∈Z f (x + 2nπ).
Montrer que F est bien définie, C 1 et 2π-périodique. En déduire la formule sommatoire de Poisson :
1
∑ f (2nπ) = √ ∑ fˆ(n).
n∈Z 2π n∈Z
579
[004657]
[004658]
Rb
Exercice 4083 t=a f (t)| sin nt| dt
Correction H [004659]
Montrer que l’équation : y(4) + y00 + y = | sin x| admet une et une seule solution π-périodique.
Correction H [004660]
Correction H [004662]
Soit E l’ensemble des fonctions de R dans (x2 + 1) de la forme : f (x) = ∑+∞ 2iπnx où |c | converge. On pose pour f ∈ E :
n=−∞ cn e ∑ n
k f k = ∑n=−∞ |cn |.
+∞
580
Correction H [004664]
Correction H [004666]
Soit f à valeurs réelles, de classe C 2 , 2π-périodique, de moyenne nulle. Montrer que g = f + f 00 s’annule au moins quatre fois sur
[0, 2π[.
Correction H [004667]
Exercice 4092 **
1. Soit f la fonction définie sur R, 2π-périodique et impaire telle que ∀x ∈ 0, π2 , f (x) = sin 2x . Déterminer f (x) pour
tout réel x.
2. Soit f la fonction définie sur R, 2π-périodique et paire telle que ∀x ∈ 0, π2 , f (x) = sin 2x . Déterminer f (x) pour tout
réel x.
Correction H [005781]
A 1. Soient a et z deux réels. Soit f une fonction de classe Cn+1 sur le segment d’extrémités a et z et φ un polynôme de degré n.
Prouver que pour tout t compris dans l’intervalle [0, 1],
n
d
dt ∑ (−1)m (z − a)m φ (n−m) (t) f (m) (a + t(z − a))
m=1
= −(z − a)φ (n) (t) f 0 (a + t(z − a)) + (−1)n (z − a)n+1 φ (t) f (n+1) (a + t(z − a))
b1 t 2 b2 t 4 bn t 2n
1 − t/2 + + +···+ + o(t 2n+1 ),
2! 4! (2n)!
où les bi sont des réels qu’on ne cherchera pas à déterminer.
581
−1 zt
Montrer que la dérivée nième en zéro, notée φn (z), de la fonction t 7→ t eet −1 est un polynôme en z de degré n et que
1
φn (z) = zn − nzn−1 +Cn2 b1 zn−2 +Cn4 b2 zn−4 + · · · +Cn2N bN zn−2N
2
où N = E( n−1
2 ), E désignant la fonction partie entière.
3. Prouver que
(n−k) (n−k) (n−2k−1)
(i) φn (1) = φn (0) (2 ≤ k ≤ n) (ii) φn (0) = 0 (1 ≤ k ≤ N)
(n−2k) n!bk (n−1)
(iii) φn (0) = (2k)!
(1 ≤ k ≤ N) (iv) φn (0) = − 12 n!
(n−1) (n)
(v) φn (1) = + 12 n! (vi) φn = n!
où
Z 1 r−1
ω 2n+1
Rn =
(2n)! 0
φ2n (t) ∑ F (2n) (a + mω + ωt)dt
m=0
B 1. Soit uk : x > 0 7→ ln(x + k) − ln(k) + x ln k
k+1 I ∗)
(k ∈ N
Montrer que pour tout x strictement positif, la série ∑k≥1 uk (x) est convergente. On pose pour la suite G(x) = ln(x) + ∑∞
k=1 uk (x)
3. En déduire que ∀m ∈ N
I exp(−G(m + 1)) = m!
où f : t 7→ ln(y + t) − ln(x + t) et Tp,n (x, y) est une expression que l’on précisera.
p−1 bh
7. On pose g(z) = z ln z − z − 21 ln z + ∑h=1 1
(2h)(2h−1) z2h−1
. Montrer que G(y) + g(y) = G(x) + g(x) + R p (x, y)
!
8. Montrer que R p (x, y) = O 1
2p−1 quand inf(x, y) → +∞.
inf(x,y)
582
9. Prouver à l’aide de la formule de Stirling que G(m) + g(m) → 12 ln 2π quand m → +∞.
11. Donner un développement asymptotique de ln(m!) quand m tend vers +∞ à un O( m17 ) près.
Correction H [002683]
Correction H [004503]
1. Montrer que la suite ( fn ) converge uniformément vers la fonction nulle sur [0, 1].
2. En déduire qu’il en est de même pour la suite (gn ). (On utilisera la concavité de sin sur [0, π])
[004504]
[004505]
xn e−x
1. Déterminer la limite simple des fonctions fn : x 7→ sur R+ et montrer qu’il y a convergence uniforme. (On admettra
√ n!
la formule de Stirling : n! ∼ nn e−n 2πn)
R +∞
2. Calculer limn→∞ t=0 f n (t) dt.
Correction H [004506]
583
Correction H [004507]
Soit f : R+ → R continue, non identiquement nulle, telle que f (0) = 0 et f (x) → 0 lorsque x → +∞.
On pose fn (x) = f (nx) et gn (x) = f nx .
[004510]
1. Calculer explicitement yn .
2. Déterminer la limite simple, y, des fonctions yn .
3. Vérifier que y est solution de l’équation limite de (∗n ) avec les mêmes conditions initiales.
Correction H [004511]
Soit f : [−1, 1] → [−1, 1] une fonction continue vérifiant : ∀ x 6= 0, | f (x)| < |x|.
On pose f0 (x) = x, puis fn+1 (x) = f ( fn (x)). Étudier la convergence simple des fn .
Correction H [004512]
Correction H [004513]
584
√
fn (x)−√x
Étudier la convergence simple, puis uniforme des fn considérer gn (x) = fn (x)+ x
.
[004514]
t− fn2 (t)
On considère la suite ( fn ) de fonctions sur [0, 1] définie par les relations : f0 = 0, fn+1 (t) = fn (t) + 2 .
Étudier la convergence simple, uniforme, des fonctions fn .
Correction H [004515]
Trouver une suite de polynômes (Pn ) convergeant simplement (resp. uniformément) vers la fonction nulle sur [0, 1] et vers la fonction
constante égale à 1 sur [2, 3].
Remarque : une telle suite a donc des limites distinctes dans R[x] pour les normes de la convergence uniforme sur [0, 1] et sur [2, 3].
Correction H [004516]
Soit p ∈ N fixé et (Pn ) une suite de fonctions polynomiales de degrés inférieurs ou égaux à p convergeant simplement vers f sur un
intervalle [a, b].
1. Démontrer que f est polynomiale de degré inférieur ou égal à p, et que les coefficients des Pn convergent vers ceux de
f.
2. Montrer que la convergence est uniforme.
Correction H [004522]
Correction H [004523]
1. On suppose que chaque fonction fn est croissante. Montrer qu’il y a convergence uniforme.
2. On suppose qu’à x fixé la suite ( fn (x)) est croissante. Montrer qu’il y a convergence uniforme.
[004524]
1. Soit (a0 , a1 , . . . , aN ) une subdivision régulière de [a, b]. On note Mn = max{| fn (ai ) − f (ai )| tel que 0 ≤ i ≤ N}. Encadrer
k fn − f k∞ à l’aide de Mn .
2. Montrer que fn converge uniformément vers f .
[004525]
Exercice 4112
Etudier les suites de fonctions suivantes (convergence simple, convergence uniforme, convergence localement uniforme)
585
1) (**) fn (x) = nx
1+n2 x2
2) (**) fn (x) = e−x ∑nk=0 xk
k! 3) (**) fn (x) = n(1 − x)n sin πx
2 .
Correction H [005726]
1. Montrer que la suite ( fn )n∈N∗ converge uniformément sur R+ vers la fonction f : x 7→ e−x .
R +∞ −x2
2. A l’aide de la suite ( fn )n∈N∗ , calculer l’intégrale de G AUSS 0 e dx.
Correction H [005727]
Exercice 4114 ** I
Soit (Pn )n∈N une suite de polynômes convergeant uniformément sur R vers une fonction f . Montrer que f est un polynôme.
Correction H [005729]
Exercice 4115 **
Etudier (convergence simple, convergence absolue, convergence uniforme, convergence normale) les séries de fonctions de termes
généraux :
√
1. fn (x) = nx2 e−x n sur R+
2. fn (x) = n+n13 x2 sur R∗+
x
3. fn (x) = (−1)n (1+x 2 )n .
Correction H [005732]
Exercice 4116 ** I
R1 (−1)n
Montrer que pour tout réel a > 0, 1
0 1+xa dx = ∑+∞
n=0 1+na .
Correction H [005733]
1. Montrer qu’il existe une suite de polynômes (Pn ) telle que Pn converge uniformément vers f et Pn0 converge uniformé-
ment vers f 0 .
(k)
2. Si f est C ∞ , peut-on trouver une suite de polynômes (Pn ) telle que pour tout k la suite (Pn ) converge uniformément
vers f (k) ?
Correction H [004518]
Soient fn : D → R des fonctions continues convergeant vers une fonction continue f et (xn ) une suite d’éléments de D convergeant vers
x ∈ D.
586
1. Si les fonctions fn convergent uniformément, montrer que fn (xn ) → f (x) lorsque n → ∞.
2. Donner un contre-exemple lorsqu’il y a seulement convergence simple.
[004519]
Soit fn convergeant uniformément vers f , et g une fonction continue. Démontrer que g ◦ fn → g ◦ f uniformément.
[004520]
Exercice 4121 fn ◦ gn
Soit fn : [a, b] → [c, d] et gn : [c, d] → R des fonctions continues convergeant uniformément vers les fonctions f et g. Montrer que gn ◦ fn
converge uniformément vers g ◦ f .
Correction H [004521]
Soit ( fn ) une suite de fonctions continues sur D ⊂ R convergeant uniformément vers une fonction f . Montrer que les fonctions fn sont
équi-continues c’est à dire :
[004526]
Soit fn : [a, b] → R des fonctions continues convexes convergeant simplement vers une fonction continue f . Montrer que la convergence
est uniforme.
Correction H [004527]
Soit f une application continue sur [0, 1] à valeurs dans R. Pour n entier naturel non nul, on définit le n-ème polynôme de B ERNSTEIN
associé à f par
n
Bn ( f ) = ∑nk=0 f nk X k (1 − X)n−k .
k
1. (a) Calculer Bn ( f ) quand f est la fonction x 7→ 1, quand f est la fonction x 7→ x, quand f est la fonction x 7→ x(x − 1).
n
(b) En déduire que ∑nk=0 (k − nX)2 X k (1 − X)n−k = nX(1 − X).
k
2. En séparant les entiers k tels que x − nk > α et les entiers k tels que x − nk 6 α (α > 0 donné), montrer que la suite de
polynômes (Bn ( f ))n∈N∗ converge uniformément vers f sur [0, 1].
3. Montrer le théorème de W EIERSTRASS : soit f une application continue sur [a, b] à valeurs dans R. Montrer que f est
limite uniforme sur [a, b] d’une suite de polynômes.
Correction H [005728]
Exercice 4125 **
xn sin(nx)
Soit f (x) = ∑+∞
n=1 n .
587
Correction H [005730]
Exercice 4126 **
(−1)n−1
Soit f (x) = ∑+∞
n=1 ln(nx)
.
Correction H [005731]
Exercice 4127 **
Pour n ∈ N∗ , soit fn (t) = (−1)n ln 1 + n(1+t
t2
2) .
1. Etudier la convergence simple et uniforme de la série de terme général fn puis la continuité de la somme f .
2
2. Montrer que limt→+∞ f (t) = ln π à l’aide de la formule de S TIRLING .
Correction H [005734]
Exercice 4128 **
1. Montrer que la suite ( fn )n∈N∗ converge simplement sur R+ vers la fonction f : x 7→ e−x .
2
R
2. A l’aide de la suite ( fn )n∈N∗ , calculer l’intégrale de G AUSS 0+∞ e−x dx.
2
Correction H [005738]
Exercice 4130 **
R 1 −x R1 x +∞ (−1)n
Montrer que 0 x dx = ∑+∞ 1
n=1 nn et 0 x dx = ∑n=1 nn .
Correction H [005739]
Exercice 4131 **
R +∞ x2 +∞ 1
Montrer que 0 ex −1 dx = 2 ∑n=1 n3 .
Correction H [005740]
Exercice 4132 **
R +∞ x
Calculer 0 sh x dx en écrivant cette intégrale comme somme d’une série.
Correction H [005741]
588
Exercice 4133 **
R 1 ln x R +∞ ln x
Calculer 0 1+x2 dx et 0 1+x2
dx.
Correction H [005742]
Exercice 4134 **
xn
1. Montrer que pour x réel de [0, 1[, − ln(1 − x) = ∑+∞
n=1 n.
R 1 ln(t) ln(1−t)
2. Montrer que 0 t dt = ∑+∞ 1
n=1 n3 .
Correction H [005743]
Exercice 4138 **
4/3 −5/6
Soit A = . Convergence et somme de la série de terme général An , n ∈ N.
5/3 −7/6
Correction H [005866]
Exercice 4139 ** I
On munit M p (C) d’une norme sous-multiplicative notée k k. Soit A un élément de M p (R) tel que kAk < 1. Montrer que la série de
terme général An , n ∈ N, converge puis que ∑+∞ −1
n=0 A = (I − A) .
n
kAk2
En déduire que k(I − A)−1 − (I + A)k 6 1−kAk .
Correction H [005867]
Exercice 4140 ** I
p Ak
Soit A ∈ Mn (C). Montrer qu’il existe p0 ∈ N tel que ∀p > p0 , ∑k=0 k! ∈ GLn (R).
Correction H [005868]
589
Exercice 4141 ** I
Calculer exp(tA), t ∈ R, si
3 2 2
1. A = 1 0 1
−1 1 0
4 1 1
2. A = 6 4 2
−10 −4 −2
Correction H [005869]
Exercice 4142 **
0 1/2 −2
Soit A = 1/2 0 . Calculer ln(I3 + tA) = ∑+∞ (−1)n−1 t n n
0 n=1 n A en précisant les valeurs de t pour lesquelles la série
0 0 −1/2
converge.
Correction H [005870]
1. (a) Soit →
−
ω ∈ R3 . Pour →
−
x ∈ R3 , on pose f→− →
− →
− → −
ω ( x ) = ω ∧ x . Vérifier que f →
ω ∈ A (R ).
− 3
→
−
(b) Réciproquement, soit f ∈ A (R3 ). Montrer qu’il existe un vecteur ω unique tel que f = f→ −ω.
→
−
2. Soit ω ∈ R . Montrer que exp( f→
3 −
ω ) est une rotation dont on déterminera l’axe (quand celui-ci est défini) et l’angle.
Correction H [005871]
Exercice 4144 **
p
Pour A ∈ Mn (C), calculer lim p→+∞ In + Ap .
Correction H [005872]
Exercice 4145 **
Montrer que ∀A ∈ Mn (R), exp(A) est un polynôme en A.
Correction H [005873]
Correction H [004528]
Soit f (a) = ∑∞ −a 2 2
n sous réserve de convergence (a ∈ R).
n=0 e
1. Domaine de définition de f ?
590
2. Limite de a f (a) quand a → 0 ?
3. Limite de f (a) quand a → +∞ ?
Correction H [004529]
[004530]
Correction H [004532]
1
1. Étudier la convergence de la série f (x) = ∑∞
n=0 1+xn .
2. Montrer que f est de classe C 1 sur son domaine de définition.
3. Tracer la courbe représentative de f sur ]1, +∞[.
[004533]
Correction H [004534]
(sin x)2
1. Établir la convergence simple sur R de la série de fonctions : f (x) = ∑∞
n=0 ch nx .
2. Montrer que la convergence est uniforme sur toute partie de la forme R \ [−α, α], α > 0. Que pouvez-vous en déduire
pour f ?
591
[004535]
Soit f ∈ C ∞ (R). On définit la suite ( fn )n∈N∗ par fn = f (n) (dérivée n-ème). On suppose que ( fn )n≥1 converge uniformément vers ϕ.
Que peut-on dire de ϕ ? [004542]
592
1. Étudier la convergence de f (x) = ∑∞
n=0 f n (x).
R π/2
2. Montrer la convergence de la série de terme général un = x=0 f n (x) dx.
3. En déduire ∑∞
n=0 un sous forme d’une intégrale.
Correction H [004543]
1
1. Décomposer en éléments simples sur (x2 + 1) la fractions rationnelle : Fn (X) = (1+X/n)n −1
.
2. En déduire pour x ∈ R∗ : coth x = 1
e2x −1
− e−2x1−1 = 1
x + ∑∞
k=1
2x
x2 +k2 π 2
.
3. En déduire la valeur de ζ (2).
Correction H [004544]
Correction H [004545]
1 (−1)n−1
Pour x > 1 on pose ζ (x) = ∑∞
n=1 et pour x > 0 : η(x) = ∑∞
n=1 .
nx nx
Correction H [004546]
[004547]
Soit ( fn ) une suite de fonctions [a, b] → [c, d] continues, bijectives, strictement croissantes, convergeant simplement vers une fonction
f : [a, b] → [c, d] elle aussi continue, bijective strictement croissante.
1. Montrer qu’il y a convergence uniforme (deuxième théorème de Dini, considérer une subdivision de [a, b]).
2. Montrer que les fonctions réciproques fn−1 convergent simplement vers une fonction g et que g = f −1 .
593
3. Montrer que ( fn−1 ) converge uniformément vers f −1 .
Correction H [004549]
Correction H [004551]
Correction H [004553]
sin2 (nh)
Soin (an )n≥1 une suite complexe telle que la série ∑ an converge. On pose : f (h) = ∑∞
n=1 an (nh)2
si h 6= 0 et f (0) = ∑∞
n=1 an . Étudier
le domaine de définition et la continuité de f .
Correction H [004555]
1. Montrer que la suite (Fn ) converge vers une fonction F que l’on précisera.
2. Nature de la convergence ?
3. Prouver kFk∞ = |F(0)|.
594
Correction H [004556]
Soit f : R → R continue, ayant même limite finie ` en ±∞. Montrer que f est limite uniforme sur R de fractions rationnelles.
Correction H [004557]
(−1)n−1
On pose pour x ∈ R : f (x) = ∑∞
n=1
√ .
n2 +x2
Correction H [004558]
Exercice 4178 Étude de ∑ t p−1 sin(px) pour x ∈ ]0, π[, TPE MP 2005
Correction H [004560]
Exercice 4179 Fraction rationnelle de meilleure approximation (Ens Ulm-Lyon-Cachan MP∗ 2003)
1. R est-il un espace vectoriel ? Si oui en trouver une base. Même question pour Rm,n .
2. Soient m, n fixés. On note d = inf{kg− f k, f ∈ Rm,n } où g désigne une fonction continue de [0, 1] dans R et khk = sup{|h(x)|, x ∈ [0, 1]}.
Montrer qu’il existe r0 ∈ Rm,n tel que kg − r0 k = d.
Correction H [004561]
1. Soit ( fn ) une suite de fonctions de classe C 1 sur [a, b] telle que ( fn0 ) converge uniformément vers g et il existe x1 tel que
( fn (x1 )) converge. Montrer que ( fn ) converge uniformément sur [a, b] vers f telle que f 0 = g.
(p)
2. Soit ( fn ) une suite de fonctions de classe C p sur [a, b] telle que ( fn ) converge uniformément vers g et il existe x1 , . . . , x p
distincts tels que ( fn (xi )) converge. Montrer que ( fn ) converge uniformément sur [a, b] vers f telle que f (p) = g.
Correction H [004562]
595
Exercice 4182 **
√
Pour x > 0, on pose f (x) = ∑+∞ −x n. Trouver un équivalent simple de f en 0 à droite.
n=0 e
Correction H [005736]
Exercice 4185
Exercice 4186
Soit
(x + y) sin 1x sin 1y si xy 6= 0
f : R2 → R, f (x, y) =
0 si xy = 0
Démontrer que les deux limites itérées
lim lim f (x, y) et lim lim f (x, y)
x→0 y→0 y→0 x→0
n’existent pas, et que
lim f (x, y)
(x,y)→(0,0)
existe et est égale à 0. [001786]
Exercice 4187
Déterminer les limites lorsqu’elles existent :
x
1. lim(x,y)→(0,0) x2 +y 2
(x+2y)3
2. lim(x,y)→(0,0) x2 +y2
596
y
3. lim(x,y)→(1,0) √ 2 2
log(x+e )
x +y
4
+y3 −xy
4. lim(x,y)→(0,0) x x4 +y2
3
5. lim(x,y)→(0,0) x4x+yy 4 ;
(x2 +y2 )2
6. lim(x,y)→(0,0) x2 −y2
;
1−cos xy
7. lim(x,y)→(0,0) y2 ;
sin x
8. lim(x,y)→(0,0) cos y−cosh x
Indication H Correction H [001787]
Exercice 4188
Pour chacune des fonctions f suivantes, étudier l’existence d’une limite en (0, 0, 0) :
xyz
1. f (x, y, z) = x+y+z ;
x+y
2. f (x, y, z) = x2 −y2 +z2
.
Indication H Correction H [001788]
Exercice 4189
[001789]
[001790]
Exercice 4191
597
Exercice 4192
Soit f : R2 → R telle que ∀(x, y) ∈ R2 , f (x, .) et f (., y) sont continues. Montrer qu’il existe une suite (gn )n∈N d’applications continues
sur R2 telles que :
∀(x, y) ∈ R2 , lim gn (x, y) = f (x, y).
n→∞
[001792]
Exercice 4193
Pour chacune des suites (un )n dans le plan R2 ci-dessous, placer quelques-uns des points un dans le plan et décrire qualitativement le
comportement de la suite lorsque n tend vers l’infini. Étudier ensuite la convergence de chacune des suites et déterminer la limite le cas
échéant.
2
4n
1. un = ( n2 +4n+3 , cos 1n )
2
arctan n
2. un = ( n n2 +1
, sin( π4 exp(− 1n )))
3. un = (sinh n, lnnn )
4. un = (an cos(nα), an sin(nα)), en fonction de a ∈ R, a > 0 et α ∈ R.
Indication H Correction H [002621]
Exercice 4194
On considère une suite (un )n , de terme général un ∈ R2 .
1. Donner la définition de convergence pour une telle suite. (Ceci est une question de cours !)
2. Soit la suite de terme général un = (th(n), cos(n) exp(−n2 )). Étudier sa convergence.
[002649]
Exercice 4196 ** I
Etudier l’existence et la valeur éventuelle des limites suivantes :
xy
1. x2 +y2
en (0, 0)
x 2 y2
2. x2 +y2
en (0, 0)
x3 +y3
3. en (0, 0)
x2 +y4
√2 2
x +y
4. √ √ en (0, 0)
|x| |y|+|y| |x|
(x2 −y)(y2 −x)
5. x+y en (0, 0)
√
1−cos |xy|
6. |y| en (0, 0)
x+y
7. x2 −y2 +z2
en (0, 0, 0)
x+y
8. x2 −y2 +z2
en (2, −2, 0)
Correction H [005887]
598
163 223.02 Continuité
Exercice 4197
[001793]
Exercice 4198
1. (
x 2 y2
x2 +y2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
2. (
x2 y
x2 +y2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
3. (
x4 y
x4 +y6
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
4. (
xy4
x4 +y6
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
5.
y2 sin xy si y 6= 0
f (x, y) =
0 sinon.
6. y
xearctan x si x 6= 0
f (x, y) =
0 sinon.
[001794]
Exercice 4199
Exercice 4200
Etudier la continuité en (0, 0) des fonctions suivantes :
1. (
(x+y)4
x4 +y4
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
1 sinon.
2. (
|x|3 |y|5
(x2 +y2 )2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
3. (
exy −1
x2 +y2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
[001796]
Exercice 4201
599
1. (
(x+2y)3 y3
x4 +y4
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
2. (
x6 +x2 y2
x2 +y2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 si (x, y) = (0, 0)
3. x
ey si y 6= 0
f (x, y) =
0 sinon.
4. (
sin xy
y si y 6= 0
f (x, y) =
x sinon.
5. (
ln(1+x)−ln(1+y)
x−y si x 6= y
f (x, y) = 1
1+x sinon.
définie sur D = {(x, y) | x ≥ 0, y ≥ 0}.
[001797]
Exercice 4202
x2 y
f (x, y) = , si x 6= y
x−y
= x, si x = y.
∂f ∂f
1. Calculer les dérivées partielles ∂x
(1, −2) et ∂y
(1, −2).
2. Pour tout v = (cos θ , sin θ ), calculer Dv f (1, −2). Pour quelles valeurs de θ ∈ [0, 2π[, Dv f (1, −2) = 0 ?
3. Étudier la continuité de f au point (1, 1) ∈ R2 .
4. Étudier la continuité de f au point (0, 0) ∈ R2 .
∂f ∂f
5. Montrer que les dérivées partielles ∂x
(0, 0) et ∂y
(0, 0) existent et les déterminer.
6. Montrer que la dérivée directionnelle Dv f (0, 0) existe pour v = (1, 1), et la déterminer. On constatera que l’égalité
Dv f (0, 0) = ∂x f (0, 0) + ∂y f (0, 0) n’est pas satisfaite. Expliquer pourquoi cela ne contredit aucun théorème du cours.
[002650]
On pose fx,y : [−1, 1] → R puis F(x, y) = sup fx,y (t). Etudier la continuité de F sur R2 .
t 7 → xt 2 + yt t∈[−1,1]
Correction H [005554]
Exercice 4204 **
Soit (E, k k) un espace vectoriel normé et B = {x ∈ E/ kxk < 1}. Montrer que f : E → B est un homéomorphisme.
x 7→ x
1+kxk
Correction H [005900]
Exercice 4205 **
E = Rn est muni de sa structure euclidienne usuelle. Montrer que f : E → R est différentiable sur E \ {0} et préciser d f .
x 7 → kxk2
Montrer que f n’est pas différentiable en 0.
Correction H [005901]
600
164 223.03 Différentiabilité
Exercice 4206
2
R →R
(x, y) 7→ x si |x| > |y|
Soit f : .
(x, y) 7→ y si |x| < |y|
(x, y) 7→ 0 si |x| = |y|
Étudier la continuité de f , l’existence des dérivées partielles et leur continuité. [001798]
Exercice 4207
2
R → R
sin(xy)
Soit f : (x, y) 7→ |x|+|y| si (x, y) 6= (0, 0) .
(0, 0) 7→ 0
Étudier la continuité de f et l’existence des dérivées partielles. f est-elle C1 ? [001799]
Exercice 4208
Soit la fonction f : R2 −→ R définie par
f (x, y) = xy xx2 −y
2 2
+y2
si (x, y) 6= (0, 0),
f (0, 0) = 0
Étudier la continuité de f . Montrer que f est de classe C1 .
Indication H Correction H [001800]
Exercice 4209
Soit f : R → R dérivable. Calculer les dérivées partielles de :
g(x, y) = f (x + y), h(x, y) = f (x2 + y2 ), k(x, y) = f (xy)
Exercice 4210
2
R → R
5
Soit f : (x, y) 7→ (y−xx2 )2 +x6 si (x, y) 6= (0, 0) .
(0, 0) 7→ 0
Montrer que f admet une dérivée en (0, 0) suivant tout vecteur mais n’admet pas de développement limité à l’ordre 1 en (0, 0).
[001802]
Exercice 4211
Soit f : R2 → R, définie par
f (x, y) = x si |x| > |y|
f (x, y) = y si |x| < |y|
f (x, y) = 0 si |x| = |y| .
Étudier la continuité de f , l’existence des dérivées partielles et leur continuité.
Indication H Correction H [001803]
Exercice 4212
Soit a ∈ R2 fixé ; l’application x → hx, ai de R2 usuel dans R est-elle continue, admet-elle des dérivées partielles, celles-ci sont elles
continues ? [001804]
Exercice 4213
Soit f la fonction définie sur R2 par :
601
– si |x| ≤ y, f (x, y) = x2 .
– f (x, y) = y2 sinon.
Étudier la continuité de f et l’existence de dérivées partielles. [001805]
Exercice 4214
Montrer qu’une norme N sur R2 ne peut avoir des dérivées partielles qui existent et qui soient continues en 0. [001806]
Exercice 4215
Exercice 4216
2
1. Calculer la dérivée de la fonction F(x, y) = ex +y2 au point P(1, 0) suivant la bissectrice du premier quadrant.
2. Calculer la dérivée de la fonction F(x, y, z) = x2 − 3yz + 5 au point P(1, 2, 1) dans une direction formant des angles égaux
avec les trois axes de coordonnées.
3. Calculer la dérivée de la fonction F(x, y, z) = xy + yz + zx au point M(2, 1, 3) dans la direction joignant ce point au point
N(5, 5, 15).
[001808]
Exercice 4217
Etudier la continuité, ainsi que l’existence et la continuité des dérivées partielles premières, des fonctions suivantes :
1. (
√x|y| si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) = 2x +y2
0 sinon.
2. (
x sin y−y sin x
x2 +y2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
3. 2 2
ex ln(x +y ) si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
1 sinon.
[001809]
Exercice 4218
602
On définit la fonction (
x3 −y3
x2 +y2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
∂f ∂f
Montrer que ∂x
(x, y) et ∂y
(x, y) existent en tout point de R2 et que f est continue mais pas différentiable en (0, 0). [001810]
Exercice 4219
Soit f :]0, 1[×]0, 1[→ R,
x(1 − y) si x ≤ y
f (x, y) =
y(1 − x) si x > y
Etudier la continuité et la différentiabilité de f . [001811]
Exercice 4220
Soit f : R2 → R, (
x2 y+xy2
x2 +y2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 si (x, y) = (0, 0)
Montrer que f est continue en (0, 0) et admet des dérivées partielles dans toutes les directions, mais n’y est pas différentiable. [001812]
Exercice 4221
Soit f : R2 → R,
x2 y2 sin 1x si x 6= 0
f (x, y) =
0 si x = 0 .
Montrer que la fonction f est différentiable en tout point de R2 mais que ∂1 f et ∂2 f ne sont pas continues en certains points de R2 .
[001813]
Exercice 4222
[001814]
Exercice 4223
Etudier la différentiabilité en (0, 0) des fonctions définies par
1. (
x3 y
x4 +y2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
2. (
xy3
x4 +y2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
[001815]
Exercice 4224
Calculer les dérivées partielles (d’ordre un) des fonctions suivantes en un point arbitraire du domaine de définition.
1. f (x, y) = x2 exy ;
√
2. g(x, y, z) = x2 y3 z ;
p
3. h(x, y) = ln(x + x2 + y2 ).
603
[001816]
Exercice 4225
q
Calculer les dérivées partielles (d’ordre un) de la fonction f (x, y) = xy + xy en (2, 1). [001817]
Exercice 4226
On définit la fonction xy
x2 +y2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x, y) =
0 sinon.
Montrer que ∂
∂x
f (x, y) et ∂
∂y
f (x, y) existent en tout point de R2 bien que f ne soit pas continue en (0, 0). [001818]
Exercice 4227
1. Calculer la dérivée de la fonction F(x, y) = x2 − xy − 2y2 au point P(1, 2) dans une direction formant avec l’axe Ox un
angle de π3 .
2. Calculer la dérivée de la fonction F(x, y) = x3 − 2x2 y + xy2 + 1 au point P(1, 2) dans la direction joignant ce point au
point M(4, 6).
p
3. Calculer la dérivée de la fonction F(x, y) = ln x2 + y2 au point P(1, 1) suivant la bissectrice du premier quadrant.
[001819]
Exercice 4228
Calculer les différentielles des fonctions suivantes en un point arbitraire du domaine de définition :
1. f (x, y) = sin2 x + cos2 y ;
2. f (x, y) = ln 1 + xy .
[001820]
Exercice 4229
x
Calculer d f (1, 1), si f (x, y) = y2
. [001821]
Exercice 4230
Calculer la dérivée de la fonction F(x, y, z) = ln (ex + ey + ez ) à l’origine dans une direction formant avec les axes de coordonnées x, y, z
les angles α, β , γ. [001822]
Exercice 4231
Trouver l’équation du plan tangent pour chaque surface ci-dessous, au point (x0 , y0 , z0 ) donné :
p
1. z = 19 − x2 − y2 , (x0 , y0 , z0 ) = (1, 3, 3) ;
2. z = sin(πxy) exp(2x2 y − 1), (x0 , y0 , z0 ) = (1, 1/2, 1).
Indication H Correction H [002628]
Exercice 4232
On demande à un étudiant de trouver l’équation du plan tangent à la surface d’équation z = x4 − y2 au point (x0 , y0 , z0 ) = (2, 3, 7). Sa
réponse est
z = 4x3 (x − 2) − 2y(y − 3).
1. Expliquer, sans calcul, pourquoi cela ne peut en aucun cas être la bonne réponse.
2. Quelle est l’erreur commise par l’étudiant ?
3. Donner la réponse correcte.
604
Indication H Correction H [002629]
Exercice 4233
Trouver les points sur le paraboloïde z = 4x2 + y2 où le plan tangent est parallèle au plan x + 2y + z = 6. Même question avec le plan
3x + 5y − 2z = 3.
Indication H Correction H [002630]
Exercice 4234
Exercice 4235
Exercice 4236
2 -4
-2
1
0 y
0 2
4
-1
-4
-2 -2
0
2 x
4
605
Indication H Correction H [002633]
Exercice 4237
Utiliser une approximation affine bien choisie pour calculer une valeur approchée des nombres suivants :
√
exp[sin(3.16) cos(0.02))], arctan[ 4.03 − 2 exp(0.01)].
Exercice 4238
[002651]
Exercice 4239
Utiliser une approximation affine bien choisie pour calculer une valeur approchée de
√
exp[−0.02 4.03].
[002652]
Exercice 4242 ** I
Extremums des fonctions suivantes :
Correction H [005894]
Soit f : GLn (R) → Mn (R) . Montrer que f est différentiable en tout point de Mn (R) \ {0} et déterminer sa différentielle.
A 7→ A−1
Correction H [005895]
Exercice 4244 *
606
Déterminer Max{| sin z|, z ∈ C, |z| 6 1}.
Correction H [005896]
Exercice 4245 **
Exercice 4247
Exercice 4248
Soit f : R2 → R la fonction définie par f (x, y) = (x2 + y2 )x pour (x, y) 6= (0, 0) et f (0, 0) = 1.
1. La fonction f est-elle continue en (0, 0) ?
2. Déterminer les dérivées partielles de f en un point quelconque distinct de l’origine.
3. La fonction f admet-elle des dérivées partielles par rapport à x, à y en (0, 0) ?
Indication H Correction H [002624]
Exercice 4249
x2 y + 3y3
f (x, y) = pour (x, y) 6= (0, 0),
x2 + y2
f (0, 0) = 0.
607
Indication H Correction H [002625]
Exercice 4250
g(x, y, z) = f (x − y, y − z, z − x).
Montrer que
∂g ∂g ∂g
+ + = 0. (4)
∂x ∂y ∂z
Indication H Correction H [002626]
Exercice 4251
1. Calculer explicitement g ◦ f .
2. En utilisant l’expression trouvée en (1), calculer les dérivées partielles de g ◦ f .
3. Déterminer les matrices jacobiennes J f (x, y) et Jg (u, v, w) de f et de g.
4. Retrouver le résultat sous (2.) en utilisant un produit approprié de matrices jacobiennes.
Indication H Correction H [002627]
[004136]
Correction H [004138]
608
est-elle définie ? Montrer que f est constante lorsque x, y, z sont strictement positifs. [004139]
∂2 f 2
Soient P ∈ (x2 + 1)[ X] et f : R2 → (x2 + 1), (x, y) 7→ P(x + iy). Montrer que ∂ x2
+ ∂∂ y2f = 0. [004142]
∂2 f 2
Soit f : R2 → R de classe C 2 , et g(ρ, θ ) = f (ρ cos θ , ρ sin θ ). On pose ∆ f = ∂ x2
+ ∂∂ y2f (laplacien de f ).
∂ g ∂ g ∂ 2g ∂ 2g
1. Calculer , , ,
∂ ρ ∂ θ ∂ ρ2 ∂ θ 2
en fonction des dérivées partielles de f .
2. Exprimer ∆ f en fonction des dérivées de g.
Correction H [004143]
∂ 2F 2 ∂ F 1 ∂ 2 F tan ϕ ∂ F 1 ∂ 2F
(∆ f ) ◦ Φ = 2
+ + 2 2
− 2 + 2 2 .
∂r r ∂r r ∂ϕ r ∂ ϕ r cos ϕ ∂ θ 2
Pour cet exercice, il est conseillé de prendre la feuille dans le sens de la longueur, et d’y aller calmement, en vérifiant ses calculs.
[004144]
Soit f : R → R une fonction π-périodique de classe C 2 . On pose pour (x, y) ∈ R2 : g(x, y) = r2 f (θ ) avec (x, y) = (r cos θ , r sin θ ).
2 2
Calculer ∂∂ gx (0, y) et ∂∂ gy (x, 0) en fonction de f . En déduire les valeurs de ∂∂y∂gx (0, 0) et ∂∂x∂gy (0, 0). Construire un exemple précis (donner
g(x, y) en fonction de x et y) pour lequel ces deux dérivées sont distinctes.
Correction H [004146]
609
Exercice 4263 Contre-exemple au théorème de Schwarz (Centrale MP 2003)
x3 y
Soit f (x, y) = x2 +y2
si (x, y) 6= 0 et f (0, 0) = 0.
Correction H [004147]
Trouver fk : R2 → R de classe C k telle que les k + 1 dérivées d’ordre k en (0, 0) soient distinctes.
[004148]
1. Montrer que la matrice jacobienne de ϕ est constante, égale à la matrice dans la base canonique de R2 de la partie
linéaire de ϕ.
2. Soit f : R2 → R de classe C 2 . Montrer que (∆ f ) ◦ ϕ = ∆( f ◦ ϕ).
[004149]
[004150]
610
Correction H [004152]
Trouver les fonctions f : R → R de classe C 1 telles que la forme différentielle ω = f (y)(xey dx + y dy) soit exacte. Déterminer alors
ses primitives.
Correction H [004153]
Exercice 4270
Exercice 4271
(∂ f
(x, y) = ln x+y−1
x2 y
1. Déterminer les fonctions f : R+∗ × R+∗ → R vérifiant : ∂x
∂f ln x
∂y
(x, y) = xy2
2. Application : Résoudre l’équation différentielle : (x ln x)y0 + (ln x + y − 1)y = 0.
Correction H [004156]
Problème d’ajustement linéaire : Etant donné n couples de réels (xi , yi ) 1 ≤ i ≤ n, on cherche une droite D d’équation y = ax + b telle
que µ(a, b) = ∑ni=1 (yi − axi − b)2 soit minimal.
On note x = 1n ∑ni=1 xi , y = 1n ∑ni=1 yi , x2 = n1 ∑ni=1 xi2 , xy = 1n ∑ni=1 xi yi , et on suppose x2 6= x2 .
1. Résoudre le problème.
2. Interpréter la relation x2 6= x2 à l’aide de l’inégalité de Cauchy-Schwarz.
[004159]
611
où σ1 , . . . , σn sont les fonctions symétriques élémentaires de x1 , . . . , xn . Calculer le déterminant jacobien de f .
Correction H [004160]
On pose f (x, y) = (x + y, xy) = (u, v). Montrer que f induit un C 1 -difféomorphisme de U sur V où U et V sont des ouverts de R2 à
préciser. Chercher l’expression de f −1 et vérifier que le produit des matrices jacobiennes est égal à I.
[004161]
Soit f : R3 → R3 , (x, y, z) 7→ (e2y + e2z , e2x − e2z , x − y). Montrer que f induit un C 1 -difféomorphisme de R3 sur un ouvert à préciser.
Correction H [004162]
Soit U un ouvert convexe de R p et f : U → R de classe C 2 dont les dérivées secondes sont bornées :
2
∂ f
∀ i, j, ∀ A ∈ U, (A) ≤ M.
∂ xi ∂ x j
~ 2
1. Montrer que : ∀ A, B ∈ U, f (B) − f (A) − d fA (AB)
~ ≤ MkABk 1
2 .
~
2. Montrer que : ∀ A, B ∈ U, f (B) − f (A) − d fC (AB)
~ ≤
2
MkABk1
4 où C est le milieu de [A, B].
[004163]
On considère la courbe d’équation ex−y = 1 + 2x + y. Donner la tangente à cette courbe et la position par rapport à la tangente au point
(0, 0).
Correction H [004164]
1. Montrer que l’équation : x3 + y3 − 3xy = 1 définit au voisinage de 0 une fonction implicite : y = ϕ(x) telle que ϕ(0) = 1.
2. Donner le DL de ϕ en 0 à l’ordre 3.
Correction H [004165]
Montrer que l’égalité 2ex+y + y − x = 0 définit y = ϕ(x) au voisinage de (1, −1). Calculer ϕ 0 (1) et ϕ 00 (1).
Correction H [004166]
612
[004167]
Soit f : R → R de classe C 1 .
1. Montrer que, sous une condition à préciser, l’équation y − zx = f (z) définit localement z fonction implicite de x et y.
∂z
2. Montrer que l’on a alors : ∂x
+ z ∂∂ yz = 0.
[004168]
Soit l’équation (∗) ⇔ x5 + λ x3 + µx2 − 1 = 0. Montrer qu’il existe un voisinage, V , de (0, 0) et ϕ : V → R tels que :
ϕ est C ∞
ϕ(0, 0) = 1
∀ (λ , µ) ∈ V, ϕ(λ , µ) est racine simple de (∗).
Soit f : U ⊂ Rn → R p de classe C 1 dont les dérivées partielles sont bornées sur U et t ∈ I 7→ Mt une courbe paramétrée dans U de
_ _
classe C 1 . Pour a, b ∈ I comparer les longueurs des arcs Ma Mb et f (Ma ) f (Mb ). [004171]
Soit U un ouvert convexe de R2 contenant (0, 0) et f : U → R une fonction de classe C ∞ telle que f (0, 0) = 0.
2. Y a-t-il unicité de g et h ?
3. Généraliser au cas où U n’est pas convexe.
Correction H [004173]
613
Soit U un ouvert convexe de Rn et f : U → R. On dit que f est convexe lorsque :
On dit que f est strictement convexe si l’inégalité précédente est stricte lorsque x 6= y et 0 < t < 1.
(b) Montrer que f est continue (raisonner sur le cas n = 2 puis généraliser).
2. On suppose que f est de classe C 1 .
Montrer que f est convexe si et seulement si pour tous (x, y) ∈ U on a : f (y) ≥ f (x) + d fx (y − x). Donner une interpré-
tation géométrique de cette inégalité lorsque n = 2.
3. On suppose que f est de classe C 2 .
(a) Montrer que f est convexe si et seulement si pour tout x ∈ U la forme bilinéaire symétrique d 2 fx est positive.
(b) Si, pour tout x ∈ U, d 2 fx est définie positive, montrer que f est strictement convexe. Montrer par un exemple que
la réciproque est fausse.
Correction H [004174]
Exercice 4291 Les racines d’un polynôme sont des fonctions C ∞ des coefficients
Soit U l’ensemble des polynômes à coefficients réels de degré n et à racines réelles simples.
[004175]
1. Montrer que f est de classe C 1 sur Mn ((x2 + 1)) et exprimer, pour M, H ∈ Mn ((x2 + 1)) , d fM (H) sous forme d’une
série.
2. Montrer qu’il existe un voisinage V de 0 dans Mn ((x2 + 1)) tel que pour toutes matrices A, B ∈ V on a :
exp(A) = exp(B) ⇒ A = B.
3. Trouver une suite (Mk ) de matrices de M2 ((x2 +1)) distinctes ayant même exponentielle et convergeant vers une matrice
A (donc il n’existe pas de voisinage de A sur lequel la restriction de f est injective).
4. Donner de même un point de non injectivité locale dans M2 (R).
Correction H [004176]
1. Montrer que f est une application affine si et seulement si sa différentielle est constante (c’est-à-dire d fx = d fy pour
tous x, y, égalité dans L (E)).
2. Soit X un ensemble non vide quelconque et ϕ : X 3 → R une application vérifiant :
614
[004177]
Pour chacune des trois normes classiques sur R2 dire en quels points elles sont différentiables. [004178]
∀ x ∈ E, ∀ h ∈ E, (d fx (h) | h) ≥ αkhk2 .
1. Montrer pour x, y ∈ E : ( f (x) − f (y) | x − y) ≥ αkx − yk2 . En déduire que f (E) est fermé.
2. Montrer que f (E) est ouvert puis que f est un C 1 -difféomorphisme de E sur E.
[004179]
Soit U un ouvert de R2 .
1. Donner un exemple de fonction f : U → R ayant en tout point des dérivées partielles premières, mais discontinue en au
moins un point.
2. Soit f : U → R ayant en tout point des dérivées partielles premières bornées sur U. Montrer que f est continue.
Correction H [004181]
Soit f : Rn → Rn de classe C 1 et c > 0 tels que, pour tous x, y, k f (x) − f (y)k ≥ ckx − yk.
615
Correction H [004184]
1. On suppose que ∆u > 0. Montrer que max u(x, y) = max u(x, y).
(x,y)∈Ω (x,y)∈Ω\Ω
2. Même question en supposant seulement ∆u ≥ 0.
3. Soit 0 < r1 < r2 , A = {(x, y) ∈ R2 | r12 < x2 + y2 < r22 }. On suppose que u est continue sur A, C 2 sur A et que ∆u ≥ 0 sur
A. On pose pose M(r) = max (u(x, y)).
x2 +y2 =r2
M(r1 ) ln(r2 /r)+M(r2 ) ln(r/r1 )
Montrer que, pour tout r1 ≤ r ≤ r2 , M(r) ≤ ln(r2 /r1 )
·
Indication : la fonction v : (x, y) 7→ ln(x + y ) vérifie ∆v = 0.
2 2
Correction H [004185]
Correction H [004186]
Soient f et g deux fonctions de classe C 1 sur R à valeurs dans R vérifiant : ∀ x ∈ R, f 0 (x) ≥ 1 et |g0 (x)| < 1. Soit ϕ définie sur R2 par
ϕ(x, y) = ( f (x) + g(y), f (y) + g(x)).
Correction H [004187]
Soit f : R2 → R de classe C 2 telle que | f (x)|/kxk → +∞ lorsque kxk → ∞. Prouver que ∇ f est surjective sur R2 .
Correction H [004188]
Soit n un entier > 0, k k la norme euclidienne sur Rn et f : Rn → R de classe C 2 . On suppose que f (x)/kxk → +∞ lorsque kxk → ∞,
et qu’en tout point la matrice hessienne de f est définie positive.
On pose g(y) = sup{(x | y) − f (x), x ∈ Rn }. Étudier les propriétés de g.
Correction H [004189]
R
Exercice 4306 ϕ ◦ f , X MP∗ 2004
qR
1
Soit E l’ensemble des fonctions continues de [0, 1] dans R. On y définit une norme par : k f k = 2
t=0 f (t) dt. Soit ϕ : R → R de classe
R1
C2 telle que ϕ 00 est bornée. Pour f ∈ E on pose T ( f ) = t=0 ϕ( f (t)) dt.
616
Correction H [004190]
Soit f : R2 −→ ( R .
0 si y =
0
(x, y) 7→
y2 sin x
y si y 6= 0
1. Etudier la continuité de f .
∂2 f
2. Etudier l’existence et la valeur éventuelle de dérivées partielles d’ordre 1 et 2. On montrera en particulier que ∂ x∂ y
et
∂2 f
∂ y∂ x
sont définies en (0, 0) mais n’ont pas la même valeur.
Correction H [005556]
Déterminer une fontion de classe C2 sur un intervalle I de R à préciser à valeurs dans R telle que la fonction
cos 2x
g(x, y) = f ch 2y
soit non constante et ait un laplacien nul sur un sous-ensemble de R2 le plus grand possible (une fonction de Laplacien nul est dite
harmonique).
Correction H [005557]
Exercice 4309 *
Soit f une application de Rn dans R de classe C1 . On dit que f est positivement homogène de degré r (r réel donné) si et seulement si
∀λ ∈]0, +∞[, ∀x ∈ Rn , f (λ x) = λ r f (x).
Montrer pour une telle fonction l’identité d’E ULER :
Correction H [005893]
Exercice 4311
617
Indication H Correction H [002636]
Exercice 4312
Soit g : R>0 × R>0 → R une fonction de classe C1 telle que g(1, 1) = 3 et dont la différentielle vaille
Soit
h : R>0 × R>0 −→ R>0 × R>0
l’application de classe C1 définie par
1. Calculer du + dv.
2. Déterminer g à partir du calcul précédent et (5), et sans autre calcul.
3. Montrer que h est une bijection. (On pourra calculer explicitement h−1 .)
4. Déterminer explicitement d(g ◦ h−1 ).
5. Calculer les matrixes jacobiennes Jh (x, y) et Jh−1 (u, v) et vérifier par un calcul direct que
Exercice 4313
Calculer les matrices hessiennes des fonctions f définies par les expressions suivantes sur leur domaine de définition naturel :
Exercice 4314
Soit f : R2 \ {(0, 0)} −→ R une fonction de classe C2 et soient r et θ les coordonnées polaires standard dans le plan de telle sorte que
l’association
]0, +∞[×]0, 2π[−→ R2 \ {(0, 0)}, (r, θ ) 7−→ (x, y) = (r cos θ , r sin θ ),
soit un changement de variables. Soit F la fonction définie par
∂2 f ∂2 f ∂ 2F 1 ∂F 1 ∂ 2F
2
(x, y) + 2 (x, y) = 2
(r, θ ) + (r, θ ) + 2 (r, θ ). (6)
∂x ∂y ∂r r ∂r r ∂θ2
Cette formule calcule “le Laplacien en coordonnées polaires.” L’exercice ne dépend pas de la connaissance du Laplacien cependant.
Indication H Correction H [002639]
Exercice 4315
Les variables étant notées x et t, trouver la solution générale f : R2 → R de “l’équation des ondes”, à savoir
∂2 f ∂2 f
− 2 = 0. (7)
∂ x2 ∂t
Trouver ensuite la solution unique de l’équation des ondes qui satisfait aux conditions initiales
∂f
f (x, 0) = sin x, (x, 0) = − cos x. (8)
∂t
618
y2 sin x si y 6= 0
y
Soit f (x, y) = .
0 si y = 0
∂2 f ∂2 f
Déterminer le plus grand sous-ensemble de R2 sur lequel f est de classe C1 . Vérifier que ∂ x∂ y
(0, 0) et ∂ y∂ x
(0, 0) existent et sont
différents.
Correction H [005889]
Soit f : R2 → R2 de classe C2 dont la différentielle en tout point est une rotation. Montrer que f est une rotation affine.
Correction H [005905]
Exercice 4320
Trouver les points critiques de la fonction f suivante et déterminer si ce sont des minima locaux, des maxima locaux ou des points selle.
f (x, y) = sin x + y2 − 2y + 1
Exercice 4321
1. Soit f une fonction réelle d’une variable réelle de classe C2 dans un voisinage de 0 ∈ R telle que f (0) = 0 et f 0 (0) 6= 0.
Montrer que la fonction réelle F des deux variables x et y définie dans un voisinage de (0, 0) par F(x, y) = f (x) f (y) n’a
pas d’extremum relatif en (0, 0). Est-ce que le point (0, 0) est quand même critique ? Si oui caractériser sa nature.
2. Déterminer les points critiques, puis les minima et les maxima locaux de
f (x, y) = sin(2πx) sin(2πy).
Remarque : en utilisant la périodicité de la fonction, on peut limiter le nombre de cas à étudier.
Exercice 4322
Déterminer l’équation du plan tangent à la surface de niveau
sin(πxy) + sin(πyz) = 1,
1
au point de coordonnées (1, 6 , 1). Identifier, en ce point, un vecteur perpendiculaire à la surface. Votre résultat est-il compatible avec la
figure ci-dessous ? Expliquer.
619
1.4
1.2
z 1 0.4
0.8
x
0.8 1.2
1.6
2
0.6
1.6
1.2
0.8 y
0.4
Exercice 4323
Soit C la courbe plane d’équation f (x, y) = yex + ey sin(2x) = 0.
1. Appliquer le théorème des fonctions implicites à la courbe C au point (0, 0).
2. Déterminer la limite de y/x quand (x, y) tend le long la courbe C vers (0, 0).
Indication H Correction H [002645]
Exercice 4324
1. Déterminer les points stationnaires de la fonction f de deux variables définie par f (x, y) = x (x + 1)2 − y2 et préciser la
nature de chacun d’eux.
√
2. Tracer la courbe constituée des points tels que f (x, y) = 0 et x ≥ 0. (Indication : Étudier la fonction x 7→ x (x + 1) pour
x ≥ 0).
3. Montrer que le point (−1, 0) est un point isolé de la partie
du plan, c’est-à-dire, le point (−1, 0) appartient à cette partie et il existe un nombre réel ε > 0 tel que Dε ∩C = {(−1, 0)}
où Dε est le disque ouvert centré en (−1, 0) et de rayon ε.
4. Énoncer le théorème des fonctions implicites.
5. Montrer que, quel que soit le point (x0 , y0 ) de C distinct de (−1, 0), au moins une des deux alternatives (i) ou (ii)
ci-dessous est vérifiée :
(i) Il existe une fonction h de classe C1 de la variable x définie dans un intervalle ouvert approprié telle que h(x0 ) = y0
et telle que, pour qu’au voisinage de (x0 , y0 ) les coordonnées x et y du point (x, y) satisfassent à l’équation
f (x, y) = 0 il faut et il suffit que y = h(x).
(ii) Il existe une fonction k de classe C1 de la variable y définie dans un intervalle ouvert approprié telle que h(y0 ) = x0
et telle que, pour qu’au voisinage de (x0 , y0 ) les coordonnées x et y du point (x, y) satisfassent à l’équation
f (x, y) = 0 il faut et il suffit que x = k(y).
Exercice 4325
On considère la fonction
f (x, y) = (1 + 2 cos2 (πx))(1 − exp(−y2 )) + sin(πx).
Son graphe est reproduit dans la figure ci-dessous.
620
3
0
-2
-1
-3
-1
-2
-1 x
0
0
y 1
2 1
3
1. Trouver tous les points critiques de f et déterminer leur nature. Vos résultats sont-ils compatibles avec le graphe de la
fonction, reproduit ci-dessus ?
2. Déterminer l’équation du plan tangent au graphe de f au point de coordonnées (1, 1, f (1, 1)). Tracer la droite d’inter-
section de ce plan avec le plan xOy.
[002654]
1. 3xy − x3 − y3
2. −2(x − y)2 + x4 + y4
3. x2 y2 (1 + 3x + 2y)
4. 2x + y − x4 − y4
xy
5. (x+y)(1+x)(1+y)
, x, y > 0
6. y
xe + ye x
7. x(ln2 x + y2 ), x > 0
p p
8. x2 + (1 − y)2 + y2 + (1 − x)2
9. MA + MB − MO, O = mil(A, B)
Correction H [004191]
Correction H [004192]
621
1. Calculer l’aire, S, de ABC en fonction de a, b, c.
S
2. Montrer que a2 +b2 +c2
est maximal lorsque ABC est équilatéral.
Correction H [004193]
Soient dans R2 : A = (0, a), B = (b, −c) et M = (x, 0) (a, b, c > 0). Un rayon lumineux parcourt la ligne brisée AMB à la vitesse v1 de
~ α2 = (−~j, MB).
A à M et v2 de M à B. On note α1 = (~j, MA) ~
[004195]
Soit f une forme linéaire sur E espace euclidien et g(x) = f (x)e−kxk . Montrer que g admet un minimum et un maximum.
2
Correction H [004196]
Correction H [004198]
Déterminer le plus court chemin entre les pôles nord et sud d’une sphère en dimension 3.
Correction H [004199]
Soit B la boule unité de Rn , f de classe C 1 sur B et x ∈ B tel que f (x) = max{ f (y), y ∈ B}.
Montrer que ∇ f (x) = λ x avec λ ≥ 0.
Correction H [004200]
622
1. f : R2 → R
(x, y) 7 → x2 + xy + y2 + 2x + 3y
2. f : R2 → R
(x, y) 7 → x4 + y4 − 4xy
Correction H [005558]
Exercice 4338 **
p p
Soit a un réel strictement positif donné. Trouver le minimum de f (x, y) = x2 + (y − a)2 + y2 + (x − a)2 .
Correction H [005560]
Exercice 4340 *
p p
Minimum de f (x, y) = x2 + (y − a)2 + (x − a)2 + y2 , a réel donné.
Correction H [005903]
Exercice 4342 **
Soit n ∈ N. Montrer que l’équation y2n+1 + y − x = 0 définit implicitement une fonction ϕ sur R telle que : (∀(x, y) ∈ R2 ), [y2n+1 + y −
x = 0 ⇔ y = ϕ(x)].
R2
Montrer que ϕ est de classe C∞ sur R et calculer 0 ϕ(t) dt.
Correction H [005891]
623
Exercice 4344 ***
Donner un développement limité à l’ordre 3 en 0 de la fonction implicitement définie sur un voisinage de 0 par l’égalité ex+y +y−1 = 0.
Correction H [005892]
Exercice 4346
Exercice 4347
Soit f : Rn → R une application différentiable. Montrez que si k∇ f (x)k ≤ M, ∀x ∈ Rn , alors
[001863]
[001864]
Exercice 4349
Exercice 4350
On considère les quatre surfaces Σ1 , Σ2 , Σ3 , Σ4 , définies par les équations suivantes :
z2 − exp(2x2 + y2 ) = 0 (Σ1 )
z = x2 + 3y2 + 4 (Σ2 )
z − (x − 2y) − 4 = 0
2
(Σ3 )
exp(x2 + y2 ) + exp(y2 + z2 ) = 3 (Σ4 )
624
Les quatre surfaces sont tracées dans les parties A, B, C et D de la figure sur la page suivante. Indiquer quelle surface correspond à
quelle partie de la figure. On justifiera très brièvement ses réponses.
20
40 16
35
30
12
25
20
2 8
15
1
10
4 -2
0 2 -1
5 y 1 0 y
-2 0
-1 -1 x 1
-1
0 -2 2
x 1 -2
2
A B
1
6
0.5 4
2
0
z z 0
-0.5 1 2
-2
1
0.5 -4
-1
1 0 y
-6
0.5 0
x -1
0 -2 -1
-0.5 0 -2
y x 1 2
-0.5
-1 -1
C D
[002655]
Exercice 4351
√
Soit la fonction f définie sur Rn+ par f (x1 , . . . , xn ) = n x1 . . . xn . Chercher ses extrema quand x1 + · · · + xn = n. En déduire que la
moyenne géométrique de n nombres positifs est plus petite que leur moyenne arithmétique. [002684]
Exercice 4352 **
les applications ϕ de R dans R de classe C telle que l’application f de U = {(x, y) ∈ R / x 6= 0} dans R qui à (x, y)
Trouver toutes 2 2
associe ϕ xy vérifie :
∂2 f 2
∂ x2
− ∂∂ y2f = y
x3
.
Correction H [005561]
625
Exercice 4353 **
Correction H [005562]
Exercice 4355
Représenter et calculer le volume de (x, y, z) ∈ R3 / − 1 ≤ z ≤ 1, x2 + y2 ≤ z2 + 1 . [001908]
Exercice 4356
Déterminer le centre de gravité du culbuto (homogène), i.e. le cône
n o
(x, y, z) ∈ R3 /z ∈ [0, 1], x2 + y2 ≤ z2
Exercice 4357
Exercice 4358
Soit D le disque de centre (0, 1) et de rayon 1 du plan. Calculer :
ZZ
(x2 + y2 ) dx dy.
D
[001911]
Exercice 4359
626
[001912]
Exercice 4360
Exercice 4361
2 2
Soient a, b > 0. Calculer l’aire de l’ellipse E = { ax2 + by2 ≤ 1} par deux méthodes différentes.
RR
(On rappelle que l’aire d’un domaine D vaut D dx dy.) [001914]
Exercice 4362
Soit a > 0 et D le domaine délimité par la courbe d’équation polaire ρ = a(1 + cos θ ). Calculer l’aire de D. [001915]
Exercice 4363
Exercice 4364
Exercice 4365
Exercice 4366
Soient a, R > 0. Dans le plan (yOz), soit D le disque de centre (0, a, 0) et de rayon R. En tournant autour
RRR
de l’axe (Oz), le disque D
engendre un domaine T (appelé un tore plein). Calculer le volume de T (c’est-à-dire l’intégrale triple T dx dy dz). [001919]
Exercice 4367
Exercice 4368
Soit D = {x ≥ 0, y ≥ 0, z ≥ 0, x + y + z ≤ 1}. Calculer :
ZZZ
dx dy dz
.
D (1 + x + y + z)3
627
[001921]
Exercice 4369
Quel est le volume délimité par deux cylindres de révolution d’axes (Ox) et (Oy) et de même rayon R > 0 ? [001922]
Exercice 4370
En utilisant un changement de variables, calculer l’intégrale de f sur D avec
p
1. D = {(x, y) ∈ R2 | π 2 < x2 + y2 ≤ 4π 2 } ; f (x, y) = sin x2 + y2 ;
n 2 2
o
2. D = (x, y) ∈ R2 | ax2 + by2 ≤ 1 avec a , b > 0 ; f (x, y) = x2 + y2 ;
Exercice 4371
Identifier les ensembles suivants et calculer leur aire s’ils sont dans R2 , leur volume s’ils sont dans R3 .
n 2 2
o
1. D = (x, y) ∈ R2 | ax2 + by2 ≤ 1 avec a, b > 0 ;
n 2 2 2
o
2. D = (x, y, z) ∈ R3 | ax2 + by2 + cz2 ≤ 1 avec a, b, c > 0 ; qu’obtient-on dans le cas particulier où D est la boule unité de
R3 ?
3. D = (x, y, z) ∈ R3 | x2 + y2 ≤ R , 0 ≤ z ≤ h avec R, h > 0 ;
4. D = (x, y, z) ∈ R3 | x ≥ 0 , y ≥ 0 , z ≥ 0 , x + y + z ≤ 1 ;
5. D = (x, y, z) ∈ R3 | x2 + y2 ≤ z2 /h2 , 0 ≤ z ≤ h avec h > 0.
[001924]
Exercice 4372
Calculer les coordonnées du centre d’inertie (de gravité) du domaine D :
n 2 2
o
1. D = (x, y) ∈ R2 | ax2 + by2 ≤ 1 , x ≥ 0 , y ≥ 0 (le quart d’ellipse) ;
2. D = (x, y) ∈ R2 | x2 + y2 ≤ 1 , x ≥ 0 , |y| ≤ ax ;
3. D = {(x, y) ∈ R2 | x2 + y2 ≤ 9 , (x − 1)2 + y2 ≥ 1}.
[001925]
Exercice 4373
1. Théorème de Guldin Soit D0 un domaine tracé dans le demi-plan {(x, 0, z) ∈ R3 | x ≥ 0}. Si l’on fait tourner D0 autour
de l’axe Oz, on obtient un domaine D de R3 . En utilisant les coordonnées cylindriques. montrer que
[001926]
Exercice 4374
Z ZZ
−t 2 −(x2 +y2 )
On pose I = e 2 dt et J = e 2 dxdy. Calculer J et en déduire la valeur de I. [001927]
R R2
628
Exercice 4375
On note D le domaine délimité par les droites x = 0, y = x + 2 et y = −x.
ZZ
1. Calculer (directement) I = (x − y)dxdy.
D
2. Calculer I au moyen du changement de variable u = x + y et v = x − y.
[001928]
Exercice 4376
ZZ
Soit D = {(x, y); x ≥ 0, y ≥ 0, x2 + y2 ≤ 1}. Calculer (4 − x2 − y2 )dxdy. [001929]
D
1. D = {y ≥ 0, x + y ≤ 1, y − x ≤ 1},
f (x, y) = x2 y.
2. D = {x2 + y2 ≤ R2 },
f (x, y) = x2 y.
2 2
3. D = { ax2 + by2 ≤ 1},
f (x, y) = x2 + y2 .
2
4. D = {0 ≤ x ≤ 1 − y4 },
f (x, y) = x2 + y2 .
5. D = {x2 + y2 ≤ 1},
f (x, y) = (x + y)2 .
6. D = {x2 + y2 ≤ 1},
(x+y)2
f (x, y) = x2 +y2 +1
.
7. D = {x ≥ 0, y ≥ 0, x + y ≤ 1},
f (x, y) = x + y + 1.
8. D = {|x + y| ≤ 1, |x − y| ≤ 1},
f (x, y) = ln(x + y + 1).
9. D = {x ≥ 0, y ≥ 0, x + y ≤ π},
f (x, y) = (x + y) sin x sin y.
10. D = {|x| ≤ x2 + y2 ≤ 1},
f (x, y) = (1 + x2 + y2 )2 .
11. D = {x ≥ 0, y ≥ 0, x + y ≤ a},
p
f (x, y) = x + y + a2 + (x + y)2 .
12. D = {x ≥ 0, y ≥ 0, x2 + y2 ≤ 1},
p
f (x, y) = xy x2 + 4y2 .
13. D = {x2 + y2 − 2y ≤ 0},
f (x, y) = y exp(x2 + y2 − 2y).
14. D = {y2 ≤ 2px, x2 ≤ 2py},
3 3
+y
f (x, y) = exp x xy .
Correction H [004381]
629
Exercice 4379 Ensi PC 1999
RR
Calculer I = ∆ (x
2 + xy + y2 ) dxdy où ∆ = {(x, y) tel que y ≥ 0 et x2 + y2 − 2x ≤ 0 et x2 + y2 − 2y ≤ 0}.
Correction H [004383]
2. D = {x2 + y2 + z2 ≤ R2 },
f (x, y, z) = √ 2 12 2 2 (a > R > 0).
a −x −y −z
3. D = {x ≥ 0, y ≥ 0, z ≥ 0, x + y + z ≤ 1},
f (x, y, z) = xyz.
4. D = {x ≥ 0, y ≥ 0, z ≥ 0, x + y + z ≤ 1},
1
f (x, y, z) = (x+y+z+1)2.
5. D = {x2 + y2 ≤ R2 , 0 ≤ z ≤ a},
f (x, y, z) = x3 + y3 + z3 − 3z(x2 + y2 ).
6. D = {x2 + y2 ≤ z2 , 0 ≤ z ≤ 1},
f (x, y, z) = (x2 +yz2 +1)2 .
n 2 2 2
o
7. D = ax2 + by2 + cz2 ≤ 1 ,
f(x,y,z)=x2 + y2 .
Correction H [004384]
Correction H [004385]
Exercice 4384 MF + MF 0
2 RR
Soit E l’ellipse d’équation x2
a2
+ by2 = 1 (0 < b < a), E le domaine limité par E et F, F 0 les foyers de E . Calculer I = M∈E (MF +
MF 0 ) dxdy.
√ √
On effectuera le changement de variable : x = u2 + c2 cos v, y = u sin v où c = a2 − b2 .
Correction H [004388]
R π/2 ln(1+cos x)
Exercice 4385 x=0 cos x dx
630
R π/2 ln(1+cos x)
1. Montrer l’existence de I = x=0 cos x dx.
RR sin y
2. Montrer que I = D 1+cos x cos y dxdy où D = [0, π2 ]2 .
3. En déduire la valeur de I.
Correction H [004389]
[004390]
R1 lnt
Exercice 4387 t=0 1−t 2 dt
RR dxdy
1. Calculer A = 0≤y≤x≤1 (1+x2 )(1+y2 ) .
2. Démontrer la convergence des intégrales :
R π/4 ln(2 cos2 θ ) R π/4 ln(2 sin2 θ ) R1 lnt
B= θ =0 2 cos 2θ dθ , C = θ =0 2 cos 2θ dθ , et D = t=0 1−t 2 dt.
3. Démontrer que A = B (passer en coordonnées polaires dans A).
4. Calculer B +C et B −C en fonction de D.
5. En déduire les valeurs de C et D.
Correction H [004391]
Correction H [004392]
Soit P le plan rapporté au repère (O,~i, ~j). Calculer l’aire du domaine délimité par la courbe d’équation x2/3 + y2/3 = a2/3 .
Correction H [004393]
On considère les courbes planes : Qi : (x2 = 2qi y) et Pi : (y2 = 2pi x). On suppose 0 < q1 < q2 et 0 < p1 < p2 . Calculer l’aire du
“quadrilatère” limité par P1 ,P2 ,Q1 et Q2 .
Correction H [004394]
631
1. D est l’intersection du cylindre de révolution d’axe Oz de rayon a et de la boule de centre O de rayon 1 (0 < a < 1).
π
2. D est l’intersection de la boule de centre O de rayon 1 et du cône de révolution d’axe Oz et de demi-angle 4.
3. D est le volume engendré par la rotation d’un disque de rayon r autour d’une droite coplanaire avec le disque, située à
la distance R > r du centre du disque (tore de révolution ou chambre à air).
Correction H [004396]
Calculer le volume intérieur au paraboloïde d’équation x2 + y2 = 2pz et extérieur au cône d’équation x2 + y2 = λ 2 z2 (p > 0, λ > 0).
Correction H [004397]
Exercice 4399 **
Calculer les intégrales multiples suivantes
ZZ
1. I = (x + y) dxdy où D = {(x, y) ∈ R2 / x 6 1, y 6 1, x + y > 1}.
D
ZZ
2. I = |x + y| dxdy.
[−1,1]2
ZZ
3. I = xy dxdy où D est la partie du plan limitée par les paraboles d’équations respectives y = x2 et x = y2 .
D
ZZ
1
4. I = dxdy.
x2 +y2 61 1 + x2 + y2
632
ZZ
dxdy
5. I = .
x6x2 +y2 61 (1 + x2 + y2 )2
ZZZ
6. I = xyzdxdydz.
06x6y6z61
ZZZ
7. I = √ √ √ zdxdydz.
x+ y+ z61
Correction H [005908]
Exercice 4402 **
Correction H [005914]
t 1 R 3x t
tan2 t
= t + ϕ(t) avec ϕ prolongeable par continuité en 0, donc limx→0 x tan2 t
dt = ln 3.
t2 R t2
t+e3t
= t 2 + o(t 2 ) donc limx→0 x13 0x t+e 3t dt = 1
3. Exercice 4406 Calcul de limite
1 R x2 +x sint dt
Chercher limx→+∞ x2 t=3 3+ln(lnt)
.
Correction H [004315]
633
R x2 e−t dt
Chercher limx→0+ t=x sint lnt .
Correction H [004316]
R +∞ sint
1. Prouver l’existence pour x > 0 de I(x) = t=0 t+x dt.
2. Déterminer limx→+∞ I(x).
Correction H [004318]
R
Exercice 4413 ( f x )1/x
R 1/x
b
Soit f : [a, b] → R+ continue. On pose ϕ(x) = x
t=a ( f (t)) dt .
Correction H [004322]
Exercice 4416 f (t n )
634
R1
1. Soit f : [0, 1] → R continue. Montrer que t=0 f (t ) dt → f (0)
n lorsque n → ∞.
R1 t n dt
2. Chercher un équivalent pour n → ∞ de t=0 1+t n .
R1 √
3. Chercher un équivalent pour n → ∞ de −1 + t=0 1 + t n dt.
Correction H [004325]
Exercice 4417 f (t n )
R1
Donner les deux premiers termes du DL pour n → ∞ de In = dt
t=0 1+t n .
Correction H [004326]
Exercice 4418 f (t n )
R1 √
Donner les deux premiers termes du DL pour n → ∞ de In = t=0 1 + t n dt.
Correction H [004327]
Exercice 4419 f (t n )
R 1+1/n √
Chercher un équivalent pour n → ∞ de t=1 1 + t n dt.
Correction H [004328]
Correction H [004331]
Correction H [004333]
635
R 1 t n −t 2n
Chercher limn→∞ 0 1−t dt.
Correction H [004334]
Soit f : [a, b] → R+ continue atteignant son maximum en un unique point c ∈ ]a, b[.
Rb R c+µ
1. Soit µ > 0 tel que [c − µ, c + µ] ⊂ [a, b]. Chercher limn→∞ t=a f n (t) dt t=c−µ f n (t) dt .
Rb Rb
2. Soit g : [a, b] → R continue. Chercher limn→∞ t=a f (t)g(t) dt
+ n n
t=a f (t) dt .
Correction H [004335]
1. Montrer que ϕ est continue et que si g est de classe C k , alors ϕ l’est aussi.
2. Montrer que si f est de classe C 1 (et g continue), alors ϕ est aussi de classe C 1 .
[004337]
1. Existence et continuité de h.
2. Peut-on inverser f et g ?
3. On suppose f intégrable sur [0, +∞[ et g bornée. Montrer que h est bornée.
4. On prend f (x) = sin x
x et g(x) = cos(αx) avec 0 ≤ α ≤ 1. h est-elle bornée (on pourra étudier les cas α = 0 et α = 1) ?
Correction H [004338]
R1 dt
1. Calculer ϕ(a) = t=0 1+at .
R1 tdt
2. En déduire la valeur de t=0 (1+at)2
.
Correction H [004339]
[004340]
636
R +∞ xα−1
x=0 1+x dx. Montrer que I(α) existe et définit une fonction de classe C sur ]0, 1[. Écrire I(α) comme somme d’une série.
Soit I(α) = 1
[004341]
Correction H [004343]
Correction H [004344]
R +∞ −t 2
1. Soit I(x) = t=0 e cos(2xt) dt. Prouver que I est de classe C 1 sur R.
2. Chercher une relation simple entre I et I 0 .
√
π
3. En déduire la valeur de I(x) on admet que I(0) = 2 .
Correction H [004346]
1. Montrer que les intégrales F(x) et G(x) convergent absolument pour tout x réel et que F(x) = |x|F(1).
2. Montrer que la fonction F − G est de classe C 1 sur R. En déduire que G est C 1 sur R∗ et n’est pas dérivable en 0.
[004347]
637
R1
Vérifier que g(x) = f 0 (tx) dt. En déduire que g est de classe C ∞ .
t=0
Montrer de même que la fonction gk : x 7→ x1k f (x) − f (0) − x f 0 (0) − · · · − (k−1)!
xk−1
f (k−1) (0) se prolonge en une fonction de classe C ∞
en 0.
[004348]
Correction H [004350]
Correction H [004353]
638
R1 exp(inθ )
Soit θ ∈ ]0, π[. Montrer que dt
t=0 e−iθ −t = ∑∞
n=1 n . [004355]
R +∞ −t 2
1. Calculer f (a) = t=0e cos(at) dt.
R +∞ −t 2 sin(at)
2. Soit g(a) = t=0 e t dt ; calculer lima→+∞ g(a).
Correction H [004356]
Correction H [004358]
Exercice 4450
R1
On pose pour n ≥ 2 : vn = 1
x=0 1+xn dx. Montrer que la suite (vn ) converge. Nature de la série ∑(vn − 1) ?
Correction H [004359]
Exercice 4451
R +∞
On pose pour n ≥ 2 un = 1
x=0 1+xn dx. Montrer que la suite (un ) converge, puis que la série ∑(un − 1) converge également.
Correction H [004360]
Correction H [004362]
639
Exercice 4455 Polytechnique MP∗ 2000
R +∞ e−|x+t| cos(x+t)
Existence et continuité de f (x) = t=−∞
√ dt. Montrer que f est intégrable.
|t|(1+|t|)
Correction H [004364]
Correction H [004365]
R +∞ e−t 2 x
Soit f (x) = t=0 1+t 2 dt.
Correction H [004367]
Correction H [004368]
Exercice 4461 ζ et Γ
R +∞ t x−1
Montrer, pour x > 1 : ζ (x)Γ(x) = t=0 et −1 dt. [004370]
640
Correction H [004371]
Correction H [004373]
sin(nx)
Exercice 4465 ∑∞
n=1 n , Mines-Ponts MP 2004
Soit un (t) le terme général d’une série : un (t) = t n−1 sin(nx) avec 0 < x < π.
Correction H [004374]
Soit f continue par morceaux définie sur R, à valeurs dans (x2 + 1).
Rb
1. Soient a, b ∈ R. Montrer que t=a f (t) cos(nt) dt → 0 lorsque n → ∞.
R nπ 2
2. On suppose que f est intégrable sur ]0, +∞[. Soit un = t=0 sin (nt) f (t) dt. Montrer que (un )n∈N admet une limite quand
n → ∞ et la préciser.
Correction H [004375]
Correction H [004376]
641
1. Quel est le domaine de définition de I ?
2. Étudier la continuité et la dérivabilité de I.
3. Calculer I(a).
Correction H [004378]
Correction H [004379]
Soit P ∈ (x2 + 1)[ X] de degré n ≥ 1. Le but de cet exercice est de prouver que P admet une racine dans (x2 + 1). On suppose au contraire
rn einθ R 2π
que P ne s’annule pas et on considère pour r ≥ 0, θ ∈ [0, 2π] : f (r, θ ) = P(re iθ ) et F(r) = θ =0 f (r, θ ) dθ .
[004380]
Exercice 4475
R1 sin x
Etude de f (x) = −1 1−2t cos x+t 2 dt.
Correction H [005472]
Exercice 4476
R1
Etude de f (x) = 0 Max(x,t) dt.
Correction H [005473]
Exercice 4477 **
R +∞
Pour n ∈ N∗ et x ∈]0, +∞[, on pose In (x) = 0
1
(t 2 +x2 )n
.
642
1. Calculer la dérivée de la fonction In sur ]0, +∞[.
R
2. En déduire la valeur de 0+∞ (t 2 +1)
1
3 dt.
Correction H [005765]
R +∞ −t 2
Exercice 4479 ** I Un calcul de l’intégrale de G AUSS I = 0 e dt
R 1 e−x2 (1+t 2 ) R 2
x −t 2
Pour x ∈ R, on pose F(x) = 0 1+t 2 dt et G(x) = 0 e dt .
1. Soient f et g deux fonctions définies sur R, continues et T -périodiques (T réel strictement positif). Pour x ∈ R, on pose
RT
f ∗ g(x) = 0 f (x − t)g(t) dt.
Montrer que la fonction f ∗ g est définie sur R, continue et T -périodique.
2. ∗ est donc une loi interne sur E, l’espace vectoriel des fonctions définies et continues sur R et T -périodiques. Montrer
que cette loi est commutative.
Correction H [005771]
643
174 224.04 Tranformée de Laplace et transformée de Fourier
Exercice 4485
Pour chacune des équations différentielles qui suit : écrire la solution passant par le point M(.,.) et tracer sommairement le graphe de la
solution.
1. y0 + 2xy = 0, M = (0, 1),
2. y0 + y tan x = sin x cos x M = ( π4 , 0),
3. x(x2 − 1)y0 + 2y = x2 , On déterminera a, b, c ∈ R tels que 1
x(x2 −1)
= a
x
b
+ x−1 c
+ x+1 .
[000846]
Exercice 4486
On se propose d’intégrer sur l’intervalle le plus grand possible contenu dans ]0, ∞[ l’équation différentielle :
y(x)
(E) y0 (x) − − y(x)2 = −9x2 .
x
1. Déterminer a ∈]0, ∞[ tel que y(x) = ax soit une solution particulière y0 de (E).
2. Montrer que le changement de fonction inconnue : y(x) = y0 (x) − z(x)
1
transforme l’équation (E) en l’équation différen-
tielle
1
(E1) z0 (x) + (6x + )z(x) = 1.
x
3. Intégrer (E1) sur ]0, ∞[.
4. Donner toutes les solutions de (E) définies sur ]0, ∞[.
Correction H [000847]
Exercice 4487
Trouver les solutions réelles des équations différentielles suivantes :
1. y0 (t) + 2y(t) = 0 ;
dx
2. −x = 0;
dt
3. y (x) + 2y(x) = 0 avec (y − y0 )(0) = 0.
0
[000848]
Exercice 4488
Trouver les solutions réelles des équations différentielles suivantes :
1. (1 + x2 )y0 − xy = 0 ;
2. y0 + y tan x = 0, pour x dans ] π2 , 3π
2 [.
644
[000849]
Exercice 4489
Trouver les solutions réelles sur l’intervalle maximal de l’équation différentielle :
t 2 y0 + y = 1.
[000850]
Exercice 4490
Soit l’équation différentielle
(E) y0 + 2xy = x.
1. Résoudre l’équation homogène asociée.
2. Calculer la solution de (E) vérifiant y(0) = 1.
Correction H [000851]
Exercice 4491
Résoudre et raccorder éventuellement :
1. xy0 − 2y = x4 .
2. x(1 + x2 )y0 = y.
3. (x2 + 1)y0 + (x − 1)2 y = x3 − x2 + x + 1.
4. (ex − 1)y0 + (ex + 1)y = 3 + 2ex .
[000852]
Exercice 4492
( (
ẋ(t) = x(t) + y(t) x(0) = 2
Résoudre le système différentiel : et . [000853]
ẏ(t) = 3x(t) − y(t) y(0) = −2
Exercice 4493
Exercice 4494
Soit l’équation différentielle :
dy(x)
(E) : + y(x) = x2 + 2x
dx
Intégrer (E) et montrer que par un point donné il passe une et une seule courbe intégrale. Soit H l’ensemble des points M tels que la
courbe intégrale passant par M a une tangente horizontale en ce point, et I l’ensemble des points M tels que la courbe intégrale passant
par ce point a un point d’inflexion en ce point. Tracer H, I et la courbe intégrale passant par O(0, 0). En déduire un tracé géométrique
des courbes intégrales. [000855]
Exercice 4495
Résoudre le système différentiel :
dx(t)
= x(t) + y(t),
dt
dy(t)
= 3x(t) − y(t),
dt
x(0) = 2, y(0) = −2.
[000856]
645
Exercice 4496
Exercice 4497
Correction H [005476]
Résoudre l’équation différentielle (1 − x2 )y0 − 2xy = x2 sur chacun des intervalles I suivants : I =]1, +∞[, I =] − 1, 1[, I =] − 1, +∞[,
I = R.
Correction H [005477]
Exercice 4501 **
Soit a un réel non nul. Soit f continue sur R et pèriodique de pèriode T 6= 0. Montrer que l’équation différentielle y0 + ay = f admet
une et une seule solution périodique sur R, de période T .
Correction H [005481]
Exercice 4503
Résoudre les équations différentielles du second ordre suivantes :
1. y00 − y = x3 + x2 ,
2. y00 − 2y0 + y = ex ,
3. y00 − 2y0 + y = cos(mx) où m ∈ R,
646
4. y00 − 2y0 + y = x3 ex + 2 cos x + (x3 + 3) (utiliser le principe de superposition).
[000860]
Exercice 4504
On considère l’équation homogène (E) ay00 + by0 + cy = 0, avec a 6= 0. Donner des conditions necessaires et suffisantes liant les
coefficients a, b et c dans les deux cas suivants :
(i) toutes les solutions de (E) tendent vers 0 lorsque x tend vers l’infini ;
(ii) toutes les solutions sont périodiques. [000861]
Exercice 4505
Résoudre l’équation :
y00 + k2 y = cos mx, k, m ∈ R.
On discutera suivant les valeurs de k et m. [000862]
Exercice 4506
Résoudre l’équation suivante :
y00 − 3y0 + 2y = ex .
Correction H [000863]
Exercice 4507
Résoudre l’équation suivante :
y00 − y = −6 cos x + 2x sin x.
Correction H [000864]
Exercice 4508
Résoudre l’équation suivante :
4y00 + 4y0 + 5y = sin xe−x/2 .
Correction H [000865]
Exercice 4509
On considère l’équation :
y00 + 2y0 + 4y = xex (E)
1. Résoudre l’équation différentielle homogène associée à (E).
2. Trouver une solution particulière de (E) (expliquer votre démarche), puis donner l’ensemble de toutes les solutions de
(E).
3. Déterminer l’unique solution h de (E) vérifiant h(0) = 1 et h(1) = 0.
4. Soit f :]0, ∞[−→ R une fonction deux fois dérivable sur ]0, ∞[ et qui vérifie :
Exercice 4510
Soit m ∈ R. Déterminer la solution de l’équation :
647
qui vérifie y(0) = 1 et y0 (0) = 0 (Indication : On traitera séparement les cas m = 0 et m 6= 0). [000867]
Exercice 4511
On considère l’équation différentielle :
y00 + 6y0 + 9y = d(x) (E)
1. Résoudre l’équation différentielle homogène associée à (E).
2. Trouver une solution particulière de (E) lorque, respectivement, on pose :
[000868]
Exercice 4512
Déterminer une équation différentielle vérifiée par la famille de fonctions
[000869]
Exercice 4513
Déterminer une équation différentielle admettant (r − 2)2 = 0 comme équation caractéristique et ex + (x3 /6)e2x comme solution parti-
culière. [000870]
Exercice 4514
Déterminer l’ensemble des solutions réelles des équations :
a) y00 + y0 − 6y = e3x , b) y00 + y0 − 6y = ex (2x + 1),
00 0
c) y − 4y + 13y = cos x, d) y00 + 3y0 + 2y = e−2x (x + 1) avec y(0) = 1, y(1) = 0. [000871]
Exercice 4515
On considère l’équation différentielle suivante :
e−2x + e2x
d(x) = .
4
Correction H [000872]
Exercice 4516
Résoudre sur R :
1. y00 − 4y = 4e−2x .
2. y00 − 3y0 + 2y = (x2 + 1)ex .
3. y00 − 2y0 + y = ex sin x.
4. y00 + y = e−|x| .
648
[000873]
Exercice 4517
Trouver les f : R → R deux fois dérivables telles que ∀x ∈ R f 00 (x) + f (−x) = x. [000874]
Exercice 4518
√
Résoudre sur ]0, +∞[ xy00 − y0 − x3 y = 0 en posant z(t) = y( t). [000875]
Exercice 4519
Résoudre en posant z(t) = y(et ) ou y(−et ) suivant le signe de x, les équations différentielles (d’Euler) suivantes :
1. x2 y00 − 2y = x.
2. x2 y00 + xy0 + y = x ln |x|.
[000876]
Exercice 4520
Résoudre l’équation différentielle de Bernouilli x2 y2 − xy0 − 3y = 0 en supposant que y ne s’annule pas et en posant z = 1y . [000877]
Exercice 4521
Résoudre sur R :
dy(x)
x − 2y(x) = x4 ,
dx
y”(x) − 4y(x) = 4e−2x ,
y”(x) − 2y0 (x) + y(x) = ex sin x.
[000878]
Exercice 4522
1
En posant z = y et en supposant que y ne s’annulle pas, résoudre l’équation (de Bernoulli) :
d 2 y(x) dy(x)
x2 −x − 3y(x) = 0.
dx2 dx
[000879]
Exercice 4523
Résoudre : y00 (x) + 2y0 (x) + y(x) = 2x cos x cosh x.
Correction H [000880]
Exercice 4524
Correction H [000881]
Exercice 4525
Soit p continue positive non nulle ; montrer que toute solution de y00 (x) + p(x)y(x) = 0 s’annule au moins une fois sur R. [000882]
649
Exercice 4526
Montrer que toute solution de y00 (x)e−x + y(x) = 0 est bornée sur R.
2
[000883]
Exercice 4527
En posant t = arctan x, résoudre :
2x 0 y(x)
y00 (x) + y (x) + = 0.
1 + x2 (1 + x2 )2
Correction H [000884]
Exercice 4528
y
Résoudre par le changement de fonction z = x l’équation différentielle :
Correction H [000885]
Exercice 4529 **
Résoudre sur R les équations différentielles :
Correction H [005479]
Exercice 4530 **
On considère l’équation différentielle (E) : ax2 y00 + bxy0 + cy = 0 (a, b, c réels, a 6= 0) pour x ∈]0, +∞[.
1. Soit y une fonction deux fois dérivable sur ]0, +∞[. Pour t ∈ R, on pose z(t) = y(et ). Vérifier que y est deux fois dérivable
sur ]0, +∞[ si et seulement si z est deux fois dérivable sur R.
2. Effectuer le changement d’inconnue précédent dans l’équation différentielle (E) et vérifier que la résolution de (E) se
ramène à la résolution d’une équation linéaire du second ordre à coefficients constants.
3. Résoudre sur ]0, +∞[, l’équation différentielle x2 y00 − xy0 + y = 0.
Correction H [005480]
1. (2 + x)y0 = 2 − y.
2. xy0 + y = cos x.
3. (1 + x)y0 + y = (1 + x) sin x.
4. x3 y0 − x2 y = 1.
5. 3xy0 − 4y = x.
6. y0 + y = sin x + 3 sin 2x.
7. 2x(1 − x)y0 + (1 − 2x)y = 1.
650
8. x(x + 1)y0 + y = arctan x.
9. x(x2 − 1)y0 + 2y = x ln x − x2 .
pour 8 : Étudier les problèmes de raccordement.
Correction H [004054]
Intégrer :
Correction H [004055]
Correction H [004056]
Chercher les solutions développables en série entière des équations suivantes et résoudre complètement ces équations.
Correction H [004057]
Montrer que l’équation : y(4) + y00 + y = | sin x| admet une et une seule solution π-périodique.
Correction H [004058]
651
Correction H [004059]
Exercice 4537 y0 = |x − y|
Correction H [004064]
652
Correction H [004065]
Soit (p, q) ∈ R2 et (E) l’équation : y00 + py0 + qy = 0. On note S l’ensemble des solutions de (E) et D l’application de S dans S définie
par D( f ) = f 0 .
[004066]
On désigne par y la solution de l’équation différentielle y00 + x y0 + y = 0, avec les conditions de Cauchy y(0) = 0, y0 (0) = 1.
[004067]
0
Exercice 4546 y00 + th
2y
x +y = 0
0
On considère l’équation différentielle : (∗) ⇐⇒ y00 + th
2y
x + y = 0.
Correction H [004069]
Soit E = C ∞ (R, (x2 + 1)) et Φ : E → E, définie par Φ( f ) = g où g est l’application g : t 7→ f 0 (t) + t f (t).
653
Correction H [004070]
Correction H [004072]
Correction H [004073]
Soit l’équation (∗) ⇔ y0 = a(x)y + b(x) et x0 un réel fixé. Montrer que les tangentes aux courbes intégrales au point d’abscisse x0 sont
parallèles ou concourantes.
Correction H [004075]
1. Montrer que si y est solution de (∗), alors y(x + T ) est aussi solution.
2. En déduire que y, solution de (∗), est T -périodique si et seulement si y(0) = y(T ).
3. Montrer que, sauf pour des valeurs exceptionnelles de λ , l’équation (∗) admet une et une seule solution T -périodique.
654
[004076]
Soit l’équation (∗) ⇔ y0 + a(x)y = b(x) où a, b sont des fonctions continues, T -périodiques.
1. Montrer que si y est solution de (∗), alors la fonction définie par z(x) = y(x + T ) est aussi solution.
RT
2. En déduire que si t=0 a(t) dt 6= 0, alors (∗) admet une unique solution T -périodique.
Correction H [004077]
Correction H [004080]
Correction H [004081]
655
1. Existence et domaine de définition des solutions maximales A et B telles que A(0) = 1, A0 (0) = 0 et B(0) = 0, B0 (0) = 1.
2. Montrer que A est paire et B est impaire.
Rx
3. Montrer que A(k, d, x) = A(k, 0, x) + 2d t=0 B(d, 0, x − t)A(k, d, x) cos(t) dt.
Correction H [004084]
Soit E l’ensemble des fonctions f : R → R de classe C ∞ telle que pour tout k ∈ N, f (k) est bornée.
Soit u : E → E, f 7→ f + f 0 .
Correction H [004085]
Rx
1. Donner les solutions de cette équation. Montrer que x 7→ − t=0 p f (t) sh x−t
p dt est solution.
2. Montrer qu’il existe une unique solution telle que y(0) = y(1) = 0. On la note u p .
3. Montrer que (u p ) converge simplement vers une fonction que l’on déterminera.
Correction H [004086]
Correction H [004087]
Exercice 4567 f 00 + f 0 + f → 0
Soit f : R → R de classe C 2 telle que f 00 (t) + f 0 (t) + f (t) → 0 lorsque t → +∞. Démontrer que f (t) → 0 lorsque t → ∞.
Correction H [004090]
656
sh(x)2
Soit f de classe C 2 de R dans R telle que f (0) = f 0 (0) = 0 et pour tout x : f 00 (x) ≥ f (x) + ch(x)
2
3 . Montrer pour tout x : f (x) ≥ ch(x)
.
[004091]
Correction H [004092]
1. Soit y une solution de l’équation y00 + a(x)y = 0. Montrer que y s’annule au moins une fois sur R.
2. Soit z une solution de l’équation z00 − a(x)z = 0. Montrer que z = 0 ou bien z s’annule au plus une fois sur R.
Correction H [004093]
Soit a : R → R une fonction de classe C 1 croissante strictement positive et y une solution de l’équation : y00 + a(t)y = 0. Montrer que y
est bornée au voisinage de +∞ (on étudiera z = y2 + y02 /a). [004094]
Soit a : R+ → R continue intégrable. Montrer l’équation y00 + a(t)y = 0 admet des solutions non bornées sur [0, +∞[ (on commencera
par prouver que si y1 , y2 sont deux solutions alors le déterminant wronskien de y1 et y2 est constant).
Correction H [004095]
Soient r et q deux fonctions continues définies sur I = [a, b] telles que : ∀ x ∈ I, r(x) ≥ q(x). On considère les équations différentielles :
1. Soit y une solution de (E1 ) et x0 , x1 deux zéros consécutifs de y. y0 (x0 ) et y0 (x1 ) peuvent-ils être nuls ? Que dire de leurs
signes ?
y(x) z(x)
2. Soit z une solution de (E2 ). On considère W (x) = 0 . Calculer W 0 (x) et W (x1 ) −W (x0 ).
y (x) z (x)
0
1. Soit y une solution non nulle de (∗). Montrer que les zéros de y sont isolés.
2. Soient y, z deux solutions de (∗) non proportionelles.
(a) Montrer que y et z n’ont pas de zéros commun.
(b) Montrer que si u, v sont deux zéros consécutifs de y, alors z possède un unique zéro dans l’intervalle ]u, v[ (étudier
z
y ).
657
Correction H [004097]
Exercice 4575 y00 + 1 + tλ2 y = 0
Soit λ > 0 et y une solution de y00 + 1 + tλ2 y = 0. Montrer que pour tout a ∈ R, y a un zéro dans l’intervalle ]a, a + π[. (Étudier
z = y0 ϕ − yϕ 0 où ϕ(t) = sin(t − a))
Correction H [004098]
an+1 − an ≤ π
ean /2
.
3. Donner un équivalent de an quand n → ∞.
Correction H [004099]
Soit A : R+ → Mn (R),t 7→ (ai j (t)) continue avec : ∀ t ≥ 0, ∀ i, j, ai j (t) ≥ 0 et X une solution du système différentiel X 0 (t) = A(t)X(t).
Montrer que si toutes les coordonnées de X(0) sont positives ou nulles il en est de même pour X(t) pour tout t (commencer par le cas
strictement positif).
Correction H [004102]
658
2. Trouver un produit scalaire ( | ) pour lequel deux vecteurs propres associés à des valeurs propres distinctes sont ortho-
gonaux.
3. On suppose que I = R+ et que ∆(x) ≥ 1 pour x ≥ 2. Soit λ < 0.
00
fλ = λ ∆ fλ
(a) Montrer qu’il existe une unique fλ ∈ C (R , R) telle fλ (0) = 0
1 +
0
fλ (0) = 1.
(b) Montrer fλ a une infinité dénombrable de zéros (x0 < x1 < · · · < xn < . . . ) et que la suite (xn ) tend vers +∞.
Correction H [004104]
Correction H [004105]
Soit une application A de classe C ∞ sur R à valeurs dans Mn ((x2 + 1)) , telle que les valeurs propres de A(0) aient toutes une partie
réelle strictement positive. Soit F de classe C ∞ sur R, à valeurs dans (x2 + 1) n . Montrer qu’il existe X de classe C ∞ sur R, à valeurs
dans (x2 + 1) n , solution de tX 0 (t) + A(t)X(t) = F(t).
Indication : commencer par le cas n = 1, A constante.
Correction H [004108]
Correction H [004109]
Exercice 4587 **
Résoudre sur R l’équation différentielle proposée :
659
1. y0 + y = 1
2. 2y0 − y = cos x
3. y0 − 2y = xe2x
4. y00 − 4y0 + 4y = e2x
5. y00 + 4y = cos(2x)
6. y00 + 2y0 + 2y = cos x ch x.
Correction H [005874]
Correction H [005875]
Soit f une application de classe C2 sur R à valeurs dans R telle que ∀x ∈ R, f (x) + f 00 (x) > 0. Montrer que ∀x ∈ R, f (x) + f (x + π) > 0.
Correction H [005876]
1. xy0 − 2y = 0 (I = R)
2. xy0 − y = 0 (I = R)
3. xy0 + y = 0 (I = R)
4. xy0 − 2y = x3 (I =]0, +∞[)
5. x2 y0 + 2xy = 1 (I = R)
6. 2x(1 − x)y0 + (1 − x)y = 1 (I =] − ∞, 0[, ]0, 1[, ]1, +∞[, ] − ∞, 1[, ]0, +∞[, R)
7. |x|y0 + (x − 1)y = x3 (I = R).
Correction H [005877]
Exercice 4592 **
Résoudre les systèmes suivants :
0
x = 4x − 2y
1.
y0 = x + y
0
x = x − y + cost
1
2. 0 sur − π2 , π2
y = 2x − y
0
x = 5x − 2y + et
3.
y0 = −x + 6y + t
660
0
x = 5x + y − z
4. y0 = 2x + 4y − 2z
0
z = x−y+z
0
x = 2x + y
5. y0 = −x (trouver la solution telle que x(0) = 0, y(0) = 1 et z(0) = −1).
0
z = x+y+z
Correction H [005879]
Exercice 4593 **
Soit A ∈ Sn+ (R). Montrer que pour toute solution de X 0 = AX, la fonction t 7→ kX(t)k2 est croissante sur R.
Correction H [005880]
Exercice 4594 **
Résoudre les systèmes :
0
x = − 2t1 x + 2t12 y + 2t
1. sur ]0, +∞[
y0 = 1 x + 1 y + t 2
2 2 0 2t
(t + 1)x = tx − y + 2t 2 − 1
2.
(t 2 + 1)y0 = x + ty + 3t
sh(2t)x0 = ch(2t)x − y
3. sur ]0, +∞[ sachant qu’il existe une solution vérifiant xy = 1.
sh(2t)y0 = −x + ch(2t)y
Correction H [005881]
Exercice 4596 **
Trouver les fonctions f dérivables sur R vérifiant ∀x ∈ R, f 0 (x) + f (−x) = ex .
Correction H [005883]
661
180 225.05 Equations différentielles non linéaires
Exercice 4600 Équations à variables séparables
1. y0 = y(1 + y).
2. y0 = sin x cos y.
√ p
3. 2yy0 x = y2 − 1.
4. 1 + xy0 = ey , condition initiale : y(1) = 1.
p
5. y0 = |y| : étudier les problèmes de raccordements.
Correction H [004110]
p
1. y − xy0 = x2 + y2 .
2. y0 = x−y
x+y .
3. (x2 + y2 )y0 = 2xy.
4. (x + y)y0 = 2x − y.
Correction H [004111]
1. xy0 + y = xy3 .
2. 2xy0 + y = 2x
2
y3
.
√ 0 √ √
3. xy − y + (x + 2 x) y = 0.
4. xy0 + y = (xy)3/2 .
5. x3 y0 = y(3x2 + y2 ).
Correction H [004112]
1. x2 (y0 + y2 ) = xy − 1.
Correction H [004113]
1. Soit γ : t 7→ (x(t), y(t)) une solution de (S). Trouver une autre solution présentant une symétrie avec γ. Peut-on avoir
comme solution σ (t) = λ γ(µt) ? En déduire une propriété géométriques des solutions maximales de (S).
2. Déterminer les courbes du plan formées des points (x0 , y0 ) où les solutions de (S) ont des tangentes parallèles aux axes
(Ox) et (Oy). En déduire quelques solutions particulières.
3. A supposer qu’il existe Φ : I ⊂ R → R telle que γ(t) = (x(t), y(t)) vérifie y(t) = Φ(x(t)), déterminer Φ et en déduire
toutes les courbes intégrales.
662
Correction H [004115]
√
1. y00 = sin y, y(0) = π2 , y0 (0) = 2.
2. 2(2a − y)y00 = y02 .
3. yy00 = y02 − y2 : poser z = y0 /y.
Correction H [004117]
Soit y la solution maximale de l’équation y0 = x3 + y3 telle que y(0) = a ≥ 0, et I = ]α, β [ son intervalle de définition. Montrer que y
est strictement croissante sur [0, β [, que β est borné, et que y → +∞ lorsque x → β − .
Correction H [004119]
Correction H [004120]
Soit x la solution maximale du problème de Cauchy : x0 = cos(t) + cos(x), x(0) = x0 ∈ ]0, π[.
Montrer que x est définie sur R et : ∀ t > 0, 0 < x(t) < π. [004121]
663
Soit f : R → R de classe C 1 strictement
R +∞ dt
positive et y la solution maximale définie sur ]α, β [ du problème de Cauchy : y0 = f (y),
y(x0 ) = y0 . Montrer que β = x0 + t=y 0 f (t)
et que y → +∞ lorsque x → β − . [004123]
[004124]
Existe-t-il une fonction f : (y,t) → f (y,t) de classe C 1 et n ∈ N∗ tels que l’équation : y(n) = f (y,t) admette les deux solutions y(t) = t
et y(t) = sint sur R ?
Même question avec l’équation y(n) = f (y(n−1) , . . . , y,t). [004125]
Soit F : [a, b] × R → R de classe C 1 telle que pour tout x ∈ [a, b], l’application y 7→ F(x, y) est strictement croissante. Montrer que pour
tous α, β ∈ R, il existe au plus une solution à l’équation : y00 = F(x, y) avec les conditions aux limites y(a) = α, y(b) = β .
Correction H [004126]
[004127]
664
Rx
3. On suppose ici que −1 < C < 1 : On pose C = − cos θ , et F(x) = u=0
√ du
.
2(cos u−cos θ )
(a) Soit a maximal tel que y0 (t) > 0 sur [0, a[. Montrer que y(a) = θ et F(θ ) = a.
(b) Montrer que y est 4a-périodique.
4. Étudier les cas C = 1, C = −1.
[004128]
On suppose que f est bornée par M et | f (y, s) − f (z,t)| ≤ K(|y − z| + |s − t|). On divise [a, b] en n intervalles [ak , ak+1 ], ak = a + k b−a
n
et on approche la solution y par la fonction z, continue affine par morceaux définie par :
(
z(a0 ) = y0
sur ]ak , ak+1 [, z0 = f (z(ak ), ak ).
1. Soit εk = |z(ak ) − y(ak )|. Montrer que : ∀ t ∈ [ak , ak+1 ], |y(t) − z(t)| ≤ kh2 (M + 1) + (1 + Kh)εk h = b−a
n .
[004129]
1. Soit f une application minorée et de classe C 1 sur R, à valeurs dans R. Montrer qu’il existe une suite (an ) telle que la
suite ( f 0 (an )) tende vers 0.
2. Soit f une application minorée et de classe C 2 sur R p , à valeurs dans R. Montrer qu’il existe une suite (an ) de R p telle
que la suite (d f (an )) tende vers 0, c’est à dire ∇ f (an ) tend vers 0.
Correction H [004130]
Soit un vecteur v = (v1 , v2 , v3 ) de R3 muni de sa base canonique (e1 , e2 , e3 ). Montrer qu’il existe une unique fonction u = (u1 , u2 , u3 )
de classe C 1 de R dans R3 telle que u0 + u ∧ u0 = −u ∧ (u3 e3 ) et u(0) = v.
Indication : étudier la fonction p 7→ p + u ∧ p avant de pouvoir évoquer le théorème de Cauchy-Lipschitz.
Correction H [004131]
1. En étudiant fn+1 − fn montrer que la suite ( fn ) converge uniformément sur [0, 1]. On note f sa limite.
2. Montrer que f est de classe C ∞ sur [0, 1]. Que valent f 0 (0) et f 0 (1) ?
3. Étudier la concavité de f .
4. Montrer que pour tout x ∈ [0, 1] on a 1 + x ≤ f (x) ≤ exp(x).
Correction H [004132]
Soient f : R2 → R, (t, x) 7→ f (t, x) de classe C 1 , et a, b des réels tels que a < b. On suppose que f est T -périodique par rapport à t et
que l’on a : ∀ t ∈ R+ , f (t, a) > 0 et f (t, b) < 0.
1. Que peut-on dire des solutions du problème de Cauchy Ey : (x0 (t) = f (t, x(t)), x(0) = y ∈ [a, b]) ?
2. Montrer que toute solution maximale est définie sur R+ et à valeurs dans [a, b].
3. Montrer qu’il existe une solution de Ey qui est T -périodique.
665
Correction H [004133]
Soit J un intervalle de R et f : J × Rn → Rn continue. On suppose qu’il existe a, b continues de J dans R+ telles que, pour tous t, y :
( f (t, y) | y) ≤ a(t)kyk2 + b(t). Montrer que toute solution maximale de y0 = f (t, y) est définie sur J entier.
Correction H [004134]
1. Trouver une fonction f ∈ C 2 ((R+∗ )2 , R) telle que pour toute solution (x, y) de V , f (x, y) soit constante.
2. Montrer que les solutions de (V ) sont périodiques.
Correction H [004135]
∂f
Exercice 4627 ∂x
− ∂∂ yf = cste
∂f
Déterminer les applications f de classe C 1 de R2 dans R vérifiant : ∂x
− ∂∂ yf = a où a est une constante réelle donnée. On utilisera le
changement de variable : u = x + y, v = x − y.
Correction H [004202]
Exercice 4628 x ∂∂ xf = y ∂∂ yf
(
u = xy
Résoudre sur (R+∗ )2 : x ∂∂ xf = y ∂∂ yf , en posant
v = xy .
Correction H [004203]
Exercice 4629 x ∂∂ xf + y ∂∂ yf = 2
Soit U l’ouvert de R2 : U = {(x, y) tq x > 0, y > 0}. Trouver les applications f : U → R de classe C 1 vérifiant : x ∂∂ xf + y ∂∂ yf = 2. On
utilisera le changement de variable : u = xy, v = xy .
Correction H [004204]
Exercice 4630 x ∂∂ xf = −y ∂∂ yf
(
x = ρ cos θ
Résoudre sur R2 \ {(0, 0)} : x ∂∂ xf = −y ∂∂ yf , en posant
y = ρ sin θ .
666
Correction H [004205]
Exercice 4631 y ∂∂ xf − x ∂∂ yf = 2 f
Correction H [004206]
Résoudre l’équation aux dérivées partielles suivante : 2xy ∂∂ xf + (1 + y2 ) ∂∂ yf = 0 en utilisant, par exemple, le changement de variable :
u2 +v2
x= 2 et y = uv .
Correction H [004207]
Exercice 4634
2 2 2
Résoudre l’équation : x2 ∂∂ x2f + 2xy ∂∂x∂fy + y2 ∂∂ y2f = α(α − 1) f où α est un réel fixé, α 6= 12 . On posera x = ρ cos θ , y = ρ sin θ .
Correction H [004209]
∂2 f ∂2 f ∂2 f
(∗) ⇔ a 2
+b +c 2 = 0
∂x ∂ x∂ y ∂y
où f est une fonction inconnue : R2 → R de classe C 2 . Soient α, β ∈ R distincts, fixés. On fait le changement de variable : u = x + αy,
v = x + β y.
Correction H [004210]
2 2 2
Exercice 4636 x2 ∂∂ x2f + 2xy ∂∂x∂fy + y2 ∂∂ y2f = 0
2 2 2
Trouver les applications f : (R+∗ )2 → R de classe C 2 vérifiant : x2 ∂∂ x2f +2xy ∂∂x∂fy +y2 ∂∂ y2f = 0. On utilisera le changement de variables :
u = xy, v = xy .
Correction H [004211]
667
∂2 f 2
Exercice 4637 ∂ x2
+ ∂∂ y2f = y
x3
∂2 f 2
Soit g : R → R de classe C 2 et f : R∗ × R → R, (x, y) 7→ g(y/x). Trouver g telle que ∂ x2
+ ∂∂ y2f = y
x3
.
Correction H [004212]
∂ 2g 2
Exercice 4638 ∂ x2
− 4 ∂∂ yg2 = 1
Correction H [004213]
2 2
Exercice 4639 x2 ∂∂ x2f − y2 ∂∂ y2f = 0
2 2
On considère l’équation aux dérivées partielles sur Ω = (R+∗ )2 : x2 ∂∂ x2f − y2 ∂∂ y2f = 0.
(
u = xy
Résoudre cette équation en posant
v = xy .
Correction H [004214]
2 2 2
Exercice 4642 x ∂∂ x2f + y ∂∂x∂fy + ∂∂ y2f + ∂∂ xf = y
∂ 2g
1. Calculer ∂ u∂ v
.
2 2 2
2. Résoudre l’équation : x ∂∂ x2f + y ∂∂x∂fy + ∂∂ y2f + ∂∂ xf = y.
Correction H [004217]
p
Exercice 4643 f ( x2 + y2 + z2 ) tq ∆ f = − f
f (r)
p ∂ 2g 2 2
Soit f : R → R de classe C 2 et g(x, y, z) = r avec r = x2 + y2 + z2 . Déterminer f de sorte que ∂ x2
+ ∂∂ yg2 + ∂∂ zg2 = −g.
Correction H [004218]
2 2
Exercice 4644 x4 ∂∂ x2f − ∂∂ y2f = 0
668
1. Trouver les fonctions g : {(u, v) ∈ R2 tq u > v} → R de classe C 2 vérifiant : ∂
∂u
g + v ∂∂ gv = ∂
∂v
g + u ∂∂ gu
(penser au théorème de Poincaré).
2 2
2. Résoudre sur R+∗ × R l’équation : x4 ∂∂ x2f − ∂∂ y2f = 0 en posant u = y + 1x , v = y − 1x .
Correction H [004219]
1. 2 ∂∂ xf − ∂∂ yf = 0 en posant u = x + y et v = x + 2y.
Correction H [005898]
Exercice 4647
Montrer que toute reunion et toute intersection finie d’ensembles ouverts est un ensemble ouvert. Que peut-on dire des intersections
infinies d’ensembles ouverts ? [001742]
Exercice 4649
A = {(x, y) ∈ R2 | x2 − sin(y) ≤ 4}
B = {(x, y) ∈ R2 | x3 − 4ey > 4}
C = {(x, y) ∈ [0, 1] × [0, 1] | cos(x) ≥ 0}
[001754]
Exercice 4650
On se propose de montrer que tout ouvert de R est une réunion d’intervalles ouverts disjoints. On considère donc un ouvert U ⊂ R et
pour tout x ∈ U on pose
C(x) = {y ∈ [x, +∞[ | [x, y] ⊂ U} ∪ {y ∈] − ∞, x[ | [y, x] ⊂ U}.
1. Montrer que C(x) est un intervalle ouvert pour tout x. (Considérer infy∈C(x) y et supy∈C(x) y.)
669
2. Pour tous x, y dans U, montrer qu’on a C(x) = C(y) ou C(x) ∩C(y) = 0.
/
3. Conclure.
[001755]
Exercice 4651
Soit E un espace vectoriel normé. Soient A et B deux parties de E. Montrer :
◦
1. C ◦ = CA , CĀ =CA
A
2. A ∪ B = Ā ∪ B̄
◦
z }| { ◦ ◦
En déduire A ∩ B=A ∩ B.
3. A ∩ B ⊂ Ā ∩ B̄
◦
◦ ◦ z }| {
En déduire A ∪ B⊂A ∪ B.
Donner un exemple pour lequel l’inclusion réciproque n’est pas réalisée.
[001756]
Exercice 4652
◦
Soit A une partie d’un espace vectoriel normé E. On rappelle que la frontière de A est l’ensemble Fr(A) = Ā− A. Montrer que :
1. Fr(A) = {x ∈ E | ∀ε > 0, B(x, ε) ∩ A 6= 0/ et B(x, ε) ∩CA 6= 0}
/
2. Fr(A) = Fr(CA )
3. A est fermé si et seulement si Fr(A) est inclus dans A.
4. A est ouvert si et seulement si Fr(A) ∩ A = 0.
/
[001757]
Exercice 4653
Soit A une partie d’un espace vectoriel normé E.
1. Montrer que Ā est l’ensemble des limites de suites convergentes d’éléments de A.
2. On suppose maintenant que E = R. Déduire de la question précédente que si A est bornée, alors sup A ∈ Ā. (Construire
une suite de points appropriée.)
[001758]
Exercice 4654
Montrer que l’adhérence d’une boule ouverte est la boule fermée de même centre et même rayon. [001759]
Exercice 4655
Soit E un espace vectoriel normé. Soient A et B deux parties de E. On pose A + B = {z ∈ E | ∃x ∈ A, ∃y ∈ B, z = x + y}.
Montrer que si A est ouvert, A + B est ouvert. (Commencer par le cas où B est un singleton.) [001760]
Exercice 4656
Soit E un espace vectoriel normé de dimension finie.
Montrer que tout sous-espace vectoriel de E est fermé. [001761]
Exercice 4657
Soit E un espace vectoriel normé. Soit A une partie non vide et bornée de E. On définit diam(A) = sup{ky − xk, x, y ∈ A}.
1. Montrer que si A est bornée, alors Ā et Fr(A) sont bornés.
◦ ◦
2. Comparer diam(A), diam(A) et diam(Ā) lorsque A est non vide.
3. (a) Montrer que diam(Fr(A)) ≤ diam(A).
670
(b) Soit x et u des éléments de A avec u 6= 0. On considère l’ensemble X = {t ≥ 0 | x + tu ∈ A}. Montrer que sup X
existe.
(c) En déduire que toute demi-droite issue d’un point x de A coupe Fr(A).
(d) En déduire que diam(Fr(A)) = diam(A).
[001762]
Exercice 4658
Soit E = Rd muni d’une norme k · k. On définit la distance d’un élément x0 de E à une partie A de E, notée d(x0 , A), par la formule
d(x0 , A) = inf kx − x0 k.
x∈A
1. Supposons A compact. Montrer que pour tout x0 ∈ E il existe y ∈ A tel que d(x0 , A) = ky − x0 k.
2. Montrer que le résultat est encore vrai si on suppose seulement que A est fermé. (On remarquera que pour toute partie B
de A on a d(x0 , B) ≥ d(x0 , A).)
3. Montrer que l’application qui à x0 associe d(x0 , A) est continue sur E (sans aucune hypothèse sur A).
4. En déduire que si A est un fermé de E et B un compact de E tels que A et B sont disjoints, alors il existe une constante
δ > 0 telle que
ka − bk ≥ δ ∀(a, b) ∈ A × B.
5. Montrer par un contre-exemple que le résultat est faux si on suppose seulement que A et B sont deux fermés disjoints.
[001764]
Exercice 4659
Soit (E, k · k) un espace vectoriel normé. Pour toutes parties A et B de E on note
A + B = {z ∈ E | ∃(x, y) ∈ A × B, z = x + y}.
Exercice 4660
Soit X une partie de R2 ; montrer qu’elle est fermée si et seulement si pour toute partie fermée bornée K, K ∩ X est fermée bornée.
[001769]
Exercice 4661
Soient k ∈ R+∗ , ( )
1 2 1 2 k2
ωn = (x, y) ∈ R2 | x − + y− ≤ 2 ,
n n n
et [
Ω= ωn .
n∈N∗
Ω est-il ouvert ? fermé ? ... [001770]
Exercice 4662
Soit (Kn )n∈N∗ une suite d’ensembles fermés bornés de R2 telle que ∀n ∈ N, Kn+1 ⊂ Kn , et Kn 6= 0.
/
Montrer que : \
Kn 6= 0.
/
n∈N∗
[001771]
Exercice 4663
Montrer que l’intersection de deux ensembles ouvert est ouvert, que l’union de deux ensembles fermés est fermée, que cela reste vrai
pour un nombre fini d’ensembles, mais que cela peut devenir faux si l’on considère des suites infinies. [001772]
671
Exercice 4664
Exercice 4665
Soit A une partie bornée de R2 , montrer que A est aussi bornée et que
[001774]
Exercice 4666
Exercice 4667
Dans l’espace vectoriel normé R, chacune des parties suivantes est-elle ouverte ? fermée ?
T
N, Z, Q, R, [0, 1[, [0, +∞[, ]0, 1[∪{2}, {1/n, n ∈ N∗ }, n≥1 ] − 1/n, 1/n[. [001777]
Exercice 4668
Soit E un evn (espace vectoriel normé). Soit A une partie de E. Montrer l’égalité
◦
_ ◦
E\A =E\A et E\ A= E\A
[001778]
Exercice 4669
Soit E un evn, V un sous-espace vectoriel de E.
1. Montrer que V est un sous-espace vectoriel de E.
◦
2. Montrer que si V 6= ∅ alors V = E.
[001779]
Exercice 4670
Représenter graphiquement les parties suivantes de R2 et dire pour chacune d’elle si c’est un ouvert, un fermé, ou ni l’un ni l’autre.
Déterminer leurs adhérences et intérieurs.
1.
{(x, y) ∈ R2 , |x| 6= 1 et |y| 6= 1}
2.
{(x, y) ∈ R2 , |x| = 1 et |y| 6= 1}
3.
{(x, y) ∈ R2 , |x| 6= 1 ou |y| 6= 1}
4.
{(x, y) ∈ R2 , 1 − xy > 0}
5.
{(x, y) ∈ R2 , 3x + 4y = 2}
6.
{(x, y) ∈ R2 , x2 + y2 = 1}
7.
{(x, y) ∈ R2 , xy = 1}
672
8. [
{1/n} × [0, 1]
n∈N∗
[001780]
Exercice 4671
Déterminer l’adhérence de chacune des parties de R suivantes :
1. N, Z, Q
2. {1/n, n ∈ N∗ }
(−1)n
3. { 1+1/n , n ∈ N∗ }
[001781]
Exercice 4672
Soient A et B, deux parties d’un evn E.
1. Montrer que si O est un ouvert de E, alors A + O est ouvert. (Indication : Prendre d’abord A = {a} puis A quelconque
.... )
2. Etablir que A ∪ B = A ∪ B et que A ∩ B ⊂ A ∩ B. (Trouver un exemple où l’inclusion est stricte)
[001782]
Exercice 4673
1. Tracer le graphe de la fonction f : R2 −→ R définie par f (x, y) = x2 + y2 et tracer les lignes de niveau de cette fonction.
p
2. Tracer les graphes des fonctions f et g définies par f (x, y) = 25 − (x2 + y2 ) et g(x, y) = 5 − x2 + y2 sur D = {(x, y) ∈
R2 | x2 + y2 ≤ 25}.
3. Tracer le graphe de la courbe paramétrée f : R −→ R2 définie par f (x) = (x cos x, x sin x).
4. Peut-on représenter graphiquement l’application de la question (3.) ? Comment ?
5. Décrire les surfaces de niveau de la fonction f : R3 −→ R définie par f (x, y, z) = exp(x + y2 − z2 ).
6. Pourquoi ne peut-t-on pas naïvement représenter le graphe de l’application
sur une feuille de papier. Comment peut-on graphiquement représenter cette application ?
Exercice 4674
Déterminer si chacune des parties suivantes du plan sont ouvertes ou fermées, ou ni l’un ni l’autre. Déterminer chaque fois l’intérieur
et l’adhérence.
1. A1 = {(x, y) ∈ R2 |x2 y2 > 1},
2. A2 = {(x, y) ∈ R2 |x2 + y2 = 1, y > 0}.
Indication H Correction H [002617]
Exercice 4675
Exercice 4676
1. Soit (An ) (n ∈ N) une suite de parties ouvertes de R2 . Est-ce que la réunion des An est encore une partie ouverte ? Et
leur intersection ?
2. Même question pour une famille de parties fermées.
673
Indication H Correction H [002619]
Exercice 4677
Soit A = {(t, sin 1t ) ∈ R2 ;t > 0}. Montrer que A n’est ni ouvert ni fermé. Déterminer l’adhérence A de A.
Indication H Correction H [002620]
Exercice 4678
Soit D un sous-ensemble de Rn .
1. Donner la définition de “D est ouvert.” (Ceci est une question de cours !)
2. Donner la définition de “a ∈ R2 est un point adhérent de D.” (Ceci est une question de cours !)
On considère dans la suite de l’exercice l’ensemble
3. Dessiner D.
4. Montrer que D n’est pas ouvert.
5. Déterminer D, l’adhérence de D. On justifiera brièvement sa réponse, en s’aidant d’un dessin.
[002647]
Exercice 4679 **
Soient A et B des parties d’un espace vectoriel normé E. Montrer que
◦
◦ ◦
1. (A) = A et A = A.
◦ ◦
2. A ⊂ B ⇒ A ⊂ B etA ⊂ B ⇒ A ⊂ B.
◦ ◦ ◦
3. A ∪ B = A ∪ B et A ∩ B = A ∩ B.
◦ ◦ ◦
4. A ∩ B ⊂ A ∩ B et A ∪ B ⊂ A ∪ B. Trouver un exemple où l’inclusion est stricte.
◦ ◦
5. A \ B = A \ B.
◦ ◦
◦ ◦ ◦ ◦
6. A = A et A = A.
Correction H [005844]
Exercice 4680 **
◦
◦ ◦ ◦ ◦ ◦
Trouver une partie A de R telle que les sept ensembles A, A, A, A, A, A et A soient deux à deux distincts.
Correction H [005845]
Exercice 4681 **
Soit E le R-espace vectoriel des fonctions continues sur [0, 1] à valeurs dans R. On munit E de k k∞ .
D est la partie de E constituée des applications dérivables et P est la partie de E constituée des fonctions polynomiales. Déterminer
l’intérieur de D et l’intérieur de P.
Correction H [005846]
Exercice 4682 **
1. Soient (E, NE ) et (F, NF ) deux espaces vectoriels normés. Soient f et g deux applications continues sur E à valeurs dans
F. Soit D une partie de E dense dans E. Montrer que si f/D = g/D alors f = g.
2. Déterminer tous les morphismes continus de (R, +) dans lui-même.
674
Correction H [005848]
Soit f : Rn → R une application continue. Montrer que les trois conditions suivantes sont équivalentes :
(1) ∀M > 0, ∃R > 0 tel que kxk > R ⇒ | f (x)| > M.
(2) Pour toute partie bornée B de R, f −1 (B) est une partie bornée de Rn .
(3) Pour toute partie compacte K de R, f −1 (K) est une partie compacte de Rn . [001744]
Exercice 4685
Exercice 4686
Soit E = Rd muni d’une norme k · k. On définit la distance d’un élément x0 de E à une partie A de E, notée d(x0 , A), par la formule
d(x0 , A) = inf kx − x0 k.
x∈A
1. Supposons A compact. Montrer que pour tout x0 ∈ E il existe y ∈ A tel que d(x0 , A) = ky − x0 k.
2. Montrer que le résultat est encore vrai si on suppose seulement que A est fermé. (On remarquera que pour toute partie B
de A on a d(x0 , B) ≥ d(x0 , A).)
3. Montrer que l’application qui à x0 associe d(x0 , A) est continue sur E (sans aucune hypothèse sur A).
4. En déduire que si A est un fermé de E et B un compact de E tels que A et B sont disjoints, alors il existe une constante
δ > 0 telle que
ka − bk ≥ δ ∀(a, b) ∈ A × B.
5. Montrer par un contre-exemple que le résultat est faux si on suppose seulement que A et B sont deux fermés disjoints.
[001764]
Exercice 4687
Soit (E, k · k) un espace vectoriel normé. Soit (xn ) une suite convergente de E et x sa limite. Montrer que l’ensemble {x} ∪ {xn , n ∈ N}
est compact. [001767]
Exercice 4688
Soit (un )n≥1 une suite réelle. ∀n ≥ 1, on pose An = {u p / p ≥ n}. Démontrer que l’ensemble des valeurs d’adhérence de la suite (un )n≥1
T
est V = n≥1 An , et qu’ainsi V est fermé. En déduire que si la suite est bornée, alors l’ensemble V est un compact non vide. [001783]
675
2. Prouver la réciproque lorsque f (E) est inclus dans un compact de F.
3. Donner un contre-exemple si f (E) n’est pas inclus dans un compact.
[004827]
Soit A une partie compacte d’un evn E et f : A → A telle que : ∀ x, y ∈ A, x 6= y ⇒ d( f (x), f (y)) < d(x, y).
Correction H [004828]
Correction H [004829]
Soit A une partie compacte d’un evn E et f : A → F une fonction continue et injective (F = evn).
[004830]
Soit A une partie compacte d’un evn E et f : A → A telle que : ∀ x, y ∈ A, d( f (x), f (y)) ≥ d(x, y).
1. Soit a ∈ A et (an ) la suite définie par : a0 = a, an+1 = f (an ). Montrer que a est valeur d’adhérence de la suite (an ).
2. Soient a, b ∈ A. Montrer que d( f (a), f (b)) = d(a, b).
3. Montrer que f (A) = A.
[004831]
Soit A une partie compacte d’un evn E. Montrer qu’il existe une suite (ak ) d’éléments de A qui est dense dans A. [004832]
1. Montrer que K 6= ∅.
2. Soit U un ouvert contenant K. Montrer qu’il existe n tel que Kn ⊂ U.
3. Montrer que δ (K) = limn→∞ δ (Kn ) (δ est le diamètre).
Correction H [004833]
Soient E, F deux espaces vectoriels normés et f : E → F continue. Soit (Kn ) une suite décroissante de compacts de E. Montrer que
T
f (∩ Kn ) = n f (Kn ).
n
[004834]
676
Exercice 4697 Recouvrement ouvert
Soit A une partie compacte d’un evn E et (Oi )i∈I un recouvrement ouvert de A. Montrer qu’il existe r > 0 tel que toute partie de A de
diamètre inférieur ou égal à r soit incluse dans l’un des Oi .
Correction H [004835]
Soit E = C ([0, 2π]) muni de la norme k.k2 . Pour n ∈ N, on pose fn (x) = cos(nx).
1. Calculer k fn − f p k2 pour n, p ∈ N.
2. En déduire que B(0, 1) n’est pas compacte.
[004837]
Soit k.k une norme sur R2 , A ⊂ R2 une partie bornée contenant au moins deux points.
[004838]
Soit E un espace vectoriel normé, K un compact convexe de E, f une application de K dans K, 1-lipchitzienne. Montrer que f a un
point fixe.
Correction H [004839]
[004840]
677
185 229.03 Borne supérieure
Exercice 4703
Soient A et B deux parties non vides et majorées de R. Montrer les implications suivants :
– ∃M ∈ R ∀x ∈ A, x < M ⇒ sup A ≤ M
– A ⊂ B ⇒ sup A ≤ sup B.
[001750]
Exercice 4704
Soient A et B deux parties non vides et majorées de R. On définit :
A + B = {c ∈ R | ∃a ∈ A, ∃b ∈ B, c = a + B}.
1. Montrer que A + B admet une borne supérieure, puis que sup(A + B) = sup A + sup B.
2. Montrer l’implication :
∃M ∈ R ∀x ∈ A, ∀y ∈ B, x + y < M ⇒ sup A + sup B ≤ M.
[001751]
Exercice 4705
Exercice 4706
Soit A une partie non vide et bornée de R. Montrer que :
[001753]
Correction H [004717]
√ √
Exercice 4710 m− n
√ √
Montrer que l’ensemble A = { m − n tq m, n ∈ N} est dense dans R.
678
Correction H [004719]
Soit a > 1. Montrer qu’il existe une suite réelle bornée, (xn ), telle que : ∀ i 6= j, |xi − x j | ≥ 1
|i− j|a .
Correction H [004721]
Soit (un ) une suite réelle bornée telle que un+1 − un −−−→ 0. Montrer que l’ensemble des valeurs d’adhérence de (un ) est un intervalle.
n→∞
[004722]
Soit (un ) une suite réelle telle que la suite (exp(iun )) converge et la suite (|un+1 − un |) est majorée par α < π. Montrer que (un )
converge.
[004724]
Soit (un ) une suite réelle telle que un+1 − un −−−→ 0 et un −−−→ +∞. Démontrer que la suite (exp(iun )) est dense dans U. [004725]
n→∞ n→∞
Soit (xn ) une suite réelle bornée et u > 0, v > 0. On suppose que u
v ∈
/ Q et que les suites (eiuxn ) et (eivxn ) convergent. Montrer que la
suite (xn ) converge. [004726]
Correction H [004728]
Exercice 4720 **
679
Montrer qu’entre deux réels distincts, il existe un rationnel (ou encore montrer que Q est dense dans R).
Correction H [005843]
Soient U,V deux ouverts disjoints d’un espace vectoriel normé. Montrer que U˚ et V˚ sont disjoints.
Donner un contre-exemple lorsque U et V ne sont pas ouverts.
Correction H [004729]
Soient A, B deux parties d’un espace vectoriel normé disjointes. Si A est ouvert, montrer que A et B sont disjoints.
[004730]
Exercice 4724 U˚ = U.
Soit A une partie non vide d’un espace vectoriel normé E. Pour x ∈ E, on pose d(x, A) = inf{d(x, a) tq a ∈ A}.
[004733]
680
Exercice 4729 Caractérisation des fonctions continues
Soient E, F deux espaces vectoriels normés et f : E → F.
Montrer que f est continue si et seulement si : ∀ A ⊂ E, f (A) ⊂ f (A)
si et seulement si : ∀ B ⊂ F, f −1 (B̊) ⊂ f −1 (B)◦ .
Correction H [004736]
Soit E un evn non nul et ~a,~a0 ∈ E, r, r0 > 0 tels que B f (~a, r) = B f (~a0 , r0 ). Montrer que ~a = ~a0 et r = r0 . [004737]
Exercice 4731 x + y + z = 0
Soient ~x,~y,~z trois vecteurs d’un evn E tels que ~x +~y +~z = ~0.
Montrer que : k~x −~y k + k~y −~z k + k~z −~x k ≥ 23 (k~x k + k~y k + k~z k). [004738]
[004739]
[004740]
Soit A une partie de Rn non vide. On note pour x ∈ Rn : dA (x) = inf{kx − yk tq y ∈ A}.
Correction H [004741]
681
Soient A, B deux parties compactes non vides de Rn .
Montrer qu’il existe a ∈ A et b ∈ B tels que ka − bk = min{kx − yk tq x ∈ A, y ∈ B}.
Montrer que ceci est encore vrai si on suppose A compact et B fermé. [004742]
Soit E un evn de dimension finie et A ⊂ E borné, fermé, non vide. Montrer qu’il existe ~a,~b ∈ A tels que k~a −~bk = max(k~x −~y k tq ~x,~y ∈
A). (Considérer l’ensemble A × A dans l’evn E × E) [004743]
1. Soit K un compact convexe de R2 d’intérieur non vide. Soit O ∈ K̊. Montrer qu’il existe une fonction f : R → R+
continue 2π-périodique telle qu’en coordonnées polaires de centre O, K est défini par ρ ≤ f (θ ).
Rπ Rπ
2. Soit g : [0, 1] → R continue telle que x=0 g(x) cos(x) dx = x=0 g(x) sin(x) dx = 0. Montrer que g s’annule au moins deux
fois sur ]0, π[.
3. Soit G le centre de gravité de K. Montrer que G est le milieu d’au moins trois "diamètres" de K (trois segments joignant
deux points de la frontière).
Correction H [004744]
Soit E un evn de dimension finie et (~un ), (~vn ) deux suites de vecteurs telles que :
∀ n ∈ N, ~un est colinéaire à ~vn , ~un −−−→ ~u, ~vn −−−→ ~v.
n→∞ n→∞
Montrer que ~u et ~v sont colinéaires (raisonner par l’absurde et compléter (~u,~v) en une base de E). [004746]
Soient (un ), (vn ) deux suites d’un evn E telles que un − vn −−−→ 0 et (un ) est de Cauchy. Montrer que (vn ) est de Cauchy. [004747]
n→∞
682
2. Peut-on retirer la propriété 3 ?
[004750]
Soit A ∈ M p (R). On suppose que la suite de matrices : An = I + A + A2 + · · · + An converge vers une matrice B. Montrer que I − A est
inversible, et B = (I − A)−1 .
Remarque : La réciproque est fausse, c’est à dire que la suite (An ) peut diverger même si I − A est inversible. Chercher un contre-
exemple. [004752]
Soit A ∈ Mn ((x2 + 1)) telle que la suite (Ak ) converge vers une matrice P. Montrer que P est une matrice de projection. [004753]
[004754]
Exercice 4748
On note E l’espace vectoriel des suites réelles (xn ) telles que la série ∑ xn2 converge. On le munit du produit scalaire (x | y) = ∑∞
n=0 xn yn .
Soit (ys ) une suite bornée d’éléments de E. Montrer qu’on peut en extraire une sous-suite convergent faiblement, c’est-à-dire qu’il
existe z telle que pour tout x de E on ait (x | ysk ) −−−→ (x | z).
k→∞
Correction H [004755]
Soit E un espace vectoriel normé sur R ou (x2 + 1) de dimension finie, et u ∈ L (E) tel que pour tout x ∈ E la suite (un (x))n∈N est
bornée.
Correction H [004756]
683
Montrer que ce sont des normes, et qu’elles sont deux à deux non équivalentes. (On considèrera Pn (t) = (t − 1)n et Qn (t) = 1 +t +t 2 +
· · · + tn) [004758]
Correction H [004760]
Soit (λn ) une suite de réels strictement positifs. On lui associe la norme sur R[x] : N(∑ ai xi ) = ∑ λi |ai |.
i i
Soient (λn ) et(λn0 )
deux suites et N, N0 les normes associées. Montrer que N et N0 sont équivalentes si et seulement si les suites λn
λn0
0
λn
et λ sont bornées. [004761]
n
E est l’ensemble des fonctions f de classe C 2 sur [0, 1] telles que f (0) = f 0 (0) = 0. Pour f ∈ E, on pose :
N∞ ( f ) = sup | f (x)|,
x∈[0,1]
Soit p une semi-norme sur Mn ((x2 + 1)) (ie. il manque juste l’axiome p(A) = 0 ⇒ A = 0). On suppose de plus que ∀ (A, B) ∈
(Mn ((x2 + 1)) )2 , p(AB) ≤ p(A)p(B). Montrer que p = 0 ou p est en fait une norme.
Correction H [004764]
684
Soient E, F deux evn et G = E × F. On pose pour u = (~x,~y) ∈ G :
q
kuk1 = k~x kE + k~y kF , kuk2 = k~x k2E + k~y k2F , kuk∞ = max(k~x kE , k~y kF ).
1. Montrer que ce sont des normes sur G et qu’elles sont deux à deux équivalentes (sans hypothèse de dimension finie).
2. On prend E = F. Montrer que pour chacune de ces normes, l’application G → E, (~x,~y ) 7→ ~x +~y est continue.
[004765]
Soit E l’ensemble des fonctions f : [0, 1] → R de classe C 1 . Pour f ∈ E, on pose : N1 ( f ) = sup(| f | + | f 0 |), N2 ( f ) = sup | f | + sup | f 0 |.
Montrer que N1 et N2 sont deux normes équivalentes sur E. [004769]
1. Donner une condition nécessaire et suffisante sur g pour que N soit une norme sur E.
2. Si pour tout x ∈ [0, 1], g(x) 6= 0, montrer qu’alors N et k k∞ sont des normes sur E équivalentes.
3. Démontrer la réciproque de la proposition précédente.
[004770]
2
1. Soit E un espace préhilbertien réel et u1 , . . . , un des éléments de E. Calculer ∑σ
∑ni=1 σ (i)ui
où σ parcourt l’ensemble
des fonctions de [[1, n]] dans {−1, 1}.
2. On se place dans l’ensemble des fonctions continues de [0, 1] dans R. Montrer que la norme infinie n’est équivalente à
aucune norme euclidienne.
3. Même question avec la norme k k p , p ∈ [1, +∞[ \ {2}.
685
Correction H [004771]
Soit (E, k k) un R-evn et K ⊂ E une partie convexe, bornée, symétrique par rapport à l’origine et telle que 0 ∈ K̊.
Pour x ∈ E, on pose n(x) = inf{|λ | tq x ∈ λ K}. Montrer que n est une norme équivalente à k k. [004772]
1. Montrer que N est une norme si et seulement B = {x tq. N(x) ≤ 1} est convexe.
2. Montrer que si N vérifie aussi
(iii) ∀ x, y, N(x + y)2 ≤ 2N(x)2 + 2N(y)2
alors c’est une norme.
Correction H [004773]
1. A = {(x, y) ∈ R2 tq xy = 1}.
2. B = {(x, y) ∈ R2 tq x2 + xy + y2 < 1}.
3. C = {z ∈ (x2 + 1)
tq Re(z2 ) ≤ 1}.
[004774]
Soient A, B deux parties non vides d’un evn E. On note A + B = {~a +~b tq ~a ∈ A, ~b ∈ B}. Montrer que . . .
[004775]
Soit O un ouvert non vide d’un ev normé E. Montrer que vect(O) = E. [004777]
686
[004778]
Exercice 4772 Cône convexe engendré par un ensemble fini, ENS ULM-Lyon-Cachan MP∗ 2005
n o
E est un R-espace vectoriel normé et a1 , . . . , an ∈ E. On pose C = ∑ni=1 λi ai , λi ≥ 0 .
1. Montrer que, pour tout x ∈ E, il existe c ∈ C tel que kx − ck = inf{kx − ak, a ∈ C}.
2. En déduire que C est fermé.
Correction H [004779]
Soit E un evn de dimension finie et P l’ensemble des projecteurs de E. Montrer que P est fermé dans L (E). [004781]
1. Soit E = C ([0, 1], R) muni de la norme de la convergence uniforme. Soit P l’ensemble des fonctions de E positives ou
nulles. Chercher P et P̊.
R1
2. Mêmes questions avec la norme : k f k = t=0 | f (t)| dt.
Correction H [004782]
[004785]
687
[004786]
1. Montrer que GLn ((x2 + 1)) est ouvert dense de Mn ((x2 + 1)) .
2. Soit Dn ((x2 + 1)) l’ensemble des matrices diagonalisables de Mn ((x2 + 1)) . Montrer que Dn ((x2 + 1)) est dense dans
Mn ((x2 + 1)) .
3. Quel est l’intérieur de Dn ((x2 + 1)) ?
Correction H [004787]
Soit N ∈ Mn ((x2 + 1)) . Montrer que N est nilpotente si et seulement si la matrice nulle est adhérente à l’ensemble {P−1 NP, P ∈
GLn ((x2 + 1)) }.
Correction H [004788]
Correction H [004789]
Soit f : R2 → R continue. On pose g(x) = sup( f (x, y) tq y ∈ [0, 1]). Montrer que g est continue.
Correction H [004791]
Soit E un evn de dimension finie et f : E → R continue. On suppose que f (~x ) −−−−→ +∞, c’est à dire :
k~x k→∞
∀ A ∈ R, ∃ B ∈ R tq ∀ ~x ∈ E, k~x k ≥ B ⇒ f (~x ) ≥ A.
688
[004792]
On note Ω = R2 \ {(0, 0)} et D = {(x, y) ∈ R2 tq 0 < x2 + y2 ≤ 1}. Soit f : Ω → R. On dit que f est positivement homogène de degré
α si :
[004793]
Trouver une fonction f : R2 → R discontinue en (0, 0) mais telle que pour tous α, β ∈ R, f (αt, βt) −−→ 0. [004794]
t→0
Soit E = Mn (R), F = Rn [X], et ϕ : E → F, A 7→ PA (polynôme caractéristique). Montrer que ϕ est continue. [004795]
[004796]
Soit E un evn de dimension finie et f : E → E une fonction k-lipchitzienne avec k < 1. On choisit ~u0 ∈ E arbitrairement, et on considère
la suite (~un ) telle que pour tout n : ~un+1 = f (~un ).
[004797]
1. Montrer que les points fixes de f , continue sur [0, 1], à valeurs dans [0, 1], forment un ensemble fermé non vide.
2. Montrer que tout fermé de [0, 1] non vide est l’ensemble des points fixes d’une fonction continue de [0, 1] dans [0, 1].
Correction H [004798]
Soit E = (x2 + 1) d[X] normé par kPk = ∑ |ai |, P ∈ E de degré d à racines simples et Pn une suite de polynômes de E convergeant vers P.
Soit z ∈ (x2 + 1) tel que P(z) = 0 et δ > 0.
689
1. Montrer que pour n assez grand, Pn a au moins un zéro dans B(z, δ ).
2. Montrer qu’il existe δ0 > 0 tel que pour tout δ ∈ ]0, δ0 ] Pn a exactement une racine dans B(z, δ ) si n est assez grand.
3. Que peut-on dire si les zéros de P ne sont plus supposés simples ?
Correction H [004799]
Exercice 4793 Une application polynomiale est fermée, ULM-Lyon-Cachan MP∗ 2005
Soit f une fonction polynomiale sur (x2 + 1). Montrer que l’image par f de tout fermé est un fermé.
Correction H [004800]
Soit P ∈ (x2 + 1)[ X] et U un ouvert de (x2 + 1) borné. Montrer que sup(|P(x)|, x ∈ U) = sup(|P(x)|, x ∈ Fr(U)).
Correction H [004801]
Soient E, F deux R-espaces vectoriels normés, F étant complet. Soit f une application continue de E dans F telle qu’il existe M ∈ R+
vérifiant :
∀ x, y ∈ E, k f (x + y) − f (x) − f (y)k ≤ M.
1. Dans le cas M = 0 montrer que f est linéaire. Ce résultat subsiste-t-il si E et F sont des (x2 + 1)-ev ?
2. On suppose M > 0. Soit pour x ∈ E et n ∈ N : fn (x) = 2−n f (2n x). Montrer que la suite ( fn ) converge simplement sur E.
3. On note g = limn→∞ fn . Montrer que g est une application linéaire continue et que c’est l’unique application linéaire
telle que f − g soit bornée.
Correction H [004802]
Soit A ⊂ E une partie non vide bornée et f : A → F uniformément continue. Montrer que f est bornée dans les cas suivants :
1. A est convexe.
2. A est connexe par arcs.
3. A est quelconque et E est de dimension finie.
[004803]
Soit E un R-ev de dimension finie et u ∈ L (E). On pose |||u||| = sup(ku(~x)k tq k~x k = 1).
[004804]
690
Correction H [004805]
Soient E, F deux evn de dimensions finies et ϕ : E → F linéaire. Montrer que ϕ est continue.
En déduire que tout sev de E est fermé. [004806]
Soient x1 , . . . , xn ∈ R distincts. À (y1 , . . . , yn ) ∈ Rn on fait correspondre le polynôme P ∈ Rn−1 [X] tel que pour tout i : P(xi ) = yi .
[004807]
Soit E un evn de dimension finie et u ∈ L (E). On choisit ~x0 ∈ E, et on considère la suite (~xn ) définie par la relation de récurrence :
u(~x )
~xn+1 = ku(~xn )k .
n
On suppose que la suite (~xn ) converge. Montrer que la limite est un vecteur propre de u.
1 2 3 0 0 1
Exemples : 1) E = R3 , mat(u) = 4 5 6 . 2) E = R3 , mat(u) = 1 0 0 . [004809]
789 010
Soit E un (x2 + 1)-evn et u ∈ Lc (E) tel que idE − u est bicontinu. Montrer que pour tout entier n, idE − un est bicontinu et comparer
−1
n−1
son inverse à ∑k=0 idE − e2ikπ/n u .
Indication H Correction H [004811]
Soit A ∈ Mn (R) et f ∈ L (Rn ), g ∈ L ((x2 + 1) n ) les endomorphismes canoniquement associés à A. Montrer que si on munit Rn et
(x2 + 1) n des normes euclidiennes usuelles, alors k f k = kgk.
Correction H [004812]
691
Correction H [004813]
Exercice 4807 uv − vu = id
Correction H [004814]
1. Montrer qu’il n’existe aucune norme sur E pour laquelle D soit continu (considérer x 7→ eαx ).
2. Soit F le sous-ev de E constitué des fonctions polynomiales. Trouver une norme sur F pour laquelle D|F est continu.
Correction H [004815]
1. Montrer que f est une application linéaire continue de E dans E et calculer sa norme.
2. Montrer que F est stable par f et calculer la norme de f|F quand on prend la norme k k1 sur F.
[004817]
Soit E un R-evn et f ∈ E ∗ .
1. Montrer que f est continue si et seulement si Ker f est fermé (pour la réciproque : supposer Ker f fermé, montrer que
{x tq f (x) > 0} est ouvert, puis étudier {x tq − 1 < f (x) < 1}).
2. On suppose f continue. Soit x ∈ E. Montrer que | f (x)| = k f kd(x, Ker f ).
Correction H [004818]
Soit E un espace vectoriel normé de dimension finie et F un hyperplan de E. Soit ε ∈ E tel que Rε soit supplémentaire de F. Soit f
une forme linéaire sur F.
692
Correction H [004819]
[004820]
Soit E un espace vectoriel complexe de dimension finie. On considère un endomorphisme f de E et on note ρ( f ) = sup{|λ | tq λ ∈
Sp( f )} (rayon spectral de f ). Soit ν une norme sur L (E).
1. Montrer que ρ( f ) ≤ lim p→∞ (ν( f p )1/p ). On pourra pour commencer supposer que ν est la norme subordonnée à une
norme sur E.
2. Montrer que si f est diagonalisable l’inégalité précédente est une égalité.
3. Étudier le cas général.
Correction H [004821]
Soit u une application linéaire de Rn dans Rm . Prouver que u est surjective si et seulement si elle transforme tout ouvert de Rn en ouvert
de Rm .
Correction H [004822]
[004823]
Soit E un evn et A une partie de E ni vide, ni égale à E. Montrer que Fr(A) 6= ∅. [004824]
Soit E un evn réel et H un hyperplan de E. Montrer que E \ H est connexe par arcs si et seulement si H n’est pas fermé.
Correction H [004826]
693
Exercice 4820 **
Montrer que la boule unité d’un espace vectoriel normé est un convexe de cet espace.
Correction H [005839]
Correction H [005840]
Exercice 4822 ** I
R1 R1
Soit E = C2 ([0, 1], R). Pour f élément de E, on pose N( f ) = 0 | f (t)| dt, N 0 ( f ) = | f (0)| + 0 | f 0 (t)| dt et
R1
N 00 ( f ) = | f (0)| + | f 0 (0)| + 0 | f 00 (t)| dt. Montrer que N, N 0 et N 00 sont des normes et les comparer.
Correction H [005841]
Soit A une partie non vide d’un espace vectoriel normé (E, k k).
Pour x ∈ E, on pose dA (x) = d(x, A) où d(x, A) = Inf {kx − ak, a ∈ A}.
Correction H [005847]
Soit U le cercle unité de (x2 + 1) et f : U → R continue. Montrer que f n’est pas injective. [004842]
694
Exercice 4826 un+1 − un → 0
Soit E un evn de dimension finie et (un ) une suite bornée d’éléments de E telle que un+1 − un −−−→ 0. Montrer que l’ensemble des
n→∞
valeurs d’adhérence de la suite est connexe.
Correction H [004843]
Soit Ω une partie bornée étoilée d’un evn réel de dimension supérieure ou égale à 2. Montrer que le complémentaire de Ω est connexe.
[004844]
Soit E un R-evn de dimension finie et F un sev propre de E. Montrer que E \ F est connexe si et seulement si codim(F) ≥ 2. Que
peut-on dire dans un (x2 + 1)-ev ? [004845]
Soit E un espace vectoriel normé complet, F un espace vectoriel normé quelconque, f : E → F une application continue et (En ) une
suite décroissante de fermés de E dont le diamètre tend vers 0.
T
Montrer que f (∩ En ) = n f (En ). [004847]
n
[004849]
695
Exercice 4834 f ◦ f est contractante
Soit E un espace vectoriel normé complet et f : E → E telle que f ◦ f est contractante. Montrer que f admet un unique point fixe.
Correction H [004851]
Soit ϕ : [a, b] → R2 ,t 7→ Mt une courbe paramétrée de classe C 1 de longueur non nulle. Le centre de gravité de la courbe est le point G
Rb
tel que t=a GM ~ 0 (t)k dt = ~0.
~ t kM
Correction H [004853]
Soient ~e1 ,~e2 ,~e3 : I ⊂ R → R3 de classe C 1 telles que pour tout t ∈ I, Bt = (~e1 (t),~e2 (t),~e3 (t)) est une base orthonormée de R3 (base
orthonormée mobile).
1. Soit Mt la matrice dans Bt des vecteurs dérivés ~e1 0 (t),~e2 0 (t),~e3 0 (t). Montrer que Mt est antisymétrique.
2. En déduire qu’il existe un vecteur ~Ω(t) tel que ~ei 0 (t) = ~Ω(t) ∧~ei (t), i = 1, 2, 3.
3. Si ~e1 ,~e2 ,~e3 sont de classe C 2 , montrer que ~Ω est de classe C 1 et calculer ~ei 00 en fonction de ~Ω, ~Ω 0 et ~ei .
Correction H [004854]
1. Montrer que g est de classe C 1 et que ~g 0 (t) est à la fois orthogonal et colinéaire à ~g(t).
2. En déduire que ~f (t) garde une direction constante.
3. Chercher un contre-exemple lorsqu’on retire la propriété : ∀ t ∈ I, ~f (t) 6= ~0.
[004855]
Soit ~f : I ⊂ R → R3 une fonction de classe C 2 telle que pour tout t ∈ I, ~f 00 (t) est colinéaire à ~f (t). (mouvement à accélération centrale)
On note ~σ (t) = ~f (t) ∧ ~f 0 (t).
696
2. S’il existe t0 ∈ I tel que (~f (t0 ), ~f 0 (t0 )) est libre, montrer que ~f (I) est inclus dans un plan.
[004856]
1. On suppose : ∀ t ∈ I, f (t) et g(t) sont colinéaires. Est-ce que f 0 (t) et g0 (t) sont colinéaires ?
2. On suppose : ∀ t ∈ I, f 0 (t) et g0 (t) sont colinéaires. Existe-t-il ~c ∈ E tel que f −~c et g soient colinéaires ?
Correction H [004857]
Soit f : I ⊂ R → R2 une fonction continue, D une droite de R2 et P+ , P− les demi-plans délimités par D. Montrer que s’il existe a, b ∈ I
tels que f (a) ∈ P+ et f (b) ∈ P− , alors il existe c compris entre a et b tel que f (c) ∈ D. Généraliser en dimension n. [004858]
Correction H [005854]
Exercice 4843 **
On munit E = `∞ (C) le C-espace vectoriel des suites bornées de la norme kuk∞ = sup |un |.
n∈N
On considère les endomorphismes ∆ et C de `∞ (C) définis par :
Correction H [005856]
Exercice 4845 **
n o
On munit E = Mn (R) de la norme N définie par ∀A ∈ E, N(A) = Sup ∑nj=1 |ai, j | (on admet que N est une norme sur E).
16i6n
697
Soit f l’application de E dans R définie par ∀A ∈ E, f (A) = Tr(A). Démontrer que l’application f est continue sur (E, N) et déterminer
||| f |||.
Correction H [005857]
Exercice 4847 *
Une norme sur Mn (R) (n > 2), est-elle nécessairement une « norme trois barres » ?
Correction H [005859]
Exercice 4848 **
Soit N une norme sur Mn (R).
Montrer qu’il existe k > 0 tel que ∀(A, B) ∈ (Mn (R))2 , N(AB) 6 k(A)N(B).
Correction H [005860]
Exercice 4849 **
Existe-t-il une norme N sur Mn (R) (n > 2) telle que ∀(A, B) ∈ (Mn (R))2 , N(AB) = N(A)N(B).
Correction H [005861]
Déterminer les normes sur Mn (R) respectivement associées aux normes k k1 et k k∞ de Mn,1 (R). On notera ||| |||1 et ||| |||∞ ces
normes.
Correction H [005862]
698
1. Démontrer que k · k1 est une norme sur Rn .
2. Démontrer que
kxk∞ ≤ kxk2 ≤ kxk1 ≤ nkxk∞
et √
kxk2 ≤ nkxk∞ ,
pour tout x ∈ Rn . Discuter le cas n = 1.
3. Représenter dans R2 la boule unité fermée
Exercice 4853
[001745]
Soient A = [−1, 0[ et B = [0, 2[. Déterminer f (A), f −1 (B), f (R \ A), f −1 ( f (A)), f ( f −1 (B)), f (A ∩ B), et f (A) ∩ f (B).
2. Soient deux ensembles E et F, et f : E → F une application. Comparer les ensembles f (A∩B) et f (A)∩ f (B), f −1 ( f (A))
et A, f ( f −1 (B)) et B, f (E \ A) et F \ f (A).
[001746]
Exercice 4855
!
G: R2 −→ R2 √
Soit l’application v(v+2u) . On note D l’ensemble de définition de G. Déterminer G(D).
(u, v) 7−→ u
( u+v , u+v )
[001747]
Exercice 4856
699
Déterminer f (D1 ) et g−1 (D2 ).
[001748]
Exercice 4857
Simplifier l’écriture des ensembles suivants :
[ 1 1 \ 1 1
I= [ , 1 − ] et J = ] − , 1 + [.
n>1
n n i>0, j>0
i j
[001749]
Exercice 4858
Soit f : Rd → R une fonction continue telle que limx→−∞ f (x) = limx→+∞ f (x) = +∞. Montrer que f admet un minimum. [001765]
Exercice 4859
Soit (E, k · k) un espace vectoriel normé et (xn )n∈||| une suite d’éléments de E. On suppose que (xn ) est de Cauchy. Montrer qu’elle
converge si et seulement si elle admet une sous-suite convergente. [001768]
Exercice 4860
Soit C une partie convexe de R2 , montrer que C est aussi convexe. [001775]
1. Montrer que GLn (R) est un ouvert de Mn (R), dense dans Mn (R).
2. Montrer que Mn (R) \ GLn (R) est fermé mais non compact (pour n > 2).
3. Montrer que On (R) est compact. On (R) est-il convexe ?
4. Montrer que Sn (R) est fermé.
5. Soit p ∈ [[0, n]]. Montrer que l’ensemble des matrices de rang inférieur ou égal à p est un fermé de Mn (R).
6. Montrer que l’ensemble des matrices diagonalisables dans Mn (C) est dense dans Mn (C). Peut-on remplacer Mn (C)
par Mn (R) ?
7. Propriétés topologiques de l’ensemble des triplets de réels (a, b, c) tels que la forme quadratique (x, y) 7→ ax2 + 2bxy +
cy2 soit définie positive ?
8. Montrer que l’ensemble des matrices stochastiques (matrices (ai, j )16i, j6n ∈ Mn (R) telles que ∀(i, j) ∈ [[1, n]]2 , ai, j > 0
et ∀i ∈ [[1, n]], ∑nj=1 ai, j = 1) est un compact convexe de Mn (R).
9. Montrer que l’ensemble des matrices diagonalisables de Mn (R) est connexe par arcs.
Correction H [005842]
Soit P un plan muni d’un repère R(O,~i, ~j), les points et les vecteurs sont exprimés par leurs ccordonnées dans R.
1. Donner un vecteur directeur, la pente et des représentations cartésiennes et paramétriques des droites (AB) suivantes :
(a) A(2, 3) et B(−1, 4)
(b) A(−7, −2) et B(−2, −5)
(c) A(3, 3) et B(3, 6).
2. Donner des représentations cartésiennes et paramétriques des droites passant par A et dirigées par ~u avec :
(a) A(2, 1) et ~u(−3, −1)
(b) A(0, 1) et ~u(1, 2)
700
(c) A(−1, 1) et ~u(1, 0).
3. Donner des représentations paramétriques et cartésiennes (que l’on pourra déduire des paramétriques) des droites défi-
nies comme suit :
(a) passant par le point (0, 4) et de pente 3,
(b) passant par le point (2, −3) et parallèle à l’axe des x,
(c) passant par le point (−2, 5) et parallèle à la droite D : 8x + 4y = 3,
(d) passant par le point (1, 0) et parallèle à la droite D : x − y + 5 = 0.
[001956]
Exercice 4863
1. Les trois points A, B et C de P sont-ils alignés ? Si oui donner une équation cartésienne de la droite qui les contient.
(a) A(−3, 3), B(5, 2) et C(2, 1),
(b) A(1, 1), B(−2, 2) et C(2, 1),
(c) A(4, −3), B(0, −1) et C(2, −2),
(d) A(2, −1), B(1, −2) et C(−3, 4).
2. Dans les cas suivant, donner un vecteur directeur de D et déterminer si le point C appartient ou non à D
(a) (D) : 3x + 5y + 1 = 0, C(3, −2).
x = 3+t
(b) (D) : , C(5, 3).
y = 2−t
[001957]
Exercice 4864
Dans l’exercice suivant, on considère des couples de deux droites D1 et D2 : on doit déterminer si elles sont sécantes, parallèles ou
confondues. Si elles sont sécantes, on déterminera les coordonnées du point d’intersection, et si elles sont parallèles ou confondues on
déterminera un vecteur directeur.
1. (D1 ) : 3x + 5y − 2 = 0 et (D2 ) : x − 2y + 3 = 0
2. (D1 ) : 2x − 4y + 1 = 0 et (D2 ) : −5x + 10y + 3 = 0
x = 3 + 4t x = 5−s
3. (D1 ) : et (D2 ) :
y = 2−t y = 2 + 3s
x = 1 + 2t x = 3 − 4s
4. (D1 ) : et (D2 ) :
y = 2 − 3t y = −1 + 6s
x = 2+t
5. (D1 ) : x − 2y + 3 = 0 et D2 :
y = 3 − 2t
x = 1 − 4t
6. (D1 ) : 3x − 2y + 1 = 0 et (D2 ) :
y = 2 − 6t
[001958]
Exercice 4865
On considère les deux droites du plan D : 2x − 3y + 4 = 0 et D0 : x + 3y + 1 = 0. On considère le point A, intersection des deux droites
et le point B de coordonnées (3, 8). Donner une équation de (AB). [001959]
Exercice 4866
On considère le triangle ABC dont les côtés ont pour équations (AB) : x + 2y = 3, (AC) : x + y = 2, (BC) : 2x + 3y = 4.
1. Donner les coordonnées des points A, B,C.
2. Donner les coordonnées des milieux A0 , B0 ,C0 de (BC), (AC) et (AB) respectivement.
3. Donner une équation de chaque médiane et vérifier qu’elles sont concourantes.
[001960]
701
~ AC)
1. Déterminer dans le repère (A, AB, ~ des équations pour les médianes du triangle ABC.
2. En déduire que les médianes d’un triangle sont concourantes.
[001961]
PB QC RA
= = =1
PC QA RB
[001962]
Soient (A1 , A2 , A3 ) et (B1 , B2 , B3 ) deux systèmes de trois points alignés. Montrer que les points C1 , C2 et C3 , intersections des droites
(A2 B3 ) et (A3 B2 ), (A3 B1 ) et (A1 B3 ), (A1 B2 ) et (A2 B1 ) (que l’on suppose exister) sont alignés. [001963]
PB QC RA
. . = −1
PC QA RB
[001964]
Exercice 4871
Montrer que l’intersection de deux parties convexes est convexe. Est-ce vrai pour l’union ? [001965]
Exercice 4872
Soient C et C0 deux ensembles convexes d’un espace affine, montrer que
M + M0
D= | M, M 0 ∈ C ×C0
2
est convexe. [001966]
Exercice 4873
On appelle enveloppe convexe co(A) d’une partie non vide A d’un espace affine E l’intersection des ensembles convexes contenant A ;
c’est le plus petit ensemble convexe contenant A. Montrer que c’est aussi l’ensemble des barycentres à coefficients positifs de points de
A. Que sont co({A, B}), co({A, B,C}) ? [001967]
Exercice 4874
Un cône d’un espace vectoriel est une partie K telle que :
∀x ∈ K, ∀t ≥ 0,tx ∈ K.
Montrer qu’un cône est convexe si et seulement si il est stable par addition. [001968]
Exercice 4875
Trouver les parties C convexes de R2 telles que le complémentaire cC soit aussi convexe. [001969]
702
Exercice 4876
Soit E un espace affine de dimension n, et (x1 , ..., xn ) des points de E.On considère une combinaison convexe de points de A, sous
ensemble de E :
m m
x= ∑ ti xi avec ∀i ∈ {1, ..., m} : ti ≥ 0 et ∑ t j = 1.
i=1 j=1
Montrer qu’on peut écrire :
n+1 n+1
x= ∑ gk xk avec ∀k ∈ {1, ..., n + 1} : gk ≥ 0 et ∑ gk = 1.
k=1 k=1
Ainsi il suffit de n + 1 points dans un espace de dimension n pour écrire une combinaison convexe. [001970]
Exercice 4877
Une bimédiane d’un tétraèdre est une droite qui passe par les milieux de deux arêtes opposées. Montrer que les trois bimédianes sont
concourantes. [001971]
Exercice 4878
Soient A, B,C trois points non alignés d’un plan affine. Déterminer l’ensemble des points ayant mêmes coordonnées dans les repères
−
→− → −
→− →
(A, AB, AC) et (B, BA, BC). [001972]
Exercice 4879
0 0 0 0
Soit R1 = (0, e1 , e2 , e3 ) un repère cartésien d’un espace affine. Soient O = (1, 0, 0), e1 = e1 + e2 , e2 = e1 − e2 , e3 = e3 et R2 =
0 0 0 0
(0 , e1 , e2 , e3 ). Déterminer les coordonnées d’un point dans R2 en fonction de ses coordonnées dans R1 . [001973]
Exercice 4880
Soient (Di )i=1...4 quatre droites du plan affine sécantes deux à deux en six points distincts. Si deux d’entre elles se coupent en A et les
deux autres en B, on dit que [AB] est une diagonale. Montrer que les milieux des trois diagonales sont alignés (on étudiera le problème
analytiquement en choisissant un bon repère). [001974]
Exercice 4881
1. Soient
(Di : ui x + vi y + hi = 0)i=1...3 trois droites du plan affine. Montrer qu’elles sont parallèles ou concourantes ssi
u1 v1 h1
u2 v2 h2 = 0.
u3 v3 h3
2. Soient (D1 : x + 2y = 1), (D2 : x + y = 2), (D3 : 2x + y = 3), (D4 : 3x + 2y = 1). Déterminer une équation de la droite D
qui passe par D1 ∩ D2 et D3 ∩ D4 sans calculer ces points d’intersection.
[001975]
Exercice 4882
Soient A, B,C trois points non alignés d’un plan affine.
1. Soit f une application affine telle que f (A) = A, f (B) = B et f (C) = C. Montrer que f = id.
2. Soient f et g affines telles que f (A) = g(A), f (B) = g(B) et f (C) = g(C). Que peut-on dire ?
3. Soit f affine telle que f (A) = B, f (B) = C et f (C) = A. Que peut-on dire ?
[001976]
Exercice 4883
Soit E un espace affine et f une application affine de E dans E.
1. Montrer que f est une translation ssi ~f = id.
2. Montrer que si ~f = λ id où λ 6= 1 alors f est une homothétie (on montrera que f admet un point fixe).
3. On note T l’ensemble des translations. Montrer que T est un sous-groupe du groupe affine.
703
4. On note H l’ensemble des homothéties bijectives. Montrer que T ∪ H est un sous-groupe du groupe affine.
[001977]
Exercice 4884
Soient f et g deux applications affines de E dans E telles que ~f = ~g. Montrer qu’il existe u ∈ ~E tel que f = tu ◦ g où tu est la translation
de vecteur u. Que peut-on dire si de plus il existe M ∈ E tel que f (M) = g(M) ? [001978]
Exercice 4885
Exercice 4886
Soit E un espace affine, f une application affine de E dans E et
F = {M ∈ E/ f (M) = M} .
On suppose que F 6= 0.
/
1. Montrer que ~F = ker(~f − id).
2. On suppose que ~f ◦ ~f = ~f . Soit s la projection affine sur F parallèlement à ker(~f ). Montrer que f = s.
3. Faire la même chose si ~f ◦ ~f = id.
[001980]
Exercice 4887
Soit E un espace affine et f une application affine de E dans E.
1. Montrer que si f ◦ f = f alors f est une projection affine.
2. Montrer que si f ◦ f = id alors f est une symétrie affine.
[001981]
Exercice 4888
On considère les droites D : x + 2y = 5 et D0 : 3x − y = 1 et on note A l’intersection des deux droites et B le point de coordonnées (5, 2).
1. Donner une équation cartésienne de la droite (AB).
2. Donner une équation cartésienne de la perpendiculaire à D passant par B.
3. Donner une équation cartésienne de la parallèle à D0 passant par B.
4. Soit C le point de coordonnées (2, −7)). Donner une équation cartésienne de la médiatrice ∆ du segment [B,C]. ∆ est-elle
parallèle à D ? Et à D0 ?
[001991]
Exercice 4889
704
[001992]
Exercice 4890
On considère les trois points de P : A(2, −3), B(0, −1) et C(−2, −5).
1. Dessiner le triangle ABC puis calculer son aire.
2. Calculer les coordonnées de l’orthocentre H, du centre du cercle circonscrit Ω et du centre de gravité G de ABC.
−→ −−→
3. Vérifier que H, Ω et G sont alignés et qu’en particulier ΩG = 31 ΩH.
[001993]
Exercice 4891
[001994]
Exercice 4892
Soit (0,~i, ~j) un repère du plan. Déterminer l’expression analytique dans ce repère de la réflexion d’axe x + y = 1. [001995]
Exercice 4893
Soit G un sous-groupe fini de l’ensemble des isométries du plan. Montrer que G ne peut pas contenir de translation non triviale.
[001996]
Exercice 4894
On considère dans le plan les deux droites (D : 3x + y = 5) et
(D0 : x − 2y + 3 = 0). Quel est l’angle entre ces deux droites ? [001997]
Exercice 4895
Soit C un cercle de centre I = (x0 , y0 ) et de rayon R et (D : ax + by + c = 0). En paramétrant D, montrer que D est tangente à C (i.e.
D ∩C est un singleton) ssi d(I, D) = R. [001998]
Exercice 4896
−→ −→
Soient A et B deux points du plan et α un réel. Déterminer l’ensemble des points M qui vérifient MA.MB = α. [001999]
Exercice 4897
Soient A, B,C les sommets d’un triangle équilatéral de coté 1. Déterminer l’ensemble des points M qui vérifient MA2 +MB2 +MC2 = 2.
[002000]
705
Exercice 4898
Soient A et B deux points du plan et k un réel strictement positif. Déterminer l’ensemble des points M qui vérifient MA = kMB.
[002001]
Exercice 4899
2 → R2
R ! !
Quelle est l’application f : x −3x − 4y ? [002002]
7→ 51
y −4x + 3y − 2
Exercice 4900
Soit X = {A, B,C, D} les sommets d’un carré du plan et G = { f ∈ I2 / f (X) = X}. Montrer que G est un sous-groupe de I2 . Montrer que
si f ∈ G alors f (O) = O où O est l’isobarycentre de A, B,C, D. En déduire les éléments de G. [002003]
Exercice 4901
Exercice 4902
Si a et b sont les affixes de deux sommets opposés d’un carré, calculer les affixes des deux autres. [002005]
Exercice 4903
0 0 0 0
Soit O, A, B un triangle rectangle en O. A toute droite D issue de O on associe le cercle de diamètre A B où A et B sont les projetés
orthogonaux de A et B sur D. Montrer que tous les cercles passent par un même point fixe (on pourra utiliser une similitude... ).
[002006]
Exercice 4904
Exercice 4905
Soit ABCD un carré direct et M un point de la droite (DC). La perpendiculaire à (AM) passant par A coupe (BC) en N. On note I le
milieu de [MN]. Déterminer le lieu des points I lorsque M décrit la droite (DC). [002008]
Exercice 4906
−
→ −→
Soient A, B,C, D quatre points distincts du plan tels que AB 6= CD. Montrer que le centre de la similitude transformant A en C et B en D
est aussi le centre de celle transformant A en B et C en D. [002009]
Exercice 4907
Les quatre points A, B, C et D de l’espace sont-ils coplanaires ? Si oui, donner une équation cartésienne du plan qui les contient :
1. A(1, 2, 2), B(−1, −2, −1), C(3, 4, 4) et D(−2, 3, 1).
2. A(0, 1, 3), B(1, 2, −1), C(1, 1, −1) et D(1, 2, 2).
3. A(−1, 2, 4), B(3, −3, 0), C(1, 3, 4) et D(5, 1, −6).
4. A(2, −1, 0), B(0, −4, 5), C(4, −13, 13) et D(−4, 5, −3).
[002010]
Exercice 4908
706
1. Trouver une équation du plan (P) défini par les éléments suivants.
(a) A, B et C sont des points de (P)
i. A(0, 0, 1), B(1, 0, 0) et C(0, 1, 0).
ii. A(1, 1, 1), B(2, 0, 1) et C(−1, 2, 4).
iii. A(5, 0, −1), B(1, 3, −2) et C(−2, 4, 5).
(b) A est un point de (P), ~u et ~v sont des vecteurs directeurs de (P)
i. A(1, 2, 1), ~u(4, 0, 3) et ~v(1, 3, −1).
ii. A(1, 0, 2), ~u(2, −1, 3) et ~v(−1, 4, 5).
(c) A est un point de (P), D est une droite contenue dans (P)
x+y−z+3 = 0
i. A(4, 1, −3) et (D) :
4x − y + 2z = 0
x=t
ii. A(1, 1, 0) et (D) : y = −1 + 2t
z = 1 − 3t
(d) D et D0 sont des droites contenues dans (P)
x+y−z+3 = 0 3x − y − z + 5 = 0
i. (D) : et (D0 ) :
x−y−2 = 0 x+y−z+1 = 0
x + 2y − z + 1 = 0 2x + y − 3z + 7 = 0
ii. (D) : et (D0 ) :
x + 3y + z − 4 = 0 3x + 2y + z − 1 = 0
2. Montrer que les représentations paramétriques suivantes définissent le même plan :
x = 2 + s + 2t x = 1 + 3u − v
y = 2 + 2s + t et y = 3 + 3u + v
z = 1−s−t z = 1 − 2u
[002011]
Exercice 4909
Les plans suivants sont-ils parallèles ou sécants ? Dans ce dernier cas, donner un vecteur directeur de la droite (D) = (P) ∩ (P0 ).
1. (P) : 5x − y − 1 = 0 et (P0 ) : z = 3.
2. (P) : x + y + z + 1 = 0 et (P0 ) : 2x − y + 3z + 2 = 0.
3. (P) : 2x − z + 1 = 0 et (P0 ) : 4x − 3y + 2z + 5 = 0.
4. (P) : 4x − 6y + 8z − 1 = 0 et (P0 ) : −6x + 12y − 9z + 11 = 0.
[002012]
Exercice 4910
Quelle est la nature de l’intersection des trois plans suivants ? Si c’est un point en donner les coordonnées, si c’est une droite en donner
un vecteur directeur.
1. (P) : z = 1, (P0 ) : x − y − 2 = 0 et (P”) : 4x − 2y + z + 2 = 0.
2. (P) : 4x − 2y + 3z + 5 = 0, (P0 ) : 3x + y − z + 2 = 0 et (P”) : x − y + z + 1 = 0.
3. (P) : 4x − 2y + 10z − 4 = 0, (P0 ) : −10x + 5y − 25z + 13 = 0 et (P”) : x + y − z + 1 = 0.
4. (P) : 3x − y + 2z − 5 = 0, (P0 ) : x − y + 3z − 7 = 0 et (P”) : 4x + 2y − z + 1 = 0.
5. (P) : x − y + 2z − 1 = 0, (P0 ) : 2x + y + z + 3 = 0 et (P”) : x − 4y + 5z − 6 = 0.
6. (P) : x − y + 2z − 1 = 0, (P0 ) : 2x + y − z + 1 = 0 et (P”) : x + 5y − 8z + 2 = 0.
[002013]
Exercice 4911
Les droites suivantes sont-elles sécantes, parallèles ou non coplanaires ? Si elles sont sécantes donner leur point d’intersection et si elles
sont parallèles donner un vecteur directeur.
x+y−z+2 = 0 3x − y + 2z − 7 = 0
1. (D) : et (D0 ) :
x+y+z+1 = 0 x−y = 0
707
x = 1 − 2t x = 3t − 1
2. (D) : y = t + 2 et (D0 ) : y = −t + 2
z = 3t + 1 z = 2t
[002014]
Exercice 4912
Dans chacun des cas suivants dire si la droite (D) et le plan (P) sont parallèles ou sécants. Donner alors leur point d’intersection.
5x − 3y + 2z − 5 = 0
1. (D) : et (P) : 4x − 3y + 7z − 7 = 0.
2x − y − z − 1 = 0
x = 3 + 2t
2. (D) : y = 5 − 3t et (P) : −3x + 2y + 3z − 5 = 0.
z = 2 − 2t
[002015]
Exercice 4913
On considère les cinq points suivants : A(1, 2, −1), B(3, 2, 0), C(2, 1, −1), D(1, 0, 4) et E(−1, 1, 1).
1. Ces quatre points sont-ils coplanaires ?
2. Déterminer la nature du triangle ABC. A, B et C sont-ils alignés, si non donner une équation catésienne du plan P qui les
contient.
3. Déterminer les coordonnées du barycentre G des points A, B, C et D.
4. Montrer que O, D et G sont alignés et que la droite OD est perpendiculaire à P.
[002016]
Exercice 4914
Soient D1 , D2 et D3 trois droites concourrantes en Ω et soient P, P0 et P00 trois plans tels que aucun ne contient aucune des 3 droites ci
dessus. On peut alors définir les 9 points d’intersections : P coupe D1 , D2 , D3 en A, B, C ; P0 coupe D1 , D2 , D3 en A0 , B0 , C0 ; P0 coupe
D1 D2 , D3 en A00 , B00 , C00 ;
On considère aussi les intersections suivantes : I = (AB0 ) ∩ (A0 B) , J = (AC0 ) ∩ (A0C) ,K = (BC0 ) ∩ (B0C).
Montrer que les droites (A00 K), B00 J) et (C00 I) sont parallèlles ou concourrantes. (Indication : utiliser un bon repère affine). [002017]
Exercice 4915
√ √
On considère les quatre points suivants : A(2, 0, 0), B(−1, 3, 0), C(−1, − 3, 0), D(0, 0, 4). Déterminer un vecteur directeur de la
droite (ABC) ∩ (ADE). [002018]
Exercice 4916
Donner une condition sur m pour que les trois plans suivants se coupent sur une même droite. (P) : x + my − z + 1 = 0, (P0 ) : (m + 1)x +
3y + 4z − 2 = 0 et (P”) : y + (2m + 4)z − (2m + 2) = 0. [002019]
Exercice 4917
On considère la famille de plans (Pm )m∈R définis par les équations cartésiennes :
m2 x + (2m − 1)y + mz = 3
1. Déterminer les plans Pm dans chacun des cas suivants :
(a) A(1, 1, 1) ∈ Pm
(b) B(−1, −2, 6) ∈ Pm
(c) C(−1, 0, 1) ∈ Pm
(d) ~v(1, 1, 1) est un vecteur directeur de P
(e) ~n(0, 1, 0) est normal à P.
2. Montrer qu’il existe un unique point R appartenant à tous les plans Pm .
708
[002020]
Exercice 4918
[002021]
Exercice 4919
y−z = 3 −x + 3z = 1
On considère les deux droites (D) : et (∆) : .
−x − y + 2 = 0 −x − 3y = 2
1. Donner un vecteur directeur de D et de ∆.
2. Donner une équation paramétrique de ∆.
3. On fixe un point Mα de ∆ dépendant du paramètre α où α est l’abscisse de point Mα . Donner une équation du plan Pα
passant par Mα et contenant D.
4. Parmi tous ces plans, y en a-t-il un qui est perpendiculaire à ∆ ? Pour quelle valeur α0 de α est il obtenu ? Donner une
équation de ce plan. Donner les coordonnées de Mα0 .
[002022]
Exercice 4920
On se donne 2 droites D1 et D2 ayant comme vecteurs directeurs respectifs u~1 et u~2 .
1. Perpendiculaire commune à ces deux droites.
(a) On suppose que u~1 et u~2 ne sont pas colinéaires et on note ~n := u~1 ∧ u~2 .
i. Montrer que le plan P1 contenant D1 et admettant ~n comme vecteur directeur et le plan P2 contenant D2 et
admettant ~n comme vecteur directeur se coupent en une droite ∆.
ii. Montrer que ∆ est une perpendiculaire commune à D1 et D2 (c’est à dire ∆ coupe D1 et D2 , et est orthogonale
à D1 et à D2 ).
iii. Montrer que ∆ est la seule perpendiculaire commune à D1 et D2 .
(b) Comment construire ∆ dans le cas où D1 et D2 sont parallèlles ?
2. Distance entre ces deux droites.
Soit H1 := D1 ∩ ∆ et H2 := D2 ∩ ∆.
Montrer que pour tout A1 ∈ D1 et tout A2 ∈ D2 , on a d(A1 , A2 ) ≥ d(H1 , H2 ).
d(H1 , H2 ) est appelée distance entre les deux droites D1 et D2 .
3. Donner des équations cartésiennes pour ∆ et calculer la distance entre les deux droites D1 et D2 dans le cas suivant :
x−y−z+4 = 0 −x + 2y + z + 2 = 0
(a) (D1 ) : et (D2 ) :
−x − 2y − 3z + 9 = 0 −2x + 4y − z + 1 = 0
x+y−z+2 = 0 3x − y + 2z − 7 = 0
(b) (D1 ) : et (D2 ) :
x+y+z+1 = 0 x−y = 0
x = 1 − 2t x = 3t − 1
(c) (D1 ) : y = t + 2 et (D2 ) : y = −t + 2
z = 3t + 1 z = 2t
x−y−z−2 = 0 x + y + 2z − 1 = 0
(d) (D1 ) : et (D2 ) :
x − 2y − 3z + 1 = 0 2x + y + z + 2 = 0
[002023]
Exercice 4921
709
1. Déterminer les plans bissecteurs de :
P : x + y + z + 3 = 0 et P0 : 2x + y + 2z = 1
Q : 5x + 3y − 4z = 8 et Q0 : 4x − 5y − 3z = 2.
2. Déterminer l’ensemble des points de l’espace équidistants des trois axes de coordonnées.
x = 3t − 1
3. On considère la droite D d’équation paramétrique y=1
z = −t − 1
Donner une équation des deux plans P et P0 contenant D à une distance de 1 de l’origine (point O de coordonnées
(0, 0, 0)).
[002024]
Exercice 4922
Déterminer l’expression analytique de la réflexion s de plan x + y − z = 1. Quelle est l’image par s du plan x + 2y − 3z + 1 = 0 ?
[002025]
Exercice 4923
Déterminer la distance du point M = (1, 2, 3) aux droites
(
x + y − 2z = 1 x = 1 + 2t
D et ∆ y = 2 − t
2x − y + z + 1 = 0
z = 2 + 2t
[002026]
Exercice 4924
π: ux + vy + wz + h = 0
Soit deux plans .
π0 : u0 x + v0 y + w0 z + h0 = 0
1. Montrer que si π et π 0 sont sécants, tout plan passant par leur droite d’intersection D a une équation du type
λ (ux + vy + wz + h) + µ(u0 x + v0 y + w0 z + h0 ) = 0
et réciproquement, tout plan ayant une équation de ce type, (pour un couple (λ , µ) donné) passe par D.
2. Si π et π 0 sont parallèles, que représente l’ensemble des plans d’équation :
λ (ux + vy + wz + h) + µ(u0 x + v0 y + w0 z + h0 ) = 0
[002027]
Exercice 4925
3x + 2y + 5z + 6 = 0 x−1 y−5 z+1
Écrire l’équation du plan passant par la droite et parallèle à la droite = = . [002028]
x + 4y + 3z + 4 = 0 3 2 −3
Exercice 4926
3x − 2y − z + 4 = 0
Soit la droite d’équations . Trouver sa projection sur le plan 5x + 2y + 2z − 7 = 0. [002029]
x − 4y − 3z − 2 = 0
Exercice 4927
Soit les droites D et D0 non coplanaires :
x−y+z+1 = 0 x + 2y + z = 0
(D) et (D0 )
2x + y − z = 0 2x − 2y − 2z − 1 = 0
Trouver des équations de leur perpendiculaire commune. [002030]
710
Exercice 4928
Soit ABC un triangle équilatéral de côté unité et T0 son intérieur. On considère les figures géométriques Tn obtenues par récurrence de
la manière suivante : sur chaque côté MN de Tn−1 , on ajoute l’intérieur d’un triangle équilatéral PQR, où P et Q sont sur le segment
[MN], aux tiers de sa longueur, et R est extérieur à Tn−1 . Finalement on définit le sous-ensemble du plan K par
[
K= Tn .
n≥0
[002698]
Exercice 4931 **
Soit (E) l’ensemble d’équation cartésienne 2x2 + 5xy + 3y2 − 3x − 2y − 5 = 0. Montrer que (E) est une réunion de deux droites.
Déterminer l’aire du parallélogramme formé par ces deux droites et les parallèles à ces deux droites passant par O.
Correction H [005199]
Exercice 4932 **
Exercice 4934 *T
711
Correction H [005203]
MB NC PA
(M, N, et P sont alignés) ⇔ ( . = 1).
MC NA PB
(Trouver une démonstration utilisant le théorème de T HALÈS, une utilisant la composée de deux homothéties et une utilisant des
coordonnées.)
Correction H [005204]
1. Soient (D) et (D0 ) deux droites sécantes d’équation respectives ax + by + c = 0 et a0 x + b0 y + c0 = 0, (a, b) 6= (0, 0),
(a0 , b0 ) 6= (0, 0). Soit (∆) une droite. Montrer que (D), (D0 ) et (∆) sont concourantes si et seulement si il existe (∆) a une
équation cartésienne de la forme λ (ax + by + c) + µ(a0 x + b0 y + c0 ) = 0, (λ , µ) 6= (0, 0).
2. Equation cartésienne de la droite passant par le point (1, 0) et par le point d’intersection des droites d’équations respec-
tives 5x + 7y + 1 = 0 et −3x + 2y + 1 = 0
3. Pour m ∈ R, on considère (Dm ) la droite d’équation (2m − 1)x + (m + 1)y − 4m − 1 = 0. Montrer que les droites (Dm )
sont concourantes en un point A que l’on précisera. Toute droite passant par A est-elle une droite (Dm ) ?
Correction H [005208]
Exercice 4937 **
x−z−a = 0 x + 2y + z − 2b = 0
Dans R3 , soient (D) et (D0 ) . Vérifier que (D) et (D0 ) ne sont pas parallèles puis trouver a
y + 3z + 1 = 0 3x + 3y + 2z − 7 = 0
et b pour que (D) et (D0 ) soient sécantes. Former alors une équation cartésienne de leur plan.
Correction H [005510]
Exercice 4938 **
Système d’équations cartésiennes de la droite (∆) parallèle à la droite (D) : 2x = 3y = 6z et sécante aux droites (D1 ) : x = z − 4 = 0 et
(D2 ) : y = z + 4 = 0.
Correction H [005511]
Dans R3 euclidien rapporté à un repère orthonormé, on donne A(2, −2, 0), B(4, 2, 6) et C(−1, −3, 0). Déterminer l’orthocentre, le centre
de gravité, les centres des cercles circonscrits et inscrits au triangle (A, B,C).
Correction H [005513]
712
Exercice 4942 **T
x+y+z+1 = 0 x+y+z = 2
Dans R3 rapporté à un repère orthonormé, soient (D) et (D0 ) . Déterminer la distance de (D)
2x + y + 5z = 2 2x + y − 5z = 3
à (D0 ) puis la perpendiculaire commune à ces deux droites.
Correction H [005515]
Exercice 4943 **
Montrer que les plans (P1 ) : z − 2y = 5, (P2 ) : 2x − 3z = 0 et (P3 ) : 3y − x = 0 admettent une parallèle commune. Ils définissent ainsi
un prisme. Déterminer l’aire d’une section perpendiculaire.
Correction H [005516]
Exercice 4944 *T
Angle des plans x + 2y + 2z = 3 et x + y = 0.
Correction H [005517]
Soient I, J, K trois points du plan. Montrer l’équivalence entre les trois propriétés :
a) I, J, K sont alignés.
~ MJ)
b) Il existe M tel que det(MI, ~ + det(MJ,
~ MK)
~ + det(MK,
~ MI)
~ = 0.
~ MJ)
c) Pour tout point M, on a det(MI, ~ + det(MJ,
~ MK)
~ + det(MK,
~ MI)
~ = 0.
Correction H [004859]
On considère deux plans non parallèles de E3 ayant pour équation dans un repère R = (O,~i, ~j,~k ) :
713
(
P : ax + by + cz + d = 0
P0 : a0 x + b0 y + c0 z + d 0 = 0.
Soit D = P ∩ P0 . Montrer qu’un plan Q contient D si et seulement s’il a pour équation dans R :
α(ax + by + cz + d) + β (a0 x + b0 y + c0 z + d 0 ) = 0
Correction H [004862]
Soit E un espace affine de dimension 3, et D, D0 , D00 trois droites parallèles à un même plan P, mais deux à deux non coplanaires.
1. Montrer que par tout point A de D, il passe une unique droite ∆A rencontrant D0 et D00 .
2. Montrer que les droites ∆A sont toutes parallèles à un même plan Q.
Correction H [004863]
714
Pour m ∈ R, on construit les droites D : y = mx et D0 : y = −mx, puis M ∈ D ∩ (AB), et M 0 ∈ D0 ∩ (AC) (si possible).
Montrer que la droite (MM 0 ) passe par un point fixe (= indépendant de m).
Correction H [004866]
Exercice 4960 *T
x − y + 2z + 7 = 0
Dans R3 affine, déterminer un repère de la droite (D) .
2x + 2y + 3z − 5 = 0
Correction H [005505]
Exercice 4961 *T
x = 2+λ
Dans R3 , déterminer l’intersection de (D) y = 3−λ et (P) : x + 3y − 5z + 2 = 0.
z=7
Correction H [005506]
Exercice 4962 **
x + 2 = −2z x+y+z = 1
Dans R3 affine, déterminer le réel a pour que les droites et soient coplanaires, puis déterminer une
y = 3x + z 2x + y − z = a
équation du plan les contenant.
Correction H [005507]
Dans R3 , équation du plan P parallèle à la droite (Oy) et passant par A(0, −1, 2) et B(−1, 2, 3).
Correction H [005508]
715
196 240.02 Applications affines
Exercice 4964 f p = id => f a un point fixe
Soit f : E → E affine telle qu’il existe p ∈ |||∗ tel que f p = idE . Montrer que f admet au moins un point fixe. [004870]
Soit E un espace affine de dimension finie et f : E → E affine. Montrer que f admet un unique point fixe si et seulement si 1 n’est pas
valeur propre de ~f . [004871]
On fixe un repère R = (O,~e1 ,~e2 ,~e3 ) d’un espace affine de dimension 3. Déterminer les expressions analytiques des applications
suivantes :
Correction H [004872]
On fixe un repère R = (O,~e1 ,~e2 ,~e3 ) d’un espace affine de dimension 3. Reconaître l’ application ayant l’expression analytique suivante :
0
x = 3x + 4y + 2z − 4
0
y = −2x − 3y − 2z + 4
0
z = 4x + 8y + 5z − 8.
−−→
(chercher les points fixes de f et étudier MM 0 )
Correction H [004873]
Dans un espace affine E , on considère quatre points A, B,C, D. Étudier l’existence d’une application affine f telle que f (A) = B,
f (B) = C, f (C) = D, f (D) = A.
Correction H [004874]
Exercice 4969 f 3 = id
Soit P un plan, et f : P → P une application affine telle que f 3 = id, avec f 6= id.
[004875]
716
Soient π, π 0 deux projections dans un espace affine E ayant même direction F
~.
Pour λ ∈ R, on note πλ l’application : M 7−→ Bar(π(M) : λ , π 0 (M) : 1 − λ ).
Montrer que πλ est encore une projection de direction F
~. [004877]
Soit f : E → E affine. On dit que f est une symétrie-translation s’il existe une symétrie s et une translation t telles que f = s ◦ t = t ◦ s.
~ , et t une translation de vecteur ~u.
1. Soient s une symétrie de base B de direction F
Montrer que s ◦ t = t ◦ s ⇐⇒ ~u ∈ B.
~
2. Soit f une symétrie-translation. Montrer que le couple (s,t) tel que f = s ◦ t = t ◦ s est unique.
3. Soit f affine quelconque. Montrer que f est une symétrie-translation si et seulement si f ◦ f est une translation.
4. En déduire que le produit d’une symétrie par une translation quelconques est une symétrie-translation.
5. AN : décomposer l’application f d’expression analytique dans un repère R = (O,~e1 ,~e2 ,~e3 ) :
0
x = (x − 2y − 2z + 1)/3
y0 = (−2x + y − 2z + 2)/3
0
z = (−2x − 2y + z − 1)/3.
Correction H [004878]
Soient A1 , . . . , An n points de E .
Étudier l’existence de points B1 , . . . , Bn tels que Ai = mil(Bi , Bi+1 ) (An = mil(Bn , B1 )). [004881]
Dans l’espace, on considère un point O et un plan P ne passant pas par O. On définit l’application f : M 7−→ M 0 où M 0 est le point
intersection de P et (OM). (Projection stéréographique sur P de pôle O)
[004882]
717
Exercice 4978 Points dans l’espace
Soit P = A1 A2 . . . An un polygone à n sommets : on lui associe le polygone P0 = A01 A02 . . . A0n−1 A0n où A0i est le milieu de Ai et Ai+1
(An+1 = A1 ).
(
P0 = P
On définit alors une suite de polygones par récurrence :
Pk+1 = (Pk )0 .
Montrer que chaque sommet de Pk converge vers le centre de gravité de P0 lorsque k tend vers l’infini.
(Écrire un sommet de Pk comme barycentre de A1 , . . . , An )
Correction H [004886]
Soit P = A1 A2 . . . An un polygone à n sommets : on lui associe le polygone P0 = A01 A02 . . . A0n où A0i est l’isobarycentre de tous les sommets
sauf Ai .
(
P0 = P
On définit alors une suite de polygones par récurrence :
Pk+1 = (Pk )0 .
Montrer que chaque sommet de Pk converge vers le centre de gravité de P0 lorsque k tend vers l’infini.
Correction H [004887]
QB
1. Montrer que P, Q, R sont alignés si et seulement si PA
PB
× QC × RC
RA
= 1.
2. Dans ce cas, montrer que P0 = mil(P,C), Q0 = mil(Q, A), et R0 = mil(R, B) sont aussi alignés.
[004889]
Soient ABC et A0 B0C0 deux triangles tels que les parallèles à (AB), (BC), (CA) passant respectivement par C0 , A0 , B0 soient concourantes.
Montrer qu’il en est de même pour les parallèles à (A0 B0 ), (B0C0 ), (C0 A0 ) passant par C, A, B.
[004891]
718
Soit ABC un triangle, A1 = Bar(B : 2,C : 1), B1 = Bar(C : 2, A : 1) et C1 = Bar(A : 2, B : 1).
On note A2 , B2 ,C2 les points d’intersection des droites (AA1 ), (BB1 ), et (CC1 ).
Correction H [004892]
Exercice 4986 Symétriques d’un point par rapport aux milieux des cotés
Soit un triangle ABC, A0 , B0 ,C0 , les milieux des côtés, et M un point du plan (ABC) de coordonnées barycentriques (α, β , γ).
1. Chercher les coordonnées barycentriques de P, Q, R symétriques de M par rapport aux points A0 , B0 ,C0 .
2. Montrer que les droites (AP), (BQ), (CR) sont concourantes en un point N.
3. Montrer que N est le milieu de [A, P], [B, Q], [C, R].
4. Reconnaître l’application M 7→ N.
Correction H [004893]
Soient A, B,C trois points non alignés et M1 ∈ (AB). On construit les points M2 , M3 , M4 de la manière suivante :
– M2 est le projeté de M1 sur (BC) parallèlement à (AC).
– M3 est le projeté de M2 sur (AC) parallèlement à (AB).
– M4 est le projeté de M3 sur (AB) parallèlement à (BC).
On recommence ensuite les mêmes constructions à partir de M4 , ce qui donne les points M5 , M6 , M7 .
Montrer que M7 = M1 .
Correction H [004895]
Soit ABC un triangle, et M ∈ (ABC). On note α, β , γ les aires des triangles MBC, MCA, MAB.
Correction H [004896]
719
[004897]
Correction H [004898]
Soit (A, B,C) une base affine de E2 , et M, M 0 , M 00 trois points de coordonnées barycentriques (α, β , γ), (α 0 , β 0 , γ 0 ), (α 00 , β 00 , γ 00 ).
α γ
β
Montrer que M, M 0 , M 00 sont alignés si et seulement si α 0 β 0 γ 0 = 0. [004884]
α 00 β 00 γ 00
Soit P = A1 A2 . . . An un polygone à n sommets : on lui associe le polygone P0 = A01 A02 . . . A0n−1 A0n où A0i est le milieu de Ai et Ai+1
(An+1 = A1 ).
(
P0 = P
On définit alors une suite de polygones par récurrence :
Pk+1 = (Pk )0 .
Montrer que chaque sommet de Pk converge vers le centre de gravité de P0 lorsque k tend vers l’infini.
(Écrire un sommet de Pk comme barycentre de A1 , . . . , An )
Correction H [004886]
Soit P = A1 A2 . . . An un polygone à n sommets : on lui associe le polygone P0 = A01 A02 . . . A0n où A0i est l’isobarycentre de tous les sommets
sauf Ai .
(
P0 = P
On définit alors une suite de polygones par récurrence :
Pk+1 = (Pk )0 .
Montrer que chaque sommet de Pk converge vers le centre de gravité de P0 lorsque k tend vers l’infini.
Correction H [004887]
720
198 240.04 Propriétés des triangles
Exercice 4997 Théorème de Ménélaüs
Soit ABC un triangle et trois points P ∈ (AB), Q ∈ (BC), R ∈ (CA), distincts de A, B,C.
QB
1. Montrer que P, Q, R sont alignés si et seulement si PA
PB
× QC × RC
RA
= 1.
2. Dans ce cas, montrer que P0 = mil(P,C), Q0 = mil(Q, A), et R0 = mil(R, B) sont aussi alignés.
[004889]
Soient ABC et A0 B0C0 deux triangles tels que les parallèles à (AB), (BC), (CA) passant respectivement par C0 , A0 , B0 soient concourantes.
Montrer qu’il en est de même pour les parallèles à (A0 B0 ), (B0C0 ), (C0 A0 ) passant par C, A, B.
[004891]
Correction H [004892]
Exercice 5001 Symétriques d’un point par rapport aux milieux des cotés
Soit un triangle ABC, A0 , B0 ,C0 , les milieux des côtés, et M un point du plan (ABC) de coordonnées barycentriques (α, β , γ).
1. Chercher les coordonnées barycentriques de P, Q, R symétriques de M par rapport aux points A0 , B0 ,C0 .
2. Montrer que les droites (AP), (BQ), (CR) sont concourantes en un point N.
3. Montrer que N est le milieu de [A, P], [B, Q], [C, R].
4. Reconnaître l’application M 7→ N.
Correction H [004893]
Soient A, B,C trois points non alignés et M1 ∈ (AB). On construit les points M2 , M3 , M4 de la manière suivante :
– M2 est le projeté de M1 sur (BC) parallèlement à (AC).
721
– M3 est le projeté de M2 sur (AC) parallèlement à (AB).
– M4 est le projeté de M3 sur (AB) parallèlement à (BC).
On recommence ensuite les mêmes constructions à partir de M4 , ce qui donne les points M5 , M6 , M7 .
Montrer que M7 = M1 .
Correction H [004895]
Soit ABC un triangle, et M ∈ (ABC). On note α, β , γ les aires des triangles MBC, MCA, MAB.
Correction H [004896]
[004897]
Correction H [004898]
A0 B
1. Soit A0 le pied de la hauteur issue de A. Calculer A0 C
.
2. En déduire les coordonnées barycentriques de l’orthocentre H.
Correction H [004899]
Exercice 5008 **
Montrer qu’il n’existe pas de triangle équilatéral dont les sommets appartiennent aux points d’intersection des lignes d’une feuille
blanche quadrillée usuelle.
Correction H [005206]
722
199 240.99 Autres
Exercice 5010
Exercice 5011
(
Soit E euclidien orienté de dimension 3 et a ∈ E.
E →E
Soit f : . f est-elle linéaire, bijective ? Comparer f 3 et f . [001984]
x 7→ x ∧ a
Exercice 5012
Exercice 5013
Soit R le rotation vectorielle d’angle θ et d’axe orienté par le vecteur unitaire k. Montrer que ∀x ∈ R3 R(x) = (cos θ )x + (sin θ )k ∧ x +
2(x|k) sin2 ( θ2 )k. [001986]
Exercice 5014
Determiner la matrice dans la base canonique de R3 du retournement d’axe R(1, 2, 1). [001987]
Exercice 5015
Reconnaître les transformations géométriques dont les matrices respectives dans la base canonique de R3 sont :
√
3 1 √6 −2 2 1
1 1
1
√ √3 − 6 2 1 2
3 3
− 6 6 2 −1 −2 2
[001988]
Exercice 5016
Soit R une rotation de R3 d’axe Ru et d’angle θ et r une rotation quelconque. Déterminer rRr−1 . En déduire que le centre de SO3 (R)
est bîîîîîîp (le centre est l’ensemble des rotations qui commutent avec toutes les autres). [001989]
Exercice 5017
On considère l’espace vectoriel euclidien canonique et orienté R3 . Soient a, b, c ∈ R3 et p = [a, b, c] le produit mixte de a, b et c.
Exprimer à l’aide de p les quantités suivantes
1. s = [a + b, b + c, c + a],
2. t = [a ∧ b, b ∧ c, c ∧ a] .
[001990]
Exercice 5018 *T
Nature et éléments caractéristiques de la transformation d’expression complexe :
723
1. z0 = z + 3 − i
2. z0 = 2z + 3
3. z0 = iz + 1
4. z0 = (1 − i)z + 2 + i
Correction H [005207]
2. Définir analytiquement les projections sur D selon ∆ dans les cas suivants :
(a) ∆ d’équation x − 2y + 1 = 0.
(b) ∆ d’équation 3x + 2y + 2 = 0.
(c) ∆ d’équation x + y − 1 = 0.
(d) ∆ d’équation 2x − 2y + 4 = 0.
[002035]
Exercice 5020
→ →
Soit P un plan muni d’un repère (O, i , j ) quelconque.
1. Donner l’expression analytique de la translation t1 de vecteur (1, 2).
Exercice 5021
[002037]
Exercice 5022
~ OJ).
Dans le plan muni d’un repère orthonormé direct (O, OI, ~
724
1. Soit f la transformation du plan définie analytiquement par
( 0
x = √1 (x + 2y − 1)
5
y0 = √1 (−2x + y + 2)
5
Exercice 5023
Dans le plan cartésien identifié à C, un point M est représenté par son affixe z.
1. Dessiner les ensembles suivants puis les exprimer en fonction de (x, y) ((z = x + iy)) :
(i) z + z = 1 (ii) z − z = i (iii) iz − iz = 1
2. Donner l’expression analytique en complexe des transformations suivantes, puis calculer l’image de i par ces transfor-
mations :
π
(a) la rotation de centre 1 + i et d’angle 3,
(b) la symétrie d’axe la droite d’équation iz − iz = 1,
(c) la composée des deux applications précédentes.
Soit ABC un triangle et C son cercle circonscrit. Soit M un point du plan de coordonnées barycentriques (x, y, z) dans le repère affine
(ABC).
Montrer que : M ∈ C ⇔ xAM 2 + yBM 2 + zCM 2 = 0 ⇔ xyAB2 + xzAC2 + yzBC2 = 0.
Correction H [004950]
Soit C = C (O, r) un cercle du plan et f une application affine telle que f (C ) = C . Montrer que f est une isométrie de point fixe O.
[004951]
725
Pour λ ∈ R on considère la droite Dλ d’équation cartésienne : (1 − λ 2 )x + 2λ y = 4λ + 2.
Montrer qu’il existe un point Ω équidistant de toutes les droites Dλ .
Correction H [004952]
1. Montrer que H est la réunion de deux droites perpendiculaires. (appelées bissectrices de (D, D0 ))
2. Soit s une symétrie orthogonale telle que s(D) = D0 . Montrer que l’axe de s est l’une des droites de H
3. Soit C un cercle du plan tangent à D. Montrer que C est tangent à D et à D0 si et seulement si son centre appartient à
H.
[004953]
Trois figures F1 , F2 , F3 se déduisent l’une de l’autre par rotations. Montrer qu’il existe une figure F dont F1 , F2 , F3 se déduisent par
symétries axiales.
Correction H [004954]
γ C
β
B
Qu’est-ce que ρ ◦ ρ 0 ◦ ρ 00 ?
Correction H [004955]
[004956]
726
Exercice 5033 *IT
Déterminer le projeté orthogonal du point M(x0 , y0 ) sur la droite (D) d’équation x + 3y − 5 = 0 ainsi que son symétrique orthogonal.
Correction H [005197]
Exercice 5034 *
−
→− →
Soit (ABDC) un parallélogramme. Déterminer les coordonnées de D dans le repère (A, AB, AC).
Correction H [005198]
1. h (resp. h0 ) est l’homothétie de centre Ω et de rapport k (resp. k0 ) non nul. Déterminer la nature et les éléments caracté-
ristiques de h0 ◦ h.
2. s (resp. s0 ) est la symétrie centrale de centre Ω (resp. Ω0 ). Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de s0 ◦ s.
3. s est la symétrie centrale de centre Ω et t est la translation de vecteur → −
u . Déterminer la nature et les éléments caracté-
ristiques de t ◦ s.
Correction H [005201]
1. A(2, −1, 0), B(7, −1, −1), C(−3, 0, −2), D(3, −6, −3)
2. A(4, 1, 4), B(7, 3, 1), C(9, 0, 0), D(5, 2, 3)
3. A(0, −1, 3), B(5, −6, 4), C(−4, 1, −2), D(−3, 3, 6)
4. A(1, 1, 0), B(1, 5, 2), C(0, −1, 1), D(3, 4, −1)
5. A(2, −1, 4), B(0, 0, 1), C(3, 2, −1), D(1, 3, 4)
6. A(4, 4, 2), B(5, 3, 2), C(4, 3, 3), D(3, 5, 2)
7. A(1, 3, 1) ,B(1, 2, 2) ,C(2, −1, −4), D(0, 8, 6).
[002031]
Exercice 5037
Les formules suivantes définissent-elles bien un changement de repère ? Dans ce cas, donner le changement de repère inverse.
0
x = y−z+1
1. y0 = −x − 4y + 5z + 2
0
z = x − 5y + 5z + 1
0
= 5x + 4y + 3z − 2
x
2. y0 = 2x + 3y + z + 2
0
z = 4x − y + 3z + 2
0
x = −2x − 4y + 2z − 2
3. y0 = x + y − 5z + 1
0
z = −3x − 4y + 4z − 2
0
x = 3x − 5y + z + 2
4. y0 = 2x − y + z − 1
0
z = −3x − 4y − z − 5
0
x = 2x − z + 1
5. y0 = −2x + 2y + 2z − 2
0
z = −2x + y − z
727
0
x = x − 2y − 3z + 5
6. y0 = −3x + 4y + z − 2
0
z = 2x − y + 6z + 3
[002032]
Exercice 5038
→ → →
On considère les droites et les plans suivants dont les équations sont données dans le repère (O, i , j , k ). Donner leurs équations dans
→ → → → → →
le nouveau repère (A, AB, AC, AD), sachant que dans (O, i , j , k ) les points A, B,C et D ont pour coordonnées respectives A(4, −1, 2),
B(2, −5, 4), C(5, 0, −3), D(1, −5, 6).
1. P : x + y = 1
2. P : 2x − 3y + 4z − 1 = 0
3. P : x − y + z + 3 = 0
x = 2t + 3s + 1
4. P : y = t −s+2
z = 4t − 2s − 3
x+y+z = 1
5. (D) :
2x − y + 4z = 3
3x − y − z = −1
6. (D) :
4x − 3y − z = −2
[002033]
Exercice 5039
y−z = 3
On considère la droite (D) : .
−x − y + 2 = 0
→ → → → → →
1. On considère le point A(−2, 4, 1), les vecteurs u (1, 1, 1), v (2, 2, −4), w(3, −1, , 1) et le repère (A, u , v , w). On note
x0 , y0 et z0 les coordonnées dans ce repère. Donner les formules analytiques du changement de repère exprimant x, y, z en
fonction de x0 , y0 , z0 .
→ → →
2. Utiliser ce changement de repère pour donner dans le repère (A, u , v , w) une équation de D .
3. Donner les formules analytiques du changement de repère inverse.
[002034]
Exercice 5040
[002038]
Exercice 5041
728
1. Définir analytiquement les projections orthogonales suivantes :
(a) sur le plan d’équation 2x + 2y − z = 1.
(b) sur le plan d’équation 2x − 3y + z = 6.
x+y+z = 1
(c) sur la droite d’équation .
2x − z = 2
2. Donner l’expression analytique de la projection sur le plan (P) contenant le point C(2, −1, 1) et ayant pour vecteurs
directeurs ~u(0, −1, 1) et ~u0 (−2, 0, 1), selon la droite AB, où A(1, −1, 0) et B(0, −1, 3).
[002039]
Exercice 5042
→
− → − → −
Tout ce problème se situe dans l’espace euclidien tridimensionnel muni d’un repère orthonormé direct R = (0, i , j , k ).
1. On considère les deux droites d et D données par les systèmes d’équations cartésiennes suivant :
x + y − 3z = 0 x−1 =0
d et D
y+z =0 y−z−1 = 0
(a) i. Donner un point et un vecteur directeur de d. Donner un point et un vecteur directeur de D.
ii. Dire si les droites d et D sont parallèles, sécantes ou non coplanaires.
iii. Justifier l’existence de deux plans parallèles (en donnant pour chacun de ces deux plans un point et deux
vecteurs directeurs) tels que d est contenue dans l’un et D est contenue dans l’autre.
(b) i. Soient →−u le vecteur de coordonnées (4, −1, 1) dans R, → −
v le vecteur de coordonnées (0, 1, 1) dans R et Ω
le point de coordonnées (1, 1, 0) dans R.
Déterminer une équation cartésienne pour le plan P de repère cartésien (O, →
−
u ,→
−
v ), en déduire une équation
→
− →
−
cartésienne pour le plan Q de repère cartésien (Ω, u , v ).
ii. Donner des équations paramétriques pour la droite ∆ normale à P passant par O. Déterminer les deux points
∆ ∩ P et ∆ ∩ Q puis calculer la distance entre eux.
Interpréter cette distance.
→−
2. On considère les vecteurs de l’espace →
−
a = ( 31 , 32 , − 23 ), b = ( 23 , 31 , 23 ), →
−
c = ( −2 2 1
3 , 3 , 3 ).
→
− −
(a) Montrer que (0, →
−a , b ,→
c ) est un repère orthonormé. Est-il direct ?
→
− −
(b) Ecrire les formules de changement de repères de R à (0, →−a , b ,→c ).
→
− −
(c) Quelle est l’équation dans le repère (0, →
−
a , b ,→
c ) du plan d’équation x + 2y − 2z = 0 dans R ? Même question
avec le plan d’équation x + 2y − 2z = 3 dans R.
[002042]
Exercice 5043
→
− → − → −
Tout ce problème se situe √dans l’espace euclidien
√ tridimensionnel muni d’un repère orthonormé direct R = (O, i , j , k ). On définit
les trois points : A = (3, 6, 3), B = (3, − 6, 3) et C = (4, 0, 0).
1. (a) Montrer que les points O, A et B ne sont pas alignés et donner une équation cartésienne du plan P contenant O, A
et B.
(b) Calculer les distances OA, OB et AB. En déduire la nature du triangle OAB.
(c) Les points O, A, B et C sont-ils coplanaires ?
−→ −→
2. Soit G le barycentre des points O, A, B et C, c’est à dire, par définition l’unique point G de l’espace tel que : GO + GA +
−→ −→ → −
GB + GC = 0 .
−→ −→ −→ −→
(a) Montrer que OG = 41 (OA + OB + OC).
(b) En déduire les coordonnées de G dans R.
3. (a) Montrer que la droite (GC) est perpendiculaire au plan P.
(b) Calculer les coordonnées du point d’intersection de la droite (GC) avec le plan P.
4. Montrer que la transformation de l’espace définie par les formules : (x0 = x, y0 = −y, z0 = z) est une isométrie. Quels
sont ses points fixes ? Déterminer les images des points O, A, B,C par cette isométrie. Que remarque-t-on ?
729
[002043]
Exercice 5044
L’espace est rapporté à un repère orthonormé direct (0,~ı,~,~k). On définit les points
et le plan
Π : 2x − 3y + 4z = 0.
1. Montrer que les points A, B,C ne sont pas alignés.
2. Montrer que les points A, B,C, D ne sont pas coplanaires.
3. Donner une équation cartésienne du plan P passant par A, B,C.
4. Calculer la distance de D au plan P.
5. Donner une représentation paramétrique de la droite d = P ∩ Π.
[002044]
Exercice 5045
Soient A, B et C trois points distincts et non alignés de l’espace affine tridimensionnel E . On note P le plan qui contient A, B et C. Soit
O un point de E n’appartenant pas à P.
−→ −→ −→
1. (a) Expliquer rapidement pourquoi R = (O, OA, OB, OC) est un repère cartésien de E .
(b) Dans ce repère R, écrire les coordonnées des points O, A, B et C, et déterminer une équation cartésienne du plan
P.
−→ −→
2. Soit A0 le point de la droite (OA) tel que OA0 = 2OA. On note P0 le plan parallèle à P passant par A0 . P0 coupe (OB) en
0
B et (OC) en C . 0
Dans R, écrire les coordonnées des points A0 , B0 et C0 et déterminer des équations paramétriques pour les droites (BC0 )
et (B0C), en déduire des équations cartésiennes de ces droites.
Calculer les coordonnées des points I = (BC0 ) ∩ (B0C), J = (AC0 ) ∩ (A0C) et K = (AB0 ) ∩ (A0 B).
−−→ −
→
3. Soit A00 le point de la droite (OA) tel que OA00 = − 32 OA. On note P00 le plan parallèle à P passant par A00 . P00 coupe (OB)
00
en B et (OC) en C . 00
730
P x+y = 1
Q y + z = 1
Dans un rond on donne les plans et le point A : (1, 1, λ ).
R x+z = 1
S x + 3y + z = 0
Donner une CNS sur λ pour que les projections de A sur les quatre plans soient coplanaires.
Correction H [004961]
Dans un rond on donne les points A : (1, 2, 3), B : (2, 3, 1), C : (3, 1, 2), D : (1, 0, −1).
Correction H [004962]
Dans un rond on donne le plan P : x + 2y + 3z = 4. Déterminer l’expression analytique de la projection orthogonale sur P.
Correction H [004968]
731
Dans un rond on donne les points A : (1, 0, −1), B : (−1, 1, 1), C : (2, −1, 1), D : (1, 2, −2), E : (−2, −2, 0).
Déterminer, par un point et un vecteur directeur, la projection de (DE) sur le plan (ABC).
Correction H [004969]
Dans un rond on donne les plans P : x + y + z = 1 et Q : 2x − y + z = 1. Chercher une équation cartésienne du plan Q0 symétrique de Q
par rapport à P.
Correction H [004970]
~ OB,
Soient (O, OA, ~ OC) ~ 0 , OB
~ et (O, OA ~ 0 , OC
~ 0 ) deux repères orthonormés directs de l’espace.
~ 0 , BB
Montrer que AA ~ 0 , CC
~ 0 sont coplanaires. [004971]
Soit S une partie de l’espace contenant au moins deux points et telle que pour tout plan P, P ∩ S est un cercle, un singleton ou vide.
Montrer que S est une sphère.
Correction H [004975]
Soient f , g deux vissages d’angles 6= π. Trouver une CNS pour que f ◦ g = g ◦ f . (On étudiera f ◦ g ◦ f −1 )
Correction H [004976]
Exercice 5066 Composée de demi-tours par rapport aux arêtes d’un tétraèdre
Soit ABCD un tétraèdre régulier, et dAB , dAC , dAD les 12 -tours autour des droites (AB), (AC), (AD). Simplifier f = dAB ◦ dAC ◦ dAD .
Correction H [004978]
732
Exercice 5067 Isométries transformant un triangle en un triangle donné
Soient ABC et A0 B0C0 deux triangles tels que AB = A0 B0 , AC = A0C0 , BC = B0C0 . Combien y a-t-il d’isométries transformant ABC en
A0 B0C0 ?
Indication : si f et g sont deux telles isométries, alors f ◦ g−1 est une isométrie conservant ABC.
Correction H [004979]
Correction H [004980]
Soient D1 , D2 , D3 trois droites de l’espace non toutes parallèles. Pour M1 ∈ D1 on construit : M2 , projeté de M1 sur D2 , M3 , projeté de
M2 sur D3 , M4 , projeté de M3 sur D1 .
Montrer qu’il existe un unique point M1 ∈ D1 tel que M4 = M1 .
Correction H [004981]
Matrice dans la base canonique orthonormée directe de la rotation vectorielle de R3 autour de (1, 2, 2) qui transforme j en k.
Correction H [005503]
733
– 1. y2 = x,
2. y2 = −x,
3. y = x2 ,
4. y = −x2 .
2
x2
– 1. 25 + y9 = 1,
x2 y2
2. 9 + 25 = 1,
3. x2 + 2y2 = 1.
2
x2
– 1. 16 − y9 = 1,
2 2
2. − 16
x
+ y9 = 1,
3. x2 − y2 = 1.
Correction H [005540]
– 1. y = x2 + x + 1,
2. y2 + y − 2x = 0,
√
3. y = 2x + 3.
– 1. x + x + 2y2 + y = 0,
2
√
2. y = −2 −x2 + x.
– x2 − y2 + x + y + 1 = 0.
Correction H [005541]
Correction H [005543]
734
Correction H [005544]
1. Droite de S IMSON . Soit (A, B,C) un triangle et M un point du plan. Montrer que les projetés orthogonaux P, Q et R
de M sur les cotés (BC), (CA) et (AB) du triangle (ABC) sont alignés si et seulement si M est sur le cercle circonscrit à
(ABC). La droite passant par P, Q et R s’appelle la droite de S IMSON du point M relativement au triangle ABC (ou au
cercle (ABC)).
2. Parabole tangente aux trois côtés d’un triangle. Lieu des foyers des paraboles tangentes à trois droites deux à deux
non parallèles. En particulier, fournir la construction des points de contacts.
Correction H [005546]
Exercice 5079 **
(C ) est le cercle de diamètre [A, B]. (D) est la tangente en A à (C ). P est un point variable sur (C ) et (T ) la tangente en P à (C ). (T )
recoupe (D) en S. La perpendiculaire à (AB) passant par P coupe (BS) en M. Ensemble des points M ?
Correction H [005547]
Exercice 5080 **
Etudier les courbes dont une équation en repère orthonormé est :
Correction H [005815]
Exercice 5081 **
Etudier les courbes dont une équation polaire (en repère orthonormé direct) est
1. r = 1−22cos θ ,
6
2. r = 2+cos θ ,
2
3. r = 1−sin θ .
Correction H [005816]
1. Montrer que toute courbe de degré inférieur ou égal à 2 admet une représentation paramétrique de la forme
x(t) = P(t)
R(t)
y(t) = Q(t)
R(t)
où P, Q et R sont des polynômes de degré inférieur ou égal à 2 et montrer réciproquement que toute courbe paramétrée
du type précédent est une courbe de degré inférieur ou égal à 2.
(
2t+1
x = t 2 +2t−1
2. Etudier la courbe t 2 −1 .
y = t 2 +2t−1
Correction H [005817]
735
204 243.01 Ellipse
Exercice 5083
Soit E une ellipse de foyers F et F 0 , M un point fixé de E et M 0 un point qui se promène sur E . Soient C et C 0 les cercles de centres
M et M 0 de rayons MF 0 et M 0 F 0 . Soient I le point de (FM) ∩ C tel que M ∈ [FI] et J le deuxième point d’intersection de C et C 0 .
1. Montrer que (MM 0 ) est bissectrice de l’angle F 0 MJ.
2. Que devient J si M 0 tend vers M (on ne demande pas de preuve) ?
3. Montrer que la tangente à E en M est bissectrice extérieure de l’angle FMF 0 .
[002065]
Exercice 5084
1 t
Montrer que la courbe paramétrée x(t) = et y(t) = 2 est une ellipse et la tracer. [002071]
t2 + t + 1 t +t +1
Correction H [004913]
Soient P un point mobile sur Ox, et Q un point mobile sur Oy tels que PQ reste constante.
Correction H [004914]
Soit E une ellipse de foyer F, directrice D. Soit M ∈ E hors de l’axe focal, et T le point d’intersection de la tangente en M et de la
directrice D. Montrer que FMT est rectangle en F.
Correction H [004915]
Soit E un ellipse de centre O et de dimensions a, b. Soient M, P ∈ E tels que OMP soit rectangle en O.
1 1 1
1. Montrer que OM 2
+ OP 2 = a2
+ b12 .
2. En déduire que (MP) reste tangente à un cercle fixe de centre O.
736
[004916]
Soit E une ellipse de sommets A, A0 , et M ∈ E . La tangente en M coupe les tangentes en A, A0 en P, P0 . Montrer que le cercle de diamètre
[P, P0 ] passe par les foyers de E . [004917]
Exercice 5093 **
Soit P un polynôme de degré 3 à coefficients réels. Montrer que la courbe d’équation P(x) = P(y) dans un certain repère orthonormé,
est en général la réunion d’une droite et d’une ellipse d’excentricité fixe.
Correction H [005822]
Exercice 5095
Déterminer l’ensemble des points d’où l’on peut mener deux tangentes orthogonales à une parabole. [002067]
Exercice 5096
Soit P une parabole de foyer F et de directrice D. Soit M ∈ P, et M 0 le point de P tel que les tangentes en M et M 0 sont orthogonales.
Correction H [004903]
737
Correction H [004904]
On donne un cercle C de centre O et A ∈ C . Pour M ∈ C , on construit le projeté N sur le diamètre perpendiculaire à (OA), et I, le point
d’intersection de (OM) et (AN). Quel est le lieu de I ?
Correction H [004905]
Exercice 5100 MF + MH = 2a
Soit F un point, D une droite ne passant pas par F, et a > 12 d(F, D).
Trouver l’ensemble des points M tels que MF + d(M, D) = 2a.
Correction H [004906]
Soit P une parabole de paramètre p et A ∈ P. Soit B le point où la normale à P en A recoupe P. Déterminer la longueur minimale
de AB.
Correction H [004908]
1. Exprimer l’équation d’une droite passant par deux points A et B de la parabole à l’aide d’un déterminant d’ordre 3.
2. A, B,C étant trois points sur la parabole, exprimer le fait que (AB) et (AC) sont perpendiculaires.
3. On fixe A sur la parabole, B et C sont deux points de la parabole variables tels que (AB) et (AC) sont perpendiculaires.
Montrer que (BC) passe par un point fixe M.
4. Quel est le lieu de M quand A varie ?
Correction H [004909]
1. Discuter l’existence et le nombre de points M ∈ P distincts de M0 tels que la normale à P en M passe par M0 .
2. Dans le cas où il y a deux solutions, M1 et M2 , trouver le lieu géométrique du centre de gravité du triangle M0 M1 M2 .
Correction H [004910]
Pour p > 0 on donne la courbe Γ d’équation y2 = 2px. Soit un carré ABCD tel que B, D ∈ Γ et A,C appartiennent à l’axe de symétrie
de Γ.
738
Correction H [004911]
Exercice 5106 **
Déterminer l’orthoptique d’une parabole , c’est-à-dire l’ensemble des points du plan par lesquels il passe deux tangentes à la parabole,
perpendiculaires l’une à l’autre.
Correction H [005545]
Exercice 5109 **
Déterminer l’orthoptique d’une parabole, c’est-à-dire l’ensemble des points du plan par lesquels il passe deux tangentes à la parabole
qui soient perpendiculaires.
Correction H [005818]
Correction H [005819]
Exercice 5111 **
L’espace de dimension 3 est rapporté à un repère orthonormé (O, i, j, k). On note (Γ) la courbe d’équations
y = x2 + x + 1
.
x+y+z−1 = 0
Montrer que (Γ) est une parabole dont on déterminera le sommet, l’axe, le foyer et la directrice.
Correction H [005821]
Exercice 5112 **
Equation cartésienne de la parabole (P) tangente à (Ox) en (1, 0) et à (Oy) en (0, 2).
Correction H [005824]
739
206 243.03 Hyperbole
Exercice 5113 Projection non orthogonale
Soient F un point, D une droite ne passant pas par F, et ~∆ une direction ni égale ni perpendiculaire à ~D. Pour M ∈ P, on note H le
projeté de M sur D parallèlement à ~∆. Quel est l’ensemble des points M tels que MF = MH ?
Correction H [004918]
Soit H une hyperbole équilatère de dimension a. On se place dans un ROND (O,~i, ~j) construit sur les asymptotes de H .
Correction H [004919]
Soit H une hyperbole de sommets A, A0 , et M ∈ H . La tangente en M coupe les tangentes en A, A0 en P, P0 . Montrer que le cercle de
diamètre [P, P0 ] passe par les foyers de H . [004920]
Soient A, F deux points distincts, D leur médiatrice, H l’hyperbole de foyer F, directrice D, excentricité 2, et C un cercle passant par
A et F, de centre I.
Correction H [004921]
Soient O, A deux points distincts du plan. Trouver les points M tels que (OA, ~ ≡ 2(AM,
~ OM) ~ AO).
~
Correction H [004922]
Soient A, A0 deux points distincts et C le cercle de diamètre [A, A0 ]. Pour P ∈ C , on construit : P0 le symétrique de P par rapport à (AA0 ),
et M le point d’intersection de (AP) et (A0 , P0 ). Quel est le lieu de M ?
Correction H [004923]
Soit H une hyperbole équilatère et ABC un triangle dont les sommets appartiennent à H . Montrer que l’orthocentre, H, du triangle
appartient aussi à H . Comparer H et le point Q où le cercle circonscrit à ABC recoupe H .
Correction H [004924]
Exercice 5120 *
Que vaut l’excentricité de l’hyperbole équilatère (une hyperbole est équilatère si et seulement si ses asymptotes sont perpendiculaires) ?
Correction H [005549]
740
Exercice 5121 ***
Soit (H ) une hyperbole équilatère de centre O et P et Q deux points de (H ) symétriques par rapport à O. Montrer que le cercle de
centre P et de rayon PQ recoupe (H ) en trois points formant un triangle équilatéral de centre P.
Correction H [005551]
1. x2 + y2 + z2 − 2xy + 2xz + 3x − y + z + 1 = 0.
2. (x − y)(y − z) + (y − z)(z − x) + (z − x)(x − y) + (x − y) = 0.
3. x2 + 9y2 + 4z2 − 6xy − 12yz + 4zx + 4 = 0.
4. x2 − 2y2 − z2 + 2xz − 4yz + 3 = 0.
5. 2x2 + 2y2 + z2 + 2xz − 2yz + 4x − 2y − z + 3 = 0.
6. xy + xz + yz + 1 = 0.
7. 2x2 + 2y2 − z2 + 5xy − yz + xz = 0.
8. xy + yz = 1.
9. x2 + 4y2 + 5z2 − 4xy − 2x + 4y = 0.
On fera le minimum de calculs nécéssaires pour pouvoir conclure.
Correction H [004925]
Soit S une surface d’équation ax2 + by2 + cz2 + 2dxy + 2exz + 2 f yz + 2gx + 2hy + 2iz + j = 0 dans un repère non orthonormé. Montrer
que c’est quand même une quadrique. [004926]
1. Montrer que, pour tout point A et tout vecteur ~h, on a : f (A +~h) = f (A) + (∇~ f (A) | ~h) + q(~h).
2. On suppose que S n’est pas incluse dans un plan. Montrer qu’un point Ω est centre de symétrie de S si et seulement
si ∇~ f (Ω) = ~0.
3. En déduire que si 0 n’est pas valeur propre de la matrice de q, alors S admet un centre unique.
[004927]
741
Correction H [004928]
1. On considère la forme quadratique q(x, y, z) = ax2 + by2 + cz2 avec a ∈ [b, c].
(a) Montrer qu’il existe y, z ∈ R tels que y2 + z2 = 1 et by2 + cz2 = a.
3
déduire qu’il existe une base orthonormée de R dans laquelle la matrice de q est de la forme : M =
(b) En
a 0 ∗
0 a ∗.
∗ ∗ ∗
2. Soit E un ellipsoïde de centre O. Montrer qu’il existe un plan P qui coupe E selon un cercle de centre O. Montrer que
les sections de E par des plans parallèles à P sont des cercles.
3. Peut-on généraliser à une quadrique quelconque ?
Correction H [004929]
Correction H [004930]
Soit P le paraboloïde d’équation z = xy. Montrer que par tout point M ∈ P, il passe deux droites et deux seulement incluses dans P.
[004931]
Correction H [004932]
Exercice 5132
742
2
x2 2
Soit E un ellipsoïde d’équation a2
+ by2 + cz2 = 1 et P un plan d’équation ux + vy + wz = 1. Montrer que P est tangent à E si et seulement
si a2 u2 + b2 v2 + c2 w2 = 1. [004935]
Soient D, D0 deux droites non coplanaires et S l’ensemble des points équidistants de D et D0 . Montrer que S est un paraboloïde
hyperbolique. (Utiliser un repère judicieux) [004937]
Dans l’espace, on considère un point F, une droite D ne passant pas par F et un réel e > 0. Montrer que l’ensemble, S , des points M
tels que MF = ed(M, D) est une quadrique. Préciser les différents cas possibles.
Correction H [004939]
On considère un plan P et une droite D sécants. Déterminer le lieu des points M tels que d(M, P)2 + d(M, D)2 = a (constante fixée).
Correction H [004940]
Dans l’espace, on considère un plan P et une sphère S. Quel est le lieu des centres des sphères tangentes à S et à P ?
Correction H [004942]
La liste des quadriques semble comporter des oublis : paraboloïde parabolique, cône hyperbolique,. . .Dresser la liste de toutes les
surfaces oubliées et constater qu’elles sont connues sous d’autres appellations. [004943]
Exercice 5142 ** I
Nature et « éléments caractéristiques » de la quadrique (S ) dont une équation dans un repère orthonormé donné R = (O, i, j, k) de
l’espace de dimension 3 est :
1. x2 + y2 + z2 − 2yz − 4x + 4y − 1 = 0.
2. x2 + y2 + z2 + 2xy − 1 = 0.
743
3. x2 + y2 + z2 − 2xy + 2xz + 3x − y + z + 1 = 0.
4. x2 + 4y2 + 5z2 − 4xy − 2x + 4y = 0.
5. x2 − 4x − 3y − 2 = 0.
6. 7x2 − 2y2 + 4z2 + 4xy + 20xz + 16yz − 36x + 72y − 108z + 36 = 0.
7. (x − y)(y − z) + (y − z)(z − x) + (z − x)(x − y) + (x − y) = 0.
8. xy + yz = 1.
9. xy + yz + zx + 2y + 1 = 0.
Correction H [005825]
Exercice 5143 **
z=0 x=0
Déterminer la quadrique contenant le point A(2, 3, 2) et les deux paraboles (P) d’équations et (P 0 ) d’équations .
y2 = 2x y2 = 2z
Correction H [005826]
1. S(0, 0, 0) et (C ) : x = t, y = t 2 , z = t 3 , t ∈ R∗ .
y+z = 1
2. S(1, −1, 0) et (C ) : .
x2 + y2 = z
Correction H [005829]
1. S(0, 5, 0) et (S ) : x2 + y2 + z2 = 9,
2. S(0, 0, 0) et (S ) : x2 + xy + z − 1 = 0. (Préciser la courbe de contact.)
(Définitions. Le cône (C ) de sommet S circonscrit à la surface (S ) est la réunion des tangentes à (S ) passant par S. D’autre part, une
droite est tangente à la surface (S ) en un point M si et seulement si elle passe par M et est contenue dans le plan tangent à (S ) en M).
Correction H [005830]
Exercice 5149 *
744
x = 12 et (cost − sint)
Montrer que l’arc paramétré y = 21 et (cost + sint) est tracé sur un cône du second degré de sommet O.
z = et
Correction H [005832]
1. →
−
u (1, 0, 1) et (C) : x = a cost, y = b sint, z = a sint cost (a et b tous deux non nuls).
2. →
− y+z = 1
u (0, 1, 1) et (C) : .
x2 + y2 = 1
Correction H [005833]
Exercice 5151 **
z=x
Equation du cylindre (C ) de section droite la courbe (C) d’équations
2x2 + y2 = 1
Correction H [005834]
Exercice 5152 ** I
x = z+2
Equation cartésienne du cylindre de révolution (C ) de rayon R et d’axe (D) d’équations . Déterminer R pour que la droite
y = z+1
(Oz) soit tangente au cylindre.
Correction H [005835]
Exercice 5153 *
Trouver les plans tangents à l’ellipsoïde d’équation x2 + 2y2 + 3z2 = 21 qui sont parallèles au plan d’équation x + 4y + 6z = 0.
Correction H [005836]
Exercice 5154 **
Trouver les plans tangents à la surface (S ) d’équation x − 8yz = 0 et contenant la droite (D)
y=1
d’équations .
x + 4z + 2 = 0
Correction H [005837]
Exercice 5155 ** I
Correction H [005838]
745
Exercice 5157
[002069]
Déterminer la nature et les éléments de la courbe d’équation dans un repère (O,~i, ~j) orthonormé :
Correction H [004900]
Soit C une conique de foyer F, directrice D, excentricité e. On considère deux points de C , M 6= M 0 alignés avec F. Montrer que les
tangentes à C en M et M 0 se coupent sur D ou sont parallèles.
Correction H [004902]
Exercice 5162
746
On fait rouler sans glissement un cercle de rayon 1 sur l’axe (Ox). Déterminer et tracer la courbe décrite par un point du cercle.
[002047]
Exercice 5163
Exercice 5164
Tracer la courbe paramétrée définie par :
Z t Z t
x(t) = cos(2u) sin(u)du, y(t) = sin(2u) cos(u)du.
0 0
[002049]
Exercice 5165
Tracer la courbe paramétrée définie par :
1 + 2t
x(t) = t 2 + 2t, y(t) = .
t2
[002050]
Exercice 5166
Dans le plan euclidien R2 , donner des équations paramétriques pour une droite ; un cercle ; une ellipse ; une hyperbole ; une parabole.
[002699]
Exercice 5167
Pour chacune des courbes suivantes, déterminer la tangente en tout point, les points d’inflexion et de rebroussement, les branches
infinies, les points doubles ; construire et tracer la courbe.
[002700]
Exercice 5168
On considère l’ensemble Γ des points du plan
(x, y) qui vérifient 0 < x < 2 et x = 2 sin(y/x).
Montrer
que c’est un arc dont on trouvera une représentation
paramétrique. Construire Γ.
[002701]
Exercice 5169
On considère l’arc paramétré du plan défini par
t2 + 1 2t
x= , y= .
t3 − 1 t3 − 1
747
Étudier ses branches infinies. Trouver ses points d’inflexion et montrer qu’ils sont alignés. Tracer l’arc. [002702]
Exercice 5170
Soit l’arc paramétré défini par
t − sint 1 − cost
x= , y= .
t2 t2
Montrer qu’il peut être prolongé continûment pour tout t ∈ R et qu’il possède un axe de symétrie. Montrer qu’il possède une infinité de
points de rebroussement situés sur un même cercle, et que les tangentes en ces points sont concourantes. Tracer l’arc. [002703]
Exercice 5171
Épicycloïdes, hypocycloïdes -
Soit R > 0 un réel, et CR le cercle de centre O et de rayon R dans le plan.
1. On considère le cercle γ de rayon 1 tangent extérieurement à CR en A = (R, 0) ; on fait rouler γ le long de CR sans glisser.
Trouver des équations paramétriques de l’ensemble ΓR des points occupés par A. Dans quels cas cet ensemble est-il un
arc ? Sinon quel est-il ?
2. On suppose à présent que R > 1 et que γ est tangent intérieurement à CR ; mêmes questions sur l’ensemble Γ0R ainsi
construit.
3. Tracer ΓR et Γ0R pour R = 6 et R = 8/3.
[002704]
Exercice 5172
Montrer que les deux droites de l’espace d’équations paramétriques x = 2 + 2t, y = 2 + 4t, z = 2 − 4t et x = 4 + t, y = 6 + 2t, z = −2 − 2t
sont identiques. [002705]
Exercice 5173
Montrer que la courbe de l’espace d’équations paramétriques
√
x = 4 2 cost, y = t + 2 sint, z = −2 cost
Exercice 5174
Hélice -
Étudier la courbe paramétrée de l’espace définie par
x = cost, y = sint, z = t.
Tracer ses projections orthogonales sur les trois plans xOy, yOz, xOz. Montrer que la projection de cette courbe sur le plan xOy
parallèlement à la direction d’une de ses tangentes est une cycloïde.
[002707]
Exercice 5175
Trouver en tout point l’équation du plan osculateur à la courbe
t3 t2 t
x= , y= , z= .
t2 + 1 t2 + 1 t2 + 1
[002708]
Exercice 5176
On considère l’arc de l’espace défini en coordonnées paramétriques par
Déterminer l’intersection µ(t) de sa tangente en M(t) avec le plan osculateur en O = M(0), et montrer que la tangente à l’arc t 7→ µ(t)
n’est autre que l’intersection des plans osculateurs en O et en M(t). [002709]
748
Exercice 5177
Loxodromie de sphère -
On considère la courbe paramétrique de l’espace définie par
Exercice 5178
Exercice 5179
Construire la courbe ayant pour équation implicite (x2 + y2 )2 − ax(x2 + 2y2 ) = 0, (a > 0).
[002717]
cos2 t
1. x = sint, y= 2−cost . (Bicorne)
2. x = (1 + cos2 t) sint, y = sin2 t cost.
3. x = (1 + cost) sin 2t, y = cos 2t.
4. x = 2t 3 + 3t 2 , y = 3t 2 + 6t.
5. x = t 3 − 3t, y = t 3 − t 2 − t + 1.
[004982]
1. x = t 5 − t 3 + 4t , y= 3t
3t 2 +1
.
2. x = 2 cos2 t + ln | sint|, y = sin 2t.
q
3. x = tt 4 −2
2
−1
, y = tx. L’aire comprise entre la courbe et ses asymptotes est-elle finie ?
t 3 −t
4. x = 2t−1 , y = tx.
1 1 1 1
5. x = t + t+1 , y = t + (t+1)2.
6. x = 1
t
1
+ t+1 , y= 1
t − t+1
1
.
3t
7. x = 1+t 3
, y = tx.
tet et
8. x = t+1 , y = t+1 .
9. x = 2t + 3t , y = 3t 2 + 6t.
3 2
10. x = t 3 − 3t, y = t 3 − t 2 − t + 1.
t t2
11. x = t 2 −1
, y= t−1 .
749
[004983]
Correction H [004984]
1. Montrer que les points de paramètres t, u, v (distincts) sont alignés si et seulement si tuv = t + u + v + 1.
2. Prouver que C admet exactement trois points d’inflexion et qu’ils sont alignés.
Correction H [004985]
[004988]
750
1. Tracer la courbe C d’équation polaire ρ = sin θ
θ (cochléoïde)
2. Une droite passant par O coupe C en un certain nombre de points. Montrer que les tangentes à C en ces points sont
concourantes.
Correction H [004990]
Soient O et A deux points distincts dans un plan P. Déterminer le lieu des points M ∈ P tels que (OA, ~ ≡ 3(OA,
~ AM) ~ OM)(mod
~ π).
Correction H [004991]
1. (**) L’astroïde.
x = a cos3 t
(a) a est un réel strictement positif donné. Etudier et construire la courbe de paramétrisation : .
y = a sin3 t
(b) Pour t ∈]0, π2 [, on note A(t) et B(t) les points d’intersection de la tangente au point courant M(t) avec respective-
ment (Ox) et (Oy). Calculer la longueur A(t)B(t).
2. (**) La cycloïde.
(a) Un cercle (C ), de rayon R > 0, roule sans glisser sur l’axe (Ox). On note I le point de contact entre (C ) et (Ox)
et on note Ω le centre de (C ) (Ω et I sont mobiles). M est un point donné de (C ) (M est mobile, mais solidaire
−−
\→− →
de (C )). On pose t = ((ΩM, ΩI).
y M
t Ω
O I x
Déterminer une paramétrisation de la courbe décrite par le point M (on prendra t pour paramètre).
x = R(t − sint)
(b) Etudier et construire l’arc paramétré : où R est un réel strictement positif donné.
y = R(1 − cost)
x = sin(2t)
3. (**) Une courbe de L ISSAJOUS. Etudier et construire l’arc paramétré :
y = sin(3t)
(
t
x = 1+t 4
4. (**) La lemniscate de B ERNOULLI. Etudier et construire l’arc paramétré : t3
y = 1+t 4
5. (***) Les tractrices.
(a) Trouver les trajectoires orthogonales à la famille des cercles de rayon R (R > 0 donné) et centrés sur (Ox).
x = R(ln | tan 2t | + cost)
(b) Etudier et construire l’arc paramétré : où R est un réel strictement positif donné.
y = R sint
Correction H [005523]
Exercice 5192
Construire les courbes de paramétrisations :
( 3
x = (t+1)t2 (t−1)
1. 2
y = t 2t−1
x = (t + 2)e1/t
2.
y = (t − 2)e1/t
751
x = (t − 1) ln(|t|)
3.
y = (t + 1) ln(|t|)
(
2t
x= 1+t 2
4. t+2
y= 1−t 2
(
t
x= t 2 −1
5. t+2
y= (t−1)2
(
t3
x= t 2 −9
6. t(t−2)
y= t−3
(
t3
x= 1+3t
7. 3t 2
y= 1+3t
x = t2 + t3
8.
y = t 2 + t 3 − 2t 4 − 2t 5
Correction H [005524]
Exercice 5193
La courbe orthoptique d’une courbe (C ) est le lieu des points du plan d’où l’on peut mener (au moins) deux tangentes à (C ), orthogo-
nales. Déterminer l’orthoptique de (C ) dans chacun des cas suivants :
x = a cos3 t
1. (C ) est un astroïde de paramétrisation , a > 0 donné.
y = a sin3 t
x = t 2 − 2t
2. (C ) est l’arc paramétré : .
y = 2t 3 − 3t 2
2
x2
3. (C ) est l’ellipse d’équation a2
+ by2 = 1, (a, b) ∈]0, +∞[2 .
Correction H [005525]
Exercice 5194
x = 3t 2
Trouver les droites à la fois tangentes et normales à l’arc paramétré : [005526]
y = 4t 3
Exercice 5195
Dans chacun des cas suivants, trouver une paramétrisation rationnelle de la courbe proposée puis construire
1) x(y2 − x2 ) = 2y2 − x2 2) x3 − y3 + xy − 2x + 2y + 3 = 0
[005527]
Exercice 5196
Trouver une équation cartésienne des supports des arcs suivants :
x = t2
1.
y = −t 2
x = t2
2.
y = t3
(
t
x = 1+t 4
3. t3
y = 1+t 4
[005528]
752
210 244.02 Coordonnées polaires
Exercice 5197
Tracer les courbes en polaires suivantes
ρ(θ ) = sin(2θ )
sin(θ )
ρ(θ ) =
θ
θ −1
ρ(θ ) =
θ +1
ρ(θ ) = cos(θ ) − cos(2θ )
cos(θ )
ρ(θ ) =
1 + sin(θ )
[002051]
Exercice 5198
Soit C un cercle du plan de centre (1, 0) et de rayon a. Déterminer et tracer le lieu des projetés orthogonaux de O sur les tangentes de
C. [002052]
Exercice 5199
π −−→
Déterminer et tracer les courbes dont la tangente en tout point M fait un angle de avec OM. [002053]
4
Exercice 5200
Grâce aux coordonnées polaires, tracer la courbe définie implicitement par la relation 2xy(x2 + y2 ) = x2 − y2 . [002054]
Exercice 5201
Tracer la courbe d’équation polaire :
r = 1 + cos θ .
[002055]
Exercice 5202
Tracer les courbes d’équations polaires :
tan θ 1
r= ; r2 = .
cos θ sin(2θ )
[002056]
Exercice 5203
1. Montrer qu’un cercle C de diamètre a et passant par le pôle O peut être représenté en coordonnées polaires par l’équation
ρ = a cos(θ − θ0 ). On considère un réel b > 0 et la conchoïde de C de valeur b, c’est-à-dire la courbe Γ définie comme
suit : à tout point P de C, on associe le point M situé sur la demi-droite OP, du côté opposé à O par rapport à P et tel que
PM = b ; Γ est le lieu des points M. Donner une équation polaire de Γ. Construire Γ en distinguant quatre cas : a > b,
a = b, a < b < 2a et b ≥ 2a. Déterminer en particulier les points d’inflexion dans chaque cas.
2. En s’inspirant de la question précédente, tracer les conchoïdes d’une droite ρ = a/ cos(θ − θ0 ).
[002711]
Exercice 5204
Étudier en fonction des paramètres a, b > 0 les courbes d’équation ρ = a/(1 + b cos θ ) (en particulier branches infinies, position par
rapport aux asymptotes). Montrer que ce sont des coniques, et en déterminer les foyers. [002712]
753
Exercice 5205
ρ = sin θ + cos θ2
ρ = 1 + 2 cos 3θ
2
spirale d’Archimède ρ = aθ
ρ = θ + 1/θ (asymptote ?)
cochléoïde ρ = a sinθ θ
a
courbe du spiral ρ = 1+eθ /5
1−2 cos θ
ρ = 1+sin θ (parabole asymptote)
a
épi ρ = sin(5θ /3)
[002713]
Exercice 5206
Une spirale logarithmique est une courbe d’équation en coordonnées polaires ρ = aekθ . Montrer qu’elle coupe ses rayons vecteurs
suivant un angle constant, qu’on déterminera en fonction de k. [002714]
Exercice 5207
Montrer que la courbe définie par
θ
ρ = 1 + tan
2
admet une asymptote ; préciser la position de la courbe par rapport à elle. [002715]
754
cos 2θ
6. ρ =
2 cos θ − 1
θ
7. ρ = cos
3
8. ρ = 1 + sin 3θ
1
9. ρ =√
θ
10. ρ = ln θ
sin θ
11. ρ = θ
Correction H [004993]
Exercice 5210
Construire les courbes suivantes :
p
1. r = cos(2θ ),
2. r = sin 2θ3 ,
Exercice 5211
2 cos θ +1
Etude complète de la courbe d’équation polaire r = 2 sin θ +1 .
Correction H [005531]
Exercice 5213
Construire la courbe d’équation cartésienne x2 (x2 + y2 ) − (y − x)2 = 0 après être passé en polaires .
Correction H [005533]
Exercice 5214
755
211 244.03 Courbes définies par une condition
Exercice 5215 Sous-tangente, sous-normale
Soit C une courbe du plan. A un point M un point de C , on associe les points H, T et N selon le dessin :
1. HT = cste.
2. HN = cste.
3. MN = cste.
4. MT = cste.
5. AN = MN où A est le point de coordonnées (0, a).
Correction H [004994]
Soit C une courbe du plan. A un point M un point de C , on associe les points T et N selon le dessin :
1. OT = cste.
2. ON = cste.
Correction H [004995]
756
Exercice 5219 Ensi Chimie P’ 93
Trouver les arcs biréguliers du plan dont le cercle osculateur est en tout point tangent à une droite fixe.
Correction H [004999]
Déterminer les courbes planes telles que l’image du cercle osculateur en un point M par l’homothétie de centre M et de rapport 2 reste
tangente à Ox.
On prendra ϕ comme paramètre et on cherchera une équation différentielle sur le rayon de courbure R.
Correction H [005000]
Soit f : R → R une fonction continue. On étudie les courbes planes paramétrées par une abscisse curviligne, s, telles que la courbure
au point Ms soit c = f (s).
1. Montrer que si l’on impose la position de M0 et la tangente en ce point, le problème admet une solution unique.
2. Dans le cas général, démontrer que les courbes solutions se déduisent d’une courbe particulière en appliquant un dépla-
cement du plan arbitraire.
1
3. Étudier les équations : c = cste, c = s (spirale logarithmique).
[005002]
1. R = s.
2. Rs = 1.
3. R2 = 2as, a > 0 donné.
4. R = 1 + s2 .
5. R2 + s2 = a2 .
757
Correction H [005003]
Soit C une courbe plane et s une abscisse curviligne sur C . A chaque point M ∈ C d’abscisse curviligne s, on associe le point
N = M − 2s ~T . Trouver C telle que N reste sur Ox.
Correction H [005005]
Exercice 5228
Soit T l’intersection de (Ox) et de la tangente en M et H le projeté orthogonal de M sur (Ox). Trouver les courbes telles que
1. MT = a (a > 0 donné)
2. HT = a (sans rapport avec 1))
[005529]
758
213 244.05 Points de rebroussement
Exercice 5230 Rebroussements
1. x = 2t 3 + 3t 2 , y = 3t 2 + 6t
2. x = t 3 − 3t, y = t 3 − t 2 − t + 1
cos2 t
3. x = sint, y =
2 − cost
4. x = (1 + cos2 t) sint, y = sin2 t cost
5. x = (1 + cost) sin 2t, y = cos 2t
Correction H [005008]
Soit C le cercle : x2 + y2 = 1. Soit M un point de C d’angle polaire θ et Dθ la droite passant par M d’angle polaire 2θ . Trouver
l’enveloppe des droites Dθ .
Correction H [005009]
Soit C un cercle de centre O et de rayon R, et S un point du plan différent de O. Donner l’enveloppe des normales en M à (SM) lorsque
M décrit C .
Correction H [005010]
Soit P la parabole d’équation y2 = 2px. Chercher l’enveloppe des cordes [A, B] de P de hauteur h > 0 donnée.
Correction H [005011]
Soit P la parabole d’équation y2 = 2px. Pour A, B ∈ P distincts, on note C le point d’intersection des tangentes en A et B. Trouver
l’enveloppe des droites (AB) lorsque l’aire du triangle ABC reste constante.
Correction H [005012]
Soient M, M 0 deux points d’une parabole P tels que (MM 0 ) passe par le foyer F. Quels sont :
Correction H [005013]
1. Un rayon incident arrive suivant une parallèle à Ox et se réfléchit à “l’intérieur” de P avec le même angle. Trouver
l’enveloppe des rayons réfléchis.
2. Même question, mais le rayon incident est parallèle à Oy.
759
Correction H [005014]
Soit P une parabole, M ∈ P et C le cercle osculateur à P en M. Montrer que, sauf cas particulier, C recoupe P en un deuxième
point P. Déterminer l’enveloppe des droites (MP).
Correction H [005015]
Soit H une hyperbole de foyer F. Trouver l’enveloppe des cordes [P, Q] de H vues depuis F sous un angle droit.
Correction H [005016]
Chercher l’enveloppe d’un diamètre ∆ d’un cercle C roulant sans glisser sur une droite D. Comparer le point caractéristique à la
projection orthogonale du point de contact I sur ∆.
Correction H [005018]
Soit C un cercle passant par O centré sur Ox. Pour M ∈ C , on note DM la droite symétrique de (OM) par rapport à l’horizontale passant
par M. Déterminer l’enveloppe des droites DM et la construire.
Correction H [005019]
Correction H [005021]
Exercice 5244 AM ⊥ D
Soit D une droite du plan et A un point non élément de D. Soit M un point variable sur D. Trouver l’enveloppe de la normale en M à
(AM).
Correction H [005022]
Soient u, v, w de classe C 2 , Dt la droite d’équation : u(t)x + v(t)y + w(t) = 0, et Γ l’enveloppe des droites Dt .
760
u v w
u v 0
On note : δ = 0 0 , ∆ = u
v0 w0 , et on suppose pour tout t : δ ∆w(t) 6= 0.
u v u00 v00 w00
Montrer que Γ tourne sa concavité vers O si et seulement si pour tout t : δ ∆w(t) > 0. [005023]
Exercice 5247
Déterminer une abscisse curviligne, la longueur et la développée de l’astroïde. [002060]
Exercice 5248
θ
Calculer le rayon de courbure de ρ(θ ) = cos( ) en fonction de ρ. [002061]
3
Exercice 5249
Soit P la parabole y2 = x. Déterminer une équation paramétrée et une équation cartésienne de Γ la développée de P. Tracer Γ.
[002062]
Exercice 5250
p
Soit Γ la courbe ρ(θ ) = sin(2θ ).
1. Tracer cette courbe.
2. Calculer le rayon de courbure.
−−→
3. Soient I le centre de courbure en M et H le projeté orthogonal de I sur (OM). Déterminer MH.
4. En déduire une construction géométrique de la développée de Γ.
[002063]
Exercice 5251
Soit M(s) un arc C2 birégulier paramétré par une abscisse curviligne. Soit R le repère de Frénet (M(0),~t(0),~n(0)). On note (X(s),Y (s))
les coordonnées dans ce repère d’un point M(s) de la courbe.
X 2 (s)
1. Montrer que si R0 est le rayon de courbure en M(0) alors R0 = lim .
s→0 2Y (s)
Correction H [005024]
761
_
Soit la courbe paramétrée par : x = 2t 3 + 3t 2 , y = 3t 2 + 6t. Calculer la longueur de l’arc AO où A est le point de rebroussement.
Correction H [005025]
Correction H [005026]
Soit f : [a, b] → R continue concave, C 1 par morceaux, L1 la courbe paramétrée x 7→ (x, f (x)) et L2 un chemin continu C 1 par morceaux
joignant les extrémités de L1 et situé au-dessus de L1 . Montrer que la longueur de L2 est supérieure ou égale à celle de L1 .
Correction H [005028]
1. x = 3t − t 3 , y = 3t 2 .
2. x = 2 cost + cos 2t, y = 2 sint − sin 2t.
3. x = t − sint, y = 1 − cost. (Cycloïde, indiquer une relation géométrique simple entre la courbe décrite par M et celle
décrite par I)
4. x = a cos3 t, y = a sin3 t. (Astroïde) Construire le courbe C et sa développée, puis prouver par le calcul qu’elles sont
semblables.
5. Hyperbole d’équation xy = 1.
2
x2
6. Ellipse d’équation a2
+ by2 = 1.
7. ρ = eθ . (Spirale logarithmique)
8. ρ = 1 + cos θ . (Cardioïde)
Correction H [005029]
~ = MN,
Soit la courbe Γ définie par : xy = a2 , (a > 0). Pour chaque point M on définit le point Ω par : 2ΩM ~ où N est le point où Γ
recoupe sa normale en M. Montrer que Ω est le centre de courbure de Γ en M.
Correction H [005030]
Soit C une courbe plane paramétrée par une abscisse curviligne s. Soit s0 fixé.
762
[005031]
1. Faire un dessin.
2. Montrer que I et J ont même abscisse.
~
3. On prend S comme origine des abscisses curvilignes. Trouver une relation entre s et MJ.
[005032]
1. Dessiner C .
2. Une droite D passant par O coupe C en deux points M1 et M2 . Soient ∆1 , ∆2 les normales à C en ces points et P le point
d’intersection de ∆1 et ∆2 . Quelle est la courbe décrite par P lorsque D tourne autour de O ?
Correction H [005033]
Déterminer le rayon de courbure de la courbe C d’équation : 2x2 + y2 = 1 aux points intersection de C et des axes Ox et Oy.
Correction H [005034]
Soit C la courbe d’équation cartésienne x4 + y4 + x3 + y3 = 2. En utilisant le théorème des fonctions implicites, calculer la courbure de
C en A = (−1, 1).
Correction H [005035]
Déterminer l’ensemble des centres de courbure en O aux courbes intégrales de l’équation différentielle (1 − x2 )y00 − xy0 − 2y = 1 telles
que y(0) = 0.
Correction H [005036]
Soit C : t 7→ Mt une courbe plane paramétrée sans point stationnaire. Les courbes parallèles à C sont les courbes de la forme : t 7→
Mt + λ ~N, ou ~N est le vecteur normal en Mt et λ est constant.
1. Montrer que le parallélisme est une relation d’équivalence entre arcs sans points stationnaires.
2. Construire les parallèles à la parabole d’équation y = x2 pour λ = ±2.
[005037]
Soit C une courbe paramétrée, (M,~t,~n) le repère de Frenet en un point M de C . Soit a > 0 fixé et P1 = M + a~t, P2 = M − a~t. On note
C1 et C2 les courbes décrites par P1 et P2 quand M décrit C et c1 , c2 les courbures correspondantes. Soit C le centre de courbure à C
en M.
2
Montrer que c1 + c2 = CP1 et que les trois normales sont concourantes.
763
Correction H [005038]
1. Chercher l’équation de la parabole P d’axe parallèle à ∆, passant par O, dont C est le cercle osculateur en O.
2. Quelle est l’enveloppe des paraboles précédentes ?
Correction H [005039]
Correction H [005040]
Déterminer la développante de la chainette C d’équation y = a ch(x/a) qui rencontre C pour x = 0. (Tractrice) Dessiner les deux
courbes.
Correction H [005041]
Exercice 5270
Longueur L de (Γ) dans chacun des cas suivants :
x = a cos3 t
1. Γ est l’astroïde de représentation paramétrique (a > 0 donné).
y = a sin3 t
x = R(t − sint)
2. Γ est l’arche de cycloïde de représentation paramétrique , 0 6 t 6 2π.
y = R(1 − cost)
3. Γ est l’arc de parabole d’équation cartésienne x2 = 2py, 0 ≤ x ≤ a (p > 0 et a > 0 donnés).
4. Γ est la cardioïde d’équation polaire r = a(1 + cos θ ) ( a > 0 donné).
Correction H [005535]
Exercice 5271
Déterminer et construire la développée
x = R cost + ln tan 2t
1.
y = R sint
x = R(t − sint)
2. .
y = R(1 − cost)
3. y = x3
Correction H [005536]
Exercice 5272
Trouver le point de la courbe d’équation y = ln x en lequel la valeur absolue du rayon de courbure est minimum.
Correction H [005537]
Exercice 5273
Soit (Γ) la courbe d’équation y = ln(cos x), pour − π2 < x < π2 . Calculer l’abscisse curviligne s quand O est l’origine des abscisses
curvilignes et l’orientation est celle des x croissants. Trouver une relation entre R et s. Tracer (Γ) et sa développée.
Correction H [005538]
764
Exercice 5274
Pour λ ∈ R, on note (Γλ ) la courbe d’équation y = λ xe−x . Quel est le lieu des centres de courbure Cλ en O à (Γλ ) quand λ décrit R.
Correction H [005539]
Correction H [005043]
Soit s 7→ Ms une courbe de l’espace de classe C 3 paramétrée par une abscisse curviligne. Pour tout s on choisit une normale à la courbe
en Ms : ∆s . A quelle condition les droites ∆s admettent-elles une enveloppe ?
Correction H [005045]
Soit f : [0, 1] → [0, 1]2 de classe C1 , montrer que f ne peut être bijective. [002057]
Exercice 5281
765
Soit γ : [0, 1] → C continue, et z ∈ C quelconque. Montrer :
[002058]
Exercice 5282
Un cercle de rayon R roule sans glisser sur l’axe Ox dans le sens des x croissants. Soit C la courbe décrite par le point M lié à la
circonférence qui, dans la position initiale, coïncide avec l’origine O (cycloïde). Soit M(θ ) la position du point M quand le cercle a
tourné d’un angle θ à partir de la position initiale et Ω(θ ) le point de contact correspondant entre la circonférence et l’axe Ox.
– Déterminer l’abscisse de Ω(θ ) et les coordonnées x(θ ) et y(θ ) du point M(θ ). Montrer que la courbe C est périodique et
représenter graphiquement la première période.
−−→ →
−
– Déterminer, en fonction de θ , le vecteur tangent d OM/dθ , le vecteur tangent unitaire T , et l’élément de longueur ds.
→
−
– Déterminer le vecteur normal unitaire N et le rayon de courbure ρ au point paramétré par θ . Montrer que le centre de
courbure est situé sur la droite définie par M(θ ) et Ω(θ ), et préciser sa position sur cette droite.
– (facultatif) L’angle de rotation est défini en fonction du temps par la fonction θ (t). Calculer le vecteur vitesse → −
v du point
→
− →
− →
−
M à l’instant t. Montrer que v s’exprime en fonction de ΩM, dθ /dt et T , et donner un vecteur ω orthogonal au plan du
−−→
mouvement tel que → −v =→ −
ω ∧ ΩM. Obtenir géométriquement à un instant donné quelconque le vecteur vitesse d’un point P
quelconque de la circonférence.
[002691]
Exercice 5283
Un segment AB de longueur l se déplace dans le plan de façon que le point A reste constamment sur l’axe Ox et le point B sur l’axe
~ variant de 0 à 2π. Soit M le point de AB tel que AM=αl, α = Cte , 0 ≤ α ≤ 1. Calculer les coordonnées de M
~ AB)
Oy, l’angle θ = (Ox,
en fonction de θ et déterminer la courbe qu’il décrit.
– A l’instant zéro un oiseau s’envole d’un point A d’un mouvement rectiligne uniforme de vitesse → −
v . Au même instant un
chasseur situé au point B tire un coup de fusil en vue d’abattre l’oiseau. La vitesse de la balle de fusil est en valeur absolue
égale à u. On suppose évidemment que l’on a u > k→ −
v k. Déterminer la direction dans laquelle le chasseur doit tirer pour
abattre l’oiseau et l’instant t0 de l’impact : on écrira deux équations déterminant la vitesse vectorielle →
−u de la balle de fusil
et l’instant t0 , et on en donnera les solutions. Donner l’expression de la distance d parcourue par l’oiseau entre les instants 0
et t0 .
Appliquer numériquement les résultats précédents aux deux cas définis par A(0, 0, a), B(b, 0, 0), → −v = (0, v, 0) avec :
– Envol à partir du repos : a=15m, b=10m, v=5m/s, u=300m/s
– Passage en plein vol : a=20m, b=0, v=90km/h, u=300m/s
[002694]
Exercice 5284
Exercice 5285
On dispose d’un oscilloscope à deux voies. On applique sur la voie X une tension sinusoïdale de pulsation ω, et sur la voie Y une
tension de même amplitude et de pulsation 2ω. En plaçant l’oscilloscope en mode X–Y et pour un choix approprié du gain de chaque
voie, on observe sur l’écran une courbe paramétrée définie en coordonnées cartésiennes par les équations :
x(t) = a sin ωt
y(t) = a sin 2ωt
– Déterminer la période du mouvement T.
– Donner le tableau des variations de x(t) et y(t) sur l’intervalle [0,T], et en déduire l’allure de la courbe.
– Déterminer les coordonnées des points de la courbe d’abscisse ou d’ordonnée maximum.
– Déterminer les symétries de la courbe et donner les transformations correspondantes du paramètre t.
766
[002696]
Exercice 5286
Sur l’écran d’un oscilloscope on observe la courbe dont les équations paramétriques sont les suivantes :
x(t) = a sin ωt
y(t) = a sin(ωt − ϕ)
[002072]
Exercice 5288
Soient a, b des nombres tels que 0 < a < b et soit
[002073]
Exercice 5289
Soit le champ de vecteurs ~V : R2 → R2 , (x, y) 7→ (2xy + ey , x2 + xey ). Calculer la circulation de ~V le long de la parabole x = y2 entre les
points (0, 0) et (1, 1). [002074]
Exercice 5290
Soit le champ de vecteurs ~V : R3 → R3 , (x, y, z) 7→ (xy, −z, xz). ~V est-il un champ de gradient ? Calculer la circulation de ~V le long de
l’hélice x = cost , y = sint , z = t pour t ∈ [0, 2π]. [002075]
Exercice 5291
767
(1 − x2 + y2 )y (1 + x2 − y2 )x
Montrer que ω(x, y) = 2 2 2
dx + dy est une forme différentielle exacte sur R2 et l’intégrer. [002076]
(1 + x + y ) (1 + x2 + y2 )2
Exercice 5292
x ϕ(y)
Sur D =]0, +∞[2 on définit ω(x, y) = ( + ln(x2 + xy))dx + dy.
x+y x+y
[002077]
Exercice 5293
Soit ω(x, y, z) = P(x, y, z)dx + Q(x, y, z)dy + R(x, y, z)dz une forme différentielle C1 sur un ouvert étoilé U de R3 .
[002078]
Exercice 5294
Soit U = (x, y, z) ∈ R3 /z > 0 et ω(x, y, z) = 2xzdx − 2yzdy − (x2 − y2 )dz.
1. En utilisant l’exercice précédent (exercice 5293), montrer que ω admet un facteur intégrant.
2. Chercher un facteur intégrant ne dépendant que de z.
3. On suppose qu’un mouvement dans U vérifie l’équation différentielle 2x(t)z(t)ẋ(t) − 2y(t)z(t)ẏ(t) − (x2 (t) − y2 (t))ż(t).
Trouver une intégrale première du mouvement.
[002079]
Exercice 5295
Calculer l’aire d’une astroïde. [002080]
Exercice 5296
On rappelle que la formule de Stokes générale affirme que si ω est une forme différentielle de degré p − 1, Ω une variété de RN de
dimension p et de bord ∂ Ω, alors Z Z
dω = ω.
Ω ∂Ω
Dans le cas où p = 1, Ω = [a, b] un segnment et ω = f une fonction réelle, que donne cette formule ? Et si Ω est la réunion de plusieurs
intervalles ? Plus généralement, si Ω est une courbe de R3 , et g une fonction définie sur R3 , quel est le travail de g le long de Ω ?
Montrer qu’il ne dépend pas du chemin parcouru. [002480]
Exercice 5297
où n désigne le vecteur normal à Σ. Expliciter cette formule dans les cas où Σ est donnée : a) sous la forme directe z = f (x, y), avec
(x, y) ∈ D ⊂ R2 ; b) sous la forme intrinsèque f (x, y, z) = 0 ; c) sous la forme paramétrique x = x(u, v), y = y(u, v), z = z(u, v), avec
(u, v) ∈ D ⊂ R2 . [002481]
Exercice 5298
768
Calculer I
(2xy2 + sin z) dx + 2x2 y dy + x cos z dz
Γ
le long de la courbe Γ donnée par x = cost, y = z = sint, 0 ≤ t < 2π.
[002482]
Exercice 5299
R
Montrer
R
que si Σ est une surface fermée de R3 et U un champ de vecteurs C1 sur Σ, alors Σ rot U · n dσ = 0. En déduire la valeur de
S rot U · n ds, où U = (−y , x + z, z ) et S l’hémisphère z > 0 de la sphère unité. [002483]
3 3 3
Exercice 5300
R
Soit U = (ex + y2 , −yex , x2 + y2 ) ; calculer ÷U et en déduire Σ U · n dσ , où Σ est une surface fermée de R3 . [002484]
Exercice 5301
Sous les conditions du théorème de Stokes, montrer les identités suivantes, où V est un champ de vecteur arbitraire, Σ une surface de
bord Γ, et φ et ψ des fonctions C1 :
I Z
φ dr = dσ ∧ ∇ϕ,
I ZΣ
dr ∧ U = (n ∧ ∇) ∧ U dσ ,
I Γ
ZΣ
ϕ∇ψ · dr = ∇φ ∧ ∇ψ · n dσ .
Γ Σ
[002485]
Exercice 5302
Déduire de la formule générale de Stokes la formule de Green en deux dimensions : si Ω ⊂ R2 de bord ∂ Ω de classe C1 par morceaux,
et si P, Q sont deux fonctions de R2 dans R de classe C1 dans Ω, alors
I Z
∂Q ∂P
P(x, y) dx + Q(x, y) dy = − dxdy.
∂Ω Ω ∂x ∂y
[002486]
Exercice 5303
H
Soit C une courbe fermée du plan, et P et Q deux polynômes de degré 1 Hen x, y ; montrer que la valeur de C P(x, y) dx + Q(x, y) dy ne
change pas si l’on effectue une translation sur C. En déduire la valeur de C (3x + 4y) dx + (x − 3y) dy, où C est un cercle quelconque de
rayon a > 0. [002487]
Exercice 5304
Soit C le bord du carré [−1, 1] × [−1, 1]. Calculer
I
3 √
(ex + 3y2 ) dx + cos y dy.
C
[002488]
Exercice 5305
Soit C la cycloıde d’équations x = t − sint, y = 1 − cost, et
C0 l’arc de C joignant
R
O = (0, 0) à A = (π, 2) ; calculer C0
769
Exercice 5306
Soit C une courbe fermée du plan enclosant une aire S, et a, b deux réels.
H
1. Calculer C ay dx + bx dy. En déduire que
I I I
1
S= x dy = − y dx = x dy − y dx.
C C 2 C
2. En utilisant la formule précédente, calculer l’aire comprise entre l’axe Ox et l’arche de la cycloïde d’équations x =
t − sint, y = 1 − cost, avec 0 ≤ t ≤ 2π.
3. De même, trouver l’aire intérieure à la boucle du folium de Descartes d’équation x3 + y3 = 3xy, qui est comprise dans
le quadrant x > 0, y > 0 (on pourra chercher une représentation paramétrique de la boucle du folium en posant y = tx).
[002490]
Exercice 5307
Déduire de la formule générale de Stokes la formule de Green en trois
dimensions : si V est un volume de R3 de bord Σ = ∂V , et
U un champ de
vecteur C1 dans V, alors
Z I
divU dv = U · n dσ .
V Σ
dx dy
= 1 3H
Σ x dydz+y dzdx+z dxdy.
[002491]
Exercice 5308
Sous les conditions de la formule de Green, montrer les identités suivantes, où U est un champ de vecteur arbitraire, et ϕ une fonction
C1 :
Z I
∇ϕ dv = ϕ n dσ ,
V
Z I
Σ
rot U dv = n ∧ U dσ .
V Σ
[002492]
Exercice 5309
H
Soit U = (x/r3 , y/r3 , z/r3 ) ; calculer directement IS = S U · n ds dans le cas où S est une boule de rayon r et de centre O = (0, 0, 0).
Calculer également ÷U. Que constatez-vous ? Expliquer pourquoi la formule de Green ne s’applique pas. Calculer IS respectivement
dans le cas où S est une surface fermée dont l’intérieur ne contient pas O (resp. contient O). Que se passe-t-il si O se trouve sur S ?
[002493]
Exercice 5310
p
Dans R3 , soit U un champ vectoriel arbitraire, a un vecteur constant, r le champ vectoriel de coordonnées (x, y, z) et r = x2 + y2 + z2 .
1
Calculer ∆ ; div(r/r3 ) ; div(U ∧ r) ; rot(rot U) ; rot(a ∧ r). [002685]
r
Exercice 5311
770
Soit a, b, c des constantes et U le champ de vecteurs de R3 de coordonnées
(x + 2y + az, bx − 3y − z, 4x + cy + 2z).
Déterminer pour quelles valeurs de a, b, c, U est irrotationnel. Dans ce cas, de quel potentiel dérive-t-il ? Mêmes questions avec le
champ de coordonnées !
xzr2 yzr2 −r2
3 , 3 , 3 ,
(ax2 + by2 + c) 2 (ax2 + by2 + c) 2 (ax2 + by2 + c) 2
où r2 = x2 + y2 + z2 . [002686]
Exercice 5312
Un champ électromagnétique est caractérisé par deux champs de vecteurs E et H, également fonctions du temps t, et satisfaisant les
équations de Maxwell
1 ∂E 1 ∂H
div H = 0, div E = 4πρ, rot H = , rot E = − .
c ∂t c ∂t
où c est une constante et ρ une fonction scalaire de (x, y, z,t). Montrer qu’il existe un champ de vecteurs A tel que rot A = H, et un
champ scalaire φ tel que E s’exprime en fonction de A et φ . Calculer div A à l’aide de φ , et montrer que A et φ satisfont une équation
des ondes. [002687]
Exercice 5313 **
Les formes différentielles suivantes sont elles exactes ? Si oui, intégrer et si non chercher un facteur intégrant.
Correction H [005897]
Exercice 5314 **
Calculer l’ intégrale de la forme différentielle ω le long du contour orienté C dans les cas suivants :
y
2 dx + x2 +y2 dy et C est l’arc de la parabole d’équation y = 2x + 1 joignant les points (0, −1) et (0, 1) parcouru
x 2
1. ω = x2 +y
une fois dans le sens des y croissants.
2. ω = (x − y3 )dx + x3 dy et C est le cercle de centre O et de rayon 1 parcouru une fois dans le sens direct.
π
3. ω = xyzdx et C est l’arc x = cost, y = sint, z = cost sint, t variant en croissant de 0 à 2.
Correction H [005906]
Exercice 5315 **
Soit ω = x2 dx + y2 dy. Calculer l’intégrale de ω le long de tout cercle du plan parcouru une fois dans le sens trigonométrique. Même
question avec ω = y2 dx + x2 dy.
Correction H [005907]
1. r et R sont deux réels strictement positifs tels que r < R. On considère le contour Γ orienté suivant
771
−R −r r R
Calculer l’intégrale de la forme différentielle
e−y
ω= x2 +y2
((x sin x − y cos x)dx + (x cos x + y sin x)dy)
Correction H [005909]
Une courbe fermée (C) est le support d’un arc paramétré γ de classe C1 régulier et simple. On note L sa longueur et A l’aire délimitée
par la courbe fermée (C). Montrer que
L2
A 6 4π .
Pour cela, on supposera tout d’abord L = 2π et on choisira une paramétrisation normale de l’arc. On appliquera ensuite la formule de
PARSEVAL aux intégrales permettant de calculer L et A et on comparera les sommes des séries obtenues.
Correction H [005913]
Soient T un torseur et P un plan. Déterminer le lieu des points M ∈ P tels que T (M) ∈ P.
~
Correction H [004944]
Soient T , T 0 deux torseurs de sommes non nulles, orthogonales. Montrer que le comoment de T et T 0 est nul si et seulement si les
axes centraux sont concourants. [004945]
Soit R = (O,~i, ~j,~k) un repère orthonormé direct de l’espace. On considère les glisseurs :
(
y = mx
G1 d’axe et de vecteur ~u =~i + m~j.
z=1
(
y = −mx
G2 d’axe et de vecteur ~v =~i − m~j.
z = −1
Déterminer l’axe central de G1 + G2 . [004946]
772
Exercice 5321 Glisseurs associés à un tétraèdre
Soit ABCD un tétraèdre non aplati de l’espace. Pour X,Y ∈ {A, B,C, D} distincts, on note GXY le glisseur d’axe la droite (XY ) et de
~ .
vecteur XY
Montrer que (GAB , GAC , GAD , GBC , GBD , GCD ) est une base de l’espace des torseurs.
Correction H [004947]
[004948]
Correction H [005915]
Exercice 5324
Trouver toutes les droites tracées sur la surface d’équations x3 + y3 + z3 = 1 puis vérifier que ces droites sont coplanaires. [005916]
Équation
de la surface de révolution engendrée par la rotation de Γ autour de Oz où Γ est la courbe d’équations paramétriques :
x = a cos3 u
y = a sin3 u (a > 0)
z = a cos 2u.
Correction H [005047]
773
Correction H [005048]
Correction H [005049]
Soit S une surface d’équation z = f (x, y). Montrer que S est de révolution si et seulement si en tout point M, la normale à S en M
est parallèle ou sécante à Oz.
Correction H [005051]
Exercice 5330
Que dire d’une surface S telle que toutes les normales sont concourantes ? (cf ex.5329) [005052]
1. Reconnaître S .
2. Soit D la droite d’équations : 2x + y = 0, z = 0. Déterminer les points M de S tels que le plan tangent à S en M est
parallèle à D. (Contour apparent de S dans la direction de D)
Correction H [005053]
Correction H [005054]
774
Soit C le cercle intersection de la sphère d’équation x2 + y2 + z2 = 1 et du plan d’équation x + y = 1, et S = (1, 1, 1). Déterminer
l’équation cartésienne du cône de sommet S s’appuyant sur C .
Correction H [005055]
Exercice 5335 Position d’une surface de révolution par rapport au plan tangent
p
Soit S une surface d’équation cartésienne z = f (ρ) où ρ = x2 + y2 et f est une fonction de classe C 2 . Montrer que la position de
S par rapport à son plan tangent est donnée par le signe de f 0 (ρ) f 00 (ρ). Interpréter géométriquement ce fait. [005057]
775
224 260.01 Espace de probabilité discret
Exercice 5342
Déterminer tous les sous-groupes de Z/8Z.
Correction H [001435]
Exercice 5343
Montrer que le groupe-quotient C/R est isomorphe à R. [001436]
Exercice 5344
Soit G le groupe Q/Z. Si q ∈ Q, on note cl(q) la classe de q modulo Z.
776
1. Montrer que cl( 35 5 35
6 ) = cl( 6 ) et déterminer l’ordre de cl( 6 ).
2. Montrer que si x ∈ G il existe un unique α ∈ Q ∩ [0, 1[ tel que x = cl(α).
3. Montrer que tout élément de G est d’ordre fini et qu’il existe des éléments d’ordre arbitraire.
[001437]
Exercice 5345
Décrire le groupe-quotient R∗ /R∗+ et montrer qu’il est isomorphe à Z/2Z.
Correction H [001438]
Exercice 5346
Montrer que tout quotient d’un groupe monogène est monogène. [001439]
Exercice 5347
Soient G le groupe-produit (Z/4Z) × (Z/4Z) et H le sous-groupe de G engendré par (3, 2). Écrire la décomposition de G suivant les
classes à gauche modulo H. Décrire le groupe-quotient G/H. [001440]
Exercice 5348
Soit G un groupe Z(G) = {h ∈ G; ∀g ∈ g, gh = hg}.
1. Montrer que Z(G) est un sous-groupe distingué de G.
2. Montrer que si G/Z(G) est monogène G est cyclique.
[001441]
Exercice 5349
Soit G un groupe ; on note D(G) le groupe engendré par les éléments de la forme ghg−1 h−1 ; g, h ∈ G.
1. Montrer que D(G) est distingué dans G.
2. Montrer que G/D(G) est commutatif ; plus généralement montrer qu’un sous-groupe distingué H de G contient D(G)
si et seulement si G/H est commutatif.
Correction H [001442]
Exercice 5350
Soit G un groupe ; on note, pour tout g ∈ G ϕg l’application x 7→ gxg−1 de G dans lui-même et Int(G) = {ϕg ; g ∈ G}.
1. Montrer que Int(G) est un sous-groupe distingué de Aut(G).
2. Soit f : G → Int(G) l’application g 7→ ϕg . Montrer que f est un homomorphisme de groupe. Calculer Ker( f ).
3. En déduire que G/Z(G) est isomorphe à Int(G).
[001443]
Exercice 5351
Soit G un groupe, H et K deux sous-groupes de G. On note HK = {hk; h ∈ H, k ∈ K}. On suppose que K est distingué dans G.
1. Montrer que HK = KH et que HK est un sous-groupe de G.
2. Montrer que H et K sont des sous-groupes de KH et que K ∩ H est un sous-groupe distingué de H et que K est distingué
dans KH.
3. Soit ϕ : H → (HK)/K la restriction à H de l’application quotient. Calculer le noyau et l’image de ϕ. En déduire que les
groupes H/(K ∩ H) et (HK)/K sont isomorphes.
[001444]
Exercice 5352
Soit G un groupe, H et K deux sous-groupes distingués de G avec H ⊂ K.
777
1. Montrer que K/H est un sous-groupe distingué de G/H.
2. Montrer que le quotient (G/H)/(K/H) est isomorphe à G/K.
[001445]
Exercice 5353
1 −1 1 −1 0
Soit G le sous-groupe de Gl(2, R) engendré par les matrices A = √ et B = .
2 1 1 0 1
1. Soit H le sous-groupe de G engendré par AB. Calculer |H|
2. Montrer que H est distingué dans G. Calculer le quotient G/H; en déduire |G|.
Correction H [001446]
Exercice 5354
Les questions sont indépendantes.
1. (a) Montrer que l’application f : Z2 → Z, (x, y) 7→ 3x + 6y est un morphisme de groupes.
(b) Déterminer le noyau ker f de f et montrer qu’il n’existe pas (p, q) ∈ Z2 tel que ker f = pZ × qZ.
(c) Montrer que le groupe-quotient Z2 /Z(−2, 1) est isomorphe au groupe 3Z.
2. Soit G le sous-groupe de Z2 engendré par (2, 0) et (0, 2). Montrer que le groupe-quotient Z2 /G est isomorphe à Z/2Z ×
Z/2Z.
Correction H [001447]
Exercice 5355
1. Montrer que les sous-groupes de Z sont de la forme nZ où n ∈ N. (indication : utiliser la division euclidienne).
2. Rappeler pourquoi ces sous-groupes sont distingués. On peut donc considérer les groupes quotients Z/nZ.
3. Montrer que Z/nZ est isomorphe au groupe des racines nième de l’unité.
4. Montrer que Z/nZ est isomorphe au groupe engendré par un cycle de longueur n dans SN (N ≥ n).
5. Plus généralement, montrer qu’il existe, à isomorphisme près, un seul groupe monogène (ie engendré par un seul élé-
ment) d’ordre n, appelé groupe cyclique d’ordre n.
[001448]
Exercice 5356
Rappel : si A est un anneau (en particulier, si A est un corps), on note GLn (A) l’ensemble des matrices carrées de dimension n à
coefficient dans A, qui sont inversibles. GLn (A) forme un groupe pour la loi × de multiplication des matrices, appelé groupe linéaire.
Une matrice carrée de dimension n est dans GLn (A) ssi son déterminant est un inversible de l’anneau A (ce qui revient à dire, lorsque
A est un corps, que son déterminant est non nul).
Pour simplifier, on suppose dans l’exercice que A est un corps, noté K.
1. Montrer que det : GLn (K) → K∗ est un morphisme de groupes.
2. On note SLn (K) = ker(det). Dire pourquoi SLn (K) est un sous-groupe distingué de GLn (K) et montrer que GLn (K)/SLn (K) ∼
=
K∗ .
3. Reconnaître GL1 (K) et SL1 (K).
4. Montrer que les matrices diagonales (resp. triangulaires supérieures) de GLn (K) forment un sous-groupe. Sont-ils dis-
tingués ?
5. Montrer que Z(GLn (K)) est le sous-groupe formé par les homothéties.
[001449]
778
238 301.00 Ordre d’un élément
Exercice 5357
On dispose d’un échiquier et de dominos. Les dominos sont posés sur l’échiquier soit horizontalement, soit verticalement de façon à
couvrir deux cases contiguës. Est-il possible de couvrir ainsi entièrement l’échiquier à l’exception des deux cases extrèmes, en haut
à gauche et en bas à droite ? Reprendre cette question dans le cas où l’on exclut deux cases quelconques à la place des deux cases
extrèmes ci-dessus.
Indication H [002101]
Exercice 5358
(I) Soit X un ensemble et P(X) l’ensemble des parties de X ordonné par l’inclusion. Soit ϕ une application croissante de P(X) dans
lui-même.
(a) Montrer que l’ensemble E des parties A de X qui vérifient ϕ(A) ⊂ A est non vide et admet un plus petit élément A0 .
est croissante.
Exercice 5359
Soit X un ensemble non vide et ordonné. Montrer qu’il existe une partie Y totalement ordonnée de X qui vérifie la propriété
∀x ∈
/Y ∃y ∈ X x et y non comparables
Exercice 5360
Un jardinier doit planter 10 arbres en 5 rangées de 4 arbres. Donner une disposition possible. Quel est le nombre minimal d’arbres dont
il doit disposer pour planter 6 rangées de 5 arbres ? Généraliser.
Indication H [002104]
Exercice 5361
Soit n et p deux entiers, p ≤ n. Démontrer, grâce à un dénombrement, la formule suivante :
p−k
∑ CnkCn−k = 2 pCnp
0≤k≤p
Indication H [002105]
Exercice 5362
Exercice 5363
779
On considère sur R la loi de composition définie par x ? y = x + y − xy. Cette loi est-elle associative, commutative ? Admet-elle un
élément neutre ? Un réel x admet-il un inverse pour cette loi ? Donner une formule pour la puissance n-ième d’un élément x pour cette
loi.
Indication H Correction H [002107]
Exercice 5364
Soit E un monoïde unitaire. On dit qu’un élément a de E admet un inverse à gauche (resp. inverse à droite) s’il existe b ∈ E tel que
ba = e (resp. ab = e).
(a) Supposons qu’un élément a admette un inverse à gauche b qui lui-même admet un inverse à gauche. Montrer que a est inversible.
(b) Supposons que tout élément de E admette un inverse à gauche. Montrer que E est un groupe.
Correction H [002108]
Exercice 5365
Soit E un ensemble muni d’une loi ? associative
(i) admettant un élément neutre à gauche e (i.e. ∀x ∈ E e ? x = x) et
(ii) tel que tout élément possède un inverse à gauche (i.e. ∀x ∈ E ∃y ∈ E y ? x = e).
Montrer que E est un groupe pour la loi ?.
Indication H Correction H [002109]
Exercice 5366
Les rationnels non nuls forment-ils un sous-groupe multiplicatif de R× ?
Indication H [002110]
Exercice 5367
Montrer que l’ensemble {2n | n ∈ Z} est un sous-groupe multiplicatif de Q∗ , ainsi que l’ensemble { 1+2m
1+2n | n, m ∈ Z}.
Indication H [002111]
Exercice 5368
Montrer que l’ensemble des matrices carrées à n lignes et n colonnes de déterminant non nul est un groupe pour la multiplication.
Indication H [002112]
Exercice 5369
On considère l’ensemble E des matrices carrées à coefficients réels de la forme
a 0
, a ∈ R× , b ∈ R
b 0
(a) Montrer que E est ainsi muni d’une loi de composition interne associative.
(d) Soit e un élément neutre à droite. Montrer que tout élément de E possède un inverse à gauche pour cet élément neutre, i.e.
∀g ∈ E ∃h ∈ E hg = e
Indication H [002113]
Exercice 5370
780
Soit G un groupe vérifiant
∀x ∈ G x2 = e
Montrer que G est commutatif. Déduire que si G est fini, alors l’ordre de G est une puissance de 2.
Correction H [002114]
Exercice 5371
Soit G un groupe d’ordre pair. Montrer qu’il existe un élément x ∈ G, x 6= e tel que x2 = e.
Indication H Correction H [002115]
Exercice 5372
Soit G un groupe d’ordre impair. Montrer que l’application f de G sur lui-même donnée par f (x) = x2 est une bijection. En déduire
que l’équation x2 = e a une unique solution, à savoir x = e.
Indication H [002116]
Exercice 5373
Soient G un groupe fini et m un entier premier à l’ordre de G. Montrer que pour tout a ∈ G l’équation xm = a admet une unique solution.
Indication H [002117]
Exercice 5374
Soit G un groupe et H < G, K < G deux sous-groupes de G. On suppose qu’il existe deux éléments a, b ∈ G tels que Ha ⊂ Kb. Montrer
que H < K.
Correction H [002118]
Exercice 5375
Soit H une partie non vide d’un groupe G. On pose H −1 = {x−1 ; x ∈ H}. Montrer les équivalences suivantes :
(a) H < G ⇔ HH −1 ⊂ H
(b) H < G ⇔ ∀a ∈ H Ha = H.
Indication H [002119]
Exercice 5376
Soit G un groupe et H, K deux sous-groupes de G.
(b) Montrer qu’un groupe ne peut être la réunion de deux sous-groupes propres.
Correction H [002120]
Exercice 5377
Montrer que dans un groupe G, toute partie non vide finie stable par la loi de composition est un sous-groupe. Donner un contre-exemple
à la propriété précédente dans le cas d’une partie infinie.
Correction H [002121]
Exercice 5378
(a) Montrer que les seuls sous-groupes de Z sont de la forme nZ où n est un entier.
(b) Un élément x d’un groupe est dit d’ordre fini s’il existe un entier k tel que xk = eG . Montrer que {k ∈ Z | xk = eG } est alors un
sous-groupe non nul de Z. On appelle ordre de x le générateur positif de ce sous-groupe.
781
(c) Soit x un élément d’un groupe G. Montrer que x est d’ordre d si et seulement si le sous-groupe < x > de G engendré par x est
d’ordre d.
Indication H [002122]
Exercice 5379
a b
On pose SL2 (Z) = { | a, b, c, d ∈ Z, ad − bc = 1}.
c d
(a) Montrer que SL2 (Z) est un sous-groupe du groupe des matrices inversibles à coefficients dans Z.
Exercice 5380
Soit G un groupe abélien et a et b deux éléments d’ordres finis. Montrer que ab est d’ordre fini et que l’ordre de ab divise le ppcm des
ordres de a et b. Montrer que si les ordres de a et b sont premiers entre eux, l’ordre de ab est égal au ppcm des ordres de a et de b.
Correction H [002124]
Exercice 5381
Soit G un groupe commutatif. Montrer que l’ensemble des éléments d’ordre fini de G forme un sous-groupe de G.
Indication H [002125]
Exercice 5382
Déterminer tous les sous-groupes de µ2 × µ2 .
Indication H [002126]
Exercice 5383
T
Soient G un groupe et {Gi }i∈I la famille des sous-groupes propres maximaux de G. On pose F = i∈I Gi . Montrer que F est l’ensemble
des éléments a de G qui sont tels que, pour toute partie S de G contenant a et engendrant G, S − {a} engendre encore G.
Correction H [002127]
Exercice 5384
Déterminer tous les groupes d’ordre ≤ 5. En déduire qu’un groupe non commutatif possède au moins 6 éléments. Montrer que le groupe
symétrique S3 est non commutatif.
Indication H [002128]
Exercice 5385
Le centre d’un groupe G est l’ensemble Z(G) des éléments de G qui commutents à tous les éléments de G. Vérifier que Z(G) est un
sous-groupe abélien de G. Montrer que si G possède un unique élément d’ordre 2, alors cet élément est dans le centre Z(G).
Indication H [002129]
Exercice 5386
Soient G un groupe et H et K deux sous-groupes de G.
(a) Montrer que l’ensemble HK = {xy | x ∈ H, y ∈ K} est un sous-groupe de G si et seulement si HK = KH.
|H| · |K|
(b) Montrer que si H et K sont finis alors |HK| = .
|H ∩ K|
782
Correction H [002130]
Exercice 5387
Déterminer tous les sous-groupes du groupe symétrique S3 .
Correction H [002131]
Exercice 5388
Montrer que dans un groupe d’ordre 35, il existe un élément d’ordre 5 et un élément d’ordre 7.
Indication H Correction H [002132]
Exercice 5389
Soit G un groupe d’ordre 2p avec p un nombre premier. Montrer qu’il existe un élément d’ordre 2 et un élément d’ordre p.
Correction H [002133]
Exercice 5390
n
Soient n ≥ 0 un entier et p un nombre premier tels que p divise 22 + 1. Montrer que p est de la forme p = k2n+1 + 1 où k est un entier.
Indication H Correction H [002134]
Exercice 5391
Montrer que tout entier n > 0 divise toujours ϕ(2n − 1) (où ϕ est la fonction indicatrice d’Euler).
Indication H Correction H [002135]
Exercice 5392
Soit G un groupe multiplicatif (c’est-à-dire dont la loi est notée multiplicativement). Soient a et b deux éléments de G. Montrer que si
ab est d’ordre fini, alors ba l’est également et son ordre est celui de ab. [002661]
Exercice 5393
Montrer que les éléments d’ordre fini d’un groupe commutatif G forment un sous-groupe de G. En est-il de même si G n’est pas
commutatif ? [002662]
Exercice 5394
Soit G un groupe commutatif multiplicatif, a et b deux éléments de G d’ordres n et m. Que peut-on dire de l’ordre de ab ? Que peut-on
dire de plus si l’intersection des sous-groupes Ga et Gb engendrés par a et b est réduite à {1G } ? [002663]
Exercice 5395
Montrer qu’un groupe fini dont l’ordre est un nombre premier est cyclique. [002664]
Exercice 5396
Soient σ et τ deux transpositions de {1, . . . , n}. Montrer que σ ◦ τ est d’ordre 1, 2 ou 3. [002665]
783
239 302.00 Groupe symétrique, décomposition en cycles disjoints, signature
Exercice 5397
Pour tout n ∈ |||∗ , calculer la signature de la permutation [n n − 1 n − 2 . . . 3 2 1] ∈ Sn . [002666]
Exercice 5398
Soit n ∈ |||∗ . Calculer la somme des nombres d’inversions de toutes les permutations de {1, 2, . . . , n}. [002667]
Exercice 5399
Matrices de permutation
Soit n ∈ |||∗ et K un corps. Montrer que l’application
φ : Sn → Mn (K)
σ 7→ (δi,σ ( j) )1≤i, j≤n
1 si k = l
où δk,l = (symbole de Kronecker) induit un morphisme de groupes de Sn dans GLn (K). [002668]
0 si k 6= l
Exercice 5400
Exercice 5401
Expliciter les 24 rotations de l’espace laissant un cube de sommets A1 , A2 , . . . , A8 invariant.
Décomposer en cycles les permutations de S8 correspondantes.
Ecrire les produits "typiques" de 2 quelconques de ces permutations. [002670]
Exercice 5403
Soit G un groupe, A une partie non vide de G. On note N(A) = {g ∈ G; gAg−1 = A} et C(A) = {g ∈ G; ∀a ∈ A; gag−1 = a}. Montrer
que N(A) et C(A) sont des sous-groupes de G et que C(A) est un sous-groupe distingué de N(A). [001429]
Exercice 5404
Soit G un groupe, H et K deux sous-groupes de G. On note HK = {hk; h ∈ H, k ∈ K}.
1. Montrer que HK est un sous-groupe de G si et seulement si HK = KH. En déduire que si H est distingué dans G alors
HK est un sous-groupe de G.
2. On suppose désormais que ∀h ∈ H, k ∈ K : hk = kh. Montrer que l’application f : H × K → G définie par ∀h ∈ H, k ∈
K : f (h, k) = hk est un homomorphisme de groupes.
3. Calculer le noyau et l’image de f . Donner une condition nécéssaire et suffisante pour que f soit un isomorphisme de
groupes.
784
[001430]
Exercice 5405
1. Soit G un groupe, H un sous-groupe de G. Montrer que les propriétés suivantes sont équivalentes :
i) ∀g ∈ G : gHg−1 ⊂ H.
ii) ∀g ∈ G : gHg−1 = H.
iii) ∀g ∈ G : gH = Hg.
2. En déduire que tout sous-groupe d’indice 2 est distingué.
[001431]
Exercice 5406
Soient T = a0 bc : a, c ∈ R \ {0} , b ∈ R et U = 1b
01 :b∈R .
Exercice 5407
Soit G un groupe.
1. Un sous-groupe H de G est distingué si : ∀x ∈ G, xH = Hx, ce qui est équivalent à dire que H est le noyau d’un
morphisme de G dans un groupe. Rappeler la démonstration de cette équivalence.
2. Si H est un sous-groupe d’indice 2 de G, montrer que H est distingué.
3. Si G est abélien, montrer que tout sous-groupe de G est distingué.
4. Le centre de G est l’ensemble Z(G) = {z ∈ G : ∀x ∈ G, xz = zx}. Montrer que Z(G) est un sous-groupe distingué.
[001433]
Exercice 5408
Soit G un groupe tel que l’application x → x−1 soit un morphisme. Montrer que G est commutatif.
Indication H [002136]
Exercice 5409
Soient G un groupe et n ≥ 1 un entier tels que l’application x → xn soit un automorphisme de G. Montrer que pour tout élément x de
G, xn−1 appartient au centre de G.
Correction H [002137]
Exercice 5410
Montrer que le groupe des automorphismes du groupe Z/2Z × Z/2Z est isomorphe au groupe symétrique S3 .
Correction H [002138]
Exercice 5411
Montrer qu’un sous-groupe d’indice 2 dans un groupe G est distingué dans G.
Correction H [002139]
Exercice 5412
Soit G un groupe et H un sous-groupe. On suppose que le produit de deux classes à gauche modulo H est une classe à gauche modulo
H. Montrer que H est distingué dans G.
785
Correction H [002140]
Exercice 5413
Soit G un groupe et ' une relation d’équivalence sur G. On suppose que cette relation est compatible avec la loi de groupe, c’est-à-dire
que
∀x, y ∈ G ∀x0 , y0 ∈ G x ' x0 et y ' y0 alors xy ' x0 y0
Montrer que la classe H de l’élément neutre 1 est un sous-groupe distingué de G et que
Correction H [002141]
Exercice 5414
Soit G un groupe et K ⊂ H ⊂ G deux sous-groupes. On suppose que H est distingué dans G et que K est caractéristique dans H (i.e.
stable par tout automorphisme de H). Montrer qu’alors K est distingué dans G.
Donner un exemple de groupe G et de deux sous-groupes K ⊂ H ⊂ G, H étant distingué dans G et K étant distingué dans H, mais K
n’étant pas distingué dans G.
Correction H [002142]
Exercice 5415
(a) Montrer que pour tous entiers premiers entre eux m, n > 0, les deux groupes (Z/mnZ)× et (Z/mZ)× × (Z/nZ)× sont isomorphes.
En déduire que ϕ(mn) = ϕ(m)ϕ(n), où ϕ est la fonction indicatrice d’Euler.
(b) Le groupe multiplicatif (Z/15Z)× est-il cyclique ? Montrer que (Z/8Z)× ' (Z/2Z)×(Z/2Z), que (Z/16Z)× ' (Z/4Z)×(Z/2Z).
Etudier le groupe multiplicatif (Z/24Z)× .
Indication H [002143]
Exercice 5416
(a) Montrer que si m et n sont des entiers premiers entre eux et qu’un élément z d’un groupe G vérifie zm = zn = e où e désigne l’élément
neutre de G, alors z = e.
(b) Montrer que si m et n sont deux entiers premiers entre eux, l’application
φ : µm × µn → µmn
Exercice 5417
Montrer que les groupes µ4 et µ2 × µ2 ne sont pas isomorphes. De façon générale montrer que si m et n sont des entiers qui ne sont pas
premiers entre eux, les groupes µmn et µm × µn ne sont pas isomorphes.
Correction H [002145]
Exercice 5418
Soit n et d deux entiers tels que d divise n. On définit une application f : µn → µd qui à s associe sn/d . Montrer que f est un morphisme
surjectif de groupes dont le noyau est µn/d .
Indication H [002146]
Exercice 5419
Soit f : G → H un morphisme de groupes finis. Soit G0 un sous-groupe de G. Montrer que l’ordre de f (G0 ) divise les ordres de G0 et
de H.
Indication H [002147]
786
Exercice 5420
Soit f : G → H un morphisme de groupes finis. Soit G0 un sous-groupe de G d’ordre premier à l’ordre de H. Montrer que G0 ⊂ ker( f ).
Indication H [002148]
Exercice 5421
Soit G un groupe fini et H et K deux sous-groupes de G. On suppose que H est distingué dans G, que |H| et |G/H| sont premiers entre
eux et |H| = |K|. Montrer que H = K.
Correction H [002149]
Exercice 5422
Soit f un morphisme de groupes f : Q → Q× ×
>0 , Q étant muni de l’addition et Q>0 muni de la multiplication. Calculer f (n) en fonction
de f (1) pour tout entier n > 0. Montrer que les deux groupes précédents ne sont pas isomorphes.
Correction H [002150]
Exercice 5423
Trouver tous les morphismes du groupe additif Q dans lui même.
Même question de Q dans Z.
Même question de Z/mZ dans Z.
Indication H [002151]
Exercice 5424
Etant donnés deux entiers m, n > 0, déterminer tous les morphismes de groupe de Z/mZ dans Z/nZ, puis tous les automorphismes de
Z/nZ.
Indication H [002152]
Exercice 5425
Soit G un groupe et H un sous groupe distingué de G d’indice n. Montrer que pour tout a ∈ G, an ∈ H. Donner un exemple de
sous-groupe H non distingué de G pour lequel la conclusion précédente est fausse.
Correction H [002153]
Exercice 5426
Soit G un groupe fini et H un sous-groupe distingué d’ordre n et d’indice m. On suppose que m et n sont premiers entre eux. Montrer
que H est l’unique sous-groupe de G d’ordre n.
Correction H [002154]
Exercice 5427
Montrer que SLn (R) est un sous-groupe distingué du groupe GLn (R) et que le groupe quotient est isomorphe à R× .
Indication H [002155]
Exercice 5428
On considère les groupes suivants :
T = {z ∈ (x2 + 1)2pt| |z| = 1} µn = {z ∈ (x2 + 1)2pt| zn = 1} µ∞ = {z ∈ (x2 + 1)2pt| ∃n zn = 1}
787
(b) Montrer que µ∞ ' Q/Z. Quels sont les sous-groupes finis de µ∞ ?
(c) Montrer qu’un sous-groupe de type fini de Q contenant Z est de la forme 1q Z. En déduire la forme des sous-groupes de type fini de
Q/Z et de µ∞ .
n
(d) Soit p un nombre premier. Montrer que µ p∞ = {z ∈ (x2 + 1)2pt| ∃n ∈ ||| z p = 1} est un sous-groupe de µ∞ . Est-il de type fini ?
Correction H [002156]
Exercice 5429
Soit G un sous-groupe d’indice fini du groupe multiplicatif (x2 + 1) × . Montrer que G = (x2 + 1) × .
Correction H [002157]
Exercice 5430
Soit G un groupe et H un sous-groupe contenu dans le centre Z(G) de G. Montrer que H est distingué dans G et que, si le groupe
quotient G/H est cyclique, G = Z(G).
Indication H [002158]
Exercice 5431
Montrer qu’un groupe d’ordre p2 où p est un nombre premier est abélien. (On utilisera que le centre d’un p-groupe est non trivial, ce
qui est une conséquence classique de la “formule des classes” (voir chapitre suivant)).
Indication H [002159]
Exercice 5432
(a) Soit p un nombre premier. Montrer que tout morphisme de groupes entre Fnp et Fm
p est une application F p -linéaire.
(b) Montrer que le groupe des automorphismes de Z/pZ est isomorphe au groupe multiplicatif F∗p .
Exercice 5433
Déterminer le centre du groupe GLn (F p ) des automorphismes de (F p )n .
Indication H [002161]
Exercice 5434
Soit p un nombre premier. Montrer qu’un groupe abélien fini, dont tous les éléments différents de l’élément neutre sont d’ordre p, est
isomorphe à (Z/pZ)n .
Correction H [002162]
Exercice 5435
(a) Soit G un groupe et H un sous-groupe distingué de G. On note ϕ la surjection canonique ϕ : G → G/H. Montrer que l’ordre d’un
élément x de G est un multiple de l’ordre de ϕ(x).
(b) Pour tout x ∈ G on pose τx l’application de G dans G définie par τx (y) = xyx−1 . Montrer que τx est un automorphisme de G et que
l’application
x → τx
est un morphisme de groupes de G dans Aut(G). Quel est le noyau de ce morphisme ?
(c) On suppose que G est fini et que H est un sous-groupe distingué dont l’ordre est le plus petit nombre premier p divisant l’ordre de
G. Montrer que pour tout x ∈ G l’ordre de la restriction à H de τx est un diviseur de p − 1 et de l’ordre de G. En déduire que τx restreint
à H est l’identité pour tout x et donc que H est contenu dans le centre de G.
Indication H [002163]
788
Exercice 5436
Soit G un groupe. On appelle groupe des commutateurs de G et l’on note D(G) le sous-groupe de G engendré par les éléments de la
forme xyx−1 y−1 . Montrer que D(G) est distingué dans G et que le quotient G/D(G) est abélien. Montrer que D(G) est le plus petit
sous-groupe distingué de G tel que le quotient de G par ce sous-groupe soit abélien.
Indication H [002164]
Exercice 5437
Soit G un groupe d’ordre p3 où p est un nombre premier. Montrer que si G n’est pas commutatif, Z(G) = D(G) et que ce sous-groupe
est d’ordre p.
Correction H [002165]
(a) Ecrire la décomposition de σ en produit de cycles de supports disjoints. Quelle est la signature de σ ?
(b) Donner la liste des éléments de < σ >. Déterminer < σ > ∩A5 .
Indication H [002166]
Exercice 5439
(a) Montrer que le produit de deux transpositions distinctes est un 3-cycle ou un produit de deux 3-cycles. En déduire que An est
engendré par les 3-cycles.
Exercice 5440
On appelle cycle une permutation σ vérifiant la propriété suivante : il existe une partition de {1, . . . , n} en deux sous-ensembles I et
J tels que la restriction de σ à I est l’identité de I et il existe a ∈ J tel que J = {a, σ (a), . . . , σ r−1 (a)} où r est le cardinal de J. Le
sous-ensemble J est appelé le support du cycle σ .
Un tel cycle sera noté (a, σ (a), . . . , σ r−1 (a))
(a) Soit σ ∈ Sn une permutation. On considère le sous-groupe C engendré par σ dans Sn . Montrer que la restriction de σ à chacune
des orbites de {1, . . . , n} sous l’action de C est un cycle, que ces différents cycles commutent entre eux, et que σ est le produit de ces
cycles.
(c) Montrer que si σ est un cycle, σ = (a, σ (a), . . . , σ r−1 (a)), la conjuguée τσ τ −1 est un cycle et que τσ τ −1 = (τ(a), τ(σ (a)), . . . , τ(σ r−1 (a))).
(d) Déterminer toutes les classes de conjugaison des permutations dans S5 (on considérera leur décomposition en cycles). Déterminer
tous les sous-groupes distingués de S5 .
Indication H [002168]
Exercice 5441
789
Montrer que les permutations circulaires engendrent Sn si n est pair, et An si n est impair.
Correction H [002169]
Exercice 5442
Soit I un sous-ensemble de {1, . . . , n} et σ un cycle de support I. Soit τ une autre permutation. Montrer que τ commute avec σ si et
seulement si τ laisse invariant I et la restriction de τ à I est égale à une puissance de la restriction de σ à I.
Correction H [002170]
Exercice 5443
Soit H un sous-groupe distingué de Sn contenant une transposition. Montrer que H = Sn .
Correction H [002171]
Exercice 5444
Dans le groupe symétrique S4 on considère les sous-ensembles suivants :
Exercice 5445
Montrer que l’ordre d’une permutation impaire est un nombre pair.
Indication H [002173]
Exercice 5446
Montrer que toute permutation d’ordre 10 dans S8 est impaire.
Correction H [002174]
Exercice 5447
(a) Montrer que tout 3-cycle est un carré. En déduire que le groupe alterné An est engendré par les carrés de permutations.
Exercice 5448
Trouver toutes les classes de conjugaison de S4 . Donner la liste des sous-groupes distingués de S4 .
Correction H [002176]
Exercice 5449
Etant donnés un groupe G et un sous-groupe H, on définit le normalisateur NorG (H) de H dans G comme l’ensemble des éléments
g ∈ G tels que gHg−1 = H.
(a) Montrer que NorG (H) est le plus grand sous-groupe de G contenant H comme sous-groupe distingué.
(b) Montrer que le nombre de sous-groupes distincts conjugués de H dans G est égal à l’indice [G : NorG (H)] et qu’en particulier c’est
un diviseur de l’ordre de G.
Indication H [002177]
Exercice 5450
790
Montrer que pour m ≥ 3, un groupe simple d’ordre ≥ m! ne peut avoir de sous-groupe d’indice m.
Indication H Correction H [002178]
Exercice 5451
Soit G un groupe et H un sous-groupe d’indice fini n. Montrer que l’intersection H 0 des conjugués de H par les éléments de G est un
sous-groupe distingué de G et d’indice fini dans G. Montrer que c’est le plus grand sous-groupe distingué de G contenu dans H.
Indication H [002179]
Exercice 5452
a) Montrer qu’un groupe G vérifiant
∀a, b ∈ G a2 b2 = (ab)2
est commutatif.
(b) Le but de cette question est de donner un exemple de groupe G vérifiant la propriété
∀a, b ∈ G a3 b3 = (ab)3
Exercice 5453
Soient G un groupe et H un sous-groupe d’indice fini dans G. On définit sur G la relation xRy si et seulement si x ∈ HyH.
(a) Montrer que R est une relation d’équivalence et que toute classe d’équivalence pour la relation R est une union finie disjointe de
classes à gauche modulo H.
S
Soit HxH = 1≤i≤d(x) xi H la partition de la classe HxH en classes à gauche distinctes.
(b) Soit h ∈ H et i un entier compris entre 1 et d(x) ; posons h ∗ xi H = hxi H. Montrer que cette formule définit une action transitive de
H sur l’ensemble des classes x1 H, . . . , xd(x) H et que le fixateur de xi H dans cette action est H ∩ xi Hxi−1 . En déduire que
d(x) = [H : H ∩ xHx−1 ]
(c) Montrer que H est distingué dans G si et seulement si d(x) = 1 pour tout x ∈ G.
(d) On suppose que G est fini et que [G : H] = p, où p est le plus petit nombre premier divisant l’ordre de G. Le but de cette question
est de montrer que H est distingué dans G.
(i) Montrer que pour tout x ∈ G , d(x) ≤ p. En déduire que d(x) = 1 ou d(x) = p.
(ii) Montrer que si H n’est pas distingué dans G, il existe une unique classe d’équivalence pour la relation R et que G = H, ce qui
contredit l’hypothèse [G : H] = p.
Correction H [002181]
Exercice 5454
Soit G un groupe fini agissant sur un ensemble fini X.
(a) On suppose que toute orbite contient au moins deux éléments, que |G| = 15 et que card(X) = 17. Déterminer le nombre d’orbites et
le cardinal de chacune.
(b) On suppose que |G| = 33 et card(X) = 19. Montrer qu’il existe au moins une orbite réduite à un élément.
Correction H [002182]
Exercice 5455
791
(a) Soit G un groupe et H un sous-groupe. Montrer que la formule
g.g0 H = gg0 H
définit une action de G sur l’ensemble quotient G/H. Déterminer le fixateur d’une classe gH.
(b) Soit G un groupe et X et Y deux ensembles sur lesquels G agit (on parlera de G-ensembles). Soit f une application de X dans Y . On
dira que f est compatible à l’action de G (ou que f est un morphisme de G-ensembles) si pour tout élément x de X et tout g dans G,
f (g.x) = g. f (x). Montrer que si f est bijective et compatible à l’action de G il en est de même de f −1 . On dira dans ce cas que f est un
isomorphisme de G-ensembles.
(c) Soit G un groupe agissant transitivement sur un ensemble X (i.e. pour tout couple d’éléments x et y de X il existe au moins un
élément g du groupe tel que g.x = y). Montrer qu’il existe un sous-groupe H de G tel que X soit isomorphe en tant que G-ensemble à
G/H (on prendra pour H le fixateur d’un point quelconque de X).
(d) i) Soit H et K deux sous-groupes de G. Montrer qu’il existe une application f de G/H vers G/K compatible avec l’action de G si et
seulement si H est contenu dans un conjugué de K. Montrer que dans ce cas f est surjective. Montrer que G/H et G/K sont isomorphes
en tant que G-ensembles si et seulement si H et K sont conjugués dans G.
ii) Soit X et Y deux G-ensembles transitifs. Montrer qu’il existe une application de X vers Y compatible avec l’action de G si et
seulement si il existe deux éléments x et y de X et Y tels que le fixateur de x soit contenu dans un conjugué du fixateur de y. Montrer
que X et Y sont isomorphes si et seulement si les fixateurs de x et de y sont conjugués dans G.
Correction H [002183]
Exercice 5456
S
Soit G un groupe fini et X un G-ensemble transitif. On dira que X est imprimitif si X admet une partition X = 1≤i≤r Xi telle que tout
élément g de G respecte cette partition, i.e. envoie un sous-ensemble Xi sur un sous-ensemble Xk (éventuellement k = i) et telle que
2 ≤ r et les parties Xi ne sont pas réduites à un élément. Dans le cas contraire on dit que X est primitif.
(a) Montrer que dans la décomposition précédente, si elle existe, tous les sous-ensembles Xi ont même nombre m d’éléments.
(b) Soit H un sous-groupe de G. Montrer que G/H est imprimitif si et seulement s’il existe un sous-groupe propre K de G différent de
H tel que H ⊂ K ⊂ G (on regardera la partition de G/H en classes modulo K).
(c) Déduire de ce qui précède que X est primitif si et seulement si le fixateur d’un élément x de X est maximal parmi les sous-groupes
propres de G.
(d) On suppose ici que X est primitif et que H est un sous-groupe distingué de G dont l’action n’est pas triviale sur X. Montrer qu’alors
H agit transitivement sur X.
Indication H Correction H [002184]
Exercice 5457
Montrer qu’un sous-groupe primitif de Sn qui contient une transposition est Sn tout entier.
Indication H Correction H [002185]
Exercice 5458
Soit G un groupe fini et X un G-ensemble. Si k est un entier (1 ≤ k), on dit que X est k-transitif, si pour tout couple de k-uplets
(x1 , . . . , xk ) et (y1 , . . . , yk ) d’éléments de X distincts deux à deux, il existe au moins un élément g de G tel que pour tout i, 1 ≤ i ≤ k,
g.xi = yi . Un G-ensemble 1-transitif est donc simplement un G-ensemble transitif.
(a) Montrer que si X est k-transitif, il est aussi l-transitif pour tout l, 1 ≤ l ≤ k.
(b) Montrer que X est 2-transitif si et seulement si le fixateur d’un élément x de X agit transitivement sur X \ {x}.
(c) Montrer que si X est imprimitif, il n’est pas 2-transitif.
(d) Montrer qu’un groupe cyclique C d’ordre premier considéré comme C-ensemble par l’action de translation de C sur lui-même, est
primitif mais n’est pas 2-transitif.
(e) Montrer que l’ensemble {1, . . . , n} muni de l’action du groupe Sn est k-transitif pour tout k, 1 ≤ k ≤ n. En déduire que l’ensemble
{1, . . . , n} muni de l’action du groupe Sn est primitif.
(f) Montrer que le fixateur de 1 dans Sn est isomorphe à Sn−1 . Dans la suite on identifie Sn−1 à ce fixateur. Déduire de l’exercice 19 que
Sn−1 est un sous-groupe propre maximal de Sn .
Indication H [002186]
792
Exercice 5459
Décrire le groupe Dn des isométries du plan affine euclidien qui laissent invariant un polygone régulier à n côtés. Montrer que Dn est
engendré par deux éléments σ et τ qui vérifient les relations : σ n = 1, τ 2 = 1 et τσ τ −1 = σ −1 . Quel est l’ordre de Dn ? Déterminer le
centre de Dn . Montrer que D3 ' S3 .
Indication H [002187]
Exercice 5460
Montrer que le groupe des isométries de l’espace affine euclidien de dimension 3 qui laissent invariant un tétraèdre régulier de sommets
a1 , a2 , a3 , a4 est isomorphe à S4 et que le sous-groupe des isométries directes qui laissent invariant le tétraèdre est isomorphe à A4 .
Correction H [002188]
Exercice 5461
Déterminer le groupe des isométries de l’espace affine euclidien de dimension 3 qui laissent invariant un cube. [002189]
Exercice 5463
Montrer qu’un groupe G dont les seuls sous-groupes sont G et {eG } est cyclique et que son ordre est premier. [002660]
Exercice 5465
Soit G un p-groupe et H un sous-groupe distingué de G. Montrer que H ∩ Z(G) n’est pas réduit à l’élément neutre.
Correction H [002191]
Exercice 5466
Soit G un p-groupe d’ordre pr .
(a) Montrer que pour tout entier k ≤ r, G possède un sous-groupe distingué d’ordre pk .
(b) Montrer qu’il existe une suite G0 = {1} ⊂ G1 ⊂ . . . ⊂ Gr = G de sous-groupes Gi distingués d’ordre pi (i = 1, . . . , r).
(c) Montrer que pour tout sous-groupe H de G d’ordre ps avec s < r, il existe un sous-groupe d’ordre ps+1 de G qui contient H.
Indication H Correction H [002192]
Exercice 5467
Soit G un groupe d’ordre 2p, où p est un nombre premier supérieur ou égal à 3. Montrer que G contient un unique sous-groupe H
d’ordre p et que ce sous-groupe est distingué. Vérifier que les seuls automorphismes d’ordre 2 d’un groupe cyclique d’ordre p sont
793
l’identité et le passage à l’inverse. En déduire que le groupe G est soit cyclique, soit non commutatif, auquel cas il possède deux
générateurs s et t vérifiant les relations s p = 1, t 2 = 1 et tst −1 = s−1 .
Correction H [002193]
Exercice 5468
Soit G un groupe non commutatif d’ordre 8.
(a) Montrer que G contient un élément a d’ordre 4 et que le sous-groupe H de G engendré par a est distingué dans G.
(b) On suppose ici qu’il existe un élément b de G \ H qui est d’ordre 2. Soit K le sous-groupe engendré par b. Montrer que dans ce cas
G est isomorphe au produit semi-direct de H par K, le générateur b de K agissant sur H via l’automorphisme x → x−1 . Le groupe est
alors isomorphe au groupe diédral D4 .
(c) Dans le cas contraire, soit b un élément d’ordre 4 de G n’appartenant pas à H. Montrer que a2 est le seul élément d’ordre 2 de
G, que le centre Z(G) de G est égal à {1, a2 }. On pose −1 = a2 . Montrer que a et b vérifient les relations suivantes : a2 = b2 = −1,
bab−1 = a−1 . Enfin on pose ab = c. Vérifier les relations suivantes :
(l’écriture −x signifiant ici (−1)x). Ce dernier groupe est le groupe des quaternions.
Correction H [002194]
Exercice 5469
Montrer que le groupe diédral D6 est isomorphe au produit direct µ2 × S3 .
Indication H [002195]
Exercice 5470
(a) Soit G un groupe non abélien d’ordre 12. Soit H un 3-Sylow de G. On considère le morphisme θ : G → SG/H correspondant à
l’action de G par translation de G sur G/H. Montrer que ce morphisme n’est pas injectif si et seulement si H est distingué dans G. En
déduire que si H n’est pas distingué dans G, le groupe G est isomorphe à A4 .
(b) On suppose que G n’est pas isomorphe à A4 . Montrer qu’alors G admet un unique 3-Sylow H = {1, a, a2 }. Montrer ensuite que si
G contient un élément b d’ordre 4, a et b vérifient les relations :
a3 = b4 = 1 bab−1 = a2 = a−1
Exercice 5471
Soient G un groupe et H un sous-groupe distingué de G. On se donne un nombre premier p et l’on suppose que H admet un unique
p-Sylow S. Montrer que S est distingué dans G.
Indication H [002197]
Exercice 5472
Soient G un groupe et H un sous-groupe distingué de G. On se donne un nombre premier p et un p-Sylow P de G. Montrer que H ∩ P
est un p-Sylow de H et que HP/H est un p-Sylow de G/H.
Correction H [002198]
Exercice 5473
Montrer qu’un groupe d’ordre 200 n’est pas simple.
Correction H [002199]
794
Exercice 5474
Pour p un nombre premier, déterminer le nombre de p-sous-groupes de Sylow du groupe symétrique S p .
Correction H [002200]
Exercice 5475
(a) Donner l’ensemble D des ordres possibles des éléments du groupe alterné A5 et pour chaque d ∈ D, indiquer le nombre d’éléments
de A5 d’ordre d.
(b) Montrer que, pour d = 2 et d = 3, les éléments d’ordre d sont conjugués, et que les sous-groupes d’ordre 5 sont conjugués.
(c) Déduire une preuve de la simplicité de A5 .
Indication H [002201]
Exercice 5476
Déterminer les sous-groupes de Sylow du groupe alterné A5 .
Indication H Correction H [002202]
Exercice 5477
Soit G un groupe simple d’ordre 60.
(a) Montrer que G admet 6 5-Sylow, et que l’action de conjugaison sur ses 5-Sylow définit un morphisme injectif α : G → S6 , une fois
une numérotation des 5-Sylow de G choisie. Montrer que l’image α(G) = H est contenue dans A6 .
(b) On considère l’action de A6 par translation à gauche sur l’ensemble A6 /.H des classes à gauche. Montrer qu’elle définit un isomor-
phisme ϕ : A6 → A6 , une fois une numérotation des éléments de A6 /.H choisie.
(c) Montrer que ϕ(H) est le fixateur de la classe de l’élément neutre H, et en conclure que G ' A5 .
Correction H [002203]
Exercice 5478
Soient p < q deux nombres premiers distincts et G un groupe d’ordre pq. Montrer que G admet un unique q-Sylow Q qui est distingué
et que G = QP, où P est un p-Sylow de G. Montrer que G est isomorphe au produit semi-direct d’un groupe cyclique d’ordre q par un
groupe cyclique d’ordre p. Montrer que si q − 1 n’est pas divisible par p, ce produit semi-direct est en fait un produit direct.
Indication H [002204]
Exercice 5479
Montrer qu’un groupe d’ordre 35 est cyclique.
Indication H [002205]
Exercice 5480
Soient p et q deux nombres premiers et G un groupe d’ordre p2 q. On suppose que p2 − 1 n’est pas divisible par q et que q − 1 n’est pas
divisible par p. Montrer que G est abélien.
Correction H [002206]
Exercice 5481
Soient p et q deux nombres premiers. Montrer qu’il n’existe pas de groupe simple d’ordre p2 q.
Indication H Correction H [002207]
Exercice 5482
Soit G un groupe d’ordre 399.
(a) Montrer que G admet un unique 19-Sylow P qui est distingué dans G.
795
(b) Soit Q un 7-Sylow. Montrer que N = PQ est un sous-groupe d’ordre 133 de G et que ce groupe est cyclique.
(c) On suppose que Q n’est pas distingué dans G. Montrer que G admet 57 sous-groupes cycliques d’ordre 133 distincts deux à deux.
Quel serait le nombre d’éléments d’ordre 133 dans G ? Aboutir à une contradiction. En déduire que Q est distingué dans G et que N est
distingué dans G.
(d) Montrer que G = NR, où R est un 3-Sylow. En déduire que G est isomorphe au produit semi-direct d’un groupe cyclique d’ordre
133 par un groupe cyclique d’ordre 3.
Correction H [002208]
Exercice 5483
Soit G un groupe simple d’ordre 60.
(b) Montrer que si G admet un sous-groupe K d’ordre 12, alors K admet 4 3-Sylow.
(c) Montrer que si H et K sont deux sous-groupes distinct d’ordre 4 de G alors H ∩ K = {1}.
1. Trouver
999 · 1998 mod 1999, 1367 mod 137, 1997 · 1998 · 1999 · 2000 mod 2001.
796
2. Trouver 2792217 mod 5 et 101000 mod 13.
[002240]
Exercice 5485
[002241]
Exercice 5486
Passer mod n avec un module approprié et montrer que chacune des équations suivantes n’a aucune solution dans Z :
1. 3x2 + 2 = y2 ;
2. x2 + y2 = n pour n = 2003, 2004 ;
3. x2 + y2 + z2 = 1999 ;
4. x3 + y3 + z3 = 5;
5. x14 + x24 + · · · + x15
4 = 7936.
[002242]
Exercice 5487
On dit que a mod n est inversible si il existe b mod n tel que ab ≡ 1 mod n.
1. Trouver tous les éléments inversibles modulo 5, 6, 9, 11.
2. Trouver pgcd(107, 281) et sa representation linéaire en utilisant l’algorithme d’Euclide.
3. Trouver l’inverse de 107 mod 281 et l’inverse de 281 mod 107.
4. Montrer que a mod n est inversible ssi a et n sont premiers entre eux.
[002243]
Exercice 5488
Trouver toutes les solutions dans Z :
1. 2x + 3 ≡ 10 mod 13 ;
(
2x + 3y ≡ 5 mod 7
2.
5x + 2y ≡ 2 mod 7;
3. x2 + 2x + 14 ≡ 0 mod 17.
[002244]
Exercice 5490
797
[002246]
Exercice 5492
Soit p > 2 un nombre premier.
1. Soit a premier à p. Supposons que la congruence x2 ≡ a mod p possède une solution. Montrer que a(p−1)/2 ≡ 1 mod p.
2. La congruence x2 ≡ −1 mod p a une solution ssi p ≡ 1 mod 4.
[002248]
Exercice 5493
Donner la définition d’un corps. Les opérations binaires + et ·, sont-elles équivalentes dans la définition ?
Correction H [002249]
Exercice 5494
Trouver toutes les solutions des équations :
1. ax + b = c (a, b, c ∈ K, K est un corps) ;
2. 2x ≡ 3 mod 10 et 2x ≡ 6 mod 10 dans l’anneau Z10 = Z/10Z.
Correction H [002250]
Exercice 5495
Soit A un anneau. Démontrer que :
1. ∀a ∈ A 0A · a = 0A ;
2. (−1A ) · a = −a ;
3. |A| ≥ 2 ⇐⇒ 1A 6= 0A dans A.
Correction H [002251]
Exercice 5496
Correction H [002252]
Exercice 5497
Démontrer que tout anneau intègre fini est un corps.
Indication H Correction H [002253]
Exercice 5498
Lesquels de ces sous-ensembles donnés de C sont des anneaux ? Lesquels sont des corps ?
S
1. 10−n Z ;
n∈N
2. { mn | m ∈ Z, n ∈ N∗ , (m, n) = 1, p - n}
(p est un nombre premier fixé) ;
√ √ √ √
3. Z[ −1] = Z + Z −1, Z[ 2] = Z + Z 2 ;
√ √ √ √
4. Q[ −1] = Q + Q −1, Q[ 2] = Q + Q 2.
798
Correction H [002254]
Exercice 5499
Les éléments inversibles d’un anneau A forment le groupe multiplicatif (A× , ·).
1. Trouver A× pour les anneaux 1. et 2. de l’exercice 5498.
√
2. Trouver le groupe Z[ −1]× en utilisant la norme complexe.
√
3. Montrer que le groupe Z[ 2]× est infini.
[002255]
Exercice 5500
Un élément a d’un anneau A s’appelle nilpotent, s’il existe n ∈ N tel que an = 0. Trouver tous les éléments inversibles, les diviseurs de
zéro, les nilpotents des anneaux suivants :
1. Z/360Z ;
2. Z/nZ ;
3. Démontrer que, pour tout nilpotent x de A, l’élément 1 + x est inversible.
[002256]
Exercice 5501
Soit I un idéal d’un anneau A. On note par (a) = a · A l’idéal principal engendré par a. Montrer que :
1. I = A si et seulement si I contient une unité ;
2. (a) = A ssi a est inversible ;
3. Un anneau A est un corps ssi (0) est le seul idéal propre de A.
[002257]
Exercice 5502
Montrer que les éléments nilpotents d’un anneau forment un idéal. [002258]
I ∩ J, I + J = {x + y | x ∈ I, y ∈ J}
[002259]
1. Montrer que I · J ⊂ I ∩ J et (I + J) · (I ∩ J) ⊂ I · J
2. On dit que deux idéaux I et J de A sont étrangers si I + J = A. Montrer que I ∩ J=I · J si I, J sont étrangers.
799
[002260]
Exercice 5505
Soient A un anneau et I et J les idéaux de A tels que I + J = (1). Démontrer que I n + J m = (1) quels que soient entiers positifs non-nuls
n et m.
Correction H [002300]
Exercice 5506
Trouver toutes les solutions des systèmes suivantes :
x ≡ 1 mod 3
x ≡ 3 mod 5
1.
x ≡ 4 mod 7
x ≡ 2 mod 11
x ≡ 997 mod 2001
2. x ≡ 998 mod 2002 .
x ≡ 999 mod 2003
Correction H [002301]
Exercice 5507
Démontrer que les anneaux suivants sont isomorphes
Z/72Z × Z/84Z ∼
= Z/36Z × Z/168Z.
Correction H [002302]
Exercice 5508
Correction H [002303]
Exercice 5509
Correction H [002304]
Exercice 5510
Soit C = A × B le produit direct de deux anneaux. Décrire les ensembles des éléments inversibles, des diviseurs de zéro et des éléments
nilpotents de l’anneau C.
Correction H [002305]
Exercice 5511
2. Considérons l’anneau quotient K[x]/( f n gm ) où f et g sont deux polynômes distincts irréductibles sur le corps K. Décrirer
les diviseurs de zéro et les éléments nilpotents de l’anneau K[x]/( f n gm ).
800
3. Quels idéaux a-t-il cet anneau ?
4. Soit K le corps fini à p éléments. Trouver le nombre des éléments du groupe multiplicatif de l’anneau K[x]/( f m gl ).
5. Donner une généralisation de la question 4) dans le cas du produit de n polynômes irréductibles sur un corps fini K à q
éléments.
Correction H [002306]
Exercice 5512
Trouver les facteurs multiples des polynômes suivants :
1. x6 − 15x4 + 8x3 + 51x2 − 72x + 27 ;
2. x6 − 2x5 − x4 − 2x3 + 5x2 + 4x + 4.
Correction H [002307]
Exercice 5513
Trouver le polynôme f ∈ Z[x] du dergé le plus petit tel que
(
f ≡ 2x mod (x − 1)2
.
f ≡ 3x mod (x − 2)3
[002308]
Exercice 5514
√
Soit d non rationel. Dans l’anneau √ √
Z[ d] = {n + m d | n, m ∈ Z}
on definit la “conjugaison" z̄ :
√ √
si z = n + m d, alors z̄ = n − m d.
√ √ √
On peut aussi définir la norme Nd : Z[ d] → Z par Nd (z) = zz̄ = (n + m d)(n − m d).
Correction H [002309]
Exercice 5515
√ √
1. Montrer que z ∈ Z[ d] est inversible ssi Nd (z) = ±1. Déterminer les éléments inversibles de Z[ −5].
√
2. Montrer que si Nd (z) = ±p,√où p est un premier, alors z est irréductible dans Z[ d]. Donner quelques exemples d’élé-
ments irreductibles dans Z[ d] pour d = −1, 2, −6, p, où p un premier.
√ √
3. On note A = Z[ −5]. Montrer que 3 et 2 + −5 sont irréductibles dans A.
4. Trouver tous les irréductibles de A de norme 9.
√
5. Trouver tous les diviseurs de 9 et de 3(2 + −5) dans l’anneau A à association près.
√ √
6. Trouver un pgcd (3, 2 + −5), et montrer que 3 et 2 + −5 n’ont pas de ppcm dans l’anneau A.
√
7. Montrer que l’idéal I = (3, 2 + −5) ⊂ A n’est pas principal. Donc l’anneau A n’est pas principal. Est-il factoriel ?
√
8. Montrer que 9 et 3(2 + −5) n’ont pas de pgcd dans A. Possèdent-ils un ppcm ?
Correction H [002310]
Exercice 5516
Soit Z36 = Z/36Z l’anneau des entiers modulo 36.
1. Décrire tous les éléments inversibles, tous les diviseurs de zéro et tous les éléments nilpotents de l’anneau Z36 . (Un
élément a d’un anneau A est dit nilpotent si il existe n tel que an = 0.)
2. Trouver tous les idéaux de l’anneau Z36 .
801
3. Soit A un anneau arbitraire. Montrer que
(a ∈ A× et b ∈ A× ) ⇐⇒ (a · b) ∈ A× .
Exercice 5517
Montrer que les polynômes suivantes sont irréductibles dans Z[x] :
1. P = x2004 + 4x2002 + 2000x4 + 2002 ;
2. Q = x6 + 6x5 + 12x4 + 12x3 + 3x2 + 6x + 25.
Correction H [002312]
Exercice 5518
Soit p un nombre premier impair. Montrer que la congruence
x2 ≡ −1 mod p a une solution si et seulement si p ≡ 1 mod 4.
Correction H [002313]
Exercice 5519
1. Soit A un anneau quelconque. Alors l’anneau de polynômes A[x] n’est pas un corps.
2. Montrer que pour un anneau intègre A, les polynômes unitaires linéaires de A[x] sont irréductibles.
3. Décrire tous les polynômes irréductibles de C[x] et de R[x].
4. Démontrer que pour tout corps K, l’anneau de polynômes K[x] a une infinité de polynom̂es unitaires irréductibles.
Correction H [002261]
Exercice 5521
1. Montrer que l’idéal (x, n) où n ∈ Z, n > 1 de l’anneau Z[x] n’est pas principal.
2. Soit A un anneau intègre. Montrer que A[x] est principal ssi A est un corps.
Correction H [002262]
Exercice 5522
Soit f (x) ∈ A[x] un polynôme sur un anneau A. Supposons que (x − 1) | f (xn ). Montrer que (xn − 1) | f (xn ).
Correction H [002263]
802
Exercice 5523
Pour n, m ≥ 2, déterminer le reste de la division euclidienne du polynôme (x − 2)m + (x − 1)n − 1 par (x − 1)(x − 2) dans Z[x].
Correction H [002264]
Exercice 5524
1. Si K est un corps, montrer qu’un polynôme P de degré 2 ou 3 dans K[x] est irréductible si et seulement si il n’a pas de
zéro dans K.
2. Trouver tous les polynômes irréductibles de degré 2, 3 à coefficients dans Z/2Z.
3. En utilisant la partie précédente, montrer que les polynômes 5x3 + 8x2 + 3x + 15 et x5 + 2x3 + 3x2 − 6x − 5 sont irréduc-
tibles dans Z[x].
4. Décrire tous les polynômes irréductibles de degré 4 et 5 sur Z/2Z.
Correction H [002265]
Exercice 5525
1. Trouver tous les polynômes irréductibles de degré 2, 3 à coefficients dans le corps F3 = Z/3Z.
2. Décomposer les polynômes suivants en facteurs irréductibles dans F3 [x].
x2 + x + 1, x3 + x + 2, x4 + x3 + x + 1 .
Correction H [002266]
Exercice 5526
En utilisant les réductions mod 2 ou mod 3 montrer que les polynômes x5 − 6x3 + 2x2 − 4x + 5, 7x4 + 8x3 + 11x2 − 24x − 455 sont
irréductibles dans Z[x].
Correction H [002267]
Exercice 5527
Soient
f (x) = (x − a1 )(x − a2 ) . . . (x − an ) − 1, g(x) = (x − a1 )2 (x − a2 )2 . . . (x − an )2 + 1
où a1 , . . . an ∈ Z soient deux à deux distincts. Montrer que f et g sont irréductibles dans Q[x].
Correction H [002268]
Exercice 5528
Soient f , g ∈ Q[x]. Supposons que f soit irréductible et qu’il existe α ∈ C tel que f (α) = g(α) = 0. Alors f divise g.
Correction H [002269]
Exercice 5529
Pour quel n, m dans Z la fraction
11n + 2m
18n + 5m
est réductible ?
Correction H [002270]
Exercice 5530
Trouver le pgcd(xn − 1, xm − 1) dans Z[x].
Correction H [002271]
803
Exercice 5531
Trouver le pgcd( f , g) dans Z2 [x] et sa représentation linéaire f u + gv où d, u, v ∈ Z2 [x] :
1.
f = x5 + x4 + 1, g = x4 + x2 + 1;
2.
f = x5 + x3 + x + 1, g = x4 + 1.
Correction H [002272]
Exercice 5532
Exercice 5533
Exercice 5534
Montrer que f est irréductible dans Q[x] :
1. f = x4 − 8x3 + 12x2 − 6x + 2 ;
2. f = x5 − 12x3 + 36x − 12 ;
3. f = x4 − x3 + 2x + 1 ;
4. f = x p−1 + · · · + x + 1, où p est premier.
Correction H [002275]
Exercice 5535
√
Soient A = Z[ −3] et K son corps de fractions. Montrer que x2 − x + 1 est irréductible dans A[x] sans pour autant être irréductible dans
K[x]. Expliquer la contradiction apparente avec le corollaire du lemme de Gauss.
Correction H [002276]
Exercice 5536
Soit P ∈ Z[x].
1. Supposons que P(0), P(1) soient impairs. Montrer que P n’a pas de racine dans Z. (Indication : Utiliser la réduction
modulo 2.)
2. Soit n ∈ N tel qu’aucun des entiers P(0), . . . , P(n − 1) ne soit divisible par n. Montrer que P n’a pas de racine dans Z.
Correction H [002277]
Exercice 5537
a a
1. Soit P ∈ Z[x]. Soit sa racine rationnelle : P( ) = 0, pgcd(a, b) = 1. Montrer que ∀ k ∈ Z (a − bk) divise P(k).
b b
2. Quelles racines rationnelles ont les polynômes f (x) = x3 − 6x2 + 15x − 14 et g(x) = 2x3 + 3x2 + 6x − 4 ?
Correction H [002278]
Exercice 5538
804
2. En déduire qu’il n’existe aucun polynôme P ∈ Z[x], non constant, tel que, pour tout n ∈ Z, P(n) soit un nombre premier.
Correction H [002279]
Exercice 5539
Dans le cours nous avons déjà montré que le produit de polynômes primitifs est aussi primitif et que
c( f · g) = c( f ) · c(g) ∀ f , g ∈ Z[x].
1. Etant donné f ∈ Q[x], alors f = α · f0 où f0 ∈ Z[x] est un polynôme primitif et α ∈ Q.
2. Soit g ∈ Z[x] un polynôme primitif, α ∈ Q tel que α · g ∈ Z[x]. Alors α ∈ Z.
3. Considèrons deux polynômes d, f sur Z. Si d est primitif et d divise f dans Q[x] alors d divise f dans Z[x].
4. Supposons que d = pgcdQ[x] ( f , g) soit le p.g.c.d. dans l’anneau Q[x] de deux polynômes primitifs f et g de Z[x]. Soit
d = α · d0 sa représentation de type 1). Montrer que : d0 = pgcdZ[x] ( f , g) dans l’anneau Z[x].
5. Soient f , g ∈ Z[x], f = c( f ) f0 , g = c(g)g0 . Alors
pgcdZ[x] ( f , g) = pgcdZ (c( f ), c(g)) · pgcdZ[x] ( f0 , g0 ).
Correction H [002280]
Exercice 5540
Démontrer que tout morphisme d’un corps dans un anneau non-trivial est injectif.
Correction H [002281]
Exercice 5541
Soit R un anneau intègre dans lequel toute chaîne décroissante d’idéaux est finie. Démontrer que R est un corps.
Correction H [002282]
Exercice 5542
Montrer que dans un anneau fini tout idéal premier est maximal.
Correction H [002283]
Exercice 5543
Montrer que un idéal propre I de l’anneau A est premier ssi quand le produit de deux idéaux est contenue dans I, alors l’un de deux est
contenu dans I. En déduire que si M est un idéal maximal de A, alors le seul idéal premier de A qui contient M n est M.
Correction H [002284]
Exercice 5544
Soit A un anneau. Trouver les anneaux quotients
A[x]/(x), A[x, y]/(x), A[x, y]/(x, y), A[x1 , x2 , . . . , xn ]/(x1 , x2 , . . . , xn )
où (x), (x, y), (x1 , x2 , . . . , xn ) sont les idéaux engendrés réspectivement par x, x et y, x1 , x2 , ... ,xn . Sous quelle condition sur l’anneau A
ces idéaux sont-ils premiers (maximaux) ?
Correction H [002285]
Exercice 5545
√
1. Trouver le nombre d’éléments de l’anneau quotient Z[ d]/(m) où m ∈ Z et m 6= 0.
√
2. L’idéal principal endendré par 2 est-il premier dans l’anneau Z[ d] ?
Correction H [002286]
Exercice 5546
Soit A un anneau intègre. On appelle élément premier de A un élément qui engendre un idéal principal premier.
805
1. Montrer que un élément premier est irréductible.
2. D’après le cours tout élément irréductible dans un anneau factoriel est premier. Montrer que dans un anneau factoriel,
tout idéal premier non nul contient un élément irréductible.
√ √
3. Nous avons vu que l’élément 3 ∈ Z[ −5] est irréductible. Montrer que 3 n’est pas premier dans Z[ −5].
√
4. L’élément 2 est-il irréductible dans l’anneau Z[ −5] ?
Correction H [002287]
Exercice 5547
1. Soit A un anneau principal, I un idéal de A. Montrer que tous les idéaux de l’anneau quotient A/I sont principaux.
2. Trouver tous les idéaux des anneaux suivants : Z/nZ, Q[x]/( f ) où ( f ) est l’idéal principal engendré par un polynôme
f.
3. Trouver les idéaux maximaux de Z/nZ et de Q[x]/( f ).
Correction H [002288]
Exercice 5548
Soit I et J deux idéaux de l’anneau A. Considérons la projection canonique
πI : A → A/I et l’image J¯ = πI (J) de l’idéal J.
1. Montrer que J¯ est un idéal de l’anneau quotient A/I.
2. Démontrer qu’on a l’isomorphisme suivant : (A/I)/J¯ ∼ = A/(I + J).
(Indication :. Considérer le morphisme a + I 7→ a + (I + J) de l’anneau A/I vers l’anneau A/(I + J).)
Correction H [002289]
Exercice 5549
Soit f un morphisme de l’anneau A vers l’anneau B.
1. Montrer que l’image réciproque d’un idéal premier est aussi un idéal premier. Cette proposition est-elle vraie pour
idéaux maximaux ?
2. Montrer par un exemple, que l’image f (I) d’un idéal I de A n’est pas forcément un idéal de B. Démontrer cependant
que si f est surjectif, alors f (I) est un idéal pour tout idéal I de A. (Voir le cours.)
3. Toujours sous l’hypothèse que f est surjective, montrer que l’image d’un idéal maximal par f est soit B tout entier, soit
un idéal maximal de B.
4. Considérons la reduction de polynômes sur Z modulo m : rm : Z[x] → Zm [x] et deux idéaux premiers principaux (x) et
(x2 + 1). Les idéaux r6 ((x)) et r2 ((x2 + 1)) sont-ils premiers ?
Correction H [002290]
Exercice 5550
Soit A un anneau, B un sous-anneau de A, I un idéal de A.
1. Montrer que B ∩ I est un idéal de B, B + I = {b + i | b ∈ B, i ∈ I} est un sous-anneau de l’anneau A et I est un idéal de ce
sous-anneau.
2. Montrer que l’anneau quotient B/(B ∩ I) est isomorphe à l’anneau quotient (B + I)/I. (Indication : Considérer le com-
posé de l’inclusion B → B + I avec la projection canonique B + I → (B + I)/I.)
Correction H [002291]
Exercice 5551
806
Correction H [002292]
Exercice 5552
Soit f ∈ A[x] un polynôme primitif de degré positif sur l’anneau factoriel A. Soit π ∈ A un élément irréductible. Supposons que le
coefficient dominant de f ne soit pas divisible par π et que f mod π soit irréductible dans l’anneau quotient A/(π). Montrer que f est
irréductible dans A[x].
Correction H [002293]
Exercice 5553
Les polynômes suivants sont-ils irréductibles ?
1. X 5 + 121X 4 + 1221X 3 + 12221X 2 + 122221X + 222222 dans Q[X].
2. f (X,Y ) = X 2Y 3 + X 2Y 2 +Y 3 − 2XY 2 +Y 2 + X − 1 dans C[X,Y ] et F2 [X,Y ].
3. f (X,Y ) = Y 7 +Y 6 + 7Y 4 + XY 3 + 3X 2Y 2 − 5Y + X 2 + X + 1 dans Q[X,Y ].
Correction H [002294]
Exercice 5554
L’idéal principal (x2 + y2 + 1) est-il maximal dans les anneaux C[x, y], R[x, y], Q[x, y], Z[x], Z2 [x, y] ?
Correction H [002295]
Exercice 5555
1. Soit f ∈ Z[x]. Considérons la reduction du polynôme f modulo m : f mod m ∈ Zm [x]. Montrer que
Z[x]/(m, f ) ∼
= Zm [x]/( f mod m)
où (m, f ) est l’idéal engendré par m et f dans Z[x] et ( f mod m) est l’idéal engendré par f mod m dans Zm [x]. (Indica-
tion : Utiliser l’exercice 10 de fiche 4.)
2. Si p est un nombre premier et f est un polynôme tel que f mod p est irréductible sur le corps Z p , alors l’idéal (p, f )
est maximal dans Z[x].
[002296]
Exercice 5556
Soit A un anneau factoriel.
1. Pour a, b 6= 0 on a (a) · (b) = (a) ∩ (b) ssi pgcd(a, b) ∼ 1.
2. Si (a, b) est principal, alors (a, b) = (pgcd(a, b)).
Correction H [002297]
Exercice 5557
1. Montrer que les idéaux (5, x2 + 3), (x2 + 1, x + 2), (x3 − 1, x4 − 1) ne sont pas principaux dans Z[x].
2. Les idéaux (x, x + 1), (5, x2 + 4) et (x2 + 1, x + 2) sont-ils premiers ou maximaux dans Z[x] ?
Correction H [002298]
Exercice 5558
Démontrer que si J est un idéal premier de l’anneau Z[x], alors
où p est premier, f ∈ Z[x] est un polynôme irréductible de degré positif et g est un polynôme, tel que sa réduction modulo p est
irréductible sur Z p . Le dernier cas, J = (p, g) , nous donne la forme générale d’un idéal maximal dans Z[x]. Le plan de la démonstration
est le suivant.
807
1. Soit B un sous-anneau de l’anneau A, I un idéal premier de A. Montrer que B ∩ I est soit un idéal premier de B, soit
l’anneau B lui-même.
2. Soit J un id’eal premier de Z[x]. Montrer que Z ∩ J = (0) ou (p) où p est premier.
3. Supposons que Z∩J = (0). Montrer que si J 6= (0), alors J est engendré par un polynôme primitif de J de degré minimal.
4. Supposons que Z ∩ J = (p). Soit r p : Z[x] → Z p [x] la réduction modulo p. Montrer que l’idéal r p (J) est premier et que
J = (p, g).
5. Montrer que J est maximal ssi J = (p, g) où p est premier et r p (g) est irréductible dans Z p [x].
Correction H [002299]
Exercice 5560
On muni Rn de la norme ||x|| =< x, x >= ∑ni=1 xi2 où x = (x1 , ..., xn ) et < x, y >= ∑ni=1 xi yi . Soit u : Rn → Rn linéaire telle que
< u(x), y >=< x, u(y) > et soit Q = {x ∈ Rn ; < u(x), x >= 1} Montrez que Q est une sous-variété et déterminez le plan tangent.
Correction H [002548]
Exercice 5561
Soit f : R → R3 définie par f (θ , ϕ) = (cos θ (1 + 1/2 cos ϕ), sin θ (1 + 1/2 cos ϕ), 1/2 sin ϕ) et soit T = f (R2 ).
1. Soit Rθ la rotation d’angle θ autour de (0z), et soit C = {(1 + 1/2 cos ϕ, 0, 1/2 sin ϕ); ϕ ∈ R}. Montrer que f (R2 ) =
dθ ∈R Rθ (C). Dessiner T .
2. Montrer que f (θ , ϕ) = f (θ0 , ϕ0 ) si et seulement si il existe (k, l) ∈ Z2 tels que θ = θ0 + 2kπ et ϕ = ϕ0 + 2lπ.
3. Montrer que pour tout ouvert U ⊂ R2 , f (U) est un ouvert de T .
4. Montrer que T est une sous-variété de R3 .
[002549]
Exercice 5562
Soit f : Mn (R) → R de classe C∞ définie par f (A) = det(A).
det(I+λ X)−1
1. Montrer que limλ →0 λ
= tr(X) (penser au polynôme caractéristique). En déduire DIdn f (X).
det(A+λ X)−det(A) det(I+λ A−1 X)−1
2. En remarquant que λ
est égal à det(A) λ
, pour A inversible, calculer DA f (X) lorsque A est
inversible.
3. Montrer que Sln (R) est une sous-variété de Mn (R), de dimension n2 − 1, dont l’espace tangent en Id est {X ∈
Mn (R);tr(X) = 0}.
808
[002550]
Exercice 5563
Soit E l’espace vectoriel des matrices symétriques réelles d’ordre n. Soit f : M (R) → E définie par f (A) = t AA.
1. Montrer que DA f (X) = t AX + t XA.
2. Soit A ∈ On (R), S ∈ E et X = 1/2AS. Montrer que DA f (X) = S. En déduire que On (R) est une sous-variété de Mn (R)
de dimension n(n − 1)/2, dont l’espace tangent en Id est {X ∈ Mn (R); t X = −X}.
[002551]
Exercice 5564
Soit E un espace vectoriel de dimension finie, a ∈ E et f : E → E un difféomorphisme de classe C1 . On suppose que f n = Id et f (a) = a.
On pose A = Da f et u(x) = ∑np=1 A−p f p (x) pour x ∈ E.
1. Montrer que u est un difféomorphisme local en a tel que u ◦ f = A ◦ u.
2. Soit F l’ensemble des points fixes de f . Montrer que F est une sous-variété de E.
3. Soit g : R2 → R2 , g(x, y) = (x, y + y3 − x2 ). Montrer que g est un difféomorphisme de R2 . En déduire que 2/ n’est plus
nécessairement vrai si on supprime l’hypothèse f n = Id.
[002552]
1. Montrez que d(x, y) = |x − y| est bien une distance sur l’ensemble des réels.
2. Pour tout couple d’éléments X = (x1 , ..., xn ) et Y = (y1 , ..., yn ) de Rn , on définit d(X,Y ) = supi=1..n |xi − yi |. Montrez
que d est bien une distance sur Rn .
3. Faire de même avec d(X,Y ) = |x1 − y1 | + |x2 − y2 | + ... + |xn − yn |.
[002494]
Exercice 5566
Décrire la boule de centre l’origine et de rayon 1 dans les espaces suivants :
1. R muni de la distance d(x, y) = |x − y|.
p
2. R2 muni de la distance d1 ((x1 , x2 ), (y1 , y2 )) = (x1 − y1 )2 + (x2 − y2 )2 .
3. R2 muni de la distance d2 ((x1 , x2 ), (y1 , y2 )) = sup(|x1 − y1 |, |x2 − y2 |).
4. R2 muni de la distance d3 ((x1 , x2 ), (y1 , y2 )) = |x1 − y1 | + |x2 − y2 |.
809
Montrez que les 3 dernières distances sont équivalentes.
Correction H [002495]
Exercice 5567
Rb
Soit E l’ensemble des fonctions continues de l’intervale [0, 1] dans R qui sont continues. Montrez que l’application || f ||1 = a | f (t)|dt
est une norme sur E. Montrez que E n’est pas complet.
Correction H [002496]
Exercice 5568
Etudiez la continuité des applications suivantes :
xy2
1. f (x) = x2 +y2
.
xy
2. f (x) = x2 +y2
.
exp( x2−1
+y2
)
3. f (x) = |x|+|y| .
[002497]
Exercice 5569
Soient E et F deux espaces normés réels et f : E → F une application bornée sur la boule unité de E et vérifiant
Exercice 5570
a b
Soient ||.||1 et ||.||2 deux normes sur R2 et M = une matrice de Mn,n (R ou C). On définit la norme de M (ou de l’application
c d
linéaire associée) de la manière suivante :
||M|| = sup ||M.X||2
X∈S1 (0,1)
où S1 (0, 1) est la sphère unité pour la norme ||.||1 . Dans chacun des cas suivant, calculez la norme de M.
1. ||(x, y)||1 = ||(x, y)||2 = sup(|x|, |y|).
p
2. ||(x, y)||1 = ||(x, y)||2 = x2 + y2 .
p
3. ||(x, y)||1 = x2 + y2 et ||(x, y)||2 = sup(|x|, |y|).
Correction H [002499]
Exercice 5571
Exercice 5572
Calculez la norme des opérateurs suivants :
1. Le shift sur l ∞ défini par S(x)n+1 = xn , S(x)0 = 0 (sur l ∞ on définit ||(xn )||∞ = supn∈N |xn |).
2. X = C ([0, 1]) avec la norme sup et l’opérateur T f (x) = f (x)g(x) où g ∈ X.
R1
3. X = C ([0, 1]) muni de la norme sup et u( f ) = 0 f (x)g(x)dx où g ∈ X est une fonction qui s’annule qu’en x = 1/2.
4. X = l2 et u(x) = ∑ an xn où (an ) est dans X.
810
5. X l’espace des suites convergentes muni de la norme sup et u : X → R l’application u(x) = lim j→∞ x j .
Correction H [002501]
Exercice 5573
R
Soit X = C ([0, 1]) avec la norme || f || = 01 | f (t)|dt. Montrez que la forme linéaire T : X → R définie par T ( f ) = f (0) n’est pas continue
en 0. Que peut-on en déduire pour le sous-espace des fonctions de X nulles en 0 ? [002502]
Exercice 5574
Soit f une application f de E dans F espaces vectoriels normés de dimension finie.
On rappelle les implications suivantes : si x0 ∈ E, “ f de classe C1 en x0 ” ⇒ “ f différentiable en x0 ” ⇒ “ f continue en x0 ”. On sait de
même que “ f différentiable en x0 ” ⇒ “ f admet des dérivées partielles en x0 ” montrer que les réciproques sont fausses en général en
s’inspirant de :
x2 sin 1x + y2 sin 1y si xy 6= 0
x2 sin 11 x si y = 0
f (x) =
y2 sin 1y si x = 0
0 en (0, 0)
ou de (
xy2
x2 +y2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (x) =
0 si (x, y) = (0, 0)
Correction H [002503]
Exercice 5575
1. Soit f une application de E dans F espaces vectoriels normés et supposons f différentiable ena ; montrer que pour tout
vecteur u ∈ E ∗ , la dérivée de f en a dans la direction u existe , i.e. limh→0 h1 f (a + hu) − f (a) et l’exprimer à l’aide de
f 0 (a).
x3 y
2. On considère f : R2 → R définie par f (0, 0) = 0 et, si (x, y) 6= (0, 0), f (x, y) = x4 +y2
. Montrer que f est dérivable en
(0, 0) dans toutes les directions, mais que f n’est pas différentiable en (0, 0).
[002504]
Exercice 5576
Exercice 5577
R1
Soit E n l’espace des polynômes de degré ≤ n. Etudier la différentiabilité des applications P 7→ 0 (P
3 (t) − P2 (t)) dt et P 7→ P0 − P2 .
Correction H [002506]
Exercice 5578
Soit f une application différentiable de R2 dans lui-même, propre (i.e. || f (x)|| tend vers ∞ quand ||x|| → ∞), telle que pour tout x ∈ R2
D f (x) soit injective. On va montrer que f est surjective. Soit a ∈ R2 et g(x) = || f (x) − a||2 ;
1. Calculer Dg(x).
2. Montrer que g atteint sa borne inférieure en un point x0 de R2 , et que Dg(x0 ) = 0 ; en déduire le résultat.
811
Correction H [002507]
Exercice 5579
Soit, dans Rn , F un sous-espace fermé, et soit f : Rn → R définie par f (x) = d(x, F). On rappelle que f est 1-lipschitzienne, et que
pour chaque x il existe y ∈ F tel que f (x) = d(x, y).
1. On suppose que f est différentiable en x ∈
/ F. Montrer que ||D f (x)||L (Rn ,R) ≤ 1.
2. On considère la fonction ϕ : t ∈ [0, 1] → f ((1−t)x +ty) ; en calculant ϕ 0 (0) de deux façons, montrer que D f (x). ||x−y||
x−y
=
1 et ||D f (x)||L (Rn ,R) = 1.
3. En déduire que y est unique.
Correction H [002508]
Exercice 5580
Soit E un espace de Banach et L (E) l’espace des endomorphismes linéaires continus de E.
1. Soit A ∈ L (E) ; montrer que l’application ϕ : t ∈ R → etA est dérivable et calculer sa dérivée.
2. On suppose que la norme de E est associée au produit scalaire h·, ·i. Soit x ∈ E. Montrer que l’application Φ : t →
hetA x, etA xi est dérivable et calculer sa dérivée.
3. On suppose que A est antisymétrique. Montrer que pour tout t, etA est unitaire.
[002509]
Exercice 5581
Soit α > 0. Étudier la différientiabilité à l’origine de l’application f : R2 → R qui est définie par f (0, 0) = 0 et par
|xy|α
f (x, y) = p si (x, y) 6= (0, 0) .
x2 + 3y2
[002510]
Exercice 5582
Exercice 5583
Soit X = C ([0, 1]) muni de la norme uniforme et soit f une application de C 1 (R, R). On note F l’application ϕ 7→ f ◦ ϕ de X dans X.
Montrer que pour chaque ϕ ∈ X, DF(ϕ) est l’opérateur linéaire de multiplication par f 0 ◦ ϕ dans X :
DF(ϕ) · (h) = h f 0 ◦ ϕ ,
Exercice 5584
Soit F l’algèbre des matrices carrés p × p munie d’une norme.
1. Soit f : F → R l’application qui associe à une matrice A son determinant f (A) = det(A). Montrer qu’elle est différen-
tiable et déterminer D f .
2. Pour n ≥ 1, on considère l’application ϕn (A) = An de F dans F . Montrer qu’elle est différentiable en toute matrice
A ∈ F.
3. On désigne par U l’ensemble des matrices inversibles de F . Montrer que U est un ouvert de F et calculer la différen-
tielle de l’application A 7→ A−1 de U dans U.
812
[002513]
Exercice 5585
1. Que peut-on dire de la différentiabilité de l’application f : R2 → R définie par f (x1 , x2 ) = kxk∞ = max (|x1 |, |x2 |) ?
2. Généraliser ceci à f : F → R, f (x) = kxk∞ , avec F = Rn ou F l’ensemble des suites convergentes vers zero.
[002514]
Exercice 5586
Soit f : R2 → R l’application x = (x1 , x2 ) 7→ kxk1 = |x1 | + |x2 |. Est-ce qu’elle est différentiable ?
Considérons maintenant l 1 l’espace des suites réelles muni de la norme kxk1 = ∑∞j=1 |x j |.
1. Montrer que pour toute forme linéaire continue L sur l 1 il existe une suite bornée α = (α1 , α2 , ....) telle que
∞
L(x) = ∑ α jx j .
j=1
2. Montrer que la norme k.k1 : l 1 → R n’est pas différentiable en aucun point de l 1 (raisonner par l’absurde en utilisant
(1.)).
[002515]
Exercice 5587
Dans un espace normé (F , N), on considére l’application x 7→ N(x). Rappeler que, lorsque cette application N est différentiable en
x ∈ F , alors
1
DN(x) · (h) = lim (N(x + th) − N(x)) .
t→0 t
En déduire que N n’est pas différentiable en 0 ∈ F . Supposons N différentiable en x ∈ F , alors justifier que N l’est aussi en λ x, où
λ > 0, et que DN(x) = DN(λ x). En considérant la dérivée en λ = 1 de l’application λ 7→ N(λ x), montrer que DN(x) · (x) = N(x) et en
déduire k|DN(x)k| = 1. [002516]
Exercice 5588
1
Soit E un espace vectoriel réel muni d’un produit scalaire (x, y) 7→ hx, yi et de la norme associée kxk = hx, xi 2 . Soit u un endomorphisme
continu de E que l’on suppose symétrique, i.e.
1. Montrer que l’application x ∈ E 7→ hu(x), xi est différentiable sur E et calculer sa différentielle. L’application x 7→ kxk2
est donc différentiable.
hu(x),xi
2. On définit une application ϕ : E \ {0} → R en posant ϕ(x) = hx,xi . Établir qu’il s’agit d’une application différentiable.
Calculer ensuite Dϕ. Montrer que, pour un élément non nul a ∈ E , on a Dϕ(a) = 0 si et seulement si a est vecteur propre
de u.
[002517]
Exercice 5589
<
1. Soit f une application réelle continue et dérivable sur ]a, b[ telle que f 0 (x) ait une limite quand x → b ; alors f se prolonge
en une fonction continue et dérivable à gauche au point b.
2. Soit f une application continue et dérivable sur un intervalle I ⊂ R, et de dérivée croissante ; montrer que f est convexe
sur I i.e. f ((1 − t)x + ty) ≤ (1 − t) f (x) + t f (y) pour tous x < y de I et t ∈ [0, 1]. (Poser z = (1 − t)x + ty et appliquer les
AF à [x, z] puis [z, y].)
Correction H [002518]
Exercice 5590
Montrer que l’identité des accroissements finis n’est pas vraie pour les fonctions vectorielles en considérant f (x) = eix .
813
Correction H [002519]
Exercice 5592
On considère l’application F : R2 → R2 définie par F(x, y) = (cos x − sin y, sin x − cos y) ; on note F (k) l’application F composée k-fois
√
1. Montrer que ||DF(x, y)|| ≤ 2 pour tout (x, y).
2. En déduire que la suite récurrente définie par x0 , y0 et pour n ≥ 1
1 1
xn+1 = (cos xn − sin yn ), yn+1 = (sin xn − cos yn )
2 2
converge pour tout (x0 , y0 ). Donnez l’équation que vérifie sa limite ?
Correction H [002521]
Exercice 5593
Soit f une application différentiable de ]a, b[⊂ R dans Rn ; on suppose qu’il existe k > 0 tel que
Montrer que si f s’annule en un point x0 ∈]a, b[, f est identiquement nulle dans ]a, b[ (montrer que E = {x ∈]a, b[ ; f (x) = 0} est
ouvert). [002522]
Exercice 5594
Soit E un espace de Banach, U un ouvert de E et f une application différentiable de U dans R telle que l’on ait || f 0 (x)|| ≤ k| f (x)|, ∀x ∈
U. Montrer que pour x assez voisin de a ∈ U,
| f (x)| ≤ ek||x−a|| | f (a)|.
Exercice 5595
On considère l’application F : R2 → R2 définie par F(x, y) = (x2 + y2 , y2 ) ; on note F (k) l’application F composée k-fois avec elle-
même. On considère Ω = {(x, y) ∈ R2 / limk→∞ F (k) (x, y) = (0, 0)}.
1. Vérifier que (x, y) ∈ Ω ⇐⇒ F(x, y) ∈ Ω.
2. Montrer qu’il existe ε > 0 tel que ||(x, y)|| < ε =⇒ ||F 0 (x, y)|| ≤ 1
2 ; en déduire que 0 est intérieur à Ω puis que Ω est
ouvert.
3. Montrer que Ω est connexe.
[002524]
Exercice 5596
F(x, y) = (x2 + y2 , y2 ) .
814
2. Montrer qu’il existe δ > 0 tel que k|DF(p)k| < 1
2 si kpk < δ . En déduire que (0, 0) est dans l’intérieur de Ω puis que
Ω est un ouvert.
3. Utiliser l’homogénéité de F pour montrer que Ω est connexe.
[002525]
Exercice 5597
Soit Ω un ouvert convexe de Rn et f : Ω → Rn une application de classe C1 qui est injective sur Ω et telle que D f (x) soit injective pour
tout x ∈ Ω. Montrer que, pour tous a, b ∈ Ω,
Correction H [002526]
Exercice 5599
Etudier les extrémas locaux et globaux des fonctions suivantes :
1. f (x, y) = x2 + xy + y2 + 14 x3
2. f (x, y) = x2 y − x2 /2 − y2
3. f (x, y) = x4 + y4 − 2(x − y)2
4. f (x, y) = sin2 x − sh2 y
5. f (x, y) = x3 + y3
6. f (x, y) = y2 − 3x2 y + 2x4
Correction H [002554]
Exercice 5600
Trouver le volume maximum d’une boite rectangulaire inscrite dans la sphère d’équation x2 + y2 + z2 = R2 .
Correction H [002555]
Exercice 5601
Déterminez le parallélipipède rectangle de volume V donné dont la surface totale est minimale. [002556]
y2
f (x, y) = ((x − 2)2 + y2 − 4)((x − 1)2 + − 1).
4
815
1. Tracer rapidement la courbe C d’équation f (x, y) = 0.
2. En quels points de C la relation f (x, y) = 0 permet-elle de définir une fonction implicite de la forme y = φ (x) ?
[001858]
Exercice 5603
Montrer que les relations proposées définissent au voisinage du couple (a, b) indiqué une fonction implicite y = φ (x).
Donner un développement limité à l’ordre 3 de φ en a.
[001859]
Exercice 5604
Montrer que la relation
f (x, y, z) = x3 + y3 + z3 − 2z(x + y) − 2x + y − 2z − 1 = 0
définit au voisinage de (0, 0, −1) une fonction implicite z = φ (x, y). Donner un développement limité de φ à l’ordre 2 en (0, 0).
[001860]
Exercice 5605
1. Soit f une application de R dans R, dérivable en tout point de R et telle que, pour tout x de R, f 0 (x) 6= 0. Montrer que f
est un homéomorphisme de R sur f (R) et que f −1 est différentiable en tout point de f (R).
2. Soit f définie par f (x) = x + x2 sin πx si x 6= 0 et f (0) = 0.
Montrer que f 0 (0) existe et est 6= 0, mais que f n’est inversible sur aucun voisinage de 0. Expliquer.
Correction H [002527]
Exercice 5606
1. Montrer que l’application ϕ : (r, θ ) → (x, y) = (r cos θ , r sin θ ) est un C1 -difféomorphisme de l’ouvert ]0, ∞[×] − π, π[
sur le plan privé de la demi-droite R− . Si f (x, y) = g(r, θ ) donner les formules de passage entre les dérivées partielles
de f et celles de g.
2. Soit U le plan privé de l’origine, et f (x, y) = (x2 − y2 , 2xy).
Montrer que f est un difféomorphisme local au voisinage de tout point de U mais n’est pas un difféomorphisme global.
3. Soit g l’application de R2 dans R2 définie par g(x, y) = (x + y, xy). Trouver un ouvert connexe maximal U ⊂ R2 tel que
g soit un difféomorphisme de U sur g(U).
4. Soit h l’application de R2 dans R2 définie par (x, y) → (ex cos y, ex sin y).
Montrer que h est de classe C1 dans R2 ; que h0 (x, y) est un élément de Isom(R2 , R2 ) pour tout (x, y) de R2 ; mais que h
n’est pas un homéomorphisme de R2 sur h(R2 ).
Correction H [002528]
Exercice 5607
1. Justifier que ϕ est de classe C1 , calculer sa différentielle et voir que Dϕ(x, y) est inversible pour tout (x, y) ∈ R2 .
2. Montrer que ϕ est un C1 -difféormorphisme de R2 sur ϕ(R2 ) et justifier que ϕ(R2 ) est un ouvert.
3. Montrer que ϕ −1 est lipschitzienne (on prendra comme norme sur R2 : ||(x, y)|| = |x| + |y|).
4. En déduire que ϕ est un difféormorphisme de R2 sur R2
√
5. Calculer Dϕ −1 (p) où p = (1 − π/2, 2/2 − π).
816
Correction H [002529]
Exercice 5608
Soit f : Rn → Rn une application C1 . On suppose qu’il existe α > 0 tel que pour tout h, x ∈ Rn ,
< D f (x)(h), h >≥ α < h, h > .
Correction H [002530]
Exercice 5609
Soit U l’ouvert R3 \ {0}. Soit (x, y, z) → (X,Y, Z) l’application inversion de pôle 0, de puisssance 1, définie dans U, à valeurs dans R3 ,
par les formules
x y z
X= 2 ; Y= 2 ; Z= 2
x + y2 + z2 x + y2 + z2 x + y2 + z2
p
Calculer la matrice jacobienne de cette transformation (on posera ρ = x2 + y2 + z2 ) et vérifier que cette matrice est égale à son
inverse. [002531]
Exercice 5610
Reconsidérez l’exercice 5608 dans l’esprit suivant : “si f est un difféomorphisme, la matrice inverse de la matrice jacobienne de f est
la matrice jacobienne de f −1 .” [002532]
Exercice 5611
Soit E = Mn (R) et I la matrice unité dans E. En considèrant ϕ : E → E telle que ϕ(A) = A2 , montrer qu’il existe α > 0 tel que toute
matrice A vérifiant ||A − I|| < α admette une racine carrée. [002533]
Exercice 5612
1. Montrer que si a, b sont voisins de 1, on peut trouver x, y ∈ R tels que y + exy = a, x + e−xy = b.
2. Soit f l’application de R2 dans lui-même définie par f (x, y) = (x sin(xy) + y, y cos(xy) + x), et soit (an , bn ) une suite
tendant vers (0, 0). Montrer que si f (an , bn ) = 0 pour tout n, la suite (an , bn ) stationne.
[002534]
Exercice 5613
Soit U un ouvert de R2 et ϕ : U → R2 une application de classe C1 ϕ = ( f , g). On considère u, v réels et on cherche x, y tels que
(∗) f (x, y) = u, g(x, y) = v.
1. On suppose que la différentielle de ϕ est de rang 2 en tout point de U. Montrer que pour tout (u, v) le système (∗) admet
une solution, unique localement. Que peut-on dire si la différentielle est de rang 2 en un point de U seulement ?
2. A-t-on des solutions si la différentielle est de rang 0 ?
3. On suppose maintenant que la différentielle de ϕ est de rang 1 en tout point de U. Si fx0 ne s’annule pas sur U, montrer
que ψ : (x, y) → ( f (x, y), y) définit un difféomorphisme d’un ouvert V ⊂ U sur ψ(V ). En déduire G telle que g(x, y) =
G( f (x, y)) sur V . Que peut-on dire des solutions du système (∗) ?
[002535]
Exercice 5614
Soit E = Rn muni d’une norme quelconque, et Br la boule fermée ||x|| ≤ r. Soit f un C1 -difféomorphisme entre deux ouverts U et V
de E, contenant 0, tel que f (0) = 0. On pose A = f 0 (0) ∈ L (E). Soit 0 < ε < 1.
817
1. Montrer qu’il existe R > 0 tel que pour tout x ∈ BR ,
vol f (B )
3. En déduire que limr→0 vol (B r) = | det A|.
r
[002536]
Exercice 5615
Exercice 5616
pour tous x, h ∈ Rn , k étant une constante > 0. On va montrer que f est un C1 -difféomorphisme de Rn sur lui-même.
1. Montrer que f est injective et que f (Rn ) est fermée dans Rn .
2. Montrer que f 0 (x) est inversible pour tout x ∈ Rn .
3. En déduire que f (Rn ) est un ouvert-fermé de Rn .
[002538]
Exercice 5617
Soit G un ouvert borné de Rn et soit f : G → Rn une application continue dans G et C1 dans G. Pour tout x ∈ G, on suppose D f (x)
inversible. Démontrer que, sous ces conditions, l’application x 7→ k f (x)k atteint son maximum en un point du bord ∂ G = G \ G.
[002539]
Exercice 5618
Soit E un espace vectoriel de dimension finie, Ω un ouvert connexe de E et soit f : Ω → E une application de classe C1 telle que
k|D f (x)k| ≤ c, pour tout x ∈ Ω, où 0 ≤ c < 1. Montrer que Id|E − f est un difféomorphisme C1 de Ω sur son image. [002540]
Exercice 5619
Soit f : R3 → R2 définie par f (x, y, z) = (x2 − y2 + z2 − 1, xyz − 1). Soit (x0 , y0 , z0 ) ∈ R3 tel que f (x0 , y0 , z0 ) = (0, 0). Montrez qu’il
existe un intervalle I contenant x0 et une application ϕ : I → R2 tels que ϕ(x0 ) = (y0 , z0 ) et f (x, ϕ(x)) = 0 pour tout x ∈ I.
Correction H [002541]
Exercice 5620
Soit F : R2 → R l’application F(x, y) = x2 + y2 − 1. Démontrer que, pour x suffisamment proche de 0, il existe un nuique y = y(x) > 0
tel que F(x, y) = 0. Vérifier, sans résolution explicite, que y0 (x) = −x/y. [002542]
Exercice 5621
On considère le système d’équations :
x2 + y2 − 2z2 = 0
x2 + 2y2 + z2 = 4
818
Montrer que, pour x proche de l’origine, il existe des fonctions positives y(x) et z(x) telles que (x, y(x), z(x)) soit solution du système.
On déterminera y0 en fonctionde x, y et z0 en fonction de x, z. [002543]
Exercice 5622
Considérons F(x, y) = yn + an−1 (x)yn−1 + ... + a1 (x)y + a0 (x) un polynôme à coefficients variables. On suppose :
1. Les fonctions x → a j (x) sont C1 , j = 0, 1, ..., n − 1.
2. pour un certain x0 ∈ R, le polynôme y → F(x0 , y) a un zéro simple y0 ∈ R.
Démontrer que, dans ces conditions, F(x, y) possède, pour x voisin de x0 , un zéro y(x) qui lui est proche de y0 et que la dépendance
x → y(x) est C1 . [002544]
Exercice 5623
Exercice 5624
Montrer que l’équation ex + ey + x + y − 2 = 0 définit, au voisinage de l’origine, une fonction implicite ϕ de x dont on calculera le
développement limité d’ordre trois en 0. [002546]
Soit f la fonction définie sur R2 par f (x, y) = x2 − xy2 . Montrer que (0, 0) est le seul point critique de f , qu’il n’est pas un extremum
local, mais que pourtant la restriction de f à toute droite passant par (0, 0) admet en ce point un minimum local. [001823]
Exercice 5626
Ecriver la formule de Taylor de second ordre pour chacune des fonctions suivantes au point (x0 , y0 ) donné.
1. f (x, y) = sin(x + 2y), (x0 , y0 ) = (0, 0) ;
1
2. f (x, y) = x2 +y2 +1
, (x0 , y0 ) = (0, 0) ;
Exercice 5627
Pour chacune des fonctions suivantes etudiez la nature du point critique donné :
1. f (x, y) = x2 − xy + y2 au point critique (0, 0) ;
2. f (x, y) = x2 + 2xy + y2 + 6 au point critique (0, 0) ;
3. f (x, y, z) = x2 + y2 + 2z2 + xyz au point critique (0, 0, 0) ;
4. f (x, y) = x3 + 2xy2 − y4 + x2 + 3xy + y2 + 10 au point critique (0, 0).
[001825]
Exercice 5628
Trouvez les points critiques des fonctions suivantes et déterminez si ce sont des minima locaux, des maxima locaux ou des points selle.
1. f (x, y) = x3 + 6x2 + 3y2 − 12xy + 9x ;
2. f (x, y) = sin x + y2 − 2y + 1 ;
3. f (x, y, z) = cos 2x · sin y + z2 ;
819
4. f (x, y, z) = (x + y + z)2 .
[001826]
Exercice 5629
Exercice 5630
Trouver le point du plan (2x − y + z = 16) le plus proche de l’origine. [001828]
Exercice 5631
Déterminer les extremums de f (x, y) = xy(1 − x2 − y2) sur [0, 1]2 . [001829]
Exercice 5632
Soit f (x, y) = x2 + xy + y2 − 3x − 6y. Montrer que f admet au plus un extremum. Ecrire f (x, y) + 9 comme la somme de deux carrés et
en déduire que f admet −9 comme valeur minimale. [001830]
Exercice 5633
Déterminer un triangle d’aire maximale inscrit dans un cercle donné. [001831]
Exercice 5634
Exercice 5635
Exercice 5636
Exercice 5637
eiz −e−iz
Déterminer max |sin z| . On rappelle que : sin z = 2i . [001835]
|z|≤1
Exercice 5638
820
Exercice 5639
R R
Soit A ⊂ R2 , on définit (A) comme l’ensemble {x ∈ A|∃ρ > 0, B(x, ρ) ⊂ A}. On supposera A fermée bornée et (A) 6= 0./ On suppose
que f est une fonction C1 sur A telle que f est constante sur A \ Int(A). Montrer qu’il existe z ∈ Int(A) tel que :
∂f ∂f
(z) = (z) = 0.
∂ x1 ∂ x2
[001837]
Exercice 5640
Exercice 5641
∂2 f ∂2 f ∂2 f
A= (a), B= (a), C= (a),
∂ x2 ∂ x∂ y ∂ y2
Q(x, y) ≥ r2 δ sin2 θ ,
Q(x, y) ≥ r2 δ cos2 θ ,
2
Q(x, y) ≥ r2 δ .
En déduire que
r2
∀(x, y) Q(x, y) ≥ Inf(δ , 2A, 2C).
2
(c) Montrer que a est un point de minimum local strict de f . On écrira pour cela la formule de Taylor-Young pour f
en ce point.
3. On suppose ∆ < 0 et A(ou C) < 0.
Montrer que (x0 , y0 ) est un point de maximum local strict de f .
4. On suppose maintenant ∆ > 0.
(a) Montrer qu’il existe t1 ,t2 ∈ R tels que S(t1 ) > 0 et S(t2 ) < 0.
(b) Soient θ1 , θ2 ∈ R tels que tanθ1 = t1 et tanθ2 = t2 . En examinant les fonctions
pour t ∈ R assez petit, montrer que a n’est ni un point de maximum local, ni un point de minimum local de f .
5. Dessiner l’allure du graphe de f au voisinage du point (a, f (a)) dans les trois cas étudiés ci-dessus (questions 1, 3 et 4).
6. Que peut-on dire en général quand ∆ = 0 ? Pour répondre à cette question, on pourra s’appuyer sur l’étude des deux cas
suivant au voisinage de (0, 0) :
f1 (x, y) = x2 + x4 + y4 et f2 (x, y) = x2 − y4 .
821
[001839]
Exercice 5642
Existe-t-il un triangle d’aire maximale inscrit dans un cercle donné ? Le déterminer par une méthode géométrique. [001840]
Exercice 5643
Exercice 5644
Exercice 5645
S = {z ∈ C; |z| = 1}. Soit f l’application de D dans R définie par f (z) = | sin z|.
1. Pour quelle raison f est-elle bornée sur D ? On note M = sup f (z) et m = inf f (z). Est-ce que M et m sont atteints ?
z∈D z∈D
Donner la valeur de m.
ei(x+iy) −e−i(x+iy)
2. Soit z = x + iy ∈ C, x, y ∈ R. Montrer que | sin z|2 = 12 (ch 2y − cos 2x). (On rappelle que sin z = 2i et ch y =
ey −e−y
2 .)
3. En déduire que M est atteint en un point de S.
e2 − 1
4. Montrer que M = .
2e
[001843]
Exercice 5646
[001844]
822
1. Pour chacune des équations suivantes où y = y(x) est rélle de variable réelle, décrire les solutions en précisant leur
intervalle maximal de définition et dessiner les trajectoires :
2. Quelles sont les courbes isoclines de l’équation y0 = y2 − x ; en déduire l’allure des trajectoires.
[002557]
Exercice 5648
On considère l’équation
x0 = 3x2/3 :(1)
avec condition initiale x(0) = 0.
1. Soit ϕ une solution de (1) définie sur R telle que ϕ(0) = 0 ; on pose λ = inf{t ≤ 0; ϕ(t) = 0} ≤ +∞. Montrez que ϕ est
identiquement nulle sur (λ , µ).
2. Montrer que ϕ vaut (t − λ )3 si t ≤ λ , 0 sur [λ , µ] et (t − µ)3 si t ≥ µ ; en déduire toutes les solutions maximales de (1)
définies sur R avec x(0) = 0.
Correction H [002558]
Exercice 5649
On considère l’équation différentielle x0 = |x| + |t|.
1. Montrez que pour tout réel x0 , il existe une solution maximale (ϕ, J) telle que ϕ(0) = x0 .
2. Détermner la solution maximale correspondant à x0 = 1, en distinguant les cas t ≥ 0 et t < 0, et vérifiez qu’elle est
définie sur R tout entier. Combien de fois est-elle dérivable ?
Correction H [002559]
Exercice 5650
3
Soit f : R2 → R donnée par f (t, x) = 4 t 4t+xx 2 si (t, x) 6= (0, 0) et f (0, 0) = 0. On s’interesse à l’équation différentielle
1. L’application f , est-elle continue ? est-elle localement lipschitzienne par rapport à sa seconde variable ? Que peut-on en
déduire pour l’équation (2) ?
2. Soit ϕ une solution de (2) qui est définie sur un intervalle I ne contenant pas 0. On définit une application psi par
ϕ(t) = t 2 ψ(t),t ∈ I. Déterminer une équation différentielle (E) telle que ψ soit solution de cette équation, puis résoudre
cette équation (E).
3. Que peut-on en déduire pour l’existence et l’unicité de l’équation différentielle (2) avec donnée initiale (t0 , x0 ) = (0, 0)
Correction H [002560]
Exercice 5651
Soit l’équation différentielle
x000 − xx00 = 0
où x est une application trois fois dérivable, définie sur un intervalle ouvert de R et à valeurs dans R.
1. Mettre cette équation différentielle sous la forme canonique y0 (t) = f (t, y(t)), où f est une application que l’on déter-
minera.
2. Soient t0 , a, b, c ∈ R. Montrer qu’il existe une unique solution maximale ϕ de l’équation (3) qui satisfasse aux conditions
initiales
ϕ(t0 ) = a, ϕ 0 (t0 ) et ϕ 00 (t0 ) = c.
3. Soit ϕ une telle solution maximale. Calculer la dérivée de la fonction
Zt
t → ϕ 00 (t)exp − ϕ(u)du
t0
En déduire que la fonction ϕ est soit convexe, soit concave sur son intervalle de définition. Déterminer ϕ dans le cas où
ϕ 00 (t0 ) = 0.
823
Correction H [002561]
Exercice 5652
Exercice 5654
∂2 f ∂2 f x+y x−y
Résoudre l’équation des cordes vibrantes : = à l’aide du changement de variables u = 2 et v = 2 (on suppose que f est
∂ x2 ∂ y2
C2 ). [001846]
Exercice 5655
Résoudre l’équation aux dérivées partielles :
∂f ∂f
x −y =f
∂y ∂x
en passant en coordonnées polaires. [001847]
Exercice 5656
Résoudre en utilisant le changement de variable x = u, y = uv l’équation aux dérivées partielles suivante :
∂2 f ∂2 f ∂2 f
x2 2
+ 2xy + y2 2 = 0.
∂x ∂ x∂ y ∂y
[001848]
Exercice 5657
∀λ ∈ R+∗ , ∀x ∈ R2 , f (λ x) = λ s f (x).
824
Montrer que les dérivées partielles de f sont homogènes de degré s − 1 et :
∂f ∂f
s f (x) = x1 (x) + x2 (x).
∂ x1 ∂ x2
[001849]
Exercice 5658
Exercice 5659
Exercice 5660
1. En calculant l’application réciproque, montrer que φ est bijective. Vérifier que φ et φ −1 sont de classe C 1 .
2. Soit f : R2 → R une fonction de classe C 1 . Posons g = f ◦ φ .
(a) Montrer que g est de classe C 1 .
∂g
(b) Montrer que f est solution de (9) si et seulement si ∂x
= 0.
3. Soit f → R une fonction de classe
: R2 C 1.Montrer que f vérifie (9) si et seulement s’il existe une fonction h : R → R
de classe C 1 telle que f (u, v) = h(v − u2 ) pour tout (x, y) ∈ R2 .
[001852]
Exercice 5661
Soient f : R2 → R différentiable et g : R → R définie par g(x) = f ex sin x, ln(1 + x2 ) .
Montrer que g est dérivable sur R et calculer sa dérivée en fonction des dérivées partielles de f .
[001853]
Exercice 5662
Ψ : V → R2
(r, θ ) 7 → (r cos θ , r sin θ )
1. Montrer que U et V sont des ouverts de R2 et que Ψ est de classe C 1 et bijective de V sur U. Déterminer Ψ−1 .
2. Soit f : U → R de classe C 1 sur U. On pose
∂F
(E 0 ) (r0 , θ0 ) = θ0 ∀(r0 , θ0 ) ∈ V.
∂r
825
(c) Déterminer toutes les fonctions f : U → R de classe C 1 sur U qui vérifient l’équation (E).
[001854]
Exercice 5663
Soit D = {(x, y) ∈ R2 , x > 0}. On cherche les fonctions f ∈ C 1 (D, R) qui vérifient
∂f ∂f
(E) x +y =0 ∀(x, y) ∈ D.
∂x ∂y
1. Vérifier que ϕ(x, y) = y/x est solution de (E).
2. Soit g ∈ C 1 (R, R). Montrer que g ◦ ϕ est solution de (E).
3. Soit f une solution de (E). Montrer que f (u, uv) ne dépend que de v.
4. Donner l’ensemble des solutions de (E).
[001855]
Exercice 5664
Exercice 5665
Soient f : Rn → R et g : Rn → R deux fonctions différentiables. En utilisant des propriétés de la différentielle, montrer que ∇( f g) =
f · ∇g + g · ∇ f . [001857]
Correction H [005933]
Exercice 5667
Soit (Ω, Σ, µ) un espace mesuré et f : Ω → R une fonction (Σ-B(R))-mesurable. Montrer que la troncature fA de f définie par :
−A si f (x) < −A
fA (x) = f (x) si | f (x)| ≤ A
A si f (x) > A
est (Σ-B(R))-mesurable.
Correction H [005934]
Exercice 5668
826
Soit Ω = N, Σ = P(N) et µ la mesure de comptage sur N définie par :
µ(E) = ]E = ∑ 1,
k∈E
où E ∈ Σ. Soit f : N → R une fonction positive ou nulle. Montrer que f est (Σ-B(R))-mesurable et que :
Z ∞
f dµ = ∑ f (n).
Ω n=1
Correction H [005935]
Exercice 5669
Soit (Ω, Σ) un espace mesurable. On dit que ϕ : Ω → R est une fonction simple ou étagée si ϕ est mesurable et ne prend qu’un nombre
fini de valeurs, i.e. si ϕ s’écrit :
ϕ = ∑ c j 1E j ,
j∈J
où J est un ensemble fini, les ensembles E j sont mesurables et où, pour i 6= j, ci 6= c j et Ei ∩ E j = 0.
/ Soit ϕ une fonction simple positive.
On rappelle que l’intégrale de ϕ par rapport à une mesure µ est définie par :
Z Z ∞
ϕ dµ = µ Sϕ (t) dt,
Ω 0
2. Montrer que pour toute fonction réelle mesurable positive, f ∈ M + (Ω, Σ), il existe une suite {ϕn }n∈N de fonctions
simples positives telle que :
(a) 0 ≤ ϕn (x) ≤ ϕn+1 (x) pour tout x ∈ Ω et pour tout n ∈ N ;
(b) limn→+∞ ϕn (x) = f (x) pour tout x ∈ Ω.
Correction H [005936]
Exercice 5670
Soit (Ω, Σ, µ) un espace mesuré et f ∈ M + (Ω, Σ) (i.e f est une fonction réelle mesurable positive). Pour tout E ∈ Σ, on pose :
Z Z
λ (E) = f dµ = 1A · f dµ.
E Ω
Exercice 5671
827
281 401.00 Mesure
Exercice 5672
Montrer que A est une σ -algèbre si et seulement si A est une algèbre et une classe monotone.
Correction H [005926]
Exercice 5673
Soit (Ω, Σ) un espace mesurable (i.e. un ensemble Ω muni d’une tribu Σ ⊂ P(Ω)). Soit µ une mesure sur (Ω, Σ). Montrer les propriétés
suivantes : (A, B, Ai sont des élements de de Σ)
Correction H [005927]
1. Soit {gn }n∈N une suite dans M + (Ω, Σ). Montrer que
Z
!
+∞ +∞ Z
∑ gn dµ = ∑ gn dµ.
Ω n=1 n=1 Ω
2. Montrer que
Z +∞ s−1
x
dx = Γ(s)ζ (s),
0 ex − 1
où Γ est la fonction d’Euler et où ζ (s) = ∑+∞ −s s−1 e−nx 1
n=1 n . (On pourra considérer les fonctions gn (x) = x [0,+∞) .)
Correction H [005939]
Exercice 5675
Soit Ω = R, Σ = B(R) et µ la mesure de Lebesgue sur R. Si on pose fn = 1[0,n] , n ∈ N, alors la suite { fn }n∈N est monotone croissante
vers f = 1[0,+∞) . Bien que les fonctions fn soient uniformément bornées par 1 et que les intégrales des fn sont finies, on a :
Z
f dµ = +∞.
Ω
Exercice 5676
Soit Ω = R, Σ = B(R) et µ la mesure de Lebesgue sur R. Si on pose fn = 1n 1[n,+∞) , n ∈ N, alors la suite { fn }n∈N est monotone
décroissante et converge uniformément vers 0, mais
Z Z
0= f dµ 6= lim fn dµ = +∞.
Ω Ω
828
Exercice 5677
Exercice 5678
Soit Ω = R, Σ = B(R) et µ la mesure de Lebesgue sur R. Soit fn = − 1n 1[0,n] , n ∈ N, et f = 0. Montrer que fn converge uniformément
vers f sur R mais que Z Z
lim inf fn dµ < f dµ.
n→+∞ Ω Ω
Est-ce que cela contredit le lemme de Fatou ?
Correction H [005943]
Exercice 5679
n x n o
1. Montrer que pour tout x ∈ R+ , 1+ est une suite croissante et
n
x n ∞ k
x
lim 1 + = ex = ∑ .
n→∞ n k=0 k!
Z x n −bx
2. Calculer la limite
lim 1+ e dλ (x)
n→∞ R+ n
où b > 1.
Correction H [005950]
Exercice 5681
Soit (Ω, Σ, µ) un espace mesuré avec µ(Ω) < +∞. Soit { fn }n∈N une suite de fonctions mesurables convergeant presque partout vers
une fonction mesurable f . On suppose qu’il existe une constante C > 0 telle que | fn | ≤ C pour tout n ≥ 1. Montrer que
Z Z
lim fn dµ = f dµ.
n→+∞ Ω Ω
Correction H [005945]
Exercice 5682
829
Correction H [005946]
Exercice 5683
R
On
R
rappelle qu’une fonction f : Ω → R est dite intégrable si f+ := max{ f , 0} et f− = max{− f , 0} vérifient Ω f+ dµ < +∞ et
Ω − dµ < +∞. On note L (Ω, Σ, µ) l’ensemble des fonctions réelles intégrables. Pour f ∈ L (Ω, Σ, µ), on pose
f 1 1
Z Z Z
f dµ = f+ dµ − f− dµ.
Ω Ω Ω
1. Montrer l’équivalence
f ∈ L 1 (Ω, Σ, µ) ⇔ | f | ∈ L 1 (Ω, Σ, µ)
et Z Z
f dµ ≤ | f | dµ. (10)
Ω Ω
3. On rappelle qu’une fonction f : Ω → C est dite intégrable si la partie réelle Re f et la partie imaginaire Im f de f sont
intégrables. On pose alors Z Z Z
f dµ = Re f dµ + i Im f dµ.
Ω Ω Ω
Montrer que l’inégalité (10) est vérifiée.
Correction H [005947]
Exercice 5684
Soit (Ω, Σ, µ) un espace mesuré. On dit que fn converge vers f en mesure si pour tout ε,
Montrer que si fn → f en mesure, alors il existe une sous-suite { fnk }k∈N de { fn }n∈N qui converge vers f µ-presque partout.
Correction H [005948]
Exercice 5685
Donner un exemple de fonction f : R → R qui est intégrable au sens de Lebesgue mais pas au sens de Riemann.
Correction H [005949]
Exercice 5686
Montrer que
Z n
x n m
1. lim 1− x dx = m! (pour tout m ∈ N).
n→∞ 0 n
Z n
x n −2x
2. lim 1+ e dx = 1.
n→∞ 0 n
Correction H [005951]
Exercice 5687
Montrer le théorème suivant, Ω étantRun espace mesurable. (On pourra utiliser le théorème des accroissements finis.)
Théorème.(Dérivation sous le signe )
Soit f : Ω × R → C une fonction telle que
(i) Pour tout s ∈ [s1 , s2 ], la fonction x 7→ f (x, s) est intégrable ;
(ii) pour presque tout x, la fonction s 7→ f (x, s) est dérivable sur (s1 , s2 ) ;
∂ f (x,s)
(ii) il existe g ∈ L 1 (Ω, R+ ) tel que pour tout s ∈ [s1 , s2 ] et pour presque tout x ∈ Ω on ait | ∂s
| ≤ g(x) .
830
R
Alors la fonction I(s) := Ω f (x, s) dµ(x) est dérivable sur (s1 , s2 ) et
Z
dI ∂ f (x, s)
= dµ(x).
ds Ω ∂s
Correction H [005952]
Exercice 5688
Exercice 5690
Montrer que la fonction (x, y) 7→ e−y sin 2xy est intégrable pour la mesure de Lebesgue sur [0, 1] × (0, +∞) ; en déduire la valeur de
Z +∞
1
(sin y)2 e−y dy.
0 y
Correction H [005958]
Exercice 5691
Soient f ∈ L1 (Rn ) et g ∈ L p (Rn ) avec 1 ≤ p ≤ +∞, où Rn est muni de la mesure de Lebesgue. Montrer que, pour presque tout x ∈ Rn ,
la fonction y 7→ f (x − y) g(y) est intégrable sur Rn et que le produit de convolution de f et g défini par
Z
f ∗ g(x) = f (x − y) g(y) dy
Rn
vérifie f ∗ g(x) = g ∗ f (x) et
k f ∗ gk p ≤ k f k1 kgk p .
Correction H [005959]
Exercice 5692
a|x|2 b|x|2
Soient a, b > 0, et f et g les fonctions définies sur Rn par f (x) = e− 2 et g(x) = e− 2 . Calculer f ∗ g(x).
Correction H [005960]
Exercice 5693
831
1. Pour tout t > 0, on pose :
|x|2
ft (x) = (4πt)− 2 e−
n
4t .
R
(a) Montrer que, pour tout t > 0, Rn ft (x) dx = 1.
R
(b) Montrer que, pour tout δ > 0, limt→0 {|x|>δ } ft (x) dx = 0.
(On dit que ft est une approximation de la distribution de Dirac.)
2. Soit g une fonction continue bornée. Montrer que ft ∗ g est bien définie et que
lim ft ∗ g(x) = g(x).
t→0
Correction H [005961]
Exercice 5694
Soient f , g ∈ L1 (µ) où µ est la mesure de Lebesgue sur Rn . On note fˆ la transformée de Fourier définie par
Z
fˆ(y) = f (x) e−2πi(y,x) dx,
Rn
où (·, ·) désigne le produit scalaire de Rn . Montrer que
R R
ˆ
1. Rn f (x)ĝ(x) dx = Rn f (x)g(x) dx.
2. fd∗ g = fˆ ĝ.
Correction H [005962]
Exercice 5695
a|x|2
Calculer la transformée de Fourier de la gaussienne définie, pour x ∈ Rn , par f (x) = e− 2 , où a > 0.
Correction H [005963]
Soit k ∈ ||| et α ∈ ]0, 1]. On rappelle qu’on note Ck,α (R) l’ensemble des fonctions g de classe Ck sur R, dont la k-ième dérivée est
höldérienne, c’est-à-dire vérifie
∃C > 0, ∀x, y ∈ R, |g(k) (x) − g(k) (y)| ≤ C|x − y|α .
(En particulier, si α = 1, ce sont les fonctions de k-ième dérivée lipschitzienne.)
– Soit f ∈ L1 (R) à support compact, et g ∈ C0,α (R). Montrer que f ∗ g ∈ C0,α (R). En déduire que si g ∈ Ck,α (R), alors
f ∗ g ∈ Ck,α (R).
– Soit f ∈ L1 (R) à support quelconque, et g ∈ C0,α (R) bornée. Montrer que f ∗ g ∈ C0,α (R) et est bornée. En déduire que si
g ∈ Ck,α (R), bornée ainsi que toutes ses dérivées, alors f ∗ g aussi.
Correction H [002692]
Exercice 5697
832
0
3. Soient p et p0 dans [1, +∞[ (pas nécessairement conjugués). Montrer que si f appartient à L p (µ) ∩ L p (µ), alors f
appartient à Lr (µ) pour tout r compris entre p et p0 .
4. Montrer que si µ est une mesure finie alors \
L∞ (µ) ⊂ L p (µ),
p≥1
et, pour tout f ,
lim k f k p = k f k∞ .
p→+∞
k f gkr ≤ k f k p kgkq .
Correction H [005954]
Exercice 5698
Théorème 1.(Théorème de Riesz) Pour tout 1 ≤ p ≤ +∞, l’espace L p (µ) est complet.
Théorème 2. Soit p tel que 1 ≤ p ≤ +∞ et soit { fn }n∈N une suite de Cauchy dans L p (µ) convergeant vers une fonction f ∈ L p (µ).
Alors il existe une sous-suite de { fn }n∈N qui converge ponctuellement presque-partout vers f .
1. Cas de L∞ (µ).
(a) Soit { fn }n∈N une suite de Cauchy de L∞ (µ). Pour k, m, n ≥ 1, considérons les ensembles
où g est à valeurs dans R ∪ {+∞}. Montrer que pour tout k ≥ 1, on a kgk k p < 1, puis que kgk p ≤ 1.
(c) En déduire que la série
∞
fn1 + ∑ fni+1 − fni
i=1
est absolument convergente pour presque tout x ∈ Ω. Notons f (x) sa somme lorsque celle-ci est finie et posons
f (x) = 0 sinon. Vérifier que f est la limite ponctuelle des { fnk }k∈N pour presque tout x ∈ Ω.
(d) Montrer que f − fm ∈ L p (µ), f ∈ L p (µ) et que k f − fm k p → 0 quand m → +∞. Conclure.
Correction H [005955]
Exercice 5699
Soient f et g deux fonctions de L p (µ) avec 1 < p < +∞. Montrer que la fonction N : R → R définie par
Z
N(t) = | f (x) + t · g(x)| p dµ
Ω
833
Correction H [005956]
Exercice 5700
Soit Ω un sous-ensemble de Rn dont la mesure de Lebesgue est finie : µ(Ω) < +∞. Pour tout 1 ≤ p < +∞, on note L p (Ω) l’espace
R 1
des fonctions f : Ω → C telles que k f k p := ( Ω | f | p (x) dx) p < +∞ modulo l’équivalence f ∼ g ⇔ f − g = 0 µ − p.p. L’espace des
fonctions essentiellement bornées sera noté L∞ (Ω).
1. Montrer que si q ≤ p, alors L p (Ω) ⊂ Lq (Ω). En particulier, pour 1 < q < 2 < p, on a :
fα (x) = |x|−α
montrer que pour q < p, l’inclusion L p (B n (0, 1)) ⊂ Lq (B n (0, 1)) est stricte.
Correction H [005964]
Exercice 5701
Soit Ω = N muni de la mesure de comptage. Pour tout 1 ≤ p < +∞, on note ` p l’espace des suites complexes (un )n∈N telles que
1
kuk p := ∑+∞
i=0 |un |
p p < +∞. L’espace des suites bornées sera noté `∞ .
`1 ⊂ `q ⊂ `2 ⊂ ` p ⊂ `∞ .
Exercice 5702
Soit Ω = Rn muni de la mesure de Lebesgue. Pour tout 1 ≤ p < +∞, on note L p (Rn ) l’espace des fonctions f : Rn → C telles que
R 1
k f k p := ( Rn | f | p (x) dx) p < +∞ modulo l’équivalence f ∼ g ⇔ f − g = 0 µ − p.p. L’espace des fonctions essentiellement bornées
sera noté L∞ (Rn ).
1. – Pour quelle valeur de α la fonction x 7→ 1
(1+|x|2 )α
appartient-elle à L p (Rn ) ?
2
1 − |x|2
– Pour quelle valeur de β la fonction x 7→ |x|β
e appartient-elle à L p (Rn ) ?
– Soit 1 ≤ q < p ≤ +∞. En utilisant (a) et (b), trouver une fonction f qui appartienne à Lq (Rn ) mais pas à L p (Rn ) et
une fonction g qui appartienne à L p (Rn ) mais pas à Lq (Rn ).
2. – Soit 1 ≤ q < p < +∞. Montrer que l’espace L p (Rn ) ∩ Lq (Rn ) est un espace de Banach pour la norme k · k p,q =
k · k p + k · kq .
– Soit r tel que q < r < p. Montrer que
k f kr ≤ k f kαp k f k1−α
q
q , α ∈ [0, 1]. On pourra écrire r = rα + r(1 − α) et utiliser l’inégalité de Hölder pour un couple de
où 1r = αp + 1−α
réels conjugués bien choisi.
– En déduire que si fn converge vers f dans L p (Rn )∩Lq (Rn ) alors fn converge vers f dans Lr (Rn ), i.e L p (Rn )∩Lq (Rn )
est un sous-espace de Banach de Lr (Rn ).
3. Soit f ∈ L p ([0, +∞[) ∩ Lq ([0, +∞[) avec 1 ≤ q < 2 < p. Montrer que la fonction h définie par h(r) = √1
r
f (r) appartient
(1−γ)
khk1 ≤ C p,q k f kq k f k p
γ
à L1 ([0, +∞[) et trouver des constantes C p,q et γ telles que .
Correction H [005966]
Exercice 5703
Soit { fn }n∈N la suite de fonctions définies par :
1
fn (x) = √ 1[n,2n] (x).
n
1. Montrer que fn converge faiblement vers 0 dans L2 ([0, +∞[) mais ne converge pas fortement dans L2 ([0, +∞[).
2. Montrer que fn converge fortement vers 0 dans L p ([0, +∞[) pour p > 2.
834
Correction H [005967]
Exercice 5704
Soit { fn }n∈N la suite de fonctions définies par : √
fn (x) = n1[n,n+ 1 ] (x).
n
1. Montrer que fn converge faiblement vers 0 dans L2 ([0, +∞[) mais ne converge pas fortement dans L2 ([0, +∞[).
2. Montrer que fn converge fortement vers 0 dans L p ([0, +∞[) pour p < 2.
Correction H [005968]
3. Montrer que Z Z
f¯(x) f (y)e2πi(k,x−y) e−επ|k| dxdydk.
2
gε (k) dk =
Rn R3n
4. Sachant que la transformée de Fourier de la gaussienne hε (x) = e−πε|x| (ε > 0, x ∈ Rn ) est donnée par ĥε (k) =
2
2
ε− 2 e
n
− π|k| , montrer que Z Z
ε
π|x−y|2
ε − 2 e−
n
gε (k) dk = ε f¯(x) f (y) dxdy.
Rn R2n
5. Soit {sε }ε>0 la famille de fonctions définies par :
Z
π|x−y|2
ε − 2 e−
n
sε = ε f¯(x) dx.
Rn
Exercice 5706
Soit f : R3 → R une fonction radiale, i.e. telle que f (x) = h(r) où x = (x1 , x2 , x3 ) et r = |x| et h : R+ → R. Montrer que la transformée
de Fourier fˆ de f s’écrit : Z
2 +∞
fˆ(k) = h(r)r sin(2π|k|r) dr.
|k| 0
Correction H [005978]
835
288 408.00 Autre
Exercice 5707
Le but de cet exercice est de prouver le Théorème de Carathéodory.
Définition. Une mesure extérieure sur un ensemble Ω est une application m∗ : P(Ω) → [0, +∞] telle que
(i) m∗ (0)
/ =0;
(ii) (monotonie) A ⊂ B ⇒ m∗ (A) ≤ m∗ (B) ;
(iii) (σ -sous-additivité) Pour toute suite d’ensembles {Ai }i∈N∗ ⊂ P(Ω) on a
!
[
∞ ∞
m∗ Ai ≤ ∑ m∗ (Ai ).
i=1 i=1
Théorème de Carathéodory Soit m∗ une mesure extérieure sur Ω. Un ensemble A ⊂ Ω est dit m∗ -mesurable si pour tout Q ⊂ Ω on a
m∗ (Q) ≥ m∗ (Q ∩ A) + m∗ (Q ∩ Ac ).
m∗ (Q ∩ Ac ) + m∗ (Q ∩ A) ≤ m∗ (Q),
et conclure.
2. (a) Rappeler la définition d’une mesure.
(b) En utilisant la question 1.d), montrer la σ -additivité de m.
3. Montrer que m est complète.
Correction H [005928]
Exercice 5708
On définit la mesure extérieure de Lebesgue sur R, m∗ : P(R) → R, par la formule
( )
∞ [
∞
m∗ (A) = inf ∑ (bi − ai ) | A ⊂ ]ai , bi [ .
i−1 i=1
Exercice 5709
On définit m∗ : P(Ω) → R par
0 si A = 0/
m∗ (A) =
1 sinon.
1. Montrer que m∗ est une mesure extérieure.
836
2. Quels sont les ensembles m∗ -mesurables ?
3. Vérifier le théorème de Carathéodory sur cet exemple.
Correction H [005930]
Exercice 5710
R
+∞ −x 2
1. Calculer −∞ e dx.
R
Indication : On pourra d’abord calculer R2 e−(x +y ) dxdy en passant en coordonnées polaires.
2 2
2. Calcul de l’aire de la sphère unité de Rn . Soit Sn−1 = {(x1 , . . . , xn ) ∈ Rn , ∑ni=1 xi2 = 1} la sphère unité de Rn . On note
An−1 son aire. Calculer Z
e− ∑i=1 xi dx1 . . . dxn
n 2
Rn
en fonction de An−1 . En déduire l’expression de An−1 en fonction de la fonction Γ :
Z +∞
Γ(s) := xs−1 e−x dx.
0
3. Calcul du volume de la boule unité de Rn . Soit Bn = {(x1 , . . . , xn ) ∈ Rn , ∑ni=1 xi2 ≤ 1} la boule fermée de rayon 1 dans
Rn . On note Vn son volume. Montrer que Vn = An−1n . En déduire que :
n
π2
Vn = .
Γ 2n + 1
4. Application : Que vaut l’aire de la sphère de rayon R dans R2 ? R3 ? Que vaut le volume de la boule de rayon R dans
R ? R2 ? R3 ?
Correction H [005931]
Exercice 5711
Cet exercice fournit une autre méthode de calcul du volume de la boule unité Bn de Rn et de l’aire de la sphère Sn−1 ⊂ Rn . On
conserve les notations de l’exercice précédent.
Rπ
1. Montrer que Vn = In · Vn−1 , où In = 0 (sin θ )n dθ .
n−1
2. Vérifier que In = n In−2 .
3. Calculer Vn pour n = 1, 2, . . . , 7.
4. Calculer An−1 pour n = 1, 2, . . . , 6.
Correction H [005932]
Exercice 5712
Définition.
On dit qu’un espace métrique E est séparable s’il existe un sous-ensemble F ⊂ E dénombrable et dense.
où les constantes c j,m ∈ Q et sont nulles sauf un nombre fini. Montrer que l’ensemble
[
∞
F= Fj
j=1
est dénombrable.
837
3. Le but de cette question est de montrer que toute fonction continue à support compact peut être approchée à ε près en
norme L p par un élément de la famille F . Soit f˜ une fonction continue à support compact et soit ε > 0 fixé.
– Montrer que pour tout ε 0 > 0, il existe j ∈ N∗ , tel que ∀m ∈ Zn ,
– Soit ε 0 > 0 fixé et j comme dans la question précédente. On considère la fonction f˜j définie par :
Z
f˜j (x) = 2n j f˜(y) dy lorsque x ∈ Γ j,m ,
Γ j,m
i.e. la valeur de f˜j en un point x ∈ Rn est la valeur moyenne de la fonction f˜ sur le cube Γ j,m de coté 2− j qui contient
x. Montrer que ∀m ∈ Zn ,
x ∈ Γ j,m ⇒ | f˜(x) − f˜j (x)| < ε 0 ,
et en déduire que
1
k f˜ − f˜j k p < Volume(γ) p · ε 0
où γ est un cube de la forme {x ∈ Rn , −2J ≤ xi ≤ 2J } en dehors duquel f˜ est nulle.
– En déduire qu’il existe f j ∈ F j telle que k f˜ − f j k p < ε. (On rappelle que les éléments de F j ne prennent que des
valeurs rationnelles.)
4. Montrer que toute fonction f ∈ L p (Rn ), 1 ≤ p < +∞, peut être approchée à ε près en norme L p par un élément de la
famille F . Conclure.
Correction H [005969]
Exercice 5713
Théorème. L’espace L∞ (Rn ) n’est pas séparable.
1
Oa = { f ∈ L∞ (Rn ), k f − fa k∞ < },
2
où a parcourt les points de Rn , satisfait (a), (b) et (c). Conclure.
Correction H [005970]
Exercice 5714
Définition. Soient µ et ν deux mesures sur un espace mesuré (Ω, Σ). On dit que ν est absolument continue par rapport à µ et on écrit
ν << µ si
µ(S) = 0 ⇒ ν(S) = 0
pour tout S ∈ Σ.
Théorème de Radon-Nikodym. Soient µ et ν deux mesures finies sur un espace mesuré (Ω, Σ). Si ν est absolument continue par
rapport à µ, alors il existe une fonction positive h ∈ L1 (Ω, µ) telle que pour toute fonction positive mesurable F on a :
Z Z
F(x) dν(x) = F(x)h(x) dµ(x). (11)
Ω Ω
838
2. En déduire qu’il existe g ∈ L2 (Ω, α) tel que pour tout f ∈ L2 (Ω, α) :
Z Z
f (2g − 1) dν = f (2 − g) dµ.
Ω Ω
3. Montrer que les ensembles S1l := {x ∈ Ω, g(x) < 12 − 1l } et S2l := {x ∈ Ω, g(x) > 2 + 1l } où l ∈ N∗ vérifient µ(S jl ) =
ν(S jl ) = 0. En déduire que l’on peut choisir la fonction g de telle manière que 12 ≤ g ≤ 2. Montrer que l’ensemble
Z = {x ∈ Ω : g(x) = 21 } est de µ-mesure 0.
4. Montrer que la fonction
2 − g(x)
h(x) =
2g(x) − 1
est bien définie, positive, appartient à L1 (Ω, µ) et satisfait (11).
Correction H [005971]
Exercice 5715
R
1. On définit la fonction Bêta par B(a, b) := 01 sa−1 (1 − s)b−1 ds, montrer que
Z 1 d/2
d m
B 1+ , =2 1 − r2 rm−1 dr
2 2 0
Γ(a)Γ(b)
2. Démontrer que B(a, b) = .
Γ(a + b)
R 1
3. Calculer Rn (1+|x|2 )α dx en fonction de la fonction Bêta.
Correction H [005972]
Ω0 = {(r, θ1 , . . . , θn−1 ) ∈ Rn | 0 < r, 0 < θ1 , . . . , θn−2 < π, 0 < θn−1 < 2π}.
x1 = r cos θ1 ,
x2 = r sin θ1 cos θ2 ,
..
.
xn−2 = r sin θ1 sin θ2 . . . cos θn−2
xn−1 = r sin θ1 sin θ2 . . . sin θn−2 cos θn−1
xn = r sin θ1 sin θ2 . . . sin θn−2 sin θn−1 ,
Soit g une fonction sur R+ et f : R3 → R telle que f (x) = g(|x|), où |x| désigne la norme de x dans R3 .
1. Montrer que pour r = |x|, on a
Z Z r Z +∞
f (y) 1
dy = 4π g(s)s2 ds + 4π g(s)s ds.
R3 |x − y| r 0 r
839
2. Que peut-on en déduire pour une distribution de masse f (x) = g(|x|) lorsque g est à support dans [0, R] ?
Correction H [005974]
Exercice 5718
Exercice 5719
Soit f : Rd → R la fonction donnée par f (x) = e−x où a ∈ R. Calculer le réarrangement à symétrie sphérique décroissant f ∗ de
2
+ax ,
f.
Correction H [005976]
Exercice 5720
Définition. Soit h ∈ Rn . On définit l’opérateur de translation par h, noté τh , agissant sur une fonction f : Rn → R par τh f (x) :=
f (x − h), ∀x ∈ Rn .
Théorème. Si f ∈ L p (Rn ) avec 1 ≤ p < +∞, alors limh→0 kτh f − f k p = 0, i.e. τh f tend vers f dans L p (Rn ) lorsque h tend vers 0.
lim kτh f − f k p = 0.
h→0
3. Démontrer le théorème pour une fonction quelconque dans L p (Rn ), 1 ≤ p < +∞.
4. Que se passe-t-il pour p = ∞ ?
Correction H [005979]
Exercice 5721
Théorème Soit
R
{ϕn }n∈N une suite de fonctions de Rn dans R telles que :
(i) Rn ϕn = 1 R
(ii) il existe une constante K > 0 telle
R
que supn∈N Rn |ϕn |(x) dx ≤ K
(iii) Pour tout ε > 0, on a limn→+∞ kxk>ε |ϕn (x)| dx = 0.
Alors pour tout f ∈ L p (Rn ), 1 ≤ p < +∞, limn→+∞ kϕn ∗ f − f k p = 0.
2. En déduire que Z
p
kϕn ∗ f − f k pp ≤ K q kτy f − f k pp |ϕn (y)| dy.
Rn
840
3. Soit δ > 0, montrer que
Z
!
p
kϕn ∗ f − f k pp ≤K q sup kτy f − f k pp + 2 p k f k pp |ϕn (y)| dy .
|y|≤δ |y|>δ
Exercice 5722
Soit f une fonction dans Cc∞ (Rn ) et 0 < α < n. Posons cα := π −α/2 Γ(α/2). En utilisant l’identité
Z ∞
cα |k|−α = e−π|k| −1
2 α
λ
λ 2 dλ ,
0
montrer que Z
∨
cα |k|−α fˆ(k) (x) = cn−α |x − y|α−n f (y)dy,
Rn
où la notation h∨ désigne la transformée de Fourier inverse d’une fonction h donnée par h∨ (x) := ĥ(−x).
Correction H [005981]
Exercice 5724
Soit (E, d) un espace métrique complet, et f une application de E dans E telle qu’il existe k ∈ R, 0 < k < 1 tel que d( f (x), f (y)) ≤
k d(x, y) ∀x ∈ E, ∀y ∈ E.
1. Montrer que f est continue sur (E, d).
2. Soient x0 ∈ E et pour n ≥ 0, xn+1 = f (xn ). Montrer que la suite (xn )n≥0 est de Cauchy dans (E, d).
3. Montrer que cette suite converge vers un point fixe de f , c’est-à-dire une solution de f (l) = l. Montrer que ce point fixe
est unique.
x1 = 15 (2 sin x1 + cos x2 )
4. Application : montrer que le système admet une solution unique (x1 , x2 ) ∈ R2 .
x2 = 15 (cos x1 + 3 sin x2 )
[001868]
Exercice 5725
1. Rappeler les définitions d’une borne supérieure (inférieure) d’un ensemble de nombres réels. Si A et B sont deux en-
sembles bornés non vides de R, comparer avec sup A, inf A, sup B et inf B les nombres suivants :
(i) sup(A + B), (ii) sup(A ∪ B), (iii) sup(A ∩ B), (iv) inf(A ∪ B), (v) inf(A ∩ B).
√
2. Pour x ∈ Rn et A ⊂ Rn on définit d(x, A) = infa∈A ||x −a||. Trouver d(0, R−Q), d( 2, Q), d(M, D) où M = (x, y, z) ∈ R3
et D est la droite de vecteur unitaire (a, b, c).
3. Pour A, B ⊂ Rn on définit d(A, B) = infa∈A,b∈B ||a − b||. Trouver d(A, B) lorsque A est une branche de l’hyperbole
{(x, y) ∈ R2 ; xy = 1} et B une asymptote.
841
4. On définit diamA = supa,b∈A ||a − b||. Quel est diam(]0, 1[∩Q) ? diam([0, 1] ∩ R − Q) ?
Exercice 5726
Montrer que tout ouvert de R est union dénombrable d’intervalles ouverts deux à deux disjoints. (Indication : si x ∈ O ouvert, considérer
Jx qui est l’union des intervalles ouverts inclus dans O et contenant x). Énoncer un résultat similaire pour les ouverts de Rn .
Indication H Correction H [002341]
Exercice 5727
√
On va montrer que l’ensemble D des réels de la forme p + q 2 où p et q décrivent Z, est dense dans R.
1. Remarquer que D est stable par addition et multiplication.
√
2. Posons u = 2 − 1 ; montrer que pour tous a < b, on peut trouver n ≥ 1 tel que 0 < un < b − a, puis m ∈ Z vérifiant
a < mun < b.
En déduire le résultat.
Indication H Correction H [002342]
Exercice 5728
Montrer que dans tout espace métrique (E, d) une boule fermée est un fermé, mais que l’adhérence d’une boule ouverte B(a, r) ne
coincide pas nécessairement avec la boule fermée B0 (a, r) (on pourra considérer dans (R2 , ||.||∞ ), E = [0, 1] × {0} ∪ {0} × [0, 1] et la
boule centrée en ( 21 , 0) de rayon 1/2).
Indication H Correction H [002343]
Exercice 5729
(E, ||.||) un espace vectoriel normé.
1. Montrer que dans ce cas la boule fermée B0 (a, r) est l’adhérence de la boule ouverte B(a, r).
2. Montrer que B(a, r) ⊂ B(b, R) ⇐⇒ r ≤ R et ||a − b|| ≤ R − r.
Correction H [002344]
Exercice 5730
1. Si (x, y) ∈ R2 , on pose ||(x, y)|| = max(|x + y|, |x − 2y|). Montrer qu’il s’agit d’une norme sur R2 et dessiner sa boule
unité fermée.
2. Soit p, q deux normes sur Rn , B p et Bq leurs boules unités fermées. Montrer que
Bq ⊂ B p ⇐⇒ p ≤ q.
Correction H [002345]
Exercice 5731
On note X = l ∞ l’espace des suites réelles bornées, et Y = c0 l’espace des suites réelles tendant vers 0, tous deux munis de la métrique
(à vérifier) d(x, y) = supn |x(n) − y(n)|. Montrer que Y est fermé dans X. Montrer que l’ensemble des suites nulles à partir d’un certain
rang est dense dans Y mais pas dans X.
Indication H Correction H [002346]
Exercice 5732
842
Montrer que ce sont deux normes équivalentes sur E.
Indication H Correction H [002347]
Exercice 5733
Exercice 5734
R1
1. Montrer que || f ||∞ = sup0≤x≤1 | f (x)| et || f ||1 = 0 | f (t)| dt sont deux normes sur C([0, 1], R). Sont-elles équivalentes ?
2. Les deux métriques associées sont-elles topologiquement équivalentes ?
Exercice 5735
Soit E = C1 ([0, 1], R). Comparer les normes N1 ( f ) = || f ||∞ , N2 ( f ) = || f ||∞ + || f ||1 , N3 ( f ) = || f 0 ||∞ + || f ||∞ , N4 ( f ) = || f 0 ||1 + || f ||∞ .
Indication H Correction H [002350]
Exercice 5736
Soit (xn ) une suite d’un espace topologique X séparé ; on note A l’ensemble {x1 , x2 , . . .}.
1. Toute valeur d’adhérence a de la suite est un point de A : donner un exemple où a est un point isolé de A ; un exemple
où a est un point d’accumulation dans A ; un exemple où a est un point d’accumulation dans A\A.
2. Montrer que tout point d’accumulation de A est valeur d’adhérence de la suite.
Correction H [002351]
Exercice 5737
Soit Rn considéré comme groupe additif muni de sa topologie usuelle. Soit G un sous-groupe de Rn .
1. On suppose que 0 est isolé dans G. Montrer que tout point est isolé, que G est discret et fermé dans Rn .
On se restreint maintenant au cas n = 1.
2. Montrer qu’alors, G est soit {0}, soit de la forme aZ, a > 0.
3. Montrer que si 0 est point d’accumulation, G est partout dense dans R. En déduire ainsi les sous-groupes fermés de R.
4. On considère α ∈
/ Q ; montrer que Z + αZ est un sous-groupe dense de R. En déduire les valeurs d’adhérence de la suite
(e2iπnα )n∈Z .
Correction H [002352]
Exercice 5738
Soit X = {a, b, c, d}. Lesquelles parmi les collections de sous-ensembles suivants déterminent une topologie sur X ? Justifier.
843
Correction H [002418]
Exercice 5739
Soit R et soit T une collection de sous-ensembles de R contenant 0,
/ R et tous les complementaires d’ensembles finis. Est-ce une
topologie sur R ? Est-ce une topologie séparée ?
Correction H [002419]
Exercice 5740
S
On appelle base d’une topologie T un sous-ensemble B de T tel que tout ouvert O ∈ T s’écrit comme O = i∈I Bi , où Bi ∈ B pour
tout i ∈ I.
1. Montrer que B est une base de T si et seulement si pour tout ouvert O et tout point x ∈ O il existe un B ∈ B tel que
x ∈ B ⊂ O.
2. Soit Tn la topologie sur Rn induite par la métrique euclidienne
q
dist(x̄, ȳ) = (x1 − y1 )2 + ... + (xn − yn )2 .
Montrer que l’ensemble B de boules ouvertes ayant leur centre dans Qn et leur rayon dans Q est une base de Tn .
3. Soit B 0 l’ensemble de parallelipipèdes ouverts dans Rn dont les arêtes sont parallèles aux axes de coordonnées. Est-ce
que B 0 est une base de Tn ?
4. Est-ce que {] − ∞, a[ ; a ∈ R} ∪ {]b, +∞[ ; b ∈ R} est une base pour T1 ?
5. Pour tout a ∈ Q on note par δa la droite d’équation y = ax dans R2 , et on note par Y la réunion des droites δa . Soit T
la topologie sur Y induite par la topologie sur R2 et soit T 0 la topologie de base B 0 composée par tous les segments
S
ouverts ]M, N[⊂ δa , O 6∈]M, N[, et par toutes les reunions a∈Q,O∈]Ma ,Na [ ]Ma , Na [. Les deux topologies T et T 0 sont-
elles équivalentes ?
Correction H [002420]
Exercice 5741
Soit X un espace muni d’une métrique dist : X × X → R+ .
1. Montrer que si f : R+ → R+ est une fonction croissante telle que f (0) = 0 et f (x + y) ≤ f (x) + f (y) alors dist f (x, y) =
f (dist(x, y)) est une métrique sur X.
2. Montrer que
dist(x, y)
dist0 (x, y) = , ∀x, y,
1 + dist(x, y)
est une métrique sur X.
3. Montrer que les métriques dist et dist0 sont topologiquement équivalentes.
Correction H [002421]
Exercice 5742
Soit (E, d) un espace métrique. On dit que d est ultramétrique si elle vérifie :
d(x, y) = 1 si x 6= y, d(x, x) = 0
844
5. Montrer que si deux boules ouvertes distinctes B1 , B2 de rayon r sont contenues dans une boule fermée de même rayon,
alors leur distance est égale à r :
d(B1 , B2 ) := inf d(a, b) = r.
(a,b)∈B1 ×B2
Correction H [002422]
Exercice 5743
Soit p un nombre premier. Pour n ∈ N on définit ν(n) comme étant l’exposant de p dans la décomposition de n en facteurs premiers.
Pour x = ± ab , (a, b ∈ N∗ ), on définit ν(x) = ν(a) − ν(b).
1. Montrer que ν(x) est indépendant du choix de la représentation ± ba .
2. Montrer que ν(xy) = ν(x) + ν(y), x, y ∈ Q.
3. Montrer que ν(x + y) ≥ min(ν(x), ν(y)) pour x, y ∈ Z, puis pour x, y ∈ Q.
4. Montrer que sur Q, d définie par :
Exercice 5744
1. Soit E un espace métrique et A ⊂ E une de ses parties. On désigne par A l’adhérence de A et par Fr(A) la frontière de A
dans E. On a Fr(A) = A ∩ Ac .
(a) Montrez que x ∈ Fr(A), si et seulement si il existe une suite (xn ) d’éléments de A et une suite (yn ) d’éléments du
complémentaire E \ A de A dans E, qui convergent l’une et l’autre vers x.
(b) Soit E =] − ∞, −1] ∪ [0, 1[∪[2, +∞[ muni de la topologie induite par R. Avec A = [0, 21 ], qu’elle est la frontière de
A dans E. Considérée comme sous-partie de R, qu’elle serait la frontière de A dans R ?
2. Soient E et F deux espaces métriques respectivement au moyen des distances d et d 0 .
(a) Précisez ce que l’on entend par la distance sup(d, d 0 ) sur E × F. Dîtes rapidement pourquoi cette distance définit
sur E × F le produit des topologies métriques sur E et F.
(b) Soient A ⊂ E et B ⊂ F. Montrez que l’intérieur A × B \ Fr(A × B) de A × B dans E × F est le produit cartésien de
l’intérieur A \ Fr(A) de A dans E avec l’intérieur B \ Fr(B) de B dans F.
3. E et F sont toujours comme dans la deuxième question çi dessus.
(a) Si (ξn , ξn0 ) est une suite de points dans le complémentaire E × F \ A × B de A × B dans E × F, montrez qu’au
moins une des deux alternatives suivantes (i) ou (ii) est vérifiée :
(i) il existe une suite extraite ξnk dont tous les termes sont dans E \ A.
(ii) il existe une suite extraite ξn0 k dont tous les termes sont dans F \ B.
(b) Déduire, de tout ce qui précède, que la frontière Fr(A × B) de A × B dans E × F est donnée par la formule :
Fr(A × B) = Fr(A) × B ∪ A × Fr(B)
4. Supposons E et F comme çi dessus mais avec l’hypothèse supplémentaire d’être connexes, et avec des inclusions strictes
A ⊂ E et B ⊂ F.
(a) Soient, dans E × F, les points (x, x0 ) ∈
/ A × B et (y, y0 ) ∈
/ A × B. Supposons que x ∈ A et y ∈
/ A; Montrez qu’il existe
une partie connexe entièrement contenue dans le complémentaire de A × B qui contient (x, x0 ) et (y, y0 ).
(b) En déduire, sous les présentes hypothèses de cette quatrième question, que le complémentaire de A × B dans
E × F est connexe.
Correction H [002424]
845
290 421.00 Compacité
Exercice 5745
Soit X un espace métrique.
1. Soit A et B deux compacts disjoints dans X. Montrer qu’ils possèdent des voisinages ouverts disjoints (commencer par
le cas où B est réduit à un point).
2. Soit K un compact non vide de X et U un ouvert de X contenant K. Montrer qu’il existe r > 0 tel que pour tout x ∈ X,
on ait l’implication :
d(x, K) < r ⇒ x ∈ U .
Indication H Correction H [002370]
Exercice 5746
Montrer qu’une suite convergente et sa limite forment un ensemble compact.
Indication H Correction H [002371]
Exercice 5747
Soient K, F ⊂ Rn des parties non vides, K compact et F fermé. Montrer qu’il existe a ∈ K et b ∈ F tel que ka − bk = dist(K, F).
Indication H Correction H [002372]
Exercice 5748
Soit E un espace compact et soit (F, d) un espace métrique. Soit f : E → F une application localement bornée, ce qui signifie que, pour
tout y ∈ E, il existe un voisinage Vy de y sur lequel f est bornée. Montrer que f est bornée sur E.
Correction H [002373]
Exercice 5749
Soit X un espace métrique.
1. Soit (Fn )n une suite décroissante de fermés de X et soit (xn )n une suite convergente telle que xn ∈ Fn pour tout n ≥ 0.
Montrer que \
lim xn ∈ Fn .
n→∞
n≥0
T
Donner un exemple pour lequel n≥0 Fn = 0.
/
T
2. Soit maintenant (Kn )n une suite décroissante de compacts non vides de X. Vérifier que K = n≥0 Kn est non vide et que
tout ouvert Ω qui contient K contient tous les Kn à partir d’un certain rang.
Correction H [002374]
Exercice 5750
R1
Soit X un espace topologique et f : X × [0, 1] → R continue. Montrer que l’application g : x ∈ X → 0 f (x, y) dy est continue.
Correction H [002375]
Exercice 5751
Soit E un espace normé. Si A et B sont deux parties de E, on note A + B l’ensemble {a + b ; a ∈ A et b ∈ B}.
1. Montrer que si A est compact et B est fermé, alors A + B est fermé.
2. Donner un exemple de deux fermés de R2 dont la somme n’est pas fermé.
Indication H Correction H [002376]
Exercice 5752
Soit f : Rn → Rn une application continue. Elle est dite propre si pour tout compact K ⊂ Rn , l’image réciproque f −1 (K) est compact.
1. Montrer que, si f est propre, alors l’image par f de tout fermé de Rn est un fermé.
846
2. Établir l’équivalence suivante : l’application f est propre si et seulement si elle a la propriété :
Exercice 5753
Soit E = { f : [0, 1] → R continue}. On munit E de la métrique d∞ ( f , g) = supt∈[0,1] | f (t) − g(t)|. Montrer que la boule unité fermée de
E n’est pas compact (on pourra construire une suite dont aucune sous suite n’est de Cauchy).
Que peut-on dire de la boule unité fermée de l ∞ (l’espace des suites bornées muni de la norme sup) ?
Correction H [002378]
Exercice 5754
Soit (X, d) un espace métrique, soit (Y, δ ) un espace métrique compact et soit f : X → Y une application dont le graphe
G = {(x, f (x)) x ∈ X} ⊂ X ×Y
est fermé dans X ×Y . Notons p : G → X et q : G → Y les restrictions des deux projections p(x, y) = x et q(x, y) = y. Montrer que p est
un homéomorphisme de G sur X. En déduire que f est continue. [002379]
Exercice 5755
Soit (X, d) un espace métrique compact et f : X → X une application vérifiant
Exercice 5756
Soient (E, d) un espace métrique compact et f : E → E une application vérifiant
On se propose de montrer que f est une isométrie surjective. Soient a, b ∈ E et posons, pour n ≥ 1, an = f n (a) = f ◦ f n−1 (a) et
bn = f n (b).
1. Montrer que pour tout ε > 0, il existe k ≥ 1 tel que d(a, ak ) < ε et d(b, bk ) < ε (Considérer une valeur d’adhérence de
la suite zn = (an , bn )).
2. En déduire que f (E) est dense dans E et que d( f (a), f (b)) = d(a, b) (Considérer la suite un = d(an , bn )).
Correction H [002381]
Exercice 5757
On se donne une métrique d sur X = [0, 1] telle que l’identité i : (X, |.|) → (X, d) soit continue (i.e. la topologie définie par d est moins
fine que la topologie usuelle de X).
1. Montrer que tout sous-ensemble de X compact pour la topologie usuelle est aussi compact pour la topologie définie par
d ; puis montrer cette propriété pour les fermés.
2. En déduire que la topologie définie par d est la topologie usuelle.
Correction H [002382]
847
291 422.00 Continuité, uniforme continuité
Exercice 5758
Soit X un espace topologique et f : X → R.
1. Montrer que f est continue si et seulement si pour tout λ ∈ R, les ensembles {x ; f (x) < λ } et {x ; f (x) > λ } sont des
ouverts de X.
2. Montrer que si f est continue, pour tout ω ouvert de R, f −1 (ω) est un Fσ ouvert de X (Fσ = réunion dénombrable de
fermés).
Indication H Correction H [002353]
Exercice 5759
R
1. Soit C l’espace des fonctions continues réelles sur [0, 1] muni de la métrique d1 ( f , g) = 01 | f − g| dx, puis de la métrique
R
d∞ ( f , g) = supx | f (x) − g(x)|. Vérifier que l’application f → 01 | f |dx de C dans R est 1-lipschitzienne dans les deux
cas.
2. Soit c l’espace des suites réelles convergentes, muni de la métrique d(x, y) = supn |x(n) − y(n)|. Si on désigne par `(x)
la limite de la suite x, montrer que ` est une application continue de c dans R. En déduire que c0 est fermé dans c.
Exercice 5760
Soit f , g deux applications continues de X dans Y , espaces topologiques, Y étant séparé. Montrer que { f = g} est fermé dans X ; en
déduire que si f et g coïncident sur une partie dense de X, alors f = g.
Indication H Correction H [002355]
Exercice 5761
Une application de X dans Y est dite ouverte si l’image de tout ouvert de X est un ouvert de Y ; fermée si l’image de tout fermé de X
est un fermé de Y .
Exercice 5762
1. Montrer que f est continue si et seulement si f (A) ⊂ f (A) pour tout A dans X. Que peut-on dire alors de l’image par f
d’un ensemble dense dans X ?
◦ ◦
2. Montrer que f est fermée si et seulement si f (A) ⊂ f (A), et que f est ouverte si et seulement si f (A) ⊂ f (A).
Exercice 5763
1. Soit f une fonction réelle continue sur [0, 1] ; montrer que f est “presque lipschitzienne” au sens :
∀ε > 0 ∃Cε ; ∀x, y ∈ [0, 1] | f (x) − f (y)| ≤ Cε |x − y| + ε.
2. Montrer qu’une fonction f uniformément continue de R dans R vérifie pour tout x ∈ R, | f (x)| ≤ a|x| + b où a et b sont
des constantes.
848
[002358]
Exercice 5764
Soit f une fonction continue de ]0, 1[ dans R. Montrer que, si f est uniformément continue, elle est bornée. Réciproque ? [002359]
Exercice 5765
R
Soit f une fonction uniformément continue sur R telle que 0∞ f (t)dt converge. Montrer que f tend vers 0 quand x → +∞. Retrouver
ainsi le fait que la fonction sin(x2 ) n’est pas uniformément continue.
Indication H Correction H [002360]
Exercice 5767
Soient E et F deux espaces normés et L : E → F une application linéaire vérifiant : (L(xn ))n est bornée dans F pour toute suite (xn )n
de E tendant vers 0 ∈ E. Montrer que L est continue.
Indication H Correction H [002362]
Exercice 5768
Soient E et F deux espaces normés réels et f : E → F une application bornée sur la boule unité de E et vérifiant
Exercice 5769
Calculer la norme des opérateurs suivants :
– Le shift sur l ∞ défini par S(x)n+1 = xn , S(x)0 = 0.
– X = C ([0, 1]) muni de la norme k.k∞ et T f (x) = f (x)g(x) où g ∈ X.
Calculer la norme des formes linéaires suivantes : R
– X = C ([0, 1]) muni de la norme k.k∞ et u( f ) = 01 f (x)g(x) dx où g ∈ X est une fonction qui ne s’annule qu’en x = 1/2.
2
– X = l et u(x) = ∑ an xn où (an ) est dans X.
– X = l 1 et u(x) = ∑ an xn où (an ) est dans l ∞ .
– X l’espace des suites convergentes muni de la norme sup et u : X → R l’application u(x) = lim j→∞ x j .
Indication H Correction H [002364]
Exercice 5770
p
Soit X = R[x] l’ensemble des polynômes. Pour P(x) = ∑k=0 ak xk on pose kPk = supk |ak |, U(P)(x) = ∑nk=1 1k ak xk et V (P)(x) =
∑nk=1 kak xk .
1. Montrer que k.k définit une norme et que U et V définissent des applications linéaires de X dans X.
2. Examiner si U et V sont continues ?
849
Indication H Correction H [002365]
Exercice 5771
Soit l ∞ l’espace des suites réelles muni avec la norme uniforme, i.e. kxk∞ = supn |xn |. On considére l’application A : l ∞ → l ∞ définie
par
A(x1 , x2 , ..., xn , ...) = (x1 , x2 /2, ..., xn /n, ...) .
Montrer que :
1. A est injective et continue avec kAk = 1. Par contre, A n’est pas surjective.
2. A admet un inverse à gauche mais qu’il n’est pas continu.
Correction H [002366]
Exercice 5772
Soit X un espace normé, L : X → R une forme linéaire non nulle et H = L−1 ({0}) son noyau.
1. Montrer que, si L est continue, alors H est un sous-espace fermé dans X. Établir la relation
|L(a)|
dist(a, H) = pour tout a ∈ X .
kLk
2. Réciproquement, supposons que le noyau H est un fermé. Démontrer alors que dist(a, H) > 0 dès que a ∈ X \ H et en
déduire que L est continue de norme au plus |L(a)|/dist(a, H).
3. Peut-on généraliser ceci a des applications linéaires entre espaces normés ?
Indication H Correction H [002367]
Exercice 5773
R
Soit X = C ([0, 1]) avec la norme k f k = 01 | f (t)| dt. Montrer que la forme linéaire f ∈ X 7→ f (0) ∈ R n’est pas continue. Que peut-on
en déduire pour le sous-espace des fonctions de X nulles en 0 ?
Correction H [002368]
Exercice 5774
Soit X = { f ∈ C (R) ; (1 + x2 )| f (x)| soit bornée}. On pose N( f ) = supx∈R (1 + x2 )| f (x)|. Vérifier que N est une norme, puis montrer
que la forme linéaire suivante L est continue et calculer sa norme :
Z
L:X →R définie par L( f ) = f (x) dx .
R
Exercice 5776
850
Représenter graphiquement les boules unités de chacune d’entre elles. Peut-on “comparer" ces trois normes ? Ecriver les définitions des
distances d1 ,d2 et d∞ associées à chacune d’entre elles. [001869]
Exercice 5777
Soit E l’espace vectoriel des fonctions à valeurs dans R, définies et continues sur [-1,1].
1. Montrer que les trois applications suivantes sont des normes sur E :
Z +1 Z +1
1
f −→ k f k1 = | f (x)|dx, f −→ k f k2 = ( f 2 (x)dx) 2
−1 −1
f −→ k f k∞ = sup {| f (x)|}
x∈[−1,+1]
−1 si x ∈ [−1, − 1n ]
2. On considère la suite ( fn )n∈N ∗ de fonctions définies par fn (x) = nx si x ∈] − 1n , 1n ]
1 si x ∈] 1n , 1]
La suite fn est-elle de Cauchy dans (E, k.k1 ), (E, k.k2 ) et dans (E, k.k∞ ) ? Conclusions ?
[001870]
Exercice 5778
Soit E l’espace vectoriel des fonctions à valeurs dans R, définies, continues et dérivables sur [0,1] et vérifiant f (0) = 0. On définit sur
cet espace les deux normes suivantes :
N1 ( f ) = k f k∞ et N2 ( f ) = k f 0 k∞ .
1. Montrer que N1 ( f ) ≤ N2 ( f ). En déduire que l’application identique de (E, N2 ) vers (E, N1 ) est continue.
xn
2. A l’aide de la fonction fn (x) = n, montrer que l’application identique de (E, N1 ) vers (E, N2 ) n’est pas continue.
[001871]
Exercice 5779
Lorsqu’un espace vectoriel E est en outre muni d’une multiplication, l’application N : E → R est dite norme multiplicative si :
– N est une norme,
– pour tous A et B dans E, N(A.B) ≤ N(A).N(B).
Soit E = Mn (R), l’espace vectoriel des matrices carrées à n lignes et n colonnes. A ∈ E se note A = (ai, j )1≤i, j≤n
n
1. Montrer que N∞ (A) = max { ∑ |ai, j | } définit une norme multiplicative sur E.
1≤i≤n j=1
2. Montrer que N∞ (A) = max { kA.Xk∞ }.
{X∈Rn , kXk∞ =1}
n
3. Soit A ∈ Mn (R) telle que ∀ 1 ≤ i ≤ n, |ai,i | > ∑ |ai, j | et D la matrice diagonale formée avec les éléments diagonaux
j=1, j6=i
de A. Soit aussi F un vecteur de Rn . On considère la suite des X (p) ∈ Rn définie pour p ≥ 0 par :
(0)
X = X0 ∈ Rn
X (p+1) = (I − D−1 A)X (p) + D−1 F pour p ≥ 0
inf ky − xk = ka − xk.
y∈A
851
[001873]
Exercice 5781
Soient (E, k · kE ) et (F, k · kF ) deux espaces vectoriels normés. Soit L une application linéaire de E dans F.
1. Montrer que L est continue en 0 si et seulement si elle est continue en tout point de E.
2. On suppose qu’il existe une constante K > 0 telle que
kL(x)kF ≤ KkxkE ∀x ∈ E.
K = sup kL(x)kF .
kxkE =1
(a) Supposons que K = +∞. Montrer qu’alors il existe une suite (xn ) dans E telle que kxn k = 1 pour tout n et telle
que kL(xn )kF tend vers +∞. En déduire qu’il existe une suite yn tendant vers 0 et telle que kL(yn )kF = 1.
(b) En déduire que K ∈ R+ et que pour tout x ∈ E on a
kL(x)kF ≤ KkxkE .
[001874]
Exercice 5782
Soit E l’espace vectoriel des fonctions continues de [−1, 1] à valeurs dans R muni de la norme
Z 1
k f k1 = | f (x)| dx.
0
Exercice 5783
Soit (E, k · k) un espace vectoriel normé et (xn )n∈||| une suite d’éléments de E. On suppose que (xn ) est de Cauchy. Montrer qu’elle
converge si et seulement si elle admet une sous-suite convergente. [001876]
Exercice 5784
Soit E l’espace vectoriel des fonctions continues de [−1, 1] à valeurs dans R. On définit une norme sur E en posant
Z 1
k f k1 = | f (t)| dt.
−1
On va montrer que E muni de cette norme n’est pas complet. Pour cela, on définit une suite ( fn )n∈|||∗ par
−1 si − 1 ≤ t ≤ − n
1
fn (t) = nt si − n ≤ t ≤ n
1 1
1 si 1n ≤ t ≤ 1.
852
4. Montrer qu’on a
Z −α Z 1
lim | fn (t) + 1| dt = 0 et lim | fn (t) − 1| dt = 0
n→+∞ −1 n→+∞ α
pour tout 0 < α < 1. En déduire que
f (t) = −1 ∀t ∈ [−1, 0[
f (t) = 1 ∀t ∈]0, 1].
Conclure.
[001877]
Exercice 5785
Soit E = Rd muni d’une norme k · k. On rappelle qu’une application continue g de E dans E est dite contractante s’il existe K ∈]0, 1[
tel que
kg(x) − g(y)k ≤ Kkx − yk ∀x, y ∈ E.
On rappelle aussi que toute application contractante admet un unique point fixe.
Soit f une application continue de E dans E telle qu’il existe un entier n tel que f n soit contractante. On note x0 le point fixe de f n .
1. Montrer que tout point fixe de f est un point fixe de f n .
2. Montrer que si x est un point fixe de f n , il en est de même pour f (x).
3. En déduire que x0 est l’unique point fixe de f .
[001878]
Exercice 5786
Soit E = Rd muni d’une norme k · k. On définit la distance d’un élément x0 de E à une partie A de E, notée d(x0 , A), par la formule
d(x0 , A) = inf kx − x0 k.
x∈A
1. Supposons A compact. Montrer que pour tout x0 ∈ E il existe y ∈ A tel que d(x0 , A) = ky − x0 k.
2. Montrer que le résultat est encore vrai si on suppose seulement que A est fermé. (On remarquera que pour toute partie B
de A on a d(x0 , B) ≥ d(x0 , A).)
3. Montrer que l’application qui à x0 associe d(x0 , A) est continue sur E (sans aucune hypothèse sur A).
4. En déduire que si A est un fermé de E et B un compact de E tels que A et B sont disjoints, alors il existe une constante
δ > 0 telle que
ka − bk ≥ δ ∀(a, b) ∈ A × B.
5. Montrer par un contre-exemple que le résultat est faux si on suppose seulement que A et B sont deux fermés disjoints.
[001879]
Exercice 5787
Exercice 5788
!
Np : Rn −→ R
1. Montrer que ∀p ≥ 1, l’application 1 est une norme (on utilisera la convexité de
x 7−→ (∑nk=1 |xi | p ) p
x p ).
2. Pour x ∈ Rn fixé, montrer que lim p→+∞ N p (x) = max(xi , 1 ≤ i ≤ n), et que cela définit une norme, appelée norme
infinie, et notée N∞ .
3. Établir les inégalités suivantes :
√
∀x ∈ Rn , N∞ (x) ≤ N1 (x) ≤ nN2 (x) ≤ nN∞ (x).
853
[001881]
Exercice 5789
N : Rn −→ R
Soit . Montrer que N est une norme. [001882]
x 7−→ ∑nk=1 | ∑ki=1 xi |
Exercice 5790
A est dit convexe s’il contient tout segment reliant deux quelconques de ses points :
Soit E un espace vectoriel muni d’une norme N. Montrer que toute boule fermée (ou ouverte) est convexe et symétrique par rapport à
son centre. [001883]
Exercice 5791
Soit (E, N) un espace vectoriel normé. Montrer :
1 x y
∀(x, y) ∈ (E \ {0})2 , N(x − y) ≥ sup(N(x), N(y)) · N − .
2 N(x) N(y)
[001884]
Exercice 5792
Exercice 5793
Soit (E, N) une espace vectoriel. Montrer les équivalences :
854
[001887]
Exercice 5795
Soit E l’espace vectoriel des fonctions de classe C1 sur [0, 1] telles que f (0) = 0.
1. On pose pour tout f ∈ E, N( f ) = k f k∞ et N 0 ( f ) = k f 0 k∞ . Montrer que N et N 0 sont des normes.
2. Montrer que N et N 0 ne sont pas équivalentes.
[001888]
Exercice 5796
Soit E l’espace vectoriel des fonctions de classe C1 sur [0, 1] telles que f (0) = 0.
1. On pose pour tout f ∈ E, N( f ) = k f k∞ + k f 0 k∞ . Montrer que N est une norme sur E
Z x
2. Montrer que, si f ∈ E alors, pour tout x ∈ [0, 1] : f (x) = e−x et ( f (t) + f 0 (t))dt.
0
3. On pose, pour tout f ∈ E, N 0 ( f ) = k f + f 0 k∞ . Montrer que N 0 est une norme sur E, équivalente à N.
[001889]
Exercice 5797
Soit E un espace vectoriel normé, A une partie de E et x un élément de E. Comparer les deux assertions :
ii) Pour tout ε > 0 il existe un élément y distinct de x dans A ∩ B(x, ε).
[001890]
Exercice 5798
Soit A l’ensemble des fonctions continues sur [0, 1] telles que f (x) ≥ 0 pour tout x ∈ [0, 1].
1. On munit C[0, 1] de la norme k f k∞ = sup | f (x)|. Montrer que A est fermé et calculer son intérieur.
x∈[0,1]
Z 1
2. On munit C[0, 1] de la norme k f k1 = | f (x)|dx. Montrer que l’intérieur de A est vide et que A est fermé.
0
[001891]
Exercice 5799
Soit (E, k k) un espace vectoriel normé sur R. On pose
kx + yk2 + kx − yk2
µ(E) = sup .
x,y∈E−(0,0) 2(kxk + kyk )
2 2
[001892]
Exercice 5800
Soit k k une norme sur Rn et A = (ai, j )i, j∈1,···n ∈ Mn (R). On pose :
855
[001893]
Exercice 5801
On munit C[0, 1], l’espace vectoriel des fonctions continues sur [0, 1] à valeurs réelles de la norme k f k∞ = sup | f (x)|.
x∈[0,1]
1. Soit ϕ : C[0, 1] → R une application linéaire. On pose N(ϕ) = sup |ϕ( f )|. Montrer que ϕ est continue si et
f ∈C[0,1];k f k∞ =1
seulement si N(ϕ) est fini.
Z 1
2. Calculer N(ψ) lorsque ψ( f ) = f (t)dt.
0
Z 1 Z 1
2
3. Posons, pour toute fonction f ∈ C[0, 1] : ϕ( f ) = f (t)dt − 1
f (t)dt. Montrer que N(ϕ) = 1.
0 2
[001895]
Exercice 5802
On munit E, l’espace vectoriel des fonctions continues sur [0, 1] à valeurs réelles telles que f (0) = 0 de la norme k f k∞ = sup | f (x)|.
x∈[0,1]
1. Soit ϕ : E → R une application linéaire. On pose N(ϕ) = sup |ϕ( f )|. Montrer que ϕ est continue si et seulement
f ∈E;k f k∞ =1
si N(ϕ) est fini. Montrer que ϕ 7→ N(ϕ) est une norme sur l’espace vectoriel des formes linéaires continues sur E.
Z 1
2. Calculer µ = N(ψ) lorsque ψ est définie en posant, pour toute fonction f ∈ E : ψ( f ) = f (t)dt.
0
3. Peut-on trouver une fonction f ∈ E telle que |ψ( f )| = µ et k f k∞ = 1 ?
[001896]
Exercice 5803
Exercice 5804
Soit (E, h, i) un espace euclidien et S = {x ∈ E; kxk = 1}.
1. Soient x, y ∈ E et I le segment [x, y]. Calculer S ∩ I.
2. Les normes k k1 et k k∞ de Rn sont-elles euclidiennes ?
[001898]
Exercice 5805
1. Soit A ∈ Mn (C). Montrer quil existe une suite de matrices (An )n∈N inversibles convergeant vers A (en un sens que l’on
précisera).
2. Soit N ∈ Mn (C) une matrice nilpotente. Calculer les valeurs propres de N. Montrer que det(I + N) = 1.
3. Soit A ∈ Mn (C) telle que AN = NA. Calculer det(A + N).
[001899]
Exercice 5806
I Préliminaires
856
1. Soit P l’espace vectoriel des fonctions polynomiales de [0, 1] à valeurs dans R. Montrer que P est de dimension infinie.
2. Soit X une partie bornée de R. Montrer que sup(X) = sup X̄.
II
On note L l’ensemble des fonctions lipschitziennes de [0, 1] à valeurs dans R, c’est à dire telles qu’il existe k ∈ R+ tel que, pour tout
x, y ∈ [0, 1], | f (x) − f (y)| ≤ k|x − y|. On note (x2 + 1) 1 l’ensemble des fonctions de [0, 1] à valeurs dans R de classe C1 , c’est à dire
dérivables à dérivée continue.
1. Montrer que L est un sous espace vectoriel de l’espace vectoriel des fonctions de [0, 1] à valeurs dans R, que L contient
(x2 + 1) 1 et est de dimension infinie.
2. On pose, pour tout f ∈ L :
| f (x) − f (y)|
N1 ( f ) = | f (0)| + sup
(x,y)∈[0,1]2 ,x6=y |x − y|
| f (x) − f (0)|
N2 ( f ) = | f (0)| + sup
x∈]0,1] |x|
k f k∞ = sup | f (x)|
x∈[0,1]
| f (x) − f (y)|
λ ( f ) = k f k∞ + sup .
(x,y)∈[0,1]2 ,x6=y |x − y|
III
On munit (x2 + 1) 1 d’une norme N et et C0 de la norme k k∞ . On note d l’application f 7→ f 0 de (x2 + 1) 1 à valeurs dans (x2 + 1) 0.
0
1. Soit ϕ : (x2 + 1) 1→C une application linéaire. On pose N(ϕ) = sup kϕ( f )k∞ . Démontrer que ϕ est continue si et
f ;N( f )≤1
seulement si N(ϕ) est fini. Vérifier que N est une norme sur l’espace vectoriel des applications linéaires continues de
(x2 + 1) 1 à valeurs dans (x2 + 1) 0.
2. Montrer que l’application d n’est pas continue si N = k k∞ .
3. On munit (x2 + 1) 1 de la norme ν. Montrer que d est continue et calculer N(d).
Correction H [001900]
857
294 425.00 Espace métrique complet, espace de Banach
Exercice 5807
L’espace (R, d) est-il complet si d est l’une des métriques suivantes ?
1. d(x, y) = |x3 − y3 |.
2. d(x, y) = | exp(x) − exp(y)|.
3. d(x, y) = log(1 + |x − y|).
Indication H Correction H [002395]
Exercice 5808
On considère pour x, y ∈ R, d(x, y) = k f (x) − f (y)k, où f est une application injective de R dans R2 . Montrer que cette distance est
complète si et seulement si f est d’image fermée dans R2 .
Indication H Correction H [002396]
Exercice 5809
On considère l’espace des fonctions continues X = C ([a, b]).
1. Soit ω ∈ X une fonction qui ne s’annule pas sur [a, b]. Posons
Exercice 5810
Exercice 5811
Soit X l’espace des suites réelles nulles à partir d’un certain rang, et soit
∞
|x − y |
ρ(x, y) = ∑ 2−k 1 + k|xk −kyk | pour x, y ∈ X .
k=1
Exercice 5812
Soit E un espace vectoriel normé. On dit qu’une série ∑ uk est normalement convergente si la série ∑ kuk k est convergente. On veut
démontrer que E est complet si et seulement si toute série normalement convergente est convergente.
1. Soit (xn ) une suite de Cauchy de E ; montrer qu’on peut en extraire une sous-suite (xnk ) telle que la série de terme général
uk = xnk+1 − xnk soit normalement convergente. En déduire que si toute série normalement convergente est convergente,
alors E est complet.
2. Soit ∑ uk une série normalement convergente. On note Sn = ∑nk=0 uk . Montrer que Sn est une suite de Cauchy. En déduire
que si E est complet, alors toute série normalement convergente est convergente.
858
Indication H Correction H [002400]
Exercice 5813
Soient E, F des espaces normés et An , A ∈ L (E, F). Montrer l’équivalence entre :
1. An → A dans L (E, F).
2. Pour toute partie bornée M ⊂ E, la suite An x converge uniformément vers Ax, x ∈ M.
Correction H [002401]
Exercice 5815
y
Soit δ la métrique sur R définie par δ (x, y) = | 1+|x|
x
− 1+|y| |. Montrer, à l’aide du théorème de prolongement de fonction uniformément
continue, que l’identité i : (R, δ ) → (R, |.|) n’est pas uniformément continue. [002403]
n=1 αn converge. Soit (X, d) un espace métrique complet et f : X → X une application pour laquelle
Soit αn > 0 tel que la série ∑∞
Montrer que, sous ces conditions, f possède un unique point fixe p ∈ X, que pour tout point initial x0 ∈ X, la suite des itérées (xn =
f n (x0 ))n≥0 converge vers p et que la vitesse de convergence d’une telle suite est contrôlée par
∞
d(p, xn ) ≤ ∑ αν d(x1 , x0 ) .
ν=n
Exercice 5817
Soit (X, d) un espace métrique complet et soit f : X → X une application telle que l’une de ces itérées f n est strictement contractante,
i.e. il existe ρ < 1 tel que
d( f n (x), f n (y)) ≤ ρd(x, y) pour tout x, y ∈ X .
Montrer que f possède un unique point fixe. Faire le rapprochement avec l’exercice 5816.
Indication H Correction H [002405]
Exercice 5818
Soit X = (C 1 ([0, 1]), N) avec N( f ) = k f k∞ + k f 0 k∞ . Montrer qu’il existe une fonction f ∈ X qui est point fixe de l’opérateur T donné
par Z x
T f (x) = 1 + f (t − t 2 ) dt .
0
On pourra commencer par établir que T ◦ T est une contraction. Utiliser ceci pour établir l’existence d’une fonction unique f ∈ X qui
vérifie f (0) = 1 et f 0 (x) = f (x − x2 ).
Indication H Correction H [002406]
Exercice 5819
859
Soient y ∈ C ([a, b]) et k ∈ C ([a, b] × [a, b]) des fonctions continues. On se propose de résoudre l’équation (intégrale de Fredholm)
suivante : Z b
x(s) − k(s,t)x(t) dt = y(s) pour s ∈ [a, b] (12)
a
d’inconnue x ∈ C ([a, b]). Pour ce faire on suppose que le "noyau" k satisfait l’hypothèse suivante :
Z b
1
λ := max |k(s,t)| dt < 1 ou même max |k(s,t)| < .
a≤s≤b a a≤s,t≤b b−a
1. Rappeler que (C ([a, b]), k.k∞ ) est un espace complet.
2. Soit x ∈ C ([a, b]) 7→ Ax ∈ C ([a, b]) l’application donnée par
Z b
(Ax)(s) := k(s,t)x(t) dt + y(s) .
a
Noter que (12) équivaut à Ax = x et qu’on cherche donc un point fixe de x 7→ Ax. Déduire des hypothèses faites sur k
qu’un tel point fixe x ∈ C ([a, b]) existe et que toute suite An x0 , x0 ∈ C ([a, b]), converge uniformément vers ce point fixe
x.
3. Dépendance continue de la solution x = x(y).
Soient y1 , y2 ∈ C ([a, b]) deux fonctions et x1 , x2 ∈ C ([a, b]) les deux solutions associées de (12) ou, de façon équivalente,
les points fixes des applications associées x 7→ Ai x. Montrer que
En déduire que
1
kx1 − x2 k∞ ≤ ky1 − y2 k∞
1−λ
et donc que la solution x de (12) dépend continuement de la fonction y.
Correction H [002407]
[001894]
À l’aide du théorème de Baire, montrer qu’un fermé dénombrable non vide X de R a au moins un point isolé. Indication : on pourra
considérer ωx = X \ {x}.
Que peut-on dire de l’ensemble de Cantor ?
Indication H Correction H [002392]
Exercice 5822
Soit f une application définie sur un espace métrique complet (X, d), à valeurs réelles et semi-continue inférieurement. Montrer qu’il
existe un ouvert non vide O sur lequel f est majorée.
Application : soit ( fn ) une suite de formes linéaires continues sur un Banach B, vérifiant
860
Indication H Correction H [002393]
Exercice 5823
On sait que l 1 est inclus dans l 2 (au fait pourquoi ?) mais n’est pas fermé dans l 2 (re-pourquoi ?) ; on va montrer qu’il est de première
catégorie dans l 2 c.a.d. réunion dénombrable de fermés d’intérieur vide (dans l 2 ).
[002394]
Exercice 5825
Déterminer les parties connexes de
{(x, y) ∈ R2 ; x 6= y} et de {(z, w) ∈ C2 ; z 6= w} .
Correction H [002384]
Exercice 5826
Soit A et B des parties de X. On suppose B connexe et que B ∩ A et B ∩ {A sont non vides. Montrer que B coupe la frontière de A.
Indication H Correction H [002385]
Exercice 5827
Notons T = {0} × [−1, 1] ∪ [−1, 1] × {0} muni de la topologie induite par celle de R2 .
1. Montrer que T est compact et connexe et que f (T ) est un segment si f : T → R est une fonction continue.
2. Déterminer les points x ∈ T pour lesquels T \ {x} est connexe.
3. Montrer que T n’est homéomorphe à aucune partie de R.
Indication H Correction H [002386]
Exercice 5828
1. Montrer qu’il existe une surjection continue de R sur S1 = {z ∈ C ; |z| = 1} et qu’il n’existe pas d’injection continue
de S1 dans R.
2. Montrer qu’il n’existe pas d’injection continue de R2 dans R.
861
Indication H Correction H [002387]
Exercice 5829
S
Dans R2 , soit Ba l’ensemble {a}×]0, 1] si a est rationnel et Ba = {a} × [−1, 0] si a est irrationnel. Montrer que B = a∈R Ba est une
partie connexe de R2 .
Indication H Correction H [002388]
Exercice 5830
Soit I un intervalle ouvert de R et soit f : I → R une application dérivable. Notons A = {(x, y) ∈ I × I ; x < y}.
1. Montrer que A est une partie connexe de R2 .
Montrer que g(A) ⊂ f 0 (I) ⊂ g(A).
f (y)− f (x)
2. Pour (x, y) ∈ A, posons g(x, y) = y−x .
3. Montrer que f 0 (I) est un intervalle.
Ce résultat signifie que la dérivée de toute fonction dérivable possède la propriété de la valeur intermédiaire (un théorème de Darboux).
Indication H Correction H [002389]
Exercice 5831
T S
Soit X un espace métrique et (Ai )i∈I une famille de parties connexes par arcs de X telle que i∈I Ai 6= 0.
/ Montrer que i∈I Ai est connexe
par arcs.
Correction H [002390]
Exercice 5832
[001864]
Exercice 5834
n
Soient (ai )1≤i≤n et (bi )1≤i≤n deux familles de n nombres réels. Montrer, en étudiant le signe du trinôme λ −→ ∑ (ai + λ bi )2 que
i=1
!1 !1
n n 2 n 2
862
301 432.00 Théorème de Stone-Weirstrass, théorème d’Ascoli
Exercice 5835
Soit f ∈ C ([a, b], R) telle que
Z b
∀n ∈ N f (t)t n dt = 0.
a
Montrer que f est la fonction nulle.
Indication H Correction H [002408]
Exercice 5836
Montrer qu’une fonction de C (R, R) admettant une limite finie en +∞ n’est pas limite uniforme de polynômes de R[x].
Indication H [002409]
Exercice 5837
Soit E un espace compact. Soit fi , i = 1, . . . , n une famille de n élements de C (E, R) qui sépare les points de E. Montrer que E est
homéomorphe à une partie de Rn .
Indication H Correction H [002410]
Exercice 5838
Soient X et Y deux espaces métriques compacts. Soit A l’ensembles des combinaisons linéaires finies f ∈ C (X ×Y, R) de la forme :
Montrer que toute fonction de C (X ×Y, R) est limite uniforme de suites d’éléments de A .
Indication H Correction H [002411]
Exercice 5839
1. Soit k > 0 et F l’ensemble des fonctions différentiables f : [a, b] → R telles que | f 0 (t)| ≤ k pour tout t ∈]a, b[. Montrer
que F est une famille équicontinue.
√
2. Si L > 0 et fn : Rn → Rn est une suite d’applications L-lipschitziennes avec k fn (0)k = 2, alors montrer que l’on peut
extraire une sous-suite convergente de ( fn ).
Exercice 5840
Soient E, F des espaces normés et ( fn ) une suite d’applications de E dans F équicontinue en a ∈ E. Montrer que, si la suite ( fn (a))
converge vers b, alors ( fn (xn )) converge également vers b, si (xn ) est une suite de E telle que limn→∞ xn = a.
L’équicontinuité est-elle nécessaire ici ?
Indication H Correction H [002413]
Exercice 5841
Soient E, F des espaces normés et ( fn ) une suite d’applications équicontinues de E dans F. Montrer que l’ensemble des x ∈ E, pour
lesquels ( fn (x)) est une suite de Cauchy dans F, est un fermé.
Correction H [002414]
Exercice 5842
Soient (E, d) un espace métrique et H une famille équicontinue d’applications de E dans R. Établir :
1. L’ensemble A des x ∈ E pour lesquels H (x) est borné est ouvert et fermé.
863
2. Si E est compact et connexe et si H (x0 ) est borné pour un point quelconque x0 ∈ E, alors H est relativement compact
dans C (E, R).
Indication H Correction H [002415]
Exercice 5843
p
On considère la suite de fonctions fn (t) = sin( t + 4(nπ)2 ), t ∈ [0, ∞[.
1. Montrer qu’il s’agit d’une suite de fonctions équicontinues convergent simplement vers f ≡ 0.
2. La suite ( fn ) est elle relativement compacte dans (C ([0, ∞[), k.k∞ ) ? Que dit le théorème d’Ascoli ?
Indication H Correction H [002416]
Exercice 5844
Rb
Soit K : C ([a, b]) → C ([a, b]) donné par (K f )(s) = a k(s,t) f (t) dt, k ∈ C ([a, b] × [a, b]), et soit ( fn ) une suite bornée de X =
(C ([a, b]), k.k∞ ).
1. Rappeler pourquoi k est uniformément continue.
2. En déduire l’équicontinuité de (K fn ).
3. Montrer que (K fn ) contient une sous-suite convergente dans X.
Correction H [002417]
Tout complexe z qui n’est pas un réel positif ou nul peut s’écrire sous la forme z = reiθ , avec r > 0 et θ ∈ ]0, 2π[. On définit une fonction
f sur Ω = (x2 + 1)\ [0, +∞[ par
f (z) = P(r, θ ) + iQ(r, θ )
où P et Q sont des fonctions réelles données. Donner des conditions sur les dérivées partielles de P, Q pour que f soit holomorphe sur
Ω.
En déduire que la fonction
log z = log r + iθ
est holomorphe sur Ω. Quelle est sa dérivée ?
Correction H [002681]
Exercice 5846
Soit a un réel dans ]0, 1[. On souhaite calculer l’intégrale
Z +∞ a−1
x
Ia = dx
0 1+x
Pour cela, on définit une fonction f sur Ω = (x2 + 1)\ [0, +∞[ de la manière suivante :
exp ((a − 1) log z)
f (z) =
1+z
où la fonction log est définie comme dans l’exercice précédent.
– Montrer que f est méromorphe sur Ω. Quels en sont les pôles ?
– Soit ε ∈ ]0, 1[ et R > 1 deux réels. On considère à présent le chemin C réunion du segment [ε, R] + 0i, Rdu cercle de rayon R,
parcouru positivement, du segment [R, ε] − 0i et du cercle de rayon ε parcouru négativement. Calculer C f (z) dz ; en déduire
la valeur de Ia .
Correction H [002682]
Exercice 5847
864
Exercice 5848
Si f et g sont deux fonctions dérivables au sens complexe au point z0 ; montrer que f + g, f − g et f g le sont et donner la valeur de
leurs dérivées au point z0 .
Correction H [002784]
Exercice 5849
f
Si f et g sont deux fonctions dérivables au sens complexe au point z0 montrer que g est dérivable au sens complexe et donner la valeur
de la dérivée lorsque g(z0 ) 6= 0.
Correction H [002785]
Exercice 5850
Montrer la formule pour la dérivée d’une composition g ◦ f .
Correction H [002786]
Exercice 5851
Soit f et g deux fonctions n-fois dérivables au sens complexe sur un ouvert non vide U (remarque : d’après le cours il suffit qu’elles
soient dérivables une fois sur U pour qu’elles le soient un nombre quelconque de fois). Montrer la formule de Leibniz généralisée :
n
(n) n ( j)
∀z ∈ U ( f g) (z) = ∑ f (z)g(n− j) (z)
j=0 j
Correction H [002787]
Exercice 5852
On se donne deux séries entières f (z) = ∑∞ n ∞ n
n=0 an z et g(z) = ∑n=0 bn z de rayons de convergences R1 et R2 non nuls. En utilisant le
théorème sur les séries doubles prouver f (z)g(z) = ∑n=0 cn z pour |z| < R = min(R1 , R2 ) avec (formules dites de Cauchy) :
∞ n
n
∀n ∈ N cn = ∑ a j bn− j
j=0
n
Le rayon de convergence de la série ∑∞
n=0 cn z est-il toujours égal à min(R1 , R2 ) ou peut-il être plus grand ?
Correction H [002788]
Exercice 5853
Retrouver le résultat de l’exercice précédent (l’exercice 5852) de manière plus indirecte en montrant que les coefficients cn = ∑nj=0 a j bn− j
sont ceux de la série de Taylor à l’origine de la fonction holomorphe k(z) = f (z)g(z).
Correction H [002789]
Exercice 5854
En quels points la fonction z 7→ z est-elle dérivable au sens complexe, et/ou holomorphe ? Même question pour les fonctions z 7→ x et
z 7→ y.
Correction H [002790]
Exercice 5855
Prouver qu’une fonction holomorphe sur un ouvert connexe, de dérivée identiquement nulle, est constante. Et si l’ouvert n’est pas
connexe ?
Correction H [002791]
865
Exercice 5856
Sur un ouvert connexe U on se donne une fonction holomorphe f qui a la propriété de ne prendre que des valeurs réelles. En utilisant
les équations de Cauchy-Riemann, montrer que f est constante.
Correction H [002792]
Exercice 5857
Cet exercice propose une variante pour développer la théorie de la fonction exponentielle.
1. On se donne une fonction f qui est n + 1-fois dérivable au sens complexe sur le disque ouvert D(0, R) (on sait qu’une
fois suffit mais on ne va pas utiliser ce théorème difficile ici). Soit z ∈ D(0, R). En appliquant la formule de Taylor avec
reste intégral de Lagrange à la fonction de la variable réelle t 7→ g(t) = f (tz) pour 0 ≤ t ≤ 1, prouver :
Z 1
f (2) (0) 2 f (n) (0) n n+1 (1 − t)n (n+1)
f (z) = f (0) + f 0 (0)z + z +···+ z +z f (tz) dt
2 n! 0 n!
f0
2. On suppose que f est dérivable au sens complexe une fois sur D(0, R) et vérifie = f et f (0) = 1. Montrer que f est
infiniment dérivable au sens complexe. En utilisant la question précédente montrer :
n k
|z|n+1
z
f (z) − ∑ ≤ ( sup | f (w)|)
k=0 k!
|w|≤|z| (n + 1)!
zk
et en déduire que, pour tout z ∈ C on a : f (z) = ∑∞
k=0 k! .
zk
3. Réciproquement on considère la fonction F(z) = ∑∞
k=0 k! .
Vérifier que le rayon de convergence est infini. Établir par un
calcul direct que F 0 (0) existe et vaut 1. En utilisant le théorème sur les séries doubles, montrer F(z + w) = F(z)F(w).
En déduire ensuite que F est holomorphe sur C et vérifie F 0 = F.
Correction H [002793]
Exercice 5858
n=0 an z une série entière de rayon de convergence R. Est-il exact que pour |z| > R on a lim |an z | = +∞ ?
Soit ∑∞ n n
Correction H [002794]
Exercice 5859
1 1 1 1
Déterminer les séries de Taylor à l’origine de 1−z , (1−z)2 , (1−z)3 , (1−z)4 .
Correction H [002795]
Exercice 5860
Déterminer en tout z0 6= 1 la série de Taylor et son rayon de convergence pour la fonction analytique 1
z−1 .
Correction H [002796]
Exercice 5861
Déterminer en tout z0 6= 1, 2 la série de Taylor et son rayon de convergence pour la fonction analytique (z−1)(z−2)
1
. On aura intérêt à
réduire en éléments simples. De plus on demande d’indiquer le rayon de convergence avant de déterminer explicitement la série de
Taylor.
Correction H [002797]
Exercice 5862
1
Déterminer en tout point z0 où elle est définie la série de Taylor de la fonction z3 −1
. On déterminera son rayon de convergence en
fonction de z0 . [002798]
866
Exercice 5863
k
On considère la série entière ∑∞ 2
k=0 z . Quel est son rayon de convergence ? On note f (z) sa somme. Que vaut limt→1 f (t) ? (on prend
0 < t < 1 ; minorer f par ses sommes partielles). Plus généralement que vaut limt→1 f (tw) (ici encore t est pris dans ]0, 1[), lorsque
N
w vérifie une équation w2 = 1 ? En déduire qu’il est impossible de trouver un ouvert U connexe intersectant D(0, 1) mais non inclus
entièrement dans D(0, 1) et une fonction holomorphe g(z) sur U tels que g = f sur U ∩ D(0, 1). Pour tout z0 ∈ D(0, 1) déterminer alors
le rayon de convergence de la série de Taylor de f au point z0 .
Correction H [002799]
Exercice 5864
Montrer que le rayon de convergence de chacune des séries concernées est 1 et prouver :
n=1 nz ne converge en aucun point du cercle |z| = 1.
1. ∑∞ n
zn
2. ∑∞
n=1 n2
converge en tout point du cercle |z| = 1.
zn
3. ∑∞
n=1 n converge en tout point du cercle |z| = 1 sauf en z = 1.
Pour ce dernier cas on définit S0 = 1, S1 = 1 + z, S2 = 1 + z + z2 , . . .(on pose aussi S−1 = 0). En écrivant zn = Sn − Sn−1 exprimer
zn
n=1 n en fonction des Sn . Montrer que les Sn sont bornées lorsque |z| = 1, z 6= 1. Conclure.
∑N [002800]
Exercice 5865
Montrer qu’un entier k ≥ 1 s’écrit de manière unique sous la forme 2n (2m + 1), n ≥ 0, m ≥ 0. Puis prouver pour |z| < 1 :
n
z z2 z2 z
+ + · · · + n+1 + · · · = .
1 − z2 1 − z4 1 − z2 1−z
On justifiera les interversions de séries. Prouver aussi :
n
z 2z2 2n z2 z
+ +···+ n +··· = .
1+z 1+z 2 1 + z2 1−z
[002801]
Exercice 5866
Lorsque z est complexe les fonctions sin(z), cos(z), sh(z) et ch(z) sont définies par les formules :
Exercice 5867
Montrer sin(a + ib) = sin(a) ch(b) + i cos(a) sh(b). Puis en prenant dorénavant a et b réels, prouver :
Déterminer alors les nombres complexes z = a + ib tels que sin(z) = 0. Donner une autre preuve.
Correction H [002803]
867
Exercice 5868
Montrer :
a, b ∈ R =⇒ | cos(a + ib)|2 = cos2 (a) + sh2 (b) = ch2 (b) − sin2 (a)
Déterminer les nombres complexes z avec cos(z) = 0. [002804]
Exercice 5869
Les fonctions de Bessel sont très importantes en Analyse. Elles apparaissent très souvent dans des problèmes de physique mathématique.
L’analyse complexe permet d’étudier de manière approfondie ces fonctions. Ici nous nous contentons des tout débuts de la théorie. Nous
ne considérons que les fonctions2 J0 , J1 , J2 , . . ., qui sont définies par les formules : 3
∞ ( 2z )2n+ν
ν ∈ N, z ∈ C Jν (z) = ∑ (−1)n
n=0 n!(n + ν)!
(zν Jν )0 = zν Jν−1 (ν ≥ 1)
−ν 0 −ν
(z Jν ) = −z Jν+1 (ν ≥ 0)
0
En particulier on a (zJ1 )0 = zJ0 et J0 = −J1 .
d
3. Réécrire les équations précédentes sous la forme (z dz + ν)Jν = zJν−1 (ν ≥ 1) et (z dz d
− ν)Jν = −zJν+1 (ν ≥ 0) et en
déduire −( dz + z )( dz − z )Jν = Jν , puis, après simplification, l’équation différentielle de Bessel :
d ν+1 d ν
4. Montrer, pour tout ν ∈ N, que la série entière définissant Jν est la seule (à une constante multiplicative près) qui donne
une solution de l’équation différentielle de Bessel.4
[002805]
Exercice 5871
1. On considère la fonction analytique φ (a) = Log(a−1)−Log(a+1) dans le demi-plan supérieur et la fonction analytique
ψ(a) = Log(a − 1) − Log(a + 1) dans le demi-plan inférieur. Montrer que φ et ψ sont la restriction à leurs demi-plans
respectifs d’une fonction analytique sur C \ [−1, +1]. Indication : il y a plusieurs raisonnements possibles et plusieurs
indications possibles. Donc, débrouillez vous.
2 dites “fonctions de Bessel de première espèce (et d’indices entiers)”.
3 Autrement dit :
zν z2 z4 z6
Jν (z) = 1− + − +...
2.4. . . . .(2ν) 2.(2ν + 2) 2.4.(2ν + 2).(2ν + 4) 2.4.6.(2ν + 2).(2ν + 4).(2ν + 6)
Remarquez que seule la constante 2.4. . . . .(2ν) = 2ν ν! nous restreint (pour le moment) à des valeurs entières de ν. Si on en fait abs-
traction on obtient avec ν = − 21 la fonction “multiforme” z−1/2 cos(z) ; tandis qu’avec ν = + 21 on obtient z−1/2 sin(z). Les définitions
q q
2 2
exactes sont J−1/2 (z) = πz cos(z) et J1/2 (z) = πz sin(z).
4 les autres solutions de l’équation différentielle sont singulières en z = 0, avec une composante logarithmique (ν ∈ Z). Pour ν ∈ /Z
il y a une solution en zν (∑k≥0 ck zk ) et une autre en z−ν (∑k≥0 dk zk ).
868
2. On considère la fonction a 7→ a−1
a+1 . Quelle est l’image par cette fonction de l’intervalle ] − 1, 1[ ? Quelle est l’image
par cette fonction de C \ [−1, +1] ? En déduire que la fonction composée Φ(a) = Log a+1 a−1
existe et est analytique sur
C \ [−1, +1]. Retrouver le résultat de la question précédente (et montrer que φ , ψ et Φ coïncident dans les intersections
deux-à-deux de leurs ouverts de définitions).
3. Quel est le
R
développement en série de Laurent de la fonction analytique Φ dans la couronne 1 < |a| < ∞ ? Que vaut par
exemple |a|=2 Φ(a)a18 da ?
[002852]
∂ 2u ∂ 2u ∂ 2v ∂ 2v
+ =0 + =0
∂ x2 ∂ y2 ∂ x2 ∂ y2
On dit d’une fonction vérifiant l’équation de Laplace qu’elle est harmonique. La fonction holomorphe f = u + iv est aussi une fonction
harmonique puisque ∆( f ) = ∆(u) + i∆(v) = 0.
Correction H [002806]
Exercice 5873
On veut exprimer les équations de Cauchy-Riemann avec les coordonnées polaires r et θ . Les équations de Cauchy-Riemann peuvent
s’écrire sous la forme :
∂ ∂
+i F =0
∂x ∂y
donc il s’agit d’exprimer ∂∂x et ∂∂y en fonction de ∂∂r et de ∂∂θ . Lorsque l’on travaille sur un ouvert (ne contenant pas l’origine) sur
lequel une détermination continue de l’argument θ est possible (par exemple sur Ω = C\] − ∞, 0]). Montrer :
∂ ∂ ∂
= cos(θ ) + sin(θ )
∂r ∂x ∂y
∂ ∂ ∂
= −r sin(θ ) + r cos(θ )
∂θ ∂x ∂y
En déduire ∂
∂x
= cos(θ ) ∂∂r − sin(θ ) 1r ∂∂θ et ∂
∂y
= sin(θ ) ∂∂r + cos(θ ) 1r ∂∂θ . Montrer alors :
∂ ∂ ∂ 1 ∂ 1 ∂ ∂
+i = eiθ +i = eiθ r +i
∂x ∂y ∂r r ∂θ r ∂r ∂θ
En déduire qu’en coordonnées polaires les équations de Cauchy-Riemann peuvent s’écrire (en particulier) sous la forme :
∂F ∂F
= ir
∂θ ∂r
Correction H [002807]
Exercice 5874
∂F
Il est intéressant que l’équation de l’exercice précédent ∂θ
= i r ∂∂Fr , peut se réécrire dans le système de coordonnées (a, b) = (log(r), θ )
sous la forme :
∂F ∂F
=i ,
∂b ∂a
autrement dit exactement sous la même forme qu’ont les équations de Cauchy-Riemann originelles dans les coordonnées cartésiennes
(x, y).5 Or a et b sont les parties réelles et imaginaires de la combinaison a + ib qui est holomorphe comme fonction de x + iy :
a + ib = log(x + iy). Montrer que cela est général : dans un système de coordonnées (a, b) telles que w = a + ib est une fonction
5 ∂F
∂y
= i ∂∂Fx , ou, plus mnémotechnique : ∂F
i∂y
= ∂F
∂x
qui dit “holomorphe ⇔ iy est comme x”.
869
∂F
holomorphe de z = x + iy les équations de Cauchy-Riemann pour l’holomorphie (par rapport à (x, y)) d’une fonction F sont ∂b
= i ∂∂Fa
(ce qui équivaut à l’holomorphie de F comme fonction “sur le plan de w = a + ib”6 ). Indication : prouver l’identité :
∂ ∂ ∂a ∂b ∂ ∂
+i = −i +i ,
∂x ∂y ∂x ∂x ∂a ∂b
Exercice 5875
On veut exprimer le Laplacien avec les coordonnées polaires r et θ : autrement dit pour toute fonction deux fois différentiable Φ on
veut calculer la fonction ∆(Φ) à l’aide des opérateurs de dérivées partielles ∂∂r et ∂∂θ , lorsque l’on travaille sur un ouvert (ne contenant
pas l’origine) dans lequel une détermination continue de l’argument θ est possible (par exemple sur Ω = C\] − ∞, 0]). Une méthode
possible est d’utiliser les expressions obtenues dans l’exercice 5873 :
∂ ∂ 1 ∂ ∂ ∂ 1 ∂
= cos(θ ) − sin(θ ) = sin(θ ) + cos(θ ) ,
∂x ∂r r ∂θ ∂y ∂r r ∂θ
et de calculer ensuite ( ∂∂x )2 et ( ∂∂y )2 puis de faire la somme. Mais cela donne des calculs un peu longs. Voici une ruse : en reprenant
une formule déjà établie dans l’exercice 5873 montrer
∂ ∂ ∂ ∂
(x − iy) +i = r +i
∂x ∂y ∂r ∂θ
∂ ∂ ∂ ∂
(x + iy) −i = r −i
∂x ∂y ∂r ∂θ
∂
On remarquera maintenant que l’opérateur différentiel ∂x
+ i ∂∂y appliqué à la fonction x + iy donne zéro. Donc (expliquer !) :
∂ ∂ ∂ ∂ ∂ ∂ ∂ ∂
(x − iy) +i (x + iy) −i = (x − iy)(x + iy) +i −i
∂x ∂y ∂x ∂y ∂x ∂y ∂x ∂y
Prouver alors en conclusion :
∂ 2Φ ∂ 2Φ 1 ∂ 2 ∂2 ∂ 2Φ 1 ∂ Φ 1 ∂ 2Φ
+ 2 = 2 (r ) + Φ = + + 2 .
∂ x2 ∂y r ∂r ∂θ2 ∂ r2 r ∂r r ∂θ2
[002809]
Exercice 5876
Soit γ = [A, B] + [B,C] + [C, D] + [D, A] le bord (parcouru dans le sens direct) du carré de sommets A = 1 − i, B = 1 + i, C = −1 + i,
D = −1 − i. Déterminer les intégrales suivantes :
R R R 2 dx, R y dx, R y2 dx, R y3 dx,
1. γ dx, γ x dx, γ x γ γ γ
R R R
2. γ x dx + y dy, γ x dy + y dx, γ x dy − y dx,
R R R R
3. γ γ z dz, γ x dz, γ z dx,
dz,
R −1 R −2 R n
4. γ z dz, γ z dz, γ z dz, pour n ∈ Z.
Correction H [002810]
Exercice 5877
R
Avec les mêmes notations on veut évaluer γz
n dz, n ∈ Z. Justifier les étapes suivantes :
Z Z
zn dz = zn dz
γ γ
Z Z Z Z Z
zn dz = zn dz − zn dz + zn dz − zn dz ,
γ [B,C] [C,D] [D,A] [A,B]
comme fonction de a + ib. En particulier x + iy est une fonction holomorphe de a + ib : on a donc prouvé que la réciproque d’une bi-
jection holomorphe est aussi holomorphe. Nous reviendrons là-dessus avec d’autres méthodes (dont celle très concrète de l’“inversion”
d’une série entière).
870
Exercice 5878
R R
On note C le cercle de rayon 1 parcouru dans le sens direct. Calculer C zn dz et γ zn dz pour tout n ∈ Z, et R
vérifier qu’il
R
y a toujours
égalité (ici γ = ∂ R est à nouveau le bord du carré qui a été utilisé dans les exercices précédents). Calculer C zn dz et γ zn dz et trouver
les cas d’égalités et d’inégalités.
Correction H [002812]
Exercice 5879
R
Soit C un cercle de centre quelconque, parcouru dans le sens direct, et ne passant pas par l’origine. Calculer C zn dz pour tout n ∈ Z
dans le cas où C encercle l’origine, et dans le cas où C n’encercle pas l’origine. Indication pour n = −1 : soit w l’affixe du centre du
e ), −π < θ ≤ +π, puis utiliser un développement en série en distinguant
R iθ
cercle, et R son rayon. Paramétrer le cercle par z = w(1 + |w|
les cas R > |w| et R < |w|. Ou encore invoquer la fonction Log(z/w).
Correction H [002813]
Exercice 5880
Soit 0 < a < b sur l’axe réel positif et soit C = {|z| = r} le cercle de rayon r centré en l’origine, parcouru dans le sens direct. Montrer :
Z
0 r<a
1 1
dz = 2πi a−b a<r<b
C (z − a)(z − b)
0 r>b
On pourra réduire la fraction en élément simples, puis se ramener au résultat
R
de l’exercice précédent. Ou encore, on pourra envisager
des développements en séries, pour se ramener par étapes aux intégrales C zn dz, n ∈ Z.
Correction H [002814]
Exercice 5881
Soit C le cercle unité parcouru dans le sens direct. Calculer
Z
1 n dz
z+ (n ∈ N)
C z z
R R +π
en développant par la formule du binôme et en utilisant les valeurs connues de Cz
k dz, k ∈ Z. En déduire −π cosn t dt. En déduire la
R π/2
valeur de 0 cosn t dt pour n pair :
Z
1.3. · · · .(2m − 1) π
π
2
Im = cos2m t dt =
0 2.4. · · · .(2m) 2
Correction H [002815]
Exercice 5882
R π/2
On pose Jm = 0 cos2m+1 t dt, pour m ∈ N. En intégrant par parties Jm+1 obtenir la relation de récurrence Jm+1 = 2m+2
2m+3 Jm et prouver :7
2.4. · · · .(2m)
Jm =
3.5. · · · .(2m + 1)
[002816]
Exercice 5883
En utilisant Im+1 ≤ Jm ≤ Im , obtenir :
2m + 1 (1.3. · · · .(2m − 1))(3.5. · · · .(2m + 1)) 2 (1.3. · · · .(2m − 1))(3.5. · · · .(2m + 1))
≤ ≤
2m + 2 (2.4. · · · .(2m))2 π (2.4. · · · .(2m))2
En déduire la formule de Wallis :
2 1.3 3.5 (2m − 1).(2m + 1) ∞ 1
= lim ··· = ∏ 1− 2
π m→∞ 2.2 4.4 (2m).(2m) m=1 4m
7 par convention lorsque qu’un produit porte sur un ensemble vide il vaut 1. Donc la formule est bien compatible avec J0 = 1.
871
[002817]
Exercice 5884
2 1 3.3.5.5....
Justifier le réarrangement suivant (qui découle aussi du terme de gauche dans l’inégalité de l’exercice précédent) : = =
−1 π 2 2.4.4.6....
1 ∞
∏
2 m=1 1 − 1
(2m+1)2 , soit encore :
π ∞ 1
= ∏ 1− .
4 m=1 (2m + 1)2
[002818]
Exercice 5885
Justifier également sur la base des formules précédentes les équivalents asymptotiques :
2m 22m
∼m→∞ √
m πm
r
(1 + 21 )(2 + 12 ) · · · (m + 21 ) m
∼2
1.2. · · · .m π
( 12 )m 1
∼√
m! πm
[002819]
À l’aide de la formule Z
n! f (z)
f (n) (a) = dz
2iπ Γ (z − a)n+1
où f est méromorphe dans un domaine contenant le contour simple Γ, et a est un point intérieur à Γ, montrer que l’on a
n 2 Z
x 1 xn exz
= dz
n! 2iπ C n!zn+1
Correction H [002680]
Correction H [002672]
Exercice 5888
Calculer les intégrales
Z +∞ Z +∞
dx sin2 x
I= J= dx.
−∞ x4 + x2 + 1 −∞ x4 + x2 + 1
872
Correction H [002673]
Exercice 5889
Calculer par la méthode des résidus l’intégrale de Wallis
Z π
2
Wn = cos2n θ dθ .
0
Correction H [002674]
Exercice 5890
Développer la fonction
1
φ (x) =
2 − cos x
en série de Fourier, en calculant les coefficients par la méthode des résidus.
Correction H [002675]
Exercice 5891
Résoudre l’équation cos z = a, où a est un réel > 1. Donner le sinus des solutions. En déduire la valeur de
Z +∞
dx
Ia = .
0 (1 + x2 )(a − cos x)
Correction H [002676]
Exercice 5892
Soit a ∈ [0, 1[ un réel. En intégrant eaz / cosh z le long du rectangle de sommets −R, +R, R + iπ, −R + iπ, montrer que l’on a
Z +∞ ax
e π
I= dx = .
−∞ cosh x cos(πa/2)
Correction H [002677]
Exercice 5893
2
En intégrant e2iaz−z le long du rectangle de sommets 0, R, R + ia, ia, et en faisant tendre R vers +∞, montrer que l’on a
Z +∞ √
π −a2
e−x cos 2ax dx =
2
e .
0 2
R √
(On admettra la formule 0+∞ e−x dx = π/2.)
2
Correction H [002678]
Exercice 5894
Soit R une fraction rationnelle, ou plus généralement une fonction méromorphe sur (x2 + 1), sans pôle réel.
– On souhaite calculer Z +∞
I= xR(x4 ) dx
0
Montrer que cela peut se faire par la méthode des résidus, en intégrant sur un contour formé du bord du quart de cercle
{0 < arg z < π2 , |z| < a}.
– Application : calculer Z +∞
x
dx.
0 1 + x8
873
– Plus généralement, montrer que si n et p sont des entiers, et p ≥ 3, on peut calculer
Z +∞
I(n, p) = xn R(x p ) dx
0
Exercice 5895
Soit Ω = C \ {] − ∞, 0]}. Déterminer en tout z0 ∈ Ω la série de Taylor de la fonction holomorphe z 7→ Log z ainsi que son rayon de
convergence. Soit z0 avec Re(z0 ) < 0. Soit R0 le rayon de convergence pour z0 et soit f (z) la somme de la série dans D(z0 , R0 ). A-t-on
f (z) = Log z dans D(z0 , R0 ) ?
Correction H [002820]
Exercice 5896
1
On considère la fonction analytique f (z) = sin(z) sur l’ouvert U complémentaire de πZ. Vérifier que la fonction sin(z) ne s’annule
jamais sur U. Déterminer en tout z0 ∈ U donné le rayon de convergence du développement en série de Taylor de f . Remarque : il est
déconseillé de chercher à résoudre ce problème en déterminant explicitement les coefficients des séries de Taylor.
Correction H [002821]
Exercice 5897
Soient f et g deux fonctions entières avec ∀z f (z)g(z) = 0. Montrer que l’une des deux est identiquement nulle.
Correction H [002822]
Exercice 5898
Soit f une fonction holomorphe sur un ouvert convexe U. Soit z1 ∈ U, on suppose que le rayon de convergence de la série de Taylor
de f en z1 est R1 . De même, en z2 ∈ U, on suppose que le rayon de convergence de la série de Taylor de f est R2 . Soit g1 sur le disque
ouvert D(z1 , R1 ) la somme de la série de Taylor de f en z1 et de même g2 sur D(z2 , R2 ). Soit V = D(z1 , R1 ) ∩ D(z2 , R2 ). Montrer que si
V est non vide alors g1 = g2 sur V . On commencera par montrer que V ∩U est non vide aussi. Attention : en général, sans hypothèse
spéciale comme la convexité de U cela est complètement faux ; donner un exemple, avec U connexe, mais pas convexe, tel que g1 6= g2
sur V (et on peut même faire avec V ∩U 6= 0)./ Il suffira d’utiliser l’exercice 5895.
Correction H [002823]
Exercice 5899
1. Soit Ω l’ouvert habituel sur lequel est défini Log z. Justifier pour tout z ∈ Ω
Z 1
z−1
Log(z) = dt ,
0 1 + t(z − 1)
et donner une formule intégrale explicite pour le reste RN (z) dans :
1 |z − 1|N+1
|RN (z)| ≤
δ N +1
On minorera |1 + t(z − 1)| par δ .
3. En déduire que la série de Taylor de Log au point 1 est uniformément convergente sur le compact {|z − 1| ≤ 1, δ ≤
Re(z)}.
874
4. Pour −π < φ < +π on pose z = 1 + eiφ . Déterminer les coordonnées polaires |z| et Arg(z) de z en fonction de φ . Déduire
de ce qui précède les identités suivantes, pour tout φ ∈] − π, +π[ :
∞
φ cos kφ
log(2 cos ) = ∑ (−1)k−1
2 k=1 k
φ sin kφ
= ∑ (−1)k−1
2 k=1 k
et le fait que ces séries sont uniformément convergentes sur tout intervalle [−π + ε, +π − ε] (0 < ε < π).
Correction H [002824]
Exercice 5900
1. Soit f une fonction continue sur D(0, 1), holomorphe sur D(0, 1), nulle sur le cercle de rayon 1. Montrer que f est
identiquement nulle.
2. Plus fort : on ne suppose plus que f (eiθ ) est nulle pour tout θ mais seulement pour 0 ≤ θ ≤ π. Montrer que f est
identiquement nulle. Indication : f (z) f (−z).
Correction H [002825]
Exercice 5901
Exercice 5902
Exercice 5903
1. Soit f analytique sur un disque |z − z0 | ≤ R et telle qu’il existe un certain z1 avec |z1 − z0 | < R tel que | f (z)| > | f (z1 )|
pour |z − z0 | = R. Montrer que f s’annule au moins une fois dans le disque ouvert D(z0 , R). Indication : considérer sinon
ce que dit le principe du maximum pour la fonction 1f .
2. Théorème de Hurwitz. Soit fn des fonctions holomorphes sur un voisinage commun U de D(0, 1) qui convergent unifor-
mément sur U. Soit F la fonction limite. On suppose que F n’a aucun zéro sur le cercle |z| = 1, et qu’elle a au moins un
zéro dans le disque ouvert D(0, 1). Montrer en appliquant la question précédente à fn que pour n 1 la fonction fn a au
moins un zéro dans D(0, 1).8 Ce résultat est souvent appliqué sous sa forme réciproque : si des fonctions holomorphes
fn sans zéro convergent uniformément sur un ouvert connexe vers F alors soit F est identiquement nulle soit F n’a
aucun zéro. Justifier cette dernière reformulation.
[002828]
Exercice 5904
Montrer que si une fonction entière f a sa partie réelle bornée supérieurement alors elle est constante (considérer exp( f )).
Correction H [002829]
Exercice 5905
Soit f une fonction entière telle que | f (z)| ≤ M (1 + |z|)n pour un certain M et un certain n ∈ N. Donner plusieurs démonstrations que
f est un polynôme de degré au plus n :
– en utilisant une formule intégrale de Cauchy pour f (n+1) (z), avec comme contour les cercles de rayon R centrés en l’origine,
ou en z si l’on veut,
8 Onverra plus tard en cours ou en exercice que pour n 1 chaque fn a, comptés avec leurs multiplicités, exactement le même
nombre de zéros que F dans D(0, 1).
875
– en utilisant les formules de Cauchy pour f (m) (0), avec m ≥ n + 1,
– en appliquant le théorème de Liouville à ( f (z) − P(z))/zn+1 avec P le polynôme de McLaurin-Taylor à l’origine à l’ordre n.
Correction H [002830]
Exercice 5906
Soit f une fonction entière vérifiant lim|z|→∞ | f (z)| = +∞. Donner plusieurs démonstrations que f est un polynôme :
– en montrant, par un théorème du cours, que w = 0 est une singularité polaire de g(w) = f ( w1 ), et en en déduisant qu’il existe
un polynôme P tel que f (z) − P(z) tende vers 0 pour |z| → ∞, puis Liouville,
– ou en montrant que f n’a qu’un nombre fini de zéros z j , 1 ≤ j ≤ n, et en appliquant à (z − z1 ) . . . (z − zn )/ f (z) le résultat de
l’exercice précédent, plus quelques réflexions de conclusion pour achever la preuve.
Montrer que la fonction entière z + ez tend vers l’infini le long de tout rayon partant de l’origine. D’après ce qui précède z + ez est donc
un polynôme. Commentaires ?
Correction H [002831]
Exercice 5907
Déterminer les séries de Laurent et les résidus à l’origine des fonctions suivantes :
1
1. f (z) = z
1
2. f (z) = z2 +1
1
3. f (z) = z(z2 +1)
Correction H [002832]
Exercice 5908
Déterminer la série de Laurent à l’origine de la fonction analytique exp( 1z ), et son résidu à l’origine. En z0 6= 0 quel est le résidu de
cette fonction ?
Correction H [002833]
Exercice 5909
Déterminer la partie singulière, le résidu, et le terme constant des séries de Laurent à l’origine pour les fonctions :
1
1. f (z) = sin z
1
2. f (z) = sin z−sh z
1
3. f (z) = z sin(z) sh(z)
Correction H [002834]
Exercice 5910
1
Déterminer les séries de Laurent de f (z) = (z−1)(z−2) dans chacune des trois couronnes ouvertes 0 < |z| < 1, 1 < |z| < 2, 2 < |z| < ∞,
ainsi que les séries de Laurent de f aux points 0, 1, 2, et 3. Quels sont les résidus en z = 0, z = 1, z = 2 et z = 3 ?
Correction H [002835]
Exercice 5911
Montrer que tout lacet est homotopiquement trivial dans C.
Correction H [002836]
Exercice 5912
Justifier les affirmations du polycopié relatives à l’invariance de l’indice d’un lacet par rapport à un point, lorsque l’on déforme conti-
nûment soit le lacet, soit le point. Montrer que lorsque γ est un lacet il existe R tel que |z| > R =⇒ Ind(γ, z) = 0.
Correction H [002837]
Exercice 5913
876
1. Soit γ : [0, 1] → C \ {0} un lacet et soit N ∈ Z son indice par rapport à 0. En utilisant la notion de variation de l’argument,
montrer qu’il existe une fonction continue g : [0, 1] → C telle que ∀t γ(t) = eg(t) et g(1) − g(0) = 2πiN. Montrer
que toute autre fonction continue G avec ∀t γ(t) = eG(t) est de la forme g + 2πik pour un certain k ∈ Z. On pose
h(t, u) = (1 − u) 2πiN t + ug(t) puis H(t, u) = eh(t,u) . Montrer que pour chaque u ∈ [0, 1] l’application t 7→ H(t, u) est
un lacet. En déduire que le lacet cN (t) = e2πi Nt et γ sont homotopes dans C \ {0}.
2. On considère le lacet obtenu en suivant d’abord cN puis cM . Montrer que ce lacet est homotope dans C \ {0} au lacet
cN+M (il suffit de calculer son indice !).
Correction H [002838]
Exercice 5914
On considère un lacet γ : [a, b] → C \ {0} (donc ne passant pas par l’origine). On suppose qu’il n’existe qu’un nombre fini de t ∈ [a, b]
avec γ(t) ∈ ∆ =] − ∞, 0[. On les note t0 < t1 < · · · < tN . Pour simplifier on supposera que γ(a) est sur ∆, donc t0 = a et tN = b. Montrer
que pour t = t j − ε, ε > 0 suffisamment petit, le signe µ j de Im(γ(t j − ε)) ne dépend pas de ε, et de même pour le signe µ 0j de
Im(γ(t j + ε)) (préciser ce que l’on fait pour j = 0 et j = N).
Si µ j = + et µ 0j = − on dit que γ traverse ∆ en t = t j dans le sens direct, si µ j = − et µ 0j = + on dit que γ traverse ∆ en t = t j dans le
sens rétrograde. Sinon on dit que γ touche mais ne traverse pas ∆. En utilisant la relation entre la fonction Log(γ(t)) et la variation de
l’argument de γ(t) sur chaque intervalle ]t j ,t j+1 [, prouver ∆γ j arg(z) = π(µ j+1 − µ 0j ) avec γ j = γ restreint à [t j ,t j+1 ].
En déduire que Ind(γ, 0) est égal au nombre de valeurs de t (a et b ne comptent que pour un seul) pour lesquelles γ traverse ∆, comptées
positivement si la traversée est directe, négativement si la traversée est rétrograde.
Dans la pratique vous pourrez utiliser n’importe quelle demi-droite issue de l’origine à la place de ∆ à partir du moment où elle
n’intersecte le lacet γ qu’en un nombre fini de points (si on n’impose pas au lacet d’être régulier, c’est-à-dire d’avoir un vecteur vitesse
partout non nul, alors il peut rester figé en un même point un certain temps, et donc il faut modifier un petit peu la discussion ci-dessus
qui suppose qu’il n’y a qu’un nombre fini de valeurs de t pour lesquels γ(t) est sur la demi-droite). [002839]
Exercice 5915
Justifier les formules suivantes : lorsque f présente en z0 un pôle simple on a :
Correction H [002840]
Exercice 5916
1. Soit g une fonction analytique ayant un zéro simple en z0 , et f une autre fonction analytique définie dans un voisinage
de z0 . Montrer
f f (z0 )
Res( , z0 ) = 0 .
g g (z0 )
2. On suppose que g a un zéro d’ordre n : g(z0 + h) = hn (c0 + c1 h + . . . ), c0 6= 0, et l’on écrit f (z0 + h) = a0 + a1 h + . . . .
Montrer :
f
Res( , z0 ) = en−1
g
avec e0 , e1 , . . ., obtenus par la division suivant les puissances croissantes (comme dans les calculs de développement
limités) :
a0 + a1 h + a2 h2 + . . .
= e0 + e1 h + e2 h2 + . . . .
c0 + c1 h + c2 h2 + . . .
[002841]
Exercice 5917
R 1
Soit 0 < a < b < c et soit C le cercle de rayon r centré en l’origine, parcouru dans le sens direct. Calculer C (z−a)(z−b)(z−c) dz selon la
valeur de r. On donnera deux preuves, soit en utilisant le théorème des résidus, soit en décomposant en éléments simples.
Correction H [002842]
877
Exercice 5918
Soit R = {x0 ≤ x ≤ x1 , y0 ≤ y ≤ y1 } un rectangle. En utilisant le théorème des résidus justifier la formule intégrale de Cauchy pour z
dans l’intérieur du rectangle et f holomorphe sur le rectangle fermé :
Z
1 f (w)
f (z) = dw
2πi ∂R w−z
Démontrer ce résultat de manière plus simple, directement à partir du théorème de Cauchy-Goursat pour les fonctions holomorphes
sur les rectangles, en utilisant la fonction w 7→ ( f (w) − f (z))/(w − z) (et aussi la notion d’indice d’un lacet). Dans le cas où z est à
R f (w)
l’extérieur du rectangle R, que vaut ∂ R w−z dw ? [002843]
Exercice 5919
Soit Ω un domaine, de bord le cycle ∂ Ω orienté dans le sens direct. Soit f une fonction holomorphe sur Ω, soient z1 et z2 deux points
de Ω. Que vaut Z
f (z) dz
?
∂ Ω (z − z1 )(z − z2 )
Qu’obtient-on pour z2 → z1 , z1 fixé ?
Correction H [002844]
Exercice 5920
Que vaut, en fonction de R > 0 : Z
dz
?
|z|=R 2z2 − 5z + 2
On précisera les valeurs exclues de R.
Correction H [002845]
Exercice 5921
Déterminer, C désignant tour à tour le cercle |z − i| = 1, ou le cercle |z + i| = 1, ou encore |z| = 2, parcourus dans le sens direct, les
valeurs des intégrales : Z
1
dz
C z2 + 1
Même question pour : Z Z Z
1 1 1
dz et dz et dz
C z −1
3 C z −1
4 C z −1
5
[002846]
Exercice 5922
R
Que vaut |z|=N tan(πz) dz, pour N ∈ N, N ≥ 1 ?
Correction H [002847]
Exercice 5923
Exercice 5924
878
On considère dans le plan complexe un chemin fermé paramétré γ qui parcourt la figure ci-dessus dans le sens indiqué.
z1 z4
z0
z3 z2
Pour j = 0, 1, 2, 3, 4 on note Z Z
1 dz 1 dz
Aj = et B j =
2πi γ z−zj 2πi γ (z − z j )2
Déterminer, en le justifiant, les valeurs de A0 , A1 , A2 , A3 , A4 , et de B0 , B1 , B2 , B3 , B4 . On précisera aussi quel est le nom que l’on donne
aux quantités données par les intégrales A j , j = 0 . . . 4. [002849]
Exercice 5925
Soit γ le contour, parcouru dans le sens direct, dessiné ci-contre.
w1 w2 w3
Exercice 5926
Prouver pour a > 1 : √
Z
1 2π sin θ a2 − 1 − a
dθ = √
2π 0 a + sin θ a2 − 1
En utilisant l’un des exercices précédents montrer que la formule a un sens et est valable pour a ∈ C \ [−1, +1].
Correction H [002853]
Exercice 5927
Que vaut en fonction de R > 0
Z
z2 + 1
dz ?
|z|=R z3 − z2 − 4z + 4
[002854]
Exercice 5928
R P(z)
Soit P(z) = Az4 + . . . un polynôme de degré au plus 4. Montrer que |z|=R z5 −1 dz est indépendant de R pour R > 1. En faisant tendre R
vers l’infini en déduire que cette valeur constante est 2πiA. Prouver alors via le théorème des résidus : A = 51 ∑w5 =1 wP(w). [002855]
879
Exercice 5929 Résidu à l’infini
Soit f une fonction analytique pour {|z| > R}. On pose :
Z
1
Res( f , ∞) = − f (z)dz
2πi Cr
avec Cr le cercle {|z| = r} parcouru dans le sens direct. Montrer que le terme de droite est bien indépendant de r > R. On notera le
signe −. On dit que Res( f , ∞) est le “résidu à l’infini” de f . Soit f une fonction holomorphe sur C à l’exception d’un nombre fini de
singularités isolées. Montrer le théorème suivant : la somme de tous les résidus (y compris celui à l’infini) de f est nulle. [002856]
Exercice 5930
Soit f une fonction holomorphe sur Ω\{z1 , . . . , zN }, avec Ω le domaine intérieur à une courbe de Jordan γ. Soit gn (z) la partie principale
(partie singulière) de f en la singularité isolée zn . Prouver la formule intégrale générale de Cauchy :
Z
1 f (w)
∀z ∈ Ω \ {z1 , . . . , zN } f (z) = ∑ gn (z) + dw
1≤n≤N 2πi ∂Ω w−z
Soit f présentant en z0 un pôle simple. Soit Cr (α, β ) l’arc de cercle w = z0 + reiθ , α ≤ θ ≤ β , parcouru dans le sens direct des θ et
avec 0 < β − α ≤ 2π. Prouver :
Z
β −α
lim f (z) dz = 2πi Res( f , z0 )
r→0 Cr (α,β ) 2π
Que se passe-t-il si le pôle est d’ordre plus élevé ?
Correction H [002858]
sin(θ ) ≥ 2
πθ pour 0 ≤ θ ≤ π
2) :
Z
lim f (z)eiz dz = 0 (ou l’analogue avec les Rn )
R→∞ z=Reiθ , 0<θ <π
Correction H [002859]
Exercice 5933
iz
En considérant l’intégrale de ez sur un contour allant de −R à +R le long de l’axe réel en contournant 0 par un petit demi-cercle, puis
R
qui revient de +R à −R par le demi-cercle dans le demi-plan supérieur, démontrer 0∞ sinx x dx = π2 .
Correction H [002860]
Exercice 5934
R R
Déterminer les intégrales (semi-convergentes) de Fresnel 0∞ cos(x2 )dx et 0∞ sin(x2 )dx en considérant l’intégrale de exp(−z2 ) sur le
π R
contour z = x, 0 ≤ x ≤ R, z = R exp(iθ ), 0 ≤ θ ≤ π4 , z = xei 4 , R ≥ x ≥ 0. On rappelle l’identité R exp(−πu2 )du = 1.
Correction H [002861]
Exercice 5935
880
R −t
Que vaut Γ( 21 ) = 0∞ e√t dt ? (faire un changement de variable t = πu2 pour se ramener à la Gaussienne). En considérant un contour
passant par l’axe réel, puis un quart de cercle, puis l’axe imaginaire, puis un petit quart de cercle évitant l’origine prouver :
Z ∞ −t Z ∞ −ix
e π e
√ dt = exp(i ) √ dx
0 t 4 0 x
R ∞ cos x R
et en déduire les valeurs des intégrales √ dx et ∞ sin
√ x dx (qui ne sont que semi-convergentes). Comparer aux intégrales de Fresnel.
0 x 0 x
[002862]
Exercice 5936
Reprendre l’exercice précédent et déterminer pour 0 < a < 1 les valeurs des intégrales (semi-convergentes)
Z ∞ Z ∞
cos x sin x
dx et dx
0 xa 0 xa
en utilisant la fonction Gamma. À propos prouver que ces intégrales ne sont que semi-convergentes (i.e. pas absolument convergentes).
[002863]
Exercice 5937
Confirmer par le calcul des résidus la valeur connue (Arctan . . . !) :
Z
dx
=π
R 1 + x2
On appliquera le théorème des résidus au contour direct comportant le segment [−R, +R] et le semi-cercle de rayon R dans le demi-plan
supérieur, pour R → +∞. [002864]
Exercice 5938
R eiξ x R cos(ξ x)
Justifier R 1+x2 dx = R 1+x2 dx pour ξ ∈ R. Prouver par un calcul de résidu
Z
eiξ x
dx = πe−|ξ | .
R 1 + x2
Suivant le cas ξ ≥ 0 ou ξ < 0 on complètera le segment [−R, +R] par un semi-cercle dans le demi-plan supérieur, ou inférieur, afin que
la contribution du semi-cercle tende vers 0 pour R → ∞. On peut aussi observer que l’intégrale est une fonction paire de ξ et que l’on
peut donc se restreindre à ξ ≥ 0. [002865]
Exercice 5939
Prouver, pour tout x ∈ R : Z
1 1
e−iξ x (πe−|ξ | )dξ = .
2π R 1 + x2
R0 R
Il suffit d’évaluer séparément −∞ et 0∞ en utilisant le fait que exp est sa propre primitive (ce calcul n’utilise donc pas la notion de
fonction analytique et le théorème des résidus). On remarquera que l’on retombe sur la fonction 1/(1 + x2 ), ce qui n’est pas un hasard
(formule d’inversion pour les transformations intégrales de Fourier). [002866]
Exercice 5940
Déterminer Z Z Z
1 1 + x2 1
dx dx dx
R 1 + x4 R 1 + x4 R 1 + x2 + x4
[002867]
Exercice 5941
R iξ x
4 dx est une intégrale convergente pour ξ ∈ R, est une fonction réelle et paire de ξ , et utiliser un calcul de
e
Préciser pourquoi R 1+x
résidus pour établir, pour ξ ≥ 0 :
Z +∞
cos(ξ x) π −ξ /√2 ξ π
4
dx = e sin( √ + )
0 1 + x 2 2 4
Cette formule est-elle valable pour ξ < 0 ? [002868]
881
Exercice 5942
1. Déterminer Z +∞
dx
0 1 + x3
Pour ce calcul, on considérera le contour allant le long de l’axe réel de 0 à R puis de R à jR le long d’un cercle puis de
jR à 0 par un segment ( j = exp(i 2π
3 )). On écrira d’une part chacune des trois contributions à l’intégrale de contour, en
faisant attention au sens de parcours, et l’on utilisera d’autre part le théorème des résidus.
R dz
2. On note, pour |w| = 1 et certaines valeurs spéciales de w (que l’on précisera) étant exclues, J(w) l’intégrale 1+z3
le
long du segment infini wR+ . Déterminer J(w) en fonction de w.
[002869]
Exercice 5943
Pour définir za comme fonction holomorphe sur {z = reiα | 0 < r < ∞, 0 ≤ α ≤ a }, on pose z
2π a = ra ea iα = exp(a(log r +
iα)) (car log r + iα = Log(ze−i a ) + i πa ; no comments).
π
R ∞ dx
3. Soit J(a) = 0 1+xa ; justifier que l’intégrale définissant J(a) est convergente et analytique comme fonction de a pour
π/a
Re(a) > 1 et prouver J(a) = sin(π/a)
.
4. On définit maintenant Z +∞
e pt
K(p) = dt
−∞ 1 + et
pour 0 < p < 1. Justifier les identités (pour 0 < p < 1) :
Z +∞ Z +∞ p−1 Z +∞
e pt t 1 dt 1 1 π
K(p) = dt = dt = = J( ) =
−∞ 1 + et 0 1+t p 0 1+t 1/p p p sin(π p)
R +∞ e pt
5. Expliquer pourquoi l’intégrale K(p) = −∞ 1+et dt est convergente et analytique pour p complexe avec 0 < Re(p) < 1
π
et établir la formule K(p) = sin(π p)
pour 0 < Re(p) < 1.
π
6. Donner une preuve simple directe de la formule K(p) = sin(π p)
pour tout p complexe avec 0 < Re(p) < 1 en appliquant
le théorème des résidus avec des contours liés aux droites z = x, x ∈ R et z = x + 2πi, x ∈ R.
7. Déduire de ce qui précède avec p = 1
2 + iξ , ξ ∈ R :
Z +∞
cos(ξ t) 2π
dt = ,
−∞ ch(t/2) ch(πξ )
R
Montrer que la transformation de Fourier fb(ξ ) = R e2πiξ x f (x) dx appliquée à la fonction f (x) = 1
ch(πx)
donne simple-
ment fb = f (remarque : c’est aussi le cas avec f (x) = e−πx ).
2
π R +∞ e pt
8. On revient à la formule générale K(p) = sin(π p)
. En séparant parties réelles et imaginaires dans −∞ 1+et dt déterminer
(en simplifiant le plus possible) les valeurs de :
Z +∞ ut Z +∞ ut
e cos(vt) e sin(vt)
dt , dt ,
−∞ 1 + et −∞ 1 + et
pour 0 < u < 1, v ∈ R.
Correction H [002879]
Exercice 5944
882
Z +∞
1
Déterminer dx. [002880]
−∞ (1 + x2 )(2 + eix )
Exercice 5945
Z ∞ Z ∞
x−i 1 x−i 1
Déterminer eix dx et e−ix dx. [002881]
−∞ x + i x2 + 1 −∞ x + i x2 + 1
Exercice 5946
Z ∞
sin(x)
Déterminer dx. [002882]
−∞ x(x2 + 1)
π 1 (−1)n 1 ∞
2z
∀z ∈ C \ Z = + lim ∑ = + ∑ (−1)n 2
sin πz z N→+∞ −M≤n≤N z − n z n=1 z − n2
M→+∞
n6=0
N z2
∀z ∈ C sin(πz) = lim πz ∏ (1 − )
N→∞ n=1 n2
(−1)n
1. Montrer la convergence de la série ∑∞
n=1 z−n (regarder les sommes partielles pour les indices pairs).
2. On pose f (w) = π
sin πw . Soit z ∈
/ Z fixé, soit N > |z| − 12 et RN le carré {|x| ≤ N + 12 , |y| ≤ N + 12 }, et CN = ∂ RN son
1 R f (w)
bord parcouru dans le sens direct. Exprimer 2πi CN w−z dw à l’aide du Théorème des résidus.
R f (w)
3. Montrer CN w dw = 0 (on notera que f est impaire) et en déduire :
Z Z
1 f (w) 1 π z
dw = dw
2πi CN w−z 2πi CN sin πw w(w − z)
4. On rappelle l’identité sin(w) = sin(x) ch(y) + i cos(x) sh(y) pour w = x + iy. Montrer | sin w|2 = sin2 x + sh2 y (x, y ∈
R . . . ). En déduire | sin(πw)| = ch(πy) ≥ 1 sur les bords verticaux du carré et | sin(πw)| ≥ sh(π(N + 21 )) ≥ sh(π 12 ) =
2.301 · · · ≥ 1 sur les bords horizontaux. Conclure la preuve de
∞
π 1 2z
= + ∑ (−1)n 2
sin πz z n=1 z − n2
|n| ≤ N. Montrer que fN est holomorphe et ne s’annule pas sur D(0, R).
7. Soit γ : [0, 1] → C∗ le chemin γ(t) = fN (tz). On a 6= 0 pour tout
= 1, γ(1) = fN (z), et γ(t)
donc γ(0) t. Par un théorème
R dw R 1 fN0 (tz)
démontré en cours (lequel ?) on a γ(1) = γ(0) exp γ w . En déduire f N (z) = exp 0 fN (tz) zdt .
8. Soit ε > 0. En utilisant la convergence uniforme pour |z| borné du développement en fractions de π(πz), montrer que
pour N suffisamment grand, on a | fN0 (w)| ≤ ε| fN (w)| pour tout w ∈ D(0, R), puis en déduire
883
9. En déduire limN→∞ fN (z) = 1, uniformément sur D(0, R). Conclure la preuve du produit infini de Euler pour sin(z).
[002870]
Soit un , n ≥ 1 des nombres complexes. Montrer : 1 + ∑N ∑n=1 |un | . En déduire que la suite croissante
N
n=1 |un | ≤ ∏n=1 (1 + |un |) ≤ e
N
N (1 + |u |) a une limite finie si et seulement si ∞ |u | < ∞. On suppose maintenant être dans ce cas, et de plus ∀n 1 + u 6= 0.
∏n=1 n ∑n=1 n n
Montrer alors ∑∞n=1 |Log(1 + un )| < ∞, et en déduire que ∏n=1 (1 + un ) converge. On conviendra donc de dire que ∏n=1 (1 + un ) est
∞ ∞
“absolument convergent” si ∑∞ n=1 |un | < ∞, et on vient donc de prouver qu’un produit absolument convergent est convergent. C’est
principalement, la seule chose que vous ayez à savoir sur ce sujet. [002871]
Exercice 5949
Exercice 5950
z2
k=1 1 − k2 , prouver :
Étant admis que sin(πz) = πz ∏∞
+∞ z z
sin(πz) = πz ∏ 1− ek
k=−∞ k
k6=0
Exercice 5951
z2
k=1 1 − k2 , prouver :
Étant admis sin(πz) = πz ∏∞
+N z−k
sin(πz) = πz lim ∏ ,
k=−N,k6=0 −k
N→∞
Exercice 5952
sin(π(α − z)) +∞ z
= e−π(πα)z ∏ 1 −
z
e α+k
sin(πα) k=−∞ α +k
Exercice 5953
884
Les trois premiers s’obtiennent par des réarrangements simples. Pour le dernier, utiliser le produit infini de sin z. [002876]
Exercice 5954
On suppose ∑n≥1 |un |2 < ∞. Montrer que les deux séries ∑ un et ∑ Log(1 + un ) sont soit toutes deux convergentes soit toutes deux
divergentes (on suppose ∀n un 6= −1). Donc si ∑n≥1 |un |2 < ∞ le produit infini ∏∞
n=1 (1 + un ) est convergent si et seulement si la série
∑∞n=1 un converge. [002877]
Exercice 5955
i ∞
i
Montrer que ∏∞
k=1 (1 + k ) diverge tandis que ∏k=1 1 + k converge. [002878]
Exercice 5956
Montrer que les racines du polynôme P(z) = z111 + 3z50 + 1 vérifiant |z| < 1 sont simples et qu’il y en a exactement 50. Indication :
utiliser le théorème de Rouché en écrivant P(z) = 3z50 + (z111 + 1) et calculer P0 pour s’assurer que les racines avec |z| < 1 sont
simples.
Correction H [002883]
Exercice 5957
Exercice 5958
Question de cours : quels sont les automorphismes de D(0, 1) avec 0 comme point fixe ? [002885]
Exercice 5959
Exercice 5960
Trouver l’unique automorphisme du premier quadrant qui échange 1 + i et 2 + 2i. On remarquera que z 7→ z2 est une bijection analytique
du premier quadrant sur le demi-plan supérieur, et que l’on peut donc ramener le problème à une question dans le demi-plan supérieur.
[002887]
Exercice 5961
Soit f holomorphe sur D(0, 1). On suppose | f (w)| ≤ 8 pour tout |w| ≤ 1 et f ( 34 ) = 0. Montrer | f (0)| ≤ 6. Indication : trouver un
automorphisme φ du disque avec φ (0) = 43 et utiliser le Lemme de Schwarz pour la fonction 18 f (φ (z)). Trouver le z avec φ (z) = 0.
[002888]
885
309 450.00 Interpolation polynomiale
B = Vi j (λ )A,C = AVi j (λ )?
Correction H [002210]
Démontrer l’identité
(A +UBV )−1 = A−1 − A−1U(I + BVA−1U)−1 BVA−1
en précisant :
– son domaine de validité ;
– les types des matrices A,U, B,V .
Quelques cas particuliers :
1. Supposons B = β scalaire, U = u ∈ Rn , V = vT ∈ Rn . Retrouver la formule de Shermann–Morrison qui permet le calcul
de l’inverse d’une matrice qui apparait comme perturbation de rang 1 d’une matrice dont on connait l’inverse.
886
2. Soient A ∈ Rn×n régulière et u, v ∈ Rn tels que 1 + vT A−1 u = 0. Montrer que
A + uvT u
B= est régulière.
vT 0
1. Soit A une matrice d’ordre (m, n). Démontrer les inégalités suivantes pour les normes p, p = 1, 2, ∞ et la norme de
Frobenius :
√
(a) kAk2 ≤ kA|F ≤ nkA|2
√
(b) max |ai j | ≤ kAk2 ≤ mn max |ai j |
1 √
(c) √ kAk∞ ≤ kAk2 ≤ mkAk∞
n
1 √
(d) √ kAk1 ≤ kAk2 ≤ nkAk1
m
2. Soit u ∈ Rm , v ∈ Rn et E = uvT . Montrer que
Correction H [002212]
Exercice 5965
Montrer que si ρ(A) < 1 alors
– I − A est régulière ;
– (I − A)−1 = limk→∞ Ck avec Ck = I + A + · · · + Ak .
Correction H [002213]
Soit A une matrice carrée d’ordre n inversible et B une approximation de A−1 On pose X = I − AB et on suppose que kXk < 1. Montrer
que
kBXk
kA−1 − Bk ≤ .
1 − kXk
Correction H [002214]
Soient
– H =span{v1 , · · · , vr } le sous–espace vectoriel de Rn engendré par les vecteurs {vi } supposés indépendants ;
887
– V = v1 v2 · · · vr la matrice de type n × r dont les colonnes sont les composantes des vi dans la base canonique
ε = (e1 , · · · , en )
Pour tout x ∈ Rn on désigne par y sa projection orthogonale sur H et par X et Y les matrices colonnnes des composantes de x et y dans
la base ε. On pose
r
y= ∑ αi vi .
i=1
1. Montrer que la matrice G = G(v1 , · · · , vr ) = V T V est inversible.
2. Montrer que les αi vérifient le système
α1
G ... = V T X
αr
3. En déduire que Y = V G−1V T X = PX avec P = V G−1V T (P est donc la matrice de la projection orthogonale de Rn sur
H
4. Application : on considère n = 3, v1 = e1 , v2 = e1 + e2 + e3 . Déterminer la projection orthogonale sur H = span {v1 , v2 }
de x = 2e1 − e2 + e3 .
5. Quelle est la matrice de la projection orthogonale sur H =span {v} ?
6. Montrer que, pour x ∈ Rn
detG(x, v1 , · · · , vr )
d 2 (x, H) =
detG(v1 , · · · , vr )
[002215]
Exercice 5968
Soit A ∈ Rm×n de rang r ≤ p = min(m, n). On considère la décomposition en valeurs singulières de A
U T AV = diag(σ1 , · · · , σ p )
où les σi sont les valeurs singulières de A
1. Montrer que Im(A) = span{u1 , u2 , · · · , ur } et Ker(A) = span{vr+1 , · · · , vn }.
2. Montrer que Im(T A) = span{v1 , u2 , · · · , vr } et Ker(AT ) = span{ur+1 , · · · , um }.
3. Déterminer les matrices des projections orthogonales sur Im(A), Ker(A), Im(AT ), Ker(AT ) à l’aide de U et V .
4. Application : calculer la décomposition en valeurs singulières de la matrice
1 1
A= 2 1
−1 1
et les matrices correspondantes aux projections orthogonales de l’exercice précédent.
Correction H [002216]
888
1. Quelle application représente la restriction de Σ† Σ au sous-espace span{e1 , · · · , er } ?
2. Montrer que si A est carrée régulière alors A† = A−1 .
3. Montrer que
r
1
A† = ∑ µi vi u∗i .
i=1
4. Montrer que
– AA† est la matrice de la projection orthogonale sur Im(A) ;
– A† A est la matrice de la projection orthogonale sur Im(A∗ )
5. Montrer que la restriction à Im(A∗ ) =Ker(A)⊥ de A∗ A est une matrice inversible et
r
(A∗ A)−1 = ∑ µi−2 vi v∗i .
i=1
Correction H [002217]
Exercice 5970
Exercice 5971
Montrer que
1. cond2 (A) = µn (A)/µ1 (A) avec µn (A) et µ1 (A) respectivement la plus grande et la plus petite valeur singulière de A ;
2. si A est normale alors
maxi |λi (A)|
cond2 (A) = ;
mini |λi (A)|
3. Si A ∈ Rn×n est inversible, Q ∈ Rn×n orthogonale alors
Correction H [002219]
Exercice 5972
1 0
Soit A =
0 10−6
1. Calculer cond2 (A), cond1 (A) et cond∞ (A) ;
2. Résoudre :
1
– Ax = b pour b = −6
10
10−6 0
– Ay = b + δ b pour δ b = et Az = b + ∆b pour ∆b =
0 10−6
3. Pour chacune des trois normes considérées, trouver une majoration théorique de
ky − xk kz − xk
et
kxk kxk
et comparer avec les valeurs exactes. Quelle conclusion ?
[002220]
889
1. si (A + δ A) est une matrice inversible, démontrer
2. Démontrer que
k(A + δ A)−1 − A−1 k kδ Ak
≤ cond(A) (1 + O(kAk))
kA−1 k kAk
Correction H [002221]
Notons Ãk la matrice carrée d’ordre (n − k + 1) formée des éléments akij , k ≤ i, j ≤ n de la matrice Ak = (akij ) obtenue come résultat de
la (k − 1)–ème étape de l’élimination de Gauss. On suppose A = A1 symétrique définie positive.
1. Notant (., .) le produit scalaire euclidien et v0 ∈ Rn−k le vecteur formé par les (n − k) dernières composantes d’un vecteur
v = (vi )ni=k ∈ Rn−k+1 quelconque, établir l’identité
2
n
0 0 1 k k
(Ãk v, v) = (Ãk+1 v , v ) + k akk vk + ∑ aik vi .
akk i=k+1
2. Calculer les conditionnements cond p (.) pour p = 1, 2, ∞ des matrices exactes obtenues à la première étape de la procé-
dure d’élimination de Gauss pour résoudre le système linéaire
10−4 u1 + u2 = 1
u1 + u2 = 2
selon que l’on commence, ou non, par échanger les deux équations. Conclusion ?
[002223]
Correction H [002224]
Soit A une matrice symétrique inversible admettant une factorisation LU. Montrer que l’on peut écrire A sous la forme
A = BB̃T où
890
Application numérique
1 2 1 1
2 3 4 3
A=
1
.
4 −4 0
1 3 0 0
Correction H [002225]
1. Soit A = LU la décomposition LU d’une matrice A ∈ Rn×n avec |li j | ≤ 1. Soient aTi et uTi les lignes i de A et U
respectivement. Montrer que
i−1
uTi = aTi − ∑ li j uTj
j=1
et que
kUk∞ ≤ 2n−1 kAk∞
2. Soit A ∈ Rn×n définie par
1 si i = j ou j = n
ai j = −1 si i > j
0 sinon
Montrer que A a une décomposition LU avec |li j | ≤ 1 et unn = 2n−1 .
[002226]
Exercice 5979
On suppose A ∈ Rn×n inversible. Montrer que si PAΠ = LU est obtenue par la méthode de Gauss avec pivotage total, alors
∀i, j = 1, · · · , n |li j | ≤ 1
∀i = 1, · · · , n, ∀ j = i, · · · , n, |ui j | ≤ |uii |
[002227]
Exercice 5980
Soit A ∈ Rn×n telle que AT soit à diagonale strictement dominante. Montrer que A admet une décomposition LU avec LT à diagonale
strictement dominante.
Correction H [002228]
H(v) = I − 2vvT
représente une symétrie par rapport au sous–espace vectoriel formé par les vecteurs orthogonaux aux vecgteurs v. En
déduire que det(H(v)) = −1.
2. Démontrer que toute matrice orthogonale est le produit de au plus n matrices de Householder. En déduire une interpré-
tation géométrique des matrices orthogonales.
Correction H [002229]
Etant donnés n vecteurs linéairement indépendants de Rm , {a1 , · · · , an }, on veut calculer une base orthonormale pour span{a1 , · · · , an }.
On pose A = [a1 , a2 , · · · , an ] ∈ Rm×n et on considère la factorisation QR de A,
1. Montrer que
ImA = span{q1 , · · · , qn }.
891
2. Montrer que !
k−1
1
qk = ak − ∑ rik qi k = 1, · · · , n
rkk i=1
Soient p, q : 1 ≤ p < q ≤ n, c, s ∈ R : c2 + s2 = 1.
On considère les matrices
1
..
.
1
··· −s
c
G = G p,q (c, s) =
..
.
s ··· c
..
.
··· 1
1. Ecrire G comme perturbée de I par des matrices de rang 1.
2. Montrer que G est inversible, calculer G−1 , montrer que G est orthogonale.
3. Quelle est l’action de G sur A ∈ Rn×n ?
4. Soit A ∈ Rn×n avec a p j = α, aq j = β . Peut–on trouver G telle que A0 = GA vérifie :
a0p j = 0 = α 0 , a0q j = 0 = β 0 ?
Exercice 5984
c s
Soit Z = avec c2 + s2 = 1. On définit ρ par
−s c
1 si c=0
ρ= 1/2sign(c)s si |s| < |c|
2sign(s)/c si |c| ≤ |s|
892
3. Modifier l’algorithme de Givens pour réduire A à la forme triangulaire supérieure (QA = R, Q matrice produit de
rotations de Givens) en stockant sur place ( donc dans A) toute l’information nécessaire à reconstruire Q.
4. Ecrire l’algorithme qui, à partir des résultats de l’algorithme précédent permet de reconstruire Q.
[002232]
Exercice 5985
Soient x et y deux vecteurs unitaires. Donner un algorithme qui utilise les transformations de Givens pour calculer une matrice Q telle
que Qx = y. [002233]
et déterminer γ2
(c) Montrer que l’on peut toujours choisir Mi (i = 1, 2) de façon à ce que le “facteur de croissance” (1 + γi ) soit
inférieur à 2.
3. Soit maintenant m ∈ N quelconque. Définir les matrices M1 (p, q) et M2 (p, q) telles que
m pp m pq β1 1 1 α2
= ou =
mqp mqq 1 α1 β2 1
MA = R, MM T = diag(d1 , · · · , dm ).
(b) Quelles modifications introduire dans l’algorithme de la méthode de Givens rapide pour qu’il résolve le problème
de moindres carrés de la question précédente ?
893
6. Application numérique : résoudre au sens des moindres carrés par la méthode de Givens rapide le système
1 4 7
Ax = b, A = 2 5 , b = 8
3 6 9
avec A ∈ Rm×n , b ∈ Rm , D =diag(di ) (di > 0). Cela correspond à donner un poids différent à chaque équation du
système.
Soit M une matrice produit de matrices de Givens rapide vérifiant
MA = R triangulaire supérieure
MD−2 M T = D̃ = diag(d˜i ), d˜i > 0
Exercice 5987
1 a a
Soit a ∈ R et A = a 1 a
a a 1
1. Pour qu’elles valeurs de a A est–elle définie positive ?
2. Pour qu’elles valeurs de a la méthode de Gauss–Seidel est–elle convergente ?
3. Ecrire la matrice J de l’itération de Jacobi.
4. Pour qu’elles valeurs de a la méthode de Jacobi converge–t–elle ?
5. Ecrire la matrice L1 de l’itération de Gauss–Seidel. Calculer ρ(L1 ).
6. Pour quelles valeurs de a la méthode de Gauss–Seidel converge–t–elle plus vite que celle de Jacobi ?
[002235]
Exercice 5988
Soit A une matrice hermitienne inversible décomposée en A = M − N où M est inversible. Soit B = I − M −1 A la matrice de l’itération :
xn+1 = Bxn + c.
2. Supposons que A est définie positive. Soit x 6= 0 un vecteur propre de B associé à la valeur propre λ , y = Bx = λ x.
Utiliser l’identité précédente pour montrer que |λ | < 1. Que peut–on conclure sur la convergence de la méthode ?
3. Supposons maintenant que ρ(B) < 1. montrer que A est définie positive.
4. Supposons A décomposée par points ou par blocs sous la forme
Montrer que la méthode de relaxation par points ou par blocs pour 0 < w < 2 converge si et seulement si A est définie
positive.
Correction H [002236]
Exercice 5989
Soit A = I − E − E ∗ une matrice carrée d’ordre N où E est une matrice strictement triangulaire inférieure (ei j = 0 pour i ≤ j). Pour
résoudre le système Ax = b, on propose la méthode itérative définie par
(I − E)x2k+1 = E ∗ x2k + b
(I − E ∗ )x2k+2 = Ex2k+1 + b
894
1. Déterminer B et c pour que l’on ait :
x2k+2 = Bx2k + c.
Vérifier que B = M −1 N et A = M − N avec M = (I − E)(I − E ∗ ) , N = EE ∗ .
2. Montrer que M ∗ + N est une matrice définie positive. En déduire une condition nécessaire et suffisante pour la conver-
gence de la méthode.
Correction H [002237]
Exercice 5990
Soient A et B deux matrices réelles d’ordre N et a, b deux vecteurs de Rn . On considère les deux itérations suivantes :
xk+1 = Byk + a
k = 0, 1, · · · (14)
yk+1 = Axk + b
avec x0 , y0 ∈ Rn donnés.
1. Déterminer une condition nécessaire et suffisante de convergence des deux suites de vecteurs.
2. Soit zk = (xk , yk )T ∈ R2n . Montrer que (14) peut s’écrire
zk+1 = Czk + c
R(M) = − ln(ρ(M))).
− ln ε
k≥ .
R(M)
Exercice 5991
On considère le système Ax = b avec
3 1 0 0 0
1 2 1 0 0
A=
0 2 3 1 0
(16)
0 0 1 4 3
0 0 0 1 1
1. Décomposer A sous la forme LU et en déduire que (16) admet une solution unique x∗ .
2. Ecrire l’itération de Gauss–Seidel pour ce système, c’est–à–dire, le système linéaire donnant Xn+1 = (xn+1 , yn+1 , zn+1 ,tn+1 , un+1 )
en fonction de Xn = (xn , yn , zn ,tn , un ).
3. Pour tout n ∈ N on pose en = Xn − x∗ . Montrer qu’il existe a ∈ [0, 1[ tel que :
∀n ∈ N ken+1 k∞ ≤ aken k∞ .
En déduire la convergence de la suite.
4. Déterminer la matrice de Gauss–Seidel L1 associée à A. Calculer kL1 k∞ . En déduire la convergence de (Xn ) vers x∗ .
895
5. Soit A ∈ Rn×n vérifiant la propriété suivante :
|ai j | ≥ ∑ j6=i |ai j | i = 2, · · · , n
|a11 | > ∑ j6=1 |a1 j |
et sur chaque ligne de A il existe il existe un terme non nul ai j pour i ≥ 2 et j < i.
Montrer qu’alors la méthode de Gauss–Seidel converge.
Correction H [002239]
Exercice 5993
Soit f une fonction C2 sur R convexe croissante et non constante. Montrer que lim f = tûûûûûût. [001730]
+∞
Exercice 5994
4. Soit p > 1. En écrivant (xi + yi ) p = xi (xi + yi ) p−1 + yi (xi + yi ) p−1 , montrer l’inégalité de Minkowski :
n 1 n 1 n 1
p p
( ∑ (xi + yi ) p ) p ≤ ( ∑ xi ) p + ( ∑ yi ) p
i=1 i=1 i=1
n n
ak
5. Soit (an ) une suite strictement positive, un = ∑ a2k et vn = ∑ k . Montrer que si (un ) converge alors (vn ) aussi.
k=1 k=1
[001731]
Exercice 5995
Exercice 5996
I ⊂ R+∗ un intervalle de R, J = x; 1x ∈ I .
Montrer que J est un intervalle de R+∗ , puis que si (x, y) ∈ I 2 , alors :
1 1 1
∀λ ∈ [0, 1], ∃µ ∈ [0, 1], = µ + (1 − µ) .
λ x + (1 − λ )y x y
896
Soit f continue sur I, et g définie sur J par g(x) = f ( 1x ), h définie sur I par h(x) = x f (x). Montrer que g est convexe ⇔ h est convexe.
[001733]
Exercice 5997
Exercice 5998
N n n
ak
Soit (an )n∈N ∈ R+∗ , un = ∑ a2k , vn = ∑ k . Montrer que si (un )n converge alors (vn )n aussi. [001735]
k=1 k=1
Exercice 5999
Montrer que :
!1 !1
∗
+∗ n
n n n n
Exercice 6000
Soit f : R → R continue telle que :
x+y f (x) + f (y)
∀(x, y) ∈ R2 , f ≤ .
2 2
Montrer que f est convexe. [001737]
Exercice 6001
Soit f : I → R convexe ou I est un intervalle ouvert de R, dérivable en x0 ∈ I et telle que f 0 (x0 ) = 0. Montrer que x0 minimise f sur I.
[001738]
Exercice 6002
Soit g ∈ C(R, R), montrer que g est convexe si et seulement si :
Z 1
Z1
∀h ∈ CM([0, 1], R), g h ≤ g(h).
0 0
[001739]
897
320 471.00 Multiplicateurs de Lagrange
898
Indication pour l’exercice 3 N
Attention : la négation d’une inégalité stricte est une inégalité large (et réciproquement).
Faire un dessin de F1 et de F2 . Essayer de voir si la difficulté pour réaliser les assertions vient de ε “petit” (c’est-à-dire proche de 0) ou
de ε “grand” (quand il tend vers +∞).
2n + 1
2−ε <
n+2
soit vraie.
Il est plus facile de raisonner en prenant un élément x ∈ E. Par exemple, soit F, G des sous-ensembles de E. Montrer que F ⊂ G revient
à montrer que pour tout x ∈ F alors x ∈ G. Et montrer F = G est équivalent à x ∈ F si et seulement si x ∈ G, et ce pour tout x de E.
Remarque : pour montrer F = G on peut aussi montrer F ⊂ G puis G ⊂ F.
Enfin, se rappeler que x ∈ {F si et seulement si x ∈
/ F.
Par l’absurde, supposer qu’il existe p ∈ N tel que f = f p . Puis pour un tel p, évaluer f et f p en une valeur bien choisie.
Pour la première question vous pouvez raisonner par contraposition ou par l’absurde.
Il faut trouver l’erreur dans ce raisonnement, car bien sûr s’il y a trois axiomes pour la définition d’une relation d’équivalence, c’est que
deux ne suffisent pas !
899
Indication pour l’exercice 121 N
Pour la première assertion le début du raisonnement est : “supposons que g ◦ f est injective, soient a, a0 ∈ A tels que f (a) = f (a0 )”,... à
vous de travailler, cela se termine par “...donc a = a0 , donc f est injective.”
id est l’application identité définie par id(x) = x pour tout x ∈ [0, 1]. Donc f ◦ f = id signifie f ◦ f (c) = x pour tout x ∈ [0, 1].
Montrer que la restriction de f définie par : [0, 2π[−→ U, t 7→ eit est une bijection. Ici U est le cercle unité de C, c’est-à-dire l’ensemble
des nombres complexes de module égal à 1.
Évaluer (1 + x)n en x = 1, d’une part directement et ensuite avec la formule du binôme de Newton. Pour la deuxième égalité commencer
par dériver x 7→ (1 + x)n .
900
Tout d’abord faire un dessin (avec des patates !).
Pour A et B deux ensembles finis quelconques, commencer par (re)démontrer la formule : Card A ∪ B = Card A + Card B − Card A ∩ B.
Combien y-a-t’il de choix pour l’élément de A ? Combien y-a-t’il de choix pour le sous-ensemble de E \ A ?
Petits rappels : dans un jeu de 52 cartes il y a 4 “couleurs” (pique, cœur, carreau, trèfle) et 13 “valeurs” (1 = As, 2, 3, . . . , 10, Valet,
Dame, Roi). Une “main” c’est juste choisir 5 cartes parmi les 52, l’ordre du choix n’important pas.
Si {x1 , . . . , x p } est une telle partie avec x1 < x2 < · · · < x p , considérer l’ensemble {x1 − 1, . . . , x p − p}.
Il ne faut surtout pas chercher à calculer 15! = 1 × 2 × 3 × 4 × · · · × 15, mais profiter du fait qu’il est déjà “presque” factorisé.
Il faut travailler modulo 13, tout d’abord réduire 100 modulo 13. Se souvenir que si a ≡ b (mod 13) alors ak ≡ bk (mod 13). Enfin
calculer ce que cela donne pour les exposants k = 1, 2, 3, . . . en essayant de trouver une règle générale.
Attention le reste d’une division euclidienne est plus petit que le quotient !
Utiliser les modulos (ici modulo 8), un entier est divisible par 8 si et seulement si il est équivalent à 0 modulo 8. Ici vous pouvez
commencer par calculer 7n (mod 8).
1. Écrire n = 2p + 1.
2. Écrire n = 2p et discuter selon que p est pair ou impair.
3. Utiliser la première question.
4. Par l’absurde supposer que cela s’écrive comme un carré, par exemple a2 + b2 + c2 = n2 puis discuter selon que n est
pair ou impair.
Commencer par simplifier l’équation ! Ensuite trouver une solution particulière (x0 , y0 ) à l’aide de l’algorithme d’Euclide par exemple.
Ensuite trouver un expression pour une solution générale.
901
Pour 1. utiliser l’égalité
xb − 1 = (x − 1)(xb−1 + · · · + x + 1).
1. Écrire
p(p − 1)(p − 2) . . . (p − (i + 1))
Cip =
i!
et utiliser le lemme de Gauss ou le lemme d’Euclide.
2. Raisonner avec les modulos, c’est-à-dire prouver a p ≡ a (mod p).
1. Il faut être très soigneux : n est fixé une fois pour toute, la récurrence se fait sur k ∈ N.
2. Utiliser la question précédente avec m = n + k.
3. Par l’absurde, supposer qu’il y a seulement N nombres premiers, considérer N + 1 nombres du type Fi . Appliquer le
“principe du tiroir” : si vous avez N + 1 chaussettes rangées dans N tiroirs alors il existe (au moins) un tiroir contenant
(plus de) deux chaussettes.
Raisonner par contraposition (ou par l’absurde) : supposer que n n’est pas de la forme 2k , alors n admet un facteur irréductible p > 2.
Utiliser aussi x p + 1 = (x + 1)(1 − x + x2 − x3 + . . . + x p−1 ) avec x bien choisi.
Il faut bien connaître ses formules trigonométriques. En particulier si l’on connait cos(2θ ) ou sin(2θ ) on sait calculer cos θ et sin θ .
Passez à la forme trigonométrique. Souvenez-vous des formules sur les produits de puissances :
902
Utiliser la formule d’Euler pour faire apparaître des cosinus.
Pour z = a + ib on cherche ω = α + iβ tel que (α + iβ )2 = a + ib. Développez et indentifiez. Utilisez aussi que |ω|2 = |z|.
Calculer (1 − z)Sn .
Si X p − a = PQ avec P, Q ∈ K[X] unitaires non constants, factoriser P dans (x2 + 1) et considérer P(0).
4x2 − 6x + 1
Φ = x+1+ .
2x3 − x2
903
Indication pour l’exercice 855 N
1. Pour le sens ⇒ : raisonner par l’absurde et prendre un vecteur de F \ G et un de G \ F. Regarder la somme de ces deux
vecteurs.
2. Raisonner par double inclusion.
Soit montrer la double inclusion. Soit montrer une seule inclusion et faire un petit raisonnement sur les dimensions. Utiliser le fait que
de manière générale pour E = Vect(e1 , . . . , en ) alors :
E ⊂ F ⇔ ∀i = 1, . . . , n ei ∈ F.
Supposer qu’il existe des réels λ1 , . . . , λn , et des indices α1 , . . . , αn (tout cela en nombre fini !) telsque
λ1 fα1 + · · · + λn fαn = 0.
Ici le 0 est la fonction constante égale à 0. Évaluer cette expression est des valeurs bien choisies.
1. Vrai.
2. Vrai.
3. Faux.
4. Faux.
5. Vrai.
1. Non.
2. Non.
904
Indication pour l’exercice 935 N
Soit n o
G = x 7→ ax + b; (a, b) ∈ R2 .
Montrer que G est un supplémentaire de F dans E.
Pour une suite (un ) qui converge vers ` regarder la suite (un − `).
1. Faux.
2. Vrai.
Dire que Ker( f ) est stable par g signifie que g(Ker f ) ⊂ Ker f .
905
1. Raisonner par l’absurde.
√
2. Raisonner par l’absurde en écrivant 2 = qp avec p et q premiers entre eux. Ensuite plusieurs méthodes sont possibles
par exemple essayer de montrer que p et q sont tous les deux pairs.
√
2 0
3. Considérer r + 2 (r − r) (faites un dessin !) pour deux rationnels r, r0 . Puis utiliser les deux questions précédentes.
1. Mutiplier Nn par une puissance de 10 suffisament grande pour obtenir un nombre entier.
2. Mutiplier M par une puissance de 10 suffisament grande (pas trop grande) puis soustraire M pour obtenir un nombre
entier.
Écrire la définition de la convergence d’une suite (un ) avec les “ε”. Comme on a une proposition qui est vraie pour tout ε > 0, c’est en
particulier vrai pour ε = 1. Cela nous donne un “N”. Ensuite séparez la suite en deux : regardez les n < N (il n’y a qu’un nombre fini
de termes) et les n > N (pour lequel on utilise notre ε = 1).
On prendra garde à ne pas parler de limite d’une suite sans savoir au préalable qu’elle converge !
Vous pouvez utiliser le résultat du cours suivant : Soit (un ) une suite convergeant vers la limite ` alors toute sous-suite (vn ) de (un ) a
pour limite `.
Il faut revenir à la définition de la borne supérieure d’un ensemble borné : c’est le plus petit des majorants. En particulier la borne
supérieure est un majorant.
906
Indication pour l’exercice 1434 N
1. Rappelez-vous que la partie entière de x est le plus grand entier, inférieur ou égal à x.
Mais il est ici préférable de donner la définition de E(x) en disant que E(x) ∈ Z et que x vérifie un certain encadrement...
2. Encadrer E(kx), pour k = 1, . . . , n.
3. Rappelez-vous d’abord de la formule 1 + 2 + · · · + n puis utilisez le fameux théorème des gendarmes.
4. Les un ne seraient-ils pas des rationnels ?
Dans l’ordre c’est vrai, faux et vrai. Lorsque c’est faux chercher un contre-exemple, lorsque c’est vrai il faut le prouver.
Écrire la convergence de la suite et fixer ε = 12 . Une suite est stationnaire si, à partir d’un certain rang, elle est constante.
Pour la deuxième question, raisonner par l’absurde et trouver deux sous-suites ayant des limites distinctes.
Pour la première question : attention on ne demande pas de calculer α ! L’existence vient du théorème des valeurs intermédiaires.
L’unicité vient du fait que la fonction est strictement croissante.
Pour la dernière question : il faut d’une part montrer que (xn ) converge et on note ` sa limite et d’autre part il faut montrer que ` = α.
1.
√ √
2. a− b = √a−b√
a+ b
907
Indication pour l’exercice 1601 N
(k−1)(k+1)
Remarquer que 1 − k12 = k.k . Puis simplifier l’écriture de un .
Pour la première question et la monotonie il faut raisonner par récurrence. Pour la troisième question, remarquer que si f est décroissante
alors f ◦ f est croissante et appliquer la première question.
908
Indication pour l’exercice 1853 N
Ce n’est pas très dur mais il y a quand même quelque chose à démontrer : ce n’est pas parce que f (x) vaut +1 ou −1 que la fonction
est constante. Raisonner par l’absurde et utiliser le théorème des valeurs intermédiaires.
Il faut raisonner en deux temps : d’abord écrire la définition de la limite en +∞, en fixant par exemple ε = 1, cela donne une borne sur
[A, +∞]. Puis travailler sur [0, A].
Montrer que c = sup E est un point fixe. Pour cela montrer que f (c) 6 c puis f (c) > c.
1. On pourra montrer que supa≤x≤b f (x) est un majorant de f sur ]a, b[.
2. Dans le cas x0 = a, par exemple, on pourra considérer la suite de réels an = a + 1/n et étudier la suite ( f (an )).
Le “ε” vous est donné, il ne faut pas y toucher. Par contre c’est à vous de trouver le “δ ”.
Le seul problème est en x = 0. Montrer que la fonction est bien continue en ce point.
Oui pour le deux premières en posant f (0) = 0, g(0) = 0, non pour la troisième.
909
Indication pour l’exercice 1948 N
Réponses :
1. La limite à droite vaut +2, la limite à gauche −2 donc il n’y a pas de limite.
2. −∞
3. 4
4. 2
1
5. 2
6. 0
√
1
en utilisant par exemple que a3 − 1 = (a − 1)(1 + a + a2 ) pour a =
3
7. 3 1 + x2 .
1
8. n
xk −α k
1. Calculer d’abord la limite de f (x) = x−α .
2. Utiliser cos 2x = 2 cos2 x − 1 et faire un changement de variable u = cos x.
3. Utiliser l’expression conjuguée.
√
4. Diviser numérateur et dénominateur par x − α puis utiliser l’expression conjuguée.
5. On a toujours y − 1 ≤ E(y) ≤ y, poser y = 1/x.
6. Diviser numérateur et dénominateur par x − 2.
7. Pour α ≥ 4 il n’y a pas de limite, pour α < 4 la limite est +∞.
Réponses : 0, 1e , e.
1. Borner sin 1x .
2. Utiliser que ln(1 + t) = t · µ(t), pour une certaine fonction µ qui vérifie µ(t) → 1 lorsque t → 0.
3. Utiliser que et − 1 = t · µ(t), pour une certaine fonction µ qui vérifie µ(t) → 1 lorsque t → 0.
Vous avez deux conditions : il faut que la fonction soit continue (car on veut qu’elle soit dérivable donc elle doit être continue) et ensuite
la condition de dérivabilité proprement dite.
910
Indication pour l’exercice 2054 N
On ne cherchera pas à utiliser la formule de Leibniz mais à linéariser les expressions trigonométriques.
Il faut appliquer le théorème de Rolle une fois au polynôme (1 − t 2 )n , puis deux fois à sa dérivée première, puis trois fois à sa dérivée
seconde,...
Une fois le théorème des accroissements finis utilisé vous obtenez une somme téléscopique.
Le théorème des accroissements finis donne un résultat proche de celui souhaité à un facteur près. Pour obtenir la majoration demandée
on peut utiliser le théorème de Rolle avec une fonction bien choisie.
On distinguera les cas λ ≥ 0 et λ < 0. Pour le cas λ < 0 on considerera des sous-cas.
Faire un dessin. Remarquer que maximiser l’angle d’observation α revient à maximiser tan α. Puis calculer tan α en fonction de la
distance et étudier cette fonction.
On pourra étudier les fonctions définies par la différence des deux termes de chaque inégalité.
911
Il faut utiliser les identités trigonométriques classiques. Pour la dernière expression commencer par calculer sin(Arctan x), cos(Arctan x).
On compose les équations par la bonne fonction, par exemple sinus pour la première.
Réponses :
3
1. 4 ;
2. ln 2.
Il faut se souvenir de ce que vaut la somme des n premiers entiers, la sommeR des carrés des n premiers entiers et de la somme d’une
suite géométrique. La formule générale pour les sommes de Riemann est que ab f (x)dx est la limite (quand n → +∞) de
b − a n−1 b−a
Sn = ∑ f (a + k n ).
n k=0
1. On pourra penser que le cosinus et le sinus sont les parties réelles et imaginaires de la fonction t 7→ eit . On chercha donc
R π
d’abord à calculer 0
2
eit dt.
2. On choisira q tel que qn = ba .
f (x0 )
1. Revenir à la définition de la continuité en prenant ε = 2 par exemple.
2. Soit f est tout le temps de même signe (et alors utiliser la première question), soit ce n’est pas le cas (et alors utiliser un
théorème classique...).
Rb Rb
3. On remarquera que a f (t) dt − 12 = a ( f (t) − t)dt.
912
Indication pour l’exercice 2409 N
R b f (t)n
Essayez d’encadrer a mn dt.
Il s’agit de montrer que la limite vaut 0. Pour un α > 0 fixé on séparera l’intégrale en deux partie selon que f est plus petit ou plus
grand que 1 − α.
Se ramener à une composition de fonctions ou revenir à la définition de la dérivée avec le taux d’accroissement.
1. Soit faire comme l’exercice 2412, soit séparer l’intégrale en deux, et pour l’une faire un changement de variable u = x2 .
2. H(x) se calcule explicitement et montrer qu’en fait H est une fonction constante, ensuite il faut comparer H(x) et F(x).
On pourra essayer de reconnître des sommes de Riemann. Pour le produits composer par la fonction ln.
1. Faire une intégration par parties pour In+2 . Pour le calcul explicite on distinguera le cas des n pairs et impairs.
In+1
2. Utiliser la décroissance de In pour encadrer In .
1. Majorer par xn .
2.
3. On pourra calculer (I0 + I1 ) − (I1 + I2 ) + (I2 + I3 ) − · · ·
1.
2. 6̇2 = −1̇.
913
Indication pour l’exercice 4184 N
1. Raisonner à l’aide d’une fonction f de la variable x telle que x + y = f (x) et limx→0 f (x) = 0.
2. Trouver deux courbes dans
R3 \ {(x, y, z); 2x3 + yz2 = 0}
qui tendent vers l’origine telle que les limites, calculées le long de ces courbes, existent mais ont des valeurs distinctes.
3. Utiliser le fait que le numérateur et le dénominateur sont toujours positifs et que l’ordre du dénominateur est strictement
plus grand que celui du numérateur.
4. Raisonner à l’aide d’une fonction h de la variable y telle que x2 − y2 = h(y) et limy→0 h(y) = 0.
5. Chercher deux courbes dans le domaine de définition qui tendent vers l’origine telle que les limites, calculées le long de
ces courbes, existent mais ont des valeures distinctes.
Diviser le numérateur et le dénominateur par x2 resp. y2 pour déterminer limy→0 f (x, y) resp. limx→0 f (x, y). Montrer que, calculée le
long d’une autre courbe convenable, lim(x,y)→(0,0) f (x, y) existe et ne vaut pas zéro.
1. Réfuter l’existence de la limite à l’aide de l’étude des limites le long de deux courbes adaptées.
2. Utiliser les coordonnées polaires dans le plan.
3. Si lim(x,y)→(x0 ,y0 ) h(x, y) existe et est non nul alors
4. Chercher deux courbes dans le domaine de définition qui tendent vers l’origine telles que les limites, calculées le long
de ces courbes, existent mais ont des valeures distinctes.
1. Raisonner à l’aide d’une fonction h des variables x et y telle que x + y + z = h(x, y) et lim(x,y)→(0,0) h(x, y) = 0.
2. Montrer que, déjà sous la contrainte supplémentaire z = 0, la limite ne peut pas exister.
Pour établir ou réfuter l’existences d’une limite particulière dans le plan et pour ensuite déterminer une limite pourvu qu’elle existe,
utiliser le fait que pour que limn→∞ (xn , yn ) existe dans le plan R2 il faut et il suffit que chacune des limites limn→∞ xn et limn→∞ yn
existe en tant que limite finie.
Il est évident que, en tout point (x, y) distinct de l’origine, la fonction f est continue et que les dérivées partielles y existent et sont
continues. Il suffit de montrer que f est continue en (0, 0) et que les dérivées partielles y existent et y sont continues.
Pour calculer les dérivées partielles par rapport à une variable, interpréter les autres variables comme paramètres et utiliser les règles
de calcul de la dérivée ordinaires.
914
Indication pour l’exercice 4231 N
Le plan tangent à la surface d’équation f (x, y, z) = 0 au point (x0 , y0 , z0 ) est donné par l’équation
∂f ∂f ∂f
(x0 , y0 , z0 )(x − x0 ) + (x0 , y0 , z0 )(y − y0 ) + (x0 , y0 , z0 )(z − z0 ) = 0. (17)
∂x ∂y ∂z
Dans le cas (1.), les calculs deviennt plus simples avec l’équation
z2 = 19 − x2 − y2 .
Ne pas confondre les variables pour l’équation de la surface, les variables pour l’équation de la tangente en un point, et les coordonnées
du point de contact.
Le plan tangent à la surface d’équation z = f (x, y) au point (x0 , y0 , z0 ) est donné par l’équation
∂f ∂f
z − z0 = (x0 , y0 )(x − x0 ) + (x0 , y0 )(y − y0 ). (18)
∂x ∂y
Utiliser la version (18) de l’équation d’un plan tangent à une surface en un point.
Pour les majorations, utiliser les coordonnées polaires (r, ϕ) dans le plan. Distinguer tout de suite les parties triviales des parties non
triviales de l’exercice.
Prendre
Pour calculer les dérivées partielles par rapport à une variable, interpéter les autres variables comme paramètres et utiliser les règles de
calcul de la dérivée ordinaires.
Interpréter la dérivée directionnelle à l’aide de l’intersection du graphe de la fonction avec un plan convenable.
915
Indication pour l’exercice 4248 N
1. Utiliser les coordonnées polaires (r, ϕ) dans le plan et le fait que lim r→0 r log r = 0.
r>0
1. Pour réfuter la différentiabilité de f en (0, 0), il suffit de trouver une dérivée directionnelle qui n’est pas combinaison
linéaire des dérivées partielles (par rapport aux deux variables).
2. Le plan tangent au point (x0 , y0 , f (x0 , y0 )) du graphe z = f (x, y) de F est donnée par l’équation
∂f ∂f
z − f (x0 , y0 ) = (x0 , y0 )(x − x0 ) + (x0 , y0 )(y − y0 ). (20)
∂x ∂y
d( f + g) = d f + dg,
d( f g) = f dg + gd f ,
d( f ◦ h) = ( f 0 ◦ h)dh.
On va déterminer une primitive d’une forme différentielle de degré 1 par un changement de variables tel que, dans les nouvelles
variables, la primitive soit presque évidente.
Rappeler que la matrice hessienne est la matrice constituée des dérivées partielles secondes.
916
1. Montrer que
∂ 2F 1 ∂ F 1 ∂ ∂
+ = r F.
∂ r2 r ∂r r ∂r ∂r
2. Montrer que
∂F ∂f ∂f
r =x +y .
∂r ∂x ∂y
3. Montrer que
∂F ∂f ∂f
=x −y
∂θ ∂y ∂x
4. Utiliser ces résultats, puis calculer encore un peu pour obtenir le résultat souhaité.
∂ 2F
= 0. (21)
∂ u∂ v
2. Montrer que, si F satisfait à (21), il existe deux fonctions g1 , g2 : R → R telles que
3. Écrire la solution générale de (7) et expliquer la phrase : “En une dimension d’espace, toute solution de l’équation des
ondes s’écrit comme somme d’une onde qui se déplace vers la droite et une qui se déplace vers la gauche.”
Rappel : Pour qu’un point critique non dégénéré présente un maximum relatif (resp. minimum relatif) il faut et il suffit que la forme
hessienne en ce point soit négative (resp. positive) ; pour qu’un point critique non dégénéré présente un point selle il faut et il suffit que
la forme hessienne en ce point soit (non dégénérée et) indéfinie.
Le plan tangent à la surface d’équation f (x, y, z) = 0 au point (x0 , y0 , z0 ) est donné par l’équation
∂f ∂f ∂f
(x0 , y0 , z0 )(x − x0 ) + (x0 , y0 , z0 )(y − y0 ) + (x0 , y0 , z0 )(z − z0 ) = 0. (22)
∂x ∂y ∂z
Rappel du théorème des fonctions implicites pour une fonction f de classe C1 de deux variables définie dans un ouvert du plan : Soit
(x0 , y0 ) un point tel que ∂∂ yf (x0 , y0 ) 6= 0. Au voisinage de x0 , il existe une fonction h de classe C1 de la variable x définie dans un
intervalle ouvert approprié telle que h(x0 ) = y0 et telle que, pour qu’au voisinage de (x0 , y0 ) les coordonnées x et y du point (x, y)
satisfassent à l’équation f (x, y) = 0 il faut et il suffit que y = h(x) et, s’il en est ainsi,
∂f
(x0 , y0 )
h0 (x0 ) = − ∂∂ xf .
∂y
(x0 , y0 )
917
Dès que l’intervalle de définition de la fonction h est fixé la fonction h est unique.
Utiliser le langage de la géométrie élémentaire, y compris les notions de surface de révolution, d’axe de révolution, de sommet d’un
paraboloïde, de sommet d’un cône, de concavité vers le haut ou vers le bas, d’hélice, de spirale, etc.
Exploiter les propriétés géométriques des parties du plan qui définissent A1 et A2 . Par exemple, une courbe qui est définie comme étant
l’image réciproque d’un point relativement à une fonction continue est une partie fermée du plan.
Exploiter le fait que le complémentaire d’un ouvert est fermé et que le complémentaire d’un fermé est ouvert.
Distinguer la partie triviale de l’exercice de la partie non triviale. Dans cet exercice, le seul point délicat est pour le paramètre t proche
de 0.
Considérer les disques fermés associée à un recouvrement « circulaire » du plan et mettre en évidence une suite de disques emboités
dont les rayons tendent vers zéro.
Pour la question (II) (b) on considèrera la partie A0 minimale associée à ϕ et l’on montrera que A0 et h(Y − g(A0 )) forment une partition
de X. La bijection sera définie par g sur A0 et par h−1 sur h(Y − g(A0 )).
Compter, dans un ensemble E à n éléments, le nombre de parties à p éléments obtenues en réunissant une partie X à k éléments à une
partie à p − k éléments du complémentaire de X dans E, k décrivant {0, . . . , p}.
918
Indication pour l’exercice 5362 N
n2 − 1 = (n − 1)(n + 1) et 24 = 23 · 3.
Oui.
Aucune difficulté.
Pour l’existence d’un inverse pour toute matrice n × n de déterminant non nul, noter que det(A) 6= 0 entraîne que la matrice A est
inversible (comme matrice) et que la matrice A−1 , qui est de déterminant 1/det(A) 6= 0 est alors l’inverse de A pour le groupe en
question.
Aucune difficulté.
On commence par montrer que f est surjective, en notant que si |G| = 2m + 1, alors pour tout y ∈ G on a y = (ym+1 )2 .
xm = a ⇔ x = au où um + v|G| = 1.
Standard.
919
Indication pour l’exercice 5378 N
Pour le (c), introduire le morphisme Z →< x > qui associe nx à tout entier n ∈ Z. Ce morphisme est surjectif et de noyau dZ où d est
l’ordre de x.
Aucune difficulté.
Standard.
Pour la seconde question, noter que si x est d’ordre 2 dans G, alors yxy−1 l’est aussi, pour tout y ∈ G.
(a) est standard. En utilisant (a), on obtient (Z/15Z)× ' Z/2Z × Z/4Z, lequel n’est pas cyclique puisque tous les éléments sont d’ordre
1, 2 ou 4. Le reste ne pose pas de grandes difficultés.
(a) Bézout. (b) φ est injectif et ensembles de départ et d’arrivée ont même cardinal.
920
n/d
e2ikπ/d = e2ikπ/n (k ∈ Z).
Les morphismes du groupe (Q, +) dans lui-même sont de la forme x → ax avec a ∈ Q. Les morphismes du groupe (Q, +) dans (Z, +)
sont, parmi les précédents, ceux dont l’image est dans Z ; il n’y a que le morphisme nul. Les morphismes du groupe (Z/mZ, +) dans
(Z, +) sont déterminés par l’entier f (1) qui doit vérifier m f (1) = 0 ; il n’y a que le morphisme nul, si m 6= 0.
L’ensemble Hom(Z/mZ, Z/nZ) des morphismes de groupe de Z/mZ dans Z/nZ est un groupe abélien pour l’addition naturelle des
morphismes. On note δ le pgcd de m et n et m0 et n0 les entiers m/δ et n/δ . Si p : Z → Z/mZ désigne la surjection canonique, la
correspondance associant à tout f ∈ Hom(Z/mZ, Z/nZ) l’élément f ◦ p(1) induit un isomorphisme de groupe entre Hom(Z/mZ, Z/nZ)
et le sous-groupe n0 Z/nZ du groupe additif Z/nZ, lequel est isomorphe à Z/δ Z.
L’ensemble Aut(Z/nZ) des automorphismes de Z/nZ est un groupe pour la composition. La correspondance précédente induit un
isomorphisme entre Aut(Z/nZ) et le groupe (Z/nZ)× des inversibles de Z/nZ.
Le morphisme “déterminant” de GLn (R) dans R× est surjectif et de noyau SLn (R).
Si ζ est un élément de G dont la classe modulo H engendre G/H, alors tout élément de G peut s’écrire hζ m avec h ∈ H et m ∈ Z.
Pour la question (c), noter que, pour tout x ∈ G, on a (τx )|G| = 1, et que la restriction de τx à H appartient à Aut(H) ' Aut(Z/pZ) (et
utiliser l’exercice 5432).
Aucune difficulté. Observer que tout conjugué d’un commutateur est un commutateur et qu’un quotient G/H est abélien si et seulement
si pour tous u, v ∈ G, on a uvu−1 v−1 ∈ H.
921
Aucune difficulté.
(d) Rappel : De façon générale, on dit qu’une permutation ω ∈ Sn est de type 1r1 -2r2 -· · · -d rd où d, r1 , . . . , rd sont des entiers ≥ 0 tels
que r1 + · · · + rd = n, si dans la décomposition de ω en cycles à support disjoints, figurent r1 1-cycles (ou points fixes), r2 2-cycles, ... et
rd d-cycles. En utilisant la question (c), il n’est pas difficile de montrer que deux permutations sont conjuguées dans Sn si et seulement
si elles sont de même type. Les classes de conjugaison de Sn correspondent donc exactement à tous les types possibles.
On obtient ainsi facilement les classes de conjugaison de S5 . Soit maintenant H un sous-groupe distingué non trivial de S5 . Dès que
H contient un élément de S5 , il contient sa classe de conjugaison ; H est donc une réunion de classes de conjugaison. En considérant
toutes les classes possibles que peut contenir H, on montre que H = A5 ou H = S5 . Par exemple, si H contient la classe 1-2-2, alors H
contient (1 2) (3 4) × (1 3) (2 5) = (1 4 3 2 5) et donc la classe des 5-cycles. D’après l’exercice 5439, H contient alors A5 . Le groupe
H est donc A5 ou S5 . Les autres cas sont similaires.
Une puissance impaire d’une permutation impaire ne peut pas être égale à 1.
Etudier l’action du groupe par translation sur l’ensemble quotient des classes modulo le sous-groupe.
Le seul point non immédiat est que H 0 est d’indice fini dans G. Pour cela considérer le morphisme de G à valeurs dans le groupe
des permutations des classes à gauche de G modulo H, qui à g ∈ G associe la permutation aH → gaH et montrer que le noyau de ce
morphisme est le groupe H 0 .
Question (d) : Si K le fixateur d’un élément x ∈ X, alors K est un sous-groupe propre maximal de G et X est isomorphe à G/ · K en tant
que G-ensemble. Déduire du fait que H n’est pas contenu dans K que HK = G et que H/ · H ∩ K ' G/ · K.
Soit H un tel sous-groupe. On peut supposer sans perte de généralité que H contient la transposition (12). On pourra ensuite procéder
comme suit.
- montrer que H est engendré par le fixateur H1 de 1 et par (12).
- montrer que l’orbite de 2 sous H est l’union de l’orbite de 2 sous H1 et de 1.
- en déduire que H1 agit transitivement sur l’ensemble {2, . . . , n} et que H agit 2-transitivement sur {1, . . . , n}.
- déduire du point précédent que H contient toutes les transpositions.
922
(b) : Noter d’abord que la condition sur le fixateur de x est indépendante de x ∈ X : en effet si g est un élément de G envoyant x sur
un autre élément x0 ∈ X (qui existe par transitivité de G), alors G(x0 ) = gG(x)g−1 et la correspondance h → ghg−1 permet d’identifier
les actions de G(x0 ) sur X \ {x0 } et celle de G(x) sur X \ {x}. Supposons maintenant vérifiée la condition sur le fixateur de x. Si (x, y)
et (x0 , y0 ) sont deux couples d’éléments distincts de X, il existe σ ∈ G tel que σ (x) = x0 (transitivité de G) et il existe τ ∈ G tel que
τ(x0 ) = x0 et τ(σ (y)) = y0 (transitivité de G(x0 ) sur X \ {x0 } (noter que σ (y) 6= x0 car σ (x) = x0 )). La permutation τσ vérifie τσ (x) = x0
et τσ (y) = y0 . Cela montre que X est 2-transitif. La réciproque est triviale.
S
(c) Si l’action de G sur X est imprimitive et X = ri=1 Xi est une partition de X comme dans la définition, alors il n’existe pas d’élément
g ∈ G envoyant un premier élément x1 ∈ X1 dans X1 et un second élément x10 ∈ X1 dans X2 .
(d) L’action par translation d’un groupe cyclique C sur lui-même est transitive, elle est primitive si |C| est premier (toute partition de
C en sous-ensembles de même cardinal est forcément triviale) mais elle n’est pas 2-transitive (le fixateur de tout élément est trivial, ce
qui contredit le (c) de l’exercice 5456).
On se ramène à la situation où le polygone est inscrit dans le plan complexe et a pour sommets les racines de l’unité e2ikπ/n , k =
0, 1, . . . , n − 1. Une isométrie laissant invariant le polygone fixe nécessairement l’origine. Elle est donc de la forme z → az ou z → az
avec |a| = 1. On voit ensuite que a est nécessairement une racine n-ième de 1. Notons σ l’isométrie z → e2iπ/n z et τ la conjugaison
complexe. On a Dn = {σ k τ ε | k = 0, . . . , n − 1, ε = ±1}. On vérifie que σ et τ engendrent le groupe Dn et satisfont les relations σ n = 1,
τ 2 = 1 et τσ τ −1 = σ −1 . Autrement dit, Dn est isomorphe au groupe diédral d’ordre 2n. Si n est impair, son centre est trivial et si
n = 2m est pair, son centre est {1, σ m }. Le groupe Dn se plonge naturellement dans Sn ; comme |D3 | = |S3 | = 6, ce plongement est un
isomorphisme pour n = 3.
Pour les trois énoncés (a), (b) et (c), raisonner par récurrence sur r en utilisant le fait que le centre d’un p-groupe n’est pas trivial.
On a
D6 = Z/6Z ×
|Z/2Z ' (Z/2Z × Z/3Z) ×
|Z/2Z ' Z/2Z × (Z/3Z ×
|Z/2Z) ' µ × S
2 3
Le premier isomorphisme est une application standard du lemme chinois. Pour le deuxième, noter que le premier Z/2Z est dans le
centre du groupe et donc que l’action sur lui par conjugaison du second Z/2Z est triviale. L’isomorphisme Z/3Z ×|Z/2Z ' S3 est
classique.
Pour le (c), pour H 6= {1} sous-groupe distingué de A5 , raisonner sur les éléments d’ordre 2, 3 et 5 contenus dans H.
L’identification de chacun des p-Sylow ne pose pas de difficulté. Observer ensuite que les sous-groupes de Sylow sont deux à deux
d’intersection réduite à {1} et determiner leur nombre en comptant les éléments d’ordre 2, 3 et 5.
Les théorèmes de Sylow montrent qu’il n’y a qu’un seul q-Sylow, nécessairement distingué. La suite est standard. Pour le dernier point,
utiliser que Aut(Z/qZ) ' (Z/qZ)× (exercice 5424) et donc que Z/pZ ne peut agir non trivialement sur Z/qZ que si p divise q − 1.
923
Indication pour l’exercice 5479 N
D’après l’exercice 5478, un groupe d’ordre 35 est isomorphe à Z/5Z × Z/7Z, lequel est isomorphe au groupe cyclique Z/35Z par le
lemme chinois.
Soit G un groupe d’ordre p2 q qu’on suppose simple. On distinguera deux cas : p > q et p < q. Dans le premier, montrer que G
admet q p-Sylow d’ordre p2 et que l’action par conjugaison de G sur les p-Sylow définit un morphisme injectif G ,→ Sq et aboutir à
une contradiction. Dans le second, raisonner sur le nombre de q-Sylow pour aboutir à une contradiction (on sera notamment amené à
éliminer le cas p = 2 et q = 3).
(a) Si K est un sous-groupe d’ordre 20, K a un seul 5-Sylow L et donc K ⊂ NorG (L) ce qui entraine que l’ordre de NorG (L) est 20 ou
60. Mais alors il y aurait 1 ou 3 5-Sylow dans G. Or 1 est impossible car G est simple et 3 contredit les prédictions du théorème de
Sylow.
(b) Si K a un unique 3-Sylow L, K ⊂ NorG (L), et donc l’ordre de NorG (L) serait 12 ou 60. Il y aurait alors 5 ou 1 3-Sylow dans G.
Comme ci-dessus, c’est impossible.
(c) Supposons que H ∩ K =< a > soit d’ordre 2. Le centralisateur CenG (a) de a contient H et K, donc H ∪ K. Son ordre est au moins
6 et est divisible par 4. Les seules possibilités sont 12, 20, 60 :
- 60 est impossible, car < a > serait distingué dans G
- 20 est impossible, d’après la question (a)
- 12 est impossible, car CenG (a) aurait 4 3-Sylow d’après la question (b). Il ne resterait de la place que pour un seul 2-Sylow ce qui
contredit H ∪ K ⊂ CenG (a).
(d) Si H = NorG (H), il y a 15 2-Sylow, et donc 46 éléments d’ordre une puissance de 2. Or il y a 6 5-Sylow d’intersections deux à deux
triviales, et donc 24 éléments d’ordre 5. L’inégalité 46 + 24 > 60 fournit une contradiction.
(e) Si H est un 2-Sylow, l’ordre de NorG (H) est 12, 20 ou 60. Mais 20 est exclu (question (a)) de même que 60 (G est simple). La seule
possibilité est 12 ; il y a donc 5 2-Sylow.
(f) L’action de G par conjugaison sur les 5-Sylow fournit un morphisme c : G → S5 qui est injectif (car G est simple). Le groupe G est
donc isomorphe à son image c(G) qui est un sous-groupe d’ordre 60, donc d’indice 2 dans S5 . C’est donc A5 .
Vérifier que :
1. sup(A + B) = sup A + sup B ;
2. sup(A ∪ B) = max(sup A, sup B) ;
3. max(inf A, inf B) ≤ sup(A ∩ B) ≤ min(sup A, sup B) si A ∩ B 6= ∅ ;
4. inf(A ∪ B) = min(inf A, inf B) ;
5. max(inf A, inf B) ≤ inf(A ∩ B) ≤ min(sup A, sup B) si A ∩ B 6= ∅ ;
Montrer que Jx est un intervalle ouvert ; que Jx = Jy ou Jx ∩ Jy = ∅. Et penser que Q est dénombrable.
924
Indication pour l’exercice 5728 N
Une suite de l ∞ est notée (x p ) p∈N , pour chaque p ≥ 0, x p est elle même une suite x p = (x p (0), x p (1), x p (2), . . .).
– Montrer k f k1 ≤ k f k∞ .
– Par un contre-exemple, montrer qu’il n’existe aucune constante C > 0 tel que k f k∞ ≤ Ck f k1 pour tout f .
Utiliser qu’un ensemble K est compact si et seulement si de toute suite d’éléments de K on peut extraire une sous-suite convergente
vers un élément de K.
925
1. ...
2. Utiliser l’exercice 5748.
3. Montrer f (Y ) ⊂ Y puis Y ⊂ f (Y ).
4. Diamètre zéro implique ensemble réduit à un singleton.
1. Utiliser le fait que tout ouvert de R est l’union dénombrable d’intervalles ouverts.
2. Écrire un intervalle fermé comme union dénombrable d’intervalles ouverts, puis utiliser la même remarque que ci-
dessus.
1. . . ..
2. Pour montrer que c0 est fermé, l’écrire comme image réciproque de quelque chose.
Montrer que le complémentaire est un ouvert. Si vous le souhaitez, placez-vous dans des espaces métriques.
1. Pour un polynôme P, la limite de P(x) ne vaut ±∞ que lorsque x tend vers ±∞.
1. Pour le sens direct utiliser la caractérisation de l’adhérence par les suites. Pour le sens réciproque, montrer que l’image
réciproque d’un fermé est un fermé.
Si la relation est vérifiée montrer que B est continue en x en calculant B(x + y) − B(x). Si B est continue alors en particulier B est
continue en (0, 0), fixer le ε de cette continuité,...
La continuité de L sur E équivaut la continuité en 0. Par l’absurde supposer que L n’est pas continue en 0 et construire une suite (xn )
qui tend vers 0 mais avec (L(xn )) non bornée.
926
1. kSk = 1 ;
2. kT k = kgk∞ ;
R1
3. kuk = 0 |g|, on distinguera les cas où g reste de signe constant et g change de signe ;
4. kuk = kan k2 ;
5. kuk = kak∞ ;
6. kuk = 1.
1. C’est une suite de Cauchy. Essayer de se ramener à une suite de Cauchy de (R, |.|).
2. Regarder la suite définie par un = −n.
3. Comme la première question.
f est injective uniquement afin que d soit bien une distance. Raisonner par double implication. Utiliser la caractérisation d’un fermé
par les suites.
1. (X, dω ) est complet. La démonstration est presque la même que pour montrer que (C ([a, b]), k.k∞ ) est complet.
2. Prendre par exemple, la fonction fn définie sur [0, 1] par fn (t) = 1 pour t ∈ [0, 21 ], fn (t) = (1−n(t − 12 )) pour t ∈ [ 12 , 21 + 1n ]
et f (t) = 0 si t ≥ 12 + n1 .
1. Prendre la suite (x p ) définie par x p = (1, 1, . . . , 1, 1, 0, 0, 0, . . .). ((x p ) p∈N est donc une suite de suite).
2. Prendre Y l’espace de toutes les suites.
3. Considérer x p = (1, 21 , . . . , 1p , 0, 0, . . .).
927
Indication pour l’exercice 5812 N
1. Écrire ce que donne la définition de “(xn ) est une suite de Cauchy” pour ε = 1, puis ε = 12 , ..., puis ε = 1
2k
. Faire la
somme. Remarquer que si TN = ∑N k=0 uk alors TN = xnN+1 − xn0 .
2. ...
C’est à peu prés la même démonstration que pour le théorème du point fixe d’une fonction contractante.
Montrer que l’unique point fixe x de f n , est un point fixe de f . Pour cela écrire l’égalité f n (x) = x et composée habilement cette égalité.
Pour conclure utiliser l’unicité du point fixe de f n .
Faites un dessin de T . Pour la dernière question, raisonner par l’absurde. Où peuvent s’envoyer les points de la deuxième question ?
928
1. Pour la surjection, pensez à l’exponentielle ou aux sinus et cosinus... Pour l’injection, raisonner par l’absurde et utiliser
la connexité du cercle privé d’un point.
2. Raisonner par l’absurde et utiliser la connexité de R2 privé d’un point.
Définir g : R −→ {0, 1} tel que g(x) prend la valeur qu’a f sur Bx . Montrer pour chaque points de R \ Q, g est constante dans un
voisinage de ce point, puis faire la même chose pour un point de Q. Conclure.
1. Faire un dessin !
2. Utiliser le théorème des accroissements finis d’une part. La définition de la dérivée d’autre part.
3. Utiliser l’exercice 5824 ou refaire la demonstration.
1. Faire un dessin ! !
2. Voir l’exercice 5824.
1
3. Raisonner par l’absurde. Prendre un chemin qui relie le point (0, 0) au point ( 2π , 0) (par exemple). Ce chemin va quitter
à un instant t0 le segment {0} × [−1, 1]. Chercher une contradiction à ce moment là.
929
1. Pour ouvert et fermé, écrire l’équicontinuité pour ε = 1 en un point x (à fixer).
2. Ascoli...
1. Pour l’équicontinuité utiliser le théorème des accroissement finis. Pour la convergence simple montrer que pour t fixé :
t
fn (t) = sin( 4nπ ) + o( 1n ).
2. Montrer que ( fn ) ne converge par vers la fonction nulle pour la norme k.k∞ (c’est-à-dire il y a convergence simple mais
pas convergence uniforme). Le théorème d’Acoli serait-il faux ?
930
Correction de l’exercice 2 N
Il ne faut pas se laisser impressionner par l’allure de cette assertion. En effet A ⇒ B est une écriture pour B ou (nonA) ; ici A (la
proposition (1 = 2)) est fausse, donc (nonA) est vraie et B ou (nonA) l’est également. Donc l’assertion A ⇒ B est vraie, quand A est
fausse et quelque soit la proposition B.
Correction de l’exercice 3 N
1. (a) est fausse. Car sa négation qui est ∀x ∈ R ∃y ∈ R x + y ≤ 0 est vraie. Étant donné x ∈ R il existe toujours un y ∈ R
tel que x + y ≤ 0, par exemple on peut prendre y = −(x + 1) et alors x + y = x − x − 1 = −1 ≤ 0.
2. (b) est vraie, pour un x donné, on peut prendre (par exemple) y = −x + 1 et alors x + y = 1 > 0. La négation de (b) est
∃x ∈ R ∀y ∈ R x + y ≤ 0.
3. (c) : ∀x ∈ R ∀y ∈ R x + y > 0 est fausse, par exemple x = −1, y = 0. La négation est ∃x ∈ R ∃y ∈ R x + y ≤ 0.
4. (d) est vraie, on peut prendre x = −1. La négation est : ∀x ∈ R ∃y ∈ R y2 ≤ x.
Correction de l’exercice 4 N
Dans ce corrigé, nous donnons une justification, ce qui n’était pas demandé.
1. Cette assertion se décompose de la manière suivante : ( Pour tout x ∈ R) ( f (x) ≤ 1). La négation de “( Pour tout x ∈ R)"
est “Il existe x ∈ R" et la négation de “( f (x) ≤ 1)" est f (x) > 1. Donc la négation de l’assertion complète est : “Il existe
x ∈ R, f (x) > 1".
2. Rappelons comment se traduit l’assertion “L’application f est croissante" : “pour tout couple de réels (x1 , x2 ), si x1 ≤ x2
alors f (x1 ) ≤ f (x2 )". Cela se décompose en : “(pour tout couple de réels x1 et x2 ) (x1 ≤ x2 implique f (x1 ) ≤ f (x2 ))".
La négation de la première partie est : “(il existe un couple de réels (x1 , x2 ))" et la négation de la deuxième partie est :
“(x1 ≤ x2 et f (x1 ) > f (x2 ))". Donc la négation de l’assertion complète est : “Il existe x1 ∈ R et x2 ∈ R tels que x1 ≤ x2
et f (x1 ) > f (x2 )".
3. La négation est : “l’application f n’est pas croissante ou n’est pas positive". On a déjà traduit “l’application f n’est pas
croissante", traduisons “l’application f n’est pas positive" : “il existe x ∈ R, f (x) < 0". Donc la négation de l’assertion
complète est : “ Il existe x1 ∈ R et x2 ∈ R tels que x1 < x2 et f (x1 ) ≥ f (x2 ), ou il existe x ∈ R, f (x) < 0".
4. Cette assertion se décompose de la manière suivante : “(Il existe x ∈ R+ ) ( f (x) ≤ 0)". La négation de la première partie
est : “(pour tout x ∈ R+ )", et celle de la seconde est :“( f (x) > 0)". Donc la négation de l’assertion complète est : “Pour
tout x ∈ R+ , f (x) > 0".
5. Cette assertion se décompose de la manière suivante : “(∃x ∈ R)(∀y ∈ R)(x < y ⇒ f (x) > f (y))". La négation de la
première partie est “(∀x ∈ R)", celle de la seconde est “(∃y ∈ R)", et celle de la troisième est “(x < y et f (x) ≤ f (y))".
Donc la négation de l’assertion complète est : “ ∀x ∈ R, ∃y ∈ Rtelsquex < y et f (x) ≤ f (y)".
Correction de l’exercice 5 N
1. ⇐
2. ⇔
3. ⇒
Correction de l’exercice 6 N
C’est-à-dire que l’on peut trouver deux points aussi éloignés l’un de l’autre que l’on veut.
4. Cette proposition est vraie, il suffit de choisir ε = M1 M2 + 1. Elle signifie que la distance entre deux points donnés est
un nombre fini !
931
Correction de l’exercice 7 N
“Il existe un habitant de la rue du Havre qui a les yeux bleus, qui ne gagnera pas au loto ou qui prendra sa retraite après 50 ans.”
Correction de l’exercice 8 N
1. P et non Q ;
2. “non P ou Q" ce qui la même chose que “P ⇒ Q" ;
3. (non P) ou ((non Q) ou (non R)) (on peut supprimer les parenthèses) ;
4. non P et (non Q ou R) (ici les parenthèses sont importantes) ;
5. P et Q et R et non S ;
Correction de l’exercice 9 N
1. “Il existe un triangle rectangle qui n’a pas d’angle droit." Bien sûr cette dernière phrase est fausse !
2. “Il existe une écurie dans laquelle il y a (au moins) un cheval dont la couleur n’est pas noire."
3. Sachant que la proposition en langage mathématique s’écrit
la négation est
∃x ∈ Z ∀y ∈ Z ∃z ∈ Z (z < x et z ≥ x + 1).
4. ∃ε > 0 ∀α > 0 (|x − 7/5| < α et |5x − 7| ≥ ε).
Correction de l’exercice 16 N
2n + 1
∀n ∈ N < 2+ε
n+2
Maintenant nous cherchons une condition sur n pour que l’inégalité
2n + 1
2−ε <
n+2
soit vraie.
2n + 1
2−ε < ⇔ (2 − ε)(n + 2) < 2n + 1
n+2
⇔ 3 < ε(n + 2)
3
⇔ n > −2
ε
Ici ε nous est donné, nous prenons un N ∈ N tel que N > ε3 − 2, alors pour tout n ≥ N nous avons n ≥ N > ε3 − 2 et par conséquent :
2 − ε < 2n+1
n+2 . Conclusion : étant donné ε > 0, nous avons trouvé un N ∈ N tel que pour tout n ≥ N on ait 2 − ε < n+2 et n+2 < 2 + ε.
2n+1 2n+1
En fait nous venons de prouver que la limite de la suite de terme (2n + 1)/(n + 2) tend vers 2 quand n tend vers +∞.
Correction de l’exercice 17 N
1. ∃M ∈ R ∀x ∈ R f (x) ≤ M ;
2. ∃M ∈ R ∃m ∈ R ∀x ∈ R m ≤ f (x) ≤ M ;
3. ∀x ∈ R f (x) = f (−x) ;
4. ∀x ∈ R f (x) = − f (−x) ;
5. ∀x ∈ R f (x) 6= 0 ;
6. ∃a ∈ R∗ ∀x ∈ R f (x + a) = f (x) ;
932
7. ∀(x, y) ∈ R2 (x ≤ y ⇒ f (x) ≤ f (y)) ;
8. ∀(x, y) ∈ R2 (x ≤ y ⇒ f (x) > f (y)) ;
9. ∃x ∈ R f (x) 6= 0 ;
10. ∀(x, y) ∈ R2 (x 6= y ⇒ f (x) 6= f (y)) ;
11. ∀n ∈ N ∃x ∈ R f (x) = n ;
12. ∀x ∈ R f (x) ≤ g(x) ;
13. ∃x ∈ R f (x) > g(x).
Correction de l’exercice 18 N
Correction de l’exercice 19 N
Le contraire de x ≥ 3 est x < 3. Le contraire de 0 < x ≤ 2 est ((x ≤ 0) ou x > 2).
Correction de l’exercice 20 N
1. Oui. Dans les deux cas, chaque fois que l’on se donne un réel x0 , f (x0 ) et g(x0 ) sont tous deux nuls.
2. Non. La deuxième affirmation implique la première mais la première n’implique pas la deuxième. La première phrase
est la traduction avec des quantificateurs de l’égalité f g = 0. La deuxième phrase est la traduction avec quantificateurs
de ( f = 0 ou g = 0). Voici un exemple de fonctions f et g toutes deux non nulles dont le produit est nul. Soient
f : R → R et g : R → R . Pour chaque valeur de x, on a soit f (x) = 0 (quand
0 si x < 0 0 si x > 0
x 7→ x 7→
x si x ≥ 0 x si x ≤ 0
x ≤ 0), soit g(x) = 0 (quand x ≥ 0). On a donc : ∀x ∈ R, ( f (x) = 0 ou g(x) = 0) ou encore ∀x ∈ R, f (x)g(x) = 0 ou enfin,
f g = 0. Cependant, f (1) = 1 6= 0 et donc f 6= 0, et g(−1) = −1 6= 0 et donc g 6= 0. Ainsi, on n’a pas ( f = 0 ou g = 0)
ou encore, on n’a pas ((∀x ∈ R, f (x) = 0) ou (∀x ∈ R, g(x) = 0)).
Correction de l’exercice 22 N
Nous allons démontrer l’assertion 1. de deux manières différentes.
1. Tout d’abord de façon “directe". Nous supposons que A et B sont tels que A ∩ B = A ∪ B. Nous devons montrer que
A = B.
Pour cela étant donné x ∈ A montrons qu’il est aussi dans B. Comme x ∈ A alors x ∈ A ∪ B donc x ∈ A ∩ B (car A ∪ B =
A ∩ B). Ainsi x ∈ B.
Maintenant nous prenons x ∈ B et le même raisonnement implique x ∈ A. Donc tout élément de A est dans B et tout
élément de B est dans A. Cela veut dire A = B.
2. Ensuite, comme demandé, nous le montrons par contraposition. Nous supposons que A 6= B et non devons montrer que
A ∩ B 6= A ∪ B.
Si A 6= B cela veut dire qu’il existe un élément x ∈ A \ B ou alors un élément x ∈ B \ A. Quitte à échanger A et B, nous
supposons qu’il existe x ∈ A \ B. Alors x ∈ A ∪ B mais x ∈/ A ∩ B. Donc A ∩ B 6= A ∪ B.
933
Correction de l’exercice 23 N
x ∈ {(A ∪ B) ⇔ x ∈
/ A∪B
⇔x∈
/ A et x ∈
/B
⇔ x ∈ {A et x ∈ {B
⇔ x ∈ {A ∩ {B.
x ∈ {(A ∩ B) ⇔ x ∈
/ A∩B
⇔x∈
/ A ou x ∈
/B
⇔ x ∈ {A ou x ∈ {
⇔ x ∈ {A ∪ {B.
Correction de l’exercice 24 N
Montrons quelques assertions.
f (A ∩ B) ⊂ f (A) ∩ f (B).
Si y ∈ f (A∩B), il existe x ∈ A∩B tel que y = f (x), or x ∈ A donc y = f (x) ∈ f (A) et de même x ∈ B donc y ∈ f (B). D’où y ∈ f (A)∩ f (B).
Tout élément de f (A ∩ B) est un élément de f (A) ∩ f (B) donc f (A ∩ B) ⊂ f (A) ∩ f (B).
Remarque : l’inclusion réciproque est fausse. Exercice : trouver un contre-exemple.
f −1 (F \ A) = E \ f −1 (A).
x ∈ f −1 (F \ A) ⇔ f (x) ∈ F \ A
⇔ f (x) ∈
/A
/ f −1 (A)
⇔x∈ car f −1 (A) = {x ∈ E / f (x) ∈ A}
⇔ x ∈ E \ f −1 (A)
Correction de l’exercice 36 N
I1 = 3 et I2 = [−2, 5] .
Correction de l’exercice 37 N
I = [0, 2] et J = ]1, +∞[ .
Correction de l’exercice 44 N
1. B \ A ⊂ X ⊂ B.
2. B ⊂ X ⊂ B ∪ {A.
Correction de l’exercice 48 N
934
2. Par distributivité de ∩ sur ∪,
3. A∆B = (A \ B) ∪ (B \ A) = (B \ A) ∪ (A \ B) = B∆A.
4.
x ∈ (A∆B)∆C ⇔ x est dans A∆B ou dans C mais pas dans les deux
⇔ ((x ∈ A et x ∈
/ B et x ∈
/ C) ou (x ∈ B et x ∈
/ A et x ∈
/ C) ou (x ∈ C et x ∈
/ A∆B)
⇔ x est dans une et une seule des trois parties ou dans les trois.
Par symétrie des rôles de A, B et C, A∆(B∆C) est également l’ensemble des éléments qui sont dans une et une seule des
trois parties A, B ou C ou dans les trois. Donc (A∆B)∆C = A∆(B∆C). Ces deux ensembles peuvent donc se noter une
bonne fois pour toutes A∆B∆C.
5. A = B ⇒ A \ B = ∅ et B \ A = ∅ ⇒ A∆B = ∅.
A 6= B ⇒ ∃x ∈ E/ ((x ∈ A et x ∈
/ B) ou (x ∈
/ A et x ∈ B)) ⇒ ∃x ∈ E/ x ∈ (A \ B) ∪ (B \ A) = A∆B ⇒ A∆B 6= ∅.
6. ⇐ Immédiat.
⇒ Soit x un élément de A.
Si x ∈
/ C alors x ∈ A∆C = B∆C et donc x ∈ B car x ∈/ C.
Si x ∈ C alors x ∈
/ A∆C = B∆C. Puis x ∈
/ B∆C et x ∈ C et donc x ∈ B. Dans tous les cas, x est dans B. Tout élément de
A est dans B et donc A ⊂ B. En échangeant les rôles de A et B, on a aussi B ⊂ A et finalement A = B.
Correction de l’exercice 49 N
1. Soit x ∈ E.
!
[ [
x∈ f Ai ⇔ ∃y ∈ Ai / x = f (y) ⇔ ∃i ∈ I, ∃y ∈ Ai / x = f (y)
i∈I i∈I
[
⇔ ∃i ∈ I/ x ∈ f (Ai ) ⇔ x ∈ f (Ai )
i∈I
Donc
!
[ [
f Ai = f (Ai ).
i∈I i∈I
2. Soit x ∈ E.
!
\ \
x∈ f Ai ⇔ ∃y ∈ Ai / x = f (y) ⇔ ∃y ∈ E/ ∀i ∈ I, y ∈ Ai et x = f (y)
i∈I i∈I
⇒ ∀i ∈ I/ ∃y ∈ Ai / x = f (y) ⇔ ∀i ∈ I/ x ∈ f (Ai )
\
⇔x∈ f (Ai )
i∈I
Donc
!
\ \
f Ai ⊂ f (Ai ).
i∈I i∈I
L’inclusion contraire n’est pas toujours vraie. Par exemple, pour x réel on pose f (x) = x2 puis A = {−1} et B = {1}.
A ∩ B = ∅ et donc f (A ∩ B) = ∅ puis f (A) = f (B) = {1} et donc f (A) ∩ f (B) = {1}.
3. Il n’y a aucune inclusion vraie entre f (E \ A) et F \ f (A). Par exemple, soit f : R → R et A = [−1, 2]. f (A) =
x 7→ x2
[0, 4] et donc CR ( f (A)) =] − ∞, 0[∪]4, +∞[ mais f (CR A) = f (] − ∞, −1[∪]2, +∞[) =]1, +∞[ et aucune inclusion entre
les deux parties n’est vraie.
935
4. Soit x ∈ E.
!
\ \ \
−1
x∈ f Bi ⇔ f (x) ∈ Bi ⇔ ∀i ∈ I, f (x) ∈ Bi ⇔ ∀i ∈ I, x ∈ f −1 (Bi ) ⇔ x ∈ f −1 (Bi ).
i∈I i∈I i∈I
Donc,
\ \
f −1 ( Bi ) = f −1 (Bi ).
i∈I i∈I
5. Soit x ∈ E.
[ [ [
x ∈ f −1 ( Bi ) ⇔ f (x) ∈ Bi ⇔ ∃i ∈ I, f (x) ∈ Bi ⇔ ∃i ∈ I, x ∈ f −1 (Bi ) ⇔ x ∈ f −1 (Bi ).
i∈I i∈I i∈I
Donc,
[ [
f −1 ( Bi ) = f −1 (Bi ).
i∈I i∈I
6. Soit x ∈ E.
f −1 (F \ Bi ) = E \ f −1 (Bi ).
Correction de l’exercice 50 N
a∈A⇒a∈
/ f (a) = A,
ce qui est absurde et
a∈
/ A ⇒ a ∈ f (a) = A,
ce qui est absurde. Finalement, A n’a pas d’antécédent et f n’est pas surjective. On a montré le théorème de C AN -
TOR : pour tout ensemble E (vide, fini ou infini), il n’existe pas de bijection de E sur P(E).
Correction de l’exercice 53 N
Par l’absurde, supposons qu’il existe p ∈ N tel que f = f p . Deux applications sont égales si et seulement si elles prennent les mêmes
valeurs.
∀n ∈ N f (n) = f p (n).
En particulier pour n = p, f (p) = f p (p). D’autre part la définition de f nous donne f (p) = f p (p) + 1. Nous obtenons une contradiction
car f (p) ne peut prendre deux valeurs distinctes. En conclusion, quelque soit p ∈ N, f 6= f p .
Correction de l’exercice 54 N
pi (k − p1 p2 . . . pi−1 pi+1 . . . pr ) = 1
soit pi q = 1 (avec q = k − p1 p2 . . . pi−1 pi+1 . . . pr un nombre entier). Donc pi ∈ Z et 1/pi = q ∈ Z, alors pi vaut 1 ou
−1. Et donc pi n’est pas un nombre premier.
Conclusion : par contraposition il est vrai que N n’est divisible par aucun des pi
936
2. Raisonnons par l’absurde : s’il n’existe qu’un nombre fini r de nombres premiers p1 , . . . , pr alors N = p1 p2 . . . pr + 1
est un nombre premier car divisible par aucun nombre premier autre que lui même (c’est le 1.).
Mais N est strictement supérieur à tous les pi . Conclusion on a construit un nombre premier N différent des pi , il y a
donc au moins r + 1 nombres premiers, ce qui est absurde.
Correction de l’exercice 56 N
Rédigeons la deuxième égalité. Soit An , n ∈ N∗ l’assertion suivante :
n
n(n + 1)(2n + 1)
(An ) ∑ k2 = 6
.
k=1
Correction de l’exercice 58 N
(Hn ) : xn > 3.
3 2xn 2 − 3 3 1 xn 2 + 3xn + 12
xn+1 − 3 − (xn − 3) = − (xn − 3) =
2 xn + 2 2 2 xn + 2
Ce dernier terme est positif car xn > 3.
3 n
3. Montrons par récurrence ∀n ∈ N xn > 2 + 3. Soit notre nouvelle l’hypothèse de récurrence :
n
3
(Hn ) xn > + 3.
2
• La proposition H0 est vraie.
• Soit n ≥ 0, supposons que Hn vraie et montrons que Hn+1 est vérifiée.
3 n
D’après la question précédente xn+1 − 3 > 32 (xn − 3) et par hypothèse de récurrence xn > 2 + 3 ; en réunissant ces
n n+1
deux inégalités nous avons xn+1 − 3 > 32 ( 23 ) = 23 .
• Nous concluons en résumant la situation :
H0 est vraie, et Hn ⇒ Hn+1 quelque soit n. Donc Hn est toujours vraie.
4. La suite (xn ) tend vers +∞ et n’est donc pas convergente.
937
Correction de l’exercice 59 N
Montrons par récurrence sur n > 1 la proposition suivante :
n(n + 1)
Hn : n droites en position générale découpent le plan en Rn = + 1 régions.
2
• pour n = 1 alors une droite divise le plan en deux régions. H1 est vraie.
• Soit n > 2 et supposons que Hn−1 soit vraie, et montrons Hn . Soient ∆1 , . . . , ∆n n droites en position générale, la droite ∆n
rencontre les droites ∆1 , . . . , ∆n−1 en n−1 points, donc ∆n traverse (et découpe en deux) n régions du découpage ∆1 , . . . , ∆n−1 .
Le découpage par ∆n donne donc la relation Rn = Rn−1 + n.
(n−1)n
Or par hypothèse de récurrence Hn−1 : Rn−1 = 2 + 1 donc
(n − 1)n n(n + 1)
Rn = Rn−1 + n = +1+n = +1
2 2
Et Hn est vraie.
Ainsi ∀n ∈ N∗ Hn−1 ⇒ Hn .
• Conclusion : par récurrence on a montré que Hn est vraie quelque soit n > 1.
Correction de l’exercice 60 N
1. Montrons la proposition demandée par récurrence : soit An l’assertion f n+1 = f ◦ f n . Cette assertion est vraie pour
n = 0. Pour n ∈ N supposons An vraie. Alors
Nous avons utiliser la definition de f n+2 , puis la proposition An , puis l’associativité de la composition, puis la définition
de f n+1 . Donc An+1 est vraie. Par le principe de récurrence
∀ ∈ N f n ◦ f = f ◦ f n.
2. On procède de même par récurrence : soit An l’assertion ( f −1 )n = ( f n )−1 . Cette assertion est vraie pour n = 0. Pour
n ∈ N supposons An vraie. Alors
∀ ∈ N ( f −1 )n = ( f n )−1 .
Correction de l’exercice 85 N
Correction de l’exercice 86 N
Le raisonnement est faux.
L’erreur est due au manque de quantification. En effet, rien ne prouve que pout tout x un tel y existe. Il peut exister un élément x qui
n’est en relation avec personne (même pas avec lui).
Correction de l’exercice 88 N
938
1. – Reflexivité : Pour tout x ∈ R, xex = xex donc xRx.
– Symétrie : Pour x, y ∈ R, si xRy alors xey = yex donc yex = xey donc yRx.
– Transitivité : Soient x, y, z ∈ R tels que xRy et yRz, alors xey = yex et yez = zey . Calculons xyez :
Donc xyez = yzex . Si y 6= 0 alors en divisant par y on vient de montrer que xez = zex donc xRz et c’est fini. Pour le
cas y = 0 alors x = 0 et z = 0 donc xRz également.
2. Soit x ∈ R fixé. On note C (x) la classe d’équivalence de x modulo R :
C (x) := {y ∈ R | yRx} .
Donc
C (x) = {y ∈ R | xey = yex } .
Soit la fonction f : R → R définie par
t
f (t) = .
et
Alors
C (x) = {y ∈ R | f (x) = f (y)} .
Autrement dit C (x) est l’ensemble des y ∈ R qui par f prennent la même valeur que f (x) ; en raccourci :
C (x) = f −1 ( f (x)) .
Étudions maintenant la fonction f afin de déterminer le nombre d’antécédents : par un calcul de f 0 on montrer que f
est strictement croissante sur ] − ∞, 1] puis strictement décroissante sur [1, +∞[. De plus en −∞ la limite de f est −∞,
f (1) = 1e , et la limite en +∞ est 0.
C’est le moment de dessiner le graphe de f ! !
Pour x > 0 alors f (x) ∈]0, 1e ] et alors f (x) a deux antécédents. Pour x 6 0 alors f (x) ∈] − ∞, 0] et alors f (x) a un seul
antécédent.
Bilan : si x > 0 alors Card C (x) = Card f −1 ( f (x)) = 2, si x 6 0 alors Card C (x) = Card f −1 ( f (x)) = 1.
Correction de l’exercice 93 N
– Reflexivité : pour tout X ∈ P(E) on a X ≺ X car X = X.
– Anti-symétrie : pour X,Y ∈ P(E) tels que X ≺ Y et Y ≺ X, alors par définition de ≺ on a
∀x ∈ X ∀y ∈ Y x 6 y et y 6 x.
∀x ∈ X ∀y ∈ Y x = y,
∀x ∈ X ∀z ∈ Z x 6 z.
Donc X ≺ Z.
1.
939
2.
3.
√
4. Si (a, b) majore A, alors (a, b) (± √1 , √1 ) donc (a, b) (0, 2).
2 2
√ √
Réciproque : si x2 + y2 ≤ 1, alors (x + y)2 + (x − y)2 ≤ 2, donc y ± x ≤ 2, et (x, y) (0, 2).
√
Finalement, sup(A) = (0, 2).
1. f n’est pas surjective car 0 n’a pas d’antécédent : en effet il n’existe pas de n ∈ N tel que f (n) = 0 (si ce n existait ce
serait n = −1 qui n’est pas un élément de N). Par contre f est injective : soient n, n0 ∈ N tels que f (n) = f (n0 ) alors
n + 1 = n0 + 1 donc n = n0 . Bilan f est injective, non surjective et donc non bijective.
2. Pour montrer que g est bijective deux méthodes sont possibles. Première méthode : montrer que g est à la fois injective
et surjective. En effet soient n, n0 ∈ Z tels que g(n) = g(n0 ) alors n + 1 = n0 + 1 donc n = n0 , alors g est injective. Et g est
surjective car chaque m ∈ Z admet un antécédent par g : en posant n = m − 1 ∈ Z on trouve bien g(n) = m. Deuxième
méthode : expliciter directement la bijection réciproque. Soit la fonction g0 : Z → Z définie par g0 (m) = m − 1 alors
g0 ◦ g(n) = n (pour tout n ∈ Z) et g ◦ g0 (m) = m (pour tout m ∈ Z). Alors g0 est la bijection réciproque de g et donc g est
bijective.
3. Montrons que h est injective. Soient (x, y), (x0 , y0 ) ∈ R2 tels que h(x, y) = h(x0 , y0 ). Alors (x + y, x − y) = (x0 + y0 , x0 − y0 )
donc (
x + y = x0 + y0
x − y = x0 − y0
En faisant la somme des lignes de ce système on trouve 2x = 2x0 donc x = x0 et avec la différence on obtient y = y0 .
Donc les couples (x, y) et (x0 , y0 ) sont égaux. Donc h est injective.
Montrons que h est surjective. Soit (X,Y ) ∈ R2 , cherchons lui un antécédent (x, y) par h. Un tel antécédent vérifie
h(x, y) = (X,Y ), donc (x + y, x − y) = (X,Y ) ou encore :
(
x+y = X
x−y =Y
Encore une fois on faisant la somme des lignes on obtient x = X+Y X−Y
2 et avec la différence y = 2 , donc (x, y) =
X+Y X−Y
( 2 , 2 ). La partie “analyse” de notre raisonnement en finie passons à la “synthèse” : il suffit de juste de vérifier que
le couple (x, y) que l’on a obtenu est bien solution (on a tout fait pour !). Bilan pour (X,Y ) donné, son antécédent par h
existe et est ( X+Y X−Y
2 , 2 ). Donc h est surjective.
En fait on pourrait montrer directement que h est bijective en exhibant sa bijection réciproque (X,Y ) 7→ ( X+Y X−Y
2 , 2 ).
Mais vous devriez vous convaincre qu’il s’agit là d’une différence de rédaction, mais pas vraiment d’un raisonnement
différent.
0
4. Montrons d’abord que k est injective : soient x, x0 ∈ R \ {1} tels que k(x) = k(x0 ) alors x+1 0
x−1 = x0 −1 donc (x + 1)(x − 1) =
x +1
0 0 0 0 0 0
(x − 1)(x + 1). En développant nous obtenons xx + x − x = xx − x + x, soit 2x = 2x donc x = x . 0
Au brouillon essayons de montrer que k est surjective : soit y ∈ R et cherchons x ∈ R \ {1} tel que f (x) = y. Si un tel x
x+1
existe alors il vérifie x−1 = y donc x + 1 = y(x − 1), autrement dit x(y − 1) = y + 1. Si l’on veut exprimer x en fonction
de y cela se fait par la formule x = y+1
y−1 . Mais attention, il y a un piège ! Pour y = 1 on ne peut pas trouver d’antécédent
x (cela revient à diviser par 0 dans la fraction précédente). Donc k n’est pas surjective car y = 1 n’a pas d’antécédent.
Par contre on vient de montrer que s’il l’on considérait la restriction k| : R \ {1} → R \ {1} qui est définie aussi par
x+1
k| (x) = x−1 (seul l’espace d’arrivée change par rapport à k) alors cette fonction k| est injective et surjective, donc
bijective (en fait sa bijection réciproque est elle même).
1. f n’est pas injective car f (2) = 54 = f ( 12 ). f n’est pas surjective car y = 2 n’a pas d’antécédent : en effet l’équation
f (x) = 2 devient 2x = 2(1 + x2 ) soit x2 − x + 1 = 0 qui n’a pas de solutions réelles.
940
2. f (x) = y est équivalent à l’équation yx2 − 2x + y = 0. Cette équation a des solutions x si et seulement si ∆ = 4 − 4y2 ≥ 0
donc il y a des solutions si et seulement si y ∈ [−1, 1]. Nous venons de montrer que f (R) est exactement [−1, 1].
√ √
1− 1−y2 1+ 1−y2
3. Soit y ∈ [−1, 1] alors les solutions x possibles de l’équation g(x) = y sont x = ou x = . La seule
√ √ y y
1− 1−y2 1− 1−y2
solution x ∈ [−1, 1] est x = y en effet x = y = √ 2 ∈ [−1, 1]. Donc pour g : [−1, 1] −→ [−1, 1]
y
1+ 1−y
√
1− 1−y2
nous avons trouvé un inverse h : [−1, 1] −→ [−1, 1] défini par h(y) = y . Donc g est une bijection.
4. f 0 (x) = 2−2x , donc f 0 est strictement positive sur ] − 1, 1[ donc f est strictement croissante sur [−1, 1] avec f (−1) = −1
2
1+x2
et f (1) = 1. Donc la restriction de f , appelée g : [−1, 1] −→ [−1, 1], est une bijection.
1. Supposons g ◦ f injective, et montrons que f est injective : soient a, a0 ∈ A avec f (a) = f (a0 ) donc g ◦ f (a) = g ◦ f (a0 )
or g ◦ f est injective donc a = a0 . Conclusion on a montré :
3. La fonction exp n’est pas surjective car |ez | = ex > 0 et donc ez ne vaut jamais 0. La fonction exp n’est pas non plus
injective car pour z ∈ C, ez = ez+2iπ .
1. Soit (x1 , x2 ) ∈ E 2 .
1) ⇒ 2) Soit X ∈ P(E). On a toujours X ⊂ f −1 ( f (X)). (En effet, pou x ∈ E, x ∈ X ⇒ f (x) ∈ f (X) ⇒ x ∈ f −1 ( f (X))). Réciproquement,
soit x ∈ E.
x ∈ f −1 ( f (X)) ⇒ f (x) ∈ f (X) ⇒ ∃x0 ∈ X/ f (x) = f (x0 ) ⇒ ∃x0 ∈ X/ x = x0 (puisque f est injective)
⇒ x ∈ X.
Finalement, f −1 ( f (X)) ⊂ X et donc f −1 ( f (X)) = X. 2) ⇒ 1) Soit x ∈ X. Par hypothése, f −1 { f (x)} = f −1 ( f ({x})) = {x} ce qui
signifie que f (x) a un et un seul antécédent à savoir x. Par suite, tout élément de l’ensemble d’arrivée a au plus un antécédent par f et
f est injective.
941
1) ⇒ 3) Soit (X,Y ) ∈ (P(E))2 . On a toujours f (X ∩Y ) ⊂ f (X) ∩ f (Y ) (X ∩Y ⊂ X ⇒ f (X ∩Y ) ⊂ f (X) et de même, f (X ∩Y ) ⊂ f (Y )
et finalement, f (X ∩Y ) ⊂ f (X) ∩ f (Y )). Réciproquement, soit y ∈ F. y ∈ f (X) ∩ f (Y ) ⇒ ∃(x, x0 ) ∈ X ×Y / y = f (x) = f (x0 ). Mais alors,
puisque f est injective, x = x0 ∈ X ∩Y puis y = f (x) ∈ f (X ∩Y ). Finalement, f (X ∩Y ) = f (X) ∩ f (Y ).
3) ⇒ 4) Soit (X,Y ) ∈ (P(E))2 . X ∩Y = ∅ ⇒ f (X) ∩ f (Y ) = f (X ∩Y ) = f (∅) = ∅.
4) ⇒ 5) Soit (X,Y ) ∈ (P(E))2 tel que Y ⊂ X. Puisque X \Y ⊂ X, on a f (X \Y ) ⊂ f (X). Mais, puisque Y ∩ (X \Y ) = ∅, par hypothèse
f (X \ Y ) ∩ f (Y ) = ∅. Finalement, f (X \ Y ) ⊂ f (X) \ f (Y ). Inversement, si f (X) \ f (Y ) = ∅, l’inclusion contraire est immédiate et si
f (X) \ f (Y ) 6= ∅, un élémént de f (X) \ f (Y ) est l’image d’un certain élément de X qui ne peut être dans Y et donc est l’image d’un
élément de X \Y ce qui montre que f (X) \ f (Y ) ⊂ f (X \Y ) et finalement que f (X) \ f (Y ) = f (X \Y ).
5) ⇒ 1) Soit (x1 , x2 ) ∈ E 2 tel que x1 6= x2 . Posons X = {x1 , x2 } et Y = {x2 }. On a donc Y ⊂ X. Par hypothèse f (X \Y ) = f (X) \ f (Y )
ce qui fournit f ({x1 }) = f ({x1 , x2 }) \ f ({x2 }) ou encore, { f (x1 )} = { f (x1 ), f (x2 )} \ { f (x2 )}. Maintenant, si f (x1 ) = f (x2 ) alors
{ f (x1 ), f (x2 )} \ { f (x2 )} = ∅ (et pas { f (x1 )}). Donc f (x1 ) 6= f (x2 ). On a montré que f est injective.
Considérons la restriction suivante de f : f| : [0, 2π[−→ U, t 7→ eit . Montrons que cette nouvelle application f| est bijective. Ici U est le
cercle unité de C donné par l’équation (|z| = 1).
• f| est surjective car tout nombre complexe de U s’écrit sous la forme polaire eiθ , et l’on peut choisir θ ∈ [0, 2π[.
• f| est injective :
0
f| (t) = f| (t 0 ) ⇔ eit = eit
⇔ t = t 0 + 2kπ avec k ∈ Z
⇔ t = t 0 car t,t 0 ∈ [0, 2π[ et donc k = 0.
f (x) = f (y) ⇒ x2 − 1 = y2 − 1
⇒ x = ±y or x, y ∈ [1, +∞[ donc x, y sont de même signe
⇒ x = y.
√
• f est surjective : soit y ∈ [0, +∞[. Nous cherchons un élément x ∈ [1, +∞[ tel que y = f (x) = x2 − 1 . Le réel x = y+1
convient !
1. f est dérivable sur I =] − ∞, 2], et pour x ∈] − ∞, 2[, f 0 (x) = 2x − 4 < 0. f est donc continue et strictement décroissante
sur ] − ∞, 2]. Par suite, f réalise une bijection de ] − ∞, 2] sur f (] − ∞, 2]) = [ f (2), lim f [= [−1, +∞[= J. On note g
−∞
l’application de I dans J qui, à x associe x2 − 4x + 3(= f (x)). g est bijective et admet donc une réciproque. Déterminons
g−1 . Soit y ∈ [−1, +∞[ et x ∈] − ∞, 2].
y = g(x) ⇔ y = x2 − 4x + 3 ⇔ x2 − 4x + 3 − y = 0.
√ √ √
Or, ∆0 = 4 − (3 − y) = y + 1 ≥ 0. Donc, x = 2 + y + 1 ou x = 2 − y + 1. Enfin, x ∈] − ∞, 2] et donc, x = 2 − y + 1.
En résumé,
942
p
∀x ∈] − ∞, 2], ∀y ∈ [−1, +∞[, y = g(x) ⇔ x = 2 − y + 1.
On vient de trouver g−1 :
√
∀x ∈ [−1, +∞[, g−1 (x) = 2 − x + 1.
2. On vérifie facilement que f réalise une bijection de ] − 2, +∞[ sur ] − ∞, 2[, notée g. Soient alors x ∈] − 2, +∞[ et
y ∈] − ∞, 2[.
2x − 1 2y + 1
y = g(x) ⇔ y = ⇔ x(−y + 2) = 2y + 1 ⇔ x = .
x+2 −y + 2
2y+1
(on a ainsi trouvé au plus une valeur pour x à savoir x = −y+2 , mais il n’est pas nécessaire de vérifier que cette expression
est bien définie et élément de ] − 2, +∞[ car on sait à l’avance que y admet au moins un antécédent dans ] − 2, +∞[, et
c’est donc nécessairement le bon). En résumé,
2y + 1
∀x ∈] − 2, +∞[, ∀y ∈] − ∞, 2[, y = g(x) ⇔ x = .
−y + 2
On vient de trouver g−1 :
√ 1 y2
f (x) = y ⇔ 2x + 3 − 1 = y ⇔ x = (−3 + (y + 1)2 ) ⇔ x = + y − 1.
2 2
3 2
En résumé, ∀x ∈ − 2 , +∞ , ∀y ∈ [−1, +∞[, y = g(x) ⇔ x = y2 + y − 1. On vient de trouver g−1 :
4. f est définie sur R, impaire. Pour x ∈ [0, +∞[, 0 ≤ f (x) = 1+xx 1+x
< 1+x = 1. Donc, f ([0, +∞[) ⊂ [0, 1[. Par parité, f (] −
∞, 0]) ⊂] − 1, 0] et même f (] − ∞, 0[) ⊂] − 1, 0[ car l’image par f d’un réel strictement négatif est un réel strictement
négatif. Finalement, f (R) ⊂] − 1, 1[. Vérifions alors que f réalise une bijection de R sur ] − 1, 1[. Soit y ∈ [0, 1[ et x ∈ R.
L’égalité f (x) = y impose à x d’être dans [0, +∞[. Mais alors
x y
f (x) = y ⇔ =y⇔x= .
1+x 1−y
Le réel x obtenu est bien défini, car y 6= 1, et positif, car y ∈ [0, 1[. On a montré que :
y
∀y ∈ [0, 1[, ∃!x ∈ R/ y = f (x) (à savoir x = ).
1−y
Soit y ∈] − 1, 0[ et x ∈ R. L’égalité f (x) = y impose à x d’être dans ] − ∞, 0[. Mais alors
x y
f (x) = y ⇔ =y⇔x= .
1−x 1+y
Le réel x obtenu est bien défini, car y 6= −1, et strictement négatif, car y ∈] − 1, 0[. On a montré que :
y
∀y ∈] − 1, 0[, ∃!x ∈ R/ y = f (x) (à savoir x = ).
1+y
Finalement,
943
1. Montrons que la restriction de f à D, notée g, est bien une application de D dans P. Soit z ∈ D. On a |z| < 1 et en
particulier z 6= i. Donc, f (z) existe. De plus,
1 1 z + i z̄ − i 1 2zz̄ − 2 |z|2 − 1
Re( f (z)) = ( f (z) + f (z)) = + = = < 0.
2 2 z − i z̄ + i 2 (z − i)(z − i) |z − i|2
Donc, f (z) est élément de P. g est donc une application de D dans P.
2. Montrons que g est injective. Soit (z, z0 ) ∈ D2 .
z + i z0 + i
g(z) = g(z0 ) ⇒ = ⇒ iz0 − iz = iz − iz0 ⇒ 2i(z0 − z) = 0 ⇒ z = z0 .
z − i z0 − i
3. Montrons que g est surjective. Soient z ∈ D et Z ∈ P.
z+i i(Z + 1)
g(z) = Z ⇔ =Z⇔z= (car Z 6= 1,
z−i Z −1
i(Z+1)
(ce qui montre que Z admet au plus un antécédent dans D, à savoir z = Z−1 (mais on le sait déjà car g est injective).
i(Z+1)
Il reste cependant à vérifier que Z−1 est effectivement dans D). Réciproquement, puisque Re(Z) < 0,
i(Z+1) |Z+1|
Z−1 = |Z−1| < 1
(Z étant strictement plus proche de −1 que de 1) et z ∈ D. Finalement g est une bijection de D sur P, et :
∀z ∈ P, g−1 (z) =
i(z+1)
z−1 .
f est bien une application de N2 dans N car, pour tout couple (x, y) d’entiers naturels, l’un des deux entiers x + y ou x + y + 1 est pair et
(x+y)(x+y+1) (x+y)(x+y+1)
donc, 2 est bien un entier naturel (on peut aussi constater que 2 = 1 + 2 + ... + (x + y) est entier pour x + y ≥ 1).
2
Remarque. La numérotation de N a été effectuée de la façon suivante :
0 1 2 3 ... x ...
0 0 1 3 6
1 2 4 7
2 5 8
3 9
.
.
.
y
.
.
.
(x+y)(x+y+1)
Sur une parallèle à la droite d’équation y = −x, la somme x + y est constante. Il en est de même de l’expression 2 et quand
p(p+1) (p+1)(p+2)
on descend de 1 en y, on avance de 1 dans la numérotation. Lemme. ∀n ∈ N, ∃!p ∈ N/ 2 ≤ n < 2 . Démonstration.
p(p+1)
Pour démontrer ce lemme, on pourrait se contenter de constater que la suite des nombres triangulaires 2 est strictement
p≥0
croissante. Néanmoins, on va fournir explicitement p en fonction de n. Soient n et p deux entiers naturels.
p(p + 1) (p + 1)(p + 2)
≤n< ⇔ p2 + p − 2n ≤ 0 et p2 + 3p + 2 − 2n > 0
2 2
√ √ √
−1 + 8n + 1 −3 + 8n + 1 −1 + 8n + 1
⇔ p≤ et p > = −1 +
2 2 2
√ √
−1 + 8n + 1 −1 + 8n + 1
⇔ p≤ < p+1 ⇔ p = E .
2 2
944
Le lemme est démontré. Montrons que f est surjective (et au passage, déterminons
( l’antécédent d’un entier
( n donné). Soient n un
√ x + y = p y = n− 2
p(p+1)
entier naturel et p = E −1+ 2 8n+1 (p est un entier naturel). On pose p(p+1) ou encore .
y = n− 2 p(p+3)
x = p−y = 2 −n
(x+y)(x+y+1) p(p+1) p(p+1)
Tout d’abord, y + 2 = n− 2 + 2 = n. Mais il reste encore à vérifier que x et y ainsi définis (qui sont à l’évidence
p(p+1) p(p+1)
des entiers relatifs) sont bien des entiers naturels. Puisque 2 est un entier naturel et que n ≥ 2 , y est bien un entier naturel.
p(p+3) p(p+1)
Ensuite, 2 = 2 + p est aussi un entier naturel et de plus,
p(p + 3) p(p + 3) (p + 1)(p + 2)
−n ≥ − − 1 = 0,
2 2 2
√
et x est bien un entier naturel. Ainsi, pour n naturel donné, en posant p = E −1+ 2 8n+1 puis x =
p(p+3) p(p+1)
2 − n et y = n − 2 , x et
y sont des entiers naturels tels que f ((x, y)) = n. f est donc surjective. Montrons que f est injective. Pour cela, on montre que si x et
(x+y)(x+y+1) p(p+1)
y sont des entiers naturels vérifiant y + 2 = n, alors nécessairement, x + y = p (et y = n − 2 ). Soient donc x et y deux
entiers naturels. On a :
Pour x = 1 et x = −1 nous obtenons respectivement les assertions (a) et (b). En dérivant la fonction f et en calculant f 0 (1), nous
obtenons (b). Pour (d) il faut dériver une nouvelle fois.
A = (1 + i)n a pour module 2n/2 et pour argument n π4 (et B est son conjugué). On en tire grâce à la formule du binôme, et en séparant
partie réelle et partie imaginaire : S1 = 2n/2 cos n π4 et et S2 = 2n/2 sin n π4 . On a aussi S1 = A+B B−A
2 et S2 = 2 i.
945
Correction de l’exercice 171 N
L’application Φ est une bijection : son inverse est Φ elle-même.
Supposons que E soit un ensemble fini. Notre bijection Φ envoie un ensemble Q ⊂ P(E) sur un ensemble de même cardinal.
Choisissons E un ensemble à n éléments, et soit p ≤ n. Soit Q ⊂ P(E) :
Q = {F ⊂ E, CardF = p} .
p p
Nous savons que CardQ = Cn (c’est la définition de Cn ). De plus
n−p n−p p
Donc CardΦ(Q) = Cn . Et comme Φ est une bijection, CardΦ(Q) = Card(Q), donc Cn = Cn .
1.
2. 0 si p < n, (−1)n si p = n.
3.
n(n+1)
1. Γ0n = 1, Γ1n = n, Γ2n = 2 , Γn2 = n + 1.
2.
3.
946
E(n/2) n E((n−1)/2) n
2. Soit n un entier naturel non nul. Posons S1 = ∑k=0 2k et S2 = ∑k=0 2k+1 . Alors
n
n
S1 − S2 = ∑ (−1)k = (1 − 1)n = 0 (car n ≥ 1),
k=0 k
n
et donc S1 = S2 . Puis S1 + S2 = ∑nk=0 k = 2n , et donc S1 = S2 = 2n−1 .
n n n n n
∀n ∈ N∗ , n
0 + 2 + 4 +... = 1 + 3 + 5 +... = 2
n−1 .
3. En posant j = e2iπ/3 , on a :
n n n
n n k n 2k
∑ = (1 + 1)n = 2n , ∑ j = (1 + j)n et ∑ j = (1 + j2 )n .
k=0 k k=0 k k=0 k
En additionnant ces trois égalités, on obtient
n
n
∑ k (1 + jk + j2k ) = 2n + (1 + j)n + (1 + j2 )n .
k=0
Maintenant,
- si k ∈ 3N, il existe p ∈ N tel que k = 3p et 1 + jk + j2k = 1 + ( j3 ) p + ( j3 )2p = 3 car j3 = 1.
- si k ∈ 3N + 1, il existe p ∈ N tel que k = 3p + 1 et 1 + jk + j2k = 1 + j( j3 ) p + j2 ( j3 )2p = 1 + j + j2 = 0
- si k ∈ 3N + 2, il existe p ∈ N tel que k = 3p + 2 et 1 + jk + j2k = 1 + j2 ( j3 ) p + j4 ( j3 )2p = 1 + j2 + j = 0.
E(n/3) n
Finalement, ∑nk=0 nk (1 + jk + j2k ) = 3 ∑k=0 3k . Par suite,
E(n/3)
n 1 1
∑ = (2n + (1 + j)n + (1 + j2 )n ) = (2n + 2 Re((1 + j)n ))
k=0 3k 3 3
1 1 nπ
= (2n + 2 Re((− j2 )n )) = (2n + 2 cos )
3 3 3
4. Pour 1 ≤ k ≤ n, on a
n n! (n − 1)! n−1
k =k =n =k .
k k!(n − k)! (k − 1)!((n − 1) − (k − 1))! k−1
2n
5. n est le coefficient de xn dans le développement de (1 + x)2n . Mais d’autre part ,
n
n k n n k
(1 + x)2n = (1 + x)n (1 + x)n = ( ∑ x )( ∑ x ).
k=0 k k=0 k
n n2
Dans le développement de cette dernière expression, le coefficient de xn vaut ∑nk=0 nk n−k ou encore ∑nk=0 k . Deux
polynômes sont égaux si et seulement si ils ont mêmes coefficients et donc
n 2
2n n
=∑ .
n k=0 k
6. 1ère solution. Pour x réel, posons P(x) = ∑nk=1 k nk xk−1 .
Pour x réel,
n
n k 0
P(x) = ( ∑ x ) = ((1 + x)n )0 = n(1 + x)n−1 .
k=0 k
En particulier, pour x = 1, on obtient :
n
n
∑ k k = n(1 + 1)n−1 = n2n−1 .
k=1
2ème solution. D’après 4),
n n−1
n
n n−1 n−1
∑k = ∑n =n ∑ = n(1 + 1)n−1 = n2n−1 .
k=1 k k=1 k−1 k=0 k
k+1
1ère solution. Pour x réel, posons P(x) = ∑nk=0 nk xk+1 . On a
n
0 n k
P (x) = ∑ x = (1 + x)n ,
k=0 k
et donc, pour x réel,
Z x Z 1
1
P(x) = P(0) + P0 (t) dt = (1 + t)n dt = ((1 + x)n+1 − 1).
0 0 n+1
947
En particulier, pour x = 1, on obtient
n
n
k 2n+1 − 1
∑ k+1 = n+1
.
k=0
n n+1
2ème solution. D’après 4), (n + 1) k = (k + 1) k+1 et donc
n n+1
n n
1 n+1 n + 1k+1 1 2n+1 − 1
∑ k +k 1 = ∑ ∑ = = ((1 + 1)n+1 − 1) = .
k=0 k=0 n + 1 n + 1 k=1 k n + 1 n+1
p+k+1 p+k p
7. Pour 1 ≤ k ≤ n − p, p+k
p = p+1 − p+1 (ce qui reste vrai pour k = p en tenant compte de p+1 = 0). Par suite,
Interprétationdans le triangle de PASCAL . Quand on descend dans le triangle de PASCAL, le long de la colonne p, du
coefficient pp (ligne p) au coefficient np (ligne n), et que l’on additionne ces coefficients, on trouve n+1
p+1 qui se trouve
une ligne plus bas et une colonne plus loin.
R1
0 (1 − x
8. (a) Pour n naturel donné, posons In = 2 )n dx. Une intégration par parties fournit :
Z 1 Z 1 Z 1
In − In+1 = ((1 − x2 )n − (1 − x2 )n+1 ) dx = x2 (1 − x2 )n dx = x.x(1 − x2 )n+1 dx
0 0 0
1 Z 1
(1 − x2 )n+1 1 1
= −x + (1 − x2 )n+1 dx = In+1
2(n + 1) 0 2(n + 1) 0 2(n + 1)
2n 2n 2n − 2 2 (2n)(2n − 2)...2
In = In−1 = ... I0 = .
2n + 1 2n + 1 2n − 1 3 (2n + 1)(2n − 1)...3.1
n n n Z 1
n 2 n 4 n 2n
1− 1
+ 2
+ ... + (−1)n n
= (1 − x + x + ... + (−1)n x ) dx
3 5 2n + 1 0 1 2 n
Z 1
(2n)(2n − 2)...2
= (1 − x2 )n dx = In = .
0 (2n + 1)(2n − 1)...3.1
9
9 9
(a − b + 2c)9 = ∑ k (a − b)k
(2c)9−k
= (a − b)9
+ ... + (a − b)6 (2c)3 + ... + (2c)9 .
k=0 6
Ensuite,
6
6 k 6 4 2
(a − b) = ∑6
a (−b)6−k
= a − ... +
6
a b − .. + b6 .
k=0 k 4
948
Correction de l’exercice 190 N
n k+1 n−k−1
uk+1 k+1 a b n−k a
= n k n−k = .
uk k a b
k+1 b
Par suite,
uk+1 n−k a na − b
>1⇔ > 1 ⇔ (n − k)a > (k + 1)b ⇔ k < .
uk k+1 b a+b
a+b > n − 1 (ce qui équivaut à n < b ), alors la suite (uk )0≤k≤n est strictement croissante et le plus grand terme est
1er cas. Si na−b a
le dernier : an .
a+b ≤ 0 (ce qui équivaut à n ≤ a ), alors la suite (uk )0≤k≤n est strictement décroissante et le plus grand terme est
2ème cas. Si na−b b
le premier : b .n
a+b ≤ n − 1. Dans ce cas, la suite est strictement croissante puis éventuellement momentanément constante,
3ème cas. Si 0 < na−b
suivant que na−b
a+b soit un entier ou non, puis strictement décroissante (on dit que la suite u est unimodale).
Si na−b
a+b ∈
/ N, on pose k = E( na−b
a+b ) + 1, la suite u croit strictement jusqu’à ce rang puis redécroit strictement. Le plus grand
des termes est celui d’indice k, atteint une et une seule fois.
a+b ∈ N, le plus grand des termes est atteint deux fois à l’indice k et à l’indice k + 1.
Si na−b
√ n
n √ k n−k E(n/2) n √ 2k n−2k E((n−1)/2) n √ 2k+1 n−2k−1
(2 + 3)n = ∑ 3 2 = ∑ 3 2 + ∑ 3 2
k=0 k k=0 2k k=0 2k + 1
E(n/2)
n k n−2k √ E((n−1)/2) n
= ∑ 3 2 + 3 ∑ 3k 2n−2k−1 .
k=0 2k k=0 2k + 1
949
√ √ √ √
2. On note que (2 + 3)n + (2 − 3)n = (an + bn 3) + (an − bn 3) = 2an . Mais,
√
0 < (2 − 3)n < 1.
Par suite,
√ √ √ √
(2 + 3)n < (2 + 3)n + (2 − 3)n = 2an < (2 + 3)n + 1,
ou encore
√
2an − 1 < (2 + 3)n < 2an .
√ √
On en déduit que E((2 + 3)n ) = 2an − 1 et donc queE((2 + 3)n ) est un entier impair.
et de même card(Pi (E)) ≤ cardP p (E). Finalement, card(Pi (E)) = cardP p (E).
2. Soient E = {a1 , ..., an } un ensemble à n éléments et a un élément fixé de E. Soit k ∈ {1, ..., n − 1}.
k−1 k−1 k−1 k−1
Il y a Cn−1 parties à k éléments qui contiennent a. Donc, nCn−1 (= Cn−1 + ... + Cn−1 ) est donc la somme du nombre
de parties à k éléments qui contiennent a1 et du nombre de parties à k éléments qui contiennent a2 ... et du nombre de
parties à k éléments qui contiennent an .
Dans cette dernière somme, chaque partie à k éléments de E a été comptée plusieurs fois et toutes les parties à k éléments
(en nombre égal à Cnk ) ont été comptés un même nombre de fois. Combien de fois a été comptée {a1 , a2 ...ak } ? Cette
partie a été comptée une fois en tant que partie contenant a1 , une fois en tant que partie contenant a2 ... et une fois comme
partie contenant ak et donc a été comptée k fois.
k−1
Conclusion : kCnk = nCn−1 .
3. Soit E = {a1 , ..., an , b1 , ..., bn } un ensemble à 2n éléments. Il y a C2n
n parties à n éléments de E. Une telle partie a
k éléments dans {a1 , ..., an } et n − k dans {b1 , ..., bn } pour un certain k de {0, ..., n}. Il y a Cnk choix possibles de k
éléments dans {a1 , ..., an } et Cnn−k choix possibles de n − k éléments dans {b1 , ..., bn } pour k donné dans {0, ..., n} et
quand k varie de 0 à n, on obtient :
n n
n
C2n = ∑ CnkCnn−k = ∑ (Cnk )2 .
k=0 k=0
k k k
an+1,k = i
∑ an,i = ∑ Cn+i−1 i+1
= 1 + ∑ (Cn+i −Cn+i
i k+1
) = 1 +Cn+k − 1 = Cn+k
k+1
,
i=0 i=0 i=1
950
On a montré par récurrence que ∀n ∈ N∗ , ∀k ∈ N, an,k = Cn+k−1
k .
Ces trois ensembles sont disjoints deux à deux donc : Card A ∪ B = Card A \ (A ∩ B) + Card B \ (A ∩ B) + Card A ∩ B.
Mais pour R ⊂ S nous avons Card S \ R = Card S − Card R.
Donc Card A ∪ B = Card A − Card A ∩ B + Card B − Card A ∩ B + Card A ∩ B.
Donc Card A ∪ B = Card A + Card B − Card A ∩ B.
Appliquons ceci à A∆B = (A ∪ B) \ (A ∩ B) :
Fixons un élément de A ; dans E \ A (de cardinal n − p), nous pouvons choisir Cn−p
k ensembles à k éléments (k = 0, 1, . . . , n). Le nombre
d’ensembles dans le complémentaire de A est donc
n−p
k
∑ Cn−p = 2n−p .
k=0
Pour le choix d’un élément de A nous avons p choix, donc le nombre total d’ensembles qui vérifie la condition est :
p2n−p .
3. Il est beaucoup plus facile de compter d’abord les mains qui ne contiennent aucun valet : il faut choisir 5 cartes parmi 48
5 mains ne contenant aucun valet. Les autres mains sont les mains qui contiennent
(on exclut les valets) ; il y a donc C48
au moins un valet : il y en a donc C52 −C48
5 5 .
4. Nous allons d’abord compter le nombre de mains que ne contiennent pas de roi ou pas de dame. Le nombre de mains qui
5 (comme la question 3.). Le nombre de mains qui ne contiennent pas de dame est aussi
ne contiennent pas de roi est C48
5
C48 . Le nombre de mains ne contenant pas de roi ou pas de dame n’est pas C48 5 + C5 , car on aurait compté deux fois
48
5
les mains ne contenant ni roi, ni dame (il y a C44 telles mains). Le nombre de mains ne contenant pas de roi ou pas de
dame est donc : 2C485 −C5 (on retire une fois les mains comptées deux fois !). Ce que nous cherchons ce sont toutes les
44
autres mains : celles qui contiennent au moins un roi et au moins une dame. Leur nombre est donc : C525 − 2C5 +C5 .
48 44
1. (6!)2
2. 4! × 8!
3. 2!2!4!4!
4. 66 × 126 , 44 × 128 , 22 × 42 × 64 × 124 .
1. (2n)!.
951
2. 2(n!)2 .
3. 2n+1 × n!.
4. 4 × n!.
2
1. nn .
2. nn(n+1)/2 .
2
3. n × n(n−1) .
4. n × nn(n−1)/2 .
1.
2.
3. (a) ∑nk=1 (−1)kCnk (n − k) p .
(−1)k n!
(b) ∑nk=1 k! .
1.
2. Récurrence. Égalité pour n ≤ 2 ou les Ai 3 à 3 disjoints.
1. Rn = ∑n−1 k
k=0 Cn−1 Rk avec R0 = 1.
2. 1,1,2,5,15,52,203.
1. 1,2,5.
2. tn = ∑n−1
k=1 tk tn−k .
952
On a compté chaque partition autant de fois qu’il y a de permutations des p classes à savoir p!. Le nombre cherché est donc :
On note respectivement x, y et z le nombre de pièces de 10, 20 et 50 centimes. Il s’agit de résoudre dans N3 l’équation 10x + 20y + 50z =
10000 ou encore x + 2y + 5z = 1000.
Soit k ∈ N. x + 2y = k ⇔ x = k − 2y et le nombre de solutions de cette équation est :
E(k/2)
k
∑ 1 = E( ) + 1.
k=0 2
Pour 0 ≤ z ≤ 200 donné, le nombre de solutions de l’équation x + 2y = 1000 − 5z est donc E( 1000−5z
2 ) + 1. Le nombre de solutions en
nombres entiers de l’équation x + 2y + 5z = 1000 est donc
200
1000 − 5z 200
−5z 200
−5z 200
−5z
∑ (E( 2
) + 1) = ∑ (E(
2
) + 501) = 201.501 + ∑ E(
2
) = 100701 + ∑ E(
2
).
z=0 z=0 z=0 z=0
Maintenant
200
−5z 100
−5(2k − 1) −5(2k) 100
5 100
100.101
∑ E( ) = ∑ (E( ) + E( )) = ∑ (E(−5k + ) − 5k) = ∑ (−10k + 2) = 200 − 10 .
z=0 2 k=1 2 2 k=1 2 k=1 2
Le nombre de solutions cherchés est donc 100701 − 50300 = 50401. Il y a 50401 façons de payer 100 euros avec des pièces de 10, 20
et 50 centimes.
1.
n
card(Sn ) − card(A1 ∪ A2 ... ∪ An ) = card(Sn ) − ∑ card(Ai ) + ∑ card(Ai ∩ A j )
i=1 i< j
− ... + (−1) k
∑ card(Ai1 ∩ ...Aik ) + ...
i1 <i2 <...<ik
+ (−1)n card(A1 ∩ ... ∩ An ).
953
Ai est l’ensemble des permutations qui fixent i. Il y en a (n − 1)! ( nombre de permutations de {1, ..., n} \ {i}). Ai ∩ A j
est l’ensemble des permutations qui fixent i et j. Il y en a (n − 2)!. Plus généralement, card(Ai1 ∩ ... ∩ Aik ) = (n − k)!.
D’autre part, il y a n = Cn1 entiers i dans {1, n} puis Cn2 couples (i, j) tels que i < j et plus généralement, il y a Cnk k-uplets
(i1 , ..., ik ) tels que i1 < i2 < ... < ik . Le nombre de dérangements est
n n
n! (−1)k
n! + ∑ (−1)k k!(n − k)! (n − k)! = n! ∑ .
k=1 k=0 k!
Ainsi le « problème des chapeaux »admet pour réponse
n
(−1)k
pn = ∑ .
k=0 k!
Montrons que cette suite tend très rapidement vers 1e = 0, 36... quand n tend vers l’infini.
(On adapte un calcul déjà mené pour le nombre e.)
(−1)k R 1 (1−t)n −t
Montrons que ∀n ∈ N, e−1 = ∑nk=0 k! + (−1)n+1 0 n! e dt.
R 1 (1−t)n −t R 1 −t −1 et donc, on a bien e−1 = 1 − R 1 e−t dt.
Pour n = 0, (−1)n+1 O n! e dt = − 0 e dt = −1 + e 0
(−1)k n+1 R 1 (1−t) −t
n
−1
Soit n ≥ 0. Supposons que e = ∑k=0 n + (−1) e dt.
k! 0 n!
Une intégration par parties fournit
Z 1 1 Z 1 Z 1
(1 − t)n −t (1 − t)n+1 −t (1 − t)n+1 −t 1 (1 − t)n+1 −t
e dt = − e − e dt = − e dt.
0 n! (n + 1)! 0 0 (n + 1)! (n + 1)! 0 (n + 1)!
Mais alors,
Z 1
n+1
(−1)k (1 − t)n+1 −t
e−1 = ∑ k! + (−1)n+2 e dt.
k=0 0 (n + 1)!
Le résultat est démontré par récurrence.
On en déduit que
Z 1 Z Z 1
1 (1 − t)n −t 1 (1 − t)n (1 − t)n 1
|pn − | = (−1)n+1
e dt = e−t dt ≤ dt = .
e 0 n! 0 n! 0 n! (n + 1)!
Ceci montre que pn tend très rapidement vers 1e .
choix et leur image commune : n images possibles ce qui fournit nCn+1 choix d’une paire de {1, ..., n + 1} et de leur image commune.
2
n(n+1) n.(n+1)!
Puis il y a (n − 1)! choix des images des n − 1 éléments restants. Au total, il y a n! 2 = 2 surjections de {1, ..., n + 1} sur
{1, ..., n}.
954
1. On a bien sûr P(1) = 2. Soit n ≥ 1. On trace n droites vérifiant les conditions de l’énoncé. Elles partagent le plan en
P(n) régions. On trace ensuite Dn+1 , une (n + 1)ème droite. Par hypothèse, elle coupe chacune des n premières droites
en n points deux à deux distincts. Ces n points définissent (n + 1) intervalles sur la droite Dn+1 . Chacun de ces (n + 1)
intervalles partage une des P(n) régions déjà existantes en deux régions et rajoute donc une nouvelle région. Ainsi,
P(n + 1) = P(n) + (n + 1).
Soit n ≥ 2.
n−1 n−1 n
n(n + 1)
P(n) = P(1) + ∑ (P(k + 1) − P(k)) = 2 + ∑ (k + 1) = 1 + ∑ k = 1 + 2
k=1 k=1 k=1
n2 + n + 2
=
2
ce qui reste vrai pour n = 1.
2. On a bien sûr Q(1) = 2.Soit n ≥ 1. On trace n plans vérifiant les conditions de l’énoncé. Ils partagent l’espace en
Q(n) régions. On trace ensuite Pn+1 , un (n + 1)ème plan. Par hypothèse, il recoupe chacun des n premiers plans en n
n(n+1)
droites vérifiant les conditions du 1). Ces n droites délimitent P(n) = 1 + 2 régions sur le plan Pn+1 . Chacune de
ces régions partage une des Q(n) régions déjà existantes en deux régions et rajoute donc une nouvelle région. Ainsi,
2
Q(n + 1) = Q(n) + P(n) = Q(n) + n +n+2 2 .
Soit n ≥ 2.
n−1 n−1 2
k +k+2 1 n−1 2 1 n−1
Q(n) = P(1) + ∑ (Q(k + 1) − Q(k)) = 2 + ∑ 2
) = 2 + (n − 1) + ∑k +2 ∑k
2 k=1
k=1 k=1 k=1
(n − 1)n(2n − 1) n(n − 1) n3 + 5n + 6
= (n + 1) + + =
12 4 6
n/k 1 2 3 4 5
1 1 0 0 0 0
2 1 1 0 0 0
3 1 3 1 0 0
4 1 7 6 1 0
5 1 15 25 10 1
Exprimons maintenant en fonction des Pnk , le nombre de surjections d’un ensemble à n éléments dans un ensemble à p éléments.
Si p > n, il n’y a pas de surjections de En dans E p (où En et E p désignent des ensembles à n et p éléments respectivement).
On suppose dorénavant p ≤ n. La donnée d’une surjection f de En sur E p équivaut à la donnée d’une partition de l’ensemble En en p
classes (chaque élément d’une même classe ayant même image par f ) puis d’une bijection de l’ensemble des parties de la partition vers
Ep.
Au total, il y a donc p!Pnk surjections d’un ensemble à n éléments dans un ensemble à p éléments pour 1 ≤ p ≤ n.
1. a = 33, b = −200.
2.
1. Récurrence sur n.
955
2. Si a > n, alors a = b + 1 avec b ≥ n, donc f (b) ≥ n, donc f ( f (b)) ≥ f (a). Contradiction.
3.
Ensuite,
n−1
k n−1
k n(n − 1)
∑ − ln(1 − 365 ) ≥ ∑ 365 = 730
.
k=1 k=1
Ainsi,
√
1 n(n − 1) 1 + 1 + 2920 ln 2
pn ≥ ⇐ ≥ ln 2 ⇔ n2 − n − 730 ln 2 ≥ 0 ⇔ n ≥ = 22, 99... ⇔ n ≥ 23.
2 730 2
Finalement, dans un groupe d’au moins 23 personnes, il y a plus d’une chance sur deux que deux personnes au moins aient la même
date d’anniversaire.
1. Notre calendrier est 400 ans périodique (et presque 4.7 = 28 ans périodique). En effet,
(a) la répartition des années bissextiles est 400 ans périodique (1600 et 2000 sont bissextiles mais 1700, 1800 et 1900
ne le sont pas (entre autre pour regagner 3 jours tous les 400 ans et coller le plus possible au rythme du soleil))
(b) il y a un nombre entier de semaines dans une période de 400 ans. En effet, sur 400 ans, le quart des années, soit
100 ans, moins 3 années sont bissextiles et donc sur toute période de 400 ans il y a 97 années bissextiles et 303
années non bissextiles.
Une année non bissextile de 365 jours est constituée de 52.7 + 1 jours ou encore d’un nombre entier de semaines
plus un jour et une année bissextile est constituée d’un nombre entier de semaine plus deux jours.
Une période de 400 ans est donc constituée d’un nombre entier de semaines plus : 97.2 + 303.1 = 194 + 303 =
497 = 7.71 jours qui fournit encore un nombre entier de semaines.
2. Deux périodes consécutives de 28 ans ne contenant pas d’exception (siècles non bissextiles) reproduisent le même
calendrier. En effet, les 7 années bissextiles fournissent un nombre entiers de semaines plus 2.7 jours = 2 semaines et
les 21 années non bissextiles fournissent un nombre entier de semaines plus 21.1 jours = 3 semaines.
3. D’après ce qui précède, il suffit de compter les 1ers de l’an qui tombe un dimanche ou un samedi sur une période de 400
ans donnée, par exemple de 1900 à 2299 (inclus).
On décompose cette période comme suit :
1900, 1901 → 1928, 1929 → 1956, 1957 → 1984, 1985 → 2012, 2013 → 2040, 2041 → 2068, 2069 → 2096,
2097 → 2100, 2101 → 2128, 2129 → 2156, 2157 → 2184, 2185 → 2200, 2201 → 2228 2229 → 2256,
2257 → 2284, 2285 → 2299.
956
4. On montre ensuite que sur toute période de 28 ans sans siècle non bissextile, le premier de l’an tombe un même nombre
de fois chaque jour de la semaine (Lundi, mardi,..). (La connaissance des congruences modulo 4 et 7 seraient bien
utile). Quand on passe d’une année non bissextile à l’année suivante, comme une telle année contient un nombre entier
de semaines plus un jour, le 1er de l’an tombe un jour plus tard l’année qui suit et deux jours plus tard si l’année est
bissextile. Par exemple,
1er janvier 1998 : jeudi 1999 : vendredi 2000 : samedi 2001 : Lundi 2002 : Mardi 2003 : Mercredi 2004 : Jeudi
2005 : samedi...
Notons A,B,C,D,E,F,G les jours de la semaine. Sur une période de 28 ans sans siècle non bissextile finissant par exemple
une année bissextile, on trouve la séquence suivante :
ABCD FGAB DEFG BCDE GABC EFGA CDEF (puis çà redémarre ABCD...) soit 4A, 4B, 4C, 4D, 4E, 4F, et 4G.
5. Il reste à étudier les périodes à exception (soulignées dans le 3)).
Détermination du 1er janvier 1900. Le 1er janvier 1998 était un jeudi . Il en est donc de même du 1er janvier 1998-28 =
1970 et des premiers janvier 1942 et 1914 puis on remonte :
1914 Jeudi 1913 Mercredi 1912 Lundi 1911 Dimanche 1910 Samedi 1909 Vendredi 1908 Mercredi 1907 Mardi 1906
Lundi 1905 Dimanche 1904 Vendredi 1903 Jeudi 1902 Mercredi 1901 Mardi 1900 Lundi (1900 n’est pas bissextile)
Les premiers de l’an 2000, 2028 , 2056 et 2084 sont des samedis, 2088 un jeudi, 2092 un mardi, 2096 un dimanche et
donc 2097 mardi 2098 mercredi 2099 jeudi 2100 vendredi.
2101 est un samedi de même que 2129, 2157, 2185 ce qui donne de 2185 à 2200 inclus la séquence :
S D L Ma J V S D Ma Me J V D L Ma Me
2201 est un jeudi de même que 2285 ce qui donne de 2285 à 2299 inclus la séquence :
J V S D Ma Me J V D L Ma Me V S D
Le décompte des Lundis , mardis ... soulignés est : 6D 4L 6Ma 5Me 5J 6V 4S. Dans toute période de 400 ans, le 1er de l’an tombe 2
fois de plus le dimanche que le samedi et donc plus souvent le dimanche que le samedi.
Écrivons la décomposition de 15! = 1.2.3.4 . . . 15 en facteurs premiers. 15! = 211 .36 .53 .72 .11.13. Un diviseur de 15! s’écrit d =
2α .3β .5γ .7δ .11ε .13η avec 0 ≤ α ≤ 11, 0 ≤ β ≤ 6, 0 ≤ γ ≤ 3, 0 ≤ δ ≤ 2, 0 ≤ ε ≤ 1, 0 ≤ η ≤ 1. De plus tout nombre d de cette
forme est un diviseur de 15!. Le nombre de diviseurs est donc (11 + 1)(6 + 1)(3 + 1)(2 + 1)(1 + 1)(1 + 1) = 4032.
Il sagit de calculer 1001000 modulo 13. Tout d’abord 100 ≡ 9 (mod 13) donc 1001000 ≡ 91000 (mod 13). Or 92 ≡ 81 ≡ 3 (mod 13),
93 ≡ 92 .9 ≡ 3.9 ≡ 1 (mod 13), Or 94 ≡ 93 .9 ≡ 9 (mod 13), 95 ≡ 94 .9 ≡ 9.9 ≡ 3 (mod 13). Donc 1001000 ≡ 91000 ≡ 93.333+1 ≡
(93 )333 .9 ≡ 1333 .9 ≡ 9 (mod 13).
Le reste de la division euclidienne de 7n + 1 par 8 est donc (−1)n + 1 donc Si n est impair alors 7n + 1 est divisible par 8. Et si n est
pair 7n + 1 n’est pas divisible par 8.
Ecrire n = p2 + q2 et étudier le reste de la division euclidienne de n par 4 en distinguant les différents cas de parité de p et q.
957
Correction de l’exercice 265 N
Pour 2. Si p divise b − a alors p divise aussi bn − an d’après la formule (∗).
Pour 3. On utilise le résultat de la question précédente avec n = p − k − 1 pour écrire b p−k−1 en fonction de a p−k−1 modulo p dans
p−1
∑ ak b p−k−1 .
k=0
1. Soit n un nombre impair, alors il s’écrit n = 2p + 1 avec p ∈ N. Maintenant n2 = (2p + 1)2 = 4p2 + 4p + 1 = 4p(p +
1) + 1. Donc n2 ≡ 1 (mod 8).
2. Si n est pair alors il existe p ∈ N tel que n = 2p. Et n2 = 4p2 . Si p est pair alors p2 est pair et donc n2 = 4p2 est divisible
par 8, donc n2 ≡ 0 (mod 8). Si p est impair alors p2 est impair et donc n2 = 4p2 est divisible par 4 mais pas par 8, donc
n2 ≡ 4 (mod 8).
3. Comme a est impair alors d’après la première question a2 ≡ 1 (mod 8), et de même c2 ≡ 1 (mod 8), c2 ≡ 1 (mod 8).
Donc a2 + b2 + c2 ≡ 1 + 1 + 1 ≡ 3 (mod 8). Pour l’autre reste, écrivons a = 2p + 1 et b = 2q + 1, c = 2r + 1, alors
2ab = 2(2p + 1)(2q + 1) = 8pq + 4(p + q) + 2. Alors 2(ab + bc + ca) = 8pq + 8qr + 8pr + 8(p + q + r) + 6, donc
2(ab + bc + ca) ≡ 6 (mod 8).
4. Montrons par l’absurde que le nombre a2 + b2 + c2 n’est pas le carré d’un nombre entier. Supposons qu’il existe n ∈ N
tel que a2 + b2 + c2 = n2 . Nous savons que a2 + b2 + c2 ≡ 3 (mod 8). Si n est impair alors n2 ≡ 1 (mod 8) et si n est
pair alors n2 ≡ 0 (mod 8) ou n2 ≡ 4 (mod 8). Dans tous les cas n2 n’est pas congru à 3 modulo 8. Donc il y a une
contradiction. La conclusion est que l’hypothèse de départ est fausse donc a2 + b2 + c2 n’est pas un carré. Le même type
de raisonnement est valide pour 2(ab + bc + ca).
Pour ab + bc + ca l’argument est similaire : d’une part 2(ab + bc + ca) ≡ 6 (mod 8) et d’autre part si, par l’absurde, on
suppose ab + bc + ca = n2 alors selon la parité de n nous avons 2(ab + bc + ca) ≡ 2n2 ≡ 2 (mod 8) ou à 0 (mod 8).
Dans les deux cas cela aboutit à une contradiction. Nous avons montrer que ab + bc + ca n’est pas un carré.
1.
2. x = 1, y = 1 ou x = 2, y = 3.
958
1.
2. Récurrence : a4×10
k+1 k
− 1 = (a4×10 − 1)(a4×10
k
×9 + · · · + a4×10k ×0 ).
3. x = 123456789800000001/3 .
L’ordre de 2̇ dans (Z/qZ)∗ divise p donc est égal à p et cet ordre divise ϕ(q) = q − 1.
2k k
1 1 k−1 1
Hn+1 = ∑ =∑ +∑
i=1 i i=1 2i i=0 2i + 1
(en séparant les fractions de dénominateurs pairs des fractions de dénominateurs impairs)
1 k 1 k−1 1 1 k−1
1
= ∑ +∑ = Hk + ∑ .
2 i=1 i i=0 2i + 1 2 i=0 2i +1
Maintenant, en réduisant au même dénominateur et puisque un produit de nombres impairs est impair, on voit que ∑k−1 1
i=0 2i+1
0 pk
est du type 2K 0 +1 où K et K sont des entiers. Ensuite, puisque 2 ≤ k ≤ 2k − 1 = n, par hypothèse de récurrence, Hk = qk où
K
pk est un entier impair et qk un entier pair. Après réduction au même dénominateur, on obtient
8n + 24 8(25q + r) + 24 8r + 24
E( ) = E( ) = 8q + E( ).
25 25 25
r+2 l +2 8r + 24 25k − k + 8l + 24 −k + 8l + 24
E( ) = k + E( ) et E( ) = E( ) = k + E( ).
3 3 25 25 25
959
−k+24 −k+8l+24
Si l = 0, k varie de 0 à 8 et dans ce cas, 0 ≤ 25 = 25 ≤ 24
25 < 1. Par suite,
−k + 8l + 24 2 l +2
E( ) = 0 = E( ) = E( ).
25 3 3
On a ainsi vérifié (∗) quand r ∈ {0, 3, 6, 9, 12, 15, 18, 21, 24}.
Si l = 1 ou l = 2, E( l+2
3 ) = 1 et d’autre part, k varie de 0 à 7. Dans ce cas,
−7 + 8 + 24 −k + 8l + 24 16 + 24
1= ≤ ≤ <2
25 25 25
et donc
−k + 8l + 24 l +2
E( ) = 1 = E( ).
25 3
On a ainsi vérifié (∗) pour les autres valeurs de r. Finalement, on a montré que
∀n ∈ N, E( 13 (n + 2 − E( 25
n
))) = E( 8n+24
25 ).
Pour obtenir les couples (a, b) recherchés (a 6 b), il suffit de multiplier les couples précédents par 18 :
1. pgcd(18480, 9828) = 84 ;
2. 25 × 18480 + (−47) × 9828 = 84.
1. a = 9b + 10.
2. Calculons le pgcd par l’algorithme d’Euclide. a = 9b + 10, b = 12345678 × 10 + 9, 10 = 1 × 9 + 1. Donc le pgcd vaut
1;
3. Nous reprenons les équations précédentes en partant de la fin : 1 = 10 − 9, puis nous remplaçons 9 grâce à la deuxième
équation de l’algorithme d’Euclide : 1 = 10 − (b − 12345678 × 10) = −b + 1234679 × 10. Maintenant nous remplaçons
10 grâce à la première équation : 1 = −b + 12345679(a − 9b) = 12345679a − 111111112b.
960
Correction de l’exercice 323 N
En divisant par 45 (qui est le pgcd de 1665, 1035, 45) nous obtenons l’équation équivalente :
Comme le pgcd de 37 et 23 est 1, alors d’après le théorème de Bézout cette équation (E) a des solutions.
L’algorithme d’Euclide pour le calcul du pgcd de 37 et 23 fourni les coefficients de Bézout : 37 × 5 + 23 × (−8) = 1. Une solution
particulière de (E) est donc (x0 , y0 ) = (5, −8).
Nous allons maintenant trouver l’expression générale pour les solutions de l’équation (E). Soient (x, y) une solution de l’équation
37x + 23y = 1. Comme (x0 , y0 ) est aussi solution, nous avons 37x0 + 23y0 = 1. Faisons la différence de ces deux égalités pour obtenir
37(x − x0 ) + 23(y − y0 ) = 0. Autrement dit
37(x − x0 ) = −23(y − y0 ) (∗)
On en déduit que 37|23(y − y0 ), or pgcd(23, 37) = 1 donc par le lemme de Gauss, 37|(y − y0 ). (C’est ici qu’il est important d’avoir
divisé par 45 dès le début !) Cela nous permet d’écrire y − y0 = 37k pour un k ∈ Z.
Repartant de l’égalité (∗) : nous obtenons 37(x − x0 ) = −23 × 37 × k. Ce qui donne x − x0 = −23k. Donc si (x, y) est solution de (E)
alors elle est de la forme : (x, y) = (x0 − 23k, y0 + 37k), avec k ∈ Z.
Réciproquement pour chaque k ∈ Z, si (x, y) est de cette forme alors c’est une solution de (E) (vérifiez-le !).
Conclusion : les solutions sont
(5 − 23k, −8 + 37k) | k ∈ Z .
961
Correction de l’exercice 363 N
x impair, y = 2 − x.
1. am − 1 | (aqm − 1)ar = an − ar .
2. A ∧ (AQ + R) = A ∧ R. Algorithme d’Euclide sur les exposants de a.
3. ssi m | n.
1.
2.
3. x = 1 + 11k, y = −1 + 7k.
1. x ≡ 7422(mod 13860).
2. x ≡ 7(mod 60).
962
3. Nous supposons a ≥ b. Nous allons montrer que faire l’algorithme d’Euclide pour le couple (2a − 1, 2b − 1) revient à
faire l’algorithme d’Euclide pour (a, b). Tout d’abord rappellons la formule qui est à la base de l’algorithme d’Euclide :
pgcd(a, b) = pgcd(a−b, b). Appliqué à 2a −1 et 2b −1 cela donne directement pgcd(2a −1, 2b −1) = pgcd(2a −2b , 2b −
1). Mais 2a − 2b = 2b (2a−b − 1) d’où pgcd(2a − 1, 2b − 1) = pgcd(2b (2a−b − 1), 2b − 1) = pgcd(2a−b − 1, 2b − 1). La
dernière égalité vient du fait 2b et 2b − 1 sont premiers entre eux (deux entiers consécutifs sont toujours premiers entre
eux).
Nous avons montrer : pgcd(2a −1, 2b −1) = pgcd(2a−b −1, 2b −1). Cette formule est à mettre en parallèle de pgcd(a, b) =
pgcd(a − b, b). En itérant cette formule nous obtenons que si a = bq + r alors : pgcd(2a − 1, 2b − 1) = pgcd(2a−bq −
1, 2b − 1) = pgcd(2r − 1, 2b − 1) à comparer avec pgcd(a, b) = pgcd(a − bq, b) = pgcd(r, b). Nous avons notre pre-
mière étape de l’algorithme d’Euclide. En itérant l’algorithme d’Euclide pour (a, b), nous nous arêtons au dernier
reste non nul : pgcd(a, b) = pgcd(b, r) = · · · = pgcd(rn , 0) = rn . Ce qui va donner pour nous pgcd(2a − 1, 2b − 1) =
pgcd(2b − 1, 2r − 1) = · · · = pgcd(2rn − 1, 20 − 1) = 2rn − 1.
Bilan : pgcd(2a − 1, 2b − 1) = 2pgcd(a,b) − 1.
Comme Cip est un entier alors i! divise p(p − 1) . . . (p − (i + 1)). Mais i! et p sont premiers entre eux (en utilisant
l’hypothèse 0 < i < p). Donc d’après le théorème de Gauss : i! divise (p − 1) . . . (p − (i + 1)), autrement dit il existe
k ∈ Z tel que ki! = (p − 1) . . . (p − (i + 1)). Maintenant nous avons Cip = pk donc p divise Cip .
2. Il s’agit de montrer le petit théorème de Fermat : pour p premier et a ∈ N∗ , alors a p ≡ a (mod p). Fixons p. Soit
l’assertion
(Ha ) a p ≡ a (mod p).
Pour a = 1 cette assertion est vraie ! Étant donné a ≥ 1 supposons que Ha soit vraie. Alors
p
(a + 1) p = ∑ Cip ai .
i=0
Mais d’après la question précédente pour 0 < i < p, p divise Cip . En termes de modulo nous obtenons :
1. Fixons n et montrons la récurrence sur k ∈ N. La formule est vraie pour k = 0. Supposons la formule vraie au rang k.
Alors
n
k n+i n
k−1 n+i n+k
(22 − 1) × ∏ (22 + 1) = (22 − 1) × ∏ (22 + 1) × (22 + 1)
i=0 i=0
n+k n+k n+k n+k+1
= (22 − 1) × (22 + 1) = (22 )2 − 1 = 22 − 1.
Nous avons utiliser l’hypothèse de récurrence dans ces égalités. Nous avons ainsi montrer la formule au rang k + 1. Et
donc par le principe de récurrence elle est vraie.
963
2. Écrivons m = n + k, alors l’égalité précédente devient :
n
m−1
Fm + 2 = (22 − 1) × ∏ Fi .
i=n
Soit encore :
n
m−1
Fn × (22 − 1) × ∏ Fi − Fm = 2.
i=n+1
Si d est un diviseur de Fn et Fm alors d divise 2 (ou alors on peut utiliser le théorème de Bézout). En conséquent d = 1
ou d = 2. Mais Fn est impair donc d = 1. Nous avons montrer que tous diviseurs de Fn et Fm est 1, cela signifie que Fn
et Fm sont premiers entre eux.
3. Supposons qu’il y a un nombre fini de nombres premiers. Nous les notons alors {p1 , . . . , pN }. Prenons alors N + 1
nombres de la famille Fi , par exemple {F1 , . . . , FN+1 }. Chaque Fi , i = 1, . . . , N + 1 est divisible par (au moins) un facteur
premier p j , j = 1, . . . , N. Nous avons N + 1 nombres Fi et seulement N facteurs premiers p j . Donc par le principe des
tiroirs il existe deux nombres distincts Fk et Fk0 (avec 1 ≤ k, k0 ≤ N + 1) qui ont un facteur premier en commun. En
conséquent Fk et Fk0 ne sont pas premiers entre eux. Ce qui contredit la question précédente. Il existe donc une infinité
de nombres premiers.
1. Supposons que an + 1 est premier. Nous allons montrer la contraposée. Supposons que n n’est pas de la forme 2k ,
c’est-à-dire que n = p × q avec p un nombre premier > 2 et q ∈ N. Nous utilisons la formule
x p + 1 = (x + 1)(1 − x + x2 − x3 + . . . + x p−1 )
avec x = aq :
an + 1 = a pq + 1 = (aq ) p + 1 = (aq + 1)(1 − aq + (aq )2 + · · · + (aq ) p−1 ).
Donc aq + 1 divise an + 1 et comme 1 < aq + 1 < an + 1 alors an + 1 n’est pas premier. Par contraposition si an + 1 est
premier alor n = 2k .
2. Cette conjecture est fausse, mais pas facile à vérifier sans une bonne calculette ! En effet pour n = 5 nous obtenons :
5
22 + 1 = 4294967297 = 641 × 6700417.
964
Récurrence.
1.
2. M11 = 23 × 89.
3.
4.
Remarquons d’abord que pour z ∈ C, zz = |z|2 est un nombre réel, ce qui fait qu’en multipliant le dénominateur par son conjugué nous
obtenons un nombre réel.
Calculons
1 + i (1 + i)(2 + i) 1 + 3i
= = ,
2−i 5 5
et 2 2
1+i 1 + 3i −8 + 6i 8 6
= = = − + i.
2−i 5 25 25 25
Donc 2
1+i 3 + 6i 8 6 3 6 23 36
+ = − + i − + i = − + i.
2−i 3 − 4i 25 25 5 5 25 25
Soit z = 2+5i
1−i . Calculons z + z, nous savons déjà que c’est un nombre réel, plus précisément : z = − 32 + 72 i et donc z + z = −3.
π
√ √
3
1. z1 = 2ei 3 = 2(cos π3 + i sin π3 ) = 2( 21 + i 2 ) = 1 + i 3.
965
√ √ √ √
2. z2 = 3e−i 8 = 3 cos π8 − 3i sin π8 = 3 2+ 2
− 3i 2− 2
π
2 2 .
Il nous reste à expliquer comment nous avons calculé cos π8 et sin π8 : posons θ = π8 , alors 2θ = π4 et donc cos(2θ ) =
√ √
cos(2θ )+1
2
2 = sin(2θ ). Mais cos(2θ ) = 2 cos2 θ − 1. Donc cos2 θ = = 14 (2 + 2). Et ensuite sin2 θ = 1 − cos2 θ =
√ 2
4 (2 − 2). Comme 0 ≤ θ = 8 ≤ 2 , cos θ et sin θ sont des nombres positifs. Donc
1 π π
q q
π 1 √ π 1 √
cos = 2 + 2 , sin = 2 − 2.
8 2 8 2
v 2e 4
u+v
De façon générale pour calculer un somme du type eiu + eiv il est souvent utile de factoriser par ei 2 . En effet
u−v
eiu + eiv = ei 2 ei 2 + e−i 2
u+v u−v
u+v u−v
= ei 2 2 cos
2
u − v i u+v
= 2 cos e 2 .
2
966
Attention le module dans une décomposion en forme polaire doit être positif ! Donc si cos θ2 ≥ 0 alors 2 cos θ2 est le module de z et
3θ /2 est son argument ; par contre si cos θ2 < 0 le module est 2| cos θ2 | et l’argument 3θ /2 + π (le +π compense le changement de
signe car eiπ = −1).
z = eiα + eiβ
= eiu+iv + eiu−iv
= eiu (eiv + e−iv )
= 2 cos(v)eiu
α − β i α+β
= 2 cos( )e 2
2
On en déduit la forme trigonométrique de z :
α −β α −β
|z| = 2| cos( )| et, lorsque cos( ) 6= 0 :
2 2
(
α+β
2 [2π] si cos α−β
2 >0
Arg(z) =
π + α+β
2 [2π] si cos α−β
2 <0
et d’autre part, en utilisant la forme obtenue plus haut : zn = 2n cosn v einu . En comparant les parties réelles des expressions obtenues on
obtient :
n
α −β α +β
∑ Cnp cos[pα + (n − p)β ] = 2n cosn 2
cos(n
2
).
p=0
967
Correction de l’exercice 430 N
θ iθ
1 + eiθ = e 2 (e− 2 + e 2 ) = 2 cos
iθ iθ iθ
e2.
2
Comme θ ∈] − π, +π[ alors le module est 2 cos θ2 ≥ 0 et l’argument est θ2 . Géométriquement, on trace le cercle de centre 1 et de rayon
1. L’angle en 0 du triangle (0, 1, 1 + eiθ ) est θ2 et donc est le double de l’angle en 0 du triangle (0, 2, 1 + eiθ ) qui vaut θ .
C’est le résulat géométrique (théorème de l’angle au centre) qui affirme que pour un cercle l’angle au centre est le double de l’angle
inscrit.
s√ s√ q q
2+1 2−1 1 √ √
e iπ/8
= √ +i √ = 2+ 2+i 2− 2
2 2 2 2 2
et donc, par identification des parties réelles et imaginaires,
p √ p √
cos π8 = 1
2 2 + 2 et sin π8 = 12 2 − 2.
1 1
|z| = |z − 1| ⇔ OM = AM ⇔ M ∈ med[OA] ⇔ xM = ⇔ Re(z) = .
2 2
Donc,
√
1 1 1 3
|z| = = |z − 1| ⇔ |z| = 1 et Re(z) = ⇔ z = ± i ⇔ z = − j ou z = − j2 .
z 2 2 2
968
Correction de l’exercice 438 N
|1+ix| |1+ix| −1+ix+2
Soient x ∈ R et z = 1+ix
1−ix . Puisque 1 − ix 6= 0, z est bien défini et |z| = |1−ix| = |1+ix|
= 1. Enfin, z = 1−ix = −1 + 1−ix
2
6= −1. On a
montré que :
1 + ix
∀x ∈ R, ∈ U \ {−1}.
1 − ix
Réciproquement, soit z ∈ U \ {−1}. Il existe un réel θ ∈
/ π + 2πZ tel que z = eiθ . Mais alors,
1. Soit θ ∈ R.
1 + cos θ − i sin θ 2 cos2 θ2 − 2i sin θ2 cos θ2 cos θ2 cos(θ /2) − i sin(θ /2) cos θ2 e−iθ /2 θ
= = = = −i cotan .
1 − cos θ + i sin θ 2 θ θ
2 sin 2 + 2i sin 2 cos 2 θ θ sin(θ /2) + i cos(θ /2)
sin 2 θ ei(π−θ )/2
sin 2 2
[ π [
- 1er cas.] cotan θ2 > 0 ⇔ θ
2 ∈ ]kπ, + kπ[⇔ θ ∈ ]2kπ, π + 2kπ[. Dans ce cas, la forme trigonométrique de
k∈Z
2 k∈Z
1+cos θ −i sin θ
1−cos θ +i sin θ est cotan( θ2 )e−iπ/2 (module= cotan( θ2 ) et argument= − π2 (2π)).
1 + cos θ − i sin θ θ π
= cotan ,− .
1 − cos θ + i sin θ 2 2
[
- 2ème cas. cotan θ2 < 0 ⇔ θ ∈ ]π + 2kπ, 2(k + 1)π[. Dans ce cas,
k∈Z
1 + cos θ − i sin θ θ θ
= − cotan( ).eiπ/2 = | cotan( )|eiπ/2 ,
1 − cos θ + i sin θ 2 2
et donc,
1 + cos θ − i sin θ θ π
= − cotan , .
1 − cos θ + i sin θ 2 2
1+cos θ −i sin θ
- 3ème cas. cotan θ2 = 0 ⇔ θ ∈ π + 2πZ. Dans ce cas, on a 1−cos θ +i sin θ = 0.
2. Pour θ ∈
/ 2πZ, on a
969
Racines carrées. Soit z = a + ib un nombre complexe avec a, b ∈ R ; nous cherchons les complexes ω ∈ C tels que ω 2 = z. Écrivons
ω = α + iβ . Nous raisonnons par équivalence :
ω 2 = z ⇔ (α + iβ )2 = a + ib
⇔ α 2 − β 2 + 2iαβ = a + ib
Soit en identifiant les parties réelles entre elles ainsi que les parties imaginaires :
(
α2 − β 2 = a
⇔
2αβ = b
⇔ α2 − β 2 = a
2αβ = b
Cela donne deux couples (α, β ) de solutions et donc deux racines carrées (opposées) ω = α + iβ de z.
En pratique on répète facilement ce raisonnement, par exemple pour z = 8 − 6i,
ω 2 = z ⇔ (α + iβ )2 = 8 − 6i
⇔ α 2 − β 2 + 2iαβ = 8 − 6i
(
α2 − β 2 = 8
⇔
2αβ = −6
p
2 2 2 2
α + β = 8 + (−6) = 10 le module de z
⇔ α −β = 8
2 2
2αβ = −6
2
2α = 18
⇔ β2 = 1
2αβ = −6
√
α = ± 9 = ±3
⇔ β = ±1
α et β de signes opposés
α = 3 et β = −1
⇔ ou
α = −3 et β = +1
970
Correction de l’exercice 442 N
2 − i et −2 + i ; 5 − i et −5 + i.
Soit P(z) = az2 + bz + c, et ∆ = b2 − 4ac, si ∆ ≥ 0 alors les racines sont réelles, seul le cas où ∆ < 0 nous intéresse. Première méthode :
il suffit de regarder les deux solutions et de vérifier qu’elles sont conjuguées...
Seconde méthode : si z est une racine de P i.e. P(z) = 0, alors
Donc z est aussi une racine de P. Or z n’est pas un nombre réel (car ∆ < 0 ) donc z 6= z. Sachant que le polynôme P de degré 2 a
exactement 2 racines, ce sont z et z et elles sont conjuguées.
Équations du second degré. La méthode génerale pour résoudre les équations du second degré az2 + bz + c = 0 (avec a, b, c ∈ C et
a 6= 0) est la suivante : soit ∆ = b2 − 4ac le discriminant complexe et δ une racine carrée de ∆ (δ 2 = ∆) alors les solutions sont :
−b + δ −b − δ
z1 = et z2 = .
2a 2a
Dans le cas où les coefficients sont réels, on retrouve la méthode bien connue. Le seul travail dans le cas complexe est de calculer une
racine δ de ∆.
√
Exemple : pour z2 − 3z − i = 0, ∆ = 3 + 4i, dont une racine carrée est δ = 2 + i, les solutions sont donc :
√ √
3+2+i 3−2−i
z1 = et z2 = .
2 2
971
Correction de l’exercice 450 N
1. ∆ = −2i dont les racines carrées sont 1 − i et −1 + i, d’où les racines z1 = 5 − 2i et z2 = 6 − 3i.
2. Une racine “évidente” z1 = i, d’où la résolution complète en effectuant la division par z − i. On trouve z2 = i et z3 = −2i.
1.
2. α = 0 ou β = tα 2 , t ≥ 14 .
1.
2. Éléver au carré : |α|2 + |β |2 + 2 |αβ | = |m − µ|2 + |m + µ|2 +2 |m2 − µ 2 |.
|{z} | {z } | {z }
|µ|2 2|m|2 +2|µ|2 |α−β |2 /4
L’équation proposée a donc deux solutions (pas nécessairement distinctes) z1 = eiθ et z2 = e−iθ . De plus, ∆0 = cos2 θ −
1 = − sin2 θ et ces solutions sont distinctes si et seulement si θ ∈
/ πZ.
4. Soit (E) l’équation z2 − (6 + i)z + (11 + 3i) = 0. Son discriminant est ∆ = (6 + i)2 − 4(11 + 13i) = −9 − 40i. Comme
40 = 2 × 20 = 2 × (4 × 5) et que 42 − 52 = 16 − 25 = −9, on est en droit de deviner que ∆ = (4 − 5i)2 . L’équation (E)
a deux solutions distinctes dans C à savoir z1 = 6+i+4−5i
2 = 5 − 2i et z2 = 6+i−4+5i
2 = 1 + 3i.
5. Soit (E) l’équation 2z2 − (7 + 3i)z + (2 + 4i) = 0. Son discriminant est ∆ = (7 + 3i)2 − 8(2 + 4i) = 24 + 10i. Comme
10 = 2 × 5 = 2 × (5 × 1) et que 52 − 12 = 24, on est en droit de deviner que ∆ = (5 + i)2 . L’équation proposée a deux
solutions distinctes dans C à savoir z1 = 7+3i+5+i
4 = 3 + i et z2 = 7+3i−5−i
4 = 12 (1 + i).
972
Correction de l’exercice 460 N
Les racines de z24 = 1 sont données par zk = e2kiπ/24 pour k = 0, 1, . . . , 23. Ce sont donc 1, cos 12
π π
+ i sin 12 , etc.
1. 3, 3i, −3 et −3i.
√ √ √ √
2 (−1 − i) 2 (1 − i).
3 2 3 2 3 2 3 2
2. 2 (1 + i), 2 (−1 + i), et
973
1−zn+1
Nous devons retrouver le résultat sur la somme Sn = 1−z d’une suite géométrique dans le cas où z 6= 1 est un réel. Soit maintenant
z 6= 1 un nombre complexe. Calculons Sn (1 − z).
Sn (1 − z) = (1 + z + z2 + · · · + zn )(1 − z) développons
= 1 + z + z2 + · · · + zn − z − z2 − · · · − zn+1 les termes intermédiaires s’annulent
= 1 − zn+1 .
Donc
1 − zn+1
Sn = , pour z 6= 1.
1−z
Calcul de racine n-ième. Soit z ∈ C tel que zn = 1, déjà |z|n = 1 et donc |z| = 1. Écrivons z = eiθ . L’équation devient
2kπ
einθ = e0 = 1 ⇔ nθ = 0 + 2kπ, k ∈ Z ⇔ θ = , k ∈ Z.
n
Les solution sont donc n 2ikπ o
S = e n , k∈Z .
Comme le polynôme zn − 1 est de degré n il a au plus n racines. Nous choisissons pour représentants :
n 2ikπ o
S = e n , k = 0, . . . , n − 1 .
2iπ
De plus si ε = e n alors S = ε k , k = 0, . . . , n − 1 . Ces racines sont les sommets d’un polygone régulier à n côtés inscrit dans le
cercle unité.
n
1−z pour z 6= 1. Donc quelque soit z ∈ S \ {1} P(z) = 0, nous avons ainsi trouver n − 1 racines pour P de degré
n−1 k
Soit P(z) = ∑k=0 z = 1−z
n − 1, donc l’ensemble des racines de P est exactement S \ {1}.
Pour conclure soit Q p (z) = ∑n−1 kp
k=0 ε .
Si p = 0 + `n, ` ∈ Z alors Q p (z) = p.
Sinon Q p (z) est la somme d’une suite géométrique de raison ε p :
1 − (ε p )n 1 − (ε n ) p 1−1
Q p (z) = = = = 0.
1−εp 1−εp 1−εp
Etudions l’équation Z 2 + (7 − i)Z − 8 − 8i = 0. ∆ = (7 − i)2 + 4(8 + 8i) = 80 + 18i = (9 + i)2 . Les solutions sont donc
−8 et 1 + i. Nous pouvons reprendre notre suite d’équivalences :
z6 + (7 − i)z3 − 8 − 8i = 0 ⇔ z3 ∈ {−8, 1 + i}
√ π
⇔ z3 = (−2)3 z3 = ( 2ei 12 )3
6
ou
√ π √ 9π √
, −2e− 3 } ou z ∈ { 2ei 12 , 2ei 12 , 2ei 12 }
2iπ 2iπ 17π
⇔ z ∈ {−2, −2e
6 6 6
3
iπ √ π √ 3π √
⇔ z ∈ {−2, 2e 3 , 2e− 3 , 2ei 12 , 2ei 4 , 2ei 12 }.
iπ 6 6 6 17π
974
1. z = −icotan kπ
n .
2. 6 | n ⇒ z = j ou j2 . Sinon, pas de solution.
(2k+1)iπ
3. z = exp 5 , k = 0, 1, 3, 4.
4. z = −1 ou z = exp 2ikπ
n , 1 ≤ k < n.
5. x = tan a+2kπ
n .
6.
√
7. z = ±i, ±i(2 ± 3).
1. Développer. S = 2n.
1−(1+ω)n 1+(2 cos(π/n))n
2. 1−ω−ω 2
= 1−ω−ω 2
.
n impair ⇒ |Z|2 = n,
n pair ⇒ |Z|2 = n(1 + (−1)n/2 ).
1. u + v = −1, u2 = u + 2v = −2 − u.
√
7
2. Σ = Im(u) = 2 .
3
1 + iz 1 + i tan α 1 + iz 2α 2kπ
= ⇔ ∃k ∈ {−1, 0, 1}/ = ei( 3 + 3 ) = ωk ⇔ ∃k ∈ {−1, 0, 1}/ i(ωk + 1)z = ωk − 1.
1 − iz 1 − i tan α 1 − iz
Maintenant, pour k ∈ {−1, 0, 1},
2α 2kπ 3π
ωk = −1 ⇔ + ∈ π + 2πZ ⇔ α ∈ −kπ + + 3πZ,
3 3 2
ce qui est exclu pour α ∈] − π2 , π2 [. Donc,
3
ei( 3 + 3 ) ei( 3 + 3 ) − e−i( 3 + 3 )
α kπ α kπ α kπ
1 + iz 1 + i tan α ωk − 1
= ⇔ ∃k ∈ {−1, 0, 1}/ z = ⇔ ∃k ∈ {−1, 0, 1}/ z = α kπ
1 − iz 1 − i tan α i(ωk + 1) ei( 3 + 3 ) i(ei( 3 + 3 ) + e−i( 3 + 3 ) )
α kπ α kπ
2i sin( α3 + kπ
3 ) α kπ
⇔ ∃k ∈ {−1, 0, 1}/ z = ⇔ ∃k ∈ {−1, 0, 1}/ z = tan( + )
i(2 cos( α3 + kπ
3 ))
3 3
975
Correction de l’exercice 489 N
1+i 3
z solution de (E) ⇒ (z − 1)n = (z + 1)n ⇒ |(z − 1)n | = |(z + 1)n | ⇒ |z − 1|n = |z + 1|n ⇒ |z − 1| = |z + 1|
⇒ AM = BM ⇒ M ∈ med[AB] ⇒ M ∈ (Oy) ⇒ z ∈ iR.
2. Soit z ∈ C.
(−z − 1)n − (−z + 1)n = (−1)n ((z + 1)n − (z − 1)n ) = −(−1)n ((z − 1)n − (z + 1)n ).
Par suite,
z solution de (E) ⇔ (z − 1)n − (z + 1)n = 0 ⇔ (−z − 1)n − (−z + 1)n = 0 ⇔ −z solution de (E).
3. Soit z ∈ C.
z solution de (E) ⇔ (z − 1)n = (z + 1)n ⇔ ∃k ∈ [[0, n − 1]] / z + 1 = e2ikπ/n (z − 1)
e2ikπ/n − 1 eikπ/n − e−ikπ/n
⇔ ∃k ∈ [[1, n − 1]] / z = ⇔ ∃k ∈ [[1, n − 1]] / z =
e2ikπ/n + 1 eikπ/n + e−ikπ/n
kπ
2i sin n kπ
⇔ ∃k ∈ [[1, n − 1]] / z = ⇔ ∃k ∈ [[1, n − 1]] / z = i cotan
2 cos kπ
n
n
1. Soit n ≥ 2. On a
n−1 iπ
(1+2+...+(n−1))
∏ eikπ/n = e n = eiπ(n−1)/2 (eiπ/2 )n−1 = in−1 ,
k=1
et donc 1
(2i)n−1 ∏n−1
k=1 e
ikπ/n = 1
2n−1
.
−2ikπ/n
Il reste à calculer ∏k=1 (1 − e
n−1
).
976
1ère solution. Les e−2ikπ/n , 1 ≤ k ≤ n − 1, sont les n − 1 racines n-ièmes de 1 distinctes de 1 et puisque X n − 1 =
(X − 1)(1 + X + ... + X n−1 ), ce sont donc les n − 1 racines deux deux distinctes du polynôme 1 + X + ... + X n−1 . Par
−2ikπ/n ), et en particulier n−1 (1 − e−2ikπ/n ) = 1 + 1... + 1 = n.
k=1 (X − e
suite, 1 + X + ... + X n−1 = ∏n−1 ∏k=1
2ème solution. Pour 1 ≤ k ≤ n − 1, posons zk = 1 − e−2ikπ/n . Les zk sont deux à deux distincts et racines du polynôme
P = (1−X)n −1 = −X +...+(−1)n X n = X(−n+X −...+(−1)n X n−1 ). Maintenant, zk = 0 ⇔ e−2ikπ/n = 1 ≤ k ∈ nZ
(ce qui n’est pas pour 1 ≤ k ≤ n−1). Donc, les zk , 1 ≤ k ≤ n−1, sont n−1 racines deux à deux distinctes du polynôme
de degré n − 1 : −n + X − ... + (−1)n X n−1 . Ce sont ainsi toutes les racines de ce polynôme ou encore
n−1
−n + X − ... + (−1)n X n−1 = (−1)n ∏ (X − zk ).
k=1
En particulier, en égalant les coefficients constants,
n−1
(−1)n .(−1)n−1 ∏ zk = −n,
k=1
−2ikπ/n ) = n.
k=1 (1 − e
et donc encore une fois ∏n−1
Finalement,
n−1 kπ n
∀n ≥ 2, ∏ sin = n−1 .
k=1 n 2
2. Soit n un entier naturel non nul.
n 1 1 n n
+ e−i(a+ n ) ) = ∏ e−i(a+ ) ∏ (e2i(a+
kπ kπ kπ kπ
) )
bn = ∏ 2 (ei(a+ n
2n
n n + 1).
k=1 k=1 k=1
Ensuite,
n
∏ e−i(a+ = e−ina e− n (1+2+...+n) = e−ina e−i(n+1)π/2 .
kπ iπ
n )
k=1
kπ kπ kπ
D’autre part, soit P = ∏nk=1 (X + e2i(a+ n ) ) = ∏nk=1 (X − (−e2i(a+ n ) )). Pour tout k, on a (−e2i(a+ n )n = (−1)n e2ina .
Par suite, les n nombres deux à deux distincts −e 2i(a+ kπ
n , 1 ≤ k ≤ n sont racines du polynôme X n − (−1)n e2ina , de degré
n. On en déduit que, P = X n − (−1)n e2ina .
kπ
Par suite, ∏nk=1 (e2i(a+ n ) + 1) = P(1) = 1 − (−1)n e2ina = 1 − e2ina+nπ , puis
1 −ina −i(n+1)π/2 1
(1 − e2ina+nπ ) = n (e−i(na+(n+1) 2 ) − ei(na+(n−1) 2 ) )
π π
bn = e e
2n 2
1 cos(na + (n + 1) π2 )
= n (e−i(na+(n+1) 2 ) + ei(na+(n+1) 2 ) ) =
π π
.
2 2n−1
3.
kπ π kπ π π π
cn est défini ⇔ ∀k ∈ {1, ..., n}, a + ∈
/ + πZ ⇔ ∀k ∈ N, a − + + πZ ⇔ a ∈
/ + Z
n 2 n 2 2 n
1 e2i(a+kπ/n) −1
Pour les a tels que cn est défini, on a cn = ∏nk=1 i e2i(a+kπ/n) +1 .
k −1
Pour 1 ≤ k ≤ n, posons ωk = e2i(a+kπ/n) puis zk = ω 1 n
ωk +1 . On a donc cn =
in ∏k=1 zk .
k −1
ωk +1 , on a ωk (1 − zk ) = 1 + zk et donc, pour 1 ≤ k ≤ n, ωk (1 − zk ) = (1 + zk ) ou encore, les zk sont
Puisque zk = ω n n n
racines du polynôme P = (1 + X) − e (1 − X) . Maintenant, les a + n sont dans [a, a + π[ et donc deux à deux
n 2ina n kπ
distincts puisque la fonction tangente est injective sur tout intervalle de cette forme.
1er cas. Si e2ina 6= (−1)n alors P est de degré n et P = (1 − (−1)n e2ina ) ∏nk=1 (X − zk ). En évaluant en 0, on obtient
n
(1 − (−1)n e2ina ) ∏ (−zk ) = 1 − e2ina .
k=1
D’où,
n 1 − e2ina 1 − e2ina eina −2i sin(na) 1 sin(na)
∏ zk = (−1)n − e2ina = einπ − e2ina = einπ/2 eina −2i sin n(a − π ) = in sin n(a − π ) .
k=1 2 2
sin(na)
Finalement, cn = (−1)n sin(n(a− π2 ))
.
Si n est pair, posons n = 2p, p ∈ N . ∗ sin(2pa)
cn = c2p = sin(2pa−pπ) = (−1) p .
Si n est impair, posons n = 2p + 1. cn = c2p+1 = (−1) p tan((2p + 1)a).
2ème cas. Si e2ina = (−1)n , alors 2na ∈ nπ + 2πZ ou encore a ∈ π2 + πZ. Dans ce cas, cn n’est pas défini.
977
Correction de l’exercice 493 N
Nous identifions C au plan affine et z = x + iy à (x, y) ∈ R × R.
Remarquons que pour les deux ensembles z = 5 n’est pas solution, donc
z−3
z − 5 = 1 ⇔ |z − 3| = |z − 5|.
Ce qui signifie préciśement que les points d’affixe z sont situés à égale distance des points A, B d’affixes respectives 3 = (3, 0) et
5 = (5, 0). L’ensemble solution est la médiatrice du segment [A, B].
Ensuite pour
√
z−3 2 1
z − 5 = 2 ⇔ |z − 3| = 2 |z − 5|
2 2
1
⇔ (z − 3)(z − 3) = (z − 5)(z − 5)
2
⇔ zz − (z + z) = 7
⇔ |z − 1|2 = 8
√
⇔ |z − 1| = 2 2
√
L’ensemble solution est donc le cercle de centre le point d’affixe 1 = (1, 0) et de rayon 2 2.
|u + v|2 + |u − v|2 = (u + v)(ū + v̄) + (u − v)(ū − v̄) = 2uū + 2vv̄ = 2|u|2 + 2|v|2 .
Géométriquement il s’agit de l’identité du parallélogramme. Les points d’affixes 0, u, v, u + v forment un parallélogramme. |u| et |v|
sont les longueurs des cotés, et |u + v|, |u − v| sont les longueurs des diagonales. Il n’est pas évident de montrer ceci sans les nombres
complexes ! !
1−ω15
, ω4 = e−
6iπ 2iπ 8iπ
e 5 5 =e 5 ,. On a bien ωi = ω1i . Enfin, comme ω1 6= 0, 1 + ω1 + . . . + ω14 = 1−ω1 = 1−1
1−ω1 = 0.
978
5 ) + 2 cos( 5 ). Comme cos( 5 ) = 2 cos ( 5 ) − 1 on en déduit : 4 cos ( 5 ) +
2. Re(1 + ω1 + . . . + ω14 ) = 1 + 2 cos( 2π 4π 4π 2 2π 2 2π
2 cos( 5 ) − 1 = 0. cos( 5 ) est donc bien une solution de l’équation 4z + 2z − 1 = 0. Etudions cette équation : ∆ = 20 =
2π 2π 2
√ √ √
−1− 5 −1+ 5 5−1
22 .5. Les solutions sont donc 4 et 4 . Comme cos( 2π 2π
5 ) > 0, on en déduit que cos( 5 ) = 4 .
√
3. BA22 = |ω2 + 1|2 = | cos( 4π 4π 2 4π 2 4π 2 4π 2 2π
5 ) + i sin( 5 ) + 1| = 1 + 2 cos( 5 ) + cos ( 5 ) + sin ( 5 ) = 4 cos ( 5 ). Donc BA2 =
5−1
2 .
√ √
4. BI = |i/2 + 1| = 5
2 . BJ = BI − 1/2 = 5−1
2 .
5. Pour tracer un pentagone régulier, on commence par tracer un cercle C1 et deux diamètres orthogonaux, qui jouent le
rôle du cercle passant par les sommets et des axes de coordonnées. On trace ensuite le milieu d’un des rayons : on
obtient le point I de la question 4. On trace le cercle de centre I passant par le centre de C1 : c’est le cercle C . On trace
le segment BI pour obtenir son point J d’intersection avec C . On trace enfin le cercle de centre B passant par J : il coupe
C1 en A2 et A3 , deux sommets du pentagone. Il suffit pour obtenir tous les sommets de reporter la distance A2 A3 sur
C1 , une fois depuis A2 , une fois depuis A3 . (en fait le cercle de centre B et passant par J 0 , le point de C diamétralement
opposé à J, coupe C1 en A1 et A4 , mais nous ne l’avons pas justifié par le calcul : c’est un exercice !)
1.
2. si |a| 6= |b| : une solution unique,
si |a| = |b| : une droite ou ∅.
1.
2. U \ {1}, iR, R \ {1}.
1. z ∈ R ou z ∈ − 12 + iR.
2. z ∈ −1 + iR ou z ∈ iR ou z + 12 = 12 .
√
3. z ∈ iR ou |z − i| = 2.
z0 =
(b−a)z̄+ab̄−āb
b̄−ā
.
979
a(cc̄−bb̄)+b(aā−cc̄)+c(bb̄−aā)
ω= a(c̄−b̄)+b(ā−c̄)+c(b̄−ā)
.
1. z ∈ R ⇔ ∃ α ∈ R tq u = αv.
x, y ∈ R ⇔ α = |v|12 ⇔ u = 1v̄ .
2.
3. Il manque seulement les deux pôles.
a + b = z + z2 + z3 + z4 = −1
et
√ p √
2π 5−1 2π 1
cos 5 = 4 et sin 5 = 4 10 + 2 5.
√ √ −1−√5 1p √
De même, en remplaçant 5 par − 5, cos 4π 5 = 5 = 4 10 − 2 5. Enfin, cos
et sin 4π π
= − cos π − π5 =
1+ 5√ 4
1 p √ 5
− cos 4π
5 = 4 et sin π5 = sin π − π5 = sin 4π
5 = 4 10 − 2 5.
p √
5
R= ΩO2 + OM 2 = .
2
√ √
Donc xI = xΩ + R = −1+2 5 et xJ = xΩ − R = −1−2 5 . Par suite, xI = 2 cos 2π 4π
5 et xJ = 2 cos 5 . Ceci montre que
les médiatrices des segments [O, I] et [O, J] coupent le cercle de centre O et de rayon 1 en quatre des cinq sommets du
pentagone.
J I
Ω O
AF
3. Posons x = AC . D’après le théorème de T HALES (je vous laisse vérifier les parallélismes),
AF HK FG AC − 2AF 1 − 2x
x= = = = = .
AC HC FC AC − AF 1−x
√
Donc x2 − 3x + 1 = 0 et puisque x < 1, x = 3− 5
2 . Puis
980
√ √ √
−1+ 5 −1+ 5
AG
AC = AC−AF
AC = 1−x = 2 et FG
AF = AC−2AF
AF = 1
x −2 = 2√
−2 = 3+ 5
2 −2 = 2 .
3− 5
C
G
F
K A
H
D
E
Définition du nombre d’or.
A C B
• • •
petit moyen
On veut que C partage le segment [A, B] de telle sorte que BC AC
AC = AB (« moyen = grand ») c’est-à-dire, en posant
√
x 2 −1+ 5
a = AB et x = AC, ax = a−x
x ou encore a + x
a − 1 = 0 et donc, puisque x
a > 0, x
a = 2 .
√
−1+ 5
Le nombre d’or (ou proportion dorée) est le nombre 2 = 0, 618...
√
a 1+ 5
On peut aussi prendre pour le nombre d’or le rapport x = 2 = 1, 618...
I1 B A1 B AB c
= = = ,
I1C AC AC b
−→ −→
et donc puisque I1 est entre B et C, bI1 B + cI1C = ~0, ou enfin I1 = bar{B(b),C(c)}.
I1
C B
A1
On a aussi bien sûr les deux autres égalités I2 = bar{A(a),C(c)} et I3 = bar{A(a), B(b)} où I2 et I3 sont les points
d’intersection des deux autres bissectrices avec (AC) et (AB) respectivement. Soit alors I 0 = bar{A(a), B(b),C(c)}.
D’après le théorème du barycentre partiel, on a
Ensuite, pour z ∈
/ {−1, 0, 1},
981
z3 − z
z, z2 et z3 sont alignés ⇔ ∃λ ∈ R/ z3 − z = λ (z2 − z) ⇔ ∈ R ⇔ z + 1 ∈ R ⇔ z ∈ R.
z2 − z
Finalement, (z, z2 , z3 ) est un « vrai » triangle si et seulement si z n’est pas réel. Soit alors z un complexe non réel.
Ensuite,
θ
z solution de (E) ⇔ eiθ + e−iθ + |1 + eiθ | = 0 ⇔ 2 cos θ + |eiθ /2 |.|2 cos |=0
2
θ θ θ θ
⇔ cos θ + | cos | = 0 ⇔ 2| cos |2 + | cos | − 1 = 0 ⇔ | cos | est solution de l’équation 2X 2 + X − 1 = 0
2 2 2 2
θ 1 θ 1 1 1 2π
⇔ cos ∈
, −1 ⇔ cos = ⇔ 2 cos 2θ
− 1 = − ⇔ cos θ = − ⇔ θ ∈ ± + 2πZ
2 2 2 2 2 2 2 3
⇔ z ∈ { j, j2 }
Ensuite
puis
982
1.
|1 + z|2
|Z| = 1 ⇔ = 1 ⇔ (1 + x)2 + y2 = (1 − x)2 + y2 et (x, y) 6= (1, 0) ⇔ 4x = 0 ⇔ x = 0.
|1 − z|2
L’ensemble cherché est la droite (Oy).
2.
|Z| = 2 ⇔ (1 + x)2 + y2 = 4((1 − x)2 + y2 ) ⇔ 3x2 + 3y2 − 10x + 3 = 0 et (x, y) 6= (1, 0)
10
⇔ x2 + y2 − x + 1 = 0 et (x, y) 6= (1, 0)
3
5 2 16
⇔ x− + y2 = et (x, y) 6= (1, 0)
3 9
5 2 16
⇔ x− + y2 = .
3 9
L’ensemble cherché est le cercle de centre Ω 53 , 0 et de rayon 34 .
3.
1 + z 1 + z̄
Z∈R⇔Z=Z⇔ =
1 − z 1 − z̄
⇔ (1 + z)(1 − z̄) = (1 − z)(1 + z̄) et z 6= 1 ⇔ z − z̄ = z̄ − z et z 6= 1
⇔ z = z̄ et z 6= 1 ⇔ z ∈ R et z 6= 1.
L’ensemble cherché est la droite (Ox) privé du point (1, 0).
4.
1+z 1 + z̄
Z ∈ iR ⇔ Z = −Z ⇔ =− ⇔ (1 + z)(1 − z̄) = −(1 − z)(1 + z̄) et z 6= 1
1−z 1 − z̄
⇔ 1 − zz̄ = −1 + z̄ et z 6= 1 ⇔ |z|2 = 1 et z 6= 1 ⇔ |z| = 1 et z 6= 1.
L’ensemble cherché est donc le cercle de centre O et de rayon 1 privé du point (1, 0).
B- Solutions géométriques. Soient A et B les points d’affixes respectives −1 et 1 et E l’ensemble cherché. Soit M un point du plan
distinct de B d’affixe z.
1.
M ∈ E ⇔ |z + 1| = |z − 1| ⇔ AM = BM ⇔ M ∈ med[AB] = (Oy).
−1 −1
5 (xA − 4xB ) = 3 5 (yA − 4yB ) = 0.
5
2. Soit Ω = bar(A(1), B(−4)). On a xΩ = et yΩ =
1 1 64 16 16
(ΩA2 − 4ΩB2 ) = ( − ) = .
3 3 9 9 9
Ainsi,
16 4
M ∈ E ⇔ ΩM 2 = ⇔ ΩM = ,
9 3
et on retrouve le cercle de centre Ω( 53 , 0) et de rayon 43 .
3.
1+z −→ −→
M ∈ E ⇔ z = −1 ou arg = 0 (π) ⇔ M = A ou (BM, AM) = 0 (π)
1−z
⇔ M ∈ (AB) \ {B}.
et on retrouve la droite (Ox) privée du point (1, 0).
4.
−→ −→ π
1+z π
M ∈ E ⇔ z = −1 ou arg = (π) ⇔ M = A ou BM, AM = (π)
1−z 2 2
⇔ M est sur le cercle de diamètre [AB] privé de B.
et on retrouve le cercle de centre O et de rayon 1 privé du point (1, 0).
983
Correction de l’exercice 528 N
Soit f la transformation considérée.
1. f est la translation de vecteur →
−
u (3, −1).
2. ω = 2ω + 3 ⇔ ω = −3. f est l’homothétie de rapport 2 et de centre Ω(−3, 0).
3. ω = iω + 1 ⇔ ω = 21 (1 + i). Comme i = eiπ/2 , f est la rotation d’angle π2 et de centre Ω( 12 , 21 ).
√ √
4. ω = (1 − i)ω + 2 + i ⇔ ω = 1 − 2i. Comme 1 − i = 2e−iπ/4 , f est la similitude de centre Ω(1, −2), de rapport 2 et
d’angle − π4 .
On développe ce dernier produit, puis on identifie parties réelles et parties imaginaires. On obtient :
Remarque : Grâce à la formule cos2 θ + sin2 θ = 1, on pourrait continuer les calculs et exprimer cos 5θ en fonction de cos θ , et sin 5θ
en fonction de sin θ .
cos(5x) + cos(3x) ≤ cos x ssi 2 cos(4x) cos(x) ≤ cos x et 2 cos2 (x) − 9 cos(x) + 4 > 0 ssi cos x > 1/2 ssi x ∈ ]−π/6 + 2kπ, π/6 + 2kπ[,
k ∈ Z.
1. cos2 (x) − sin2 (x) = sin(3x) ssi x = π/2 + 2kπ ou x = −π/10 + 2kπ/5, avec k ∈ Z.
2. cos4 (x) − sin4 (x) = 1 ssi x = kπ, avec k ∈ Z.
2n +2 cos(nπ/3)
1. 3 .
2. 2n cos(nπ/3).
n
3. 2 cos θ2 cos nθ
2 .
n
(n+2)θ
4. 2 cos θ2 sin 2 .
n
5. 2 cos b2 cos a + nb 2 .
984
Correction de l’exercice 545 N
n sin (2n+1)θ sin θ2 −sin2 nθ
si θ 6≡ 0(mod 2π).
2 2
1. 2 sin2 θ2
3 sin(nθ /2) sin (n+1)θ /2 sin(3nθ /2) sin 3(n+1)θ /2
2. 4 sin(θ /2)
− 4 sin(3θ /2)
.
x ≡ −y ≡ ± 2π
3 (mod 2π).
1. = 3/2.
2. 32 cos6 (θ ) = cos 6θ + 6 cos 4θ + 15 cos 2θ + 10 ⇒ Σ = 15
8 .
p
pC2p
3. Σ p = 2 2p−1 .
985
6. cos x = 0 ⇔ x ∈ π2 + πZ. De plus, S[0,2π] = π2 , 3π
2 .
7. tan x = 0 ⇔ x ∈ πZ. De plus, S[0,2π] = {0, π, 2π}.
n o
8. tan x = 1 ⇔ x ∈ π4 + πZ. De plus, S[0,2π] = π4 , 5π
4 .
4. cos(2x) = cos2 x ⇔ cos(2x) = 12 (1 + cos(2x)) ⇔ cos(2x) = 1 ⇔ 2x ∈ 2πZ ⇔ x ∈ πZ. De plus, S[0,2π] = {0, π, 2π}.
5. 2 cos2 x−3 cos x+1 = 0 ⇔ (2 cos x−1)(cos x−1) = 0 ⇔ cos x = 21 ou cos x = 1 ⇔ x ∈ − π3 + 2πZ ∪ π3 + 2πZ ∪2πZ.
n o
De plus, S[0,2π] = 0, π3 , 5π
3 , 2π .
6. cos(nx) = 0 ⇔ nx ∈ π2 + πZ ⇔ x ∈ 2nπ
+ πn Z.
7. | cos(nx)| = 1 ⇔ nx ∈ πZ ⇔ x ∈ n Z.
π
8. sin(nx) = 0 ⇔ nx ∈ πZ ⇔ x ∈ πn Z.
9. | sin(nx)| = 1 ⇔ nx ∈ π2 + πZ ⇔ x ∈ 2n
π
+ πn Z.
10. sin x = tan x ⇔ sin x − cos x = 0 ⇔ sin x cos x = 0 ⇔ sin x = 0 ou cos x = 1 ⇔ x ∈ πZ. De plus, S[0,2π] = {0, π, 2π}.
sin x cos x−1
11.
sin(2x) + sin x = 0 ⇔ sin(2x) = sin(x + π) ⇔ (∃k ∈ Z/ 2x = x + π + 2kπ) ou (∃k ∈ Z/ 2x = −x + 2kπ)
2kπ
⇔ (∃k ∈ Z/ x = π + 2kπ) ou (∃k ∈ Z/ x = )
3
De plus, S[0,2π] = {0, 2π 4π
3 , π, 3 , 2π}.
12.
1 1 1
12 cos2 x − 8 sin2 x = 2 ⇔ 6 cos2 x − 4(1 − cos2 x) = 1 ⇔ cos2 x = ⇔ cos x = √ ou cos = − √
2 2 2
π π π π
⇔ x ∈ − + πZ ∪ + πZ ⇔ x ∈ + Z.
4 4 4 2
x x x x x x x
cos x > cos ⇔ 2 cos2 − cos − 1 > 0 ⇔ (2 cos + 1)(cos − 1) > 0 ⇔ 2 cos + 1 < 0 et cos 6= 1
2 2 2 2 2 2 2
x 1 x x [ 2π 4π
⇔ cos < − et ∈ / 2πZ ⇔ ∈ + 2kπ, + 2kπ et x ∈
/ 4πZ
2 2 2 2 k∈Z 3 3
[ 4π 8π 4π
⇔x∈ + 4kπ, + 4kπ et x ∈
/ 4πZ ⇔ x ∈] , 2π]
k∈Z
3 3 3
986
4. Pour x ∈ [−π, π], cos2 x ≥ cos(2x) ⇔ 21 (1 + cos(2x)) ≥ cos(2x) ⇔ cos(2x) ≤ 1 ⇔ x ∈ [−π, π].
h 5π 7π i
5. Pour x ∈ [0, 2π], cos2 x ≤ 12 ⇔ − √1 ≤ cos x ≤ √1 ⇔ x ∈ π4 , 3π
4 ∪ 4 , 4 .
2 2
6. Pour x ∈ [0, 2π],
x x 1 x 1 x x π x π
cos ≤ sin ⇔ √ sin − √ cos ≥ 0 ⇔ sin − ≥ 0 ⇔ ∃k ∈ Z/ 2kπ ≤ − ≤ π + 2kπ
3 3 2 3 2 3 3 4 3 4
3π 3π 3π
⇔ ∃k ∈ Z/ + 6kπ ≤ x ≤ 3π + + 6kπ ⇔ ≤ x ≤ 2π
4 4 4
p √
1
cos π8 = 2 2 + 2.
q
De même, puisque sin π8 > 0, sin π8 = 1
2 1 − cos(2 × π8 ) et
p √
sin π8 = 1
2 2 − 2.
√ √ √ √
π 6+ 2 π 6− 2
cos 12 = 4 et sin 12 = 4 .
Pour n naturel non nul, on pose Sn = ∑ ei(±a1 ±...±an ) . • S1 = eia1 + e−ia1 = 2 cos a1 • Soit n ≥ 1. Supposons que Sn = 2n cos a1 ... cos an
alors
1. Soit n ∈ N∗ . Puisque a est dans ]0, π[ alors, pour tout entier naturel non nul k, a
est dans ]0, π[ et donc sin 2ak 6= 0. De
2k
a
plus, puisque sin 2k−1 = sin 2 × 2ak = 2 sin 2ak cos 2ak , on a :
a a
n n sin k−1
a a
1 sin(a) sin 2 . . . sin 2n−1 sin a
2
∏ cos 2k = ∏ = n = n .
k=1 k=1 2 sin
a a a
2 sin 2 . . . sin 2n−1 sin 2na 2 sin 2an
k 2
987
∀a ∈]0, π[, ∀n ∈ N∗ , ∏nk=1 cos a
2k
= sin a
2n sin 2an .
2. ∀k ∈ N∗ , cos a
2k
> 0 car a
2k
est dans ]0, π2 [. Puis
!
n
a n a sin a sin a sin an
∑ ln cos( 2k ) = ln ∏ cos( 2k ) = ln 2n sin an = ln a − ln an2 .
k=1 k=1 2 2
n
a sin a sin 2an sin a
lim
∑ ln cos( ) = lim ln( ) − ln( a ) = ln .
n→+∞
k=1 2k n→+∞ a 2n a
∀a ∈]0, π[, limn→+∞ ∑nk=1 ln cos( 2ak ) = ln sina a .
2 16 2 2
⇔ 24 cos x − 10 + 4 cos2 x = 0 ⇔ (24 cos x )2 − 10 × 24 cos x + 16 = 0
2
2 2
⇔ 24 cos x
= 8 ⇔ 4 cos2 x = 1 ou 4 cos2 x = 3
= 2 ou 24 cos x
√ √
1 1 3 3
⇔ cos x = ou cos x = − ou cos x = ou cos x = −
2 2 2 2
π π π π
⇔x∈ + Z ∪ + Z .
6 2 3 2
cos(3θ ) + i sin(3θ ) = (cos θ + i sin θ )3 = (cos3 θ − 3 cos θ sin2 θ ) + i(3 cos2 θ sin θ − sin3 θ ),
et par identification des parties réelles et imaginaires,
2. Soit a 6= ± √1 . 1ère méthode. a est bien sûr racine de l’équation proposée, ce qui permet d’écrire :
3
3x − x3 3a − a3 1
= ⇔ (3x − x3 )(1 − 3a2 ) = (1 − 3x2 )(3a − a3 ) (car ± √ ne sont pas solution de l’équation)
1 − 3x 2 1 − 3a2 3
⇔ (x − a)((3a2 − 1)x2 + 8ax − a2 + 3) = 0.
988
n √ √ o
4a− 3(a2 +1) 4a+ 3(a2 +1)
S = a, 1−3a2
, 1−3a2
.
2ème méthode. Il existe un unique réel α ∈ − π2 , π2 \ − π6 , π6 tel que a = tan α. De même, si x est un réel distinct de
± √1 , il existe un unique réel θ ∈ − π2 , π2 \ − π6 , π6 tel que x = tan θ (à savoir α = Arctan a et θ = arctan x). Comme
3
± √1 ne sont pas solution de l’équation proposée, on a :
3
1. Pour x ∈
/ π
10 + π5 Z,
2. 9◦ , −27◦ , −63◦ et 81◦ vérifient tan(5 × 9◦ ) = tan(5 × (−27◦ )) = tan(5 × (−63◦ )) = tan(5 × 81◦ ) = 1. On résoud donc
l’équation :
π π π
tan(5x) = 1 ⇔ 5x ∈ + πZ ⇔ x ∈ + Z .
4 20 5
Les solutions, exprimées en degrés et éléments de ] − 90◦ , 90◦ [, sont −63◦ , −27◦ , 9◦ , 45◦ et 81◦ . Ainsi, les cinq nombres
tan(−63◦ ), tan(−27◦ ), tan(9◦ ), tan(45◦ ) et tan(81◦ ) sont deux à deux distincts et solutions de l’équation 5X−10X
3
+X 5
1−10X 2 +5X 4
=
1 qui s’écrit encore :
X 5 − 5X 4 − 10X 3 + 10X 2 + 5X − 1 = 0.
Le polynôme X 5 − 5x4 − 10X 3 + 10X 2 + 5X − 1 admet déjà tan(45◦ ) = 1 pour racine et on a
989
f est définie et continue sur
h π h i π π h i π π h π 3π 3π π π 5π 5π 3π 3π 5π 5π 7π 7π
0, ∪ , ∪ , ∪ , ∪ , ∪ , ∪ , ∪ , ∪ , ∪ ,π .
8 8 6 6 4 4 8 8 2 2 8 8 4 4 6 6 8 8
Sur chacun des dix intervalles précédents, f est définie, continue et strictement croissante en tant que somme de fonctions strictement
croissantes. La restriction de f à chacun de ces dix intervalles est donc bijective de l’intervalle considéré sur l’intervalle image, ce qui
montre déjà que l’équation
proposée,
que l’on note dorénavant (E), a au plus une solution par intervalle et donc au plus dix solutions
dans [0, π]. Sur I = 0, π8 ou I = 7π 8 , π , puisque f (0) = f (π) = 0, (E) a exactement une solution dans I. Ensuite, dans l’expression
de somme f , une et une seule des quatre fonctions est un infiniment grand en chacun des nombres considérés ci-dessus, à l’exception de
π π
2 . En chacun de ces nombres, f est un infiniment grand. L’image par f de chacun des six intervalles ouverts n’ayant pas 2 pour borne
est donc ] − ∞, +∞[ et (E) admet exactement une solution dans chacun de ces intervalles d’après le théorème des valeurs intermédiaires.
Ceci porte le total à 6 + 2 = 8 solutions. En π2 − , tan x et tan(3x) tendent vers +∞ tandis que tan(2x) et tan(4x) tendent vers 0. f tend
donc vers +∞ en π2 − , et de même f tend vers −∞ en π2 + . L’image par f de chacun des deux derniers intervalles est donc encore une
fois ] − ∞, +∞[. Finalement,
2π
z + z4 = e2iπ/5 + e8iπ/5 = e2iπ/5 + e−2iπ/5 = 2 cos = a.
5
De même,
4π
z2 + z3 = e4iπ/5 + e6iπ/5 = e4iπ/5 + e−4iπ/5 = 2 cos = b.
5
2. Puisque z 6= 1 et z5 = e2iπ = 1,
1 − z5 1−1
1 + z + z2 + z3 + z4 = = = 0.
1−z 1−z
3. a + b = z + z2 + z3 + z4 = −1 et ab = (z + z4 )(z2 + z3 ) = z3 + z4 + z6 + z7 = z + z2 + z3 + z4 = −1. Donc,
a + b = −1 et ab = −1.
√
−1± 5
Ainsi, a et b sont les solutions de l’équation X 2 + X − 1 = 0 à savoir les nombres . Puisque 2π
∈ 0, π2 et
π 2 5
5 ∈ 2 , π , on a a > 0 et b > 0. Finalement,
4π
√ √
−1+ 5 −1− 5
cos 2π
5 = 4 et cos 4π
5 = 4 .
4
1 ix 1
cos4 x = (e + e−ix ) = (e4ix + 4e2ix + 6 + 4e−2ix + e−4ix )
2 16
1 1
= (2 cos(4x) + 8 cos(2x) + 6) = (cos(4x) + 4 cos(2x) + 3)
16 8
Donc, une primitive de la fonction x 7→ cos4 x est x 7→ 18 ( 41 sin(4x) + 2 sin(2x) + 3x).
3.
4
1 ix 1
sin4 x = (e − e−ix ) = (e4ix − 4e2ix + 6 − 4e−2ix + e−4ix )
2i 16
1 1
= (2 cos(4x) − 8 cos(2x) + 6) = (cos(4x) − 4 cos(2x) + 3)
16 8
Donc, une primitive de la fonction x 7→ sin4 x est x 7→ 18 ( 14 sin(4x) − 2 sin(2x) + 3x).
990
4. cos2 x sin2 x = 14 sin2 (2x) = 81 (1 − cos(4x)) et une primitive de la fonction x 7→ cos2 x sin2 x est x 7→ 18 (x − 14 sin(4x)).
5.
6
1 ix 1
sin6 x = (e − e−ix ) = − (e6ix − 6e4ix + 15e2ix − 20 + 15e−2ix − 6e−4ix + e−6ix )
2i 64
1 1
= − (2 cos(6x) − 12 cos(4x) + 30 cos(2x) − 20) = (− cos(6x) + 6 cos(4x) − 15 cos(2x) + 10)
64 32
Donc, une primitive de la fonction x 7→ sin6 x est x 7→ 32 (− 6 sin(6x) + 2 sin(4x) − 2 sin(2x) + 10x).
1 1 3 15
6. cos x sin6 x = sin0 x sin6 x et une primitive de x 7→ cos x sin6 x est x 7→ 17 sin7 x.
7. cos5 x sin2 x = cos x(1 − sin2 x)2 sin2 x = sin0 x sin2 x − 2 sin0 x sin4 x + sin0 x sin6 x et une primitive de x 7→ cos5 x sin2 x est
x 7→ 31 sin3 x − 25 sin5 x + 17 sin7 x.
8. cos3 x = sin0 x − sin0 x sin2 x et une primitive de x 7→ cos3 x est x 7→ sin x − 13 sin3 x.
1. Pour x réel , on a :
4 6
1 ix −ix 1 ix −ix
4 6
cos x sin x = (e + e ) (e − e )
2 2i
1
= − 10 (e4ix + 4e2ix + 6 + 4e−2ix + e−4ix )(e6ix − 6e4ix + 15e2ix − 20 + 15e−2ix − 6e−4ix + e−6ix )
2
1
= − 10 (e10ix − 2e8ix − 3e6ix + 8e4ix + 2e2ix − 12 + 2e−2ix + 8e−4ix − 3e−6ix − 2e−8ix + e−10ix )
2
1
= − 9 (cos 10x − 2 cos 8x − 3 cos 6x + 8 cos 4x + 2 cos 2x − 6)
2
1
=− (cos 10x − 2 cos 8x − 3 cos 6x + 8 cos 4x + 2 cos 2x − 6)
512
(Remarque. La fonction proposée était paire et l’absence de sinus était donc prévisible. Cette remarque guidait aussi les
calculs intermédiaires : les coefficients de e−2ix , e−4ix ,... étaient les mêmes que ceux de e2ix , e4ix ,...) Par suite,
π/3 !
1 sin 10x sin 8x sin 6x π π
I=− − − + 2 sin 4x + sin 2x −6 −
512 10 4 2 π/6 3 6
√ √ √ √ √ √ √ √ !
1 1 3 3 1 3 3 1 3 3 3 3
=− (− + )− ( + ) − (0 − 0) + 2(− − )+( − )−π
512 10 2 2 4 2 2 2 2 2 2 2
√ ! √
1 3 √ 9 3 + 4π
=− − −2 3−π = .
512 4 2048
2. Pour x réel, on a
cos4 x sin7 x = cos4 x sin6 x sin x = cos4 x(1 − cos2 x)3 sin x
= cos4 x sin x − 3 cos6 x sin x + 3 cos8 x sin x − cos10 x sin x.
Par suite,
π/3
cos5 x 3 cos7 x cos9 x cos11 x
J= − + − +
5 7 3 11 π/6
√ √ √ √
1 1 − 9 3 3 1 − 27 3 1 1 − 81 3 1 1 − 243 3
=− × + × − × + ×
5 32 7 128 3 512 11 2048
1 √ √ √ √
= 11 (−14784(1 − 9 3) + 7920(1 − 27 3) − 1540(1 − 81 3) + 105(1 − 243 3))
2 × 3 × 5 × 7 × 11
1 √
= (−8299 + 18441 3).
2365440
991
1. tan 2x existe si et seulement si x ∈
/ π + 2πZ et 1−cos x
sin x existe si et seulement si x ∈
/ πZ. Pour x ∈
/ πZ,
1 − cos x 2 sin2 2x x
= = tan .
sin x 2 sin 2x cos 2x 2
2. 1 ère solution. Pour tout réel x,
√ √
2π 2π 1 3 1 3
sin(x − ) + sin x + sin(x + ) = − sin x − cos x + sin x − sin x + cos x = 0,
3 3 2 2 2 2
2 ème solution.
2π 2π 2π 2π
sin x − + sin x + sin(x + ) = Im(ei(x− 3 ) + eix + ei(x+ 3 ) ) = Im(eix ( j2 + 1 + j)) = 0.
3 3
3. tan 4 − x , tan 4 + x et cos(2x) existent si et seulement si π4 − x, π4 + x et 2x ne sont pas dans π2 + πZ, ce qui équivaut
π π 2
π π 1 − tan x 1 + tan x π
tan − x + tan +x = + (pour x vérifiant de plus x ∈
/ + πZ)
4 4 1 + tan x 1 − tan x 2
cos x − sin x cos x + sin x (cos x − sin x)2 + (cos x + sin x)2 2(cos2 x + sin2 x)
= + = =
cos x + sin x cos x − sin x cos x − sin x
2 2 cos(2x)
2 π
= (ce qui reste vrai pour x ∈ + πZ).
cos(2x) 2
4. Pour x ∈
/ π4 Z,
1
fk0 (x) = cos x(1 − 2k cos x + k2 )−1/2 − sin x(2k sin x)(1 − 2k cos x + k2 )−3/2
2
= (1 − 2k cos x + k2 )−3/2 (cos x(1 − 2k cos x + k2 ) − k sin2 x)
= (1 − 2k cos x + k2 )−3/2 (−k cos2 x + (1 + k2 ) cos x − k)
= (1 − 2k cos x + k2 )−3/2 (k cos x − 1)(k − cos x)
∀x ∈ R, fk0 (x) =
(k cos x−1)(k−cos x)
(1−2k cos x+k2 )3/2
.
1er cas : |k| < 1 et k 6= 0. (si k = 0, fk (x) = sin x) Pour tout réel x, (1 − 2k cos x + k2 )−3/2 (k cos x − 1) < 0 et fk0 (x) est
du signe de cos x − k.
x 0 Arccos k π
′
f (x) + 0 −
1
f
0 0
√
2
(car fk (Arccos k) = √ 1−k = 1).
1−2k2 +k2
992
2ème cas : k > 1. Pour tout réel x, (1 − 2k cos x + k2 )−3/2 (k − cos x) > 0 et fk0 (x) est du signe de k cos x − 1.
x 0 Arccos k1 π
′
f (x) + 0 −
1
k
f
0 0
q
1− k12
(car fk (Arccos 1k ) = √ = 1k ).
1−2+k2
3ème cas : k < −1. Pour tout réel x, (1 − 2k cos x + k2 )−3/2 (k − cos x) < 0 et fk0 (x) est du signe de 1 − k cos x.
x 0 Arccos k1 π
′
f (x) + 0 −
− k1
f
0 0
q
1− k12
(car fk (Arccos 1k ) = √ = − 1k ).
1−2+k2
R
2. Pour k ∈ R \ {−1, 1}, posons Ik = 0π fk (x) dx.
R
Si k = 0, Ik = 0π sin x dx = 2. Sinon,
Z
1 π 2k sin x 1 hp iπ
Ik = √ dx = 1 − 2k cos x + k2
k 0 2 1 − 2k cos x + k 2 k 0
1 p p 1
= ( 1 + 2k + k2 − 1 − 2k + k2 ) = (|k + 1| − |k − 1|).
k k
Plus précisément, si k ∈] − 1, 1[\{0}, Ik = 1k ((1 + k) − (1 − k)) = 2, ce qui reste vrai pour k = 0. Si k > 1, Ik = 1k ((1 +
k) − (k − 1)) = 2k , et enfin, si k < −1, Ik = −2
k . En résumé,
993
2ème solution.
x n n
x n
1 1
2 sin ∑ cos(kx) = ∑ 2 sin cos(kx) = ∑ (sin(k + )x − sin(k − )x)
2 k=0 k=0 2 k=0 2 2
x −x 3x x (2n − 1)x (2n − 3)x
= sin − sin + sin − sin + . . . + sin − sin
2 2 2 2 2 2
(2n + 1)x (2n − 1)x
+ sin − sin
2 2
(2n + 1)x x (n + 1)x nx
= sin + sin = 2 sin cos
2 2 2 2
et donc, si x ∈
/ 2πZ,...
2. Soient n ∈ N et x ∈ R. Posons Sn = ∑nk=0 cos2 (kx) et Sn0 = ∑nk=0 sin2 (kx). On a :
n n
Sn + Sn0 = ∑ (cos2 (kx) + sin2 (kx)) = ∑ 1 = n + 1,
k=0 k=0
et
n n
Sn − Sn0 = ∑ (cos2 (kx) − sin2 (kx)) = ∑ cos(2kx).
k=0 k=0
D’après 1), si x ∈ πZ, on trouve immédiatement,
n n
∑ cos2 (kx) = n + 1 et ∑ sin2 (kx) = 0,
k=0 k=0
et si x ∈
/ πZ,
! !
n n n n
∑ Cnk cos(kx) +i ∑ Cnk sin(kx) = ∑ Cnk eikx = ∑ Cnk (eix )k 1n−k
k=0 k=0 k=0 k=0
x nx nx
= (1 + e ) = (eix/2 + e−ix/2 )n einx/2 = 2n cosn
ix n
cos + i sin .
2 2 2
Par identification des parties réelles et imaginaires, on obtient alors
x
nx
x
nx
∑nk=0 Cnk cos(kx) = 2n cosn 2 cos 2 et ∑nk=0 Cnk sin(kx) = 2n cosn 2 sin 2 .
cos a + cos b + cos c = 0
⇔ (cos a + cos b + cos c) + i(sin a + sin b + sin c) = 0 ⇔ eia + eib + eic = 0
sin a + sin b + sin c = 0
⇒ |eia + eib | = | − eic | = 1 ⇔ |eia/2 eib/2 (ei(a−b)/2 + e−i(a−b)/2 )| = 1
a−b 1
⇔ | cos |=
2 2
a−b π π 2π 2π
⇔ ∈ + πZ ∪ − + πZ ⇔ a − b ∈ + 2πZ ∪ − + 2πZ
2 3 3 3 3
2π
⇔ ∃k ∈ Z, ∃ε ∈ {−1, 1}/ b = a + ε + 2kπ.
3
Par suite, nécessairement, eib = jeia ou eib = j2 eia . Réciproquement, si eib = jeia ou encore b = a + 2π
3 + 2kπ,
2π
eia + eib + eic = 0 ⇔ eic = −(eia + eib ) = −(1 + j)eia = j2 eia ⇔ ∃k0 ∈ Z/ c = a − + 2k0 π,
3
994
et si eib = j2 eia ou encore b = a − 2π
3 + 2kπ,
2π
eia + eib + eic = 0 ⇔ eic = −(eia + eib ) = −(1 + j2 )eia = jeia ⇔ ∃k0 ∈ Z/ c = a + + 2k0 π.
3
S = {(a, a + ε 2π 0 0
3 + 2kπ, a − ε 3 + 2k π), a ∈ R, ε ∈ {−1, 1}, (k, k ) ∈ Z }.
2π 2
π 3π 5π 7π π 3π π π
cos4 + cos4 + cos4 + cos4 = 2(cos4 + cos4 ) = 2(cos4 + sin4 )
8 8 8 8 8 8 8 8
1
2π 2π 2 2π 2π π
= 2 (cos + sin ) − 2 cos sin = 2 1 − sin2
8 8 8 8 2 4
1 3
= 2(1 − ) =
4 2
1.
π π π
cos(3x) = sin(2x) ⇔ cos(3x) = cos( − 2x) ⇔ (∃k ∈ Z/ 3x = − 2x + 2kπ) ou (∃k ∈ Z/ 3x = − + 2x + 2kπ)
2 2 2
π 2kπ π
⇔ (∃k ∈ Z/ x = + ) ou (∃k ∈ Z/ x = − + 2kπ)
10 5 2
π π 9π 13π 3π 17π
S[0,2π] = 10 , 2 , 10 , 10 , 2 , 10 .
2. cos(3x) = Re(e3ix ) = Re((cos x + i sin x)3 ) = cos3 x − 3 cos x sin2 x = cos3 x − 3 cos x(1 − cos2 x) = 4 cos3 x − 3 cos x.
Par suite,
cos(3x) = sin(2x) ⇔ 4 cos3 x − 3 cos x = 2 sin x cos x ⇔ cos x(4 cos2 x − 3 − 2 sin x) = 0
⇔ cos x(−4 sin2 x − 2 sin x + 1) = 0 ⇔ (cos x = 0) ou (4 sin2 x + 2 sin x − 1 = 0).
D’après 1), l’équation 4 sin2 x + 2 sin x − 1 = 0 admet entre autre pour solutions 10
π
et 13π
10 (car, dans chacun des deux
cas, cos x 6= 0), ou encore, l’équation 4X + 2X − 1 = 0 admet pour solutions les deux nombres distincts X1 = sin 10
2 π
et
13π
X2 = sin 10 , qui sont donc les deux solutions de cette équation. Puisque X1 > 0 et que X2 < 0, on obtient
√ √
−1 + 5 −1 − 5
X1 = et X2 = .
4 4
10 = − sin 10 ),
Donc, (puisque sin 13π 3π
√ √
−1+ 5 1+ 5
π
sin 10 = 4 et sin 3π
10 = 4 .
Ensuite, sin 3π
10 = cos
π
2 − 3π π
10 = cos 5 , et donc
√
1+ 5
cos π5 = 4 .
Puis
q p √
π
cos 10 = 1 − sin2 π
10 = 1
4 10 + 2 5
et de même
995
p √
sin π5 = 1
4 10 − 2 5 = cos 3π
10
.
n n n
1 n 1 n
n 1 1 − e2in
∑ | cos k | ≥ ∑ cos2 k = ∑ 2 (1 + cos(2k)) = 2 + 2 Re( ∑ e2ik ) = 2 + 2 Re(e2i 1 − e2i )
k=1 k=1 k=1 k=1
n 1 sin n n cos(n + 1) sin n n 1
= + Re(ei(n−1+2) )= + ≥ − .
2 2 sin 1 2 2 sin 1 2 2 sin 1
Maintenant, 1
2 sin 1 = 0, 594.... Par suite, pour n ≥ 3, 1
2 sin 1 ≤ 0, 75 = 3
4 ≤ n4 , et donc
n 1 n n n
− ≥ − = .
2 2 sin 1 2 4 4
Enfin, si n = 1, | cos 1| = 0.5... ≥ 0.25 = 1
4 et si n = 2, | cos 1| + | cos 2| = 0.9... ≥ 0.5 = 24 . Finalement,
∀n ∈ N∗ , ∑nk=1 | cos k| ≥ n4 .
|1 + z + ... + zn−1 | ≤ 1 + |z| + |z|2 + ... + |z|n−1 < |z|n + |z|n + ... + |z|n = n|z|n = |nzn |,
et en particulier, 1 + z + ... + zn−1 6= nzn . Donc, si 1 + z + ... + zn−1 − nzn = 0, alors |z| ≤ 1.
996
1. Soit z ∈ C. sh z et ch z sont définis et donc, th z existe si et seulement si ch z 6= 0. Or,
π
ch z = 0 ⇔ ez + e−z = 0 ⇔ e2z = −1 ⇔ e2z = eiπ ⇔ 2z ∈ iπ + 2iπZ ⇔ z ∈ i + πZ .
2
th z existe si et seulement si z ∈
/ i π2 + πZ .
2. Soit z ∈
/ i π2 + πZ .
| th z| < 1 ⇔ |ez − e−z |2 < |ez + e−z |2 ⇔ (ez − e−z )(ez̄ − e−z̄ ) < (ez + e−z )(ez̄ + e−z̄ )
⇔ −ez−z̄ − e−(z−z̄) < ez−z̄ + e−(z−z̄) ⇔ 2(e2iy + e−2iy ) > 0
⇔ cos(2y) > 0
Par suite,
| Im z| < π2 |y| < π2 π
⇔ ⇔ |y| < ⇔ z ∈ ∆.
| th z| < 1 cos(2y) > 0 4
4. Soit z ∈ ∆. D’après 1), th z existe et d’après 3), | th z| < 1. Donc z ∈ ∆ ⇒ th z ∈ U. Ainsi, th est une application de ∆ dans
U. Soit alors Z ∈ U et z ∈ ∆.
e2z − 1 1+Z
th z = Z ⇔ = Z ⇔ e2z = .
e2z + 1 1−Z
Puisque Z 6= −1, 1+Z
1−Z 6= 0 et on peut poser 1+Z
1−Z = reiθ où r ∈ R∗+ et θ ∈] − π, π].
Par suite,
1+Z
e2z = ⇔ e2z = reiθ ⇔ e2x = r et 2y ∈ θ + 2πZ
1−Z
1 θ
⇔ x = ln r et y ∈ + πZ
2 2
1+Z
Maintenant, on ne peut avoir θ = π. Dans le cas contraire, on aurait 1−Z = −r ∈ R∗− puis Z = r−1
r+1
∈ R. Par suite, puisque
|Z| < 1, on aurait Z ∈] − 1, 1[ et donc 1−Z ∈ R∗+ ce qui est une contradiction. Donc, θ ∈] − π, π[ puis θ2 ∈] − π2 , π2 [. Mais
1+Z
alors,
x = 21 ln r
th z = Z
⇔ .
z∈∆
y = θ2
i
Ainsi, tout élément Z de U a un et un seul antécédent z dans ∆ (à savoir z = 21 ln 1+Z 1+Z
1−Z + 2 Arg 1−Z où Arg
1+Z
1−Z
1+Z
désigne l’argument de 1−Z qui est dans ] − π, π[). Finalement, th réalise donc une bijection de ∆ sur U.
X 4 + X 3 − 2X + 1 = (X 2 + X + 1)(2X 2 − 3X + 1) + X 3 (2 − X).
997
où A est un polynôme quelconque ; une seule solution de degré ≤ 7.
1. Quotient Q = X 3 − X 2 − X + 1, reste R = X.
2. Quotient Q = 1 − X 2 − X 4 , reste R = X 5 (1 + 2X + X 2 ).
α(b−X)+β (X−a)
1. b−a .
2. cos nθ + X sin nθ .
1. X + 1
2. 1
3. X 2 − iX + 1
1. 7U = X + 3, 7V = −X 3 − 3X 2 + X + 4
2. 3U = 2X 2 − X + 1, 3V = −2X 2 − X + 2
998
1.
2.
3. Faire le produit.
−3X 3 + X 2 − X − 1.
1.
2. Récurrence.
Donc, eia est racine de P et de même, puisque P est dans R[X], e−ia est racine de P. P est donc divisible par Q.
n−1
P = P − P(eia ) = sin a(X n − eina ) − sin(na)(X − eia ) = (X − eia )(sin a ∑ X n−1−k eika − sin(na))
k=0
= (X − eia )S.
Puis,
999
Maintenant,
l
1 − e2i(l+1)a sin((l + 1)a)
∑ ei(2k−l) a = e−ila 1 − e2ia
=
sin a
.
k=0
Donc
n−2 n−2
sin((l + 1)a) n−2−l
S = sin a(X − e−ia ) ∑ X = (X − e−ia ) ∑ sin((l + 1)a)X n−2−l ,
l=0 sin a l=0
et finalement
n−2 n−2
P = (X − eia )(X − e−ia ) ∑ sin((k + 1)a)X n−2−k = (X 2 − 2X cos a + 1) ∑ sin((k + 1)a).
k=0 k=0
1. pgcd(X 3 − X 2 − X − 2, X 5 − 2X 4 + X 2 − X − 2) = X − 2.
2. pgcd(X 4 + X 3 − 2X + 1, X 3 + X + 1) = 1.
1. pgcd(X 5 + 3X 4 + X 3 + X 2 + 3X + 1, X 4 + 2X 3 + X + 2) = X 3 + 1.
2. pgcd(X 4 + X 3 − 3X 2 − 4X − 1, X 3 + X 2 − X − 1) = X + 1
3. pgcd(X 5 + 5X 4 + 9X 3 + 7X 2 + 5X + 1, X 4 + 2X 3 + 2X 2 + X + 1) = 1.
1
1. D = X 2 + 3X + 2 = A( 18 X − 16 ) + B(− 18
1 2
X + 91 X + 18
5
).
2. D = 1 = A(−X 3 ) + B(X 5 + X 3 + X + 1).
Les polynômes (X 3 − 7X + 7) et (3X 2 − 7) n’ont pas de racines communes dans C et sont donc premiers entre eux. Donc, (X 6 − 7X 4 +
8X 3 − 7X + 7) ∧ (3X 5 − 7X 3 + 3X 2 − 7) = X 3 + 1.
1000
Pour a = 1
64 ; la racine multiple est − 21 .
n
1. 2n−1
.
sin(nθ )
2. 2n−1
.
3. −(−n)n .
sin(k+1)θ sin(2n−k−1)θ
n−1 k
= ∑k=0 X sin θ + ∑2n−2
k=n X
k
sin θ .
⇐⇒ X 2 + X + 1 | X 2n + pX n + q ⇐⇒ j2n + p jn + q = 0.
1001
√ √
⇒ x1 = i 5 et x2 = −i 5.
On obtient alors : P(X) = (X 2 + 5)(X 2 − 3X + 1).
√ √
3+ 5 3− 5
Les deux dernières racines sont x3 = 2 et x4 = 2 .
P = (X − 2)2 (X − 3)3 .
1002
Φ(z0 ) Φ0 (zk )
1. P = Φ
X−zk ⇒ z0 −zk = n .
2. Les deux membres sont égaux en z0 , . . . , zn .
3. Décomposer Φ sur la base (X − z0 )k .
4. ∑k e2ikp/n = 0 pour p < n ⇒ OK.
x = z + 1z avec z6 + z5 + · · · + 1 = 0.
Autres racines : 2 cos 4π 6π
7 et 2 cos 7 .
2. Pour k = 1, x = 0, on a : a0 a2 ≤ 21 a21 .
Pour k quelconque : on applique le cas précédent à P(k−1) dont les racines sont encore réelles simples :
(k+1)!
(k − 1)!ak−1 × 2 ak+1 ≤ 21 (k!ak )2 ⇒ ak−1 ak+1 ≤ k+1 k 2
ak .
V (α) est pair si et seulement si P(α) et P(n) (α) ont même signe, de même pour V (β ). Comme P(n) (α) = P(n) (β ) on en déduit que
V (α) −V (β ) est pair si et seulement si P(α) et P(β ) ont même signe, donc si et seulement si P a un nombre pair de racines dans [α, β ].
Décroissance de V : V est constant sur tout intervalle ne contenant aucune racine de P, P0 , . . . , P(n−1) . Considérons x0 ∈ [α, β [ tel
que P(k) (x0 ) 6= 0, P(k+1) (x0 ) = · · · = P(`−1) (x0 ) = 0 et P(`) (x0 ) 6= 0. Alors pour x proche de x0 avec x > x0 , P(k) (x) a même signe
que P(k) (x0 ) et P(k+1) (x), . . . , P(`) (x) ont même signe que P(`) (x0 ) donc les nombres de changements de signe dans les sous-suites
(P(k) (x), . . . , P(`) (x)) et (P(k) (x0 ), . . . , P(`) (x0 )) sont égaux. De même si P(x0 ) = · · · = P(`−1) (x0 ) = 0 et P(`) (x0 ) 6= 0. Ceci prouve que
V (x0+ ) = V (x0 ) pour tout x0 ∈ [α, β [.
On considère à présent x0 ∈ ]α, β ] tel que P(k) (x0 ) 6= 0, P(k+1) (x0 ) = · · · = P(`−1) (x0 ) = 0 et P(`) (x0 ) 6= 0. Alors pour x proche de
x0 avec x < x0 la sous-suite (P(k) (x), . . . , P(`) (x)) a ` − k − 1 changements de signe si P(k) (x0 ) et P(`) (x0 ) ont même signe, ` − k
changements de signe sinon tandis que la sous-suite (P(k) (x0 ), . . . , P(`) (x0 )) en a un ou zéro. De même, si P(x0 ) = · · · = P(`−1) (x0 ) = 0
et P(`) (x0 ) 6= 0 on trouve ` changements de signe pour (P(x), . . . , P(`) (x)) et zéro pour (P(x0 ), . . . , P(`) (x0 )) donc dans tous les cas
V (x0− ) ≥ V (x0 ). Ceci achève la démonstration.
Pour z ∈ U, on a Q(z) = 0 ⇔ P(z)/zd P(z) = −ω. Comme P(z) = P(z), les deux membres ont même module pour tout z ∈ U, il faut et
il suffit donc que les arguments soient égaux modulo 2π. Pour a ∈ (x2 + 1) avec |a| < 1, une détermination continue de Arg(eiθ − a)
1003
augmente de 2π lorsque θ varie de 0 à 2π donc, vu l’hypothèse sur les racines de P, une détermination continue de Arg(P(z)/zd P(z) )
augmente de 2πd lorsque θ varie de 0 à 2π. Une telle détermination prend donc au moins d fois une valeur congrue à Arg(−ω)
modulo 2π, ce qui prouve que Q admet au moins d racines distinctes dans U.
f (2kπ/n) > 0 > f ((2k + 1)π/n) pour k ∈ Z donc f admet 2n racines dans [0, 2π[. En posant z = eix , zn f (x) est un polynôme en z de
degré 2n ayant 2n racines sur le cercle unité ; il n’en n’a pas ailleurs.
Factorisation de P sur R : P = (X 2 − 2 Re(α)X + |α|2 )(X 2 − 2 Re(β )X + |β |2 ) et les facteurs sont irrationnels.
1. P = |Q + iR|2 .
2. Factoriser P.
3. Avec Maple : P = 1
QQ avec Q = 65X 2 + (49i − 67)X + (42 + 11i) et Q est irréductible sur Q[i]. Donc si P = A2 + B2 =
65
(A + iB)(A − iB) avec A, B polynômes à coefficients entiers alors, quitte à changer B en −B, il existe λ ∈ Q[i] tel que :
A + iB = λ Q et A − iB = λ Q d’où :
67u + 49v est divisible par 65 si et seulement si u ≡ 8v(mod 65) et dans ce cas les autres numérateurs sont aussi multiples
de 65. La condition u2 + v2 = 65 donne alors v = ±1, u = ±8 d’où :
1. Si P = QR alors Q(ai )R(ai ) = −1 ⇒ Q(ai ) = −R(ai ) = ±1, donc Q + R a n racines, donc est nul, et P = −Q2 :
contradiction pour x → ∞.
2. Même raisonnement : P = Q2 , donc Q2 − 1 = (Q − 1)(Q + 1) = (X − a1 ) . . . (X − an ).
On répartit les facteurs entre Q − 1 et Q + 1 : n = 2p, contradiction.
1004
Correction de l’exercice 715 N
On suppose a 6= 0 et X p − a = PQ avec P, Q ∈ K[X] unitaires non constants. Soit n = deg(P) ∈ [[1, p − 1]] et b = (−1)n P(0) ∈ K. b est le
produit de cetraines p-èmes de a, donc b p = an . De plus n∧ p = 1 ; soit nu+ pv = 1 une relation de Bézout. On a alors b pu = anu = a1−pv
d’où a = (bu /av ) p donc bu /av ∈ K est racine de X p − a.
Si n ∈ 6Z, (− j2 )n − jn − 1 = −3 6= 0.
Si n ∈ 1 + 6Z, (− j2 )n − jn − 1 = − j2 − j − 1 = 0.
Si n ∈ 2 + 6Z, (− j2 )n − jn − 1 = j − j2 − 1 = 2 j 6= 0.
Si n ∈ 3 + 6Z, (− j2 )n − jn − 1 = −3 6= 0.
Si n ∈ 4 + 6Z, (− j2 )n − jn − 1 = j2 − j − 1 = 2 j2 6= 0.
Si n ∈ 5 + 6Z, (− j2 )n − jn − 1 = − j − j2 − 1 = 0.
En résumé, (X + 1)n − X n − 1 est divisible par X 2 + X + 1 si et seulement si n est dans (1 + 6Z) ∪ (5 + 6Z).
k l
P(x) = λ ∏(x − ai )αi ∏ ((x − z j )(x − z j ))β ,
j
i=1 j=1
où λ est un réel non nul, k et l sont des entiers naturels, les ai sont des réels deux à deux distincts, les αi et les βi des entiers naturels et
les (x − z j )(x − z j ) des polynômes deux à deux premiers entre eux à racines non réelles.
Tout d’abord, pour tout réel x, ∏lj=1 ((x − z j )(x − z j ))β j > 0 (tous les trinomes du second degré considérés étant unitaires sans racines
réelles.)
Donc, (∀x ∈ R, P(x) ≥ 0) ⇔ (∀x ∈ R, λ ∏ki=1 (x − ai )αi ≥ 0).
Ensuite, si ∀x ∈ R, P(x) ≥ 0, alors limx→+∞ P(x) ≥ 0 ce qui impose λ > 0. Puis, si un exposant αi est impair, P change de signe en
ai , ce qui contredit l’hypothèse faite sur P. Donc, λ > 0 et tous les αi sont pairs. Réciproquement, si λ > 0 et si tous les αi sont pairs,
alors bien sûr, ∀x ∈ R, P(x) ≥ 0.
√
Posons A = λ ∏ki=1 (x − ai )αi /2 . A est un élément de R[X] car λ > 0 et car les αi sont des entiers pairs. Posons ensuite Q1 =
∏lj=1 (x − z j )β j et Q2 = ∏lj=1 (x − z j )β j . Q1 admet après développement une écriture de la forme Q1 = B + iC où B et C sont des
polynômes à coefficients réels. Mais alors, Q2 = B − iC. Ainsi,
1005
n n
P
P0 = λ ∑ (∏(X − z j )) = ∑ X − zi ,
i=1 j6=i i=1
et donc
P0 n
1
=∑ .
P i=1 X − zi
Soit alors z une racine de P0 dans C. Si z est racine de P (et donc racine de P d’ordre au moins 2) le résultat est clair. Sinon,
P0 (z) n
1 n
z − zi
0= =∑ =∑ .
P(z) i=1 z − zi i=1 |z − zi |2
En posant λi = 1
|z−zi |2
, (λi est un réel strictement positif) et en conjugant, on obtient ∑ni=1 λi (z − zi ) = 0 et donc
∑ni=1 λi zi
z= = bar(z1 (λ1 ), ..., zn (λn )).
∑ni=1 λi
a est solution du problème si et seulement si X 5 − 209X + a est divisible par un polynôme de la forme X 2 + αX + 1. Mais
5
a +2 5
3 5
1 P0 (1) 12
∑ akk − 1 = ∑ (1 + ak − 1 ) = 5 − 3 ∑ 1 − ak = 5 − 3 P(1) = 5−3
1
= −31.
k=1 k=1 k=1
Il reste à se demander 1) si les facteurs précédents sont irréductibles sur R et 2) si ces facteurs sont deux à deux distincts.
1006
Les trois facteurs de degré 2 ont un discriminant réduit du type ∆0 = cos2 α − 1 = − sin2 α et ∆0 est nul si et seulement si α est dans
πZ.
Les cas particuliers sont donc ( 3a est dans πZ et donc a = 0) et ( a+2π a−2π
3 est dans πZ et donc a = π) et ( 3 est dans πZ ce qui n’a pas
de solution dans [0, π]).
1er cas. Si a = 0.
P = (X + 1)2 (X 2 − X + 1)2 .
3ème cas. Si a est dans ]0, π[, les trois facteurs de degré 2 sont irréductibles sur R et clairement deux à deux distincts. Donc
a a + 2π a − 2π
P = (X 2 − 2X cos + 1)(X 2 − 2X cos + 1)(X 2 − 2X cos + 1).
3 3 3
π 2π 3π π 2π 3π
P = (X − sin )(X − sin )(X − sin )(X + sin )(X + sin )(X + sin )
7 7 7 7 7 7
π 2π 3π
= (X 2 − sin2 )(X 2 − sin2 )(X 2 − sin2 )
7 7 7
1 2π 1 4π 1 6π
= (X 2 − (1 − cos ))(X 2 − (1 − cos ))(X 2 − (1 − cos ))
2 7 2 7 2 7
1 2
= Q(−2X + 1)
8
7 −Y )(cos 7 −Y )(cos 7 −Y ).
où Q(Y ) = (cos 2π 4π 8π
Posons ω = e2iπ/7 .
2π 4π 6π 1 1
cos cos cos = (ω + ω 6 )(ω 2 + ω 5 )(ω 3 + ω 4 ) = (6 + ω 7 + ω 9 + ω 10 + ω 11 + ω 12 + ω 14 + ω 15 )
7 7 7 8 8
1 6 7 2 3 4 5 1
= (ω + ω + ω + ω + ω + ω + 1 + ω) = .
8 8
Puis,
2π 4π 2π 6π 6π 4π 1
cos cos + cos cos + cos cos = ((ω + ω 6 )(ω 2 + ω 5 ) + (ω + ω 6 )(ω 3 + ω 4 ) + (ω 3 + ω 4 )(ω 2 + ω 5 ))
7 7 7 7 7 7 4
1 −2 1
= (2ω + 2ω 2 + 2ω 3 + 2ω 4 + 2ω 5 + 2ω 6 ) = =− .
4 4 2
Enfin,
2π 4π 6π 1 1
cos + cos + cos = (ω + ω 2 + ω 3 + ω 4 + ω 5 + ω 6 ) = −
7 7 7 2 2
Donc, Q = 1
8 − (− 12 )Y + (− 21 )Y 2 −Y 3 = 18 (−8Y 3 − 4Y 2 + 4Y + 1) puis,
1 1
(−8(−2X 2 + 1)3 − 4(−2X 2 + 1)2 + 4(−2X 2 + 1) + 1) = (64X 6 − 112X 4 + 54X 2 − 7).
P=
64 64
Une équation du 6ème degré dont les solutions sont les sin est 64x6 − 112x4 + 54x2 − 7 = 0.
Maintenant, si r = (p entier relatif non nul, q entier naturel non nul, p et q premiers entre eux) est une racine rationnelle de cette équation,
alors, d’après l’exercice 847, p divise −7 et q divise 64 et donc p est élément de {1, −1, 7, −7} et q est élément de {1, 2, 4, 8, 16, 32, 64}.
On vérifie aisémént qu’aucun des rationnels r obtenu n’est racine de P et donc les racines de P sont irrationnelles.
1007
Posons P = X 4 − 4X 3 − 36X 2 + λ X + µ.
r r r r
21 21 21 21 21 21 2994
λ = z1 z2 z3 z4 = (1 − 3 )(1 − )(1 + )(1 + 3 ) = (1 − 9 )(1 − ) = ,
5 5 5 5 5 5 25
et
r r r r
21 21 21 21 21 21 21 21
µ = (1 − 3 )(1 − ) + (1 − 9 )(1 − ) + (1 − 9 )(1 + ) + (1 − )(1 + 3 )
5 5 5 5 5 5 5 5
21 21 21
= 2(1 − ) + 2(1 − 9 ) = 2(2 − 10 ) = −80
5 5 5
Pour i ∈ {1, 2, 3}, on a xi3 + 2xi − 1 = 0 et donc xi4 + 2xi2 − xi = 0. En additionnant ces trois égalités, on obtient S4 + 2S2 − S1 = 0 et
donc
Pour chacun des 8 numérateurs possibles, il y a C72 = 21 dénominateurs et donc au total, 8 × 21 = 168 termes.
x x12 x4 x5 x6 x7 x8 1 1
∑ x2 1x3 = ∑ x1 x2 ...x8
=
σ8 ∑ x12 x2 x3 x4 x5 x6 = 3 ∑ x12 x2 x3 x4 x5 x6 .
Ensuite,
σ1 σ6 = (∑ x1 )(∑ x1 x2 x3 x4 x5 x6 ) = ∑ x12 x2 x3 x4 x5 x6 + ∑ x1 x2 x3 x4 x5 x6 x7 ,
1008
et donc,
X 3 −3X 2 +X−4
1. X−1 = X 2 − 2X − 1 − X−1
5
.
2X 3 +X 2 −X+1
2. X 2 −3X+2
= 2X + 7 − X−1
3 19
+ X−2 .
2X 3 +X 2 −X+1 3 7
3. X 2 −2X+1
= 2X + 5 + (X−1)2 + X−1 .
X 4 +2X 2 +1
4. X 2 −1
2
= X 2 + 3 + X−1 − X+1
2
.
X 1/2 1/2
5. X 2 −4
= X+2 + X−2 .
X 5 +X 4 +1 1/2 3/2
6. X 3 −X
= X 2 + X + 1 − X1 + X+1 + X−1 .
X 5 +X 4 +1
7. X(X−1)4
= 1 + X1 + (X−1)
3 6 10 4
4 + (X−1)3 + (X−1)2 + X−1 .
12. X
(X+i)2
= 1
X+i − (X+i)
i
2.
√ √ √ √
X 2 +1 1/2 1/2 − 42 i 2
i 2
i − 42 i
13. = √ + 2 √ = √ √ + √4 √ + √4 √ + √ √ .
X 4 +1 X 2 + 2X+1 X − 2X+1 X− 22 − 22 i X− 22 + 22 i X+ 22 + 22 i X+ 22 − 22 i
√ √
2/4 2/4 −1i 1
i −1i 1
i
14. X
=− 2 √ + 2 √ = √ 4 √ + √4 √ + √ 4 √ + √4 √ .
X 4 +1 X + 2X+1 X − 2X+1 X− 22 − 22 i X− 22 + 22 i X+ 22 + 22 i X+ 22 − 22 i
√ √ √ √ √ √
X 2 +X+1 (2−√ 2)/4 (2+√ 2)/4 − 1+4 2 i 1+ 2
i − 1−4 2 i 1− 2
i
15. = + = √ √ + √4 √ + √ √ + √4 √ .
4
X +1 X 2 + 2X+1 X 2 − 2X+1 X− 22 − 22 i X− 22 + 22 i X+ 22 + 22 i X+ 22 − 22 i
Expliquer qu’on obtient alors A en multipliant les deux membres de (23) par x2 et en passant à la limite quand x tend vers 0 (A = −1).
On obtient de même C par multiplication par x − 12 et calcul de la limite quand x tend vers 12 (C = −2). Enfin on trouve B en identifiant
pour une valeur particulière non encore utilisée, par exemple x = 1, ou mieux en multipliant les deux membres de (23) par x et en
passant à la limite pour x → ∞ (B = 4). Faire remarquer que pour un cas aussi simple, les calculs peuvent se faire de tête en écrivant
simplement les coefficients A, B, C au fur et à mesure qu’on les obtient.
2x4 + x3 + 3x2 − 6x + 1 1 4 2
= x+1− 2 + − .
2x3 − x2 x x x − 21
1009
Correction de l’exercice 730 N
La division suivant les puissances décroissantes
donne : Φ = 2 + Φ1 avec
4x4 − 10x3 + 8x2 − 4x + 1 A B C D E
Φ1 = = 3+ 2+ + + .
x3 (x − 1)2 x x x (x − 1)2 x − 1
Faire remarquer que la méthode de l’exercice précédent permettrait d’obtenir facilement A et D par multiplication par x3 et par (x − 1)2 ,
mais qu’il resterait encore 3 coefficients à déterminer.
Il y a ici une méthode plus efficace : effectuer la division suivant les puissances croissantes, à l’ordre 3 (qui est l’exposant du facteur x)
du numérateur 1 − 4x + 8x2 − 10x3 + 4x4 par (x − 1)2 , ou plutôt par 1 − 2x + x2 :
En divisant les deux membres de (24) par x3 (x − 1)2 , on obtient A, B et C d’un seul coup :
1 2 3 x−2
Φ1 = − + + .
x3 x2 x (x − 1)2
x−2
Le calcul de D et E est alors immédiat par décomposition de (x−1)2
: méthode de l’exercice précédent, ou division suivant les puissances
décroissantes de x − 2 par x − 1 : x − 2 = (x − 1) − 1.
Remarque : cette méthode est efficace pour un exposant assez grand (en gros à partir de 3). Elle peut être utilisée pour une fraction du
P(x)
type (x−a)n Q(x) , mais il faut commencer par le changement de variable u = x − a avant de faire la division, puis bien entendu revenir
ensuite à la variable x.
La méthode du premier exercice permet d’obtenir A, puis B et C (pour ces derniers : multiplication des deux membres de (25) par x2 + 1,
puis limite quand x tend vers i ou vers −i, avec séparation des parties réelle et imaginaire), mais c’est bien insuffisant pour conclure : il
faut encore soustraire (xBx+C 2
2 +1)3 , simplifier par x + 1, calculer D et E. . . (le faire faire quand même à titre d’entraînement).
On va ici se contenter de trouver A (A = 3), puis faire la soustraction Φ1 = Φ− Ax . Faire faire le calcul aux étudiants ; leur faire remarquer
que, sauf erreur de calcul, la fraction Φ1 doit se simplifier par x. On trouve :
3 x5 − 2x4 + 2x3 − x2 + 2x + 2
Φ= + .
x (x2 + 1)3
La fin de la décomposition se fait par divisions successives suivant les puissances décroissantes : division du numérateur x5 − 2x4 +
2x3 − x2 + 2x + 2 par x2 + 1, puis du quotient obtenu par x2 + 1.
Remarque : cette méthode des divisions successives est très pratique quand la fraction à décomposer a un dénominateur simple, c’est à
dire comportant un dénominateur du type Qn où Q est du premier degré, ou du second degré sans racine réelle. Faire remarquer aussi
comment on peut simplifier petit à petit en éliminant du dénominateur un dénominateur simple (méthode utilisée dans l’exercice 3 par
le calcul de Φ − Ax ).
1.
2.
3. ssi ∃ G ∈ K(X) tel que G ◦ F = X ⇒ P ◦ F = XQ ◦ F.
(
A | (p0 − Xq0 )
F = AB , A ∧ B = 1 ⇒ ⇒ F est homographique.
B | (pn − Xqn )
1010
4. F = φ (X).
F= P
Q. Si P = λ Q : Im F = {λ }.
Si P = λ Q + µ : Im F = (x2 + 1)\ {λ }.
Sinon, Im F = (x2 + 1).
1.
n
2. n XX n +1
−1 .
P(X) P( X1 ) P(X)+P( X1 )
1. ⇒ Q(X)
= Q( X1 )
= Q(X)+Q( X1 )
.
2.
3.
(−1)k+p p!
1. ∑nk=0 k! (n−k)! (X+k) p+1
.
p sin(p+1−k)α
(−1) p p! ∑k=0 Ckp+1 p! (−1)k Xk
2. 2i sin α
1
(X−eiα ) p+1
− (X−e−iα
1
) p+1
= sin α
(X 2 −2X cos α+1) p+1
.
∑k pair Ckp+1 p! (−1) p+1 shchkα X p+1−k
+∑k impair Ckp+1 p! (−1) p ch kα
ch α X p+1−k
3. α
(X 2 −2X sh α−1) p+1
.
1. 1.
2. 1/4.
3. 1/2.
1011
Correction de l’exercice 748 N
Q0 (a) 2R000 (a)
1
Q(a)(X−a)2
− Q2 (a)(X−a) = 2
R00 (a)(X−a)2
− 3R00 2 (a)(X−a) .
P0
1. P0 = ∑ni=1 mi P
X−xi ⇒ P = ∑ni=1 mi
X−xi .
2. P0 (z) = 0 ⇔ ∑ni=1 mi |z−x
z−xi
|2
= 0 ⇔ z = Bar x , mi
i |z−x |2 .
i i
3.
4.
F(X + 1) − F(X) = 2
X−1 − X3 + X+1
1
⇒ F(X) = 1
X − X−1
2
+ cste.
P0 1 P0 (x) 1 P0 (x)
P = ∑ X−ai
, donc les expressions : x + P(x)
et x + P(x)
changent de signe entre ai et ai+1 .
P0 (x)
Cela fait au moins 2n − 3 racines distinctes (2n − 2 si 1 n’est pas racine), plus encore une racine pour 1
x + P(x)
entre 0 et a1 .
1012
1. On suppose P 6= 0. Soient α1 , . . . , α p les racines de P de multiplicités m1 , . . . , m p et n = m1 + · · · + m p = deg(P). On
0
0 0 00
0 2 2
mi −mi n(n−1) mi
a PP = ∑i X−α i
et ∑i (X−α )2 =
P
P = PP − PP = (X−α)(X−β ) − ∑i X−α i
où α, β sont les deux racines de P
i
manquant dans P00 . Si αi ∈/ {α, β } alors en comparant les termes en 1/(X − αi )2 des membres extrêmes on trouve
mi = 1. De même si αi = α 6= β ou l’inverse. Reste le cas αi = α = β qui donne −mi = n(n − 1) − m2i donc mi = n ce
qui contredit l’hypothèse “P a deux racines distinctes”.
2. Soient αi < α j les deux plus petites racines réelles de P. Si αi est aussi racine de P00 alors P et P00 changent de signe
en αi et, en remplaçant au besoin P par −P, P est convexe positif sur ] − ∞, αi [ et concave négatif sur ]αi , α j [ ce qui est
absurde. Donc αi ∈ {α, β }. De même pour la plus grande racine réelle de P, ce qui prouve que α et β sont réels. En
identifiant les éléments de première espèce dans les deux décompositions de P0 /P on obtient :
n(n − 1)/(α − β ) si αi = α,
2
∀ i ∈ [[1, n]], ∑ = n(n − 1)/(β − α) si αi = β ,
α −αj
j6=i i
0 sinon.
α −α
En particulier pour αi ∈
/ {α, β } on a : ∑ j6=i |α i−α j|2 = 0 ce qui signifie que αi est barycentre des α j avec des coefficients
i j
positifs, donc appartient à l’enveloppe convexe des α j , j 6= i. Il en va de même sans les barres, et donc l’ensemble des
racines de P n’a pas d’autres points extrémaux que α et β ; il est inclus dans [α, β ] donc dans R.
1. X 3 − 1 = (X 2 + 1)(X 3 + X 2 − 1) − X 4 (X + 1).
2. F(x) = ln √ x2 − arctan x + 3x13 − 1x .
x +1
1.
2. Division de 1 par P ⇒ U = 1 − 2X + X 2 + X 3 − X 4 , V = −1 + X 2 + X 3 + X 4 .
X 2 +3X+5 X 2 +3X+5
1. Soit F = X 2 −3X+2
= (X−1)(X−2)
.
1 et 2 ne sont pas racines du polynôme X 2 + 3X + 5 et donc, F est bien sous forme irréductible. La partie entière de F
étant clairement 1, F s’écrit sous la forme :
a b
F = 1+ + ,
X −1 X −2
où a et b sont deux réels.
a = limx→1 (x − 1)F(x) = 1+3+5
1−2 = −9 et b = limx→2 (x − 2)F(x) = 4+6+5
2−1 = 15. Donc,
9 15
F = 1− + .
X −1 X −2
1013
X 2 +1
2. Soit F = (X−1)(X−2)(X−3)
. La décomposition en éléments simples de F s’écrit sous la forme :
a b c
F= + + ,
X −1 X −2 X −3
où a, b et c sont trois réels.
a = limx→1 (x − 1)F(x) = (1−2)(1−3)
1+1
= 1, puis b = limx→2 (x − 2)F(x) = 4+1
(2−1)(2−3)
= −5 et
c = limx→3 (x − 3)F(x) = 9+1
(3−1)(3−2)
= 5. Donc,
1 5 5
F= − + .
X −1 X −2 X −3
1
3. Soit F = X(X−1)2
.
a b c
F= + + ,
X X − 1 (X − 1)2
avec
a = limx→0 xF(x) = 1 et c = limx→1 (x − 1)2 F(x) = 1. Enfin, x = −1 fournit −1 − b2 + 14 = − 14 et donc b = −1.
Pour trouver b, on peut aussi écrire (le meilleur) 0 = limx→+∞ xF(x) = a + b et donc que b = −a = −1.
On peut encore écrire (le moins bon ici)
1 1 1 1 − (X − 1)2 − X −X 2 + X 1
− − = = =− .
X(X − 1)2 X (X − 1)2 X(X − 1) 2 X(X − 1)2 X −1
Donc,
1 1 1
F= − + .
X X − 1 (X − 1)2
Autre démarche.
1 X −1−X 1 1 X −1−X 1
= = − = −
X(X − 1)2 X(X − 1)2 X(X − 1) (X − 1)2 X(X − 1) (X − 1)2
1 1 1
= − + .
X X − 1 (X − 1)2
X 2 +1
4. Soit F = (X−1)2 (X+1)2
. Puisque F est paire, la décomposition en éléments simples de F est de la forme :
a b a b
F= + − + .
X − 1 (X − 1)2 X + 1 (X + 1)2
b = limx→1 (x − 1)2 F(x) = 1
2 puis, x = 0 fournit −2a + 2b = 1 et donc a = 0.
1 1 1
F= ( + ).
2 (X − 1)2 (X + 1)2
1
5. Soit F = (X−2)3 (X+2)3
. Puisque F est paire, la décomposition en éléments simples de F est de la forme :
a b c a b c
F= + + − + − .
X − 2 (X − 2)2 (X − 2)3 X + 2 (X + 2)2 (X + 2)3
c = limx→2 (x − 2)3 F(x) = 1
64 puis,
et a = 1
64 − 512
5
= 3
512 . Donc,
1 3 6 8 3 6 8
F= ( − + − − − ).
512 X − 2 (X − 2)2 (X − 2)3 X + 2 (X + 2)2 (X + 2)3
6
6. Soit F = (X 3X−1)2 . On a déjà (X 3 − 1)2 = (X − 1)2 (X − j)2 (X − j2 )2 . Puisque F est réelle, la décomposition en éléments
simples de F s’écrit
a b c d c d
F = 1+ + + + + + .
X − 1 (X − 1)2 X − j (X − j)2 X − j2 (X − j2 )2
1014
b = limz→1 (z − 1)2 F(z) = 1
9 et
j6 1 1
d = lim (z − j)2 F(z) = = = 2 2
z→ j ( j − 1)2 ( j − j2 )2 j2 ( j − 1)4 j ( j − 2 j + 1)2
1 j2
= =
j2 (−3 j)2 9
Puis,
1 j2 j 1 ( j + j2 )X 2 − 2( j + j2 )X + 2
+ + = +
(X − 1)2 (X − j)2 (X − j )
2 2 (X − 1)2 (X − j)2 (X − j2 )
1 −X 2 + 2X + 2 (X 2 + X + 1)2 + (X − 1)2 (−X 2 + 2X + 2)
= + =
(X − 1)2 (X − j)2 (X − j2 ) (X 3 − 1)2
6X 3 + 3
=
(X 3 − 1)2
Par suite,
1 1 j2 j X6 2X 3 + 1
F −1− ( + + )= 3 −1−
9 (X − 1)2 (X − j)2 (X − j )
2 2 (X − 1)2 3(X 3 − 1)2
3X 6 − 3(X 3 − 1)2 − 2X 3 − 1 4X 3 − 4
= =
3(X − 1)
3 2 3(X 3 − 1)2
4 1
= .
3 X3 − 1
2
j j
Mais alors, a = limz→1 (z − 1)(F(z) − 1 − 91 ( (z−1)
1
2 + (z− j)2 + (z− j 2 )2 ) =
4 1
3 1+1+1 = 49 . De même,
1 1 j2 j 4 1 4 j2
c = lim (z − j)(F(z) − 1 − ( + + )= = .
z→ j 9 (z − 1)2 (z − j)2 (z − j )
2 2 3 ( j − 1)( j − j )
2 9
Donc,
1 4 1 4 j2 j2 4j j
F = 1+ ( + + + + + ).
9 X − 1 (X − 1)2 X − j (X − j)2 X − j2 (X − j2 )2
Si on veut la décomposition sur R, on peut regrouper les conjugués :
5
λ
F= ∑ X −kωk ,
k=0
où ωk = e i( π6 + 2kπ
6 ). Mais,
1 ω ω
λk = 5
= k6 = − k .
6ωk 6ωk 6
Donc,
1015
X 2 +3
8. Soit F = X 5 −3X 4 +5X 3 −7X 2 +6X−2
.
X 5 − 3X 4 + 5X 3 − 7X 2 + 6X − 2 = (X − 1)(X 4 − 2X 3 + 3X 2 − 4X + 2) = (X − 1)2 (X 3 − X 2 + 2X − 2)
= (X − 1)2 (X 2 (X − 1) + 2(X − 1)) = (X − 1)3 (X 2 + 2).
a b c d d
F= + + + √ + √ .
X − 1 (X − 1)2 (X − 1)3 X − i 2 X + i 2
Puis,
√
√ (i 2)2 + 3 1 1
√ (z − i 2)F(z) =
d = lim √ √ √ = √ √ √ = √
z→i 2 (i 2 − 1)3 (i 2 + i 2) (2i 2)(−2i 2 + 6 + 3i 2 − 1) −4 + 10i 2
√
2 + 5i 2
=− .
108
Ensuite,
√ √ √ √
d d 1 (2 + 5i 2)(X + i 2) + (2 − 5i 2)(X − i 2) 1 4X − 20 −X + 5
√ + √ =− =− = .
X −i 2 X +i 2 108 X2 + 2 108 X 2 + 2 27(X 2 + 2)
Mais alors,
a b c X2 + 3 −X + 5
+ + = −
X − 1 (X − 1)2 (X − 1)3 (X − 1)3 (X 2 + 2) 27(X 2 + 2)
27(X 2 + 3) − (−X + 5)(X − 1)3 X 4 − 8X 3 + 45X 2 − 16X + 86
= =
27(X − 1) (X + 2)
3 2 27(X − 1)3 (X 2 + 2)
(X 2 + 2)(X 2 − 8X + 43) X 2 − 8X + 43
= =
27(X − 1)3 (X 2 + 2) 27(X − 1)3
X 2 − 2X + 1 − 6X + 6 + 36
=
27(X − 1)3
1 1 1 36
= ( −6 + ).
27 X − 1 (X − 1)2 (X − 1)3
Finalement,
√ √
1 1 1 36 1 2 + 5i 2 2 − 5i 2
F= ( −6 + )− ( √ + √ ).
27 X − 1 (X − 1)2 (X − 1)3 108 X − i 2 X +i 2
X
9. Soit F = (X 2 +1)3 (X 2 −1)
. Puisque F est réelle et impaire, la décomposition en éléments simples de F est de la forme
a a b c d b c d
F= + + + + + + + .
X − 1 X + 1 X − i (X − i)2 (X − i)3 X + i (X + i)2 (X + i)3
a = limx→1 (x − 1)F(x) = 1
(1+1)3 (1+1)
= 1
16 . Puis,
1 1 1 8X − X(X 2 + 1)3 −X 7 − 3X 5 − 3X 3 + 7X
F− ( + )= =
16 X − 1 X + 1 8(X + 1) (X − 1)
2 3 2 8(X 2 + 1)3 (X 2 − 1)
X(X 2 − 1)(−X 4 − 4X 2 − 7) 1 X 4 + 4X 2 + 7
= = −
8(X 2 + 1)3 (X 2 − 1) 8 (X 2 + 1)3
Mais alors,
1 1 1
d = lim(x − i)3 F(x) = lim(x − i)3 (F(x) − ( + ))
x→i x→i 16 x − 1 x + 1
1 i4 + 4i2 + 7 i
=− =−
8 (i + i)3 16
Puis,
1016
1 X 4 + 4X 2 + 7 i 1 i 1 1 X 4 + 4X 2 + 7 1 3X 2 − 1 X2 + 6
− + − =− + = .
2
8 (X + 1) 3 16 (X − i)3 16 (X + i)3 2
8 (X + 1) 3 2
8 (X + 1)3 8(X 2 + 1)2
i2 +6
Ensuite, c = 8(i+i)2
= − 32
5
. Puis,
X2 + 6 5 1 1 2(X 2 + 6) + 5(X 2 − 1) 7
+ ( + )= = .
2
8(X + 1) 2 32 (X − i)2 (X + i)2 16(X 2 + 1)2 16(X 2 + 1)
Enfin, b = 7
16(i+i)
= − 32
7i
. Finalement,
1 1 1 7i 1 1 5 1 1 i 1 1
F= ( + )− ( − )− ( + )− ( − ).
16 X − 1 X + 1 32 X − i X + i 32 (X − i)2 (X + i)2 16 (X − i)3 (X + i)3
X 6 +1
10. Soit F = X 5 −X 4 +X 3 −X 2 +X−1
.
X 5 − X 4 + X 3 − X 2 + X − 1 = X 4 (X − 1) + X 2 (X − 1) + (X − 1) = (X − 1)((X 4 + 2X 2 + 1) − X 2 )
= (X − 1)(X 2 + X + 1)(X 2 − X + 1)
= (X − 1)(X − j)(X − j2 )(X + j)(X + j2 ).
c d d e e
F = aX + b + + + + + .
X − 1 X − j X − j2 X + j X − j2
6
F(x) x5 ... 16 +1 +1
a = limx→+∞ x = 1, puis b = limx→+∞ (F(x)−x) = limx→+∞ x5 ... = 1. Puis, c = 5−4+3−2+1 = 32 , d = 5 j4 −4 j3j+3 j2 −2 j+1
=
(− j)6 +1
−6 = − 3 et e = 5 j4 +4 j3 +3 j2 +2 j+1 = 3 j2 +7 j+5 = 2 j+1 . Donc,
2 2 1 2 1
3 j2 +3 j−3
=
2 1 1 1 1 1 1 1 1 1
F = X +1+ − − + + .
3 X − 1 3 X − j 3 X − j2 2 j + 1 X + j 2 j2 + 1 X − j2
X 7 +1
11. Soit F = (X 2 +X+1)3
.
La décomposition sur R (hors programme) s’obtiendrait de la façon suivante
X 7 + 1 = (X 2 + X + 1)(X 5 − X 4 + X 2 − X) + X + 1
= (X 2 + X + 1)[(X 2 + X + 1)(X 3 − 2X 2 + X + 2) − 4X − 2] + X + 1
= (X 2 + X + 1)2 (X 3 − 2X 2 + X + 2) − (4X + 2)(X 2 + X + 1) + X + 1
= (X 2 + X + 1)2 [(X 2 + X + 1)(X − 3) + 3X + 5] − (4X + 2)(X 2 + X + 1) + X + 1
= X + 1 − (4X + 2)(X 2 + X + 1) + (3X + 5)(X 2 + X + 1)2 + (X − 3)(X 2 + X + 1)3
Donc,
3X + 5 4X + 2 X +1
F = X −3+ − + .
X 2 + X + 1 (X 2 + X + 1)2 (X 2 + X + 1)3
X 2 +1
12. Soit F = X(X−1)4 (X 2 −2)2
. La décomposition de F en éléments simples est de la forme
a b1 b2 b3 b4 c1 c2 d1 d2
F= + + + + + √ + √ + √ + √ .
X X − 1 (X − 1)2 (X − 1)3 (X − 1)4 X − 2 (X − 2)2 X + 2 (X + 2)2
√ 2 2+1 3
√ (x − 2) F(x) = √ √
c2 = lim √ √ = √ √ √
x→ 2 2( 2 − 1) ( 2 + 2)
4 2 8 2(4 − 8 2 + 12 − 4 2 + 1)
3 3 3 √
= √ √ = √ = (24 + 17 2).
8 2(17 − 12 2) 8(−24 + 17 2) 16
√
16 (24 − 17
3
Un calcul conjugué fournit d2 = 2). On a ensuite
√ √
3 24 + 17 2 24 − 17 2 3 6X 2 + 17X + 12
( √ + √ )= .
16 (X − 2) 2 (X + 2) 2 2 (X 2 − 2)2
1017
Puis,
Mais alors,
√ √ √ √
−18.4 2 + 21.4 + 24.2 2 − 48.2 + 18 2 − 1 −13 − 6 2 1 √
c1 = √ √ √ √ = √ = − (365 + 258 2),
2 2( 2 − 1) ( 2 + 2)
4 8(17 − 12 2) 8
√
et par un calcul conjugué, d1 = − 8 (365 − 258 2). Ensuite,
1
√ √
1 365 + 258 2 365 − 258 2 1 365X + 516
− ( √ + √ )=− .
8 X− 2 X+ 2 4 X2 − 2
Puis,
3 6X 2 + 17X + 12 1 365X + 516 −18X 5 + 21X 4 + 24X 3 − 48X 2 + 18X − 1 365X + 516
F− + = +
2 (X 2 − 2)2 4 X2 − 2 2X(X − 1)4 (X 2 − 2) 4(X 2 − 2)
2(−18X 5 + 21X 4 + 24X 3 − 48X 2 + 18X − 1) + (365X + 516)X(X − 1)4
=
4X(X − 1)4 (X 2 − 2)
365X 6 − 980X 5 + 168X 4 + 1684X 3 − 1795X 2 + 552X − 2
=
4X(X − 1)4 (X 2 − 2)
365X 4 − 980X 3 + 898X 2 − 276X + 1
=
4X(X − 1)4
Ensuite,
√ √
1 91 29 8 2 365 + 258 2 1 3(24 + 17 2) 1
F= + + + + − √ + √
4X X − 1 (X − 1)2 (X − 1)3 (X − 1)4 8 X− 2 16 (X − 2)2
√ √
365 − 258 2 1 3(24 − 17 2) 1
− √ + √ .
8 X+ 2 16 (X + 2)2
1
13. Soit F = (X+1)7 −X 7 −1
.
1018
(X + 1)7 − X 7 − 1 = 7X 6 + 21X 5 + 35X 4 + 35X 3 + 21X 2 + 7X = 7X(X 5 + 3X 4 + 5X 3 + 5X 2 + 3X + 1)
= 7X(X + 1)(X 4 + 2X 3 + 3X 2 + 2X + 1) = 7X(X + 1)(X 2 + X + 1)2
Si on n’a pas deviné que X 4 + 2X 3 + 3X 2 + 2X + 1 = (X 2 + X + 1)2 (par exemple, en repérant que j est racine ou encore
en manipulant l’identité (a + b + c)2 = a2 + b2 + c2 + 2(ab + ac + bc)), on peut pratiquer comme suit
1 1 1 1
X 4 + 2X 3 + 3X 2 + 2X + 1 = X 2 (X 2 + + 2(X + ) + 3) = X 2 ((X + )2 + 2(X + ) + 1)
X2 X X X
1
= X 2 (X + + 1)2 = (X 2 + X + 1)2
X
La déccomposition en éléments simples de 7F est donc de la forme
a b c d c d
7F = + + + + + .
X X + 1 X − j (X − j)2 X − j2 (X − j2 )2
a= 1
(0+1)(02 +0+1)2
= 1 et b = 1
(−1)(1−1+1)2
= −1. Puis,
1 1 1 1
d= = = = .
j( j + 1)( j − j2 )2 j(− j2 ) j2 (1 − 2 j + j2 ) − j2 (−3 j) 3
Ensuite,
1 1 1 (X − j2 )2 + (X − j)2 2X 2 + 2X − 1
( + )= = .
3 (X − j)2 (X − j2 )2 3(X 2 + X + 1)2 3(X 2 + X + 1)2
Puis,
Mais alors,
−2 j2 − 2 j + 3 5 5i
c= = = √ .
3 j( j + 1)( j − j2 ) −3( j − j2 ) 3 3
Finalement,
1 1 1 5i 3 5i 1
F= ( − + √ + − √ + ).
7 X X + 1 3 3(X − j) 3(X − j)2 3 3(X − j2 ) 3(X − j2 )2
1. Soit P = X n − 1 et F = P1 . La partie entière de F est nulle et les pôles de F sont simples (car P = X n − 1 et P0 = nX n−1
n’ont pas de racines communes dans C). De plus, P = ∏n−1 k=0 (X − ωk ) où ωk = e
2ikπ/n . Donc, F = n−1 λk où
∑k=0 X−ωk
1 1 ω ω
λk = = = kn = k .
P0 (ωk ) nωkn−1 nωk n
Ainsi,
1 1 n−1 e2ikπ/n
= ∑ X − e2ikπ/n .
Xn − 1 n k=0
n−1
a b λk
F= + +∑ .
X − 1 (X − 1)2 k=1 X − ωk
1 1 ωk
λk = (n+1)ωkn −nωkn−1 −1
= n(1−ωkn−1 )
= n(ωk −1)
. Ensuite,
1019
1 1
b = lim (x − 1)2 F(x) = = .
x→1 1n−1 + ... + 11 + 1 n
Il reste à calculer a.
1 n−1 1 n−1
ωk 1
F = (− + +∑ ).
n 2n(X − 1) (X − 1)2
k=1 ωk − 1 X − ωk
n!
3. (X−1)...(X−n)
= ∑nk=1 λk
X−k avec
n! n!
λk = lim (x − k)F(x) = = = n(−1)n−kCn−1
k−1
.
x→k ∏ j6=k ( j − k) (−1)n−k (k − 1)!(n − k)!
Donc,
n (−1)n−k nCk−1
n! n−1
=∑ .
(X − 1)...(X − n) k=1 X −k
4. Posons P = X 4 − 2X 2 cos(2a) + 1.
X 4 − 2X 2 cos(2a) + 1 = (X 2 − e2ia )(X 2 − e−2ia ) = (X − eia )(X − e−ia )(X + eia )(X + e−ia )
(= (X 2 − 2X cos a + 1)(X 2 + 2X cos a + 1)).
X2 a b a b
F= = + − + .
(X 2 − 1)2 X − 1 (X − 1)2 X + 1 (X + 1)2
b = limx→1 (x − 1)2 F(x) = 1
4 puis x = 0 fournit 0 = −2a + 2b et donc a = b = 41 .
X2 1 1 1 1 1
F= = ( + − + ).
(X 2 − 1)2 4 X − 1 (X − 1)2 X + 1 (X + 1)2
2ème cas. Si a ∈ π
2 + πZ,
X2 a b a b
F= = + − + .
(X 2 + 1)2 X − i (X − i)2 X + i (X + i)2
i2
b = limx→i (x − i)2 F(x) = (i+i)2
= 1
4 puis x = 0 fournit 0 = 2ia − 2b et donc a = −ib = − 4i .
X2 1 i 1 i 1
F= = (− + + + ).
(X 2 + 1)2 4 X − i (X − i)2 X + i (X + i)2
3ème cas. Si a ∈
/ π2 Z, puisque F est réelle et paire,
A A A A
F= + − − ,
X − eia X − e−ia X + eia X + e−ia
avec
2n−1
1 λk
= ∑ ,
X 2n + 1 k=0 X − ωk
1020
où
1 ωk ω
λk = 2n−1
= 2n
=− k.
2nωk 2nωk 2n
Finalement,
1 1 2n−1 ωk
= − ∑ X − ωk .
X 2n + 1 2n k=0
Pour k élément de {0, ..., n − 1}, posons ωk = e2ikπ/n . Décomposons F en éléments simples (sur C).
ωX + 1 ωX + 1 ωX + 1 a b
= = = + ,
ω 2 X + ωX + 1 (ωX)2 + ωX + 1 (ωX − j)(ωX − j2 ) ωX − j ωX − j2
ω ωj j+1 −j 2
j j2 +1
avec a = = = − j− = et de même b = j2 − j
= − j−1
1
. Donc,
ω ωj − j2 j− j2 j2 j−1
Maintenant les n nombres jωk sont deux à deux distincts et vérifient ( jωk )n = jn et donc,
n−1
∏ (X − jωk ) = X n − jn .
k=0
jωk
∑n−1
k=0 X− jωk est donc la décomposition en éléments simples d’une fraction du type P
X n − jn avec degP ≤ n − 1. De plus, on sait que
P( jω )
et donc, ∀k ∈ {0, ..., n − 1}, P( jωk ) = n jn . Le polynôme P − n jn est de degré inférieur ou égal à n − 1, admet les n
jωk = n( jω )kn−1
k
racines deux à deux distinctes jωk et est donc le polynôme nul. Par suite
n−1
k jω n jn
∑ X − jω = n .
k=0 k X − jn
2n−2
nj
De même, ∑n−1
k=0
ωk
X− j2 ωk
= X n − j2n
, puis
n jn j2n−2
F= ( n − n ).
j−1 X − j n X − j2n
Si n ∈ 3Z, posons n = 3p, p ∈ Z. Dans ce cas,
3p 1 j 3p
F= ( − )= .
j − 1 X 3p − 1 X 3p − 1 1 − X 3p
Si n ∈ 3Z + 1, posons n = 3p + 1, p ∈ Z. Dans ce cas,
3p + 2 j2 j2 3p + 2
F= ( 3p+2 − 3p+2 ) = 6p+4 .
j−1 X −j 2 X −j X + X 3p+2 + 1
1021
fournit λ = (−1)n où n = degP. Ceci s’écrit P(−X) = (−1)n P(X). En reportant dans (∗), on obtient encore Q(−X) = (−1)n = Q(X).
Ainsi, si F est paire, alors P et Q sont ou bien tous deux pairs, ou bien tous deux impairs. Ce dernier cas est exclu, car alors P et Q
admettraient tous deux 0 pour racine contredisant le fait qu’ils sont premiers entre eux. Finalement, si F est paire, alors P et Q sont
pairs. La réciproque est claire.
F impaire ⇔ (P est impair et Q est pair) ou(P est pair et Q est impair.)
Soit n ∈ N∗ . 1
X 2 +1
= 1 1
2i ( X−i − X+i
1
). Donc,
P0 n
1
=∑ .
P k=1 X − xk
Regroupons maintenant les pôles identiques, ou encore posons P = a(X − z1 )α1 ...(X − zk )αk où cette fois-ci les z j sont deux à deux
distincts. La formule ci-dessus s’écrit alors
P0 k αj
= ∑ X −zj (∗).
P j=1
Déterminons les polynômes divisibles par leur dérivée. Soit P un tel polynôme. Nécessairement degP ≥ 1 puis, il existe deux complexes
0
a et b, a 6= 0 tel que P = (aX + b)P0 ou encore PP = aX+b
1
. (∗) montre que P a une et une seule racine. Par suite, P est de la forme
λ (X − a) , λ 6= 0, n ≥ 1 et a quelconque.
n
1022
P(X) = −1+Q(X)×(X −1)n ⇔ (X +1)n | Q(X)(X −1)n −2 ⇔ X n | Q(X −1)(X −2)n −2. Soit 2 = A(X)(X −2)n +X n B(X) la division
suivant les puissances croissantes de 2 par (X − 2)n à l’ordre n. On obtient X n | Q(X − 1) − A(X) soit Q(X) = A(X + 1) + X n R(X) et
n−1 −n k
deg(P) < 2n ⇔ R = 0. Calcul de A(X) par développement limité : (1+x) 1
n = ∑k=0
n
k x + O(x ) donc :
n−1
(−1)n −n (−1)k X k n−1 k n X
k
A(X) = ∑ = ∑ Cn+k−1 (−1)
2n−1 k=0 k 2k k=0 2n+k−1
vect(P(X), P(X + 1), . . . , P(X + n)) contient P, ∆P, ∆2 P, ..., ∆n P donc Kn [X] d’après le thm des degrés étagés.
Déjà il est nécessaire que k = n. Supposant ceci réalisé, la matrice de (P0 , . . . , Pk ) dans la base canonique de (x2 + 1) n[X] est équivalente
à la matrice de Vandermonde de z0 , . . . , zk . Donc une CNS est : k = n et z0 , . . . , zk sont distincts.
1. P ◦ P − X = (P ◦ P − P) + (P − X).
2. P(z) = z2 + 3z + 1 ⇒ z = −1, −1, −2 ± i.
1.
2. Appliquer le 1) à P(X + k).
1023
1. Bezout généralisé.
2. (1 − X)P0 − nP (1 − X)n−1 + nQ + XQ0 X n−1 = 0.
3. P(k+1) (0) = (n + k)P(k) (0) ⇒ P = ∑n−1 k k
k=0 Cn+k−1 X .
4.
1.
2. Trivialement vrai ou trivialement faux selon le choix qu’on a fait en 1.
3.
4. Soit Q ∈ (x2 + 1)[ X] et FQ = {RQ, R ∈ (x2 + 1) n[X]} . On a FQ = {RQ, R ∈ (x2 + 1)[ X]} de manière évidente, donc FQ
est stable par la multiplication modulaire par X.
Soit réciproquement F un sev de (x2 + 1) n[X] stable par la multiplication modulaire par X. Si (P1 , . . . , Pk ) est une famille
génératrice de F alors Q = pgcd(P1 , . . . , Pk ) ∈ F d’après la relation de Bézout et la stabilité de F donc FQ ⊂ F et Pi ∈ FQ
puisque Q divise Pi d’où F ⊂ FQ et F = FQ .
Tout polynôme à coefficients complexes non constant est surjectif sur (x2 + 1) donc P((x2 + 1)) ⊂ R ⇔ P = a (constante réelle).
On a par interpolation de Lagrange : P(Q) ⊂ Q ⇔ P ∈ Q[X].
Montrons que P(Q) = Q ⇔ P = aX + b avec a ∈ Q∗ , b ∈ Q : la condition est clairement suffisante. Pour prouver qu’elle est nécessaire,
considérons un polynôme éventuel P de degré n ≥ 2 tel que P(Q) = Q. On sait déjà que P est à coefficients rationnels, donc on peut
avec ai ∈ Z, an 6= 0 et d ∈ |||∗ . Soit π un nombre premier ne divisant ni an ni d, et x = p/q
n
l’écrire sous la forme : P = a0 +a1 X+···+a
d
nX
(forme irréductible) un rationnel tel que P(x) = 1/π. On a donc : π(a0 qn + · · · + an pn ) = dqn ce qui implique que π divise q. Il vient
alors : an pn = dqn /π − a0 qn − · · · − an−1 qpn−1 ce qui est impossible puisque π est facteur du second membre (n ≥ 2) mais pas du
premier (p ∧ q = 1).
1. Récurrence sur Card (S) en mettant le terme de plus bas degré en facteur et en dérivant le quotient.
2. Appliquer la question précédente aux suites (Re(as )) et (Im(as )).
1024
Correction de l’exercice 815 N
k=1 x−k . f est strictement décroissante de 0 à −∞ sur ] − ∞, 0[, de +∞ à −∞ sur chaque intervalle ]k, k + 1[, 1 ≤ k ≤ 100
k
Soit f (x) = ∑100
S
et de +∞ à 0 sur ]100, +∞[. Donc il existe 1 < α1 < 2 < α2 < · · · < α99 < 100 < α100 tels que E = {x ∈ R tq f (x) ≥ 1} = 100 k=1 ]k, αk ].
est strictement positive pour tout k ∈ [[0, ` + 2]] si ` est choisi convenablement. Or le discriminant par rapport à k est équivalent à
−4`2 (2a + 1) lorsque ` tend vers +∞ donc un tel choix de ` est possible.
On suppose E fini et on montre que P est constant : il existe a ∈ Z tel que P(a) 6= 0. Soit N = ∏ p∈E p1+v p (P(a)) . Alors pour tout k ∈ Z,
P(a + kN) ≡ P(a)(mod N) (formule de Taylor), donc v p (P(a + kN)) = v p (P(a)) pour tous k ∈ Z et p ∈ E. Comme P(a + kN) est produit
d’éléments de E, on en déduit que P(a + kN) = ±P(a) pour tout k, donc P prend une infinité de fois la même valeur.
a0 a1 an P(X)
F(X) = + +···+ = .
X X +1 X + n X(X + 1) . . . (X + n)
R1 i! P(i+1) ( j+n+1)!
Alors t=0 t
i P (t) dt
j = F(i + 1) = (i+n+1)!
donc P( j + 1) = j! et P(k) = 0 pour k ∈ [[1, n + 1]] \ { j + 1}, soit
( j + n + 1)! X −k
P(X) = ∏ j+1−k
j! k6= j+1
( j + n + 1)!
= (−1)n− j (X − k) = Q j (X).
( j!)2 (n − j)! k6=∏
j+1
Q j (X)
Synthèse : soit Q j le polynôme ci-dessus et a0 , . . . , an les coefficients de la décomposition en éléments simples de X(X+1)...(X+n)
. On
doit juste vérifier que les ai sont entiers. Calcul :
Q j (−i) (i + j)! (i + n + 1)! ( j + n + 1)!
ai = = (−1)i+ j
(−1)i i! (n − i)! (i + j + 1)! (i!)2 ( j!)2 (n − i)! (n − j)!
i+ j+1 j
= (−1)i+ jCi+ j Ci+n+1C j+n+1Cn (n + 1) ∈ Z.
i i
1025
Correction de l’exercice 821 N
− 35 .
x7 = −2x2 + 2x − 1 ⇒ a7 + b7 + c7 = −7.
1. 50p3 = 27q2 .
2. a2 + b2 + c2 = 2c2 + 1 = −2p ⇒ l’une des racines de l’équation aux carrés (−Y 3 − 2pY 2 − p2Y + q2 ) doit être −p − 12 .
CNS ⇔ 2p + 1 + 8q2 = 0.
20p3 + 27q2 = 0.
−P(−2 − X) = X 3 + 4X 2 + 7X + 2.
1026
√
racine α ∈ U \ {±1} : les autres sont 1
α et −λ ⇒ λ = 6, α = 1+i 15
4 .
Soit y = γx + δ l’équation de la droite en question. On veut que l’équation x4 + ax3 + bx2 + (c − γ)x + (d − δ ) = 0 ait quatre racines
distinctes en progression arithmétique. Si r est la raison de cette progression alors les racines sont − a4 − 32 r, − a4 − 12 r, − a4 + 12 r et
− 4a + 32 r. On doit donc chercher à quelle condition sur a, b, c, d il existe γ, δ , r réels tels que :
a 3 a 1 a 1 a 3
− − r − − r + · · · + − + r − + r = −b
4 2 4 2 4 2 4 2
a 3 a 1 a 1
− − r − − r − + r +...
4 2 4 2 4 2
a 1 a 1 a 3
+ − − r − + r − + r = c−γ
4 2 4 2 4 2
a 3 a 1 a 1 a 3
− − r − − r − + r − + r = δ −d
4 2 4 2 4 2 4 2
Les deux dernières équations sont satisfaites à r donné en choisissant convenablement γ et δ . La première s’écrit après simplifications :
5 2 3 2 2
2 r = 8 a + b et la condition demandée est 3a + 8b > 0.
1027
n
P(P(X)) − X = P(P(X)) − P(X) + P(X) − X = ∑ ak ((P(X))k − X k ) + (P(X) − X)
k=0
n
= ∑ ak ((P(X))k − X k ) + (P(X) − X).
k=1
Mais, pour 1 ≤ k ≤ n, (P(X))k − X k ) = (P(X) − X)((P(X))k−1 + X(P(X))k−2 + ... + X k−1 ) est divisible par P(X) − X et il en est donc
de même de P(P(X)) − X.
l l l
P(n + km) = ∑ ai (n + km)i = ∑ ai (ni + Ki m) = ∑ ai ni + Km = m + Km = m(K + 1),
i=0 i=0 i=0
où K est un entier relatif. P(n + km) est donc un entier relatif multiple de m = P(n).
2. Soit P ∈ Z[X] tel que ∀n ∈ N, P(n) est premier.
Soit n un entier naturel donné et m = P(n) (donc, m ≥ 2 et en particulier m 6= 0). Pour tout entier relatif k, P(n + km) est
divisible par m mais P(n + km) est un nombre premier ce qui impose P(n + km) = m. Par suite, le polynôme Q = P − m
admet une infinité de racines deux à deux distinctes (puisque m 6= 0) et est donc le polynôme nul ou encore P est
constant.
1 1
Pn (k) = (k + 1)...(k + n) = (−1)n (−k − 1)...(−k − n) = (−1)nC−k−1
n
∈ Z.
n! n!
Ainsi, ∀k ∈ Z, P( k) ∈ Z, ou encore P( Z) ⊂ Z.
2. Evident
3. Soit P ∈ C[X] \ {0} tel que ∀k ∈ Z, P(k) ∈ Z (si P est nul, P est combinaison linéaire à coefficients entiers des Pk ).
Puisque ∀k ∈ N, deg(Pk ) = k, on sait que pour tout entier naturel n, (Pk )0≤k≤n est une base de Cn [X] et donc, (Pk )k∈N
est une base de C[X] (tout polynôme non nul ayant un degré n, s’écrit donc de manière unique comme combinaison
linéaire des Pk ).
Soit n = degP.
Il existe n + 1 nombres complexes a0 ,..., an tels que P = a0 P0 + ... + an Pn . Il reste à montrer que les ai sont des entiers
relatifs.
L’égalité P(−1) est dans Z, fournit : a0 est dans Z.
L’égalité P(−2) est dans Z, fournit : a0 − a1 est dans Z et donc a1 est dans Z.
L’égalité P(−3) est dans Z, fournit : a0 − 2a1 + a2 est dans Z et donc a2 est dans Z...
L’égalité P(−(k + 1)) est dans Z, fournit : a0 − a1 + ... + (−1)k ak est dans Z et si par hypothèse de récurrence, a0 ,...,
ak−1 sont des entiers relatifs alors ak l’est encore.
Tous les coefficients ak sont des entiers relatifs et E est donc constitué des combinaisons linéaires à coefficients entiers
relatifs des Pk .
1 8
∃(λ , µ) ∈ C2 / P = λ ( X 5 − X 3 + 16X) + µ avec λ 6= 0.
5 3
1028
Réciproquement, soit P = λ ( 51 X 5 − 83 X 3 + 16X) + µ avec λ 6= 0.
Maintenant, |a| = |a − 1| = 1 ⇔ |a| = 1 et |a| = |a − 1| ⇔ a ∈ C ((0, 0), 1) ∩ med[(0, 0), (1, 0)] = {− j, − j2 }.
Donc, si P ∈ R[X] est solution, il existe K, α, β , γ, K complexe non nul et α, β et γ entiers naturels tels que P = KX α (X − 1)β (X +
j)γ (X + j2 )γ (− j et − j2 devant avoir même ordre de multiplicité).
Réciproquement, si P = KX α (X − 1)β (X + j)γ (X + j2 )γ = KX α (X − 1)β (X 2 − X + 1)γ .
√ √
P(X 2 ) = KX 2α (X 2 − 1)β (X4 − X 2 + 1)γ = KX 2α (X − 1)β (X + 1)β (X 2 − 3X + 1)γ (X 2 + 3X + 1)γ ,
et
Par unicité de la décompôsition en produit de facteurs irréductibles d’un polynôme non nul, P est solution si et seulement si P = 0 ou
K = 1 et α = β et γ = 0.
Les polynômes solutions sont 0 et les (X 2 − X)α où α est un entier naturel quelconque.
1.
x+y+z = 1
xy+xz+yz
S⇔ = 1 ⇔ σ1 = 1, σ2 = σ3 = −4
xyz
xyz = −4
⇔ x, y et z sont les trois solutions de l’équation X 3 − X 2 − 4X + 4 = 0
⇔ x, y et z sont les trois solutions de l’équation (X − 1)(X − 2)(X + 2) = 0
⇔ (x, y, z) ∈ {(1, 2, −2), (1, −2, 2), (2, 1, −2), (2, −2, 1), (−2, 1, 2), (−2, 2, 1)}
1
S3 = (−σ13 + 3(σ13 − 2σ1 σ2 − S3 ) + 6σ3 ) = σ13 − 3σ1 σ2 + 3σ3 .
2
Calculons S3 en fonction des σk . Soit P = (X − x)(X − y)(X − z)(X − t) = X 4 − σ1 X 3 + σ2 X 2 − σ3 X + σ4 .
1029
P(x) + P(y) + P(z) + P(t) = 0 ⇔ S4 − σ1 S3 + σ2 S2 − σ3 S1 + 4σ4 = 0
⇔ S4 = σ1 (σ13 − 3σ1 σ2 + 3σ3 ) − σ2 (σ12 − 2σ2 ) + σ3 σ1 − 4σ4
⇔ S4 = σ14 − 4σ12 σ2 + 4σ1 σ3 + 2σ22 − 4σ4 .
Par suite,
σ1 = 0
σ1 = 0
−2σ2 = 10 σ2 = −5
S⇔ ⇔
3σ3 = 0
σ =0
3
2σ2 − 4σ4 = 26
2 σ4 = 6
⇔ x, y, z, et t sont les 4 solutions de l’équation X 4 − 5X 2 + 6 = 0
√ √ √ √
⇔ (x, y, z,t) est l’une des 24 permutations du quadruplet ( 2, − 2, 3, − 3)
P(2X) = P0 (X)P00 (X) ⇔ 8aX 3 + 4bX 2 + 2cX + d = (3aX 2 + 2bX + c)(6aX + 2b)
⇔ (18a2 − 8a)X 3 + (18ab − 4b)X 2 + (4b2 + 6ac − 2c)X + 2bc − d = 0
⇔ 18a2 − 8a = 18ab − 4b = 4b2 + 6ac − 2c = 2bc − d = 0
4
⇔ a = et b = c = d = 0.
9
2 1
12(X − )(X − ) = (3X − 2)(4X − 1) = 12X 2 − 11X + 2.
3 4
√ √
Plus précisément, P = (12X 2 − 11X + 2)(X 2 + X + 2) = (3X − 2)(4X − 1)(X − −1+i
2
7
)(X − −1−i
2
7
).
1030
Soit n ≥ 3. On met succesivement 2X − 1 puis X − 1 puis X en facteur :
n−1
Pn = ((X − 1)2 )n − (X 2 )n + (2X − 1) = ((X − 1)2 − X2) ∑ (X − 1)2k X 2(n−1−k) + (2X − 1)
k=0
n−1 n−1
= (2X − 1)(− ∑ (X − 1)2k X 2(n−1−k) + 1) = (2X − 1)(− ∑ (X − 1)2k X 2(n−1−k) + 1 − X 2n−2 )
k=0 k=1
n−1 2n−1
= (2X − 1)(−(X − 1) ∑ (X − 1)2k−1 X 2(n−1−k) − (X − 1) ∑ X k)
k=1 k=0
n−1 2n−1
= (2X − 1)(X − 1)(− ∑ (X − 1)2k−1 X 2(n−1−k) − ∑ X k)
k=1 k=0
n−2 2n−1
= (2X − 1)(X − 1)(− ∑ (X − 1)2k−1 X 2(n−1−k) − ∑ X k − 1 − (X − 1)2n−3 )
k=1 k=1
n−2 2n−3 2n−3
= (2X − 1)(X − 1)(− ∑ (X − 1)2k−1 X 2(n−1−k) − ∑ Xk − ∑ (−1)2n−3−kC2n−3
k
X k)
k=1 k=1 k=1
n−2 2n−3 2n−3
= X(2X − 1)(X − 1)(− ∑ (X − 1)2k−1 X 2n−2k−3 − ∑ X k−1 − ∑ (−1)2n−3−kC2n−3
k
X k−1 )
k=1 k=1 k=1
n+m−1
1 = (X + (1 − X))n+m−1 = ∑ k
Cn+m−1 X k (1 − X)n+m−1−k
k=0
n−1 n+m−1
= k
∑ Cn+m−1 X k (1 − X)n+m−1−k + ∑ k
Cn+m−1 X k (1 − X)n+m−1−k
k=0 k=n
n−1 n+m−1
= (1 − X)m k
∑ Cn+m−1 X k (1 − X)n−1−k + X n ∑ k
Cn+m−1 X k−n (1 − X)n+m−1−k
k=0 k=n
Soient U = ∑n+m−1
k=n
k
Cn+m−1 X k−n (1 − X)n+m−1−k et V = ∑n−1k=0 Cn+m−1 X (1 − X)
k k n−1−k . U et V sont des polynômes tels que UX n +
V (1 − X)m = 1. De plus, pour n ≤ k ≤ n + m − 1, deg(X k−n (1 − X)n+m−1−k ) = k − n + n + m − 1 − k = m − 1 < m et donc deg(U) < m
et de même pour 0 ≤ k ≤ n − 1, deg(X k (1 − X)n−1−k ) = k + n − 1 − k = n − 1 < n et deg(V ) < n.
Donc p divise a0 qn , mais p est premier à qn et d’après le théorème de G AUSS, p divise a0 . De même q divise an .
Application. Soit P = 9X 4 − 3X 3 + 16X 2 − 6X − 4 et soit p un entier relatif non nul et q un entier naturel non nul tels que p ∧ q = 1.
Si qp est racine de P, p divise −4 et q divise 9 de sorte que p est élément de {1, −1, 2, −2, 4, −4} et q est élément de {1, 3, 9} puis
p
q est élément de {±1, ±2, ±4, ± 13 , ± 23 , ± 43 , ± 19 , ± 29 , ± 49 }. On trouve P( 23 ) = P(− 13 ) = 0 et P est divisible par (3X − 2)(3X + 1) =
9X 2 − 3X − 2. Plus précisément P = 9X 4 − 3X 3 + 16X 2 − 6X − 4 = (9X 2 − 3X − 2)(X 2 + 2) et les racines de P dans C sont 23 , − 13 ,
√ √
i 2 et −i 2.
1.
1 1 1 1
P = X 4 + 2X 3 + 3X 2 + 2X + 1 = X 2 (X 2 + + 2(X + ) + 3) = X 2 ((X + )2 + 2(X + ) + 1)
X2 X X X
1
= X 2 (X + + 1)2 = (X 2 + X + 1)2 = (X − j)2 (X − j2 )2 .
X
1031
2. 1 et −1 sont racines de P. On écrit donc P = (X 2 − 1)(X 4 − 5X 3 + 6X 2 − 5X + 1) puis
1 1 1 1
X 4 − 5X 3 + 6X 2 − 5X + 1 = X 2 ((X 2 + ) − 5(X + ) + 6) = X 2 ((X + )2 − 5(X + ) + 4)
X2 X X X
1 1
= X 2 (X + − 1)(X + − 4) = (X 2 − X + 1)(X 2 − 4X + 1)
X X
√ √
et donc, P = (X − 1)(X + 1)(X + j)(X + j2 )(X − 2 + 3)(X − 2 − 3).
3.
P = X 7 − X 6 − 7X 5 + 7X 4 + 7X 3 − 7X 2 − X + 1 = (X 2 − 1)(X 5 − X 4 − 6X 3 + 6X 2 + X − 1)
= (X − 1)2 (X + 1)(X 4 − 6X 2 + 1)
√ √
= (X − 1)2 (X + 1)(X 2 (3 + 2 2))(X 2 − (3 − 2 2))
p √ p √ p √ p √
Les racines de P dans C sont 1, −1, 3 + 2 2,− 3 + 2 2, 3 − 2 2 et − 3 − 2 2.
Mais alors a est racine de P0 = 4(X − a)3 + 2α(X − a) et de P(3) = 24(X − a).
Réciproquement, si P0 et P(3) ont une racine commune a. P(3) est de degré 1 et de coefficient dominant 24 et donc P(3) = 24(X − a)
puis en intégrant P00 = 12(X − a)2 + λ puis P0 = 4(X − a)3 + λ (X − a) + µ. La condition a est racine de P0 fournit µ = 0 et donc
P = (X − a)4 + α(X − a)2 + β . Donc, le polynôme Q = P(X + a) est bicarré et ses racines sont deux à deux opposées et donc de la
forme Z1 = a − z1 , Z2 = z1 − a, Z3 = a − z2 , Z4 = z2 − a et on a bien Z1 − Z3 = Z4 − Z2 .
y = 1 (5x − 3z)
y = 12 (5x − 3z)
1 2
( 2 (5x − 3z)) + 2 (5x − 3z)z + z = 7
2 1 2 25x2 − 20xz + 7z2 = 28
(S) ⇔ ⇔
z 2 + zx + x2 = 13
z 2 + zx + x2 = 13
2 1
x + 2 (5x − 3z)x + ( 21 (5x − 3z))2 = 3 39x2 − 36xz + 9z2 = 12
y = 12 (5x − 3z)
y = 12 (5x − 3z)
xz = 13 − x2 − z2
⇔ ⇔ xz = 13 − x2 − z2
25x2 − 20(13 − x2 − z2 ) + 7z2 = 28
5x 2 + 3z2 = 32
39x2 − 36(13 − x2 − z2 ) + 9z2 = 12
Soit (S0 ) le système formé des deux dernières équations. On note que x = 0 ne fournit pas de solution et donc
(
2x2 +7
z2 = 13 (32 − 5x2 ) z=
(S0 ) ⇔ ⇔ 3x
(2x2 +7)2
xz = 13 − x2 − 13 (32 − 5x2 ) = 13 (32 − 5x2 )
9x2
La deuxième équation s’écrit (2x2 + 7)2 = 3x2 (32 − 5x2 ) puis 19x4 − 68x2 + 49 = 0 puis x2 = 34±15 D’où les solutions x = 1
q q 19
ou x = −1 ou x = 19 ou x = − 19 . Puis, les quatre triplets solutions du système : (1, −2, 3), (−1, 2, −3), ( √7 , √1 , √11 ) et
49 49
19 19 19
(− √7 , − √1 , − √11 ).
19 19 19
1032
Correction de l’exercice 851 N
k=0 (X − ωk ) = X − 1 (où ωk = e
Soit P = ∏n−1 n 2ikπ/n )
∏n−1
k=0 (4−ωk ) P(4) 4n −1
1. ∏n−1 2
k=0 (1 + 2−ωk ) = = = 2n −1 = 2n + 1.
∏n−1
k=0 (2−ωk )
P(2)
2.
n−1 n−1
∏ (ωk2 − 2ωk cos a + 1) = ∏ (eia − ωk )(e−ia − ωk ) = P(eia )P(e−ia ) = (eina − 1)(e−ina − 1)
k=0 k=0
= 2 − eina − e−ina = 2(1 − cos na).
1. E1 : non si a 6= 0 car alors 0 ∈ / E1 ; oui, si a = 0 car alors E1 est l’intersection des sous-espaces vectoriels {(x, y, z) ∈
R3 ; x + y = 0} et {(x, y, z) ∈ R3 ; x = 0}.
2. E2 est un sous-espace vectoriel de F (R, R).
3. E3 : non, car la fonction nulle n’appartient pas à E3 .
4. E4 : non car le polynôme nul n’appartient pas à E4 .
5. E5 : non, en fait E5 n’est même pas un sous-groupe de (R2 , +) car (2, 0) ∈ E5 mais −(2, 0) = (−2, 0) ∈
/ E5 .
1033
1. Sens ⇐. Si F ⊂ G alors F ∪ G = G donc F ∪ G est un sous-espace vectoriel. De même si G ⊂ F.
Sens ⇒. On suppose que F ∪ G est un sous-espace vectoriel. Par l’absurde supposons que F n’est pas inclus dans G et
que G n’est pas inclus dans F. Alors il existe x ∈ F \ G et y ∈ G \ F. Mais alors x ∈ F ∪ G, y ∈ F ∪ G donc x + y ∈ F ∪ G
(car F ∪ G est un sous-espace vectoriel). Comme x + y ∈ F ∪ G alors x + y ∈ F ou x + y ∈ G.
– Si x + y ∈ F alors, comme x ∈ F, (x + y) + (−x) ∈ F donc y ∈ F, ce qui est absurde.
– Si x + y ∈ G alors, comme y ∈ G, (x + y) + (−y) ∈ G donc x ∈ G, ce qui est absurde.
Dans les deux cas nous obtenons une contradiction. Donc F est inclus dans G ou G est inclus dans F.
2. Supposons G ⊂ F.
– Inclusion ⊃. Soit x ∈ G + (F ∩ H). Alors il existe a ∈ G, b ∈ F ∩ H tels que x = a + b. Comme G ⊂ F alors a ∈ F, de
plus b ∈ F donc x = a + b ∈ F. D’autre part a ∈ G, b ∈ H, donc x = a + b ∈ G + H. Donc x ∈ F ∩ (G + H).
– Inclusion ⊂. Soit x ∈ F ∩ (G + H). x ∈ G + H alors il existe a ∈ G, b ∈ H tel que x = a + b. Maintenant b = x − a
avec x ∈ F et a ∈ G ⊂ F, donc b ∈ F, donc b ∈ F ∩ H. Donc x = a + b ∈ G + (F ∩ H).
F 6= ∅ et ∀( f , g) ∈ F 2 , ∀(λ , µ) ∈ R2 , λ f + µg ∈ F.
F est donc un sous-espace vectoriel de E.
2. Même démarche et même conclusion .
3. F ne contient pas la fonction nulle et n’est donc pas un sous-espace vectoriel de E.
4. La fonction nulle est dans F et en particulier, F 6= ∅. Soient alors ( f , g) ∈ F 2 et (λ , µ) ∈ R2 .
Pour x élément de [0, 1],
1. 1ère démarche. F contient le vecteur nul (0, ..., 0) et donc F 6= ∅. Soient alors ((x1 , ..., xn ), (x10 , ..., xn0 )) ∈ F 2 et (λ , µ) ∈
R2 . On a
1034
2ème démarche. L’application (x1 , ..., xn ) 7→ x1 est une forme linéaire sur Rn et F en est lenoyau. F est donc un sous-
espace vectoriel de Rn .
3ème démarche.
F = {(0, x2 , ..., xn ), (x2 , ..., xn ) ∈ Rn−1 } = {x2 (0, 1, 0, ..., 0) + ... + xn (0, ..., 0, 1), (x2 , ..., xn ) ∈ Rn−1 }
= Vect((0, 1, 0, ..., 0), ..., (0, ..., 0, 1)).
F est donc un sous-espace vectoriel de Rn .
2. F ne contient pas le vecteur nul et n’est donc pas un sous-espace vectoriel de Rn .
3. (Ici, n ≥ 2). L’application (x1 , ..., xn ) 7→ x1 − x2 est une forme linéaire sur Rn et F en est le noyau. F est donc un
sous-espace vectoriel de Rn .
4. L’application (x1 , ..., xn ) 7→ x1 + ... + xn est une forme linéaire sur Rn et F en est le noyau. F est donc un sous-espace
vectoriel de Rn .
5. (Ici, n ≥ 2). Les vecteurs e1 = (1, 0, ..., 0) et e2 = (0, 1, 0..., 0) sont dans F mais e1 + e2 = (1, 1, 0...0) n’y est pas. F n’est
donc pas un sous espace vectoriel de E.
Remarque. F est la réunion des sous-espaces {(x1 , ..., xn ) ∈ Rn / x1 = 0} et {(x1 , ..., xn ) ∈ Rn / x2 = 0}.
a + 2b = λ
2a − b = µ
(λ , µ, −37, −3) ∈ F ⇔ ∃(a, b) ∈ R / (λ , µ, −37, −3) = au + bv ⇔ ∃(a, b) ∈ R /
2 2
−5a + 4b = −37
3a + 7b = −3
a + 2b = λ
2a − b = µ λ = 247 126
47 + 2(− 47 ) ⇔ λ = − 475
⇔ ∃(a, b) ∈ R /
2
247 ⇔ .
a = 247 126
µ = 2 47 + 47 620
µ = 47
47
b = − 47
126
λ + 2µ = 1 λ = 15
c ∈ F ⇔ ∃(λ , µ) ∈ R / c = λ a + µb ⇔ ∃(λ , µ) ∈ R /
2 2
2λ − µ = 0 ⇔ ∃(λ , µ) ∈ R /
2
µ = 25 .
3λ + µ = 1 3λ + µ = 1
Puisque 3. 51 + 52 = 1, le système précédent admet bien un couple (λ , µ) solution et c est dans F. Plus précisément, c = 51 a + 25 b.
λ + 2µ = 0 λ = 25
d ∈ F ⇔ ∃(λ , µ) ∈ R / d = λ a + µb ⇔ ∃(λ , µ) ∈ R /
2 2
2λ − µ = 1 ⇔ ∃(λ , µ) ∈ R /
2
µ = − 51 .
3λ + µ = 1 3λ + µ = 1
Puisque 3. 25 − 15 = 1, le système précédent admet bien un couple (λ , µ) solution et d est dans F. Plus précisément, d = 25 a − 15 b. En
résumé, {c, d} ⊂ F et donc G = Vect(c, d) ⊂ F.
Montrons que a et b sont dans G mais les égalités c = 15 a + 25 b et d = 52 a − 15 b fournissent a = c + 2d et b = 2c − d. Par suite, {a, b} ⊂ G
et donc F = Vect(a, b) ⊂ G. Finalement F = G.
1035
1. Soit x ∈ E.
x ∈ (A ∩ B) + (A ∩C) ⇒ ∃y ∈ A ∩ B, ∃z ∈ A ∩C/ x = y + z.
y et z sont dans A et donc x = y + z est dans A car A est un sous-espace vectoriel de E.
Puis y est dans B et z est dans C et donc x = y + z est dans B +C. Finalement,
∀x ∈ E, [x ∈ (A ∩ B) + (A ∩C) ⇒ x ∈ A ∩ (B +C)].
Autre démarche.
(A ∩ B ⊂ B et A ∩C ⊂ C) ⇒ (A ∩ B) + (A ∩C) ⊂ B +C puis (A ∩ B ⊂ A et A ∩C ⊂ A ⇒ (A ∩ B) + (A ∩C) ⊂ A + A = A,
et finalement (A ∩ B) + (A ∩C) ⊂ A ∩ (B +C).
2. Si on essaie de démontrer l’inclusion contraire, le raisonnement coince car la somme y + z peut être dans A sans que ni
y, ni z ne soient dans A.
Contre-exemple. Dans R2 , on considère A = R.(1, 0) = {(x, 0), x ∈ R}, B = R.(0, 1) et C = R.(1, 1).
B +C = R2 et A ∩ (B +C) = A mais A ∩ B = {0} et A ∩C = {0} et donc (A ∩ B) + (A ∩C) = {0} 6= A ∩ (B +C).
3. A ∩ B ⊂ B ⇒ (A ∩ B) + (A ∩ C) ⊂ B + (A ∩ C) mais aussi (A ∩ B) + (A ∩ C) ⊂ A + A = A. Donc, (A ∩ B) + (A ∩ C) ⊂
A ∩ (B + (A ∩C)).
Inversement, soit x ∈ A ∩ (B + (A ∩C)) alors x = y + z où y est dans B et z est dans A ∩C. Mais alors, x et z sont dans A et
donc y = x − z est dans A et même plus précisément dans A ∩ B. Donc, x ∈ (A ∩ B) + (A ∩C). Donc, A ∩ (B + (A ∩C)) ⊂
(A ∩ B) + (A ∩C) et finalement, A ∩ (B + (A ∩C)) = (A ∩ B) + (A ∩C).
1. Pour (x, y, z,t) ∈ R4 , on pose f ((x, y, z,t)) = x − 2y, g((x, y, z,t)) = y − 2z et h((x, y, z,t)) = x − y + z − t. f , g et h sont
des formes linéaires sur R4 . Donc, V = Ker f ∩ Kerg est un sous-espace vectoriel de R4 en tant qu’intersection de
sous-espaces vectoriels de R4 et W = Kerh est un sous-espace vectoriel de R4 .
2. Soit (x, y, z,t) ∈ R4 .
x = 2y x = 4z
(x, y, z,t) ∈ V ⇔ ⇔⇔ .
y = 2z y = 2z
Donc, V = {(4z, 2z, z,t), (z,t) ∈ R2 } = Vect(e1 , e2 ) où e1 = (4, 2, 1, 0) et e2 = (0, 0, 0, 1). Montrons alors que (e1 , e2 )
est libre. Soit (z,t) ∈ R2 .
1036
1. Pour tout (y, y0 ) élément de [0, 2π[2 , f ((0, y)) = f ((0, y0 )) et f n’est pas injective.
Montrons que f est surjective.
Soit (X,Y ) ∈ R2 .
- Si X = Y = 0, f ((0, 0)) = (0, 0).
- Si X = 0 et Y > 0, f ((Y, π2 )) = (0,Y ) avec (Y, π2 ) élément de [0, +∞[×[0, 2π[.
- Si X = 0 et Y < 0, f ((−Y, 3π )) = (0,Y ) avec (−Y, 3π 2 ) élément de [0, +∞[×[0, 2π[.
√ 2 √
- Si X > 0 et Y ≥ 0, f (( X 2 +Y 2 , Arctan YX )) = (X,Y ) avec ( X 2 +Y 2 , Arctan YX ) élément de
[0, +∞[×[0, 2π[. √ √
- Si X < 0 et Y ≥ 0, f (( X 2 +Y 2 , π +Arctan YX )) = (X,Y ) avec ( X 2 +Y 2 , π +Arctan YX ) élément de [0, +∞[×[0, 2π[.
√ √
- Si X > 0 et Y < 0, f (( X 2 +Y 2 , 2π +Arctan YX )) = (X,Y ) avec ( X 2 +Y 2 , 2π +Arctan YX ) élément de [0, +∞[×[0, 2π[.
√ √
- Si X < 0 et Y < 0, f (( X 2 +Y 2 , π +Arctan YX )) = (X,Y ) avec ( X 2 +Y 2 , π +Arctan YX ) élément de [0, +∞[×[0, 2π[.
2. Pour tout réel x, on a a cos(x − α) + b cos(x − β ) = (a cos α + b cos β ) cos x + (a sin α + b sin β ) sin x.
D’après 1), f est surjective et il existe (c, γ) élément de [0, +∞[×[0, 2π[ tel que a cos α + b cos β = c cos γ et a sin α +
b sin β = c sin γ. Donc,
∃(c, γ) ∈ [0, +∞[×[0, 2π[/ ∀x ∈ R, a cos(x − α) + b cos(x − β ) = c(cos xcosγ + sin x sin γ) = c cos(x − γ).
3. F est non vide car contient l’application nulle et est contenu dans E. De plus, pour x réel,
x 7→ 1 ∈ F ⇔ x 7→ cos2 x ∈ F ⇔ x 7→ sin2 x ∈ F.
Montrons alors que 1 ∈/ F.
On suppose qu’il existe (a, b, α, β ) ∈ R4 tel que
∀x ∈ R, a cos(x − α) + b cos(2x − β ) = 1.
En dérivant deux fois, on obtient :
∀x ∈ R, −a cos(x − α) − 4b cos(2x − β ) = 0,
et donc en additionnant
∀x ∈ R, −3b cos(2x − β ) = 1,
1. C contient l’identité de R, mais ne contient pas son opposé. Donc, C n’est pas un espace vectoriel.
1037
2. Montrons que V est un sous-espace vectoriel de l’espace vectoriel des applications de R dans R. V est déjà non vide car
contient la fonction nulle (0 = 0 − 0).
Soit ( f1 , f2 ) ∈ V 2 . Il existe (g1 , g2 , h1 , h2 ) ∈ C4 tel que f1 = g1 − h1 et f2 = g2 − h2 . Mais alors, f1 + f2 = (g1 + g2 ) −
(h1 + h2 ). Or, une somme de fonctions croissantes sur R est croissante sur R, et donc, g1 + g2 et h1 + h2 sont des
éléments de C ou encore f1 + f2 est dans V .
Soit f ∈ V et λ ∈ R. Il existe (g, h) ∈ V 2 tel que f = g − h et donc λ f = λ g − λ h.
Si λ ≥ 0, λ g et λ h sont croissantes sur R et λ f est dans V .
Si λ < 0, on écrit λ f = (−λ h) − (−λ g), et puisque −λ g et −λ h sont croissantes sur R, λ f est encore dans V . V est
donc un sous-espace vectoriel de l’espace vectoriel des applications de R dans R.
Soit (x, y) ∈ E 2 .
(1 + 1).(x + y) = 1.(x + y) + 1.(x + y) = (x + y) + (x + y) = x + y + x + y mais aussi (1 + 1).(x + y) = (1 + 1).x + (1 + 1).y = x + x + y + y.
Enfin, (E, +) étant un groupe, tout élément est régulier et en particulier x est régulier à gauche et y est régulier à droite. On a montré
que pour tout couple (x, y) élément de E 2 , x + y = y + x.
1038
1.
(x, 1, y, 1) ∈ Vect{e1 , e2 }
⇔ ∃λ , µ ∈ R (x, 1, y, 1) = λ (1, 2, 3, 4) + µ(1, −2, 3, −4)
⇔ ∃λ , µ ∈ R (x, 1, y, 1) = (λ , 2λ , 3λ , 4λ ) + (µ, −2µ, 3µ, −4µ)
⇔ ∃λ , µ ∈ R (x, 1, y, 1) = (λ + µ, 2λ − 2µ, 3λ + 3µ, 4λ − 4µ)
⇒ ∃λ , µ ∈ R 1 = 2(λ − µ) et 1 = 4(λ − µ)
1 1
⇒ ∃λ , µ ∈ R λ − µ = et λ − µ =
2 4
Ce qui est impossible (quelque soient x, y). Donc on ne peut pas trouver de tels x, y.
2. On fait le même raisonnement :
(x, 1, 1, y) ∈ Vect{e1 , e2 }
⇔ ∃λ , µ ∈ R (x, 1, 1, y) = (λ + µ, 2λ − 2µ, 3λ + 3µ, 4λ − 4µ)
x = λ +µ
1 = 2λ − 2µ
⇔ ∃λ , µ ∈ R
1 = 3λ + 3µ
y = 4λ − 4µ
5
λ = 12
µ = − 1
⇔ ∃λ , µ ∈ R 12 .
x = 1
3
y =2
1. On vérifie les propriétés qui font de E un sous-espace vectoriel de R4 (l’origine est dans E, la somme de deux vecteurs
de E est dans E, la multiplication d’un vecteur de E par un réel reste dans E).
2. Il faut trouver une famille libre de vecteurs qui engendrent E. Comme E est dans R4 , il y aura moins de 4 vecteurs dans
cette famille. On prend un vecteur de E (au hasard), par exemple V1 = (1, −1, 0, 0). Il est bien clair que V1 n’engendre
pas tout E, on cherche donc un vecteur V2 linéairement indépendant de V1 , prenons V2 = (1, 0, −1, 0). Alors V1 ,V2
n’engendrent pas tout E ; par exemple V3 = (1, 0, 0, −1) est dans E mais n’est pas engendré par V1 et V2 . Montrons que
(V1 ,V2 ,V3 ) est une base de E.
(a) (V1 ,V2 ,V3 ) est une famille libre. En effet soient α, β , γ ∈ R tels que αV1 + βV2 + γV3 = 0. Nous obtenons donc :
1039
Correction de l’exercice 899 N
Pour que deux ensembles X et Y soient égaux, il faut et il suffit que X ⊂ Y et Y ⊂ X.Dans le cas des espaces vectoriels de dimension
finie, la situation est un peu plus simple : pour que E = F il faut et il F ⊂E et dim (E) = dim (F). Appliquons ce critère : E
suffitque
2 1
est engendré par deux vecteurs donc dim (E) ≤ 2. Les deux vecteurs 3 , −1 sont linéairement indépendants donc dim (E) ≥ 2
−1 −2
3 2 1 5
c’est à dire dim (E) = 2. Un raisonnement identique montre dim (F) = 2. Enfin, les égalités 7 = 2 3 − −1 et 0 =
0 −1 −2 −7
2 1
3 + 3 −1 montrent que F ⊂ E c’est à dire E = F.
−1 −2
À partir de la famille ( fα )α∈R nous considérons une combinaison linéaire (qui ne correspond qu’à un nombre fini de termes).
Soit α1 , . . . , αn des réels distincts, considérons La famille (finie) : ( fαi )i=1,...,n . Supposons qu’il existe des réels λ1 , . . . , λn tels que
∑ni=1 λi fαi = 0. Cela signifie que, quelque soit x ∈ R, alors ∑ni=1 λi fαi (x) = 0 ; en particulier pour x = α j l’égalité devient λ j = 0 car
fαi (α j ) vaut 0 si i 6= j et 1 si i = j. En appliquant le raisonnement ci-dessus pour j = 1 jusqu’à j = n on obtient : λ j = 0, j = 1, . . . , n.
Donc la famille ( fα )α est une famille libre.
1040
3. Pour α réel donné et x > 0, posons fα (x) = xα .
Soient n un entier naturel supérieur ou égal à 2, puis (α1 , ..., αn ) ∈ Rn tel que α1 < ... < αn . Soit encore (λ1 , ..., λn ) ∈ Rn .
n n n
∑ λk fα k = 0 ⇒ ∀x ∈]0; +∞[, ∑ λk x α k
= 0 ⇒ ∀x ∈]0; +∞[, ∑ λk xα −α
k n
= 0,
k=1 k=1 k=1
(en divisant les deux membres par xαn ). Dans cette dernière égalité, on fait tendre x vers +∞ et on obtient λn = 0. Puis,
par récurrence descendante, λn−1 = ... = λ1 = 0. On a montré que toute sous-famille finie de la famille ( fα )α∈R est
libre et donc, la famille ( fα )α∈R est libre.
4. Pour a réel donné et x réel, posons fa (x) = |x − a|. Soient n un entier naturel supérieur ou égal à 2, puis a1 ,...,an , n réels
deux à deux distincts. Soit (λ1 , ..., λn ) ∈ Rn tel que ∑nk=1 λk fak = 0.
S’il existe i ∈ {1, ..., n} tel que λi 6= 0 alors,
1
f ai = − ∑ λk f a .
k
λi k6=i
Mais cette dernière égalité est impossible car fai n’est pas dérivable en ai alors que − λ1 ∑k6=i λk fak l’est. Donc, tous les
i
λi sont nuls.
Donc la famille (e1 , e2 , e3 , e4 ) est une famille libre (et donc une base de E).
3. Notons (u1 , u2 , u3 , u4 ) la base canonique de R4 .
La famille (e1 , e2 , e3 , e4 ) = (u3 , u4 , u1 , u2 ) a même rang que la famille (u1 , u2 , u3 , u4 ) c’est-à-dire 4. La famille (e1 , e2 , e3 , e4 )
est donc une base de R4 .
1 2 4 1
1 −1 1 −2
4. La matrice de la famille (e2 , e1 , e3 , e4 ) dans la base canonique de R4 est 1
. Cette matrice a même
3 5 2
1 1 3 0
rang que les matrices suivantes :
1 0 0 0
1 −3 −3 −3
(e = e1 − 2e2 , e6 = e3 − 4e2 et e7 = e4 − e2 )
1 1 1 1 5
1 −1 −1 −1
1 0 0 0
1 −3 0 0
(e = e6 − e5 et e9 = e7 − e5 ).
1 1 10 0 8
1 −1 0 0
La matrice ci-dessus est de rang 2. Il en est de même de la famille (e1 , e2 , e3 , e4 ) qui est en particulier liée. La nullité
de la troisième colonne fournit 0 = e8 = e6 − e5 = (e3 − 4e2 ) − (e1 − 2e2 ) = −e1 − 2e2 + e3 et donc e3 = e1 + 2e2 . La
nullité de la quatrième colonne fournit 0 = e9 = e7 − e5 = (e4 − e2 ) − (e1 − 2e2 ) = e4 + e2 − e1 et donc e4 = e1 − e2 .
1041
Correction de l’exercice 925 N
Soit (a, b, c) ∈ Q3 .
√ √ √ √ √ √
a + b 2 + 3 = 0 ⇒ (a + b 2)2 = (−c 3)2 ⇒ a2 + 2b2 + 2ab 2 = 3c2 ⇒ 2ab 2 ∈ Q.
√
Mais 2 est irrationnel donc ab = 0.
√ √
Si b = 0, puisque a + c = 0 et que 3 est irrationnel, on en déduit que c = 0 (sinon 3 serait rationnel) puis a = 0 et finalement
a = b = c = 0.
q
Si a = 0, il reste 2b2 = 3c2 . Mais 32 est irrationnel (dans le cas contraire, il existe deux entiers p et q non nuls tels que 3q2 = 2p2 et
par exemple l’exposant du nombre premier 2 n’a pas la même parité dans les deux membres de l’égalité ce qui est impossible) et donc
b = c = 0 puis encore une fois a = b = c = 0.
√ √ √ √
On a montré que ∀(a, b, c) ∈ Q3 , (a + b 2 + 3 = 0 ⇒ a = b = c = 0). Donc la famille (1, 2, 3) est une famille de réels Q-libre.
2
x2 x3 x2 x3 1 x2 1
f2 (x) = ln(1 + f1 (x)) = ln 1 + x − + + o(x3 ) = x − + − x− + x3 + o(x3 )
x→0 2 3 2 3 2 2 3
7
= x − x2 + x3 + o(x3 )
6
puis
7 3 7 3 1 2 1
f3 (x) = ln(1 + f2 (x)) = ln 1 + x − x + x + o(x ) = x − x + x −
2 3 2
x − x2 + x3 + o(x3 )
x→0 6 6 2 3
3 2 5 3
= x − x + x + o(x3 ).
2 2
2 a 7b 5c 3
Par suite, a f1 (x) + b f2 (x) + c f3 (x) = (a + b + c)x + − 2a − b − 3c 3
2 x + 3 + 6 + 2 x + o(x ). L’égalité a f 1 + b f 2 + c f 3 = 0
x→0
fournit, par identification des parties régulières des développements limités à l’ordre trois en zéro :
a+b+c = 0
a a+b+c = 0
− 2 − b − 3c
2 = 0 ou encore a + 2b + 3c = 0 .
a 7b 5c 2a + 7b + 15c = 0
3+ 6 + 2
1 1 1 1 0 0
Comme 1 2 3 = 1
1 1 = 3 6= 0, on a donc a = b = c = 0.
2 7 15 2 5 8
1042
On a montré que toute sous-famille finie de la famille ( fa )a∈R est libre et donc la famille ( fa )a∈R est libre.
Le système prédédent d’ inconnues λi , 1 6 n, est un système linéaire homogène à n équations et n inconnues. Son déterminant est le
déterminant de Vandermonde des ai et est non nul puisque les ai sont deux à deux distincts. Le système est donc de C RAMER et admet
l’unique solution (0, ..., 0).
Troisième solution. ( dans le cas où on se restreint à démontrer la liberté de la famille (x 7→ enx )n∈N ).
Soient n1 < ... < n p p entiers naturels deux à deux distincts. Supposons que pour tout réel x on ait ∑ni=1 λi eni x = 0. On en déduit que
pour tout réel strictement positif t, on a ∑ni=1 λi t ni = 0 et donc le polynôme ∑ni=1 λi X ni est nul (car a une infinité de racines) ou encore
les coefficients du polynôme ∑ni=1 λi X ni à savoir les λi sont tous nuls.
Quatrième solution. (pour les redoublants) L’application ϕ qui à f de classe C∞ fait correspondre sa dérivée est un endomorphisme
de l’espace des fonctions de classe C∞ sur R à valeurs dans R. Pour a réel donné, ϕ( fa ) = a fa et la famille ( fa )a∈R est constituée de
vecteurs propres de ϕ (les fa sont non nulles) associés à des valeurs propres deux à deux distinctes. On sait qu’une telle famille est
libre.
Cette dernière égalité est impossible car λk Pk est un polynôme de degré dk (car λk 6= 0) et − ∑i<k λi Pi est un polynôme de degré au plus
dk−1 < dk . Donc tous les λk sont nuls.
La même démarche tient en remplaçant degré par valuation et en s’intéressant à la plus petite valuation au lieu du plus grand degré.
e3 = 2e1 + 3e2 .
Donc en fait nous avons Vect(e1 , e2 , e3 ) = Vect(e1 , e2 ) et c’est un espace de dimension 2. Par la même relation on trouve que
Vect(e1 , e2 , e3 ) = Vect(e2 , e3 )
1043
1. Vrai. Vect{(1, 1, 0, 0), (−1, 1, −4, 2)} est inclus dans Vect(e1 , e2 , e3 ), car (1, 1, 0, 0) = e1 + e2 et (−1, 1, −4, 2) = −e1 +
e2 . Comme il sont de même dimension ils sont égaux.
2. Vrai. On a (1, 1, 0, 0) = e1 + e2 donc (1, 1, 0, 0) ∈ Vect(e1 , e2 ), or Vect(e1 , e2 ) = Vect(e2 , e3 ) ⊂ Vect(e2 , e3 , e4 ). Donc
(1, 1, 0, 0) ∈ Vect(e1 , e2 ) ∩Vect(e2 , e3 , e4 ).
3. Faux. Toujours la même relation nous donne que Vect(e1 , e2 ) ∩Vect(e2 , e3 , e4 ) = Vect(e1 , e2 ) donc est de dimension 2.
4. Faux. Encore une fois la relation donne que Vect(e1 , e2 ) + Vect(e2 , e3 , e4 ) = Vect(e1 , e2 , e4 ), or 3 vecteurs ne peuvent
engendré R4 qui est de dimension 4.
5. Vrai. Faire le calcul : l’intersection est {0} et la somme est R4 .
1. Non. Ces deux espaces ne peuvent engendrés tout R4 car il n’y pas assez de vecteurs. Premier type de raisonnement, on
montre que Vect(v1 , v2 ) +Vect(v3 ) = Vect(v1 , v2 , v3 ), mais 3 vecteurs ne peuvent engendrer l’espace R4 de dimension
4. Autre type de raisonnoment : trouver un vecteur de R4 qui n’est pas dans Vect(v1 , v2 ) +Vect(v3 ) : par exemple faire
le calcul avec (0, 0, 0, 1).
2. Non. Ces deux espaces ne sont pas supplémentaires car il y a trop de vecteurs ! Il engendrent tout, mais l’intersection
n’est pas triviale. En effet on remarque assez vite que v5 = v3 + v4 est dans l’intersection. On peut aussi obtenir ce
résultat en resolvant un système.
1. (a) Soit P ∈ R[X] que l’on décompose en P = P1 (X 2 ) + XP2 (X 2 ) . Alors P = (P1 + P2 )(X 2 ) − (1 − X)P2 (X 2 ) =
(1 − X)P1 (X 2 ) + X(P1 + P2 )(X 2 ), ce qui prouve que les deux sommes sont égales à R[X]. Ces sommes sont
facilement directes.
(b) Cela ne change pas A : les éléments de A sont ceux dont les parties paire et impaire sont opposées (au facteur X
près), indépendament du fait (vrai) que ces parties sont des polynômes.
2. Soit f un isomorphisme de E1 sur E2 et F = {x − f (x) tq x ∈ E1 }. Alors E = E1 ⊕ F = E2 ⊕ F.
1044
Correction de l’exercice 948 N
Les fi sont des projecteurs commutant deux à deux, ils sont simmultanément diagonalisables. Soit e1 tel que f1 (e1 ) = e1 : fi (e1 ) =
fi ◦ f1 (e1 ) = 0 si i ≥ 2 donc les supports des restrictions des fi à une base propre commnue sont deux à deux disjoints non vides, ce
sont des singletons.
n n
1
x − λ u ∈ G ⇔ (x1 − λ , ..., xn − λ ) ∈ G ⇔ ∑ (xk − λ ) = 0 ⇔ λ = n ∑ xk .
k=1 k=1
Donc,
∀x ∈ Rn , ∃!λ ∈ R/ x − λ u ∈ G,
et donc,
Rn = F ⊕ G.
1 n 1 n 1 n
∑ xk .u = ( ∑ xk , ..., ∑ xk )
n k=1 n k=1 n k=1
1 n 1 n 1 n
x−( ∑ xk ).u = (x1 − ∑ xk , ..., xn − ∑ xk ).
n k=1 n k=1 n k=1
n = dim (Im f ) + dim (Im g) − dim (Im f ∩ Im g) = 2n − dim Ker f − dim (Ker g) − dim (Im f ∩ Im g).
Par suite,
1045
Correction de l’exercice 952 N
1 −1 1 1 −1 1
det 1 1 0 = 3 6= 0 donc la famille B = {1 , 1 , 0 } est une base de R3 .
1 0 −1 1 0 −1
1 1 −1 1
0 = 1 1 − 1 1 + 1 0 . Ses coordonnées dans B sont donc (1/3, −1/3, 1/3).
3 3 3
0 1 0 −1
0 1 −1 1
0 = 1 1 − 1 1 − 2 0 . Ses coordonnées dans B sont donc (1/3, −1/3, −2/3).
3 3 3
1 1 0 −1
1 1 0
0 = 0 + 0. Donc ses coordonnées dans B sont (2/3, −2/3, −1/3).
1 0 1
1. Faux. Par exemple dans R3 , x = (1, 0, 0), y = (0, 1, 0), z = (1, 1, 0).
2. Vrai. Soit une combinaison linéaire nulle λ1 x1 + · · · λ p x p = 0. Supposons qu’un des coefficient est non nul : par exemple
λ1 6= 0. Alors on écrit x1 = − λλ2 x2 − · · · − λp x p . Donc x1 est une combinaison linéaire de {x2 , . . . , x p }. Ce qui contredit
λ
1 1
l’hypothèse de l’énoncé, donc tous les coefficients sont nuls. Donc {x1 , . . . , x p } est une famille libre.
1046
2. On cherche a, b, c ∈ C tels que aw1 + bw2 + c3 w3 = w. Il s’agit donc de résoudre le système :
a − b + ic = 1+i
−a + ib + c = 1 − i
ia + b − c =i
On trouve a = 0, b = 12 (1 − i), c = 21 (1 − 3i). Donc les coordonnées de w dans la base (w1 , w2 , w3 ) sont (0, 12 (1 −
i), 12 (1 − 3i)).
√ √ √ √ √ √ √ √
a + b 2 + c 3 + d 6 = 0 ⇒ (a + d 6)2 = (−b 2 − c 3)2 ⇒ a2 + 2ad 6 + 6d 2 = 2b2 + 2bc 6 + 3c2
√
⇒ a2 − 2b2 − 3c2 + 6d 2 = 2(−ad + bc) 6
√ √ a2 −2b2 −3c2 +6d 2
Puisque 6 ∈/ Q, on obtient a2 − 2b2 − 3c2 + 6d 2 = 2(−ad + bc) = 0 (car si bc − ad 6= 0, 6 = 2(−ad+bc)
∈ Q)
ou encore,
a2 − 3c2 = 2b2 − 6d 2 (1)
.
ad = bc (2)
De même,
1047
√ √ √ √ √ √ √ √
a + b 2 + c 3 + d 6 = 0 ⇒ (a + c 3)2 = (−b 2 − d 6)2 ⇒ (a2 + 2ac 3 + 3c2 = 2b2 + 4bd 3 + 6d 2
2
a + 3c2 = 2b2 + 6d 2 (3)
⇒ .
ac = 2bd (4)
√ √
(puisque 3 est irrationnel). En additionnant et√ en retranchant (1) et (3), on obtient a2 = 2b2 et c2 = 2d 2 .Puisque 2
est irrationnel, on ne peut avoir b 6= 0 (car alors 2 = ± ab ∈ Q) ou d 6= 0. Donc, b = d = 0 puis a = c = 0. Finalement,
√ √ √
la famille (1, 2, 3, 6) est Q-libre et est donc une base de E.
X−a j
∀i ∈ [[0, n]] , Li = ∏ j6=i ai −a j .
1048
1. F ∩ G est un sous-espace vectoriel de E donc est de dimension finie. Soit (e1 , . . . ek ) une base de F ∩ G avec k =
dim F ∩ G.
(e1 , . . . ek ) est une famille libre dans F donc on peut la compléter en une base de F par le théorème de la base incomplète.
Soit donc ( f1 , . . . , f` ) des vecteurs de F tels que (e1 , . . . ek , f1 , . . . , f` ) soit une base de F. Nous savons que k + ` = dim F.
Remarquons que les vecteurs fi sont dans F \ G.
Nous repartons de la famille (e1 , . . . ek ) mais cette fois nous la complétons en une base de G : soit donc (g1 , . . . , gm ) des
vecteurs de G tels que (e1 , . . . ek , g1 , . . . , gm ) soit une base de G. Nous savons que k + m = dim G. Remarquons que les
vecteurs gi sont dans G \ F.
2. Montrons que B = (e1 , . . . ek , f1 , . . . , f` , g1 , . . . , gm ) est une base de F + G.
C’est une famille génératrice car F = Vect(e1 , . . . ek , f1 , . . . , f` ) ⊂ Vect(B) et G = Vect(e1 , . . . ek , g1 , . . . , gm ) ⊂ Vect(B).
Donc F + G ⊂ Vect(B).
C’est une famille libre : soit une combinaison linéaire nulle :
a1 e1 + . . . ak ek + b1 f1 + . . . b` f` + c1 g1 + . . . cm gm = 0.
e + f + g = 0.
Donc g = −e − f , or e et f sont dans F donc g appartient à F. Or les vecteurs gi ne sont pas dans F. Donc g =
c1 g1 + . . . + cm gm est nécessairement le vecteur nul. Nous obtenons c1 g1 + . . . + cm gm = 0 c’est donc une combinaison
linéaire nulle pour la famille libre (g1 , . . . , gm ). Donc tous les coefficients c1 , . . . , cm sont nuls.
Le reste de l’équation devient a1 e1 + . . . + ak ek + b1 f1 + . . . + b` f` = 0, or (e1 , . . . ek , f1 , . . . , f` ) est une base de F donc
tous les coefficients a1 , . . . , ak , b1 , . . . , b` sont nuls.
Bilan : tous les coefficients sont nuls donc la famille est libre. Comme elle était génératrice, c’est une base.
3. Puisque B est une base de F + G alors la dimension de F + G est le nombre de vecteurs de la base B :
dim(F + G) = k + ` + m.
1. Par la formule dim(F + G) = dim(F) + dim(G) − dim(F ∩ G), on sait que dim(F + G) 6 dim(F) + dim(G). Pour
F = Im u et G = Im v on obtient : dim(Im u + Im v) 6 dim Im u + dim Im v. Or Im u + Im v = Im(u + v). Donc rg(u + v) ≤
rg(u) + rg(v).
1049
2. On applique la formule précédente à u+v et −v : rg((u+v)+(−v)) 6 rg(u+v)+rg(−v), or rg(−v) = rg(v) donc rg(u) 6
rg(u + v) + rg(v). Soit rg(u) − rg(v) 6 rg(u + v). On recommence en échangeant u et v pour obtenir : |rg(u) − rg(v)| ≤
rg(u + v).
dim (F + G) = 3 ⇔ F = F + G ⇔ G ⊂ F ⇔ {e4 , e5 } ⊂ F.
On cherche alors (λ , µ, ν) ∈ R3 tel que e4 = λ e1 + µe2 + νe3 ce qui fournit le système :
λ + µ + 2ν = −1 (1)
2λ + µ + ν = 0 (2)
.
3λ + µ + ν = −1 (3)
4λ + 3µ + ν = 2 (4)
(3) − (2) fournit λ = −1 puis (1) − (2) fournit ν = −2 puis (2) fournit µ = 4. Maintenant, (4) n’est pas vérifiée car 4 × (−1) + 3 ×
4 − 2 = 6 6= 2. Le système proposé n’admet pas de solution et donc e4 ∈
/ Vect(e1 , e2 , e3 ) = F. Par suite, dim (F + G) = 4. Enfin,
dim(F × G) = dim(Ker f ) + dim(Im f ) avec dim(FxG) = dimF + dimG et dim(Im f ) = dim(F + G).
1050
Il reste à analyser Ker f .
Soit (x, y) ∈ E 2 . (x, y) est élément de Ker f si et seulement si x est dans F, y est dans G et x + y = 0 ou encore si et seulement si x et y
sont dans F ∩ G et y = −x. Donc Ker f = {(x, −x), x ∈ F ∩ G}.
Montrons enfin que Ker f est isomorphe à F ∩ G. Soit ϕ l’application de F ∩ G dans Ker f qui à l’élément x de F ∩ G associe (x, −x)
dans Ker f . ϕ est clairement une application linéaire, clairement injective et clairement surjective. Donc ϕ est un isomorphisme de
F ∩ G sur Ker f et en particulier dim(Ker f ) = dim(F ∩ G). Finalement
Maintenant , F ∩ H + G ∩ H ⊂ (F + G) ∩ H (car si x est dans F ∩ H + G ∩ H il existe y dans F et dans H et z dans G et dans H tel que
x = y + z et x est bien dans F + G et aussi dans H). Donc
et finalement
Le cas de trois droites vectorielles de R2 deux à deux distinctes fournit un cas d’inégalité stricte.
et donc dim((F1 + ... + Fn ) ∩ Fn+1 ) 6 0 puis dim((F1 + ... + Fn ) ∩ Fn+1 ) = 0. Par suite (F1 + ... + Fn ) ∩ Fn+1 = {0} et aussi dim(F1 ) +
... + dim(Fn+1 ) = dim(F1 + ... + Fn ) + dim(Fn+1 ) et donc dim(F1 + ... + Fn ) = dim(F1 ) + ... + dim(Fn ).
1051
Mais alors, par hypothèse de récurrence, la somme F1 + ... + Fn est directe et si l’on rappelle que (F1 + ... + Fn ) ∩ Fn+1 = {0}, on a
montré que la somme F1 + ... + Fn+1 est directe.
Le résultat est démontré par récurrence.
dim(H1 ∩ ... ∩ Hk ∩ Hk+1 ) = dim(H1 ∩ ... ∩ Hk ) + dim(Hk+1 ) − dim((H1 ∩ ... ∩ Hk ) + Hk+1 ) > (n − k) + (n − 1) − n = n − (k + 1),
et donc s > r + m − n. On a l’égalité si et seulement si chaque inégalité est une égalité, c’est à dire si et seulement si Vect(x1 , ..., xm ) ∩
Vect(xm+1 , ...xn ) = {0} (pour la première) et la famille (xm+1 , ..., xn ) est libre (pour la deuxième).
puis rg f = rg(( f + g) + (−g)) 6 rg( f + g) + rg(−g) = rg( f + g) + rgg (car Im(−g) = {−g(x), x ∈ E} = {g(−x), x ∈ E} = {g(x0 ), x0 ∈
E} = Img) et donc rg( f + g) > rg f − rgg. De même , en échangeant les rôles de f et g, rg( f + g) > rgg − rg f et finalement rg( f + g) >
|rg f − rgg|.
1052
∀( f , g) ∈ L (E, F) × L (F, G), rg f + rgg − dimF 6 rg(g ◦ f ) 6 Min{rg f , rgg}.
1. f1 , f3 , f4 , f5 , f6 , f7 sont linéaires.
2. f2 n’est pas linéaire, en effet par exemple f (1, 1, 0) + f (1, 1, 0) n’est pas égal à f (2, 2, 0).
Montrons que la famille {x, . . . , ϕ n−1 (x)} est libre. Soient λ0 , . . . , λn−1 ∈ R tels que λ0 x + · · · + λn−1 ϕ n−1 (x) = 0. Alors : ϕ n−1 (λ0 x +
· · · + λn−1 ϕ n−1 (x)) = 0. Mais comme de plus ϕ n = 0, on a l’égalité ϕ n−1 (λ0 x + · · · + λn−1 ϕ n−1 (x)) = ϕ n−1 (λ0 x) + ϕ n (λ1 x + · · · +
λn−1 ϕ n−2 (x)) = λ0 ϕ n−1 (x). Comme ϕ n−1 (x) 6= 0 on obtient λ0 = 0.
En calculant ensuite ϕ n−2 (λ1 ϕ(x) + · · · + λn−1 ϕ n−1 (x)) on obtient λ1 = 0 puis, de proche en proche, λn−1 = · · · = λ0 = 0. La famille
{x, . . . , ϕ n−1 (x)} est donc libre. Elle compte n vecteurs. Comme dim (E) = n elle est libre maximale et forme donc une base de E.
f ((x, y, z)) = x f ((1, 0, 0)) + y f ((0, 1, 0)) + z f ((0, 0, 1)) = x(1, 1) + y(0, 1) + z(−1, 1) = (x − z, x + y + z).
On en déduit l’unicité de f .
Réciproquement, f ainsi définie vérifie bien les trois égalités de l’énoncé. Il reste donc à se convaincre que f est linéaire.
Soient ((x, y, z), (x0 , y0 , z0 )) ∈ (R3 )2 et (λ , µ) ∈ R2 .
f est donc linéaire et convient. On en déduit l’existence de f . On a alors f ((3, −1, 4)) = (3 − 4, 3 − 1 + 4) = (−1, 6).
Remarque. La démonstration de la linéarité de f ci-dessus est en fait superflue car le cours donne l’expression générale
d’une application linéaire de Rn dans R p .
2. Détermination de Ker f .
Soit (x, y, z) ∈ R3 .
x−z = 0 z=x
(x, y, z) ∈ R ⇔ f ((x, y, z)) = (0, 0) ⇔ (x − z, x + y + z) = (0, 0) ⇔
3
⇔
x+y+z = 0 y = −2x
Donc, Ker f = {(x, −2x, x), x ∈ R} = {x(1, −2, 1), x ∈ R} = Vect((1, −2, 1)). La famille ((1, −2, 1)) engendre Ker f et
est libre. Donc, la famille ((1, −2, 1)) est une base de Ker f . Détermination de Im f .
Soit (x0 , y0 ) ∈ R2 .
Or, le triplet (0, x0 + y0 , −x0 ) est solution et le système proposé admet une solution. Par suite, tout (x0 , y0 ) de R2 est dans
Im f et finalement, Im f = R2 .
1053
Détermination d’un supplémentaire de Ker f .
Posons e1 = (1, −2, 1), e2 = (1, 0, 0) et e3 = (0, 1, 0) puis F = Vect(e2 , e3 ) et montrons que R3 = Ker f ⊕ F.
Tout d’abord, Ker f ∩ F = {0}. En effet :
Le système précédent (d’inconnue (a, b, c)) admet donc toujours une solution et on a montré que R3 = Ker f + F.
Finalement, R3 = Ker f ⊕ F et F est un supplémentaire de Ker f dans R3 .
Vérifions enfin que F est isomorphe à Im f . Mais, F = {(x, y, 0), (x, y) ∈ R2 } et ϕ : F → R2 est clai-
(x, y, 0) 7→ (x, y)
rement un isomorphisme de F sur Im f (= R2 ).
1. Si P est un polynôme de degré inférieur ou égal à n, alors P(X + 1) − P(X) est encore un polynôme de degré inférieur
ou égal à n. Par suite, ϕ est bien une application de E dans lui-même. Soient alors (P, Q) ∈ E 2 et (λ , µ) ∈ R2 .
dim Im (ϕ) = dim Rn [X] − dim Ker (ϕ) = (n + 1) − 1 = n = dim Rn−1 [X] < +∞,
et donc Im ϕ = Rn−1 [X]. (On peut noter que le problème difficile « soit Q ∈ Rn−1 [X]. Existe-t-il P ∈ Rn [X] tel que
P(X + 1) − P(X) = Q ? » a été résolu simplement par le théorème du rang.)
Soient (z, z0 ) ∈ C2 et (λ , µ) ∈ R2 .
1054
f est donc R-linéaire. On note que f (ia) = i(a − |a|2 ) et que i f (a) = i(a + |a|2 ). Comme a 6= 0, on a f (ia) 6= i f (a). f n’est pas
C-linéaire. Soit z ∈ C \ {0}. Posons z = reiθ où r ∈ R∗+ et θ ∈ R.
α +π
e2iθ = −a ⇔ e2iθ = ei(α+π) ⇔ 2θ ∈ α + π + 2πZ ⇔ θ ∈ + πZ.
2
Dans ce cas, Ker f = Vect(ei(α+π)/2 ). D’après le théorème du rang, Im f est une droite vectorielle et pour déterminer Im f , il suffit
d’en fournir un vecteur non nul, comme par exemple f (1) = 1 + a. Donc, si a 6= −1, Im f = Vect(1 + a). Si a = −1, ∀z ∈ C, f (z) =
z − z̄ = 2iIm (z) et Im f = iR.
z + z̄ z − z̄ z + z̄ z − z̄
z0 = x0 + iy0 = (αx + γy) + i(β x + δ y) = (α +γ ) + i(β +δ )
2 2i 2 2i
α +δ β −γ α −δ β +γ
= +i z+ +i z̄ = az + bz̄
2 2 2 2
où a = α+δ
2 + i β −γ
2 et b =
α−δ
2 + i β +γ
2 .
3. Réciproquement, si z0 = az + bz̄, en posant a = a1 + ia2 et b = b1 + ib2 où (a1 , a2 , b1 , b2 ) ∈ R4 , on obtient :
x0 + iy0 = (a1 + ia2 )(x + iy) + (b1 + ib2 )(x − iy) = (a1 + b1 )x + (−a2 + b2 )y + i ((a2 + b2 )x + (a1 − b1 )y)
et donc,
x0 = (a1 + b1 )x + (b2 − a2 )y
.
y0 = (a2 + b2 )x + (a1 − b1 )y
1. ...
2. Par définition de f et ce qu’est la somme de deux sous-espaces vectoriels, l’image est
Im f = E1 + E2 .
Pour le noyau :
Mais on peut aller un peu plus loin. En effet un élément (x1 , x2 ) ∈ Ker f , vérifie x1 ∈ E1 , x2 ∈ E2 et x1 = −x2 . Donc
x1 ∈ E2 . Donc x1 ∈ E1 ∩ E2 . Réciproquement si x ∈ E1 ∩ E2 , alors (x, −x) ∈ Ker f . Donc
Ker f = {(x, −x) | x ∈ E1 ∩ E2 }.
De plus par l’application x 7→ (x, −x), Ker f est isomorphe à E1 ∩ E2 .
3. Le théorème du rang s’écrit :
dim Ker f + dim Im f = dim(E1 × E2 ).
Compte tenu de l’isomorphisme entre Ker f et E1 ∩ E2 on obtient :
dim(E1 ∩ E2 ) + dim(E1 + E2 ) = dim(E1 × E2 ).
Mais dim(E1 × E2 ) = dim E1 + dim E2 , donc on retrouve ce que l’on appelle quelques fois le théorème des quatre
dimensions :
dim(E1 + E2 ) = dim E1 + dim E2 − dim(E1 ∩ E2 ).
1055
Correction de l’exercice 1055 N
Montrons ceci par récurence : Pour n = 1, l’assertion est triviale : x ∈/ ker ϕ ⇒ ϕ(x) 6= 0. Supposons que si x ∈
/ ker ϕ alors ϕ n−1 (x) 6= 0,
(n > 2). Fixons x ∈
/ ker ϕ, Alors par hypothèses de récurrence ϕ n−1 (x) 6= 0, mais ϕ n−1 (x) = ϕ(ϕ n−2 (x)) ∈ Im ϕ donc ϕ n−1 (x) ∈ / ker ϕ
grâce à l’hypothèse sur ϕ. Ainsi ϕ(ϕ n−1 (x)) 6= 0, soit ϕ n (x) 6= 0. Ce qui termine la récurrence.
(i) ⇒ (ii) Supposons ker f = Im f . Soit x ∈ E, alors f (x) ∈ Im f donc f (x) ∈ ker f , cela entraine f ( f (x)) = 0 ; donc f 2 = 0. De
plus d’après la formule du rang dim ker f + rg f = n, mais dim ker f = dim Im f = rg f , ainsi 2 rg f = n.
(ii) ⇒ (i) Si f 2 = 0 alors Im f ⊂ ker f car pour y ∈ Im f il existe x tel que y = f (x) et f (y) = f 2 (x) = 0. De plus si 2 rg f = n
alors par la formule Du rang dim ker f = rg f c’est-à-dire dim ker f = dim Im f . Nous savons donc que Im f est inclus dans
ker f mais ces espaces sont de même de dimension donc sont égaux : ker f = Im f .
1. Comment est définie φ à partir de la définition sur les éléments de la base ? Pour x ∈ E alors x s’écrit dans la base
{e1 , e2 , e3 }, x = α1 e1 + α2 e2 + α3 e3 . Et φ est définie sur E par la formule
Soit ici :
φ (x) = (α1 + α2 + α3 )e1 + (α1 − α2 ) + λ α3 e3 .
Cette définition rend automatiquement φ linéaire (vérifiez-le si vous n’êtes pas convaincus !).
2. On cherche à savoir si φ est injective. Soit x ∈ E tel que φ (x) = 0 donc (α1 + α2 + α3 )e1 + (α1 − α2 ) + λ α3 e3 = 0.
Comme {e1 , e2 , e3 } est une base alors tous les coefficients sont nuls :
α1 + α2 + α3 = 0, α1 − α2 = 0, λ α3 = 0.
1056
3. On peut soit faire des calcul soit appliquer la formule du rang. Examinons cette deuxième méthode. φ est surjective si
et seulement si la dimension de Im φ est égal à la dimension de l’espace d’arrivée (ici E de dimension 3). Or on a une
formule pour dim Im φ :
dim Ker φ + dim Im φ = dim E.
Si λ 6= 0, φ est injective donc Ker φ = {0} est de dimension 0. Donc dim Im φ = 3 et φ est surjective.
Si λ = 0 alors φ n’est pas injective donc Ker φ est de dimension au moins 1 (en fait 1 exactement), donc dim Im φ 6 2.
Donc φ n’est pas surjective.
On remarque que φ est injective si et seulement si elle est surjective. Ce qui est un résultat du cours pour les applications
ayant l’espace de départ et d’arrivée de même dimension (finie).
1. f1 est linéaire. Elle est injective (resp. surjective, resp. bijective) si et seulement si a 6= −2.
2. f2 n’est pas linéaire.
3. f3 est linéaire. Elle est injective. Elle est surjective ssi a = 0 (si a 6= 0 alors on ne peut pas atteindre la polynôme constant
égale à 1 par exemple).
4. f4 est linéaire. Elle n’est pas injective ( f4 (1) = 0) et est surjective.
5. f5 est linéaire. f5 est surjective mais pas injective.
6. f6 est linéaire. f6 n’est pas injective ( f6 (X − 2) = 0). f6 est surjective.
1. Soit P ∈ E et λ ∈ C, alors la divison euclidienne de AP par B s’écrit AP = Q.B + R, donc en multipliant par λ on obtient :
A.(λ P) = (λ Q)B + λ R. ce qui est la division euclidienne de A.(λ P) par B, donc si f (P) = R alors f (λ P) = λ R. Donc
f (λ P) = λ f (P).
Soient P, P0 ∈ E. On écrit les division euclidienne :
AP = Q.B + R, AP0 = Q0 .B + R0 .
En additionnant :
A(P + P0 ) = (Q + Q0 )B + (R + R0 )
qui est la division euclidienne de A(P+P0 ) par B. Donc si f (P) = R, f (P0 ) = R0 alors f (P+P0 ) = R+R0 = f (P)+ f (P0 ).
Donc f est linéaire.
2. Sens ⇒. Supposons f est bijective, donc en particulier f est surjective, en particulier il existe P ∈ E tel que f (P) = 1 (1
est le polynôme constant égale à 1). La division euclidienne est donc AP = BQ + 1, autrement dit AP − BQ = 1. Par le
théorème de Bézout, A et B sont premier entre eux.
3. Sens ⇐. Supposons A, B premiers entre eux. Montrons que f est injective. Soit P ∈ E tel que f (P) = 0. Donc la division
euclidienne s’écrit : AP = BQ + 0. Donc B divise AP. Comme A et B sont premiers entre eux, par le lemme de Gauss,
alors B divise P. Or B est de degré n + 1 et P de degré moins que n, donc la seule solution est P = 0. Donc f est injective.
Comme f : E −→ E et E est de dimension finie, alors f est bijective.
1. Montrons que si ϕ est un isomorphisme, l’image de toute base de E est une base de F : soit B = {e1 , . . . , en } une base
de E et nommons B 0 la famille {ϕ(e1 ), . . . , ϕ(en )}.
(a) B 0 est libre. Soient en effet λ1 , . . . , λn ∈ R tels que λ1 ϕ(e1 ) + · · · + λn ϕ(en ) = 0. Alors ϕ(λ1 e1 + · · · + λn en ) = 0
donc, comme ϕ est injective, λ1 e1 + · · · + λn en = 0 puis, comme B est libre, λ1 = · · · = λn = 0.
(b) B 0 est génératrice. Soit y ∈ F. Comme ϕ est surjective, il existe x ∈ E tel que y = ϕ(x). Comme B est génératrice,
on peut choisir λ1 , · · · , λn ∈ R tels que x = λ1 e1 + · · · + λn en . Alors y = λ1 ϕ(e1 ) + · · · + λn ϕ(en ).
2. Supposons que l’image par ϕ de toute base de E soit une base F. Soient B = {e1 , . . . , en } une base de E et B 0 la base
{ϕ(e1 ), . . . , ϕ(en )}.
(a) Im (ϕ) contient B 0 qui est une partie génératrice de F. Donc ϕ est surjective.
(b) Soit maintenant x ∈ E tel que ϕ(x) = 0. Comme B est une base, il existe λ1 , . . . , λn ∈ R tels que x = λ1 e1 + · · · +
λn en . Alors ϕ(x) = 0 = λ1 ϕ(e1 ) + · · · + λn ϕ(en ) donc puisque B 0 est libre : λ1 = · · · = λn = 0. En conséquence
si ϕ(x) = 0 alors x = 0 : ϕ est injective.
1057
Correction de l’exercice 1087 N
⇒ : Donc f (~x −~z) = g(~z −~y) = ~0. Pour ~y = ~0 :~x = (~x −~z) +~z ∈ Ker f + Kerg.
⇐ : Soient ~x =~x f +~xg et ~y =~y f +~yg : Alors f (~x) + g(~y) = f (~xg ) + g(~y f ) = ( f + g)(~xg +~y f ).
1058
On a toujours Im f 2 ⊂ Im f . En effet : y ∈ Im f 2 ⇒ ∃x ∈ E/ y = f 2 (x) = f ( f (x)) ⇒ y ∈ Im f .
Supposons que Im f = Im f 2 et montrons que Ker f + Im f = E. Soit x ∈ E. Puisque f (x) ∈ Im f = Im f 2 , il existe t ∈ E tel
que f (x) = f 2 (t). Soit alors z = f (t) et y = x − f (t). On a bien x = y + z et z ∈ Im f . De plus, f (y) = f (x) − f ( f (t)) = 0
et y est bien élément de Ker f . On a donc montré que E = Ker f + Im f .
Supposons que Ker f + Im f = E et montrons que Im f = Im f 2 .
Soit x ∈ E. Il existe (y, z) ∈ Ker f × Im f tel que x = y + z. Mais alors f (x) = f (z) ∈ Im f 2 car z est dans Im f . Ainsi, pour
tout x de E, f (x) est dans Im f 2 ce qui montre que Im f ⊂ Im f 2 et comme on a toujours Im f 2 ⊂ Im f , on a montré que
Im f = Im f 2 .
2. Id − p projecteur ⇔ (Id − p)2 = Id − p ⇔ Id − 2p + p2 = Id − p ⇔ p2 = p ⇔ p projecteur.
Soit x un élément de E. x ∈ Imp ⇒ ∃y ∈ E/ x = p(y). Mais alors p(x) = p2 (y) = p(y) = x. Donc, ∀x ∈ E, (x ∈ Imp ⇒
p(x) = x).
Réciproquement, si p(x) = x alors bien sûr, x est dans Imp.
Finalement, pour tout vecteur x de E, x ∈ Imp ⇔ p(x) = x ⇔ (Id − p)(x) = 0 ⇔ x ∈ Ker(Id − p). On a montré que
Imp = Ker(Id − p).
En appliquant ce qui précède à Id − p qui est également un projecteur, on obtient Im(Id − p) = Ker(Id − (Id − p)) =
Kerp.
Enfin, puisque p2 = p et donc en particulier que Kerp = Kerp2 et Imp = Imp2 , le 1) montre que E = Kerp ⊕ Imp.
3.
4. p ◦ q + q ◦ p = 0 ⇒ p ◦ q = (p ◦ p) ◦ q = p ◦ (p ◦ q) = −p ◦ (q ◦ p) et de même, q ◦ p = q ◦ p ◦ p = −p ◦ q ◦ p. En particulier,
p ◦ q = q ◦ p et donc 0 = p ◦ q + q ◦ p = 2p ◦ q = 2q ◦ p puis p ◦ q = q ◦ p = 0.
La réciproque est immédiate.
p + q projecteur ⇔ (p + q)2 = p + q ⇔ p2 + pq + qp + q2 = p + q ⇔ pq + qp = 0 ⇔ pq = qp = 0 (d’après ci-dessus).
Ensuite, Im(p + q) = {p(x) + q(x), x ∈ E} ⊂ {p(x) + q(y), (x, y) ∈ E 2 } = Imp + Imq.
Réciproquement, soit z un élément de Imp + Imq. Il existe deux vecteurs x et y de E tels que z = p(x) + q(y). Mais alors,
p(z) = p2 (x) + pq(y) = p(x) et q(z) = qp(x) + q2 (y) = q(y) et donc
1. ⇐ Soit (u, v)((L (E))2 . On suppose qu’il existe w ∈ L (E) tel que u = w ◦ v. Soit x un élément de Kerv. Alors v(x) = 0
et donc u(x) = w(v(x)) = w(0) = 0. Mais alors, x est dans Keru. Donc Kerv ⊂ Keru.
⇒ Supposons que Kerv ⊂ Keru. On cherche à définir w, élément de L (E) tel que w ◦ v = u. Il faut définir précisément
w sur Imv car sur E \ Imv, on a aucune autre contrainte que la linéarité.
Soit y un élément de Imv. (Il existe x élément de E tel que y = v(x). On a alors envie de poser w(y) = u(x) mais le
problème est que y, élément de Imv donné peut avoir plusieurs antécédents x, x0 ... et on peut avoir u(x) 6= u(x0 ) de
sorte que l’on n’aurait même pas défini une application w.)
Soient x et x0 deux éléments de E tels que v(x) = v(x0 ) = y alors v(x − x0 ) = 0 et donc x − x0 ∈ Kerv ⊂ Keru. Par suite,
u(x − x0 ) = 0 ou encore u(x) = u(x0 ). En résumé, pour y élément donné de Imv, il existe x élément de E tel que v(x) = y.
On pose alors w(y) = u(x) en notant que w(y) est bien uniquement défini, car ne dépend pas du choix de l’antécédent x
de y par v. w n’est pas encore défini sur E tout entier. Notons F un supplémentaire quelconque de Imv dans E (l’existence
de F est admise).
Soit X un élément de E. Il existe deux vecteurs y et z, de Imv et F respectivement, tels que X = y + z. On pose alors
w(X) = u(x) où x est un antécédent quelconque de y par v (on a pris pour restriction de w à F l’application nulle). w
ainsi définie est une application de E dans E car, pour X donné y est uniquement défini puis u(x) est uniquement défini
(mais pas nécessairement x).
Soit x un élément de E et y = v(x). w(v(x)) = w(y) = w(y + 0) = u(x) (car 1)y est dans Imv 2)0 est dans F 3) x est un
antécédent de y par v) et donc w ◦ v = u.
Montrons que w est linéaire. Soient, avec les notations précédentes, X1 = y1 + z1 et X2 = y2 + z2 ...
1059
w(X1 + X2 ) = w((y1 + y2 ) + (z1 + z2 )) = u(x1 + x2 ) (car y1 + y2 = v(x1 ) + v(x2 ) = v(x1 + x2))
= u(x1 ) + u(x2 ) = w(X1 ) + w(X2 )
et
f (u) = x f (e1 ) + y f (e2 ) + z f (e3 ) + t f (e4 ) = x(2e1 + e3 ) + y(−e2 + e4 ) + z(e1 + 2e3 ) + t(e2 − e4 )
= (2x + z)e1 + (−y + t)e2 + (x + 2z)e3 + (y − t)e4 .
Par suite,
2x + z = 0
−y + t = 0 x=z=0
u ∈ Ker f ⇔ ⇔ .
x + 2z = 0
y=t
y−t = 0
Donc, Ker f = {(0, y, 0, y), y ∈ R} = Vect((0, 1, 0, 1)).
Soit u0 = (x0 , y0 , z0 ,t 0 ) ∈ R4 .
2x + z = x0
x = 13 (2x0 − z0 )
−y + t = y0 z = 13 (−x0 + 2z0 )
u0 = (x0 , y0 , z0 ,t 0 ) ∈ Im f ⇔ ∃(x, y, z,t) ∈ R4 / ⇔ ∃(x, y, z,t) ∈ R4 /
x + 2z = z0
t = y + y0
0 0
y − t = t0 y +t = 0
⇔ y0 = −t 0
1060
Im f == {(x, y, z, −y)/(x, y, z) ∈ R3 } = Vect(e1 , e2 − e4 , e3 ).
Autre solution pour la détermination de Im f . Im f = Vect( f (e1 ), f (e2 ), f (e3 ), f (e4 )) = Vect(2e1 + e3 , −e2 + e4 , e1 + 2e3 , e2 − e4 ) =
Vect(2e1 + e3 , e1 + 2e3 , e2 − e4 ). Mais d’autre part, d’après le théorème du rang, dim (Im f ) = 4 − 1 = 3. Donc, (2e1 + e3 , e1 + 2e3 , e2 −
e4 ) est une base de Im f .
Donc,
On a montré que :
Ensuite,
rg u = rg (u + v − v) ≤ rg (u + v) + rg (−v) = rg (u + v) + rg v,
(il est clair que Im (−v) = Im v) et donc rg u − rg v ≤ rg (u + v). En échangeant les rôles de u et v, on a aussi rg v − rg u = rg (u + v) et
finalement
1. • (1)⇒(2). Si Ker f = Im f , alors pour tout élément x de E, f (x) est dans Im f = Ker f et donc f ( f (x)) = 0. Par suite,
f 2 = 0. De plus, d’après le théorème du rang, n = dim (Ker f )+rg f = 2 rg f ce qui montre que n est nécessairement pair
et que rg f = n2 . • (2)⇒(3). Si f 2 = 0 et n = 2 rg f (∈ 2N), cherchons un endomorphisme g de E tel que f ◦ g + g ◦ f =
IdE . Posons r = rg f et donc n = 2r, puis F = Ker f = Im f (dim F = r).
Soit G un supplémentaire de F dans E (dim G = r). Soit (e01 , ..., e0r ) une base de G. Pour i ∈ [[1, r]], on pose ei = f (e0i ).
Montrons que la famille (e1 , ..., er ) est libre. Soit (λ1 , ..., λr ) ∈ Rr .
!
r r r
∑ λi ei = 0 ⇒ f ∑ λ e0i =0⇒ ∑ λi e0i ∈ Ker f ∩ G = {0} ⇒ ∀i ∈ {1, ..., r}, λi = 0,
i=1 i=1 i=1
car la famille (e0i )1≤i≤r
est libre. (e1 , ..., er ) est une famille libre de F = Im f de cardinal r et donc une base de F =
Ker f = Im f . Au passage, puisque E = F ⊕ G, (e1 , ..., er , e01 , ..., e0r ) est une base de E. Soit alors g l’endomorphisme de
E défini par les égalités : ∀i ∈ [[1, r]] , g(ei ) = e0i et g(e0i ) = ei (g est entièrement déterminé par les images des vecteurs
d’une base de E). Pour i élément de [[1, r]], on a alors :
1061
2. L’existence d’une base (e1 , ..., e p , e01 , ..., e0p ) de E vérifiant les conditions de l’énoncé a été établie au passage (avec
p = r = rg f ).
(b) On a {0} = N0 ⊂ N1 ⊂ N2 ... Supposons que chacune de ces inclusions soient strictes. Alors, 0 = dim N0 <
dim N1 < dim N2 ... Donc dim N1 ≥ 1, dim N2 ≥ 2 et par une récurrence facile, ∀k ∈ N, dim Nk ≥ k. En particulier,
dim Nn+1 ≥ n + 1 > n = dim E, ce qui est impossible. Donc, il existe k entier naturel tel que Nk = Nk+1 .
Soit p le plus petit de ces entiers k (l’existence de p est démontrée proprement de la façon suivante : si K =∈
{k ∈ N/ Nk = Nk+1 }, K est une partie non vide de N et admet donc un plus petit élément). On note que puisque
f est non injectif, {0} = N0 ⊂ N1 et donc p ∈ N∗ . Par définition de p, pour k < p, Nk ⊂ Nk+1 et, d’après le a) et
6= 6=
puisque N p = N p+1 , on montre par récurrence que pour k = p, on a Nk = N p .
(c) 0 < dim N1 < ... < dim N p montre que pour k ≤ p, on a dim Nk = k et en particulier p ≤ dim N p = n.
3. Puisque Nk ⊂ Nk+1 , Ik+1 ⊂ Ik et que dim E < +∞, on a :
Nk = Nk+1 ⇔ dim Nk = dim Nk+1 ⇔ n − rg ( f k ) = n − rg ( f k+1 ) ⇔ dim (Ik ) = dim (Ik+1 ) ⇔ Ik = Ik+1 .
Donc, pour k < p, Ik ⊂ Ik+1 et pour k = p, Ik = Ik+1 .
neq
1062
Réciproquement . Soient x ∈ E puis y = 3x − f (x) et z = f (x) − 2x.
On a bien y + z = x puis
et z ∈ Ker ( f − 3Id). On a montré que E = Ker ( f − 2Id) + Ker ( f − 3d), et finalement que
∀k ∈ N, Nk ⊂ Nk+1 .
∀k ∈ N, Ik+1 ⊂ Ik .
(b) Soit x ∈ N. Il existe un entier k tel que x est dans Nk ou encore tel que f k (x) = 0. Mais alors f k ( f (x)) = f ( f k (x)) =
0 et f (x) est dans Nk et donc dans N. Ainsi, N est stable par f .
Soit y ∈ I. Alors, pour tout naturel k, il existe xk ∈ E tel que y = f k (xk ). Mais alors, pour tout entier k, f (y) =
f ( f k (xk )) = f k ( f (x)) est dans Ik , et donc f (y) est dans I. I est stable par f .
1063
(c) Si Nk = Nk+1 , on a déjà Nk+1 ⊂ Nk+2 . Montrons que Nk+2 ⊂ Nk+1 .
Soit x ∈ Nk+2 . Alors f k+1 ( f (x)) = 0 et donc f (x) ∈ Nk+1 = Nk . Donc, f k ( f (x)) = 0 ou encore x est dans Nk+1 .
On a montré que
2. (a) Notons tout d’abord que, pour tout entier naturel k, Nk ⊂ Nk+1 et Ik+1 ⊂ Ik . Si de plus, on est en dimension finie,
alors d’après le théorème du rang,
Nk = Nk+1 ⇔ Ik+1 = Ik ⇔ dimNk = dimNk+1 .
Donc A = B (éventuellement = ∅).
La suite des noyaux itérés ne peut être strictement croissante pour l’inclusion car alors la suite des dimensions de
ces noyaux serait une suite strictement croissante d’entiers naturels, vérifiant par une récurrence facile dimNk > k
pour tout naturel k, et en particulier dimNn+1 > dimE ce qui est exclu.
Donc il existe un entier k tel que Nk = Nk+1 . Soit p le plus petit de ces entiers k.
Par définition de p, Nk est strictement inclus dans Nk+1 pour k < p, puis N p = N p+1 et d’après 1)c) pour tout
entier naturel k supérieur ou égal à p on a Nk = N p (par récurrence sur k > p). Donc A = {p, p + 1, p + 2, ...}.
Enfin, dim(N0 ) < dim(N1 ) < ... < dim(N p ) et donc dim(N p ) > p ce qui impose p 6 n.
(b) On a déjà dimN p + dimI p = dimE. Il reste à vérifier que I p ∩ N p = {0}.
Soit x un élément de I p ∩ N p . Donc f p (x) = 0 et il existe y ∈ E tel que x = f p (y). Mais alors f 2p (y) = 0 et y est
dans N2p = N p (car 2p > p) ou encore x = f p (y) = 0.
E = Ip ⊕ Np .
puissances de 2 inférieures à 2k+1 vaut au maximum 2k+1 − 2k = 2k ) . Donc, I2k contient le polynôme nul ou
k+1
des polynômes de degré strictement supérieur à 2k+1 et ne contient donc pas X 2 . Finalement, pour tout entier
naturel k, I2k est strictement inclus dans I2k −1 et B est vide.
4. Pour k entier naturel donné, on note fk la restriction de f à Ik . D’après le théorème du rang, on a
dimIk = dimKer fk + dimIm fk avec Im fk = f (Ik ) = Ik+1 .
Donc, pour tout entier naturel k, dk − dk+1 = dimKer fk .
Or, pour tout entier naturel k, Ker fk+1 = Ker f ∩ Ik+1 ⊂ Ker f ∩ Ik = Ker fk et donc dk+1 − dk+2 = dimKer fk+1 6
dimKer fk = dk − dk+1 .
Finalement, pour tout entier naturel k, dk+1 − dk+2 6 dk − dk+1 et la suite des images itérées décroît de moins en moins
vite.
1064
1. Si N = Ker f 6= {0}, considérons g non nul tel que Img 6= {0} et Img ⊂ Ker f .
Pour un tel g, f ◦ g = 0 puis f ◦ g ◦ f = 0 et donc g = 0 par hypothèse, contredisant g non nulle. Donc Ker f = {0}.
Si Im f 6= F, on choisit g nulle sur Im f et non nulle sur un supplémentaire de Im f (dont l’existence est admise en
dimension infinie). Alors, g ◦ f = 0 puis f ◦ g ◦ f = 0 et donc g = 0 contredisant g non nulle. Donc Im f = F.
Finalement, f est bien un isomorphisme de E sur F.
2. Soit A = {g ∈ L (F, E)/ f ◦ g ◦ f = 0}. Tout d’abord A est bien un sous-espace vectoriel de L (F, E) car contient
l’application nulle et est stable par combinaison linéaire (ou bien A est le noyau de l’application linéaire de L (F, E)
dans L (E, F) qui à g associe f ◦ g ◦ f ).
Soit J un supplémentaire de I = Im f dans F. Un élément g de L (F, E) est entièrement déterminé par ses restrictions à
I et J.
f ◦ g ◦ f = 0 ⇔ ( f ◦ g)/I = 0 et g/J est quelconque ⇔ g(I) ⊂ N.
Pour être le plus méticuleux possible, on peut alors considérer l’application G de L (I, N) × L (J, E) dans L (F, E) qui
à un couple (g1 , g2 ) associe l’unique application linéaire g de F dans E telle que g/I = g1 et g/J = g2 . G est linéaire et
injective d’image A. Donc
dimA = dimL (I, N) × dimL (J, E) = dimL (I, N) + dimL (J, E) = r(p − r) + (n − r)p = pn − r2 .
1. u est dans L(E) car u est linéaire et si P est un polynôme de degré au plus n alors u(P) est un polynôme de degré au plus
n.
• Les polynômes constants sont dans Keru. Réciproquement , soit Pun élément de Keru puis Q = P − P(0).
Par hypothèse, P(0) = P(1) = P(2) = ... et donc 0, 1, 2, ... sont des racines de Q. Puisque le polynôme Q admet une
infinité de racines, Q est nul et donc P = P(0) et P ∈ K0 [X]. Ainsi, Keru = K0 [X].
• Mais alors, d’après le théorème du rang, rgu = (n + 1) − 1 = n. D’autre part, si P est dans Kn [X], P(X + 1) − P est
dans Kn−1 [X] (si on pose P = an X n + . . ., le coefficient de X n dans u(P) est an − an = 0).
En résumé, Imu ⊂ Kn−1 [X] et dimImu = dimKn−1 [X] < +∞ et donc Imu = Rn−1 [X].
1 1
u(P3 ) = P2 ⇔ a(X + 1)3 + b(X + 1)2 + c(X + 1) − aX 3 − bX 2 − cX = X 2 − X
2 2
1 1
⇔ 3a − X + 3a + 2b −
2
X +a+b+c = 0
2 2
1 1 1
⇔ a = et b = − et c = .
6 2 3
1 k 1 k 1 k−1
u(Pk+1 ) = ∏ (X + 1 − i) − ∏ (X − i) = ((X + 1) − (X − k)) ∏ (X − i)
(k + 1)! i=0 (k + 1)! i=0 (k + 1)! i=0
1 k−1
= ∏ (X − i) = Pk .
k! i=0
Enfin, les Pk , 0 6 k 6 n, constituent une famille de n + 1 = dimKn [X] polynômes de degrés échelonnés de Kn [X] et donc
la famille (Pk )06k6n est une base de Kn [X]. Dans cette base, la matrice de u a la forme désirée.
1065
1. La seule fonction qui est à la fois paire et impaire est la fonction nulle : P ∩ I = {0}. Montrons qu’une fonction f : R −→
R se décompose en une fonction paire et une fonction impaire. En effet :
f (x) + f (−x) f (x) − f (−x)
f (x) = + .
2 2
f (x)+ f (−x) f (x)− f (−x)
La fonction x 7→ 2 est paire (le vérifier !), la fonction x 7→ 2 est impaire. Donc P + I = E. Bilan :
E = P ⊕ I.
f (x)+ f (−x)
2. Le projecteur sur P de direction I est l’application π : E −→ E qui à f associe la fonction x 7→ 2 . Nous avons
bien π ◦ π = π, π( f ) ∈ P et Ker π = I.
P + (1 − X)P0 = 0.
Dont la solution est P = λ (X − 1), λ ∈ R. Donc Ker f est de dimension 1 et une base est donnée par un seul vecteur :
X − 1.
3. Par le théorème du rang la dimension de l’image est :
f (X k ) = (1 − k)X k + kX k−1 .
Cela donne f (1) = 1, f (X) = 1, f (X 2 ) = −X 2 + 2X, ... on remarque que pour k = 2, . . . n, f (X k ) est de degré k sans
termes constant. Donc l’ensemble
{ f (X), f (X 2 ), . . . , f (X n )}
est une famille de n vecteurs, appartenant à Im f , et libre (car les degrés sont distincts). Donc ils forment une base de
Im f .
1. ψi j ◦ ψk` = δ jk ψi` .
2. ψ11 est un projecteur non trivial.
3. Si ∑ λk~uk = ~0, alors en appliquant ψ1 j : λ j~u1 = ~0 ⇒ λ j = 0.
4. Décomposer g sur la base (ϕi j ).
1066
Correction de l’exercice 1149 N
g = une projection sur Im f et h = f .
1.
0
2x = x − 2y − z
2. 2y0 = −x − z
0
2z = −x − 2y + z.
1067
2. Le cardinal d’une famille libre est inférieur ou égal à la dimension de l’espace et donc p ≤ n. Par suite, un = u p ◦ un−p =
0.
3. On applique l’exerice 1112.
Puisque un−1 6= 0, on a Nn−1 ⊂ Nn . Par suite (d’après l’exercice 1113, 2), c)), les inclusions N0 ⊂ N1 ⊂ ... ⊂ Nn = E
6=
sont toutes strictes et donc
!
p−1 p−1 p−1
∑ ai f (x0 ) = 0 ⇒ ∑ ai f (x0 ) = 0 ⇒ f
i i p−1 i
∑ ai f (x0 ) =0
i=0 i=k i=k
Ceci contredit la définition de k et donc la famille ( f k (x0 ))06k6p−1 est libre. Puisque le cardinal d’une famille libre est inférieur à la
dimension de l’espace, on a montré que p 6 n ou, ce qui revient au même, f n = 0.
2ème solution. (pour les redoublants)
Soit p ∈ N∗ l’indice de nilpotence de f . Le polynôme X p est annulateur de f . Son polynôme minimal est un diviseur de X p et donc
égal à X k pour un certain k ∈ [[1, p]]. Par définition de l’indice de nilpotence, k = p puis µ f = X p . D’après le théorème de C AYLEY-
H AMILTON, µ f divise χ f qui est de degré n et en particulier p 6 n.
Notons de plus que dans le cas où x 6= 0, la famille (x) est une base de la droite vectorielle Vect(x) et en particulier, le nombre λx est
uniquement défini.
Montrons maintenant que f est une homothétie c’est à dire montrons que : ∃λ ∈ K/ ∀x ∈ E, f (x) = λ x.
Soient x0 un vecteur non nul et fixé de E puis x un vecteur quelconque de E.
1er cas. Supposons la famille (x0 , x) libre. On a f (x + x0 ) = λx+x0 (x + x0 ) mais aussi f (x + x0 ) = f (x) + f (x0 ) = λx x + λx0 x0 et donc
1068
Puisque la famille (x0 , x) est libre, on obtient λx+x0 − λx = λx+x0 − λx0 = 0 et donc λx = λx+x0 = λx0 . Ainsi, pour tout vecteur x tel que
(x, x0 ) libre, on a f (x) = λx0 x.
2ème cas. Supposons la famille (x0 , x) liée. Puisque x0 est non nul, il existe un scalaire µ tel que x = µx0 . Mais alors
Finalement, il existe un scalaire k = λx0 tel que pour tout vecteur x, f (x) = kx et f est une homothétie. La réciproque étant claire, on a
montré que
Par suite, f (x) est invariant par s et appartient donc à Vect(x). Ainsi, si f commute avec tout endomorphisme (resp. automorphisme)
de E, f vérifie nécessairement ∀x ∈ E, (x, f (x)) liée et d’après le 1163, f est nécessairement une homothétie. Réciproquement , les
homothéties de E commutent effectivement avec tout endomorphisme de E.
Les endomorphismes de E qui commutent avec tout endomorphismes de E sont les homothéties.
Pour le centre de G L (E), il faut enlever l’application nulle qui est une homothétie mais qui n’est pas inversible.
⇒/ Si p + q est un projecteur alors l’égalité (p + q)2 = p + q founit pq + qp = 0. En composant par p à droite ou à gauche , on obtient
pqp + qp = 0 = pq + pqp et donc pq = qp.
Cette égalité jointe à l’égalité pq + qp = 0 fournit pq = qp = 0.
⇐/ Si pq = qp = 0, alors (p + q)2 = p2 + pq + qp + q2 = p + q et p + q est un projecteur.
et de même q(x) = 0. Ainsi, Ker(p + q) ⊂ Kerp ∩ Kerq et donc Ker(p + q) = Kerp ∩ Kerq.
On a Im(p + q) ⊂ Imp + Imq. Inversement, pour x ∈ E,
Mais alors, (p + q)(x) = p2 (x1 ) + pq(x1 ) + qp(x2 ) + q2 (x2 ) = p(x1 ) + q(x2 ) = x et donc x ∈ Im(p + q). Ainsi, Imp + Imq ⊂ Im(p + q)
et donc Im(p + q) = Imp + Imq. En résumé, si p et q sont deux projecteurs tels que p + q soit un projecteur, alors
1069
Ker(p + q) = Kerp ∩ Kerq et Im(p + q) = Imp + Imq.
et donc dimG = dimF1 + ... + dimFn > dimF. D’autre part, G = Im(p1 + ... + pn ) ⊂ Imp1 + ... + Impn = F1 + ... + Fn = F.
On obtient donc G = F et aussi dim(F1 + ... + Fn ) = dimF1 + ... + dimFn . D’après l’exercice 1026, F = F1 ⊕ ... ⊕ Fn c’est-à-dire
Il reste à vérifier que pour i 6= j et x dans E, pi (p j (x)) = 0 ou ce qui revient au même que pour i 6= j et y dans Im(p j ), pi (y) = 0.
Soit y dans Im(p j ) (et donc dans Imp). Les égalités y = p j (y) = p(y) fournissent ∑i6= j pi (y) = 0. La somme ∑i Im(pi ) étant directe, on
a donc pi (y) = 0 pour chaque i 6= j ce qu’il fallait démontrer.
p1 + . . . + pn projecteur⇔ ∀i 6= j, pi ◦ p j = 0.
1. D’après le 1167, Im(p1 + ... + pn ) = Im(p1 ) + ... + Im(pn ) = Im(p1 ) ⊕ ... ⊕ Im(pn ).
Chaque pi est de rang au moins 1, mais si l’un des pi est de rang supérieur ou égal à 2 alors n = dimE > rg(p1 + ... +
pn ) = rg(p1 ) + ... + rg(pn ) > n ce qui est impossible. Donc chaque pi est de rang 1.
2. Les images des pi (resp. qi ) sont des droites vectorielles. Pour chaque i, notons ei (resp. e0i ) un vecteur non nul de Im(pi )
(resp. Im(qi )). D’après 1), E = Vect(e1 ) ⊕ ... ⊕ Vect(en ) ou encore (ei )16i6n (resp. (e0i )16i6n ) est une base de E.
Soit f l’automorphisme de E défini par f (ei ) = e0i ( f est un automorphisme car l’image par f d’une base de E est une
base de E).
Soit (i, j) ∈ [[1, n]]2 . f ◦ pi ◦ f −1 (e0j ) = f (pi (e j )) = f (δi, j ei ) = δi, j e0i = qi (e j ). Ainsi, les endomorphismes qi et f ◦ pi ◦ f −1
coïncident sur une base de E et sont donc égaux.
1070
Correction de l’exercice 1169 N
Mais si g et h sont deux éléments de G et x est un vecteur quelconque de E, p(g−1 (x)) est dans F et donc par hypothèse h−1 ◦ g ◦ p ◦
g−1 (x) est encore dans F (h−1 est dans G puisque G est un groupe). On en déduit que
Mais alors
q2 = 1
n2 ∑(g,h)∈G2 g ◦ p ◦ g−1 = 1
n2
× n ∑g∈G g ◦ p ◦ g−1 = 1n ∑g∈G g ◦ p ◦ g−1 = q
et q est un projecteur.
Montrons que F ⊂ Imq. Soit x un élément de F. Pour chaque g ∈ G, g−1 (x) est encore dans F et donc p(g−1 (x)) = g−1 (x) puis
g(p(g−1 (x))) = x. Mais alors
q(x) = 1n ∑g∈G x = x,
1
p(x) = p(q(x)) = ∑ p ◦ g ◦ p ◦ g−1 (x)
n g∈G
1
= ∑ g ◦ p ◦ g−1 (x) (car p ◦ g−1 (x) ∈ F et donc g ◦ p ◦ g−1 (x) ∈ F)
n g∈G
= q(x) = x,
(puisque ϕ et f 0 sont des isomorphismes) et donc g est surjective. Par suite g est bijective de E sur lui-même puisque dimE < +∞.
Soit p la projection sur F parallèlement à Ker f . On a
1071
(g ◦ p)/Ker f = g ◦ 0/Ker f = 0/Ker f = f/Ker f et (g ◦ p)/F = g ◦ Id/F = f 0 = f/F .
Ainsi les endomorphismes g ◦ p et f coïncident sur deux sous espaces supplémentaires de E et donc g ◦ p = f . Finalement, si on note
P(E) l’ensemble des projecteurs de E,
1072
Correction de l’exercice 1174 N
On veut Im g ⊂ Ker f et Kerg ⊃ Im f donc g est entièrement définie par sa restriction à un supplémentaire de Im f , application linéaire
à valeurs dans Ker f . On en déduit dim F = (codim Im f )(dim Ker f ) = (dim Ker f )2 .
G ∑g∈G g. Alors g ◦ p = p, pour tout g ∈ G donc p = p, F ⊂ Im p et si x ∈ Im p, on a p(x) = x d’où g(x) = x pour tout
1 2
Soit p = Card
g ∈ G c’est-à-dire x ∈ F. Donc F = Im p et dim F = rg(p) = tr(p) (trace d’un projecteur).
1073
−3
4. C’est la droite engendrée par .
2
5. Ce sont deux vecteurs non colinéaires. On a
3 0
P−1 AP = D =
0 0
n+1
−3 −2 · 3n+1
6. On a A = PDP−1 donc An = PDn P−1 =
2 · 3n 4 · 3n
7. Donc n
xn = −137 · 3n+1 − 36 · 3n+1
yn = 274(3n ) + 72 · 3n
1.
α 1+β
2. X = −2α 1 − 2β .
1+α β
1074
ch x sh x ch y sh y ch x ch y + sh x sh y sh x ch y + ch x sh y
A(x)A(y) = =
sh x ch x sh y ch y sh x ch y + ch x sh y ch x ch y + sh x sh y
ch(x + y) sh(x + y)
= .
sh(x + y) ch(x + y)
En particulier,
1 0
A(x)A(−x) = A(−x)A(x) = A(0) = = I2 ,
0 1
ce qui reste clair pour n = 0 car A(x)0 = I2 = A(0). Enfin, (A(x))−n = (A(x)−1 )n = A(−x)n = A(−nx). Finalement,
ch(nx) sh(nx)
∀n ∈ Z, (A(x))n = A(nx) = .
sh(nx) ch(nx)
Soit f l’endomorphisme de R p de matrice A dans la base canonique B de R p . Pour 1 ≤ k ≤ p, on a f (ek ) = e p+1−k et donc f 2 (ek ) = ek .
Ainsi, A2 = I p . Mais alors, il est immédiat que, pour n entier naturel donné, An = I p si n est pair et An = A si n est impair.
ch a sh a ch b sh b ch a ch b + sh a sh b sh a ch b + sh b ch a
N(a)N(b) = =
sh a ch a sh bch b sh a ch b + sh b ch a ch a ch b + sh a sh b
ch(a + b) sh(a + b)
= = N(a + b).
sh(a + b) ch(a + b)
1075
Dans cette somme, si k 6 i + r − 1, ai,k = 0. Sinon k > i + r et donc j 6 i + r + s − 1 6 k + s − 1 et dans ce cas bk, j = 0.
Finalement, le coefficient ligne i, colonne j, de AB est bien nul si j 6 i + r + s − 1.
1 0 0 2 1 0 1 1 1 4 2 1
(I −M)−1 = I +M +M 2 = 0 1 0 + −3 −1 1 + −2 −2 −2 = −5 −2 −1 .
0 0 1 1 0 −1 1 1 1 2 1 1
Ainsi, si P est un polynôme de degré infèrieur ou égal à n, f (P) = P0 − 2XP est un polynôme de degré inférieur ou égal
à n + 1, et f est bien une application de Rn [X] dans Rn+1 [X].
De plus, pour (λ , µ) ∈ R2 et (P, Q) ∈ Rn [X], on a :
f (λ P + µQ) = (λ P + µQ)0 − 2X(λ P + µQ) = λ (P0 − 2XP) + µ(Q0 − 2XQ) = λ f (P) + µ f (Q).
f est élément de L (Rn [X], Rn+1 [X]).
2. La matrice A cherchée est élément de Mn+1,n (R).
Pour k = 0, f (X k ) = f (1) = −2X et pour 1 ≤ k ≤ n, f (X k ) = kX k−1 − 2X k+1 . On a donc :
0 1 0 ... ... 0
..
−2
0 2 0 .
.. .. ..
0 −2 0 . . .
A = ... ..
.
..
.
..
.
..
. 0 .
.. ..
. . n
.. ..
. . −2 0
0 ... ... 0 −2
1076
3. Soit P ∈ Rn [X] tel que f (P) = 0.
Si P n’est pas nul, −2XP a un degré strictement plus grand que P0 et donc f (P) n’est pas nul. Par suite, Ker f = {0}
( f est donc injective) et d’après le théorème du rang, rg f = dim(Rn [X]) − 0 = n + 1, ce qui montre que Im f n’est pas
Rn+1 [X] ( f n’est pas surjective).
1.
1 1/2 1/3 1 0 0
1 1
rg 1/2 1/3 1/4 = rg 1/2 1/12 1/12 (rg(C1 ,C2 ,C3 ) = rg(C1 ,C2 − C1 ,C3 − C1 ))
2 3
1/3 1/4 m 1/3 1/12 m − 19
1 0 0
= rg 1/2 1/12 0 (rg(C1 ,C2 ,C3 ) = rg(C1 ,C2 ,C3 −C2 ))
1/3 1/12 m − 367
Si m = 7
36 , rgA = 2 (on note alors que C1 = 6(C2 −C3 )) et si m 6= 7
36 , rgA = 3 et A est inversible.
2.
1 1 1 1 0 0
rg b + c c+a a + b = rg b + c a−b a−c (rg(C1 ,C2 ,C3 ) = rg(C1 ,C2 −C1 ,C3 −C1 ))
bc ca ab bc c(a − b) b(a − c)
1er cas. si a, b et c sont deux à deux distincts.
1 0 0 1 0 0 1 0 0
rg b + c 1 1 = rg b + c 1 0 = rg b + c 1 0 .
bc c b bc c b−c bc c 1
Donc, si a, b et c sont deux à deux distincts alors rgA = 3.
1 0 0 1 0 0
2ème cas. Si b = c 6= a (ou a = c 6= b ou a = b 6= c). A a même rang que b + c 1 1 puis que b + c 1 0 .
bc c b bc c 0
Donc, si b = c 6= a ou a = c 6= b ou a = b 6= c, rgA = 2.
3ème cas. Si a = b = c, il est clair dès le départ que A est de rang 1.
3. Puisque rg(C1 ,C2 ,C3 ,C4 ) = rg(C1 ,C2 − aC1 ,C3 −C1 ,C4 − bC1 ),
1 a 1 b 1 0 0 0
a 1 − a2 b−a 1 − ab
1 b 1 a 1 − a2 b−a 1 − ab
rg
1
= rg
= 1 + rg b − a 0 a−b
b 1 a 1 b−a 0 a−b
1 − ab a−b 1 − b2
b 1 a 1 b 1 − ab a−b 1 − b2
1er cas. Si a 6= b.
1 − a2 b−a 1 − ab 1 − a2 1 1 − ab
rgA = 1 + rg b − a 0 a − b = 1 + rg 1 0 −1
1 − ab a−b 1 − b2 1 − ab −1 1 − b2
1 0 −1
= 1 + rg 1 − a2 1 1 − ab (rg(L1 , L2 , L3 ) = rg(L2 , L1 , L3 )).
1 − ab −1 1 − b2
1 0 0 1 0 0
= 1 + rg 1 − a2 1 2 − a2 − ab = 1 + rg 1 − a2 1 0
1 − ab −1 2 − b − ab
2 1 − ab −1 (2 − b − ab) − (2 − a − ab)
2 2
1 0 0
= 1 + rg 1 − a2 1 0
1 − ab −1 (a − b)(a + b)
Si |a| 6= |b|, rgA = 4 et si a = −b 6= 0, rgA = 3.
2ème cas. Si a = b.
1 − a2 0 1 − a2 1 − a2 1 − a2
1 − a2 1 − a2
rgA = 1 + rg 0 0 0 = 1 + rg 0 0 = 1 + rg
1 − a2 1 − a2
1 − a2 0 1 − a2 1 − a2 1 − a2
Si a = b = ±1, rgA = 1 et si a = b 6= ±1, rgA = 2.
1077
4. Pour n ≥ 2 et j ∈ {1, ..., n}, notons C j la j-ème colonne de la matrice proposée.
C j = (sin i cos j + sin j cos i)1≤i≤n = sin jC + cos jS avec C = (cos i)1≤i≤n et S = (sin i)1≤i≤n .
Par suite, ∀ j ∈ {1, ..., n}, C j ∈ Vect(C, S) ce qui montre que rgA ≤ 2. De plus, la matrice extraite formée des termes
lignes et colonnes 1 et 2 est inversible car son déterminant vaut sin 2 sin 4 − sin2 3 = −0, 7... 6= 0 et finalement rgA = 2.
6. Déterminons KerA. Soit (xi )1≤i≤n ∈ Mn,1 (C).
(xi )1≤i≤n ∈ KerA ⇔ ∀i ∈ {1, ..., n − 1}, axi + bxi+1 = 0 etbx1 + axn = 0 (S).
1er cas. Si a = b = 0, alors clairement rgA = 0.
2ème cas. Si a = 0 et b 6= 0, alors (S) ⇔ ∀i ∈ {1, ..., n} xi = 0. Dans ce cas, KerA = {0} et donc rgA = n.
3ème cas. Si a 6= 0. Posons α = − ab .
et donc C3 = 2 cos aC2 −C1 ∈ Vect(C1 ,C2 ) et C4 = 2 cos aC3 −C2 ∈ Vect(C2 ,C3 ) ⊂ Vect(C1 ,C2 ).
Donc Vect(C1 ,C2 ,C3 ,C4 ) = Vect(C1 ,C2 ) et rgA = rg(C1 ,C2 ) 6 2.
1 cos(a)
Enfin = cos(2a) − cos2 a = cos2 a − 1 = − sin2 a.
cos(a) cos(2a)
• Si a n’est pas dans πZ, ce déterminant n’est pas nul et donc les deux premières colonnes ne sont pas colinéaires. Dans ce cas, rgA = 2.
• Si a est dans πZ, la première colonne n’est pas nulle et les autres colonnes lui sont colinéaires. Dans ce cas, rgA = 1.
rg(A) = 2 si a ∈
/ πZ et rg(A) = 1 si a ∈ πZ.
1078
C j = (i + j(i + 1))16i6n = (i)16i6n + j(i + 1)16i6n = U + jV .
Donc Vect(C1 , ...,Cn ) ⊂ Vect(U,V ) et en particulier, rgA 6 2. Maintenant, si n > 2, les deux premières colonnes de A ne sont pas
3 5
colinéaires car = −1 6= 0. Donc, si n > 2, rgA = 2 et si n = 1, rgA = 1.
5 8
PJr Q 0 ... 0 Jr 0 ... 0
.. .. .. .. .. ..
0 . . . 0 . . .
B=
= P0 Jr0 Q0 où Jr0 =
.
.. .. .. .. .. ..
. . . 0 . . . 0
0 ... 0 PJr Q 0 ... 0 Jr
La matrice B est équivalente a la matrice Jr0 et a donc même rang que Jr0 . Enfin, en supprimant les lignes nulles et les colonnes nulles,
on voit que la matrice Jr0 a même rang que la matrice I pr à savoir pr. Dans tous les cas, on a montré que
rgB = prgA.
Ir 0 B1 B3 Ir 0 B1 0 Ir 0 B1 0
Jr BJr = = =
0 0 B2 B4 0 0 B2 0 0 0 0 0
Mais si r > 2, il existe des matrices carrées B1 de format r qui ne sont pas des matrices scalaires et donc telles que B1 n’est pas colinéaire
à Ir . Donc r 6 1.
1079
M 2 = 0 ⇒ ImM ⊂ KerM ⇒ rgM 6 dim(KerM) = 3 − rgM et donc rgM 6 1.
Si rgM = 0 alors TrM = 0. On suppose maintenant que rgM = 1 et donc dim(KerM) = 2.
Soit e1 un vecteur non nul de ImM alors il existe un vecteur e3 (non nul) tel que Me3 = e1 .
On complète la famille libre (e1 ) de ImM ⊂ KerM en (e1 , e2 ) base de KerM. La famille (e1 , e2 , e3 ) est une base de M3,1 (R) car
M 2 = U t VU t V = U t (t UV )t V = 0
Cet exercice admet des solutions bien plus brèves avec des connaissances sur la réduction .
1080
2. Soit B, la matrice obtenue en remplaçant, pour j ≥ 2, chaque colonne c j de A par la colonne
a1 j
cj − c1 ,
a11
Calculons les bi j en fonction des ai j . Montrons que si les coefficients de A satisfont les inégalités ci-dessus, alors pour
i ≥ 2, on a
n
|bii | > ∑ |bi j |.
j=2, j6=i
On a a1 j a11
bi j = ai j − si j ≥ 2 et bi1 = ai1 .
a i1
par l’inégalité triangulaire, on a
a1 j
∑ |bi j | = ∑ |ai j − ai1 |
j=2, j6=i j=2, j6=i
a11
|a1 j ||a11 |
≤ ∑ |ai j | + ai1 |
j=2, j6=i
|
|ai1 ||a11 |
= ∑ |ai j | + |a1 j |.
j=2, j6=i ∑ j=2, j6=i
Or, la matrice (bi j (2≤i, j≤n) ) est une matrice carrée d’ordre n − 1 qui vérifie les hypothèses de Hadamard, d’après la
question 2). Elle est donc inversible par hypothèse de récurrence. Et, par conséquent, la matrice A est inversible car
a11 6= 0.
1081
2. On suppose que le rang de A est égal à n − 1, déterminons le rang de B.
On a rgB = dim Im B et on sait que dim Im A + dim ker A = n par conséquent, si rgA = n − 1 on a dim ker A = 1 et
l’inclusion Im B ⊂ ker A implique dim Im B ≤ 1 or, B est supposée non nulle d’où dim Im B = 1 = rgB.
f n’est pas nul et donc dim(Ker f ) ≤ 2. Puisque f 2 = 0, Im f ⊂ Ker f . En particulier, dim(Ker f ) ≥ rg f = 3 − dim(Ker f ) et dim(Ker f ) ≥
3
2.
Finalement, dim(Ker f ) = 2. Ker f est un plan vectoriel et Im f est une droite vectorielle contenue dans Ker f .
f n’est pas nul et donc il existe e1 tel que f (e1 ) 6= 0 (et en particulier e1 6= 0). Posons e2 = f (e1 ). Puisque f 2 = 0, f (e2 ) = f 2 (e1 ) = 0
et e2 est un vecteur non nul de Ker f . D’après le théorème de la base incomplète, il existe un vecteur e3 de Ker f tel que (e2 , e3 ) soit une
base de Ker f .
Montrons que (e1 , e2 , e3 ) est une base de R3 .
Soit (α, β , γ) ∈ R3 .
1.
−a
2. M −1 = b(na+b)
U + b1 I.
3.
4.
(na + b)n − bn n pair : a = 0, ou − 2bn , b = ±1
Mn = U + bn I ⇒
n n impair : a = 0, b = 1.
1.
0 ... 0 1
..
1 . 0
2. Si A est diagonale : M =
. Si ak` 6= 0 : M = I − trA E`k .
.. .. .. ak`
. . .
0 1 0
3. X = −A ou X = 21 A ou X = A − I ou X = − 12 A − I.
1082
Correction de l’exercice 1294 N
1. J 2 = J.
2. JM = MJ.
3. k = rgJ.
A+(2−n)I
1. n−1 .
a + (n − 2)b (−b)
1 ..
2. (a−b)(a+(n−1)b) . .
(−b) a + (n − 2)b
1 −1 1 ... ±1
.. .. .. ..
. . . .
3.
..
.
..
.
1 .
..
. −1
(0) 1
1 −ᾱ 0
4. 1 −α 1 + α ᾱ −ᾱ .
1−α ᾱ
0 −α 1
(0) 1/an
5. ··· .
1/a1 (0)
6. diag(λi ) − 1+λ 1
(λi λ j ).
1 +···+λn
n
∀i ∈ {1, ..., n − 1}, e0i = iei + ∑ e j et e0n = nen .
j=i+1
ou encore
1 1
∀i ∈ {1, ..., n − 1}, ei − ei+1 = (e0i − e0i+1 ) et en = e0n .
i n
Mais alors, pour i ∈ {1, ..., n − 1}, on a
1083
n−1 n−1 n−1 n
1 0 1 1 1 0 1 0
ei = ∑ (e j − e j+1 ) + en = ∑ (e j − e0j+1 ) + e0n = ∑ e0j − ∑ e + e
j=i j=i j n j=i j j=i+1 j − 1 j n n
n n
1 1 1 0
= e0i + ∑ e0j − ∑ e
i j=i+1 j j=i+1 j − 1 j
n
1 1
= e0i − ∑ e0j
i j=i+1 j( j − 1)
Mais alors, Cn = Vect(e1 , ..., en ) ⊂ Vect(e01 , ..., e0n ), ce qui montre que la famille B 0 = (e01 , ..., e0n ) est génératrice de Cn et donc une base
de Cn . Par suite, A est inversible et
1
si i = j
i
−1
A = MatB 0 B = (a0i, j )1≤i, j≤n où a0i, j = − i(i−1)
1
si i > j .
0 si i < j
n
AX = 0 ⇒ ∀i ∈ {1, ..., n}, ∑ ai, j x j = 0
j=1
et, puisque |xi0 | > 0, on obtient |ai0 ,i0 ≤ ∑ j6=i0 |ai0 , j | contredisant les hypothèses de l’énoncé. Donc, il est absurde de supposer que KerA
contient un vecteur non nul et A est bien inversible.
n n
∑ ω (k−1)( j−1) ω −( j−1)(l−1) = ∑ (ω k−l ) j−1 .
j=1 j=1
1084
Soit H un hyperplan de Mn (R). H est le noyau d’une forme linéaire non nulle f .
Pour M = (mi, j )16i, j6n , posons f (M) = ∑16i, j6n ai, j mi, j où les ai, j sont n2 scalaires indépendants de M et non tous nuls.
n
a
1er cas. Supposons qu’il existe deux indices distincts k et l tels que ak,l 6= 0. Soit M = In − ∑i=1 i,i
ak,l Ek,l . M est inversible car triangulaire
∑ni=1 ai,i
à coefficients diagonaux tous non nuls et M est dans H car f (M) = ∑ni=1 ai,i − ak,l ak,l = 0.
0 1 0 ... 0
. .. .. .. ..
.. . . . .
.
2ème cas. Si tous les ak,l , k 6= l, sont nuls, H contient la matrice inversible
..
..
.
0 .
..
0 . 1
1 0 ... ... 0
2
j=2 j( j + 1)E j−1, j E j, j+1 = ∑ j=3 j( j − 1) jE j−2, j .
N 2 = ∑nj=2 jE j−1, j = ∑26 j,k6n jkE j−1, j Ek−1,k = ∑n−1 n
0 0 2×3 0 ... 0
.. .. .. ..
. . 3×4 . .
. .. . ..
0
c’est-à-dire N =
2
.
..
. (n − 1)n
.
.. 0
0 ... ... 0 0
Ensuite, N 3 = ∑ j=3 ( j − 1) jE j−2, j ∑k=2 kEk−1,k ) = ∑nj=4 j( j − 1)( j − 2)E j−3, j .
n n
Supposons que pour p donné dans [[1, n − 1]], N p = ∑nj=p+1 j( j − 1)...( j − p + 1)E j−p, j .
Alors N p+1 = ∑nj=p+1 j( j − 1)...( j − p + 1)E j−p, j ∑nk=2 kEk−1,k = ∑nj=p+2 j( j − 1)...( j − p)E j−p−1, j . Ainsi
A−1 = (ai, j )16i, j6n où ai, j = 0 si i > j, 1 si i = j et (−1)i+ j−2 ∏k=0 ( j − k) sinon.
j−i−1
A inversible ⇔ (e01 , ..., e0n ) base de E ⇔ Vect(e1 , ..., en ) ⊂ Vect(e01 , ..., e0n ) ⇔ ∀i ∈ [[1, n]] , ei ∈ Vect(e01 , ..., e0n ).
1085
Dans ce cas, A−1 est la matrice de passage de B 0 à B.
Soit u = e1 + ... + en . Pour tout i ∈ [[1, n]], e0i = ai ei + u ce qui fournit ei = 1 0
ai (ei − u).
1 0
En additionnant membre à membre ces n égalités, on obtient u = ∑ni=1 ai ei − ∑ni=1 a1i u et donc λ u = ∑ni=1 a1i e0i où λ = 1 + ∑ni=1 1
ai .
1er cas. Si λ 6= 0, on peut exprimer u en fonction des e0i , 1 6 i 6 n, et donc les ei fonction des e0i . Dans ce cas A est inversible. Plus
précisément, u = λ ∑i=1 ai ei puis, ∀i ∈ [[1, n]], ei = ai e0i − λ ∑nj=1 a j e0j et enfin
1 n 1 0 1 1 1
1
a1 − λ1a2 − λ a1 a ... ... − λ a1 a
2 1 n 1
1
..
− λ a1 a 1
− λ1a2 .
1 2 a2
..
2
..
A−1 =
. − λ a1 a
..
. .
où λ = 1 + ∑n
i=1
1
ai .
2 3
.. ..
. . 1
− λ a12 − λ a 1a
an−1 n−1 n n−1
− λ a1 a − λ a1 a ... − λ a 1a 1
an − λ1a2
1 n 2 n n n−1 n
2ème cas. Si λ = 0, on a ∑ni=1 a1i e0i = 0 ce qui montre que la famille (e0i )16i6n est liée et donc que A n’est pas inversible.
u−1
∑nu=1 ω ( j−1)(u−1) ω −(u−1)(k−1) = ∑nu=1 ω j−k .
• Si j = k, ce coefficient vaut n.
• Si j 6= k, puisque j − k est strictement compris entre −n et n et que j − k n’est pas nul, ω j−k est différent de 1. Le coefficient ligne j,
n
1−(ω j−k ) 1−1
colonne k, de AA est donc égal à 1−ω j−k = 1−ω j−k = 0.
Finalement, AA = nIn . Ainsi, A est inversible à gauche et donc inversible, d’inverse A−1 = n1 A.
∑nj=1 ai, j x j = 0 ⇒ ai,i xi = − ∑ j6=i ai, j x j ⇒ |ai,i ||xi | 6 ∑ j6=i |ai, j ||x j |.
On prend alors pour i un indice i0 tel que |xi0 | = Max{|x1 |, ..., |xn |}. Puisque X 6= 0, on a |xi0 | > 0. De plus,
|ai0 ,i0 ||xi0 | 6 ∑ j6=i0 |ai0 , j ||x j | 6 ∑ j6=i0 |ai0 , j | |xi0 |,
et puisque |xi0 | > 0, on obtient après simplification |ai0 ,i0 | 6 ∑ j6=i0 |ai0 , j | ce qui contredit les hypothèses.
Donc KerA = {0} et A est inversible.
1086
Correction de l’exercice 1308 N
Il n’y a pas de solution.
1 0 0 0
−1 1 0 x 0 −x + y = 0
u(e1 ) = e1 ⇔ (u − Id)(e1 ) = 0 ⇔ 0 −1 1 y = 0 ⇔ −y + z = 0 ⇔ x = y = z.
1 −3 2 z 0 x − 3y + 2z = 0
On prend e1 = i + j + k.
Posons e2 = xi + y j + zk.
1087
−x + y = 1
u(e2 ) = e1 + e2 ⇔ (u − Id)(e2 ) = e1 ⇔ −y + z = 1 ⇔ y = x + 1 et z = x + 2.
x − 3y + 2z = 1
On prend e2 = j + 2k.
Posons e3 = xi + y j + zk.
−x + y = 0
u(e3 ) = e2 + e3 ⇔ (u − Id)(e3 ) = e2 ⇔ −y + z = 1 ⇔ y = x et z = x + 1.
x − 3y + 2z = 2
On prend e3 = k.
1 0 0
La matrice de la famille (e1 , e2 , e3 ) dans la base (i, j, k) est P = 1 1 0 . Cette matrice est de rang 3 et est donc
1 2 1
inversible. Par suite (e1 , e2 , e3 ) est une base de R3 . Enfin,
e1 = i + j + k k = e3
e2 = j + 2k ⇔ j = e2 − 2e3 ,
e3 = k i = e1 − e2 + e3
et
1 0 0
P −1
= −1 1 0 .
1 −2 1
3. Voir question précédente.
1 1 0
4. Soit T est la matrice de u dans la base (e1 , e2 , e3 ). T = 0 1 1 . Les formules de changement de bases s’écrivent
0 0 1
T = P−1 AP ou encore A = PT P−1 . Par suite, pour tout relatif n, An = PT n P−1 .
0 1 0 0 0 1
Posons N = 0 0 1 . On a N = 0 0 0 puis N 3 = 0.
2
0 0 0 0 0 0
Donc, pour n entier naturel supérieur ou égal à 2 donné, puisque I et N commutent, la formule du binôme de N EWTON
fournit
1 n n(n − 1)/2
n(n − 1)
T n = (I + N)n = I + nN + N2 = 0 1 n .
2
0 0 1
Cette formule reste claire pour n = 0 et n = 1. Pour n = −1, (I + N)(I − N + N 2 ) = I + N 3 = I et donc
1 −1 1 1 −1
(−1)(−1−1)
2
T −1 = (I + N)−1 = I − N + N 2 = 0 1 −1 = 0 1 −1 ,
0 0 1 0 0 1
et la formule reste vraie pour n = −1. Enfin, pour n entier naturel non nul donné, T −n = (I + nN +
n(n−1) 2 −1
2 N ) mais
−n(−n−1) 2 −n(−n−1) 2
T −n
n(n−1) 2
(I + nN + 2 N )(I − nN + 2 N )=I et donc = I − nN + 2 N . Finalement,
1 n n(n − 1)/2
n(n − 1) 2 .
∀n ∈ Z, T n = I + nN + N = 0 1 n
2
0 0 1
Puis
1 0 0 1 n n(n − 1)/2 1 0 0
An = PT n P−1 = 1 1 0 0 1 n −1 1 0
1 2 1 0 0 1 1 −2 1
1 n n(n − 1)/2 1 0 0
= 1 n+1 n(n + 1)/2 −1 1 0
1 n + 2 (n + 1)(n + 2)/2 1 −2 1
(n − 1)(n − 2)/2 −n(n − 2) n(n − 1)/2
= n(n − 1)/2 −(n − 1)(n + 1) n(n + 1)/2
n(n + 1)/2 −n(n + 2) (n + 1)(n + 2)/2
1088
Correction de l’exercice 1318 N
Si M(a) et N(a) sont semblables alors nécessairement Tr(M(a)) = Tr(N(a)). Or, pour tout scalaire a, Tr(M(a)) = 4 − 3a = Tr(N(a)).
La trace ne fournit aucun renseignement.
On doit aussi avoir det(M(a)) = det(N(a)). Or, det(N(a)) = (1 − a)2 (2 − a) et
1.
1 0 ... 0 ∗
.. ..
( . . 0
aki = 0 si k 6= i ..
2. Pour i < j, on doit avoir M(I + Ei j ) = (I + Ei j )M ⇒ ⇒M=
..
.
..
.
. .
6 j
a jk = 0 si k =
..
0 . 0
1
1089
Si α(α + trA) 6= 0 : solution unique : X = α1 B − α+trA
trB
A .
Si α = 0 : solutions ssi A et B sont proportionnelles.
Si α + trA = 0 : solutions ssi trB = 0 : X = α1 B + λ A.
1. A3 − (λ + µ)A2 + λ µA = 0.
µA−A2 λ A−A2
2. U = λ (µ−λ )
,V = µ(λ −µ)
et la valeur propre est 0, λ ou µ.
1. Compacité.
α
x2
2. Si x1 = 0, on pose Y = . :
..
xn
a12 x2 +···+a1n xn αa21
R(Y ) ≥ min a11 + α , x2 + R(X0 ), . . . , αan1
xn + R(X0 ) > R(X0 ) pour α > 0 assez petit.
α
0
3. Si y1 > 0, on pose X = X0 + . :
..
0
a11 − R
a21
AX − RX = Y + α . , donc pour α > 0 assez petit, R(X) > R.
..
an1
4. Inégalité triangulaire.
1.
2. La base canonique de E est (Fi j = Ei j − E ji )1≤i< j≤n où (Ei j ) est la base canonique de Mn (R) : Si M ∈ E, la coordonnée
de M suivant Fi j est le coefficient d’indices i, j de M. En particulier, en notant A = (ai j ), la coordonnée de f (Fi j ) suivant
Fi j est aii + a j j , donc :
tr f = ∑(aii + a j j ) = (n − 1)trA.
i, j
1090
1. La démonstration la plus simple apparaîtra dans le chapitre suivant : le déterminant d’une matrice triangulaire est le
produit de ses coefficients diagonaux. Cette matrice est inversible si et seulement si son déterminant est non nul ou
encore si et seulement si aucun des coefficients diagonaux n’est nul.
Pour l’instant, le plus simple est d’utiliser le rang d’une matrice. Si aucun des coefficients diagonaux n’est nul, on sait
que le rang de la matrice est son format et donc que cette matrice est inversible.
Réciproquement, notons (e1 , ..., en ) la base canonique de Mn,1 (K). Supposons que A soit une matrice triangulaire
inférieure dont le coefficient ligne i, colonne i, est nul. Si i = n, la dernière colonne de A est nulle et A n’est pas de
rang n et donc n’est pas inversible. Si i < n, alors les n − i + 1 dernières colonnes sont dans Vect(ei+1 , ..., en ) qui est de
dimension au plus n − i(< n − i + 1), et encore une fois, la famille des colonnes de A est liée.
2. Soit A = (ai, j )1≤i, j≤n une matrice triangulaire supérieure et f l’endomorphisme de Kn de matrice A dans la base cano-
nique B = (e1 , ..., en ) de Kn . Soit B 0 = (en , ..., e1 ). B 0 est encore une base de Kn . Soit alors P la matrice de passage
de B à B 0 puis A0 la matrice de f dans la base B 0 . Les formules de changement de bases permettent d’affirmer que
A0 = P−1 AP et donc que A et A0 sont semblables.
Vérifions alors que A0 est une matrice triangulaire inférieure. Pour i ∈ {1, ..., n}, posons e0i = en+1−i . A est triangulaire
supérieure. Donc, pour tout i, f (ei ) ∈ Vect(e1 , ..., ei ). Mais alors, pour tout i ∈ {1, ..., n}, f (e0n+1−i ) ∈ Vect(e0n , ..., e0n+1−i )
ou encore, pour tout i ∈ {1, ..., n}, f (e0i ) ∈ Vect(e0n , ..., e0i ). Ceci montre que A0 est une matrice triangulaire inférieure.
1. E = Vect(I, J). Donc, E est un sous-espace vectoriel de M2 (R). La famille (I, J) est clairement libre et donc est une
base de E. Par suite, dimE = 2.
1 1 1 1 1 2
2. J 2 = = = 2J − I. Plus généralement, pour (x, y, x0 , y0 ) ∈ R4 ,
0 1 0 1 0 1
M(x, y)M(x0 , y0 ) = (xI + yJ)(x0 I + y0 J) = xx0 I + (xy0 + yx0 )J + yy0 J 2 = (xx0 − yy0 )I + (xy0 + yx0 + 2yy0 )J (∗).
Montrons alors que (E, +, ×) est un sous-anneau de (M2 (R), +, ×).
E contient I = 1.I + 0.J. (E, +) est un sous-groupe de (M2 (R), +) et, d’après (∗), E est stable pour ×. Donc, (E, +, ×)
est un sous-anneau de (M2 (R), +, ×).
3. Soit ((x, y), (x0 , y0 )) ∈ (R2 )2 .
xx0 − yy0 = 1
M(x, y)M(x0 , y0 ) = I ⇔ (xx0 − yy0 )I + (xy0 + yx0 + 2yy0 )J = I ⇔ .
yx0 + (x + 2y)y0 = 0
Le déterminant de ce dernier système d’inconnues x0 et y0 vaut x(x + 2y) + y2 = x2 + 2xy + y2 = (x + y)2 . Si y 6= −x, ce
système admet un et seule couple solution. Par suite, si y 6= −x, il existe (x0 , y0 ) ∈ R2 tel que M(x, y)M(x0 , y0 ) = I. Dans
ce cas, la matrice M(x, y) est inversible dans E.
x(x0 + y0 ) = 1
Si y = −x, le système s’écrit et n’a clairement pas de solution.
−x(x0 + y0 ) = 0
4. (a) Soit (x, y) ∈ R2 .
x2 − y2 = 1 y=0 x2 − y2 = 1 y=0 y=0
M(x, y)2 = I ⇔ ⇔ ou ⇔ ou .
2y(x + y) = 0 x2 = 1 x+y = 0 x=1 x = −1
Dans E, l’équation X 2 = I admet exactement deux solutions à savoir I et −I.
(b) Soit (x, y) ∈ R2 .
x2 − y2 = 0 y=0 y = −x
M(x, y)2 = 0 ⇔ ⇔ ou ⇔ y = −x.
2y(x + y) = 0 x2 = 0
0=0
0 λ
Dans E, l’équation X 2 = 0 admet pour solutions les matrices de la forme λ (J − I) = , λ ∈ R.
0 0
(c) Soit (x, y) ∈ R2 .
2
x2 − y2 = x x − y2 = x
M(x, y)2 = M(x, y) ⇔ ⇔
2y(x + y) = y y(2x + 2y − 1) = 0
y=0 y = −x + 12
⇔ ou
2
x =x x2 − (−x + 12 )2 = x
1
y=0 y=0 4 =0 y=0 y=0
⇔ ou ou ⇔ ou .
x=0 x=1 y = −x + 12 x=0 x=1
1091
Correction de l’exercice 1346 N
Soit (i, j) la base canonique de R2 et (e1 , e2 , e3 ) la base canonique de R3 . On cherche f ∈ L (R2 , R3 ) et g ∈ L (R3 , R2 ) tels que
On pose g(e1 ) = i, g(e2 ) = j et g(e3 ) = i + j, puis f (i) = −e2 + e3 et f ( j) = −e1 + e3 . Les applications linéaires f et g conviennent,
ou encore si on pose
0 −1
1 0 1
A = −1 0 et B = ,
0 1 1
1 1
0 −1 0 −1 −1
1 0 1
alors AB = −1 0 = −1 0 −1 .
0 1 1
1 1 1 1 2
0 −1 −1
A et B désignent maintenant deux matrices quelconques, éléments de M3,2 (R) et M2,3 (R) respectivement, telles que AB = −1 0 −1 .
1 1 2
Calculons (AB)2 . On obtient
0 −1 −1 0 −1 −1 0 −1 −1
(AB)2 = −1 0 −1 −1 0 −1 = −1 0 −1 = AB.
1 1 2 1 1 2 1 1 2
Mais alors, en multipliant les deux membres de cette égalité par B à gauche et A à droite, on obtient
et donc, BA étant une matrice carrée de format 2, rg(BA) = 2. BA est donc une matrice inversible. Par suite, on peut simplifier les deux
membres de l’égalité (∗) par (BA)2 et on obtient BA = I2 .
n n
AEi, j = ∑ ak,l Ek,l Ei, j = ∑ ak,i Ek, j et Ei, j A = ∑ ak,l Ei, j Ek,l = ∑ a j,l Ei,l .
k,l k=1 k,l l=1
On note que si k 6= i ou l 6= j, Ek, j 6= Ei,l . Puisque la famille (Ei, j ) est libre, on peut identifier les coefficients et on obtient : si k 6= i,
ak,i = 0. D’autre part, le coefficient de Ei, j est ai,i dans la première somme et a j, j dans la deuxième. Ces coefficients doivent être égaux.
Finalement, si A commute avec toute matrice, ses coefficients non diagonaux sont nuls et ses coefficients diagonaux sont égaux. Par
suite, il existe un scalaire λ ∈ K tel que A = λ In . Réciproquement, si A est une matrice scalaire, A commute avec toute matrice.
1092
Correction de l’exercice 1350 N
1. Soit (i, j) ∈ {1, ..., p} × {1, ..., r}. Le coefficient ligne i, colonne j, de la matrice M + N est la somme du coefficient ligne
i, colonne j, de la matrice M et du coefficient ligne i, colonne j, de la matrice N ou encore la somme du coefficient ligne
i, colonne j, de la matrice A et du coefficient ligne i, colonne j, de la matrice A0 . On a des résultats analogues pour les
autres valeurs du couple (i, j) et donc
A + A0 B + B0
M+N = .
C +C0 D + D0
A B A0 B0
2. Posons M = et N = où A ∈ M p,r (K), B ∈ Mq,r (K), C ∈ M p,s (K), D ∈ Mq,s (K), puis A0 ∈
C D C0 D0
Mt,p (K), B0 ∈ Mu,p (K), C0 ∈ Mt,q (K), D0 ∈ Mu,q (K) (le découpage de M en colonne est le même que le découpage
de N en lignes).
Soit alors (i, j) ∈ {1, ..., r} × {1, ...,t}. Le coefficient ligne i, colonne j de la matrice MN vaut
p+q p p+q
∑ mi,k nk, j = ∑ mi,k nk, j + ∑ mi,k nk, j .
k=1 k=1 k=p+1
Mais, ∑k=1 mi,k nk, j est le coefficient ligne i, colonne j du produit AA0 et ∑k=p+1 mi,k nk, j est le coefficient ligne i, colonne
p p+q
BC0 . est le coefficient ligne i, colonne j du produit AA0 + BC0 . On a des résultats
p+q
j du produit Finalement, ∑k=1 mi,k nk, j
analogues pour les autres valeurs du couple (i, j) et donc
AA0 + BC0 AB0 + BD0
MN = .
CA0 + DC0 CB0 + DD0
1. Un vecteur non nul x est colinéaire à son image si et seulement si il existe λ ∈ C tel que u(x) = λ x. Les nombres λ
correspondants sont les complexes tels qu’il existe un vecteur x 6= 0 dans Ker(u − λ Id) ou encore tels que A − λ I4 ∈
/
G L 4 (C).
Le déterminant de A − λ I4 vaut :
7−λ 4 0 0
−7 − λ 0 0 −12 0 0
−12 −7 − λ 0 0
= (7 − λ ) 11 −6 − λ −12 − 4 20 −6 − λ −12
20 11 −6 − λ −12
−6 6 11 − λ −12 6 11 − λ
−12 −6 6 11 − λ
−6 − λ −12 −6 − λ −12
= (7 − λ )(−7 − λ ) − 4(−12)
6 11 − λ 6 11 − λ
= (λ − 7)(λ + 7)(λ 2 − 5λ + 6) + 48(λ 2 − 5λ + 6)
= (λ 2 − 5λ + 6)(λ 2 − 49 + 48) = (λ − 2)(λ − 3)(λ − 1)(λ + 1)
Ainsi, A − λ I4 ∈
/ G L 4 (C) ⇔ λ ∈ {−1, 1, 2, 3}.
- Cas λ = −1. Soit (x, y, z,t) ∈ C4 .
8x + 4y = 0
y = −2x
−12x − 6y = 0
(x, y, z,t) ∈ Ker(u + Id) ⇔ ⇔ −2x − 5z − 12t = 0
20x + 11y − 5z − 12t = 0
z + 2t = 0
−12x − 6y + 6z + 12t = 0
y = −2x y = −2x
⇔ z = −2t ⇔ t = −x .
−2x − 2t = 0 z = 2x
1093
6x + 4y = 0
3x + 2y = 0
−12x − 8y = 0
(x, y, z,t) ∈ Ker(u − Id) ⇔ ⇔ 20x + 11y − 7z − 12t = 0
20x + 11y − 7z − 12t = 0
−6x − 3y + 3z + 5t = 0
−12x − 6y + 6z + 10t = 0
y = − 32 x y = − 32 x
⇔ 14z + 24t = 7x ⇔ z = 12 x .
6z + 10t = 3x t =0
5x + 4y = 0
−12x − 9y = 0 x=0
(x, y, z,t) ∈ Ker(u − Id) ⇔ ⇔
20x + 11y − 8z − 12t = 0 y = 02z + 3t = 0
−12x − 6y + 6z + 9t = 0
x=y=0
⇔ .
z = − 23 t
4x + 4y = 0
−12x − 10y = 0 x=0
(x, y, z,t) ∈ Ker(u − Id) ⇔ ⇔
20x + 11y − 9z − 12t = 0 y = 03z + 4t = 0
−12x − 6y + 6z + 8t = 0
x=y=0
⇔ .
z = − 34 t
e1 = i − 2 j + 2k − l
k = 3e3 − 2e4
e2 = 2i − 3 j + k l = 4e3 − 3e4
⇔
e3 = 3k − 2l
e1 = i − 2 j + 2(3e3 − 2e4 ) − (4e3 − 3e4 )
e4 = 4k − 3l e2 = 2i − 3 j + (3e3 − 2e4 )
k = 3e3 − 2e4
k = 3e3 − 2e4
l = 4e3 − 3e4 l = 4e3 − 3e4
⇔ ⇔
i − 2 j = e1 − 2e3 + e4
i = −3e1 + 2e2 + e4
2i − 3 j = e2 − 3e3 + 2e4 j = −2e1 + e2 + e3
Ainsi, C4 = Vect(i, j, k, l) ⊂ Vect(e1 , e2 , e3 , e4 ). Donc, la famille (e1 , e2 , e3 , e4 ) est génératrice de C4 et donc une base
de C4 . Ainsi, P est inversible et
−3 −2 0 0
2 1 0 0
P−1 =
0
.
1 3 4
1 0 −2 −3
2. Les formules de changement de bases s’écrivent A = PDP−1 avec D = diag(−1, 1, 2, 3).
3. Soit n ∈ N∗ . Calculons An .
1094
1 2 0 0 (−1)n 0 0 0 −3 −2 0 0
−2 −3 0 0 0 1 0 0 2 1 0 0
An = PDn P−1 =
2
1 3 4 0 0 2n 0 0 1 3 4
−1 0 −2 −3 0 0 0 3n 1 0 −2 −3
1 2 0 0 −3(−1)n −2(−1)n 0 0
−2 −3 0 0 2 1 0 0
= 2
1 3 4 0 2n 3.2n 4.2n
−1 0 −2 −3 3n 0 −2.3n −3.3n
−3(−1)n + 4 −2(−1)n + 2 0 0
6(−1)n − 6 4(−1)n − 3 0 0
= −6(−1)n + 2 + 4.3n
−4(−1)n + 1 + 3.2n 9.2n − 8.3n 12(2n − 3n )
3((−1)n − 3n ) 2((−1)n − 2n ) 6(3n − 2n ) −8.2n + 9.3n
De plus, rg(BA) > rg(A(BA)B) = rg((AB)2 ) = rg(9AB) = rg(AB) = 2 et donc rg(BA) = 2 puis BA ∈ G L 2 (R).
De l’égalité (AB)2 = 9AB, on tire après multiplication à gauche par B et à droite par A, (BA)3 = 9(BA)2 et, puisque BA est une matrice
carrée inversible et donc simplifiable pour la multiplication des matrices, BA = 9I2 .
BA = 9I2 .
1095
Soit M ∈ G fixée. Considérons l’application ϕ de G dans G qui à un élément N de G associe MN. Puisque G est stable pour le produit,
ϕ est bien une application. Plus précisément, ϕ est une permutation de G car l’application ψ de G dans lui-même qui à un élément N
de G associe M −1 N vérifie ψ ◦ ϕ = ϕ ◦ ψ = IdG . On en déduit que
A2 = ∑M∈G ∑N∈G MN = ∑M∈G A = pA où p = card(G).
2
Finalement, la matrice P = 1p A est idempotente car 1p A = p12 pA = 1
p A. Comme A est une matrice de projection, on sait que
rgP = TrP = ∑M∈G TrM = 0 et donc P = 0 ou encore ∑M∈G M = 0.
Par la même méthode qu’au 1353, on voit que f = 1p ∑g∈G g est un projecteur et donc 1p ∑g∈G Trg = rg f . Maintenant, si x est un élément
de F alors pour tout g dans G, g(x) = x et donc f (x) = x. Ainsi, un élément x de F est dans Im f .
Inversement, soit x un élément de Im f . Pour g ∈ G,
g(x) = g( f (x)) = 1
p ∑h∈G g ◦ h(x) = 1
p ∑h∈G h(x) = f (x) = x.
(Comme au 1353, l’application qui, pour g ∈ G fixé, associe à un élément h de G l’élément g ◦ h, est une permutation de G).
Ainsi, l’élément x de Im f est dans F. On a montré que F = Im f . Puisque f est un projecteur, on en déduit que
1
dimF = rg f = Tr f = p ∑g∈G Trg.
et de même,
Tr f = ∑16i, j6n (ai,i + a j, j ) = 2 ∑16i, j6n ai,i = 2 ∑nj=1 ∑ni=1 ai,i = 2 ∑nj=1 TrA = 2nTrA.
Tr f = 2nTrA.
1096
aM + (TrM)A = B − a+TrA
TrB
A + 1a TrB − a+TrA
TrB
TrA A = B.
1
Si TrA 6= −a, S = a B − a+TrA
TrB
A .
aM + (TrM)A = B + aλ A + 1
a TrB + λ TrA A = B + aλ A − aλ A = B,
1. E = Vect(I, J) est un sous-espace vectoriel de M2 (R) de dimension inférieure ou égale à 2. De plus, la famille (I, J) est
libre car la matrice J n’est pas une matrice scalaire et donc dimE = 2.
2. Puisque (E, +, .) est un espace vectoriel, (E, +) est un groupe commutatif.
Ensuite, I 2 = I ∈ E, IJ = JI = J ∈ E et J 2 = (I + E1,2 )2 = I + 2E1,2 = I + 2(J − I) − I = 2J − I ∈ E. Par bilinéarité du
produit matriciel, la multiplication est interne dans E et commutative. De plus, I ∈ E et finalement E est un sous-anneau
commutatif de M2 (R).
Remarque. M(x, y)M(x0 , y0 ) = xx0 I + (xy0 + yx0 )J + yy0 (2J − I) = (xx0 − yy0 )I + (xy0 + yx0 + 2yy0 )J.
3. Soit (x, y) ∈ R2 .
M(x, y) est inversible dans E ⇔ ∃(x0 , y0 ) ∈ R2 /; (xx0 − yy0 )I + (xy0 + yx0 + 2yy0 )J = I
0
xx − yy0 = 1
⇔ ∃(x0 , y0 ) ∈ R2 /; (car la famille (I, J) est libre) (∗).
yx0 + (x + 2y)y0 = 0
Remarque. Puisque I ∈ E, M(x, y) est inversible dans E si et seulement si M(x, y) est inversible dans M2 (R).
4. Posons X = xI + yJ, (x, y) ∈ R2 .
(a) D’après 1), X 2 = (x2 − y2 )I + (2xy + 2y2 )J. Donc
S = {I, −I}.
(b)
1097
Remarque. L’équation X 2 = 0, de degré 2, admet une infinité de solutions dans E ce qui montre une nouvelle
fois que (E, +, ×) n’est pas un corps.
(c)
S = {0, I}.
0 1
5. Soit n ∈ N∗ . On pose N = J − I = . Alors M(x, y) = xI + y(I + N) = (x + y)I + yN.
0 0
Puisque I et N commutent, la formule du binôme de N EWTON fournit
(M(x, y))n = ((x + y)I + yN) = (x + y)n I + ny(x + y)n−1 N (car N k = 0 pour k > 2)
(x + y)n ny(x + y)n−1
= .
0 (x + y)n
(x + y)n ny(x + y)n−1
∀n ∈ N∗ , (M(x, y))n = .
0 (x + y)n
A est non nulle et on peut choisir j et k tels que a j,k soit non nul. I contient alors a j,k Ei,l a1j,k In = Ei,l . Finalement I contient toutes les
matrices élémentaires et donc encore toutes les sommes du type ∑16i, j6n mi, j In Ei, j = (mi, j )16i, j6n , c’est-à-dire Mn (K) tout entier.
αi,i = f Ei,i = f Ei, j E j,i = f E j,i Ei, j = f E j, j = α j, j ,
et
1098
Finalement en notant α la valeur commune des αi,i , 1 6 i 6 n, pour toute matrice A on a f (A) = α ∑ni=1 ai,i = αTrA où α est indépendant
de A. (Réciproquement, les f = αTr, α ∈ C, sont des formes linéaires vérifiant ∀(A, B) ∈ Mn (R)2 , f (AB) = f (BA).)
a
cos θn = q 1 et sin θn = q n
.
2 2
1+ an2 1+ an2
q
2 cos θn − sin θn
La matrice An s’écrit alors An = 1 + na2 et donc
sin θn cos θn
cos(nθ )
2 n/2 − sin(nθn )
n
(An )n = 1 + na2 .
sin(θn ) cos(nθn )
Maintenant,
2 n/2
2
1 + na2 = exp n2 ln 1 + na2 = exp n
2 ×o 1
n = exp(o(1)) → 1.
n→+∞ n→+∞ n→+∞
!
Ensuite, en notant ε le signe de a, θn = ε Arccos q 1
2
→ 0 et on en déduit que
1+ na2 n→+∞
a
nθn ∼ n sin(θn ) = n q n
2
→ a.
n→+∞ 1+ an2 n→+∞
Finalement
cos(a) − sin(a)
limn→+∞ (An )n = .
sin(a) cos(a)
tA
0 ... 0
.. .. ..
0 . . .
et en remplissant coefficient à coefficient, on trouve la matrice définie par blocs
.
.. .. ..
. . . 0
0 ... 0 tA
1099
1. Soient p l’indice de nilpotence de A et q l’indice de nilpotence de B. Puisque A et B commutent, la formule du binôme
de N EWTON fournit
p+q−1 p + q − 1
(A + B) p+q−1 = ∑k=0 Ak B p+q−1−k
k
Dans cette somme,
• si k > p, Ak = 0 et donc Ak B p+q−1−k = 0
• si k 6 p − 1 alors p + q − 1 − k > q et encore une fois B p+q−1−k = 0.
p+q−1 p + q − 1
Finalement, (A + B) p+q−1 = ∑k=0 Ak B p+q−1−k = 0 et A + B est nilpotente d’indice inférieur ou égal à
k
p + q − 1.
Les sommes définissant expA, expB et exp(A + B) sont finies car A, B et A + B sont nilpotentes et
+∞ +∞
1 1 i j
exp(A + B) = ∑ k! (A + B)k = ∑ ∑ AB
k=0 k=0 i+ j=k j!
i!
! !
+∞ +∞
1 1 j
∑ i! Ai ∑ j!
B (toutes les sommes sont finies)
i=0 j=0
= expA × expB.
2. Si A est nilpotente, −A l’est aussi et commute avec A. Donc expA × exp(−A) = exp(A − A) = exp(0) = In .
expA est inversible à gauche et donc inversible et (expA)−1 = exp(−A).
3. Les puissances de A sont bien connues et on trouve immédiatement
1 1 1
1 1! 2! ... (n−1)!
.. .. .. ..
0 . . . .
. .
. .. 1
expA = . 2! .
.
. .. .. 1
. . .
1!
0 ... ... 0 1
p0
1. Soit r = p
q / Q. Par l’absurde supposons que r + x ∈ Q alors il existe deux entiers p0 , q0 tels que r + x =
∈ Q et x ∈ q0 .
0 0 0
p p qp −pq
Donc x = q0 − q = qq0 ∈ Q ce qui est absurde car x ∈
/ Q.
p0 0
De la même façon si r · x ∈ Q alors r · x = Et donc x = qp0 qp . Ce qui est absurde.
q0
√ √
2. Méthode “classique”. Supposons, par l’absurde, que 2 ∈ Q alors il existe deux entiers p, q tels que 2 = qp . De plus
nous pouvons supposer que la fraction est irréductible (p et q sont premiers entre eux). En élevant l’égalité au carré
nous obtenons q2 × 2 = p2 . Donc p2 est un nombre pair, cela implique que p est un nombre pair (si vous n’êtes pas
convaincu écrivez la contraposée “p impair ⇒ p2 impair”). Donc p = 2 × p0 avec p0 ∈ N, d’où p2 = 4 × p0 2 . Nous
obtenons q2 = 2 × p0 2 . Nous en déduisons maintenant que q2 est pair et comme ci-dessus que q est pair. Nous obtenons
ainsi une contradiction car p et q étant tous les deux pairs la fraction qp n’est pas irréductible et aurait pu être simplifiée.
√
Donc 2 ∈ / Q.
√ √
Autre méthode. Supposons par l’absurde que 2 ∈ Q. Alors 2 = qp pour deux entiers p, q ∈ N∗ . Alors nous avons
√
q · 2 ∈ N. Considérons l’ensemble suivant :
n √ o
N = n ∈ N∗ | n · 2 ∈ N .
Cet ensemble N est une partie de N∗√qui est non vide car q ∈ N . On peut alors prendre le plus petit élément √ de
N : n0 = min N . En particulier n0 · 2 ∈ N. Définissons maintenant n1 de la √ façon suivante : n1 = n0 · 2 − n0 .
Il se√trouve que n1 appartient
√ aussi à N car d’une part n1 ∈ N (car n0 et n0 · 2 sont des entiers)
√ et d’autre part
n1 ·√ 2 = n0 · 2 − n0 · 2 ∈ N. Montrons maintenant que n1 est plus petit que n0 . Comme 0 < 2 − 1 < 1 alors n1 =
n0 ( 2 − 1) < n0 et est non nul.
Bilan : nous avons trouvé n1 ∈ N strictement plus petit que n0 = min N . Ceci fournit une contradiction. Conclusion :
√
2 n’est pas un nombre rationnel.
√ √
3. Soient r, r0 deux rationnels avec r < r0 . Notons x = r + 22 (r0 − r). D’une part x ∈]r, r0 [ (car 0 < 22 < 1) et d’après les
√ r0 −r
deux premières questions 2 2 ∈ / Q donc x ∈ / Q. Et donc x est un nombre irrationnel compris entre r et r0 .
1100
Correction de l’exercice 1372 N
i
1. Soit αβ ∈ Q avec pgcd(α, β ) = 1. Pour p( αβ ) = 0, alors ∑ni=0 ai αβ = 0. Après multiplication par β n nous obtenons
l’égalité suivante :
an α n + an−1 α n−1 β + · · · + a1 αβ n−1 + a0 β n = 0.
En factorisant tous les termes de cette somme sauf le premier par β , nous écrivons an α n + β q = 0. Ceci entraîne
que β divise an α n , mais comme β et α n sont premier entre eux alors par le lemme de Gauss β divise an . De même
en factorisant par α tous les termes de la somme ci-dessus, sauf le dernier, nous obtenons αq0 + a0 β n = 0 et par un
raisonnement similaire α divise a0 .
√ √ √ √ 2
2. Notons γ = 2 + 3. Alors γ 2 = 5 + 2 2 3 Et donc γ 2 − 5 = 4 × 2 × 3, Nous choisissons p(x) = (x2 − 5)2 − 24,
qui s’écrit aussi p(x) = x4 − 10x2 + 1. Vu notre choix de p, nous avons p(γ) = 0. Si nous supposons que γ est rationnel,
alors γ = αβ et d’après la première question α divise le terme constant de p, c’est-à-dire 1. Donc α = ±1. De même β
divise le coefficient du terme de plus haut degré de p, donc β divise 1, soit β = 1. Ainsi γ = ±1, ce qui est évidemment
absurde !
Donc p = 0. Ceci nous conduit à l’égalité 3q = 1, donc q = 0. La seule solution possible est p = 0, q = 0. Ce qui contredit q 6= 0. Donc
ln 3
ln 2 est irrationnel.
Choisissons ε = 1, nous obtenons le N correspondant. Alors pour n > N, nous avons |un − `| < 1 ; autrement dit ` − 1 < un < ` + 1.
Notons M = maxn=0,...,N−1 {un } et puis M 0 = max(M, `+1). Alors pour tout n ∈ N un ≤ M 0 . De même en posant m = minn=0,...,N−1 {un }
et m0 = min(m, ` − 1) nous obtenons pour tout n ∈ N, un ≥ m0 .
n’a pas de sens. Par contre voilà ce qu’on peut dire : Comme la suite 1/n tend vers 0 quand n → ∞, la suite un est convergente si et
seulement si la suite (−1)n l’est. De plus, dans le cas où elles sont toutes les deux convergentes, elles ont même limite. Cette affirmation
provient tout simplement du théorème suivant
Théorème : Soient (un ) et (vn ) deux suites convergeant vers deux limites ` et `0 . Alors la suite (wn ) définie par wn = un + vn est
convergente (on peut donc parler de sa limite) et lim wn = ` + `0 .
De plus, il n’est pas vrai que toute suite convergente doit forcément être croissante et majorée ou décroissante et minorée. Par exemple,
(−1)n /n est une suite qui converge vers 0 mais qui n’est ni croissante, ni décroissante.
Voici maintenant un exemple de rédaction de l’exercice. On veut montrer que la suite (un ) n’est pas convergente. Supposons donc par
l’absurde qu’elle soit convergente et notons ` = limn→∞ un . (Cette expression a un sens puisqu’on suppose que un converge).
1101
Rappel. Une sous-suite de (un ) (on dit aussi suite extraite de (un )) est une suite (vn ) de la forme vn = uφ (n) où φ est une application
strictement croissante de ||| dans |||. Cette fonction φ correspond “au choix des indices qu’on veut garder” dans notre sous-suite. Par
exemple, si on ne veut garder dans la suite (un ) que les termes pour lesquels n est un multiple de trois, on pourra poser φ (n) = 3n, c’est
à dire vn = u3n .
Considérons maintenant les sous-suites vn = u2n et wn = u2n+1 de (un ). On a que vn = 1+1/2n → 1 et que wn = −1+1/(2n+1) → −1.
Or on a le théorème suivant sur les sous-suites d’une suite convergente :
Théorème : Soit (un ) une suite convergeant vers la limite ` (le théorème est encore vrai si ` = +∞ ou ` = −∞). Alors, toute sous-suite
(vn ) de (un ) a pour limite `.
Par conséquent, ici, on a que lim vn = ` et lim wn = ` donc ` = 1 et ` = −1 ce qui est une contradiction. L’hypothèse disant que (un )
était convergente est donc fausse. Donc (un ) ne converge pas.
√ √
⇐ : a2 − b = u2 . On prend x = a+u
2 et y = 2 ⇒ x + y + 2 xy = a + b.
a−u
kn p−q
1. Si xn = qp 6= 0 : k1n ≤ qp < kn1−1 , ⇒ xn+1 = kn q et 0 ≤ kn p − q < p. Donc la suite des numérateurs est strictement
décroissante.
2. Car xn+1 = qp − k1n < kn1−1 − k1n .
3. n p > n p−1 (n p−1 − 1) ⇒ 1
n p−1 + n1p < 1
n p−1 −1 .
n p−1 − 1 ≥ n p−2 (n p−2 − 1) ⇒ 1
n p−2 + n p−11 −1 ≤ 1
n p−2 −1 , etc.
Finalement, x < 1
n0 −1 ⇒ n0 = k0 .
(cf. INA opt. 1977)
1102
1. x = − 12 .
2. x = 32 .
3. Pas de solution.
p0 q 0
p0pq
1. xy = yx ⇔ qpp0 q = (formes irréductibles)
q0pq0
( 0 0
(
p p q = p0pq pb = p0a
⇒ 0 0 ⇒
q p q = q0pq qb = q0a .
Comme a ∧ b = 1, on décompose p, p0 , q, q0 en facteurs premiers ⇒ le résultat.
2. pq0 = ma nb , p0 q = mb na , m ∧ n = 1, a < b ⇒ d = ma na , a = nb−a et b = mb−a .
3. m ≥ n + 1 donc si b − a ≥ 2, on a : mb−a − nb−a = (m − n)(mb−a−1 + · · · + nb−a−1 ) > b − a.
n n+1
Donc b − a = 1 = m − n, a = n, x = 1 + n1 et y = 1 + 1n .
Ces valeurs conviennent.
√
n
Par suite, si m n’est pas une puissance n-ième parfaite, m est irrationnel.
2.
a
log 2 ∈ Q ⇒ ∃(a, b) ∈ (N∗ )2 / log 2 = ⇒ ∃(a, b) ∈ (N∗ )2 / 10a/b = 2 ⇒ ∃(a, b) ∈ (N∗ )2 / 10a = 2b
b
⇒ ∃(a, b) ∈ (N∗ )2 / 5a = 2b−a .
Puisque 5a > 1, ceci impose b − a ∈ N∗ . Mais alors, l’égalité ci-dessus est impossible pour a 6= 0 et b 6= 0 par unicité de
la décomposition en facteurs premiers d’un entier naturel supérieur ou égal à 2. On a montré par l’absurde que
log 2 est irrationnel.
3. Supposons par l’absurde que π soit rationnel. Il existe alors deux entiers naturels non nuls p et q tels que π = qp . Pour n
entier naturel non nul donné, posons
Z π Z
1 1 p/q n
xn (p − qx)n sin x dx =
In = x (p − qx)n sin x dx.
0 n! n! 0
p2
• Tout d’abord, pour 0 ≤ x ≤ qp , on a 0 ≤ x(p − qx) = 2q p p
p − 2q × q = 4q , et donc (puisque 0 ≤ sin x ≤ 1 pour
x ∈ [0, π]),
Z n n
1 p/q p2 π p2
0 ≤ In ≤ dx = .
n! 0 4q n! 4q
2 n
π p
D’après le résultat admis par l’énoncé, n! 4q tend vers 0 quand n tend vers +∞, et donc d’après le théorème de
la limite par encadrement, la suite (In ) converge et limn→+∞ In = 0. • Ensuite, puisque pour x élément de [0, π], on a
xn (p − qx)n sin x ≥ 0, pour n entier naturel non nul donné, on a
Z π Z 3π/4 n
1 1 1 3π π p p 1
In = xn (p − qx)n sin x dx ≥ xn (p − qx)n sin x dx ≥ − p− ×q √
n! 0 n! π/4 n! 4 4 4q 4q 2
n
π 3p2
= √ > 0.
2 2n! 16q
1103
Donc, ∀n ∈ N, In > 0. • Vérifions enfin que, pour tout entier naturel non nul n, In est un entier (relatif). Soit Pn =
1 n n et qp sont racines d’ordre n de Pn et donc, pour 0 ≤ k ≤ n, racines
n! x (p − qx) . Pn est un polynôme de degré 2n et 0
(k) (k) (k) p
d’ordre n − k de Pn . En particulier, Pn (0) et Pn q sont, pour 0 ≤ k < n, des entiers relatifs. De même, puisque
(k) (k)
deg Pn = 2n, pour k ≥ 2n + 1, Pn ≥ 0 et en particulier, Pn (0) et Pn(k) qp sont, pour k ≥ 2n + 1, des entiers relatifs.
Soit k un entier tel que n ≤ k ≤ 2n.
n n 2n
1 n 1 Ci Ck−n
x (p − qx)n = xn ∑ Cni pn−i (−1)i qi xi = ∑ n pn−i (−1)i qi xn+i = ∑ n p2n−k (−1)k−n qk−n xk .
n! n! i=0 i=0 n! k=n n!
On sait alors que
π est irrationnel.
R 1 (1−t)n t R 1 (1−t)n t R1 t
4. Montrons par récurrence que : ∀n ∈ N, e = ∑nk=0 1
k! + 0 n! e dt. • Pour n = 0, 0 n! e dt = 0 e dt = e − 1
R R 1 (1−t)0 t R 1 (1−t)n t
et donc, e = 1 + 01 et dt = ∑0k=0 1
k! + 0 0! e dt. • Soit n ≥ 0. Supposons que e = ∑k=0 k! + 0
n 1
n! e dt. Une
intégrations par parties fournit :
Z 1 1 Z 1 Z 1
(1 − t)n t (1 − t)n+1 t (1 − t)n+1 t 1 (1 − t)n+1 t
e dt = − e + e dt = + e dt,
0 n! (n + 1) × n! 0 0 (n + 1)! (n + 1)! 0 (n + 1)!
et donc,
Z 1 Z 1
n
1 1 (1 − t)n+1 t n+1
1 (1 − t)n+1 t
e= ∑ k! + (n + 1)! + e dt = ∑ + e dt.
k=0 0 (n + 1)! k=0 k! 0 (n + 1)!
Le résultat est ainsi démontré par récurrence. Soit n un entier naturel non nul. D’après ce qui précède,
Z 1 Z 1
n
1 (1 − t)n t (1 − t)n e 3
0 < e− ∑ k! = e dt < e dt = < .
k=0 0 n! 0 n! (n + 1)! (n + 1)!
Supposons alors par l’absurde que e soit rationnel. Alors, il existe (a, b) ∈ (N∗ )2 / e = ab . Soit n un entier naturel non nul
quelconque. D’après ce qui précède, on a 0 < ba − ∑nk=0 k!1 3
< (n+1)! , ce qui s’écrit encore après multiplication des trois
membres par bn!
0 < a × n! − b ∑nk=0 n!
k! < 3b
n+1 .
1104
(3b)!
En particulier, pour n = 3b, on a 0 < a × (3b)! − b ∑3b
k=0 k! < 3b
3b+1 < 1. Mais ceci est impossible car a × n! −
(3b)!
b ∑3b
k=0 k! est un entier relatif. Il etait donc absurde de supposer que e est rationnel et finalement,
e est irrationnel.
(X − cos 2π
7 )(X − cos 7 )(X − cos 7 ) = 0,
4π 6π
ou encore
2π 4π 6π 2π 4π 2π 6π 4π 6π 2π 4π 6π
X 3 − cos + cos + cos X 2 + cos cos + cos cos + cos cos X −cos cos cos = 0.
7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7
Calculons alors ces trois coefficients. Soit ω = e2iπ/7 . Puisque ω 7 = 1 et que ω + ω 2 + ω 3 + ω 4 + ω 5 + ω 6 = −1, on a
d’après les formules d’E ULER
2π 4π 6π 1 1
cos + cos + cos = (ω + ω 6 + ω 2 + ω 5 + ω 3 + ω 4 ) = − ,
7 7 7 2 2
puis,
2π 4π 2π 6π 4π 6π 1
cos cos + cos cos + cos cos = ((ω + ω 6 )(ω 2 + ω 5 ) + (ω + ω 6 )(ω 3 + ω 4 ) + (ω 2 + ω 5 )(ω 3 + ω 4 ))
7 7 7 7 7 7 4
1
= ((ω + ω + ω + ω ) + (ω + ω 5 + ω 2 + ω 3 ) + (ω 5 + ω 6 + ω + ω 2 ))
3 6 4 4
4
2(−1) 1
= =− ,
4 2
et enfin,
2π 4π 6π 1
cos cos cos = (ω + ω 6 )(ω 2 + ω 5 )(ω 3 + ω 4 )
7 7 7 8
1 1 1
= (ω 3 + ω 6 + ω + ω 4 )(ω 3 + ω 4 ) = (ω 6 + 1 + ω 2 + ω 3 + ω 4 + ω 5 + 1 + ω) =
8 8 8
8X 3 + 4X 2 − 4X − 1 = 0.
Montrons que cette équation n’admet pas de racine rationnelle. Dans le cas contraire, si, pour p entier relatif non nul
et q entier naturel non nul tels que p et q sont premiers entre eux, le nombre r = qp est racine de cette équation, alors
8p3 + 4p2 q − 4pq2 − q3 = 0. Ceci peut encore s’écrire 8p3 = q(−4p2 + 4pq + q2 ) ce qui montre que q divise 8p3 .
Comme q est premier avec p et donc avec p3 , on en déduit d’après le théorème de G AUSS que q divise 8. De même,
l’égalité q3 = p(8p2 + 4pq − 4q2 ) montre que p divise q et donc que p divise 1. Ainsi, p ∈ {−1, 1} et q ∈ {1, 2, 4, 8} ou
3
encore r ∈ 1, −1, 2 , − 2 , 4 , − 4 , 8 , − 8 . On vérifie alors aisément qu’aucun de ces nombres n’est racine de l’équation
1 1 1 1 1 1
cos 2π
7 est irrationnel.
√ √ √ √ √ √ √ √ √
6. On sait que 2, 3 et 5 sont irrationnels mais ceci n’impose rien à la somme 2+ 3+ 5. Soit α = 2+ 3+ 5.
√ √ √ √ √ √ √ √
α= 2 + 3 + 5 ⇒ (α − 2)2 = ( 3 + 5)2 ⇒ α 2 − 2 2α + 2 = 8 + 2 15
√ √
⇒ (α 2 − 2 2α − 6)2 = 60 ⇒ α 4 + 8α 2 − 24 = 4 2α(α 2 − 6)
√
Si maintenant, on suppose que α est rationnel, puisque 2 est irrationnel, on a nécessairement α(α 2 − 6) = 0 (dans le
√ 4
+8α 2 −24
√ √
cas contraire, 2 = α4α(α 2 −6) ∈ Q). Mais α n’est ni 0, ni − 6, ni 6 (car α 2 > 2 + 3 + 5 = 10 > 6). Donc
√ √ √
2 + 3 + 5 est irrationnel.
1105
Correction de l’exercice 1395 N
Soient k un entier naturel non nul et n un entier naturel supérieur ou égal à k.
n + 10 × k! (n + 10 × k!)(n + 10 × k! − 1)...(n + 10 × k! − k + 1)
=
k k!
n(n − 1)...(n − k + 1) + 10 × k! × K
= (pour un certain entier K)
k!
n(n − 1)...(n − k + 1) n
= + 10K = + 10K.
k! k
n + 10 × k! n n + 10 × k! n
La différence − est donc divisible par 10. Par suite, et ont même chiffre des unités en base 10.
k k k k
Ainsi, ∀n ≥ k, un+10×k! = un et donc la suite u est donc 10k!-périodique. On sait alors que
Explicitons la formule pour max(x, y). Si x > y, alors |x − y| = x − y donc 21 (x + y + |x − y|) = 21 (x + y + x − y) = x. De même si x 6 y,
alors |x − y| = −x + y donc 12 (x + y + |x − y|) = 12 (x + y − x + y) = y.
Pour trois éléments, nous avons max(x, y, z) = max max(x, y), z , donc d’après les formules pour deux éléments :
max(x, y) + z + | max(x, y) − z|
max(x, y, z) =
2
1
2 (x + y + |x − y|) + z + 2 (x + y + |x − y|) − z
1
= .
2
1106
1. [0, 1] ∩ Q. Les majorants : [1, +∞[. Les minorants : ] − ∞, 0]. La borne supérieure : 1. La borne inférieure : 0. Le plus
grand élément : 1. Le plus petit élément 0.
2. ]0, 1[∩Q. Les majorants : [1, +∞[. Les minorants : ] − ∞, 0]. La borne supérieure : 1. La borne inférieure : 0. Il nexiste
pas de plus grand élément ni de plus petit élément.
3. N. Pas de majorants, pas de borne supérieure, ni de plus grand élément. Les minorants : ] − ∞, 0]. La borne inférieure :
0. Le plus petit élément : 0.
n o
4. (−1)n + n12 | n ∈ N∗ . Les majorants : [ 54 , +∞[. Les minorants : ]−∞, −1]. La borne supérieure : 54 . La borne inférieure :
−1. Le plus grand élément : 54 . Pas de plus petit élément.
1. Soient A et B deux parties bornées de R. On sait que sup A est un majorant de A, c’est-à-dire, pour tout a ∈ A, a 6 sup A.
De même, pour tout b ∈ B, b ≤ sup B. On veut montrer que sup A + sup B est un majorant de A + B. Soit donc x ∈ A + B.
Cela signifie que x est de la forme a + b pour un a ∈ A et un b ∈ B. Or a 6 sup A, et b ≤ sup B, donc x = a + b 6
sup A + sup B. Comme ce raisonnement est valide pour tout x ∈ A + B cela signifie que sup A + sup B est un majorant de
A + B.
2. On veut montrer que, quel que soit ε > 0, sup A + sup B − ε n’est pas un majorant de A + B. On prend donc un ε > 0
quelconque, et on veut montrer que sup A + sup B − ε ne majore pas A + B. On s’interdit donc dans la suite de modifier
ε. Comme sup A est le plus petit des majorants de A, sup A − ε/2 n’est pas un majorant de A. Cela signifie qu’il existe
un élément a de A tel que a > sup A − ε/2. Attention : sup A − ε/2 n’est pas forcément dans A ; sup A non plus. De la
même manière, il existe b ∈ B tel que b > sup B − ε/2. Or l’élément x défini par x = a + b est un élément de A + B, et il
vérifie x > (sup A − ε/2) + (sup B − ε/2) = sup A + sup B − ε. Ceci implique que sup A + sup B − ε n’est pas un majorant
de A + B.
3. sup A + sup B est un majorant de A + B d’après la partie 1. Mais, d’après la partie 2., dès qu’on prend un ε > 0, sup A +
sup B − ε n’est pas un majorant de A + B. Donc sup A + sup B est bien le plus petit des majorants de A + B, c’est donc la
borne supérieure de A + B. Autrement dit sup(A + B) = sup A + sup B.
1. Vrai.
2. Faux. C’est vrai avec l’hypothèse B ⊂ A et non A ⊂ B.
3. Vrai.
4. Faux. Il y a égalité.
5. Vrai.
6. Vrai.
On en déduit que
Pour les bornes inférieures, on peut refaire le travail précédent en l’adaptant ou appliquer le résultat précédent aux ensembles −A et
−B car InfA = −sup(−A).
1107
sup A = max A = 32 .
Enfin, pour chaque entier naturel non nul n, ona −1 ≤ inf A ≤ u2n−1 = −1 + 2n−1
1
. On fait tendre n tend vers l’infini dans cet encadre-
ment, on obtient
inf A = −1
Posons B = {|y − x|, (x, y) ∈ A2 }. A est une partie non vide et bornée de R, et donc m = inf A et M = sup A existent dans R. Pour
(x, y) ∈ A2 , on a m ≤ x ≤ M et m ≤ yM, et donc y − x ≤ M − m et x − y ≤ M − m ou encore |y − x| ≤ M − m. Par suite, B est une partie
non vide et majorée de R. B admet donc une borne supérieure. Soit ε > 0. Il existe (x0 , y0 ) ∈ A2 tel que x0 < inf A + ε2 et y0 > sup A − ε2 .
Ces deux éléments x0 et y0 vérifient,
ε ε
|y0 − x0 | ≥ y0 − x0 > sup A − − inf A + = sup A − inf A − ε.
2 2
En résumé,
1. ∀(x, y) ∈ A2 , |y − x| ≤ sup A − inf A et
2. ∀ε > 0, ∃(x, y) ∈ A2 / |y − x| > sup A − inf A − ε.
Donc, sup B = sup A − inf A.
1. A ∩ B peut être vide et on n’a rien à dire. Supposons donc A ∩ B non vide. Pour x ∈ A ∩ B, on a x ≤ sup A et x ≤ sup B
et donc x ≤ min{sup A, sup B}. Dans ce cas, sup(A ∩ B) existe et sup(A ∩ B) ≤ min{sup A, sup B}. On ne peut pas
améliorer. Par exemple, soit A = [0, 1] ∩ Q et B = ([0, 1] ∩ (R \ Q)) ∪ {0}. On a sup A = 1, sup B = 1, A ∩ B = {0} et
donc sup(A ∩ B) = 0 < 1 = min{sup A, sup B}.
2. Pour x ∈ A ∪ B, on a x ≤ max{sup A, sup B}. Donc sup(A ∪ B) existe dans R et sup(A ∪ B) ≤ max{sup A, sup B}. In-
versement, supposons par exemple sup A ≥ sup B de sorte que max{sup A, sup B} = sup A. Soit alors ε > 0. Il existe
a ∈ A tel que sup A − ε < a ≤ sup A. a est dans A et donc dans A ∪ B. En résumé, ∀x ∈ (A ∪ B), x ≤ max{sup A, sup B}
et ∀ε > 0, ∃x ∈ (A ∪ B)/ max{sup A, sup B} − ε < x et donc
1108
1. Calculons d’abord f (0). Nous savons f (1) = f (1 + 0) = f (1) + f (0), donc f (0) = 0. Montrons le résultat demandé par
récurrence : pour n = 1, nous avons bien f (1) = 1× f (1). Si f (n) = n f (1) alors f (n+1) = f (n)+ f (1) = n f (1)+ f (1) =
(n + 1) f (1).
2. 0 = f (0) = f (−1 + 1) = f (−1) + f (1). Donc f (−1) = − f (1). Puis comme ci-dessus f (−n) = n f (−1) = −n f (1).
3. Soit q = ab . Alors f (a) = f ( ab + ab + · · · + ab ) = f ( ab ) + · · · + f ( ab ) (b termes dans ces sommes). Donc f (a) = b f ( ab ). Soit
a f (1) = b f ( ba ). Ce qui s’écrit aussi f ( ab ) = ab f (1).
4. Fixons x ∈ R. Soit (αi ) une suite croissante de rationnels qui tend vers x. Soit (βi ) une suite décroissante de rationnels
qui tend vers x :
α1 ≤ α2 ≤ α3 ≤ . . . ≤ x ≤ · · · ≤ β2 ≤ β1 .
Alors comme αi ≤ x ≤ βi et que f est croissante nous avons f (αi ) ≤ f (x) ≤ f (βi ). D’après la question précédent cette
inéquation devient : αi f (1) ≤ f (x) ≤ βi f (1). Comme (αi ) et (βi ) tendent vers x. Par le “théorème des gendarmes” nous
obtenons en passant à la limite : x f (1) ≤ f (x) ≤ x f (1). Soit f (x) = x f (1).
1. a = bq + r ⇒ ∑ = q + q + · · · + q + (q + 1) + · · · + (q + 1) = bq + r = a.
| {z } | {z }
b−r r
2.
√ √ √ √ √ √ x≤g≤m≤y
x+y
3. m − g = 2 − xy = 12 (( x)2 − 2 xy + ( y)2 ) = 12 ( y − x)2 ≥ 0 et donc, .
4. D’après 1), la moyenne arithmétique de 1
x et 1
y est comprise entre 1
x et 1
y, ce qui fournit 1
y ≤ 1
h ≤ 1x , ou encore
x≤h≤y
.
5. D’après 3), la moyenne géométrique des deux réels 1x et 1
est inférieure ou égale à leur moyenne arithmétique. Ceci
q y
fournit 1x . 1y ≤ 12 ( 1x + 1y ) ou encore 1g ≤ h1 et finalement
√ x+y
x ≤ h ≤ g ≤ m ≤ y où 1
h = 1
2
1
x + 1y , g = xy et m = 2 .
2xy 1 1
Remarque 1. On a h = x+y , mais cette expression ne permet pas de comprendre que h est la moyenne arithmétique de x et 1y .
Remarque 2. On peut visualiser l’inégalité entre moyenne arithmétique et géométrique.
Si (ABC) est un triangle rectangle en A et A0 est le pied de la hauteur issue de A, on sait que AA02 = A0 B.A0C. On se sert de cette
remarque pour construire g et la comparer graphiquement à m.
On accolle deux segments de longueurs respectives x et y. On construit alors un triangle rectangle d’hypothénuse ce segment (de
longueur x + y) noté [BC], tel que le troisième sommet A ait une projection orthogonale A0 sur (BC) vérifiant BA0 = x et CA0 = y.
g m
x y
B C
A′ x+y
1109
√ √ 0
La moyenne arithmétique de x et y est m = x+y 0 0
2 , le rayon du cercle, et la moyenne géométrique de x et y est g = xy = A B.A C = AA ,
la hauteur issue de A du triangle (ABC).
Mais, pour x ∈ [0, 1], x(1 − x) est positif et d’autre part, x(1 − x) = −(x − 12 )2 + 14 ≤ 14 . Par suite,
1
a(1 − a)b(1 − b)c(1 − c) ≤ .
43
Il est alors impossible que les trois réels a(1 − b), b(1 − c) et c(1 − a) soient strictement plus grand que 14 , leur produit étant dans ce
cas strictement plus grand que 413 .
On a montré dans tous les cas que l’un au moins des trois réels a(1 − b), b(1 − c) et c(1 − a) est inférieur ou égal à 14 .
1. Soit x ∈ R. Alors, E(x) ≤ x < E(x) + 1 puis E(x) + 1 ≤ x + 1 < (E(x) + 1) + 1. Comme E(x) + 1 ∈ Z, on a bien
E(x + 1) = E(x) + 1.
2. Soient (x, y) ∈ R2 . On a E(x) + E(y) ≤ x + y. Ainsi, E(x) + E(y) est un entier relatif inférieur ou égal à x + y. Comme
E(x + y) est le plus grand entier relatif inférieur ou égal à x + y, on a donc E(x) + E(y) ≤ E(x + y).
Améliorons. E(x) ≤ x < E(x) + 1 et E(y) ≤ y < E(y) + 1 fournit E(x) + E(y) ≤ x + y < E(x) + E(y) + 2 et donc E(x + y)
vaut, suivant le cas, E(x) + E(y) ou E(x) + E(y) + 1 (et est dans tous les cas supérieur ou égal à E(x) + E(y)).
3. Soit (x, y) ∈ R2 . Posons k = E(x) et l = E(y).
1er cas. Si x ∈ [k, k + 12 [ et y ∈ [l, l + 21 [, alors x + y ∈ [k + l, k + l + 1[ et donc E(x + y) = k + l, puis E(x) + E(y) + E(x +
y) = k + l + k + l = 2k + 2l. D’autre part, 2x ∈ [2k, 2k + 1[ et 2y ∈ [2l, 2l + 1[. Par suite, E(2x) + E(2y) = 2k + 2l.
Dans ce cas, E(x) + E(y) + E(x + y) = E(2x) + E(2y).
2ème cas. Si x ∈ [k + 12 , k + 1[ et y ∈ [l, l + 12 [, alors x + y ∈ [k + l + 12 , k + l + 32 [ et donc E(x + y) = k + l ou k + l + 1,puis
E(x) + E(y) + E(x + y) = 2k + 2l ou 2k + 2l + 1. D’autre part, 2x ∈ [2k + 1, 2k + 2[ et 2y ∈ [2l, 2l + 1[. Par suite,
E(2x) + E(2y) = 2k + 2l + 1. Dans ce cas, E(x) + E(y) + E(x + y) ≤ E(2x) + E(2y).
3ème cas. Si x ∈ [k, k + 12 [ et y ∈ [l + 12 , l + 1[, on a de même E(x) + E(y) + E(x + y) ≤ E(2x) + E(2y).
4ème cas. Si x ∈ [k + 12 , k + 1[ et y ∈ [l + 12 , l + 1[, on a E(x) + E(y) + E(x + y) = 2k + 2l + 2 = E(2x) + E(2y).
Finalement, on a dans tous les cas E(x) + E(y) + E(x + y) ≤ E(2x) + E(2y).
p = E(log10 (n)).
1. Par définition d’un entier, il y a n entiers entre 1 et n. Ensuite, pour tout entier naturel k, on a
1 ≤ k ≤ x ⇔ 1 ≤ k ≤ E(x).
Il y a donc E(x) entiers entre 1 et x.
2. Il y a n + 1 entiers entre 0 et n et E(x) + 1 entiers entre 0 et x.
1110
3. Les entiers naturels pairs sont les entiers de la forme 2k, k ∈ N. Or,
x
0 ≤ 2k ≤ x ⇔ 0 ≤ k ≤ .
2
Le nombre des entiers pairs compris entre 0 et x est encore le nombre des entiers k compris au sens large entre 0 et 2x .
D’après 2), il y a E( 2x ) + 1 entiers pairs entre 0 et x. De même, il y a E( 3x ) + 1 multiples de 3 entre 0 et x.
De même,
1 x−1 x−1
0 ≤ 2k + 1 ≤ x ⇔ − ≤ k ≤ ⇔ 0 ≤ k ≤ E( ).
2 2 2
Il y a donc E( x−1 x+1
2 ) + 1 = E( 2 ) entiers impairs entre 0 et x.
4. Il y a E( 3x ) + 1 multiples de 3 entre 0 et x.
5. Soient n ∈ N et (x, y) ∈ N2 . On a
x + 2y = n ⇔ x = n − 2y.
Donc, (x, y) est solution si et seulement si y ∈ N et n − 2y ∈ N ou encore si et seulement si 0 ≤ 2y ≤ n. Il y a donc
E( n2 ) + 1 couples solutions.
6. Si x et y sont respectivement le nombre de pièces de 10 centimes d’euros et le nombre de pièces de 20 centimes d’euros,
le nombre cherché est le nombre de couples d’entiers naturels solutions de l’équation 10x + 20y = 1000 qui s’écrit
encore x + 2y = 100. D’après 5), il y a E( 100
2 ) + 1 = 51 façons de payer 10 euros avec des pièces de 10 et 20 centimes
d’euros.
7. Soient n ∈ N et (x, y) ∈ N2 . On a
n − 3y
2x + 3y = n ⇔ x = .
2
Donc,
n − 3y
(x, y) solution ⇔ x = et y ∈ N et n − 3y ∈ 2N.
2
Maintenant, comme n − 3y = (n − y) − 2y et que 2y est un entier pair, n − 3y est pair si et seulement si n − y est pair ce
qui revient à dire que y a la parité de n. Ainsi,
n − 3y n
(x, y) solution ⇔ x = et y ∈ N et 0 ≤ y ≤ et y a la parité de n.
2 3
1er cas. Si n est pair, le nombre de couples solutions est encore le nombre d’entiers pairs y compris au sens large entre
0 et 3n . Il y a E( n6 )) + 1 = E( n+6
6 ) tels entiers.
2ème cas. Si n est impair, le nombre de couples solutions est encore le nombre d’entiers impairs y compris au sens
n
−1
large entre 0 et n3 . Il y a E( 3 2 )) + 1 = E( n+36 ) tels entiers.
Finalement, le nombre cherché est E( n+6 n+3
6 ) si n est pair et E( 6 ) si n est impair.
1. Par définition d’un entier, il y a n entiers entre 1 et n. Ensuite, pour tout entier naturel k, on a
1 ≤ k ≤ x ⇔ 1 ≤ k ≤ E(x).
Il y a donc E(x) entiers entre 1 et x.
2. Il y a n + 1 entiers entre 0 et n et E(x) + 1 entiers entre 0 et x.
3. Les entiers naturels pairs sont les entiers de la forme 2k, k ∈ N. Or,
x
0 ≤ 2k ≤ x ⇔ 0 ≤ k ≤ .
2
Le nombre des entiers pairs compris entre 0 et x est encore le nombre des entiers k compris au sens large entre 0 et 2x .
D’après 2), il y a E( 2x ) + 1 entiers pairs entre 0 et x. De même, il y a E( 3x ) + 1 multiples de 3 entre 0 et x.
De même,
1 x−1 x−1
0 ≤ 2k + 1 ≤ x ⇔ − ≤ k ≤ ⇔ 0 ≤ k ≤ E( ).
2 2 2
Il y a donc E( x−1 x+1
2 ) + 1 = E( 2 ) entiers impairs entre 0 et x.
4. Il y a E( 3x ) + 1 multiples de 3 entre 0 et x.
1111
5. Soient n ∈ N et (x, y) ∈ N2 . On a
x + 2y = n ⇔ x = n − 2y.
Donc, (x, y) est solution si et seulement si y ∈ N et n − 2y ∈ N ou encore si et seulement si 0 ≤ 2y ≤ n. Il y a donc
E( n2 ) + 1 couples solutions.
6. Si x et y sont respectivement le nombre de pièces de 10 centimes d’euros et le nombre de pièces de 20 centimes d’euros,
le nombre cherché est le nombre de couples d’entiers naturels solutions de l’équation 10x + 20y = 1000 qui s’écrit
encore x + 2y = 100. D’après 5), il y a E( 100
2 ) + 1 = 51 façons de payer 10 euros avec des pièces de 10 et 20 centimes
d’euros.
7. Soient n ∈ N et (x, y) ∈ N2 . On a
n − 3y
2x + 3y = n ⇔ x = .
2
Donc,
n − 3y
(x, y) solution ⇔ x = et y ∈ N et n − 3y ∈ 2N.
2
Maintenant, comme n − 3y = (n − y) − 2y et que 2y est un entier pair, n − 3y est pair si et seulement si n − y est pair ce
qui revient à dire que y a la parité de n. Ainsi,
n − 3y n
(x, y) solution ⇔ x = et y ∈ N et 0 ≤ y ≤ et y a la parité de n.
2 3
1er cas. Si n est pair, le nombre de couples solutions est encore le nombre d’entiers pairs y compris au sens large entre
0 et 3n . Il y a E( n6 )) + 1 = E( n+6
6 ) tels entiers.
2ème cas. Si n est impair, le nombre de couples solutions est encore le nombre d’entiers impairs y compris au sens
n
−1
large entre 0 et n3 . Il y a E( 3 2 )) + 1 = E( n+36 ) tels entiers.
Finalement, le nombre cherché est E( n+6 n+3
6 ) si n est pair et E( 6 ) si n est impair.
E(nx)
E(x) ≤ x < E(x) + 1 ⇒ nE(x) ≤ nx < nE(x) + n ⇒ nE(x) ≤ E(nx) < nE(x) + n ⇒ E(x) ≤ < E(x) + 1
n
E(nx)
⇒ E( ) = E(x).
n
(x1 + 2x2 + ... + nxn ) = (x1 + x2 + ... + xn ) + (x2 + x3 + .... + xn ) + (x3 + ... + xn ) + ... + (xn−1 + xn ) + xn ,
|x1 + 2x2 + ... + nxn | ≤ |x1 + x2 + ... + x2p | + |x2 + .... + x2p | + ... + |x p + ... + x2p |
+ |x p+1 + ... + x2p |... + |x2p−1 + x2p | + |x2p |
= 0 + | − x1 | + | − x1 − x2 | + ... + | − x1 + ... − x p−1 |
+ |x p+1 + ... + x2p |... + |x2p−1 + x2p | + |x2p |
p(p − 1) n2
≤ 0 + 1 + 2 + ... + (p − 1) + p + (p − 1) + ... + 1 = 2 + p = p2 = E( )
2 4
n2 2
n2 −1
2ème cas. Si n = 2p + 1 est impair, alors 4 = p2 + p + 41 et donc, E( n4 ) = p2 + p = 4 . Dans ce cas, on peut écrire
1112
|x1 + 2x2 + ... + nxn | ≤ |x1 + x2 + ... + x2p+1 | + ... + |x p+1 + ... + x2p+1 |
+ |x p+2 + ... + x2p+1 |... + |x2p+1 |
= 0 + | − x1 | + | − x1 − x2 | + ... + | − x1 + ... − x p |
+ |x p+2 + ... + x2p+1 |... + |x2p+1 |
p(p + 1) n2
≤ 0 + 1 + 2 + ... + (p − 1) + p + p + (p − 1) + ... + 1 = 2 = p2 + p = E( )
2 4
Dans tous les cas, on a montré que
2(n+1)−1
(−1)k 2n−1 (−1)k 1 1 2n
1 1 1
∑ = ∑ + − = ∑ + −
k=0 k+1 k=0 k + 1 2n + 1 2n + 2 k=n+1 k 2n + 1 2(n + 1)
2n+1 2n+1 2(n+1)
1 1 1 1 1 1
= + ∑ + = ∑ + = ∑
n + 1 k=n+2 k 2(n + 1) k=n+2 k 2n + 2 k=n+2 k
(−1)k
On a montré par récurrence que ∀n ≥ 1, ∑2n−1
k=0 k+1 = ∑2n
k=n+1
1
k (identité de C ATALAN).
1. Si les bk sont tous nuls, l’inégalité est claire. Sinon, pour x réel, posons
f (x) = ∑nk=1 (ak + xbk )2 = ∑nk=1 b2k x2 + 2 ∑nk=1 ak bk x + ∑nk=1 a2k .
f est un trinôme du second degré de signe constant sur R. Son discriminant réduit est donc négatif ou nul ce qui fournit :
!2 ! !
n n n
0
0≥∆ = ∑ ak bk − ∑ a2k ∑ b2k ,
k=1 k=1 k=1
q q
ou encore ∑nk=1 ak bk ≤ ∑nk=1 a2k ∑nk=1 b2k , qui est l’inégalité de C AUCHY-S CHWARZ.
2.
n n n n n n n
∑ (ak + bk ) 2
= ∑ a2k + 2 ∑ ak bk + ∑ b2k ≤ ∑ a2k + 2 ak bk +
∑ b2 ∑
k=1 k=1 k=1 k=1 k=1
k=1 k=1 k
s s
n n n n
≤ ∑ a2k + 2 ∑ a2k ∑ b2k + ∑ b2k (C AUCHY-S CHWARZ)
k=1 k=1k=1 k=1
s s !2
n n
= 2
ak + 2
bk
∑ ∑
k=1 k=1
q q q
et donc, ∑nk=1 (ak + bk )2 ≤ ∑nk=1 a2k + ∑nk=1 b2k , qui est l’inégalité de M INKOWSKI.
1113
√ √ √ √ √ √
f (x) = 1 ⇔ x − 1 + | x − 1 − 1| = 0 ⇔ x − 1 = 0 et x − 1 − 1 = 0 ⇔ x − 1 = 0 et x − 1 = 1,
ce qui est impossible. L’équation proposée n’a pas de solution.
1. Soit G un sous groupe non nul de (R, +) ({0} = 0.Z est du type voulu). Il existe dans G un réel non nul x0 . Puisque G
est un sous groupe de (R, +), le réel −x0 est aussi dans G et l’un des deux réels x0 ou −x0 est strictement positif. Soit
alors A = G∩]0, +∞[. D’après ce qui précède, A est une partie non vide et minorée (par 0) de R. A admet donc une borne
inférieure que l’on note a.
1er cas. Si a = 0, montrons dans ce cas que G est dense dans R (c’est par exemple le cas de (Q, +)). Soient x un réel et
ε un réel strictement positif. Puisque inf A = inf(G∩]0, +∞[) = 0, il existe
G un élément g tel que 0 < g < ε. Puis il
dans
existe un entier relatif n tel que ng ≤ x − ε < (n + 1)g à savoir n = E x−ε
g . Soit y = (n + 1)g. D’une part, y est dans G
(si n + 1 = 0, (n + 1)g = 0 ∈ G, si n + 1 > 0, (n + 1)g = g + g + ... + g ∈ G et si n + 1 < 0, (n + 1)g = −(−(n + 1)g) ∈ G)
et d’autre part
2ème cas. Si a > 0, montrons dans ce cas que G = aZ. Pour cela, montrons tout d’abord que a est dans G. Mais si a
n’est pas élément de G, par définition de a, il existe un réel x dans G∩]a, 2a[ puis il existe un réel y dans G∩]a, x[. Le réel
x − y est alors dans G∩]0, a[ ce qui est impossible. Donc a est élément de G. Montrons alors que G = aZ. Puisque a est
dans G, G contient encore a + a = 2a, puis a + a + a = 3a et plus généralement tous les na, n ∈ N∗ . Puisque G contient
aussi les opposés de ces nombres et également 0 = 0 × a, G contient finalement tous les na, n ∈ Z. On a ainsi montré
que aZ ⊂ G. Réciproquement, soit x un élément de G et n = E ax (∈ Z). Alors, n ≤ ax < n + 1 puis 0 ≤ x − na < a. Or,
x est dans G et na est dans G. Donc, x − na est dans G ∩ [0, a[= {0}, puis x = na ∈ aZ. On a ainsi montré l’inclusion
contraire et donc G = aZ.
si inf (G∩]0, +∞[) = a > 0, G = aZ.
√
2. Soit G = {a + b 2, (a, b) ∈ Z2 }. On vérifie aisément que G est un sous-groupe de (R, +). Maintenant, la formule du
binôme de N EWTON montre que, pour chaque entier naturel n,
√
( 2 − 1)n ∈ G∩]0, +∞[.
√ √
Or, 0 < 2 − 1 < 1 et donc limn→+∞ ( 2 − 1)n = 0. Ceci montre que inf(G∩]0; +∞[) = 0 et donc que G est dense dans
R.
3. (a) Soit f une application de R dans R et G f = {T ∈ R/ ∀x ∈ R, f (x + T ) = f (x)}. 0 est élément de G f (et c’est
même le seul élément de G f si f n’est pas périodique) et donc G 6= ∅. De plus, si T et T 0 sont deux éléments de
G alors, pour x réel donné :
f (x + (T − T 0 )) = f ((x − T 0 ) + T ) = f (x − T 0 ) = f (x − T 0 + T 0 ) = f (x),
et T − T 0 est encore un élément de G. On a montré que
√
(b) Soit f une application de R dans R admettant 1 et 2 pour périodes. G f contient encore tous les nombres de
√
la forme a + b 2, (a, b) ∈ Z2 et est donc dense dans R. Montrons que si de plus f est continue sur R, f est
constante. Soit x un réel quelconque. On va montrer que f (x) = f (0). Remarque préliminaire : soit T une période
strictement positive de f . Il existe un entier relatif p tel que pT ≤ x < (p + 1)T à savoir p = E Tx . On a alors
f (x) = f (x − pT ) avec 0 ≤ x − pT < T . Soit alors n ∈ N∗ . Puisque G f est dense dans R, il existe
dans G f un
réel Tn tel que 0 < Tn < 1n (ce qui implique que limn→+∞ Tn = 0). Mais alors, puisque 0 < x − E Txn Tn < Tn , on
a aussi limn→+∞ x − E Txn Tn = 0. Maintenant, la suite f x − E Txn Tn ∗
est constante égale à f (x)) et
n∈N
donc convergente vers f (x). On en déduit que
x x
f (x) = lim f x − E Tn = f lim x − E Tn (par continuité de f en 0)
n→+∞ Tn n→+∞ Tn
= f (0)
1114
Correction de l’exercice 1458 N
√ √
Soient x un
√ réel et ε un réel strictement positif. On a 3 x < 3 x + ε. Puisque Q est dense dans R, il existe un rationnel r tel que
√
3
x < r < x + ε et donc tel que x < r < x + ε, par stricte croissance de la fonction t 7→ t 3 sur R. On a montré que
3 3
1 n(n + 1) 1 1 n(n + 1)
x· · − < un ≤ x · 2 · .
n2 2 n n 2
n(n+1)
1
n2
· 2 tend vers 12 , donc par le théorème des gendarmes (un ) tend vers 2x .
4. Chaque un est un rationnel (le numérateur et le dénominateur sont des entiers).
Comme la suite (un ) tend vers 2x , alors la suite de rationnels (2un ) tend vers x.
Chaque réel x ∈ R peut être approché d’aussi près que l’on veut par des rationnels, donc
Q est dense dans R.
1. Vrai. Toute sous-suite d’une suite convergente est convergente et admet la même limite (c’est un résultat du cours).
2. Faux. Un contre-exemple est la suite (un )n définie par un = (−1)n . Alors (u2n )n est la suite constante (donc convergente)
de valeur 1, et (u2n+1 )n est constante de valeur −1. Cependant la suite (un )n n’est pas convergente.
3. Vrai. La convergence de la suite (un )n vers `, que nous souhaitons démontrer, s’écrit :
∀ε > 0 ∃N ∈ N tel que (n > N ⇒ |un − `| < ε).
Fixons ε > 0. Comme, par hypothèse, la suite (u2p ) p converge vers ` alors il existe N1 tel
2p > N1 ⇒ |u2p − `| < ε.
Et de même, pour la suite (u2p+1 ) p il existe N2 tel que
2p + 1 > N2 ⇒ |u2p+1 − `| < ε.
Soit N = max(N1 , N2 ), alors
n > N ⇒ |un − `| < ε.
Ce qui prouve la convergence de (un )n vers `.
1115
1. Suite non convergente car non bornée.
2. Suite convergente vers 0.
1
3. Suite non convergente car la sous-suite u2p = 1 + 2p est toujours plus grande que 1. Alors que la sous-suite u2p+1 =
−1 + 2p+1
1
est toujours plus petite que 0.
Soit (un ) une suite d’entiers qui converge vers ` ∈ R. Dans l’intervalle I =]` − 21 , ` + 12 [ de longueur 1, il existe au plus un élément de
N. Donc I ∩ N est soit vide soit un singleton {a}.
La convergence de (un ) s’écrit :
∀ε > 0 ∃N ∈ N tel que (n > N ⇒ |un − `| < ε).
Fixons ε = 1
2, nous obtenons un N correspondant. Et pour n > N, un ∈ I. Mais de plus un est un entier, donc
n > N ⇒ un ∈ I ∩ N.
En conséquent, I ∩ N n’est pas vide (par exemple uN en est un élément) donc I ∩ N = {a}. L’implication précédente s’écrit maintenant :
n > N ⇒ un = a.
Donc la suite (un ) est stationnaire (au moins) à partir de N. En prime, elle est bien évidemment convergente vers ` = a ∈ N.
1. La fonction t 7→ 1
t est décroissante sur [n, n + 1] donc
Z n+1
1 dt 1
6 6
n+1 n t n
(C’est un encadrement de l’aire de l’ensemble des points (x, y) du plan tels que x ∈ [n, n + 1] et 0 6 y 6 1/x par l’aire de
deux rectangles.) Par calcul de l’intégrale nous obtenons l’inégalité :
1 1
6 ln(n + 1) − ln(n) 6 .
n+1 n
1
2. Hn = 1n + n−1 + · · · + 21 + 1, nous majorons chaque terme de cette somme en utilisant l’inégalité 1k 6 ln(k) − ln(k − 1)
obtenue précédemment : nous obtenons Hn 6 ln(n) − ln(n − 1) + ln(n − 1) − ln(n − 2) + · · · − ln(2) + ln(2) − ln(1) + 1.
Cette somme est télescopique (la plupart des termes s’éliminent et en plus ln(1) = 0) et donne Hn 6 ln(n) + 1.
L’autre inégalité s’obtient de la façon similaire en utilisant l’inégalité ln(k + 1) − ln(k) 6 1k .
3. Comme Hn > ln(n + 1) et que ln(n + 1) → +∞ quand n → +∞ alors Hn → +∞ quand n → +∞.
4. un+1 − un = Hn+1 − Hn − ln(n + 1) + ln(n) = n+1 1
− (ln(n + 1) − ln(n)) 6 0 d’après la première question. Donc un+1 −
un 6 0. Ainsi un+1 6 un et la suite (un ) est décroissante.
Enfin comme Hn > ln(n + 1) alors Hn > ln(n) et donc un > 0.
5. La suite (un ) est décroissante et minorée (par 0) donc elle converge vers un réel γ. Ce réel γ s’appelle la constante d’Euler
(d’après Leonhard Euler, 1707-1783, mathématicien d’origine suisse). Cette constante vaut environ 0, 5772156649 . . .
mais on ne sait pas si γ est rationnel ou irrationnel.
1.
2. ` = π.
1116
Correction de l’exercice 1503 N
x
2.
(2n)!
1. un = 4n (n!)2
.
2.
3.
4.
un+1
Si |a| > 1, un → 0 ⇒ un → 0.
S(n+1)
1. 1 ≤ S(n + 1) ≤ S(n) + 1 ⇒ 0 ≤ S(n)
≤ 2.
2. inf = 0 (99 . . . 99), sup = 2 (100 . . . 00).
3.
u2n − un ≥ 1+···+n
4n2
≥ 81 .
1117
Correction de l’exercice 1526 N
S
Si eiα n’est pas valeur d’adhérence alors il existe δ > 0 tel que |eih(n) − eiα | > δ pour tout n assez grand donc l’ensemble k∈||| [α −
δ + 2kπ, α − δ + 2kπ] ne contient aucun terme de la suite (h(n)) pour n assez grand ce qui contredit les hypothèses h(n) −−−→ +∞ et
n→∞
h(n + 1) − h(n) −−−→ 0.
n→∞
Soit E l’ensemble des valeurs d’adhérence de (un ). Si unk −−−→ λ alors unk +1 −−−→ λ + λ 2 donc E est stable par l’application f :
k→∞ k→∞
x 7→ x + x2 . En fait E est invariant par cette application car la suite (unk −1 ) admet une valeur d’adhérence µ ∈ E et on a µ 2 + µ = λ .
En particulier l’intervalle [inf(E), sup(E)] est invariant par f ce qui implique sup(E) = inf(E) = 0.
!
1 n0 n
1 n0 (n − n )2A
vn =
n+1 ∑ uk + ∑ uk ≥ ∑ uk + n +01
n + 1 k=0
k=0 k=n0 +1
n (n−n0 )2A n
Maintenant, quand n tend vers +∞, 1
n+1
0
∑k=0 uk + n+1 tend vers 2A et donc, il existe un rang n1 à partir duquel vn ≥ 1
n+1
0
∑k=0 uk +
(n−n0 )2A
n+1 > A. On a montré que : ∀n ∈ N, ∃n1 ∈ N/ (∀n ∈ N), (n ≥ n1 ⇒ vn > A). Par suite, limn→+∞ vn = +∞. Par contraposition, si
v ne tend pas vers +∞, la suite u ne tend pas vers +∞ et donc converge, d’après la remarque initiale.
1. La fonction x 7→ 1
x est continue et décroissante sur ]0, +∞[ et donc, pour k ∈ N∗ , on a :
Z k+1
1 1 1 1 1
= (k + 1 − k) ≤ dx ≤ (k + 1 − k) = .
k+1 k+1 k x k k
R k+1 1 Rk 1
Donc, pour k ≥ 1, 1
k ≥ k x dx et, pour k ≥ 2, k ≤ k−1 x dx. En sommant ces inégalités, on obtient pour n ≥ 1,
1
n n Z k+1 Z n+1
1 1 1
Hn = ∑k≥∑ x
dx =
1 x
dx = ln(n + 1),
k=1 k=1 k
et pour n ≥ 2,
n n Z k Z n
1 1 1
Hn = 1 + ∑ k ≤ 1+ ∑ k−1 x
dx = 1 +
1 x
dx = 1 + ln n,
k=2 k=2
cette dernière inégalité restant vraie quand n = 1. Donc,
∀n ∈ N∗ , ln(n + 1) ≤ Hn ≤ 1 + ln n.
1118
2. Soit n un entier naturel non nul.
Z n+1 Z n+1
1 1 1 1 1
un+1 − un = − ln(n + 1) + ln n = − dx = − dx ≤ 0
n+1 n+1 n x n n+1 x
car la fonction x 7→ 1
x décroit sur [n, n + 1]. De même,
Z n+2 Z n+2
1 1 1 1 1
vn+1 − vn = − ln(n + 2) + ln(n + 1) = − dx = − dx ≥ 0
n+1 n+1 n+1 x n+1 n+1 x
car la fonction x 7→ 1
x décroit sur [n + 1, n + 2]. Enfin,
1
un − vn = ln(n + 1) − ln n = ln 1 +
n
et donc la suite u − v tend vers 0 quand n tend vers +∞. Finalement, la suite u décroit, la suite v croit et la suite u − v
tend vers 0. On en déduit que les suites u et v sont adjacentes, et en particulier convergentes et de même limite. Notons γ
tout entier naturel non nul n, on a vn ≤ γ ≤ un , et en particulier, v3 ≤ γ ≤ u1 avec v3 = 0, 5... et u1 = 1.
cette limite. Pour
Donc, γ ∈ 21 , 1 . Plus précisément, pour n entier naturel non nul donné, on a
10−2 1 1 1
0 ≤ un − vn ≤ ⇔ ln 1 + ≤ 0, 005 ⇔ ≤ e0,005 − 1 ⇔ n ≥ 0,005 = 199, 5... ⇔ n ≥ 200.
2 n n e −1
−2 −2
Donc 0 ≤ γ − v100 ≤ 102 et une valeur approchée de v200 à 102 près (c’est-à-dire arrondie à la 3 ème décimale la plus
proche) est une valeur approchée de γ à 10−2 près. On trouve γ = 0, 57 à 10−2 près par défaut. Plus précisémént,
γ = 0, 5772156649... (γ est la constante d’E ULER).
1 α α
un+1 = (vn cos n + vn ) = vn cos2 n+1
2 2 2
puis
√ α α
vn+1 =
un+1 vn = vn cos n+1 (car cos n+1 > 0),
2 2
et donc, vn+1 = b ∏n+1 α
k=1 cos 2k
α
puis un+1 = vn+1 cos 2n+1 . On a montré par récurrence que
vn+1 α
Pour tout entier naturel non nul n, on a vn > 0 et vn = cos 2n+1 < 1. La suite v est donc strictement décroissante. Ensuite, pour tout
entier naturel non nul n, on a un > 0 et
un+1
α
vn+1 cos 2n+1 cos2 2n+1
α
1 1 1
= = = 1 + > (1 + 1) = 1.
un vn cos 2αn cos 2αn 2 cos 2αn 2
La suite u est strictement croissante. Maintenant, pour n ∈ N∗ ,
n n sin α
α 2k−1
vn = b ∏ cos k
=b∏ α
k=1 2 k=1 2 sin 2k
sin α
=
2n sin 2αn
Donc, quand n tend vers +∞, vn ∼ sin α
2n 2αn
= sin α
α , puis un = vn cos 2αn ∼ vn ∼ sin α
α . Ainsi, les suites u et v sont adjacentes de limite
√
b2 −a2
commune b sinαα = .
Arccos( ba )
1119
1. Pour n ∈ N∗ , sinn n ≤ n1 . Comme 1
−→ 0, sinn n −→ 0.
n n→+∞ n→+∞
limn→+∞ sinn n = 0.
n n n
2. Quand n tend vers +∞, ln 1 + 1n = n ln 1 + n1 ∼ n × n1 = 1. Donc, ln 1 + n1 tend vers 1 puis, 1 + 1n =
en ln(1+1/n) tend vers e1 = e.
n
limn→+∞ 1 + n1 = e.
3. Pour n ∈ N∗ , posons un = n!
nn . Pour n entier naturel non nul, on a
n
un+1 (n + 1)! nn n 1 −n
= × = = 1+ .
un n! (n + 1)n+1 n+1 n
Donc, quand n tend vers +∞, uun+1
n
= e−n ln(1+1/n) = e−n(1/n+o(1/n)) = e−1+o(1) . Ainsi, un+1
un tend vers 1
e = 0.36... < 1.
On sait alors que limn→+∞ un = 0.
limn→+∞ nn!n = 0.
√
n 2 1 2 √
n
5. Quand n tend vers +∞, n = e n ln(n ) = e2 ln n/n = eo(1) , et donc n2 tend vers 1.
√n
limn→+∞ n2 = 1.
√ √
6. n+1− n = √ 1 √
n+1+ n
→ 0.
n(n+1)(2n+1) 2n3
7. 1
n3 ∑nk=1 k2 = 6n3
∼ 6n3
= 16 .
k 1 n k
8. ∏nk=1 2k/2 = 2 2 ∑k=1 2k−1 . Pour x réel, posons f (x) = ∑nk=1 kxk−1 . f est dérivable sur R en tant que polynôme et pour
tout réel x,
!0 !0
n n
k k
f (x) = ∑x (x) = ∑x (x).
k=1 k=0
Pour x 6= 1, on a donc
0
xn+1 − 1 (n + 1)xn (x − 1) − (xn+1 − 1) nxn+1 − (n + 1)xn + 1
f (x) = (x) = = .
x−1 (x − 1)2 (x − 1)2
n
− n+1
2n +1
k
En particulier, ∑nk=1 2k−1 = f 12 = 2n+1
( 12 −1)2
→ 4 (d’après un théorème de croissances comparées). Finalement,
n k
∏ 2k/2 → 24/2 = 4.
k=1
1 √ √ √ 1 √ √ √
√ = n + 1 − n ⇔ 2 n + un = √ √ ⇔ 2 n + un = n + 1 + n
2 n + un n+1− n
√ √ 1 p
4(n + un ) = ( n + 1 + n)2 ⇔ un = −n + (2n + 1 + 2 n(n + 1))
4
1 p
⇔ un = (−2n + 1 + 2 n(n + 1))
4
Par suite, quand n tend vers +∞,
1120
r !
n 1 1p 2 1 n 1 1 n 1/n
un = − + + n +n = + 1+ −1 = + q
2 4 2 4 2 n 4 2 1+ 1 +1
n
1 1 1 1 1 1
= + q = + + o(1) = + o(1).
4 2 1+ 1 +1 4 4 2
n
1
La suite (un ) converge et a pour limite 2.
ε −n0 /n ε √ ε −n0 /n ε
(un0 )1/n ` − `− ≤ n un ≤ (un0 )1/n ` + `+ .
2 2 2 2
Maintenant, le membre de gauche de cet encadrement tend vers `− ε2 , et le membre de droite rend vers `+ ε2 . Par suite, on
−n0 /n −n0 /n
peut trouver un entier naturel n1 ≥ n0 tel que, pour n ≥ n1 , (un0 )1/n ` − ε2 ` − ε2 > `−ε, et (un0 )1/n ` + ε2 ` + ε2 <
√
` + ε. Pour n ≥ n1 , on a alors ` − ε < n un < ` + ε. On a montré que ∀ε > 0, ∃n1 ∈ N/ (∀n ∈ N), (n ≥ n1 ⇒ ` − ε <
√ √
n u < ` + ε). Donc, n u tend vers `. On traite de façon analogue le cas ` = 0.
n n
2. Soient a et b deux réels tels que 0 < a < b. Soit u la suite définie par
2n
un+1 (3n + 3)! n2n n! (3n + 3)(3n + 2)(3n + 1) n
= =
un (3n)! (n + 1)2n+2 (n + 1)! (n + 1)2 (n + 1) n+1
−2n
3(3n + 2)(3n + 1) 1
= 1+ .
(n + 1)2 n
1121
−2n
= e−2n ln(1+1/n) = e−2n( n +o( n )) = e−2+o(1) , et donc tend vers 27e−2 . Par suite,
1 1 un+1
Maintenant, 1 + 1n
q un
1 n (3n)! 27
n 2 n! tend vers e2
.
n+1 n
un+1 n+2 n
= = e(n+1) ln(n+2)+n ln n−(2n+1) ln(n+1) .
un n+1 n+1
Pour x réel strictement positif, posons alors f (x) = (x + 1) ln(x + 2) + x ln x − (2x + 1) ln(x + 1). f est dérivable sur ]0, +∞[ et pour x > 0,
x+1 2x + 1
f 0 (x) = + ln(x + 2) + 1 + ln x − − 2 ln(x + 1)
x+2 x+1
x+2−1 2x + 2 − 1
= + ln(x + 2) + 1 + ln x − − 2 ln(x + 1)
x+2 x+1
1 1
=− + + ln x + ln(x + 2) − 2 ln(x + 1).
x+2 x+1
De même, f 0 est dérivable sur ]0, +∞[ et pour x > 0,
1 1 1 1 2
f 00 (x) = 2
− 2
+ + −
(x + 2) (x + 1) x x + 2 x + 1
x(x + 1)2 − x(x + 2)2 + (x + 1)2 (x + 2)2 + x(x + 1)2 (x + 2) − 2x(x + 1)(x + 2)2
=
x(x + 1)2 (x + 2)2
−2x2 − 3x + (x2 + 2x + 1)(x2 + 4x + 4) + (x2 + 2x)(x2 + 2x + 1) − 2(x2 + x)(x2 + 4x + 4)
=
x(x + 1)2 (x + 2)2
3x + 4
= > 0.
x(x + 1)2 (x + 2)2
1122
x
1 + 1x sur ]0, +∞[.) On montre de manière analogue que la suite v est strictement décroissante. Enfin, puisque un tend vers e, et
que vn = 1 + 1n un tend vers e, les suites u et v sont adjacentes. (Remarque. En conséquence, pour tout entier naturel non nul n,
n n+1
11 10
11
1 + 1n < e < 1 + 1n . Par exemple, pour n = 10, on obtient 10 < e < 1110 et donc, 2, 59... < e < 2, 85... et pour n = 100,
on obtient 1, 01100 < e < 1, 01101 et donc 2, 70... < e < 2, 73... Ces deux suites convergent vers e lentement).
1 1 1 n(n + 1) + n − (n + 1)2 −1
vn+1 − vn = + − = = < 0,
(n + 1)! (n + 1) × (n + 1)! n × n! n(n + 1) × (n + 1)! n(n + 1) × (n + 1)!
et la suite v est strictement décroissante. Les suites u et v sont donc adjacentes et convergent vers une limite commune (à savoir e).
1 1 1
(Remarque. Dans ce cas, la convergence est très rapide. On a pour tout entier naturel non nul n, ∑nk=0 k! < e < ∑nk=0 k! + n×n! et n = 5
fournit par exemple 2, 716... < e < 2, 718...).
1 √ √ 1 2 1 2
vn+1 − vn = √ −2 n+1+2 n = √ −√ √ <√ −√ √ = 0.
n+1 n+1 n+1+ n n+1 n+1+ n+1
La suite u est strictement croissante et la suite v est strictement décroissante. Enfin,
√ √ 2
vn − un = 2 n + 1 − 2 n = √ √ ,
n+ n+1
et la suite v − u converge vers 0. Les suites u et v sont ainsi adjacentes et donc convergentes, de même limite.
r s r r
q q
π 1 + cos( 2πn )1 1 √ 1 √
cos( n+1 ) = =(1 + 2 + 2 + ... 2) = 2 + 2 + ... 2, (n radicaux).
2 2 2 2 2
q p √
On a montré par récurrence que, pour n ≥ 2, cos( 2πn ) = 12 2 + 2 + ... 2 (n − 1 radicaux).
Ensuite, pour n ≥ 2,
r r q
π 1 π 1 √
sin( n ) = (1 − cos( n−1 ) = 2− 2 + ... 2 (n − 1 radicaux)
2 2 2 2
Enfin,
r q
√ π π
2n
2− 2 + ... 2 = 2n .2 sin n+1 ∼ 2n+1 n+1 = π.
2 2
q p √
Donc, limn→+∞ 2n 2− 2 + ... 2 = π.
1123
1. Pour x réel positif, posons f (x) = x − ln(1 + x) et g(x) = (x + 1) ln(x + 1) − x. f et g sont dérivables sur [0, +∞[ et pour
x > 0, on a
1 x
f 0 (x) = 1 − = > 0,
x+1 x+1
et
1 1
∀k ∈ N∗ , 0 < (1 + )k < e < (1 + )k+1 .
k k
En multipliant membre à membre ces encadrements, on obtient pour tout naturel non nul n :
n 1 n 1
∏ (1 + k )k < en < ∏ (1 + k )k+1 .
k=1 k=1
Maintenant,
n n k + 1 k ∏n+1 k−1
(n + 1)n
1 k k=2 k
∏ (1 + ) = ∏ = n k
= .
k=1 k k=1 k ∏k=1 k n!
De même,
n 1 k+1 ∏n+1
k=2 k
k
(n + 1)n+1
∏ (1 + ) = n k+1
= .
k=1 k ∏k=1 k n!
(n+1)n (n+1)n+1
On a montré que ∀n ∈ N∗ , n! < en < n! et donc
√
n
1 n+1
∗ n! 1 n + 1
∀n ∈ N , < < (n + 1)1/n .
e n n e n
n+1
D’après le théorème de la limite par encadrements, comme tend vers 1 quand n tend vers l’infini de même que
√
n
n
n! 1
(n + 1)1/n = eln(n+1)/n , on a montré que n tend vers e quand n tend vers +∞.
Soit k un entier naturel supérieur ou égal à 2. Pour n ≥ 2, l’entier kn est composé et donc, pour n ≥ 2, ukn = 0. En particulier, la suite
(ukn )n∈N converge et a pour limite 0. Maintenant, l’ensemble des nombres premiers est infini et si pn est le n-ième nombre premier,
la suite (pn )n∈N est strictement croissante. La suite (u pn )n∈N est extraite de (un )n∈N et est constante égale à 1. En particulier, la suite
(u pn )n∈N tend vers 1. Ainsi la suite (un )n∈N admet au moins deux suites extraites convergentes de limites distinctes et donc la suite
(un )n∈N diverge bien que toutes les suites (ukn )n∈N convergent vers 0 pour k ≥ 2.
1124
Correction de l’exercice 1546 N
1. Posons a = 2pπ
q où p ∈ Z, q ∈ N∗ et PGCD(p, q) = 1. Pour tout entier naturel n, on a
2pπ 2pπ
un+q = cos (n + q) = cos n + 2pπ = cos(na) = un .
q q
La suite u est donc q-périodique et de même la suite v est q-périodique. Maintenant, une suite périodique converge
si et seulement si elle est constante (en effet, soient T une période strictement positive de u et ` la limite de u. Soit
k ∈ {0, ..., T − 1}. |uk − u0 | = |uk+nT − unT | → |` − `| = 0 quand n tend vers l’infini).
Or, si a = 2pπ ∗ p
q où p ∈ Z, q ∈ N , PGCD(p, q) = 1 et q ∈ Z, alors u1 6= u0 et la suite u n’est pas constante et donc diverge,
et si a ∈ 2πZ, la suite u est constante et donc converge.
2. (a) et b)) Pour tout entier naturel n,
na + 2kπ − b na + 2kπ + b
|un − x| = | cos(na) − cos b| = | cos(na + 2kπ) − cos b| = 2| sin( ) sin( )|
2 2
na + 2kπ − b
≤ 2 (l’inégalité | sin x| ≤ |x| valable pour tout réel x est classique)
2
= |na + 2kπ − b|
En résumé, ∀k ∈ Z, ∀n ∈ N, |un − x| ≤ |na + 2kπ − b|. Maintenant, si E 0 est dense dans R, on peut trouver n ∈ N
et k ∈ Z| tels que |na + 2kπ − b| < ε et donc |un − x| < ε.
Finalement, {un , n ∈ N} est dense dans [−1, 1]. De même, on montre que {vn , n ∈ N} est dense dans [−1, 1].
Il reste donc à démontrer que E 0 est dense dans R.
(b) Soit E = {na + 2kπ, n ∈ Z, k ∈ Z}. E est un sous groupe non nul de (R, +) et donc est soit de la forme αZ avec
α = inf(E∩]0, +∞[) > 0, soit dense dans R si inf(E∩]0, +∞[) = 0.
Supposons par l’absurde que inf(E∩]0, +∞[) > 0. Puisque E = αZ et que 2π est dans E, il existe un entier naturel
non nul q tel que 2π = qα, et donc tel que α = 2π
q .
2pπ
Mais alors, a étant aussi dans E, il existe un entier relatif p tel que a = pα = q ∈ 2πQ. Ceci est exclu et donc,
E est dense dans R.
(c) Soit x dans [−1, 1]. D’après ce qui précède, pour ε > 0 donné, il existe n ∈ Z tel que | cos(na) − x| < ε et donc
|u|n| − x| < ε, ce qui montre que {un , n ∈ N} est dense dans [−1, 1]. De même, {vn , n ∈ N} est dense dans [−1, 1].
1125
Correction de l’exercice 1548 N
Si u converge vers un réel `, alors ` ∈ [0, 1] puis, par passage à la limite quand n tend vers +∞, `(1 − `) ≥ 14 , et donc (` − 12 )2 ≤ 0 et
finalement ` = 21 . Par suite, si u converge, limn→+∞ un = 12 .
De plus, puisque la suite u est à valeurs dans ]0, 1[, pour n naturel donné, on a :
1 1 1
un (1 − un ) = − ( − un )2 ≤ < un+1 (1 − un ),
4 2 4
et puisque 1 − un > 0, on a donc ∀n ∈ N, un < un+1 .
1
u est croissante et majorée. Donc u converge et limn→+∞ un = 2 (amusant).
2p+1
j
ei(2p+1)a = (cos a + i sin a)2p+1 = ∑ C2p+1 cos2p+1− j a(i sin a) j
j=0
puis
p
2 j+1
sin((2p + 1)a) = Im(ei(2p+1)a ) = ∑ C2p+1 cos2(p− j) a(−1) j sin2 j+1 a.
j=0
Pour 1 ≤ k ≤ p, en posant a = kπ
2p+1 , on obtient :
p
2 j+1 kπ kπ
∀k ∈ {1, ..., p}, ∑ C2p+1 cos2(p− j) 2p + 1 (−1) j sin2 j+1 2p + 1 = 0.
j=0
p
kπ −C2p+1 p(2p − 1)
3
∑ cotan2 =− 1 = .
k=1 2p + 1 C2p+1 3
puis,
p p
1 kπ p(2p − 1) 2p(p + 1)
∑ sin2 kπ
= ∑ (1 + cotan2 2p + 1 ) = p + 3
=
3
.
k=1 2p+1 k=1
n+1 n
1 1 1
un+1 − un = ∑ k2 − ∑ k2 = (n + 1)2 > 0,
k=1 k=1
La suite (un ) est croissante et est majorée par 2. Par suite, la suite (un ) converge vers un réel inférieur ou égal à 2.
1126
3. Pour x élément de [0, π2 ], posons f (x) = x − sin x et g(x) = tan x − x. f et g sont dérivables sur [0, π2 ] et pour x élément
de [0, π2 ], f 0 (x) = 1 − cos x et g0 (x) = tan2 x. f 0 et g0 sont strictement positives sur ]0, π2 ] et donc strictement croissantes
sur [0, π2 ]. Comme f (0) = g(0) = 0, on en déduit que f et g sont strictement positives sur ]0, π2 [.
Donc, ∀x ∈]0, π2 [, 0 < sin x < x < tan x et par passage à l’inverse ∀x ∈]0, π2 [, 0 < cotan x < 1
x
1
<
sin x .
2p+1 (2p+1)2
4. Pour 1 ≤ k ≤ p, 0 < kπ
2p+1 < π
2
kπ
et donc 0 < cotan 2p+1 < kπ < 1
kπ
sin 2p+1
. Puis, kπ
cotan2 2p+1 < ( π 2 ) k12 < 1
kπ
sin 2p+1
.
En sommant ces inégalités, on obtient
p p p
π 2 p(2p − 1) π2 kπ 1 π2 1 2p(p + 1)π 2
3(2p + 1) 2
=
(2p + 1)2 ∑ cotan2 2p + 1 < u p = ∑ k2 < (2p + 1)2 ∑ sin2 kπ
=
3(2p + 1)2
.
k=1 k=1 k=1 2p+1
π2 π2
Les membres de gauche et de droite tendent vers 6 quand p tend vers l’infini et donc la suite (u p ) tend vers 6 .
Z Z π Z
π n sin x π −x sin x Z π −x sin x Z π π π2
dx − sin x dx = dx ≤ dx ≤ dx = .
0 x+n 0
0 x + n 0
x + n 0 0 + n n
π2 R π n sin x Rπ
Or, n tend vers 0 quand n tend vers +∞, et donc 0 x+n dx tend vers 0 sin x dx = 2 quand n tend vers +∞.
1. La fonction polynomiale P(x) := x3 − 3x + 1 est continue et dérivable sur R et sa dérivée est P0 (x) = 3x2 − 3, qui est
strictement négative sur ] − 1, +1[. Par conséquent P est strictement décroissante sur ] − 1, +1[. Comme P(0) = 1 > 0
et P(1/2) = −3/8 < 0 il en résulte grâce au théorème des valeurs intermédiaires qu’il existe un réel unique α ∈]0, 1/2[
tel que P(α) = 0.
2. Comme f (x) − x = (x3 − 3x + 1)/9 il en résulte que α est l’unique solution de l’équation f (x) = x dans ]0, 1/2[.
3. Comme f 0 (x) = (x2 + 2)/3 > 0 pour tout x ∈ R, on en déduit que f est strictement croissante sur R. Comme f (0) = 1/9
et limx→+∞ f (x) = +∞, on en déduit que f (R+ ) = [1/9, +∞[. Comme x1 = f (x0 ) = 1/9 > 0 alors x1 > x0 = 0 ; f étant
strictement croissante sur R+ , on en déduit par récurrence que xn+1 > xn pour tout n ∈ ||| ce qui prouve que la suite (xn )
est croissante.
4. Un calcul simple montre que f (1/2) < 1/2. Comme 0 = x0 < 1/2 et que f est croissante on en déduit par récurrence
que xn < 1/2 pour tout n ∈ ||| (en effet si xn < 1/2 alors xn+1 = f (xn ) < f (1/2) < 1/2).
5. D’après les questions précédentes, la suite (xn ) est croissante et majorée, elle converge donc vers un nombre réel ` ∈]0, 1/
2]. De plus comme xn+1 = f (xn ) pour tout n ∈ |||, on en déduit par continuité de f que ` = f (`). Comme f (1/2) < 1/2,
On en déduit que ` ∈]0, 1/2[ et vérifie l’équation f (`) = `. D’après la question 2, on en déduit que ` = α et donc (xn )
converge vers α.
√ √ √
a−
√ a .
1. un & a, et un − a < (2 a)2n −1
2. u2n → 0, u2n+1 → 1.
3. Si 0 ≤ u0 ≤ 1 : un & 0, sinon un & −∞.
1
<α : un → ∞.
4 √
3
−4 < α ≤ 14 : un → 1− 21−4a .
−1 < α ≤ − 34 : 1 point fixe et deux points réciproques. (un ) ne converge pas.
4.
1127
5. Si u0 > − 12 , un → ∞ ; si u0 < − 21 , un → −1.
6. un → 12 .
7. Thm du point fixe sur ] − ∞, 47 ] ⇒ un → 1.
8. Si u0 6= 1, ∃ n tq 4 − 3un < 0 ⇒ suite finie.
9. un → α ≈ 0.39754.
10. 1 est point fixe, il y a deux points réciproques. (un ) ne converge pas.
11.
1<α : un → 0 si u0 < 1, un → ∞ si u0 > 1.
−1 < α < 1 : un → 1.
α ≤ −1 : si u0 6= 1, (un ) diverge.
12.
e1/e < α : un → ∞.
1 < α < e1/e : 2 pts fixes, β < γ. un → β si u0 < γ, et un → ∞ si u0 > γ.
e−e ≤ α < 1 : 1 pt fixe, β , et un → β .
α < e−e : 1 point fixe et deux points réciproques. (un ) ne converge pas.
1.
2. ` = b sinϕϕ .
1128
Correction de l’exercice 1590 N
1 1 un un − 2 + 2 1 1
= 4(un −1)
= = = + .
un+1 − 2 −2 2(un − 2) 2(un − 2) 2 un − 2
un
1 2(u0 −2)
Par suite, un −2 = n
+ u01−2 , puis un = 2 + (u .
2 0 −2)n+2
Pour tout entier naturel n, on a v − vn = − 13 (vn − un ) . La dernière relation montre que la suite v − u garde un signe constant
n+1
vn+1 − un+1 = 13 (vn − un )
puis les deux premières relations montrent que pour tout entier naturel n, sgn(un+1 − un ) = sgn(vn − un ) et sgn(vn+1 − vn ) = −sgn(vn −
un ). Les suites u et v sont donc monotones de sens de variation opposés. Si par exemple u0 ≤ v0 , alors, pour tout naturel n, on a :
u0 ≤ un ≤ un+1 ≤ vn+1 ≤ vn ≤ v0 .
Dans ce cas, la suite u est croissante et majorée par v0 et donc converge vers un certain réel `. De même, la suite v est décroissante
et minorée par u0 et donc converge vers un certain réel `0 . Enfin, puisque pour tout entier naturel n, on a un+1 = 2un3+vn , on obtient
0
par passage à la limite quand n tend vers l’infini, ` = 2`+`3 et donc ` = `0 . Les suites u et v sont donc adjacentes. Si u0 > v0 , il
suffit d’échanger les rôles de u et v. Calcul des suites u et v. Pour n entier naturel donné, on a vn+1 − un+1 = 31 (vn − un ). La suite
v − u est géométrique de raison 31 . Pour tout naturel n, on a donc vn − un = 31n (v0 − u0 ). D’autre part, pour n entier naturel donné,
vn+1 + un+1 = vn + un . La suite v + u est constante et donc, pour tout entier naturel n, on a vn + un = v0 + u0 . En additionnant et en
retranchant les deux égalités précédentes, on obtient pour tout entier naturel n :
1 1 1 1
un = v0 + u0 + n (v0 − u0 ) et vn = v0 + u0 − n (v0 − u0 ) .
2 3 2 3
En particulier, ` = `0 = u0 +v0
2 .
1129
Par suite, pour tout entier naturel n, on a
n
un = 13 (u0 + v0 + w0 ) + − 21 (2u0 − v0 − w0 )
n
vn = 13 (u0 + v0 + w0 ) + − 21 (−u0 + 2v0 − w0 ) .
n
wn =
3 (u0 + v0 + w0 ) + − 2 (−u0 − v0 + 2w0 )
1 1
u0 +v0 +w0
Les suites u, v et w convergent vers 3 .
3 √ x+y+z
∀(x, y, z) ∈]0, +∞[3 , (x ≤ y ≤ z ⇒ 1
≤ 3 xyz ≤ ).
x + 1y + 1z 3
x+y+z √
Posons m = 3 , g= 3 xyz et h =
1
3
1 1 . Soient y et z deux réels strictement positifs tels que y ≤ z. Pour x ∈]0, y], posons
x+y+z
x+y+z
u(x) = ln m − ln g = ln 3 − 13 (ln x + ln y + ln z).
1 1 1 1
u0 (x) = − ≤ − = 0.
x + y + z 3x x + x + x 3x
u est donc décroissante sur ]0, y] et pour x dans ]0, y], u(x) ≥ u(y) = ln 2y+z 3 − 13 (2 ln y + ln z). Soit z un réel strictement positif fixé.
Pour y ∈]0, z], posons v(y) = ln 2y+z3 − 13 (2 ln y + ln z). v est dérivable sur ]0, z] et pour y ∈]0, z],
2 2 2 2
v0 (y) = − ≤ − = 0.
2y + z 3z 3z 3z
v est donc décroissante sur ]0, z] et pour y dans ]0, z], on a v(y) ≥ v(z) = 0. On vient de montrer que g ≤ m. En appliquant ce résultat à
x , y et z , on obtient g ≤ h et donc h ≤ g. Enfin, m ≤ = z et h ≥ 1 + 31 + 1 = x. Finalement,
1 1 1 1 1 z+z+z
3
x x x
x ≤ h ≤ g ≤ m ≤ z.
Ce résultat préliminaire étant établi, puisque 0 < u0 < v0 < w0 , par récurrence, les suites u, v et w sont définies puis, pour tout naturel
n, on a un ≤ vn ≤ wn , et de plus u0 ≤ un ≤ un+1 ≤ wn+1 ≤ wn ≤ w0 . La suite u est croissante et majorée par w0 et donc converge. La
suite w est décroissante et minorée par u0 et donc converge. Enfin, puisque pour tout entier naturel n, vn = 3wn+1 − un − wn , la suite v
converge. Soient alors a, b et c les limites respectives des suites u, v et w. Puisque pour tout entier naturel n, on a 0 < u0 ≤ un ≤ vn ≤ wn ,
on a déjà par passage à la limite 0 < u0 ≤ a ≤ b ≤ c. Toujours par passage à la limite quand n tend vers +∞ :
31 1 1
a =
a+b+c 2bc = ab + ac
√ b = 2c − a
b = 3 abc ⇔ 2
b = ac ⇔ ⇔ (a = c et b = c) ou (a = 4c et b = −2c).
a2 − 5ac + 4c2 = 0
c = a+b+c a + b = 2c
3
b = −2c est impossible car b et c sont strictement positifs et donc, a = b = c. Les suites u, v et w convergent vers une limite commune.
∀n ∈ N∗ , 1 ≤ un ≤ n.
√
Supposons momentanément que la suite (un − n)n≥1 converge vers un réel `. Dans ce cas :
n n √ 1 √ ` 1 √
1+ = 1+ √ = 1+ n = 1+ n 1− √ +o √ = n + 1 − ` + o(1).
un n + ` + o(1) √` 1
√
1+ n +o n n n
D’autre part,
1130
√ √ 1 1/2 √
un+1 = n + 1 + ` + o(1) = n 1 + + ` + o(1) = n + ` + o(1),
n
√
et donc ` − (1 − `) = o(1) ou encore 2` − 1 = 0. Donc, si la suite (un − n)n≥1 converge vers un réel `, alors ` = 12 . Il reste à démontrer
√
que la suite (un − n)n≥1 converge. On note que pour tout entier naturel non nul,
1 1 1 √ 1 √
un+1 − un = (−u2n + un + n) = (1 + 4n + 1) − un un − (1 − 4n + 1) .
un un 2 2
√ √ √ √
Montrons par récurrence que pour n ≥ 1, 12 (1+ 4n − 3) ≤ un ≤ 21 (1+ 4n + 1). Posons vn = 12 (1+ 4n − 3) et wn = 12 (1+ 4n + 1).
√
Si n = 1, v1 = 1 ≤ u1 = 1 ≤ 12 (1 + 5) = w1 .
Soit n ≥ 1. Supposons que vn ≤ un ≤ wn . Alors,
2n n 2n
1+ √ ≤ un+1 = 1 + ≤ 1+ √ .
4n + 1 + 1 un 4n − 3 + 1
Mais, pour n ≥ 1,
1 √ 2n √ √ √
sgn( (1 + 4n + 5)−(1 + √ )) = sgn((1 + 4n + 5)(1 + 4n − 3) − 2(2n + 1 + 4n − 3))
2 4n − 3 + 1
√ √ √
= sgn( 4n + 5(1 + 4n − 3) − (4n + 1 + 4n − 3))
√ √
= sgn((4n + 5)(1 + 4n − 3)2 − (4n + 1 + 4n − 3)2 ) (par croissance de x 7→ x2 sur [0, +∞[)
√ √
= sgn((4n + 5)(4n − 2 + 2 4n − 3) − ((4n + 1)2 + 2(4n + 1) 4n − 3 + 4n − 3))
√ √
= sgn(−8 + 8 4n − 3) = sgn( 4n − 3 − 1) = sgn((4n − 3) − 1) = sgn(n − 1) = +
1 √ 1 √
∀n ∈ N∗ , (1 + 4n − 3) ≤ un ≤ (1 + 4n + 1),
2 2
(ce qui montre au passage que u est croissante).
Donc, pour n ≥ 1,
r r
1 3 √ √ 1 1 √
+ n − − n ≤ un − n ≤ + n+ − n,
2 4 2 4
ou encore, pour tout n ≥ 1,
1 3 1 √ 1 1 1
− q ≤ un − n ≤ + q .
2 4 n − 3 + √n 2 4 n + 1 + √n
4 4
1131
n n n
1
An = (I + J)n = I + ∑ Cnk J k = I + ( ∑ Cnk 2k−1 )J = I + 2 ( ∑ Cnk 2k − 1)J
k=1 k=1 k=0
1 1 1 3n + 1 3n − 1
= I + ((1 + 2)n − 1)J = I + (3n − 1)J =
2 2 2 3n − 1 3n + 1
Donc,
3n + 1 3n − 1
∀n ∈ N, un = et vn = .
2 2
2. Soit n ∈ N. un+1 + vn+1 = 3(un + vn ). Donc, la suite u + v est une suite géométrique de raison 3 et de premier terme
u0 + v0 = 1. On en déduit que
∀n ∈ N, un + vn = 3n (I).
De même, pour tout entier naturel n un+1 −vn+1 = un −vn . Donc, la suite u+v est une suite constante. Puisque u0 −v0 =
1, on en déduit que
∀n ∈ N, un − vn = 1 (II).
En additionnant et en retranchant (I) et (II), on obtient
3n + 1 3n − 1
∀n ∈ N, un = et vn = .
2 2
√ √
√ 1− 5 1+ 5
1 + x = x ⇔ 1 + x = x2 et x ≥ 0 ⇔ (x = ou x = ) et x ≥ 0
2 2
√
5+1
⇔x= .
2
√
5+1
Ainsi, si la suite (un ) converge, c’est vers le nombre α = 2 .
Pour x ≥ −1,
√ √
sgn( f (x) − α) = sgn( 1 + x − 1 + α) = sgn((1 + x) − (1 + α)) (par croissance de x 7→ x2 sur [0, +∞[)
= sgn(x − α).
Ainsi, les intervalles [−1, α[ et ]α, +∞[ sont stables par f . Donc, si −1 ≤ u0 < α, alors par récurrence ∀n ∈ N, −1 ≤
un < α et si u0 > α, alors par récurrence, ∀n ∈ N, un > α.
√
Soit x ≥ −1. Si x ∈ [−1, 0], 1 + x − x ≥ 0 et si x ≥ 0,
1132
√
sgn(g(x)) = sgn( 1 + x − x)
= sgn((1 + x) − x2 ) (par croissance de x 7→ x2 sur [0, +∞[)
√ √
5−1 1+ 5
= sgn(x + )(−x + − x) = sgn(α − x) (car ici x ≥ 0).
2 2
On en déduit que, si x ∈ [−1, α[, f (x) > x, et si x ∈]α, +∞[, f (x) < x. Mais alors, si −1 ≤ u0 < α, puisque ∀n ∈ N, −1 ≤
un < α, pour n entier naturel donné, on a
y=x
3 √
y= 1+x
2
1
u′0
u0
−1 1 α2 3 4
2. Si u0 > 0, alors puisque f est définie sur l’intervalle I =]0, +∞[ et que I est stable par f (∀x > 0, ln(1 + x) > ln 1 = 0),
la suite u est définie et est strictement positive. Si la suite u converge, sa limite ` est un réel positif ou nul. Par continuité
de f sur [0, +∞[ et donc en `,
Pour x > −1, posons g(x) = ln(1 + x) − x. g est définie et dérivable sur ] − 1, +∞[ et pour x > −1,
1 x
g0 (x) = −1 = − .
1+x 1+x
g0 est strictement positive sur ] − 1, 0[ et strictement négative sur ]0, +∞[. g est donc strictement croissante sur ] − 1, 0] et
strictement décroissante sur [0, +∞[. Par suite, si x ∈] − 1, 0[∪]0, +∞[, g(x) < 0. En particulier, pour x ∈] − 1, 0[∪]0, +∞[,
f (x) 6= x. Puisque f (0) = 0, f admet dans ] − 1, +∞[ un et un seul point fixe à savoir 0.
En résumé, si u0 > 0, la suite u est définie, strictement positive, et de plus, si la suite u converge, alors limn→+∞ un = 0.
Mais, pour n entier naturel donné,
1133
Donc, il existe un rang n0 tel que un0 ≤ −1 et la suite u n’est pas définie à partir d’un certain rang.
En résumé,
si u0 ∈]0, +∞[, la suite u est strictement décroissante, convergente et limn→+∞ un = 0,
si u0 = 0, la suite u est constante,
et si u0 ∈] − 1, 0[, la suite u n’est pas définie à partir d’un certain rang.
y=x
3
2 y = ln(1 + x)
1
u0 u′0
−1 1 2 3 4
−1
−2
−3
−4
3. Pour tout choix de u0 , u1 ∈ [−1, 1]. On supposera dorénavant que u0 ∈ [−1, 1]. Si u0 = 0, la suite u est constante. Si
u0 ∈ [−1, 0[, considérons la suite u0 définie par u00 = −u0 et ∀n ∈ N, u0n+1 = sin(u0n ). La fonction x 7→ sin x, il est clair
par récurrence que ∀n ∈ N, u0n = −un . On supposera dorénavant que u0 ∈]0, 1].
Puisque ]0, 1] ⊂]0, π2 ], on a sin]0, 1] ⊂]0, 1] et l’intervalle I =]0, 1] est stable par f . Ainsi, si u0 ∈]0, 1], alors, ∀n ∈ N, un ∈
]0, 1].
Pour x ∈ [0, 1], posons g(x) = sin x − x. g est dérivable sur [0, 1] et pour x ∈ [0, 1], g0 (x) = cos x − 1. g0 est strictement
négative sur ]0, 1] et donc strictement décroissante sur [0, 1]. On en déduit que pour x ∈]0, 1], g(x) < g(0) = 0.
Mais alors, pour n entier naturel donné, un+1 = sin(un ) < un . La suite u est ainsi strictement décroissante, minorée par
0 et donc converge vers ` ∈ [0, 1]. La fonction x 7→ sin x est continue sur [0, 1] et donc, ` est un point fixe de f . L’étude
de g montre que f a un et un seul point fixe dans [0, 1] à savoir 0. La suite u est donc convergente et limn→+∞ un = 0.
L’étude préliminaire montre la suite u converge vers 0 pour tout choix de u0 .
y=x
1
u0
−2 −1 1 2 3 4 5
y = sin
−1
4. Si u0 est un réel quelconque, u1 ∈ [−1, 1] ⊂ [− π2 , π2 ] puis u2 ∈ [0, 1]. On supposera dorénavant que u0 ∈ [0, 1].
On a cos([0, 1]) = [cos 1, cos 0] = [0, 504..., 1] ⊂ [0, 1]. Donc, la fonction x 7→ cos x laisse stable l’intervalle I = [0, 1]. On
en déduit que ∀n ∈ N, un ∈ [0, 1].
Pour x ∈ [0, 1], on pose g(x) = cos x − x. g est somme de deux focntions strictement décroissantes sur [0, 1] et est donc
strictement décroissante sur [0, 1]. De plus, g est continue sur [0, 1] et vérifie g(0) = cos 0 > 0 et g(1) = cos 1 − 1 < 0. g
s’annule donc une et une seule fois sur [0, 1] en un certain réel α. Ainsi, f admet sur [0, 1] un unique point fixe, à savoir
α. Puisque f est continue sur le segment [0, 1], on sait que si la suite u converge, c’est vers α.
La fonction f : x 7→ cos x est dérivable sur [0, 1] et pour x ∈ [0, 1],
1134
L’inégalité des accroissements finis montre alors que ∀(x, y) ∈ [0, 1]2 , | cos x − cos y| ≤ sin 1|x − y|. Pour n entier naturel
donné, on a alors
y=x
1
u0 α
−1 1 2 3 4
y = cos x
−1
5. Si u0 est un réel quelconque, alors ∀n ∈ N∗ , un ∈ [−1, 1]. On supposera sans perte de généralité que u0 ∈ [−1, 1]. Si
u0 = 0, la suite u est constante et d’autre part, l’étude du cas u0 ∈ [−1, 0[ se ramème, comme en 3), à l’étude du cas
u0 ∈]0, 1]. On supposera dorénavant que u0 ∈]0, 1].
Si x ∈]0, 1], alors 2x ∈]0, 2] ⊂]0, π[ et donc sin(2x) ∈]0, 1]. L’intervalle I =]0, 1] est donc stable par la fonction f : x 7→
sin(2x). On en déduit que ∀n ∈ N, un ∈]0, 1].
Pour x ∈ [0, 1], posons g(x) = sin(2x) − x. g est dérivable sur [0, 1] et pour x ∈ [0, 1], g0 (x) = 2 cos(2x) − 1. g est donc
strictement croissante sur [0, π4 ] et strictement décroissante sur [ π4 , 1]. On en déduit que si x ∈]0, π4 ], g(x) > g(0) = 0.
D’autre part, g est continue et strictement décroissante sur [ π4 , 1] et vérifie g( π4 ) = 1 − π4 > 0 et g(1) = sin 2 − 1 < 0. g
s’annule donc une et une seule fois en un certain réel α ∈] π4 , 1[.
En résumé, g s’annule une et une seule fois sur ]0, 1] en un certain réel α ∈] π4 , 1[, g est strictement positive sur ]0, α[ et
strictement négative sur ]α, 1].
Supposons que u0 ∈]0, π4 [ et montrons par l’absurde que ∃n0 ∈ N/ un0 ∈ [ π4 , 1]. Dans le cas contraire, tous les un sont
dans ]0, π4 [. Mais alors, pour tout entier naturel n,
1135
y=x
1 y = sin(2x)
−α α u0
−2 −1 1 2 3 u′0 4
−1
6. Pour x ∈ R,
x2 − 2x + 2 = x ⇔ x2 − 3x + 2 = 0 ⇔ (x − 1)(x − 2) = 0 ⇔ x = 1 ou x = 2.
Donc, si la suite u converge, ce ne peut être que vers 1 ou 2.
Pour n ∈ N,
y = x2 − 2x + 2
y=x
−1 u′′′
0 u′′0 1 u′0 2 u0 3 4
1136
Correction de l’exercice 1599 N
1. Pour x ∈ 0, π2 , posons f (x) = sin x. On a f 0, π2 =]0, 1] ⊂ 0, π2 . Donc, puisque u0 ∈ 0, π2 , on en déduit que
∀n ∈ N, un ∈ 0, π2 . Il est connu que ∀x ∈ 0, π2 , sin x < x et de plus, pour x ∈ 0, π2 , sin x = x ⇔ x = 0. La suite u est à
valeurs dans 0, π2 et donc ∀n ∈N, un+1 = sin(un ) < un . La suite u est donc strictement
décroissante et, étant minorée
par 0, converge vers un réel ` de 0, π2 qui vérifie ( f étant continue sur le segment 0, π2 ) f (`) = ` ou encore ` = 0. En
résumé,
α
u3
uαn+1 − uαn = (sin un )α − uαn = un − n + o(u3n ) − uαn
n→+∞ 6
α !
u2n u2
α
= un 1 − + o(un ) − 1 = uαn −α n + o(u2n )
2
6 6
uα+2
= −α n
+ o(uα+2
n )
6
Pour α = −2 on a donc
1 1 1
− = + o(1).
u2n+1 2
un 3
D’après le lemme de C ESARO, 1
n ∑n−1
k=0
1
u2k+1
− u12 = 1
3 + o(1) ou encore 1
n
1
u2n
− u12 = 1
3 + o(1) ou enfin,
k 0
1
= n
u2n n→+∞ 3
+ u12 + o(n) = n
+ o(n) ∼ n
.
0 n→+∞ 3 n→+∞ 3
un ∼ 1.
n→+∞ n
1137
2 (k−1)(k+1)
Remarquons d’abord que 1 − k12 = 1−k k2
= k.k . En écrivant les fractions de un sous la cette forme, l’écriture va se simplifier
radicalement :
(2 − 1)(2 + 1) (3 − 1)(3 + 1) (k − 1)(k + 1) (k)(k + 2) (n − 1)(n + 1)
un = ··· ···
2.2 3.3 k.k (k + 1).(k + 1) n.n
Tous les termes des numérateurs se retrouvent au dénominateur (et vice-versa), sauf aux extrémités. D’où :
1 n+1
un = .
2 n
1
Donc (un ) tends vers 2 lorsque n tend vers +∞.
1. 0.
2. 1.
3. 7/30.
4. 1/2.
5. 1.
6. −3/2.
7. 1.
8. 3.
9. 1 ; 2.
10. 3/4.
11. 0.
12. 0.
13. 1/3.
1.
2
1 u2n + a
u2n+1 − a = −a
4 un
1
= 2 (u4n − 2au2n + a2 )
4un
1 (u2n − a)2
=
4 u2n
2. Il est clair que pour n > 0 on a un > 0. D’après l’égalité précédente pour n > 0, u2n+1 − a > 0 et comme un+1 est positif
√
alors un+1 > a.
√
Soit n > 1. Calculons le quotient de un+1 par un : uun+1n
= 1
2 1 + a
u2 or ua2 6 1 car un > a. Donc uun+1
n
6 1 et donc
n n
un+1 6 un . La suite (un )n>1 est donc décroissante.
√
3. La suite (un )n>1 est décroissante et minorée par a donc elle converge vers une limite ` > 0. D’après la relation
1 a
un+1 = un +
2 un
1138
Donc
√
√ √ 1 un + a 2
un+1 − a = (un − a)2 √
4(un+1 + a) un
√ 2
√ 1 a
6 (un − a)2 √ 1+
4(2 a) un
√ 1
6 (un − a)2 √
2 a
√
5. Par récurrence pour n = 1, u1 − a 6 k. Si la proposition est vraie rang n, alors
√ 1 √
un+1 − a 6 √ (un − a)2
2 a
2n−1 !2
1 √ 2 k
6 √ (2 a) √
2 a 2 a
2n
√ k
62 a √
2 a
√ √
6. Soit u0 = 3, alors u1 = 12 (3 + 10 = 3, 166 . . .. Comme 3 6 10 6 u1 donc u1 − 10 ≤ 0.166 . . .. Nous pouvons choisir
3 )√
k = 0, 17. Pour que l’erreur un − a soit inférieure à 10−8 il suffit de calculer le terme u4 car alors l’erreur (calculée
−10
√ la formule de la question précédente) est inférieure à 1, 53 × 10 . Nous obtenons u4 = 3, 16227766 . . . Bilan
par
10 = 3, 16227766 . . . avec une précision de 8 chiffres après la virgule. Le nombre de chiffres exacts double à chaque
itération, avec u5 nous aurions (au moins) 16 chiffres exacts, et avec u6 au moins 32. . .
1 1 1 1 1 1 2
vn+1 − vn = un+1 − un + − = + − = ( − 1).
(n + 1)! n! (n + 1)! (n + 1)! n! n! n
Donc à partir de n ≥ 2, la suite (vn ) est strictement décroissante.
2. Comme un ≤ vn ≤ v2 , alors (un ) est une suite croissante et majorée. Donc elle converge vers ` ∈ R. De même vn ≥
un ≥ u0 , donc (vn ) est une suite décroissante et minorée. Donc elle converge vers `0 ∈ R. De plus vn − un = n!
1
. Et donc
0
(vn − un ) tend vers 0 ce qui prouve que ` = ` .
p
3. Supposons que ` ∈ Q, nous écrivons alors ` = q avec p, q ∈ N. Nous obtenons pour n ≥ 2 :
p
un ≤ ≤ vn .
q
p
Ecrivons cette égalité pour n = q : uq ≤ q ≤ vq et multiplions par q! : q!uq ≤ q! qp ≤ q!vq . Dans cette double inégalité
1
toutes les termes sont des entiers ! De plus vq = uq + q! donc :
p
q!uq ≤ q! ≤ q!uq + 1.
q
Donc l’entier q! qp est égal à l’entier q!uq ou à q!uq + 1 = q!vq . Nous obtenons que ` = qp est égal à uq ou à vq . Supposons
par exemple que ` = uq , comme la suite (un ) est strictement croissante alors uq < uq+1 < · · · < `, ce qui aboutit à une
contradiction. Le même raisonnement s’applique en supposant ` = vq car la suite (vn ) est strictement décroissante. Pour
conclure nous avons montré que ` n’est pas un nombre rationnel.
1. Si u0 6 u1 alors comme f est croissante f (u0 ) 6 f (u1 ) donc u1 6 u2 , ensuite f (u1 ) 6 f (u2 ) soit u2 6 u3 ,... Par récur-
rence on montre que (un ) est décroissante. Comme elle est minorée par a alors elle converge. Si u0 6 u1 alors la suite
(un ) est croissante et majorée par b donc converge.
Notons ` la limite de (un )n . Comme f est continue alors ( f (un )) tend vers f (`). De plus la limite de (un+1 )n est aussi `.
En passant à la limite dans l’expression un+1 = f (un ) nous obtenons l’égalité ` = f (`).
1139
x+3 est continue et dérivable sur l’intervalle [0, 4] et f ([0, 4]) ⊂ [0, 4]. La fonction f
2. La fonction f définie par f (x) = 4x+5
est croissante (calculez sa dérivée). Comme u0 = 4 et u1 = 3 alors (un ) est décroissante. Calculons la valeur de sa limite
`. ` est solution de l’équation f (x) = x soit 4x + 5 = x(x + 3). Comme
√
un > 0 pour tout n alors ` > 0. La seule solution
positive de l’équation du second degré 4x + 5 = x(x + 3) est ` = 1+2 21 = 2, 7912 . . .
3. Si f est décroissante alors f ◦ f est croissante (car x 6 y ⇒ f (x) > f (y) ⇒ f ◦ f (x) 6 f ◦ f (y)). Nous appliquons la
première question avec la fonction f ◦ f . La suite (u0 , u2 = f ◦ f (u0 ), u4 = f ◦ f (u2 ), . . .) est monotone et convergente.
De même pour la suite (u1 , u3 = f ◦ f (u1 ), u5 = f ◦ f (u3 ), . . .).
4. La fonction f définie par f (x) = (1 − x)2 est continue et dérivable de [0, 1] dans [0, 1]. Elle est décroissante sur cet
intervalle. Nous avons u0 = 12 , u1 = 14 , u2 = 16
9
, u3 = 0, 19 . . .,... Donc la suite (u2n ) est croissante, nous savons qu’elle
converge et notons ` sa limite. La suite (u2n+1 ) et décroissante, notons `0 sa limite. Les limites ` et `0 sont des solutions
de l’équation f ◦ f (x) = x. Cette équation s’écrit (1 − f (x))2 = x, ou encore (1 − (1 − x)2 )2 = x soit x2 (2 − x)2 = x. Il y
a deux solutions évidentes 0 et 1. Nous factorisons
√
le polynôme x2 (2 − x) √
2 − x en x(x − 1)(x − λ )(x − µ) avec λ et µ les
sont donc {0, 1, λ , µ}. Comme (u2n ) est croissante et que u0 = 21 alors (u2n ) converge vers ` = 1 qui est le seul point
fixe de [0, 1] supérieur à 21 . Comme (u2n+1 ) est décroissante et que u1 = 14 alors (u2n+1 ) converge vers `0 = 0 qui est le
seul point fixe de [0, 1] inférieur à 41 .
⇔ 0 6 a2 − 2ab + b2
ce qui est toujours vrai car a2 − 2ab + b2 = (a − b)2 est un carré parfait. On a donc bien l’inégalité voulue.
2. Quitte à échanger a et b (ce qui ne change pas les moyennes arithmétique et géométrique, et qui préserve le fait d’être
compris entre a et b), on peut supposer que a 6 b. Alors en ajoutant les deux inégalités
` + `0
`0 = .
2
Un petit calcul avec l’une ou l’autre de ces égalités implique ` = `0 .
1140
Il y a une autre méthode un peu plus longue mais toute aussi valable.
Définition Deux suites (un ) et (vn ) sont dites adjacentes si
1. un 6 vn ,
2. (un ) est croissante et (vn ) est décroissante,
3. lim(un − vn ) = 0.
Alors, on a le théorème suivant :
Théorème : Si (un ) et (vn ) sont deux suites adjacentes, elles sont toutes les deux convergentes et ont la même limite.
Pour appliquer ce théorème, vu qu’on sait déjà que (un ) et (vn ) vérifient les points 1 et 2 de la définition, il suffit de démontrer que
lim(un − vn ) = 0. On a d’abord que vn − un > 0. Or, d’après (a)
vn − un
vn+1 − un+1 ≤vn+1 − un = .
2
Donc, si on note wn = vn − un , on a que 0 6 wn+1 6 wn /2. Donc, on peut démontrer (par récurrence) que 0 6 wn ≤ w2n0 , ce qui implique
que limn→∞ wn = 0. Donc vn − un tend vers 0, et ceci termine de démontrer que les deux suites (un ) et (vn ) sont convergentes et ont
même limite en utilisant le théorème sur les suites adjacentes.
1 − xn+1
fn (x) = − 2.
1−x
1 1 − ( 12 )n+1 1
fn ( ) = − 2 = − n < 0.
2 1 − 12 2
1
6 ` < an .
2
Appliquons fn (qui est strictement croissante) à cette inégalité :
1
fn 6 fn (`) < fn (an ),
2
qui s’écrit aussi :
1
− 6 fn (`) < 0,
2n
1141
et ceci quelque soit n > 1. La suite ( fn (`))n converge donc vers 0 (théorème des “gendarmes”). Mais nous savons aussi
que
1 − `n+1
fn (`) = − 2;
1−`
1
donc ( fn (`))n converge vers 1−` − 2 car (`n )n converge vers 0. Donc
1 1
− 2 = 0, d’où ` = .
1−` 2
√ √ √ √ √ √ 1 1
(1 + n)− n = e− n ln( n)−1+o(1) ∼ e− n ln( n)−1 = √ √ .
e n n
7.
1 1 1 1 1 ln n
ln(cos )(ln sin ) ∼ (cos − 1) ln( ) ∼ (− 2 )(− ln n) = 2 .
n n n n 2n 2n
8. (Arctan n)3/5 = ( π2 − Arctan 1n )3/5 = ( π2 )3/5 (1 − π2 ( 1n + o( 1n )))3/5 = ( π2 )3/5 (1 − 5nπ
6
+ o( n1 )), et donc
π π 6 1 π 6
( )3/5 − (Arctan n)3/5 = ( )3/5 (1 − 1 + + o( )) ∼ ( )3/5
2 2 5nπ n 2 5nπ
q
(−1)n (−1)n (−1)n
9. Tout d’abord, pour n ≥ 1, √n = √1n ≤ 1, et donc 1 + √n ≥ 0, puis 1 + √n − 1 existe. Ensuite, quand n tend
vers +∞,
s
(−1)n (−1)n
1+ √ −1 ∼ √ .
n 2 n
1 n 1 n−2 k!
∑ k! = 1 + + ∑ .
n! k=0 n k=0 n!
Mais, pour 0 ≤ k ≤ n − 2, k!
n! = 1
n(n−1)...(k+1)
≤ 1
n(n−1)
(le produit contenant au moins les deux premiers facteurs. Par suite,
n−2
k! n−2
0≤ ∑ n! ≤ n(n − 1) .
k=0
n
∑ k! ∼ n!.
k=0
1142
Correction de l’exercice 1633 N
1. Soit ε > 0.
Les suites u et v sont équivalentes et la suite v est strictement positive. Donc, il existe un rang n0 tel que, pour n ≥ n0 ,
|un − vn | < ε2 vn . Soit n > n0 .
Un
− 1 = |Un −Vn | ≤ 1
n
Vn Vn Vn ∑ |uk − vk |
k=0
1 n0 ε n
≤ ( ∑ |uk − vk | + ∑ vk )
Vn k=0 2 k=n +1
0
1 n0 ε 1 n0 ε
≤ ( ∑ |uk − vk | + Vn ) = ∑ |uk − vk | +
Vn k=0 2 Vn k=0 2
2 n 1 1 (−1)n n(ln(n + 1) − ln n)
n(un + un+1 − ) = 1 + − 2 + n(−1)n ( − )= + o(1)
n n+1 ln n ln(n + 1) ln n ln(n + 1)
(−1)n n ln(1 + 1/n) (−1)n (1 + o(1))
= + o(1) = + o(1) = o(1).
ln n ln(n + 1) ln n ln(n + 1)
(−1)n
Donc, n(un + un+1 − 2n ) = o(1), ou encore un + un+1 = n2 + o( n1 ), ou enfin, un + un+1 ∼ 2n . Pourtant, un est équivalent à ln n et pas du
tout à n1 (|nun | = lnnn → +∞).
1143
Supposons maintenant que un + u2n ∼ 3
2n et montrons que un ∼ 1n .
On pose vn = un − 1n . Il s’agit maintenant de montrer que vn = o( 1n ) sous l’hypothèse vn + v2n = o( n1 ).
Soit ε > 0. Il existe n0 ∈ N tel que, pour n ≥ n0 , n|vn + v2n | < ε4 .
Soient n ≥ n0 et p ∈ N.
p
|vn | = |vn + v2n − v2n − v4n + ... + (−1) p (v2 p n + v2 p+1 n ) + (−1) p+1 v2 p+1 n | ≤ ∑ |v2 n + v2
k k+1 n | + |v2 p+1 n |
k=0
ε 1 − p+1
1
ε p 1
∑ 2k n + |v2p+1 n | = 4n 1 −2 1 + |v2p+1 n |
4 k=0 2
ε
≤ + |v2 p+1 n |
2n
Maintenant, la suite u tend vers 0, et il en est de même de la suite v. Par suite, pour chaque n ≥ n0 , il est possible de choisir p tel que
|v2 p+1 n | < 2n
ε
.
En résumé, si n est un entier donné supérieur ou égal à n0 , n|vn | < ε
2 + ε2 = ε. On a montré que
1 1 1
vn = − = + o(1).
u2n+1 u2n 3
1 n−1 1 n−1 1 1 1 1 1
∑ vk = ∑ ( 2 − 2 ) = ( 2 − 2 ).
n k=0 n k=0 uk+1 uk n un u0
1144
Correction de l’exercice 1649 N
L’équation caractéristique est :
r2 − r − 1 = 0
√ √
1− 5 1+ 5
dont les solution sont λ = 2 et µ = 2 . Donc un est de la forme
un = αλ n + β µ n
1
un = √ µ n+1 − λ n+1 .
5
un = α2n + β 1n = α2n + β
Or la suite (2n )n tend vers +∞. Donc si (un )n est bornée alors α = 0. Donc (un )n est la suite constante égale à β . Réciproquement toute
suite constante qui vérifie un = β pour n ∈ N vérifie bien la relation de récurrence un+2 = 3un+1 − 2un . Donc les suites cherchées sont
les suites constantes.
n2
4 − n + 8 (1 − (−1) ).
3 n
1. un =
n−1 n 2n
2. un = 3 +aj +bj .
(k) p
1. un = ∑kp=0 Ck (−1)k−p un+p .
2.
1.
√ √ n √ √ n
2. 6Tn = 3 + 6 5 + 2 6 + 3 − 6 5 − 2 6 .
1145
Correction de l’exercice 1661 N
4z −4z−3 = 0. Ses solutions sont − 2 et 2 . Les suites cherchées sont les suites de la forme
2 1 3
1. L’équation
caractéristique est
n n
(un ) = λ − 12 + µ 23 où λ et µ sont deux réels (ou deux complexes si on cherche toutes les suites complexes).
λ + µ = u0
Si u0 et u1 sont les deux premiers termes de la suite u, λ et µ sont les solutions du système et donc
− λ2 + 3µ
2 = u1
λ = 4 (3u0 − 2u1 ) et µ = 4 (u0 + 2u1 ).
1 1
n
3 n
∀n ∈ N, un = 41 (3u0 − 2u1 ) − 12 + 14 (u0 + 2u1 ) 2 .
2n (1 + (−1) )u0 + 2 × 2n (1 − (−1) )u1
1 1 1 1 n 1 n
2. Clairement u2n = 4n u0 et u2n+1 = 4n u1 et donc un = 2 .
∀n ∈ N, un = 1
2n+1
((1 + (−1)n )u0 + 2(1 − (−1)n )u1 ).
n n
3. Les solutions de l’équation homogène associée sont les suites de la forme λ − 21 + µ 32 . Une solution particu-
que 4a =4a
lière de l’équation proposée est une constante a telle + 3a + 12 et donc a = −4. Les solutions de l’équa-
1 n
3 n
tion proposée sont donc les suites de la forme −4 + λ − 2 + µ 2 où λ et µ sont les solutions du système
λ + µ = 4 + u0
et donc λ = 41 (4 + 3u0 − 2u1 ) et µ = 14 (12 + u0 + 2u1 ).
− λ2 + 3µ
2 = 4 + u1
n
3 n
∀n ∈ N, un = −4 + 41 (4 + 3u0 − 2u1 ) − 12 + 41 (12 + u0 + 2u1 ) 2 .
√ n √ n
4. La suite v = 1
u est solution de la récurrence 2vn+2 = vn+1 −vn et donc, (vn ) est de la forme λ 1+i4 7 + µ 1−i4 7
√ n
1
√ n
et donc un = 1+i 7
.
λ 4 +µ 1−i4 7
5. Les solutions de l’équation homogène associée sont les suites de la forme (λ + µ2n ). 1 est racine simple de l’équation
caractéristique et donc il existe une solution particulière de l’équation proposée de la forme un = an4 + bn3 + cn2 + dn.
Pour n ≥ 2, on a
un − 3un−1 + 2un−2 = (an4 + bn3 + cn2 + dn) − 3(a(n − 1)4 + b(n − 1)3 + c(n − 1)2 + d(n − 1))
+ 2(a(n − 2)4 + b(n − 2)3 + c(n − 2)2 + d(n − 2))
= a(n4 − 3(n − 1)4 + 2(n − 2)4 ) + b(n3 − 3(n − 1)3 + 2(n − 2)3 )
+ c(n2 − 3(n − 1)2 + 2(n − 2)2 ) + d(n − 3(n − 1) + 2(n − 2))
= a(−4n3 + 30n2 − 52n + 29) + b(−3n2 + 15n − 13) + c(−2n + 5) + d(−1)
= n3 (−4a) + n2 (30a − 3b) + n(−52a + 15b − 2c) + 29a − 13b + 5c − d.
1146
un+4 − 2un+3 + 2un+2 − 2un+1 + un = a((n + 4)7 − 2(n + 3)7 + 2(n + 2)7 − 2(n + 1)7 + n7 )
+ b((n + 4)6 − 2(n + 3)6 + 2(n + 2)6 − 2(n + 1)6 + n6 )
+ c((n + 4)5 − 2(n + 3)5 + 2(n + 2)5 − 2(n + 1)5 + n5 )
+ d((n + 4)4 − 2(n + 3)4 + 2(n + 2)4 − 2(n + 1)4 + n4 )
+ e((n + 4)3 − 2(n + 3)3 + 2(n + 2)3 − 2(n + 1)3 + n3 )
+ f ((n + 4)2 − 2(n + 3)2 + 2(n + 2)2 − 2(n + 1)2 + n2 )
= a(84n5 + 840n4 + 4340n3 + 12600n2 + 19348n + 12264)
+ b(60n4 + 480n3 + 1860n2 + 3600n + 2764)
+ c(40n3 + 240n2 + 620n + 600) + d(24n2 + 96n + 124) + e(12n + 24) + 4 f
= n5 (84a) + n4 (840a + 60b) + n3 (4340a + 480b + 40c) + n2 (12600a + 1860b + 240c + 24d)
+ n(19348a + 3600b + 620c + 96d + 12e) + (12264a + 2764b + 600c + 124d + 24e + 4 f )
1
u est solution si et seulement si 84a = 1 et donc a = 84 , puis 840a+60b = 0 et donc b = − 16 , puis 4340a+480b+40c = 0
et donc c = 24 , puis 12600a + 1860b + 240c + 24d = 0 et donc d = − 12
17 5
puis 19348a + 3600b + 620c + 96d + 12e = 0
et donc e = − 24 puis 12264a + 2764b + 600c + 124d + 24e + 4 f = 0 et donc f = 12
59 1
. La solution générale de l’équation
avec second membre est donc :
1
∀n ∈ N, un = (2n7 − 28n6 + 119n5 − 70n4 − 413n3 + 14n2 ) + α + β n + γin + δ (−i)n , (α, β , γ, δ ) ∈ C4 .
168
1. Soit n ∈ N∗ .
n 1 n k + 1 ∏nk=1 (k + 1) (n + 1)!
∏ (1 + k ) = ∏ =
∏nk=1 k
= = n+1
k=1 k=1 k n!
2. Soit a ∈]0, π[ et n ∈ N∗ . Alors, pour tout naturel non nul k, on a 0 < 2ak ≤ 2a < π2 et donc sin 2ak 6= 0.
On sait alors que pour tout réel x, sin(2x) = 2 sin x cos x. Par suite, pour tout naturel k,
a 2k a a sin(a/2k−1 )
sin(2. ) = 2 sin et donc cos = .
2k cos 2k 2k 2 sin(a/2k )
Mais alors,
Ainsi, pour k ∈ {1, ..., n − 1}, uk+1 ≤ 21 uk et donc, immédiatement par récurrence,
1 1 n 1
uk ≤ u1 = k−1 = k−1 .
2k−1 2 n 2
En tenant compte de u0 = 1, on a alors pour n ∈ N∗ ,
1147
1 n n
1 1 − 21n 1 1
(1 + )n = ∑ uk ≤ 1 + ∑ k−1 = 1 + = 1 + 2(1 − n ) = 3 − n−1 < 3.
n k=0 k=1 2 1 − 1
2
2 2
E(x) + E(2x) + ... + E(nx) (x − 1) + (2x − 1) + ... + (nx − 1) n(n + 1)x/2 − n (n + 1)x 1
> = = − .
n2 n2 n2 2n n
Finalement, pour tout naturel non nul,
E(x)+E(2x)+...+E(nx)
∀x ∈ R, limn→+∞ n2
= 2x .
1. Soit ε > 0. Il existe un rang n0 tel que, si n ≥ n0 alors |un − `| < ε2 . Soit n un entier naturel strictement supérieur à n0 .
1 n 1 n
|vn − `| = ∑ uk − ` = ∑ (u k − `)
n + 1 k=0 n + 1 k=0
1 n
1 n0 1 n
≤ ∑ |uk − `| = ∑ |uk − `| + ∑ |u − `|
n + 1 k=0 n + 1 k=0 n + 1 k=n +1 k
0
1 n0 1 n
ε 1 n0 1 n
ε
≤ ∑ |uk − `| + ∑ ≤ ∑ |uk − `| + ∑
n + 1 k=0 n + 1 k=n +1 2 n + 1 k=0 n + 1 k=0 2
0
n0
1 ε
= ∑ |uk − `| + 2
n + 1 k=0
Maintenant, ∑nk=00
|uk − `| est une expression constante quand n varie et donc, limn→+∞ n+1 1 n0
∑k=0 |uk − `| = 0. Par suite,
n0
il existe un entier n1 ≥ n0 tel que pour n ≥ n1 , n+1 ∑k=0 |uk − `| < 2 . Pour n ≥ n1 , on a alors |vn − `| < ε2 + ε2 = ε. On a
1 ε
montré que ∀ε > 0, ∃n1 ∈ N/ (∀n ∈ N)(n ≥ n1 ⇒ |vn − `| < ε). La suite (vn ) est donc convergente et limn→+∞ vn = `.
La réciproque est fausse. Pour n dans N, posons un = (−1)n . La suite (un ) est divergente. D’autre part, pour n dans N,
∑nk=0 (−1)k vaut 0 ou 1 suivant la parité de n et donc, dans tous les cas, |vn | ≤ n+1
1
. Par suite, la suite (vn ) converge et
limn→+∞ vn = 0.
2. Si u est bornée, il existe un réel M tel que, pour tout naturel n, |un | ≤ M. Pour n entier naturel donné, on a alors
n n
1 1 1
|vn | ≤ ∑ |uk | ≤ ∑ M= (n + 1)M = M.
n + 1 k=0 n + 1 k=0 n+1
La suite v est donc bornée.
Si la suite u est bornée alors la suite v est bornée.
1148
p si n = 2p, p ∈ N
La réciproque est fausse. Soit u la suite définie par : ∀n ∈ N, un = (−1)n E n
= . u n’est
2 −p si n = 2p + 1, p ∈ N
pas bornée car la suite extraite (u2p ) tend vers +∞ quand p tend vers +∞. Mais, si n est impair, vn = 0, et si n est pair,
1
vn = n+1 × un = 2(n+1)
n
, et dans tous les cas |vn | ≤ n+1
1 n
2 ≤ n+1 2 = 2 et la suite v est bornée.
1 n+1 1
!
1 n+1 1 n
1 n+1 n
vn+1 − vn = ∑ uk − n + 1 ∑ uk = (n + 1)(n + 2) (n + 1) ∑ uk − (n + 2) ∑ uk
n + 2 k=0 k=0 k=0 k=0
!
n n
1 1
= (n + 1)un+1 − ∑ uk = ∑ (un+1 − uk ) ≥ 0.
(n + 1)(n + 2) k=0 (n + 1)(n + 2) k=0
Soit un ce nombre. Puisque fn (0) = −1 < 0 et que fn (1) = 1 > 0, par stricte croissance de fn sur [0, +∞[, on a :
∀n ∈ N, 0 < un < 1.
et donc fn+1 (un ) < fn+1 (un+1 ) puis, par stricte croissance de fn+1 sur R+ , on obtient :
∀n ∈ N, un < un+1 .
La suite u est bornée et strictement croissante. Donc, la suite u converge vers un réel `, élément de [0, 1].
quand n tend vers vers +∞, on obtient 1 − ` ≤ 0 ce qui est en contradiction avec 0 ≤ ` < 1. Donc, ` = 1.
1 1
0 < ln(nk + 1) − ln(nk ) = ln(1 + )<
nk nk
(d’après l’inégalité classique ln(1 + x) < x pour x > 0, obtenue par exemple par l’étude de la fonction f : x 7→ ln(1 + x) − x). Donc,
1
0 ≤ θ + 2kπ − ln(nk ) < ln(nk + 1) − ln(nk ) < ,
nk
puis
1149
θ + 2kπ − ln(nk ) θ + 2kπ + ln(nk )
| sin(θ ) − sin(ln(nk ))| = 2| sin( ) cos( )|
2 2
θ + 2kπ − ln(nk )
≤ 2 = |θ + 2kπ − ln(nk )| < 1 .
2 nk
√
3 π
f (α) = supn∈N (| sin(nα)|) ≥ sin α ≥ = f ( ).
2 3
Si α est dans ]0, π3 ]. Soit n0 l’entier naturel tel que (n0 − 1)α < π
3 ≤ n0 α (n0 existe car la suite (nα)n∈N est strictement croissante).
Alors,
π π π π 2π
≤ n0 α = (n0 − 1)α + α < + α ≤ + = .
3 3 3 3 3
Mais alors,
√
3 π
f (α) = supn∈N (| sin(nα)|) ≥ | sin(n0 α)| ≥ = f ( ).
2 3
Si α est dans [ 2π
3 , π[, on note que
π
f (α) = supn∈N (| sin(nα)|) = supn∈N (| sin(n(π − α)|) = f (π − α) ≥ f ( ),
3
n+1 n
1 1 1
∑ k(k + 1)(k + 2) = ∑ k(k + 1)(k + 2) + (n + 1)(n + 2)(n + 3)
k=1 k=1
n(n + 3) 1
= + (par hypothèse de récurrence)
4(n + 1)(n + 2) (n + 1)(n + 2)(n + 3)
n(n + 3)2 + 4 n3 + 6n2 + 9n + 4
= =
4(n + 1)(n + 2)(n + 3) 4(n + 1)(n + 2)(n + 3)
(n + 1)(n2 + 5n + 4) (n + 1)(n + 4)
= =
4(n + 1)(n + 2)(n + 3) 4(n + 2)(n + 3)
On a montré par récurrence que :
1150
n(n+3)
∀n ≥ 1, ∑nk=1 1
k(k+1)(k+2)
= 4(n+1)(n+2)
.
n n n n n+1
1 1 1 1 1 1 1
∑ k(k + 1)(k + 2) = 2 ( ∑ k(k + 1) − ∑ (k + 1)(k + 2) ) = 2 ( ∑ k(k + 1) − ∑ k(k + 1) )
k=1 k=1 k=1 k=1 k=2
1 1 1 n2 + 3n n(n + 3)
= − = =
2 2 (n + 1)(n + 2) 4(n + 1)(n + 2) 4(n + 1)(n + 2)
n(n+1) 1×(1+1)
1. Montrons par récurrence que : ∀n ≥ 1, ∑nk=1 k = 2 . Pour n = 1, ∑1k=1 k = 1 = 2 . Soit n ≥ 1. Supposons que
n(n+1) (n+1)(n+2)
∑nk=1 k = 2 et montrons que ∑n+1 k=1 k = 2 .
n+1 n
n(n + 1)
∑ k = ∑ k + (n + 1) = 2
+ (n + 1) (par hypothèse de récurrence)
k=1 k=1
n (n + 1)(n + 2)
= (n + 1)( + 1) =
2 2
On a montré par récurrence que :
n(n+1)
∀n ≥ 1, ∑nk=1 k = 2 .
1 + 2 + 3 + ... + (n − 1) + n = S
n + (n − 1) + (n − 2) + ... + 2 + 1 = S
et en additionnant (verticalement), on obtient 2S = (n + 1) + (n + 1) + . . . + (n + 1) = n(n + 1) d’où le résultat. La
même démonstration s’écrit avec le symbole sigma :
n n n n
2S = ∑ k + ∑ (n + 1 − k) = ∑ (k + n + 1 − k) = ∑ (n + 1) = n(n + 1).
k=1 k=1 k=1 k=1
3ème demonstration. On compte le nombre de points d’un rectangle ayant n points de large et n + 1 points de long. Il
y en a n(n + 1). Ce rectangle se décompose en deux triangles isocèles contenant chacun 1 + 2 + ... + n points. D’où
le résultat.
∗ ∗ ∗ ... ... ∗
.. ..
∗ ∗ . .
∗ ∗ ∗
.. .. .. ..
. . . .
∗ ∗ ∗
.. ..
. . ∗ ∗
∗ ... ... ∗ ∗ ∗
4ème démonstration. Dans le triangle de PASCAL, on sait que pour n et p entiers naturels donnés,
p p+1 p+1
Cn +Cn = Cn+1 .
Donc, pour n ≥ 2 (le résultat est clair pour n = 1),
n
n n(n + 1)
1 + 2 + ... + n = 1 + ∑ Ck1 = 1 + ∑ 2
Ck+1 −Ck2 = 1 + (Cn+1
2
− 1) = .
k=2 k=2 2
1151
2. Pour k ≥ 1, (k + 1)3 − k3 = 3k2 + 3k + 1. Donc, pour n ≥ 1 :
n n n n
3 ∑ k2 + 3 ∑ k + ∑ 1 = ∑ ((k + 1)3 − k3 ) = (n + 1)3 − 1.
k=1 k=1 k=1 k=1
D’où,
n
1 n(n + 1) 1 1
∑ k2 = (n + 1)3 − 1 − 3 − n = (2(n + 1)3 − 3n(n + 1) − 2(n + 1)) = (n + 1)(2n2 + n),
k=1 3 2 6 6
et donc
n(n+1)(2n+1)
∀n ≥ 1, ∑nk=1 k2 = 6 .
n
1 1
∑ k3 = 4 ((n + 1)4 − 1 − n(n + 1)(2n + 1) − 2n(n + 1) − n) = 4 ((n + 1)4 − (n + 1)(n(2n + 1) + 2n + 1)
k=1
1 (n + 1)2 ((n + 1)2 − (2n + 1)) n2 (n + 1)2
= ((n + 1)4 − (n + 1)2 (2n + 1)) = =
4 4 4
n2 (n+1)2 2
∀n ≥ 1, ∑nk=1 k3 = 4 = ∑nk=1 k .
n
1 5 5 5
∑ k4 = 5 ((n + 1)5 − 1 − 2 n2 (n + 1)2 − 3 n(n + 1)(2n + 1) − 2 n(n + 1) − n)
k=1
1
= (6(n + 1)5 − 15n2 (n + 1)2 − 10n(n + 1)(2n + 1) − 15n(n + 1) − 6(n + 1))
30
1 n(n + 1)(6n3 + 9n2 + n − 1)
= (n + 1)(6n4 + 9n3 + n2 − n) =
30 30
Finalement,
∀n ∈ N∗ , ∑nk=1 k = 2
n(n+1)
∀n ∈ N∗ , ∑nk=1 k2 =
n(n+1)(2n+1)
6
n2 (n+1)2 2
∀n ∈ N∗ , ∑nk=1 k3 = 4 = ∑nk=1 k
3 2
∀n ∈ N∗ , ∑nk=1 k4 =
n(n+1)(6n +9n +n−1)
30 .
1152
(k+1)−k
1. Pour tout naturel non nul k, on a 1
k(k+1)
= k(k+1)
= 1
k − k+1
1
, et donc
n n
1 1 1 1 n
∑ k(k + 1) = ∑ ( k − k + 1 ) = 1 − n + 1 = n + 1 .
k=1 k=1
1 (k+2)−k
Pour tout naturel non nul k, on a 1
k(k+1)(k+2)
= 2 k(k+1)(k+2) = 12 ( k(k+1)
1
− (k+1)(k+2)
1
), et donc
n n
1 1 1 1 1 1 1 n(n + 3)
∑ k(k + 1)(k + 2) = 2 ∑ ( k(k + 1) − (k + 1)(k + 2) ) = 2 ( 2 − (n + 1)(n + 2) ) = 4(n + 1)(n + 2) .
k=1 k=1
2. Soit n ∈ N∗ .
- Calcul de S1 . Posons P1 = aX 2 + bX + c. On a
1 1
P1 (X + 1) − P1 (X) = X ⇔ 2a = 1 et a + b = 0 ⇔ a = et b = −
2 2
X2 X X(X − 1)
⇐ P1 = − = .
2 2 2
Mais alors,
n n
n(n + 1)
∑ k = ∑ (P1 (k + 1) − P1 (k)) = P1 (n + 1) − P1 (1) = 2
.
k=1 k=1
- Calcul de S2 . Posons P2 = aX 3 + bX 2 + cX + d. On a
Par suite,
1 1 1
P2 (X + 1) − P2 (X) = X 2 ⇔ 3a = 1 et 3a + 2b = 0 et a + b + c = 0 ⇔ a = et b = − et c =
3 2 6
X3 X2 X X(X − 1)(2X − 1)
⇐ P2 = − + = .
3 2 6 6
Mais alors,
n n
n(n + 1)(2n + 1)
∑ k2 = ∑ (P2 (k + 1) − P2 (k)) = P2 (n + 1) − P2 (1) = 6
.
k=1 k=1
- Calcul de S3 . Posons P3 = aX + bX 3 + cX 2 + dX + e.
4 On a
Par suite,
P3 (X + 1) − P3 (X) = X 3 ⇔ 4a = 1, 6a + 3b = 0, 4a + 3b + 2c = 0 et a + b + c + d = 0
1 1 1
⇔a= , b=− , c= et d = 0
4 2 4
X4 X3 X2 X 2 (X − 1)2
⇐ P3 = − + = .
4 2 4 4
Mais alors,
n n
n2 (n + 1)2
∑ k3 = ∑ (P3 (k + 1) − P3 (k)) = P3 (n + 1) − P3 (1) = 4
.
k=1 k=1
- Calcul de S4 . Posons P4 = aX 5 + bX 4 + cX 3 + dX 2 + eX + f . On a
1153
Par suite,
∀n ∈ N∗ ,
n(n+1) n(n+1)(2n+1) n2 (n+1)2 2
∑nk=1 k = 2 , ∑nk=1 k2 = 6 , ∑nk=1 k3 = 4 = ∑nk=1 k
3 2
n(n+1)(6n +9n +n−1)
et ∑nk=1 k4 = 30 .
3. Soit n ∈ N∗ .
On rappelle que
∀(a, b) ∈]0, +∞[2 , Arctan a − Arctan b = Arctan 1+ab
a−b
.
1 (k + 1) − k
Arctan = Arctan = Arctan(k + 1) − Arctan k.
k2 + k + 1 1 + k(k + 1)
Par suite,
n n
1 π
∑ Arctan k2 + k + 1 = ∑ (Arctan(k + 1) − Arctan k) = Arctan(n + 1) − Arctan 1 = Arctan(n + 1) − 4 .
k=1 k=1
4. Soit n ∈ N∗ .
Pour k entier naturel non nul donné, on a
2 (k + 1) − (k − 1)
Arctan = Arctan = Arctan(k + 1) − Arctan(k − 1).
k 2 1 + (k − 1)(k + 1)
Par suite,
n n n n
2
∑ Arctan k2 = ∑ (Arctan(k + 1) − Arctan(k − 1)) = ∑ Arctan(k + 1) − ∑ Arctan(k − 1)
k=1 k=1 k=1 k=1
n+1 n−1
= ∑ Arctan k − ∑ Arctan k = Arctan(n + 1) + Arctan n − Arctan 1 − Arctan 0
k=2 k=0
π
= Arctan(n + 1) + Arctan n − .
4
1. Soit n un entier supérieur ou égal à 2. Parmi les n2 couples (i, j) tels que 1 ≤ i, j ≤ n, il y en a n tels que i = j et donc
n2 − n = n(n − 1) tels que 1 ≤ i, j ≤ n et i 6= j. Comme il y a autant de couples (i, j) tels que i > j que de couples (i, j)
n(n−1)
tels que i < j, il y a 2 couples (i, j) tels que 1 ≤ i < j ≤ n. Finalement,
n(n − 1)
∑ 1= .
1≤i< j≤n 2
2. Soit n ∈ N∗ .
!
n n n n
n(n + 1) n2 (n + 1)
∑ j= ∑ ∑j = ∑ n j = n ∑ j = n. = .
1≤i, j≤n j=1 i=1 j=1 j=1 2 2
1154
!
n j−1 n n n
∑ j= ∑ ∑j = ∑ ( j − 1) j = ∑ j2 − ∑ j
1≤i< j≤n j=2 i=1 j=2 j=2 j=2
n(n + 1)(2n + 1) n(n + 1) n(n + 1) 2n + 1
=( − 1) − ( − 1) = ( − 1)
6 2 2 3
n(n + 1)2
= .
6
3. Soit n ∈ N∗ .
n2 (n + 1)2
∑ ij = ( ∑ i)( ∑ j) = .
1≤i, j≤n 1≤i≤n 1≤ j≤n 4
4. Soit n ∈ N∗ .
n n n n 2
n(n + 1)(2n + 1)
∑ h2 k 2 = ∑ (h2 ∑ k2 ) = ( ∑ k2 )( ∑ h2 ) = .
1≤h,k≤n h=1 k=1 k=1 h=1 6
n(n+1)(6n3 +9n2 +n−1)
Comme d’autre part, ∑nh=1 h4 = ∑nk=1 k4 = 30 , on a
n n n n
n2 (n + 1)(6n3 + 9n2 + n − 1)
∑ h4 = ∑ ( ∑ h4 ) = ∑ nh4 = n ∑ h4 = ,
1≤h,k≤n h=1 k=1 h=1 h=1 30
n2 (n+1)(6n3 +9n2 +n−1)
et bien sûr ∑1≤h,k≤n k4 = 30 . Par suite,
1 n2 (n + 1)(6n3 + 9n2 + n + 14) n2 (n + 1)2 (2n + 1)2
un = 2.5 − 18
n5 30 36
1 5 15 12
= 5 (2n − 2n + n ( − ) + termes de degré au plus 4)
6 6
n 3 2
= −1 + termes tendant vers 0
Par suite,
lim un = −1.
n→+∞
! !
n n n
1 ai ai ai a j ai a j
∑ ai ∑ aj = ∑ = ∑ + ∑ ( + ) = n+ ∑ ( + )
i=1 j=1 1≤i, j≤n a j i=1 ai 1≤i< j≤n a j a i a
1≤i< j≤n j ai
Pour x > 0, posons alors f (x) = x + 1x . f est dérivable sur ]0, +∞[ et pour x > 0, f 0 (x) = 1 − x12 =
(x−1)(x+1)
x2
. f est donc strictement
décroissante sur ]0, 1] et strictement croissante sur [1, +∞[. f admet ainsi un minimum en 1. Par suite,
1
∀x > 0, f (x) ≥ f (1) = 1 + = 2.
1
(Remarque. L’inégalité entre moyenne géométrique et arithmétique permet aussi d’obtenir le résultat :
r
1 1 1
(x + ) ≥ x. = 1.)
2 x x
n n
1 n2 − n
∑ ai ∑ a j ≥ n + ∑ 2 = n+2
2
= n2 .
i=1 j=1 1≤i< j≤n
1155
uk+1 −uk
r
uk uk+1 = uk uk+1 = 1
uk − uk+1
1
.
n
n
1 1 1 1 1 un+1 − u0 (n + 1)r
r∑ =∑ − = − = = .
u u
k=0 k k+1 k=0 uk uk+1 u 0 un+1 u u
0 n+1 u0 un+1
(n+1)
Si r 6= 0, on obtient ∑nk=0 1
uk uk+1 = u0 un+1 , et si r = 0 (et u0 6= 0), u est constante et le résultat est immédiat.
6 a b c
= + + (∗).
k(k + 1)(2k + 1) k k + 1 2k + 1
Pour k entier naturel non nul donné,
Ensuite, d’après l’exercice 1531, quand n tend vers +∞, ∑nk=1 1k = ln n + γ + o(1) puis
n n+1
1 1 1
∑ = ∑ = Hn+1 − 1 = −1 + ln(n + 1) + γ + o(1) = ln n + ln 1 + + γ − 1 + o(1) = ln n + γ − 1 + o(1).
k=1 k + 1 k=2 k n
Enfin,
n 2n+1 n
1 1 1 1
∑ 2k + 1 = −1 + ∑ −∑
k k=1 2k
= −1 + H2n+1 − Hn
2
k=1 k=1
1 1 1 1
= ln(2n + 1) + γ − (ln n + γ) − 1 + o(1) = ln 2 + ln n + ln 1 + + γ − ln n − γ − 1 + o(1)
2 2n 2 2
1 1
= ln n + ln 2 + γ − 1 + o(1)
2 2
Finalement, quand n tend vers +∞, on a
n
1 1 1
∑ 2 2 2
= 6 ln n + γ + ln n + γ − 1 − 4 ln n + ln 2 + γ − 1 = 6(3 − 4 ln 2) + o(1).
k=1 1 + 2 + ... + k 2 2
Donc,
limn→+∞ ∑nk=1 1
12 +22 +...+k2
= 6(3 − 4 ln 2).
1156
Correction de l’exercice 1707 N
un +1−1
Pour n > 2, vn = (1+u1 )...(1+un )
= 1
(1+u1 )...(1+un−1 )
− (1+u 1
et d’autre part v1 = 1 − 1+u
1
. Donc, pour n > 2
1 )...(1+un ) 1
Si la série de terme général un converge alors limn→+∞ un = 0 et donc 0 < un ∼ ln(1 + un ). Donc la série de terme général ln(1 + un )
n→+∞
converge ou encore la suite ln ∏nk=1 (1 + uk ) n>1 converge vers un certain réel `. Mais alors la suite ∏nk=1 (1 + uk ) n>1 converge
vers le réel strictement positif P = e` . Dans ce cas, la suite ∑nk=1 vk n>1 converge vers 1 − P1 .
Si la série de terme
de terme général ln(1 + un ) diverge vers +∞ et il en est de même que la suite
général un diverge alors la série
∏nk=1 (1 + uk ) n>1 . Dans ce cas, la suite ∑nk=1 vk n>1 converge vers 1.
0< un
∼ − ln
Sn n→+∞ 1 − uSnn = ln SSn−1
n
= ln(Sn ) − ln(Sn−1 ).
Par hypothèse, limn→+∞ Sn = +∞. On en déduit que la série de terme général ln(Sn ) − ln(Sn−1 ) est divergente car ∑nk=1 ln(Sk ) −
ln(Sk−1 ) = ln(Sn ) − ln(S0 ) → +∞. Dans ce cas, la série de terme général Sunn diverge ce qui est aussi le cas si uSnn ne tend pas vers 0.
n→+∞
un
Donc, dans tous les cas, la série de terme général Sn diverge.
un un
Si α 6 1, puisque Sn tend vers +∞, à partir d’un certain rang on a Snα 6 Sn et donc Snα > Sn . Donc, si α 6 1, la série de terme général
un
Sα diverge.
n
un Sn −Sn−1 R Sn
0< Snα = Snα = Sn−1
dx
Snα 6 dx
xα = 1
α−1
1
α−1
Sn−1
− Sα−1
1
,
n
1
qui est le terme général d’une série télescopique convergente puisque Snα−1
tend vers 0 quand n tend vers l’infini. Dans ce cas, la série
de terme général Suαn converge.
n
un
La série de terme général Snα converge si et seulement si α > 1.
(On applique la règle de R AABE-D UHAMEL qui n’est pas un résultat de cours.) Pour n ∈ N, posons un = n!
(a+1)(a+2)...(a+n)
.
un+1 −1
un = n+1
a+n+1 = 1 + n1 1 + a+1
n = 1 + 1n 1 − a+1
n +O
1
n2
= 1 − an + O 1
n2
,
n→+∞ n→+∞
1157
et « on sait » qu’il existe un réel strictement positif K tel que un ∼ Ka .
n→+∞ n
(−1)n R1 1
∑+∞
n=0 3n+1 = 0 1+t 3 dt.
1 1 1 1 j j2 1 1 −X + 2
= = + + = +
X 3 + 1 (X + 1)(X + j)(X + j2 ) 3 X + 1 X + j X + j2 3 X + 1 X2 − X + 1
1 1 1 2X − 1 3 1
− + √ 2 .
3 X + 1 2 X2 − X + 1 2 1 2
X− 2 + 2
3
Donc,
h √ i1 √ √
(−1)n
∑+∞
n=0 3n+1 = 1
3 ln(t + 1) − 12 ln(t 2 − t + 1) + 3 Arctan 2t−1
√ = 1
3 ln 2 + 3 π
6 − − π6 = 3 ln 2+π 3
9 .
3 0
√
(−1)n
∑+∞
n=0 3n+1 = 3 ln 2+π 3
9 .
1.
2.
3. Soit (rn ) une énumération de Q. On pose f (x) = ∑rn <x 1
(n+1)2
. f est strictement croissante car pour x < y il existe n ∈ |||
tel que x < rn < y donc f (y) − f (x) ≥ (n+1) −
2 . Si x ∈ Q, x = rk alors f (x ) − f (x ) ≥ (k+1)2 d’où f est discontinue en x.
1 + 1
1158
Correction de l’exercice 1724 N
∑+∞ +∞
n=0 ∑k=n
1
k! = ∑+∞ k+1
k=0 k! = 2e.
− 87 ζ (3).
1. ∑∞
n=1 an,n−1 diverge.
2 2
2. ∑∞p=0 an,p = 1
4n2 n=0 ∑ p=0 an,p = − 8 = − ∑ p=0 ∑n=0 an,p .
si n 6= 0, − π6 si n = 0. ∑∞ ∞ π ∞ ∞
1. |t| < 1.
tn k−1 t kn et on peut échanger les deux sommes car il y a convergence absolue.
2. S(t) = ∑∞
n=1 = ∑∞
1+t n
∞
n=1 ∑k=1 (−1)
x
t x lnt
3. On suppose t ∈ ]0, 1[. dx
d t
1−t x = (1−t x )2 < 0 donc le critère des séries alternées s’applique, le reste est majoré en valeur
t k (1−t)
absolue par le premier terme du reste. 0 ≤ 1−t k
= t
1+ 1t +···+ 1 ≤ 1
k donc le terme général converge uniformément
t k−1
vers 0.
(−1)k−1
Par interversion de limite (puisqu’il y a convergence uniforme) on obtient limt→1− (1 − t)S(t) = ∑∞
k=1 k = ln 2.
S(t) = ∑∞ ∞ k−1 t kn = ∑∞p=1 ∑kn=p (−1)k−1 t p = ∑∞p=1 σ (p)t p
4. n=1 ∑k=1 (−1)
avec σ (p) = (nombre de diviseurs impairs de p) − (nombre de diviseurs pairs de p) = σi (p) − σ p (p). Si p = 2α q avec
q impair alors σ p (p) = ασi (p) = ασi (q) donc σ (p) > 0 ssi p est impair (très joli exercice).
1. Il y a convergence si |z| < 1. On a alors f (z) = ∑(n,p)∈|||2 zanp+bn+cp . Il y a aussi convergence pour |z| > 1 lorsque a > b
et on a dans ce cas : f (z) = ∑(n,p)∈|||×|||∗ z−anp+bn−cp (non symétrique en b, c).
n=2 dn z avec dn = nombre de diviseurs de n dans [[1, n − 1]].
2. f (z) = ∑∞ n
ln 2 + 12 ln(p/q).
1159
Pour |x| < 2 on a
∞ ∞
(−1)k −x n ∞ ∞
(−1)k+n n ∞
f (x) = ∑∑ =∑ ∑ n+1
x = (1 − ln 2) + ∑ (−1)n (1 − (1 − 2−n )ζ (n + 1))xn .
k=2 n=0 k k k=2 n=0 k n=1
1. ∼ − 2n
e
⇒ DV.
1160
2. ∼ α n(α−2)
2α−1
e ⇒ CV ssi α < 2.
3. ∼ − n32 ⇒ CV.
4. ∼ n12 ⇒ CV.
q
5. ∼ 2
n3
⇒ CV.
6. cv ssi |a| 6= 1.
7. Série alternée ⇒ CV.
8. Série alternée ⇒ CV.
9. Harmonique + alternée ⇒ DV.
10. d’Alembert ⇒ CV.
(n−1)(n−1)!+n!
11. ≤ (n+2)!
≤ (n+1)(n+2)
2
⇒ CV.
(−1)n−1
12. = n+1 + O n12 ⇒ CV.
13. Décomposition en 3 séries alternées ⇒ CV.
n
+ O(n−3/2 ) ⇒ DV.
(−1)
14. = √
2 n
− 8n
1
P(n) = n3 + 43 n +C.
Effectuer un développement asymptotique pour les deux premières. Elles convergent si et seulement si α > 12 . La troisième diverge par
comparaison série-intégrale.
1161
n2 N+ 12
Donc S = ∑N
n=1 (n2 +1)2
+ ∑∞
n=N+1
1
n2 −1
+ RN avec − 3N4 3 ≤ RN ≤ 0 et ∑∞ 1
n=N+1 n2 −1 = N(N+1)
.
Pour N = 25 on obtient : 0.76981 < S < 0.76990.
1. u1 + · · · + un = 1 − (1+a )...(1+a
1
≤ 1.
n)
1
2. ln (1 + a1 ) . . . (1 + an ) = ∑nk=1 ln 1 + √1 → +∞ ⇒ ∑ un = 1 lorsque n → ∞.
k
1.
2. |vn | = O(n−3/2 ) ⇒ CV.
3
1. 4.
1
2. 4.
3. S p − (p + 1)S p+1 = S p − (p+1)!
1
⇒ Sp = 1
pp! .
23
4. 144 .
5. ln 3.
6. − ln 2.
7. ln sin2α2α .
8. 1
α − 2cotan(2α).
9. 109 − 40e.
xp
10. (1−x) p+1
pour |x| < 1 par récurrence.
11. x
(1−x)2
si |x| < 1, (1−x)
1
2 si |x| > 1.
1162
1. y = e−x (a cos x + b sin x), y = e−x sin x + e−2x (cx + d).
(−1)n e−nπ (eπ +1) 1
2. un = 2 , ∑∞
n=0 un = 2 .
1. ∼ a
n2
.
2. S(a) ≥ ∑nk=0 Arctan(k + a) − Arctan k → π
2 + Arctan 1 + Arctan 12 + · · · + Arctan 1n ⇒ S(a) → +∞ lorsque a → +∞ .
Le déport maximal entre la première pièce et la dernière pour une pile de n pièces est 1
2 + 14 + · · · + 2(n−1)
1
(en diamètre d’une pièce).
Il dépasse 1 pour n > 4.
un ∼ n ln2 n ⇒ CV.
1163
R n+1 1
Sn+1 − Sn = 2
n − n+1
1
− ln n+1
n = 1
n − t=n t − t12 dt > 0.
ln2 n
1. Comparaison série-intégrale : un ∼ 2 .
2. Comparaison série-intégrale encore (vn est la somme des aires entre les rectangles aux points entiers et la courbe de t →
ln(t)/t).
R R +∞ lnt
k+1 lnt ln(k+1)
3. vn − ` = − ∑∞
k=n t=k t dt − k+1 k=n wk avec wk ∼ 2k2 donc vn − ` ∼ − t=n 2t 2 dt ∼ − 2n .
= − ∑∞ ln k ln n
1.
2.
3.
4.
1
5. Sn + ln(n+1) ≤ S ≤ Sn + ln1n . Pour n = 60 : 2.06857 < S < 2.06956.
1.
r
2. (1−r)2
.
Comme Un ∼ αnun , terme général strictement positif d’une série divergente, on a ∑nk=0 Uk ∼ α ∑nk=0 kuk d’où : (1 + α) ∑nk=0 kuk ∼ nUn
et lorsque n → ∞ :
1 n nUn α
2 ∑ kuk ∼ (1 + α)n2 un → 1 + α .
n un k=0
1164
Sk Sn
Sn = ∑nk=0 kuk ⇒ ∑nk=0 uk = ∑n−1
k=1 k(k+1) − S0 + n .
1.
2.
rk rk
3. krk = k(uk − uk+1 ) avec uk = ∞ k ∞ r
1−r donc ∑k=1 kr = ∑k=1 1−r = (1−r)2 .
n
k (n−1)r rk nrn rn+1
De même, Sn = ∑∞
k=n kr =
∞
1−r + ∑k=n 1−r = 1−r + (1−r)2 .
krk k+1
r+r2
k2 rk = k(Sk − Sk+1 ) et (Sk ) décroît d’où ∑∞ 2 k ∞ ∞
k=1 k r = ∑k=1 S(k) = ∑k=1 1−r
r
+ (1−r)2 = (1−r)3
.
1.
u0
2. pn = Sn → 0 donc la série de terme général ln 1 − Sunn diverge.
∑N 2N−1
n=1 vn = ∑k=1 uk ∑k/2<n≤k
1
n ⇒ 12 ∑2N−1
k=1 uk ≤ ∑n=1 vn ≤ 2 ∑k=1 uk .
N 2N−1
1.
si a − b + 1 > 0, vn → +∞
2. ln(vn+1 ) − ln(vn ) = ln 1 + n+b−1
a−b+1
⇒ si a − b + 1 = 0, vn = cste
si a − b + 1 < 0, vn → 0.
(b−1)u0
3. (n + b)un+1 − (n + a)un = 0 ⇒ (n + b)un+1 + (b − a − 1) ∑nk=1 uk − au0 = 0 ⇒ ∑∞
k=0 uk = b−a−1 .
1165
Correction de l’exercice 1802 N
La suite (un ) est croissante donc tend vers ` ∈ ]0, +∞]. On a ` fini si et seulement si la série télescopique ∑(un+1 − un ) = ∑ na1un est
convergente, soit si et seulement si a > 1.
q
1−a
Pour a < 1 on a u2n+1 = u2n + n2a + o n2a donc u2n+1 − u2n ∼ n2a et un ∼ 2n 1−a (sommation des relations de comparaison).
√
Pour a = 1 on a de même un ∼ 2 ln n.
1. Césaro.
2. v0 + v1 + · · · + vn = 2(u0 + u1 + · · · + un ) − vn .
1. Récurrence sur p.
p p Ck+1
2. Transformation d’Abel et interversion de sommations : ∑n=0 vn = ∑k=0 p+1
2p ∑kn=0 un .
Théorème de Césaro ⇒ ∑ vn = 2 ∑ un .
1. nu2n ≤ ∑2n
k=n+1 uk , nu2n+1 ≤ ∑k=n+2 uk .
2n+1
− Rn+1 = (1 − p) Rn −R A1−p
1−p 1−p
1. TAF : ∃ xn ∈ [Rn+1 , Rn ] tel que Rn xp
n+1
≥ (1 − p) Ranp . Donc, ∑∞
n=0
an
Rnp
≤ 1−p .
n n
2. C’est 1
1−p : Pour an = kn , A p−1 ∑∞
n=0
an
Rnp
= 1−k
1−k1−p
→ 1
1−p lorsque k → 1− .
1166
Correction de l’exercice 1813 N
(un ) est croissante. Si la suite (un ) converge alors an = un (un+1 − un ) ≤ M(un+1 − un ) donc les sommes partielles de ∑ an sont bornées.
an an
Si ∑ an converge, alors un+1 − un = un ≤ u0 donc ∑(un+1 − un ) converge.
1.
2. (a) 1 + SN ≤ PN n’est plus triviale mais reste vraie par récurrence (la différence est une fonction décroissante de a1 ).
(b)
3. La suite (PN e−SN ) est positive décroissante donc converge, ce qui entraîne la convergence de (PN ). On a PN → 0 ssi
a2n
PN e−SN → 0 (lorsque N → ∞) soit ssi la série de terme général ln(1 + an ) − an ∼ − diverge.
2
4. (a) Démontrer l’inégalité en développant les deux membres. Sachant que la suite (PN ) est bornée on en déduit qu’elle
est de Cauchy donc converge.
(b)
1. Soit n ≥ 3.
n
(3 + n)(n − 2) (n − 2)(n + 3)
∑i= 2
=
2
.
i=3
Soit n ∈ N∗ .
1167
n
(1 + (2n − 1))n
∑ (2i − 1) = 2
= n2
i=1
et
n+1
(19 + 3n + 10)(n − 2) 1 1
∑ (3k + 7) = = (3n + 29)(n − 2) = (3n2 + 23n − 58).
k=4 2 2 2
2. Soit n ∈ N∗ . Posons un = 1, 11...1
| {z }. On a
n
n
1 1 1 − 101n 1 1 10 1
un = 1 + ∑ 10k = 1 + 10 = 1 + (1 − n ) = − .
k=1 1 − 10
1 9 10 9 9.10n
1 10
Quand n tend vers +∞, 9.10n tend vers 0, et donc, un tend vers 9 .
1, 11111.... = 109 .
5. Soit n ∈ N.
n n n
kπ
∑ cos = Re( ∑ eikπ/2 )(= Re( ∑ ik ))
k=0 2 k=0 k=0
1 − e(n+1)iπ/2
(n+1)π
ei(n+1)π/4 −2i sin 4 √ (n + 1)π nπ
= Re( ) = Re( ) = 2 sin cos
1 − eiπ/2 eiπ/4 −2i sin π4 4 4
1 (2n + 1)π 1 1 si n ∈ 4N ∪ (4N + 1)
= √ sin + =
2 4 2 0 si n ∈ (4N + 2) ∪ (4N + 3)
2 = 1 + 0 − 1 + 0 = 0, on a
En fait, on peut constater beaucoup plus simplement que cos 0 + cos π2 + cos π + cos 3π
immédiatement S4n = 1, S4n+1 = S4n + 0 = 1, S4n+2 = S4n+1 − 1 = 0 et S4n+3 = S4n+2 + 0 = 0.
6. Soient n ∈ N et θ ∈ R. Posons Cn = ∑nk=0 cos(kθ ) et Sn = ∑nk=0 sin(kθ ). Alors, d’après la formule de M OIVRE,
n n n
Cn + iSn = ∑ (cos(kθ ) + i sin(kθ )) = ∑ eikθ = ∑ (eiθ )k .
k=0 k=0 k=0
- 1er cas. Si θ ∈
/ 2πZ, alors eiθ 6= 1. Par suite,
(n+1)θ (n+1)θ
1 − ei(n+1)θ −2i sin 2 sin
Cn + iSn = = eiθ (n+1−1)/2 = einθ /2 2
.
1−e iθ
−2i sin θ2 sin θ2
Par suite,
(n+1)θ (n+1)θ
cos nθ
2 sin 2 sin nθ
2 sin 2
Cn = Re(Cn + iSn ) = θ
et Sn = Im(Cn + iSn ) = θ
.
sin 2 sin 2
- 2ème cas. Si θ ∈ 2πZ, on a immédiatement Cn = n + 1 et Sn = 0.
Finalement,
1168
cos nθ
2 sin
(n+1)θ
sin nθ
2 sin
(n+1)θ
2
si θ ∈
/ 2πZ 2
si θ ∈
/ 2πZ
∀n ∈ N, ∑nk=0 cos(kθ ) = sin θ2 et ∑nk=0 sin(kθ ) = sin θ2 .
n + 1 si θ ∈ 2πZ 0 si θ ∈ 2πZ
n n−1
1 − (−x)n 1
Sn0 (x) = ∑ (−1)k−1 xk−1 = ∑ (−x)k = = (1 − (−x)n ).
k=1 k=0 1 − (−x) 1+x
Par suite,
Z x Z x Z x Z x Z x
1 − (−t)n 1 (−t)n (−t)n
Sn (x) = Sn (0) + Sn0 (t) dt = dt = dt − dt = ln(1 + x) − dt.
0 0 1+t 0 1+t 0 1+t 0 1+t
Mais alors,
Z Z Z x n Z x
x (−t)n x (−t)n t xn+1 1
|Sn (x) − ln(1 + x)| = dt ≤
dt =
dt ≤ t n dt = ≤ .
0 1+t 0 1+t 0 1+t 0 n+1 n+1
1
Comme n+1 tend vers 0 quand n tend vers +∞, on en déduit que
∀x ∈ [0, 1], limn→+∞ ∑nk=1 (−1)k−1 xk−1 = ln(1 + x).
En particulier,
(−1)n−1
ln 2 = limn→+∞ (1 − 21 + 13 − ... + n )
.
8. (a) Soit n ∈ N. un+1 − 3 = 2un − 6 = 2(un − 3). La suite (un − 3)n∈N est donc une suite géométrique, de raion q = 2
et de premier terme u0 − 3 = −2. On en déduit que, pour n enteir naturel donné, un − 3 = −2.2n . Donc,
∀n ∈ N, un = 3 − 2n+1 .
(b) Soit n ∈ N.
n n n
2n+1 − 1
∑ uk = ∑ 3 − 2 ∑ 2k = 3(n + 1) − 2 2−1
= −2n+2 + 3n + 5.
k=0 k=0 k=0
Pour x réel, posons f (x) = ∑nk=1 (ak + bk x)2 . On remarque que pour tout réel x, f (x) ≥ 0. En développant les n carrés, on obtient,
n n n n
f (x) = ∑ (b2k x2 + 2ak bk x + a2k ) = ( ∑ b2k )x2 + 2( ∑ ak bk )x + ( ∑ a2k ).
k=1 k=1 k=1 k=1
1er cas. Si ∑nk=1 b2k 6= 0, f est un trinôme du second degré de signe constant sur R. Son discriminant réduit est alors négatif ou
nul. Ceci fournit
n n n
0 ≥ ∆0 = ( ∑ ak bk )2 − ( ∑ b2k )( ∑ a2k ),
k=1 k=1 k=1
et donc
s s
n n n
∑ ak bk ≤ ∑ a2k ∑ b2k .
k=1 k=1 k=1
2ème cas. Si ∑nk=1 b2k = 0, alors tous les bk sont nuls et l’inégalité est immédiate.
Finalement, dans tous les cas,
n q n q
∑
k=1 ak bk ≤ ∑k=1 a2k ∑nk=1 b2k .
Cette inégalité est encore valable en remplaçant les ak et les bk par leurs valeurs absolues, ce qui fournit les inégalités intermédiaires.
Retrouvons alors l’inégalité de l’exercice 1703. Puisque les ak sont strictement positifs, on peut écrire :
! ! ! r 2
! r !2
n n
1 n√ n
1 √ n
1
∑ ai ∑ ai = ∑ ai 2 ∑ ai
≥ ∑ ai ai
= n2 .
i=1 i=1 i=1 i=1 i=1
1169
Correction de l’exercice 1826 N
Soit n ∈ N∗ .
! !
1
sin n+1
2 1
2 1−e
n n ni/n sin 2n sin 2n
k 2
i(1+ 2n − 12 )/n2 2n2
∑ sin n2 = Im( ∑ eik/n ) = Im ei/n 1 − ei/n2 = Im e
sin 1
=
sin 2n12
k=1 k=1 2n2
1 1 1 1 1 1 1
= ( + + o( 2 ))( + o( 2 ))( 2 + o( 3 ))−1
n→+∞ 2n 2n2 n 2n n 2n n
1 1 1 1 1 1 1 1
= (1 + + o( ))( + o( ))(1 + o( ))−1 = + + o( ),
n n 2 n n 2 2n n
3
(on peut aussi partir de l’encadrement k
n2
− 6n
k
6 ≤ sin n2 ≤
k k
n2
).
n+3 1 3 1
ln(un ) = ln(n) ln = ln(n) ln + ln 1 + − ln 1 +
2n + 1 2 n 2n
1
= ln(n) − ln 2 + O = − ln 2 ln(n) + o(1).
n→+∞ n n→+∞
Donc un = eln(un ) ∼ e− ln 2 ln n = 1
nln 2
. Comme la série de terme général 1
nln 2
, n > 1, diverge (série de R IEMANN
n→+∞
d’exposant α 6 1) et est positive, la série de terme général un diverge.
n
4. Pour n > 2, on pose un = 1
.u
ln(n) ln(ch n) n
existe pour n > 2. ln(ch n) ∼ ln e
2 = n − ln 2 ∼ n et un ∼ 1
>
n→+∞ n→+∞ n→+∞ n ln(n)
0.
Vérifions alors que la série de terme général n ln1 n , n > 2, diverge. La fonction x → x ln x est continue, croissante et
strictement positive sur ]1, +∞[ (produit de deux fonctions strictement positives et croissantes sur ]1, +∞[). Par suite, la
fonction x → x ln1 x est continue et décroissante sur ]1, +∞[ et pour tout entier k supérieur ou égal à 2,
1 R k+1 1
k ln k > k x ln x dx
Donc un est positif et équivalent au terme général d’une série divergente. La série de terme général un diverge.
q
5. Pour n > 1, on pose un = Arccos 3 1 − n12 . un existe pour n > 1. De plus un → 0. On en déduit que
n→+∞
r ! s s
1 1 2/3 2 1
∼ sin(un ) = sin Arccos 1− 2 1− 1− 2 1−1+ 2 +o 2
3
un = =
n→+∞ n n n→+∞ 3n n
r
21
∼ >0
n→+∞ 3n
terme général d’une série de R IEMANN divergente. La série de terme général un diverge.
n2
6. Pour n > 1, on pose un = .u
(n−1)! n
existe et un 6= 0 pour n > 1. De plus,
un+1 (n+1)2 (n−1)! (n+1)2
un = n2 × n! = n3 ∼ n1 → 0 < 1.
n→+∞ n→+∞
1170
D’après la règle de d’A LEMBERT, la série de terme général un converge.
n
7. Pour n > 1, on pose un = cos √1n − √1e . un est défini pour n > 1 car pour n > 1, √1
n
∈ 0, π2 et donc cos √1n > 0.
Ensuite
1 1 1 1 1 1 1 1
ln cos √ = ln 1 − + + o = − + − + o
n n→+∞ 2n 24n2 n2 n→+∞ 2n 24n2 8n2 n2
1 1 1
= − − + o .
n→+∞ 2n 12n2 n2
Puis n ln cos √1n = − 1 − 12n 1
+ o n1 et donc
n→+∞ 2
√ 1
un = en ln(cos(1/ n) − √1e = √1e e− 12n +o( n ) − 1
1
∼ − 12n1√e < 0.
n→+∞ n→+∞
La série de terme général − 12n1√e est divergente et donc la série de terme général un diverge.
8.
2
2 n +1 2 n
ln Arctan = ln 1 − Arctan 2
π n π n +1
2 n 2 n 2
∼ − Arctan 2 ∼ − ∼ − < 0.
n→+∞ π n + 1 n→+∞ π n2 + 1 n→+∞ nπ
Donc, la série de terme général un diverge.
R π/2 cos2 x
9. Pour n > 1, on pose un = 0 n2 +cos2 x
dx.
cos2 x
Pour n > 1, la fonction x 7→ n2 +cos2 x
dx est continue sur 0, π2 et positive et donc, un existe et est positif. De plus, pour
n > 1,
R π/2 1 π
0 6 un 6 0 n2 +0
dx = 2n2
.
π
La série de terme général 2n2
converge et donc la série de terme général un converge.
√
10. − 2 sin π4 + 1n = − sin n − cos n n→+∞
1 1
= −1 + O n1 puis
√
− 2 sin π
4 + 1n ln n = − ln(n) + O lnnn = − ln(n) + o(1).
n→+∞ n→+∞
Par suite,
√
0 < un = e− 2 sin( π4 + 1n ) ln n
∼ e− ln n = n1 .
n→+∞
1. Si P n’est pas unitaire de degré 3, un ne tend pas vers 0 et la série de terme général un diverge grossièrement.
Soit P un polynôme unitaire de degré 3. Posons P = X 3 + aX 2 + bX + c.
!
2 1/4 a b c 1/3
un = n 1+ 2 − 1+ + 2 + 3
n n n n
1 1 a b a2 1
= n 1+ 2 +O 3 − 1+ + 2 − 2 +O 3
n→+∞ 2n n 3n 3n 9n n
a 1 b a2 1 1
= − + − + +O 2 .
n→+∞ 3 2 3 9 n n
• Si a 6= 0, un ne tend pas vers 0 et la
série de
terme général un diverge grossièrement.
• Si a = 0 et 1
2 − b
3 6= 0, un ∼ 1
2 − 3b 1
n. un est donc de signe constant pour n grand et est équivalent au terme
n→+∞
général d’une série divergente. Donc la série de terme général un diverge.
• Si a = 0 et 12 − 3b = 0, un = O n12 . Dans ce cas, la série de terme général un converge (absolument).
n→+∞
3
En résumé, la série de terme général un converge si et seulement si a = 0 et b = 2 ou encore la série de terme général
un converge si et seulement si P est de la forme X 3 + 32 X + c, c ∈ R.
1171
1
2. Pour n > 2, posons un = nα S(n). Pour n > 2,
! !
+∞
1 −1 n
1 −1 1 −1
∑ ln 1 − pk > ∑ ln 1− (car ∀k ∈ N∗ , 1 − > 1)
k=1 k=1 pk pk
! !
n +∞ n αk
1 1
= ∑ ln ∑ i > ∑ ln ∑ i
k=1 i=0 pk k=1 i=0 pk
!! !
n αk
1 1
= ln ∏ ∑ i = ln ∑ β1 βn
k=1 i=0 pk 06β1 6α1 ,...,...06βn 6αn p1 . . . , pn
!
N
1
> ln ∑ .
k=1 k
−1
Or limN→+∞ ln ∑N
k=1 = +∞ et donc ∑+∞
1
k k=1 ln 1 − 1
pk = +∞.
−1
La série de terme général ln 1 − p1k diverge et il en est de même de la série de terme général 1
pn .
(Ceci montre qu’il y a beaucoup de nombres premiers et en tout cas beaucoup plus de nombres premiers que de carrés
parfaits par exemple).
5. Soit n ∈ N∗ . Posons n = a p × 10 p + . . . + a1 × 10 + a0 où ∀i ∈ [[0, p]], ai ∈ {0, 1; ..., 9} et a p 6= 0. Alors c(n) = p + 1.
Déterminons p est en fonction de n. On a 10 p 6 n < 10 p+1 et donc p = E (log(n)). Donc
∀n ∈ N∗ , un = 1
n(E(log n)+1)α
.
lnα (10)
Par suite, un ∼ α et la série de terme général un converge si et seulement si α > 1 (séries de B ERTRAND).
n→+∞ n ln (n)
Redémontrons ce résultat qui n’est pas un résultat de cours.
La série de terme général n ln1 n est divergente (voir l’exercice 1827, 4)). Par suite, si α 6 1, la série de terme général
1
n lnα (n)
est divergente car ∀n > 2, n ln1α (n) > n ln1 n .
Soit α > 1. Puisque la fonction x 7→ 1
x lnα x
est continue et strictement décroissante sur ]1, +∞[, pour k > 3,
1 Rk 1
k lnα k
6 k−1 x lnα x dx
puis, pour n > 3, en sommant pour k ∈ [[3, n]]
Rk Rn
∑nk=3 k ln1α k 6 ∑nk=3 1
k−1 x lnα x dx = 1
2 x lnα x dx = 1
α−1
1
lnα−1 (2)
− lnα−1
1
(n)
6 1 1
α−1 lnα−1 (2) .
1172
1
Ainsi, la suite des sommes partielles de la série à termes positifs, de terme général k lnα k
, est majorée et donc la série de
terme général k ln1α k converge.
6 Soit n > 2.
un+1 lna (n+1)
un = (n+1)b → 0 < 1
n→+∞
un ∼ tan(un )
n→+∞
a a 2a 1
1 + 1n − 1 − 1n n +O n2 a 1
= a = 1
= +O 2 .
1 + 1 − n12 n→+∞ 2+O n2
n→+∞ n n