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Thème 1

[ La conception libérale : le
marché de concurrence pure et
parfaite. ]
Introduction : le libéralisme.

Les fondateurs de l’école classique sont :


- Smith
- Malthus
- Ricardo

Ce sont les premiers économistes. Ils sont tous libéraux ( =


contre toute intervention de l’Etat).
Ils développent l’expression littéraire de l’économie.

L’école néo-classique (XIXe siècle) :


- Walras
- Pareto
- Marshall.
Ils sont aussi des libéraux.
Expression mathématique de l’économie.

Depuis les années 70 on parle de nouveau classique :


- Hayek
- Friedman
- Lucas
- Laffer.

Le point commun de ces auteurs est qu’ils sont libéraux,


cependant il y a des différences, pour :
- les auteurs classiques le prix d’un bien dépend de la
quantité de travail nécessaire pour le produire.
- les néoclassiques le prix d’un bien peut dépendre soit de
son utilité, soit de sa rareté.

Libéralisme : Doctrine politique qui s’est développé en France


et en Angleterre au XVIIIe et au XIXe siècle dans le cadre de la
philosophie des Lumières : Montesquieu, Locke et Adam Smith.
Libéralisme politique : Forme de régime politique fondé sur
la pluralité des partis politiques, sur la liberté des citoyens à
choisir leur dirigeant et sur la conception d’un Etat capable
d’arbitrer les conflits et de dégager des consensus. L’intérêt
général s’exprime par le vote dans le cadre d’élections libres.
Selon cette conception le rôle de l’Etat doit être limité.

Libéralisme économique : il est considéré que la recherche


du profit est de l’intérêt personnel constitue le moteur du
progrès. Il doit s’accompagnait de libertés fondamentales :
liberté de vendre et d’acheter des biens, d’entreprendre et de
propriété.

Le libéralisme économique et le libéralisme politique sont


étroitement liés, car tous deux s’appuient sur le même principe.
Les individus sont capables de faire des choix et la compétition
entre eux constitue le meilleur moteur du développement d’une
société. Les élections et les parlements permettent la
compétition politique, le marché quant à lui constitue le lieu de
la compétition économique.

Le plus souvent libéralisme économique et politique sont


étroitement associés. La négation de l’un a souvent conditionné
la négation de l’autre. Ainsi en a-t-il été en URSS et dans la
plupart des pays d’Europe de l’est (de 1945 à 1990), il existe
cependant plusieurs exceptions à cette règle de concordance
des deux types de libéralisme. Les dictatures d’Amérique latine
pendant les années 70 et 80 niaient le libéralisme politique
sans pour autant rejeter le capitalisme ou le libéralisme
économique. Inversement, dans certains pays scandinaves,
l’intervention de l’Etat a été très forte sans que les libertés
politiques ne soient remises en question.

Fiche 1 {La conception libérale de la société.}

I - Une analyse individualiste de la société.

A - Individualisme méthodologique.

Selon Smith, dans une société les individus sont


complémentaires, c’est-à-dire qu’ils ont besoin les uns des
autres pour assurer les relations entre les individus, il ne faut
pas compter sur leur générosité, mais sur leur égoïsme. Les
individus n’agissent que si leur action leur est profitable. Smith
développe alors comme méthode d’analyse l’individualisme
méthodologique : on prend un individu, on étudie son
comportement, on fait l’hypothèse que tous les individus sont
similaires et on agrège les comportements individuels.

B - Le postulat de l’homo oeconomicus.

Hypothèse fondamentale de la rationalité économique :

Nature humaine :
- individualisme, recherche du bien-être, satisfaction et
utilité.
- matérialisme, le bien être dépend de la consommation.

Contraintes de rareté : ressources rares, donc hiérarchie et


choix, choisir c’est exclure quand tout n’est pas possible, la
production a un coût et le travail est pénible.

Recherche de l’optimum ou maximisation sous contrainte :


- fixer l’objectif et évaluer le bien être procuré par sa
réalisation.
- repérer et évaluer les ressources dont on dispose.
- chercher à atteindre l’objectif le plus élevé pour des
ressources données.
- chercher à atteindre un objectif donné avec le minimum de
ressources.

C’est le principe d’économicité.

II - La main invisible

Un problème, à priori, serait l’individualisme qui est un défaut


dans la sphère privé, on pourrait penser que rechercher son
profit personnel se ferait au détriment des autres individus, or
selon Smith, c’est en cherchant à atteindre l’intérêt collectif que
l’individu n’y arrivera pas, en revanche quand il cherche son
profit personnel il arrive au bien être de la société, mais ce
n’est pas volontaire, il ne s’en rend pas compte, c’est une
conséquence non souhaitable de son action, c’est ce que Smith
appelle la main invisible. Ainsi un individu qui veut le profit
matériel maximum travaillera beaucoup dans les secteurs
performants, ce qui assurera une augmentation des richesses
et une création d’emplois profitable à tous.

La concurrence va permettre de mettre des limites à la


recherche de l’intérêt individuel, par exemple un producteur a
intérêt à augmenter fortement ses prix pour avoir davantage de
profits, en agissant ainsi il va perdre des clients qui préféreront
acheter des produits meilleur marché, la concurrence permet
ainsi de concilier des intérêts contradictoires, le producteur
veut vendre un prix élevé, le consommateur acheter un prix
bas, le marché assure aussi l’harmonie sociale, car il permet de
répondre aux objectifs des consommateurs.

Ainsi pour satisfaire le goût des consommateurs, les entreprises


n’ont pas besoin d’études de marché, il leur suffit de connaître
le prix du produit qui est un indicateur de la rareté du bien.

Conclusion : Selon les libéraux, le marché est la meilleure


organisation :
- -de manière économique, car elle assure la croissance
économique la plus forte.
- -de manière sociale, car elle permet de répondre aux
attentes des consommateurs.

Fiche II {Les 5 conditions de la concurrence pure et parfaite.}

Quand les libéraux parlent de marché et de concurrence pure et


parfaite, ils parlent d’un modèle théorique basé sur 5
hypothèses, ils sont conscients que dans la réalité aucun
marché ne fonctionne de cette manière, mais ils pensent qu’il
faut s’en rapprocher au maximum.

I - Les 3 conditions de la concurrence pure.

- L’atomicité de l’offre et de la demande : aucun offreur et


aucun demandeur n’a une taille suffisante pour modifier le
prix en faisant varier son offre ou sa demande (c’est le cas
lorsque le nombre des offreurs et des demandeurs est très
grand).
- L’homogénéité du produit : les caractéristiques des
différentes unités du produit offert et demandé sont
identiques, les échanges portent sur “ un” produit, il n’y a
pas de différenciation (présentation, marque, notoriété,
qualité…).

- La liberté d’entrée et de sortie du marché : il n’y a pas de


coût associé à l’entrée ou à la sortie du marché (pas de
barrières techniques - brevet - institutionnelles -
réglementation du statut des offreurs ou demandeurs -
commerciales - marketing…).

II - Les 2 conditions de la concurrence parfaite.

- Transparence du marché : les offreurs et les demandeurs


sont parfaitement informés, ils disposent tous de la même
qualité d’information.

- Mobilité parfaite des facteurs de production : le travail et le


capital se déplacent librement et immédiatement vers les
activités les plus rémunératrices - la mobilité
professionnelle est parfaite - le producteur peut modifier
immédiatement son activité.

(voir tableau d’exemple II)

Conclusion : Sur ce marché vont se confronter une offre et


une demande.

Fiche III {La demande : Le comportement du consommateur.}

Introduction : Le consommateur, un homo oeconomicus.

L’objectif du consommateur est de tirer la satisfaction


maximale de l’ensemble de ses consommations.
Pour cela, il va opérer une maximisation sous contrainte : il
sélectionne, en fonction du revenu dont il dispose, les biens qui
lui assurent un bien-être maximal.

I - Les déterminants de la demande.


A - Le prix du bien/service lui-même.

Une augmentation du prix du bien entraîne, généralement, une


diminution de la quantité demandée du bien/service considéré.
A l’inverse, une baisse de prix provoque un accroissement de la
quantité demandée. Cette réaction peut être plus ou moins
forte (cf. notion d’élasticité-prix).

B - Le revenu de l’individu.

La réaction de l’individu à une variation de son revenu dépend


de la nature du bien/service considéré.

Généralement, une hausse du revenu provoque un


accroissement de la quantité demandée (et inversement). On
parle alors de bien normal

Dans certains cas particuliers, une hausse du revenu peut


susciter une diminution de la quantité demandée. On parle dans
ce cas de bien inférieur.

C - Le prix des autres biens.

Biens/services substituables : ce sont des biens ou des


services qui permettent de satisfaire le même besoin sans être
pour autant parfaitement homogènes. Dans ce cas, si le prix
d’un bien « Y » substituable augmente, la quantité demandée
du bien « X » augmente.

Biens/services complémentaires : il s’agit de biens ou de


services qu’il faut consommer ensemble pour satisfaire un
besoin déterminé. Dans ce cas, si le prix d’un bien « W »
complémentaire à « V » augmente, la quantité demandée du
bien « V » diminue.

II - La relation entre le prix du produit et la demande.

L’élément essentiel qui détermine la demande du bien est son


prix. Pour mettre en évidence la relation entre le prix et la
quantité demandée, on étudie d’abord un individu, pour un
individu c’est le prix qui influence la quantité demandée
(Q=f(P). La demande individuelle est une fonction décroissante
du prix, quand le prix augmente la demande diminue pour deux
raisons :
- l’augmentation du prix entraîne une baisse du pouvoir
d’achat, toutes les consommations diminuent donc.
- on va remplacer le produit dont le prix a augmenté par un
substitut.

Pour obtenir la demande globale on fait alors l’hypothèse que


tous les individus sont semblables et on ajoute alors les
demandes individuelles. On peut alors représenter
graphiquement la courbe de demandes.

Certes le prix influence la demande, mais tous les produits ne


réagissent pas de la même manière à une variation des prix,
pour certains biens une augmentation des prix se traduit par
une baisse très forte de la demande pour d’autres biens la
demande ne variera que faiblement, l’élasticité prix de la
demande mesure cette réaction, c’est-à-dire la sensibilité de la
demande d’un bien par rapport à son prix.

Forte élasticité : faible augmentation du prix (par exemple


+1€) mais importante chute de la demande (par exemple
-50%).
Faible élasticité : le prix influence très peu la demande.

Le calcul : élasticité = demande / prix.


C’est le taux de variation de la demande sur le taux de variation
des prix.
Le signe de cette élasticité est négatif puisque quand le prix
augmente le taux de variation des prix est positif et la demande
diminue.

Certains biens ont une demande très sensible au prix.


Dans ce cas le producteur n’a pas intérêt à augmenter le prix.
C’est le cas de produits superflus, quand le prix augmente les
individus trouvent des substituts ou s’en passent.

D’autres biens possèdent une faible élasticité.

Quand le prix augmente, la demande ne varie quasiment pas,


c’est le cas pour les biens indispensables que les individus
doivent acheter quelque soit leur prix.

Remarques :
Quand on parle de faible ou de forte élasticité, on regarde
uniquement la valeur absolue.
L’étude de l’élasticité de la demande est utile pour les
entreprises quand elles ne sont pas en concurrence pure et
parfaite et qu’elles peuvent influencer les prix, dans le cas
d’une élasticité faible elles ont intérêt à augmenter leur prix
puisque cette hausse du prix ne se traduira pas par une baisse
très forte de la demande, leurs recettes augmenterons donc.
Deux types de biens ont une élasticité prix positive, c’est-à-dire
quand le prix augmente la demande augmente :
- les biens de Giffen : ce sont des biens achetés par les
ménages pauvres, ceux-ci consacrent la plus grande part
de leur revenu à l’achat d’un bien alimentaire comme le
pain, quand le prix de celui-ci augmente leur pouvoir
d’achat diminue, pour se nourrir ils n’ont plus les moyens
d’acheter de la viande ou des légumes, ils achètent donc
davantage du pain, la demande de pain augmente alors.
- les biens Veblen : concernent en revanche les ménages
aisés, ils achètent des biens pour montrer leur
appartenance à un groupe social c’est une consommation
ostentatoire les individus consomment pour montrer leur
statut et leur richesse quand un produit considéré comme
de luxe voit son prix baisser sa demande diminue aussi,
car il n’est plus alors perçu comme un produit de qualité.

Fiche IV {L’offre : le comportement du producteur.}

I - Les hypothèses.

Les entreprises visent à maximiser leur profit total.


Le profit total = recette totale(RT) (ou chiffre d’affaire : prix *
quantité) – leur coût total de production (CT)

II - Le relation entre le prix du produit et l’offre.

Pour étudier l’offre globale d’un produit, c’est-à-dire la


production totale vendue, on commence d’abord par étudier
l’offre d’une entreprise ou d’un producteur.
L’offre individuelle est une fonction croissante du prix de vente,
plus le prix augmente, plus la production de l’entreprise
augmente, car :
- l’entreprise ne produit que si elle rentable, c’est-à-dire
quand le prix du produit est supérieur au coût unitaire. En
revanche si le prix est trop faible inférieur au coût unitaire
l’entreprise fait des pertes, elle ne va pas produire.
- plus le prix est élevé, plus l’écart entre le prix et le coût
unitaire est fort, plus le profit unitaire est élevé, plus
l’entreprise a intérêt à produire.

On fait ensuite l’hypothèse que toutes les entreprises sont


similaires, pour obtenir l’offre globale il suffit alors d’ajouter les
offres individuelles, l’offre globale est aussi une fonction
croissante des prix, quand le prix d’un produit augmente les
perspectives de profit unitaire sont plus élevées du fait de
l’hypothèse de la mobilité des facteurs de production, de
nouveaux producteurs attirés par ce profit vont entrer sur le
marché, ce qui entraîne une augmentation de la production.
Certes quand le prix augmente l’offre augmente, mais selon la
nature du produit, le prix influence différemment la quantité
offerte. Cette réactivité de l’offre au prix est mesurée par
l’élasticité de l’offre par rapport au prix.
Élasticité des prix de l’offre = taux de croissance de l’offre /
taux de croissance des prix

La valeur de l’élasticité dépend de la nature du produit, c’est


surtout le type de coûts qui détermine l’élasticité, on distingue
deux grands types de dépenses pour produire :
- les coûts fixes, ce sont des coûts qui restent identiques
quelque soit la quantité produite.
- les coûts variables, qui augmentent quand la quantité
produite augmente.
Exemple de forte élasticité : les services informatiques. Dès que
la demande augmente plusieurs individus vont se lancer
webmaster.
Quand le prix augmente, l’offre augmente rapidement, c’est le
cas de produits où il y a majoritairement des coûts variables et
peu d’immobilisations en capitale.

L’offre peu élastique au prix.


Quand le prix augmente, l’offre augmente peu, exemple le
pétrole où l’investissement est très important (=> beaucoup de
temps et de moyens utilisés pour augmenter la production).

Pour certains produits l’offre est peu sensible au prix à court


terme, mais elle est très réactive au prix à moyen terme, c’est
le cas de la viande car sa production nécessite du temps quand
le prix augmente les agriculteurs augmentent leur quantité de
bétail qui sera prêt à vendre au bout d’un an ou deux ans.

Fiche V {Le marché de CPP (concurrence pure et parfaite) : un


marché de plein emploi optimal.}

On est parti d’un acheteur individuel puis on a ajouté tous les


acheteurs.
On a fait pareil pour l’offre.
On étudie maintenant la confrontation de l’offre et de la
demande globale.

I - Le marché de concurrence assure un équilibre à long


terme.
Equilibre entre offre et demande.

Offre

Demande

Le marché de CPP assure un équilibre entre l’offre et la


demande, il n’y a ni surplus ni pénurie. Cette situation
d’équilibre est obtenue d’après les néoclassiques grâce à un
commissaire-priseur fictif qui propose une série de prix et par
tâtonnement successif arrive à la situation d’équilibre. Il peut
certes exister des situations de déséquilibre, cependant ces
déséquilibres sont temporaires. La flexibilité des prix : la
capacité du prix à varier à la hausse ou à la baisse permet de
résoudre ce déséquilibre, ainsi pour des raisons exogènes non
expliquées par les néoclassiques l’offre de produit peut
augmenter.

Cette baisse des prix a des répercutions :


- sur la demande, comme le prix diminue, la demande
augmente.
- sur l’offre qui diminue.
Peu à peu l’écart entre l’offre et la demande se réduit et on
revient à l’équilibre.

II - Et est optimal: les limites de l’intervention de l’Etat.

Dans certains cas l’Etat, pour assurer l’intérêt collectif et


protéger une partie de la population, va réglementer le marché
et empêcher la flexibilité des prix, il a à sa disposions 2
instruments :
- les prix planchers, l’objectif est de fixer un prix minimum
pour un bien afin d’assurer au producteur un revenu
décent pour vivre, tant que ce prix plancher est inférieur
au prix d’équilibre, il n’y a pas de problèmes, en revanche
quand le prix plancher devient supérieur au prix
d’équilibre il y a surproduction, cette surproduction va être
durable puisque l’instauration du prix plancher empêche la
baisse du prix. Les libéraux expliquent ainsi le chômage en
France par le SMIC, salaire plancher qui ne peut baisser,
les chômeurs seraient prêts à être payé moins, mais c’est
interdit par la loi.

Le prix plafond, ici l’objectif est de protéger le consommateur


en lui permettant d’avoir accès à un bien jugé comme
indispensable, c’est le cas pour le logement, l’eau ou le pain, le
prix plafond est un prix maximum que l’on ne peut dépasser.
Le problème d’un prix plafond est quand il devient inférieur au
prix d’équilibre, à ce moment a demande est supérieur à l’offre,
ce qui créait une pénurie. On a alors obtenu l’effet inverse de
ce que l’on souhaitait, l’objectif du prix plafond était que tout le
monde accède au bien, à l’arrivée une partie de la population
n’y a plus accès.
C’est le cas pour le logement avec les prix fixés par les HLM, les
loyers fixés sont trop bas pour être rentable, les organismes
d’HLM n’ont construise donc pas et on manque alors de
logements dans les grandes villes pour les plus pauvres.
Cette situation est alors durable puisque du fait de la rigidité du
prix, celui-ci ne peut augmenter.

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