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Ainsi, nombreux sont ceux à avoir pris position en faveur d'une réforme du mode

de scrutin : le discours de Jacques Chirac du 4 décembre 1998 à Rennes


allait dans ce sens et le rapport « Mauroy » sur l'avenir de la
décentralisation contenait une proposition relative à l'élection au suffrage
universel direct des organes des structures intercommunales. Les principaux
responsables d'associations d'élus locaux y sont également favorables et les
Français seraient, selon un sondage IFOP-AMF de novembre 2000, 73 % à souhaiter
l'introduction du suffrage universel direct<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#80"
target=BodyFrame name=r_80><STRONG>80</STRONG></A>&nbsp;</SUP>.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Avec l'introduction du
suffrage universel direct, le mouvement d'autonomisation des EPCI par rapport
aux communes franchirait une nouvelle étape&nbsp;: ils deviendraient alors des
collectivités territoriales à part entière. Disposant d'une compétence générale,
ils pourraient dès lors se saisir librement des prérogatives qu'il leur semble
opportun d'exercer.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Il faut néanmoins souligner
que si un consensus s'est quasiment instauré sur le principe de l'élection au
suffrage universel direct, le débat sur le mode de scrutin (circonscription
communale ou intercommunale&nbsp;, élection au suffrage universel direct de
l'ensemble des élus communautaires ou du Président de la communauté
seulement&nbsp;?) est loin d'être tranché. Les élus intercommunaux sont même
nombreux à défendre ardemment l'identité communale. </P></DIV></DIV></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.9></A>
<H2 align=left>II. L'intervention des partenaires publics sur le territoire
intercommunal</H2>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Parallèlement à cette
montée en puissance des EPCI à fiscalité propre, l'échelon intercommunal tend à
être reconnu comme l'échelon de proximité de référence pour l'élaboration et la
mise en oeuvre des nouvelles politiques contractuelles. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Aux côtés des communes et
de l'Etat, les EPCI mais également les départements et les régions interviennent
désormais dans le domaine du sport. Le schéma de services collectifs du sport
précise le rôle de chacun dans le but d'instaurer une «&nbsp;nouvelle
logique&nbsp;» de l'aménagement du territoire centrée sur la demande et non sur
l'offre, sur les services et non sur les équipements.</P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.9.17></A>
<H3 align=left>A. Vers une politique sportive partenariale</H3>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Depuis quelques années, les
politiques publiques contractuelles se développent dans le domaine du sport et
les partenaires publics sont de plus en plus nombreux. Ainsi, la région et le
département s'investissent progressivement dans les politiques publiques
sportives aux côtés de l'Etat, des communes et des EPCI.</P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.9.17.32></A>
<H4 align=left>1. Le nouveau rôle des conseils généraux et régionaux</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Pendant longtemps, les
communes ont été les seules collectivités locales à s'investir dans la promotion
et le développement du service public des activités physiques et sportives. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Ainsi, le premier service
départemental des sports a été créé seulement en 1986 au sein du conseil général
de Loire-Atlantique et il a fallu attendre les années 1990 pour que les
départements et les régions s'investissent plus fortement dans le sport. En
1999, les départements consacraient 470 millions d'euros (3,1milliards de
francs) au sport et les régions 150 millions d'euros (1 milliard de
francs)<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#81"
target=BodyFrame name=r_81><STRONG>81</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. Leur part dans
le financement public du sport reste faible en comparaison à celle de l'Etat
(2,64 milliards d'euros) et surtout des communes (6,55 milliards d'euros) mais
elle est toutefois non négligeable et en constante augmentation.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Deux éléments permettent
d'expliquer l'intervention accrue des départements et des régions&nbsp;au cours
de cette dernière décennie :</P>
<UL>
<LI>la circulaire du 9 mars 1992 précisant que les collectivités territoriales
devaient prendre en charge les équipements sportifs relatifs à la politique de
l'éducation physique et sportive dans le cadre scolaire&nbsp;;
<LI>un arrêt du Conseil d'Etat concluant qu'une commune pouvait demander une
contribution financière à un collège ou un lycée, et donc indirectement au
département ou à la région, pour l'utilisation d'équipements sportifs
municipaux mis à disposition pour la pratique de l'éducation physique et
sportive<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cy
berdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#82"
target=BodyFrame name=r_82><STRONG>82</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. </LI></UL>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Ainsi, une enquête réalisée
par la Fédération des Maires des Villes Moyennes (FMVM) montre que le nombre des
départements et régions participant aux dépenses de fonctionnement des
installations sportives mises à disposition des collèges et lycées est passé de
29 en 1994 à 40 en 1996 pour les départements et de 5 à 11 pour les
régions<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#83"
target=BodyFrame name=r_83><STRONG>83</STRONG></A>&nbsp;</SUP>.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;A titre d'exemple, le
conseil régional de Bretagne contribue aujourd'hui, de façon homogène sur son
territoire et au moyen de conventions, aux dépenses de fonctionnement des
équipements sportifs municipaux ou intercommunaux utilisés par les lycées et le
conseil général des Côtes-d'Armor contribue, lui, à l'investissement en menant
une politique de construction d'équipements sportifs dans les établissements
scolaires relevant de sa compétence (c'est-à-dire les collèges).</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Comme les EPCI, les
départements et les régions sont de nouveaux acteurs publics du développement du
service public des activités physiques et sportives. Ce dernier n'est donc plus
seulement porté par l'Etat et les communes mais par l'ensemble des acteurs
publics et s'inscrit parfois dans des dispositifs contractuels.</P></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.9.17.33></A>
<H4 align=left>2. Le développement des politiques publiques contractuelles</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La contractualisation est
née de l'idée qu'un acteur public ne pouvait plus agir seul pour mettre en place
des politiques publiques efficaces et qu'il devait donc s'associer à différents
partenaires. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La Politique de la Ville
est à l'origine des premiers dispositifs contractuels&nbsp;: la nécessité
d'associer l'Etat et les collectivités locales est apparue, dès 1982, avec les
premières conventions de développement social des quartiers (DSQ). Depuis,
l'engouement contractuel n'a pas cessé de s'accroître et une série de
dispositifs, qui regroupent l'Etat, les collectivités locales et les organismes
publics, représente aujourd'hui le cadre de la mise en oeuvre de la Politique de
la Ville. Il s'agit, par exemple, des Contrats de Ville, Grands Projets de Ville
(GPV), Contrats Locaux de Sécurité (CLS) ou Contrats Educatifs Locaux (CEL).</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Si, pour l'instant, ces
politiques contractuelles multi-partenariales sont essentiellement mises en
oeuvre dans le cadre de la Politique de la Ville, il est possible qu'en raison
du succès rencontré d'autres politiques sectorielles s'en inspirent.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;D'ailleurs, des dispositifs
contractuels issus de la Politique de la Ville permettent à des EPCI de
s'investir progressivement dans le sport. C'est le cas du Grand Projet de Ville
Grenoble - Saint Martin d'Hères qui regroupe l'Etat, la Communauté
d'agglomération, les deux Villes de Grenoble et Saint Martin d'Hères et le
Conseil général. Dans le cadre de la Politique de la Ville, le GPV porte un
projet de Plaine des Sports et des Loisirs. Ce projet est encore en phase
d'étude, mais il permet d'ores et déjà aux différents partenaires de réfléchir
ensemble et de trouver des objectifs communs.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Pour certains élus
communautaires, la Plaine des Sports et des Loisirs qui est d'abord un projet
«&nbsp;Politique de la Ville&nbsp;», permettra à la communauté d'agglomération -
maître d'ouvrage - de s'investir plus franchement dans le sport et pourrait être
le premier stade d'une réorganisation métropolitaine des sports.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;L'engouement actuel pour
des dispositifs contractuels multi-partenariaux pourrait gagner le domaine du
sport, désormais partie intégrante d'une logique d'aménagement du territoire
centrée sur l'échelon intercommunal.</P></DIV></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.9.18></A>
<H3 align=left>B. Le sport, partie intégrante d'une logique d'aménagement du
territoire centrée sur l'échelon intercommunal</H3>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Avec le schéma de services
collectifs, le sport est véritablement intégré dans une logique d'aménagement du
territoire et l'intercommunalité, en tant qu'échelon privilégié d'intervention
de proximité, jouera un rôle important en la matière. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le vieillissement du
patrimoine sportif public pose également la question de l'intervention des EPCI
et de leur rôle dans les politiques d'aménagement du territoire.</P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.9.18.34></A>
<H4 align=left>1. Le schéma de services collectifs du sport&nbsp;: «&nbsp;la
région et l'intercommunalité, échelons privilégiés d'intervention&nbsp;»</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La loi LOADDT du 25 juin
1999 institue neuf schémas de services collectifs : enseignement supérieur,
culture, santé, information et communication, transport de marchandises,
transports de personnes, énergie, espaces naturels et ruraux, sport. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Pierre angulaire du nouveau
dispositif de planification de l'Etat, ils permettent de définir et d'articuler
les grandes politiques sectorielles qui contribuent à la structuration des
territoires. Fondés sur une large concertation des acteurs et des partenaires
territoriaux, ces instruments souples de planification ont vocation à être à
l'origine d'une «&nbsp;nouvelle logique&nbsp;» de l'aménagement du territoire,
centrée sur la demande et non sur l'offre, sur les services et non sur les
équipements.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Pour «&nbsp;<EM>développer
l'accès aux services, aux équipements, aux espaces, sites et itinéraires
relatifs aux pratiques sportives sur l'ensemble du territoire</EM>&nbsp;»,
le&nbsp;schéma de services collectifs du sport&nbsp;se propose, entre
autre&nbsp;:</P>
<BLOCKQUOTE>
<P>«&nbsp;d'identifier des territoires d'intervention prioritaire&nbsp;;
<BR>de guider la mise en place des services et équipements
structurants&nbsp;;<BR>de contribuer au renforcement et à la coordination des
actions menées par l'Etat et les collectivités locales dans la
région&nbsp;;<BR>de favoriser la coordination des différents services publics
impliqués dans le développement des pratiques sportives en relation avec les
politiques de développement local, économique, touristique et
culturel&nbsp;»<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cy
berdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#84"
target=BodyFrame name=r_84><STRONG>84</STRONG></A>&nbsp;</SUP>.
</P></BLOCKQUOTE>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le schéma de services
collectifs du sport, approuvé par le décret n°2002-560 du 18 avril 2002, désigne
la région et l'intercommunalité comme territoires privilégiés
d'intervention<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#85"
target=BodyFrame name=r_85><STRONG>85</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La région, en tant
<EM>«&nbsp;qu'échelon territorial de coordination des politiques
sportives</EM>&nbsp;», procède au recensement des équipements sportifs et à la
réactivation (ou à la création) des commissions régionales du sport de haut
niveau. Une commission régionale d'aménagement et d'animation des territoires et
des espaces est chargée d'effectuer un diagnostic de la pratique sportive,
d'identifier les zones et territoires d'intervention prioritaires et les axes
possibles de coopération interrégionale en particulier pour les grands
équipements sportifs structurants.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La coopération
intercommunale et les contrats de pays offrent de leur côté, en matière de
politiques sportives, «&nbsp;<EM>des opportunités productrices d'intérêt général
au profit de</EM> :</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<EM>la rationalisation de
l'aménagement du territoire</EM></P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;En élargissant ces
territoires, ces rapprochements permettent de créer une dynamique de
l'aménagement de l'espace et de réduire les inégalités entre communes, tout
particulièrement en ce qui concerne les équipements sportifs coûteux estimés
essentiels à la satisfaction de l'obligation sportive scolaire.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<EM>la rationalisation des
investissements et de leur gestion</EM></P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Ces rapprochements doivent
conduire à utiliser des espaces et à mutualiser des ressources que chaque
commune, prise isolément, ne pourrait mettre en oeuvre.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<EM>la rationalisation des
politiques sportives locales</EM></P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Au vu du constat du faible
degré de coordination des acteurs locaux du sport, la coopération
intercommunale, en leur offrant désormais une vision élargie de la demande et
des ressources, constitue une opportunité essentielle de mise en cohérence
indispensable à l'efficience des politiques sportives
locales<EM>&nbsp;</EM>».</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Pour ces différentes
raisons, le schéma précise que «&nbsp;l'Etat orientera principalement et de
façon différenciée ses dispositifs de soutien financier en faveur des projets de
politiques sportives et d'équipements sportifs qui s'appuieront sur
l'intercommunalité et les nouvelles modalités d'organisation de la coopération
intercommunale ainsi que sur les rapprochements territoriaux que sont les
pays&nbsp;».</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Avec ce schéma de services
collectifs, le sport est intégré dans une logique d'aménagement du
territoire&nbsp;: l'intervention des EPCI en la matière doit donc répondre à un
véritable projet de territoire et pas seulement à une logique financière. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Identifié comme territoire
prioritaire d'intervention, l'échelon intercommunal représente une
«&nbsp;nouvelle dimension territoriale de proximité pour exprimer et satisfaire
des besoins de services collectifs dans le domaine du sport et faire apparaître
de nouvelles logiques de territoires&nbsp;». </P></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.9.18.35></A>
<H4 align=left>2. Le vieillissement du patrimoine sportif public</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Avec 150 000 installations
sportives, dont 35 000 couvertes, le territoire français dispose d'un patrimoine
sportif considérable. Mais la plupart des équipements de base (gymnases et
piscines) ont été construits dans les années 1960-1970 et le schéma de services
collectifs du sport souligne ainsi «&nbsp;<EM>le vieillissement du parc des
équipements, voire la vétusté de ceux-ci dont certains ne seraient plus
conformes aux normes de sécurité</EM>&nbsp;». En outre, ces équipements conçus
pour la compétition souffrent d'une insuffisante diversité fonctionnelle et se
révèlent souvent inadaptés à l'évolution des pratiques.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;L'association AIRES, qui
travaille en collaboration avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports, a
évalué à plus de 6 milliards d'euros (40 milliards de francs) le coût de mise
aux normes et de rénovation des équipements sportifs en France<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#86"
target=BodyFrame name=r_86><STRONG>86</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. Il s'agit donc
d'un enjeu considérable pour les acteurs publics locaux et notamment les
communes, propriétaires de 90 % des équipements sportifs. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Il apparaît néanmoins peu
probable que les communes puissent prendre en charge la totalité du coût de la
rénovation de leurs équipements. Le problème du vieillissement du patrimoine
sportif devra être résolu par l'ensemble des partenaires publics (l'Etat, les
collectivités locales et leurs établissements publics) et l'intercommunalité
pourrait constituer une des réponses possibles à ce
problème.</P></DIV></DIV></DIV></DIV></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iv></A>
<H1 align=center>Conclusion</H1>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;L'intercommunalité sportive
est un phénomène à la fois ancien et récent&nbsp;: «&nbsp;ancien&nbsp;» parce
que des EPCI intégrés comme les districts ou les communautés urbaines se sont
dotés d'une compétence sportive au moment de leur création, il y a plusieurs
dizaines d'années, et «&nbsp;récent&nbsp;» parce que la généralisation de cette
compétence à une majorité d'EPCI est la conséquence des lois des 6 février 1992
et 12 juillet 1999 qui ont instituées la compétence «&nbsp;<EM>construction,
aménagement, gestion et entretien d'équipements sportifs d'intérêt
communautaire</EM>&nbsp;». </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le nombre d'EPCI compétents
en matière d'équipements ou d'animations sportives n'a pas cessé de croître
cette dernière décennie, mais ces transferts de compétences ne répondent pas
toujours à un projet intercommunal&nbsp;: «&nbsp;l'intercommunalité de
prestation&nbsp;» reste majoritaire par rapport à «&nbsp;l'intercommunalité
d'intégration et de projet&nbsp;». </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Tout d'abord, le transfert
de compétences à l'EPCI se fait, souvent, sans définir des critères d'intérêt
communautaire qui répondent à un véritable projet intercommunal. En 1999,
seulement un tiers des EPCI oeuvrant dans le sport avaient déterminé des
critères explicites pour distinguer les équipements d'intérêt communautaire des
équipements d'intérêt communal. En outre, l'existence de la notion d'intérêt
commun qui offre la possibilité aux EPCI de verser des fonds de concours aux
communes membres pour contribuer à «&nbsp;la réalisation ou au fonctionnement
d'équipements d'intérêt commun&nbsp;» complique encore le transfert de
compétences. Alors que la loi impose un partage précis des compétences entre
l'EPCI et les communes, il s'avère, dans les faits, difficile d'opérer des
séparations tranchées entre leurs attributions respectives.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Ensuite, une partie des
EPCI se contente de mettre en oeuvre une simple mutualisation des moyens pour
créer des équipements ou des animations à un moindre coût sans se poser la
question du projet sportif intercommunal. La commune centre est souvent celle
qui retire un intérêt certain de ce type de coopération&nbsp;: elle lui permet
de faire supporter le coût des équipements structurants aux communes
périphériques qui bénéficiaient auparavant de ces équipements construits et
gérés par la ville centre sans aucune contrepartie financière.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Enfin, les EPCI constitués
en «&nbsp;coquilles vides&nbsp;», et même ceux créés autour d'un projet mais
basés essentiellement sur de l'ingénierie, ne disposent pas de services des
sports capables de mettre en oeuvre leur politique sportive communautaire. Ils
sont donc obligés de faire appel à des partenaires extérieurs pour gérer les
politiques sportives&nbsp;: soit un opérateur privé, par une délégation de
service public, soit un opérateur public par une convention de gestion avec une
commune membre. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;En raison de la faiblesse
de «&nbsp;l'intercommunalité de projet et d'intégration&nbsp;», les communes
restent l'échelon privilégié de mise en oeuvre des politiques sportives locales.
Plusieurs facteurs l'expliquent&nbsp;: l'investissement financier des communes
dans le sport, l'existence de services des sports municipaux importants capables
de mettre en oeuvre les politiques sportives locales ou encore l'attachement des
municipalités à leurs clubs sportifs, principaux vecteurs de communication de la
collectivité, et réciproquement l'attachement des clubs aux couleurs de leur
commune. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;En outre, les dispositions
juridiques actuelles sont sources d'incertitudes et complexifient les relations
entre un EPCI et les communes membres&nbsp;: dans la plupart des cas, le
transfert de la compétence sportive ne s'accompagne pas du transfert des droits
de propriété et les lois n'ont pas prévu le transfert des pouvoirs de police
générale du Maire au Président de l'EPCI. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Pourtant, les communes ne
peuvent plus jouer le même rôle que par le passé. Comme le montre l'exemple du
Grand Lyon Handball, le sport, et particulièrement le haut niveau, ne peut plus
être pris en charge par les seules communes&nbsp;: les EPCI représentent une
opportunité intéressante pour les clubs de haut niveau mais également ceux de
proximité. De même, le coût de la rénovation du parc des équipements sportifs
publics, estimé à plus de 6 milliards d'euros, ne pourra être supporté par les
seules communes, propriétaires de ces équipements à 90 %. La coopération
intercommunale pourrait donc également constituer une réponse au problème du
vieillissement du patrimoine des équipements sportifs publics.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Si la coopération
intercommunale sportive répond encore souvent au modèle de
«&nbsp;l'intercommunalité de prestation&nbsp;», les cas d'EPCI mettant en oeuvre
des projets en lien avec des politiques sportives intercommunales clairement
définies existent néanmoins et sont même appelés à se développer. Deux
phénomènes permettent de soutenir cette hypothèse&nbsp;:</P>
<UL>
<LI><EM>La monté en puissance des EPCI à fiscalité propre</EM>&nbsp;: d'une
part, le nombre d'EPCI constituant une administration communautaire de gestion
s'accroît et la loi du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité
les oblige à se doter de services capables de gérer les compétences
transférées. D'autre part, l'introduction de la notion d'intérêt communautaire
a permis une certaine autonomisation des EPCI et pourrait préfigurer une
compétence générale. L'élection des organes communautaires au suffrage
universel direct érigerait ainsi les EPCI en collectivités territoriales
disposant d'une clause générale de compétence dans les matières qui leur
auraient été transférées.
<LI><EM>La reconnaissance de la pertinence de l'échelon intercommunal dans la
mise en oeuvre des politiques sportives</EM>&nbsp;: le schéma de services
collectifs du sport, institué par la loi d'orientation pour l'aménagement et
le développement durable du territoire du 25 juin 1999, désigne ainsi la
région et l'intercommunalité comme <EM>«&nbsp;territoires privilégiés
d'intervention</EM>&nbsp;». </LI></UL>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Avec l'affirmation du rôle
des EPCI mais également des conseils généraux et régionaux sur la scène
sportive, les acteurs publics sont de plus en plus nombreux à s'investir dans le
sport aux côtés des communes et de l'Etat. On peut donc émettre l'hypothèse que
le sport suive le même mouvement de contractualisation des politiques publiques
que la Politique de la Ville&nbsp;: l'intercommunalité deviendrait alors
l'échelon de proximité privilégié dans la mise en oeuvre de politiques sportives
contractuelles et multi-partenariales. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Pour conclure, l'étude des
politiques sportives intercommunales est encore relativement peu développée. Il
apparaît ainsi difficile de cerner l'ampleur exacte du phénomène car la majeure
partie des statistiques ou enquêtes sur le sport concernent le rôle des communes
et celles qui traitent de la coopération intercommunale sont rapidement
dépassées vu la rapidité de son développement ces dernières années.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Dans ces conditions,
l'enquête Sport du CNFPT, qui sera publiée à la fin de l'année 2002, permettra
de mesurer plus exactement le rôle actuel des EPCI dans l'élaboration et la mise
en oeuvre des politiques sportives locales.</P></DIV>
<HR noShade>
<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_front.html">[Précédent]</A>
<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_back.html">[Suivant]</A>
</BODY></HTML>
n=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Ces exemples illustrent
parfaitement l'avantage de l'intercommunalité sportive pour les communes-centre
des agglomérations. Au lieu de rénover ou d'agrandir les grands équipements
municipaux existants, le coût des travaux peut être supporté par
l'intercommunalité avec la construction de nouveaux équipements
«&nbsp;structurants&nbsp;», non plus d'intérêt communal mais désormais d'intérêt
communautaire. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Concernant le milieu rural
ou péri-urbain, l'exemple de la communauté de communes du thouarsais
(Deux-Sèvres) illustre la mise en oeuvre de la compétence construction et
gestion d'installations sportives à l'échelle d'une petite ville et de son
bassin de vie.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La compétence
«&nbsp;équipements sportifs&nbsp;» a été transférée à l'EPCI dès 1972 lors de la
création du district, qui s'est transformé en communauté de communes en 1997.
Cette intercommunalité sportive ancienne a permis la mise en service en 1993
d'un complexe sportif couvert comprenant des salles de sports collectifs, de
tennis de table, de danse, d'arts martiaux, de gymnastique, de musculation et de
réunion pour un coût total de 3,35 millions d'euros (soit 22 millions de
francs)<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#36"
target=BodyFrame name=r_36><STRONG>36</STRONG></. t h > > h > .. t h > >
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H5 {
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rial, Helvetica, Verdana; FONT-VARIANT: normal
}
oc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cyberdocs/MSPCP/he
nrym/these_notes.html#39"
target=BodyFrame name=r_39><STRONG>39</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. Il faut
souligner que certains équipements sportifs sont structurellement déficitaires.
Dans ce cas, les recettes ne doivent pas forcément être majoritaires pour
que&nbsp;la rémunération soit considérée comme «&nbsp;<EM>substantiellement liée
aux résultats de l'exploitation du service</EM>&nbsp;».</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La loi précise également
que ces délégations de services publics «&nbsp;sont soumises par l'autorité
délégante à une procédure de publicité permettant la présentation de plusieurs
offres concurrentes&nbsp;»<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#40"
target=BodyFrame name=r_40><STRONG>40</STRONG></A>&nbsp;</SUP>.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La délégation de service
public peut prendre différentes formes (la concession, l'affermage ou la régie
intéressée) selon le risque financier pris par le délégataire.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;En matière d'équipements
sportifs, les EPCI délèguent généralement la gestion à un opérateur privé&nbsp;-
soit une SEM locale ou une société commerciale classique, soit une association -
mais également parfois à un opérateur public, par exemple une commune .</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La gestion déléguée à une
SEM locale ou à une société commerciale classique</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Les SEM locales sont des
sociétés commerciales de droit privé dans lesquelles les collectivités disposent
de plus de 50% des capitaux et de la majorité des voix au sein du conseil
d'administration<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#41"
target=BodyFrame name=r_41><STRONG>41</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. La gestion
déléguée à une SEM locale ou une société commerciale classique porte sur des
équipements à vocation multiple comme des bases de loisirs ou des patinoires
dans lesquels les activités physiques et sportives alternent avec des activités
marchandes, par exemple des concerts. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Ainsi, la patinoire
Végapolis<EM> </EM>de<EM> Montpellier Agglomération </EM>qui comprend une piste
sportive et une piste ludique, où coexistent clubs sportifs, commerces,
restaurants, animations de danse sur glace ou de karting sur glace, est gérée
par la société VERT-MARINE spécialisée depuis 1992 dans la gestion déléguée des
équipements de sport et de loisirs.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le principal avantage pour
l'EPCI est que ces sociétés sont soumises aux règles du droit privé. Notamment,
les règles de la comptabilité publique ne s'appliquent pas, ce qui permet une
plus grande souplesse dans la gestion de l'équipement. Par ailleurs, grâce au
recours à des capitaux privés, l'EPCI peut mobiliser des moyens financiers et
techniques plus importants. Toutefois, cet avantage peut également constituer
une limite à ce type de délégation. En effet, les partenaires privés (lorsqu'il
s'agit d'une SEM locale) ou la société privée recherchent un résultat optimum
des activités à caractère marchand qui est de nature à créer un déséquilibre
dans l'attribution des plages de temps offertes au détriment des activités à
caractère public et au profit des activités commerciales. Le risque de cette
délégation est donc que des équipements réalisés pour répondre aux objectifs de
service public des activités physiques et sportives (APS) soient détournés de
leur objet initial.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La gestion déléguée à une
association</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;De nombreux clubs sportifs
ont choisi le modèle de l'association «&nbsp;loi 1901&nbsp;» pour s'organiser.
Il s'agit alors d'un contrat privé entre des personnes physiques ou morales (les
adhérents). </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Comme pour les SEM locales
ou les sociétés commerciales classiques, le principal intérêt de la gestion
déléguée à une association est sa souplesse de gestion. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le risque d'une dérive
marchande des APS est faible car les associations sont «&nbsp;à but non
lucratif&nbsp;». Il existe, en revanche, certains risques juridiques&nbsp;:</P>
<UL>
<LI>les déclarations de gestion de fait par les chambres régionales des
comptes se sont multipliées ses dernières années particulièrement dans le
cadre d'associations délégataires de la gestion d'équipements sportifs. Aussi
l'utilisation d'une convention habilitant une association à gérer un
équipement et précisant les conditions de l'intervention de l'association
ainsi que les modalités de rémunération permet de limiter les risques de
gestion de fait<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cy
berdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#42"
target=BodyFrame name=r_42><STRONG>42</STRONG></A>&nbsp;</SUP>&nbsp;;
<LI>le second risque juridique est relatif à la non application de la loi
«&nbsp;Sapin&nbsp;» en matière de délégation de service public à une
association. En effet, le recours à une association pour gérer un équipement
sportif ne permet en aucun cas de déroger aux règles de publicité et de mise
en concurrence posées par la loi précitée. La collectivité a donc l'obligation
de réaliser un appel à la concurrence. Cette procédure n'est toutefois en
pratique que très peu respectée par les collectivités et leurs établissements
publics de coopération intercommunale. Ce non respect des procédures légales
est fréquemment dénoncé par les services du contrôle de légalité ainsi que par
les chambres régionales des comptes. </LI></UL>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La gestion déléguée à une
commune</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Les EPCI délèguent parfois
la gestion de leurs équipements non pas à un opérateur privé, mais à une
personne morale de droit public, notamment une commune membre, par le biais
d'une convention de gestion. Ce mode de gestion fera l'objet de plus amples
développements dans la partie consacrée au maintien de fortes prérogatives
communales dans l'élaboration et la mise en oeuvre des politiques sportives
locales.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Il convient de souligner
que le recours à la gestion déléguée des équipements sportifs communautaires
n'est pas toujours un choix politique du conseil communautaire. En effet, le
transfert de la gestion d'équipements à un EPCI non doté de personnels
spécialisés dans la gestion et l'entretien des équipements sportifs peut
contraindre celui-ci à recourir à une délégation de service public, et ce alors
même que la délégation de service public amoindri la maîtrise et le contrôle de
l'EPCI sur sa politique sportive. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Dans certains cas, le
recours à un opérateur privé pour répondre à un manque de moyens humains ou
techniques au niveau d'un projet intercommunal sera susceptible d'avoir des
conséquences sur la qualité du service public des activités physiques et
sportives.</P></DIV></DIV></DIV></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.ii.2></A>
<H1 align=center>Chapitre 2&nbsp;: L'animation sportive</H1>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le transfert de la
compétence «&nbsp;équipements sportifs d'intérêt communautaire&nbsp;»
s'accompagne le plus souvent du transfert d'une compétence facultative
«&nbsp;d'animation sportive&nbsp;». Ainsi, par exemple, le transfert d'une
piscine gérée en régie directe s'accompagne généralement de celui du personnel
en charge de l'entretien, de la surveillance et de l'animation.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Après avoir distingué les
deux domaines d'action des EPCI, à savoir l'organisation de manifestations et
d'activités sportives, d'une part, et le soutien à l'activité sportive
(subventions aux clubs, mises à disposition de locaux ou de bus), d'autre part,
nous nous intéresserons au cas des clubs sportifs intercommunaux et, plus
particulièrement, à l'exemple du <EM>Grand Lyon Handball.</EM></P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.ii.2.3></A>
<H2 align=left>I. Les domaines d'action des EPCI en matière d'animation
sportive</H2>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;L'animation sportive est
une activité d'intérêt général pour laquelle les collectivités territoriales et
leurs établissements publics de coopération intercommunale devraient en principe
limiter leur intervention à l'aide et au soutien des activités concernées. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Pourtant, force est de
constater que de nombreuses collectivités interviennent directement dans le
domaine de l'animation sportive. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Une décision du Tribunal
des conflits pose d'ailleurs la question des limites et de l'objet de
l'intervention des collectivités. Il a ainsi reconnu que le bateau du navigateur
Paul Vatine, parce qu'il assurait la promotion d'une Région, participait à
l'exécution même du service public<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#43"
target=BodyFrame name=r_43><STRONG>43</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. Mais il
s'agissait, dans ce cas, plus d'un contrat administratif de promotion de l'image
de la collectivité relevant du service public de la communication
institutionnelle que d'une subvention désintéressée et sans contrepartie
relevant du soutien aux activités physiques et sportives.</P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.ii.2.3.5></A>
<H3 align=left>A. L'intervention «&nbsp;directe&nbsp;» des EPCI en matière
d'animation sportive</H3>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;L'organisation d'activités
et de manifestations sportives relève principalement de l'intervention directe
de l'EPCI. Mais si la première est généralement une activité d'animation de
proximité, l'organisation de manifestations sportives présente quant à elle un
fort caractère de promotion de l'image de l'EPCI.</P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.ii.2.3.5.9></A>
<H4 align=left>1. L'organisation de manifestations sportives</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;L'organisation de
manifestations sportives est une compétence à la frontière de l'animation
sportive et de la politique de promotion de l'EPCI. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Avec le développement de
l'intercommunalité, les nombreux transferts de compétences, la croissance des
budgets communautaires et le passage à la Taxe Professionnelle Unique (TPU), les
EPCI se positionnent de plus en plus comme des structures importantes soucieuses
de leur image. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Une des raisons expliquant
l'organisation par les EPCI ou le soutien à l'organisation de manifestations
sportives, souvent par l'intermédiaire de subventions versées aux clubs sportifs
organisateurs de l'événement, réside dans les retombées dont ils pourront
bénéficier en terme d'image.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Si <EM>Grenoble Alpes
Métropole </EM>verse 80 000 euros pour le passage du «&nbsp;Tour de
France&nbsp;» cycliste, c'est en grande partie dans le but de promouvoir son
image, notamment à travers les médias.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Cette activité de promotion
de l'image des EPCI par l'intermédiaire du sport peut poser des questions de
nature juridique&nbsp;: l'EPCI est-il compétent en matière de communication et,
dans ce cas, jusqu'où s'étend sa compétence&nbsp;? </P></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.ii.2.3.5.10></A>
<H4 align=left>2. L'organisation d'activités sportives</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Une partie des EPCI
compétents pour l'animation sportive exerce une action directe d'animation en
organisant des activités sportives en liaison avec le milieu scolaire ou les
clubs. L'intercommunalité représente alors un levier essentiel pour créer des
postes qui disposent d'une charge de travail suffisante. Le dispositif
«&nbsp;emploi-jeune&nbsp;» a ainsi suscité de nombreux projets d'animation
sportive. Parallèlement, certains EPCI ont décidé de s'investir dans la durée en
embauchant des fonctionnaires territoriaux titulaires ou en bénéficiant de la
mise à disposition de personnels d'animation municipaux. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Au total, en 1999, 40% des
EPCI agissant dans le domaine sportif avaient au moins un salarié
sportif<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#44"
target=BodyFrame name=r_44><STRONG>44</STRONG></A>&nbsp;</SUP>.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;A titre d'exemple, la
communauté de communes de Dinan (Côtes d'Armor) a développé son intervention en
matière d'organisation d'activités sportives en embauchant douze animateurs. Six
sont affectés aux deux piscines communautaires, deux agissent en milieu scolaire
rural et dans les secteurs «&nbsp;défavorisés&nbsp;», et les quatre autres sont
affectés à des sites sportifs pour organiser des animations avec les clubs
sportifs locaux. L'objectif poursuivi par cet EPCI est «&nbsp;d'être présent sur
les lieux de pratique, tant en centre-ville qu'en milieu rural, afin d'assurer
un encadrement et de proposer un appui technique aux différents
publics&nbsp;»<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#45"
target=BodyFrame name=r_45><STRONG>45</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. Parmi
différentes actions mises en oeuvre, l'EPCI propose, par exemple, des stages
pendant les périodes scolaires&nbsp;: une douzaine d'activités est ainsi
proposée aux enfants âgés de 6 à 11 ans.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Ce type d'actions
d'animation de proximité en faveur du sport de masse est principalement le fait
des petits EPCI ruraux et périurbains, c'est-à-dire plus généralement des
communautés de communes. La constitution d'un service des sports communautaire
permet alors à la communauté de communes d'organiser des activités sportives de
proximité que les communes membres n'avaient pas les moyens d'organiser
seules.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Dans le milieu urbain, les
grandes et moyennes villes ont souvent des services des sports structurés qui
disposent de suffisamment de ressources pour organiser ces activités de
proximité. L'intervention des communautés d'agglomération et communautés
urbaines est donc moins fréquente en la matière. Parallèlement à cette
intervention directe pour le développement des activités sportives, les EPCI
aident les clubs sportifs en leur versant des subventions.</P></DIV></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.ii.2.3.6></A>
<H3 align=left>B. Le soutien des EPCI aux activités sportives&nbsp;: le
versement de subventions aux clubs sportifs</H3>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Même en l'absence de
prérogatives souvent clairement définies, les EPCI mettent l'accent, par le
biais de subventions versées aux clubs sportifs, sur l'aide au développement du
sport de masse et de haut niveau et sur le soutien aux manifestations
sportives.</P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.ii.2.3.6.11></A>
<H4 align=left>1. Le régime général des subventions</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<U>Les conditions de
légalité de l'octroi d'une subvention</U></P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Une subvention est une
«&nbsp;libéralité&nbsp;» accordée par une personne morale de droit public
(l'Etat, les collectivités territoriales ou leurs établissements publics) à une
association sans contrepartie. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;L'EPCI dispose donc d'une
totale liberté pour l'octroi des subventions&nbsp;: la subvention relève du
pouvoir discrétionnaire de l'assemblée délibérante et sa non-attribution n'a pas
à être justifiée.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Toutefois, au-delà de cette
liberté de principe, l'octroi de subventions est relativement encadré. Seules
les associations déclarées dont l'objet et l'activité présentent un intérêt
certain et reconnu pour la collectivité ou l'EPCI peuvent recevoir une
subvention. En effet, le versement d'une subvention est conditionnée à la
réalisation d'une activité d'intérêt général. Un EPCI ne peut pas verser une
subvention à une association qui exerce une activité qui pourrait être
commerciale. Un EPCI qui verserait une subvention à une association de
gymnastique à but lucratif ou dont les activités pourraient être regardées comme
présentant un caractère de commercialité pourrait ainsi être considéré comme
portant atteinte à la liberté du commerce et de l'industrie par rapport aux
clubs de remise en forme. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Il faut également souligner
que les associations ne peuvent se prévaloir, en la matière, d'aucun droit. En
effet, «&nbsp;l'octroi antérieur d'une subvention annuelle à une association ne
lui confère aucun droit à son renouvellement&nbsp;»<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#46"
target=BodyFrame name=r_46><STRONG>46</STRONG></A>&nbsp;</SUP>.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<U>L'obligation de
transparence dans l'attribution des subventions</U></P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Depuis la loi du 6 février
1992<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#47"
target=BodyFrame name=r_47><STRONG>47</STRONG></A>&nbsp;</SUP>, toutes les
collectivités et leurs établissement publics de coopération intercommunale de
plus de 3500 habitants doivent faire figurer en annexe de leurs documents
budgétaires la liste des concours attribués aux associations sous forme de
prestation en nature et en subvention. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La loi du 12 avril 2000 a
institué l'obligation de conventionnement pour les subventions dépassant un
seuil légal<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#48"
target=BodyFrame name=r_48><STRONG>48</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. Ainsi, les
collectivités locales et leurs établissements publics qui versent une subvention
dépassant le montant annuel de 23 000 euros doivent conclure une convention avec
le bénéficiaire qui détermine l'objet, le montant et les conditions
d'utilisation de la subvention<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#49"
target=BodyFrame name=r_49><STRONG>49</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Il existe toutefois un
risque juridique pour les EPCI lors de la signature de cette convention de
subventionnement, risque tenant à ce que l'attribution d'une subvention doit
être dénuée de toute contrepartie. Or, si la convention est trop précise, elle
peut être requalifiée comme une convention ayant pour objet de confier à un
tiers l'exécution de missions relevant du service public et s'inscrivant, en
fonction de son économie, soit dans le cadre d'une délégation de service public,
soit dans celui d'un marché public. </P></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.ii.2.3.6.12></A>
<H4 align=left>2. La nature des concours attribués aux clubs sportifs</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Traditionnellement, les
concours attribués par les communes ou leurs établissements publics de
coopération intercommunale sont des subventions de fonctionnement ou
d'investissement versées sous la forme d'une enveloppe financière.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Mais les concours attribués
aux clubs sportifs peuvent également être des prestations en nature.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le décret du 27 mars 1993
est venu préciser ce qu'il fallait entendre par
«&nbsp;concours&nbsp;»<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#50"
target=BodyFrame name=r_50><STRONG>50</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. Il s'agit des
prestations gracieuses de toute nature accordées sous quelque forme que ce
soit&nbsp;:</P>
<UL>
<LI>mise à disposition d'équipements ou de locaux&nbsp;;
<LI>travaux effectués par la commune ou l'EPCI au bénéfice de
l'association&nbsp;;
<LI>dons de matériels ou de fournitures&nbsp;;
<LI>d'une manière générale, toutes les prestations matérielles effectuées par
la commune ou l'EPCI pour le compte de l'association. </LI></UL>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La mise à disposition
d'équipements sportifs est la principale prestation en nature accordée par les
EPCI aux associations sportives. Il faut souligner, à cet égard, qu'il est
préférable de prévoir une mise à disposition partielle de l'équipement, en ne le
mettant pas à la disposition d'une seule association et en réservant quelques
créneaux d'utilisation à l'EPCI et à d'autres. A défaut, le juge considérera que
l'EPCI a violé le principe d'égalité, voire même qu'il a, en réalité, délégué la
gestion de l'équipement à l'association sans respecter la procédure de
délégation de service public prévue par la loi du 29 janvier 1993.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Certains EPCI soutiennent
le développement du sport par d'autres types de prestations en nature. Par
exemple, en 1999, 1/3 des EPCI agissant dans le domaine sportif pourvoyaient ou
participaient au transport vers les lieux de pratique sportive<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#51"
target=BodyFrame name=r_51><STRONG>51</STRONG></A>&nbsp;</SUP>.</P></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.ii.2.3.6.13></A>
<H4 align=left>3. Les conditions d'octroi des subventions</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;En plus des conditions
générales de légalité d'octroi d'une subvention, certains EPCI ont posé des
conditions précises aux clubs sportifs pour pouvoir bénéficier des concours
communautaires.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Dans l'agglomération
montpelliéraine, les clubs de haut niveau de sept communes ont été aidés en 1999
par l'EPCI<EM>.</EM> Cette subvention communautaire est subordonnée aux
conditions suivantes&nbsp;:</P>
<UL>
<LI>les différents aspects de la communication des clubs sont élaborés en
liaison avec la direction de la communication de <EM>Montpellier
Agglomération</EM> et l'équipe première joue avec le logo de l'EPCI&nbsp;;
<LI>les joueurs participent à des animations dans les clubs et organisent
chaque semaine des séances d'entraînement. L'objectif de la communauté
d'agglomération est la mise en réseau entre les clubs amateurs et le haut
niveau&nbsp;;
<LI>les joueurs doivent effectuer un suivi médical de qualité. </LI></UL>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La communauté
d'agglomération montpelliéraine, de part sa taille, s'est orientée plus
particulièrement vers le haut niveau. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;A l'inverse, une communauté
de communes essaiera d'accompagner les projets des petits clubs et de les aider
à se structurer. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Ainsi, depuis 1995, les
élus de la Communauté de communes de Cattenom (Moselle) ont mis en place des
critères définissant les «&nbsp;<EM>associations d'intérêt communal</EM>&nbsp;»
et les «&nbsp;<EM>associations d'intérêt communautaire</EM>&nbsp;» afin de
rationaliser l'octroi de subventions par les communes et l'EPCI. Sont ainsi
considérées comme des associations d'intérêt communautaire «&nbsp;les clubs qui
de par leur recrutement, ainsi que par leur dimension ou leur rayonnement en
terme d'animation locale, présentent un intérêt certain pour le territoire
districal en son entier&nbsp;»<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#52"
target=BodyFrame name=r_52><STRONG>52</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. Chaque
association est subventionnée en fonction de six critères&nbsp;: effectif (25%),
résultats sportifs (25%), niveau des cadres et heures dispensées (15%), frais de
formation des cadres (15%), frais de transport (10%), projet&nbsp;: objectif -
résultat (10%).</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La détermination de
critères définissant l'intérêt communautaire des associations est le pendant de
ce qui se fait en matière d'équipements communautaires. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Néanmoins, nous avions déjà
relevé les difficultés rencontrées dans la définition de critères objectifs par
les EPCI en matière d'équipements communautaires, et il semble que la
détermination de critères pour l'octroi des subventions communautaires soit
encore moins répandue.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Il convient également de
souligner que certains EPCI, par l'intermédiaire des équipements sportifs
d'intérêt communautaire, se saisissent progressivement et insidieusement de
cette compétence d'animation sportive sans définir les critères de l'intérêt
communautaire et même sans être compétent pour le faire.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Ainsi <EM>Grenoble Alpes
Métropole</EM>, compétent seulement en matière de grands équipements sportifs,
met à disposition de l'association «&nbsp;Nautic-Sport&nbsp;» la base nautique
du Bois-Français et lui verse une subvention de fonctionnement de 38 460 euros
(250 000 Fr) par an.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le <EM>Grand Lyon
</EM>(communauté urbaine de Lyon) qui n'est compétent également qu'en matière
d'équipements sportifs verse néanmoins des subventions aux clubs de haut niveau
(Olympique Lyonnais et ASVEL) au titre des retombées médiatiques qu'ils
apportent à la communauté urbaine. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Compte tenu de l'impact
métropolitain de certains clubs sportifs et de leur structuration récente sur le
territoire intercommunal, il apparaîtrait logique que la compétence de soutien
aux activités sportives et donc d'octroi de subventions aux clubs sportifs soit
plus souvent transférée aux EPCI. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Néanmoins, ce mouvement est
encore largement embryonnaire et les clubs sportifs intercommunaux sont encore
peu présents sur le territoire métropolitain.</P></DIV></DIV></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.ii.2.4></A>
<H2 align=left>II. Les clubs sportifs intercommunaux&nbsp;</H2>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Comme le souligne<EM>
</EM>l'élu de la communauté de communes de Dinan<EM> </EM>chargé des sports qui
souhaitait dépasser les ententes entre clubs pour des fusions, «&nbsp;les
mentalités ne sont pas mûres pour cela, l'esprit de chapelle étant encore
présent&nbsp;»<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#53"
target=BodyFrame name=r_53><STRONG>53</STRONG></A>&nbsp;</SUP>.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Même si le nombre de clubs
sportifs intercommunaux augmente, il demeure minoritaire par rapport aux clubs
municipaux. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;L'exemple du <EM>Grand Lyon
Handball </EM>est révélateur des difficultés mais aussi des opportunités
offertes aux clubs de haut niveau par le regroupement intercommunal. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Celui du <EM>District
Basket Club </EM>de la communauté de communes de Cattenom répond plus à une
logique d'amélioration de l'offre de proximité.</P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.ii.2.4.7></A>
<H3 align=left>A. Le <EM>District Basket Club </EM>de la communauté de communes
de Cattenom&nbsp;: améliorer l'offre de proximité et le niveau de pratique
sportive</H3>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Face à la saturation des
plannings dans les salles de sports, le district de Cattenom a décidé, en 1992,
de réaliser deux salles omnisports. Certaines disciplines comme la gymnastique
ou le basket n'étaient pas pratiquées sur le territoire du district faute de
créneaux dans les gymnases. Aussi, l'ouverture du premier gymnase en 1996 a
incité l'EPCI à soutenir la création d'un club de basket. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Il faut souligner que si
l'EPCI peut soutenir un club intercommunal, il ne peut pas le créer de toute
pièce : sa compétence ne s'étant pas jusque là.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Dans le cas du district de
Cattenom, ce dernier s'est bien contenté de soutenir le club de basket afin
qu'il développe son activité. Ainsi, en 1999, le <EM>District Basket Club</EM>
comptait 150 licenciés et avait atteint un niveau régional.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Les subventions de l'EPCI
au club de basket communautaire visent donc à soutenir le développement d'une
discipline qui n'était pas pratiquée sur le territoire et à améliorer, en
conséquence, l'offre de proximité des activités physiques et
sportives.</P></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.ii.2.4.8></A>
<H3 align=left>B. Le <EM>Grand Lyon Handball&nbsp;</EM>: pérenniser le haut
niveau </H3>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La démarche du <EM>Grand
Lyon Handball </EM>est différente de celle du <EM>District Basket Club </EM>de
Cattenom. Elle a été initiée par les dirigeants des clubs de Vaulx-en-Velin et
Villeurbanne à partit du constat suivant&nbsp;: le handball de haut niveau coûte
très cher et il ne peut plus reposer sur le mécénat ou sur les communes. Le
Président du <EM>Villeurbanne Handball </EM>dont l'équipe première garçon évolue
en D1 et le Président de l'<EM>ASUL Vaulx-en-Velin</EM> dont l'équipe fanion
fille évolue également en D1 ont ainsi lancé un appel aux vingt trois clubs de
handball de la <EM>COURLY </EM>(Communauté Urbaine de Lyon) pour créer un club
dintercommunal&nbsp;:
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5þ Ñ!0jÈ?
ಠ V  {NR té du ministre de l'Intérieur<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#73"
target=BodyFrame name=r_73><STRONG>73</STRONG></A>&nbsp;</SUP>.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;A l'exclusion du régime
dérogatoire des communautés urbaines, le régime de transfert des biens aboutit
au transfert de l'ensemble des droits et obligations du propriétaire des
équipements, à l'exception notable du droit d'aliénation. L'équipement transféré
ne fait donc pas partie du patrimoine de l'EPCI. </P></DIV></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.3.7.14></A>
<H3 align=left>B. Le non transfert des pouvoirs de police du Maire vers le
Président de l'EPCI est source d'incertitudes</H3>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Que l'EPCI soit
propriétaire ou non de l'équipement sportif pour lequel il est compétent, le
transfert des biens est limité aux pouvoirs de gestion dans la mesure où la loi
ne prévoit pas le transfert des pouvoirs de police du Maire au Président de
l'EPCI.</P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.3.7.14.26></A>
<H4 align=left>1. Le Maire&nbsp;: seule autorité de police administrative </H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le Maire de la commune sur
laquelle se situe l'équipement sportif d'intérêt communautaire conserve ses
pouvoirs de police administrative générale. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Selon l'article L 2212-2 du
CODE GENERAL DES COLLECTIVITES TERRITORIALES, la police municipale a pour objet
«&nbsp;<EM>d'assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité
publique</EM>&nbsp;». Le Maire dispose donc de pouvoirs de police pour garantir
la sécurité des usagers de tous les équipements sportifs situés sur le
territoire de sa commune. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La police municipale est
une prérogative de puissance publique insusceptible de délégation. Le Maire ne
peut donc se désintéresser d'une activité sportive qui se déroule sur son
territoire, qu'elle se déroule dans un équipement sportif public (communal ou
intercommunal) ou privé, sur les voies publiques ou en plein air. En outre,
l'existence d'une police spéciale ne prive pas le Maire de l'exercice des
compétences qu'il détient en tant qu'autorité de police générale.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Il est donc responsable de
l'application des règlements nationaux (seules les normes ayant fait l'objet
d'un décret ou d'un arrêté sont obligatoires) par les EPCI. Il convient
d'ailleurs de souligner que les maires doivent d'autant plus se soucier, au
titre de leur pouvoir de police, des activités sportives que ces dernières sont
susceptibles d'engager leur responsabilité. L'article 121-3 du Code pénal
dispose ainsi que&nbsp;:</P>
<BLOCKQUOTE>
<P>«&nbsp;Il n'y a point de crime ou de délit sans intention de le
commettre.<BR>«&nbsp;Toutefois, lorsque la loi le prévoit, il y a délit en cas
de mise en danger délibérée de la personne d'autrui.<BR>«&nbsp;Il y a
également délit, lorsque la loi le prévoit, en cas de faute d'imprudence, de
négligence ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue
par la loi ou le règlement, s'il est établi que l'auteur des faits n'a pas
accompli les diligences normales compte tenu, le cas échéant, de la nature de
ses missions ou de ses fonctions, de ses compétences ainsi que du pouvoir et
des moyens dont il disposait.<BR>«&nbsp;Dans le cas prévu par l'alinéa qui
précède, les personnes physiques qui n'ont pas causé directement le dommage,
mais qui ont créé ou contribué à créer la situation qui a permis la
réalisation du dommage ou qui n'ont pas pris les mesures permettant de
l'éviter, sont responsables pénalement s'il est établi qu'elles ont, soit
violé de façon manifestement délibérée une obligation particulière de prudence
ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, soit commis une faute
caractérisée et qui exposait autrui à un risque d'une particulière gravité
qu'elles ne pouvaient ignorer&nbsp;». </P></BLOCKQUOTE></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.3.7.14.27></A>
<H4 align=left>2. Les conséquences&nbsp;: un manque d'autonomie de l'EPCI et des
incertitudes juridiques sur la responsabilité des élus locaux</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Comme le dit Patrick JACQ,
premier conseiller au tribunal administratif de Nice&nbsp;: «&nbsp;la
distinction des compétences et des pouvoirs entre le maire et le groupement est
incertaine et source de difficultés juridiques&nbsp;»<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#74"
target=BodyFrame name=r_74><STRONG>74</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. Il considère
donc qu'il sera difficile, dans le domaine du sport et des loisirs,
«&nbsp;<EM>d'éviter sur le terrain tout chevauchement entre les pouvoirs de
police spéciale de gestion&nbsp;</EM>» qui incombent à l'EPCI dans le cadre du
transfert, <EM>«&nbsp;et les pouvoirs de police générale qui demeurent une
attribution exclusive du maire</EM>&nbsp;».</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;L'une des conséquences du
maintien d'un pouvoir de police municipal et non intercommunal est la moindre
autonomie de l'EPCI dans l'élaboration de sa politique sportive, notamment pour
la gestion de ses équipements sportifs.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;A titre d'exemple, la
police des débits de boissons relève du Maire. En tant que garant du respect du
bon ordre, de la sûreté, de la sécurité et de la salubrité publiques, il peut
ainsi interdire la vente de boissons alcoolisées lors d'une manifestation
sportive. Or, la buvette représente une ressource souvent importante pour les
clubs sportifs. Considérée généralement comme un «&nbsp;abandon de
recette&nbsp;» par la collectivité ou l'établissement public propriétaire de
l'équipement au profit de l'association qui dispose de l'équipement, la buvette
est en définitive une subvention «&nbsp;indirecte&nbsp;». </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Dans ce cas et en l'absence
de transfert du pouvoir de police générale à son Président, l'EPCI ne contrôle
donc pas la totalité du montant des subventions dont bénéficient les clubs
sportifs puisqu'une partie est liée à des décisions prises par le chef de
l'exécutif municipal.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le non transfert des
pouvoirs de police au Président de l'EPCI pourrait être à l'origine
d'incertitudes juridiques dans l'avenir. En effet, le juge considérera-t-il que,
malgré les transferts importants de compétences et de biens aux EPCI, ce sont
les communes et leurs élus qui restent responsables&nbsp;?</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Cette question revêt un
caractère particulièrement important dans le contexte actuel de pénalisation
croissante de la vie publique.</P></DIV></DIV></DIV></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4></A>
<H1 align=center>Chapitre 2&nbsp;: Vers des politiques sportives intercommunales
fortes et multi-partenariales</H1>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Dans l'esprit de la loi du
12 juillet 1999, la coopération intercommunale devait répondre à un véritable
projet de territoire. Mais, dans le domaine du sport, «&nbsp;l'intercommunalité
de prestation&nbsp;» est fréquente et la commune reste l'échelon privilégié
d'élaboration et de mise en oeuvre des politiques sportives locales.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Néanmoins,
l'intercommunalité a évolué rapidement depuis une dizaine d'années et quelques
éléments récents, comme la loi du 27 février 2002, le débat sur l'élection au
suffrage universel des conseillers communautaires, le rôle des conseils généraux
et régionaux ou encore le développement de la contractualisation, oeuvrent en
faveur de la généralisation de politiques sportives intercommunales fortes et
multi-partenariales.</P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.8></A>
<H2 align=left>I. La montée en puissance des EPCI à fiscalité propre</H2>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Avec les lois de 1992 et
1999 sur la coopération intercommunale, le nombre d'EPCI à fiscalité propre a
augmenté très rapidement ces dernières années. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Parallèlement à ce
développement quantitatif de l'intercommunalité, on assiste à une montée en
puissance des EPCI&nbsp;: la loi du 27 février 2002 devrait leur permettre de
constituer une véritable administration communautaire de gestion et leur
autonomisation «&nbsp;politique&nbsp;» pourrait être consacrée par l'élection au
suffrage universel direct des conseillers communautaires.</P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.8.15></A>
<H3 align=left>A. La constitution d'une administration communautaire de
gestion</H3>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Nous avons vu, dans les
chapitres précédents, que les EPCI à fiscalité propre reposaient souvent sur une
administration légère d'ingénierie et qu'ils avaient, en conséquence, parfois
tendance à déléguer la gestion de leur politique sportive à des partenaires
privés ou à des communes membres. La loi du 27 février 2002 relative à la
démocratie de proximité pourrait inverser cette tendance et favoriser la
création de services intercommunaux des sports.</P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.8.15.28></A>
<H4 align=left>1. La loi du 27 février 2002<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#75"
target=BodyFrame name=r_75><STRONG>75</STRONG></A>&nbsp;</SUP>&nbsp;: le
transfert de personnels</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Au moment de leur création,
de nombreux EPCI ont bénéficié des transferts de compétences prévus par la loi,
mais sans que soit prévu le transfert des moyens matériels et surtout humains
nécessaires à l'exercice effectif de ces compétences. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Avant la loi du 27 février
2002, le CODE GENERAL DES COLLECTIVITES TERRITORIALES considérait que les
conseils municipaux et les organes délibérants des EPCI devaient «&nbsp;non
seulement délibérer sur le principe du transfert de compétences, mais également
sur le transfert des biens, équipements ou services publics nécessaires à leur
exercice&nbsp;», sans préciser néanmoins exactement ce qu'il en était du
transfert des personnels.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Afin d'éviter la création
de «&nbsp;coquilles vides&nbsp;» et pour permettre un exercice effectif des
compétences transférées, le législateur a intégré des dispositions relatives au
transfert de personnels dans la loi du 27 février 2002&nbsp;: «&nbsp;le
transfert de compétence d'une commune à un établissement de coopération
intercommunale entraîne le transfert du service ou de la partie de service
chargé de sa mise en oeuvre&nbsp;»<EM>.</EM> Pour les fonctionnaires
territoriaux ou agents territoriaux non titulaires exerçant leur mission en
totalité dans le service transféré, la loi précise qu'ils sont «&nbsp;transférés
dans l'établissement public de coopération intercommunal&nbsp;» et qu'ils
«&nbsp;relèvent de cet établissement dans les conditions de statuts et d'emploi
qui sont les leurs&nbsp;». Pour ceux qui exercent leurs missions pour partie
seulement dans un service transféré, leur situation est réglée «&nbsp;par
convention entre les communes et l'établissement public de coopération
intercommunal&nbsp;»<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#76"
target=BodyFrame name=r_76><STRONG>76</STRONG></A>&nbsp;</SUP>.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Lorsque le service d'un
EPCI est «&nbsp;économiquement et fonctionnellement nécessaire à la mise en
oeuvre conjointe de compétences relevant tant de l'EPCI que des communes
membres&nbsp;», la loi prévoit une «&nbsp;mise à disposition de ce service au
profit d'une ou plusieurs de ces communes&nbsp;».</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le législateur a donc voulu
inverser la tendance qui voulait que les communes mettent leurs moyens à
disposition des EPCI qui n'avaient pas de moyens matériels et humains
suffisants. Désormais, pour l'exercice de compétences communes, c'est l'EPCI qui
disposera des moyens humains et en fera bénéficier les communes membres.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Il faut souligner que, la
loi n'étant pas rétroactive, ces dispositions s'appliquent seulement aux
transferts de compétences réalisés après la publication de la loi. Elles
devraient donc permettre aux «&nbsp;nouveaux&nbsp;» EPCI compétents dans le
domaine du sport de gérer effectivement leur service public des activités
physiques et sportives.</P></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.8.15.29></A>
<H4 align=left>2. La constitution de services intercommunaux des sports capables
de gérer et de mettre en oeuvre les politiques sportives communautaires</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Une partie des EPCI
compétents en matière sportive n'a pas attendu la loi du 27 février 2002 pour
constituer de véritables services des sports intercommunaux capables de gérer et
de mettre en oeuvre les politiques sportives définies par les élus
communautaires.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;A titre d'exemple, le
district de Dinan, désormais communauté de communes, créé en 1963, a constitué
un service des sports dès 1982. Il prend en charge les affaires sportives
communautaires mais également celles de Dinan. Vingt-quatre salariés permanents
remplissent les quatre missions du service des sports&nbsp;: animation,
formation, gestion et communication<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#77"
target=BodyFrame name=r_77><STRONG>77</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. Il faut
néanmoins souligner que l'essor du service public sportif communautaire et de
son service des sports est surtout le fait du développement du district plus que
des transferts de personnels communaux. En effet, seulement trois des
vingt-quatre salariés permanents du service des sports de l'EPCI ont été
transférés d'une municipalité à l'EPCI.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Un autre exemple montre le
caractère incitatif de la loi du 12 juillet 1999 (devenu obligatoire avec la loi
du 27 février 2002) à propos du transfert de personnels. En effet, concernant la
patinoire d'agglomération de <EM>Grenoble Alpes Métropole</EM>, Monsieur
LEFEBVRE, vice-président chargé des grands équipements, explique que la
communauté d'agglomération souhaitait, à l'origine, laisser la gestion de
l'équipement à la ville de Grenoble qui gérait la patinoire précédemment
municipale. Mais pour être en adéquation avec l'esprit de la loi du 12 juillet
1999, la communauté d'agglomération a finalement préféré se doter d'une équipe
composée de trente personnes, chargée de la gestion et de l'animation de la
patinoire.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Il est encore trop tôt pour
évaluer les effets de la loi du 27 février 2002 sur les transferts de
personnels, mais on peut penser qu'elle aura un impact sur la constitution et le
développement de services des sports intercommunaux.</P></DIV></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.8.16></A>
<H3 align=left>B. L'affirmation d'un pouvoir intercommunal</H3>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Les compétences des EPCI
sont attributives, c'est-à-dire que la loi indique avec précision les
compétences exercées par chaque communauté. En tant qu'établissements publics,
les EPCI sont guidés par le principe de spécialité, ils ne peuvent donc
intervenir que dans le champ de compétences qui leur ont été transférées.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Pourtant, l'introduction de
la notion d'intérêt communautaire a permis une certaine autonomisation des EPCI
et pourrait préfigurer une compétence générale.</P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.8.16.30></A>
<H4 align=left>1. L'autonomisation progressive des EPCI</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;L'intérêt communautaire
doit permettre de tracer une ligne de partage entre les compétences demeurant
communales et celles dont disposent les EPCI. Si, pour les communautés de
communes, c'est le conseil municipal qui le détermine, pour les communautés
d'agglomération et communautés urbaines, c'est le conseil communautaire. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Il s'agit d'une innovation
importante car, à l'intérieur de vastes champs de compétences, la communauté
peut se saisir elle-même des prérogatives qu'elle souhaite exercer. Le
rapporteur du texte à l'Assemblée nationale, Gérard GOUZES, a d'ailleurs
souligné qu'il fallait «&nbsp;être conscient de l'audace d'une telle
innovation&nbsp;: la communauté d'agglomération devient ainsi un véritable
niveau d'administration&nbsp;; ce ne sont plus les communes qui décident de
transférer des compétences dans des conditions strictement limitées, mais le
groupement qui cerne lui-même les frontières du partage avec les compétences
communales&nbsp;»<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#78"
target=BodyFrame name=r_78><STRONG>78</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Ces affirmations ont poussé
Hervé GROUD, dans son article intitulé «&nbsp;<EM>L'intérêt communautaire au
lendemain de la loi Chevènement&nbsp;</EM>», à écrire que la coopération
intercommunale changeait «&nbsp;<EM>de degré et de nature</EM>&nbsp;». La
jurisprudence relative à l'interprétation des compétences dévolues aux syndicats
de coopération intercommunale était plutôt restrictive, le juge administratif
faisant «&nbsp;prévaloir une interprétation favorable à l'autonomie
communale&nbsp;»<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#79"
target=BodyFrame name=r_79><STRONG>79</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. Mais avec les
lois de 1992 et 1999, ce sont des compétences assez générales qui sont confiées
aux EPCI à fiscalité propre et, grâce à la notion d'intérêt communautaire, les
agglomérations peuvent se saisir de prérogatives par elles-mêmes sans l'accord
des communes membres. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Cette autonomisation des
EPCI par rapport aux communes est à l'origine d'une atténuation des différences
entre les collectivités locales et les établissements publics territoriaux. De
plus en plus, qu'il s'agisse du statut du personnel ou du système comptable, les
règles sont identiques et il apparaît que l'étape suivante de cette
autonomisation pourrait être l'élection au suffrage universel directe des
conseils communautaires.</P></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.8.16.31></A>
<H4 align=left>2. La question de l'élection au suffrage universel direct des
conseillers communautaires et ses conséquences</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Depuis la loi du 12 juillet
1999, les conseillers communautaires sont désignés au suffrage indirect parmi
les conseillers municipaux. Mais si les délégués communautaires sont désormais
issus des urnes, ils sont désignés à l'occasion de campagnes municipales qui
portent sur les affaires communales et non communautaires. Ce mode de scrutin,
qui ne permet pas de pallier l'absence de visibilité de l'échelon communautaire,
est loin de faire l'unanimité parmi les élus locaux et l'opinion publique.
Ainsi, nombreux sont ceux à avoir pris position en faveur d'une réforme du mode
de scrutin&nbsp;: le discours de Jacques Chirac du 4 décembre 1998 à Rennes
allait dans ce sens et le rapport «&nbsp;Mauroy&nbsp;» sur l'avenir de la
décentralisation contenait une proposition relative à l'élection au suffrage
universel direct des organes des structures intercommunales. Les principaux
responsables d'associations d'élus locaux y sont également favorables et les
Français seraient, selon un sondage IFOP-AMF de novembre 2000, 73 % à souhaiter
l'introduction du suffrage universel direct<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#80"
target=BodyFrame name=r_80><STRONG>80</STRONG></A>&nbsp;</SUP>.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Avec l'introduction du
suffrage universel direct, le mouvement d'autonomisation des EPCI par rapport
aux communes franchirait une nouvelle étape&nbsp;: ils deviendraient alors des
collectivités territoriales à part entière. Disposant d'une compétence générale,
ils pourraient dès lors se saisir librement des prérogatives qu'il leur semble
opportun d'exercer.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Il faut néanmoins souligner
que si un consensus s'est quasiment instauré sur le principe de l'élection au
suffrage universel direct, le débat sur le mode de scrutin (circonscription
communale ou intercommunale&nbsp;, élection au suffrage universel direct de
l'ensemble des élus communautaires ou du Président de la communauté
seulement&nbsp;?) est loin d'être tranché. Les élus intercommunaux sont même
nombreux à défendre ardemment l'identité communale. </P></DIV></DIV></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.9></A>
<H2 align=left>II. L'intervention des partenaires publics sur le territoire
intercommunal</H2>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Parallèlement à cette
montée en puissance des EPCI à fiscalité propre, l'échelon intercommunal tend à
être reconnu comme l'échelon de proximité de référence pour l'élaboration et la
mise en oeuvre des nouvelles politiques contractuelles. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Aux côtés des communes et
de l'Etat, les EPCI mais également les départements et les régions interviennent
désormais dans le domaine du sport. Le schéma de services collectifs du sport
précise le rôle de chacun dans le but d'instaurer une «&nbsp;nouvelle
logique&nbsp;» de l'aménagement du territoire centrée sur la demande et non sur
l'offre, sur les services et non sur les équipements.</P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.9.17></A>
<H3 align=left>A. Vers une politique sportive partenariale</H3>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Depuis quelques années, les
politiques publiques contractuelles se développent dans le domaine du sport et
les partenaires publics sont de plus en plus nombreux. Ainsi, la région et le
département s'investissent progressivement dans les politiques publiques
sportives aux côtés de l'Etat, des communes et des EPCI.</P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.9.17.32></A>
<H4 align=left>1. Le nouveau rôle des conseils généraux et régionaux</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Pendant longtemps, les
communes ont été les seules collectivités locales à s'investir dans la promotion
et le développement du service public des activités physiques et sportives. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Ainsi, le premier service
départemental des sports a été créé seulement en 1986 au sein du conseil général
de Loire-Atlantique et il a fallu attendre les années 1990 pour que les
départements et les régions s'investissent plus fortement dans le sport. En
1999, les départements consacraient 470 millions d'euros (3,1milliards de
francs) au sport et les régions 150 millions d'euros (1 milliard de
francs)<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#81"
target=BodyFrame name=r_81><STRONG>81</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. Leur part dans
le financement public du sport reste faible en comparaison à celle de l'Etat
(2,64 milliards d'euros) et surtout des communes (6,55 milliards d'euros) mais
elle est toutefois non négligeable et en constante augmentation.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Deux éléments permettent
d'expliquer l'intervention accrue des départements et des régions&nbsp;au cours
de cette dernière décennie :</P>
<UL>
<LI>la circulaire du 9 mars 1992 précisant que les collectivités territoriales
devaient prendre en charge les équipements sportifs relatifs à la politique de
l'éducation physique et sportive dans le cadre scolaire&nbsp;;
<LI>un arrêt du Conseil d'Etat concluant qu'une commune pouvait demander une
contribution financière à un collège ou un lycée, et donc indirectement au
département ou à la région, pour l'utilisation d'équipements sportifs
municipaux mis à disposition pour la pratique de l'éducation physique et
sportive<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cy
berdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#82"
target=BodyFrame name=r_82><STRONG>82</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. </LI></UL>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Ainsi, une enquête réalisée
par la Fédération des Maires des Villes Moyennes (FMVM) montre que le nombre des
départements et régions participant aux dépenses de fonctionnement des
installations sportives mises à disposition des collèges et lycées est passé de
29 en 1994 à 40 en 1996 pour les départements et de 5 à 11 pour les
régions<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#83"
target=BodyFrame name=r_83><STRONG>83</STRONG></A>&nbsp;</SUP>.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;A titre d'exemple, le
conseil régional de Bretagne contribue aujourd'hui, de façon homogène sur son
territoire et au moyen de conventions, aux dépenses de fonctionnement des
équipements sportifs municipaux ou intercommunaux utilisés par les lycées et le
conseil général des Côtes-d'Armor contribue, lui, à l'investissement en menant
une politique de construction d'équipements sportifs dans les établissements
scolaires relevant de sa compétence (c'est-à-dire les collèges).</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Comme les EPCI, les
départements et les régions sont de nouveaux acteurs publics du développement du
service public des activités physiques et sportives. Ce dernier n'est donc plus
seulement porté par l'Etat et les communes mais par l'ensemble des acteurs
publics et s'inscrit parfois dans des dispositifs contractuels.</P></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.9.17.33></A>
<H4 align=left>2. Le développement des politiques publiques contractuelles</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La contractualisation est
née de l'idée qu'un acteur public ne pouvait plus agir seul pour mettre en place
des politiques publiques efficaces et qu'il devait donc s'associer à différents
partenaires. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La Politique de la Ville
est à l'origine des premiers dispositifs contractuels&nbsp;: la nécessité
d'associer l'Etat et les collectivités locales est apparue, dès 1982, avec les
premières conventions de développement social des quartiers (DSQ). Depuis,
l'engouement contractuel n'a pas cessé de s'accroître et une série de
dispositifs, qui regroupent l'Etat, les collectivités locales et les organismes
publics, représente aujourd'hui le cadre de la mise en oeuvre de la Politique de
la Ville. Il s'agit, par exemple, des Contrats de Ville, Grands Projets de Ville
(GPV), Contrats Locaux de Sécurité (CLS) ou Contrats Educatifs Locaux (CEL).</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Si, pour l'instant, ces
politiques contractuelles multi-partenariales sont essentiellement mises en
oeuvre dans le cadre de la Politique de la Ville, il est possible qu'en raison
du succès rencontré d'autres politiques sectorielles s'en inspirent.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;D'ailleurs, des dispositifs
contractuels issus de la Politique de la Ville permettent à des EPCI de
s'investir progressivement dans le sport. C'est le cas du Grand Projet de Ville
Grenoble - Saint Martin d'Hères qui regroupe l'Etat, la Communauté
d'agglomération, les deux Villes de Grenoble et Saint Martin d'Hères et le
Conseil général. Dans le cadre de la Politique de la Ville, le GPV porte un
projet de Plaine des Sports et des Loisirs. Ce projet est encore en phase
d'étude, mais il permet d'ores et déjà aux différents partenaires de réfléchir
ensemble et de trouver des objectifs communs.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Pour certains élus
communautaires, la Plaine des Sports et des Loisirs qui est d'abord un projet
«&nbsp;Politique de la Ville&nbsp;», permettra à la communauté d'agglomération -
maître d'ouvrage - de s'investir plus franchement dans le sport et pourrait être
le premier stade d'une réorganisation métropolitaine des sports.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;L'engouement actuel pour
des dispositifs contractuels multi-partenariaux pourrait gagner le domaine du
sport, désormais partie intégrante d'une logique d'aménagement du territoire
centrée sur l'échelon intercommunal.</P></DIV></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.9.18></A>
<H3 align=left>B. Le sport, partie intégrante d'une logique d'aménagement du
territoire centrée sur l'échelon intercommunal</H3>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Avec le schéma de services
collectifs, le sport est véritablement intégré dans une logique d'aménagement du
territoire et l'intercommunalité, en tant qu'échelon privilégié d'intervention
de proximité, jouera un rôle important en la matière. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le vieillissement du
patrimoine sportif public pose également la question de l'intervention des EPCI
et de leur rôle dans les politiques d'aménagement du territoire.</P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.9.18.34></A>
<H4 align=left>1. Le schéma de services collectifs du sport&nbsp;: «&nbsp;la
région et l'intercommunalité, échelons privilégiés d'intervention&nbsp;»</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La loi LOADDT du 25 juin
1999 institue neuf schémas de services collectifs : enseignement supérieur,
culture, santé, information et communication, transport de marchandises,
transports de personnes, énergie, espaces naturels et ruraux, sport. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Pierre angulaire du nouveau
dispositif de planification de l'Etat, ils permettent de définir et d'articuler
les grandes politiques sectorielles qui contribuent à la structuration des
territoires. Fondés sur une large concertation des acteurs et des partenaires
territoriaux, ces instruments souples de planification ont vocation à être à
l'origine d'une «&nbsp;nouvelle logique&nbsp;» de l'aménagement du territoire,
centrée sur la demande et non sur l'offre, sur les services et non sur les
équipements.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Pour «&nbsp;<EM>développer
l'accès aux services, aux équipements, aux espaces, sites et itinéraires
relatifs aux pratiques sportives sur l'ensemble du territoire</EM>&nbsp;»,
le&nbsp;schéma de services collectifs du sport&nbsp;se propose, entre
autre&nbsp;:</P>
<BLOCKQUOTE>
<P>«&nbsp;d'identifier des territoires d'intervention prioritaire&nbsp;;
<BR>de guider la mise en place des services et équipements
structurants&nbsp;;<BR>de contribuer au renforcement et à la coordination des
actions menées par l'Etat et les collectivités locales dans la
région&nbsp;;<BR>de favoriser la coordination des différents services publics
impliqués dans le développement des pratiques sportives en relation avec les
politiques de développement local, économique, touristique et
culturel&nbsp;»<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cy
berdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#84"
target=BodyFrame name=r_84><STRONG>84</STRONG></A>&nbsp;</SUP>.
</P></BLOCKQUOTE>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le schéma de services
collectifs du sport, approuvé par le décret n°2002-560 du 18 avril 2002, désigne
la région et l'intercommunalité comme territoires privilégiés
d'intervention<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#85"
target=BodyFrame name=r_85><STRONG>85</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La région, en tant
<EM>«&nbsp;qu'échelon territorial de coordination des politiques
sportives</EM>&nbsp;», procède au recensement des équipements sportifs et à la
réactivation (ou à la création) des commissions régionales du sport de haut
niveau. Une commission régionale d'aménagement et d'animation des territoires et
des espaces est chargée d'effectuer un diagnostic de la pratique sportive,
d'identifier les zones et territoires d'intervention prioritaires et les axes
possibles de coopération interrégionale en particulier pour les grands
équipements sportifs structurants.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La coopération
intercommunale et les contrats de pays offrent de leur côté, en matière de
politiques sportives, «&nbsp;<EM>des opportunités productrices d'intérêt général
au profit de</EM> :</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<EM>la rationalisation de
l'aménagement du territoire</EM></P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;En élargissant ces
territoires, ces rapprochements permettent de créer une dynamique de
l'aménagement de l'espace et de réduire les inégalités entre communes, tout
particulièrement en ce qui concerne les équipements sportifs coûteux estimés
essentiels à la satisfaction de l'obligation sportive scolaire.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<EM>la rationalisation des
investissements et de leur gestion</EM></P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Ces rapprochements doivent
conduire à utiliser des espaces et à mutualiser des ressources que chaque
commune, prise isolément, ne pourrait mettre en oeuvre.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<EM>la rationalisation des
politiques sportives locales</EM></P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Au vu du constat du faible
degré de coordination des acteurs locaux du sport, la coopération
intercommunale, en leur offrant désormais une vision élargie de la demande et
des ressources, constitue une opportunité essentielle de mise en cohérence
indispensable à l'efficience des politiques sportives
locales<EM>&nbsp;</EM>».</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Pour ces différentes
raisons, le schéma précise que «&nbsp;l'Etat orientera principalement et de
façon différenciée ses dispositifs de soutien financier en faveur des projets de
politiques sportives et d'équipements sportifs qui s'appuieront sur
l'intercommunalité et les nouvelles modalités d'organisation de la coopération
intercommunale ainsi que sur les rapprochements territoriaux que sont les
pays&nbsp;».</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Avec ce schéma de services
collectifs, le sport est intégré dans une logique d'aménagement du
territoire&nbsp;: l'intervention des EPCI en la matière doit donc répondre à un
véritable projet de territoire et pas seulement à une logique financière. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Identifié comme territoire
prioritaire d'intervention, l'échelon intercommunal représente une
«&nbsp;nouvelle dimension territoriale de proximité pour exprimer et satisfaire
des besoins de services collectifs dans le domaine du sport et faire apparaître
de nouvelles logiques de territoires&nbsp;». </P></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.9.18.35></A>
<H4 align=left>2. Le vieillissement du patrimoine sportif public</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Avec 150 000 installations
sportives, dont 35 000 couvertes, le territoire français dispose d'un patrimoine
sportif considérable. Mais la plupart des équipements de base (gymnases et
piscines) ont été construits dans les années 1960-1970 et le schéma de services
collectifs du sport souligne ainsi «&nbsp;<EM>le vieillissement du parc des
équipements, voire la vétusté de ceux-ci dont certains ne seraient plus
conformes aux normes de sécurité</EM>&nbsp;». En outre, ces équipements conçus
pour la compétition souffrent d'une insuffisante diversité fonctionnelle et se
révèlent souvent inadaptés à l'évolution des pratiques.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;L'association AIRES, qui
travaille en collaboration avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports, a
évalué à plus de 6 milliards d'euros (40 milliards de francs) le coût de mise
aux normes et de rénovation des équipements sportifs en France<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#86"
target=BodyFrame name=r_86><STRONG>86</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. Il s'agit donc
d'un enjeu considérable pour les acteurs publics locaux et notamment les
communes, propriétaires de 90 % des équipements sportifs. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Il apparaît néanmoins peu
probable que les communes puissent prendre en charge la totalité du coût de la
rénovation de leurs équipements. Le problème du vieillissement du patrimoine
sportif devra être résolu par l'ensemble des partenaires publics (l'Etat, les
collectivités locales et leurs établissements publics) et l'intercommunalité
pourrait constituer une des réponses possibles à ce
problème.</P></DIV></DIV></DIV></DIV></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iv></A>
<H1 align=center>Conclusion</H1>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;L'intercommunalité sportive
est un phénomène à la fois ancien et récent&nbsp;: «&nbsp;ancien&nbsp;» parce
que des EPCI intégrés comme les districts ou les communautés urbaines se sont
dotés d'une compétence sportive au moment de leur création, il y a plusieurs
dizaines d'années, et «&nbsp;récent&nbsp;» parce que la généralisation de cette
compétence à une majorité d'EPCI est la conséquence des lois des 6 février 1992
et 12 juillet 1999 qui ont instituées la compétence «&nbsp;<EM>construction,
aménagement, gestion et entretien d'équipements sportifs d'intérêt
communautaire</EM>&nbsp;». </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le nombre d'EPCI compétents
en matière d'équipements ou d'animations sportives n'a pas cessé de croître
cette dernière décennie, mais ces transferts de compétences ne répondent pas
toujours à un projet intercommunal&nbsp;: «&nbsp;l'intercommunalité de
prestation&nbsp;» reste majoritaire par rapport à «&nbsp;l'intercommunalité
d'intégration et de projet&nbsp;». </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Tout d'abord, le transfert
de compétences à l'EPCI se fait, souvent, sans définir des critères d'intérêt
communautaire qui répondent à un véritable projet intercommunal. En 1999,
seulement un tiers des EPCI oeuvrant dans le sport avaient déterminé des
critères explicites pour distinguer les équipements d'intérêt communautaire des
équipements d'intérêt communal. En outre, l'existence de la notion d'intérêt
commun qui offre la possibilité aux EPCI de verser des fonds de concours aux
communes membres pour contribuer à «&nbsp;la réalisation ou au fonctionnement
d'équipements d'intérêt commun&nbsp;» complique encore le transfert de
compétences. Alors que la loi impose un partage précis des compétences entre
l'EPCI et les communes, il s'avère, dans les faits, difficile d'opérer des
séparations tranchées entre leurs attributions respectives.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Ensuite, une partie des
EPCI se contente de mettre en oeuvre une simple mutualisation des moyens pour
créer des équipements ou des animations à un moindre coût sans se poser la
question du projet sportif intercommunal. La commune centre est souvent celle
qui retire un intérêt certain de ce type de coopération&nbsp;: elle lui permet
de faire supporter le coût des équipements structurants aux communes
périphériques qui bénéficiaient auparavant de ces équipements construits et
gérés par la ville centre sans aucune contrepartie financière.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Enfin, les EPCI constitués
en «&nbsp;coquilles vides&nbsp;», et même ceux créés autour d'un projet mais
basés essentiellement sur de l'ingénierie, ne disposent pas de services des
sports capables de mettre en oeuvre leur politique sportive communautaire. Ils
sont donc obligés de faire appel à des partenaires extérieurs pour gérer les
politiques sportives&nbsp;: soit un opérateur privé, par une délégation de
service public, soit un opérateur public par une convention de gestion avec une
commune membre. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;En raison de la faiblesse
de «&nbsp;l'intercommunalité de projet et d'intégration&nbsp;», les communes
restent l'échelon privilégié de mise en oeuvre des politiques sportives locales.
Plusieurs facteurs l'expliquent&nbsp;: l'investissement financier des communes
dans le sport, l'existence de services des sports municipaux importants capables
de mettre en oeuvre les politiques sportives locales ou encore l'attachement des
municipalités à leurs clubs sportifs, principaux vecteurs de communication de la
collectivité, et réciproquement l'attachement des clubs aux couleurs de leur
commune. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;En outre, les dispositions
juridiques actuelles sont sources d'incertitudes et complexifient les relations
entre un EPCI et les communes membres&nbsp;: dans la plupart des cas, le
transfert de la compétence sportive ne s'accompagne pas du transfert des droits
de propriété et les lois n'ont pas prévu le transfert des pouvoirs de police
générale du Maire au Président de l'EPCI. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Pourtant, les communes ne
peuvent plus jouer le même rôle que par le passé. Comme le montre l'exemple du
Grand Lyon Handball, le sport, et particulièrement le haut niveau, ne peut plus
être pris en charge par les seules communes&nbsp;: les EPCI représentent une
opportunité intéressante pour les clubs de haut niveau mais également ceux de
proximité. De même, le coût de la rénovation du parc des équipements sportifs
publics, estimé à plus de 6 milliards d'euros, ne pourra être supporté par les
seules communes, propriétaires de ces équipements à 90 %. La coopération
intercommunale pourrait donc également constituer une réponse au problème du
vieillissement du patrimoine des équipements sportifs publics.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Si la coopération
intercommunale sportive répond encore souvent au modèle de
«&nbsp;l'intercommunalité de prestation&nbsp;», les cas d'EPCI mettant en oeuvre
des projets en lien avec des politiques sportives intercommunales clairement
définies existent néanmoins et sont même appelés à se développer. Deux
phénomènes permettent de soutenir cette hypothèse&nbsp;:</P>
<UL>
<LI><EM>La monté en puissance des EPCI à fiscalité propre</EM>&nbsp;: d'une
part, le nombre d'EPCI constituant une administration communautaire de gestion
s'accroît et la loi du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité
les oblige à se doter de services capables de gérer les compétences
transférées. D'autre part, l'introduction de la notion d'intérêt communautaire
a permis une certaine autonomisation des EPCI et pourrait préfigurer une
compétence générale. L'élection des organes communautaires au suffrage
universel direct érigerait ainsi les EPCI en collectivités territoriales
disposant d'une clause générale de compétence dans les matières qui leur
auraient été transférées.
<LI><EM>La reconnaissance de la pertinence de l'échelon intercommunal dans la
mise en oeuvre des politiques sportives</EM>&nbsp;: le schéma de services
collectifs du sport, institué par la loi d'orientation pour l'aménagement et
le développement durable du territoire du 25 juin 1999, désigne ainsi la
région et l'intercommunalité comme <EM>«&nbsp;territoires privilégiés
d'intervention</EM>&nbsp;». </LI></UL>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Avec l'affirmation du rôle
des EPCI mais également des conseils généraux et régionaux sur la scène
sportive, les acteurs publics sont de plus en plus nombreux à s'investir dans le
sport aux côtés des communes et de l'Etat. On peut donc émettre l'hypothèse que
le sport suive le même mouvement de contractualisation des politiques publiques
que la Politique de la Ville&nbsp;: l'intercommunalité deviendrait alors
l'échelon de proximité privilégié dans la mise en oeuvre de politiques sportives
contractuelles et multi-partenariales. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Pour conclure, l'étude des
politiques sportives intercommunales est encore relativement peu développée. Il
apparaît ainsi difficile de cerner l'ampleur exacte du phénomène car la majeure
partie des statistiques ou enquêtes sur le sport concernent le rôle des communes
et celles qui traitent de la coopération intercommunale sont rapidement
dépassées vu la rapidité de son développement ces dernières années.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Dans ces conditions,
l'enquête Sport du CNFPT, qui sera publiée à la fin de l'année 2002, permettra
de mesurer plus exactement le rôle actuel des EPCI dans l'élaboration et la mise
en oeuvre des politiques sportives locales.</P></DIV>
<HR noShade>
<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_front.html">[Précédent]</A>
<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_back.html">[Suivant]</A>
</BODY></HTML>
n=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Ces exemples illustrent
parfaitement l'avantage de l'intercommunalité sportive pour les communes-centre
des agglomérations. Au lieu de rénover ou d'agrandir les grands équipements
municipaux existants, le coût des travaux peut être supporté par
l'intercommunalité avec la construction de nouveaux équipements
«&nbsp;structurants&nbsp;», non plus d'intérêt communal mais désormais d'intérêt
communautaire. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Concernant le milieu rural
ou péri-urbain, l'exemple de la communauté de communes du thouarsais
(Deux-Sèvres) illustre la mise en oeuvre de la compétence construction et
gestion d'installations sportives à l'échelle d'une petite ville et de son
bassin de vie.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La compétence
«&nbsp;équipements sportifs&nbsp;» a été transférée à l'EPCI dès 1972 lors de la
création du district, qui s'est transformé en communauté de communes en 1997.
Cette intercommunalité sportive ancienne a permis la mise en service en 1993
d'un complexe sportif couvert comprenant des salles de sports collectifs, de
tennis de table, de danse, d'arts martiaux, de gymnastique, de musculation et de
réunion pour un coût total de 3,35 millions d'euros (soit 22 millions de
francs)<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#36"
target=BodyFrame name=r_36><STRONG>36</STRONG></. t h > > h > .. t h > >
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vetica, Arial,Verdana; FONT-VARIANT: normal
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H5 {
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rial, Helvetica, Verdana; FONT-VARIANT: normal
}
oc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cyberdocs/MSPCP/he
nrym/these_notes.html#39"
target=BodyFrame name=r_39><STRONG>39</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. Il faut
souligner que certains équipements sportifs sont structurellement déficitaires.
Dans ce cas, les recettes ne doivent pas forcément être majoritaires pour
que&nbsp;la rémunération soit considérée comme «&nbsp;<EM>substantiellement liée
aux résultats de l'exploitation du service</EM>&nbsp;».</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La loi précise également
que ces délégations de services publics «&nbsp;sont soumises par l'autorité
délégante à une procédure de publicité permettant la présentation de plusieurs
offres concurrentes&nbsp;»<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#40"
target=BodyFrame name=r_40><STRONG>40</STRONG></A>&nbsp;</SUP>.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La délégation de service
public peut prendre différentes formes (la concession, l'affermage ou la régie
intéressée) selon le risque financier pris par le délégataire.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;En matière d'équipements
sportifs, les EPCI délèguent généralement la gestion à un opérateur privé&nbsp;-
soit une SEM locale ou une société commerciale classique, soit une association -
mais également parfois à un opérateur public, par exemple une commune .</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La gestion déléguée à une
SEM locale ou à une société commerciale classique</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Les SEM locales sont des
sociétés commerciales de droit privé dans lesquelles les collectivités disposent
de plus de 50% des capitaux et de la majorité des voix au sein du conseil
d'administration<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#41"
target=BodyFrame name=r_41><STRONG>41</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. La gestion
déléguée à une SEM locale ou une société commerciale classique porte sur des
équipements à vocation multiple comme des bases de loisirs ou des patinoires
dans lesquels les activités physiques et sportives alternent avec des activités
marchandes, par exemple des concerts. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Ainsi, la patinoire
Végapolis<EM> </EM>de<EM> Montpellier Agglomération </EM>qui comprend une piste
sportive et une piste ludique, où coexistent clubs sportifs, commerces,
restaurants, animations de danse sur glace ou de karting sur glace, est gérée
par la société VERT-MARINE spécialisée depuis 1992 dans la gestion déléguée des
équipements de sport et de loisirs.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le principal avantage pour
l'EPCI est que ces sociétés sont soumises aux règles du droit privé. Notamment,
les règles de la comptabilité publique ne s'appliquent pas, ce qui permet une
plus grande souplesse dans la gestion de l'équipement. Par ailleurs, grâce au
recours à des capitaux privés, l'EPCI peut mobiliser des moyens financiers et
techniques plus importants. Toutefois, cet avantage peut également constituer
une limite à ce type de délégation. En effet, les partenaires privés (lorsqu'il
s'agit d'une SEM locale) ou la société privée recherchent un résultat optimum
des activités à caractère marchand qui est de nature à créer un déséquilibre
dans l'attribution des plages de temps offertes au détriment des activités à
caractère public et au profit des activités commerciales. Le risque de cette
délégation est donc que des équipements réalisés pour répondre aux objectifs de
service public des activités physiques et sportives (APS) soient détournés de
leur objet initial.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La gestion déléguée à une
association</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;De nombreux clubs sportifs
ont choisi le modèle de l'association «&nbsp;loi 1901&nbsp;» pour s'organiser.
Il s'agit alors d'un contrat privé entre des personnes physiques ou morales (les
adhérents). </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Comme pour les SEM locales
ou les sociétés commerciales classiques, le principal intérêt de la gestion
déléguée à une association est sa souplesse de gestion. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le risque d'une dérive
marchande des APS est faible car les associations sont «&nbsp;à but non
lucratif&nbsp;». Il existe, en revanche, certains risques juridiques&nbsp;:</P>
<UL>
<LI>les déclarations de gestion de fait par les chambres régionales des
comptes se sont multipliées ses dernières années particulièrement dans le
cadre d'associations délégataires de la gestion d'équipements sportifs. Aussi
l'utilisation d'une convention habilitant une association à gérer un
équipement et précisant les conditions de l'intervention de l'association
ainsi que les modalités de rémunération permet de limiter les risques de
gestion de fait<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cy
berdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#42"
target=BodyFrame name=r_42><STRONG>42</STRONG></A>&nbsp;</SUP>&nbsp;;
<LI>le second risque juridique est relatif à la non application de la loi
«&nbsp;Sapin&nbsp;» en matière de délégation de service public à une
association. En effet, le recours à une association pour gérer un équipement
sportif ne permet en aucun cas de déroger aux règles de publicité et de mise
en concurrence posées par la loi précitée. La collectivité a donc l'obligation
de réaliser un appel à la concurrence. Cette procédure n'est toutefois en
pratique que très peu respectée par les collectivités et leurs établissements
publics de coopération intercommunale. Ce non respect des procédures légales
est fréquemment dénoncé par les services du contrôle de légalité ainsi que par
les chambres régionales des comptes. </LI></UL>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La gestion déléguée à une
commune</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Les EPCI délèguent parfois
la gestion de leurs équipements non pas à un opérateur privé, mais à une
personne morale de droit public, notamment une commune membre, par le biais
d'une convention de gestion. Ce mode de gestion fera l'objet de plus amples
développements dans la partie consacrée au maintien de fortes prérogatives
communales dans l'élaboration et la mise en oeuvre des politiques sportives
locales.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Il convient de souligner
que le recours à la gestion déléguée des équipements sportifs communautaires
n'est pas toujours un choix politique du conseil communautaire. En effet, le
transfert de la gestion d'équipements à un EPCI non doté de personnels
spécialisés dans la gestion et l'entretien des équipements sportifs peut
contraindre celui-ci à recourir à une délégation de service public, et ce alors
même que la délégation de service public amoindri la maîtrise et le contrôle de
l'EPCI sur sa politique sportive. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Dans certains cas, le
recours à un opérateur privé pour répondre à un manque de moyens humains ou
techniques au niveau d'un projet intercommunal sera susceptible d'avoir des
conséquences sur la qualité du service public des activités physiques et
sportives.</P></DIV></DIV></DIV></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.ii.2></A>
<H1 align=center>Chapitre 2&nbsp;: L'animation sportive</H1>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le transfert de la
compétence «&nbsp;équipements sportifs d'intérêt communautaire&nbsp;»
s'accompagne le plus souvent du transfert d'une compétence facultative
«&nbsp;d'animation sportive&nbsp;». Ainsi, par exemple, le transfert d'une
piscine gérée en régie directe s'accompagne généralement de celui du personnel
en charge de l'entretien, de la surveillance et de l'animation.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Après avoir distingué les
deux domaines d'action des EPCI, à savoir l'organisation de manifestations et
d'activités sportives, d'une part, et le soutien à l'activité sportive
(subventions aux clubs, mises à disposition de locaux ou de bus), d'autre part,
nous nous intéresserons au cas des clubs sportifs intercommunaux et, plus
particulièrement, à l'exemple du <EM>Grand Lyon Handball.</EM></P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.ii.2.3></A>
<H2 align=left>I. Les domaines d'action des EPCI en matière d'animation
sportive</H2>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;L'animation sportive est
une activité d'intérêt général pour laquelle les collectivités territoriales et
leurs établissements publics de coopération intercommunale devraient en principe
limiter leur intervention à l'aide et au soutien des activités concernées. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Pourtant, force est de
constater que de nombreuses collectivités interviennent directement dans le
domaine de l'animation sportive. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Une décision du Tribunal
des conflits pose d'ailleurs la question des limites et de l'objet de
l'intervention des collectivités. Il a ainsi reconnu que le bateau du navigateur
Paul Vatine, parce qu'il assurait la promotion d'une Région, participait à
l'exécution même du service public<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#43"
target=BodyFrame name=r_43><STRONG>43</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. Mais il
s'agissait, dans ce cas, plus d'un contrat administratif de promotion de l'image
de la collectivité relevant du service public de la communication
institutionnelle que d'une subvention désintéressée et sans contrepartie
relevant du soutien aux activités physiques et sportives.</P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.ii.2.3.5></A>
<H3 align=left>A. L'intervention «&nbsp;directe&nbsp;» des EPCI en matière
d'animation sportive</H3>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;L'organisation d'activités
et de manifestations sportives relève principalement de l'intervention directe
de l'EPCI. Mais si la première est généralement une activité d'animation de
proximité, l'organisation de manifestations sportives présente quant à elle un
fort caractère de promotion de l'image de l'EPCI.</P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.ii.2.3.5.9></A>
<H4 align=left>1. L'organisation de manifestations sportives</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;L'organisation de
manifestations sportives est une compétence à la frontière de l'animation
sportive et de la politique de promotion de l'EPCI. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Avec le développement de
l'intercommunalité, les nombreux transferts de compétences, la croissance des
budgets communautaires et le passage à la Taxe Professionnelle Unique (TPU), les
EPCI se positionnent de plus en plus comme des structures importantes soucieuses
de leur image. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Une des raisons expliquant
l'organisation par les EPCI ou le soutien à l'organisation de manifestations
sportives, souvent par l'intermédiaire de subventions versées aux clubs sportifs
organisateurs de l'événement, réside dans les retombées dont ils pourront
bénéficier en terme d'image.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Si <EM>Grenoble Alpes
Métropole </EM>verse 80 000 euros pour le passage du «&nbsp;Tour de
France&nbsp;» cycliste, c'est en grande partie dans le but de promouvoir son
image, notamment à travers les médias.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Cette activité de promotion
de l'image des EPCI par l'intermédiaire du sport peut poser des questions de
nature juridique&nbsp;: l'EPCI est-il compétent en matière de communication et,
dans ce cas, jusqu'où s'étend sa compétence&nbsp;? </P></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.ii.2.3.5.10></A>
<H4 align=left>2. L'organisation d'activités sportives</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Une partie des EPCI
compétents pour l'animation sportive exerce une action directe d'animation en
organisant des activités sportives en liaison avec le milieu scolaire ou les
clubs. L'intercommunalité représente alors un levier essentiel pour créer des
postes qui disposent d'une charge de travail suffisante. Le dispositif
«&nbsp;emploi-jeune&nbsp;» a ainsi suscité de nombreux projets d'animation
sportive. Parallèlement, certains EPCI ont décidé de s'investir dans la durée en
embauchant des fonctionnaires territoriaux titulaires ou en bénéficiant de la
mise à disposition de personnels d'animation municipaux. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Au total, en 1999, 40% des
EPCI agissant dans le domaine sportif avaient au moins un salarié
sportif<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#44"
target=BodyFrame name=r_44><STRONG>44</STRONG></A>&nbsp;</SUP>.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;A titre d'exemple, la
communauté de communes de Dinan (Côtes d'Armor) a développé son intervention en
matière d'organisation d'activités sportives en embauchant douze animateurs. Six
sont affectés aux deux piscines communautaires, deux agissent en milieu scolaire
rural et dans les secteurs «&nbsp;défavorisés&nbsp;», et les quatre autres sont
affectés à des sites sportifs pour organiser des animations avec les clubs
sportifs locaux. L'objectif poursuivi par cet EPCI est «&nbsp;d'être présent sur
les lieux de pratique, tant en centre-ville qu'en milieu rural, afin d'assurer
un encadrement et de proposer un appui technique aux différents
publics&nbsp;»<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#45"
target=BodyFrame name=r_45><STRONG>45</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. Parmi
différentes actions mises en oeuvre, l'EPCI propose, par exemple, des stages
pendant les périodes scolaires&nbsp;: une douzaine d'activités est ainsi
proposée aux enfants âgés de 6 à 11 ans.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Ce type d'actions
d'animation de proximité en faveur du sport de masse est principalement le fait
des petits EPCI ruraux et périurbains, c'est-à-dire plus généralement des
communautés de communes. La constitution d'un service des sports communautaire
permet alors à la communauté de communes d'organiser des activités sportives de
proximité que les communes membres n'avaient pas les moyens d'organiser
seules.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Dans le milieu urbain, les
grandes et moyennes villes ont souvent des services des sports structurés qui
disposent de suffisamment de ressources pour organiser ces activités de
proximité. L'intervention des communautés d'agglomération et communautés
urbaines est donc moins fréquente en la matière. Parallèlement à cette
intervention directe pour le développement des activités sportives, les EPCI
aident les clubs sportifs en leur versant des subventions.</P></DIV></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.ii.2.3.6></A>
<H3 align=left>B. Le soutien des EPCI aux activités sportives&nbsp;: le
versement de subventions aux clubs sportifs</H3>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Même en l'absence de
prérogatives souvent clairement définies, les EPCI mettent l'accent, par le
biais de subventions versées aux clubs sportifs, sur l'aide au développement du
sport de masse et de haut niveau et sur le soutien aux manifestations
sportives.</P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.ii.2.3.6.11></A>
<H4 align=left>1. Le régime général des subventions</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<U>Les conditions de
légalité de l'octroi d'une subvention</U></P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Une subvention est une
«&nbsp;libéralité&nbsp;» accordée par une personne morale de droit public
(l'Etat, les collectivités territoriales ou leurs établissements publics) à une
association sans contrepartie. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;L'EPCI dispose donc d'une
totale liberté pour l'octroi des subventions&nbsp;: la subvention relève du
pouvoir discrétionnaire de l'assemblée délibérante et sa non-attribution n'a pas
à être justifiée.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Toutefois, au-delà de cette
liberté de principe, l'octroi de subventions est relativement encadré. Seules
les associations déclarées dont l'objet et l'activité présentent un intérêt
certain et reconnu pour la collectivité ou l'EPCI peuvent recevoir une
subvention. En effet, le versement d'une subvention est conditionnée à la
réalisation d'une activité d'intérêt général. Un EPCI ne peut pas verser une
subvention à une association qui exerce une activité qui pourrait être
commerciale. Un EPCI qui verserait une subvention à une association de
gymnastique à but lucratif ou dont les activités pourraient être regardées comme
présentant un caractère de commercialité pourrait ainsi être considéré comme
portant atteinte à la liberté du commerce et de l'industrie par rapport aux
clubs de remise en forme. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Il faut également souligner
que les associations ne peuvent se prévaloir, en la matière, d'aucun droit. En
effet, «&nbsp;l'octroi antérieur d'une subvention annuelle à une association ne
lui confère aucun droit à son renouvellement&nbsp;»<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#46"
target=BodyFrame name=r_46><STRONG>46</STRONG></A>&nbsp;</SUP>.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<U>L'obligation de
transparence dans l'attribution des subventions</U></P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Depuis la loi du 6 février
1992<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#47"
target=BodyFrame name=r_47><STRONG>47</STRONG></A>&nbsp;</SUP>, toutes les
collectivités et leurs établissement publics de coopération intercommunale de
plus de 3500 habitants doivent faire figurer en annexe de leurs documents
budgétaires la liste des concours attribués aux associations sous forme de
prestation en nature et en subvention. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La loi du 12 avril 2000 a
institué l'obligation de conventionnement pour les subventions dépassant un
seuil légal<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#48"
target=BodyFrame name=r_48><STRONG>48</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. Ainsi, les
collectivités locales et leurs établissements publics qui versent une subvention
dépassant le montant annuel de 23 000 euros doivent conclure une convention avec
le bénéficiaire qui détermine l'objet, le montant et les conditions
d'utilisation de la subvention<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#49"
target=BodyFrame name=r_49><STRONG>49</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Il existe toutefois un
risque juridique pour les EPCI lors de la signature de cette convention de
subventionnement, risque tenant à ce que l'attribution d'une subvention doit
être dénuée de toute contrepartie. Or, si la convention est trop précise, elle
peut être requalifiée comme une convention ayant pour objet de confier à un
tiers l'exécution de missions relevant du service public et s'inscrivant, en
fonction de son économie, soit dans le cadre d'une délégation de service public,
soit dans celui d'un marché public. </P></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.ii.2.3.6.12></A>
<H4 align=left>2. La nature des concours attribués aux clubs sportifs</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Traditionnellement, les
concours attribués par les communes ou leurs établissements publics de
coopération intercommunale sont des subventions de fonctionnement ou
d'investissement versées sous la forme d'une enveloppe financière.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Mais les concours attribués
aux clubs sportifs peuvent également être des prestations en nature.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le décret du 27 mars 1993
est venu préciser ce qu'il fallait entendre par
«&nbsp;concours&nbsp;»<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#50"
target=BodyFrame name=r_50><STRONG>50</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. Il s'agit des
prestations gracieuses de toute nature accordées sous quelque forme que ce
soit&nbsp;:</P>
<UL>
<LI>mise à disposition d'équipements ou de locaux&nbsp;;
<LI>travaux effectués par la commune ou l'EPCI au bénéfice de
l'association&nbsp;;
<LI>dons de matériels ou de fournitures&nbsp;;
<LI>d'une manière générale, toutes les prestations matérielles effectuées par
la commune ou l'EPCI pour le compte de l'association. </LI></UL>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La mise à disposition
d'équipements sportifs est la principale prestation en nature accordée par les
EPCI aux associations sportives. Il faut souligner, à cet égard, qu'il est
préférable de prévoir une mise à disposition partielle de l'équipement, en ne le
mettant pas à la disposition d'une seule association et en réservant quelques
créneaux d'utilisation à l'EPCI et à d'autres. A défaut, le juge considérera que
l'EPCI a violé le principe d'égalité, voire même qu'il a, en réalité, délégué la
gestion de l'équipement à l'association sans respecter la procédure de
délégation de service public prévue par la loi du 29 janvier 1993.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Certains EPCI soutiennent
le développement du sport par d'autres types de prestations en nature. Par
exemple, en 1999, 1/3 des EPCI agissant dans le domaine sportif pourvoyaient ou
participaient au transport vers les lieux de pratique sportive<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#51"
target=BodyFrame name=r_51><STRONG>51</STRONG></A>&nbsp;</SUP>.</P></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.ii.2.3.6.13></A>
<H4 align=left>3. Les conditions d'octroi des subventions</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;En plus des conditions
générales de légalité d'octroi d'une subvention, certains EPCI ont posé des
conditions précises aux clubs sportifs pour pouvoir bénéficier des concours
communautaires.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Dans l'agglomération
montpelliéraine, les clubs de haut niveau de sept communes ont été aidés en 1999
par l'EPCI<EM>.</EM> Cette subvention communautaire est subordonnée aux
conditions suivantes&nbsp;:</P>
<UL>
<LI>les différents aspects de la communication des clubs sont élaborés en
liaison avec la direction de la communication de <EM>Montpellier
Agglomération</EM> et l'équipe première joue avec le logo de l'EPCI&nbsp;;
<LI>les joueurs participent à des animations dans les clubs et organisent
chaque semaine des séances d'entraînement. L'objectif de la communauté
d'agglomération est la mise en réseau entre les clubs amateurs et le haut
niveau&nbsp;;
<LI>les joueurs doivent effectuer un suivi médical de qualité. </LI></UL>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La communauté
d'agglomération montpelliéraine, de part sa taille, s'est orientée plus
particulièrement vers le haut niveau. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;A l'inverse, une communauté
de communes essaiera d'accompagner les projets des petits clubs et de les aider
à se structurer. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Ainsi, depuis 1995, les
élus de la Communauté de communes de Cattenom (Moselle) ont mis en place des
critères définissant les «&nbsp;<EM>associations d'intérêt communal</EM>&nbsp;»
et les «&nbsp;<EM>associations d'intérêt communautaire</EM>&nbsp;» afin de
rationaliser l'octroi de subventions par les communes et l'EPCI. Sont ainsi
considérées comme des associations d'intérêt communautaire «&nbsp;les clubs qui
de par leur recrutement, ainsi que par leur dimension ou leur rayonnement en
terme d'animation locale, présentent un intérêt certain pour le territoire
districal en son entier&nbsp;»<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#52"
target=BodyFrame name=r_52><STRONG>52</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. Chaque
association est subventionnée en fonction de six critères&nbsp;: effectif (25%),
résultats sportifs (25%), niveau des cadres et heures dispensées (15%), frais de
formation des cadres (15%), frais de transport (10%), projet&nbsp;: objectif -
résultat (10%).</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La détermination de
critères définissant l'intérêt communautaire des associations est le pendant de
ce qui se fait en matière d'équipements communautaires. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Néanmoins, nous avions déjà
relevé les difficultés rencontrées dans la définition de critères objectifs par
les EPCI en matière d'équipements communautaires, et il semble que la
détermination de critères pour l'octroi des subventions communautaires soit
encore moins répandue.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Il convient également de
souligner que certains EPCI, par l'intermédiaire des équipements sportifs
d'intérêt communautaire, se saisissent progressivement et insidieusement de
cette compétence d'animation sportive sans définir les critères de l'intérêt
communautaire et même sans être compétent pour le faire.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Ainsi <EM>Grenoble Alpes
Métropole</EM>, compétent seulement en matière de grands équipements sportifs,
met à disposition de l'association «&nbsp;Nautic-Sport&nbsp;» la base nautique
du Bois-Français et lui verse une subvention de fonctionnement de 38 460 euros
(250 000 Fr) par an.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le <EM>Grand Lyon
</EM>(communauté urbaine de Lyon) qui n'est compétent également qu'en matière
d'équipements sportifs verse néanmoins des subventions aux clubs de haut niveau
(Olympique Lyonnais et ASVEL) au titre des retombées médiatiques qu'ils
apportent à la communauté urbaine. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Compte tenu de l'impact
métropolitain de certains clubs sportifs et de leur structuration récente sur le
territoire intercommunal, il apparaîtrait logique que la compétence de soutien
aux activités sportives et donc d'octroi de subventions aux clubs sportifs soit
plus souvent transférée aux EPCI. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Néanmoins, ce mouvement est
encore largement embryonnaire et les clubs sportifs intercommunaux sont encore
peu présents sur le territoire métropolitain.</P></DIV></DIV></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.ii.2.4></A>
<H2 align=left>II. Les clubs sportifs intercommunaux&nbsp;</H2>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Comme le souligne<EM>
</EM>l'élu de la communauté de communes de Dinan<EM> </EM>chargé des sports qui
souhaitait dépasser les ententes entre clubs pour des fusions, «&nbsp;les
mentalités ne sont pas mûres pour cela, l'esprit de chapelle étant encore
présent&nbsp;»<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#53"
target=BodyFrame name=r_53><STRONG>53</STRONG></A>&nbsp;</SUP>.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Même si le nombre de clubs
sportifs intercommunaux augmente, il demeure minoritaire par rapport aux clubs
municipaux. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;L'exemple du <EM>Grand Lyon
Handball </EM>est révélateur des difficultés mais aussi des opportunités
offertes aux clubs de haut niveau par le regroupement intercommunal. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Celui du <EM>District
Basket Club </EM>de la communauté de communes de Cattenom répond plus à une
logique d'amélioration de l'offre de proximité.</P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.ii.2.4.7></A>
<H3 align=left>A. Le <EM>District Basket Club </EM>de la communauté de communes
de Cattenom&nbsp;: améliorer l'offre de proximité et le niveau de pratique
sportive</H3>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Face à la saturation des
plannings dans les salles de sports, le district de Cattenom a décidé, en 1992,
de réaliser deux salles omnisports. Certaines disciplines comme la gymnastique
ou le basket n'étaient pas pratiquées sur le territoire du district faute de
créneaux dans les gymnases. Aussi, l'ouverture du premier gymnase en 1996 a
incité l'EPCI à soutenir la création d'un club de basket. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Il faut souligner que si
l'EPCI peut soutenir un club intercommunal, il ne peut pas le créer de toute
pièce : sa compétence ne s'étant pas jusque là.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Dans le cas du district de
Cattenom, ce dernier s'est bien contenté de soutenir le club de basket afin
qu'il développe son activité. Ainsi, en 1999, le <EM>District Basket Club</EM>
comptait 150 licenciés et avait atteint un niveau régional.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Les subventions de l'EPCI
au club de basket communautaire visent donc à soutenir le développement d'une
discipline qui n'était pas pratiquée sur le territoire et à améliorer, en
conséquence, l'offre de proximité des activités physiques et
sportives.</P></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.ii.2.4.8></A>
<H3 align=left>B. Le <EM>Grand Lyon Handball&nbsp;</EM>: pérenniser le haut
niveau </H3>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La démarche du <EM>Grand
Lyon Handball </EM>est différente de celle du <EM>District Basket Club </EM>de
Cattenom. Elle a été initiée par les dirigeants des clubs de Vaulx-en-Velin et
Villeurbanne à partit du constat suivant&nbsp;: le handball de haut niveau coûte
très cher et il ne peut plus reposer sur le mécénat ou sur les communes. Le
Président du <EM>Villeurbanne Handball </EM>dont l'équipe première garçon évolue
en D1 et le Président de l'<EM>ASUL Vaulx-en-Velin</EM> dont l'équipe fanion
fille évolue également en D1 ont ainsi lancé un appel aux vingt trois clubs de
handball de la <EM>COURLY </EM>(Communauté Urbaine de Lyon) pour créer un club
dintercommunal&nbsp;:
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ಠ V  {NR té du ministre de l'Intérieur<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#73"
target=BodyFrame name=r_73><STRONG>73</STRONG></A>&nbsp;</SUP>.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;A l'exclusion du régime
dérogatoire des communautés urbaines, le régime de transfert des biens aboutit
au transfert de l'ensemble des droits et obligations du propriétaire des
équipements, à l'exception notable du droit d'aliénation. L'équipement transféré
ne fait donc pas partie du patrimoine de l'EPCI. </P></DIV></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.3.7.14></A>
<H3 align=left>B. Le non transfert des pouvoirs de police du Maire vers le
Président de l'EPCI est source d'incertitudes</H3>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Que l'EPCI soit
propriétaire ou non de l'équipement sportif pour lequel il est compétent, le
transfert des biens est limité aux pouvoirs de gestion dans la mesure où la loi
ne prévoit pas le transfert des pouvoirs de police du Maire au Président de
l'EPCI.</P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.3.7.14.26></A>
<H4 align=left>1. Le Maire&nbsp;: seule autorité de police administrative </H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le Maire de la commune sur
laquelle se situe l'équipement sportif d'intérêt communautaire conserve ses
pouvoirs de police administrative générale. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Selon l'article L 2212-2 du
CODE GENERAL DES COLLECTIVITES TERRITORIALES, la police municipale a pour objet
«&nbsp;<EM>d'assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité
publique</EM>&nbsp;». Le Maire dispose donc de pouvoirs de police pour garantir
la sécurité des usagers de tous les équipements sportifs situés sur le
territoire de sa commune. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;La police municipale est
une prérogative de puissance publique insusceptible de délégation. Le Maire ne
peut donc se désintéresser d'une activité sportive qui se déroule sur son
territoire, qu'elle se déroule dans un équipement sportif public (communal ou
intercommunal) ou privé, sur les voies publiques ou en plein air. En outre,
l'existence d'une police spéciale ne prive pas le Maire de l'exercice des
compétences qu'il détient en tant qu'autorité de police générale.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Il est donc responsable de
l'application des règlements nationaux (seules les normes ayant fait l'objet
d'un décret ou d'un arrêté sont obligatoires) par les EPCI. Il convient
d'ailleurs de souligner que les maires doivent d'autant plus se soucier, au
titre de leur pouvoir de police, des activités sportives que ces dernières sont
susceptibles d'engager leur responsabilité. L'article 121-3 du Code pénal
dispose ainsi que&nbsp;:</P>
<BLOCKQUOTE>
<P>«&nbsp;Il n'y a point de crime ou de délit sans intention de le
commettre.<BR>«&nbsp;Toutefois, lorsque la loi le prévoit, il y a délit en cas
de mise en danger délibérée de la personne d'autrui.<BR>«&nbsp;Il y a
également délit, lorsque la loi le prévoit, en cas de faute d'imprudence, de
négligence ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue
par la loi ou le règlement, s'il est établi que l'auteur des faits n'a pas
accompli les diligences normales compte tenu, le cas échéant, de la nature de
ses missions ou de ses fonctions, de ses compétences ainsi que du pouvoir et
des moyens dont il disposait.<BR>«&nbsp;Dans le cas prévu par l'alinéa qui
précède, les personnes physiques qui n'ont pas causé directement le dommage,
mais qui ont créé ou contribué à créer la situation qui a permis la
réalisation du dommage ou qui n'ont pas pris les mesures permettant de
l'éviter, sont responsables pénalement s'il est établi qu'elles ont, soit
violé de façon manifestement délibérée une obligation particulière de prudence
ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, soit commis une faute
caractérisée et qui exposait autrui à un risque d'une particulière gravité
qu'elles ne pouvaient ignorer&nbsp;». </P></BLOCKQUOTE></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.3.7.14.27></A>
<H4 align=left>2. Les conséquences&nbsp;: un manque d'autonomie de l'EPCI et des
incertitudes juridiques sur la responsabilité des élus locaux</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Comme le dit Patrick JACQ,
premier conseiller au tribunal administratif de Nice&nbsp;: «&nbsp;la
distinction des compétences et des pouvoirs entre le maire et le groupement est
incertaine et source de difficultés juridiques&nbsp;»<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#74"
target=BodyFrame name=r_74><STRONG>74</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. Il considère
donc qu'il sera difficile, dans le domaine du sport et des loisirs,
«&nbsp;<EM>d'éviter sur le terrain tout chevauchement entre les pouvoirs de
police spéciale de gestion&nbsp;</EM>» qui incombent à l'EPCI dans le cadre du
transfert, <EM>«&nbsp;et les pouvoirs de police générale qui demeurent une
attribution exclusive du maire</EM>&nbsp;».</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;L'une des conséquences du
maintien d'un pouvoir de police municipal et non intercommunal est la moindre
autonomie de l'EPCI dans l'élaboration de sa politique sportive, notamment pour
la gestion de ses équipements sportifs.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;A titre d'exemple, la
police des débits de boissons relève du Maire. En tant que garant du respect du
bon ordre, de la sûreté, de la sécurité et de la salubrité publiques, il peut
ainsi interdire la vente de boissons alcoolisées lors d'une manifestation
sportive. Or, la buvette représente une ressource souvent importante pour les
clubs sportifs. Considérée généralement comme un «&nbsp;abandon de
recette&nbsp;» par la collectivité ou l'établissement public propriétaire de
l'équipement au profit de l'association qui dispose de l'équipement, la buvette
est en définitive une subvention «&nbsp;indirecte&nbsp;». </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Dans ce cas et en l'absence
de transfert du pouvoir de police générale à son Président, l'EPCI ne contrôle
donc pas la totalité du montant des subventions dont bénéficient les clubs
sportifs puisqu'une partie est liée à des décisions prises par le chef de
l'exécutif municipal.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le non transfert des
pouvoirs de police au Président de l'EPCI pourrait être à l'origine
d'incertitudes juridiques dans l'avenir. En effet, le juge considérera-t-il que,
malgré les transferts importants de compétences et de biens aux EPCI, ce sont
les communes et leurs élus qui restent responsables&nbsp;?</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Cette question revêt un
caractère particulièrement important dans le contexte actuel de pénalisation
croissante de la vie publique.</P></DIV></DIV></DIV></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4></A>
<H1 align=center>Chapitre 2&nbsp;: Vers des politiques sportives intercommunales
fortes et multi-partenariales</H1>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Dans l'esprit de la loi du
12 juillet 1999, la coopération intercommunale devait répondre à un véritable
projet de territoire. Mais, dans le domaine du sport, «&nbsp;l'intercommunalité
de prestation&nbsp;» est fréquente et la commune reste l'échelon privilégié
d'élaboration et de mise en oeuvre des politiques sportives locales.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Néanmoins,
l'intercommunalité a évolué rapidement depuis une dizaine d'années et quelques
éléments récents, comme la loi du 27 février 2002, le débat sur l'élection au
suffrage universel des conseillers communautaires, le rôle des conseils généraux
et régionaux ou encore le développement de la contractualisation, oeuvrent en
faveur de la généralisation de politiques sportives intercommunales fortes et
multi-partenariales.</P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.8></A>
<H2 align=left>I. La montée en puissance des EPCI à fiscalité propre</H2>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Avec les lois de 1992 et
1999 sur la coopération intercommunale, le nombre d'EPCI à fiscalité propre a
augmenté très rapidement ces dernières années. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Parallèlement à ce
développement quantitatif de l'intercommunalité, on assiste à une montée en
puissance des EPCI&nbsp;: la loi du 27 février 2002 devrait leur permettre de
constituer une véritable administration communautaire de gestion et leur
autonomisation «&nbsp;politique&nbsp;» pourrait être consacrée par l'élection au
suffrage universel direct des conseillers communautaires.</P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.8.15></A>
<H3 align=left>A. La constitution d'une administration communautaire de
gestion</H3>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Nous avons vu, dans les
chapitres précédents, que les EPCI à fiscalité propre reposaient souvent sur une
administration légère d'ingénierie et qu'ils avaient, en conséquence, parfois
tendance à déléguer la gestion de leur politique sportive à des partenaires
privés ou à des communes membres. La loi du 27 février 2002 relative à la
démocratie de proximité pourrait inverser cette tendance et favoriser la
création de services intercommunaux des sports.</P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.8.15.28></A>
<H4 align=left>1. La loi du 27 février 2002<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#75"
target=BodyFrame name=r_75><STRONG>75</STRONG></A>&nbsp;</SUP>&nbsp;: le
transfert de personnels</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Au moment de leur création,
de nombreux EPCI ont bénéficié des transferts de compétences prévus par la loi,
mais sans que soit prévu le transfert des moyens matériels et surtout humains
nécessaires à l'exercice effectif de ces compétences. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Avant la loi du 27 février
2002, le CODE GENERAL DES COLLECTIVITES TERRITORIALES considérait que les
conseils municipaux et les organes délibérants des EPCI devaient «&nbsp;non
seulement délibérer sur le principe du transfert de compétences, mais également
sur le transfert des biens, équipements ou services publics nécessaires à leur
exercice&nbsp;», sans préciser néanmoins exactement ce qu'il en était du
transfert des personnels.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Afin d'éviter la création
de «&nbsp;coquilles vides&nbsp;» et pour permettre un exercice effectif des
compétences transférées, le législateur a intégré des dispositions relatives au
transfert de personnels dans la loi du 27 février 2002&nbsp;: «&nbsp;le
transfert de compétence d'une commune à un établissement de coopération
intercommunale entraîne le transfert du service ou de la partie de service
chargé de sa mise en oeuvre&nbsp;»<EM>.</EM> Pour les fonctionnaires
territoriaux ou agents territoriaux non titulaires exerçant leur mission en
totalité dans le service transféré, la loi précise qu'ils sont «&nbsp;transférés
dans l'établissement public de coopération intercommunal&nbsp;» et qu'ils
«&nbsp;relèvent de cet établissement dans les conditions de statuts et d'emploi
qui sont les leurs&nbsp;». Pour ceux qui exercent leurs missions pour partie
seulement dans un service transféré, leur situation est réglée «&nbsp;par
convention entre les communes et l'établissement public de coopération
intercommunal&nbsp;»<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#76"
target=BodyFrame name=r_76><STRONG>76</STRONG></A>&nbsp;</SUP>.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Lorsque le service d'un
EPCI est «&nbsp;économiquement et fonctionnellement nécessaire à la mise en
oeuvre conjointe de compétences relevant tant de l'EPCI que des communes
membres&nbsp;», la loi prévoit une «&nbsp;mise à disposition de ce service au
profit d'une ou plusieurs de ces communes&nbsp;».</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le législateur a donc voulu
inverser la tendance qui voulait que les communes mettent leurs moyens à
disposition des EPCI qui n'avaient pas de moyens matériels et humains
suffisants. Désormais, pour l'exercice de compétences communes, c'est l'EPCI qui
disposera des moyens humains et en fera bénéficier les communes membres.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Il faut souligner que, la
loi n'étant pas rétroactive, ces dispositions s'appliquent seulement aux
transferts de compétences réalisés après la publication de la loi. Elles
devraient donc permettre aux «&nbsp;nouveaux&nbsp;» EPCI compétents dans le
domaine du sport de gérer effectivement leur service public des activités
physiques et sportives.</P></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.8.15.29></A>
<H4 align=left>2. La constitution de services intercommunaux des sports capables
de gérer et de mettre en oeuvre les politiques sportives communautaires</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Une partie des EPCI
compétents en matière sportive n'a pas attendu la loi du 27 février 2002 pour
constituer de véritables services des sports intercommunaux capables de gérer et
de mettre en oeuvre les politiques sportives définies par les élus
communautaires.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;A titre d'exemple, le
district de Dinan, désormais communauté de communes, créé en 1963, a constitué
un service des sports dès 1982. Il prend en charge les affaires sportives
communautaires mais également celles de Dinan. Vingt-quatre salariés permanents
remplissent les quatre missions du service des sports&nbsp;: animation,
formation, gestion et communication<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#77"
target=BodyFrame name=r_77><STRONG>77</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. Il faut
néanmoins souligner que l'essor du service public sportif communautaire et de
son service des sports est surtout le fait du développement du district plus que
des transferts de personnels communaux. En effet, seulement trois des
vingt-quatre salariés permanents du service des sports de l'EPCI ont été
transférés d'une municipalité à l'EPCI.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Un autre exemple montre le
caractère incitatif de la loi du 12 juillet 1999 (devenu obligatoire avec la loi
du 27 février 2002) à propos du transfert de personnels. En effet, concernant la
patinoire d'agglomération de <EM>Grenoble Alpes Métropole</EM>, Monsieur
LEFEBVRE, vice-président chargé des grands équipements, explique que la
communauté d'agglomération souhaitait, à l'origine, laisser la gestion de
l'équipement à la ville de Grenoble qui gérait la patinoire précédemment
municipale. Mais pour être en adéquation avec l'esprit de la loi du 12 juillet
1999, la communauté d'agglomération a finalement préféré se doter d'une équipe
composée de trente personnes, chargée de la gestion et de l'animation de la
patinoire.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Il est encore trop tôt pour
évaluer les effets de la loi du 27 février 2002 sur les transferts de
personnels, mais on peut penser qu'elle aura un impact sur la constitution et le
développement de services des sports intercommunaux.</P></DIV></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.8.16></A>
<H3 align=left>B. L'affirmation d'un pouvoir intercommunal</H3>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Les compétences des EPCI
sont attributives, c'est-à-dire que la loi indique avec précision les
compétences exercées par chaque communauté. En tant qu'établissements publics,
les EPCI sont guidés par le principe de spécialité, ils ne peuvent donc
intervenir que dans le champ de compétences qui leur ont été transférées.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Pourtant, l'introduction de
la notion d'intérêt communautaire a permis une certaine autonomisation des EPCI
et pourrait préfigurer une compétence générale.</P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.8.16.30></A>
<H4 align=left>1. L'autonomisation progressive des EPCI</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;L'intérêt communautaire
doit permettre de tracer une ligne de partage entre les compétences demeurant
communales et celles dont disposent les EPCI. Si, pour les communautés de
communes, c'est le conseil municipal qui le détermine, pour les communautés
d'agglomération et communautés urbaines, c'est le conseil communautaire. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Il s'agit d'une innovation
importante car, à l'intérieur de vastes champs de compétences, la communauté
peut se saisir elle-même des prérogatives qu'elle souhaite exercer. Le
rapporteur du texte à l'Assemblée nationale, Gérard GOUZES, a d'ailleurs
souligné qu'il fallait «&nbsp;être conscient de l'audace d'une telle
innovation&nbsp;: la communauté d'agglomération devient ainsi un véritable
niveau d'administration&nbsp;; ce ne sont plus les communes qui décident de
transférer des compétences dans des conditions strictement limitées, mais le
groupement qui cerne lui-même les frontières du partage avec les compétences
communales&nbsp;»<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#78"
target=BodyFrame name=r_78><STRONG>78</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Ces affirmations ont poussé
Hervé GROUD, dans son article intitulé «&nbsp;<EM>L'intérêt communautaire au
lendemain de la loi Chevènement&nbsp;</EM>», à écrire que la coopération
intercommunale changeait «&nbsp;<EM>de degré et de nature</EM>&nbsp;». La
jurisprudence relative à l'interprétation des compétences dévolues aux syndicats
de coopération intercommunale était plutôt restrictive, le juge administratif
faisant «&nbsp;prévaloir une interprétation favorable à l'autonomie
communale&nbsp;»<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#79"
target=BodyFrame name=r_79><STRONG>79</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. Mais avec les
lois de 1992 et 1999, ce sont des compétences assez générales qui sont confiées
aux EPCI à fiscalité propre et, grâce à la notion d'intérêt communautaire, les
agglomérations peuvent se saisir de prérogatives par elles-mêmes sans l'accord
des communes membres. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Cette autonomisation des
EPCI par rapport aux communes est à l'origine d'une atténuation des différences
entre les collectivités locales et les établissements publics territoriaux. De
plus en plus, qu'il s'agisse du statut du personnel ou du système comptable, les
règles sont identiques et il apparaît que l'étape suivante de cette
autonomisation pourrait être l'élection au suffrage universel directe des
conseils communautaires.</P></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.8.16.31></A>
<H4 align=left>2. La question de l'élection au suffrage universel direct des
conseillers communautaires et ses conséquences</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Depuis la loi du 12 juillet
1999, les conseillers communautaires sont désignés au suffrage indirect parmi
les conseillers municipaux. Mais si les délégués communautaires sont désormais
issus des urnes, ils sont désignés à l'occasion de campagnes municipales qui
portent sur les affaires communales et non communautaires. Ce mode de scrutin,
qui ne permet pas de pallier l'absence de visibilité de l'échelon communautaire,
est loin de faire l'unanimité parmi les élus locaux et l'opinion publique.
Ainsi, nombreux sont ceux à avoir pris position en faveur d'une réforme du mode
de scrutin&nbsp;: le discours de Jacques Chirac du 4 décembre 1998 à Rennes
allait dans ce sens et le rapport «&nbsp;Mauroy&nbsp;» sur l'avenir de la
décentralisation contenait une proposition relative à l'élection au suffrage
universel direct des organes des structures intercommunales. Les principaux
responsables d'associations d'élus locaux y sont également favorables et les
Français seraient, selon un sondage IFOP-AMF de novembre 2000, 73 % à souhaiter
l'introduction du suffrage universel direct<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#80"
target=BodyFrame name=r_80><STRONG>80</STRONG></A>&nbsp;</SUP>.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Avec l'introduction du
suffrage universel direct, le mouvement d'autonomisation des EPCI par rapport
aux communes franchirait une nouvelle étape&nbsp;: ils deviendraient alors des
collectivités territoriales à part entière. Disposant d'une compétence générale,
ils pourraient dès lors se saisir librement des prérogatives qu'il leur semble
opportun d'exercer.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Il faut néanmoins souligner
que si un consensus s'est quasiment instauré sur le principe de l'élection au
suffrage universel direct, le débat sur le mode de scrutin (circonscription
communale ou intercommunale&nbsp;, élection au suffrage universel direct de
l'ensemble des élus communautaires ou du Président de la communauté
seulement&nbsp;?) est loin d'être tranché. Les élus intercommunaux sont même
nombreux à défendre ardemment l'identité communale. </P></DIV></DIV></DIV>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.9></A>
<H2 align=left>II. L'intervention des partenaires publics sur le territoire
intercommunal</H2>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Parallèlement à cette
montée en puissance des EPCI à fiscalité propre, l'échelon intercommunal tend à
être reconnu comme l'échelon de proximité de référence pour l'élaboration et la
mise en oeuvre des nouvelles politiques contractuelles. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Aux côtés des communes et
de l'Etat, les EPCI mais également les départements et les régions interviennent
désormais dans le domaine du sport. Le schéma de services collectifs du sport
précise le rôle de chacun dans le but d'instaurer une «&nbsp;nouvelle
logique&nbsp;» de l'aménagement du territoire centrée sur la demande et non sur
l'offre, sur les services et non sur les équipements.</P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.9.17></A>
<H3 align=left>A. Vers une politique sportive partenariale</H3>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Depuis quelques années, les
politiques publiques contractuelles se développent dans le domaine du sport et
les partenaires publics sont de plus en plus nombreux. Ainsi, la région et le
département s'investissent progressivement dans les politiques publiques
sportives aux côtés de l'Etat, des communes et des EPCI.</P>
<HR noShade>
<DIV><A name=th.iii.4.9.17.32></A>
<H4 align=left>1. Le nouveau rôle des conseils généraux et régionaux</H4>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Pendant longtemps, les
communes ont été les seules collectivités locales à s'investir dans la promotion
et le développement du service public des activités physiques et sportives. </P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Ainsi, le premier service
départemental des sports a été créé seulement en 1986 au sein du conseil général
de Loire-Atlantique et il a fallu attendre les années 1990 pour que les
départements et les régions s'investissent plus fortement dans le sport. En
1999, les départements consacraient 470 millions d'euros (3,1milliards de
francs) au sport et les régions 150 millions d'euros (1 milliard de
francs)<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cybe
rdocs/MSPCP/henrym/these_notes.html#81"
target=BodyFrame name=r_81><STRONG>81</STRONG></A>&nbsp;</SUP>. Leur part dans
le financement public du sport reste faible en comparaison à celle de l'Etat
(2,64 milliards d'euros) et surtout des communes (6,55 milliards d'euros) mais
elle est toutefois non négligeable et en constante augmentation.</P>
<P align=justify>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Deux éléments permettent
d'expliquer l'intervention accrue des départements et des régions&nbsp;au cours
de cette dernière décennie :</P>
<UL>
<LI>la circulaire du 9 mars 1992 précisant que les collectivités territoriales
devaient prendre en charge les équipements sportifs relatifs à la politique de
l'éducation physique et sportive dans le cadre scolaire&nbsp;;
<LI>un arrêt du Conseil d'Etat concluant qu'une commune pouvait demander une
contribution financière à un collège ou un lycée, et donc indirectement au
département ou à la région, pour l'utilisation d'équipements sportifs
municipaux mis à disposition pour la pratique de l'éducation physique et
sportive<SUP>&nbsp;<A
href="http://doc.sciencespo-lyon.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/Cy
berdocs/MSPCP/

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