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Bibliographie/ sources :
A. LEON « Histoire de l’enseignement en France », Que sais je. PUF n° 393, 1967
F. PONTEIL « Histoire de l’enseignement en France, les grandes étapes 1789 à 1964 » Paris, Sirey, 1966
A. PROST « Histoire de l‘enseignement en France de 1800 à 1967 », Paris Lib. Armand Colin, 1968
Journaux
- Le Petit bleu
- L’union malouine et dinannaise
- L’union libérale
- Bulletin Municipal
- L’ouest éclair
- L’éclaireur dinannais
Chronologie de l’Asile et de l’école de la Garaye
DATES
11 janvier 1847 Conseil municipal du 11 janvier 1847
Don de dix mille francs offert par un bienfaiteur anonyme pour la construction
d’une nouvelle salle d’asile
Le maire donne connaissance au conseil d’un don de dix mille francs offert par un
bienfaiteur anonyme pour la construction d’une nouvelle salle d’asile spatiale et
convenable.
Le Maire annonce au conseil qu’il a reçu une proposition bien avantageuse pour la
salle d‘asile des enfants pauvres : on sait que le local affecté à cet établissement est
impropre à sa destination ; les pièces en sont trop petites et les enfants entassés n’y
respirent pas un air assez pur, assez salubre ; une personne charitable frappée de cet
inconvénient offre de mettre à disposition de la ville une somme de dix mille francs
pour la reconstruction d’une salle d’asile spacieuse et convenable.
D’un autre coté Monsieur l’Ingénieur de l’arrondissement espère obtenir que
l’entrée de la ville si sombre et si étroit le long du bâtiment actuel soit élargie et
aérée au moyen d’une expropriation pour cause d’utilité publique et moyennant une
indemnité pour la commune.
Il est évident que si la ville reçoit d’une part cette somme de dix mille francs offerte
par un bienfaiteur et de l’autre la valeur du bâtiment actuel par suite d’une
l’expropriation, elle pourra sans bourse délier faire construire sur le même
emplacement un édifice parfaitement approprié à la destination et aussi bien qu’on
puisse le désirer.
Le conseil écoute avec le plus vif intérêt le rapport du maire auquel il applaudit ; il
exprime ses regrets de ne pas connaître le nom du bienfaiteur qui fait un si grand
sacrifice dans l’intérêt des pauvres ; il lui vote des remerciements les plus empressés
et il invite M. le Maire à persévérer dans son utile projet et à activer ses démarches
pour le mener à bonne fin.
11 septembre 1847 Conseil municipal du 11 septembre 1847
Terrain d’une valeur de 12000 fcs offert à la ville de Dinan pour la construction
d’une salle d’asile … de douze mille francs à charge de l’offrir ensuite à la ville, un
vaste terrain situé à l’extrémité de la rue neuve et destiné à la construction d’une
salle d’asile ; Cette substitution sera faite à la condition que la ville se chargera
d’une rente viagère de quatre cent quatre vingt francs envers le donateur, laquelle
rente sera continuée à perpétuité en faveur de l’asile et recevra alors l’emploi qui lui
sera assigné par le testament du donateur pourvu toutefois qu’il ne donne pas une
destination contraire au règlement de la salle d’asile.
Considérant que le bâtiment présentement affecté à l’asile étant destiné à tomber
sous peu de temps, par suite de l’alignement que nécessite la nouvelle route de Saint
Méen qui doit aboutir à ce quartier déjà trop exigu pour le grand nombre de voiture
qui y circulent, il importe d’opter immédiatement en faveur du bel emplacement de
la rue Neuve qui aussi sain que bien aéré donne en même temps aux familles une
sécurité parfaite.
Le conseil accepte cette offre généreuse avec empressement et une reconnaissance
d’autant plus vive que l’asile actuel est devenu insuffisant pour recevoir le grand
nombre d’enfants qui se présentent journellement ; en conséquence monsieur le
Maire est autorisé à traiter aux conditions précitées avec Madame la Supérieur de la
Sagesse.
16 octobre 1847 Achat de l’emplacement de la salle d‘asile
Joseph LE SAGE « Ephémérides dinannaises 1847-1850 » 1863
18 octobre 1847 Donation de 12000F de Néel de la Vigne en faveur de l’asile
Joseph LE SAGE « Ephémérides dinannaises 1847-1850 » 1863
2 janvier 1848 Fondations comme complément indispensable de l’Asile de l’enfance d’un ouvroir
et de 2 asiles supérieurs ou plus de 200 adultes de 7 à 12 ans reçoivent, en partie, 1
repas par jour et sont assujettis, dans l’intervalle des classes, à quelques travaux
manuels propres à les prédisposer à un prochain apprentissage.
Joseph LE SAGE « Ephémérides dinannaises 1847-1850 » 1863
21 avril 1848 Conseil municipal du 21 avril 1848
Projet de vente d’une maison de trois jardins située à Dinan, par la famille
Perulle à M. Augustin Belêtre-Viel, pour la construction d’une salle d’asile.
Par-devant François Larere et son collègue, notaire à Dinan, chef lieu
d’arrondissement, soussigné
Se sont présentés :
1° Melles Rosalie et Marie Anne Perulle, propriétaire sans profession
2° M. Louis Pérulle, médecin, tous demeurant à Dinan rue de la Lainerie
lesquels faisant tant pour eux que pour que pour M. César Pérulle, leur frère,
médecin, demeurant à Orléans, pour lequel ils se portent fort et dont ils garantissent
le fait, s’obligeant à le faire rectifier sitôt qu’on le requérra.
Ont par cette présente, vendu, cédé et transporté solidairement avec toutes garanties
de fait et de droit
A M. Auguste Belêtre-Viel, ancien négociant et propriétaire, né à Dinan le 22 juillet
1786, sans profession, demeurant à Dinan ou plutôt à sa propriété de Saint Valay en
Taden ci présent et acceptant pour et au nom de la Ville de Dinan sous les charges et
conditions ci après indiquées sans lesquelles la propriété resterait à Monsieur
Belêtre-Viel.
Une maison et dépendance avec 3 jardins clos de murs compris entre la rue de la
Boulangerie et la rue Neuve en la commune de Dinan et dont font partie les anciens
murs de la Ville et les fausses brayes ou chemin de ronde sur lesquels existe
aujourd’hui une corderie, le tout se tenant porté sur la matrice cadastrale de la
commune de Dinan numéro 228, 232, 233, 234, et d’une contenance de vingt six
ares, soixante cinq centiares joint d’orient à la rue Neuve, au midi le mur mitoyen
partie aux héritiers Gesbers et partie à jardin, maison et dépendance aux héritiers
Haslé, le mur séparatif à un dernier, d’occident à la rue St Charles et au nord à
terrain de la ville.
D 17 février 1907 Conseil municipal aujourd’hui à 4h, à l’ordre du jour : indemnité de logement aux
institutrices de l’école de la Garaye
Petit Bleu du 17 février 1907
20/21 février 1907 « Logement des institutrices
Le conseil municipal avait voté un crédit de 550 francs destiné à pourvoir au
logement des nouvelles institutrices de la rue de la Garaye.
Cinq cent cinquante francs pour loger trois personnes – célibataires, il faut bien le
dire – Allons donc ! Se moque-t-on de nos institutrices ? C’est-elles qui sont les
princesses ! Et naturellement elles ne consentent pas à se loger ainsi que des pauvres
gens, ainsi que le faisaient les bonnes Sœurs qui faisaient cependant de très bonnes
élèves.
Aussi à une lettre de notre bon aristocrate d’inspecteur ; le bon bourgeois qui est
préfet des Côtes du Nord, a écrit à ce malotru de maire de Dinan une lettre pour lui
démontrer que le conseil municipal était un ramassis de mal instruits.
Voici les deux documents :… »
Union malouine et dinannaise du 20/21 février1907
21 février 1907 Indemnité de logement à Mmes les institutrices – Dans une récente délibération le
conseil avait décidé d’accorder à Mmes les institutrices le minimum de l’indemnité
de logement prévu par le décret du 20 juillet 1894.
M. le Préfet a écrit au maire qu’après avoir pris connaissance du rapport de M.
l’inspecteur d’Académie, il ne saurait accepter la décision du conseil municipal pour
le double motif qu’elle n’est pas de nature à donner satisfaction aux institutrices
intéressées et qu’elle n’est pas non plus conforme aux dispositions du décret de 1891
sur lequel s’appuie la Ville pour refuser de leur procurer un logement convenable
M. ROSSE, - Nous avons voté 560fr. dont 210fr pour la directrice. Nous vous
proposons de porter à 350fr. le montant de l’indemnité de logement de la directrice à
titre complémentaire et à condition qu’elle s’engage à loger les adjointes qui lui
remettraient le montant de leur indemnité de logement soit 350fd. Les institutrices
paient actuellement 800fr e loyer. L’inspecteur prétend que noud devons le logement
en nature. Je ne comprends pas très bien cette thèse là ; mais la commission des
finances ne veut pas louer ; nous voudrions quelle s’arrange directement avec les
propriétaires.
M. Thomas. – Augmentons de 25fr. l’indemnité de chacune des institutrices.
M. Pierre Rolland. – Portons l’indemnité de 700 à 800fr ? Ou nous serons obligés de
revenir sur cette question.
M. Geisdorfer.- Le Préfet nous imposera.
M. Eude.-nous ne pouvons pas contracter un bail au nom des institutrices. Une fois
ou l’autre nous serons obligés d’agrandir la maison de l’école et nous ferons alors
des logements pour les institutrices
M. Rosse.- je mets aux voix la proposition de la commission des finances.
Le conseil décide d’allouer aux institutrices une indemnité de logement de 700fr.
Union libérale 21 février 1907
D 24 février 1907 Compte-rendu du conseil municipal du 17 février :
« Le conseil après beaucoup de difficulté monte à 700 francs les indemnités de
logement des institutrices de la rue de la Garaye. Monsieur le Maire n’est pas encore
convaincu que la ville doit le logement à ses instituteurs. Ça lui viendra ! Qu’il paye,
ou qu’il achète, ou construise des immeubles. »
Petit Bleu du 24 décembre 1907
3 avril 1907 Logement des institutrices de la rue de la Garaye
Délibération du Conseil municipal du 3 avril 1907
Logement des institutrices de la rue de la Garaye
Par délibération du 16 février dernier, le conseil municipal avait porté à 700f. les
indemnités de logement à payer aux institutrices de la rue de la Garaye. M.
l’Inspecteur primaire dans un rapport en date du 2 mars 1907 conclut en demandant
à M. le Préfet que cette indemnité soit portée à 800f. montant du loyer de la maison
occupée par les institutrices et M. le Préfet invite le conseil à délibérer sur cette
question.
Depuis la réception de ce courrier une maison s’est trouvée vacante, rue de l’école,
cet immeuble convient parfaitement à Madame la Directrice et comporte un nombre
de pièces suffisant pour son logement et celui des ses deux adjointes, le loyer en
serait de 600f. par an.
M. le Maire demande donc au conseil :
1° l’autorisation de payer à Madame la directrice de l’Ecole de la rue de la Garaye, à
titre d’indemnité de logement pour la période du 1 janvier au 27 juin 1907 la somme
de 500f, qu’elle est obligée de verser pour la dite période au propriétaire de
l’immeuble qu’elle occupe actuellement.
Le conseil autorise M. le Maire : 1er à passer avec M. Le Roussel un bail de 2 années
pour la location de la maison sise rue de l’école n°12 en vue de l’affecter au
logement des institutrices.
2° à payer à Madame la Directrice de l’Ecole de la Garaye, la somme de cinq cents
francs à titre d’indemnité de logement pour la période du 1 janvier au 27 juin.