ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
METHODES INSTRUMENTALES
D'ANALYSE
ET DE CARACTERISATION
CHROMATOGRAPHIE IONIQUE
Axe " Génie des Procédés", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
ECOLE
DES SOMMAIRE CHROMATOGRAPHIE IONIQUE
MINES
SAINT-ETIENNE
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1. Introduction ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
1.1. Historique.
Cette technique récente est apparue dans les années 70 grâce à Small, Stevens et
Bauman (DOW CHEMICAL) et le terme "chromatographie ionique" désignait alors la
séparation d'ions inorganiques par une détection conductimétrique. A l'heure actuelle, ce
terme regroupe toutes les méthodes de dosage d'ions (organiques ou pas) par
chromatographie en phase liquide, quel que soit le mode de séparation et de détection.
C’est une technique analytique qui permet l’analyse qualitative (par séparation des
espèces présentes) et quantitative des espèces ioniques présentes dans un échantillon liquide
dépourvu de matières en suspension.
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D'un point de vue analytique, cette technique est devenue intéressante grâce aux
ECOLE progrès réalisés que l'on peut regrouper en 4 catégories :
DES
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2.1.2. Résolution
ECOLE
DES
MINES
Le but de chaque séparation est d'obtenir la meilleure résolution possible, c'est-à- SAINT-ETIENNE
V1 V2
V 2 − V1
R= 1
/ 2 (W1 + W2 )
}
}
W1 W2
2.1.4. Sélectivité
2.1.5. Efficacité
2
tR
N = 5,54
W1/2
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I
N
I
T
CAPACITE I
A
L
Vary K’
EFFICACITE
Vary N
SELECTIVITE Vary a
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échangeuse d’ions.
Cette phase stationnaire est un support solide comportant des groupes fonctionnels
ionisés (positifs ou négatifs) permettant la rétention des espèces dont on désire obtenir la
séparation.
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3 La structure pelliculaire :
Les sites actifs sont greffés à la surface de la résine et plus dans le réseau du
polymère, comme ce qui a été cité précédemment.
L’avantage d’un tel échangeur est de pouvoir réaliser des séparations très « fines »
e de très courts temps.
Le fait de ne disposer de sites actifs qu’en surface diminue fortement la capacité
d’échange, ce qui impose l’injection de faibles volumes et d’avoir une dilution très sensible.
Par opposition à l’échangeur précédent (gel), celui-ci présente une excellente
résistance mécanique et à la pression car les sites sont greffés sur un support compact et
imperméable.
3 La structure en silice :
Pour remédier aux inconvénients décrits ci-dessus, on peut utiliser un support
constitué de macroparticules de silice. : on a alors un échangeur résistant à la pression
(analyses rapides) de granularité fine et serrée (meilleure efficacité), possédant une grande
surface de contact grâce à la structure poreuse de la silice (grande capacité d’échange).
Le principal inconvénient est que ce type d’échangeur doit être utilisé avec un
éluant dont le pH est compris entre 2 et 9.
3. Modes de detection
Même si de nombreux détecteurs ont été développés ces dernières années, le plus
courant reste le conductimètre car c'est un détecteur universel pour les substances
ioniques. Mais il faut quand même citer et préciser le fonctionnement du détecteur
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MINES
SAINT-ETIENNE
3.1. Le conductimètre.
3.1.1. Définition
Lorsqu’on applique une tension entre deux électrodes dans une solution aqueuse,
un courant passe entre les deux électrodes et suit la loi d’Ohm :
E = RI
où E est la tension appliquée, I le courant mesuré entre les deux électrodes et R la
résistance électrique.
1
La conductance se définit alors comme suit : G= en Siemens (S)
R
On relie alors conductance et conductivité par la relation : γ = KG
où K est une constante fonction de la géométrie de la cellule.
La conductivité (et donc la conductance) est directement reliée à la concentration
de l’espèce présente (dans une certaine mesure) comme le montre la relation :
ΛC
G=
1000 K
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ELECTRODE
Double Layer Capacitance
- C+ A- +
- C+ C+ - A- +
- C+ + A- A- +
C+ A- +
BU LK ELECTROLYTE
-
ELECTROLY SIS
ELECTROLYSIS FARADAIC
(FARADA IC IMPEDAN CE) IMPEDANCE
Zr Zr
E l ec tr ol yt e Double Layer
Double Layer
Capacitance R esi sta n ce Capacitance
Figure 2.1
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Ainsi, pour chaque élément élué, on mesure une variation d'absorbance de l'éluant,
ECOLE c'est-à-dire son taux de dilution. L'inconvénient de cette méthode est que l'on se heurte à
DES
MINES des problèmes de non-linéarité (loi de Beer-Lambert) dans des zones extrêmes mais
SAINT-ETIENNE
l'avantage est que l'on réalise ainsi un détecteur universel
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3.3.1. Caractéristiques
On trouve quatre groupes de détecteurs : ampérométriques, coulométriques,
polarographiques et potentiométrique. Ce sont tous les quatre des détecteurs sélectifs car
pour déclencher l'électrolyse, il faut appliquer un potentiel qui diffère selon les ions.
Les avantages de ces détecteurs sont d'une part l'excellente sensibilité de mesure
qui permet de doser des traces et d'autre part la gamme de mesure très étendue. Par contre,
ces détecteurs sont sensibles au débit d'éluant, au pH et à des substances comme l'oxygène
dissous qui peuvent, selon le potentiel appliqué, perturber la mesure.
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E
(Réduction) -
Potentiel de travail
optimal
Le principal facteur limitant est la réduction de l'oxygène dissout dans l'éluant et
qui va générer un courant de base.
En pratique, le détecteur doit être calé sur le plateau du courant de diffusion mais
au potentiel le plus bas pour limiter la réalisation d'autres réactions.
Les cellules électrochimiques sont régies par la loi de Faraday :
Q=nF
N
Q : nombre de coulombs
F : constante de Faraday
N : nombre de moles électroactives
n : nombre d'électron par réaction.
Par unité de temps, on mesure le nombre de coulombs, on obtient l'intensité.
La figure ci-dessous indique les électrodes de travail à choisir en fonction de
l'application donnée.
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MINES
Phénols, catechols, catecholamines, aromatiques amines, Verre SAINT-ETIENNE
4. La chromatographie anionique
Cette configuration est celle qui est la plus répandue et est commercialisée par
DIONEX Corporation.
Elle permet la détermination d'anions organiques et inorganiques, en reprenant les
principes déjà vus précédemment : résine échangeuse d'anions et détection
conductimétrique. Mais entre ces 2 éléments, on a besoin d'une unité que l'on détaillera
dans ce chapitre : le suppresseur chimique.
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4.1.1. L'appareillage
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Cette figure nous montre les différents éléments que l'on retrouve sur le système
DIONEX :
1. Réservoir d'éluant
2. Pompe à piston
3. Vanne d'injection, permettant d'isoler un volume d'échantillon précis et
répétable (dans notre cas 120 µl)
4. Colonne de séparation avec précolonne
5. Unité de suppression chimique
6. Détecteur conductimétrique
Afin d'augmenter la rapidité de séparation des espèces, DIONEX prépare pour ses
systèmes des colonnes de faible capacité avec des résines à surface agglomérées : le
copolymère est le styrène- divisylbenzène sur lequel est déposée une fine couche de latex
échangeur d'anions. La surface est recouverte alors de groupements d'acide sulfonique puis
cette résine est transformée en échangeuse d'anions après traitement avec une substance
quaternaire échangeuse d'anions (particules de polymère de 0,5 µm de diamètre).
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Le produit final est donc formé d'un noyau (le copolymère), de la couche sulfonée
et de la couche de particules échangeuses d'anions, représentée ci-dessous : ECOLE
DES
MINES
Anion Latex Partic les. SAINT-ETIENNE
Sulfate
Sulfonated Actives Sites.
Substrate
Anion Pellicular
L A T E X E D A N I O N
E X C H A N G E P A R T I C L E
O O R R N + H CO -
3
S N R3
N+ CO 2
- 3
O R R3
N +
R3
Au bout d'un certain temps, l'éluant va libérer les ions de l'échantillon, remplacés
par ceux de l'éluant :
- -
R+ Cl- + HCO3 → R+ HCO3 + Cl-
2- -
Remarque : on retrouve les mêmes réactions en considérant CO3 en lieu et place de HCO3
- 2-
(éluant) et en prenant NO3 ou SO4 à la place de Cl- (Echantillon).
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- 2- -
En sortie de colonne, on a donc séparé Cl-, NO3 , SO4 dans un "bain" de HCO3 et
ECOLE 2-
DES CO3 (puisque l’éluant est pompé en continu). Cet éluant est gênant car il a une conductivité
MINES
SAINT-ETIENNE
importante par rapport à celle des quelques anions de l'échantillon (importante différence de
volume). Il va falloir le neutraliser et ceci va être réalisé dans l'unité de suppression.
Ce système a été inventé par Stevens, Davis et Small (DOW CHEMICAL) : c'est
la membrane à fibre creuse, schématisée ci-dessous :
C’est une membrane en polyéthylène sur laquelle ont été greffés des groupements
-
sulfoniques SO3 . L’éluant et les espèces séparées qui proviennent de la colonne passent à
l’intérieur de cette fibre alors qu’un courant d’acide sulfurique H2SO4 passe à l’extérieur.
Ce dispositif est régit par la force d’équilibre de Donnan, qui permet le passage à travers
la membrane aux seuls cations. On a ainsi la réaction, dans le cas commencé au paragraphe
précédent :
2-
→ pour l’éluant : CO3 + 2H+ → H2CO3 ) acide
- carbonique
HCO3 + H+ → H2CO3 )
2-
→ pour l’échantillon : 2Na+ + SO4 → Na2SO4
CL- + H+ → HCl
-
NO3 + H+ → HNO3
2-
SO4 + H+ → H2SO4
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ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
ACIDE Ka
Acétique 1,74 x 10 -5
Arsenic K1 6,5 x 10 -3
K2 1,3 x 10 -7
K3 3,2 x 10 -12
Benzoïque 6,3 x 10 -5
Borique 5,9 x 10 -10
Carbonique K1 4,3 x 10 -7
K2 4,8 x 10-11
Formique 1,70 x 10 -4
Chlorhydrique a)
Fluorhydrique 6,75 x 10 -4
Nitrique 5,1 x 10 -5
Oxalique K1 8,8 x 10 -2
K2 5,1 x 10 -5
Phosphorique K1 7,5 x 10 -3
K2 6,2 x 10 -8
K3 4,8 x 10 -13
Propionique 1,34 x 10 -5
Sulfurique a)
Légende : a) Non-défini car cet acide est ionisé à 100 %.
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ECOLE On voit ainsi que les anions de l'échantillon sont devenus des acides forts,
DES
MINES partiellement voir complètement ionisés, qui ont donc une conductivité très importante alors
SAINT-ETIENNE
que l'éluant est devenu un acide faible (acide carbonique H2CO3), très peu dissocié, qui a
une conductivité négligeable.
Le problème de la forte conductivité de l'éluant est résolu. Récemment, la
membrane à fibre creuse a vu son efficacité s'accroître avec l'unité AMMS (Anion Micro
Membrane Suppressor) qui associe deux membranes à un double contre-courant de
régénérant.
Eluent Flowpath in
Micromembrane Suppressors
Regenerant
Screen
Me nbrane
Eluent Gasket
Scree n Mat erial
Menbrane
Regenerant
Screen
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MINES
Formiate SAINT-ETIENNE
F −
NO
2
−
HPO4 2 − Br SO4 2−
CI
NO
3
BrO
3
Injection
0 2 4 6 8 10
Minutes
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ECOLE Tartarique
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Malique
UV 210
Lactique
Citrique
Acétique
Succinique
0 2 4 6 8
0 1
3
4
5
6
à 7
8
2
9
3
minutes
Pour conclure ce chapitre, voici le tableau des anions que l'on peut détecter en
chromatographie ionique (attention, on ne peut pas tout détecter avec une configuration
donnée)
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MINES
SAINT-ETIENNE
Il ne reste plus qu'à mesurer la conductivité de K+OH- et Na+OH- dans l’eau qui
possède une conductivité négligeable à côté des produits formés.
Na+ NH+4
Li+ K+
Rb+
0 4 8 12 16
Temps en (minutes)
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(Li - Cs)
Mg 2+ ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE
Ca 2+
Sr 2+
Ba 2+
0 4 8 12 16
Temps en minutes
Néanmoins, on est limité, avec cette méthode, aux ions figurants sur ces
chromatogrammes car les autres cations métalliques forment, dans le suppresseur, des
précipités insolubles.
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LI+
ECOLE
DES
MINES
SAINT-ETIENNE Na+
NH4+
K+
UNE MINUTE
Par contre, avec cette méthode-là, on observe une dérive de la ligne de base car
les échantillons contiennent souvent, en plus des métaux que l'on désire doser, des métaux
bivalents (Mg2+, Ca2+) qui sont retenus sur la résine : ceci diminue la longueur effective
de la colonne et donc les temps de rétention. La solution à ce problème est l'injection de
100 µl d'acide nitrique (0,1 M) qui va pousser Mg 2+ et Ca2+ en-dehors de la colonne.
L'utilisation d'un acide fort (ex : HNO3) comme éluant permet l'ionisation des
anions dans leur forme cationique et on peut ainsi les détecter avec une très bonne
sensibilité.
D'autres méthodes utilisant un éluant complexant et/ou un réactif complexant
rajouté à l'échantillon permettent d'obtenir les chromatogrammes ci-dessous :
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R
Lu
E Zn (II)
P CO (II)
O
N Tm ECOLE
S DES
MINES
E
Mn (II)
D
U
Ca (II) R SAINT-ETIENNE
E
D
E
Cd P
O
T Sr (II) N
E
C
S
E
Ho Pr
T Pb (II)
E D
U U
R Gd
D
E
T Nd
0 3 6 9 12 15 E
C
T Ce La
E
U
R
I
N
Mg (II) J
E
R
(a) C
T
E
I
P
O
(b) O
N
N
S
E
Ca (II) 0 3 6 9 12 15 16 19 21 24 27 30 33
D
U
Temps de l’ élution en minutes
D
E
T Sr (II) Ca (II)
E
C
Fe (II)
T
E
U
R Sr (II)
0 3 6 9 12 0 3 6 9 12
Temps (minutes) Temps (minutes)
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ECOLE Eluent
DES
MINES Pump
SAINT-ETIENNE
Separator
Column
0,010
Ca
Sr
Ba
0,005 Mg
Injection
0
0 3 6 9 12 15
Temps de rétention en minutes
Ho Tb
0020
Dy Eu
0016
Nd
A
Er
B Lu Pr
0012 Yb
S Ce
Tm Gd La
O
0008 Sm
R
B
A 0004
N
C 00
E 4 8 12 16 20 24
Temps de rétention en minutes
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Axe " Génie des Procédés", centre SPIN, Ecole des Mines de Saint-Etienne
C Hg
O
U
R
A
N Cu
T
E
L
E Zn
C Pb
T Ni
R
O Cd
L Co
Y
T
I
Q
U
E
0 10 20 30 40
Temps en minutes
INORGANIQUES ORGANIQUES
Aluminium Fer (II et III) Plomb Acétyl-choline Ethanol-amines
Ammonium Gallium Potassium Acides aminés Ethylamines
Argent (cyanure) Gadolinium Rubidium Alkyl-diamines Isopropanolamines
Baryum Holmium Samarium Alkyl-pyridiniums Methylamines
Cadmium Hydrazine Sodium Amino-guanidines Methyl-hydrazine
Calcium Lithium Strontium Amino-méthyl-propanol Morpholine
Césium Lutécium Terbium Benzalkoniums N-Méthyl-pyrrolidine
Chrome (III, VI) Magnésium Uranium Benzyltriméthylamine Putrescine
Cobalt Manganèse Vanadium(IV,V) Butylamines Tétrabutylammonium
Cuivre Mercure Yttrium Cadavérine Tétraméthylammonium
Dysprosium Nickel Ytterbium Choline Tétraéthylammonium
Erbium Or (I et III) Zinc Cyclohexylamine Tétrapropylammonium
Etain (II et IV) Palladium Platine Diméthylbutylamine Urée
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6. Conclusions
ECOLE
DES
MINES Cet exposé a permis de voir le (ou plutôt les) principe (s) de la Chromatographie
SAINT-ETIENNE
On peut noter enfin que les systèmes commerciaux s’avèrent très fiables et très
simples d’utilisation.
Néanmoins, il faut quand même noter les deux inconvénients majeurs de cette
technique :
• Il faut faire attention à l’échantillon que l’on injecte. En effet, il est préférable de
le diluer de manière importante car la saturation de la colonne impose de nombreux
rinçages pour libérer les sites actifs (ceci diminue notablement la durée de vie de la
colonne).Mais d’un autre côté, une dilution trop importante peut alors « masquer » la
présence d’un ion minoritaire quelconque dans une matrice d’ions fortement
concentrés.
En effet, toutes les espèces ioniques sont détectées (anions et cations) par inversion
du champ électrostatique et comme il n’y a pas de mécanisme chimique (c’est un
capillaire inerte), on évite ainsi tout problème de saturation ou d’encrassement.
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