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Doc 6p95, d4p97en URSS à quelles difficultés est confronté le modèle soviétique ?
Tchernenko
Doc p. 70 et 5, p.77 quels sont les facteurs de déstabilisation que connaissent les
EU ?
Lesquelles ?
Carte par qui le principe bipolaire est il remit en question ? Quelles puissances
économiques s’affirment de plus en plus comme des concurrents aux EU
d3p174 : pourquoi la révolution islamiste de 1979 est elle un événement décisif dans
les RI ? Quelle zone du monde devient désormais un enjeu majeur et un espace sous
haute tension difficilement contrôlable
1976 : soutien des cubains aux mouvements de guérilla en Angola /1e film de la série des « Rocky »
1977 : installation de missiles SS 20 soviétiques en Europe.1e opus de la « guerre des étoiles » de G Lukas
1980 : arrivée de Reagan au pouvoir sur le thème de « America is back » , boycott des JO de Moscou, soutien au syndicat
d’opposition Solidarnosc en Pologne
Novembre 1983 : l'installation de missiles Pershing 2(EU) en Europe et lancement du programme IDS « guerre des étoiles »
Octobre 1983 : Les Marines américains débarquent à Grenade pour renverser le régime prosoviétique
1988 : Annonce du retrait soviétique d'Afghanistan et de la fin de la politique d’intervention militaire de » l’URSS en Europe de
l’Est
Mi-décembre 1989 : l’URSS ne s’oppose pas aux désirs de transformations en Europe de l'Est : ouverture du rideau de fer en
Hongrie, triomphe de Solidarnosc aux élections en Pologne, mur de Berlin ouvert en novembre, N. Ceausescu arrêté puis exécuté en
Roumanie.
1990 : traite de Moscou dit 2+4 qui permet à l’Allemagne de retrouver sa pleine souveraineté et rend possible la réunification en
octobre
1991 : traite START 1/ la coalition internationale intervient en Irak (EU et URSS…) : 1e guerre du golfe
Décembre 1991 : Dissolution de I’ URSS. Création de la CEI par 10 des 15 ex républiques soviétiques.
2. ....qui permet la fin de l'ordre né dans l'après guerre
Quels sont les deux aspects qui matérialisent la fin de la détente et le retour à une
période d’affrontement ?
Quels sont les deux aspects de la nouvelle politique internationale de l’URSS ; comment
se traduit-elle dans les faits (chronologie)
L’apaisement des tensions
La fin du bloc soviétique
La disparition d’un modèle communiste et de l’URSS
M'adressant à vous pour la dernière fois en qualité de président de l'URSS, j'estime indispensable d'exprimer mon
évaluation du chemin qui a été parcouru depuis 1985. …Le destin a voulu qu'au moment où j'accédais aux plus hautes
fonctions de l'Etat, il était déjà clair que le pays allait mal. Tout ici est en abondance : la terre, le pétrole, le gaz, le
charbon, les métaux précieux, d'autres richesses naturelles, sans compter l'intelligence et les talents que Dieu ne
nous a pas comptés, et pourtant nous vivons bien plus mal que dans les pays développés, nous prenons toujours plus
de retard par rapport à eux.
La raison en était déjà claire : la société étouffait dans le carcan d'un système administratif de commande.
Condamnée à servir l'idéologie et à porter le terrible fardeau de la militarisation à outrance, elle était à la limite du
supportable. …Il n'était plus possible de vivre ainsi. Il fallait tout changer radicalement. C'est pourquoi je n'ai pas
regretté une seule fois de ne pas m'être servi du poste de secrétaire général du Parti communiste de l'Union
soviétique uniquement pour "régner" quelques années. …. Aujourd'hui encore je suis persuadé de la justesse
historique des réformes démocratiques entamées au printemps 1985. Le processus de renouvellement du pays et de
changements radicaux dans la communauté mondiale s'est avéré beaucoup plus ardu qu'on aurait pu le supposer.
Néanmoins, ce qui a été fait doit être apprécié à sa juste valeur
La société a obtenu la liberté, s'est affranchie politiquement et spirituellement… une œuvre d'une importance
historique a été accomplie : le système totalitaire, qui a privé le pays de la possibilité qu'il aurait eue depuis
longtemps de devenir heureux et prospère, a été liquidé. Une percée a été effectuée sur la voie des
transformations démocratiques. Les élections libres, la liberté de la presse, les libertés religieuses, des organes de
pouvoir représentatifs et le multipartisme sont devenus une réalité. Les droits de l'homme sont reconnus comme le
principe suprême. La marche vers une économie multiforme a commencé, l'égalité de toutes les formes de propriété
s'établit. Dans le cadre de la réforme agraire, la paysannerie a commencé à renaître, le fermage est apparu, des
millions d'hectares sont distribués aux habitants des villages et des villes. La liberté économique du producteur est
entrée dans la loi, la liberté d'entreprendre, la privatisation et la constitution de sociétés par actions ont commencé
à prendre forme….
Nous vivons dans un nouveau monde : la "guerre froide" est finie, la menace d'une guerre mondiale est écartée, la
course aux armements et la militarisation insensée qui ont dénaturé notre économie, notre conscience sociale et
notre morale sont stoppées. Nous nous sommes ouverts au monde, nous avons renoncé à l'ingérence dans les affaires
d'autrui, à l'utilisation des forces armées en dehors du pays. En réponse, nous avons obtenu la confiance, la
solidarité et le respect. Nous sommes devenus un des piliers principaux de la réorganisation de la civilisation
contemporaine sur des principes pacifiques et démocratiques…
Tous ces changements ont provoqué une énorme tension, et se sont produits dans des conditions de lutte féroce,
sur un fond d'opposition croissante des forces du passé moribond et réactionnaire, des anciennes structures du
parti et de l'Etat et de l'appareil économique.. Le putsch d'août a poussé la crise générale jusqu`à ses limites
extrêmes. Le pire dans la crise est l'effondrement de l'Etat. Et après la rencontre d'Alma-Ata, je demeure inquiet.
Je suis inquiet de la perte pour nos compatriotes de la citoyenneté d'un grand pays, un fait dont les conséquences
peuvent se révéler très graves pour tous. ..
Je quitte mon poste avec inquiétude. Mais aussi avec espoir,.. Je vous souhaite à tous tout le bien possible.
− présentez le document
− comment Gorbatchev qualifie t il la situation de l'URSS au moment de son arrivée au
pouvoir; sur quels arguments fonde t il son analyse?
− Quels sont les principaux changements entrepris par Gorbatchev lors de son arrivée au
pouvoir? En quoi sont-ils annonciateurs de la fin de la Guerre Froide?
− À quoi Gorbatchev fait il allusion dans la phrase surlignée
− quels sont les événements de l'année 91 qui ont conduit à la démission de Gorbatchev.
Pourquoi peut-on parler de la fin définitive de la guerre froide?
« La guerre est finie. Je viens ici ce soir pour parler du monde, du monde de l'après-guerre. Rien ne
pouvait être plus clair que l'épisode qui vient de se terminer. Saddam Hussein était l'agresseur; le
Koweït était la victime. Pour aider ce petit pays, des nations d'Amérique du Nord et d'Europe, d'Asie
et d'Amérique du Sud, d'Afrique et du monde arabe se sont unies contre l'agresseur. Cette coalition
hors du commun doit maintenant travailler vers un autre but commun: forger un avenir qui ne soit
plus jamais l'otage du côté le plus sombre de la nature humaine..' Notre engagement en faveur de
la paix au Moyen-Orient ne s'arrête pas à la libération du Koweït. Ce soir, laissez-moi définir quatre
objectifs:
- Premièrement nous devons travailler ensemble à mettre sur pied des accords de sécurité
mutuelle dans la région. Nos amis et alliés du Proche-Orient auront la responsabilité première de la
sécurité régionale. Mais qu'ils sachent que, …, l'Amérique est prête à travailler avec eux pour assurer
la paix. [. 00] Soyons clair, nos intérêts vitaux dépendent de la stabilité et de la sécurité du Golfe.
- Deuxièmement, nous devons agir pour contrôler la prolifération des armes de destruction
massive et les missiles utilisés pour les envoyer. Il serait tragique que les nations du Moyen-Orient et
du Golfe [...] s'engagent dans une nouvelle course aux armements. l'Irak requiert une vigilance
particulière. [...]
- Troisièmement, nous devons travailler à créer de nouvelles conditions pour la paix et la stabilité
au Moyen-Orient [...].Désormais, il devrait être clair pour tous que faire la paix au Moyen-Orient
demande des compromis, Une paix globale doit être fondée ….sur le principe de « la terre contre la
paix ». Ce principe doit être retenu pour assurer la sécurité et la reconnaissance d'Israël et, en même
temps, pour reconnaître les droits politiques des Palestiniens. ..
- Quatrièmement, nous devons favoriser le développement économique pour le bien de la paix et
du progrès. [00'] À tous les défis offerts par cette région du monde, il n'y a pas de solution unique,
pas de réponse de la seule Amérique. Mais nous pouvons changer les choses. L’Amérique y travaillera
sans relâche [00']' Maintenant, nous voyons apparaître un ordre nouveau, un monde où un nouvel
ordre mondial peut être construit [00']' Un monde où les Nations unies, libérées de l'impasse de
la guerre froide, sont en mesure de réaliser la vision historique de leurs fondateurs. Un monde
dans lequel la liberté et les Droits de l'homme sont respectés par toutes les nations ».
Discours de George BUSH devant le Congrès, 6 mars 1991.
Qui est l’auteur, dans quel contexte écrit-il, à qui est adressé le discours ?
Le nouvel ordre mondial proposé par G Bush en 1991 est il devenu une
réalité ?
Plus d2p185/d7p197
a. la multiplication des conflits incontrôlés
des conflits de plus en plus nombreux : prés de 70 actuellement
contre 35 en moyenne pendant la guerre froide
prédominance des tensions internes et guerres civiles difficiles à
contrôler (cf. cote d’ivoire aujourd’hui) principe de souveraineté
conflits de plus en plus liés à des replis identitaires ou religieux
(poussées nationalistes, extrémismes religieux (islamisme, sionisme..)
communautarismes
des zones d’instabilité quasi permanente : moyen orient, Afrique
subsaharienne, , Asie centrale)
« Les États-Unis sont une puissance mondiale et ils ont des intérêts dans toutes les régions de la terre.
Les États-Unis devront être actifs dans chaque aire qui se dessine aujourd'hui, pour contribuer à
maintenir la paix et la stabilité et pour promouvoir la démocratie. Nous savons que les autres pays ont
encore le regard tourné vers nous, non seulement à cause des dimensions et de la force de notre pays,
mais pour ce que nous représentons et pour ce à quoi nous sommes disposés à nous opposer. Nous ne
sommes pas, et nous ne pouvons pas être, le gendarme du monde. Mais là où nos intérêts et nos idéaux le
demandent, et quand nous aurons la possibilité de laisser notre empreinte, nous agirons et, si c'est
nécessaire, nous assumerons le rôle de leader. Nous avons souscrit à des engagements fort importants
d'un bout à l'autre du monde en Asie, en Amérique latine, en Océanie, au Moyen-Orient et naturellement
en France - et nous les tiendrons. Nous sommes décidés, en particulier, à favoriser le flot montant de la
démocratie et du libre marché sur tous les continents. Ceci est le reflet non seulement de nos idéaux,
mais aussi de nos intérêts. Si un pays est démocratique, les probabilités qu'il engage une guerre contre
un autre pays ou qu'il commette des abus envers des droits de son peuple diminuent. Et les probabilités
qu'il soit un bon partenaire commercial et qu'il collabore avec nous pour combattre les nouvelles
menaces que les démocraties doivent ensemble affronter (les États hors la loi, le terrorisme, la
criminalité internationale et le trafic de la drogue) augmentent ».
« y a dix jours, le Secrétaire d'Etat américain, M. Powell, a évoqué des liens supposés entre Al-Qaïda et
le régime de Bagdad. En l'état actuel de nos recherches et informations menées en liaison avec nos
alliés, rien ne nous permet d'établir de tels liens. En revanche, nous devons prendre la mesure de
l'impact qu'aurait sur ce plan une action militaire contestée actuellement. Une telle intervention ne
risquerait-elle pas d'aggraver les fractures entre les sociétés, entre les cultures, entre les peuples,
fractures dont se nourrit le terrorisme ?
La France l'a toujours dit : nous n'excluons pas la possibilité qu'un jour il faille recourir à la force, si les
rapports des inspecteurs concluaient à l'impossibilité pour les inspections de se poursuivre. Le Conseil
devrait alors se prononcer et ses membres auraient à prendre toutes leurs responsabilités. Et, dans une
telle hypothèse, je veux rappeler ici les questions que j'avais soulignées lors de notre dernier débat le 4
février et auxquelles nous devrons bien répondre :
En quoi la nature et l'ampleur de la menace justifient-elles le recours immédiat à la force ?Comment
faire en sorte que les risques considérables d'une telle intervention puissent être réellement
maîtrisés ?
En tout état de cause, dans une telle éventualité, c'est bien l'unité de la communauté internationale qui
serait la garantie de son efficacité. De même, ce sont bien les Nations Unies qui resteront demain, quoi
qu'il arrive, au cœur de la paix à construire…
Dans ce temple des Nations Unies, nous sommes les gardiens d'un idéal, nous sommes les gardiens d'une
conscience. La lourde responsabilité et l'immense honneur qui sont les nôtres doivent nous conduire à
donner la priorité au désarmement dans la paix.
Et c'est un vieux pays, la France, d'un vieux continent comme le mien, l'Europe, qui vous le dit
aujourd'hui, qui a connu les guerres, l'occupation, la barbarie. Un pays qui n'oublie pas et qui sait tout ce
qu'il doit aux combattants de la liberté venus d'Amérique et d'ailleurs. Et qui pourtant n'a cessé de se
tenir debout face à l'Histoire et devant les hommes. Fidèle à ses valeurs, il veut agir résolument avec
tous les membres de la communauté internationale. Il croit en notre capacité à construire ensemble un
monde meilleur »
Discours prononcé à l'ONU lors de la crise irakienne - 14 février 2003, D de Villepin
Présentez le document
Pourquoi peut-on considérer ce texte comme une remise en question de l’unilatéralisme
étasunien ?
De qui vient la contestation et quelle alternative est proposée ?
Quels sont les autres pôles émergents et quelle est leur capacité d’influence ; quels
aspects de leur puissance ne sont pas pris en compte dans ce document
• une nouvelle « gouvernance »mondiale ?
Le G20?
l'ONU?
Incarner l'ONU,
« En passant la main, en 1953, le premier secrétaire général des Nations unies, le Norvégien Trygve Lie,
a décrit son poste comme " le plus impossible de la planète ". Ces paroles ont dû résonner aux oreilles de
Ban Ki-moon, le ministre des affaires étrangères sud-coréen, qui devait être adoubé, vendredi 13
octobre, par les 192 pays de l'ONU, pour succéder à Kofi Annan. Le 1er janvier, M. Ban, un diplomate de
carrière de 62 ans, prendra les rênes d'une organisation dont il doit être, selon la Charte de l'ONU, " le
plus haut fonctionnaire ". Cette définition restrictive convient à l'administration Bush, qui a soutenu Ban
Ki-moon, car elle voit en lui un gestionnaire inoffensif. Le ministre sud-coréen est proche des Etats-Unis
sur la réforme de l'ONU ou l'Irak, mais il ne leur est pas inféodé. M. Ban soutient la Cour pénale
internationale et a été un des artisans d'une ouverture vers la Corée du Nord.
Le secrétaire général de l'ONU doit ménager les grandes puissances - il est paralysé sans elles -, sans
s'aliéner le reste du monde. L'exercice n'a rien d'exaltant et requiert de l'humilité. Ce n'est pas un
hasard si aucun grand nom (celui de Bill Clinton avait circulé) ne s'est finalement présenté. M. Ban était
" le meilleur du lot ", commente un diplomate. C'est un négociateur d'expérience, qui a mené une
campagne à son image : discrète mais méthodique. Il est déterminé, une qualité indispensable pour
accomplir une tâche comparée, par Kofi Annan, à celle de Sisyphe poussant son rocher. Comme son
prédécesseur, M. Ban pourrait être transformé par la fonction. Il y a dix ans, M. Annan avait été choisi
par les Etats-Unis pour remplacer un Boutros Boutros-Ghali jugé trop bruyant. Elu malgré des menaces
de veto français, le Ghanéen, un bureaucrate onusien peu connu, s'était rapidement distingué, avec son
pouvoir de persuasion pour seule arme.
Alors que l'ONU était promise à une mort lente par certains, M. Annan l'a ouverte sur le monde, il a
milité pour l'ingérence humanitaire ou les oubliés de la mondialisation, avant d'obtenir, en 2001, un prix
Nobel de la paix et une réélection triomphale. Oubliés, le Rwanda, la Bosnie. Aucun superlatif n'est alors
épargné : " pape séculaire ", " rock star de la diplomatie " ... La guerre en Irak et l'affaire " pétrole
contre nourriture " ont pourtant brisé son moral et terni la fin de son mandat. Il reste que l'ONU est,
aujourd'hui, au coeur du règlement des crises, sur les dossiers libanais, iranien, nord-coréen... En dix
ans, le nombre de casques bleus est passé de 20 000 à bientôt 100 000. La force de M. Annan fut
surtout d'incarner l'ONU, ses valeurs comme ses limites. M. Ban saura-t-il être " la conscience du
monde " ? Il faut le lui souhaiter. L'expression n'est pas dans la Charte de l'ONU, mais elle reflète
l'aspiration des peuples qu'elle sert. »
La
documentation française
janvier 2005
Les EU: maitres de l'ordre mondial depuis 91?