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3.

Introduction à la médecine des animaux ectothermes

Respiration et osmorégulation

Dans un litre d'eau il y a 200 ml d'O2, dans l'air 10 ml d'O2, mais à 20 °C l'O2
diffuse 300000 fois + vite dans l'air que dans l'eau. Plus l'eau est salée et
chaude, - il y a d'O2 dissous (+ facteurs biologique, algue,... ) Il existe trois
sortes de poissons: les poissons d'eau douce, d'eau de mer et les 2.
L'osmolarité de l'eau de mer est 1000 x plus grande que l'eau douce. Toutes
les espèces ne peuvent pas vivre dans les 2 milieux, seulement le saumon,
l'estragon et l'anguille.

La barrière sang/O2 doit être la + large et la + fine possible.

• Branchies et autres structures respiratoires:

Les branchies jouent non seulement un rôle respiratoire mais aussi un rôle
dans l'osmorégulation et la teneur de l'organisme en sel. Système à contre-
courant très efficace, jusqu'à 80% de récupération de l'O2 de l'eau. En
contre-partie, l'énergie dépensée pour un poisson est nettement + grande
que chez les mammifères.

Elles comportent des lamelles primaires et des lamelles secondaires. C'est au


niveau des lamelles secondaires que va être véhiculé l'O2. Ces lamelles sont
constituées d'un épithélium pavimenteux, de lacunes sanguines, et de ¢ à
pilastres qui abutent le centre des épithéliums. Les ¢ à pilastres se contractent
et favorise la circulation du sang. Les cellules à chlorures présentent des 
selon le milieu. En milieu marin, ces ¢ sont hyperplasiées et hypertrophiées.
Dans le milieu marin, le chlorure est rejeté et le Na+ suit. Mais ces mêmes
cellules peuvent également absorber le sel en eau douce. Cette permutation
est sous contrôle hormonal. Par exemple, le cortisol a des récepteurs
spécifiques sur ces ¢ et également sur l'épithélium digestif.

Au niveau circulatoire, les artères efférentes quittent la branchie, artères


afférentes et efférentes sont reliées entre elles.

Il y a des poissons dans les régions arides, poissons susceptibles de se retrouver


à l'air libre, qui ont développé des structures anatomiques étonnantes : Peau,
cavité buccale, estomac mais aussi poumons (diverticules de la cavité
branchiale, organes arborescents. Vessie gazeuse peut-être utilisé comme
poumon avec septa, capillaires sanguins)

• Reins:

Le rein de poisson est – performant qu'un rein de mammifère, c'est au niveau


des branchies que se fait la majorité des échanges Le milieu interne chez les
poissons est de 300 à 350 milliosmole. Un poisson en eau douce va devoir
subir une entrée d'eau en quantité importante, en eau de mer c'est l'inverse.
Les ions vont eux sortir en eau douce et entrer en eau salée. Le poisson d'eau
de mer boit. Seul les mammifères sont capables de produire une urine
hypertonique. Chez les poisson il n'y a pas de hanse de henlé.

Chez les poissons d'eau de mer, les glomérules sont très petits voir inexistant et
le tube urinaire est un tube très simple. Pas de tube distal.

En eau douce, plus gros glomérules, tubes proximaux et tubes distaux


(néphron complet) avec un segment intermédiaire.
Chez chondrichtyen: le rein possède de splendides glomérules. L'osmolarité
d'un requin est la même que celle de l'eau de mer car ces animaux résorbent
l'urée à 95%, elle est gardée par le rein. On ne sait pas très bien comment les
enzymes de ces animaux peuvent travailler dans un tel milieu. Leurs néphrons
sont très sophistiqués avec tubules et glomérules très développés.

• Œsophage (anguille):

En eau douce: épithélium pluristratifié avec ¢ muqueuses (caractéristique du


poisson). Mais en eau de mer, épithélium + mince avec de nombreux lacs
sanguins et bcp moins de ¢ à mucus. L'aspect vasculaire d'une anguille en
eau de mer est nettement + développé. (Pas de glandes salivaires chez les
poissons)

• Téguments:

Constitué d'un épithélium non-kératinisé et de tissus osseux (= écailles). Chez


les requins, se sont des dents qui donne cet aspect rugueux à la peau.

Constitution de l'épiderme:

• Epithélium pluristratifié non-kératinisé


• Couche basale (souches)
• ¢ à alarme (gonflées)
• ¢ muqueuses -> immunoglobulines, complément, lizozyme -> protège
contre le parazitisme.

Chez les poissons la coloration est le reflet du comportement et de l'humeur


du poisson. différentes ¢ pigmentaires:

• Mélanophores, situés dans le conjonctif (les mélanocytes sont


uniquement situés dans l'épithélium)
• Xantophores: caroténoïde -> teintes rouges.
• Iridophores: contiennent des plaquettes parallèles constituées de
guanine, responsable de la réflexion -> teintes métalliques

Economie d'eau (amphibien et reptiles)

• Rappel:

Les amphibiens et les reptiles ont aussi des problèmes, même si les amphibiens
sont inféodés à l'eau. Les Amphibiens ont un appareil respiratoire relativement
peu rentable, la peau doit être perméable à l'O2 et subvenir au besoin
d'économie d'eau.
Chez la souris marsupiale, la médullaire du rein est énorme par rapport au rat
de laboratoire. Ces souris ne boivent pas, elles utilisent l'eau métabolique et
ont des féces très sèches (0% d'eau). Ses animaux vivent la nuit.

• Téguments (amphibiens et reptiles)

amphibiens:

épithélium pluristratifié pavimenteux avec fine couche de kératine (permet


une diffusion de gaz suffisante pour la respiration tout en limitant la
déshydratation), maintenu humide par les ¢ muqueuses de glandes
acineuses alvéolaires de type exocrine. Le mucus a également un rôle de
protection. Il existe aussi d'autres glandes de même aspect, les glandes
granulaires, intervenant dans la protection vis à vis des prédateurs (= glandes
à poison). Elles produisent une substance toxique. Conjonctif rempli de
capillaires sanguins et glandes non muqueuses. La respiration se fait donc par
la peau.

Certain amphibiens sont cependant capables de vivre en milieu désertique.


Ceux-ci ont aquis une peau d'aspect métallique (Iridophores) qui réfléchit la
lumière et empêche un échauffement trop important. Ils possèdent
également une vessie contenant bcp d'eau et qui peut servir à la
réhydratatoin du corps. Ces animaux vivent dans des terriers et ne peuvent
rester dehors trop longtemps.

D'autres amphibiens ont une peau glandulaire (glandes séreuses


tégumentaires), sont donc enduit d'une couche séreuse qui leur donne un
aspect de plastique et limite la déshydratation.

Reptiles:
Epithélium en 2-3 couches de cellules, kératine (écaille=kératine).

• Reins:

Amphibiens: tube néphrotique avec gros glomérule (ne reflète pas le pb


d'économie d'eau que rencontre les amphibiens). Pas de anse de henle.
Tube proximal contourné, segment intermédiaire, tube distal, tube contourné.
Pour palier à la déshydratation, les amphibiens sécrètent une hormone
antidiurétique ( proche de l'ADH) par l'intermédiaire de l'hypophyse. Les
récepteurs se trouvent principalement sur la vessie et permettent de
récuperer par ce biais un maximum d'eau. Il existe chez les amphibiens
mâles un segment préterminal qui fait suite au tube contourné distal, ±
développé suivant le cycle de reproduction. Ces tubes sont de gros calibre.
son rôle reste encore un peu énigmatique, il sécrèterait des protéines dans du
mucus intervenant dans la confection du liquide spermatique..

Reptiles: Le rein présente une structure histologique conforme à leur mode de


vie et leur physiologie. Absence de anse de Henlé. Présence de tubes
contournés proximaux et distaux, glomérules de petite taille.

Echangeurs à contre courant

rete mirabile (latin) ou réseau admirable (français): organe vasculaire


constitué de centaines ,voir de milliers, de capillaires artériels et veineux
alternés dans lequels le flux sanguin s'écoule en sens opposés. il permet les
échanges.

• Échangeur ionique: par exemple dans le rein des mammifères (cfr cours de
l'an dernier)

• Échangeur calorifique: par ex dans les nageoirs des dauphins ou les pattes
d'oiseaux: permet au sang vaineux de retourner vers le coeur avec une
température correcte. Chez les poissons la plupart sont heterotherme ( leur
température corporelle varie avec celle du milieu), ceux qui sont
homéotherme gardent un maximum de chaleur dans leur masse musculaire
grace aux réseaux admirables, voir transparents.

• Échangeur gazeux:

Certains poissons possèdent une vessie natatoire (ou vessie gazeuse) La


présence de cet organe dépend du milieu dans lequel vit le poisson, elle
permet au poisson de rester à une certaine profondeur. Un poisson vivant sur
les fonds n'a pas besoin d'une vessie natatoire. Par contre elle est très utile
pour un poisson effectuant des migrations verticales, à moins que celui-ci soit
un prédateur très actif, alors elle peut-être une contrainte. De tels poissons
font intervenir une musculature très développée. Ex: maquereau.

La vessie natatoire possède un rete mirabile intervenant dans les échanges


gazeux: Qand un poisson plonge, la pression hydrostatique sous l'eau est
importante (tous les 10m la pression augmente d'une atmosphère) du coup la
vessie diminue de volume. Si le poisson remonte, la pression diminue et la
taille de la vessie augmente. C'est pour celà que le poisson doit posséder un
système qui lui permet d'emmagasiner ou de relâcher les gaz dans la vessie
natatoire. Ces échanges gazeux peuvent se faire de 2 manière: 1) certains
poissons possèdent un canal pneumatique entre la vessie et l'œsophage,
d'autres ont une glande sécrétant du gaz irrigué par un rete mirabile ->
sécrétion de gaz (O2) à des pressions tel que celà n'est pas envisageable
avec l'environnement aqueux, d'où l'utilité d'un rete mirabile. (?)

Urophyse et corpuscule de Stannius

• Urophyse:

Les téléosteens ont une urophyse, excroissance de la partie caudale de la


corde, dans laquelle on trouve des prolongement nerveux, une
vascularisation très importante, et des ¢ de soutien. C’est un organe neuro-
hémal (comme la neurohypophyse chez les mammifères) il stoque les
peptides venus d’ailleurs et les relargue dans la vascularisation. Les neurones
de cet organe (¢ neurosécrétrices) synthétises des peptides: urotensine 1 et 2
qui agissent sur le rein, le tube digestif, les branchies, modifiant la teneur en
eau et la balance hydroélectrolytique de l’organisme, effet osmorégulateur.

Cez les chondrichtyen: il existe une strucure semblable, sans expension de


neurones neurosécréteurs.

• corpuscule de Stannius:

2, 4 ou 6 suivant les espèces. Glandes endocrines formées de cellules


épithéliales, proches du rein. Les corpuscules sont séparé en nombreux
lobules par des septa de tissus connectifs. Les cellules glandulaires
contiennent de grosses granules sécrétrices, côté basal. Les corpuscules sont
bien vascularisés entre les lobules. Au microscope électronique les granules
sont denses, d’un diamètre de 0,5 à 1 μm et enveloppés par une membrane.
Un RER et un golgi bien développé traduit la production de protéine. Les
granules sont liberées par exocytose. Les corpuscules de stannius secrètent
l’hypocalcine (ou stanniocalcine) qui agissent par l’intermédiaire de
récepteurs sur les branchies qui excrètent le Ca++ -> effet hypocalcémiant.
Ces corpuscules seraient responsables des ajustements grossiers du taux de
Ca++ de l’organisme, tandis que la calcitonine élaborée par les corps
ultimobranchiaux serait impliqués dans une régulation fine.

Si on enlève ces corpuscules, les perturbation électrolytiques sont egalement


dues à une perturbation de l’apport du flux sanguin vers les branchies.

L’angiotensine et les enzymes de conversion sont aussi présent chez les


poisson. Effet hypertenseur Angio 1 en Angio 2,

Particularités histologiques de la faune pissicole

Tube digestif: Amphibien, poisson, mammifères se ressemblent, bien qu’il y ai


quelques différences.

• L’oesophage possède des ¢ ciliées et des ¢ muqueuses ou ou caliciformes.


On ne trouve plus de glande salivaire mais elles existent sous forme de
glandes à vanin chez les reptiles. Le mucus sécrété va alors enrober la proie
qui sera avalée.

• L’estomac est un peu développé chez les poissons, reptiles, amphibiens. Il


possède un epithélium à pole muqueux fermé avec des ¢ oxynto poïétiques.

• L’intestin ne possède pas de glandes de Lieberkhun. Les replis de muqueuse


ne sont pas des villosité et l’épithélium est pseudo-stratifié.

Hépato-pancréas:

Chez les poissons, des cordons de ¢ de la partie exocrine du pancréas sont


interposés dans le tissus hépatique, mais il n’y a pas de fonctionnalité à cette
disposition. On trouve également des îlots de Languerhans, mais ils sont
souvant regroupés en l’organe de Brockmann contenant donc le pancréas
endocrine. Ce moulage est le résultat d’un manque de place, en effet la
musculature est très développée et la cavité péritonéale est réduite.

Tissus osseux: chez certains poissons il existe de l’os celluarisé, ces cellules sont
des ostéocytes avec des prolongements comme chez les mammifères. Mais
Chez les Téléostéens les plus évolué, l’os est acellulaire.
centres mélanomacrophage: particularité de la faune pissicole dans le foie,
le rein, la rate. Il s’agit d’îlots constitués de ¢ phagocytaires et de cellules
élaborant la mélanine. Ils signent la bonne santé de l’animal. En cas de stress,
de parasites,... ces centres subissent une hyperplasie, prolifération des lympho
B et T, anticorps, etc...

Rein: ¢ hématopoiétiques surtout dans la tête du rein, donnant naissance aux


GR et GB puisque chez les poissons, il n’y a pas d’os long, donc pas de moelle
osseuse. Les poissons font l’hématopoïèse dans la rate et le rein.

Organes génitaux:

• Ovaire: Chez les téléostéens: l’ovaire n’est pas un organe plein, il possède
une cavité. Il existe des «promontoires» dans lesquels se développent les
follicules ovariens. Les ovocytes matures sont libérés dans cette cavité, repris
par l’oviducte et libérés à l’exterieur. Les ovocytes sont généralement
télolécytes (très riches en vitellus).

Les téléostéen sont, la plus part du temps, ovipares, mais certains sont
vivipares. Dans ce cas, les jeunes alevins se développent dans le follicule lui-
même (développement intra-folliculaire), il est rejeté à l’extérieur à la
naissance sans passé par le stade d’oeuf. Le développement de l’embryon
est possible grâce au vitellus. Il n’y a alors pas de ponte et la fécondation se
fait à partir du réceptacle génital et les spermatozoïdes vont fécondé
l’ovocyte mature.

L’ovocyte ne possède pas de cavité antrale, se charge en vitellus. Dans une


coupe on observe des ovocytes à différents stades. Le stade de la
vitellogenèse comprends des ovocytes remplis de Vitellus, les lipides sont
synthétisés à partir du foie de l’animal. Les follicules comprennent une paroi
très mince appelée «zonula granulosa» malgré que celà n’ai rien à voir avec
la zonula granulosa des mammifères.

• Testicules: présentes deux types:

1. AMNIOTES: Testicule mammalien aviaire: la spermatogénèse


s’effectue dans les tubes séminipares à partir des spermatogonies. Les
gamètes en formation sont entourées par les ¢ de sertoli.

2. ANAMNIOTES: (ex: téléostéen) Les gamètes évoluent dans les cystes


dont la paroi est formée de cellules de sertoli modifiées. Dans chaque
cyste, il existe plusieurs clônes cellulaires. les ¢ d’un même clône
proviennent donc de la division d’une seule cellule germinale. Ces
clônes sont tous au même stade dans 1 cyste. (stade différent dans
chaque cyste) Quand ils sont matures, la paroi éclate et les
spermatozoïdes sont libérés dans la paroi testiculaire. Entre les structures
(lobules-tubes) se trouvent les ¢ intersticielles (homologues aux ¢ de
Leidig) source de steroïdes responsables des caractères sexuels.

Glandes surrénales ou complexes adrénalien:

Ne ressemble pas aux structures surrénaliennes des vertébrés plus «évolués».


Les glandes surrénales comprennent 2 types de tissus, les tissus stéroïdogènes
et catécolaminogènes.

chondrychtiens: Les 2 tissus n’ont aucune connexion histologique. Les glandes


surrénales se trouvent du côté médial du rein.

téléostéens: Les 2 tissus ont tendance à se réunir mais il n’y a pas encore de
contact intime. Elles se trouvent dans la tête du rein

Amphibiens: elles sont ventro-médiales dans le rein mais forment un


complexe indépendant. Les contacts entre les 2 tissus sont de plus en plus
présent au cours de l’évolution. (chez les mammifère, il existe une division
entre cortex et médullaire).

En outre, Chez les amphibien, on observe l’organe de Bidder au sein des


corps adipeux proches des testicules. Il s’agit d’une ébauche des gonades
femelles avec quelques ovocytes mais qui n’arrivent normalement jamais à
maturité. Si on enlève les testicule d’un crapaux mâle, l’organe de Bidder se
développe entièrement et forme des ovocytes. Il pondra des oeufs. Le
crapaux Mâle présente donc un phénotype femelle. On suppose que les
testicules sécrète une hormone qui inhibe le développement ovarien.

Les poissons de l’Antarctique: tout est expliqué dans les polys de monsieur
Danguy.

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