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PSI - Lycée Bellevue Physique des ondes -Corrigé du TD n˚3

Physique Dispersion et absorption - Cas du câble coaxial

Physique des ondes - TD n˚3


Dispersion et absorption - Cas du câble coaxial

Solutions
Exercice I : Adaptation d’impédance

Tristan Brunier Page 1/8 Année 2010-2011


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3. (a) v(x, t) = Zc A ej(ωt−kx) − Zc B ej(ωt+kx) .


En x = 0 :
B
v(0, t) 1−
= Z u = Zc A
i(0, t) B
1+
A
On en déduit
B Zc − Z u
=
A Zc + Z u

Il n’y a pas d’onde réfléchie si Z u = Zc : on parle d’adaptation d’impédance.


(b) En x = 0, on a
v(0, t) A−B
= Z u = Zc′
i(0, t) A+B

En x = −λ/4, on a

v(−λ/4, t) A ejπ/2 Zc′ − B e−jπ/2 Zc′ A+B


Z eq = = jπ/2
= Zc′
i(−λ/4, t) Ae + Be −jπ/2 A−B

On en déduit
Zc′2
Z eq =
Zu

(c) L’onde réfléchie est supprimée si Z eq = Zc , c’est-à-dire si Zc′2 = Zu Zc .

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Exercice II : Câble coaxial avec pertes

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Exercice III : Ondes mécaniques sur des pendules couplés


1. Chaque pendule est soumis à son poids, aux actions exercées par les fils de torsion reliés à ses deux
voisins, et au couple de frottements fluides. Le théorème du moment cinétique appliqué au point
fixe On dans le référentiel du laboratoire assimilé à un référentiel galiléen s’écrit en projection sur
l’axe On x :
mℓ2 mgℓ
θ̈n = −C (θn − θn+1 ) − C (θn − θn−1 ) − sin θn − f θ̇n
3 2
2. En utilisant l’approximation des milieux continus, on obtient :
mℓ2 ∂ 2 θ mgℓ ∂θ
= −C [θ(x, t) − θ(x + d, t)] − C [θ(x, t) − θ(x − d, t)] − sin θ − f
3 ∂t2 2 ∂t
3. En utilisant les développements de Taylor à l’ordre 2 suivants :
∂θ d2 ∂ 2 θ ∂θ d2 ∂ 2 θ
θ(x + d, t) = θ(x, t) + d + et θ(x − d, t) = θ(x, t) − d +
∂x 2 ∂x2 ∂x 2 ∂x2
en réinjectant dans l’expression précédente, on obtient :
mℓ2 ∂ 2 θ 2
∂ 2 θ mgℓ ∂θ
2
= Cd 2
− sin θ − f
3 ∂t ∂x 2 ∂t
On obtient donc une équation aux dérivées partielles non-linéaire à cause du terme sin θ.
4. Dans l’approximation des petits mouvements, θ reste faible de sorte qu’on peut écrire : sin θ ≃ θ, et
l’équation précédente devient linéaire :
mℓ2 ∂ 2 θ 2
∂ 2 θ mgℓ ∂θ
2
= Cd ; 2 − θ−f
3 ∂t ∂x 2 ∂t
L’approximation des petits mouvements correspond donc à une linéarisation.
5. L’équation précédente étant linéaire, on peut utiliser la notation complexe. En réinjectant l’expression
complexe de θ, on obtient :
!
mℓ2 ω 2 2 2 mgℓ
− Cd k − − jf ω θ = 0
3 2

Nous obtenons ainsi pour θ 6= 0 la relation de dispersion suivante :


mℓ2 ω 2 mgℓ jf ω
k2 = 2
− 2

3Cd 2Cd Cd2
On vérifie ici que si ω est réel, k est nécessairement complexe.
mgℓ jf ω
6. Si ω est très important, les termes et sont négligeables devant celui en ω 2 , et on obtient
2Cd2 Cd2
la nouvelle relation de dispersion :
2 mℓ2 ω 2
k =
3Cd2
Dans ce cas : s

mℓ2
k = ω et k ′′ = 0
3Cd2
La vitesse de phase est donné par : s
ω 3Cd2
vϕ = =
|k ′ | mℓ2
La vitesse de phase est indépendante de ω, donc le milieu est non-dispersif. De plus, k ′′ = 0, donc le
milieu est non absorbant.

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7. Dans ce second cas, la relation de dispersion devient :


mℓ2 ω 2 jf ω
2
k = −
3Cd2 Cd2
En utilisant un développement limité au premier ordre, on obtient :
s s s !
2 2
mℓ ω 3jf mℓ2 3jf
k=± 1− ≃ω 1−
3Cd2 mℓ2 ω 3Cd2 2mℓ2 ω
et donc : s s
2
mℓ 3
k′ = ± ω et k ′′ = ∓f
3Cd2 4mℓ2 Cd2
La vitesse de phase est donné par : s
ω 3Cd2
vϕ = ′ =
|k | mℓ2
La vitesse de phase est indépendante de ω, donc le milieu reste non-dispersif. De plus, pour une
onde se propageant dans le sens des x positifs, on doit avoir k ′ > 0, donc k ′′ < s
0, donc le milieu est
1 4mℓ2 Cd2
absorbant. L’amortissement se fait sur une distance caractéristique δ = ′′ = . On voit
|k | 3f 2
que l’amortissement est directement relié au couple de frottement, et que la distance caractéristique
d’amortissement est d’autant plus faible que f est grand.
8. La relation de dispersion précédente devient, en posant f = 0 :
k 2 c2 = ω 2 − ωc2
en posant s s
3Cd2 3g
c= et ωc =
mℓ2 2ℓ
p
ω 2 − ωc2
• Si ω > ωc , k 2 > 0 et le nombre d’onde est réel, avec k ′ = ± et k ′′ = 0. La vitesse de
c
phase vaut : v
u
ω u 1
vϕ = ′ = cu 1 +
|k | u ω2
−1
t
ωc2
Celle-ci dépend de la pulsation donc le milieu est dispersif. En revanche, il est non absorbant car
k ′′ = 0, ce qui est cohérent puisqu’on a négligé les frottements.
• Si ω < ωc , k 2 < 0, et le nombre d’onde est imaginaire pur :
p
′ ′′
ωc2 − ω 2
k =0 et k =±
c
Afin d’interpréter ce cas, revenons à l’expression réelle de θ(x, t). On obtient :
′′ x
θ(x, t) = A ek cos(ωt)
où le signe de k ′′ peut être déterminé en fonction des conditions aux limites.
La vitesse de phase est nulle, mais le milieu est absorbant. Les variables spatiales et temporelles sont
découplées, de sorte qu’on a affaire ici à une onde stationnaire, ce qui est cohérent avec le fait que
la vitesse de phase soit nulle. Cependant, contrairement à ce que nous avons vu jusqu’à présent, il
n’y a ni ventres ni nœuds. L’onde stationnaire décroissant exponentiellement avec une coordonnée
de l’espace est en général appelée onde stationnaire évanescente.

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Exercice IV : Influence de la viscosité sur la propagation du son


1. Les deux équations précédentes s’écrivent en complexe :

(µ0 jω + k 2 η) v1 = jkP 1 et ωP 1 = kµ0 c2 v 1

On en déduit directement la relation de dispersion suivante :

ω2 1
k2 = !
c2 jηω
1+
µ 0 c2

ηω
2. 2
< 10−5 pour des sons audibles.
µ0 c
Dans ce cas, on peut faire un développement limité au premier ordre de la relation de dispersion de
sorte que : !
2
ω2 jηω
k = 2 1−
c µ 0 c2
donc :
ω ηω 2
k′ = et k ′′ = −
c 2µ0 c3
Le milieu est donc non-dispersif, mais est tout de même absorbant.
On peut en déduire une distance caractéristique d’amortissement de l’onde sonore qui est donnée
par :
1
δ = ′′ = 650 m pour f = 20 kHz
|k |
L’absorption est donc très faible sur une distance de quelques dizaines de mètres et ne permet pas
d’expliquer l’observation. L’atténuation du son à 10 m est surtout dûe au fait que l’onde émise est
1
sphérique, donc d’amplitude proportionnelle à .
r

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