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FAITS-DIVERS

Plusieurs chiens meurent empoisonnés en forêt


Clicanoo.com publi le 20 mars 2011 06h53

LA PLAINE-DES-PALMISTES. Plusieurs cas d’empoisonnements de chiens en forêt ont été


signalés ces dernières semaines, victimes d’appâts laissés par des braconniers. Une technique
pour tuer les chiens des autres chasseurs. Seule solution : surveiller son animal de près.

Jeudi dernier, la Séor dénonçait l’empoisonnement de deux papangues mâles. Malgré leur sauvetage et prise en charge
au centre de soins de l’association, l’un des deux oiseaux n’a pas survécu au poison (anti-limace). Pour la Séor, le but
recherché ne fait aucun doute : “L’élimination à tout prix de quelques chiens !” Ils seraient déjà nombreux à avoir fait les
frais de cette pratique d’un autre temps. Dans un courrier, une lectrice nous informe qu’au moins deux chiens, dont le
sien, ont été victimes d’empoisonnement sur le secteur de Bélouve, le 11 mars dernier. Alors qu’elle se promenait en
famille sur le sentier du Trou de fer, son chien, pesant sept kilos et âgés de cinq ans, a été victime d’une boulette de
viande empoisonnée. Sous les yeux de la famille, l’animal a succombé rapidement après avoir léché le poison. En
redescendant, ils apporteront leur aide à une autre propriétaire dont le chien, pesant vingt kilos, a été victime du même
piège mortel. Malgré les soins prodigués par le vétérinaire le plus proche, l’animal succombera lui aussi. “Cela aurait pu
tout aussi bien être ma fille de 3 ans de 13 kilos qui touche cette boulette de viande et la porte à sa bouche. Imaginez la
catastrophe ! Nous avons déposé une main courante à la gendarmerie. Le problème est bien connu des forces de
l’ordre”, dénonce la mère de famille.

“Ça va trop loin”

Le danger ne serait pas limité aux hauts de l’Est. Dans un autre courrier, un lecteur alertait du danger “à se promener
sur les sentiers du Piton des Neiges par la Plaine des Cafres, puis du Piton Bleu”. Lors d’une promenade le 2 mars
dernier, ses trois chiens avaient également succombé “au milieu du chemin, empoisonnés, alors qu’ils ne quittaient pas
le sentier, et restaient toujours à portée de vue”. Selon plusieurs sources, la pratique serait liée à la saison de la chasse
tangue (16 février-13 avril). “Les braconniers piègent les chemins pour tuer les chiens des chasseurs”, informe un
responsable de l’ONF. Au Parc, on signale que plusieurs appâts ont été trouvés en forêt un peu partout dans l’île
notamment à Sainte-Marie. “Plusieurs amis ont perdu leurs chiens dans ces conditions. À une époque, le piton Cabris
était un véritable cimetière”, regrette un chasseur de tangues. Ce dernier ne fréquente plus que des domaines privés.
“Pour nous, la chasse dure deux mois, mais pour eux c’est toute l’année et partout. À 10 euros le tangue, avec plusieurs
dizaines de prises possibles par jour, faites le compte. La concurrence est mal vue. Ça va trop loin. Il faut être plus dur
au niveau des sanctions”, juge t-il. La vigilance est de rigueur. P.M.

[“Gardez votre chien en laisse” ]

Contacté, un vétérinaire conseille aux propriétaires de garder leur chien en laisse et d’être vigilants.
Plusieurs types de poisons pouvant être utilisés, il est déconseillé de vouloir administrer soi-même un
produit. Pour lutter contre un possible anticoagulant (raticide), le remède administré (vitamine K1)
sera inefficace s’il s’agit d’un autre poison et au final brouiller les pistes au moment de l’analyse après
prise de sang par un vétérinaire. Certains produits, type anti-limace (chloralose), n’ont également pas
d’antidote. Seul le vétérinaire est à même de définir la meilleure marche à suivre. Ce dernier peut faire
vomir l’animal si l’intervention est rapide.

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