SUDOSTEUROPA-STUDIEN
herausgegeben im Auftrag der Südosteuropa-Gesellschaft
von Walter Althammer
B and 48
Albanien
in Vergangenheit
und Gegenwart
Südosteuropa-Gesellschaft
München 1991
Klaus-Detlev Grothusen - 9783954796885
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Die Deutsche Bibliothek ־־CIP-Einheitsaufnahme
INHALTSVERZEICHNIS
Klaus-Detlev Grothusen:
V o r w o r t ............................................................................................................. 9
Aleksander Meksi:
M erkm ale der albanischen Kunst des M itte la lte rs (12.-15. J h . ) .............. 18
Robert Elsie:
Tw o Irish Travellers in A lbania in 1322.......................................................... 24
Neuzeit
Michael Schmidt-Neke:
Skanderbeg als Thema der historisch-politischen P ublizistik des frühen
18. Jahrhunderts: David Faßmanns ״Totengespräch“ zwischen Cyrus
und S k a n d e rb e g ............................................................................................... 28
Peter Bartl: »в
Zamir Shtylla:
Probleme der Nationalbewegung bis zur Proklam ation der Unabhängig-
k e i t ................................................................................................................... 71
Außenpolitik
Klaus-Detlev Grothusen:
Zwischen Selbstbestimmung und Patronage: E in Beitrag zur Analyse
außenpolitischer Strukturen in Südosteuropa seit dem Zw eiten W elt-
krieg unter besonderer Berücksichtigung A lb a n ie n s .................................. 79
Xhelal Gjeçovi:
Der Unabhängigkeitsbegriff der A l b a n e r ................................................... 92
Jens Reuter:
Die jugoslawisch-albanischen Beziehungen seit dem A m tsa n tritt von
R am izA lia ...................................................................................................... 99
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00063460
Wirtschaft
Hekuran Mara:
Die S truktur der albanischen W irtschaft und die Perspektiven ihrer
weiteren E n tw ic k lu n g ..................................................................................... 106
Leontiev Çuçi:
Die Entw icklung der albanischen sozialistischen L a n d w irts c h a ft.............. 114
Armin Hetzer:
Die Frau im Unglück. Skizzen zu den Anfängen der albanischen
Prosaliteratur (Sami Frashëri und Pashko V a s a ) ......................................... 135
Gjergj Misha:
Tradition und Neuerung in der heutigen albanischen L ite r a tu r ................. 153
Ali Dhrimo:
D er Beitrag deutscher Forscher auf dem G ebiet des Albanischen . . . . 16()
Enriketa Kambo:
Charakteristische M erkm ale der E ntw icklung von B ildung und K u ltu r in
Albanien nach dem Zweiten W e l t k r i e g ....................................................... 173
R e g is te r............................................................................................................ 183
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A n am ali, S.; Prendi. F.: Vazhdimcsia e kultures ilire ne ku ltu rë n e hershmc mesjetare shqiptare (La
continuité dc la culture illyrienne dans la cu ltu re haute médiévale albanaise), en: Konferenca e pare e
studimeve albanologjike (1 5 -2 1 nëntor 1962). T iran e 1965. p. 468-473.
mie ethnique. Evidem m ent, à la suite des contacts intenses avec la culture et la
langue rom aine, dans la culture et la langue de la population illyrienne s’ introduisi-
rent de nouveaux éléments, mais elles ne réussirent pas cependant à la romaniser.
II s’agit d’un phénomene se rattachant à !'acculturation qui en Illy rie du Sud avait
un caractère lim ité et échelonné, compte tenu de la situation sociale et de la
position géographique de la population soumise.
Tous les arguments historiques, linguistiques et archéologiques indiquent que
les Iilyriens du Sud, jusqu’avant le déclin de Г Е т р іг е rom ain, constituaient une
masse ethnique compacte étroitem ent liée aux traditions de la culture m atérielle et
spirituelle et de la créativité artistique locale, indépendamment de la forte
influence exercée par la civilisation de l ’envahisseur, ce qui est to ut à fait naturel
dans les conditions de l’occupation rom aine2.
La continuité ethno-culturelle illyrienne se prolongea même pendant la période
de la basse A n tiq u ité , caractérisée par une situation politique non favorable due
aux troubles intérieurs et aux incursions barbares incessantes contre Г ІІІігіс и т .
Plusieurs villes des provinces méridionales de !'E m pire Byzantin-Prévalitanie,
Nouvelle E pire, Ancienne E p ir et D ardanie, continuèrent pendant cette période
d’être des centres relativem ent im portants habités par les indigènes prédominants
iilyriens. Telles sont p. ex. Scodra, Lissus, D yrrachium , Berat, Kanina, Buthro-
tum , B yllis etc., qui se distinguèrent encore aux V C- V I C siècle par une certaine
prospérité et un essor culturel qui variaient d’une cité à l ’autre suivant leurs
particularités locales de développement et leur importance économique et straté-
gique. Ils connaissent aussi à cette époque une activité de constructions plus ou
moins im portante de caractère laïque ou du cuit et même défensif. Beaucoup de
villes se transform ent à cette époque en sièges épiscopaux avec lesquels était liée la
construction d ’un grand nombre de basiliques paléochrétiennes aux dimensions
monumentales et d'un haut niveau architectonique et artistique.
La ville de Scodra, chef-lieu de la province de Prévalitanie était entourée à cette
époque par une puissante m uraille munie de tours et dans sa partie intérieure se
dressaient de nouveaux édifices. E lle représentait un centre im portant non
seulement au point de vue a d m in istra tif et m ilita ire , mais aussi économique.
Lissus n’avait plus les dimensions précédentes, toutefois il demeure encore une
ville relativem ent bien peuplée, un centre de production artisanale avec un ample
réseau de commerce et une activité constructrice archéologiquement bien docu-
mentée.
D yrrachium , chef-lieu de la Nouvelle E pire, était entourée, pendant la basse
antiquité d'un puissant m ur d ’enceinte de briques mis sur pied par l’empereur
Anastas I originaire de D yrrachium et on y avait construit aussi un parfait réseau
de canaux. Il demeure à cette époque une ville encore de grande portée au point de
vue économique et culturel, grâce à sa position très favorable géographique, et un
centre im portant a d m in istra tif et épiscopal.
B uthrotum a atteint à cette période sa plus grande extension. On y a construit
une série d'édifices laïques et ecclésiastiques, entre autres le baptistère paléochré
tien avec son pavage de mosaïques polychrom e qui attire particulièrem ent
l'a tte n tio n du visiteur.
B yllis n'avait plus l'étendue de la ville de l'a n tiq u ité classique, cependant il
conserve encore à la basse antiquité, bien que dans des dimensions très réduites,
une certaine valeur économique et culturelle. A cette époque, il se transform e en
un centre ecclésiastique im portant, ce qui est attesté par les 4 basiliques de la ville,
dont deux se distinguent par leur aspect m onum ental et par leur form ation
architectonique et artistique excellente. A u V Ie siècle B yllis était entourée d'un
m ur d'enceinte, construit selon les données épigraphique par un certain V ic to rin ,
un stratège vraisemblablement éminent au temps du règne de Justinien, mais
inconnu dans les sources historiques écrites.
L'existence d'une vie urbaine plus ou moins intense dans les provinces illyrie n -
nés méridionales pendant la basse A n tiq u ité est confirm ée aussi par la tradition
historique écrite. Le Synechdemus de Hiérocles mentionne environ 20 centres
urbains, chiffre qui correspond aux données des conciles ecclésiastiques des V C- V I C
siècle.
O utre les grandes villes il existait aussi de petits habitats fortifiées ou non, créés
par la population indigène illyrienne. M entionnons de leur nombre Pogradec,
Blace, Zharrës, Symizë, Zvezde etc. D'après les résultats des fouilles effectuées
dans ces agglomérations, il résulte que certaines d'entre elles constituaient de
petits centres productifs et commerciaux, dotés d'une culture ne différant pas sous
ses principaux aspects de celle des centres plus grands.
A propos de tout ce qui a été d it ci-dessus, il convient de souligner que durant la
basse A n tiq u ité , partout dans les provinces illyriennes m éridionales, aussi bien
dans les villes que dans les agglomérations rurales, la population illyrienne
constituait leur élément ethnique prépondérant et compact. M algré les conditions
historiques non favorables de l'époque, cette population réussit à développer sa
vie et sa propre culture en se tenant aux traditions locales qu'elle enrichit de
nouvelles formes dues non seulement au développement socio-économique, mais
aussi aux contacts avec les autres groupes ethno-culturels voisins et surtout avec la
civilisation romaine et paléobyzantine.
Pendant la période de transition de la basse A n tiq u ité au haut M oyen Age,
certaines villes des provinces illyriennes méridionales, notamment les plus grandes
et renommées, continuèrent à représenter encore des centres artisanaux et
commerciaux, bien qu'avec une capacité réduit de production, voire de transmis-
sion de la tradition culturelle et spirituelle illyrienne de la basse A n tiq u ité au haut
Moyen A ge'.
M entionnons de leur nombre Scodra, Lissus, D yrrachium , Berat, B uthrotum
etc. Ces villes ont en commun avec les villes antiques quelques aspects urbains. Les
enceintes moyenâgeuses suivent à peu près la ligne de celles des antiques. Plusieurs
des villes conservent encore leurs noms antiques iilyriens, la même organisation
ecclésiastique, et se servent dans quelques cas des mêmes édifices de culte de la
basse A n tiq u ité .
5 A nam ali. S.: Basse A n tiq u ité et H aut M oyen Age dans les recherches albanais, en: lliria . 9/10 (1979/80).
14 F. Prendi
4 A n a m a li, S.; Spahiu, H .: Varreza arberore e K rujes (U ne nécropole albanais à K ru je ), en: lliria . 9/10(1979/
80). p. 47-92.
5 Spahiu. H .: Varreza arbërore e Kalasë së Dalmaces (La nécropole albanaise de la forteresse de Dalm ace),
en: lliria . 9/10(1979/80). p. 2JM 1.
6 Prendi, F.: Një varrezë e kulturës arbërore në Lezhë (U n e nécropole haute médievale albanaise à Lezhë).
en: llir ia 9/10 (1979/80). p. 123-146.
précisé clairem ent ses composants les plus caractéristiques, ce qui lui a permis aussi
de suivre le processus de sa fo rm atio n autochtone. Avec des nombreuses données
à Гарриі, elle a démontré que plusieurs des éléments de la culture de Kom an au
po int de vue typologique dérivent des formes artisanales de la période antérieure
des IV e- V I e siècles, ce qui m ettent en évidence les liens génétiques étroits entre la
culture des A rbërs du haut M oyen Age et celle illyrienne de la basse A n tiq u ité 7.
Evidem m ent, les produits de l ’artisanat paléobyzantin ont exercé une influence
particulière sur le processus de form ation de cette culture, répandue principale-
ment sur le te rrito ire de l'A lb a n ie .
Toutes les données exposées plus haut dém ontrent le caractère autochtone de
form ation de la culture de Kom an à p a rtir d ’ un substrat illy rie n de la basse
A n tiq u ité , fortem ent influencé par la culture byzantine.
Cette conclusion de l’archéologie albanaise sur l ’origine de la culture de Koman
a été déjà acceptée par nombre de chercheurs étrangers, y compris aussi quelques
archéologues yougoslaves qui, dernièrem ent, ont renoncé à l’ancienne thèse sur le
caractère slave de la culture de Kom an, adm ettant que dans cette culture se
remarque une tra dition m atérielle et spirituelle de la population aborigène qui est
formée comme une culture à part dans la tra d itio n de la Basse A n tiq u ité . D ’après
quelque autre auteur yougoslave, dans un espace déterm iné a été form é un groupe
archéologique avec des caractéristiques particulières beaucoup d ’im portation
byzantine, qui appartient à une ethnie.
A u po int de vue socio-économique, la culture de Kom an doit appartenir à
l'étape de développement protoféodal du pays, alors que dans le te rrito ire
historique des Albanais avait été déjà entamé, comme on vient de le dire, le
processus de transform ations socio-économiques, ethno-culturelles et linguisti-
ques au sein de la population illyrienne antique, qui conduisit graduellem ent à la
form ation de la population d ’A rbërs du M oyen Age8. V o ici pourquoi le groupe de
Koman est considérée comme une culture des anciens albanais. Compte tenu de ce
qui a été d it ci-dessus, nous pouvons a ffirm e r que cette culture se rapporte à
l’ancienne phase du processus historique de la form ation autochtone du peuple
albanais.
La continuité illyro-albanaise est bien attestée aussi par les données linguisti-
ques qui viennent confirm er l ’origine illyrienne du peuple albanais et de sa propre
langue.
En ce qui concerne l ’argum entation de la thèse sur l ’origine illyrienne de la
langue albanaise, une importance particulière revêt le fait qu'une partie du
matériel onomastique héritée de l’ illy rie n s'explique par des mots du lexique de
l’albanais. M entionnons à titre d'exem ple le cas du toponyme Dimale , le nom
d ’une ville illyrienne des partins (oppidum parthinorum ) dans l ’A lbanie centrale.
Ce toponyme s’explique par l ’albanais dy (sous la form e phonétique d i) et mal. De
même plusieurs hommes d ’étude ont expliqué par le mot albanais dardhë le nom de
7 Prendi. F .; Z heku. K .: Vazhdimësia ctn o -k u ltu ro re iliro -a rb ë ro re në q yte tin e L is it (L a co n tin u ité ethno-
culturelle illyro-albanaise dans la ville de Lissus), en: ІІІгіа. 1 (1983), p. 204-208.
8 Buda. A : Etnogjeneza e p o p u llit shqiptar në d ritë n e historisë (L'ethnogenèse du peuple albanais à la
lum ière de l'h is to ire ), en: Konferenca kom bëtare për fo rm im in e p o p u llit shqiptar të gjuhës dhe të kulturës
së tij (T irane 2 -5 k o rrik 1982). T iran e 1988. p. 15-30.
!,ancienne Dardanie et de ses habitants, les Dardans, une tribu illyrienne qui
habitait à Kosove aussi dans une partie de !,Albanie du nord-Est. On trouve même
aujourd’hui dans les contrées albanaises plusieurs lieux qui portent le nom de
Dardhë. En plus, il est fo rt possible que les noms iilyriens Bardus , Bardyllis aient à
leur base une ancienne forme du mot actuel albanais bardhë.
Plusieurs anciens anthroponymes iilyriens ont continué à être conservés même
chez les Albanais, en créant ainsi une tradition ininterrom pue illyro-albanaise.
La conservation de !,ancienne toponymie jusqu'à nos jours dans les contrées où
habitent des Albanais constitue un témoignage éloquent en faveur de la thèse du
caractère autochtone des Albanais et de leur origine illyrienne. La linguistique
albanaise et surtout notre linguiste connu, le prof. Eqrem Çabej, a dém ontré de
façon convaincante par une série d'études que l ’évolution phonétique de ces
toponymes depuis leur formes anciennes jusqu’à celles actuelles, a eu lieu en pleine
concordance avec les règles de la phonétique historique albanaise, ce qui prouve
que ces noms ont été utilisés sans interruption par les Albanais. C'est ainsi que
s’expliquent les égalités suivantes: Scodra: Shkodër , Scardus: Shar, Scup: Shkup ,
Naissus: Nish , Asdbus: Shtip , Lissus: Lesh , Isanmus: Is hem t Scampinus: S h ku m -
bint Drinus: Drin , Mathis: Mat, Ulcinum: Ulqin , Dyrrachium: Dürres, Aulon:
Vlonë, Thyamis: Çam , Albanoi: Arbën, Arbër, etc9.
La répartition géographique des toponymes, qui est témoignée depuis l'a n ti-
quité et a connu une évolution phonétique régulière selon les lois de la phonétique
historique de l’albanais dans tout !e te rritoire habité par les Albanais, y com pris les
contrées côtières et celles situées dans la partie Est, Nord-Est et Sud ainsi que les
autres données historiques et archéologiques permettent de tracer dans ses
grandes lignes la contrée où se sont trempés le peuple albanais et la langue
albanaise pendant la basse A n tiq u ité et le haut Moyen Age sur l’ancienne couche
ethnique illyrienne. Il convient de relever toutefois que cette contrée, par rapport
aux terres albanaises actuelles, a subi des contractions et non pas une expansion, ce
qui est dû aux motifs connus historiques des occupations étrangères et à leurs
conséquences10.
Un autre im portant argument, qui soutient l'origine illyrienne de la langue
albanaise et !’autochtonie des Albanais, consiste dans les rapports que cette langue
entretenait avec les langues classiques, !'ancien grec et la latin. La présence dans la
langue albanaise d'un certain nombre d'emprunts à l’ancien grec, surtout au
dialecte septentrional dorien, le nombre considérable d’emprunts au latin et leur
caractère souvent archaïque indiquent que les ancêtres des Albanais furent depuis
les temps anciens des voisins des Grecs dans leurs zones septentrionales et
continuellem ent en contact avec !es Latins et sous leur puissante pression
culturelle et linguistique ici sur les côtes de l ’A d ria tiq u e 11.
Les V I I C- X I I Csiècles constituent une étape im portante dans le développement et
la consolidation de l ’ethnie moyenâgeuse des Arbërs parce qu'ils marquent
9 Çabej. E .: I/illy r ie n et !,albanais, en: Les Iilyriens et la genèse des Albanais. Tirane 1971. p. 41-52.
10 Çabej, E .: I-e problèm e du te rrito ire de la form ation de la langue albanaise, en: lliria . 5 (1976). p. 7-22.
11 D o m i. M .: Problème de l'histoire de la form ation de la langue albanaise, résultats et tâches, en: llir ia . 1
(1983). p. 21-38.
La continuité illyro-albanaise 17
12 Mansaku. S.: A u to nom ia e Shqiptarëve n i dritën e të dhënave të toponim isë së lashtë (L 'a u to n o m ie des
Albanais, à la lum ière des données de l'ancienne toponym ie), en: Konferenca kombëtare (A n m . 8).
p. 191-200.
18
Kuppel, der Apsiden und von M auerteilen verwendet. A ls besondere Fälle finden
w ir im Süden die Verwendung von Steinen in Pojan sowie von Ziegelgürteln in
Shirgji.
Sicherlich sind nicht alle Denkm äler von architektonischem W ert, ebenso wie
nicht im m er der Anspruch bestanden hat, Kunstwerke zu schaffen. Bei den
meisten stellt man deutlich die Sorge der Baumeister fest, den ästhetischen
Ansprüchen der Z e it gerecht zu werden. Bei einigen Werken w ar allein das
ästhetische Ergebnis das Hauptziel der Bauschaffenden und Auftraggeber (Meso-
potam, Shirgji u. a.).
Für den ästhetischen W ert war fü r die sakralen Bauten in Südalbanien, die zur
byzantinischen A rch ite ktu r zählen, ein endloser Raum im Innern und das
••
Volkskunst und dem blühenden Leben des Volkes. Die Wiedergabe von ethnogra-
phischen Gegenständen stellt das wichtigste vereinende M erkm al der M alerei im
1 3 .-I5 . Jahrhundert dar.
Parallel dazu spielte bei den bedeutendsten Bauwerken die architektonische
A usform ung eine wichtige R olle. Dies zeigt sich in den K apitellen, den dekorati-
ven Platten, den Reliefs oder den Ikonostasen, die heute nur noch in Fragmenten
vorhanden sind. V on Bedeutung ist in dieser Hinsicht die Kirche von K u rja n , bei
der die äußeren Wände des Bauwerks m it vielen Reliefs geschmückt sind, die
ihren künstlerischen W ert besonders steigern. Wie in der Baukunst und in der
M alerei gibt es auch in der Bildhauerei viele Beispiele romanisch-gotischer Kunst,
so in Mesopotam, Pojan und Dürres. Sie sind die Zeugen eines hohen künstleri-
sehen Niveaus.
Durch eine umfassende Betrachtung dieser Auswahl von Bauten, beruhend auf
ihren bedeutenden T raditionen und ihrem hohen künstlerischen W e rt, ist das
künstlerische Schaffen des albanischen Volkes im M itte la lte r deutlich zu erken-
nen. Diese Bauten können in verschiedene größere künstlerische Ausrichtungen
eingegliedert werden, jedoch haben sie ein jeweils eigenes Gesicht, was bereits von
einer eigenständigen albanischen Kunst im M itte la lte r zeugt. D ie besonderen
M erkm ale dieser Kunst sind das Ergebnis von jahrhundertealten T ra d itio n e n ,
einer eigenständigen kulturellen und künstlerischen Prägung und von einer
allgemeinen sozialökonomischen E ntw icklung des Landes, die von den histori-
sehen Gegebenheiten nicht wegzudenken ist. Sie sprechen auch dafür, daß die
albanische Bevölkerung, tiefverw urzelt in dieser T ra d itio n , eine eigene K u ltu r auf
einem Niveau geschaffen hat, das ih r erlaubte, darin den Stürmen der Zeiten zu
trotzen.
1 cf. Elsie. R obert: The B e llifo rtis text and early A lb a n ia n , in : Z eitschrift fü r Balkanologie. 22 (1986) 2. p.
158-162.
2 cf. Elsie, R obert: D ictio n a ry o f A lban ian lite ra tu re . New Y o rk 1986.
י־ cf. Braun, Lu dw ig; C am aj, M a rtin : E in albanischer Satz aus dem Jahre 1483, in: Z eitsch rift fü r
Vergleichende Sprachforschung. 86 (1972). p. 1-6.
4 cf. Borgia. N ilo : Pericope evangelica in lingua albanese del secolo X IV da un m anoscritto greco della
B iblioteca Am brosiana. Scuola tipografica italo-orientale. G ro tta fe rra ta 1930.
5 cf. Elsie. R obert: The A lban ian lexicon o f A rn o ld von H a rff, 1497. in: Z eitschrift fü r Vergleichende
Sprachforschung. 97 (1984) 1, p. 113-122.
first to refer to the Albanoi as having taken part in a revolt against Constantinople
in 1043 and to the Arbanitai as subjects o f the duke o f D yrrachium .
The period o f crystallization, to avoid the much more d iffic u lt term ethnogene-
sis, o f the A lbanian people as we know them today can therefore be set in the
eleventh and tw elfth centuries and any reference to o r inform ation about them
from this period up to the first recorded texts in A lbanian in the fifteenth century
must be the focus o f particular attention.
W hile the crusades and the resulting A ngevin conquest o f A lbania in 1269
provided the Western world w ith some inform ation about A lbania as a geopolitical
region, surprisingly few references are made in works o f history and in travel
narratives to the Albanians themselves. W hat is known o f the period has been
com piled by A la in D ucellier in a series o f articles and in his masterful 701-page
monograph on the Albanian coastline from the 11th to the 15th centuries6.
A prim ary source o f inform ation fo r much o f the eastern M editerranean in the
first half o f the second m illenium are the narratives o f pilgrimages to the H oly
Land. A lthough unlike A rn o ld von H a rff in 1497, most pilgrim s showed no more
than passing interest in the lands they visited en route to th e ir goal, tw o A n g lo-Irish
pilgrim s, Symon Semeonis and H ugo Illu m in a to r, whom we may refer to in
English as Simon Fitzsimons and Hugh the Illu m in a to r, visited A lbania in 1322 on
th e ir way to the H oly Land and the fo rm er v ivid ly recorded what he saw. His
account gives us a rare glimpse o f the A lbanian coast in the first h a lf o f the
fourteenth century.
Simon Fitzsimons o f the Franciscan O rd e r set out from Clonm el in Ireland in the
spring o f 1322 w ith his friend and com panion Hugh the Illu m in a to r, seized ” by a
desire to fo llo w the naked Christ in the way o f poverty and to run and wander
religiously in the course o f a most devout pilgrim age to the H o ly Land“ . They
travelled through northern Wales to London which he describes as the most
famous and richest o f all cities w ith in the sun’s o rb it, to C anterbury, D over,
Wissant, Am iens, Paris, Beaune, Lyon, A vign on , Nice, Genoa, B obbio, Pia-
cenza, Parma, Mantua, Verona and Vincenza to Venice. There they boarded a
merchant vessel fo r the H oly Land which stopped on its way in Pula, Zadar,
D u b ro vn ik, U lc in j, Durrës, C o rfu , Cephalonia and Crete, where they were first to
record the presence o f Gypsies on the island, before reaching A lexandria. Much o f
Simon’s travel narrative, known as the Itinerarium Sym onis Semeonis ab Hybernia
ad Terram Sanciam, deals w ith th e ir experiences in Egypt where Friar Hugh died
and where Simon provides much inform ation o f interest on Islam and the 'libello de
dottrina Machometi' (the book o f the doctrine o f M oham m ed). From Egypt,
Simon carried on alone through Gaza to Jerusalem to visit the holy shrines. A t this
point the narrative, now preserved in a manuscript (N o. 407) in the L ib ra ry o f
Corpus C hristi College, Cambridge U K , breaks off.
The 'Itin e ra ry ‘ o f Simon Fitzsimons was first published in Cambridge in 1778 in a
now rare edition by James Nasmith under the title Itinerarium Symonis Simeonis et
7 cf. Esposito, M ario: Itin e ra riu m Symonis Semeonis ab H ybernia ad Terram Sanctam. Scriptores L a tin i
H iberniae, vol. 4. D u b lin 196().
אcf. Hoade, Eugene: Western Pilgrim s. The itineraries o f Fr. Simon Fitzsimons. O .F .M . 1322-23. a certain
Englishm an 1344-45, Thom as Brygge 1392 and notes on o th e r authors and pilgrim s. First impression 1952.
reprinted 1970. Publication o f the Studium B iblicum Franciscanum. No. 18. Jerusalem 1952. 1970.
4 Stephan Urosh 111 (1322-1333).
IW Rom ania refers here to te rrito rie s in possession o f the G reek E m p e ro r, especially the M orea, and has
nothing to do w ith m odem Romania. The Prince o f the M orea at the tim e was John, C ount o f G ravina (reign
1316-1335).
11 R obert the G ood (reign 1309-1343).
12 The term Slavonia refers here to the Slavic te rrito rie s o f D a lm atia and C roatia.
subjected to his rule. For the Albanians themselves are schismatics, using the
rites o f the Greeks and are entirely like them in their dress and manner. For the
Greeks rarely if ever wear the cow l, but rather a white hat lowered almost flat to
the fro n t and raised at the back so that their hair, the length and beauty o f which
they are extrem ely proud, may appear more attractive to the eyes o f the
beholder. The Slavs on the other hand, o f whom m ention was made above,
wear a white hat, oblong and round, on the top o f which th e ir nobles stick a long
feather in order to be distinguished and recognized more easily by the peasants
and common people. The city itself is very extensive in the circuit o f its walls,
but small and unpretentious in its buildings because it was once razed to the
ground by an earthquake13, and in the destruction, its wealthiest citizens and
inhabitants were buried beneath th eir own palaces and indeed a good 24,00()
are reported to have died. It is now sparsely populated and divided in religion,
customs and language. For it is inhabited by Latins, Greeks, perfidious Jews
and barbaric Albanians. In use among them are small ,tournois’ coins o f which
eleven are w orth one Venetian ,grosso’ . They are in use at this rate in all o f
Romania. This city is 200 miles from D ub rovn ik. A nd then, taking advantage o f
favourable winds, we continued to V lo ra , a fortress o f the E m peror o f the
Greeks, and to the island o f C orfu on which there is a city called C orfu
belonging to the aforem entioned K ing o f Jerusalem, this place being two
hundred miles from D ürres.“
It is apparent from the narrative that in 1322 the port o f Durrës had not
recovered entirely from the disastrous earthquake which had struck it half a
century earlier. The original population o f the city was replaced to a certain extent
by an influx o f Albanians from the countryside. That A lbanian must have been
widely spoken on the coastal plains and m ountain regions at the tim e can be
inferred from Simon's in itia l observation that the province had a language o f its
ow n, i. e. A lbanian. W ith in the city o f Durrës, however, the ,barbaric Albanians'
are referred to only fo urth , after the urban Latins, Greeks and Jews, an indication
that they may not yet have form ed the m ajority group. Interestingly enough,
Simon refers to the A lbanian 'barbarians' in D u b ro vn ik, too, stating: "In eadem
dominantur Veneti, et ad eam confluunt Sciavi, Barbari, Paterini et alii scismatici
negotiatores qui sunt gestu, habitu et lingua Latinis in omnibus difform es “ (The
Venetians dominate in it (D u b ro vn ik] and Slavs, Barbarians, Paterines and other
schismatic merchants frequent it, who are entirely different from the Latins in their
customs, dress and language).
Throughout its history from antiquity to the beginning o f the tw entieth century,
Durrës had a very hybrid population structure w ith a strongly varying proportion
o f Albanians. O nly relatively recently have the Albanians come to constitute a
definitive m ajority there and only in the last quarter o f a century have the
ubiquitous white hats which Simon Fitzsimons marvelled at in 1322 come to
disappear.
14 The earthquake referred to occurred at the beginning o f M arch 1273, cf. Byzantine historian George
Pachymeres *History*, V . 7 and V I. 32.
Klaus-Detlev Grothusen - 9783954796885
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Skanderbeg als Thema der historisch-politischen
Publizistik des frühen 18. Jahrhunderts:
David Faßmanns ״Totengespräch“ zwischen Cyrus und Skanderbeg
Seit Marinus Barletius zwischen 1506 und 1510 in Rom die ״Geschichte des Lebens
und der Taten Skanderbegs, des Fürsten der E piroten“ 1 veröffentlichte, ist
Skanderbeg ein Thema der europäischen L ite ra tu r gewesen. Von einer wissen-
schaftlichen, kritisch-historischen Auseinandersetzung kann erst im 19. Jahrhun-
dert die Rede sein, wo sich m it Jakob P hilipp Fallmerayer die Loslösung von
Barletius als einziger Quelle durchsetzt2. Georges Petrovich verzeichnet rund 150
auf Skanderbeg bezugnehmende T ite l, die zwischen 1500 und 1800 in West- und
M itteleuropa erschienen sind1. W iederholt ist auf die Lückenhaftigkeit dieses
Werks hingewiesen worden4.
Doch reduziert sich die stattliche Zahl der T ite l, da es sich vielfach um
в# _
Neuausgaben, Übersetzungen und Bearbeitungen der ״klassischen“ Biographie
des Barletius handelt. Zahlreiche andere Schriften sind keine M onographien über
Skanderbeg, sondern osmanische Reichsgeschichten, in denen der albanische
Widerstand gewürdigt w ird. M it Scaramellis Gedichten von 1585, spätestens 1606
mit dem Heldenepos ״La Scanderbeide“ der M argheritta Sarocchi5 setzte sich der
albanische Nationalheld auch als belletristisches Sujet durch.
Neben den historischen und den belletristischen Bearbeitungen des Skander-
beg-Stoffs findet sich im späten 17. und 18. Jahrhundert ein neuer B lickw in kel auf
diese Them atik. ״Publizisten dieser Z e it behandeln die Gestalt Skanderbegs nicht
mehr um ihres historischen oder em otionalen Interesses w illen, sondern um ihre
eigenen philosophisch-politischen Anschauungen und Positionen darzulegen“ 6,
wie Aleks Buda m it B lick auf Faßmann und Zannovic feststellt. Dabei w ird
7 vgl. Pétrovich (A n m . 3). S. 84; Legrand. E .: B ibliographie Albanaise. Paris. A then 1912 (Nachdruck
Leipzig 1973), S. 32.
א de Scudéry, G .: Discours politiques des Rois. Paris 1663; hier zitiert nach der englischen Ausgabe: C uria
p o litia e , o r The Apologies o f several Princes: Justifying to the W orld their most eminent A ctions by the
Strength o f Reason, and the most Exact Rules o f Policy. London 1673.
9 Irrtü m lic h als ..Soliman“ II. bezeichnet, w ohl in Gleichsetzung von Süleyman und Selim. Dieselbe
Verwechslung begeht David Faßmann in der 9. Entrevue zwischen H einrich V I I I und .,Soliman II**.
I״ Scudéry (A n m . 8), S. 113-119.
11 c h d .'S . U9f.
12 Im folgenden w ird B arletius nach der lateinischen Ausgabe von 1743 (V ita et res praeclare gestae Christi
A thletae G eorgii C a strio ti, Fipiratorum principis . . . Zagreb 1743) und de r deutschen Übersetzung von
Johannes Pinicianus (W a rh a fftc eigentliche und kurtze Beschreibung aller nam hafften R itterlichen
Schlachten und Thaten, so de r allcrstreytbarM und theurest Fürst und H e rr, H e rr G eorg C a strio t. genannt
Skanderbeg . . F ra n kfu rt 1577) zitie rt als Barletius 1743 bzw. B arletius 1577. H ie r B arletius 1743.
S. 61-66; B arletius 1577, 28v-30v.
15 Scudéry (A n m . 8). S. 121-129.
Z eitschrift ״Gespräche in dem Reiche derer Todten“ , von der 240 Ausgaben
erschienen.
Faßmann belebte hierin eine alte Literaturgattung neu. D er griechisch-syrische
S atiriker Lukian von Samosata hatte in den ״Totengesprächen“ (N expioi
A iá X o yo i) und verwandten Schriften Mißstände seiner Z e it satirisch aufgespießt,
in denen er Tote in 30 kurzen Dialogszenen, die in der U nterw elt spielen, über
derartige Themen reden ließ21. Neben Typen (Philosoph, Soldat etc.) und
U nterw eltgottheiten (Herm es, Charon) ließ Lukian historische Tote (Diogenes,
M enippos, A lexander der Große, Scipio) und mythologische Gestalten (Herakles,
A chilleus, Tantalos) diskutieren.
Das ״Totengespräch“ lebt in der Renaissance und im Barock vereinzelt wieder
auf22, doch gelten zwei Franzosen als die eigentlichen V äter des neuzeitlichen
Dialogs in der U nterw elt. W ährend Fénélon als Lehrer des jungen Herzogs von
Burgund in didaktischer und pädagogischer Absicht berühmte Tote über die
Tugenden eines Herrschers debattieren ließ23, knüpfte Bem ard le Bouvier de
Fontenelle in seinen ״Dialogues des morts“ von 1683 erklärtermaßen an Lukian
an24.
Fontenelles W erk regte Faßmann nach dessen eigenen Angaben zur Heraus-
gäbe seiner ״Gespräche“ an, doch einen nachhaltigen E influß hat der Franzose auf
den deutschen A u to r nicht ausgeübt25.
Aus den kurzen Szenen Lukians und Fontenelles werden bei Faßmann 70-8üsei-
tige Begegnungsprotokolle, in einigen Fällen erstrecken sie sich über mehrere
Ausgaben auf 150-230 Seiten26.
1722 erscheint als 48. Ausgabe:
Gespräche/In/Dem Reiche derer Todten,/A cht und Viertzigste E ntrevüe,/Z w i-
schen/Dem grossen Orientalischen Monarchen,/C yro ,/Und/Dem w eltberühm ten,
starcken und/tapfern/Scanderbeg,/König und Hertzog von Albanien/und E p iro ,/
W orinnen die vortrefflich e H istorie beyder grossen/Printzen, Ih r erstaunenswür-
diges G lücke und Thaten, wie / auch sonst viele extraordinaire Begebenheiten /
enthalten./ Samt dem Kern derer neuesten M erckw ürdigkeiten, und da rü = / ber
gemachten curieusen R eflexionen./ Leipzig, bey denen Cörnerischen Erben auf
dem Neuen N e u -M a rckt,/ A n . 1722.27 1724 gab es eine zweite Auflage m it der
neuen Verlagsadresse ״in der Grimmischen Gasse unter / Hr.Joh.Schwabens
Hause“ .
W ie in jedem H e ft zeigt ein Stich die beiden Gesprächspartner. D e r Perserkönig
trägt eine A r t T urban, einen langen pelzbesetzten Umhang und eine A r t Tunika.
E in kleiner Junge hält einen Sonnenschirm über ihn. Skanderbeg trägt hingegen
kriegerische K leidung, die römischen V orbildern nachempfunden ist, dazu eine
21 L u kia n . Übers, von Ch. M . W ieland. B e rlin , W eim ar 1981, Bd. 1, S. 362-421.
22 R utledge, J.: The D ialogue o f lhe Dead in Eighleenth-C entury Germ any. Bern und F rankfurt 1974
(G erm an Studios in A m erica 17). S. 22-24.
23 vgl. K indlers L ite ra tu rle x ik o n . M ünchen 1974. Bd. 7. S. 2649f.
24 ebd., S. 2649.
25 Lindenberg (A n m . 16). S. 89-92.
26 2. В. Entrevue 54/55 (Tam erlan und A ttila ) oder Entrevue 154-156 (Augustus und Sokrates).
27 im folgenden CS. A ls letzte N um m er des d ritte n Bandes umfaßt das H e ft die Seiten 1155-123(). ohne das
T ite lb la tt und die Illu s tra tio n .
phrygische M ütze. D er lange B art, der auch im T ext erwähnt w ird, gehört zu den
üblichen ikonographischen A ttrib u te n , doch fehlt der legendäre H elm m it dem
Ziegenkopf. Das M ilitärische w ird dadurch betont, daß er in der rechten Hand
einen Säbel hält, dessen Schneide gegen Cyrus gerichtet ist; doch gleichzeitig
wendet er sich von diesem ab, so daß die Geste nicht als A ttacke auf den persischen
Herrscher mißzuverstehen ist. D ie beiden stehen in einer bewaldeten Landschaft,
im H intergrund sind Häuser und eine Festungsanlage zu erkennen. D ire k t hinter
den beiden Männern stehen ein Kamel und ein E lefant, doch beide in den
Ausmaßen eines großen Hundes. E in Spruchband über ihren Köpfen lautet:
״W ohl dem welchem der H im m el günstig ist.“ U n te r dem B ild findet sich der
übliche Vers:
״Wen G o tt und Glücke sucht wie Cyrum zu erhöhen.
Den stürzt der Menschen Haß und Boßheit nim m erm ehr,
Und w er m it starcken A rm soll zum M iracul stehen,
erlangt m it Scanderbeg bei Freund und Feinden E h r.“
Das B ild enthält die Elemente, die das ganze Gespräch charakterisieren: das
Orientalische als Verbindung und den Gegensatz zwischen dem zivilen und dem
kriegerischen Fürsten als Spannungsmoment zwischen den beiden D ia lo g p a rt־
nern2*.
allgemeinen frei bewegen, sich besuchen oder T re ffp u n kte wie die hier genannte
Wiese aufsuchen.
A u f dieser Wiese geht Cyrus spazieren, der als literarisches Thema durch
Madeleine und Georges de Scudéry entdeckt worden war; sie hatten 1649-1653
den Schlüsselroman ״Artam enes oder D e r große Cyrus“ in zehn Bänden veröf-
fe n tlich t; Cyrus steht dabei fü r den Führer der Fronde, Louis II. Fürst Condé33.
H ie r tr ifft er eine Person m it einem ״greulich grossen B a rth “ , an dessen ״noblem
Ansehen” er einen Helden erkennt und ihn anspricht, er stünde sicherlich im
״H eldenregister“ . D e r Angesprochene bestätigt dies und fügt hinzu, er sei auch im
״Stamm-Buch derer Fürsten“ verzeichnet; der Frager stünde wohl im ״M onar-
chen-Register“ . Cyrus stellt sich nun als Begründer der persischen M onarchie vor,
sein neuer Bekannter als ״Scanderbeg, ein Griechischer P rintz, K önig und
Hertzog von A lbanien und E p iro “ 34. D ie Unsicherheit über Land und T ite l löst
Faßmann durch ein solches Sammelsurium. A lbanien und Epirus werden (nicht
nur hier) als Teile Griechenlands aufgefaßt. Barletius hatte Skanderbeg »ф
als
״E pirotarum Princeps“ bezeichnet, woraus bei seinem ersten deutschen Uberset-
zer Pinicianus ״H ertzog in E piro und A lb a n ie n “ geworden w ar35. Schon frühere
A uto re n hatten daraus einen K önigstitel gemacht, u. a. Scudéry. A n diese, in
möglichst gestelzten Sätzen absolvierte V orstellung schließt sich ein D ialog an.
Cyrus erweist sich als gut in fo rm ie rt über Skanderbegs H eldentaten; er läßt sich
den von Barletius36 übernommenen Heldentopos, wonach Skanderbeg das B lut
aus den Lippen gesprungen sei, wenn er in Z o rn geraten sei, bestätigen, und
Skanderbeg antw ortet schon leicht karikaturistisch, es sei ihm sogar aus den
Augen gespritzt. Nachdem er Cyrus versichert hat, er habe eigenhändig über 2000
Türken erlegt und hätte sie aus Europa vertrieben, wenn er nur mehr Land und
größere Truppen besessen hätte, wechselt er schlagartig das Thema. E r fragt,
warum orientalische Herrscher sich m it Eunuchen umgäben. Cyrus klärt ihn
darüber auf, daß derartige M änner am loyalsten seien, weil sie weder durch T rieb
noch Fam ilienrücksichten abgelenkt würden, was eben nicht nur fü r die Harems-
Wächter gelte. W ährend Skanderbeg sein bei Barletius363 betontes Desinteresse an
Sexualität betont und die Anwesenheit von Frauen beim H eer fü r schädlich hält,
verm utet er doch etwas mehr als bloße ״W o llu st“ in der E inrichtung des Harems.
Cyrus begründet die Polygamie m it der N otw endigkeit fü r einen Herrscher,
möglichst viele M achtpositionen m it eigenen Söhnen oder Schwiegersöhnen zu
besetzen. Skanderbeg hält den Glauben an die besondere L o ya litä t eigener K inder
fü r eine Illusion. Dann wechselt er erneut das Thema und w ill wissen, was Cyrus
von den derzeitigen europäischen Trachten halte; Cyrus bevorzugt die lange
orientalische K leidung, die körperliche Mängel verberge37.
V. Die Lebensbeschreibungen
w cs, s. 1159-11x4.
39 H erodot I. 75-91.
40 Xenophon, K yroupädie, I 6.
41 Xenophon, K yroupädie. II 1.
42 CS, S. 1167/68.
4:1 Esra, D a niel, Jesaia.
Gefangenschaft und gestattet den W iederaufbau des Tempels von Jerusalem, wie
es der Prophet Jesaja vorausgesagt habe; der Prophet D aniel bleibt als hoher
Beamter an seinem H o f. Skanderbeg unterbricht ihn m it der Frage, in welchem
K apitel des Jesaja diese Prophezeiung stehe; als Cyrus sich verw undert zeigt,
gesteht er ihm , nie in der Bibel gelesen zu haben, da zu seiner Z e it ״die Bibel unter
der Banck stack“ , wie auch viele gute Christen niemals eine Bibel gesehen hätten,
geschweige denn die Fundstelle von Z ita ten wüßten44. Das C hristentum sei ihm
durch K irche und G eistlichkeit sowie durch seine E ltern ve rm itte lt worden. Cyrus
glänzt durch bessere Bibelkenntnis. E r weiß die auf ihn bezogene Prophezeiung
nicht nur auf Buch, K apitel und Vers45 anzugeben; er zitie rt die Stelle auswendig46.
Dann fä h rt er parallel zu Xenophon47 m it der Schilderung des Hofes fo rt, handelt
das Thema der Sparsamkeit ab. D ie Schilderung seines Endes schöpft Faßmann
gleichzeitig aus H e rodo t, der ihn im K rieg gegen die Massageten umkommen
läßt4*, und Xenophon, der ihn friedlich im B ett sterben läßt44. E r übernim m t
H erodots Erzählung über die Kämpfe m it den Massageten, läßt ihn aber auf dem
Rückzug sterben. H erodots Darstellung, die K önigin Tom yris habe seinen K o p f in
einen Schlauch vo ll B lu t geworfen, dam it er seinen B lutdurst stillen könne, w ird
von Cyrus als D ichtung desavouiert. Diese Fassung w ird auch noch durch ein
Gedicht ״eines gewissen Poeten“ illu s trie rt, das Cyrus als Tyrannen bezeichnet,
was dieser nicht auf sich sitzen läßt. E r schließt m it der Geschichte seines Sohnes
Kambyses und gibt Skanderbeg Gelegenheit, über mißratene K inder anständiger
V äter zu klagen und nochmals Cyrus’ Bibelfestigkeit zu provozieren, indem er ihn
fragt, wieso er als Heide in der Bibel als Knecht G ottes bezeichnet w ürde; Cyrus
ergänzt das Jesaja-Zitat, wonach G o tt sich seine Werkzeuge frei auswählt50.
Nun beginnt Skanderbeg seine Lebensbeschreibung m it der W iederholung der
Behauptung, er hätte gegen die Türken Entscheidendes ausrichten können, ״wäre
nur mein Land und Macht so groß als mein Gemüthe gewesen“ 51. W ährend
Faßmann fü r Cyrus zwei Q uellen zur Verfügung standen, die er auswerten konnte
und auch mußte, wenn er seine sachkundigen Leser nicht enttäuschen und Wasser
auf die M ühlen seiner zahlreichen K ritik e r52 lenken w ollte , so gab es fü r Skander-
beg nur eine Vorlage, die auf Latein und Deutsch verfügbar war, nämlich die
Biographie des Barletius. Diese exzerpiert Faßmann über die 31 Seiten hinweg53.
Cyrus ist ein geduldigerer Z uhörer als Skanderbeg und unterbricht ihn kein
einziges M al.
*• cs. s. 1176.
4י־ Jesaja 45, 1-7 und 13/14.
*־ CS. S. 1177.
47 X enophon. K vroupädie V II и. V I I I .
4,1 H erodot I. 21І-214.
44 Xenophon. K yrou pädic V I I I , 7.
50 Jesaja 45. 9/1«.
51 CS. S. 1184.
מ s. Rutledge (A n m . 22). S. 31 f.
53 CS. S. 1184-1215.
D ie Konkordanz zeigt, daß die Erzählung Skanderbegs kaum m ehr als eine
Epitom e der klassischen Vorlage ist. Dabei entkom pliziert Faßmann das ja nun
w irklich panegyrische B ild , das Barletius von Skanderbeg zeichnet, noch weiter.
E r erwähnt zwar die Erm ordung des Sekretärs und des türkischen Gouverneurs
von K ruja , läßt aber die breite Schilderung von der Einnahme Krujas, bei der alle
Türken vor die A lternative der Zwangsbekehrung zum C hristentum oder des
sofortigen Todes gestellt wurden, beiseite54, - Vorgänge, die in vielen Bearbeitun-
gen als dunkle Flecken auf dem strahlenden B ild Skanderbegs erscheinen55. Die
sich ständig wiederholenden Beschreibungen von Schlachten und Belagerungen
faßt er zusammen und generalisiert, indem er O rts- und Personennamen sowie
Daten wegläßt56.
Das Bündnis von Lezhë w ird auf einen Halbsatz verkürzt57. A uch die zu
Barletius’ rhetorischer Biographie gehörenden langen Reden entfallen. Neben-
handlungen wie Skanderbegs erfolgloses Bündnis m it K önig Ladislaus von Ungarn
bleiben unbehandelt58, nur die Niederlage der Ungarn w ird erw ähnt59. Je w eiter die
Erzählung voranschreitet, desto summarischer faßt der A u to r seine Vorlage
zusammen: Die ersten zehn Seiten bei Faßmann entsprechen ca. 30 Doppelseiten
in Barletius 1577, die zweiten und dritten zehn Seiten jeweils ca. 60 Doppelseiten
der Quelle.
Faßmann reduziert einerseits die Handlung völlig auf Skanderbegs Leben.
Andere Personen werden nur dann erwähnt, wenn sie fü r das Verständnis
M CS, S. U 8 9 f.
s5 s. z. B. Lo ngfellow , H . W .: Tales o f a Wayside In n , Part I I I , Spanish Jew’s Second Tale: Scanderbcg.
56 z. B. CS, S. 119() f., was Barletius 1577. S. 13v aufgreift und somit S. 10ѵ-13г zusammenfaßt.
57 ГЧ S 11QI
* Barletius 1577, S. 23v-27r.
I
54 CS. S. 1194f.
(
40 M. Schmidt-Neke
A n die beiden Lebensbeschreibungen, die den Kern jeder ״E ntrevue" bilden,
schließt sich das Nachspiel an, dessen A ufbau ähnlich standardisiert ist. Cyrus
bescheinigt seinem Gesprächspartner, daß man nur m it ״Verwunderung und
Erstaunen" seiner Erzählung habe zuhören können; nun wollten sie sich die
aktuellen Neuigkeiten anhören und kom m entieren.
A u f diese A ufford eru ng hin erscheint wie stets nach den Lebensbeschreibungen
der ״Secretarius“ , dem M e rku r zu diesem Zw eck die neuesten Zeitungen überge-
ben hat, wie die 1. Entrevue noch ausdrücklich sagt. Die Existenz eines Nachrich-
tenwesens, auch von Büchern und Z e itschriften, im Totenreich beantwortet auch
die Frage, wieso sich längst Verstorbene so hervorragend über Dinge info rm ie rt
zeigen, die räum lich und zeitlich außerhalb ihres diesseitigen Erfahrungshorizonts
liegen.
In unserem Falle verliest der Secretarius 13 Nachrichten aus P olitik und
Gesellschaft, die jeweils zunächst von Cyrus, dann von Skanderbeg diskutiert und
dabei meist auf eine allgemeine Ebene gehoben werden61. Folgende Themen
werden erörtert:
1) N achricht: Ein ansonsten gut beleumdeter M a jor tötet im Streit seinen
Bruder und w ird hingerichtet.
Cyrus: Z orn ist das V orrecht G ottes und derer, die er m it ״göttlichem
Z o rn “ begabt wie Skanderbeg gegen die Türken; bei allen
anderen ist er zerstörerisch und selbstzerstörerisch.
Skanderbeg: M ajore sind normalerweise bei ihren Soldaten verhaßt; dieser
ist also eine glückliche Ausnahme.
2) N achricht: D ie Beschreibung der kostbaren Puppe, die die französische
Regentin ( = die Frau des Regenten Herzog Philipp II. von
Orléans, Françoise-Marie) der jungen Königin ( = die m inder-
jährige spanische In fa n tin und kurzzeitige V erlobte Lud-
wigs X V ., M arie A nne V icto ire ) geschenkt hat.
Cyrus: Königskinder haben dieselben Schwächen wie alle K inder.
Skanderbeg: Auch ״erwachsene Jungfern“ spielen zu ihrer Schande m it
Puppen.
3) Nachricht: Eine Pariser Kirche muß wegen der Besudelung des A lta rs m it
Exkrementen durch einen Unbekannten neu geweiht werden.
Cyrus: N ur ein Monstrum kann so etwas tun.
Skanderbeg: D er Täter muß verbrannt werden.
4) Nachricht: D er holländische Botschafter lädt Ludwig X V . zu einem
Besuch Hollands ein, sofern er nicht m it so großem Gefolge wie
Ludwig X IV . käme.
Cyrus: Gemeint ist die Invasion m it einer 100000-Mann-Armee.
Skanderbeg: Französische Könige besuchen andere Länder nur in kriegeri-
scher Absicht.
5) Nachricht: Sturz des Gouverneurs des Königs, Marschall V ille ro y.
Cyrus: E r war dem Regenten zu mächtig geworden; Cyrus steuert
eigene Inform ationen bei-.
Skanderbeg: W eitere Details. V ille ro y ist alt genug, um sich zur Ruhe zu
setzen; seine A m tsführung als Gouverneur war untadelig.
6) Nachricht: V illeroys Nachfolger Charost. Politische Ausbildung des jun -
gen Königs durch Orléans und M inister Kardinal du Bois.
Cyrus: Interesse an diplomatischen Geheimnissen.
Skanderbeg: Politische Maximen der Staatsräson sind sicher nicht m it b ib li-
sehen Grundsätzen vereinbar.
7) Nachricht: D er Prokurator der Pariser Kartäuser ist m it 150000 Livres
unterschlagenem Ordensvermögen nach England geflohen.
D er Regent lehnt es ab, die Auslieferung zu verlangen.
Cyrus: Wahrscheinlich w ill der Kartäuser Protestant werden, um
heiraten zu können.
Skanderbeg: Es gibt viele Beispiele fü r ״leichtfertige Schälcke“ in der
Mönchskutte.
13) N achricht: Z a r Peter I. reist nach Astrachan, baut die Flotte aus und
empfängt einen Tatarenchan, der 103 Jahre alt ist.
Cyrus: Die Geographen müssen ihre fehlerhaften W erke über das
Kaspische Meer überarbeiten. Zu seiner Z e it lebten die Massa-
geten in der Gegend von Georgien. E r wünscht Peter mehr
G lück, als er selbst hatte.
Skanderbeg: Das wünscht er auch, doch ist der Ausgang solcher E xpeditio-
nen schwer vorauszusagen; die Russen können unvorhergese-
hene Probleme bekommen.
D am it verabschiedet er sich und beendet das Gespräch.
62 Hirsch, T h .: Faßmann, D avid, in: Allgem eine Deutsche Biographie. Bd. 6, B erlin 1877, S. 58()f.
w E verth, E .: Die Ö ffe n tlich ke it in der A u ß e n p o litik von K arl V . bis Napoleon. Jena 1931, S. 265f.
M M ax, H .: Wesen und Gestalt der politischen Z e itsch rift. Essen 1942, S. 69.
65 d ’ Ester, K .: Faßmann, D avid, in: Handbuch der Zeitungswissenschaft. Hrsg. W . H eide. Bd. 1, Leipzig
194(). Sp. 973-976.
*י Haacke. W .: D ie Z eitsch rift - Schrift der Z e it. Essen 1961, S. 4 3 f.
67 Kaschmieder, K .: D avid Faßmanns ״Gespräche im Reiche d e rT o te n " (1718-174()). Breslau (D iss.) 1934.
w Kaschmieder (A n m . 67), S. 65f.
m Lindenberg, L .: D avid Faßmann ( 1683-1744), in: Deutsche Publizisten des 15. bis 20. Jahrhunderts. Hrsg.
H .-D . Fischer, M ünchen. B erlin 1971, S. 96; Haacke (A n m . 66), S. 44.
70 zit. nach d'E ster (A n m . 65). Sp. 975.
Diese enorme soziale B reitenw irkung der ״Totengespräche“ bedeutet für das
Skanderbeg-Thema, daß Faßmann hier gewiß den bedeutendsten Beitrag zur
Popularisierung von Skanderbegs Leben im 18. Jahrhundert und früher geschaffen
hat. E r gab auch einem breiten P ublikum , das nicht die finanziellen M öglichkeiten
zur Anschaffung einer Barletius-Ausgabe hatte und das auch vom Zeitaufwand
her weder in der Lage noch bereit gewesen wäre, sich in ein derart umfangreiches
Buch zu vertiefen, die M öglichkeit, sich erstens zu erschwinglichen Preisen,
zweitens in überschaubarem U m fang und drittens in unterhaltsamer, abwechs-
lungsreicher Form über Skanderbeg genauso wie über viel bekanntere und weit
unbekanntere Persönlichkeiten der Vergangenheit und der Zeitgeschichte zu
inform ieren.
W ir sahen am ״V orspiel“ , wie geschickt Faßmann den Erwartungen des
Publikum s entgegenkam und die beiden einander historisch denkbar fernstehen-
den Gesprächspartner zunächst einmal m it einer äußeren Klam m er, nämlich dem
Topos des O rients, m iteinander verband. D ie Lebensbeschreibungen liefern stark
reduzierte, aber darüber hinaus nicht wesentlich abgewandelte Zusammenfassun-
gen der klassischen Vorlagen, im Falle des Cyrus der W erke von Herodot und
Xenophon, im Falle Skanderbegs der Biographie des Barletius. In dieser Passage
jeder Entrevue bekom m t Faßmanns Z eitschrift m it ihren 240 Nummern in 15
Bänden sowie einem Ergänzungsband71 einer biographischen Enzyklopädie der
Weltgeschichte in der Tat sehr nahe. D ie Lebensbeschreibungen dienen ihm im
vorliegenden Fall aber auch dazu, dem historisch bewußten Leser auch eine innere
V erknüpfung der beiden Gesprächspartner zu liefern: Sie liegt in der bedingt
vergleichbaren politischen Situation beider. Cyrus' V ater Kambyses ist ״König in
Persien, oder vielm ehr, weil der Perser denen M edern zinnsbar worden waren,
(Astyages') Statthalter in Persien“ . Skanderbegs V ater ״Johannes Castriotus"
muß m it dem Sultan Frieden schließen m it dem Ergebnis, ״daß er das Türckische
Joch, als ein Vasall tragen . . . muste“ 72. Cyrus entgeht den Mordabsichten seines
Großvaters und wächst schließlich an dessen H o f auf. Skanderbeg kom m t als
Geisel im Rahmen der devçirme an M urats H o f nach Edirne. Cyrus hat ebenso wie
Skanderbeg m it seinem Monarchen eine Rechnung wegen dessen Mordplänen
gegen ihn zu begleichen. Beide kündigen ihm die Treue auf und setzen ihre
Interessen m ilitärisch durch. D am it sind w ir wieder bei der Frage, die Scudéry von
Skanderbeg bejahen ließ, die er selbst aber - m it der Ausnahme der Verteidigung
des Glaubens - s trik t verneinte: nämlich ob es Rechtfertigungsgründe fü r einen
Fürsten geben könne, ein Treueversprechen, das er einem anderen Fürsten gab,
zu brechen. Diese Frage w ird hier durch Cyrus und Skanderbeg durch ihren E rfolg
positiv beantw ortet; beide sind nicht nur moralisch und politisch, sondern daneben
auch religiös gerechtfertigt: Cyrus kann auf die Bibel als F reibrie f verweisen,
Skanderbeg als K äm pfer C hristi gegen die Ungläubigen. Doch ist der religiöse
A spekt fü r Faßmann, anders als fü r Scudéry, nicht die Hauptsache: Dies macht er
in der geradezu absurden Szene deutlich, in der der ״Heyde“ Cyrus auswendig aus
der Bibel zitiert wie ein D om prediger, der V erteidiger des Christentum s hingegen
den theologischen Offenbarungseid ablegen und zugeben muß, außer kirchlichen
Dogmen und frühkindlicher Belehrung durch seine E ltern keine tieferen Kennt-
nisse der von ihm m it dem Schwert verteidigten R eligion zu haben. Den
gegenteiligen Standpunkt ließ Faßmann schon früher zu W o rt kom men. Z . B.
äußerte Karl V . (als fre iw illig abgedankter Inhaber der höchsten Staatsgewalt)
gegenüber Franz 1., daß das ideale V erhältnis zwischen Fürst und U ntertanen das
des guten H irten und der Herde sei, daß aber die U ntertanen in jenem Falle ihrem
Fürsten Gehorsam schuldeten, ״wann es auch Nerones und Caligulae wären“ 73.
Die Kom m entierung der Nachrichten differenzieren das B ild der beiden
Diskutanten - jetzt nicht mehr historische Persönlichkeiten, sondern Sprachrohre
der Gegenwart - stärker. H ie r gewinnt Skanderbeg deutliche K onturen als
V e rtre te r einer starken O b rig ke it, die sich ihrer M achtm ittel bewußt ist und sie
auch einsetzt; er zeigt keine Neigung zu philosophischen Überlegungen, hat
Vorbehalte gegenüber klerikalen Einflüssen auf die P o litik , m ißtraut der katholi-
sehen Kirche und begegnet dem Aberglauben m it Rationalism us; Verschwen-
dungssucht der Fürstenhöfe hält er finanziell wie moralisch fü r abträglich. E r
unterstützt Georg I. gegen die katholischen Stuart-Prätendenten James Edward
und Charles Edward, sieht in Frankreich eine Bedrohung, tr itt fü r die Ansprüche
Habsburgs gegen Spanien ein, wünscht Frieden in N ordeuropa und betrachtet die
Eroberungszüge Peters I. m it M ißtrauen. Bündnistreue im internationalen
Bereich darf nicht einer Staatsraison zur Disposition gestellt werden.
Das B ild , das Faßmann von Cyrus zeichnet, weicht davon in einigen Punkten ab,
was besonders bei den Kom m entaren zu den ersten Nachrichten au ffä llt. Die
M eldung über den M a jor, der einen Totschlag an seinem B ruder begangen hat,
veranlaßt Cyrus zu einem moral-philosophischen Exkurs über den Jähzorn,
während Skanderbeg ganz pragmatisch die disziplinarischen Aufgaben der M ajore
und ihre daraus folgende U nbeliebtheit bei den Soldaten behandelt. M it fassungs-
losem Entsetzen reagiert der ״Heyde“ Cyrus auf die Pariser Kirchenschändung,
während Skanderbeg gleich grausamste Foltern und Todesarten fü r den Täter
vorschlägt. Doch soll dies nicht bedeuten, daß Cyrus einen weit- und lebensfrem-
den Herrschertyp verkörpern soll; deutlicher als Skanderbeg beweist er Sinn fü r
politische Intrigen. Sein Interesse fü r die Förderung der Wissenschaft, auch im
Zusammenhang m it Eroberungen, ist ausgeprägter als bei seinem Gesprächspart-
ner. Beide sind m ilitärisch an die Macht gekommen und führen zeitlebens K rieg,
doch besitzt Cyrus im Gegensatz zu Skanderbeg eine ausgeprägt zivile Dim ension.
Faßmanns politische G rundpositionen finden in den ״Totengesprächen“ ihren
Niederschlag, ohne daß man jede Äußerung eines D ialogpartners m it Faßmanns
eigenen Gedanken identifizieren dürfte. P rinzipiell war diese Form der Publizistik
«•
bestens dazu geeignet, die kritischen Überlegungen des A utors der Zensur und der
Justiz zu entziehen.
46 M. Schmidt-Neke
74 Lindenberg (A n m . 16), S. 130-135: d e ta illie rte r bei: D am berg. W .: D ie politische Aussage in den
Totengcsprächen D avid Faßmanns. M ünster (D iss.) 1952.
Klaus-Detlev Grothusen - 9783954796885
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Albanien im Russisch-Österreichischen Türkenkrieg 1787—1792
1 V gl. Petrovitch. G .T .: Scanderbeg (Georges C astriota). Essai de bibliographie raisonnée. Paris 1881
(N achdruck m it E inleitung von Franz Babinger M ünchen 1%7 = Beiträge zur Kenntnis Südosteuropas und
des Nahen O rients 3).
2 Beispiele da für finden sich in B a rtl. P. : D e r W estbalkan zwischen Spanischer M onarchie und Osmanischem
Reich. Z u r T ürken kriegsprob lem atik an der W ende vom 16. zum 17. Jahrhundert. Wiesbaden 1974. und
neuerdings bei Florístán Imízcoz. J .M .: Fuentespara la política oriental de los Austrias. La Docum entación
Griega del A rc h iv o de Simancas (1571-1621). 1 - 2 . León 1988.
5 A m e th , A . R itte r von (H rsg .): Joseph II. und K atharina von Russland. Ih r Briefwechsel. W ien 1869.
4 Ebenda, S. 7 2 -9 ().
48 P. Baril
legte K atharina Joseph ihre Pläne dar, die auf die G ründung eines Pufferstaates
״D acien“ und die W iedereinrichtung des Griechischen Kaiserreiches hinzielten
und als ״Griechisches P ro je kt“ in die Geschichte eingegangen sind5.
Joseph II. war durchaus nicht abgeneigt, auf derartige Pläne einzugehen. E r war
nämlich nicht nur der aufgeklärte Herrscher, der die Habsburger M onarchie
reform ieren w o llte , er hatte auch den Ehrgeiz, den te rrito ria le n Bestand seines
Reiches zu verm ehren. Des Kaisers Bestrebungen waren dabei zwar vorrangig auf
M itte le u ro p a ausgerichtet (B ayern), grundsätzliche Einwendungen gegen südost-
europäische Erw erbungen scheint er aber nicht gehabt zu haben, denn er teilte am
13. N ovem ber 1782 K atharina die österreichischen Erwerbungswünsche auf dem
Balkan m it. Sie umfaßten die Kleine W alachei, einen T eil Serbiens, Montenegro
und einen kleinen T e il Nordalbaniens, Bosnien und die Herzegovina sowie das
bisher noch venezianische D alm atien und Istrien. D ie Südgrenze des kaiserlichen
Machtbereichs au f dem Balkan sollte die Donau von N ikop olis bis Belgrad und
von d o rt eine gerade L in ie bis zur Einm ündung des D rin in die A d ria sein6.
Daß der Kaiser es m it seinen Absichten ernst meinte, zeigte sich, als 1787 — von
Rußland provoziert und von der Pforte erklä rt — ein neuer T ü rken krieg ausbrach.
Joseph II. versuchte gar nicht erst zwischen Türken und Russen zu verm itteln,
sondern stand sofort zu seinen Bündnisverpflichtungen, die er 1781 übernommen
hatte, und zwar m it einem Einsatz, der die Zeitgenossen überraschte:
••
״M an hat die Bem erkung gemacht, daß das Haus Ö sterreich, so lange es
existiert, noch nie einen solchen A ufw and auf einen K rieg gemacht hat, als auf
den gegenwärtigen“ 7.
D er m it großen H offnungen begonnene K rieg erwies sich nun aber zunächst
weder fü r die Russen noch fü r die Ö sterreicher als sehr erfolgreich: Die russische
A rm e e, die auf dem Papier viel zahlreicher war als in W irk lic h k e it, litt wie üblich
unter Nachschubschwierigkeiten, es fehlte ih r auch an A rtille rie , und die junge
Schwarzm eerflotte war bereits im September 1787 vor Varna durch einen Sturm so
schwer beschädigt w orden, daß Potemkin bereits vom V erlust sprach und den
Gedanken äußerte, man müßte die K rim aufgeben. Erst am 17. Dezember 1788
erreichten die Russen ih r erstes Kriegsziel, die Eroberung der Festung Očakov,
allerdings unter großen V erlusten8. Bei den Kaiserlichen war die Lage nicht viel
besser. E in noch vo r der offizie lle n Kriegserklärung (9. Februar 1788) unternom -
mener Versuch, Belgrad m it H ilfe serbischer K ontaktleute zu überrum peln,
scheiterte kläglich4. Ä h n lich erfolglos verliefen auch die übrigen militärischen
_ •» __
O perationen der Ö sterreicher im ersten Kriegsjahr. Es gelang ihnen nicht, die
m ilitärische In itia tiv e an sich zu reißen. Lediglich Šabac konnte am 27. A p ril 1788
erobert werden. D a fü r verwüsteten türkische Truppen den ihnen schutzlos
preisgegebenen, gerade erst w ieder neubesiedelten Banat. Im kaiserlichen Heer
5 Ebenda, S. !4 3 —157: über die Entstehung des Planes vgl. Hösch. E .: Das sogenannte ״griechische P rojekt“
Katharinas 11., in : Jahrbücher fü r Geschichte Osteuropas N .F . 12 (1964), S. 168-206.
b A rn e th (A n m . 3 ). S. 169-175.
7 Geschichte des Ö sterreich-Russischen und Türkischen Krieges, in den Jahren von 1787 bis 1792. Nebst
A ktenstücke n und U rk u n d e n . Le ipzig 1792. S. 4 0 -4 1 .
א V g l. ß rü c k n e r. A .: K a th a rina die Z w e ite . B e rlin 1883, S. 363 -3 6 4 .
9 s. Z in ke ise n . J .W .: Geschichte des osmanischen Reiches in Europa. B d. 6. G otha 1859, S. 642 -6 4 3 .
grassierten Seuchen, so daß im August 1788 bereits m ehr als ein D ritte l der
Soldaten in den Spitälern lag1".
U nte r diesen Umständen verw undert es nicht, daß man sowohl russischer- wie
auch kaiserlicherseits bereits zu Beginn des Feldzugs bem üht w ar, eine ״Fünfte
K olonne“ auf dem Balkan einzusetzen. Eine solche glaubte man aus den Angehö-
rigen jener B alkanvölker rekrutieren zu können, die m it der H errschaft des
Sultans unzufrieden waren.
Russischerseits hatte man den Plan, die T a k tik des letzten Türkenkrieges zu
wiederholen, nämlich die Ostseeflotte in das M itte lm e e r zu bringen und in der
Europäischen T ü rke i einen Aufstand zu entfachen". Kaiserlicherseits war man
zunächst daran interessiert ״Freypartisten, größtentheils aus Rascianern... und
anderen Bewohnern des türkischen Gebietes“ 12 zu gewinnen, die m it den Bedin-
gungen des Türkenkam pfes vertraut und fü r K rankheiten nicht so anfällig waren,
wie die Soldaten des Kaisers. Daneben war aber auch die W iener Regierung
bestrebt, den osmanischen Balkan in die Kriegsplanungen m iteinzubeziehen, als
M itte l zur ״D iversion“ (A blenkung) der osmanischen M acht. F ü r beide kriegfüh-
renden Mächte kam in diesem Zusammenhang auch A lbanien in Betracht.
ln der zweiten H älfte des 18. Jahrhunderts war A lbanien der Regierung des
Sultans fast vollständig aus den Händen geglitten. N ordalbanien wurde von der
Fam ilie Bushatlliu (auch Bušatlija, Bushatli) nahezu wie ein selbständiges Für-
stentum beherrscht. M itg lie de r dieser Fam ilie übten m ehr als ein dreiviertel
Jahrhundert lang als osmanische Statthalter die M acht in Skutari aus. Sie
beherrschten nicht nur den Sandschak von S kutari, sondern auch D ulcigno
(U lc in j)13, Alessio (Lezhë), Tirana und Elbasan, zeitweise auch Berat. Diese
Machtausweitung geschah ohne Genehmigung und o ft auch gegen den ausdrückli-
chen W illen der osmanischen Zentralregierung, wurde von dieser aber zumeist,
wenn sie die Truppen des Paschas von Skutari brauchte, nachträglich sanktioniert.
Charakteristisch fü r die Bushatlliu war, daß sie sich nicht nur auf die M uslim e,
sondern auch auf die Christen in ihrem Machtbereich stützten, besonders auf die
katholischen Bergstämme in Nordalbanien. Charakteristisch w ar w eiter, daß sie in
ihrem Herrschaftsgebiet Handel und Gewerbe förderten und dabei auch selbst
unternehmerisch tätig w aren14.
A ls D ritte r aus dieser Familie herrschte seit 1778 Kara M ahm ud Pascha in
Skutari, ein Mann der erstmals über den ethnisch albanischen Bereich hinausging
und als verm eintlicher Nachfahre der Crnojevidi (der letzten christlichen H e rr-
10 W o lf. A .; Zw iedineck-Südenhorst. H .v .: Ö sterreich un ter M aria Theresia. Josef II. und Le o p o ld II.
1740-1792. B e rlin 1884, S. 307.
11 s. B rückner. A .: Rußlands P o litik im M itte lm e e r 1788 und 1789. E in B e itra g zur Geschichte der
orientalischen Frage, in: Historische Z e itsch rift 27 (1872). S. 8 5 -1 1 5 .
12 Unpartheyische Geschichte des gegenwärtigen Kriegs zwischen der Pforte. R ußland, und den theilnehm en-
den M ächten. 1. Leipzig 1788. S. 4 L
1*י D ie Schreibweise der O rts- und Personennamen folgt der in den zeitgenössischen A k te n üblichen Form .
D ie moderne Schreibung steht bei der ersten Erwähnung in Klam m ern.
14 Vgl. A r t . G .L .: A lb ā n ijā i E p ir v konce Х Ѵ І І І -načale X I X v. (Zapadnobalkanskie paSalyki Osmanskoj
im p e rii) (A lb a n ie n und E pirus Ende I 8 .- A n fa n g 19. Jahrhunderts (D ie westbalkanischen Paschaliks des
Osmanischen Reiches)). M oskva 1963 (z it. als: A r$ ); Naçi, S t.N .: Pashalleku i Shkodrës nën sundim in e
Bushatllive ne gjysmën e dyte të she kullit te X V 1 IÍ (1757 -1 797) (D as Paschalik von S kutari u n te r der
Herrschaft der B ushatlliu in der zweiten H ä lfte des 18. Jahrhunderts, 1 7 5 7 -1 7 % ). T iranë 1964.
50 P. Bartl
15 Ü b e r die Ereignisse in Kosovo finden sich zahlreiche Angaben in den geistlichen V isitation sberichten aus
dieser Z e it. V gl. B a rtl. P.: Kosova and M acedonia as Reflected in Ecclesiastical R eports, in : Pipa, A .;
R epishti, S. (H rs g .): Studies on Kosova. New Y o rk 1984. S. 35.
16 F ü r seine B iographic vgl. T o m ić, J .N .: M ahm ud Bu&atlija p a ia Skadarski. Prvi period njegova rada
(1 7 8 4 -1 7 8 6 ) (M ahm ud Bushatlliu Pascha von S kutari. D ie erste Periode seines W irke n s (1 7 8 4 -1 7 8 6 )). in:
Glas SA 76 (1908) S. 101 -2 1 2 ; Petkovič, В .: M ahm ud paia Buśatlija od 1 7 8 7 - 1796godine. P rilo g za jednu
m o nog rā fiju (M ah m u d Pascha B ushatlliu 1787—17%. B eitrag zu einer M o n o g ra p h ie ), in : Isto riski zapisi 13
(1957), S. 211-241 sowie die W erke von ArS und Naçi.
des Türkenkrieges. A uch A li Pascha von Janina suchte und fand die U nterstüt-
zung der christlichen B evölkerung in seinem Herrschaftsbereich (wenn man von
den aufrührerischen Bewohnern der Berggebiete Suli und H im ara absieht, deren
Erhebungen er b lu tig unterdrückte). A n seinem H o f umgab er sich m it európai-
Щ»
17 Vgl. Rem érand. G .: A li de T ć b ć le n . Pacha de Janina (1744—1822). Paris 1928: Ushtelenca, I.: D iplom acia
e A li Pashë Tepelenčs (1 7 8 6 - 1822) (D ie D ip lo m a tie von A li Pascha Tepelena (1 7 8 6 - 1822)). T ira n e 1983
sowie Ar$. A ls Zeitzeugnisse bedeutsam sind die Reisebeschreibungen von Pouqueville. F .C .H .L .: Voyage
en M oréé, à C onstantinople , en A lb a n ie , et dans plusieurs autres parties de !*Em pire O tho m a n... B d. 3.
Paris 1805. und Leake. W .M .: Travels in N o rth e rn Greece. Bd. 1. London 1835. sowie die Erinnerungen
von Ibra him M anzour: A li Pascha. T yrann von A lb a n ie n . E rinnerungen an seine Regierung. Stuttgart o.J.
18 A r t , S. 111 —112: A r$ stützt sich in seiner A rb e it a u f russische A rch iva lie n , deren Angaben durch die
W iener A k te n v o ll bestätigt werden = ־B erichtschreiben Brognard N r. 5, Ragusa 6. Juni 1788. Haus-, H o f-
und Staatsarchiv W ien (fo rta n : H H S tA ). T ü rk e i V 20. K ond. 1, f. 197-207.
52 P. Bartl
14 A rś , S. 112.
20 B erichtschrciben B rognard N r. 5, f. 201v.
21 Stanojevic, G .: С т а G ora pred stvaranje države 1773—17% (M ontenegro vor der Schaffung des Staates
1 7 7 3 -1 7 % ). Beograd 1%2. S. 139.
22 A rś . A . 115; in de r Fassung, die B rognard berichtet, verlangte de r Pascha, daß ״alle durch seine G ew alt
unterjochten Provinzen ihm als sein Lehen Eigenthum verbleiben“ sollten = Berichtschreiben Brognard
N r. 5. f. 202 v.
e rö ffn e n 2■'. In W ien plante man anfänglich eine kom binie rte A k tio n M ontenegro-
A lb a n ie n . A m 14. Januar 1788 wies Joseph II. seinen V izekanzler P hilipp G ra f von
Cobenzl an, eine Gesandtschaft nach M ontenegro vorzubereiten. Diese sollte
auch versuchen, dem Pascha von Skutari ein anonymes Schreiben in die Hände zu
spielen, ״und dadurch gegen die Türken seiner Z e it eine D iversion e rw irke n , die
unsere künftigen O perationen in Bosnien unendlich erleichtern w ürde“ . Cobenzl
w urde aufgefordert, den E n tw u rf fü r ein solches Schreiben ״nach dem o rie n ta li-
sehen Styl und Geschmack“ in türkischer Sprache anfertigen zu lassen24. Dieses
Schreiben wurde nach dem österreichischen K rie g s b e itritt dann nicht mehr
anonym und auch nicht mehr nur auf T ü rkisch, sondern in türkischer und
italienischer Sprache ausgefertigt. Cobenzl hatte näm lich in E rfahrung gebracht,
daß der Pascha besser Albanisch als T ürkisch sprach und ״in den dortigen
Gegenden auch die italienische Sprache ziem lich gemein ist“ 25. In dem Schreiben,
das die nach M ontenegro entsandten H auptleute P hilipp von Vukassovich (V u ka -
sovic) und Ludw ig von Pernet Unterzeichneten, wurde Kara M ahm ud Pascha
davon un te rrich te t, daß der Kaiser, ״qual fedele am ico, ed alleato della C orte di
Russia“ , der Pforte den K rieg e rklä rt hat. Dem Pascha wurde nahegelegt, die
günstige Gelegenheit zu benützen, um sich von der H errschaft des Sultans zu
befreien. D er Kaiser sei bereit, ihn dabei in je d e r Weise zu unterstützen. N u r
müßte ihm der Pascha seine Intentionen möglichst bald m itteilen. Eventuellen
Versprechungen der Pforte sollte er nicht trauen. Falls Kara M ahm ud Pascha das
kaiserliche A ngebot annehmen w ollte , wären sie — die beiden unterzeichnenden
H auptleute — bereit, persönlich nach Skutari zu kom m en und d o rt die weiteren
Verhandlungen zu führen26.
W ährend so die Vorbereitungen fü r die kaiserliche O ffiziersm ission nach
M ontenegro, die eventuell auch auf A lbanien ausgedehnt werden sollte, ihren
langsamen Fortgang nahmen, tauchte in Fium e (R ije k a ) ein M ann auf, der vorgab,
vom Pascha von Skutari m it einer Botschaft zum Kaiser gesandt worden zu sein. Es
handelte sich um einen gewissen Franz Pichler, der in den folgenden M onaten bei
der A lb a n ie n -A k tio n Josephs II. eine bedeutende R olle spielen sollte. Pichler
schrieb am 1. Februar 1783 einen längeren B rie f an den Kaiser27 und erzählte darin
eine abenteuerliche Geschichte: Nachdem er seine A nstellung beim M agistrat
seiner H eim atstadt (K arlstadt = Karlovac) verloren hatte, hätte er sich als ״V a te r
von 6 unversehenen K ind ern“ genötigt gesehen, fü r ein neues Auskom m en zu
sorgen. E r hätte deshalb den Entschluß gefaßt, ״sich auf einige Z e it aus seinem
V aterland zu entfernen, und indem er der orientalischen Sprache kundig ist in
türkischen Ländern durch die M editzin sein G lück zu versuchen“ . A m 24. August
ע A u s fü h rlic h e r und m it D okum entation versehen w erden die kaiserlichen U nterhandlungen in S kutari in
meinem A u fsa tz ״Eine kaiserliche Gesandtschaft in S ku ta ri. 1788“ behandelt (M ü n c h n c r Z e its c h rift fü r
B alkankundc 6. im D ru ck).
*4 Joseph II. an V izekanzler P hilipp G ra f Cobenzl. W ien 14. Januar 1788 = H H S tA , T ü rk e i V 20, K o n d . 1,
f. I.
25 Cobenzl an Joseph 11., W ien 15. Januar 1788 = ebenda, f. 3 —3 v ., 8.
26 ״A ir ill. m o ed Ecc.m o Sig.re II Signore M ahm ud Bascia C om m andante generale e G overnatore
d 'A lb a n ia “ = ebenda, f. 4 - 5 .
27 Ebenda, f. 102-106.
54 P. Bartl
1787 reiste er von Fiume nach A lb a n ie n . E r kam nach S kutari, erlebte die
Belagerung der Festung durch türkische T ruppen m it und wurde dann von Kara
M ahm ud Pascha m it einem B rie f zum Kaiser geschickt. A m 17. Dezember 1787
reiste er in R ichtung Ragusa ab, wurde aber bereits am A be nd des darauffolgen-
den Tages überfallen und ausgeraubt. D e r B rie f wurde ihm allerdings belassen, da
er vorgab, daß sich in ihm nur medizinische Rezepturen befänden. In Castelnuovo
wurde er dann von den venezianischen Behörden angehalten, und, da er keinen
Paß vorweisen konnte, der Spionage verdächtigt und in h a ftie rt. Da er eine
Leibesvisitation befürchtete und abzusehen w ar, daß er dann m itsam t dem B rie f
den türkischen Behörden übergeben werden w ürde, verbrannte Pichler das
Schreiben des Paschas. Nach tatsächlich e rfo lg te r Leibesvisitation konnte er seine
Reise fortsetzen und kam auf allerlei Irrw egen, die er in seinem B rie f ausführlich
schildert. Ende Januar 1788 in Fiume an. A m Schluß seines Schreibens machte
Pichler dann noch einige sehr vage Angaben über den B rie f, den er in Castelnuovo
verbrannt hatte: Den In ha lt kannte er angeblich nicht, er sei aber in arabischer
Sprache verfaßt gewesen. D e r Pascha hätte den Wunsch gehabt, den B rie f in die
Hände des Kaisers gelangen zu lassen, ״ohne von der C hristenheit der A lb a n y und
nächstgelegenen Gegenden beobachtet zu werden, welche E r Bassa samt ih r
••
d o rtig e r G e istlich keit fü r sehr verräterisch h ä lt“ . U b e r die Absichten des Paschas
hatte Pichler ein klares B ild : ״D er Haß und Abscheu gegen denen T ürken des
erwähnten Bassa ist kla r, und groß; daß er sich aber nach E uer Majestät
allerhöchster Gnade sehnlich bestrebet, war von allen seinen Fragen und Reden
abzunehm en.“
Pichlers Angaben klingen etwas unglaubw ürdig, sie werden aber durch W iener
und ragusanische A k te n zumindest teilweise bestätigt so z. B. sein A u fe n th a lt in
S kutari: A m 14. Januar 1788 verhörte der K leine Rat der R epublik Ragusa Toma
G abeljanin, der ebenfalls als A rz t bei Kara M ahm ud Pascha gewesen war und vor
Beendigung der Belagerung aus der Festung fliehen konnte. D arüber befragt, ob
er einen Fremden in der Festung gesehen hätte, bejahte er dies und erzählte von
einem U ngarn, der ihm als T rin k e r aufgefallen war, der schlecht gekleidet war und
unter ständigem Geldm angel litt. D ie ragusanischen Behörden stellten bald fest,
daß es sich bei dem Frem den, den G abeljanin in S kutari gesehen hatte, um Pichler
handelte, der sich gerade damals in Ragusa befand. Seltsamerweise versäumte
man es, Pichler vorzuladen, sondern beauftragte den ragusanischen Konsul in
Fium e, über ihn Erkundigungen einzuziehen2*. Pichlers V erhaftung in Castel-
nuovo ist gleichfalls durch ragusanische A k te n bezeugt24. A us ragusanischen
A k te n ist auch ersichtlich, daß Pichler am 5. M ärz 1788 m it dem Kaiser sprach, und
zwar in Fium e, wo Joseph II. gerade w eilte. A m 21. M ärz war er w ieder in Ragusa
Vecchia (Cavtat)•4'. W enig später dü rfte er im venezianischen Budua (Budva)
eingetroffen sein, wo ihn der Feldkaplan Joseph K erm potich (K rm p o tić ) tra f, der
der kaiserlichen O ffiziersm ission in M ontenegro zugeordnet w ar und deren Leiter
ע M u lja ćić. Ż .: D u b ro v n ik i prva faza austriske akcije u C rn o j G o ri 1788 godine (D u b ro v n ik und die erste
Phase de r österreichischen A k tio n in M ontenegro 1788), in : Isto riski zapisi 11 (1958) S. 96.
29 Ebenda. S. 108.
» Ebenda. S. 102-103.
Vukassovich als K u rie r diente. K erm potich hin terlie ß über die kaiserlichen
A k tiv itä te n in M ontenegro und A lb a n ie n einen um fangreichen, am 14. N ovem ber
1788 abgeschlossenen B erich t31, der leider aber keine Datumsangaben enthält.
Nach diesem ist Pichler von Budua aus nach Skutari w eitergereist32.
Beide A k tio n e n — die Bem ühungen der kaiserlichen O ffiziersm ission in
M ontenegro und die erneute Entsendung Pichlers nach Skutari — verliefen
unabhängig voneinander, zumindest in der Anfangsphase. Beide Seiten unterhiel-
ten nur soweit wie unbedingt notw endig K ontakte zueinander und scheinen sich
gegenseitig m ißtraut zu haben. Vukassovich und Pernet zw eifelten an der E h rlich -
keit der Absichten des Paschas von S kutari. ln einem Schreiben an Joseph II. vom
10. A p ril meinten sie zwar, daß Kara M ahm ud Pascha im A ugenblick nicht au f die
Seite des Sultans übergehen könnte, da er ״durch N iederw erfung des Befehlsha-
bers seiner Gegen-Partie in Skutari und des Pascha Ibrahim Parm akovich aus
Podgoricza sich näuerdings bey seinem H o ff verfänglich gemacht hatt und in seiner
Festung versperret ist“ . Jeder, der den Pascha kenne, würde aber versichern, daß
ihm nicht zu trauen sei33. Noch etwas deutlicher w urde Vukassovich in einem B rie f,
den er am 12. A p ril an den ihm befreundeten G eistlichen K erm potich richtete.
H ie r meinte er, daß es besser wäre, wenn der Pascha im K o n flik t zwischen Kaiser
und Sultan neutral bliebe. Es würde ausreichen, wenn er den in seinem H e rr-
schaftsgebiet lebenden Christen erlaubte, aufS eiten der Kaiserlichen zu käm pfen.
״Somit währe meine unmaßgebliche M einung, daß wenn uns einige hundert
Mentschen, G eld und Bescot [eine A r t Zw ieback] geschickt w ird , so werden w ir
ohne H ilfe des Bassa alles ausrichten, und die kayserliche A rm ee die Ehre haben
ohne einen türkischen General alles erobert zu haben“ 34.
Zum indest von Vukassovich war also wenig Bereitschaft zu erw arten, m it dem
Pascha zusammenzuarbeiten.
Inzwischen hatte Kara M ahm ud Pascha erneut die In itia tiv e e rg riffe n , um m it
Joseph II. in K o n ta kt zu treten. A m 27. M ärz (m it einem Zusatz vom 9. A p r il)
schrieb der E rzbischof von A n tiv a ri G io rg io A n g e li Radovani an den Kaiser. E r
teilte ihm m it, daß ihm am 18. M ärz der Pascha in Gegenwart der beiden
S kutariner P atrizier A n to n io und Giuseppe Rucca und des venezianischen Vize-
konsuls G iacom o Summa unter strengster G eheim haltung folgendes A ngebot an
Joseph II. unterbreitet habe: W enn ihm der Sultan verzeihe und ihm das
Kom m ando über ganz Rum elien oder A n a to lie n oder irgendeinen einträglichen
Sandschak anböte, so würde er das zum Schein annehmen. In W irk lic h k e it sei er
aber entschlossen, sich und A lb a n ie n dem Kaiser zu unterstellen, denn er
mißtraue der P forte. E r habe sich in der Festung von Skutari verschanzt, um die
Zustim m ung des Kaisers abzuwarten. Sowohl er als auch sein V a te r M ehm ed
Pascha wären den K atholiken im m er gewogen gewesen, die in seinem Herrschafts
56 P. Bartl
ע Ebenda, f. 44 - 44v.; das Schreiben ist abgedruckt bei Schwanke R .: E in geschichtlich bedeutsamer
Briefwechsel des Jahres 1788. in: Shêjzat 13 (1969) S. 1 5 4 - !56.
36 Joseph II. an K a unitz, Semlin 27. A p ril 1788 = H H S tA . T ü rk e i V 20, K o n d . 1, f. 4 3 -4 6 .
58 P. Bartl
hätte, würde A lbanien unter kaiserliches P rotektorat kom m en. Für diesen Fall
versprach Joseph II. 1). volle F reiheit fü r den islamischen K u lt in A lb a n ie n , 2). der
Pascha und sein Besitz werden von allen Steuern und Abgaben ausgenommen.
3). der Pascha bleibt H e rr von S kuta ri, A n tiv a ri, D ulcigno und von allen von
M uslim en bewohnten O rten, deren Besitz au f seine N achkom m en übergehen soll,
4). der Kaiser als Lehensherr w ird den Pascha gegen alle A n g riffe der Pforte und
anderer Feinde unterstützen, Kara M ahm ud Pascha muß aber auch seinerseits
seinem kaiserlichen Lehensherren bei künftigen Kriegen Heeresfolge leisten.
Falls das Unternehm en mißlingen sollte, würde der Kaiser m it dem Sultan nur
Frieden schließen, wenn der Pascha von den T ü rken volle A m nestie und Erhal-
tung seiner Herrschaft auf Lebenszeit zugesichert erhält.
Das d ritte Schreiben, das Joseph II. am 12. M ai Unterzeichnete, w ar an die
beiden H auptleute gerichtet, die von M ontenegro aus äußerst u n w illig das
kaiserliche A lbanien-P rojekt verfolgten bzw. zu bo ykottiere n versuchten. D arin
wurde die Einschaltung Brognards näher begründet: D ie H o f- und Staatskanzlei
hätte es fü r nötig befunden, Pichler B rognard beizugeben, ״dam it solcher, da er
nicht allein der Sprache kündig, sondern auch in den politischen Geschäften
bewandert ist, m it dem Bassa von Scutari die den Umständen angemessenen
Verhandlungen ausführe“ . Vukassovich und Pernet sollten B rognard und Pichler
w illig zur Hand gehen und eine Sprache führen, ״weil bei einer so mißtrauischen
N azion, welche von den Russen schon einm al angeführt worden ist, nichts zu
erhalten wäre, wenn sie den mindesten U nterschied in Verheißungen und
Handlungen bei Läuten von der näm lichen Nazion und D ienern des nämlichen
H errn wahrnehmen sollte“ 42.
Pichler und Brognard reisten am 10. M ai von Fiume ab, versehen m it 100 000
D ukaten und ״Prungbüchsen“ als Geschenk fü r den Pascha, die vom H ofkriegsrat
extra angefordert worden waren43. D ie R ollenteilung w ar vorhe r in W ien abge-
sprachen worden: Brognard sollte in S kutari als B evollm ächtigter des Kaisers
auftreten, Pichler hatte die A ufgabe, den ״vorzüglich dem Pascha zugetanen
Geschäftsträger“ zu spielen44. A m 25. M ai trafen beide in Ragusa ein. Ursprüng-
lieh w ollten sie von dort aus dire kt nach S kutari Weiterreisen, sahen dann aber von
diesem Plan ab, da die Reise wegen v o r der albanischen Küste kreuzenden
Schiffen zu gefährlich gewesen wäre. B rognard entschied sich fü r den Landweg
über M ontenegro45. A m 12. Juni trafen B rognard und P ichler in C etinje ein. D o rt
hatte Brognard eine U nterredung m it den beiden H auptleuten, dem Bischof
(Petar I. Petrovič Njegoš) und dem ״G uvern ad ur“ 4* (Jovan R adonjić), die alle vor
dem Pascha warnten47. Danach reisten B rognard, H auptm ann Pernet, Pichler und
42 Joseph II. an Vukassovich und Pernet. Sem lin 12. M ai 1788 = ebenda, f. 9 I v . —92.
43 H o f- und Staatskanzlei an den Präsidenten des H o fkriegsrates o .D . = ebenda, f. 51.
44 K aunitz an Joseph I I . , W ien 8. M ai 1788 = ebenda, f. 59—60v., 8 9 -9 ().
45 B rognard an K aunitz, Ragusa 2. Juni 1788 = ebenda, f. 174-176.
46 Neben dem Bischof stehender z iv ile r Regent der M on ten e g rine r. Das A m t w ar seit 1718 in de r Fam ilie
R adonjić erblich, die dam it in K o nkurre nz zur F am ilie Petrovid NjcgoS tra t, die seit 1697 die Bischöfe von
C e tinje stellte. V g l. G lö tzn e r, V .: V om Stammesverband zum Staat. M ontenegro von 17% bis 1851. in:
B a rtl, P.; Glassi, H . (H rs g .): Südosteuropa un ter dem H albm ond. Untersuchungen über Geschichte und
K u ltu r de r südosteuropäischen V ö lk e r während de r T ü rk e n z e it. FS G eorg S tad tm üller. M ünchen 1975,
S. 8 0 -8 1 .
47 D jo rd je v ić , Izpisi. S. 156.
_
__ «•
ein ״walachischer Pop” , der den Pascha kannte (wahrscheinlich ein serbischer
G e istlicher), nach Skutari w eiter. D ie 100 000 D ukaten fü r den Pascha ließen sie
vorsichtshalber in C etinje zurück.
In Skutari logierten die kaiserlichen Abgesandten etwas außerhalb der Stadt, in
einem D o rf namens S iroko (S hirokë am Skutarisee), die Verhandlungen wurden
. _ ••
nachts in der Festung von Skutari geführt. U ber diese Verhaltungen berichten
Pichler als Augenzeuge48 und K erm potich aus zweiter H and44. Sie endeten dam it,
daß der Pascha versprach, binnen 20 Tagen 8 —10 000 Mann seiner T ruppen in die
Herzegovina zu schicken. Diese T ruppen, die noch durch 7000 (wahrscheinlich
christliche) A lb a n e r verstärkt werden sollten, hätten sich dort m it den M ontene-
grinern zu vereinigen50.
Danach begaben sich Pernet, Pichler und der ״walachische Pop“ nach C etinje
zurück, um das G eld und die Geschenke fü r den Pascha zu holen; B rognard blieb
in Skutari zurück.
•»
U be r die nachfolgenden Ereignisse weichen die Berichte Pichlers und K erm po-
tichs voneinander ab. Es ging dabei um die Frage: W er soll nach A lbanien
zurückreisen, um dem Pascha G eld und Geschenke zu überbringen? Nach Pichler
erklärte sich Pernet sofort nach der R ü ckku n ft in Cetinje am 16. Juni dazu bereit,
w ieder nach S kutari zu gehen51. K erm potich berichtet dagegen, Pichler und der
״walachische Pop“ hätten zunächst versucht, Vukassovich zu überrreden, selbst
nach Skutari zu reisen. Pichler hätte ״dieses Geschäft unter dem V orw and
verschiedener kleiner U npäßlichkeiten von sich abgelehnt“ . Erst dann hätte sich
Pernet b e re ite rklä rt, diese Aufgabe zu übernehmen52.
Pernet und seine kleine Begleitung (L eu tna nt Schönflug, ein M ontenegriner
und der ״walachische Pop“ ) kamen glücklich in Skutari an und übergaben dem
Pascha G eld und Geschenke. Dieser schien darüber hocherfreut, beschenkte
seinerseits die kaiserlichen Abgesandten, ״und führte sie auf diese listige A r t, wie
ein blutrünstiger Barbar auf das schändlichste hinter das L ic h t“ — so schilderte
K erm potich, das blutige Ende vorwegnehm end, den Abschluß der Gesandt-
schaftsreise nach Skutari.
Nach K erm potich soll zumindest Pernet von den finsteren A bsichten des
Paschas erfahren und Brognard vorgeschlagen haben, ״wenn sie schon zu G runde
gehen müsten“ , eine neue A ud ien z beim Pascha zu erbitten und diesen bei dieser
Gelegenheit zu töten. D er als gutgläubig geschilderte Brognard ve rw a rf aber
diesen Gedanken und redete m it dem Pascha, der ihm sicheres G eleit nach
M ontenegro schriftlich zusicherte. D araufhin reisten Brognard und seine Beglei-
tung aus Skutari ab, bis auf den ״walachischen Pop“ , der dort verblieb53. A u f ih re r
Rückreise wurden Brognard und G efährten von Gefolgsleuten Kara M ahm ud
Paschas überfallen und erm ordet, wie man in Ragusa e rfuh r, am 21. Juni
vorm ittags54. Den E rm ordeten wurden die Köpfe abgeschnitten, diese nach
48 Pichler: ״Aussage über den T o d fa l des H . B ro g n a rd “ . Fium e 6. Juli 1788 = H H S 1A . T ü rk e i V 20, K ond. 1,
f. 3 2 2 -3 2 3 : B e richt Pichler W ien 12. Juli 1788 = ebenda, f. 3 2 7-3 33v.
44 D jo rd je v ič . lzp isi. S. 147-195.
50 B ericht P ichler W ien 12. Ju li 1788 = H H S tA . T ü rk e i V 20. Kond. 1. f. 3 31-331v.
51 Ebenda, f. 332—332v.
52 D jo rd je v ii, Izpīsi. S. 158.
" Ebenda.
u M u lja ćić. S. 111.
55 D jo rd je v ič , Izpīsi. S. 159—160.
56 B eer. A . (H rs g .): Joseph H ., Leopold II. und K a unitz. Ih r Briefw echsel. W ien 1873. S. 293.
57 Pepo, P.: M a te ria le për historinë e krahinëssë H im arës në v ite t 1785-1788 (M a te ria le n zur Geschichte des
G ebietes von H im ara in den Jahren 1785—1788), in : Studim e H is to rik e . 1 ( 1964) 3. S. 127: die A ufzählung
e rfo lg t von N o rd nach Süd.
D ö rfe r zählte. 1787 hatte H im ara nach dem B ericht eines kaiserlichen Agenten
13 910 E inw ohner, w orunter 3 760 W affenfähige waren58.
D ie H im arioten waren durch ihre K riegstüchtigkeit bekannt. Da wegen der
U n w irtlic h k e it des Landes Landw irtschaft nur in bescheidenem Ausmaße betrie-
ben werden konnte, lebte die B evölkerung der H im ara vorwiegend von Raubzü-
gen, die in die nähere und weitere Um gebung unternom m en wurden. D ie
H im ario te n verdingten sich auch häufig als Söldner, zumeist im Dienste der
Spanier und Venezianer. A us ihnen re k ru tie rte sich auch hauptsächlich das
berühm te ״Reggim ento Real M acedone“ in Neapel, das bis in die Z e it der
Napoleonischen Kriege bestand54. D ie w irtschaftliche N o t fü hrte auch zu einer
Auswanderung nach Ita lie n . D ie Spuren dieser A usw anderer verlieren sich
zumeist in den verschiedenen schon bestehenden albanischen Siedlungen Südita-
liens. V on einer him ariotischen N eugründung in Ita lie n wissen w ir allerdings: V illa
Badessa (P rovinz Pescara) wurde 1746 von Flüchtlingen aus dem him ariotischen
D o rf Piqeras neubesiedelt6".
Das G ebiet von H im ara wurde — eine gewisse Parallele zu M ontenegro ist
unverkennbar — von der osmanischen V erw a ltun g kaum erfaßt. N u r gelegentlich
•♦
62 P. Bani
beigefügt, die näheren Aufschluß darüber geben sollten, wie man sich in der
H im ara eine Zusam m enarbeit m it dem Kaiserreich vorstellte bzw. was man vom
Kaiser erw artete. In einer ״Nota de tu tti i villaggi della Provincia de Cim arra in
M acedonia“ wurde H im ara als eine Landschaft vorgestellt, die 48 D ö rfe r m it
10090 Häusern umfaßte. G in i dehnte H im ara dabei landeinwärts bis in Gebiete
aus, die sicher niemals dazu gehört hatten; das von ihm genannte Smoctina
(S m okthina) liegt ca. 20 km von der Küste e n tfe rn t!‘‘3 Das A ngebot, welches G in i
dann im Namen seiner Landsleute dem Kaiser unterbreitete, umfaßte ein M axi-
mal- und ein M inim alprogram m : Die U nterstellung der H im ara unter die kaiserli-
che H errschaft, oder, wenn dies vorerst nicht ginge, die A ufstellung einer eigenen
him ariotischen Truppenabteilung in kaiserlichen Diensten.
Das M axim alprogram m umfaßte 14 Punkte: 1). D ie H im arioten wollen sich
dem Kaiser unterw erfen ( ״dedicarsi sotto le gloriose Sue insegne“ ). Sie seien
keiner frem den M acht untertan. Wenn die Türken das Gegenteil behaupten, so sei
das falsch. Sie zahlten keinen T rib u t und befänden sich im ständigen K am pf m it
den T ü rke n in ih re r Umgebung. 2). D er Kaiser soll ihnen fü r den A nfang eine
kleinere Truppe m it alle r Ausrüstung, die zur A bw e hr eines türkischen A n g riffs
notw endig wäre, zur Verfügung stellen. 3). Im H au pto rt der H im ara soll ein
kaiserlicher Kom m andant seinen Sitz haben, dessen Aufgabe es auch sei, G ericht
zu halten und interne Streitigkeiten der H im arioten zu schlichten. 4). D ie
H im a rio te n sollen in frem den Häfen die kaiserliche Flagge führen dürfen. 5). D ie
im H a u p to rt der H im ara in beherrschender Lage befindliche alte Festung soll m it
H ilfe kaiserlicher Ingenieure wieder instandgesetzt werden. 6). Für die Söhne der
Primaten sollen Schulen eingerichtet werden. 7). Aus dem im Zentrum der
Provinz befindlichen N aturhafen ״Pallerm o“ (P orto Palerm o), der mehr als 2000
große Schiffe aufnehmen könnte, soll ein Freihafen gemacht werden. Man könnte
d o rt auch ein Arsenal errichten, da in der Umgebung ausreichend H o lz vorhanden
wäre. U n te r diesem Punkt machte G in i auch Angaben über die wirtschaftlichen
R eichtüm er der Provinz: Es gäbe Salinen, Getreide würde in großer Menge
prod uziert, es gäbe W ein, Haustiere aller A rt und es könnte dort auch m it der
••
H erstellung von O l begonnen werden. 8). Einige Primaten sollen Stipendiaten des
Kaisers werden. 9). D e r Hafen (Palerm o) solle fü r 10 Jahre von allen Abgaben
befreit sein, die der Stadt H im ara zugute kommen sollen. Die Punkte 10 und 11
betrafen w ieder die Prim aten: Sie sollen von der ״angaria" (Dienstleistungen)
befreit sein und nur den Zehnten zahlen. 12). D ie griechische Kirche in der
H im ara bleibt von der lateinischen unabhängig. Selbst wenn später dort ein
lateinischer Bischof eingesetzt würde, dürfte sich dieser nicht in die Angelegenhei-
ten der griechischen K irche einmischen. Punkt 13 betraf die 6 Abgesandten, die
auf eigene Kosten in das Kaiserreich gereist seien. Sie sollten mitsamt ihren Erben
von allen Abgaben be fre it sein und eine kaiserliche Pension erhalten. D ie Namen
dieser Abgesandten werden aufgeführt: Neben Andrea G in i de Lazzari waren es
Zaccaria Casnezzi, C ostantino P rifti, Spiridion Andrea Teodoro, Allessio P rifti
und C ostantino Casnezzi. In Punkt 14 wurde es dem Kaiser anheimgestellt, gegen
w Ebenda, f. 3.
״C a pitola/ion e a Sua Ccs.a. Maestà offe rta d a lli M acedoni Provincia della C im a rra “ = ebenda, f. 6 - 8 v .
64 P. Bartl
K aunitz67 ersichtlich ist. Ü berhaupt argwöhnte der Kaiser, daß es den him ario ti-
sehen Abgesandten hauptsächlich um Belohnung und Pensionen zu tun sei. Joseph
II. muß seine ursprünglich positive H altu ng zum H im a ra -P ro je kt innerhalb
weniger Tage vö llig re vidiert haben: D ie H im ara sei von der D onau, dem
Schauplatz eines künftigen Türkenkrieges, viel zu w eit en tfe rnt und zudem zu
wenig volkreich, um eine wirksame D iversion betreiben zu können. Gegen die
E rrich tu n g einer him ariotischen ״Freykom panie“ hatte der Kaiser nichts einzu-
wenden, wenn er sie auch fü r wenig geeignet h ie lt, um die W ehrkraft der
M onarchie zu erhöhen. Joseph II. w ar auch bereit, den H im a rio te n 3000 Gewehre
zum Geschenk zu machen, wenn diese ohne Aufsehen von Triest aus als
Handelsware verschifft würden. Ansonsten wünschte er den A u fe n th a lt der
65 Bem erkungen Josephs II. zu dem von K aunitz an ihn gerichteten Schreiben, W ien I I . Dezem ber 1785 =
ebenda, f. 3 7 -3 8 ; abgedruckt (allerdings m it zahlreichen Lese- und D ru c k fe h le rn ) bei Pepo, S. 128-13().
66 H H S tA . T ü rk e i I I I 13. f. 3 9 -4 1 v .
67 Ebenda, f. 4 0 v .—41v.
№ A n d re a G in i de Lazzari an Paolo A lm assi, H afenkom m andant von Fium e, Spalato 26. Juni 1786 = ebenda,
f. 6 4 - 6 4 v.
w Kobenzl an Joseph M ., W ien 9. August 1786 = ebenda, f. 6 7 -6 9 .
70 G em einde der Stadt C him arra an Joseph I I . . C'himara 10. M ai 1786 = ebenda, f. 55—55v., griechisches
O rig in a l ebenda, f. 5 6 -5 6 v .; deutsche Ü bersetzung abgedruckt bei Pepo. S. 131-132.
71 H H S tA , T ü rk e i I I I 13, f. 6 2 -6 2 v .
72 A n drea G in i de Lazzari an Joseph I I . , W ien 31. A ugust 1786 — ebenda, f. 84.
n D edovich zeichnete in säm tlichen Schriftstücken im m e r als ״D e dovich. H a u p tm a n n ", ohne Nennung eines
Vornam ens. M öglicherw eise entstam m te er de r gleichen O ffiz ie rs fa m ilie wie M a rtin von D edovich,
späterer F eldm arschall-Leutnant. der sich 1788 bei de r Belagerung von Bosanski N o v i einen Namen
gemacht hatte, vie lle ich t ist er auch m it ihm identisch. M a rtin v. D edovich w urde 1756 in H rtk o v c i
(S yrm ien) geboren, w o sich seit de r M itte des 18. Jahrhunderts eine albanische F lüchtlingskolonie
befand.die ihre Sprache bis in das 19. Jahrhundert bewahren konnte (vgl. B a rtl, P.: D ie K ëlm endi. Z u r
Geschichte eines nordalbanischen Bergstammes, in: Shêjzat (L e P leiadi). N u m čr P ë rku jtim u e r kushtuc
Prof. Ernest K o liq it (G edenknum m er fü r P rof. Ernest K o liq i) ( 1977), S. 135. In Frage kom m t auch Joseph
von D edovich. der 1827 in W ien ebenfalls als Feldm arschall-Leutnant starb und gleichfalls an der
Belagerung von Bosanski N o vi teilnah m , von dessen Festung er einen Prospekt zeichnete, der 1789 in Basel
p u b lizie rt w urde, vgl. Stanojevič, St. (H rs g .): N arodna e n ciklo pēd ija srpsko-hrvatsko-slovenačka (Ser-
bisch-Kroatisch-Slowenische N ational-F.nzyklopädie). 1. Zagreb о .J. S. 486. F ü r M a rtin von D edovich vgl.
die Biographie bei W urzbach. C .v .: Biographisches L e x ik o n des K aisertum s Ö sterreich. Bd 3. W ien 1858,
S. 197-198.
74 G ra f Stadion an C obenzl. W ien 14. D ezem ber 1786 = Pepo, S. 134.
Nachdem der Hauptzweck der Reise also h in fä llig geworden w ar, bemühte sich
D edovich, seiner Regierung wenigstens die gewünschten In form atio nen über die
H im ara zu verschaffen. E r tat das m it vollem E rfo lg . In seiner R ela tion76 finden
sich die ersten detaillierten und glaubwürdigen Angaben über G röße, Bevölke-
rungszahl77 und innere Verfassung der H im ara. Es w ird offen kun dig, daß diese
doch den T ürken untertan war, wenn sie auch nur in Ausnahm efällen und unter
Verw endung von W affengew alt Steuern zahlte.
Auftragsgemäß hatte D edovich auch über Kara M ahm ud Pascha von Skutari
E rkundigungen eingezogen, und zwar während des 9tägigen Zwischenaufenthal-
tes in Durazzo und in der H im ara. D e r Pascha w ird als ein M ann geschildert,
dessen M acht und Ansehen gerade bei den C hristen groß seien. Von den
türkischen Stadtbewohnern von A n tiv a ri, D ulcig no, Durazzo usw. würde er
deshalb gehaßt. Diese wünschten ihm alles Böse unter dem Zusatz: ״D er H und
w ill ein T ü rk seyn, und hälts m it denen C hristen“ ™.
Dedovich tra t seine Rückreise von K o rfu aus, wo er sicherheitshalber die meiste
Z e it geweilt hatte, am 12. M ai 1787 an. Das Fazit, das er über den fast
zweimonatigen A lb a n ie n -A u fe n th a lt in seinem B ericht zog, w ar fü r künftige
kaiserliche Kriegsplanungen und auch Truppenw erbungen nicht gerade erm uti-
gend: ״D ie R epublik Venedig und auch Rußland sind durch ihren letztens m it
denen T ürken gehabten K rieg sattsam überzeugt w orden, daß sowohl bei denen
Inw ohnern der Provinz Z im a ra , als auch der übrigen Griechischen V ölkerschaft
der wahre Kriegs Geist erloschen“ . Venedig habe deshalb sein ״Macedonisches
R egim ent“ , in dem vo r allem O ffizie re aus der H im ara Dienst tu n , reduziert —
wegen deren ״eigennützigen Handel und W andel“ , und w eil ״sie sich zu See
Diensten nicht gebrauchen lassen w o llte n “ 74.
Das H im ara-P rojekt hatte sich also bereits zerschlagen, bevor der vom Kaiser
als reale M öglichke it in Betracht gezogene T ü rke n krie g begonnen hatte. Daß man
trotzdem auch noch während des Krieges zumindest in der kaiserlichen A rm ee m it
dem Gedanken spielte, die H im ario te n als H ilfstru p p e zu gewinnen, davon zeugt
ein Schreiben, das die H auptleute Vukassovich und Pernet am 10. A p r il 1788 von
C etinje aus an Joseph II. richteten. D a rin war von der Falschheit des Paschas von
Skutari die Rede und von der M ö g lich ke it, in A lb a n ie n andere Bundesgenossen zu
gewinnen:
״A u f unser Nachforschen hatt sich ein K alugier gefunden der sich anerbotten
hatt zu denen C im erio te n, um so mehr als er von dorten gebohren ist,
abzugehen und ihre Gesinnungen einzuhollen, sollten sich diese also zum
helffen ergreiffen w olle n, anerbitten, so ist einer von uns bereit /: wenn es Euer
76 ״A lle ru n te rth a n ig ste R elation über die m ir in nachstehenden Instructions Punkten allergnädigst aufgetra*
gene Nachforschung in de r Provinz Z im a ra und de r dasigen G e g e n d ", W ien 3(). Ju li 1787 = ebenda, f.
223—240v.; abgedruckt, m it den genannten Fehlern und ohne die Beilagen bei Pepo, S. 135-144 und ders..
M ate riale per krahinat e H im arës dhe të Shkodrës në vite t 1787-1788 (M a te ria lie n über die G ebiete von
H im a ra und S ku ta ri in den Jahren 1787-1788). in : Studim e H is to rik e . 1 (1964) 4, S. 1 3 3 - 142.
77 s. A n m e rku n g 58.
w H H S tA , T ü rk e i I I I 13. f. 233.
74 Ebenda, f. 238.
68 P. Bartl
M ajestät allergnädigst billige n :/ dahin abzugehen und auch von dorten das
fäuer anzugießen“ *0
W ar das zweite A lb a n ie n -P ro je kt des Kaisers vor dem Ausbruch des T ürken-
krieges angesiedelt, so unternahm en die Russen gegen Ende des Krieges noch
einm al einen Versuch, die M ita rb e it der A lba ner zu gewinnen. Adressat der
russischen Bemühungen war diesmal A li Pascha von Janina.
A li Pascha wußte um die Verbindungen, die Rußland zur orthodoxen Bevölke-
rung der Balkanhalbinsel u n te rh ie lt, und suchte wie sein K o n ku rre n t in Skutari
auch seinerseits K ontakte zu ausländischen Regierungen, um seine Position
gegenüber der Z entralgew alt zu stärken. Bereits 1789 war es zu Gesprächen
zwischen A li Pascha und dem russischen Konsul auf K o rfu L.P . Benaki gekom-
men. Im Februar 1791 wurden diese Gespräche auf Wunsch des Paschas von
Janina w ieder aufgenommen. E r ließ Benaki und den russischen Geschäftsträger
in S izilien, General A n to n Konstantinovič Psaro, wissen, daß er bereit sei. die
Russen gegen die Pforte zu unterstützen, wenn er dafür nach Kriegsende als
unabhängiger Herrscher anerkannt würde. Inzwischen hatte sich, nach der
Einnahm e K ilias und Ismails durch die Russen (am 29. O kto b e r bzw. 11.
Dezem ber 1790) die Lage auf dem Kriegsschauplatz fü r die T ü rken derart
verschlechtert, daß A li Pascha von der Pforte die dringende A u ffo rd e ru n g erhielt,
sich m it 20 000 M ann der A rm ee des Großvezirs anzuschließen. Daran waren
natürlich weder der Pascha von Janina noch die Russen interessiert. G eneral Psaro
e n tw a rf deshalb fü r A li Pascha einen B rie f, in dem alle griechischen und
albanischen Küstengemeinden aufgefordert wurden, der (aus griechischen und
albanischen Freibeutern bestehenden) russischen M itte lm e e rflo ttille bis zum 1.
M ärz 1791 H ilfstru p p e n zu stellen, anderenfalls ihre Siedlungen zerstört werden
würden. A li Pascha leitete diesen B rie f sofort an die Pforte w eiter m it der B itte , fü r
seine Lage Verständnis aufzubringen und ihn von der Entsendung von Truppen,
die er fü r die Küstenverteidigung dringend brauchte, zu entbinden1*1. W enig später
erklärte A li Pascha erneut seine Bereitschaft, m it den Russen ein Bündnis
abzuschließen. Im Juni 1791 kam es auf der Insel Kaļamos (bei Levkas) zu
Verhandlungen zwischen G eneral V asilij Stepanovič Tom ara, dem neuen Ober-
kom m andierenden der russischen F lo ttille , und V ertretern A li Paschas, während
derer ein B ündnisprojekt entw orfen wurde, das eine A r t von russischem Protekto-
rat über die Besitzungen des Paschas von Janina vorsah. Rußland verpfichtete sich
darin, den muslimischen G lauben in diesem Gebiet zu achten, A li Pascha
finanzielle und m aterielle H ilfe zu leisten sowie ein reguläres A rm eekorps auf
eigene Kosten zur U nterstützung des Paschas zu unterhalten. A li Pascha verpflich-
tete sich, von seinem Herrschaftsgebiet aus D iversion gegen die T ürken zu
betreiben, seine ״griechischen“ (griechisch-orthodoxen) und ״türkischen“ (m usli-
mischen) U ntertanen gleich zu behandeln, ein aus ״G riechen“ und ״T ü rk e n “
bestehendes gemischtes Regim ent aufzustellen und einen seiner Söhne als Garan-
82 E benda. S. 154—156: deutsche Übersetzung der 9 Punkte des B ündnisprojektes bei B a rtl, A lb a n ie n — ein
Randgebiet (A n m . 61). S. 391-3 92.
w ArS. S. 157.
111 Cobenzl an Joseph I I . , W ien 15. Januar 1788 = H H S tA . T ü rk e i V 20, K o nd. 1, f. 3.
70 P. Bartl
71
Z a m ir Shtylla, Tirana
J s. besonders Buda. A .: Shkrim e historike. Tirane 19X6. Bd. !.. S. 149. 242, 252. 291.
mehr in den Vordergrund und wurden in der letzten Etappe der albanischen
nationalen Bewegung vorherrschend4.
Diese Erscheinung ist der Beweis fü r einen allm ählichen Anschluß der Einzel-
bewegungen, oder zumindest ihres größten Teils, an die allgemeine Nationalbe-
wegung und die Stärkung der gemeinsamen Interessen der meisten A lba ne r gegen
die osmanischen Besatzer und andere fremde Gegner. Dies wurde auch deutlich # ф
bei der E ntw icklung von Organisation und Führung der Bewegung, beim Uber-
gang von Räten und regionalen und überregionalen Bündnissen zu gesamtalbani-
sehen Leitungsorganisationen, wie der Liga von Prizren, der Liga von Peja und
dem N ationalkom itee in der letzten Phase der W iedergeburt5.
2. A n der albanischen Nationalbewegung nahmen verschiedene Klassen und
Schichten te il. Das G ew icht, die R olle und die Forderungen jeder von ihnen sind
von einer Reihe innerer und äußerer Faktoren bestim m t gewesen. Es gab fü r alle
Klassen und sozialen Schichten sowohl gemeinsame wie auch spezifische G ründe,
sich an der Bewegung zu beteiligen. D ie gemeinsamen Gründe wurden bedingt
durch die Auswirkungen des ökonomischen und gesellschaftlichen Systems, das
sich m it der D urchführung der Tanzim atreform en in Albanien in mehr oder
weniger hohem Maße herausgebildet hatte, durch die ökonomischen und p o liti-
sehen Interessen der albanischen Gesellschaft insgesamt und durch die Verzöge-
rung, in manchen Fällen sogar des Stillstandes in der E ntw icklung der neuen
kapitalistischen Verhältnisse. Dazu kam der Steuerraub durch die Hohe Pforte,
die P o litik der offenen T ü r, die den R uin der bäuerlichen und Handwerksprodu-
zenten vertiefte, die allgemeine U nzufriedenheit angesichts der Ablösung der
früheren albanischen V erw alter durch fremde türkische Angestellte, die Leug-
nung der albanischen N ationalität und das V erbot der U nterrichtung und Aus-
Übung der K u ltu r in der M uttersprache, das Anstacheln des religiösen Zwiespalts
und schließlich des U nfähigkeit des Reiches, die Gesamtheit des albanischen
Gebietes zu verteidigen, das von den expansionistischen Absichten der benach-
barten Monarchien bedroht wurde. Diese Faktoren waren zwar fü r alle gültig,
doch sie hatten nicht in allen Klassen und Schichten der albanischen Gesellschaft
die gleiche W irkung. D ie, die am meisten davon betroffen wurden, waren die
breiten Massen in Stadt und Land, die reichen Klassen dagegen weniger.
D ie Bauernschaft wurde zur wichtigsten Basis der albanischen nationalen
Bewegung und dam it zu ihrem kämpferischsten T e il. Sie hat aus den vergangenen
Jahrhunderten die reiche T ra d itio n des ständigen Widerstandes übernommen, der
sich über das ganze Land erstreckte.
D ie D urchführung der Tanzim atreform en, der wirtschaftliche D ruck und die
daraus folgende wirtschaftliche Zerstörung betraf ausnahmslos die Bauern.
Dadurch bekam der bäuerliche W iderstand einen intensiven C harakter und schuf
so die Bedingungen zu seiner überregionalen Ausdehnung auf ganz A lbanien6.
4 P olio, S.: Lidhja Shqiptare e P ri/rc n it dhe lu fta e saj per ç lirim in e bashkim in kom betar. Tirane 1978. S. 6.
5 H isto ria (s. A n m . I ) , S. 100.
ft K rye n g ritje t popullore nö vitet 30 të shekullit X I X (D oku m en te osmane). Hrsg. P. T h ë n g jilli. T iranë 1978,
S. 197/198. 220/221, 248/249. 253. 257/258.
O bw ohl die Bauernschaft als bewaffnete, größte und aktivste K ra ft die w ichtig-
ste Rolle in der Nationalbewegung spielte, konnte sie schon von ih re r N a tu r her
der kulturellen E ntw icklung und ideologischen Form ierung kein eigenes klares
und vollständiges Programm ihres Kampfes entgegenstellen.
D ie Beteiligung der H andw erker und der kleinen und m ittle re n H ändler an der
Nationalbewegung wurde von jenen allgemeinen Faktoren bedingt, die alle
Klassen und Schichten der albanischen Bevölkerung betrafen. Doch im Vergleich
zur Bauernschaft hatte ih r antiosmanischer W iderstand weder die Ausmaße noch
die Intensität der bäuerlichen Bewegung, da die Stadt u n m itte lb a r unter dem
D ruck der zivilen Verw altung der osmanischen Garnisonen stand und w eil die
w irtschaftliche Lage dieser Schichten vergleichsweise besser w ar als die der
Bauern. Trotzdem leisteten die H andw erker und H ändler der Stadt einen
bedeutenden Beitrag zur Nationalbewegung, denn sie stellten den größten T e il der
politischen Ideologen und Organisatoren, in manchen Fällen auch die m ilitā ri-
sehen Führer. Da diese Schichten w irtschaftlich nicht stark waren, gelang es ihnen
nicht, die führende K ra ft der Bewegung zu werden, und sie mußten som it die
Führung m it den Landbesitzern teilen7. Trotzdem war die R olle der bürgerlichen
Schichten schon in den antiosmanischen Bauern-Aufständen der 30er Jahre des
19. Jahrhunderts sichtbar, die einen großen Rückhalt in den Städten Berat,
Elbasan, Shkodra, Prizren, Gjakova etc. fanden. Einige dieser Städte waren sogar
Leitungszentren der Aufstände*. Das große Gewicht und die führende organisato-
rische Rolle der Stadt in der albanischen nationalen Bewegung kam v o r allem in
entscheidenden M om enten zum Ausdruck wie der Liga von Prizren (1878-1881),
der Liga von Peja (1899) und bei den antiosmanischen Aufständen der Jahre
1910—19124.
A n der Nationalbewegung nahm, auch wenn nur in beschränktem Maße und
nicht durchgehend, ebenfalls die Klasse der Landbesitzer te il, die w irtschaftlich
die stärkste und politisch die einflußreichste Schicht war. D ie A r t der D urchfüh-
rung der Tanzim atreform en in A lbanien und die daraus folgende S teuerw illkür
der fremden Verw altung, berührten in gewisser Weise auch die Landbesitzer, die
einen G roßteil von ihnen unzufrieden machte und oft sogar in offene O pposition
zur Hohen Pforte brachte10. Dieser fortschrittliche Teil der Feudalen, der den
Blick auf den Handel und die entwickelten europäischen Länder gerichtet hatte,
w ollte sich dennoch nicht völlig vom Reich trennen. Zusammen m it der handel-
treibenden Großbourgeoisie, die in A lbanien zahlenmäßig gering vertreten, aber
w irtschaftlich stark war, akzeptierten sie die Forderungen der nationalen Bewe-
gung zur Zusammenfassung der albanischen Gebiete zu einem autonom en V ila je t
sowie zur Entw icklung von Bildung und K u ltu r in albanischer Sprache.
7 Polio. S.: M b i disa tipare dallucse them elore té Lcvizjes Kom betare Shqiptare. in: S tudim c H isto rike .
(1970 )3 . S. 122.
8 Buda (s. A n m . 3 ). S. 241: K rye n g ritje t (s. A n m . 6). S. 4. 197/19«, 202.
9 Frashëri, K .: l.id h ja Shqiptare e P rizrenit. T irane 1989, Bd. I.. S. 52/53. 84; P rifti, K .: L id h ja e Pejes.
Levizja Kom betare Shqiptare me 1896-1900. T irane 1984, S. 286/287; Shkodra. Z .: Q y te ti shqiptar gjate
R ilindjes Kom betare. T irane 1984. S. 67. 72.
1(1 Polio (s. A n m . 7), S. 122: Buda (s. A n m . 3). S. 198.
D ie Landbesitzer haben sehr aktiv und in großer Zahl vor allen Dingen während
der Ostkrise der Jahre 1878—1881 (an der Liga von Prizren) und während der
letzten Krise Ende des 19. Jahrhunderts (an der Liga von Peja) an der nationalen
Bewegung teilgenom m en, als die albanischen Gebiete von der Zerstückelung
durch die benachbarten M onarchien bedroht wurden und dadurch ihre eigenen
ökonom ischen und politischen Interessen stark berührt wurden. Insgesamt wuchs
ihre Teilnahm e an der Bewegung m it der drohenden Zerschlagung des Osmani-
sehen Reiches und seiner Zurückdrängung aus den besetzten Balkanländern.
3. Die kleine und m ittle re Stadtbourgeoisie und die Bauernschaft, die die größte
geistige und physische K ra ft der nationalen Bewegung darstellte, brachten die
D enker hervor, wie z. B. Z e f Jubani, T h im i M itk o , Spiro D ine, Kostandin
K ris to fo rid h i, Pashko Vasa, F ilip Shiroka, die aus der Stadt stammten, und Naum
V e q ilh a rxh i, Jani V re to , die B rüder Frashëri, A nd on Zako Ç ajupi, die vom D o rf
kamen. Ihre Ideologie wurde richtungsweisend fü r die Nationalbewegung, da sie
die Interessen der überwiegenden M ehrheit der N ation vertrat.
D ie ersten nationalen Ideen Albaniens entstanden während der Volksaufstände
der 30er Jahre des 19. Jahrhunderts. A m A nfang wurden sie von den bürgerlichen
Schichten vertreten, die am Aufstand teilnahm en, die Bauernschaft machte sie
sich aber schnell zu eigen. O bwohl eingeschränkt und nicht klar fo rm u lie rt,
enthielten die ersten nationalen Ideen im Kern die Forderung nach A u to n o m ie ".
H inzu kamen die ku ltu re lle n Forderungen, die in den Schriften von N. V eqil-
harxhi in den 40er Jahren unterbreitet wurden.
D ie grundlegende Idee, die das ganze Gedankengebäude der Ideologen der
albanischen nationalen Bewegung durchzieht, und die auf historischer, philoso-
phischer, politischer und ku ltu re lle r Ebene behandelt w ird , ist die Idee der
N ation, der F reiheit, des Vaterlandes und des m ateriellen und geistigen Fort-
schritts des Volkes.
D ie Bemühungen der V e rtre te r der W iedergeburt, die Idee der Nation und der
nationalen In d ivid u a litä t der A lbaner zu verfestigen, waren von großer Bedeu-
tung, wenn man sich die G efahr der kulturellen und nationalen Assim ilierung vor
Augen fü h rt, die die A lba ne r bedrohte. D ie größte G efahr ging von der P o litik der
Hohen Pforte aus, die die albanische N ationalität nicht anerkannte und versuchte,
sie glaubensmäßig in drei Teile spalten zu können, und von den expansionistischen
Zielen der benachbarten M onarchien. Anders als in den übrigen Balkanländern,
wo die christliche R eligion eine verstärkende Rolle bei der nationalen Vereinigung
im K am pf gegen die osmanisch-muslimischen Besatzer spielte, war in Albanien
die M ehrheit der Bevölkerung muslimisch, hatte dam it also dieselbe Religion wie
ihre Besatzer. Folglich konnte die Anerkennung der Nation und der nationalen
In d ivid u a litä t nicht über den G lauben, sondern durch die historisch-ethnische,
sprachliche und te rrito ria le Gemeinsamkeit erreicht werden12. D ie Idee der Nation
ist m it der Idee des Vaterlandes eng verbunden. Den B e g riff des Vaterlandes — als
76 Z. Sluylta
IJ P olio S.; Puto, A .: H isto ire de l'A lb a n ie . Roanne 1974, S. 130; s.a. X h o li, Z .: M endim tarë të Rilindjes
Kom betare. T iran e 1987, S. 7.
argum entierten m it der absoluten Ü berlegenheit der N a tio n a litä t über die Reli-
gion, m it dem N ationalgefühl als das dem religiösen G efühl überlegene und
propagierten und käm pften fü r die V ereinigung der A lb a n e r, losgelöst von ihrem
religiösen G lauben.
5. D ie Programme der albanischen nationalen Bewegung enthielten die w irt-
schaftlichen, politischen und ku ltu re lle n Forderungen der daran teilnehm enden
K rä fte . V on den ersten programmatischen Ideen der 30er und 40er Jahre des 19.
Jahrhunderts bis zur E rklärung der U nabhängigkeit im Jahre 1912 ist eine
natürliche E ntw icklun g zu sehen und innerhalb dieser auch eine gewisse V erein-
h e itlich u n g d e r Programme. T ro tz Unterschiede in den Programmen werden sie in
je d e r Etappe der nationalen Bewegung von zwei großen Ideen durchzogen: von
der Idee der A u to n o m ie und der der Bewahrung der te rrito ria le n E in h e it des
Vaterlandes19. D ie zweite Forderung blieb bis zum Jahre 1912 unverändert, die
Idee der U nabhängigkeit dagegen entw ickelte sich ständig, unabhängig von den
Umständen und ihren konkreten inneren und äußeren Bedingungen. Sie wurde
hauptsächlich von drei Formen bestim m t: a) der ku ltu re lle n A u to n o m ie , b) der
provinziellen A u to n o m ie unter albanischer V erw altung und c) der staatlichen
A u to n o m ie unter der V erw altung von Parlament und albanischer Regierung. Die
wichtigste Forderung war die E rrich tu n g einer autonom en albanischen Provinz,
die unter den inneren und äußeren Bedingungen des Landes als leicht zu
realisieren angesehen wurde. In bestim m ten A ugenblicken der nationalen Be-
wegung wurden auch Forderungen nach vollständiger U nabhängigkeit laut, doch
4 ft
1 R anke, L .: Geschichten de r romanischen und eermanischen V ö lk e r von 1494 bis 1536. Leipzig. B e rlin 1824,
S. V I.
2 G rundlegend: T he orie der Geschichte. Beiträge zur H is to rik . B d. 1—5. M ünchen 1977-1988. fü r das Z ita t
s. Bd. 3: T he orie und Erzählung in der G eschichte. Hrsg. v. J. К о с ка и. T h. N ip p crd cy. 1979, S. 9. — Aus
philosophischer Sicht: M eran, J.: T he o rie n in der Geschichtswissenschaft. G öttin gen 1985 (K ritisc h e
Studien zur Geschichtswissenschaft).
3 S yw ottek. A .: Geschichtswissenschaft in de r Legitim ation skrise. E in Ü b e rb lic k über die D iskussion um
TTieorie und D id a k tik de r Geschichte in de r B undesrepublik Deutschland 1969-1973. B o n n , Bad
Godesberg 1974 (A rc h iv f. Sozialgeschichte. B e iheft 1): Schulze. W .: Deutsche Geschichtswissenschaft
nach 1945. M ünchen 1989.
80 K.-D. Grothusen
genannt4, w eil sich auch in den ihnen zuteil gewordenen Rezensionen die
H e ftig k e it des Streites verdeutlicht. O b ״knochentrockenes G ebräu“ oder ״men-
schenleere S trukturlandschaft“ 5, die A blehnung des S truktur- und Modellansatzes
w ird kla r. Wenn an dieser Stelle dennoch vom Letzteren ausgegangen werden soll,
dann deswegen, w eil er tro tz mancher berechtigter K ritik im Einzelnen im Prinzip
als der überlegene, weil methodisch klarere erscheint. Essei insofern abschließend
als ausgleichender K ritik e r von seiten der Rechts- und Politikwissenschaft Georg
B runner z itie rt: ״D ie R ealität kom m unistischer Herrschaftssysteme ist äußerst
kom plex, und ihre Bewegung ist keineswegs geradlinig... Dabei ist h ilfre ich , wenn
S tru kturm od elle der H errschaft zur V erfügung stehen, um mögliche E ntw ick-
lungsstadien kategorial einzufangen... N u r gegenüber Verlaufsm odellen, die eine
m ehr oder weniger zwangsläufige E ntw icklun g suggerieren, ist V orsicht ge-
bo te n .“ 6
Vergleichbares wie über den Streit um Strukturen und M odelle auf der einen
Seite und ״re in e r“ N a rra tio auf der anderen läßt sich über die A lte rn a tive von
Außen- und In n e n p o litik sagen. K om prom ißlos, so scheint es, stehen sich auch in
der Geschichtswissenschaft der Bundesrepublik Deutschland die beiden Lager
einander gegenüber, wenn W ehler im ״Deutschen Kaiserreich 1871 —1918“
schreibt: ״D ie labile M echanik der A u ß e n p o litik , die blutleere Bewegungsphysik
von A k tio n und R eaktion, die diplom atische Prozedur der K on fliktberein igun g
oder -Verschärfung — sie werden hier bewußt nicht ve rfo lg t“ 8, und dagegen G olo
M ann: ״Diese Ansicht erscheint m ir beinahe komisch: irrig e r als die Grundthese
vom Prim at der In n e n p o litik , die E rklä ru n g der äußeren P o litik durch die innere
Situation im allgem einen.“ 9.
A ls Stam m vater der Theorie vom Prim at der In n e n p o litik g ilt Eckart K e h r1",
während der Prim at der A u ß e n p o litik m it deutlicher K ritik auch von seiten der
Politikwissenschaft auf Ranke und dam it den Historismus zurückgeführt w ird 11.
Speziell im Fall der Politikwissenschaft erscheint diese H altung allerdings beson-
ders fragw ürdig — abgesehen davon, daß Ranke hier in dieser Generalisierung
U nrecht geschieht — , da die ״Internationalen Beziehungen“ zum Kanon von
Lehre und Forschung der internationalen Politikwissenschaft gehören.
4 W ehler, H .- U .: Deutsche Gesellschaftsgeschichte. Bd. 1. M ünchen 1987 ff: Kleßm ann, C h.: Z w ei Staaten,
eine N a tio n . Deutsche Geschichte 1955-1970. G ö ttin g e n 1988.
5 V g l. die Besprechungen durch H .-D . Sand (zu W e h le r), in: D ie W e ll. 26. 11. 1987 und von D . K o e rfe r (zu
K leß m ann), in: F A Z . 1. 8. 1989.
6 B run ner, G .: Ü b e r Sinn und U nsinn von Verfassungs- und Herrschaftsm odellen in der O steuropafor-
schung, in : Sowjetsystem und O strecht. Festschrift f. Boris Meissner zum 70. G eburtstag hrsg. v. G.
B ru n n e r u.a. B e rlin 1985, S. 43/44.
7 K rip p e n d o rf. E .: Ist A u ß e n p o litik A u ß e n p o litik ? , in: Politische V ierteljahresschrift. 4 (1963). S. 2 4 3-2 66.
8 W ehler, a .a .O . 2. A u fl. G öttin gen 1975, S. 184/85.
4 M ann, G .: Plädoyer fü r die historische E rzählung, in: T heorie und Erzählung in der Geschichte. M ünchen
1979, S. 47 (T h e o rie de r Geschichte. 3).
10 K e h r, E .: D e r P rim at de r In n e n p o litik . G esam melte Aufsätze zur preußisch-deutschen Sozialgeschichte im
19. und 20. Jahrhundert. Hrsg. u. eingel. v. H . U . W ehler. 2. АиП. F ra n k fu rt/M . u.a. 1970.
11 A u ß e r K rip p e n d o rf (A n m . 7) vgl. C zem piel, E .O .: Das Prim at der auswärtigen P o litik . Kritische
W ürdig ung einer Staatsm axim e, ebd., S. 266—287.
Wenn das Phänomen ״A u ß e n p o litik “ dam it zumindest als A rb e its b e g riff akzep-
tie rt ist, so erweist es sich bei einem Versuch in h a ltlich e r D ifferenzierung rasch,
daß eine der fruchtbarsten sich h ie rfü r anbietenden Kategorien die Trennung der
Träger außenpolitischen Geschehens in Großmächte und K le in - und M ittelstaaten
ist. A lice Teichovas neuer B uchtitel ״Kleinstaaten im Spannungsfeld der G roß-
machte. W irtschaft und P o litik in M itte l- und Südosteuropa in der Zwischen-
kriegszeit“ 14 ist hier nur ein signifikantes Beispiel. O der es sei von den V orträgen
auf dem V I. Internationalen Südosteuropa-Kongreß der Regionalkom m ission der
U N ESC O , der A IE S E E , in Sofia (30. 8 . - 5 . 9. 1989) A rn o ld Suppan m it seinen
instruktiven Ausführungen über ״Internationale P o litik und W irtschaft in Südost-
europa zwischen den beiden W eltkriegen, 1918—1939“ genannt, wo vom ״K am p f
der Großmächte um Südosteuropa“ gesprochen w ird 15. O b vom theoriebezogenen
Ansatz der zahlreichen Veröffentlichungen zum Them a Im perialism us der letzten
Jahre16 oder ereignisgeschichtlich: D er Ausgangspunkt ist deutlich und ebenso
seine selbstverständliche Anwendung auf den uns hier näher interessierenden
Zusammenhang der südosteuropäischen Geschichte seit dem Zw eiten W eltkrie g.
12 Südosteuropa-Handbuch. Hrsg. v. K .-D . G rothusen. Bd. I: Jugoslawien. Bd. II: R um änien. Bd. I I I :
G riechenland, Bd. IV : T ü rk e i. Bd. V : Ungarn, Bd. V I: B ulgarien. G ö ttin gen 1975-199(). W e ite r werden
noch die Bände V I I : A lbanien und V I I I : Z ype rn erscheinen.
15 Vgl. die K apitel Außen- und In n e n p o litik (im Falle G riechenlands: Politisches System) d e r betreffenden
Bände des Südosteuropa-Handbuchs.
14 M ünchen 1988 (S o zia l-u n d wirtschaftshistorische Studien. 18).
15 Ms. W ien, Sofia І989. speziell S. 9.
16 Schöllgen, G .: Das Z e ita lte r des Im perialism us. M ünchen 1986 (O ld e n b o u rg G ru n d riß der Geschichte. 15);
M ommsen, W . J.: Im perialism ustheorien. E in Ü b e rb lick über die neueren Im pe rialism u sinterpretationen.
3 .,e rw . A u fl. G öttingen 1987.
und geduldigen Versuchen m it dem Appeasement hatten sich die B rite n daran
e rin n e rt, daß Großm ächte wie Großm ächte handeln müssen“ 20. U n d tatsächlich
sollte die These d isku tie rt werden, ob die P o litik der G roßm ächte speziell in
Südosteuropa in den letzten zwei Jahrhunderten, d. h. seit dem von der Französi-
sehen R evolution ausgehenden Bestreben zur Schaffung kleinerer Nationalstaa-
ten, nicht viel eher auf E rh a lt des status quo gerichtet gewesen ist als auf die
Inbrandsetzung von Pulverfässern. Dies fü h rt zu dem weiteren G edanken, wie oft
denn die G roßm ächte die außenpolitische R ichtlinienkom petenz über die von
ihnen abhängigen K le in - und M ittelstaaten tatsächlich gehabt haben und wie o ft es
nicht gerade um gekehrt gewesen ist, daß außenpolitische A k tio n e n der K le in - und
M ittelstaaten ihre ״Großen B rü d e r“ auf durchaus ungewollte Wege geführt
haben. Es sei an Serbien und Rußland im Zusammenhang des Ausbruchs des
Ersten W eltkrieges erinne rt. Noch w eiter ging die in den Diskussionen während
des Symposions in der ״W interscheider M ü hle“ von Gisela R heker gestellte,
interessante Frage, wie o ft denn nicht der Weg der südosteuropäischen K le in - und
M ittelstaaten geradezu durch die Patronage zur Selbstbestimmung geführt habe?
»»
Die Frage nach dem B e g riff ״Südosteuropa“ sei einerseits nur der V ollständig-
keit halber gestellt, andererseits im Gefolge des V I. Internationalen Kongresses
31 Craig. G . A .: D ie O hnm acht de r G roßm ächte. D ie gescheiterten Versuche A m e rika s und G ro ß b rita n -
niens, den Z w e ite n W e ltk rie g 7.u verh in d e rn , in: F A Z . B ild e r und Z e ite n . 26. 8. 1989.
21 K öln 1984.
22 G rothusen, K .-D .: D ie ungarische A u ß e n p o litik zwischen Souveränität und Sozialistischem Internationa-
lismus, in: Südosteuropa. P o litik und W irtsch a ft. Festschrift fü r R u d o lf V ogel hrsg. v. W . G um pel u. R.
Schönfeld. M ünchen 1986, S. 45 - 54 (Südosteuropa-Jahrbuch. 16).
ע Lendvai, P.: D e r Rote Balkan zwischen N ationalism us und Kom m unism us. F ra n k fu rt a. M . 1969, S. 208.
Es kann an dieser Stelle nur darum gehen, Hinweise fü r die Anw endung der bis
je tzt genannten m odell- und strukturtheoretischen Überlegungen, und zwar
vorrangig unter dem G esichtspunkt von Selbstbestimmung und Patronage auf die
A u ß e n p o litik der südosteuropäischen Länder seit dem Ende des Z w eiten W elt-
krieges zu geben. Das später zu erreichende Z ie l w ird eine systematische Synthese
sein, deren Quintessenz die Form von ein oder zwei detaillierten Tableaus haben
könnte.
Auszugehen ist dabei von zwei Tatsachen: D ie erste ist, daß das Spannungsver-
hältnis von Selbstbestimmung und Patronage als ungewöhnlich ertragreicher
Frageansatz fü r die Geschichte alle r südosteuropäischen V ö lk e r seit der W iederer-
richtung ih re r eigenen Staaten im Zusammenhang der nationalstaatlichen Bewe-
gungen von 1804 (Serbien) an gelten kann27. A lle europäischen Großm ächte des
19. und beginnenden 20. Jahrhunderts sind hieran beteiligt gewesen. U nd zweitens
bedeutet das Ende des Zweiten W eltkrieges unter eben diesem A spekt eine
erneute, tiefe Zäsur: D ie nie zuvor so massive deutsche Patronage über ganz
Südosteuropa endet unw iderruflich und macht einer v ö llig neuen K onstellation
Platz.
Diese neue Konstellation erweist sich nun von 1944/45 an bis heute als einm alig
facettenreich in der gesamten Zeitgeschichte. Es gibt keinen anderen Raum der
W elt, wo alle 5 M öglichkeiten außenpolitischer Wege so un m itte lba r nebeneinan-
der vertreten gewesen wären:
1.) Zugehörigkeit zum Sowjetblock m it der Patronage-Vorm acht Sowjetunion
2.) Zugehörigkeit zum W estblock m it zunächst England als Patronagevormacht
und von der T ru m a n -D o ktrin (12. 3. 1947) an28 m it den U S A
3.) Zugehörigkeit zur Bewegung des D ritte n Weges der B lo ckfre ih e it
4.) Bemühungen um regionale Zusammenschlüsse
5.) A u ß e n p o litik der totalen splendid isolation
Die Wege 3 - 5 können dabei als das Bemühen um den V orrang der Selbstbe-
Stimmung gelten, während die Wege 1 und 2 deutlich von der Patronage durch
Großmächte ausgehen. D ie typische V ariationsbreite südosteuropäischer
Geschichte zeigt sich aber auch hier schon: Ländern, in denen die Rote A rm ee die
Nachfolge deutscher Truppen antrat — U ngarn, R um änien, Bulgarien — ,standen
solche gegenüber, die den Beginn der Nachkriegsgeschichte ganz oder doch fast
ganz ohne diese erreichten (Jugoslawien, A lb a n ie n , G riechenland). U nd schließ-
lieh ist die neutrale T ü rke i und die britische K ro n ko lo n ie Z ypern zu nennen.
Die größte Bedeutung kom m t unter unserem Frageansatz von Selbstbestim-
murig und Patronage als Ausgangspunkt sicherlich dem bereits genannten
״Prozentabkommen“ zwischen C hurchill und Stalin vom 9. 10. 1944 zu, das im
Sinne klassischer G roßm achtpolitik exemplarische Bedeutung beanspruchen darf.
Churchill selbst beschreibt seinen Abschluß unter der Ü berschrift ״A Half-Sheet
o f Paper“ , auf dem er notiert hatte24:
.Roum ania
R u s s ia ............................................................................ 90%
The o th e rs ....................................................................... 10%
Greece
G reat B r it a in ................................................................. 90%
(in accord w ith the U .S .A .)
R u s s ia ............................................................................ 10%
Yugoslavia............................................................................ 50—50%
27 Die besten Zusammenfassungen finden sich bei: Stavrianos. L.S .: The Balkans sincc 1453. New Y o rk 1959:
V o lff, R. L .: The Balkans in our tim e. Rev. ed. C am bridge. Mass. 1974; Jclavich, B.: History■ o f the
iaikans. V o l. 1.2. Cambridge u.a. 1984; Seton-W atson. H .: The East European R evolution. B oulder,
London 1985; Hösch, E .; Geschichte der Balkanlander. V on der Frühzeit bis zur G egenwart. München
988.
21 D erText ist leicht zugänglich in: E u ropa-A rchiv. 2. Jg.: Juli 1947 - Dezem ber 1947. First repr. 1965. S. 819/
86 K.-D. Grothusen
H u n g a r y ................................................................................ 50—50%
Bulgaria
R u s s ia ............................................................................. 75%
The o th e rs ....................................................................... 25 % “
D ie ereignisgeschichtliche weitere E ntw icklun g, die, wie W ilfrie d Loth es
genannt hat, zur ״T eilung der W e lt“ *' gerade auch in Südosteuropa fü hrte , spielt
hier keine R olle. W ich tig ist nur die W eitergabe der Stafette als westliche
Patronage-Macht 1947 von England an die U S A , als Trum an in seiner Kongreß-
botschaft vom 12.3.1947 u. a. fo rm u lie rte : ״W enn w ir in unserer Führung zögern,
können w ir den Frieden der W elt gefährden . . . D ie schnelle E ntw icklung der
Ereignisse hat uns große V erantw ortung auferlegt. Ich bin gewiß, daß sich der
Kongreß dieser V erantw ortung nicht entziehen w ird .“ 31 U nd was die östliche
Patronage-Macht der Sowjetunion b e trifft, so sind die Niederschlagung des
ungarischen Volksaufstandes (23. 10.—4. 11. 1956) und 1968 die ״Brežnev-Dok-
tr in “ m arkante E ckp fe ile r lange nach dem A u fb a u des Sowjetblocks durch Stalin32.
V on dieser Basis aus könnte sich die M öglichke it zu einer Fülle von E inzelinter-
pretationen ergeben, die erweisen würden, daß nur aus der K om bination von
m odelltheoretischen Ansätzen und Ereignisgeschichte das B ild lebendiger W irk-
lichke it zu gewinnen ist.
Es seien aus dem Bereich des Sowjetblocks lange vor der neuen Situation seit
1985 durch Gorbačev genannt:
— Jugoslawiens Sonderweg seit 1948, der den ״Z e rfa ll des W eltkom m unism us“
unter sowjetischer Patronage eingeleitet hat33
— Rumäniens außenpolitischer Sonderweg seit dem M a ch ta n tritt Ceau§escus
1965*
— und vor allem natürlich als imponierendstes Beispiel A lb a n ie n , auf das im
A bschnitt V I gesondert einzugehen sein w ird.
A b e r auch im W estblock lassen sich vergleichbare Vorgänge finden, wenn
zunächst einm al ein Vergleich des Patronage-Systems von England bzw. der U S A
als Führungsmächte m it demjenigen der Sowjetunion vorgenommen worden ist.
G riechenland wie die T ü rke i bieten höchst instruktive Beispiele fü r das Span-
nungsverhältnis zwischen Selbstbestimmung und Patronage im westlichen Bünd-
nissystem, wobei in beiden Fällen Zypern den ersten Platz e in n im m t35.
N u r hingewiesen werden kann schließlich an dieser Stelle auf die sehr unter-
schiedlichen Bemühungen der südosteuropäischen Länder, ihre außenpolitische
Selbstbestimmung in die eigenen Hände zu nehmen: A n erster Stelle ist die
G ründung der blockfreien Bewegung durch T ito zusammen m it N ehru und Nasser
1954/55 zu nennen, die ohne Z w eifel zu den genialen Ideen der Nachkriegsge-
-V1 Eine zuverlässige D arstellung fü r die Z e it A n fa n g der 70er Jahre aus jugoslawischer Sicht g ib t: M ates. L .:
N onalignm ent. T h e o ry and current policy. Belgrade 1972. — N euerdings ist ebenfalls fü r die jugoslawische
Sicht zu nennen: P etkovič, R.: N o n -A lig n e d Yugoslavia and the C o ntem p orary W o rld . The Foreign Policy
o f Yugoslavia 1945-1985. Zagreb 1986.
37 D ie wichtigsten Partien des Programms sind le icht zugänglich in : D ie feindlichen B rüd er. Jugoslawiens
neuer K o n flik t m it dem O stblock 1958. E in D okum entenband red. u. eingel. v. C . G asteyger. Bern 1960.
S. 2 8 4 -3 0 4 .
-** G rothusen. K .* D .: D e r B alkanpakt als Instrum ent der Friedenssicherung fü r Südosteuropa nach dem
Zw eiten W e ltk rie g , in: Friedenssicherung in Südosteuropa. Föderationsprojekte und A llia n ze n seit dem
Beginn der nationalen E igenstaatlichkeit. Hrsg. v. M . B em ath u. K . N ehring. M ünchen 1985. S. 179-19(»
(Südosteuropa-Studien. 34).
w Schlegel. D .: Rücken die Balkan-Staaten enger zusammen?, in: A u ß e n p o litik . 39 (1988), S. 4 0 0 -4 1 5 .
40 G rothusen, K .* D .: A u ß e n p o litik , in: Südosteuropa-H andbuch. Bd. V I: B ulgarien. 1990, S. 137-139.
liegt und weder durch Bodenschätze noch durch seine geostrategische Lage
besticht "־, kann allenfalls den ״trotzigen N ationalism us“ seiner Bewohner42 als
C harakteristikum ins Feld führen, obw ohl auch dieser in Südosteuropa so
ungewöhnlich nicht ist. U nd das andere sofort auffällige und nun ohne Z w e ifel in
Südosteuropa einm alige M e rkm a l des albanischen V olkes, daß nämlich nur 56,5%
der A lb a n e r innerhalb der Landesgrenzen wohnen, dagegen allein 36,4% im
benachbarten Jugoslawien43, beweist eher ein Scheitern jener allen südosteuropäi-
sehen Staaten gemeinsamen Idee der Sammlung einer möglichst großen Z a h l von
Volksangehörigen im eigenen Nationalstaat. Daß sich an diesem Zustand in
absehbarer Z e it etwas ändern w ird , ist nach w iederholten, ausdrücklichen V er-
zichtserklärungen gegenüber Jugoslawien auf Grenzänderungen kaum wahr-
scheinlich.
V on der Grenzfrage abgesehen ist es nun aber speziell die hier zu behandelnde
P roblem atik von Selbstbestimmung und Patronage, durch die sich A lb a n ie n vor
allen anderen Ländern Südosteuropas in einer nur als atemberaubend zu bezeich-
nenden Weise auszeichnet: Von der Staatsgründung 1912/13 an w ird A lbanien
schon bis zum Z w eiten W e ltkrie g von einer ununterbrochenen Reihe von Patro-
nen begleitet, wobei sich eindrucksvoll erw eist, daß es schlicht falsch ist, die P o litik
der Großm ächte gegenüber den K le in - und M ittelstaaten als im P rinzip negativ
% Щ
einzustufen, denn ohne die In te rve n tio n Ö sterreich-Ungarns und Italiens zugun-
sten der A lb a n e r wäre es gegen den W iderstand Serbiens, Englands und Frank-
reichs auf keinen Fall zur Staatsgründung auch nur Kleinalbaniens 1912/13
gekommen. Daß diese In terve ntio n p rim ä r durchaus in eigenen Interessen der
beiden Staaten begründet w ar, ist nur selbstverständlich und ändert nichts am
Ergebnis. 1919/1920 sind es die U S A gewesen, die sich te rrito ria le n Forderungen
Jugoslawiens m it E rfo lg entgegenstellten, wobei es in diesem Fall schon schwerer
sein d ü rfte , das prim äre Großmachteigeninteresse nachzuweisen. U nd auch die
M achtergreifung Zogus 1924/25 m it H ilfe Jugoslawiens könnte hier zur Diskussion
gestellt werden44. U nbestreitbar negativ ist dafür die folgende Patronage durch
Ita lie n , die im A p ril 1939 zum V erlust der albanischen E igenstaatlichkeit führte.
Im m erhin muß aber auch in diesem Fall erwähnt werden, daß nur auf diesem
Wege nach dem A n g riff Italiens au f G riechenland 1940 und noch einm al 1943 nach
dem Patronagewechsel von Ita lie n zu Deutschland der Traum eines G roßalbanien
auf Kosten Griechenlands und Jugoslawiens hat v e rw irk lic h t werden können45.
W enn der Wechsel der Patrone so schon fü r die Z e it bis zum Z w eiten W eltkrie g
erstaunlich ist, so w ird er vom Z w e iten W e ltkrie g an zum einm aligen Phänomen:
— 1941 bis 1948 Jugoslawien
41 Was die geustratcgische Lage b e trifft, so reichen weder die M ög lich ke it der Sperrung des nu r 67 km breiten
G olfes von O tra n to im K riegsfall noch die Position »im R ücken‘* Jugoslawiens und G riechenlands fü r eine
tatsächlich ungewöhnliche Bedeutung aus.
42 Lendvai (A n m . 23), S. 223.
45 Es folgen Ita lie n m it 1,8% , die U S A m it 1,3% , G riechenland m it 0,7% und A rg e n tin ie n m it 0,6% .
A u fg ru n d verschiedener Angaben vom Verfasser zusammengestellt.
44 Eine solide D arstellung gibt: S chm idt-N eke, M .: E ntstehung und Ausbau der K ö n ig s d ik ta tu r in A lban ien
(1 9 1 2 -1 9 3 9 ). R egierungsbildungen. Herrschaftsweise und M achteliten in einem jungen Balkanstaat.
M ünchen 1987 (Südosteuropaische A rb e ite n . 84).
45 V g l. die in s tru k tiv e K a rte bei Ruches. P. J.: A lb a n ia 's Captives. Chicago 1965, vo r S. I.
46 Zuverlässig ist Tonnes, В .: S onderfall A lb a n ie n . E nver Hoxhas ״eigener Weg** und die historischen
Ursprünge seiner Ideologie. M ünchen 1980 (U ntersuchungen zur G egenwartskunde Südosteuropas. 16).
47 B ib era j. E .: A lb a n ia and C hina. A Study o f an U nequal A llia n ce . B o u ld e r. Lo ndon 1986. — ln de r
B ibliographie S. 177 leicht zugänglich eine Zusam m enstellung de r w ichtigsten der vielen W erke E nver
Hoxhas.
48 Seton-W atson (A n m . 27), S. 229.
90 K.-D. Grothusen
rig ke it zur Bewegung der B lockfreien b ild e t A lbaniens splendid isolation deutlich
eine grundsätzlich vierte M ö g lich ke it außenpolitischer O p tio n . Jugoslawien und
Z ypern au f der einen Seite, A lbanien au f der anderen können so als zwei M odelle
patronagefreier, selbstbestim m ter A u ß e n p o litik in Südosteuropa gelten.
Es kann im übrigen an dieser Stelle nur noch au f einige weitere Gesichtspunkte
hingewiesen werden.
D e r erste b e trifft ein Phänomen, daß als ״A lb a n ie n als ,forgotten c o u n try '“
bezeichnet werden kann. Dies beginnt m it dem in der Forschung im m er wieder
zitierten — obw ohl höchstwahrscheinlich so nie geäußerten! — B ism arck-Z ita t,
der es während des B e rlin e r Kongresses abgelehnt haben soll, eine albanische
N ation zu kennen44. U nbestreitbar ist dafür, daß C hurchill wie Stalin beide
anläßlich ihres ״Prozentabkom m ens“ vom 9. 10. 1944, das sich ausdrücklich auf
die Balkanstaaten bezog, A lb a n ie n ״vergessen“ haben50. A ls nächstes ergeben die
P ro to ko lle , daß au f den Konferenzen von Teheran und Jalta über alle südosteuro-
päischen Länder und ih r weiteres Schicksal d isku tie rt worden ist — m it der einen
Ausnahme A lbaniens51. Noch erstaunlicher ist, daß die K P A als einzige Partei des
sich bildenden Sowjetblocks nicht zur G ründung des K o m in fo rm im Herbst 1947
eingeladen worden ist und auch nachträglich nicht aufgenommen wurde. A uch der
von A lb a n ie n höchst erwünschte Kom inform ausschluß Jugoslawiens durch die
Bukarester E rklä ru n g vom 28. 6. 194852 fand so ohne A lb a n ie n statt. U nd
schließlich ist auch die G ründung des R G W ( 5 . - 8 . I. 1949) ohne A lbanien
e rfo lg t53. A lbanien hat daraufhin von sich aus am 1. 2. 1949 um A ufnahm e gebeten,
eine B itte , der am 23. 2. 1949 entsprochen wurde.
E in zw eiter G esichtspunkt b e trifft das V erhältnis zu Jugoslawien, wo das
G ew icht der Patronage speziell schon im Z w eiten W e ltkrie g , aber auch in der
Folgezeit bis 1948 noch w eiterer Forschung zu bedürfen scheint. Daß albanische
A u ß e n p o litik wie diejenige aller anderen südosteuropäischen Staaten vorrangig
R eg ion alpo litik ist, was die eigenen Interessen b e trifft, und daß Jugoslawien dabei
an erster Stelle steht, ist zwar klar. Fraglich erscheint aber z. B. noch, wie weit
Stalins Desinteresse und seine B ereitschaft. A lb a n ie n Jugoslawien als ״Subsatel-
lit “ 54 zu überlassen, tatsächlich gegangen ist und ob Jugoslawiens E in flu ß im
Z w eiten W e ltkrie g u. a. soweit gereicht hat, daß man die G ründung der K P A
schlicht als W erk der KPJ bezeichnen kann55.
4v F ür die im m er w ie de rh olte Z ita tio n in der Forschung vgl. z. B. W o lff (A n m . 27). S. 91. — Gegen die
E ch th eit des Z ita ts b rie flic h e Stellungnahm e L. G alls an m ich vom 13. 9. 1989.
S.o.S. 85/86 die Länderauflistung des A bkom m ens.
51 Foreign R elations o f the U n ite d States. D ip lo m a tie Papers. T he Conferences o f C a iro and Teheran 1943.
W ashington 1961: The Conference at M alta and Y a lta 1945. W ashington 1955.
52 D ie feindlichen B rü d e r (A n m . 37). S. 1—9.
53 Das O stpakt-System . D okum entensam m lung. Hrsg. v. B. Meissner. F ra n k fu rt a. M .. B e rlin 1955, S. 108/
109.
54 Lendvai (A n m . 23). S. 208.
55 R euter. J.: D ie A lb a n e r in Jugoslawien. M ünchen 1982. S. 35 (U ntersuchungen zur G egenwartskunde
Südosteuropas. 20).
U nd schließlich w ird es sicherlich eine lohnende A ufgabe sein, sich bei einem
erst noch zu erarbeitenden ״K om pendium ro te r B a lk a n rh e to rik “ 56 speziell m it
A lba n ie n zu befassen. K ein anderes B alkanland hat die Kunst einer solchen
R h e to rik in der Nachkriegszeit soweit entw ickelt wie A lb a n ie n , w o fü r die
zahlreichen W erke E nver Hoxhas eine unvergleichliche Q uelle bilden: ob er
Bulgarien als ״eine wahre K o lo n ie der sowjetischen Sozialim perialisten“ bezeich-
nete und das bulgarische V o lk als ״K a n o n e n fu tte r“ fü r die Sow jetunion oder von
Brežnev und seinen G efolgsleuten schrieb: ״Sie schalteten Chruschtschow aus, um
den Chruschtschowismus v o r der D iskre d itie ru n g durch die endlosen N arreteien
des M eisters selbst zu bewahren . . . Dabei erwiesen sich Breschnew und Konsor-
ten als ״würdige Schüler“ ihres anrüchigen Lehrers“ 57.
56 O schlies. W .: B ulgarien — nahe de r S ow jetunion, fern dem W esten?, in: D e r S ow jetblock zwischen
V o rm a c h tk o n tro lle und A u to n o m ie (A n m . 21), S. 252.
57 Z è ri i P o p u llit. 5. 10. 1974; H o xha. E .: D ie C'hruschtschowianer. E rinnerungen. T iran a 1980, S. 9.
-* י B ib e ra j (A n m . 47), S. 13.
des europäischen K ontinents unaufhaltsame Schritte auf dem Weg zu E ntw icklung
und F o rtsch ritt machten, die A lb a n e r zum K a m p f ums Ü berleben gezwungen
waren. D aher bedeuteten fü r unser V o lk Freiheit und U nabhängigkeit nicht bloß
einen innigen W unsch, ein anzustrebendes Z ie l, sondern diese W erte stellten
vielm ehr jene Achse dar, um die sich im Laufe der Jahrhunderte sein ganzes Leben
gedreht hat; sie waren die G rundlage, au f der sich sein politisches D enken, seine
soziale Psyche und seine nationale K u ltu r aufbauten. ״N ich t ich habe euch die
Freiheit gebracht! Ich habe sie hie r, unter euch, gefunden!” Diese W orte richtete
unser N ationalheld G jergj K astrioti-Skanderbeg an die B evölkerung Krujas und
ganz A lbaniens, und nannte dam it gleichsam die Synthese des Sieges über die
Osmanen im 15. Jahrhundert1.
Freilich haben die A lb a n e r, wie andere V ö lk e r auch, den B e g riff der Unabhän-
gigkeit nicht zu jeder Z e it in gleicher Weise aufgefaßt. Das Verständnis von
Unabhängigkeit war sowohl in der Vergangenheit als auch in m oderner Z e it durch
die historischen Umstände bedingt, unter denen der K a m p f um die Unabhängig-
keit selbst geführt wurde. So haben unsere bekannten Patrioten der N ationalen
W iedergeburt unter den Bedingungen der großen und zahlreichen G efahren,
denen A lbanien durch die einverleibenden Bestrebungen der benachbarten
Chauvinisten ausgesetzt war, die A u to n o m ie innerhalb des Osmanischen Reichs
als einen unerläßlichen Schritt au f dem Weg zur U nabhängigkeit betrachtet und
darin die einzige M öglichke it gesehen, A lbanien unter jenen schwierigen V e rh ä lt-
nissen vo r der Zerstückelung und E inverleibung zu retten.
Später führte das Erstarken der nationalen Bewegung dazu, daß die Bedingun-
gen und folglich auch der Gedanke fü r eine vollkom m ene U nabhängigkeit
Albaniens re if wurden und schließlich zur G ründung und P roklam ierung eines
unabhängigen albanischen Staates führten.
Die U nabhängigkeit A lbaniens wurde jedoch unter äußerst kom plizierten
externen und internen Bedingungen e rk lä rt, die der B alkankrieg geschaffen hatte:
Die A rm een der benachbarten M onarchien hatten bei der V erfolgung der
osmanischen Truppen einen beachtlichen T e il der albanischen Gebiete besetzt,
die sie, an Hand schon lange ausgearbeiteter Pläne, zu annektieren versuchten.
Die Lage verw ickelte sich noch m ehr durch die Intervention der G roßm ächte und
deren Schachereien, was zur Folge hatte, daß die H ä lfte des T e rrito riu m s und der
Bevölkerung Albaniens außerhalb des soeben gegründeten albanischen Staates
blieb.
So w ar die 1912 in der Stadt V lo ra verkündete U nabhängigkeit A lbaniens, trotz
ihrer historischen Bedeutung, weder umfassend noch längerfristig gewährleistet.
D er albanische Staat entstand in einer Region, in der die im perialistischen und
chauvinistischen Expansionsneigungen auf der Tagesordnung standen. Das kleine
A lbanien blieb in den darauffolgenden Jahren w eiterhin ein Gegenstand dieser
Neigungen - zuerst durch die frem den Eroberungen während des 1. W eltkriegs,
dann durch die Verw andlung A lbaniens in eine T e ilk o lo n ie Italiens und schließlich
durch die faschistische und nazistische Besetzung des Landes. D aher blieb der
94 Xh. Gjeçovi
K a m p f zur Sicherung und V erteidigung der U nabhängigkeit nach wie vor eine
brennende Frage, eine Konstante unserer Geschichte.
Eine neue Epoche bei der Behandlung und Lösung der Unabhängigkeitsfrage
eröffneten der Antifaschistische N ationale B efreiungskam pf und die V olksrevolu-
tio n , die in A lbanien von der Kom m unistischen Partei - der heutigen ״Partei der
A rb e it A lbaniens“ - geführt wurde.
D urch den L a u f der Erfahrungen unserer nationalen Geschichte hatte die
Führung unseres N ationalen Befreiungskam pfes den w eitblickenden Schluß gezo-
gen, daß zur G ewährleistung der w irkliche n B efreiung und U nabhängigkeit des
Landes nicht nur der bewaffnete K a m p f - an dem es auch in der Vergangenheit
nicht gemangelt hatte - , sondern auch die E rrich tu n g einer neuen M acht, der
V olksm acht, nötig war.
D ie albanische N ationale Befreiungsbewegung konnte ihre Z ie le auf diesem
G ebiet erreichen, w eil sie es unter anderem verstand, gänzlich neue Prinzipien
betreffs der politischen und w irtschaftlichen U nabhängigkeit des Landes, der
nationalen Souveränität des V olkes, der Beziehungen zum Ausland etc. auszuar-
beiten und in die T at umzusetzen. Da sie eine neue K onzeption über diese Fragen
besaßen, ließen es die N ationale Befreiungsbewegung und der aus ihren Reihen
hervorgegangene neue albanische Staat nicht zu, daß die m it dem Leben und der
Z u k u n ft Albaniens zusammenhängenden Fragen von anderen beschlossen wur-
den, sondern sie lösten sie selbst, entsprechend den souveränen Interessen des
V olkes. D er vom 1. Antifaschistischen Kongreß im M ai des Jahres 1944 gefaßte
Beschluß, die zwischen dem alten Staat und fremden Staaten abgeschlossenen
ungleichen A b ko m m e n , die auch im Gegensatz zu den souveränen Interessen und
Rechten des albanischen V olkes standen, nicht anzuerkennen, m arkierte eine
wichtige historische Wende in den internationalen Beziehungen Albaniens.
Dieser Beschluß sollte zeigen, daß die Z e ite n , als man über die Geschicke
A lbaniens im Ausland entschied, nun ein fü r alle M ale vorbei seien und daß die
A u ß e n p o litik A lbaniens eine P o litik im Dienste der souveränen Interessen des
Landes und der V erteidigung seiner vollständigen politischen und wirtschaftlichen
U nabhängigkeit sein würde.
M it der B efreiung des Landes, der E rrich tu n g der Volksm acht und dem
sozialistischen A u fb a u sicherte sich die U nabhängigkeit A lbaniens eine noch nie
dagewesene feste Stütze und erhielt einen neuen C harakter m it neuen Dimensio-
nen. Sie ist nun eine vollkom m ene langfristig gewährleistete und stabile Unabhän-
gig keit, fähig, jede Situation erfolgreich zu bew ältigen, da der neue albanische
Staat, indem er die P o litik der V erteidigung der souveränen Rechte des Landes
konsequent befolgt, sich stets und unter allen Umständen der breiten, entschlösse-
nen und vorbehaltlosen U nterstützung des albanischen Volkes gewiß sein kann.
Zugleich hat sich diese P o litik ebenfalls großer Sympathie bei den anderen
V ö lke rn und Ländern e rfre u t, da die unabhängige E n tw icklu n g Albaniens auch
ein F a k to r der S tabilität und Sicherheit in der Region und darüber hinaus ist.
D ie Geschichte A lbaniens ist die einer unabhängigen w irtschaftlichen, gesell-
schaftlichen und ku ltu re lle n E ntw icklun g des Landes. In diesem Zusammenhang
wurden der B e g riff der U nabhängigkeit selbst, wie auch die M öglichkeiten zu
dessen vollständiger V e rw irk lic h u n g en tw ickelt. A u fg ru n d dieses B egriffs kann
Klaus-Detlev Grothusen - 9783954796885
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00063480
96 Xh. Gjeçovi
eigenen Ressourcen ist und w eil es souverän ist und selbst darüber entscheidet, wie
und in welchem Maße es diese V orko m m e n nutzt.
Neben der Festigung und K onsolidierung der politischen und wirtschaftlichen
U nabhängigkeit des Landes haben sich unaufhörlich auch die internationalen
Beziehungen und der internationale Austausch verstärkt und erw eitert. Unser
Land unterhält derzeit diplom atische, w irtschaftliche, k u ltu re lle und Wissenschaft-
lich-technische Beziehungen zu einer großen A nzahl von Ländern und ist darum
bem üht, diese Beziehungen permanent zu erw eitern, auf der Grundlage des
bekannten Prinzips der Respektierung der nationalen Souveränität und des
gesellschaftlichen Systems, der N ichteinm ischung in die inneren Angelegenhei-
ten, der allgemeinen G leichheit und des gegenseitigen V o rte ils. Unserer Ansicht
nach b ild e t die Existenz verschiedener gesellschaftlicher Systeme keinerlei G rund,
die Beziehungen und den Austausch auf G ebieten von gegenseitigem Interesse zu
behindern oder sogar auszuschließen; die Gesellschaftsordnung hat eine innere
Angelegenheit eines jeden Landes und V olkes zu sein. D ie Beziehungen zu
anderen Ländern betrachten w ir aus dialektischem B lic k w in k e l, und in diesem
Rahmen bringt unsere W irtschaft und K u ltu r alles ein, was dem gesellschaftlichen
F o rtsch ritt sowie der Annäherung und der Freundschaft zu anderen V ölkern
dienlich ist.
A us diesem B lic kw in k e l betrachten w ir auch die V o rte ile und M öglichkeiten des
Ausbaus der Beziehungen zur B undesrepublik Deutschland, die in den letzten
Jahren durch den guten W ille n beider Seiten einen beachtlichen F ortschritt erzielt
haben und die M öglichkeiten aufzeigen, auf diesem Weg w eiter zu gehen.
Des öfteren findet man in der ausländischen Presse aufgrund mangelnder
Kenntnisse unserer R ealität Ausführungen und M einungen, die unsere P o litik der
eigenständigen E ntw icklung und des ״Sich-Stützen-auf-die-eigenen-Kräfte“ als
eine O rie n tie ru n g auslegen, die zur ״Iso la tio n “ oder zur ״A u ta rk ie “ , zum
technologischen Rückstand, zur ״Trennung von der übrigen W e lt“ etc. führe -
Anschuldigungen, die nicht nur in H ü lle und F ü lle, sondern auch ganz zu Unrecht
an A lb a n ie n adressiert werden. Es versteht sich von selbst, daß es unmöglich ist,
alles, was fü r die W irtschaft und den Verbrauch eines V olkes in Gegenwart und
Z u k u n ft benötigt w ird , allein durch die inneren K rä fte und die P roduktion im
Lande zu sichern. W eder war es, noch ist dies die P o litik unseres Staates. So etwas
setzt das P rinzip des ״Sich-Stützen-auf-die-eigenen-Kräfte“ nicht voraus. Trotz-
dem ist fü r A lbanien die Tatsache von immenser Bedeutung, daß das Problem der
Bedarfsdeckung bei W irtschaft und B evölkerung im Bereich der lebenswichtig-
sten Erzeugnisse, wie B ro t und Lebensm ittel und Brennstoffe und Elektroenergie,
bislang gelöst worden ist. Was eine Reihe von anderen Produkten wie Gußeisen,
verschiedene Stahlsorten und Ersatzteile etc. b e trifft, so befindet sich dieses
Problem bereits au f dem Wege der Lösung. Im Gesamtvergleich werden derzeit
nur etwa 15% der R ohstoffe, der Maschinen und der Ausrüstungen aus dem
Ausland bezogen3.
W ie seine gesamte w irtschaftliche, gesellschaftliche und ku ltu re lle Entw icklung
stützt sich A lbanien auch im Bereich der Landesverteidigung nicht auf M ilitä r
102 J. Reuter
rien zur Ü berw indung des Problems in der Z u k u n ft, vorausgesetzt, daß ein
״günstiges K lim a und die adäquaten Voraussetzungen“ vorlägen.
E in günstiges K lim a sollte sich jedoch wegen der kritischen Zuspitzung der
Verhältnisse in Kosovo nicht ergeben. D er vie lzitie rte ״neue Geist der B alkanko-
operation“ war ernstlich bedroht. D ie sich abzeichnende Beseitigung der A u to n o -
mie Kosovos und die R eintegration der Provinz in die R epublik Serbien rie f
bereits im Februar 1989 eine scharfe albanische R eaktion hervor. Foto Ç am i,
damals Ramiz A lias rechte H and, kritisierte Jugoslawiens ״falsche P o litik “
gegenüber den ethnischen A lbanern. E r sagte, diese P o litik könne negative
Folgen fü r die Beziehungen beider Länder haben und sie nicht nur einschränken,
sondern auch gefährden. Belgrads P o litik übe einen schädlichen E in flu ß auf die
B alkan-K ooperation aus12.
In ganz A lbanien lie f eine Protestkampagne zur U nterstützung der streikenden
Bergleute in Trepča. D ie albanischen Schriftsteller- und Künstlerverbände prote-
stierten gegen die antialbanische P o litik im Nachbarland. Ü berall fanden Solida-
ritätsmeetings statt. D ie jugoslawische R eaktion erfolgte prom pt. Lazar M ojsov,
zu dieser Z e it Staatspräsident, erhob wilde A nklagen gegen das Nachbarland und
g riff dabei auf Stereotypen und F eindbilder längst vergangener Zeiten zurück. E r
rechnete m it A lbaniens A u ß e n p o litik der gesamten Nachkriegszeit in gewohnter
13 T A N J U G , 1. 3. 1989.
14 R e uter, J.: D ie jüngste E n tw icklu n g in K osovo, in : Südosteuropa. 38 (1989) 6. S. 333-343; D u d a . H .: Z u r
P o litik Tiranas nach E nver H o xha, in: O steuropa 39 (1989) 10, S. 913-921.
15 Z ë ri i P o p u llit, 29. 3. 1989.
106
Jeder, der sich fü r die w irtschaftliche E ntw icklun g A lbaniens in den letzten 45
Jahren interessiert, die zugleich die Periode des sozialistischen A ufbaus darstellt,
kann ohne weiteres die Tatsache feststellen, daß die wichtigste historische
Tendenz in dieser Zeitspanne die Steigerung der P roduktion m it einem hohen und
anhaltenden Tem po gewesen ist, sowie die grundsätzliche Veränderung der
sozialökonomischen S tru k tu r des Landes.
Im Jahr 1987 w ar das nom inale B ru tto so zia lp ro d u kt 14mal höher als das des
Jahres 1950; die landw irtschaftliche P roduktion wurde in der gleichen Zeitspanne
m ehr als 4mal gesteigert und die industrielle 20mal. Nach diesen K ennziffern ist
das durchschnittliche Tem po der W irtschaftsentw icklung innerhalb der 35 Jahre
(1951-1985) 2-3m al höher als das Tem po der Bevölkerungszunahm e. In den
Jahren 1945-1985 haben sich das gesamte N a tio n a lp ro d u kt und die N ationalein-
kommen alle 12-13 Jahre verdoppelt, während sich die Landesbevölkerung erst in
30 Jahren (1946-1975) verdoppelt und die Z w e i-M illio n e n -G re n ze erreicht hat1.
Innerhalb einer verhältnism äßig kurzen Z e it, bis Ende der 60er Jahre, wurde die
S tru ktu r der albanischen W irtschaft von G rund auf um gewandelt. D ie alte,
einseitige A g ra rs tru k tu r des Landes wurde durch eine vielseitige W irtschaftsstruk-
tu r ersetzt, der eine kom plexe Industrie und Landw irtschaft, moderne Transport-
arten und die betreffenden Dienstleistungen zugrunde liegen. Ende der 60er Jahre
wurde A lbanien zu einem industrialisierten A gra rlan d um gewandelt, während es
heute dabei ist, sich zu einem Industrieland m it Landw irtschaft um zuwandeln.
״Um dieses Z ie l erreichen zu können, haben die Partei und das V o lk fü r mehrere
Jahrzehnte danach gestrebt und dafür gekäm pft, ja sogar O p fe r gebracht“ 2.
Nach den bekannten und in der w irtschaftlichen L ite ra tu r allgem ein anerkann-
ten K rite rie n setzt das allgemeine M erkm al der W irtschaftsstruktur eines Landes
unbedingt die Bestim m ung des spezifischen Gewichtes voraus, das ihre verschie-
denen Zweige im B ru tto so zia lp ro d u kt, in der Schaffung der N ationaleinkom m en,
in der E instellung der aktiven Bevölkerung und in der E in fu h r-A u sfu h rb ila n z
einnehmen. G estützt auf dieser Basis geben uns die Angaben folgende E vo lu tio n
und Lage der W irtschaftsstruktur Albaniens an:
1 Diese Angaben sind aus: V je ta ri s ta tis tik o r i RPS lê Shqi|K־r 1sc 1988. T ira n e 1988. S. 24. 79. 87. 131 f.
2 A lia , K .: R aport në Kongresin IX te PPSH. T ira n e 1986. S. 66.
Tabelle Nr. 1
Zusammensetzung des Bruttosozialproduktes nach den Wirtschaftszweigen (zu
den Preisen von 1986)
in Prozenten
Tabelle Nr. 2
Zusammensetzung des Nationaleinkommens nach den Wirtschaftszweigen (zu
den Preisen von 1986)
in Prozenten
Tabelle Nr. 3
Durchschnittszahl der Werktätigen nach den Wirtschaftszweigen
in Prozenten
den B edarf des Landes gedeckt, sondern sogar auch einen Uberschuß fü r den
E xport ausgeliefert. V on den vier H auptenergiequellen (E rd ö l, Erdgas, Stein-
kohle. E lektroenergie), die in unserer W irtschaft genutzt werden, machen die drei
ersten das H auptgew icht aus. Im Jahr 1985 betrugen sie 82% der gesamten Menge
der Energieträger des Landes, während die E rd ö l- und Gasnebenprodukte ca.
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110 H. Mara
50% der verbrauchten Energie und die ausgeführten E nergieträger 9,2% des
gesamten E xports betrugen.
U n te r diesen Umständen versteht es sich, daß auch in Z u k u n ft die E ntw icklung
der Energiebasis der Steigerung des Sozialproduktes in höherem Tem po vorange-
hen soll, ln diesem Rahmen w ird genauso wie bisher die E rd ö l- und Gasförderung
und insbesondere die P roduktion der E lektroenergie durch W asserkraftwerke den
V orran g haben. D a fü r sind auch die realen M öglichkeiten vorhanden, da die
hydroenergetischen Q uellen des Landes beträchtlich sind und zu ih re r Ausnut-
zung schon reiche E rfahrungen gewonnen w urden. G egenw ärtig werden ca. ,A der
bekannten Energiequellen ausgenutzt.
Für die weitere Festigung und Verbesserung der E ne rgie stru ktur w ird auch in
Z u k u n ft die Steigerung der Förderung und V erw endung der Steinkohle eine
w ichtige R olle spielen. W enn auch die entsprechenden Maßnahmen ergriffen
worden sind, die flüssigen Brennstoffe durch feste zu ersetzen, haben die letzteren
in der Energiegesamtbilanz ein im m er noch niedrigeres G ew icht (ca. 25% der
prim ären Q uellen). Deshalb ist es fü r uns notw endig, die Steinkohle noch besser
zu schätzen, deren bekannte industrielle Reserven fü r mehrere Jahrzehnte mit
einem steigenden Verbrauch ausreichend sind.
W ährend man auf die vorrangige E ntw icklun g der fördernden und verarbeiten-
den Industrie beharrt hat, ist bei uns die E ntw icklun g der Leicht- und Lebensm it-
telindustrie keineswegs vernachlässigt worden. Diese zwei Industriezweige liefern
gegenwärtig 41% der industriellen G esam tproduktion und schaffen 85% des
Gesamtvolumens der G ebrauchsartikel des Binnenm arktes. Im Jahr 1986 waren in
den obenerwähnten Industriezweigen 46% der Gesamtzahl der Industriew erktäti-
gen beschäftigt.
D ie ständige Steigerung der K a u fkra ft der W erktätigen in Stadt und Land hat
aber auch Schwierigkeiten und Probleme bereitet. U m sie zu überw inden, ist die
objektive N otw endigkeit entstanden, die Leicht- und Lebensm ittelindustrie m it
V orran g zu entw ickeln, und die ganze W irtschaftsstruktur besser zu gestalten,
dam it sie der E rfü llu n g der Bedürfnisse der W erktätigen durch N ahrungsm ittel,
B ekleidung und W ohnung sowie der Verbesserung der Lebensweise dient. D afü r
ist seit 1986 vorgesehen, den Investitionen und R ekonstruktionen, der E inführung
von zeitgenössischen Technologien und der E rrich tu n g neuer O b je kte , sowie der
Produktionssteigerung und der Verbesserung der Q u a litä t der V olksbedarfsarti-
kel, wie T e xtilie n aus W olle und B aum w olle, Schuhe, W irkw a re n , K onfektions-
waren. Z ucker. Konserven, Fleisch, Baum aterialien usw., den V o rra n g zu geben.
Beim harm onisierten und proportionalen V e rla u f der albanischen W irtschafts-
s tru k tu r hat die Landw irtschaft eine unverzichtbare R olle gespielt. Diese Branche
hat in breitem Maße auch die E ntw icklung anderer W irtschaftszweige, wie die
Lösung des Unabhängigkeitsproblem s im Bereich der wichtigsten N ahrungsm ittel
fü r das V o lk , bedingt.
Um die landw irtschaftliche P roduktion zu steigern, wurde eine vielseitige
P roduktionsstruktur (m it B rotgetreide, Industriepflanzen, V iehzucht, Gemüse,
Obstbau usw.) aufgebaut. D ie O berfläche des Ackerbodens wurde e rw e ite rt, fast
vervierfacht im Vergleich zum Jahr 1938: es wurden fo rtsch rittlich e M ethoden der
modernen A gronom ie angewandt, u. a. hydraulische W erke, um den bewässerten
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A ckerboden zu erw eitern, die heimischen Spezies und U nterarten wurden durch
ausgewählte im p o rtie rte Spezies und U nterarten ersetzt, das Mechanisierungsni-
veau und die Verw endung von organischen D üngern und Kunstdüngern wurden
aufgestockt.
In der gesamten P roduktion der Landw irtschaft nahm im Jahr 1987 der
A ckerbau 65,9% , die Viehzucht 30,5% und die Forstw irtschaft 3,6% ein. Im
selben Jahr erreichte die O berfläche des Ackerbodens 714000 ha oder 82% mehr
als im Jahr 1950, die Oberfläche des bewässerten Ackerbodens erreichte
409000 ha oder 57,3% des gesamten Ackerbodens, fü r einen H e kta r Ackerboden
wurden 133 kg Kunstdünger gebraucht und die motorische K ra ft erreichte
1100000 PS. In der Landw irtschaft ist über 40% der aktiven B evölkerung des
Landes beschäftigt. G estützt auf die vorhandene S tru ktu r der Produktionszweige
und auf das menschliche und materiell-technische P otential, das ständig wächst,
soll die Landw irtschaft auch in Z u k u n ft m it V o rra n g w eiterentw ickelt werden.
Das H auptziel dieser E ntw icklun g bleibt nach wie vor die Volksversorgung m it
Lebensm itteln aufgrund der wissenschaftlich festgelegten Konsum norm en. U n te r
den Bedingungen unseres Landes, wo die B evölkerung in re la tiv schnellem Tem po
(ca. 2% jä h rlic h ) wächst, während der A ckerboden pro Person ständig beschränkt
w ird , w ird dieses Z ie l im m er als ein brennendes Problem auf der Tagesordnung
stehen4.
Parallel dazu soll auch die P roduktion der fü r die A usw eitung der Leicht- und
Lebensm ittelindustrie erforderlichen landw irtschaftlichen und tierischen Pro-
dukte, und auch der B eitrag der Landw irtschaft an frischen und bearbeiteten
A usfuhrprodukten steigen. D ie Lösung dieser kom plexen A ufgaben w ird die
V erdopplung der heutigen landw irtschaftlichen G esam tproduktion bis zum Jahr
2000 verlangen. D e r Hauptweg dafür bleibt die weitere Intensivierung der
landwirtschaftlichen P roduktion in der Ebene, in den Hügelgebieten und G ebir-
gen, ohne auf eine bessere H arm onisierung der intensiven und extensiven
Entw icklungsfaktoren der Landw irtschaft zu verzichten, wobei die E rw eiterung
des Ackerbodens durch U rbarm achung von Neuland und die E rhöhung der
Haustier- und Viehzahl die größte Reserve bilden.
D ie in der Industrie und Landw irtschaft q u a n tita tiv und q u a lita tiv erfolgten
Veränderungen werden den Verbindungen von Ursache und W irku n g nach auch
in allen anderen W irtschaftsbranchen, im Bereich der D ienstleistungen, der
Beschäftigung der aktiven Bevölkerung, wie auch im V olum en und in der S tru ktu r
der G rundinvestitionen widergespiegelt. Das ist eine K ettenrea ktion, die auch in
Z u ku n ft in den charakterisierenden Tendenzen der S tru k tu r und E ntw icklung der
albanischen W irtschaft vorhanden sein w ird.
Bei allem Bemühen um theoretische G enauigkeit sollte man in diesem Falle
nicht diskutieren, wo die K ettenreaktion anfängt: bei den in der S tru ktu r der
W irtschaft erfolgten Veränderungen, die die Investitionen durch E rhöhung ihres
spezifischen Gewichtes im Sozialprodukt vorantreiben, oder bei dem beachtlichen
Gewicht der Investitionen im gesamten S ozialprodukt, die die Veränderungen in
4 A lia . R.: Plotësim i i nevojave ne rritje te p o p u llit - delyrë kryesore e Partise. T ira n e 1987. S. 19.
112 H. Mara
Tabelle Nr. 4
Investitionen nach den Branchen der Volkswirtschaft für jeden Fünfjahresplan (zu
den Preisen von 1986)5
In M illio n e n Lek
Investitionen
insgesamt 2076 4495 6364 10112 15062 18428 21622
Industrie 1092 1860 2871 4275 6849 7690 9472
Landw irtschaft 345 1372 1788 2964 4076 4803 6752
Transport 224 420 502 897 1060 1284 1322
A ndere 415 843 1213 1976 3077 4651 4077
1 H oxha. E .: Per bujqësinc socialiste. Tirane 198(). veil. I.S . 159-178. 247-251: včll. U .S . 126-131.543-550.
durch den Übergang zur umfassenden K o lle k tiv ie ru n g der Landw irtschaft be-
stimmt.
2 Rusi. D .; Pepa. Z .: М Ы zgjidhjen kom plekse té n d e rtim it té sociali/.m it né fshat né RPS té Shqipcrise.
T iran e 1986, S. 74.
л H oxha. E. (A n m . 1), véli. I, S. 23-29.
116 L. Çuçi
A m Ende der K o lle ktivie ru n g stand das sozialistische System der L a n d w irt-
schaft, das aus zwei Eigentum sform en besteht: aus dem Staatseigentum (den
landw irtschaftlichen Staatsbetrieben und den Maschinen- und T rakto ren statio -
nen) und dem genossenschaftlichen E igentum des K o lle ktivs. Dieses System
beseitigte jede Form von Privateigentum und kleiner P riva tp ro d u ktio n , und setzte
dam it jeder A r t von U nterdrückung und Ausbeutung ein Ende.
Eine besondere Eigentum sform innerhalb der Agrarverhältnisse der albani-
sehen Landw irtschaft ist der Genossenschafterhof. Bereits in den Anfängen der
K o lle k tiv ie ru n g wurde er als eine besondere Form des persönlichen Eigentum s,
als eine A r t ״H ilfs w irtsc h a ft“ betrachtet, um einen T e il der Bedürfnisse der
B auernfam ilien an pflanzlichen und tierischen Produkten d ire k t zu befriedigen.
D ie U nm öglich keit der Deckung des ganzen Bedarfes dieser Fam ilien durch die
K o lle k tiv w irtsc h a ft ist als einziger Rechtfertigungsgrund fü r die Existenz eines
solchen Hofes anzusehen. M it der E n tw icklu n g der genossenschaftlichen Produk-
tion und der Steigerung des Deckungsbedarfs der Bauernschaft durch die ko lle k-
tive Landw irtschaft ve rlie rt dieser H o f allm ählich im m er m ehr an w irtschaftlicher
Bedeutung.
A lle w irtschaftlichen Beziehungen dieser H öfe sind von der G esam tpolitik
bestim m t, ihn nicht in eine P rivatw irtschaft fü r den allgemeinen M a rk t zu
verwandeln. Deshalb haben ihn weder Staat noch K ooperative m it K red iten ,
P rod uktio nsm itteln, D ünger oder Saatgut unterstützt, um eine erw eiterte P roduk-
tion zu verm eiden, und um gleichzeitig den Weg zur allm ählichen Begrenzung
w eiter zu verfolgen. So verfügte jede Genossenschafterfamilie bis zum Jahr 1967
z. B. bei 3000 qm Boden ü b e re in e K uh m it einem K alb und über 15 Schafe oder
Ziegen etc. Nach 1967 betrug die Bodenfläche eines Hofes 10()() bis 150() qm.
Außerdem wurde der Besitz je d e r Fam ilie auf eine Kuh und bis zu 10 Schafe oder
Ziegen festgesetzt4.
_
___ _
__ »»
7 Statistical Y earbook o f P.S.R. o f A lb a n ia - 1988. T iran e 1988. S. 2.V24, 87. 92. 96-98.
* Statistical Y earbook (A n m . 7). S. 142-154.
120 L. Çuçi
teln des Volkes aus eigener K ra ft; unsere Überzeugung ist es, daß allein das
Genossenschaftssystem die Probleme zur E n tw icklu n g der Landw irtschaft erfolg-
reich lösen und die Bedürfnisse der W irtschaft befriedigen kann.
121
Das bis M itte der 80er Jahre unveränderte Beharren auf Reparationsforderungen
in Höhe von 2 M illia rd e n US-$ seitens A lbaniens verzögerte die A ufnahm e
o ffiz ie lle r diplom atischer Beziehungen, zu denen es erst am 2. O k to b e r 1987 kam.
Bis zu diesem Z e itp u n k t gab es keine o ffizie lle n wirtschaftspolitischen K ontakte,
was andererseits nicht verhinderte, daß auf Firm en- und Verbandsebene bereits
vorher vorsichtige Annäherungsversuche erfolgten. B evor die erste albanische
Handelsdelegation im O kto b e r 1983 au f E inladung des Ostausschusses der
Deutschen W irtschaft K öln und Bonn besuchte, w ar der bilaterale Handel im
Jahre 1982 au f den bisherigen Höchststand von 128 M illio n e n D M Gesamtumsatz
angewachsen, eine Z a h l, die bis heute nicht m ehr erreicht w urde. A uch Besuche
des bayerischen M inisterpräsidenten Franz-Josef Strauß in den Jahren 1984 und
1986, sowie einer bayrischen W irtschaftsdelegation unter Le itung des Staatssekre-
tärs von W aldenfels im N ovem ber 1985 in Tirana verm ochten keine Belebung des
in absoluten Größen äußerst geringen Warenaustausches zu bew irken. Im Gegen-
teil, bis zum Jahre 1987 erfolgte sogar ein Rückgang des Umsatzes bis auf 56,5
M illion en D M 1.
Nach der A ufnahm e der diplom atischen Beziehungen bot die Bundesrepublik
Albanien H ilfe an, um dem Land zu erm öglichen, ohne gegen die eigene
Verfassung, insbesondere das K re d itve rb o t des A rtik e l 28 zu verstoßen, seine
Bezüge aus der Bundesrepublik auszuweiten. M inisterpräsident Strauß, der am
15. N ovem ber 1987 in Begleitung von Siegfried Lengi, dem Staatssekretär des
Bundesministeriums fü r w irtschaftliche Zusam m enarbeit, in A lb a n ie n zu einem
Freundschaftsbesuch w eilte, überreichte einen Scheck über 6 M illio n e n D M . m it
dem über die Gesellschaft fü r technische Zusam m enarbeit Beratung und der K au f
gebrauchter landw irtschaftlicher Geräte und Busse finanziert werden sollte2.
Die Bundesrepublik war es auch, die beim E ntw icklungshilfekom itee (D A C )
der O E C D den A n tra g auf A nerkennung A lbaniens als Entw icklungsland einge-
bracht hatte. A lle rd ing s wurde von bundesdeutscher Seite gegenüber den V orstel-
6 B M W I: D e r deutsche O sthandel 198«. Bonn 1989, S. 7 ,7 4 ,7 5 ; Kissner, E .: A lb a n ie n gestern und heute, in:
O st-W esi-C 'om m crz. 1/1988, S. 41-43.
W ie bereits erw ähnt, liegt die Kom petenz fü r die Bereiche der allgemeinen
A ußenhandelspolitik seit 1975 nicht m ehr bei den einzelnen M itgliedsländern der
E G , sondern in Brüssel. D ie Europäische Gemeinschaft schließt Handelsabkom -
men, die vor allem Zollbestim m ungen und Mengenbeschränkungen festlegen. M it
den meisten Staatshandelsländern wurden auch sektorale A ko m m e n , insbeson-
dere in den Bereichen Stahl, T e x til, B ekleidung und A g ra rp ro d u kte geschlossen.
Für eine Reihe von wichtigen albanischen E xpo rtp rod ukte n werden noch E G -
Zollsätze erhoben, die som it auch fü r Lieferungen in die B undesrepublik G ü ltig -
keit haben. So beträgt die E G -Z o llbe la stu ng beispielsweise bei Ferrochrom 8% ,
bei Stäben und P rofilen aus nichtlegiertem K u p fe r 6 % , bei O berhem den aus
Baum wolle 13% und bei Tom aten 18%, jew eils vom W ert. 1968 wurde auf der
zweiten U N C T A D -K o n fe re n z in N eu-D elhi den Industrieländern em pfohlen, den
Entw icklungsländern Präferenzzölle fü r gewerbliche H alb- und Fertigw aren ein-
zuräumen. D ie Europäische Gemeinschaft hat zum 1. 7. 1971 ein allgemeines
System von derartigen Präferenzzöllen eingeführt und gewährt fast allen E ntw ick-
lungsländern im Rahmen dieses von der U N C T A D in itiie rte n allgemeinen
Präferenzsystems Z o llv o rte ile . A lb a n ie n wurde auf bundesdeutschen A n tra g zwar
der Entwicklungsländerstatus bei der O E C D anerkannt, doch w ar die E instellung
Albaniens zur E G bisher eher negativ, so daß bisher noch keine Einbeziehung
Albaniens in die E G -Z ollpräferenzen erfolgte. Bieten sich demnach hier direkte
Verhandlungen m it Brüssel dringend an, so t r ifft dies noch mehr fü r die noch
vorhandenen nichttarifären Beschränkungsregelungen fü r Im porte der E G an.
Insgesamt bestehen noch 25 E G ־gem einschaftliche, nichttarifäre Beschränkungen
gegenüber Staatshandelsländern, denen nur noch 4 einzelstaatliche (3 durch
G roßbritannien und 1 durch D änem ark) gegenüberstehen, so daß sich auch hier
Verhandlungen m it der E G notwendigerweise aufdrängen*.
7 B M W I. Bonn.
8 K oopm ann. G .: H a n d e lsp o litik d e r E G im Zeichen des B innenm arktes, in: W irtschaftsdienst. (1989).
S. 405-412.
IV. Probleme und Chancen durch den europäischen Binnenm arkt nach 1992
Im Januar 1985 schlug die Kom m ission der Europäischen Gemeinschaft v o r, bis
Ende 1992 das Z ie l eines M arktes ohne Binnengrenzen zu verw irklich en . Dieses
Z ie l wurde im Dezember 1985 in der E inheitlichen Europäischen A k te niederge-
legt. D ie V ollendung des europäischen B innenm arktes w ird tiefgreifende Struk-
turveränderungen in den W irtschaften der M itgliedsstaaten nach sich ziehen, w ird
den Spielraum fü r eine unabhängige W irtsch a ftsp o litik reduzieren und die grenz-
übergreifenden A usw irkungen von E ntw icklungen vergrößern, die ihren
U rsprung in den einzelnen M itgliedstaaten haben. In internationalen V erhandlun-
gen w ird die E rrich tun g einer W irtschafts- und W ährungsunion der Gemeinschaft
eine stärkere Stellung verschaffen und ihre M öglichkeiten, die w irtschaftlichen
Beziehungen zwischen den Industrie- und E ntw icklungsländern zu beeinflussen,
verbessern.
D er D elors-B ericht hat hierbei eindeutig festgestellt, daß die Beseitigung der
innergem einschaftlichen Handelsschranken auch einen Schritt zu einem liberale-
ren Welthandelssystem bilden sollte4. Ausländischen Lieferanten sollte der freie
Zugang zum G em einschaftsm arkt und um gekehrt den E xporteuren der Gem ein-
schaft der freie Zugang zu den ausländischen M ärkten garantiert werden, um das
erwartete w eltw eite W irtschaftswachstum spotential entsprechend zu stim ulieren.
D ie institu tion elle n Regelungen, die es der Gem einschaft gestatten w ürden, die
aus ihrem größeren G ew icht in der W eltw irtschaft erwachsende V erantw ortung
wahrzunehmen, sind teilweise schon vorhanden oder würden im Zuge der
E rrichtung einer W irtschafts- und W ährungsunion geschaffen. In der Außenhan-
d e lspo litik und bis zu einem gewissen Grade auch in der Zusam m enarbeit m it den
E ntw icklungsländern, liegt die Zuständigkeit bereits bei der G em einschaft. Dies
bedeutet, daß auch A lbanien sich bereits heute vö llig darauf einstellen muß, daß
der Z u tritt zum B innenm arkt 1992 bald ausschließlich über Brüssel und nicht mehr
über die einzelnen M itgliedsländer erfolgen kann. W elche ökonom ischen W irku n -
gen des Binnenm arktes müssen in diesem Zusammenhang neben den rein
handelspolitischen in Betracht gezogen w erden?1"
G rundsätzlich sollte man erkennen, daß bisher je d e r F o rtsch ritt in der westeuro-
päischen Integration auch W achstumsimpulse fü r die übrigen H andelspartner m it
sich gebracht h a t11. D e r C ecchini-R eport hatte von einem eindeutigen Im portsog
der europäischen Integrationszone gesprochen. Durchaus positiv sollte auch
bewertet werden, daß die V ie lfa lt der unterschiedlichen nationalen N orm en, die
sich auf unterschiedliche Sicherheits-, Gesundheits-, U m w elt- und Verbraucher-
schutzbestimmungen beziehen, eine überaus diversifizierte Anpassung erforder-
ten, die auch D rittlä n d e r-L ie fe ra n te n erhebliche Schwierigkeiten bereiteten. So
9 K lo te n . N .: D e r .,D e lo rs-B e rich t“ . in: E u ro p a -A rc h iv . (19X9). S. 251-260; D e r ..D e lo rs -B e ric h t", in:
E u ro p a -A rc h iv . (1989). S. D 2 8 3 -D 3 0 4 .
10 F renke l. M .: Integrationsproblem e und ökonom ische W irku ng en de r europäischen B in n e n m a rk tlib e ra li-
sierung, in: E u ro p a -A rc h iv . (1989), S. 21 4 -2 5 (); H a rtle y , A .: Nach 1992: V ie le M ö g lich ke ite n , in:
Europäische Rundschau. (1989), S. 75-87.
״ Haussmann. H .: D ie außenw irtschaftlichen Perspektiven des E G -ß in n e n m a rkte s. in : W est-Ost Journal.
(1989)3/4. S. 3-4.
12 Frenkel (A n m . 10).
ינ F.hcnda.
Ebenfalls sollte man das Problem nicht übersehen, daß manche E G -P artner ihre
bisherigen nationalen Im portbeschränkungen durch Gemeinschaftsbeschränkun-
gen ersetzt haben w ollen werden. Gegenüber den D rittlä n d e rn entsteht schließlich
auch die G efahr der ״Pyramide der P rivilegien“ , wie sie bereits in bestehenden
Handelsverträgen der Gemeinschaft zu erkennen ist. Ihre derzeitige Form sieht
die E F T A -L ä n d e r, die im übrigen 1987 ein GemeinschaftsVertretungsbüro in
Brüssel etabliert haben, an der Spitze der P rivilegienpyram ide. A n zw eiter Stelle
folgen die sogenannten A K P -S taaten, darunter fallen die M ittelm eeranrainer,
dann die übrigen E ntw icklungsländer, die außereuropäischen Industriestaaten
und schließlich an letzter Stelle die R G W -L ä n d e r zu finden.
D ie V ollendung des europäischen B innenm arkts m it den zahlreichen V o rte ile n
fü r die 320 M illio n e n B ürger der Europäischen Gemeinschaft w ird sowohl
Wachstumsimpulse als auch N egativeffekte nach außen senden. Aus ökonom i-
scher Sicht sind letztere allgem ein sicher geringer einzuschätzen als die aufgezeig-
ten positiven A usw irkungen, doch ist dies im Ergebnis fü r das einzelne D rittla n d
auch sehr vom jew eiligen Verhandlungsstand m it der E G abhängig. D e r Integra-
tionsprozeß in E uropa, die H erstellung des gemeinsamen Binnenm arktes bis 1992,
sind eine R ealität, die akzeptiert werden muß, wenn A lbanien nicht auf dem toten
Gleis von Isolation und R ückständigkeit bleiben möchte. D er R G W hat die
In stitutio na lisie run g des politischen Dialogs m it der Europäischen Gemeinschaft
m it der Gemeinsamen E rklä ru n g vom Juni 1988 bereits begonnen1'־. Man hat in
M oskau sehr w ohl erkannt, daß fü r den künftigen eigenen W ohlstand die
A ngleichung von Industrienorm en, der Austausch statistischer Daten und
gemeinsame A bstim m ungen über U m weltschutzvorhaben - um nur einige wenige
Punkte zu nennen - unausweichlich sind. T rotzdem ist man sich auch in den R G W -
M itgliedsländern gleichzeitig darüber im klaren, daß der überwiegende T e il des
Anpassungsprozesses bilateral erfolgen muß. Ä hn lich e Einsichten sind bei den
Ländern des A S E A N -V e rba nd es, den m ittelam erikanischen Ländern und auch
der V R China zu erkennen. A lbanien sollte in seine handelspolitischen Strategie-
Überlegungen Europa 1992 sehr bewußt einbeziehen.
129
K o sta lla ri, A .: G juha e sotme le trare shqipe dhe disa problèm e të d re jls h k rim it te saj. T iran a 1973. S. 14.
in d ire k t die M ö g lich ke it der Form ierung einer gemeinsamen albanischen Schrift-
spräche leugnen; zur zweiten Gruppe gehören die A nsichten, die die M öglichkeit
der H erausbildung in einer sehr kurzen Z e it, ja v o rfris tig , auf zwei Wegen
annehmen: a) durch die ״V ereinigung“ der D ialekte oder durch ihre ״V erm i-
schung“ (d a fü r traten Sami Frashëri und A sdreni ein) und b) durch das Anheben
eines D ialekts bzw. einer ״M u n d a rt“ auf das Niveau der gemeinsamen Schriftspra-
che. F ü r diesen zweiten Weg plädierte A leksander X hu van i, der bereits 1905
vorgeschlagen hatte, daß der albanischen Schriftsprache das Toskische (der
südalbanische D ia le k t) ״zugrunde“ 2 gelegt werden solle. A . X huvani dachte in
diesem Fall wahrscheinlich an die Form ierung der italienischen Schriftsprache auf
der G rundlage des D ialekts der Toskana. D ie ״Litera tur-K o m m ission von Shko-
dra“ (1916-1918) schlug das Südgegische (den D ia le kt von Elbasan)3vo r, de Rada
hingegen trat fü r das Arbëresh4 ein.
A lle Ansichten und M einungen, die über dieses Problem in der Vergangenheit
geäußert w urden, waren auch nach A nsicht von K o sta lla ri, ״A usdruck eines
mangelnden Verständnisses von einer historischen L in ie der E n tw icklun g unseres
V olkes und seiner Sprache, der A usdruck von Vorstellungen, wonach eine Lösung
des Problems einer gemeinsamen albanischen Schriftsprache in der Vergangenheit
zu suchen sei, und nicht in der Z u k u n ft, was manchmal m it unhistorischen
Vergleichen und Parallelen m it dem Ausland begründet w urde“ 5. Diese Stand-
punkte hatten eher subjektiven C harakter. Sie bauten nicht auf umfassenden und
profunden Studien auf. So eilte die Praxis der Theorie voraus. Dieses V erhältnis
zwischen Theorie und Praxis auf dem G ebiet der albanischen nationalen Schrift-
spräche verschob sich in der dritten Etappe nach der Befreiung des Landes (1944),
als alle objektiven und subjektiven Bedingungen fü r das Studium und für die
V e rvo llko m m n u n g ih re r S tru ktu r in allen Teilbereichen geschaffen wurden, ln
jener Z e it wurde auch eine ganze Reihe w ichtiger Studien von A n d ro k li Kostallari
ve rö ffe n tlich t. In ihnen erklärte er unter anderem auch das Problem des Weges,
auf dem sich die nationale Schriftsprache und ihre S tru ktu r- und Funktionsm erk-
male herausbildeten. W ie in diesen Studien begründet w ird , konnte sich das
Albanische bis zu dieser Etappe nicht als eine gemeinsame Schriftsprache
herausbilden. Es gab sie in zwei V arianten: in der südalbanischen V ariante (also in
der toskischen K oin e) und in der nordalbanischen V ariante (m it zwei Nebenva-
rianten - die südgegische V ariante und die nordwestgegische V aria nte ).
ln der d ritte n Etappe, der entscheidenden Etappe fü r die Form ierung der
albanischen nationalen Schriftsprache, spielten die sprachlichen und außersprach-
liehen Faktoren eine maßgebliche R olle. U n te r diesen Faktoren seien erwähnt:
1) die neuen M öglichkeiten, die durch das neue gesellschaftliche System fü r den
E rh a lt unserer Schriftsprache entstanden waren; die Beseitigung des A nalphabe
tentums und die schwungvolle E ntw icklun g von B ildung und K u ltu r in unserem
Land, dazu kam noch der E in flu ß von R adio und Fernsehen;
2) die qualitativen Veränderungen in der Bevölkerung: das W achstum des
A nte ils an gebildeten jungen Menschen und die Ausdehnung der W ohnsiedlungen
m it gemischter B evölkerung;
3) die zunehmende R olle der H auptstadt im gesamten Leben des Landes: D ie
Hauptstadt e rfü llte und e rfü llt auch heute noch die Aufgabe eines K o n tro lle u rs
und w ichtigen V e rm ittle rs der schriftsprachlichen N orm . Sie übt nachhaltig und
auf allen Ebenen ihren E in flu ß zur Standardisierung der gesprochenen Sprache
aller Städte des Landes aus;
4) die S prachpolitik unserer Partei und unseres sozialistischen Staates förderte
den Prozeß der H erausbildung einer gemeinsamen nationalen Schriftsprache und
unterstützte die Anstrengungen, dam it der sogenannte Prozeß und die bewußte
N orm alisierung möglichst vollkom m en m iteinander harm onierten.
W ir betrachten es als angebracht, hier zu erklären, was unter N orm alisierung zu
verstehen ist: Bewußte N o rm a lis ie ru n g -d a s sind hauptsächlich die außersprachli-
chen Faktoren (und überhaupt der gesamte Ü berbau in unserem Land nach der
B efreiung), die parallel g e w irkt haben, allerdings niemals gegen die innersprachli-
chen Gesetzmäßigkeiten, die die Eigenständigkeit des Überbaus und der E ntw ick-
lung der albanischen Schriftsprache darstellen. Anders ausgedrückt: D e r bewußt
subjektive und ordnende E in flu ß unserer Gesellschaft nach der B efreiung in
Bezug auf die H erausbildung der albanischen nationalen Schriftsprache (ein-
schließlich der R olle der heutigen albanischen Schriftsprache) v e rlie f stets im
E inklang m it der objektiven E ntw icklung.
Das bedeutendste Ergebnis der innersprachlichen E ntw icklun g des A lb a n i-
sehen unter dem E in flu ß der obengenannten Faktoren fü r die Schriftsprache war
der Rechtschreibungskongreß im Jahr 1972. A u f ihm wurde wissenschaftlich
nachgewiesen, daß ״das albanische V o lk inzwischen eine einheitliche Schriftspra-
che hat, deren nationale N orm sich bereits in allen ihren wichtigsten K ettenglie-
dem herauskristallisiert hat, nämlich in der phonetischen, gram m atikalischen,
w ortbildenden und lexikalischen S tru ktu r. In einigen einzelnen K ettengliedern
befindet sich diese H erauskristallisierung in ih re r Vollendungsphase“ 6.
D urch das Zusam m enw irken der beiden D ialekte entstand ein neues System
besonderen Typs, das keinem System der beiden früheren V arianten der S chrift-
spräche entspricht und auch nicht eine mechanische Fusion dieser V arianten ist.
W ie K ostallari schlußfolgerte, sind die gemeinsamen Elemente der beiden D ialekte
die Grundlage dieses neuen Systems. Diese gemeinsamen Elem ente machen die
M ehrheit aus. A ußerdem gibt es einige besondere Elem ente des einen wie des
anderen D ialekts, die au f verschiedene Weise Eingang gefunden haben7; sie
stellen allerdings nur einen geringen T e il dar, wie das Vorherrschen des Rhotazis-
mus, die Durchsetzung der O ralvokale und die Verdrängung der Nasalvokale
Aus de r R esolution des Rechtschreibungskongresses de r albanischen Sprache, in: D re jts h k rim i i gjuhes
shqipe. T iran a 1975, S. 15.
s. K o s ta lla ri. A .: M b i disa veçori s lru k tu ro re e funksionale le gjuhës letrare shqipe tö kohës sone. in:
Studime F ilo lo g jik e . 2 (1970). S. 3 0 f.
(also bëj und báj, ulliri und nicht ullini). So brachte die wechselseitige W irkung der
D ia le kte eine gewisse D om inanz der kennzeichnenden M erkm ale des Toskischen,
also der südalbanischen V arianten, in die phonetische S tru ktu r der gemeinsamen
Schriftsprache ein.
Für das m undartliche System und die m undartliche Basis des heutigen A lb a n i-
sehen ist die Tatsache charakteristisch, daß viele dieser Elemente das Ergebnis von
K om binationen sind, das heißt: Neben den Elementen des einen D ialekts oder der
einen V ariante der Schriftsprache gibt es gleichbedeutend auch die entsprechen-
den Elemente des anderen D ialekts bzw. der anderen Variante. Zum Beispiel: a)
neben dem Rhotazismus des Toskischen (rëra, syri) gibt es auch den Nichtrhotazis-
mus (ranishte, tokë ranore, synoj); b) neben der Vokalgruppe ua (kam lexuar) des
Toskischen gibt es auch die entsprechende Vokalgruppe ue (i lexueshëm) aus dem
Gegischen. D urch dieses Ineinandergreifen von Rhotazismus und Nichtrhotazis-
mus oder der V okalgruppen ua und ue ist der W ert der Unterschiede zwischen den
D ialekten zusammengeschrumpft. D urch die phonetischen M erkm ale der heuti-
gen Schriftsprache hat sich ebenfalls die Tendenz verstärkt, die grammatikalische
S tru k tu r nicht durch die sie überlagernde phonetische S tru ktur im D unkeln zu
lassen, sondern sie ebenfalls so klar wie möglich darzustellen, um dam it auch den
semantischen W ert des W ortes hervorzuheben. Folglich erlebte das gegische
S uffix -(ë)ni (in W orten wie brezni, trysni) eine W iederbelebung, genau wie das
neue w ortbildende Suffix -ues, das w eiter nichts anderes als eine E rw eiterung des
gemeinsamen Suffixes (-(e)s ist, was der B ildung von nomina agentis (T yp lexues)
die nt, m it dem das entsprechende W ortbildungssuffix des Toskischen -onjës (T yp
lexonjës) verdrängt wurde. Außerdem gibt es in der gemeinsamen Schriftsprache
auch eine nicht geringe Z ahl von Elementen, die sich zum T eil (also nicht absolut!)
in beiden D ialekten oder den beiden ehemaligen Schriftsprachenvarianten dek-
ken. So stimmen zum Beispiel bei der unbestimmten Form des N om inativs und des
A kkusativs der W ö rte r elb, brez, breg (m it stim m haftem auslautendem Konso-
nant) die phonetischen Elem ente nicht überein (da sie in einigen M undarten m it
stimmlosem Konsonant ausgesprochen werden); in der bestimmten Form (elbi,
brezi, bregu) stimmen sie aber überein (denn sie werden überall m it stim m haftem
Konsonant ausgesprochen). Dies ist ebenfalls ein Beweis dafür, daß die U nter-
schiede zwischen den beiden ehemaligen Varianten der Schriftsprache abnehmen.
D ie oben angeführten Beispiele beweisen auch, daß keine Schwierigkeiten oder
Hindernisse fü r ein gegenseitiges Verstehen zwischen den jew eiligen Trägern der
beiden D ia le kte bestehen. Bekanntlich zog H olger Pedersen daraus bereits im
Jahr 1917 die richtige Schlußfolgerung, daß ״der Unterschied zwischen den beiden
D ialekten des Albanischen vom praktischen Standpunkt aus nicht von Bedeutung
ist“ «.
A u f diese Weise p e rfe ktio n ie rt und bereichert sich das System der heutigen
albanischen Schriftsprache in jeder H insicht, besonders was den W ortschatz
angeht, im m er mehr durch eine wechselseitige E inw irku ng der D ialekte. ״Ein-
zelne und variable E lem ente“ , schreibt K ostallari, ״werden zu allgemeinen,
א Pedersen, H .: G juha shqipe. in: Y1I' i M engjezit. 2 (1 9 1 7 ) א, S. 255 (z itie rt nach A . K o sta lla ri. S. 32).
gemeinsamen und beständigen Elem enten“ 9, das nominale und das verbale System
(die Verbalklasse m it -oj w ird vorherrschend) vereinfachen sich, und es entstehen
neue Beziehungen zwischen den w ortbildenden Typen.
W ir w ollen hier nicht alles wiederholen, was bereits im Zusammenhang m it der
Entwicklungstendenz und der weiteren V ervollkom m nung des heutigen Systems
des A lbanischen1 ״gesagt worden ist, w ir w ollen nur darauf hinweisen, daß diese
E n tw icklu n g unserer Schriftsprache zum Fortschritt fü h rt. Parallel zum System
der Schriftsprache und in Gegenüberstellung zu ih re r N orm kristallisierte sich
auch das stilistische System des heutigen Albanischen heraus.
A us dieser kurz zusammengefaßten Schilderung des Werdegangs der albani-
sehen Schriftsprache und aus einer Analyse ihres Systems im V erhältnis zu den
m undartlichen Elementen ergibt sich, daß sich die heutige Schriftsprache nicht
etwa au f der Basis eines einzigen D ialekts herausgebildet hat, sondern auf einer
breiteren Basis, auf einer gewissermaßen überm undartlichen Basis. Dies w ider-
legt auch die A nsicht von J. B yron, die das Problem so behandelt, als hätten die
Schriftsprachenvarianten von N ord- und Südalbanien v o r 1944 keine V erbindung
zueinander gehabt und nach 1944 wäre dann das Toskische zur ״Standard“ -
spräche erhoben w orden11. In W irk lic h k e it gab es schon vo r der B efreiung eine
wechselseitige W irkung der albanischen Schriftsprachenvarianten. Gerade auf
dem Weg dieser wechselseitigen Beeinflussung entstanden zunächst - wie sich
K ostallari ausdrückt12 - zwei ״M ik ro k o in e “ oder zwei V arianten der Schriftspra-
che, die das Toskische bzw. das Gegische zur Grundlage hatten. Danach bildete
sich die gemeinsame albanische Schriftsprache als eine ״M a k ro k o in e “ oder als
eine ״Koinè sui generis“ heraus, die auch auf die anderen sprachlichen Bereiche
w irk te , die nicht zur Schriftsprache gehörten.
Daß diese Lösung des Problems der Herausbildung der Schriftsprache theore-
tisch und praktisch richtig war, hat die Z e it bestätigt. Jetzt, 45 Jahre nach der
Befreiung und 17 Jahre nach dem Rechtschreibungskongreß, ist sie die Hochspra-
che geworden, m it großer Lebenskraft und hohem Ansehen. In ih r hat sich eine
einheitliche N orm herauskristallisiert, die in mehreren fundam entalen W erken
verankert wurde, wie in der ״Rechtschreibung der albanischen Sprache“ (1973),
dem ״Rechtschreibungswörterbuch der albanischen Sprache“ ( 1976), der ״Phone-
tik und G ram m atik der heutigen albanischen Schriftsprache” (1976), dem ״W ör-
terbuch der heutigen albanischen Schriftsprache“ (1980) und dem ״W örterbuch
des heutigen A lbanisch“ (1984). Diese Sprache wurde dem okratisiert und in te lle k-
tualisiert und ist vollkom m en polyvalent. Ihre gesellschaftlichen Funktionen
wurden in die Breite und Tiefe ausgebaut. Im heutigen Albanisch sind ihre
hauptsächlichen Stile funktionsgemäß m arkiert. Neben der geschriebenen Form
der Schriftsprache steht ihre gesprochene Form . Dazu gehören die öffentlichen
4 K osta llari, A .: G juha letrare kom betare shqipe dhe epoka jone. T ira n a 1984, S. 24.
)״ K o stalla ri, A .: M b i disa drejtim e të sistemit e të strukturēs se gjuhës letrare shqipe, in: S tudim c F ilo lo g jik e .
(1982)2.
11 s. B yron , J.: Selection among A lternates in Language Standardization: The Case o f A lb a n ia n . M o u to n /
Hague-Paris 1976.
12 K o sta lla ri, A . (A n m . 9), S. 22.
134 M. Samara
1er R ichtung lie fe rt auch die rasche Übernahm e der N orm en von den in Jugosla-
wien lebenden A lba ne rn. D ie A nnahm e der vereinheitlichten albanischen
Schriftsprache in Kosova und in anderen von A lb a n e rn bewohnten Gebieten
Jugoslawiens w ird als eine Errungenschaft angesehen, die in der heutigen Z e it
kein Gegenstück in Europa hat. Daß die vereinheitlichte albanische nationale
Schriftsprache so um fangreich und so schnell in Kosova übernom m en wurde, ist
auch ein Zeichen dafür, daß diese Sprache eine solide wissenschaftliche Grundlage
hat. K ostallari schreibt: ״Diese Erscheinung stellt nicht nur eine ,räum lich‘
quantitative Ausdehnung der vereinheitlichten albanischen Schriftsprache dar. Es
handelt sich dabei vielm ehr um ein neues qualitatives W achstum von großem
gesellschaftlichem W e rt“ 13. E in Beweis dieses neuen qualitativen Wachstums sind
auch die fortw ährenden Anstrengungen der W issenschaftler und B earbeiter der
heutigen albanischen Sprache in jenen Bereichen und der B eitrag, den sie nach wie
vo r dazu leisten.
Im m er größere Anstrengungen fü r das Studium und die Pflege der vereinheit-
lichten albanischen M uttersprache machen auch die Arbereschen in Ita lie n , die
darin nicht nur einen Weg zur Selbsterhaltung ih re r Sprache sehen, sondern auch
ein notwendiges M itte l zur eigenen ku ltu re lle n E ntw icklun g. V iele S chriftsteller
der Arbereschen, vor allem D ich te r, haben ganze Bände in der vereinheitlichten
albanischen nationalen Schriftsprache ve rö ffe n tlich t.
Abschließend sei noch gesagt, daß w ir heute in der Epoche der vereinheitlichten
albanischen Schriftsprache leben, die allen Angehörigen unserer N atio n gemein-
sam ist. Diese Sprache hat inzwischen die M erkm ale einer fortgeschrittenen
Schriftsprache unserer Z e it erlangt, in der die vielseitigen W erte der heutigen
nationalen und internationalen K u ltu r ausgedrückt werden können. Ih r steht der
Weg zur weiteren E ntw icklun g au f allen gesellschaftlichen Gebieten offen.
135
D ie Frau im Unglück
A rm in H etzer, Bremen
1. Einleitung
1 Robert Elsie: D ic tio n a ry o f A lb a n ia n lite ra tu re . New Y o rk u.a. 1986. — W er A lbanisch zu lesen verm ag,
w ird nahezu alles, was bei Elsie sie ht, im Albanischen Enzyklopädischen W örte rb u ch fin d e n , das 1985
erschien. F ja lo r e n ciklo p e d ik shqiptar. T ira n e 1985.
136 A . Hetzer
D arin unterscheidet es sich von L ite ra ture nzyklo pä dien , wie sie fü r die meisten
L ite ra ture n Osteuropas vorliegen. Es gibt tatsächlich wenig einschlägiges Schrift-
tum , das man hätte zusammenfassen können. A ls großartige Ausnahm e sei die
bisher in zwei Bänden ausgelieferte ״Geschichte der albanischen L ite ra tu r“ 2 von
Rexhep Qosja genannt, die allerdings nur das um faßt, was der A u to r als
״R o m a n tik“ bezeichnet.
1.2 W enn w ir diese A rb e it m it ״D ie Frau im U n g lü ck“ 3 überschrieben haben,
dann soll dam it angedeutet werden, daß nicht allgemein von A u to re n die Rede
sein soll, sondern von einem bestim m ten Them a. Soweit unsere K enntnis der
albanischen Literaturgeschichte reicht, handelt es sich um den inhaltlichen
Schwerpunkt bei denjenigen beiden W erken, die am A n fa n g der R om anschrift-
stellerei der A lb a n e r stehen. A b e r es handelt sich um Bücher, die im O rig in a l nicht
auf A lbanisch erschienen sind; erst in den letzten Jahren wurden moderne
фф
2 Rexhep Q osja: H is to ria e letërsisë shqipe. R om antizm i. I .-II. [G eschichte d e r alb. L ite ra tu r. Die
R o m a n tik. Im folgenden w ird Bd. 2 z itie rt: Q osja: H is to ria ] P rishtinć 1984. Z u ßardha de Tem al da rin Bd.
2 ., S. 3 2 6 -3 4 8 .
л D e r T ite l n im m t den letzten Satz in Sami Frasheris Rom an über T alat und F itne t auf: ,.[...) hem de bu
k ita b in ism i »M usibet-nam e« degil k i ...“ — Dieses Buch könnte man auch .M usibet-näm e* (Buch vom
U n g lü ck] nennen. S. 105 der tü rk . Ausgabe von 1979. vgl. A n m . 9. D ie unterschiedlichen Lesarten Fitnat
vs. F itn e t erklä re n sich daraus, daß die T ü rk e n heute in der Um gebung von arab. emphatischen
Konsonanten hintere V o ka le setzen. A n sich würde man sogar Fitnat e rw a rte n , und in dieser Form ist der
Rom an auch bibliographisch nachgewiesen: Seyfettin Özege: Eski h a rfle rle basilm iç türkçe eserler katalogu
I K atalog de r in arab. S ch rift gedruckten tü rk . B ücher]. Bd. 4. Istanbul 1977. S. 1676. A tilla O z k m m li: T ü rk
edebiyati ansiklopedisi [E nzyklop ä d ie de r türkischen L ite ra tu r]. Bd. 4. Istanbul 3. A u fl. 1984. S. 1072 f. In
seinem ,Türkisch-französischen W ö rte rb u c h ' (1885) um schreibt Sami selbst das W o rt la utlich m it fytnet
[fitn e t] .Scharfsinn* (S. 777). um cs von fitn e .V erfü hrung* (S. 763) abzusetzen.
4 Ich wähle den B e g riff absichtlich an A n leh nun g an Ernst R obert C u rtiu s: Europäische L ite ra tu r und
Lateinisches M itte la lte r. Bern-M ünchen 1948. D ie Z e it des Vorherrschens e in e r Fremdsprache — in
W ahrheit handelte es sich um die Kultsprache de r K irche — o ffe n b a rt eine k u ltu re lle E in h e it, von de r alle
V ö lk e r, die daran te ilh a tte n , bis heute p ro fitie re n . W'enn w ir diese E rke n n tn is a u f die Z e it der
Frem dsprachigkeit in der albanischen L ite ra tu r übenragen, dann ist die V e rte u fe lu n g alles O rientalischen
im Namen des Nationalgedankens ebenso tö ric h t wie abwegig.
5 Bereits 1685 erschien in Padua die theologische A b h a n d lu n g .,Cuneus p ro p h e ta ru m ” von Pjeter Bogdáni,
die seither als frü h e r Beleg fü r die M ö g lich ke ite n der albanischen Sprache zu abstrakter B e g riffsb ild u n g g ilt.
W e il es sich um ein katholisches Buch ha ndelt, die A lb a n e r im Laufe de r folgenden zwei Jahrhunderte aber
zu rund 70% den Islam annahm en, blieb dieser Strang ih re r schriftlich en Ü b e rlie fe ru n g erst einm al eine
Sackgasse. Cuneus P rophetarum a P ietro Bogdano. Patavii M D C L X X X V . N achdruck M ünchen 1977
(B eiträ ge zur K enntnis Südosteuropas und des Nahen O rie n ts . 24).
G edicht das Schicksal einer Frau behandelt: die ״E rveheja“ 6. Es ist im höchsten
G rade bem erkenswert, daß dieses kleine W erk hundertprozentig in der orientali-
sehen T ra d itio n steht, d. h. nicht nur der S to ff wurde der persisch-türkischen
Samm lung ״Tausendundein Tag“ (H ezär yek rüz) bzw. dem ״Papageienbuch“
(T ū tī-n ā m e ) entnom m en, sondern auch der gedankliche G ehalt läßt in der
O riginalfassung (um 1820) keinerlei europäischen E in flu ß erkennen. Erst die zwei
G enerationen später (1888) von Jani V re to vorgenommene B earbeitung wurde
dem inzwischen vorherrschenden ״nationalen“ Geist ein wenig angepaßt. Wenn
w ir aber die beiden Fassungen nach der Stellung der Frau hin befragen, dann
ergibt sich das K uriosum , daß die in arabischer S chrift überlieferte Urfassung
(1820) wesentlich weniger ,patriarchalisch‘ ist als die M odernisierung von Jani
V re to ! Dies mag an der märchenhaften D arstellung und der K o n fliktlö su n g der
albanischen Urfassung liegen: Erveheja kom m t vorübergehend ins U nglück;
nachdem ihre Keuschheit und G ottesfurcht erwiesen ist, w ird sie reich belohnt,
indem sie — so beim A u to r M uham et K yçyku — einen T h ro n e rb t, und ih r Mann
d a rf als Prinzgemahl am G lück teilhaben. W ahrscheinlich w ar das zur Z e it der
O rie n tkrise in den 80er Jahren des vorherigen Jahrhunderts kein Schluß m ehr, den
man einem nun aufgeklärteren P ublikum zum uten konnte.
W ir gehen im folgenden das Them a au f zwei Ebenen an: Erstens w ird analysiert,
wie die beiden A u to re n der R ilin d ja -Z e it die Frauenfrage aufgreifen, welche
Tendenz sie dam it verfolgen, und dam it werden auch die grundlegenden U nter-
schiede zwischen dem W erk von Sami und demjenigen von Wassa deutlich.
Zweitens w ird die Frage nach der E inordnung in den literarischen Prozeß gestellt,
denn L ite ra tu r verfügt über eigene Voraussetzungen, sowohl in bezug auf die
P roduktion als auch die Rezeption durch den Leser. W er eine Botschaft literarisch
verpacken w ill, muß nämlich Rücksicht nehmen auf die Lesegewohnheiten seines
Publikums.
138 A . Hetzer
Sinne). Das ist keineswegs sicher, denn zumindest einer w ar frü h e r, nämlich der
Roman ״A g a p i“ ( 1851 )7, der dem A rm e n ie r Vartan Howsepyan zugeschrieben
w ird . G ewiß ist aber, daß v o r ihm kein A lb a n e r einen Rom an in Prosa schrieb, und
wie nun auch Samis Stellung innerhalb der türkischen Literaturgeschichte* zu
bewerten sein mag: fü r die albanische L ite ra tu r g ilt ohne Frage, daß Taassuk -1
Tal'at ve Fitnat* das erste W erk dieser literarischen G attung w a r1". U nd weil damals
diejenigen, die überhaupt des Lesens und Schreibens m ächtig waren, die Am ts-
spräche des Osmanischen Reiches e rle rn t hatten, muß dieser Roman bei den
albanischen Zeitgenossen Samis auch seine Leser gefunden haben11.
7 V gl. A rm in H etzer: DaCkeren-Texte. Eine C hrestom athie aus A rm e n ie rd ru cke n des 19. Jahrhunderts in
türkischer Sprache. U n te r dem G esichtspunkt der fu n ktio n a le n Stile des Osmanischen ausgewählt und
bearbeitet. W iesbaden 1987 (T urcologica. 2), darin zu » A gapi« besonders S. 77 f. D e r Name der T ite lh e ld in
ist eigentlich das griech. W o rt .L ie b e ‘ .
אO bw o hl Hasan Kaleshi die T ite l von zwei w eiteren Romanen a n fü h rt, die Sami angeblich noch geschrieben
habe, gehen w ir davon aus, daß es bei seinem E rstlingsw erk blieb. E r e n tfa lte te seine Begabung a u f dem
G ebiet des Sachbuchs, nicht de r B e lle tris tik . V gl. A . S. Levend: Çemscttin Sami. A n ka ra 1969. S. 64, A n m .
1 (T ü rk D il K u ru m u Y a y m la ri, 287).
9 M oderne E d itio n in La teinschrift - Çemsettin Sami: Тааздик-і ТаГаі ve F itnat (D ie Liebschaft von Talat
und F itn e t, im folgenden z itie rt: Taa$$ukJ. 2. A u fl., bearb. von Sedit Y üksel. A n k a ra 1979 (A n k a ra
Ü niversitesi D il ve T arih-C ografya Fakültesi y a yin la n , 287). Albanische Übersetzung — Sami Frashëri:
Vepra (W e rke ]. Bd. 6 (D ashuria e T a la tit me Fitneten. Übers. M ehdi Polisi und R uzhdi L a ta ; im folgenden
z itie rt: D ashuria). Prishtine 1984. D ie alb. Übersetzer hängen dem Frauennam en ein -e an, dam it e r als
Fem ininum d e k lin ie rt werden kann.
10 Françesk A n to n Santori (1 8 1 9 -1 8 9 4 ), ein Ita lo -A lb a n e r. soll auch Romane geschrieben haben. Die
L ite ra tu r de r Arbereschcn stand jedoch nu r in wenigen Fällen in K o n ta kt zur L ite ra tu r im M u tte rla n d , und
im Falle Santoris kom m t noch hinzu, daß das wenigste von dem . was e r schrieb, auch gedruckt werden
konnte. Bestenfalls heute, ein Jahrhundert später, w ird sein literarisches E rbe in A lb a n ie n rezipiert.
11 D ie Übersetzer de r alb. Ausgabe behaupten in ihrem V o rw o rt, daß der R om an, o b w o h l von einem A lb a n e r
geschrieben und auf T ü rkisch zweim al in !S te in s c h rift nachgedruckt. ..dem alb. Leser unbekannt**
geblieben sei. Das ist natürlich insofern unzutreffend, als im 19. Jh. die gebildeten A lb a n e r gar keiner
Übersetzung bedurft hätten. H eute aber be darf der R om an, wenn schon keiner Ü bersetzung ins
T ü rke itu rkisch e . so doch eines um fangreichen Anm erkungsapparats fü r T ü rk e n , w eil sie dem Text
sprachlich nicht m ehr gewachsen sind. Beispielsweise schreibt Sami fü r .,sie u n te rric h te t“ — talirn eder, was
man heute m it o ģ rc ttr ausdrücken w ürde! D e r türkischen Ausgabe ist eine N achbem erkung des Verfassers
(ih ta r) angefügt, in der dieser sich quasi fü r die umgangssprachliche Schreibweise entschuldigt (agzindan
çiktig in a göre yaztlm i^); dies b e trifft aber in erster L in ie die d ire kte Rede. V o r allem die K a p ite lü b e rsch rift
ten, und auch die A u to re n re d e strotzen vo r gelehrten Phrasen, die heute v ö llig obsolet sind.
12 D ie alb. Ü bersetzung gibt kalem an einer Stelle m it .Schule* (S. 14), an anderer Stelle m it z y r i ,Büro* (S. 74)
wieder.
Beyazit zur A rb e it ging. Sie erkennt sofort die Ä h n lic h k e it zwischen ihrem
Schwarm Talat und Ragibe, ohne indes V erdacht zu schöpfen, daß die beiden
identisch seien.
N u r 10 Tage währen die glücklichen Besuche, da v e rm itte lt $erife einen
B räutigam , den reichen und ca. 40 Jahre alten A li Bey, der F itnet heiraten soll.
Hacibaba w illig t tro tz des Protestes von F itnet in die V erbindung ein, und als
Ragibe zu Besuch kom m t, te ilt F itnet ihre V erzw eiflung m it. Da offen ba rt sich
Talat als Junge, aber F itn e t sieht keine Aussicht auf E rfü llu n g ih re r Liebe. Durch
••
eine List w ird das Mädchen dazu gebracht, in A li Beys Haus nach U sküdar
(Scutari) auf der asiatischen Seite des Bosporus zu ziehen. Z u v o r konnte sie,
w ieder durch V e rm ittlu n g §erifes, Ragibe-Talat über ihren neuen A u fe n th a ltso rt
in K enntnis setzen. D erJunge ist vo r K um m er aber e rkra n kt. A ls sich A li Bey, der
•• __ __
sofort die Ä h n lic h k e it zwischen seiner früheren Frau und Fitnet erkennt, dem
Mädchen nähert, w ird er w iederholt abgewiesen. Schließlich behält er ein Band
(kaytan) m it einem A m u le tt ( m uska bzw. alb. nuskë) in der H and, als sich Fitnet
seinen Händen entwunden hat. Dieses A m u le tt ist nichts anderes als das Testa-
ment der früh verstorbenen M u tte r Z e kiye , in dem sie ih re r T o chte r e rö ffn e t, daß
ih r V ater A li Bey sei. D ie Frau war näm lich schwanger, als ih r M ann sie vo r die T ü r
setzte. A li Bey wußte nicht, daß ihm eine T ochter geboren worden w ar, sonst hätte
er sicher nach ih r geforscht. Es ist aber fü r diese günstige W endung der Ereignisse
bereits zu spät, denn inzwischen hat sich Fitnet erdolcht und ist verblutet. A ls A li
Bey die T ü r geöffnet hat, kom m t auch R agibe-Talat, und er kann nur noch tot
niedersinken. A li Bey ve rlie rt den Verstand, und Talats M u tte r Saliha w eint sich
die Augen aus.
/1.2 Frauen sind auch Menschen und sollten intellektuell gefördert werden.
M it etwas m ehr A rbeitaufw and hätte Sami aus dieser Fabel, so unwahrschein-
lieh sie im einzelnen auch sein mag, einen richtigen Gesellschaftsroman über A lt-
Stambuler Verhältnisse (die haute volée lebte damals in Pera/Beyoģlu, w ohin auch
der Sultan umgezogen w ar) machen können. So wie das W erkchen überliefert ist,
bietet es nur ansatzweise E inblicke in den A llta g der damaligen K leinbürger; w ir
erfahren kaum etwas über die E in kü n fte der wesentlichen Protagonisten, und daß
Talat in einer Schreibstube arbeitet, w ird nur an zwei Stellen knapp erwähnt.
Gesprächig und nahezu weitschweifig w ird Sami aber, wenn es um die G efühle
seiner Helden geht, und hier hören w ir keineswegs nur Liebesgeflüster, sondern
sogar harsche G esellschaftskritik. Talats M u tte r Saliha läßt sich (S. 26) über die
ungleiche Stellung von M ann und Frau aus13, indem sie ih re r H ilfe Ayçe erzählt,
wie sie ihren M ann gegen alle W iderstände schließlich doch bekommen habe.
Diese Geschichte ist ein H inw eis des A u to rs , wie die Fabel sich w eiterentw ickeln
könnte — aber das Happy E nd, das der M u tte r zuteil w urde, ist dem Sohn nicht
,•י ״Oh, was sind w ir Frauen arm d ra n !... M an ste llt uns nicht den Menschen gleich! [...| Was seid ih r M änner
grausam und ungerecht! Wenn ein Mädchen ein w enig schielt od er ein bißchen h in k t, muß die arm e ehelos
bleiben; niem and geruh t, sie zu nehmen. A b e r man find et nichts dabei, wenn der übelste, lum pigste,
verkrüppeltste M ann das schönste und netteste M ädchen nim m t und wie eine Sklavin eingesperrt h ä lt.“
T a a ^ u k (1979), S. 11 f.
14() A . Hetzer
vergönnt. Saliha hat nämlich ihren R ifat in der Schule kennengelernt, und diese
Liebe hielt auch dann noch, als das Mädchen von einem gewissen A lte r an die
Schule nicht mehr besuchen durfte. Eine zweite A nklage ergibt sich daraus, daß
T a la t, als Mädchen verkleide t, auf der Straße von einem M ann verfolg t w ird , der
sich nicht abschütteln läßt. Ihm w ird deutlich, daß man m it den Frauen wie m it
Puppen (kukla) umgehe, nicht wie m it Menschen14. T alat entkom m t der V e rfo l-
gung dadurch, daß er in das leerstehende Haus in Çehzadebaç geht, wo er sich
im m er umzieht.
In der A utorenrede w ird die Vorgeschichte von A li Bey und Z ekiye dargestellt.
Ohne triftig e n G rund habe A li vo r ca. 14 Jahren seine Frau aus dem Hause
getrieben (S. 59). Z ekiye w ar damals v e rb itte rt, w eil offen ba r die M änner Pferd
und Wagen höher schätzen als eine E h e fra u 15. A ls A li dann später eine V e rm ittle -
rin ins Haus der Schwiegerm utter schickte, um seine Frau zur R ückkehr zu
bewegen, erhielt er eine A b fu h r. D ie Schwiegerm utter ließ ihm ausrichten, sie
seien arme Leute, und sollte ihre Tochter sich noch einm al verehelichen, dann m it
einem Manne von gleichem Stand, also einem , der deutlich weniger begütert ist als
A li Bey. U nd A li solle sich auch eine Frau aus seinen Kreisen nehm en16.
Was w ir hier lesen, ist selbst in der heutigen türkischen Gesellschaft noch nicht
überholt; es zeugt fü r Samis entschieden aufklärerischen Geist und die unverm in-
derte A k tu a litä t seiner publizistischen Schriften. D ie V o rw ü rfe lassen sich wie
folgt Zusammentragen: (1) Lernen in Gesellschaft macht m ehr Spaß, deshalb sollte
man Mädchen m it G leichaltrigen unterrichten. U m unerwünschten K o m p lika tio -
nen aus dem Wege zu gehen, müßte man Mädchenschulen einrichten. (2) D am it
das im E inklang m it der Sitte geschehen kann, müßten die M änner auch ih r
♦_•
״O h . was sind die Frauen arm dran, wie sollen sieda herauskom m en! W ir M anner benutzen sie wie Puppen.
W ir lassen sie nicht fre i und ungestört über die Straße gehen. Was fü r ein Skandal! W elche D re istig ke it!
W enn ein M ann einem anderen ihm unbekannten M ann begegnet, sta rrt er ihn nicht an. spricht ihn nicht an;
aber wenn sie eine Frau tre ffe n , die sie nicht kennen und noch nie gesehen haben, beginnen sie ein Gespräch
m it ih r und lächeln ih r zu, sie laufen h in te rh e r, und sie kann sie nicht abschütteln. Das bedeutet doch, daß
w ir die Frauen nicht wie Menschen behandeln. Z u unserem Am üsem ent unterdrucken w ir ih r Wesen,
hindern sie an der freien Bewegung und lassen ih r nicht das Vergnügen, draußen zu flan ie re n; andererseits
amüsieren w ir uns m it ihnen. D enn wenn manche Schlauberger a u f Frauen tre ffe n , sagen sie: ,D ie ist nicht
ubel. laßt un sein w enig Spaß m it ih r haben!* und wie A ffe n machen sie ih r schone A u g e n .“ Taa«$uk. S. 44.
״O h . w ir beklagenswerten Frauen! W ir denken zur Z e it de r H e ira t, ein Ehem ann und Partner w ürde uns
nehmen. A b e r die M anner sehen uns nicht in dieser Weise. Sie messen /.ur Z e it de r Eheschließung ihren
Frauen weniger Bedeutung bei als dem K a u f eines Zugpferdes od e r eines Wagens. Ja ...sie haben R e c h t....
denn wenn sie ein Pferd kaufen und es sich nicht bew ährt, sind sic gezwungen, es w iede r abzustoßen, aber
wahrscheinlich nicht zum selben Preis, den sie entrichten mußte. D aher haben sie A ngst v o r Schaden. A b e r
wenn es m it der Frau nicht kla p p t, ih r C harakte r nicht angenehm ist. verlassen sie sie ohne jegliche
finanzielle E inbuße; sie nehmen eine bessere. M an halt uns wie T ie re ; was sollen w ir dagegen u n te m e li-
men? Sie haben die M acht; wie sie es wünschen, so w ird 's gem acht.“ Taaççuk, S. 59f.
..M eine T o ch te r ist ein armes M ädchen. Sic soll einen M ann heiraten, de r so arm ist wie sie, dann leben sie
gleichgestellt. Sie sollten sich auch eine zu Ihnen passende Frau aussuchen.“ T a a ^ u k . S. 62.
B ild u n g zugestanden bekom m en, w eil gesellschaftlicher F o rtsch ritt ohne Einbe-
Ziehung der Frauen nicht m öglich sei17. D ie H a u p tin trig e der N ovelle von Talat
und F itnet ist ja auch nur m öglich, w eil Hacibabas S tieftochter bei Ragibe lesen
und schreiben lernen soll. §erife hat sich näm lich davon überzeugt, daß T alat im
N u eine Z e itu n g durchlesen konnte, was bei einer jungen Frau jener Z e it in der
Regel unm öglich erw artet werden konnte. V on F itnet heißt es, sie habe den Koran
zwei- bis dreim al ganz gelesen (S. 55), könne aber türkische Texte, zumal ohne
V okalzeichen, schlecht lesen. D ie damalige Praxis war, die Mädchen m it E rre i-
chen der Pubertät aus der Schule zu nehmen, denn es gab keine speziellen
M ädchenschulen'*׳.
Sami beschränkt sich nicht auf die G efühle von F itn e t, ja er w idm et ihnen
geradezu einen knappen Raum, soweit sie nicht ins A llgem eine zielen. Dadurch
daß keine der von m ir oben angeführten Textpassagen sich au f sie bezieht, sondern
au f Saliha, Talat und Z e kiye , w ird deutlich, daß auch gar nicht ih r Liebesglück der
eigentliche Gegenstand des Romans ist. E r soll von der Stellung der Frau handeln,
und w ir bedauern heute stark, daß Sami nicht w eiter in Einzelheiten ging, daß er
keinen realistischen Roman schrieb. E in Gesellschaftsroman aus dem Stambuł der
70er Jahre des vorigen Jahrhunderts wäre eine faszinierende Le ktü re . So aber, wie
das W erk nun einm al ist, muß man es eher als eine S tilübung w erten, die zweierlei
zum Z ie l hatte: (1) den literarischen Gebrauch der Umgangssprache zu erproben,
(2) eine larm oyante Fabel als Illu s tra tio n zu einigen grundlegenden gesellschafts-
kritischen Thesen zu benutzen. D e r Sachbuchautor Sami kündigt sich an; seine
Erzähltalente kamen bei ihm , aus welchen G ründen auch im m er, nicht v o ll zum
Tragen.
17 (...] und deshalb lastet auf den M ännern in d o p p e lte r Höhe die U n te rh a ltsve rp flich tu n g fü r ihre Frauen.
Wenn die M anner aber sterben, bleib t die W itw e m it ihren kleinen K in d e rn arm und b e d ü rftig zurück.
Andererseits w iederum fü h rt die U n tä tig k e it die Frauen zu r G ew öhnung an den M üßiggang, d e r aller
Laster A nfang ist. 1...J Bis je tz t herrschen M ißstände und V o ru rte ile , und um das zu ändern, m üßte man den
Frauen B ild ung und Erziehung angedeihen lassen, da m it sic eine Beschäftigung und Betätigung finden,
ihnen ein gutes W o rt zuteil w ird und sie G enugtuung daraus ziehen können, wenn sic einen B rie f schreiben
oder ein Haushaltsbuch führen. Çemsettin Sami: K a d in la rjD ie Frauenļ. Istanbul. 2. A u fl. H . 1311 (1893).
S. 31 f. Übersetzung z itie rt nach: A . H etzer: T urcica. ( .. .) K atalog zur A usstellung vom 15. M a i bis 11. Juni
1986 in der S uU B Brem en. Brem en 1986. S. 141.
18 ״Wenn ein M ädchen zehn-elf Jahre alt geworden ist. d a rf es nicht m ehr ohne T sch a d o ra u f die Straße gehen.
W ie sollten w ir uns außerhalb der Sitte stellen? [...1 Was sollen w ir auch machen, denn es gibt noch keine
speziellen Schulen und Lehrerinnen fü r uns. W ie könnte ein M ädchen m it 15 Jahren noch in eine
Jungenschule gehen?" Taa$$uk, S. 16 f.
|g K. B rahim i: Pashko Vasa, in: H isto ria e letérsise shqiptare. Oe nga fillim e t d e ri te L u fta A ntifashiste
Nacionalv'lirim tare [Geschichte der alb. L ite ra tu r von den A nfängen bis zum 2. W e ltk rie g ] T ira n e 1983. S.
149.
142 A . Hetzer
20 Es ist daher auch abwegig. P. Vasas R echtfertigungsschrift ״La mia p rig io n ia ‘* (M e in e Gefangenschaft,
1850) m it S ilvio Pellicos ״Le m ie p rig io n i“ (M e in e Gefängnisse) zu vergleichen. Pellico wurde in de r H aft
(1820 -1 8 3 0 ) fro m m und gottesfürchtig, weshalb sein Buch /и einer katholischen Erbauungsschrift
avancierte.
21 A lbanus A lba n o : Bardha de T em al. Scènes de la vie albanaise. Paris 1890.
22 Daß der Roman aufrührerische T one e n th a lt, ist sicher. Da m ir aber die französische Ausgabe nicht
zugänglich w a r. urte ile ich allein nach der alb. Übersetzung, und die kann in Nuancen andere A kzente
gesetzt haben. Bardha e T e m a lit. Roman. Skena te jetés shqiptare (Bardha von T e m a l. Szenen aus dem
alban. Leben, im folgenden z itie rt: Bardha). E perktheu nga o rig jin a li S o tir Caci, in : Pashko Vasa. Vepra
letrare. Bd. 2. T irane 1987.
ע M e h ill i Vlashajve sagt zu sich selbst: ״W erden w ir denn im m e r der G nade dieser Paschas ausgeliefert sein,
die die A bsichten des Souveräns verraten und sich so nied e rträ chtig verkaufen? U n d G e re ch tig ke it,
G leichheit? Das B lu t, das w ir fü r das Reich im m er vergossen haben und das w ir bereit sind, fü r das Reich zu
vergießen? U n d die Siege, die w ir über seine Feinde errungen haben? Soll das alles fü r uns verlo ren sein?
A lle s w ird ans L ich t kom m en, und der Sultan w ird zu der Überzeugung gelangen, daß die A lb a n e r seine
treuesten U ntertanen sind und nichts anderes erstreben als die E hre, die ruhm reichen T ra d itio n e n ih re r
V o rfahre n zum W ohle des Reichs und de r zukünftigen orientalischen Z iv ilis a tio n fortzusetzen“ . Bardha,
S. 72. A u f S. 241 zeigt die Übersetzung einen rätselhaften A nachronism us, indem a u f Sultan A b d ü lh a m it
II. hingewiesen w ird , de r der M acht der Paschas Grenzen gesetzt und Gesetze erlassen habe, die allen ihre
Rechte garantieren. D ie Stelle gibt nur Sinn, wenn es A u to re n re d e (statt eines inneren M onologs des
Paschas) sein soll.
24 D ie alb. Übersetzung von Y . Jaka. Prishtine 1969. lag der D arstellung von R. B ra h im i zugrunde.
Erzählungen, die Ndoc N ik a j, ein S kutariner Priester, und M ih a l G ram eno25, ein
toskischer Publizist aus der Z e it der Aufstände zu Beginn des 20. Jahrhunderts,
später au f A lbanisch verfaßten, verfehlen heute ihre literarische W irku n g ; sie
gehören der Literaturgeschichte an. Pashko Vasas Roman hingegen ist durch die
•«
moderne albanische Übersetzung zu neuem Leben erw eckt worden und w ird
sicher auch heute begeisterte Leser finden.
111.2 Die Suche nach dem persönlichen Glück hat etwas Anrüchiges
»Bardha von Tem al« ist ein v o ll en tfa lte te r Roman von fast 300 D ruckseiten m it
mehreren parallelen, ineinander verschlungenen H andlungen; er behandelt meh-
rere gesellschaftliche M ilieus in der Stadt und auf dem Lande ( ״im G ebirge“ ) und
weist eine V ie lfa lt von Themen auf. D ie Moslems werden darin allerdings nur
sozusagen von außen, aus dem B lic kw in k e l der nordalbanischen K atholiken
beschrieben. Einem Sprachgebrauch der Z e it folgend bezeichnet Wassa E ffendi
alle Moslems m it dem B e g riff ״T ü rk e n “ (turcs)2h, alle ״A lb a n e r“ sind dann durch
die W ortw ahl automatisch C hristen27! W ir geben im folgenden die Fabel nur
insoweit w ieder, wie sie sich auf die H au ptin trige A rad -B ardh a bezieht.
Die m it L u li von Tem al jungverm ählte Frau Bardha kom m t gemäß der Sitte des
Landes nach ih re r Hochzeit noch einm al ins E lternhaus, um sich von ihrer Fam ilie
und ihren Freundinnen zu verabschieden. D o rt le rn t sie A ra d , den Sohn eines
begüterten Skutariners kennen, und die beiden verlieben sich ineinander. A ls
A n u l, A rads Freund, m erkt, daß sich hier eine Tragödie anbahnt, veranlaßt er
Bardha dazu, Hals über K o p f ihre Fam ilie zu verlassen und ins Haus ihres G atten
zurückzukehren. Sobald A ra d davon e rfä h rt, e rkra n kt er, und er w ird erst wieder
gesund, als A n u l ihm als U nterpfand der Liebe ein Tüchlein von Bardha
überbringt. Inzwischen hat A n u l seinen Sinn geändert und w ill seinem Freund
behilflich sein, Bardha noch einmal zu sehen oder gar ihren M ann aus dem Weg zu
räumen. Dazu kom m t es indessen nicht m ehr, w eil A ra d in ein D u e ll verw ickelt
w ird, dessen Ausgang ihn zw ingt, nach Skopje zu seinem O nkel N ik o lla in die
Verbannung zu gehen. A ls A n u l noch einm al Bardha aufsucht, um ih r Arads
Schicksal zu berichten, findet man die Frau erschossen im B ett. A lle glauben an
Selbstmord, aber der A u to r stellt ausführlich dar, wie die Schwiegerm utter ihre
Tochter aus dem Weg geräumt hat, ״um den Fehler, den ih r Sohn begangen hat,
wieder gut zu machen“ . D er Fehler bestand da rin , daß ein G ebirgler eine
~s M ih a l G ram eno: Vepra. 2 Bde. Prishtine 1979. G ram enos um fangreichstes W erk ist allerdings non-
fic tio n a l: ein B c ric h t über den A ufstand un ter Ç erçiz T o p u lli.
26 D e r Übersetzer Caci setzt allerdings m ysiim an dann, wenn de u tlich ist. daß keine V o lkstum stürken gem eint
sind, und das t r iff t meistens zu. E igentlich ko m m t u n te r den handelnden Personen n u r der Pascha von
Shkodra als echter T ü rk e in Frage!
27 O b je k tiv falsch ist die Einschätzung, die der A u to r in einer d ire k te n Rede auf S. 231 g ib t, daß näm lich die
C hristen in d e r Ü berzahl seien. Das glaubte zwar seinerzeit das christliche A b e n d la n d , und es gab gute
G ründe, diesen G lauben nicht zu erschüttern. A b e r weder in S hkodra, w o der Rom an spielt, noch in allen
vier V iläyets d e r A lb a n e r waren die C hristen in der Ü berzahl. Seit Beginn des 18. Jahrhunderts hatten
nämlich m ehr als die H a fte der A lb a n e r den Islam angenom m en. ״D ie C hristen sind ebenso bewaffnet wie
w ir: auch sie sind geboren un ter demselben H im m e l wie w ir: das B lu t, das in ihren A d e rn flie ß t, ist dasselbe
wie unseres; sie sind nicht w eniger A lb a n e r als w ir und andererseits, was die Z ah l angeht, sind sie
zahlreicher als w ir. Sic müssen vernichtet werden? ... Es ist le ich te r, das zu sagen, als zu tu n .“ Bardha.
S. 231.
144 A . Hetzer
zartbesaitete Städterin heiratete2*! Das Ende Bardhas kündigt sich dadurch an,
daß diese in Shkodra von den näheren Umständen des Todes von D rande, der
Schwester A rads, erfäh rt. D ie M u tte r hat sie auf Geheiß ihres Mannes vo r einem
Jahr dazu gezwungen, G ift zu nehmen, w eil sie von einem jungen Burschen im
G arten durch einen unverhofften Kuß ,e nte hrt' w urde24.
In allen Handlungssträngen kom m en insgesamt acht Frauen vo r, denen der
A u to r besondere K on turen verleiht. Z w ei davon, eine G e b irg le rin in Tem al30 und
Lu lis M u tte r, werden nicht m it Namen genannt; die anderen heißen Bardha, D ila ,
D rande, G jela, Dava11־, Fatma-12. D e r gemeinsame Zug von allen außer Bardha ist,
daß sie sich dem »Gesetz«, dem kanun, beugen und ihre P flicht gegenüber der
Gesellschaft e rfü lle n , indem sie ihre G efühle hintanstellen. Bardha paßt nicht in
diese W e lt, die vom H erkom m en regiert w ird , weil sie das G lück sucht. D e r A u to r
legt dem Pater Leonard folgende W o rte in den M und: ״Das G lück! O, mein
Freund, das Glück ist ein sehr elastisches und relatives Wort, besonders in Albanien,
wo die Leidenschaften so heftig und die Sitten so wild sind! Das wahre Glück ist der
Frieden des Gewissens. “ (5. 262)
Samis Buch ist im Gewände einer rührseligen Geschichte eine A nklage gegen die
Gesellschaft, die den Frauen eine Stellung zuweist, die weniger g ilt als die von
Pferd und Wagen. Was aber w ill Wassa E ffe ndi m it seinem W e rk, das einen
M itte le u ro p ä e r stellenweise schaudern läßt? U m diese Frage zu beantw orten.
2,1 ״Das B lei hatte dieses einfache und feurige H e r/ durchschlagen. Sie litt nicht m ehr und hatte danach nichts,
weshalb sie z itte rn oder hoffen sollte! — Ich \4usch m it ihrem B lu t den Fehler meines Sohnes ab. m urm elte
die w iderliche M ö rd e rin und ließ die W affe ganz nah beim Lager des O pfers. U n d m it de r G eschw indigkeit
und B chcndheit des Tigers schlüpfte sie in das l^>ch, w oher sie gekom m en w a r, öffn ete die Luke und
verschwand in der Finsternis des Kellers.*' Bardha. S. 273.
29 ,.G leich m it den ersten W orten erzählte sie [D ila s T o ch te r( ih r alles. — A b e r ich habe keinerlei Schuld,
w iederholte sie m it kläglicher Stim m e. — ich habe k e in e rle i Schuld! Ich wußte nicht, daß d o rt je n e r Bursche
war. Das v\ar eine Überraschung, eine Falle, ein un glü cklich er Z u fa ll! — U n d es w einte das arme M ädchen
zum Steinerweichen. D ie M u tte r, finster, m it w ildem B lic k , rie f m it m itle iderre gen de r und sch rille r
Stim m e, in der sich der furchtbare K a m p f, de r in ihrem M c r/c n tobte, w iderspiegelte, aus: — Was denn? Da
du selbst zugibst, daß du dich m it ihm im G a rte n getroffen hast, w ird keiner an deine Unschuld glauben. D u
w eiß t, daß deinem V a te r die Ehre des Hauses m ehr am H erzen liegt als das Leben von uns allen. Dies ist ein
furchtbares .Schicksal, grausam, fa ta l, das uns ve rfo lg t und uns bestraft, aber w ir haben keine andere W ahl:
w ir müssen uns ihm un terw e rfen! ln dieser kleinen Flasche d o rt au f dem Tisch w a rtet a u f dich ein
ehrenvoller Tod; vor dieser T ü r, — und sie zeigte m it dem Finger h in , — w artet a uf dich das Leben, aber m it
Schande und E ntehrung. W ähle selbst, meine liebe T o c h te r! ... U nd sie ging hinaus, indem sie die T u r
offenstehen ließ und ohne der A rm e n Z e it zu einer A n tw o rt zu lassen.** Bardha. S. % f. (M e in e
H ervorhebungen. A .H .)
v> Ih r le tzte r noch verbliebener Sohn ist soeben in einem sinnlosen Z w e ik a m p f in Shkodra gefallen, w eil seine
Ehre von einem M uslim beleidigt w orden w ar (S. 29 f.). D ie M u tte r b ric h t, als man ih r den Leichnam v o r
das Haus legt, nicht etwa in Tränen aus. sondern stim m t eine albanische V a riante des M agnificat ( L k . 1.46
ff.) an: ״G elo bt sei der H e rr! Ich habe den letzten Sohn verlo ren , das H erz meines Lebens, aber wenigstens
w ird man nicht sagen, daß er sich nicht gerächt habe. N e in ! B lu t um B lu t, T o d um T o d !...“ Bardha. S. 44.
|י Dava muß an Shaban Bey Rache fü r ihren M ann Jak K ola nehmen. D a sie selbst die Tat nicht ausführen
kann, nim m t sie sich einen ..punëlor*’ , in diesem Falle den alten G je to . Im Sinne des K anun ist dieser nur die
ausführende H and, nicht persönlich in die B lutschuld ve rw icke lt. Es zeigt die N iede rtra cht von Sulejm an
С a fi. daß e r m it T a h ir dem alten G je to auflauert und ihn entgegen den Regeln des Kanun heim tückisch
erschießt.
A ls A ra d im D u e ll den M uslim Sulejman C a fi getötet hat. m uß er sich verstecken, und nach den Sitten des
Kanun ist jeder v e rp flic h te t, einem ״vrascs'*. der darum b itte t. U n te rsch lu p f zu gewähren. Es ist nun
besonders grotesk, wie d e r A u to r diese Landessitte im Rom an vergegenständlicht: A ra d wendet sich an
Fatm a, die Frau des Hyscn Caci. Diese weiß sich keinen anderen R at, als den Flüchtigen in ihrem B ett zu
verstecken. W ohlg em erkt: sic liegen beide im B ett unter derselben D ecke, und als die Häscher ins Z im m e r
stürzen, weist die Frau sie em pört in die Schranken. A bends kom m t ih r M a n n , lobt sie. daß sie Schande vom
Haus abgewendet habe, und er fü h rt A ra d zu dem christlichen M itb ü rg e r G jo n M a rk ita . A ls sie sich
trennen, sagt Hysen zu A ra d , der getötete Sulejman sei sein V e tte r gewesen, aber de r Kanun habe ihm die
P flicht auferlegt, ihn v o r de r Rache der A ngehörigen in Sicherheit zu bringen. S. 228—230.
müssen w ir ein wenig ausholen und den Rom an in die literarische T ra d itio n des
Westens einordnen sowie den realhistorischen H in te rg ru n d der Fabel einbezie-
hen. D enn daß Bardha ein V o rb ild im realen Leben gehabt habe, verstanden die
Zeitgenossen, und bis heute w ird da ra uf in den Literaturgeschichten hingewiesen.
מ ״Di eses W erk von Pashko Vasa bahnte den vielen Romanen den W eg, die im ersten V ie rte l unseres
Jahrhunderts N doc (A n to n ) N ik a j veröffe n tlich e n würde.** H is to ria e letërsisë shqipe. I . - I l . B o tim i trete
(Geschichte de r alban. L ite ra tu r l - I L 3. A u fl.) . Prishtine 1975, S. 448.
w M iresia dhć Ligcsia prej G h in it Krojes [G üte und B osheit, von G jin K ro ja ). Paris 191U, 158 S. A u f S.
9 7 -1 5 8 ist abgedruckt: B ćlim ćlćsi. Te nghiarat ’ e nje ha jd u ti ndene sundim te H a ld u p it (B elim eles. Die
Geschichte von einem Räuber un te r der H errschaft de r T ü rk e n ]. D ie O rth o g ra p h ie wurde vom O rig in a l
übernom m en. Das E xem plar, von dem ich eine K o p ie zog. ist aufbew ahrt in de r Fan S. N o li-G e d e n kb ib lio *
thek bei de r K irche St. G eorge (Shtfn G je rg j) in Boston, ich m öchte an dieser Stelle Rev. A r th u r L io lin
danken, der m ich 1985 sehr freu ndlich aufnahm und den Fan S. N oli-N achlaß durchsehen ließ.
146 A . Hetzer
steilem keine A ufm erksam keit schenkt, w ird das B ild unausgewogen bleiben;
andererseits w ird man im m er noch m it ,T rou vaillen‘ rechnen dürfen, wenn man
alte Bestände durchflöht. Unsere Überlegungen zu den Anfängen der albanischen
Erzählprosa haben daher im m er den C harakter der V o rlä u fig ke it, solange nicht
genug Anschauungsmaterial gesammelt ist.
1921 veröffentlichte Fan S. N oli in Boston auf Albanisch eine ״Geschichte
Skanderbegs“ , die — wegen des ausgiebigen Fußnotenapparats — den E indruck
h e rvo rru ft, es handele sich um eine wissenschaftliche A bhandlung35. In W ahrheit
aber haben w ir es m it einer romancierten Biographie zu tun, und dam it w urde Fan
S. N o li zum Begründer des historischen Romans bei den A lbanern. Diese Genre
verdrängte bis auf den heutigen Tag nachhaltig solche W erke, die sich m it der
privaten Seite des Lebens in der Gegenwart auseinandersetzen. D inge von
nationalem Interesse und die Helden der Freiheitskäm pfe der Vergangenheit —
das sind die vorherrschenden Themen in der albanischen L ite ra tu r geworden.
F reilich, ein Schriftsteller be g riff noch in den dreißiger Jahren, daß auch die
Veränderung in der Stellung der Frau von öffentlichem und nationalem Interesse
sei: H aki S tërm illi. E r veröffentlichte 1936 einen Roman in Tagebuchform , der zu
den eindringlichsten Zeugnissen der albanischen L ite ra tu r vor der »Befreiung«
zählt. Sikur t ’isha djalë (W enn ich ein Knabe wäre) w ird im m er noch nachge-
d ru ckt16 ־und sorgt m it seiner Präsenz im Lesekanon der A lb a n e r dafür, daß das
Gegische als Schriftsprache nicht ganz vergessen und verlernt w ird.
v (Fan S. N o li): H istoria e Skënderbeut <Gjergj K a s trio tit•. M b rc tit të Shqipërisë 1412-1468. Prej Peshkopil
Theofan. E B otuar prej Shoqërisë Korchare ,.Arësimi** |D ie Geschichte von Skanderbeg *Georg Kasinota>
des Königs von A lba n ie n 1412-1468. V on Bischof Theophan. V e rö ff. von der K o rça re r Gesellschaft
״A n tim i‘*]. Boston 1921. (B o tim e të Federates Pan-Shqiptare ״V a tra “ ). N o li ve rö ffe n tlich te 1947 und 1950
noch jew eils eine M onographie zu Skanderbeg. A lle drei W erke sind inzwischen auf A lbanisch zusammen
im Bd. 4 der Werkausgabe nachgedruckt erschienen. Fan S. N o li: Vepro. 4: Shkrim e histo rike (W erke. Bd.
4: Historische Schriften). T irane 1989.
-6י H a ki S të rm illi: Vepra letrare (Literarische W erke). 3 Bde. Tirane 1982. D e r erste Band dieser W erkaus-
gäbe enthält neben ״S ikur t'isha djalë (W enn ich ein Knabe wäre)‘4noch den postum (1967) ve rö ffe n tlich te n
Skanderbeg'Kom an .,Kaloresi i Skënderbeut'* [D e r R itte r des Skanderbeg). W ie man sieht, konnte sich
auch S të rm illi nicht dem Zeitgeist entziehen, der heroische D ichtung und moralische V o rb ild e r fo rd e rt.
korsischen M ilie u agieren läßt. Aus dieser Übersicht erkennt man rasch, daß der
Stoff, den Sami gestaltet, darunter nicht zu subsummieren ist — ebenso wenig wie
die Gestalt der Agapi jenes anonymen A u to rs, der 1851 in Istanbul einen
Gesellschaftsroman in türkischer Volkssprache herausbrachte37. W ir finden aber
sehr rasch V o rb ild e r in der seinerzeit bekannten orientalischen L ite ra tu r, wenn
w ir das M o tiv des Selbstmords aus V erzw eiflung über eine durch gesellschaftliche
Kräfte verhinderte Liebesheirat verfolgen3". D ie Geschichte von Leyla und
Mecnün in der epischen Form , die ih r der persisch-aserbaidschanische D ichter
NizämT (1141 —1209) gab, war jedem gebildeten Türken — und erst recht Sami
-ד
י V g l. A n m . 7. Daß V . Howsepyan der A u to r sei. entspricht einer V erm utung von K e vork B ardakjian
(H a rv a rd ).
w Man muß auch an Shakespeares Romeo und Julia bzw. dessen italienische Renaissance-Vorlage denken.
Ich halte es jedoch fü r abwegig, solche Beziehungen zu konstruieren, wenn ein S to ff aus der einheimischen
T ra d itio n genauso gut e rk lä rt werden kann.
148 A . Hetzer
w V g l. die deutsche Übersetzung — N izam i: L e ila und M adschnun. D e r berühm te Liebesrom an des
M orgenlandes. Erstm als aus dem Persischen verdeutscht und m it einen! N achw ort versehen von R u d o lf
G elp ke. Z ü ric h 1963. D a rin w ird Leyla an einen alten M ann verh eira te t, w e lkt vo r K u m m e rd a h in und stirbt
schließlich. M ccnun (M a £ n ü n ). d e r ״Besessene“ , s tirb t dann über ihrem G rabe. Ä h n lic h endet das längere
Epos von N izam i, Husrev ü Çîrîn. aber darin w ird de r M ann von seinem m ißratenen Sohn Schiroye (ÿ u riy e )
erstochen, w eil er m ein t, um Çîrîn erfo lgreich werben zu können, sobald der V a te r tot ist Statt dessen
n im m t sich die G eliebte das Leben. N izam i: Chosrou und Schirin. Ü bertragung aus dem Persischen,
N achw ort und Erläuterungen von J. C hristoph B ürgel. Z ü rich 198(). Bei den T ü rk e n heißt das Epos
״Ferhatnam e" (B uch von F crhad), w eil A li $Іг Nevài ( A li $er N a vo i) eine eigene Fassung m it diesem
T ite lh e ld e n nach Firdousis ,.Schahname“ dichtete.
40 Das G edicht ״M o ri Shqypni. e m jera Shqypni“ (O A lb a n ie n , armes A lb a n ie n ), das Pashko Vasa
zugeschrieben w ird und w o rin der Verfasser die Losung ausgibt: ״D ie R eligion des A lbaners ist das
A lb a n e rtu m “ , z irk u lie rte seinerzeit als F lugblatt und blieb nur deshalb e rhalte n, w eil J. U . Jarnik es als
sprachliche Illu s tra tio n zu seinen linguistischen Beiträgen ״Z u r albanischen Sprachenkunde“ (I-eipzig
1881 )a b d ru c k te . Da .A lb a n ie n ' fe m inin ist. bietet sich die A lle g o rie einer Frau an. die w ir im Deutschen m it
der G erm ania ja auch kennen, ln neuerer Z e it hat D . A g o lli die G estalt der .M u tte r A lb a n ie n ‘ in einem
Poem festgehalten.
41 V e h b i Baia: Pashko Vasa. P o rlre t-m o n o g ra fi. T iran e 1979, S. 195 f.
D e r A gapi-R om an (1851) ist in de r Sprachvariante vo lkstü m lich e r: d o rt fehlen v o r allem in der
A u to re n re d e die A ttrib u t-In v e rs io n e n (pers. E zafei) und gebrochenen arabischen P lurale, die Samis Stil
tro tz aller Bemühungen um V o lk s tü m lic h k e it noch schw erfällig erscheinen lassen.
43 Wassa E ffe n d i: A lb a n ie n und die Albanesen. Eine historisch-kritische Studie. B e rlin 1879.
150 A . Hetzer
Haus-, H of- und Staatsarchivs durch, dann stellt sich leicht der E in d ru ck ein, als
bestünde A lbanien vornehm lich aus katholischen Stämmen, die ab und zu mit
ihren muslimischen Landsleuten in Streit gerieten, und diese Einschätzung finden
w ir merkwürdigerweise an einer Stelle (S. 231) in Wassa E ffendis Rom an wieder.
Es gab keine bessere Handhabe, in die T ü rk e i hineinzuregieren, als wenn man
alles, was die K atholiken Nordalbaniens betraf, in seiner Bedeutung aufbauschte
und zum Gegenstand von diplomatischen Dem archen machte. D ie lokalen
4 ф
Stammesführer genossen diese Ü berbew ertung, und einer, der zum Gegenstand
internationaler Verhandlungen aufrückte, w ar Prenk Bibë D oda, der E nkel jener
Frau, die Bardha (wie sie im Roman heißt) heim tückisch erstach. D e r Skutariner
Pashko Vasa siedelt die Handlung seines Romans in diesem M ilie u der Berg-
stamme44 an, indem er die rechtschaffenen Menschen v e rh e rrlich t, gleichzeitig
aber die traditionelle Führung, die B ajraktare und im einzelnen den M ird ite n -
Kapedan, total ko m p ro m ittie rt. L u li von Tem al macht ja im Rom an keine gute
Figur.
Rexhep Qosja hat sicher nicht recht, wenn er in bezug au f die rein literatische
Ebene behauptet, im Roman Bardha de Temal überwiege die Erzählzeit vo r der
O bjektzeit45. D er literarische Text bietet keine A nh altsp un kte dafür, daß der
A u to r nicht die Ereignisse des Jahres 1842, sondern die Situation von 1890
schildere. V ielm ehr hat man den E ind ruck, daß tro tz der exakten D atierung auf
1842 die Handlung in ein zeitloses ethnographisches M ilie u plaziert sei. Fraglos
recht hat Qosja aber dann, wenn w ir uns nicht m it einer textim m anenten Analyse
begnügen, sondern den historischen K ontext der V e rö ffe n tlich u n g ebenso wie
Vasas Biographie m it berücksichtigen. Was sollte schon eine rührselige Liebesge-
schichte, die selbst in einer bürgerlichen Gesellschaft damals nicht hätte gut
ausgehen können, dem französischen Leser von 1890 fü r eine Botschaft überbrin-
gen? Da der A u to r sich hinter dem Pseudonym A lbanus A lb a n o versteckt, w ird
sein Anliegen kaum der literarische Ruhm gewesen sein. D ie Botschaft des
Romans ist m einer M einung nach in etwas anderem zu suchen: D ie unglückliche
Braut Bardha, die einem unwürdigen Bräutigam anverm ählt w urde, ohne daß sie
dazu gefragt worden wäre, ist eine A lle g o rie fü r A lb a n ie n . Bardha bedeutet ״die
W eiße", und nach einer gängigen Etym ologie hängt der Landesname A lbanien
m it albus ,weiß' zusammen. So betrachtet wäre die gedankliche Aussage des
Romans nicht nur eine Verschlüsselung in bezug auf die Fam ilientragödie bei den
D odaj, sondern auf einer höheren Ebene fü r A lb a n ie n als O p fe r der Stammesfüh-
rer, die nur um persönliche V orteile buhlen, indem sie sich verschiedenen
ausländischen Mächten ausliefern.
Da Pashko Vasa 1848 in der Festung Venedig auf der Seite der italienischen
Liberalen gegen Österreich käm pfte, dü rfte hinlänglich kla r sein, welches seine
44 Tem al ist verm utlich ein Anagram m fü r rnalvt, was nicht nur .die Berge*, sondern in einem spezielleren
Sinne metonymisch .die patriarchalisch verfaßten Sippen der Berge* bedeutet.
4* Qosja: H isto ria . S. 33() f. W ir haben allerdings gesehen, d a li man an einer Stelle (S. 241 ) überlegen muß.
wem der A u to r den Satz über A b dülh am id II. in den M u n d legt — o d er ob es sich um A u to re n re d e handele.
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V. Schlußfolgerungen
Sami Frashëris Roman »D ie Liebe von Talat und Fitnet« ( 1872) behandelt in der
Form des sentim entalen Liebesromans das ernste Thema der gesellschaftlichen
Benachteiligung der Frau. Dies w ird an drei Frauenschicksalen exem plifiziert: der
M u tte r von T a la t, der M u tte r von Fitnet und Fitnet selbst. Das U nglück, das Fitnet
w id e rfä h rt, näm lich gegen ihren W ille n m it einem älteren Mann verheiratet zu
werden, w ar damals allgemein verbreitet. — Wassa Effendis »Bardha von Temal«
behandelt in der Form des romantisch-ethnographischen Romans die sinnlosen
Blutfehden unter der Bevölkerung Albaniens. D ie Frauen leiden darunter, aber
dieses Leid müssen sie nach den Regeln des strengen Ehrenkodex der Berge in
Stolz ertragen; selbst die T rauer ist in festen Formen reglem entiert. Außerhalb
dieser Regeln des gesellschaftlichen Komments stellt sich Bardha, die, obwohl
verheiratet, einer schwärmerischen Liebe nachtrauert, weil sie von ihrer rauhen
U m w elt nicht akzeptiert und vom Ehemann nicht gestützt w ird. Es ist zu
verm uten, daß der A u to r diese literarische Figur, obwohl sie ein historisches
V o rb ild hat, als S innbild fü r A lbanien einsetzt. Entlang dieser Interpretationslinie
ergibt sich in bezug auf die Frauenfrage keinerlei E rkenntnis, vielm ehr bestünde
die Botschaft des vordergründig sentimental wirkenden Romans in einer ver-
schlüsselten A nklage gegen die politischen Führer des Landes und ihre ausländi-
sehen H interm änner.
Die albanische Literaturgeschichtsschreibung verwendet die Epithete ״roman-
tisch“ und ״sentim ental“ als uneingeschränkt negativ, indem sie von einem
zeitlosen Konzept des Realismus ausgeht, an dem alles gemessen w ird. Das
Phantastische, G roteske oder Hyperbolische w ird bestensfalls in der Satire
geduldet, jedoch auf keinen Fall in ernster B elletristik. So verfällt Pashko Vasa,
obwohl man ihm gewisse Verdienste nicht absprechen kann, einer V erurteilung,
die sich auch au f die späteren A u to re n Ndoc N ik a j, M ihal Gram eno, Foqion
46 Die A u lo re n re d e ergeh! sich zumeist in schwülstigen Beschreibungen der Sitten des Landes, und
W eltanschauung w ird nu r sehr de/.ent v c rm itle ll. Dem Pater l^eonard, fü r den Leonardo de M a rtin o Pale
gestanden hat. legt de r A u to r folgende bem erkenswerte Überlegung in den Sinn (e r spricht sie nicht aus):
..Ist es denn w irk lic h ein V erbrechen, wenn man einen Menschen tö te t, um sich fü r eine Beleidigung zu
rächen oder einem Freund zu helfen? — fragte ersieh im Stillen. U nd nach kurzem Zaudern sagt er bei sich
selbst: N ein, das ist kein V erbrechen, denn die Könige verursachen in den Kriegen und Schlachten, die sie
führen, den T o d von Tausenden und Abertausenden von Menschen. A uch die Päpste haben, um den
G lauben zu retten , ih re V o rrechte zu bewahren und ihre M acht zu stärken, veranlaßt, daß w er weiß w ieviel
Menschen u m ko m m e n .“ Bardha. S. 262.
47 Vgl. A n m . 40.
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152 A . Hetzer
Postoli und Mustafa G reblleshi erstreckt4*. In d ire kt läßt sich schließen, daß auch
Sami Frashëris Rom an von Talat und Fitnet in diese verabscheuenswerte Katego-
rie fä llt, obw ohl sein Rom an nicht eigens zum Gegenstand literaturgeschichtlicher
Bew ertung gemacht w ird . M an kann jedoch nicht übersehen, daß auch Jahrzehnte
nach Erscheinen der beiden Bücher die albanische L ite ra tu r keinerlei Werke
aufzuweisen hatte, die es an K un stfertigke it der Gestaltung und K om plexität der
H andlung m it Wassa E ffe ndi oder Sami Bey hätten aufnehmen können. Schmale
Lyrik-B ändchen oder H eldenlieder im Stile der Malsoren bestimmten den Litera-
tu rb e trie b in A lb a n ie n bis zum 2. W eltkrieg. D ie beiden A u to re n , denen in
besonderer Weise die positiven E pithete ״Realist“ und ״P atrio t“ angeheftet
werden, lebten im A usland; Ç ajupi in Ä gypten, A sdreni in Rumänien. Überdies
waren sie auch nicht in der G attung der Erzählprosa a ktiv, sondern schrieben
vornehm lich Verse. Es soll deshalb hier der Versuch gemacht werden, Pashko
Vasa und Sami Frashëri einen sichtbareren Platz im literarischen Erbe der A lbaner
zuzuweisen, als dies bisher geschehen ist. A ls Verfasser eines einzigen Gedichts
( ״A rm es A lb a n ie n “ ) gehörte der S kutariner bisher auch schon zum Lesekanon,
und von Sami schätzt man besonders die ihm zugeschriebene anonym erschienene
S chrift ״A lb a n ie n , was es w ar, was es ist und was es sein w ird “ (Bukarest 1899)44.
A b e r das genügt bestenfalls fü r einen Platz im Geschichtsbuch, nicht in der
L/'/eramrgeschichte. ln ihren ״sentim entalen“ Romanen jedoch trafen die beiden
Koryphäen der N ationalen W iedergeburt einen T on, der den Lesegewohnheiten
des gebildeten Publikum s ihrer Z e it entsprach. Samis Roman, der klassisch-
orientalische und westliche Elemente verbindet, lag vö llig im Trend der Z e it und
deckt sich in wesentlichen Zügen, einschließlich der Phantastik, m it dem Roman
Agapi (1851). Pashko Vasa kn ü p ft an die romantisch-ethnographische Prosa der
Franzosen an, indem er die V olkssitten seiner Heim at beschreibt. Die romantische
«•
Ü berhöhung, die ihm dabei un terläuft, dient dem Zw eck, den A lbanern im
A usland Ansehen zu verschaffen. Im übrigen aber handelt es sich genau um das,
was die E uropäer an den Schilderungen aus dem M orgenland schätzten: Die
Ü bertreibung gehört zum G enre50.
A u f jeden Fall schafften die beiden A utoren etwas in hervorragender Weise,
was längst nicht alle späteren S chriftsteller von sich behaupten können: M an liest
ihre W erke m it Vergnügen, w eil sie dem Leser einen anspruchsvollen In ha lt in
kurzw eiliger Form bieten.
153
D ie T ra d itio n spielt in der E ntw icklung der albanischen L ite ra tu r in den verschie-
densten Richtungen, in verschiedenster A r t und Weise, in ihren allgemeinen
Prozessen und Tendenzen sowie in einzelnen Gattungen und A rte n , im In h a lt und
in der Form eine Rolle. V iele wesentliche M erkm ale unserer neuen L ite ra tu r, die
sich nicht nur im Geist und in den Ideen ausdrücken, die die L ite ra tu r prägen,
sondern auch in ihrem inhaltlichen Reichtum und der K la rh e it der Form en, kann
man, losgelöst von der T ra d itio n der Vergangenheit, nicht begreifen. So kann man
auch den ganzen Prozeß der Entstehung und E ntw icklung des Sozialistischen
Realismus in der heutigen albanischen L ite ra tu r, getrennt von den früheren
Prozessen der Literaturentw icklung in A lbanien, die zur H erausbildung einer
demokratischen und realistischen L ite ra tu r geführt hatten, nicht verstehen.
T ro tz alledem ist die Frage über den Platz, den die T ra d itio n in der heutigen
L ite ra tu r ein nim m t, sehr kom plex, da die Beziehungen zur T ra d itio n — zu dieser
״heiligen K ette, die die Menschen m it der Vergangenheit verbindet“ , wie H erder
sagte — nicht nur tie f, sondern auch vie lfä ltig sind. Deshalb haben w ir im
folgenden die A ufm erksam keit vorwiegend auf einen der wichtigsten Aspekte
dieser Beziehungen konzentriert, nämlich auf die V erbundenheit unserer Lite ra -
tu r m it dem Erbe der Folklore als einem Kennzeichen, das von ih re r K o n tin u itä t
zeugt. Ohne den Zusammenhang dieser Beziehungen aus den Augen zu verlieren,
werden w ir auch einige schöpferische Neuerungen e rö rte rn , die sich in der
heutigen albanischen L ite ra tu r finden.
A u fg ru n d der historischen und gesellschaftlichen Um stände, unter denen
unsere nationale K u ltu r entstand und sich entw ickelte, bildeten in ih r die
mündliche Volkskunst und das mündliche Volksschaffen w ichtige Bestandteile.
Die F olklore wurde im Laufe der Jahrhunderte zum H o rt der Lebenserfahrungen
unserer ethnisch-nationalen Gemeinschaft. M it ihren charakteristischen Formen
und ihrem charakteristischen In ha lt, in denen die F o lklo re die Psychologie und die
ethnischen M erkm ale unseres Volkes zum A usdruck gebracht hat, stellte sie
Jahrhunderte lang die nationale H au pttrad ition im Bereich des Kunstschaffens
dar. U n te r Bedingungen, in denen eine entw ickelte T ra d itio n der ku ltiv ie rte n
nationalen Kunst fehlte, diente die Folklore auch als Stützpunkt fü r die Entste-
hung und das Gedeihen der kultivie rten Kunst.
Wenn w ir auf die schriftliche albanische L ite ra tu r, deren Anfänge ins 16. Jahr-
hundert zurückreichen, einen B lick w erfen, stellen w ir fest, daß sie sich in engen
Beziehungen zum Volksschaffen entw ickelte. W ie auch E. Çabej hervorhebt,
geschah dies, weil bei uns, wie überall auf dem B alkan, ״die beiden Keim e (der
V o lk s ku ltu r und der H och kultu r) innerlich m iteinander verbunden sind; ihre
Grenzen zueinander verschwinden hier mehr als anderswo“ 1. N atü rlich waren der
1 Çabej. E .: Per gjenezën e literatures shqipe. in: Ç abej. F.., Studim e gjuhesore. Bd. 5. Prishtine 1975. S. 117.
154 С . Misha
C harakter und die Formen der V erbindungen, die die L ite ra tu r m it der Folklore
eingegangen ist, nicht im m er gleich. D ie Verhältnisse und Beziehungen zwischen
ihnen haben sich im Laufe der Geschichte verändert. Diese Verbindungen zeigen
sich bereits in den ersten W erken, die die Geschichte unserer schriftlichen
L ite ra tu r kennt, also in der alten L ite ra tu r, unter der w ir hauptsächlich die
L ite ra tu r aus der Z e it des Feudalismus verstehen. U m m it dem einheimischen
M ilie u kom m unizieren zu können, fand diese L ite ra tu r, obw ohl sie im Kern eine
L ite ra tu r m it einem religiös-didaktischen C harakter war. eine sichere U nterstüt-
zung im Schaffen unserer F o lklo re . Bereits bei den ersten V ertre te rn der
albanischen L ite ra tu r im Z e itra u m zwischen dem 16. und 17. Jahrhundert machte
sich in zahlreichen W erken der E in flu ß der F o lklore au f die Sprache, die M e trik ,
die In ton atio n und die Figuration bem erkbar2. Zw eifelsohne führte die alten
S chriftsteller nicht die them atisch-ideelle Ä h n lic h k e it zur F o lklo re , sondern der
B edarf, sich auf konsolidierte Sprachmodelle und A usdrucksm ittel zu stützen, die
unter den Bedingungen des Mangels einer V o rlä u fe r-T ra d itio n nur das V olks-
schaffen anbieten konnte. A uch als diese A u to re n sich m ehr auf fremde M odelle
stützten, haben sie nicht jegliche V erbindung m it der albanischen Folklore
abgebrochen, denn die fremde E rfahrung konnte nicht alle die Probleme lösen,
die vo r ihnen standen. A u f der anderen Seite strebten auch diese A u to re n wie alle
kulturschaffenden K räfte danach, ein Lesepublikum fü r albanischsprachige Lite -
ra tu r zu gewinnen.
D ie V erbindung zur F o lklo re , ein C harakteristikum fü r alle neuen L ite ra tu re n
und fü r die literarische R ichtung der R om antik, w ar sehr eng in der albanischen
L ite ra tu rtra d itio n , insbesondere in der Z e it unserer N ationalen W iedergeburt
( 1830-1912). In dieser Z e it machte sich eine interessante Erscheinung bem erkbar:
die H erausbildung unserer L ite ra tu r als w ahrhaft nationaler und schöngeistiger
L ite ra tu r fiel m it der Entstehung und der E ntw icklun g der R om antik zusammen.
Diese L ite ra tu r spiegelte das Leben und die Bestrebungen des V olkes, die Züge
seiner historischen gesellschaftlichen und geistigen E ntw icklung w ider und
gewann dadurch o rig in ä r nationale M erkm ale. Diese M erkm ale wurden in unserer
L ite ra tu r der W iedergeburt noch deutlicher aufgrund der Tatsache, daß sie in
ihrem K a m p f um die H ervorhebung der historischen nationalen W erte unseres
V olkes ihren B lick auch au f die V o lk s k u ltu r und das Volksschaffen als einen der
wesentlichsten Bestandteile der neuen nationalen K u ltu r w arf. D ie S chriftsteller
der W iedergeburt haben die G rundlage des W iderstandes gegen die A ssim ilierung
frem der Einflüsse im V o lk gesehen, die Fundamente dieses Widerstandes hinge-
gen im Bereich der K u ltu r, in der V o lk s k u ltu r; deshalb haben sie die Frage nach
der albanischen N a tio n a litä t auch als eine Frage nach den ״V o lkslie d e rn “ betrach-
tet. D e r R ü c k g riff der S chriftsteller auf die V olkskunst w ar in dieser Z e it bei den
Arbereschen Italiens noch ausgeprägter, da diese sich bem ühten, durch die
2 Bei dem früheren D ichtungsw erk von P. B u d i bem erken w ir. daß der Vers seiner G edichte eine ähnliche
m etrische S tru k tu r wie der albanische V olksvers hat. A u ch die P rosa literatur dieser Z e it hat sich sehr a u f
das Sprachgut gestützt, w iedas W erk von P. Bogdáni beweist. A u ch die religiöse D ichtung des A rbereschen
J. V ariboba ist. tro tz des Einflusses der italienischen L ite ra tu r, der m ündlichen V olkskunst so nahe
geblieben, daß seine W erke im V o lk große V e rb re itu n g finden konnten.
V olksd ich tu ng ihre Existenz und ihre nationale Id e n titä t zu beweisen. Deshalb hat
ihre schriftliche Poesie aus der Volkspoesie geschöpft. Sie ähnelt ih r in vielen
Fällen sogar sehr.
Die tra d itio n e lle K u ltu r hat die A ufm erksa m keit der S chriftsteller der albani-
sehen W iedergeburt nicht nur auf G ru n d von M erkm alen wie der jahrhunderteal-
••
ten Lebensweise, dem Wunsch zum Ü berleben oder aufgrund der ethnischen
E in h e it, die sie in sich ve rkö rp e rt, au f sich gezogen, sondern auch aufgrund ihrer
schon langen Genese. In den G ebieten, in denen die A lb a n e r lebten, haben die
alten W urzeln, das A lte r der Sprache und die Sitten und Bräuche unseres Volkes
o ft den ersten Platz in ihren literarischen W erken eingenommen. Fast in all ihren
Schriften richteten S chriftsteller der W iedergeburt ihren B lic k au f die historische
Vergangenheit, indem sie ihre W erte verherrlichten und m it Nachdruck bekräftig-
ten, was beim Erwachen des N ationalbewußtseins eine wichtige R olle spielen
sollte. A uch in diesen Fällen kam ihnen das Erbe der F o lklo re zu H ilfe . Bei vielen
A u to re n , wie De Rada, P. Vasa, N. Frashëri etc. vollzog sich die O ffenlegung der
Vergangenheit in ihrer ganzen W e rtb re ite in den Fällen, bei denen es an
eigentlichen historischen Beweisen und D okum enten fehlte, durch die harm oni-
sehe V erbindung von realen Elem enten m it historischen Sagen, die o ft noch in den
Erinnerungen des V olkes lebendig waren■’ . V erbunden m it feurigen G efühlen der
Vaterlandsliebe w ird die L ite ra tu r der ״historischen O ffenbarung” auf diese
Weise bewußt aus dem Q uell der V o lk s tra d itio n gespeist. Unsere Nationale
W iedergeburt verzeichnete dank einiger ih re r hervorragendsten Persönlichkeiten
wie G . de Rada, N. Frashëri und A n d o n Z a ko Ç ajupi eine wahre Wende in der
Geschichte unserer L ite ra tu r, indem sie diesen Volksgeist stärkte. D ie Erneue-
rung, die sie brachten, verbindet sich in erster L in ie m it neuem In ha lt in der
L ite ra tu r, denn gerade diese A u to re n schufen die wahre L ite ra tu r m it dem V o lk
als G rundlage. Diese A u to re n nutzten m eisterhaft die D ichtkunst der mündlichen
Ü berlieferung aus und legten dam it die Fundamente zu einer nationalen Sprache
und L ite ra tu r. Einem von ihnen, N. Frashëri, gebührt auch das V erdienst, einen
neuen Weg in unserer nationalen T ra d itio n bei der V erbindung von k u ltiv ie rte r
L ite ra tu r und F olklore gefunden zu haben, einschließlich der ständigen Berufung
auf sie. Diesen Weg haben viele S chriftsteller später, bis in unsere Tage hinein,
eingeschlagen.
A u f der Basis der engen V erbindung zur V o lk s k u ltu r und zum Folkloreschaffen
entw ickelte sich auch unsere ganze fo rtsch rittlich e L ite ra tu r aus der Z e it der
Unabhängigkeit (1912—1939). In den Schriften der besten A u to re n dieser Z e it,
die sich durch einen scharfen realistischen Geist und eine kritisch-ablehnende
Haltung gegenüber zahlreichen negativen Aspekten der R ealität ih re r Z e it
auszeichneten, haben die M erkm ale des m ateriellen und geistigen Lebens unseres
Volkes, die O rig in a litä t seiner historischen, sozialen und ideologischen E ntw ick-
lung ihren A usdruck gefunden. In den 30er Jahren entw ickelte sich die albanische
L ite ra tu r unter den neuen historischen Bedingungen, wobei als wesentliche
•י V gl. u.a. De Rada. J.: C anti di M ilosao. N a p o li 1836: Vasa. P.: La v ir it d sur l'A lb a n ie e les A lbanais. Paris
1879: Frashëri. N .: Isto ri e Skenücrbeut. Bukarest 1898.
M erkm ale die Stärkung des sozialen Klassenunterschiedes und die Herausbildung
der ideell-ästhetischen Kontraste zu nennen sind. N a tü rlich hat dieser Kontrast
auch die V erbindungen zwischen L ite ra tu r und F o lklo re be rü hrt, ln der L ite ra tu r
der 20er und 30er Jahre zeichneten sich gegenüberstehende Tendenzen und
H altungen ab, vo r allem in bezug au f Platz und R olle der M ythologie in der
ku ltiv ie rte n L ite ra tu r, bei der F olklore insbesondere im Zusammenhang m it der
ideologischen In te rp re ta tio n des mythologischen Stoffes4.
D ie L ite ra tu r nach der B efreiung, die als eine neue L ite ra tu r zu sehen ist, die
unter neuen sozial-historischen Bedingungen entstand und sich herausbildete, und
als eine L ite ra tu r, die sich auf die ideellen und künstlerischen P rinzipien des
Sozialistischen Realismus stützt und davon leiten läßt, mußte ihre Verbindungen
zum Folkloreschaffen aufrechterhalten; doch die Beziehungen zwischen ihnen
haben nun einen spezifischeren C harakter. O bw ohl der Sozialistische Realismus
eine neue Etappe in der Geschichte der albanischen L ite ra tu r darstellt, ist er nicht
losgelöst zu betrachten. E r bekam ein eigenes G esicht, indem er alles W ertvolle
bewahrte und fortsetzte, was im literarischen Bereich in der Vergangenheit
geschaffen worden war. D e r patriotische G eist, die enge V erbindung zum Leben,
sein volkstüm licher C harakter und Realismus, all dies stellt einige der gesunden
W erte dar, die die heutige L ite ra tu r übernommen hat. Im Vergleich zu den
vorherigen Perioden hat die neue albanische L ite ra tu r aber auch einige neue
M erkm ale hinzugewonnen, die in erster L in ie aus dem Im puls stammen, den der
neue In h a lt der künstlerischen Form gab. Unsere neuere L ite ra tu r hatte das Z iel
jene tiefen U m wälzungen, die m it dem revolutionären C harakter einhergingen, zu
schildern, die unser Land nach der V o lksre vo lu tio n durchm achte. Sie entw ickelte
und konsolidierte sich w eiterhin als eine L ite ra tu r m it realistischer A usrichtung,
die durch die künstlerische D arstellung des Lebens die V erbindung von Einzelcha-
rakteren zu ihren historischen und sozialen Umständen vertiefte . D ie lntensivie-
rung des Realismus gab der albanischen L ite ra tu r größere Verallgem einerungs-
m öglichkeiten, gleichzeitig aber einen ausgeprägteren analytischen sowie synthe-
tischen C harakter. Neues H auptm erkm al des Realismus in der heutigen L ite ra tu r
ist die D arstellung der sich vorwärtsbewegenden Gesellschaft. Diese Betonung
des inhaltlichen M om ents hat dazu geführt, daß die L ite ra tu r ihre M öglichkeiten
in der ästhetischen D arstellung bereichern und so das künstlerische System
erw eitern konnte, indem sie jene künstlerischen Form en und Weisen ausnutzte,
die sie von der progressiv-demokratischen L ite ra tu r der Vergangenheit übernom -
men hatte, um sie dann fü r alle sichtbar um neue Formen zu bereichern. A u f dieser
G rundlage sollte die neue L ite ra tu r auch eine U nterstützung durch die künstleri-
sehen und ästhetischen Erfahrungen aus der F o lklore erhalten. N atü rlich waren
die V erbindungen zwischen der neuen albanischen L ite ra tu r und dem künstleri-
sehen Volksschaffen au f den verschiedenen Entw icklungsstufen nicht im m er
gleich.
B etreffs de r Beziehungen zwischen der L ite ra tu r und V olkskunde während dieser Z e it. vgl. U c i, A .:
M ito lo g ia , fo lk lo ri, letcrsia. T ira n e 1982. S. 279-361.
158 G. Misha
schöngeistigen L ite ra tu r insgesamt und zum anderen aus der Tatsache heraus zu
erklären, daß sie breitere M öglichkeiten gewonnen hat, die Ereignisse künstle-
risch zum A usdruck zu bringen. M it dem Erscheinen neuer Talente, die eine
ausgeprägte Schaffensoriginalität vorweisen können, wie I . Kadaré, D . A g o lli, F.
A ra p i etc. hat sich der künstlerische Erfahrungshorizont der L ite ra tu r sehr
erw eitert. U n te r diesen Bedingungen veränderte sich auch das V erhältnis unserer
S chriftsteller zur F o lklo re . Haben in der ersten Phase viele Schriftsteller verschie-
dene Themen aus der F o lklo re übernommen, so richteten sie sich nun an
festgelegte M odelle der T ra d itio n , die ihren dichterischen Ideen eine allgemeine
A u ra geben sollten.
In den W erken unserer besten heutigen A u to re n finden w ir keine direkten
Entlehnungen von M o tiven oder Situationen aus der V o lk slite ra tu r, obw ohl man
nicht um hin kann, den E in flu ß des dichterischen Volksgenius zu konstatieren.
D ritë ro A g o lli hat es in seinem W erk meisterhaft verstanden, eine der bezeich-
nendsten m ündlichen E rzählform auszunützen, die ihm zur Charakterisierung und
Typisierung von Personen und Situationen zur Verfügung stand. In seinem
G edicht ״M u tte r A lb a n ie n “ benutzt er neben den traditionellen poetischen
Formen auch diese aufhebende Form eln oder sogar Volkssprüche. Um ein
größeres Bedeutungsfeld wiederzugeben, nim m t D . A g o lli in seinem Gedicht als
L e itm o tiv eine V olksfabel auf, gibt ih r dann allerdings eine größere semantische
und ästhetische Bedeutung.
Ismail Kadaré stellt in seinem W erk eine besondere V erbindung zum Folklore-
schaffen her. Seine W erke nähert er der Folklore nicht auf G rund irgendwelcher
V olksm otive als äußerem Bestandteil eines Werkes an, sondern macht im
Gegenteil das folkloristische Subjekt zur Grundlage des W erkes, wobei er ihm
eine neue A usrichtung gib t. V on Z e it zu Z e it h ilft die Folklore Kadaré dabei,
einen literarischen G ru n d , gewissermaßen einen Übergang, zu finden, von dem
aus seine E inbildungskraft und Phantasie eine ganze Kaskade von Vorstellungen
entw ickelt. O ft geht Ismail Kadaré vom Schema der Ballade aus, dann findet er
wieder einen V orw and, die K onventionen der G attung zu verlassen, um sich der
realistischen modernen Prosa zuzuwenden. In Wer brachte Doruntina? beschreibt
Kadaré den Weg der universalen L ite ra tu r. E r bearbeitet die albanische Version
eines allgemein europäischen M otives — das Thema der Reise des Toten —, ein
Them a, das seit der Z e it der meisterhaften Behandlung durch G. A . Bürger
berühm t ist. D ie H auptidee in der albanischen Version der Ballade ist, anders als
in vergleichbaren V arianten auf dem Balkan, der Respektierung der Bedeutung
eines feststehenden Wertes. Dies macht auch eines der vorherrschenden ethnisch-
psychologischen C harakteristika unseres Volkes deutlich. Ismail Kadaré m odifi-
ziert aber dieses Volksschaffen. E r stellt es in einen bestimmten zeitlichen und
historischen Rahmen und verw andelt so seine Idee in ein großes gewichtiges
Ganzes. U n te r den schweren Bedingungen vor der osmanischen Besatzung sahen
die A lb a n e r verstärkt ihre A ufgabe darin, sowohl die hohen Tugenden als auch die
feststehenden W ertbegriffe in den Dienst fü r das V aterland zu stellen.
In einem anderen Fall richtet sich Kadaré in d ire kt an die Sagen, die ihm durch
ihren ethnologischen In ha lt die M öglichke it geben, M otive m it einem ausgepräg-
ten ethnisch-m ythologischen C harakter auf eine sich davon unterscheidende
A li D h rim o , Tirana
1. Das Albanische, eine der ältesten, zugleich erst sehr spät dokum entierten
Sprache unseres Kontinentes, die ihre O rig in a litä t und In d ivid u a litä t durch die
Jahrhunderte bewahrte, bot seit längerer Z e it - und bietet noch - sowohl aufgrund
seiner eigenartigen lautgeschichtlichen und grammatischen E ntw icklung als auch
wegen seines Verhältnisses zu den Nachbarsprachen ein wichtiges A rbeitsfeld fü r
die Vorindogerm anisten bzw. Indogermanisten. Es ist eine bekannte und nicht zu
leugnende Tatsache, daß unter den ausländischen Forschern die deutschen in
dieser sich über fast drei Jahrhunderte erstreckenden Forschungstätigkeit den
wichtigsten Platz einnehmen.
Zunächst möchte ich die Ideen und Forschungseinrichtungen darstellen, die von
den deutschen Forschern fü r die E ntw icklung der A lbanologie von Bedeutung
waren, in denen sie m iteinander gestritten und sich vollständig oder teilweise
w iderlegt haben. U n te r den vielen deutschen A utoren werde ich zuerst diejenigen
diskutieren, die als die interessantesten V e rtre te r der verschiedenen Richtungen
angesehen werden. D ie deutsche Albanienforschung umfaßt so gut wie alle
Bereiche und Fragen, die sich um das Albanische ranken, sowohl was vergangene
Z e ite n , als auch was gegenwärtige Situationen be trifft*. Das Interesse der deut-
sehen Forscher hat mehr der Untersuchung der äußeren Geschichte gegolten als
der der inneren und der Darstellung der gegenwärtigen Form . Heute w ird aber
auch die moderne Form unserer Sprache genau untersucht.
2. In der äußeren Geschichte des Albanischen nim m t die Frage nach der
Fam ilienzugehörigkeit und der verwandtschaftlichen Beziehungen einen bedeu-
tenden Platz ein. Den allerersten Hinweis auf das Albanische im deutschen Raum
gibt der R itte r A rn o ld von H a rff, der sich auf seiner Pilgerfahrt im Jahr 1497 in
U lq in , D ürres und Sazan aufgehalten hat. Seine Notizen wurden leider erst 1860 in
K ö ln ve rö ffe n tlich t2. D er erste, der den Funken der indogermanischen H e rku n ft
des Albanischen entfachte, war der deutsche O ffiz ie r R itte r von X ylander im Jahr
18353. O bw ohl er kein Sprachforscher und nie im Land der Shqiptaren gewesen
war, wies er, nachdem er das W erk von A delung und V a te r4, Bopps ״V erglei-
chende G ra m m a tik“ 5, Potts ״Etymologische Forschungen“ 6 und Schlegels ״Obser-
vations sur la langue et la littérature provençales“ 7 gelesen hatte, m it einer Reihe
1 A ufschlußreich fü r den Leser wären dabei auch folgende Aufsätze: D ö lg e r, F.: D ie Leistung der deutschen
Wissenschaft fü r die Erforschung des Balkan im letzten Jahrhundert. M ünchen 194(); K ra lle n , G .; S attler;
Kertész, M .: Albanische B ibliographie 1966-70, in: Z e itsch rift der deutschen morgenländischen G esell-
schaft. 129 (1979). S. 184-85; Haarm ann, H .: B alkanlinguistik. Bd. 1-2, Tübingen 1978, sowie die
Rezension in: Z e itsch rift fü r Balkanologie. 15 (1979), S. 226-29, von R. Rohr.
2 s. d a fü r u. a. Hetzer. A .: W ie ist A rn o ld von H arffs W örterverzeichnis (14% ) zu lesen?; Elsie, R.: The
A lb a n ia n Lexicon o f A rn o ld von H a rff, 1497, in: K Z . 97 (1984). S. 113-122.
י־ R itte r von X yland er. J.: D ie Sprache der Albanesen oder Schkipetaren. F ra n kfu rt 1835.
4 A d e lu n g , J.: M ithridates oder allgemeine Sprachkunde. 2. Theyl. B e rlin 1809, S. 792-#03.
5 B opp, F.: Vergleichende G ram m atik des Sanskritischen. A rm enischen, G riechischen, Lateinischen,
Litauischen. A ltslavischen. Gotischen und Germanischen. B erlin 1833-1852.
6 P ott, A .: Etym ologische Forschungen. Lem go 1833.
7 Schlegel. A . W .: Observations sur la langue et la litté ra tu re provençales. Paris 1818.
von etymologischen Vergleichen nach, daß das Albanische m it dem Indogerm ani-
sehen verwandt sein müsse und eine Reihe von Parallelen zum Sanskrit aufweise*;
dam it müsse es eine alte Stammessprache sein, zumal das Albanische typologisch
zum älteren synthetischen, nicht aber zum jüngeren analytischen Typus gehöre. E r
hat dam it den indogermanischen C harakter des Albanischen nachgewiesen und so
einen wesentlichen Grundstein zur albanologischen Forschung gelegt, auch wenn
seine Schlußfolgerungen mehr auf einer ״nebelhaften“ A hnung beruhen, aller-
dings bereits einen richtigen Kern in sich tragen. D ie Größe seiner Leistung läßt
sich an einem Vergleich zu dem großen Sprachforscher A . Pott ermessen, der zwei
Jahre früher4 das Albanische von den anderen europäischen Sprachen des
Sanskritstammes absonderte und 1836 schrieb: ״D ie A lbaner des heutigen G rie-
chenlands reden eine eigenthümliche Sprache, welche noch niemand einem
größeren Sprachstamme anzuschließen vermocht hat, und viel wahrscheinlicher
hält man sie fü r spärliche in den Gebirgen gerettete Überbleibsel alte r U reinw oh-
11er. als eine der nördlichen, zur Z e it der Byzantiner eingefallenen Barbarenvöl-
ke r“ . Für ihn ist das Albanische eine der drei einzigen noch bekannten Sprachen
Europas, ״bei denen sich noch keine innige Verwandtschaft m it Asiatischen
Idiom en hat ausfindig machen lassen“ 10. D er Fachgelehrte Pott ordnete also das
Albanische noch nicht der indogermanischen Sprachgruppe zu.
Derjenige, der auf einer wissenschaftlichen Basis den indogermanischen Cha-
raktér des Albanischen ein fü r allemal bewiesen hat, war der berühm te deutsche
Indogermanist F. Bopp in seinem V ortrag über die ״Z a h lw ö rte r und Pronom ina
im Albanischen“ (1843). Dieser V ortrag wurde nie veröffe ntlich t, aber er berich-
tet davon in einem B rie f vom 6. Juni 1843 an L . Diefenbach: ״P ott hat diese
Sprache zu Unrecht aus dem Indisch-Europäischen Sprachgebiet ausgeschlossen;
ich ziehe sie m it Haut und Haaren in dasselbe hinein“ 11. Sein grundlegendes
«•
Elem ent von dem aus den anderen Sprachen entlehnten T e il abtrennen müsse. E r
stellte auch A nalogien und W ortgleichungen zwischen dem A lbanischen, Germ a-
nischen, Keltischen und Lateinischen fest, lenkte aber auch die A ufm erksam keit
auf die Selbständigkeit des Albanischen als eine eigentüm liche und vom Slavi-
sehen. Magyarischen, Griechischen und Türkischen unterscheidbare Sprache.
J. A delung bem erkt in seinem berühm ten ״M ith rid a te s“ , ״man könnte denken,
«%
daß die heutigen A lb a n e r ein vermischtes Überbleibsel dieses V olkes (d. h. der
Bulgaren) wären. A lle in näher liegt doch die V erm utung eines Zusammenhanges
zwischen diesen A lba ne rn und den A lb a n e rn im Osten des Schwarzen Meeres
zwischen dem Kaukasus und dem Flusse K yrus“ 13. A uch im A rtik e l ״A lb a n e r“
schwanken die A u to re n der ״A llgem einen Enzyklopädie der Wissenschaften und
K ünste“ (1819) zwischen dieser These und der illyrischen These von J. Thun-
m ann14. Bopps Schüler A . Schleicher hing 1850 der damals verbreiteten M einung
an, das Albanische sei zwar zweifelsohne eine indogermanische Sprache, habe
jedoch im pelasgischen Fam ilienpaar seine W urzel, d. h. es stünde in enger
Beziehung zum Griechischen . . . A lle rd in g s - m eint er - sprächen wieder
verschiedene grammatische Form en gegen eine engere B indung ans Griechische
oder seien höchstens eine ״uralte A b tre n n u n g vom G riechischen“ 15.
Bopp selbst hebt 1854 hervor, ״in seinen G rundelem enten hat das Albanische
keine engere, geschweige denn Derivationsbeziehungen m it irgendeiner von den
Schwestersprachen unseres K ontinentes“ . Schleicher w iederholt seine Auffassung
im Jahr 1863 in seinem genealogischen Baum der indogermanischen Sprachen. E r
ordnet das Albanische dem Zw eig der indogermanischen Sprachen Südeuropas
zu, zwischen dem Griechischen und Lateinischen, näher dem Griechischen. Die
spätere Forschung hat bewiesen, daß das Albanische keine besondere V erw andt-
schaft m it diesen beiden Sprachen aufweist.
1871 stellte J. Schmidt durch seine W ellentheorie das Albanische in einen
gemeinsamen K reis m it den baltoslavischen Sprachen einerseits und dem A rm e n i-
sehen und Thrako-Phrygischen andererseits. D ie Hauptm ängel der beiden von
Schleicher und Schmidt aufgestellten Theorien sind inzwischen bekannt. A uch 13
Jahre später lebt diese A nsicht noch w eiter. G . M eyer, der - wie gezeigt werden
soll - die Hauptperson in der A lbanologie ist, v e rtritt 1884 die gleiche M einung,
nämlich daß das Albanische in einem ganz besonders nahen verwandtschaftlichen
V erhältnis zum Griechischen oder gar zum Pelasgischen stehe. D ie W iderlegung
dieser These ist ein Verdienst der späteren Forschung, darunter auch der
deutschen.
4. Neben der Frage der verwandtschaftlichen Stellung besteht die der F ilia tio n :
V on welcher nichtgriechischen Balkansprache des A lte rtu m s stam m t das A lb a n i-
sehe ab? W elchen ethnisch-sprachlichen Vorgängen aus jener Z e it hat es seine
Entstehung zu verdanken?16 M it dieser Frage haben sich u. a. L e ib n iz, D iefen-
bach, H ahn, Schuchardt, S tier, M eyer, Paul, Zeus und W eigand beschäftigt. H ie r
stehen sich seit geraumer Z e it drei Thesen gegenüber: 1) Im Albanischen sieht
man die direkte Fortsetzung des Illyrischen, 2) das Albanische ist vom Illyrischen
getrennt und w ird als T o chte r des Thrakischen betrachtet, und 3) das Albanische
w ird als eine Sprache illyro-thrakischen Ursprungs oder als eine illyrische Sprache
m it thrakischen Elem enten betrachtet.
zu I). D e r erste Deutsche, der im Albanischen eine T o chte r des Illyrischen
gesehen hat, w ar Leibniz. A uch der deutsche H is to rik e r G . B. N ie b u h r e rk lä rt den
Namen der illyrischen Stadt Dimallum m it dem albanischen dy/di ״zwei“ und mal
״B erg“ 17. V o n den Illy re rn spricht auch der H is to rik e r T h. M om m sen, der
unterstreicht, daß in den inneren Gebieten M akedoniens neben Griechisch und
Lateinisch auch das Illyrische als Volkssprache bewahrt sein s o ll*״.
Eine besondere Bedeutung nim m t in dieser Frage das W erk ״Albanesische
Studien“ (Jena 1853-54) des Frankfurters J. G . von Hahn ein, der sich Ende der
40er Jahre des 19. Jhs. als österreichischer D ip lo m a t in Joanina aufgehaiten hat.
Nach Fallm erayer gehört dieses W erk ״in die Classe je n e r literarischen Ereignisse,
die in ih re r A r t Epoche machen und zugleich einer langen Dynastie von Exegesen,
C om entarien, Erläuterungen und historisch-philologischen Sätzen und Gegensät-
zen auf M enschenalter als Ausgangspunkt, als W affenhaus und als W alstatt
dienen“ 19. Hahn war der größte Albanologe der vorlinguistischen Periode, der zu
Recht als der V ater der A lbanologie betrachtet w ird . E r w ar der erste wissen-
schaftlich gebildete E uropäer, der ganz A lbanien bereist und G em ütsart, Sitte,
D enk- und Lebensweise der A lb a n e r erlauscht und das Albanische gelernt hat.
Nachdem er alle verfügbaren Q uellen der antiken A u to re n gelesen, die Parallelen
von makedonischen und albanischen Glossen kon kre t untersucht und die K o n ti-
nuität alter geographischer Namen Albaniens und der umliegenden Gegenden
aufs Albanische hin festgestellt hat, zog er die Schlußfolgerung, daß die Sprache
der heutigen A lb a n e r eine Tochter des Illyrischen ist. Im Illyrischen sah er eine
pelasgische Sprache im weitesten Sinne des W ortes.
M it einer breiteren und tieferen wissenschaftlichen A rgu m e nta tion verteidigte
die These der illyrischen H e rk u n ft des Albanischen in den 80er Jahren des 19. Jhs.
Gustav M eyer, Professor in G raz, der Bahnbrechendes geleistet und die älteren
Theorien w iderlegt hat, die das Albanische m it dem Pelasgischen verbanden. E r
arbeitete heraus, daß diese Sprache als direkte Fortsetzung des Illyrischen
entstanden ist, eine T h eo rie, die heute noch besonders von der albanischen
Sprachwissenschaft vertreten w ird. E r w ar der M einung, das Albanische sei die
moderne Form des A ltilly ris c h e n bzw. die jüngere Form einer der illyrischen
M undarten. M eyer ist der erste vollausgebildete Indogerm anist, der das A lb a n i-
sehe als Forschungsschwerpunkt gewählt und es fü r die vergleichende Sprachwis-
senschaft erschlossen hat, oder - wie Çabej es noch besser sagt - ״e rob ert“ hat.
Den ״M eister der albanischen Sprachwissenschaft“ , wie er von Jokl genannt w ird ,
betrachtet die heutige albanische Sprachwissenschaft als den eigentlichen Begrün-
164 A . D hrimo
der der A lbanologie. Für die illyrische H e rk u n ft des Albanischen sind u. a. auch фф
וג M . Vasm er hat sich, gestützt auf die O rtsnam en, m it de r V e rb re itu n g de r Illy re r im N ordosten in
vorgeschichtlicher Z e it beschäftigt, während J. P okorny das gleiche Problem im N ordwesten v e rfo lg t hat.
K retschm er. P.: E in le itu n g in die Geschichte de r griechischen Sprache. 1896. Es sei hier b e to n t, daß
Kretschm ers geistreiche Ausführungen über das Messapische und Illyrisch e inzwischen ü b e rh o lt sind.
Schnetz. J.: W ar das Illyrische eine kentum - oder satem-Sprache?, in: Z e its c h rift fü r N am enforschung. 14
(1938), S. 2 2 1 -2 6 ; H ir t. H .: D ie sprachliche Stellung des Illyrischen. Beitrage z u r alten Geschichte und
G eographie. B e rlin 1898. S. 179-188: G u te n b ru n n e r. S.: N ordgerm anisch-illyrische Isoglossen, in : Bei-
träge zur N am enforschung. 3(1968). S. 19-24; L o c h n e r-H ü tte n b a c h . F .: Illy rie r und Illy r is c h - Rückschau.
Synthese und A u s b lic k , in : Das A lte rtu m . 16 ( 1970) 4. S. 216-228: R ix . H .: B rundusium und das illyrische
W o rt fü r ״H irs c h ", in: Beiträge zur N am enforschung. 5 (1953) 2. S. 115-129; Rosenkranz. B .: D er
albanische C harakter des Uralbanischen - Z u einigen albanischen Pronom ina, in : Studia albanica. 11 ( 1974)
1. S. 93-102: U hlisch. G .: Sind die A lb a n e r N achfahrcn der Illy rie r? , in: Das A lte rtu m . 19 (1973) I.
S. 31-38: S terner-R ainer. S.: Illyrische O rtsnam en und illyrische Siedlungen. Le ipzig 1940.
21 W eigand. G .: Sind die A lb a n e r Nachkom m en de r Illy rie r oder der T hra ke r? Le ipzig 1927. Es ist zu
erw ähnen, daü auch eine These der engen Verw andtschaft zwischen dem Illyrisch en und Thrakischen
existiert - siehe u. a. C K tir. K .: Illyro-T hrakisches. in : A rh iv za arbanasku stariņ u, je z ik i e tn o lo g iju . 1
(1923) 1-2. S. 78-137, und Illyro-Pelasgica. ebd. 2 (1924) 16. S. 21-69.
22 Giese. W .: Balkansyntax o d er (hrakisches Substrat, in : Studia N e ophilologica. 24 (1951-1952). S. 40-54;
Steinke, K .: Z u r Frage de r thrakischen Sprachreste. in: Actes du I I e conerès in te rn a tio n a l de Thracologie.
Bukarest 1980, S. 141-146.
zu 3). Z u r d ritte n These, deren K eim schon der Schwede J. Thunm ann gelegt
hat, äußert sich - sei es auch notgedrungen - J. R itte r von X yla n d e r, der das
A lbanische dem Thrakisch-Illyrischen zuordnet. E r m eint, das Albanische und das
Bulgarische haben ein gemeinsames balkanisches Substrat. Für die thrakisch-
illyrische H e rk u n ft des Albanischen sind auch Leskien und S treitberg23.
5. M it der Frage der verwandtschaftlichen Beziehungen des Albanischen hängt
die Frage nach dem vorbalkanischen U rsprung der albanischen V o rfa h re n , m it
dem Problem des Ursprungs des Albanischen wiederum die Frage nach der
B alkanheim at des Albanischen zusammen - m it dem G ebiet, in dem diese Sprache
a u f der Balkaninsel entstanden ist. D a m it setzt sich zuerst J. G . von Hahn
auseinander. E r folgt dem W eg J. Thunm anns, wenn er sagt: ״da die A lba ne r
keine Slaven sind und m it keinem anderen bekannten V o lk e nähere V erw andt-
schaft zeigen, da die fre ilich küm m erlichen Q uellen außer der slavischen Einwan-
derung keine andere aufweisen, die bedeutend genug wäre, um ein großes V o lk zu
schaffen, so d a rf man annehmen, daß die heutigen A lb a n e r Nachkom m en der
vorslavischen U re in w oh ne r des Landes sind“ 24. E r verteidigt entschlossen die
illyrische A u to ch th o n ie der A lb a n e r. U m das beweisen zu können, untersucht er
außer den geschichtlichen Q uellen auch eine Reihe alte rtü m lich e r Ortsnam en und
e rk lä rt sie m it A p p e lla tiva des heutigen Albanischen. Dieser These schließt sich
auch P. Kretschm er an. W eigand betrachtet dagegen das östliche D reieck
N iš-S o fia -S ko p je als Wiege der A lb a n e r, da seiner M einung nach die albanisch-
rumänischen Beziehungen, die nicht lateinischen Ursprungs sind, den Beweis
dafür lie fe rn , daß die A lb a n e r und W alachen irgendwo zusammen gelebt haben.
Das Albanische soll sich danach irgendw o in einem G ebiet herausgebildet haben,
in dem das Rumänische entstanden ist, aber in keinem Fall in llly rie n , sondern in
einem thrakischen G ebiet25.
Vasmer zw eifelt an der H altung Jokls, nach der die A lb a n e r autochthon seien,
ihre erste Wiege jedoch D ardanien sei. G . S tadtm üller spricht sich auch dagegen
aus und denkt eher an ein gegen die R om anisierung gut geschütztes G ebiet nicht
weit von der griechischen Sprachgrenze, nämlich M a ti. M it dieser Frage hat sich
später auch W olfgang Z e itle r auseinandergesetzt. D ie heutige albanische Sprach-
Wissenschaft hat betont, daß die Auffassung Stadtm üllers zu eng ist und zugleich
bewiesen, daß sich die heutige Aussprache der aus dem A lte rtu m übernommenen
Ortsnamen m it den Regeln der albanischen Lautgeschichte erklären läßt, woraus
sich die Schlußfolgerung ziehen läßt, daß der alte A u fe n th a ltso rt der A lb a n e r und
ihre heutigen W ohnsitze übereinstim m en26.
ע ln einem B rie f, den S treitberg an N . Jokl am 7. 9. 1924 geschrieben hat. lesen w ir: ״Ihre D arlegung freut
mich um so m ehr, als Sie durch eigene Forschung zu derselben A n sicht gelangt sind, die Leskien stets
vertreten hat, daß das Albanische nicht nur m it dem Illyrisch en, sondern auch m it dem Thrakischen in
engster V e rb in d u n g steht und daß es u n ric h tig sei, die A lb a n e r nach dem V organg Gustav M eyers einfach
als Nachkom m en der Illy rie r zu betrachten“ - z itie rt nach D o d ić , L .: D ie Beziehungen N . Jokls zu den
zeitgenössischen A lban olo gen und albanischen S chriftstellern anhand seines Nachlasses, in: A k te n des
Internationalen Albanologischen K o llo q u iu m s in Innsbruck 1972. Innsbruck 1977, S. 35-55.
24 von H ahn, J. G .: Albanesische Studien. Jena 1854, S. 213.
25 Siehe Ç abej, E .: Studim e gjuhesore. B d. 3. P rishtinč 1976, S. 38.
26 vgl. dazu: E benda, S. 39f.
166 A . D hrimo
6. Eine weitere zentrale Frage der A lba no lo gie ste llt sich in den Beziehungen
des Albanischen zu den anderen Nachbarsprachen im Laufe seiner historischen
E n tw icklu n g dar. Besondere A ufm erksa m keit hat man dabei den Beziehungen
des Albanischen zum Griechischen und Lateinischen geschenkt. H ie r nim m t die
Beschäftigung m it Lehnw orten einen w ichtigen Platz ein27.
M it den griechischen Lehnw örtern des Albanischen hat sich als erster G . Stier in
seiner Untersuchung über albanische Tiernam en (1862) beschäftigt. E r hat die
griechischen Le hn w ö rte r in alt-, m itte l- und neugriechische u n te rte ilt28, ln seinen
״Albanesischen Studien“ und besonders in seinen Aufsätzen zum Neugriechi-
sehen zieht M eyer im m er w ieder das Albanische heran. E r ist der erste, der auch
die leihende R olle des Albanischen gegenüber dem Griechischen erkannt hat. E r
erw ähnt 64 W ö rte r, die vom modernen Albanischen in das moderne Griechisch
übernom m en worden sind. D er H auptverdienst fü r die chronologische E ino rd-
nung der griechischen Lehn w örter ins Albanische gehört A . T h um b , dessen
K rite rie n auch heute noch maßgebend sind. E r hat auch die Anwesenheit
altgriechischer Le hn w ö rte r im Albanischen nachgewiesen, was von G . M eyer
geleugnet w urde24.
Eine Reihe von Abhandlungen über dieses Problem , die auch nach dem
bekannten P rinzip der ״W ö rte r und Sachen“ betrachtet w urden, stammen aus der
Feder des berühm ten Forschers G . R ohlfs, der den Beziehungen zwischen
G riechen und Lateinern in U n te rita lie n - d o rt sind auch unsere Arbëreschen zu
H ause-besondere A ufm erksam keit geschenkt hat30. E in e r eingehenden U ntersu-
chung der griechischen, insbesondere der neugriechischen Le hn w ö rte r des A lb a -
nischen hat sich G . U hlisch gew idm et31. Sehr viel um fangreicher und b re ite r
angelegt wurde das Problem der lateinisch-albanischen Le hn w ö rte r behandelt.
M it diesen Untersuchungen haben sich F. B opp, H . Schuchardt, G . S tier, G.
M eyer, G. R ohlfs, G . R eichenkron, H . H aarm ann, W . Z e itle r, R. H e lb ig und R.
27 E. Çabej b e m e rkt, daß es bei einer Sprache, in de r die L e h n w ö rte r übenviegen. auch verständlich sei. wenn
das V e rh ä ltn is L e h n w o rt - E rb w o rt in zahlenm äßiger H insicht bei dem jetzigen Stand d e r Forschung einer
Revision bedürfe, in: A k te n (s. A n m . 23). S. 257f.
M K Z . 11 (1862), S. 1 3 2 -1 5 0 .2 0 6 - 253.
29 Siehe Ç abej. E. (s. A n m . 25). S. 47; T h u m b . A .: A ltgriechische Elem ente des Albanesischen. IF . 2 6 ( 1909).
S. 1 -2 0 ; ders.: U b e r griechische Elem ente in den alten Barbarsprachen und im Albanesischen. 1903.
יי° R o hlfs. G .: G riechen und Romanen in U n te rita lie n . Scavi lin g u istici nella Magna G recia. 1922; Neue
Beiträge zur K enntnis de r unteritalienischen G rä z itä t: Etym ologisches W örterbuch de r unteritalienischen
G rä z itä t. H alle 1930; Lexicon G raecorum Ita lia e in fe rio ris . 1984; H istorische G ra m m a tik der u n te rita lie n i-
sehen G rä zitä t. M ünchen 1950; G ram m atica storica dei d ia le tti italo -g rcci (C alabresi e del Salento);
D iz io n a rio toponom astico del Salento. 1976; N o vo d iz io n a rio diale ttale della C alabria. 1977; Piccolo
A tla n te lingu istico panrom ano. 1986; Sprach- und Sachatlas Italiens und de r Südschweiz. 8 Bde.
יי־ U hlisch, G .: D ie neugriechischen L e h n w ö rte r im A lbanischen. (D iss.) B e rlin 1964. S. 258; Z u r Problem a-
tik de r griechischen L e h n w ö rte r im A lbanischen, in: A ctes du p rem ier congrès in te rn a tio n a l des études
balkaniques et sud-est européennes V I. Lin gu istiqu e. Sofia 1968. S. 795-803; D ie griechischen l^ehnw örter
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C am panella“ d i Reggio C alabria. S. 179. 188. 190.
- י- Bopp, F. (s. A n m . 5). H . Schuchardt: V okalism us des V u lg ä rlatein s. Bd. I I I . S. 46-55 und passim: Stier.
G ., a. a. O . (S tier hat dabei auch die romanischen L e h n w ö rte r des Albanischen chronologisch geschichtet);
M eyer, G .: Albanesische Studien. Bd. 1-6. W ien 1883-1897; ders.: D e r E in flu ß des Lateinischen a u f die
albanesische Form enlehre; ders.: Die lateinischen Elem ente im Albanesischen; ders.: Etym ologisches
W örterbuch des Albanesischen. Straßburg 1891; R ohlfs (A n m . 3()); R eichenkron, G .: Das Problem der
rumänisch-albanischen W ortgleichungen, in: Z e its c h rift fü r B alkanologie. 3 (1963), S. 157-168; ders.:
Grundsätzliches zum W ortzusam m enfall, in: ebenda. 4 (1966) 1-2, S. 8-1 9 (D ie Belege sind hier
hauptsächlich aus dem Rumänischen und A lban ische n); H aarm ann, H .: D e r lateinische Lehnw ortschatz im
Albanischen. H am burg 1972, S. 174; ders.: D ie P roblem atik de r A bgrenzung des lateinischen Elementes
im romanischen und albanischen W ortschatz, in: A k te n (s. A n m . 23) а. а. O .; H e lb ig , R .: D ie italienischen
Elem ente im Albanesischen. (D iss.) Le ipzig 1903; R o h r, R .: Z u den albanisch-rum änischen W o rtg le ich u n -
gen, in: Q uatrièm e congrès in te rn a tio n a l des études du sud-est européenne. A n k a ra 1979, S. 9.
י־ י־ K Z . 20 (1872), S. 302ff. . Z itie rt nach Ç abej. E .: Studim e e tim o lo g jik e në fushë të shqipes. Bd. 1, T ira n a
1982, S. 35.
w Vasmer, M .: E in albanisches Lehn w ort im S erbokroatischen, in : Z e its c h rift fü r slavische P hilologie. 1937,
S. 59-60; D ie Slaven in G riechenland. B e rlin 1941.
•5י G utschm idt. K .: Albanische T iernam en südslavischer H e rk u n ft, in: Z e its c h rift fü r S law istik. 11 (1966) 1,
S. 54-60.
36 B oretzky, N .: D e r türkische E in flu ß a u f das A lbanische, T e il Ы І . W iesbaden, 1975/1976 (siehe auch die
Rezension von A . Tietze darüber in: O rientalische L ite ra tu rz e itu n g . 74 (1979) 3, S. 258).
•די Ders.: Analoge Lautveränderungen in den Le h n w ö rte rn des Albanischen und ih re Bedeutung fü r die
R ekonstruktion de r albanischen Sprachgeschichte, in: A k te n (s. A n m . 23), S. 313-329.
48 Siehe Ç abej, E. (s. A n m . 33) S. 74.
168 A . D hrimo
dien u. a. von H aebler, Bahner, B oretzky, R eiter, Schaller und Fritsche ge-
macht39.
7. Sehr groß, sowohl an U m fang als auch an In h a lt, ist fü r die A lbanologie der
B eitrag deutscher Forscher auf dem G ebiet der W ortforschung und der E tym olo-
gie. D ie allererste W örtersam m lung H arffs enthält 26 W ö rte r, 8 Wendungen und
12 Zahlen. Xylanders W örtersam m lung deutsch-albanisch/albanisch-deutsch
erstreckt sich auf einige hundert W ö rte r. E r hat auch den ersten Versuch
unternom m en, den albanischen W ortbestand nach seiner H e rk u n ft zu erörtern.
Dazu untersuchte er 1800 W ö rte r und ist zu der Schlußfolgerung gekom m en, daß
die H ä lfte des albanischen Wortschatzes entlehnt worden ist. W enn man den
Versuch Meyers heranzieht, der von 5140 W ö rte rn seines W örterbuches nur 400,
also 7,77% , dem indogermanischen Erbe zuschrieb, sieht man, wie Çabej schon
bewiesen hat, daß X yla n d e r in seiner Schätzung w eitb lickend er w a r40. Das erste
ausführliche und verläßliche W örterbuch legte Hahn vor. Einen riesigen Sprung
nach vorn stellt fü r die etymologischen Studien des Albanischen das ״E tym ologi-
sehe W örterbuch des A lbanischen“ von M eyer (1891) dar, das leider tro tz seiner
••
170 A . D hrimo
gemacht und dam it einen w ichtigen B eitrag geleistet52. Krönung ihrer A rb e it ist
ihre ״Albanische G ra m m a tik“ (B e rlin 1987), die in ״Studia albanica“ (1989) 1
besprochen worden ist. Es ist die umfassendste von ausländischen Forschern
verfaßte G ra m m a tik, die nach streng wissenschaftlichen Prinzipien das System
unserer literarischen Gegenwartssprache beschreibt, ohne den G rundfaden der
heutigen Sprachnorm aus den Augen zu verlieren. W ichtig ist auch Haeblers
״G ram m atik der albanischen M u nd art von Salamis“ (1965)5\ Probleme des
albanischen Verbalsystems, des Kasus, des A rtik e ls , des A d je ktivs, der Lautge-
schichte und des heutigen Standes unserer vereinheitlichten Literatursprache in
der SVR A lbanien und in Kosova, sowie des Albanischen in der Diaspora, sind im
Laufe der letzten Jahre von mehreren deutschen Forschern behandelt worden, die
das Albanische nicht zum H auptgebiet ih re r Studien gewählt haben, wie R ohlfs54,
52 Fiedler, W .: Untersuchungen zur P luralb ildu ng im Albanischen. (D iss.) B e rlin 1%1, S. 21,433; Das Genus
im A lbanischen, in : Beiträge zur Sprachwissenschaft, V olkskunde und Literaturforschung. B e rlin 1965,
S. 87-102; Z e its c h rift der K a rl-M a rx -U n iv e rs itä t. 15 (1966), S. 561-566; Franz Bopps Verdienste um die
Forschung de r albanischen M o rp h o lo g ie , in : Wissenschaftliche Z e its c h rift der H u m b o ld t-U n iv e rs itä t.
(1969) 2, S. 313-314; Z u einigen P roblem endes A d m ira tiv s in d e n Balkansprachen, in: Actes (s. A n m . 31),
S. 367-369; Z u r K ategorie des Aspekts in den Balkansprachen, in: Z e itsch rift fü r Slaw istik. 15 (1970) І,
S. 60-77; A lbanologische P ublikationen von A lbanologen der D D R , in: A k te n (s. A n m . 23), S. 107-112;
Interferenzbedingte grammatische Synonym ie und H om onym ie (zu den Perfektbildungen in westmakedo-
nischcn M u n d a rte n ), in: Z e its c h rift fü r Slaw istik. 17 (1972), S. 62-88; Z h v illim i i in fin itiv it gege nga aspekti
i ballkanologjisë, in: G ju rm im e alb a n o lo g jike . SSHF. 5 (1975); D ie P luralbildung bei den türkischen
Elem enten des A lbanischen, in : B ałkańsko Ezikoznanie. (1977) 1-2, S. 125-145; S uplctivizm i në sistemin
fo ljo r tè gjuhës së B u zu ku t, in : G ju rm im e albanolo gjike. SSHF 7 (1977); Disa m endime rreth sistem it të
genus verbit nëgjuhësinë b a llka n ike , in: Sem inar n d ë rko m b ë ta rp ë rg ju h ë n letersinedhc ku ltu re n shqiptarc
7 (1980), Prishtine 1982, S. 187-200; Z u einigen Tendenzen der P luralb ildung de r Fem inina - V o rtra g auf
der Tagung ״G juha letrare shqipe dhe epoka jo n e \״Tirane 1984; Buchholz. O .; F iedle r, W .: Z u r
H erausbildung des m odernen W ortschatzes im A lbanischen, in: Linguistische Studien 58, B e rlin 1979,
S. 102-178; dies.: Z u r Stellung de r O bjektzeichen in de r albanischen Literatursprache der G egenw art und
bei G jo n ß u zu ku , in: A k te n (s. A n m . 23), S. 433-458.
Buchholz. O .: Z u r V e rd oppelun g de r O b je kte im A lbanischen, in: Actes (s. A n m . 31), S. 711-772; Z u r
Verdoppelung de r O b je kte im A lbanischen. (D is s .) B e rlin . T e il I, S. 1-168. T e il I I . S. 169-219; Z u den
V erben, die durch ein O b je k t o d er O b je k tp rä d ik a t ergänzt werden, in: Bałkańsko Ezikoznanie, 20 (1977)
1-2, S. 147-159; M b i gërshetim in e aspekteve m o rfo lo g jik e e sintaksore tek rasat në gjuhën shqipe. in:
G ju rm im e a lb a n o lo g jike , SSHF. 1978, S. 145—156; M b i kategorinë gram atikore të shquarësisë/pashquarë-
sisë dhe kategorinë sem antiko-funksionale të d e te rm in a tiv ite tit/in d e te rm in a tiv ite tit. Seminar nderkom be-
ta r (s. oben), S. 85-93.
53 A uch C . H aebler hat m ehrere A rb e ite n im Bereich der albanischen G ram m atik verfaßt, w ie: Eine
albanische W ortstellungsregel, in: M ünchner Studien zur Sprachwissenschaft. M ünchen 1957.S. 49-61. Z u
den Pronom ina im ukraino-albanischen D ia le k t. Ebenda. 1959. S. 8 5 - HK); siehe auch seine Rezensionen
über albanische V e rö ffe n tlich u n g e n in: K ratylo s. 9 (1964) I . S. 108 und in: Südostforschungen. 23 ( 1964),
S. 425-426.
54 R ohlfs. G .: La perdita d e ll’in fin itiv o nelle lingue balkaniche e nelP Ita lia m eridionale, in: S tudii $i cercetäri
linguistice, Bucuresti 1985, S. 733-744.
55 Seidel, E .: Probleme und M ethoden der B a lk a n lin g u is tik , in: Ebenda. S. 777-788; Prolegomena zur
T h e orie der S atzkonstruktion, in: Revue Roum aine de Lin gu istiqu e. 25 (198()) 4, S. 401-408.
*י B o re tzky. N .: Perfekt und Plusquam perfekt in einem nordalbanischen D ia le k t, in : Beiträge zur Südosteu-
ropa-Forschung. München 1966; D er bestim m te A r tik e l nach Präpositionen im A lbanischen, in: K Z . 82
(1968). S. 129-152; Zusam m enrückungcn m it dem M o d a lve rb ״können“ in den Balkansprachen, in:
Z e its c h rift fü r Balkanologie. 8 (1971-72). S. 12-20; D ie M o rp h o lo g ie des albanischen V erbum s, in:
Z e its c h rift fü r Balkanologie. 13 (1977); E in fü h ru n g in die historische L in g u is tik . H am burg 1977.
57 Sasse. H .-J .: A rva n itica . 4 Bde. Wiesbaden (im D ru c k ); Z u r S ituation der E rforschung des A rvanitischen
(V o rtra g a u f de r K ö lne r Tagung). O k to b e r 1988.
** B reu, W .: Z u r jetzigen Situation des Ita lo-A lban isch en (V o rtra g a u f der K ö ln e r Tagung). O kto b e r 1988.
A uch in einer Reihe von Studien über den slavischen A spekt geht er diese Frage im Albanischen an.
59 Schaller, H .: D er B e g riff ״B alkanism us". M ö g lich ke ite n und G renzen seiner A nw endung a uf die
Balkansprachen, in: Q uatrièm e congrès (s. A n m . 32), S. 10; Balkansprachen. E in fü h ru n g in die B alkanolo-
gie. H e ide lberg 1975; D ie Formen des A p p e lla tiv n o m c n s in den Balkansprachen, in: Cest na akadem ik
V la d im ir G eorgiev ezikovedski poučavanija po slučaj sedemdeset godin o t rożdeniet mu. Sofia 1980,
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61 A lb re c h t, H .: Kosova und die vereinheitlich te albanische Schriftsprache, in: K u ltu re lle E ntw icklungen.
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Bałkańsko Ezikoznanie. 22 (1979) 4, S. 11-12; B e itra g zu r D e fin itio n des B e griffs ,.Balkanism us“ , in:
Bałkańsko Ezikoznanie. 20 (1977) 1-2. S. 32-43; siehe auch seine Rezensionen über verschiedene
albanische P ublikationen, besonders über: Studim e e tim o lo g jik e né fushè té shqipes A - В . in: Z e its c h rift fü r
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und ihre A usdrucksform en. Wiesbaden 1964. S. 254-276; Beiträge zur M o rp h o lo g ie und Syntax des
Albanischen in Acquaform osa, in: Z e its c h rift fü r B alkanologie. 6 (1968) 2. S. 153-170; Z u r Flexion der
Substantive des Albanischen in A cquaform osa (K a la b rie n ), in : Beiträge zur Südosteuropa-Forschung.
M ünchen 1966, S. 79-90.
67 Ködderitzsch, R.: Zu den sprachgeschichtlichen G rundlagen des A lbanischen von heute, in: Studia
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1988.
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70 S oiling, W .: Das A rtikelsystem im A lbanischen und Rum änischen, in : Beitrage zu r Südosteuropa-
Forschung. M ünchen 1966, S. 48-78; Beiträge zur Geschichte des A rtik e ls im Bulgarischen. 1970. (D e r
Verfasser hat hier allerdings ein sehr ungenaues B ild von dem A rtike lsyste m des Albanischen und seiner
Entstehung).
71 R eichenkron, G .: D e r Typus Balkansprachen, in: Z e its c h rift fü r B alkanologie. 1 (1963). S. 91-122.
72 Faensen. J.: G e n itiv und A d je k tiv im A lban ische n, in : Z e its c h rift fü r B alkanologie. 11 (1975). S. 40—47;
Die albanische Nationalbewegung. B erlin 1980 (Siehe K a p ite l 3 und 11).
מ H etzer. A .: Lehrbuch der vereinheitlichten albanischen Schriftsprache m it einem deutsch-albanischen
W örterbuch. H am burg 1978; O rthographie versus O rth o e p ie . Z u r S ituation de r albanischen Schriftsprache
nachdem Rechtschreibungskongreß vom 25. I I . 1972 in T ira n a , in: Z e its c h rift fü r Balkanologie. 14(1978),
S. 42—49.
74 N o lte, F.: Besondere Probleme des A lbanischen. V o rtra g auf der K ö ln e r Tagung, O k to b e r 1988.
172 A . Dhrimo
173
K u ltu r und B ildung, zwei bedeutende und kom plizierte, vielfä ltige und mannigfa-
che Erscheinungen, sind von großer Bedeutung fü r die geistige Em anzipation
eines V olkes, ln keiner historischen Periode kann die w ichtige R olle der Präsenz
eines fo rtsch rittlich e n Ideals übersehen werden. D arüber hinaus konnten sich
K u ltu r und B ildung in bestim m ten Situationen sozialen Anstiegs fast im m er, allen
Schwierigkeiten zum T ro tz , den Weg zum F o rtsch ritt bahnen. W ie fü r viele
Länder Europas kann die Z e it nach dem Z w eiten W e ltk rie g auch fü r A lbanien als
eine solche Periode betrachtet werden.
D ank seiner V o lksre vo lu tio n konnte sich A lb a n ie n zu einer vö llig neuen, bis
dahin nicht gekannten R olle em anzipieren, die weder m it der alten sozialökono-
•»
mischen Basis noch m it ihrem Ü berbau vereinbar war. Im Rahmen der vielen
Problem e, die aus der Beseitigung der alten Basis und aus der Schaffung einer
ф»
neuen Basis und eines neuen Überbaus entstanden, erhob sich auch die Forde-
rung, das Land in beschleunigtem Tem po auf den Weg seiner Em anzipation im
Bereich der B ildung und K u ltu r zu bringen. Im Zuge dieses Prozesses w irk te n ,
neben den vielen Ländern gemeinsamen und allgemeinen Faktoren, auch einige
besondere Faktoren m it förderndem bzw. bremsendem C harakter, die den
besonderen Entw icklungsw eg A lbaniens bedingten. Nun sei gleich am A nfang
unterstrichen, daß die E n tw icklu n g im Bereich von B ildung und K u ltu r nach dem
Zw eiten W e ltkrie g auf dem Boden einer sehr tiefen sozialökonomischen Rück-
ständigkeit im allgemeinen und im Bereich der B ild u n g und K u ltu r im besonderen
vonstatten ging, woraus auch der sehr weite Kreis von vorrangigen Problemen und
Erscheinungen zu erklären ist.
In den ersten Jahrzehnten dieses Jahrhunderts w ar A lb a n ie n , was die sozioöko-
nomische E ntw icklung b e trifft, das rückständigste Land in Europa. Es vermochte
nicht die Phase des entw ickelten industriellen Kapitalism us zu erlangen. Im Jahr
1938 kam die Industrie lediglich fü r 4,5% des N ationaleinkom m ens a u f1.
D ie sozialökonomische R ückständigkeit spiegelt sich auch im Bildungs- und
K ulturniveau des V olkes und dessen Bewußtsein w ider. U n te r diesen Bedingun-
gen wurden auch die Aufgaben im Bereich von B ildung und K u ltu r, die sonst
durch bürgerlich-dem okratische R evolutionen und entw ickelten Kapitalism us
realisiert werden, nicht gelöst und konnten auch nicht gelöst werden. Das Erbe auf
diesem G ebiet war sehr ärm lich. K u ltu r- und Bildungseinrichtungen gab es nur
m inim al: lediglich 643 G rundschulen, 11 M ittelschulen und 5 Berufsschulen m it
insgesamt 58839 Schülern und 166() Lehrern. 80% der B evölkerung waren
Analphabeten, unter den Bauern und Frauen sogar 90% : . D e r Wissensdurst des
1 М ага. H .: Periudha с k a lim it dhe veçoritë e n d e rtim it socialist nii RPSH. T ira n a 1%3. S. 6 f.
2 A n u a ri s ta tis lik o r i RPSH . 1958. Kap. X . S. 140f.
V olkes und der In te lle ktu e lle n wurde niedergedrückt und verküm m erte, da es
keinen Boden fü r diese E ntw icklung gab. Folglich waren B ildung und K u ltu r
durch ein sehr langsames Entw icklungstem po gekennzeichnet. Dieser Prozeß
d u rc h lie f viele Schwierigkeiten, zu denen sich noch die Zerstörungen des Zw eiten
W eltkriegs gesellten.
So bestand das dringendste Problem d a rin , den Weg einer raschen E ntw icklung
einzuschlagen. Es ging darum , ein ganzes V o lk geistig und seelisch zu befreien, ein
V o lk , das, wie ein bekannter D ich te r unseres Landes gesagt hat, ״neben dem
Wissen unwissend“ lebte. Eine rasche Lösung der Probleme auf diesem Gebiet
wurde aus mehreren G ründen erschwert: Erstens galt es, einige Problem e, die von
der bürgerlich-dem okratischen R evolution ungelöst zurückgelassen wurden,
gleichzeitig m it denen zu lösen, die je tzt durch die V o lksre vo lu tio n erwuchsen.
Zweitens entstand die dringende N otw endigkeit, B ildung und K u ltu r gleich in
doppelter Weise zu fö rd e rn , nämlich sowohl durch Q u a litä t als auch durch
Q u a n titä t, wobei schwierige, durch die Rückständigkeit entstandene Bedingun-
gen zu überwinden waren, wie das Fehlen von E inrichtungen und Personal im
Bereich von B ildung und K u ltu r. Drittens w ar der K am p f um die Erneuerung von
B ild u n g und K u ltu r eng m it der N otw endigkeit verbunden, das ganze geistige
Leben des Volkes zu verwandeln, seine D enk- und Lebensweise, seine M e n ta litä t,
seine Sitten und seine T ra d itio n .
U n te r diesen Umständen nahm der Entwicklungsprozeß von B ildung und
K u ltu r einige G rundm erkm ale an. Eine Analyse der bezeichnendsten M erkm ale
stellt den Hauptgegenstand dieser A bhandlung dar.
1. U n te r den Bedingungen des Aufbaus einer neuen Gesellschaft unterstanden
der Entwicklungsprozeß von B ildung und K u ltu r der gesamten sozioökonom i-
sehen E ntw icklun g des Landes: sie entsprachen dieser E ntw icklung, sie spielten
zugleich eine aktive R olle und übten ihren E in flu ß auf diese E n tw icklu n g aus.
Diese dialektische Interdependenz stellt eines der wesentlichen M erkm ale des
Entwicklungsprozesses unserer B ildung und K u ltu r dar. Sie wurden eng m it der
Gesam theit der sozialökonomischen Um gestaltung, m it den Fundamenten der
neuen Gesellschaft, m it der Verw andlung des Landes von einem A g ra rla n d in ein
A gra r-In du strie la nd und danach in ein In du strie-A g rarla nd und m it dem raschen
A ufb au der materiell-technischen Basis verbunden. D ie sozialistische In d u stria li-
sierung ist hier das wichtigste Verbindungsglied. Dieser Prozeß konnte jedoch
nicht m it Analphabeten und Halbanalphabeten ve rw irk lic h t werden. Parallel dazu
bildete die sozialistische K o lle ktivie ru n g der Landw irtschaft einen unabdingbaren
F aktor. H ie r sollten K u ltu r und B ildung die Idee der K o lle k tiv ie ru n g unter die
Bauern tragen, insbesondere unter die junge G eneration der Landbevölkerung.
D e r albanische Staat maß diesen Problemen die gebührende Bedeutung bei,
und zwar nicht nur als von der P roduktion getrennte Bereiche der T heorie,
sondern als Probleme der W irtschaft und der Basis, aber zugleich auch des
••
Überbaus. Dieser Prozeß stellte also nicht m ehr, wie in der Vergangenheit, ein
G ebiet von W idersprüchen und divergierenden k u ltu re lle n , ideologischen und
politischen Ausrichtungen dar, sondern er w ar vielm ehr der Gegenstand eines
strategischen Plans der Partei der A rb e it A lbaniens, bei dem auf wissenschaftli-
eher G rundlage die w irkenden Klassenkräfte und Wege zur w irtschaftlichen.
Klaus-Detlev Grothusen - 9783954796885
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Bildung und Kultur nach dem Zweiten Weltkrieg 175
sozialen, politischen und ku ltu re lle n E ntw icklun g des Landes berücksichtigt
w urden. Folglich verflochten sich die wichtigsten Stadien der E n tw icklu n g von
B ild u n g und K u ltu r des Landes m it denen seiner sozialökonom ischen E ntw ick-
lung.
Das erste Stadium begann un m itte lba r nach dem K rieg und dauerte zwei
Jahrzehnte. K u ltu r und B ildung erhielten einen dem okratischen und sozialisti-
sehen C harakter und In h a lt, ih r kennzeichnendes M e rkm a l w ar das auffallende
Vorherrschen einer quantitativen E n tw icklu n g , begleitet von einer Vergleichs-
weise qualitativen R ückständigkeit. Folglich gab es auch em pfindliche Wachs-
tum sschwierigkeiten. Im Zuge seiner allgemeinen E n tw icklu n g d u rch lie f das Land
die historische Periode, in der die Fundamente der sozialistischen Gesellschaft
gelegt wurden. Im M itte lp u n k t dieser A rb e it war der A ufb au der Wirtschaftsbasis.
In dieser Z e it erhielten die Bildungs- und K ultureinrichtungen breiten Massencha-
ra kté r, und im V ergleich zur V orkriegszeit verzeichneten sie ein beträchtliches
W achstum. Im Jahr 1960 gab es 434 K indergärten, 557 allgem einbildende
Achtjahresschulen, 69 höhere Schulen und 6 Hochschulen m it insgesamt 312000
Schülern und Studenten und 10874 Lehrern und D ozenten3.
Das zweite Stadium begann M itte der sechziger Jahre. Dieses Stadium ist noch
nicht abgeschlossen; es dauert an und ist durch die ständige V e rtie fu n g der
Leistungen des ersten Stadiums gekennzeichnet, besonders durch die Anstrengun-
gen, diese Leistungen zu konsolidieren und w eiter voranzutreiben, wobei zugleich
dem B edarf des Landes an Fachkräften der verschiedenen Stufen entsprochen
w ird.
B ildung und K u ltu r wurden zu H a u p tp ro d u ktio n sm itte ln fü r die Schaffung einer
neuen Intelligenz, zur A usbildung von technischen Fachkräften und qu alifizierten
A rb e ite rn . A u f diese Weise erhielt die rasche und ununterbrochene E ntw icklung
der W irtschaft einen weiteren Im puls, und gleichzeitig stieg die A rb e its p ro d u k tiv i-
tat in allen Lebensbereichen.
Im V e rla u f dieser beiden Stadien wurde die E ntw icklun g und O rganisation von
Bildung und K u ltu r im m er besser geplant. Dadurch konnten die Fachgebiete und
die wissenschaftlichen D isziplinen Aufschw ung erhalten, derer die W irtschaft am
meisten bedurfte. Zwischen der A usb ild un g von Mädchen und Jungen wurde ein
gleichrangiges V erhältnis gesichert. Ebenso wurde die achtjährige Schulpflicht
eingeführt. Den nationalen M inderheiten wurde das Recht zuerkannt, Schulen in
ihrer M uttersprache zu unterhalten. A ußerdem w urde eine gleichmäßigere V er-
teilung der Bildungs- und K ultureinrichtungen über das gesamte Landesgebiet
vorgenommen. Im m e r m ehr Jugendliche aus allen Gegenden des Landes wurden
in höheren Schulen und zum Hochschulstudium herangezogen. D ie ausgebildeten
Fachkräfte wurden in Ü bereinstim m ung m it den Bedürfnissen der einzelnen
Gegenden ve rte ilt.
2. A ls das Land in beschleunigtem Tem po auf den Weg der E m anzipation im
Bereich B ildung und K u ltu r gebracht w urde, erwuchsen viele Problem e, denn die
Masse des V olkes sollte aus der Rückständigkeit herausgeholt und ih r K u ltu rn i-
veau erhöht werden, ln der ersten Nachkriegszeit mußte der albanische Staat seine
A ufm erksam keit auf die Beseitigung des A nalphabetentum s konzentrieren,
parallel dazu mußten alle Teilbereiche der Schulbildung stufenweise entw ickelt
werden, das Netz der Bildungs- und K u ltu rein richtu ng en sollte das ganze Land
umspannen, insbesondere die D ö rfe r, und zugleich mußten alle den Fortschritt
behindernden B arrieren niedergerissen werden. D a m it w urde auch die D em okra-
tisierung und der Massencharakter von B ildung und K u ltu r gew ährleistet, sie
wurden zum G em eingut der Massen gemacht. D e r tiefgehende volksdem okrati-
sehe C harakter der E ntw icklung von B ild u n g und K u ltu r in der Nachkriegszeit
stellt ein weiteres wesentliches M erkm al dieses Prozesses dar.
Man verfolgte hier den revolutionären W eg, wonach sich die K ader sowohl bei
der A rb e it als auch durch die A rb e it form ieren und entw ickeln sollten. Für ihre
A usbildung wurden neben den norm alen Form en die beschleunigten M ethoden
angewendet, wobei man eine Z eitlang auch eine gewisse eher quantitative als
qualitative E ntw icklun g in K a u f nahm. A u f diese Weise haben B ildung und K u ltu r
in den beiden ersten Jahrzehnten der Nachkriegszeit im m erhin eine breite
Ausdehnung erfahren, allerdings konnte nicht im m er die gebührende Q u alität bei
der T ä tig ke it von B ildung und K u ltu r gewährleistet werden. In den folgenden
шШ
Jahrzehnten unternahm unser Staat alle Anstrengungen zur Ü berw indung dieser
Erscheinung: D ie Bildungs- und K ultu re in rich tu n g e n wurden verm ehrt und die
Q u a litä t ih re r A rb e it verbessert.
Im Zuge der A rb e it, B ildung und K u ltu r in kurzer Z e it Massencharakter zu
verleihen und sie zu dem okratisieren, haben auch die Investitionen des Staates
eine bedeutende R olle gespielt. Jedes Land nim m t Ausgaben im Rahmen des
Staatshaushaltes fü r die E ntw icklung von B ild u n g und K u ltu r vor. In A lbanien
waren aber zusätzliche Ausgaben notw endig, hatte doch das Land aus der
Vergangenheit ein sehr niedriges Niveau eben dieser Bereiche übernom m en. In
diesem K om plex von Problemen ergaben sich damals - und ergeben sich in einem
gewissen Maße auch heute noch - große Schwierigkeiten aufgrund der Tatsache,
daß die Bauernschaft den größten T e il der Landesbevölkerung ausmacht. Für die
H eranbildung der neuen Intelligenz sollten in die höheren Fachschulen und zum
Hochschulstudium die K in d e r von W erktätigen herangezogen w erden, in erster
L in ie K ind er von Bauern, da die Bauernschaft nach dem Kriege 84,6% der
Bevölkerung ausmachte4. Dem wurde durch ein breites System von Internaten und
Staatsstipendien entsprochen. In den beiden ersten Jahrzehnten nach dem K rieg
erhielten -У4 der Schüler der höheren Fachschulen und der Hochschulstudenten ein
staatliches Stipendium .
In A lbanien ist das G ebirge vorherrschend. So w ar die E rö ffn u n g von Schulen
und K ultureinrichtungen in den Bergzonen m it verstreuten und spärlich bevölker-
ten D ö rfe rn zwar unbedingt notw endig, aber auch kostspielig.
D ank einer raschen D em okratisierung der Schule und der K u ltu r und dank ihres
Massencharakters stand in den achtziger Jahren jeder vierte E inw ohner des
Landes in einem Lernverhältnis, vo r dem Kriege hingegen w ar es nur jeder
178 E. Kambo
D arüber hinaus gab es in den ersten Jahrzehnten nach der B efreiung aus
verschiedenen sozialpädagogischen Gründen auch K in d e r, die die Pflichtschule, ja
o ft genug sogar die G rundschule, nicht regelmäßig m it E rfo lg absolvieren
konnten. Einige gaben die Schule auf und haben auch später keine m ehr besucht,
so daß sie zu Halbanalphabeten wurden. Angesichts dieser Erscheinung stellte der
albanische Staat auch nach Beseitigung des Analphabetentum s im nationalen
•»
Maßstab die A ufgabe, den K am p f gegen seine Überreste fortzusetzen, und tra f
dafür konkrete Maßnahm en. Dennoch sei betont, daß der K a m p f gegen das
A nalphabetentum au f schwierigem G rund vor sich ging, denn es gab auch vom
pädagogischen Standpunkt aus ״schwierige“ Elem ente9. Das ist die W ahrheit
bezüglich der R ückfälle ins A nalphabetentum , besonders in den beiden ersten
Jahrzehnten nach der Befreiung. Dieser Zustand ist jedoch in den aktiven
A ltersgruppen der B evölkerung inzwischen überwunden worden.
3. Schließlich gab es nach dem Kriege noch das brennende Problem des
Charakters der neuen K u ltu r und Bildung. Ih r Formierungsprozeß stellte an sich
ein sehr komplexes Problem dar. Zu Beginn drängt sich natürlicherweise die Frage
auf, was die neue B ildung und K u ltu r darzustellen hatten und w o ra u f sie sich
stützen würden. Was fü r eine R olle sollte die T ra d itio n im Binom ״neue K u ltu r/
T ra d itio n “ im Zuge der Herausbildung der sozialistischen B ildung und K u ltu r
spielen? D e r albanische Staat nahm eine korrekte H altung bei der Behandlung
und praktischen Lösung dieser Probleme ein, die den Weg der historischen
E ntw icklun g von B ild u n g und K u ltu r nach dem Kriege bedingte und zugleich
unter anderem auch eine weitere wichtige Besonderheit dieser E lem ente, ihren
tiefgehenden nationalen C harakter, bestimmt hat. Die prekären sozialökonom i-
sehen Bedingungen hatten zwar einen raschen Fortschritt gebremst, dennoch sind
die positiven T ra d itio n e n nicht verblaßt. So entw ickelte sich die neue K u ltu r und
B ildung nicht au f ״B rachland" und auch nicht auf einer ״tabula rasa“. Ih r
revolutionärer G eist, in dem die patriotischen, w eltlichen, dem okratisch-fort-
schrittlichen, auf die A u fk lä ru n g bezogenen T raditionen unserer nationalen
W iedergeburt einen H auptplatz einnahmen, die so reiche m ündliche Ü berliefe-
rung, die vom V o lk zur Kunst erhobenen N ationaltrachten und V o lkslie d e r und
-tänze, wurde zum Fundament der neuen K u ltu r und Bildung.
Diesem Erbe gegenüber wurde eine bewußt dialektische H altung eingenom-
men, man lehnte sowohl den Kosm opolitism us ab als auch N ihilism us und
M ißachtung der besten T raditio ne n unseres Volkes und der anderen V ö lk e r.
D urch diese dialektische H altung konnte allm ählich und ohne U nterbrechung der
volkstüm liche und nationale Geist in der B ildung und K u ltu r nach dem K rieg
verstärkt werden. D urch sie wurden die positiven T raditionen auch unter den
neuen historisch-sozialen Bedingungen erhalten; durch K ontakte des Nehmens
und des Gebens m it der W e ltk u ltu r wurden sie um neue fortgeschrittenere
T ra d itio n e n bereichert, und daraus bildete sich dann eine neue T ra d itio n .
v Beqja, M .: Në lu fte per një shkoilë e peüagogji socialiste. Tirana 19S6, S. 9().
180 E. Kambo
Recht haben, sich fre i zu entw ickeln und fortzuschreiten und durch die neue
B ildung und K u ltu r bereichert zu werden. Sie wurden zu einer Basis, au f die sich
die ganze k u ltu re lle F ortentw icklung stützt.
Das waren in groben Zügen einige charakteristische M erkm ale der kulturellen
und bildungsmäßigen E ntw icklun g unseres Landes. Abschließend sei noch gesagt,
daß die E n tw icklu n g von B ildung und K u ltu r nach dem Kriege in A lbanien
stufenweise v e rlie f. Es w ar ein langer und k o m p liz ie rte r Prozeß, der seine
Perioden quantitativen und qualitativen Wachstums, auch seine Wachstums-
Schwierigkeiten hatte, allerdings inzwischen ein noch nie dagewesenes Niveau
erreicht hat.
181
Autorenverzeichnis
Leontiev Çuçi,
K andidat der historischen Wissenschaften, Institut fü r internationale Beziehun-
gen, Tirana
D ozent A li Dhrimo,
A kadem ie der Wissenschaften der SVR A lbanien, In s titu t fü r Sprachwissenschaft
und L ite ra tu r, Tirana
Xhelal Gjeçovi,
Kandidat der historischen Wissenschaften, A kadem ie der Wissenschaften der
SVR A lb a n ie n , In s titu t fü r Geschichte, Tirana
Dr. A rm in Hetzer,
Staats- und U niversitätsbibliothek Bremen
Enriketa Kambo,
Kandidat der historischen Wissenschaften, A kadem ie der Wissenschaften der
SVR A lb a n ie n , In s titu t fü r Geschichte, Tirana
Gjergj Misha,
Wissenschaftlicher M ita rb e ite r, Akadem ie der Wissenschaften der S V R A lba -
nien, In stitu t fü r V olkskunde. Tirana
Klaus-Detlev Grothusen - 9783954796885
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00063480
182
Jens Reuter,
S üdost-Institut, M ünchen
Zam ir Shtylla,
K andidat der historischen Wissenschaften, A kadem ie der Wissenschaften der
SVR A lb a n ie n , In s titu t fü r Geschichte, Tirana
184 Register
Register 185
186 Register
Register 187
Register 189
S Ü D O STEU R O PA JA H R B Ü C H E R
Band 20: Der Modernismus in den Litera turen Südosteuropas. Hrsg. von Reinhard Lauer.
Erscheinungstermin: Juli 1991
SÜ D O STEU R O PA S T U D IE N
Band 44: 110 Jahre W iedererrichtung des bulgarischen Staates 1878-1988. Hrsg. von
Klaus-Detlev Grothusen. 192 S., München 1990. (D M 36,-)
Band 45: Die Deutschen in U ngarn. Hrsg. von Georg Brunner.
132 S., München 1989. (D M 22,-)
Band 46: Die E ntw icklung Griechenlands und die deutsch-griechischen Beziehungen im
19. und 20.Jahrhundert. Hrsg. von Bernhard Hansel. 160. S., München 1990.
(D M 32,-)
Band 47: Südosteuropa in der W ahrnehm ung der deutschen Ö ffentlichkeit vom Wiener
Kongress (1815) bis zum Pariser Frieden (1856). Hrsg. von Josip Matesić und
Klaus Heitmann. 180 S., München 1990. (D M 34,-)
Band 48: Albanien in Vergangenheit und Gegenwart. Hrsg. von Klaus-Detlev Grothusen.
Erscheinungstermin: Mai 1991
Band 49: Politischer Pluralismus und Verfassungsstaat in Deutschland und U ngarn.
Hrsg. von Georg Brunner. Erscheinungstermin: Juli 1991
Heft 1: Fragen der Finanzierung des Handels m it Südosteuropa. Hrsg. von Walter A lt-
hammer. 82 S., München 1987. (D M 7,-)
Heft 2: Südosteuropa in der Ä ra Gorbatschow. Auswirkungen der sowjetischen Reform-
p o litik auf die südosteuropäischen Länder. Hrsg. von Walter Althammer.
159 S., München 1987. (D M 15,-)
H eft 3: Die T ürkei und die Europäische Gemeinschaft. Hrsg. von Werner Gumpel.
120 S., München 1988. (D M 12,50)
Heft 4: Die jugoslawische W irtschaft - Gegenwart und Z u ku n ft. Hrsg. von Werner Gum-
pel. 105 S., München 1988. (D M 10,-)
H eft 5: A grarw irtschaftliche Zusammenarbeit m it Albanien. Hrsg. von Walter Altham-
mer. 126 S., München 1989. (D M 12,50)
Heft 6: Landesentwicklung und Um weltschutz im Donauraum . Hrsg. von Karl Ruppert.
138 S., München 1989. (D M 15,-)
Heft 7: In te rku ltu re lle K om m unikation in Südosteuropa. Hrsg. von Franz Ronneberger.
132 S., München 1989. (D M 15,-)
H eft 8: Die Interessen der Anliegerstaaten am Rhein-M ain-Donau-Kanal. Hrsg. von
Werner Gumpel. 72 S., München 1990. (D M 7,-)
H eft 9: Vom Plan zum M a rk t. Stand und Aussichten der W irtschaftsreformen in Südost־
europa. Hrsg. von Walter Althammer. 75 S., München 1990. (D M 7,-)
H eft 10: Die Verfassung als Katalysator zwischen Gesellschaft und Staat. Hrsg. von Ádám
Antal und Heinrich Scholler. 201 S., München 1990. (D M 17,50)
H eft 11: Europa und die T ürkei in den neunziger Jahren. Hrsg. von Werner Gumpel.
82 S., München 1991. (D M 7,) ־
H eft 12: Das vereinte Deutschland als Partner O stm itte l ־und Südosteuropas. Hrsg. von
Walter Althammer. Erscheinungstermin: Juni 1991
SÜ D O STEU R O PA S C H R IFTE N
Im Namen der Südosteuropa-Gesellschaft herausgegeben von Walter Althammer
Band 10: Von der Pruth-Ebene zum Gipfel des Ida. Studien zur Geschichte, Literatur,
Volkskunde und Wissenschaftsgeschichte des Donau-Balkan-Raumes. Hrsg. von
Gerhard Grimm. 294 S., München 1989. (D M 28,-)
Bayerische
Staatsbibliothek
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