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INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE
ETUDE THEORIQUE
Avant d'aborder les objectifs qui sous tendent notre recherche nous
allons circonscrire le problème et l'intérêt qui y sont rattachés.
quelques années déjà, nous nous sommes intéressés à la façon dont elles
organisent la gestion et le financement de leur exploitation. En fait, il s’agit
pour nous de chercher à savoir comment les PME/PMI assument la gestion
financière du cycle d’exploitation. Quelles pratiques caractéristiques de
financement usent -elles dans la gestion courante de l’activité ?
Ces diverses préoccupations nous amèneront dans le cadre de cette
recherche à caractériser le comportement financier des PME/PMI togolaises
dans la gestion du cycle d’exploitation.
B/ Intérêt de l'étude
I Objectif général
La recherche vise à caractériser le comportement financier d’une petite
et moyenne entreprise ou industrie dans la gestion de son cycle
d'exploitation.
II Objectifs spécifiques
Pour appréhender le comportement financier dans le cadre de la gestion
du cycle d’exploitation de l’entreprise objet de l’étude, nous nous évertuerons
à:
- Analyser les pratiques de financement du cycle d’exploitation : de
l’approvisionnement à la livraison des produits finis.
- Analyser les flux économiques ainsi que la variation du Besoin en fonds
de roulement et son impact sur le cycle d’exploitation.
- Déterminer et analyser quelques ratios relatifs à l’exploitation.
existe des décalages entre les flux physiques et les flux monétaires puisque
les achats ne sont pas réglés comptant et les ventes encaissées au moment
où elles sont effectuées. Dans ce cas alors, comment est-ce que les
entreprises assument les contraintes liées aux décalages de paiement dans
la gestion du cycle d'exploitation ?
-Pratiques de gestion financière du cycle d'exploitation: le
comportement financier.
La mise en évidence du comportement financier dans la gestion du cycle
d'exploitation des entreprises est motivée par la constatation de pratiques
caractéristiques de financement des opérations du cycle. En effet, le
déroulement du cycle d'exploitation fait intervenir l'engagement de frais qui
ont un impact sur la trésorerie de l'entreprise soit immédiatement soit de
façon différée. Autrement dit, l'entreprise doit assurer le financement de son
cycle d'exploitation. Pour ce faire, elle doit disposer d'un fonds de roulement
pour financer les besoins d'exploitation. Remarquons qu'à partir du bilan, on
établit une distinction entre le haut et le bas du bilan; le haut du bilan
intéresse les opérations de long terme. Ainsi à l'Actif, les emplois d'une durée
supérieure à un an sont considérés comme des emplois stables.
Parallèlement, les ressources du Passif à plus d'un an sont destinées à
financer les actifs durables. L'excédent des ressources sur les emplois
durables est le Fonds de Roulement qui normalement doit servir au
financement des actifs circulants du bas de bilan: stocks, créances,
trésorerie d'exploitation. L'insuffisance du Fonds de Roulement à assurer
tous les besoins financiers nés des opérations d'exploitation contraint
l'entreprise à recourir à d'autres modalités de financement qui se retrouvent
dans le passif circulant: découvert bancaire, crédit de trésorerie, dettes
fournisseurs.
En somme, l'entreprise dispose de trois grandes sources de fonds pour
financer son besoin de financement d'exploitation :
-le fonds de roulement
-les crédits fournisseurs
-les dettes à court terme
1
Toutes taxes comprises
Mémoire de maîtrise ès sciences économiques par K. E. Assidénou
Gestion du cycle d'exploitation et comportement financier des petites et moyennes entreprises togolaises: cas de la SICOL 11
Dans cet ordre d'idées, E. Assignon (1992) montre dans un article les
"causes de succès de quelques PME togolaises". Il ressort de cette étude que
les Petites et Moyennes Entreprises togolaises ont elles aussi fréquemment
recours aux concours de trésorerie pour réaliser le financement de leur
exploitation mais au même moment elles s'efforcent de garder une certaine
indépendance financière vis à vis des banques. Ceci est perceptible au vu du
montant des découverts de certaines PME. Cette étude a également soulevé
un point concernant l'autonomie financière des PME; une proportion notable
des PME démarrent leurs activités avec des fonds propres et s'efforcent dans
le cadre de l'exploitation d'autofinancer leurs investissements; l'usage du
crédit bancaire de court terme étant destiné au financement d'opérations
d'exploitation. Les PME commerciales en particulier opérant dans les
secteurs import/export usent du crédit documentaire pour le financement
des activités commerciales avec l' Extérieur.
D. A. Soédjédé (1992) a lui aussi montré au travers des résultats
d'une enquête sur les modalités de "financement des activités des
commerçantes du grand marché de Lomé" que le recours aux banques permet
aux femmes commerçantes de pallier au BFR négatif; ainsi cette procédure
leur permet de financer le long terme par des crédits bancaires à court terme
successifs.
Antérieurement aux résultats de cette enquête , Soédjédé (1992) dans
"Politique de Financement de l’Entrepreneuriat au Togo" a montré que les
Petites et Moyennes Entreprises togolaises gèrent bien leur cycle
Mémoire de maîtrise ès sciences économiques par K. E. Assidénou
Gestion du cycle d'exploitation et comportement financier des petites et moyennes entreprises togolaises: cas de la SICOL 13
Pour corroborer ce qui vient d’être dit, notons que l’économie togolaise
peut être caractérisée d’économie des PME comme pour d’autres pays
africains où le secteur informel est aussi très développé. Entre l’informel et
la grande entreprise nous osons situer la Petite et Moyenne Entreprise. Des
lectures et diverses discussions que nous avions eues nous avions compris
que la PME est l’organisation qui se situe « entre l’atelier de l’artisan et la
grande entreprise moderne ». Bien que cette définition comporte encore des
insuffisances, nous la prenons momentanément ainsi puisque les définitions
dépendent des critères de références. Nous pouvons donc qualifier le Togo
comme une économie à dominante PME/PMI si nous nous basons sur la
définition précédente. Ces PME/PMI ne bénéficient pratiquement pas d’un
environnement financier favorable (accès aux marchés financiers, appel
public à l’épargne, taux d’intérêt, etc.) ; ce qui fait que bon nombre d’entre
elles financent leurs opérations sur fonds propres et parfois avec la
participation des partenaires souvent étrangers (genre joint venture ).
Cette problématique de financement et le constat de l’évolution positive de
leur performance met en exergue l’intérêt que revêt l’étude de leur cycle
d’exploitation. Les Petites et Moyennes Entreprises rentabilisent en effet leur
cycle d’exploitation et arrivent à travers des pratiques caractéristiques à
améliorer le niveau des flux de trésorerie d’exploitation.
Afin d’expliciter clairement les différents mécanismes financiers auxquels
ont recours les PME/PMI dans la gestion de l’exploitation, nous allons
énumérer quelques hypothèses que nous confronterons aux observations
que nous aurons à faire dans l’entreprise objet de cette étude.
Hypothèse n°1
Le crédit bancaire à court terme est le type de financement fréquent
auquel les Petites et Moyennes Entreprises ont recours pour alimenter le
cycle d’exploitation parce qu’elles n’ont pas accès aux marchés financiers.
Hypothèse n°2
Le crédit fournisseur est un moyen de financement très utilisé par les
PME parce qu’elles bénéficient de délai de paiement des fournisseurs plus
long que celui accordé aux clients.
Hypothèse n°3
Le flux de trésorerie d’exploitation dépend de la variation du Besoin en
Fonds de Roulement en particulier des encours de paiement.
Le cadre théorique qui vient d’être décrit est une étape importante de
notre étude et nécessite par ailleurs d’être complété par la méthodologie qui
s’appesantira sur les démarches entreprises pour observer, recueillir et
analyser l’information.
Il faut remarquer que l’entreprise est jeune et se trouve dans une phase que
l’on peut qualifier de « pré-expansion » avec un environnement économique
pas très favorable du fait de la crise économique qui sévit dans la région
ouest africaine et plus particulièrement au Togo. De ce fait, certaines
données n’ont pu être obtenues pour conforter nos analyses et élaborer un
diagnostic plus approfondi sur quatre ou cinq exercices successifs en
condition normale. Néanmoins ce handicap sera pris en compte dans
l’élaboration du diagnostic et les recommandations que nous aurons à
formuler.
Comme son nom l’indique, cette analyse se base sur les flux financiers
qui caractérisent l’entreprise. Le modèle est fondé sur l’élaboration d’un
tableau pluriannuel de flux financiers (TPFF) qui décrit les différents
mouvements de flux qui caractérisent l’entreprise.
Pour les besoins de notre étude, nous avons choisi d’élaborer notre analyse
sur la base du premier tableau du TPFF. Ce tableau rassemble les
informations dont nous avons besoin pour analyser la gestion financière du
cycle d’exploitation. Il met particulièrement en évidence l’élément clé de
l’exploitation d’une entreprise à savoir la variation du Besoin en Fonds de
Roulement ( BFR) ainsi que d’autres agrégats non moins significatifs sur
lesquels peuvent s’appuyer les dirigeants de l’entreprise dans la prise de
décisions stratégiques : Valeur Ajoutée(VA), Excédent Brut d’Exploitation
(EBE), Excédent de Trésorerie d’Exploitation(ETE), le Cash Flow
Disponible(DAFIC). La tendance de la valeur ajoutée par exemple indiquera
au dirigeant de quelle manière il faut agir sur les consommations
intermédiaires ; de même l’évolution de l’Excédent brut d’exploitation
renseignera le dirigeant sur la politique salariale. Le niveau de l’excédent de
trésorerie permettra de prendre de bonnes décisions concernant les stocks,
les créances et les dettes d’exploitation. Le cash flow disponible ou DAFIC
indiquera au dirigeant si son entreprise a des ressources suffisantes pour
financer l’acquisition des immobilisations corporelles et incorporelles sans
endettement supplémentaire.
DEUXIEME PARTIE
Elle est actuellement dirigée par monsieur Théophile PANOU qui en est
le Directeur Général. Il est aux commandes de la société depuis sa création
où l'essentiel des activités de l'entreprise était orientée vers la production et
la commercialisation des colles pour usage domestique et professionnel. Par
la suite, le directeur général a entrepris d'adjoindre à l'activité initiale de
production des colles la fabrication des peintures pour élargir la gamme.
Ainsi, il a signé un accord de partenariat avec la société Lauragais Peintures
qui non seulement a effectué des apports en numéraires mais aussi des
apports en industrie puisque la technologie de production a été transférée
par elle. En clair, c'est un joint venture qui lie la société SICOL et Lauragais
Peintures.
DIRECTEUR GENERAL
2
Cet organigramme est établi sur la base de nos observations et non de ce qui est officiel pour l'entreprise.
Mémoire de maîtrise ès sciences économiques par K. E. Assidénou
Gestion du cycle d'exploitation et comportement financier des petites et moyennes entreprises togolaises: cas de la SICOL 24
A/ L’organisation du service
A/ Le service
Disperseur
Sicofom
Sicovinyl
Approvt
Broyeur Sicoenduit Conditio
Mélangeur Sicogrese nnement
Matières
et f/tures Des
STOCKS Mchne Broyeur Produits
Turbo Sicopeint
finis
Mélangeur Colles
B/ Le cycle de production
Les ventes sont pour la majeure partie encaissées directement par les
commerciaux qui se chargent des livraisons aux clients. Si l’on s’en tient au
principe réglementaire du paiement au comptant, les créances commerciales
seraient nulles à SICOL ; ce qui est rare dans les entreprises. On consent
toujours un crédit à une certaine catégorie de clients. En effet, on consent à
L’analyse des flux se révèle d’une grande utilité pour suivre les
tendances de l’entreprise au cours des trois derniers exercices. Elle nous
permettra de caractériser le comportement financier dans la gestion du cycle
d’exploitation de SICOL durant la période considérée.
L’analyse des flux sera faite en calculant pour chacune des années les
soldes caractéristiques des opérations d’exploitation de l’entreprise. Il s’agit
successivement de :
- La valeur ajoutée
Source : Sur la base des chiffres fournis par le service comptable et financier de SICOL
Source : Sur la base des chiffres fournis par le service comptable et financier de SICOL
Paragraphe 2 Description
Le tableau 1 ci-dessus décrit les principaux agrégats sur lesquels les
dirigeants peuvent agir afin d’améliorer la rentabilité de leur affaire.
70000000
60000000
50000000
40000000
30000000 VA
20000000
10000000
0
1998 1999 2000
60000000
50000000
40000000
30000000
EBE
20000000
10000000
0
1998 1999 2000
60000000
50000000
40000000
30000000
ETE
20000000
10000000
0
1998 1999 2000
Source : Service Comptable et Financier de SICOL
40000000
20000000
0
DAFIC
-20000000
-40000000
-60000000
-80000000
1998 1999 2000
Paragraphe 3 : Analyse
Graphique 5 :
Evolution du Besoin en Fonds de Roulement de SICOL de 1998 à 2000
2000000
0
-2000000
-4000000
var BFR
-6000000
-8000000
-10000000
1998 1999 2000
Source : Service Comptable et Financier de SICOL
Graphique 6 : Evolution des stocks, créances et dettes d’exploitation de SICOL entre 1998 et
2000
40000000
35000000
30000000
25000000 stocks
20000000 cr 閍 nces
15000000 dettes
10000000
5000000
0
1998 1999 2000
Source : Service Comptable et Financier de SICOL
Source: Sur la base des chiffres fournis par le service comptable et financier de SICOL
Paragraphe 1: Description
2 Ratios de liquidité/rentabilité/performance
Paragraphe 2 Diagnostic
La liquidité réduite n’est pas non plus à un bon niveau. Avec ses
disponibilités et créances, l’entreprise ne pourra rembourser à 100% la dette
à court terme. Ce n’est pas non plus un bon signal car cette situation n’est
pas de nature à rendre crédible l’entreprise aux yeux de ses partenaires
financiers spécifiquement lorsqu’il s’agira par exemple de négocier un
emprunt bancaire.
Plus loin, la liquidité large est restée à un bon niveau les deux années
1998 et 1999 mais en 2000 la valeur de l’actif circulant( stocks et créances)
ne permet pas de payer toutes les dettes à court terme.
Au-delà des inquiétudes soulevées à propos des dettes à court terme, la
rentabilité de l’exploitation est quant à elle acceptable si l’on suit l’évolution
de la marge sur chiffre d’affaires et du ratio d’efficacité de l’exploitation. En
1998 le taux de marge est de 35,5% pour passer à 26% en 1999 suite à
l’extension des activités qui ont induit une mise de fonds importants pour
l’achat des consommations intermédiaires supplémentaires. En 2000 ce taux
est remonté à 36,5% signe d’une activité en expansion. L’efficacité de
l’exploitation a subi après un creux en 1999 une augmentation pour se
maintenir à 58% en 2000. Ce ratio traduit une certaine efficacité des actifs
engagés dans l’exploitation (machines, équipements) signe que l’équipement
de SICOL se porte encore bien et pourrait contribuer à l’amélioration de la
rentabilité globale de l’entreprise.
Opportunités Menaces
8Avantage concurrentiel 8Tarif extérieur UEMOA : les produits de
8Avantage technologique la zone franche sont toujours taxés.
8Réglementation de la zone franche 8Evolution de la conjoncture : inflation
avantageuse en Europe
8Accès facile aux marchés régionaux
Source : Nous-mêmes
Section 3 : RECOMMANDATIONS
II SUR L’ORGANISATION.
hDéterminer avec précision les centres de responsabilité et leur fonction au
sein de l’entreprise.
h Etablir un manuel de procédure qui décrit et identifie tous les postes de
responsabilité de l’entreprise et les relations entre les services.
Ce manuel devra être adopté et appliqué afin d’assurer un bon
fonctionnement de l’entreprise.
CONCLUSION GENERALE
Les recherches que nous avons menées à la Société Industrielle des
Colles et dérivés nous ont permis d’analyser les pratiques de gestion
courante de l’activité commerciale en l’occurrence les pratiques propres de
financement des opérations d’approvisionnement en matières premières, de
production, de distribution des produits finis. En effet, il a été mis en
évidence par l’analyse des flux les modalités de financement du cycle
d’exploitation au travers d’une analyse fine du Besoin en Fonds de
Roulement qui a révélé que l’entreprise objet de l’étude gère bien son cycle
d’exploitation parce qu’elle assure une bonne concordance entre les délais de
paiement obtenus de ses fournisseurs et ceux qu’elle accorde à ses clients :
au délai très court de règlement des fournisseurs, l’entreprise oppose un
règlement quasi comptant sur ses ventes. La production étant vendue au fur
et à mesure des commandes des clients, il s’est constaté une rotation rapide
des stocks qui constitue avec le décalage de paiement des fournisseurs un
moyen de financer les dépenses d’exploitation.
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES GENERAUX
MEMOIRE, THESE
(3) D. Soédjedé (1982), L’optimisation de la trésorerie des
entreprises :modèles et applications empiriques, Thèse de 3ème cycle, Orléans
AUTRES SOURCES
Deuxième partie:
CYCLE D'EXPLOITATION ET COMPORTEMENT FINANCIER DE LA
SOCIETE INDUSTRIELLE DES COLLES ET DERIVES:
ANALYSES-RESULTATS ---------------------------------------------------------------------- 21
Chapitre 3 Le cycle d'exploitation---------------------------------------------------- 22
Section 1 Bref aperçu de l'entreprise ------------------------------------------------- 22
Section 2 Analyse du management du cycle d'exploitation de SICOL ---------- 23
Paragraphe 1 L'approvisionnement et le stockage --------------------------------- 24
A/ L'organisation du service ----------------------------------------------------------- 24
B/ La gestion des approvisionnements et des stocks ------------------------------ 24
Paragraphe 2 La production ----------------------------------------------------------- 26
A/ Le service ----------------------------------------------------------------------------- 26
B/ Le cycle de production ------------------------------------------------------------- 28
Paragraphe 3 La distribution --------------------------------------------------------- 29
Paragraphe 4 Les dettes fournisseurs et les créances clients ------------------- 30
A/ Les dettes fournisseurs ----------------------------------------------------------- 30
B/ Les créances clients ---------------------------------------------------------------- 30
Chapitre 4 Analyse financière -------------------------------------------------------- 32
Section 1 Besoin en fonds de roulement et gestion du cycle d'exploitation:
analyse des flux ------------------------------------------------------------------------- 32
Paragraphe 1 Le tableaux des flux économiques----------------------------------- 32
Paragraphe 2 Description--------------------------------------------------------------- 34
Paragraphe 3 Analyse ------------------------------------------------------------------- 37
Section 2 Analyse des ratios ---------------------------------------------------------- 40
Paragraphe 1Description -------------------------------------------------------------- 41
Paragraphe 2 Diagnostic --------------------------------------------------------------- 42
Section 3 : Recommandations -------------------------------------------------------- 47
CONCLUSION GENERALE ------------------------------------------------------------ -- --- 50
Bibliographie ----------------------------------------------------------------------------- 52