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TS Mathématiques Corrigé du test n˚1 du 24/9/2008

Exercice 1
un − 1 2un − 1 un − 1 3un − 2
1. 1 + = + = = u n +1 .
2un − 1 2un − 1 2un − 1 2un − 1
Procédons par récurrence.
1e étape. Pour n = 0, u0 = 2 > 1.
un − 1
2e étape. Supposons que, pour un certain entier n, un > 1. On a : un+1 − 1 = .
2un − 1
Dans ce quotient, le numérateur est donc positif. De plus, 2un > 2 et donc 2un − 1 > 1 ; le dénominateur est
positif aussi. On a donc un+1 − 1 > 0, soit un+1 > 1.
D’après le principe de récurrence, l’inégalité un > 1 est donc vérifiée pour tout entier naturel n.
3un − 2
On a vu en particulier que 2un − 1 > 1. Le quotient ne risque donc pas de poser le problème de la
2un − 1
division par 0 et la suite est bien définie.
1 2un − 1 1
2. vn+1 = = = 2+ = 2 + vn . v est une suite arithmétique de raison 2.
u n +1 − 1 un − 1 un − 1
1 1 2n + 2
3. vn = v0 + 2n = 1 + 2n puis un = 1 + = 1+ = .
vn 2n + 1 2n + 1
NB : La suite v diverge donc vers +∞ alors que u converge vers 1. L’expression de un en fonction de n peut être conjecturée
ou simplement vérifiée en faisant le calcul (exact) des premiers termes de u.

Exercice 2

u0 = −1√
On a défini la suite u par :
un+1 = 3un + 4
1. Par récurrence :
1e étape. Pour n = 0, u0 = −1 6 4 est vrai.
2e étape. Supposons que, pour un certain entier n, un 6 4.

On a : 3un 6 12 puis 3un + 4 6 16 et enfin un+1 = 3un + 4 6 4.
D’après le principe de récurrence, l’inégalité un 6 4 est donc vérifiée pour tout entier naturel n.
De plus, tous les termes sont positifs sauf u0 qui vaut -1. On a donc −1 6 un 6 4 pour tout n. La suite est donc
bornée.
2. Par récurrence, montrons que un 6 un+1 pour tout n.
1e étape. Pour n = 0, u0 = −1 6 u1 = 2 est vrai.
2e étape. Supposons
√ que, pour un√ certain entier n, un 6 un+1 . On a : 3un 6 3un+1 puis 3un + 4 6 3un+1 + 4 et
enfin un+1 = 3un + 4 6 un+2 = 3un+1 + 4.
D’après le principe de récurrence, l’inégalité un 6 un+1 est donc vérifiée pour tout entier naturel n et la suite u
est croissante.
3. Il semble que la suite converge vers 4.
NB : On verra plus tard un théorème qui dit que toute suite croissante et majorée est convergente.
On pouvait aussi démontrer que la suite est croissante sans récurrence, en calculant un+1 − un et en utilisant l’expression
conjuguée, mais la méthode par récurrence est plus facile et plus générale.

Exercice 3
1. Les conditions sont : x 6= 0 et x2 + 5 6= 0 (toujours vrai). D f = ] −∞ ; 0 [ ∪ ] 0 ; +∞ [
−x
 
1 x
2. −1 6 sin 6 1 d’où, si x > 0, 2 6 f (x) 6 2 .
x x +5 x +5
x
lim = 0 et donc, d’après le th. des gendarmes, lim f ( x ) = 0.
x →0+ x 2 + 5 x →0+
x −x
Pour x < 0, 2 6 f (x) 6 2 , d’où également lim f ( x ) = 0 et donc finalement lim f ( x ) = 0.
x +5 x +5 x →0− x →0
x x 1
De même lim 2 = lim 2 = lim = 0 et donc lim f ( x ) = 0.
x →+∞ x + 5 x →+∞ x x →+∞ x x →+∞
 
1
  sin
1 x sin X 1
3. lim x sin = lim = lim = 1 par composition, puisque lim = 0.
x →+∞ x x →+∞ 1 X →0 X x →+∞ x
x
NB : La question 3. permet aussi de retrouver la limite lim f ( x ) de la question 2.
x →+∞
Exercice 4
1. f 0 ( x ) = 5x4 − 5 = 5 x2 + 1 ( x + 1) ( x − 1) est du signe de ( x + 1) ( x − 1). f est donc strictement croissante sur


] −∞ ; −1 ], strictement décroissante sur [ −1 ; 1 ]et strictement croissante sur [ 1 ; +∞ [. Sur chacun des trois
intervalles, la fonction f est continue, strictement monotone, et change de signe. Elle s’annulle donc une seule
fois sur chacun de ces intervalles d’après le th. de la bijection.
2. Les valeurs approchées par défaut sont −1, 6, −0, 2 et 1, 4. En effet :
f (−1, 6) ≈ −1, 5 < 0 < f (−1, 5) ≈ 0, 9, f (0, 2) ≈ 0, 0003 > 0 > f (0, 3) ≈ −0, 5, et f (1, 4) ≈ −0, 6 < 0 <
f (1, 5) ≈ 1, 1.

Exercice 5
1. D’après l’identité remarquable a3 + b3 = ( a + b)( a2 − ab + b2 ), 8x3 + 1 = (2x + 1)(4x2 − 2x + 1).
1
4x3 + 3
lim 2 = lim 8x + 1 = lim 4x2 − 2x + 1 = 3.
1 x+ 1 1 2x + 1 1
x →− x →− x →−
2 2 2 2
f ( x )− f (− 21 )
Cette limite, qui peut s’écrire lim représente le nombre dérivé de la fonction f ( x ) = 4x3 pour la
x →− 12 x −(− 12 )

1
valeur − .
2
2. Le dicriminant de 4X 2 − 2X + 1 étant −12 < 0, 8X 3 + 1 = 0 équivaut donc à 2X + 1 = 0.
 
1 1
La seule solution est donc X = − . S = − .
2 2
1
En remplaçant X par sin x, on voit donc que 8 sin x3 + 1 = 0 équivaut à sin x = − .
  2
7π 11π
Dans l’intervalle donné, S = ; .
6 6
 
3 1 2π 4π
De même 8 cos x + 1 = 0 équivaut à cos x = − : S = ;
2 3 3

Exercice 6

Soit la fonction f définie par f ( x ) = x2 + 4x.
1. La condition d’existence de f ( x ) est x2 + 4x > 0. D f = ] −∞ ; −4] ∪ [0 ; +∞ [ d’après la règle concernant le
signe du trinôme du second degré.
Il semble probable que l’axe de symétrie soit la droite d’équation x = −2. On effectue donc le changement de
repère en plaçant l’origine en I (−2 ; 0), autrement dit on pose X = x + 2.
√ q √
La courbe représente dans ce repère la fonction F ( X ) = x2 + 4x = ( X − 2)2 + 4 ( X − 2) = X 2 − 4.
F est paire, ce qui vérifie la symétrie annoncée.
h√ i h√ i
√ x2 + 4x + ( x + 2) x2 + 4x − ( x + 2) 4
2. x2 + 4x − ( x + 2) = √ = −√ .
x2 + 4x + ( x + 2) x2 + 4x + ( x + 2)
√ √
lim x2 + 4x = +∞ et lim X = +∞ d’où par composition lim x2 + 4x = +∞ et par addition
x →+∞ X →+∞ x →+∞
√ 4
lim x2 + 4x + x + 2 = +∞. Enfin par quotient lim − √ = 0.
x →+∞ x →+∞ 2
x + 4x + ( x + 2)
La droite d’équation y = x + 2 est donc bien asymptote à la courbe.
√ 4
Si x > 0, x2 + 4x − ( x + 2) = − √ < 0 et la courbe est située sous cette asymptote.
x2 + 4x + ( x + 2)

En revanche, si x 6 −4, x2 + 4x − ( x + 2) > 0 et la courbe est située au dessus de l’asymptote.
3. La deuxième asymptote de la courbe est la droite d’équation y = − x − 2.
On peut faire un calcul semblable au précédent :
h√ i h√ i
√ x2 + 4x − ( x + 2) x2 + 4x + ( x + 2) 4
x2 + 4x − (− x − 2) = √ = −√ .
2
x + 4x − ( x + 2) 2
x + 4x − ( x + 2)
On conclut comme précédemment. On pourrait aussi utiliser la symétrie.
Exercice 7
Il s’agit de démontrer par récurrence la formule :
q n +1 − 1
1 + q + q2 + q3 + ... + qn = (pour q 6= 1 et n entier naturel).
q−1
1e étape : Vérifions que cette égalité est vraie pour n = 0.
q−1
En effet, si n = 0, l’égalité s’écrit : 1 = .
q−1
2e étape : Supposons que, pour un certain entier n, l’égalité soit vraie. Ajoutons qn+1 à chaque membre.
On obtient, en effectuant une mise au même dénominateur :

q n +1 − 1 q n +1 − 1 + ( q − 1 ) q n +1

2 3 n n +1 n +1 q n +2 − 1
1 + q + q + q + ... + q + q = +q = = .
q−1 q−1 q−1
Cela montre que l’égalité est vraie pour l’entier n + 1.
D’après le principe de la récurrence, la démonstration est terminée. La formule est donc vraie pour tout entier n.

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