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Retours de discussions avec des agriculteurs

un an et demi après le tsunami


district de Nagan Raya, province d’Aceh
Indonésie

Julie Becu, stagiaire du département « drainage/agriculture »


Aout-Septembre 2006

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1. Visite dans le village de Kuala Tuha (28 aout 2006)

1.1. Principaux systèmes de cultures :


- Maraichage : Principalement haricot, concombre, pastèque (en période de
ramadan), piment et arachide.
- Rizière en marécages : Il s’agit de riz cultivé en sol tourbeux/marécageux (40/50 cm
d’épaisseur). Le labour n’est pas possible. Le repiquage ne peut se faire à la main
mais se fait à l’aide d’un petit outil permettant d’enfoncer les plantules dans la terre
(kuku kambing). Le riz planté est du riz à cycle de 3 mois (variété IR 66 ou 64). Les
agriculteurs rencontrent de nombreux problèmes avec les cochons. Les rendements
sont d’environs 1 T/ha.
Après le tsunami, certaines de ces rizières sont devenues plus basses et sont
complètement inondées. Le drainage n’a pas permis de réhabiliter toutes ces zones
car certaines sont définitivement devenues des bassins.
- Rizières avec maîtrise minimale de l’eau : Il s’agit de riz pluvial (IR 64) aussi mais
avec une possibilité de labour (sol non tourbeux).
- Plantations de cocotiers

1.2. Rencontre d’un producteur de kopra :


Avant le tsunami, seules deux personnes produisaient de la kopra en transformant
les noix de coco aux villageois. Aujourd’hui, ils sont une dizaine car beaucoup de
personnes ont perdus leurs outils de travail (voiture, magasin, matériel agricole). La
production de kopra est relativement simple et presque tout le monde possède une
plus ou moins grande cocoteraie. Ce ne sont pas de grosses productions car cela
demanderait un minimum de main-d’œuvre et les moyens d’acheter suffisamment de
matière première.
Avant, la production de kopra constituait le revenu principal de la famille. Les
bénéfices permettaient la culture de petites surfaces maraichères (revenu
secondaire). Aujourd’hui, le nombre croissant de producteur de kopra augmente la
concurrence.

1.3. L’aide humanitaire dans ce village :


Drainage des terres agricoles par SOLIDARITES.
De nombreuses distributions de canards, vaches et chèvres (ONG locale « Yayasan
Papan ») ont eu lieu.
Note sur la perte des animaux lors du tsunami : « Quand la terre s’est retirée avant la
vague du tsunami, beaucoup de poissons se sont échoués sur la plage et les
villageois sont allés en prendre sur le sable. Les animaux eux se sont enfouis dans
les terres. C’est comme ca que certains animaux ont survécus. »

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1.4. La gestion de l’eau :
A Kuala Tuha, la rivière constitue une ouverture très importante dans la mer. C’est là
que se jette les drains de SOLIDARITES. L’embouchure de la rivière ne se referme
jamais en saison de l’ouest (Kuala Tuha veut dire vieux/anciens delta).
A marrée haute, l’eau de mer remonte dans la rivière. Ceci provoque un mouvement
d’eau dans les drains (remontée de l’eau de rivière dans les drains) et permet en
quelque sorte d’irriguer/d’inonder périodiquement (1 fois par jour, durant ½ heure) la
zone rizicole avec l’eau de rivière.
Ceci ne provoque pas d’inondation car l’embouchure sur la mer est large et permet
de drainer efficacement les environs.
Depuis le tsunami, les drains sont souvent encombrés et donc l’évacuation de l’eau
est moins facile et rapide.

2. Visite dans le village de Suak Puntung (30 aout 2006)

2.1. Le parcellaire après le tsunami


Après le tsunami, les terres qui appartenaient à un agriculteur décédé durant le
tsunami, sont restées aux mains des membres de la famille toujours en vie (frères et
sœurs, cousins, enfants.). Il n’y a pas eu de vente de terres car le propriétaire direct
est décédé. De plus, les limites des parcelles n’ont pas été modifiées après le
tsunami. Malgré le chaos, les agriculteurs ont très bien su redéfinir les limites de
leurs terres, qui sont finalement, les seuls biens qu’ils possèdent réellement encore
après le tsunami.
Certaines personnes se sont donc retrouvées avec des terres plus larges qu’avant le
tsunami et certaines personnes qui n’étaient pas agricultrices avant le sont devenus
après le tsunami.
Cette dynamique vers plus d’agriculteurs a aussi été engendrée par les nombreuses
aides des ONG pour l’agriculture. Certaines personnes qui faisaient du commerce
avant le tsunami font de l’agriculture aujourd’hui. En effet, ils ont perdus tous leurs
matériels (voiture pour transport de légumes, etc.) et ils se replient dans le secteur
agricole qui a bénéficié de nombreuses aides depuis le tsunami.
Cependant, on remarque parfois des mouvements d’agriculteurs : les agriculteurs qui
ont repris leur activité se regroupent sur des parcelles mitoyennes afin de pouvoir
mieux gérer les pestes (surtout cochon). Ils empruntent donc des parcelles
d’agriculteurs qui n’ont pas encore repris et laissent de coté leurs parcelles en
attendant. On peut supposer que ces agriculteurs vont petit à petit retourner sur leurs
parcelles initiales quand tout le monde aura repris son activité agricole.

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2.2. Systèmes de production avant/après le tsunami
Avant le tsunami : Il y avait essentiellement du riz pluvial (rizières isolées les unes
des autres) et le maraichage habituel sur la côte (pastèque, concombre, haricot
piment).
Après le tsunami : Quelques agriculteurs seulement se sont remis à cultiver du riz
pluvial. Le maraichage a bien redémarré : pastèque et concombre pour le ramadan,
piment, parfois quelques autres légumes type épinard.

2.3. Les plantations de cocotiers


Les cocotiers des plages sont des plantations appartenant aux agriculteurs du
village. Selon les zones de la plage, la vague du tsunami a été plus ou moins directe
et a frappé plus ou moins fort la plage. Ainsi, certains cocotiers ont résistés à certains
endroits alors qu’à d’autres ils ont été totalement arrachés (de 20 à 80 % de pertes).
Ceci constitue une perte de revenu non négligeable pour les agriculteurs.

2.4. Gros propriétaires terriens


Avant et après le tsunami, beaucoup de personnes de Meulaboh sont devenues
propriétaires de terrains relativement vastes qu’ils ont achetés aux agriculteurs du
village. Ce phénomène existait déjà avant le tsunami et aujourd’hui que l’agriculture
reprend, on peut imaginer que des gens de Meulaboh vont être intéressés. Ces
personnes sont relativement aisées et font souvent appel à une main d’œuvre locale
pour entretenir leur terre.

2.5. La gestion de l’eau après/avant tsunami


A Suak Puntung il existe au moins 3 ouvertures vers la mer dont une principale qui
est plus importante (embouchure d’une petite rivière non permanente) et 2
secondaires. Ces ouvertures étaient dégagées 1 fois par an, durant la saison de l’Est
(mois 10 à 4) afin d’évacuer les eaux de pluies qui sinon inondent les terres agricoles
(maraichage et riz pluvial). Depuis le tsunami, le cordon dunaire bouchant ces
ouvertures est devenu plus important. Ainsi, seul le delta principal a été ouvert avec
une excavatrice (drain SOLIDARITES longeant la cote) et doit continuer à l’être tous
les ans par la population (à la pelle). Cette première évacuation des eaux a été
cruciale pour les agriculteurs de la zone afin de reprendre en main l’agriculture.
Cependant, les 2 petites ouvertures n’ont jamais été ouvertes par la population car
elles sont devenues beaucoup plus difficiles à ouvrir depuis le tsunami (cordon
dunaire). Ceci est surement une contrainte importante en saison des pluies. De plus,
lors de la saison de l’ouest (mois 5 à 9), le niveau de la mer monte, les vagues sont
plus importantes et il y a des risques d’inondation pours les parcelles qui se trouvent
à quelques centaines de m de la mer.
L’ouverture des deltas se fait avec la participation de toute la communauté (gotong
royong) car cela bénéficie à tous le village (même pour la sanitation des habitations).
Ce ne sont pas seulement les agriculteurs des champs alentours qui sont concernés
mais tous ceux du village.

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2.6. Le tsunami, la vague, le bouleversement des sols
Lors du tsunami, l’eau apportée sur les terres était noire et à déposé énormément de
débris sur les champs. « L’eau était noire (mélange, débris…) et très mauvaise pour
la peau ».
Il semble qu’il y ait eu un déplacement de terre des sols tourbeux qui étaient coté
mer vers l’intérieur des terres, c'est-à-dire plus près de la route. Les agriculteurs
relatent souvent qu’avant le sol était jaune et aujourd’hui, il est plus foncé, voire noir.
Ce déplacement des terres a permis de rehausser le niveau des sols vers la route et
donc que ce soit moins marécageux et par le même temps, de rehausser le niveau
de matière organique (humus, tourbe…). Les zones plus proches de la plage,
anciennement marécageuses sont devenues à certains endroits des bassins d’eau
de 1m de profondeur avec des sols durs, sableux.
Ainsi, les rizières qui se trouvaient en zone basse, marécageuse (riz pluvial, repiqué
au kuku kambing, sans labour ou labour la pelle) ont été rehaussées (beaucoup plus
de sable).
Aujourd’hui, seules quelques personnes ont repris la riziculture. Ces personnes
labourent au tracteur aujourd’hui alors qu’avant cela se faisait rarement au tracteur
mais plus à la pelle, ou avec un système de traction d’un tronc d’arbre. Ceci a été
rendu possible du fait de l’ « assainissement des marécages » avec la vague et des
nombreuses aides des ONG (distributions de motoculteur).
Aujourd’hui aussi, de nombreuses terres qui étaient marécageuse sont devenues
cultivables pour faire du maraichage (à condition de drainer un minimum). Après la
réhabilitation du drain par SOLIDARITES, les agriculteurs se sont mis à défricher et
planter des légumes plus qu’avant le tsunami. Avant, c’était principalement du riz
pluvial dans des marécages qui faisaient jusqu’à un mètre de profondeur.
On peut aussi supposer que les « nouveaux » sols tourbeux en surface, noirs, où
sont cultivés les légumes aujourd’hui ; résultent de l’amas des débris végétaux
apportés par le tsunami. Ceux-ci ont été longtemps plus ou moins inondés et donc se
sont décomposés, sont devenus des sols très acides, noirs. Le manque de drainage
les premiers mois après le tsunami a participé a acidifier le sol. Il est possible que le
fait de drainer brusquement ces sols ait créé une réaction particulière dans le sol.

Ces sols acides, noirs, se retrouvent principalement dans la zone de Suak Puntung.

2.7. Ressenti sur l’aide humanitaire :


Des dizaines d’ONG interviennent sur chacun des villages. On remarque des
jalousies, notamment entre district puisque Suak Puntung est le village voisin de
Aceh Barat où il y eu des distributions de vaches après le tsunami. Les vaches
viennent pâturer à Suak Puntung.

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3. Visite dans le village de Cot Rambong (31 aout 2006)

3.1. Systèmes de culture principaux

Riz pluvial de 2 sortes :


- Dans les marécages (jusqu’à 1 m de profondeur). Défrichage à la faucille,
labour à la pelle puis repiquage avec kuku kambing. Certaines personnes
labouraient au buffle ou avec un tronc tracté sur la parcelle. Il s’agissait
souvent de la variété locale (6 mois, 1 cycle/an).
Ce sont des parcelles séparées. Il n’y avait pas de zone rizicole étendue et le
travail se faisait individuellement. Les agriculteurs rapportent souvent la
difficulté de cultiver du riz dans ces conditions : beaucoup d’insectes
ravageurs, de pestes. Les cochons sont aussi très nuisibles et difficiles à
surveiller quand les parcelles ne sont pas regroupées.
- Sur des terres moins marécageuses, plus sableuses, où le labour pouvait
parfois se faire au motoculteur les agriculteurs cultivaient du riz à cycle 3 mois
(IR 64), 2 fois par an.
« Après le tsunami, les rizières qui étaient en zone marécageuse sont
devenues plus hautes à certains endroits et la terre est devenue plus
sèche. » Ceci permettra peut-être d’utiliser plus de motoculteur.
Certaines personnes se sont remises à cultiver (distribution riz et
motoculteur).

Cocotiers :
De nombreux agriculteurs possèdent des parcelles de cocotiers (1 à 2 ha) sur
la plage. On ne peut rien cultiver en dessous. Certains ont plantés des
palmiers à huile en dessous et abattront les cocotiers une fois que les
palmiers seront trop grands.
Lors du tsunami, de nombreux cocotiers ont été arrachés. Mais il y a
eu des distributions de cocotiers.

Maraichage :
Ici, il est fréquent de cultiver de la pastèque, de l’arachide, haricot et parfois
piment (plus près de la route). A 200-300 m de la plage, c’est la pastèque et
l’arachide qui conviennent le mieux au type de sol sableux.
Les parcelles cultivées en maraichage sont des parcelles qui l’ont toujours été
auparavant (pas d’anciennes rizières).
Aujourd’hui, il y a toujours autant de maraichage qu’avant mais cela
dépend de l’aide apportée. Il est rare que les personnes se soient
remises au maraichage sans qu’il y ait eu des distributions d’ONG
(semences de pastèque, arachide, clôture, engrais). Les cultures sont
les même avant que maintenant. Cependant, il semble que le sol soit
parfois plus fertile aujourd’hui qu’avant (certaines personnes ne compte
pas mettre d’engrais cette fois ci).

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3.2. Les sols
Les agriculteurs ne voient pas de différence importante dans la fertilité du sol avant
et après le tsunami. Seules quelques personnes supposent que la terre est plus
fertile aujourd’hui.

3.3. Le drainage
Il semble que les drains de SOLIDARITES ne passent pas par Cot Rambong. Il
existe cependant des réseaux de drainage et un système d’ouverture des drains sur
la mer par la population (entraide encadrée par l’agriculteur qui a le plus de terrain
dans le village).
Il semble qu’il y ait eu des bouleversements depuis le tsunami. Le canal débouchant
sur la mer s’est déplacé ou un nouveau canal/zone inondée s’est formé ? A voire.

4. Visite dans le village de Kuala Trang (31 aout 2006)

4.1. Systèmes de culture principaux


Riz pluvial de 2 sortes :
- riz pluvial en marécages plus ou moins profonds. Variété IR 64 plantée 2 fois par an
ou variété locale (cycle 6 mois). Préparation de la terre en défrichant à la machette
ou avec du désherbant et en repiquant directement après. Certaines personnes
labourent à la pelle (presque pas au buffle)
- riz pluvial en sol non marécageux. IR 64. Labour au motoculteur.
Ces 2 sortes de riziculture se retrouvent de part et d’autre de la route
Après le tsunami, la situation s’est renversée: les rizières en marécages
(rawa) sont devenues plus hautes. Il n’est plus possible de faire du riz sur ces
sols. Ils vont certainement être replantés en légumes. Les rizières coté terre
sont parfois devenues des bassins d’eau.
Les agriculteurs expliquent se renversement de situation du fait que la vague
a charrié du sable sur les 2-300 premiers mètres (jusqu’à la route), puis elle
s’est cassée en formant les bassins.

Une ONG a proposé du cash for work afin de défricher les zones de rizières coté
mer. Avant le tsunami, ces rizières étaient sur des sols humides, voire marécageux.
Après que le travail ait été réalisé, on s’est rendu compte qu’il n’était plus possible d’y
cultiver du riz car le sol est plus haut qu’avant et n’est plus humide (sableux). Les
agriculteurs n’ont donc rien planté sur ces sols nouvellement défrichés et ils sont de
nouveau en friche quelques mois après le cash for work.

Maraichage :
Il s’agit principalement de pastèque, arachide, piment, haricot. Le maraichage se
faisait principalement du coté mer. Entre les parcelles isolées de riz se trouvaient des
terres plus hautes, drainées, que l’on cultivait en légumes.

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Aujourd’hui, comme il est interdit de reconstruire trop près de la mer,
beaucoup de gens commencent à cultiver des légumes sur les anciens
terrains habités. De plus, le maraichage va certainement s’étendre sur les
anciennes rizières aujourd’hui asséchées.
La terre parait un peu plus fertile mais ce n’est pas unanime (alors qu’à suak
puntung, c’était unanime).

4.2. Drainage après le tsunami


Kuala Trang est traversé par 2 drains de SOLIDARITES qui ont été réhabilités après
le tsunami (ils ne portent pas de nom) : le premier passe presque sur la plage et le
second coté terre (après la route). Les drains ont principalement permis d’assécher
les terrains sableux proche de la mer qui été souvent inondés (anciennes rizières
parfois marécageuse). Aujourd’hui ces terres ne seront plutôt cultivées en légumes
(le sol est devenu trop sec).
Les 2 drains se jettent directement dans la grande rivière de Kuala Trang. Il semble
qu’il n’y ait pas d’ouverture sur la mer par la population.

4.3. Quelles aides humanitaires dans le village ?


Plus d’une dizaine d’organisations sont intervenues dans le village. On peut citer :
- les distributions de semences de pastèque et piment par Mercy Corps (20
personnes),
- les distributions de riz et autres semences par SOLIDARITES (25 personnes),
- le drainage par SOLIDARITES,
- la distribution de chèvres à 8 familles,
- la distribution de plants de cacao par KOSA (20 plants par famille),
- la construction de maisons par le BRR,
- la distribution de motoculteurs.

Cette aide n’a pas toujours été bien répartie. En effet, quelques familles qui
habitaient encore dans des camps de réfugiés l’année après le tsunami (en attendant
que leur soit attribué une maison), n’ont pas bénéficié des distributions. De plus, la
construction des maisons est toujours en cours aujourd’hui, 21 mois après le
tsunami.
D’autres personnes ont bénéficié de toutes les aides et sont parfois « plus riches »
qu’avant le tsunami, si l’on ne prend pas en compte la perte humaine dans les
villages (environ 160 morts à Kuala Trang).
Les problèmes de corruption omniprésents en Indonésie accentuent encore plus ces
inégalités. Il est fréquent que le chef de village ne redistribue pas équitablement
l’aide fournie par les ONG et parfois même en vende une partie.

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Ressenti :
Le contact avec la population y est biaisais, beaucoup plus que dans l’intérieur du
district. Les chefs de villages sont souvent devenus des agents qui gèrent l’aide
humanitaire et les visites des ONG. La venue d’une expatriée dans un village de la
côte est directement associée à une nouvelle distribution. Avant même de discuter,
on nous demande déjà ce que l’on va distribuer ou à quel type de « proposal »
SOLIDARITES est susceptible de répondre.

5. Visite du village de Lueng Mane (7 septembre 2006)

Dans ce village, les systèmes de cultures habituels sont le palmier à huile depuis une
quinzaine d’années, le riz pluvial sur la côte, le maraichage assez diversifié entre les
habitations (petites parcelles).
Après le tsunami, de nombreux palmiers à huile ont été arrachés. Le maraichage
redémarre. La riziculture n’a toujours pas redémarré.
Depuis le tsunami, il ya plus de bétail : distribution de chèvres et vaches à 50
familles.
Avant le tsunami, il y avait très peu d’animaux si ce n’est des vaches mais elles
avaient été volées par le GAM durant le conflit. Il n’y a jamais eu de buffle avant le
tsunami dans ce village.

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