Kriya Yoga

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L'Inde est un pays où l'on trouve une spiritualité profondément enracinée. Dans l'Inde ancienne, il existait de
nombreuses méthodes permettant à une personne d'élever son âme et de rencontrer l'être suprême. L'un d'entre eux
est le Kriya Yoga, qui s'est perdu dans l'ère moderne. Le Kriya Yoga a connu une réorganisation mondiale après la
parution du livre Autobiographie d'un yogi de Paramhansa Yogananda. Selon le livre et la légende, le Kriya Yoga a
été réintroduit par baba ji (saint immortel) à Lahiri Mahasaya en 1861. La science du Kriya Yoga s'est répandue dans
le monde entier par l'intermédiaire de divers disciples de Lahiri Mahasaya.

Shri Madabusi Subramaniam (Grand maître de Reiki) a donné des initiations sur la voie du Kriya Yoga, du Shaktipat
et du Reiki à Tarun Chopra (février 2000).

La tradition représentée par Madabusi Subramaniam suit le lien familial de Yogi Raj Raj Shyama Charan Lahiri, de
son fils Teenkori Lahiri et de son petit-fils Satya Charan Lahiri. Madabusi Subramaniam a reçu l'initiation progressive
au Kriya Yoga de Satya Charan Lahiri (1973).

Comme le Kriya Yoga est une technique de méditation qui doit être pratiquée en position assise, nous avons
également besoin d'exercice physique pour rester en bonne santé. Tarun Chopra a pratiqué leTai Chi Chuan, une
ancienne technique chinoise d'autodéfense, de santé et de croissance spirituelle.

Technique du Kriya Yoga

Le Kriya Yoga a de nombreuses ramifications ; la technique est divisée en 4 étapes progressives.

 Kriya yoga
  Omkar Kriya

 Omkar tokkar kriya

Prathichakra Omkar Kriya

 smadhi par le kriya yoga

Kriya : La pratique effective de la première étape du Kriya comprend les parties suivantes :

 Talabya Kriya.

 Nabhi Kriya

 Manishik Pranayam

 Pranayam (Kriya)

 Yoni Mudra

 Mahamudra

 Talabya Kriya

Les pratiques mentionnées ci-dessus doivent être effectuées dans cet ordre, sans omettre personne, deux fois par
jour, matin et soir. En plus de la pratique des Kriya ci-dessus, il y a quelques Kriyas auxiliaires qui sont décrits ci-
dessous.

 Technique de Hong-saw

 Manashik Pranayam

 Attention au point situé entre les sourcils.

TECHNIQUE DE HONG-SAW :

Il s'agit simplement d'une technique d'observation de la respiration. Le souffle entrant et sortant est observé de près
pendant toute la durée de l'inspiration et de l'expiration. Aucune tentative n'est faite pour modifier le rythme de la
respiration. Le rythme naturel est respecté et la respiration semble ralentir d'elle-même. Le mot Hong est synchronisé
avec la respiration entrante et le mot Saw est synchronisé avec la respiration sortante. Il ne faut pas manquer une
seule respiration et la synchronisation doit être uniforme en pensant à la longueur de la respiration avec les sons
correspondants de Hong et de saw. Vous pouvez le faire à tout moment.

Cette technique Hong - Saw doit être pratiquée régulièrement, essayez de trouver un endroit séparé et essayez d'y
pratiquer uniquement, cela vous aidera à vous concentrer davantage et les résultats seront rapides.
MANASHIK PRANAYAM

Il s'agit d'une technique de visualisation. Il faut visualiser les souffles ascendant et descendant, à travers la moelle
épinière, du point de l'os du coccyx au point de la moelle. Le point de la moelle est situé à l'arrière de la tête,
exactement à l'opposé du milieu des sourcils, tandis que le point du coccyx est situé à l'endroit où se termine la
moelle épinière. Toute l'attention est maintenue sur ce point arrière. L'esprit est dirigé pour monter lentement vers le
haut et descendre lentement vers le bas. Il existe sixcentres médullaires (Chakras) connus sous le nom de :

 Muladhar correspondant au coccyx (premier chakra)

 Swadhisthan correspondant au sacral (deuxième chakra)

 Manipura correspondant au point de la moelle épinière opposé au naval (troisième chakra)

 Anhata : il correspond au point de la moelle épinière situé juste derrière le cœur ou entre les omoplates.

(Quatrième chakra)
 Visudha : Il correspond au C-7 du vertébré. (Cinquième chakra)

Point de la moelle : Il correspond au lobe occipital, juste derrière le point correspondant au point entre les sourcils,
appelé Agana Chakra. (Sixième chakra)

Ces six points sont des vortex d'énergie où l'esprit est guidé pour monter et descendre le long de la colonne
vertébrale. Lorsque l'esprit traverse l'un des centres, il chante mentalement "OM". Ainsi, lors de l'ascension de la
colonne vertébrale, le "OM" est chanté mentalement six fois, une fois pour chaque chakra ou centre, et de la même
manière lors du mouvement descendant de l'esprit.

C'est ce qu'on appelle le Pranayam mental. La montée et la descente peuvent être aussi lentes que 5 à 10 secondes
ou plus lentes jusqu'à 22 secondes pour la montée et 22 secondes pour la descente. Cette pratique peut être
effectuée plusieurs fois.

Garder le point entre les sourcils

Sans se focaliser, les yeux placent doucement l'attention au point médian des sourcils sur le front. Il ne s'agit pas
d'une concentration, mais l'esprit se voit attribuer un siège et l'on doit savoir si l'esprit s'y ancre ou non sans avoir
recours à la force. S'il s'agite doucement, ramenez-le au point de départ.

Cette pratique peut également être effectuée en plusieurs fois.

Les pratiques ci-dessus sont appelées kriya auxiliaires. Elles sont faites pour permettre au dévot de pratiquer le Kriya
Yoga proprement dit, qui suit d'une meilleure façon. Le dévot s'équipe lui-même par la pratique ci-dessus afin de
maîtriser les pratiques Kriya, qui vont être décrites maintenant.

Voici les différents segments du premier niveau de la pratique du Kriya Yoga.

TALABHYA KRIYA

La langue est pressée contre le palais pour étirer le ferarum et le relâcher. Un son semblable à celui d'une "grenouille
qui saute dans l'eau" est émis au cours de ce processus. L'étirement du ferarum, de cette manière, est effectué 50
fois avec le son qui l'accompagne. La langue est touchée par le bout du nez qui est étiré hors de la bouche pour
frotter le ferarum sur les dents inférieures. Cet étirement est effectué 10 fois.
La langue pour lui donner de la souplesse, ceci est fait 10 fois. Les trois exercices ci-dessus sont appelés Talabhya
Kriya. Par la suite, pour toutes les pratiques suivantes, la langue est maintenue en position "enroulée" dans la
bouche.
NABHI KRIYA

avec la langue retroussée, la bouche fermée, presser le menton contre la poitrine en gardant l'attention sur le naval
et en chantant mentalement et en comptant 'OM' de cette façon. OM 1, OM 2, OM 3, OM 75......... comme décrit ci-
dessus.

Nabhi Kriya est effectué 4 fois.

PRANAYAM MANASIQUE

Ceci a déjà été décrit dans les Kriyas auxiliaires.

PRANYAM (Kriya)

Dans cette pratique, l'accent est mis sur le ralentissement du rythme de la respiration, le maintien de l'attention sur la
moelle épinière et le chant "OM" au niveau des centres spinaux. Cette pratique intègre l'esprit, le mantra et le prana.

Ce point est d'une importance capitale. La respiration Kriya est décrite comme suit.

1. Roulez la langue.

2. Fermer la bouche. L'inspiration et l'expiration doivent être d'une durée égale, sans à-coups et sans arrêt. Il n'y a
pas de rétention forcée du souffle, que ce soit au début ou à la fin de l'inspiration ou de l'expiration, la respiration est
continue.

L'esprit est synchronisé avec l'ascension de la colonne vertébrale du début à la fin de l'inspiration.

L'esprit descend la colonne vertébrale depuis le début et jusqu'à la fin de l'expiration.

Pendant la visualisation de haut en bas de la colonne vertébrale, chanter mentalement "OM" comme dans le Mansic
Pranayam. Le ralentissement de la respiration doit se faire sur une certaine période.

On peut commencer par six secondes par respiration. En outre, ralentir progressivement jusqu'à inspirer pendant 22
secondes et expirer pendant une certaine durée, ce qui donne un rythme respiratoire de 80 par heure.

Une fois que l'on inspire et que l'on expire, on appelle cela un Kriya. On peut commencer par 12 kriyas et aller
jusqu'à 144 sur une période d'un an et atteindre 80 respirations par heure (ou 80 kryas par heure) sur une période
d'un an de pratique quotidienne. Cette pratique décarbone les cellules et les charge en oxygène supplémentaire pour
permettre un état de non-respiration, à l'aube, naturellement, car la respiration devient inutile grâce à ce processus
mystique. L'arrêt naturel de la respiration est appelé kewala Kumbha. La durée de Kewlala Kumbha sera prolongée
lorsqu'un fidèle pratique régulièrement le Kriya et qu'au fil du temps, il acquiert la maîtrise de la respiration. Il s'agit
d'une technique permettant de réaliser l'âme à partir de la prison corporelle.
MAHAMUDRA

Il s'agit d'une combinaison de la respiration Kriya synchronisée avec une posture corporelle spécifique telle que
décrite ci-dessous :

Asseyez-vous avec la colonne vertébrale droite, les jambes croisées, en respirant exactement comme dans la
pratique Kirya. À la fin de l'inspiration, laisser l'esprit voyager de la moelle épinière au point situé derrière les sourcils,
en passant par la couronne, et simultanément cathétériser les orteils avec le bout des doigts des deux mains de la
jambe tendue, en courbant la colonne vertébrale et en touchant le front sur le genou de la jambe tendue. Revenez
immédiatement à la position de redressement de la colonne vertébrale. Simultanément, ramener l'esprit du point
frontal à la moelle épinière en passant par la couronne. Maintenant, expirez comme dans le Kriya. À la fin de
l'expiration, avant d'inspirer à nouveau, plier la jambe tendue et tendre l'autre jambe. Répétez le même processus
pour cette jambe. Au cours de la troisième respiration, répétez le même processus avec les deux jambes tendues.
Cette pratique est connue sous le nom de Mahamudra.

Quatre mahamudras ont été formés.

YONI MUDRA

Yoni mudra à faire une fois par jour le soir avant de pratiquer Mahamudra. Pratiquer régulièrement la respiration
Kriya. À la fin de l'inspiration retenue, porter l'attention de la moelle épinière au point entre les sourcils en passant par
la couronne et fermer ainsi les 9 portes suivantes du corps. Les ouvertures des oreilles sont bouchées avec les
pouces ; l'index prélève délicatement les globes oculaires, ce qui leur permet de rester immobiles. Les doigts du
milieu bloquent les narines. L'auriculaire et l'annulaire ferment les lèvres supérieure et inférieure. Chantez
mentalement au niveau du troisième œil : 'OM'1, 'OM'2, 'OM'100... En outre, vous pouvez retenir votre respiration
pendant une longue période en relâchant simplement les autres doigts. Les paupières peuvent être pressées
pendant une durée équivalente à 21 kriyas. Relâchez ensuite la mesure du globe oculaire. Au bout de 15 minutes,
relâcher le pouce qui bloque l'ouverture de l'oreille et retirer la main du visage. Vous entendrez le son interne (son
créatif) et verrez la lumière (Atma Jyoti). Cette pratique fait tomber les voiles de l'ignorance et libère l'âme des
compulsions karmiques.

TALABHYA KRIYA

Le Talabhya Kriya est pratiqué après Mahamudra, comme au début de la pratique du Kriya. L'ensemble du premier
niveau de Kriya décrit ci-dessus doit être effectué matin et soir, à une exception près : le Yoni Mudra n'est effectué
que la nuit et une seule fois.

La pratique du kriya doit être constamment contrôlée par le maître afin de permettre au disciple de recevoir des
initiations avancées.

La perfection de Kechari Mudra (la langue s'élevant au-dessus de la luette, entrant dans la cavité nasale et bloquant
les narines intérieures de l'intérieur) est obtenue par la pratique de Talabhya Kriya. Une fois que Kechari Mudra est
atteint, toute la pratique du Kriya Yoga se fait en Kechari Mudra. Les globes oculaires regardent involontairement le
point situé entre les sourcils et s'acharnent à cet endroit. L'esprit se retire profondément et l'extase s'ensuit. C'est à
ce stade que le deuxième niveau d'initiation au Kriya est proposé.

EXPÉRIENCES DANS LA PRATIQUE DUKRIYAYOGA

Dr. M. Janardhan Reddy

(Certains aspirants demandent des précisions sur les autres systèmes de yoga. Le Dr M.
Janardhan Reddy, qui a pratiqué leKriyaYoga pendant 13 ans, puis le système du
RajaYoga de Sri Ramchandra et qui a fait des progrès constants, a présenté cet article en
donnant des détails.Les aspirants sont priés de noter l'efficacité du système simple du
RajaYoga de Sri Ramchandra pour la réalisation de l'ultime, contrairement auKriya Yoga.
-- L'éditeur.)

J'ai pratiqué leKriyaYoga au sein de la Yogada Satsangha Society de 1975 à 1988. Il m'a
donné beaucoup d'endurance et de bien-être physique. J'ai pu travailler en continu
pendant 12 à 14 heures par jour, avec une petite pause déjeuner. Cela m'a probablement
aidé à préserver ma santé, qui était assez bonne depuis l'enfance. De par ma naissance,
j'étais un travailleur acharné, conscient de ses devoirs, calme, ne se mettant pas
facilement en colère et ne cédant pas trop à ses pulsions de base. Je n'ai pas constaté de
changements perceptibles chez eux. J'ai eu le sentiment de ne pas progresser
spirituellement comme je le souhaitais. En ce qui concerne les expériences spirituelles
dans ce système, en pratiquant le "Hong Sau", je me sentais détendue. En pratiquant la
technique "OM", j'entendais le bruit du grondement de l'océan. Après avoir pratiqué
leKriya proprement dit, je me sentais calme. Je ne pratiquais que (14) kriyas par jour. Je
n'ai pas obtenu la permission d'en faire plus de la part des Sanyasis qui se rendent à
Hyderabad une fois par an en provenance de Ranchi.

La méthode de pratique de ce système deKriyaYoga est la suivante :

Techniques de base duKriyaYoga selon la Yogada Satsangha Society of India, Ranchi,

Bihar.

I. Exercices physiques de contraction et de rétraction musculaire de diverses

parties du corps, appelés exercices d'énergisation, pendant environ 1/2 heure matin et
soir.
II. Technique Hong Sau (hum-So) : Le sens littéral de Hong Sau est "Je suis Lui". Il
est pratiqué pendant environ 1/2 heure matin et soir. A) Assis, la colonne vertébrale
droite et le corps détendu, fermer les yeux et fixer le regard sur le point situé entre les
sourcils. Puis, avec le plus grand calme, observez la respiration qui entre et qui sort
naturellement. Lorsque le souffle entre, chantez mentalement "Hong" et attendez que le
souffle sorte naturellement et chantez mentalement "Sau". Cette technique permet aux
cellules du corps de déborder de force vitale, d'arrêter la dégradation des organes, de
ralentir le rythme cardiaque, de calmer le cœur et d'aider à éteindre l'énergie des cinq
organes sensoriels, de réduire le rythme respiratoire.
III. techniqueOm: Cette technique s'effectue à l'aide d'une planche ou d'un bâton en
forme de "T". Asseyez-vous, les mains (coudes) reposant sur le coussin horizontal de la
planche en "T" et, avec les petits doigts, fermez les yeux des deux côtés et fixez le regard
sur le point situé entre les sourcils, chantez mentalement "OM" et essayez d'entendre les
sons dans l'oreille droite et toute lumière dans le point situé entre les sourcils. Cela doit
être fait pendant une période de 10 à 15 minutes le matin et pendant une période plus
longue le soir.
IV. Kriya : LeKriyaYoga est une méthode dePranayama ou de contrôle de la force
vitale, qui énergise les centres spirituels sensibles et les rend réceptifs aux courants
spirituels. Il s'agit d'une technique qui consiste à faire tourner la force vitale dans une
trajectoire elliptique vers le haut et vers le bas autour de six centres spinaux, ce qui
accélère directement l'évolution de la colonne vertébrale et des centres cérébraux. En
faisant tourner la force vitale une fois autour de la colonne vertébrale, l'homme peut
provoquer un changement dans le cerveau et le corps qui n'est normalement possible
qu'après une année d'existence sans maladie. Ainsi, chaque fois que le courant de vie
tourne autour de la colonne vertébrale, l'évolution humaine progresse d'une année
solaire.

Asseyez-vous bien droit, fermez les yeux et visualisez la colonne vertébrale comme un
tube creux qui s'étend du coccyx au bulbe rachidien et au cerveau jusqu'au point situé
entre les sourcils. Inspirez lentement (en comptant de 10 à 15) en faisant le son "AW" au
fond de la gorge élargie, du coccyx jusqu'au point situé entre les sourcils.

Faites une pause en comptant jusqu'à trois, puis expirez lentement (entre 10 et 15) en
produisant le son continu à peine audible de "EEEE". Il s'agit d'un Kriya. Elle équivaut à
une année de progrès spirituel naturel. Il faut pratiquer 14 kriyas par jour et les
augmenter de 14*1, 14*2, 14*3 .... avec permission.

V. Maha Mudra : Il est effectué trois fois le matin et trois fois sur
le soir avant la pratique du Kriya régulier. Il s'agit de pratiquer leKriya avec des
mouvements corporels.
 Maha Mudra

Partie I : Se tenir droit. Pliez la jambe gauche sous le corps de manière à ce

que la plante du pied gauche soutienne la hanche gauche. Ramener la jambe droite
contre le corps, de manière à ce que la partie supérieure de la jambe soit aussi proche du
corps que possible et que la plante du pied soit à plat sur le sol. Placer les mains, doigts
entrecroisés, autour du genou droit. Inspirez en faisant le son "AAWW" comme dans
leKriya proprement dit, en amenant le courant du coccyx au point situé entre les sourcils.
Retenir la respiration, se pencher jusqu'à ce que le menton touche la poitrine ; en même
temps, décroiser les mains et tendre la jambe droite vers l'avant jusqu'à ce qu'elle
s'allonge sur le sol. En continuant à retenir la respiration, saisissez avec les deux mains
les orteils du pied droit et tirez-les doucement vers vous en chantant mentalement de un
à six, puis asseyez-vous en redressant la colonne vertébrale et en levant le genou droit
vers le haut jusqu'à ce que la jambe soit à nouveau dans la première position. Expirez en
faisant le son EEE et envoyez le courant jusqu'au coccyx.
Partie II : Répéter l'opération précédente, en inversant la position des
jambes.
Partie III : S'asseoir avec les deux jambes ramenées contre le corps et serrer
les mains autour des genoux. Inspirez en faisant le son "AAWW" comme dans leKriya
proprement dit, en amenant le courant jusqu'au point situé entre les sourcils. En retenant
la respiration, penchez la tête jusqu'à ce que le menton touche la poitrine ; en même
temps, détachez les mains et tendez les deux jambes vers l'avant jusqu'à ce qu'elles
soient droites devant vous. Tout en maintenant la respiration, saisissez les orteils du pied
gauche avec la main gauche et les orteils du pied droit avec la main droite et tirez-les
doucement vers vous en comptant de un à six. Reprendre la position verticale, la colonne
vertébrale droite, les deux jambes ramenées près du corps et les mains jointes autour des
genoux - expirer en faisant le son "EEE".

Ceci complète un Mahamudra. Répéter trois fois matin et soir avant de faire lekriya
proprement dit. Le but de Mahamudra est de redresser la colonne vertébrale et, pour
, d'encourager la bonne distribution duprana le long de la colonne vertébrale.
Le but de Yoti Mudra est de visualiser l'œil spirituel.

VI. Yoti Mudra : LeKriya se fait en position assise en fermant les yeux, les oreilles,
le nez et la bouche avec les doigts des deux mains. Il doit être pratiqué trois fois le matin
et le soir après avoir pratiqué leKriya proprement dit. À la fin de l'inspiration, retenez
votre souffle pendant 12 secondes en visualisant l'œil spirituel au point situé entre les
sourcils.
En 1989, j'ai visité Varanasi pour voir l'endroit où Sri Lahari Mahasay a vécu et pratiqué
leKriya Yoga. J'ai rencontré l'arrière-petit-fils de Sri Lahari Mahasay. Il m'a enseigné
leKriyaYoga original tel que pratiqué par Sri Lahari Mahasay. Il ne contient pas les
exercices physiques et les techniques Hong Sau etOm. Je l'ai pratiqué jusqu'en 1993. Bien
qu'il ne contienne pas d'exercices physiques, je me maintenais parfaitement en bonne
santé. Il a été autorisé à faire plus de pranayams. Nous devons augmenter davantage
pour être éligibles à l'introduction de la deuxième étape. J'ai trouvé cette méthode
meilleure que celle de YSS. Cela me prenait beaucoup de temps et j'ai donc réduit mes
heures de travail. Je ressentais beaucoup de calme. Je me sentais très légère. J'ai été
initié aux étapes II, III et IV duKriya le 5-5-91 lorsque j'ai été capable de faire un
pranayam continu pendant 10 heures et 144 Navi Kriyas à la fois et de toucher la pointe
de la luette avec le dessus de la pointe de la langue en pratiquant le Talabya Kriya.

Mais au bout d'un certain temps, la sensualité s'est considérablement accrue. Chaque
nuit, je faisais des rêves sensuels et deux ou trois rêves humides. J'étais très troublé et
j'ai approché mon guide pour lui faire part du problème. Il n'a pu en donner la raison et
rien n'a été fait pour les soulager. Il m'a dit que lorsque de grands hommes comme Sri
Lahari Mahasay ont écrit dans leur journal qu'ils en souffraient, il n'y a rien de mal à cela.
Malgré mes difficultés, j'ai continué à pratiquer pendant un certain temps. Je l'ai quitté en
1993 lorsque j'ai rejoint le système de RajaYoga de Sri Ramchandra, où mon fils était
déjà initié et faisait des progrès réguliers.

KriyaYoga tel qu'enseigné par l'arrière-petit-fils de Sri Lahari Mahasay à Varanasi.

I. Talabya Kriya : (50 fois matin et soir). La pratique consiste à permettre à la

pointe de la langue de toucher la luette.
II. Pranayam : Le pranayam consiste à inspirer et à expirer pendant 22 secondes
chacune en chantant mentalement "OM" sur six centres spirituels, de Muladhara à Ajna. Il
faut le faire 12 fois matin et soir. Il doit être augmenté de 12*1, 12*2, 12*3 ... 12*12. À
12*12, on l'appelle Dharana. À 12*12*12, il est appelé Samadhi.
Lorsque l'on est capable de toucher la luette avec le bout de la langue en pratiquant le
TalabyaKriya et que l'on est capable d'effectuer le Pranayam de façon continue pendant
10 heures, on est éligible pour l'initiation à la deuxième étape.
III. NaviKriya(14 à 18 fois chacun pendant 3 1/2 minutes) inspiration
mentalePranayama jusqu'à Kutasthya en chantant 'OM' à Navi pendant 100 fois et ensuite
à Muladhara avec expiration et compter 'OM' à Manipura 25 fois.
IV. Yoni Mudra : Une fois dans la nuit.
V. Maha Mudra : Une fois le matin et le soir.
Deuxième étape de l'initiation :
II.Kriya
Lorsque l'on est capable de toucher Uvula avec le bout de la langue et de faire
duPranayama de façon continue pendant 10 heures et 144 Navi Kriyas à la fois, on est
éligible pour l'étape II du Kriya.
a) Amantrak (Sans Mantra). Il s'agit dePranayama avec visualisation mentale des 12
Chakras.

III.kriya
b) Samantrak : C'est lePranayama avec le chant mental

'om na mo bha ga va te vaa su de vaa ya'

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
à chaque chakra.

Le devrait être pratiqué comme :

1-10 jours 10 mouvements

11-20 jours 20 Mouvements
-- --
191 - 200 jours 200 Mouvements

IV. ThokarKriya
Il s'agit d'un Pranayam qui visualise sept chakras le long de la colonne vertébrale et cinq
chakras sur la poitrine. Le pranayam se fait en chantant

om na mo bha ga va te vaa su de vaa ya

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
à chaquechakra le long de la colonne vertébrale et sur la poitrine. La tête doit frapper la
poitrine en cinq endroits, en commençant par l'épaule droite, puis l'épaule gauche et enfin
le milieu de la poitrine. Elle doit être pratiquée de la manière suivante :

1-10 jours 36 fois

11-20 jours 36 * 2 fois
21-30 jours 36 * 3 fois
31-40 jours 36 * 4 fois
--*-- --*--
--*--- 36 * 36 fois

HONG-SAU
KRIYA
 [Veuillezme contacter si vous
souhaitez obtenir des conseils
personnalisés
ou des précisions sur la technique
Hong-Sau].
L'ESSENCE DUHONG-
SAU KRIYA
LeHong-Sau(aliasHam-Sa, So-
Hum, etc.)Kriya(activité avec
conscience) est plus qu'un
simpleMantra(libération par les
vibrations sacrées) et plus qu'un
simple Pranayama(libération par le
contrôle du flux de l'énergie
cosmique). Il s'agit d'une
techniquecombinée très puissante
qui permet de focaliser l'esprit et de
développer une profonde
concentration.
LeHong-Sau Kriya utilise le Mantra
Universel - la vibration sacrée
associée à la respiration entrante et
sortante. Cemantra universel est
accessible à toute l'humanité sans
qu'il soit nécessaire d'être "initié"
par un enseignant spécial pour lui
conférer l'adhikara(le don spirituel
du donneur qui confère
traditionnellement son pouvoir à
unmantra).
Il est courant de constater que
l'esprit se préoccupe
principalement de revivre des
souvenirs du passé, d'envisager
des événements futurs, de jouer
des conversations et des situations
imaginaires, etc. Ces distractions
intérieures créent un filtre qui
déforme la perception de la vie et
de la réalité. Nous avons tous
observé ce phénomène chez les
gens, mais nous ne l'observons pas
toujours chez nous. Ce filtre est
plus reconnaissable lorsqu'on lui
donne son nom commun - l'Ego.
Si l'on veut changer en profondeur,
il faut apprendre à voir la réalité
sans les filtres viciés de l'Ego, et se
libérer de la création d'un avenir
négatif qui se réalise de lui-même.
Lorsque l'on se concentre sur la
respiration dans leHong-Sau Kriya,
l'esprit est entièrement tourné vers
le moment présent. Les filtres sont
abandonnés. Avec une pratique
continue, on développe la capacité
profonde de se concentrer
intensément sur un concept
philosophique ou un problème de
vie, et de voir clairement les
solutions, dans une merveilleuse
expérience de "la réponse était là
tout le temps".
Comme de nombreux aspects
duKriya Yoga, leHong Sau Kriya
semble être d'une simplicité
absurde. Et c'est ainsi.
Lorsque vous atteindrez les
résultats finaux, vous vous
souviendrez de ce que vous saviez
depuis toujours, mais que vous
aviez simplement oublié pendant ce
qui ne semble plus être qu'un
instant. Même si ce "moment" a
duré la moitié d'une vie, cela ne fait
aucune différence, car, en voyant
tout, vous réalisez que vous avez
toujours tout vu, mais que vous
aviez simplement choisi de l'ignorer
pendant un certain temps - votre
relation avec l'Infini est toujours
ainsi et a toujours été ainsi.
Grâce auHong-Sau Kriya, il est
possible d'atteindre l'illumination au
cours de cette vie même !
Il faut parfois un peu de pratique
pour que lekriya soit exempt de
distractions mentales et que l'on
n'essaie pas de contrôler la
respiration au lieu de simplement
l'observer.

LA PRATIQUE DU
HONG-SAU KRIYA
À tout moment de la nuit ou de la
journée, si vous vous trouvez dans
une file d'attente, au téléphone, au
lit ou dans une situation où le corps
est relativement immobile et où
l'esprit n'est pas préoccupé, vous
pouvez pratiquer leHong-Sau Kriya.
Elle peut également être pratiquée,
bien sûr, dans le cadre d'une
séance de méditation formelle.
Avec le temps, vous serez en
mesure d'exécuter cette technique
même pendant vos activités
quotidiennes (nous y reviendrons).
Souffle purificateur (facultatif) :
Le Hong-Sau Kriya peut
commencer par une respiration
purificatrice. Face à l'avant, inspirez
lentement et profondément par le
nez. A la fin de l'inspiration, tourner
la tête vers la gauche, expirer
rapidement deux fois par la bouche
ouverte avec des respirations
explosives, l'une courte et l'autre
longue - "Huh huuuh". Lorsque le
souffle est complètement expiré,
fermez la bouche. Tournez
immédiatement la tête vers l'avant
et détendez-vous. En expulsant l'air
dans cette direction, vous vous
débarrassez du Moi. (EnSamadhi,
vous pouvez voir le nuage sombre
de votre ego flotter à votre gauche,
car vous accédez directement à la
vraie nature de la réalité, sans le
filtre de l'ego).

Répétez 3 fois.
Hong-Sau Kriya :
Pendant le reste de la pratique,
vous respirez normalement,
naturellement, par le nez. Vous ne
comptez pas le nombre de
respirations, et vous ne vous
concentrez sur rien d'autre que le
cycle naturel d'inspiration et
d'expiration de votre respiration.

Lorsque le souffle s'écoule de lui-

même (par le nez), chantez
mentalementHong. (C'estHong
comme dans Long). Lorsque le
souffle s'écoule de lui-même (par le
nez), chantez mentalementSau.
(C'est"Saw" comme dans Seesaw).
Il n'y a pas de son mental lors de la
pause entre l'inspiration et
l'expiration et entre l'expiration et
l'inspiration.

Dans la respirationHong-Sau, il n'y

a pas d'inspiration ou d'expiration
forcée ou volontairement guidée,
pas d'effort respiratoire, pas de
rétention du souffle et pas de
respiration rythmée. Vous observez
simplement la respiration qui prend
soin d'elle-même.

Lorsque le souffle se trouve entre

l'expiration et l'inspiration, vous
restez simplement en silence et
appréciez la félicité méditative de
cet état d'apnée.

Le résultat duHong-Sau Kriya est

une augmentation de l'intervalle de
suspension du souffle entre
l'expiration et l'inspiration. Cette
augmentation naturelle de
l'intervalle d'essoufflement est la
raison d'être de la maladie. C'est ce
moment de silence qui permet
d'entrevoir leSamadhi(l'état
d'apnée).

Vous pouvez parfois vous rendre

compte que vous êtes tellement
concentré pendant l'intervalle de
suspension de la respiration que
vous avez perdu la conscience de
votre respiration. Vous n'êtes pas
mentalement distrait - vous
êtesconcentré- et vous n'avez pas
respiré du tout depuis un temps
indéterminé. C'est le stade initial
duSamadhi.
(Notez à nouveau qu'à aucun
moment on ne retient
volontairement sa respiration
pendant la pratique de cette
technique.)

En observant cet état

d'essoufflement, vous relâchez
mystiquement l'identification avec
votre corps. Vous vous rendez
compte que vous êtes autre chose
que votre corps. Vous apprenez
que votre corps est soutenu par
une énergie vitale autre que celle
qui accompagne la respiration
physique.

COMBINER LE HONG-
SAU KRIYA AVEC
D'AUTRES PRATIQUES
De nombreux praticiens combinent
leHong-Sau Kriya avec d'autres
techniques. D'autres font du Hong-
SauKriya leur pratique exclusive. Il
n'existe pas de réponse unique ou
d'ensemble de techniques
répondant aux besoins de tous les
praticiens. Faites confiance à votre
intuition pour vous aider à
déterminer les pratiques qui vous
conviennent le mieux.
Certains enseignants préconisent
une adhésion stricte et inébranlable
à un ensemble donné de pratiques,
dans une philosophie de "taille
unique" qui peut s'avérer
inefficace.Il est très important que
vous vous fixiez comme objectif
principal d'affronter et de surmonter
toutes les faiblesses qui constituent
des obstacles à votre progression
dans le développement spirituel, en
utilisant les meilleurs outils
disponibles pour ce faire."Ne faites
confiance à personne, pas même à
moi, à moins qu'il ne soit d'accord
avec votre propre conception de la
logique et du bon sens."

HONG-SAU KRIYA
QUESTIONS ET
 RÉPONSES
Q : Je me surprends à contrôler ma
respiration - je ne peux pas m'en
empêcher.
A : Répétez la respiration
purificatrice de 3 à 15 fois. Cela
vous aidera à respirer plus
naturellement pendant leHong-Sau
Kriya.
Q : Je suis très détendu, puis je
réalise que je ne respire pas et mon
esprit s'affole. Après cela, je suis
trop énervé pour continuer à
pratiquer leKriya.
A : Avec le temps, cette réaction
s'atténue. Il est important de
souligner à nouveau qu'à aucun
moment de la pratique de cette
technique, la respiration n'est
volontairement retenue.
Q : J'ai reçu le mantra Hong Sau.
Cependant, je me sens beaucoup
plus naturelle lorsque j'utilise le
mantra So Hum. Pourriez-vous me
dire quelle est la différence entre
les deux, et s'ils auront des impacts
différents sur moi ou sur mon
évolution spirituelle ?
A : Certains praticiens s'inquiètent
de la prononciation exacte du
mantra, ou craignent même qu'une
mauvaise prononciation puisse
avoir un effet inverse, négatif. Mais
ce n'est pas le cas pour cette
médiation en particulier. Ainsi, Hum
Sa, Hong Sau, Ham Sa et autres
mantras similaires produisent tous
le même résultat.
Q : Plutôt que d'utiliser le mantra
Hong Sau, j'aimerais faire cet
exercice en chantant mentalement
"Amour divin". Puis-je faire cela ?
R : Vous pouvez adopter une
technique personnelle telle que
décrite ci-dessus, mais il s'agit
d'une technique entièrement
différente, qui n'a rien à voir avec la
pratique de la technique Hong Sau.
L'objectif de la technique de
méditation Hong Sau est d'atteindre
un état profond de concentration
mentale, un état qui est SANS
MOTS. Ainsi, en méditant sur des
mots ou des concepts réels, il est
très difficile de surmonter les
chaînes de pensée déclenchées
par les mots.
 CONCLUSION
Cette discussion sur leHong-Sau
Kriya se termine par le poème
"Love" de John Lennon.
AMOUR

L'amour est réel,

L'amour est réel

L'amour, c'est sentir,

sentir l'amour

L'amour, c'est vouloir être

aimé

L'amour c'est le toucher,

le toucher c'est l'amour

L'amour s'étend,
s'étend l'amour

Aimer, c'est demander à être

aimé

L'amour, c'est toi

Toi et moi

L'amour, c'est savoir

que nous pouvons être

L'amour est gratuit,

L'amour est gratuit

L'amour est vivant,

l'amour vivant
 L'amour, c'est avoir besoin
d'être aimé...
Une brève histoire de Hong-Sau, des exercices
d'énergisation et de la technique Aum
Paramhansa Yogananda : Histoire, vie, mission

Hong Sau
La technique Hong Sau, comme le savent la plupart des fidèles, n'est pas une technique créée par
Yogananda il y a quelques décennies. Elle est ancienne et a été pratiquée par d'innombrables yogis
depuis des lustres, tout comme le Kriya Yoga et la technique Aum.

Hong Sau n'a pas non plus été appris par Yogananda auprès de Sri Yukteswar. Il l'a appris d'un autre
yogi et l'a ensuite inclus dans son enseignement du Kriya. C'est pourquoi les autres lignes de Kriya ne
pratiquent pas le Hong-Sau. Que pense Sri Yukteswar de ce nouvel ajout ? Dans une lettre à
Yogananda, citée dans l'Autobiographied'un yogi, il dit : "En observantvos méthodes de chant
d'affirmations, de vibrations de guérison et de prières divines de guérison, je ne peux m'empêcher de
vous remercier du fond du cœur." Sri Yukteswar a certainement exprimé la même appréciation de la
technique Hong-Sau, sinon Yogananda ne l'aurait jamais enseignée.
"Hong-Sau" est la prononciation bengalie du mantra sanskrit "Hamsa" ou "Hansa". C'est du moins la
façon dont on l'explique généralement. Ou bien "Hong Sau" n'est-il pas seulement bengali ? Qui sait
comment on prononçait "Hamsa" dans les temps anciens ! Swami Vivekananda a eu un jour la vision
d'anciens rishis récitant des mantras sanskrits et a déclaré que leur son était très différent de celui
des mantras chantés aujourd'hui. Yogananda écrit dans son Autobiographie : "Ham-sa (prononcé
hong-sau)..." En d'autres termes, il affirme simplement que Ham-sa se prononce en réalité "Hong-
Sau". Était-il un fanatique bengali ou avait-il des connaissances plus profondes ?

Hong Sau, avons-nous dit, nous vient d'un passé très lointain. Le mot "Hamsa" (Hong-Sau) figure
déjà dans le plus ancien des Védas, le Rig Veda (1550 av. J.-C., et plus tôt, il était transmis
oralement). Il s'agit du Seigneur suprême. Dans les écritures du yoga, il représente également le Soi
(atman). Hamsa vient des mots sanskrits "Aham-Sa", qui signifient littéralement "Je suis Lui".

Hamsa (Hong-Sau) est expliqué dans les anciennes écritures du yoga comme étant le son de la
respiration subtile elle-même : l'entrée du prana dans le corps provoque le son "ham", l'éjection du
prana hors du corps le son "sa". On pense donc que le corps lui-même récite automatiquement ce son
mantrique 21 600 fois par jour. Ce son spontané est largement connu sous le nom de "Ajapa Mantra"
(mantra non prononcé), ou "Ajapa-Gayatri" (Gayatri Mantra non prononcé), ou simplement
"Hamsa-Mantra".

Dans sonAutobiographie, Yogananda déclare également : "Ham-sa (prononcé hong-sau) sont deux
mots sacrés du chant sanskrit qui possèdent un lien vibratoire avec le souffle entrant et sortant.
Aham-Sa signifie littéralement "Je suis Lui".
Yogananda a qualifié ces sons mantriques de "sacrés". Les textes anciens sont d'accord. La
"Gheranda-Samhita" indique qu'il faut réciter constamment ce son puissant pour parvenir à un état
d'exaltation.

"Aham", lorsqu'il est prononcé sous forme mantrique comme "Hong", devient un mantra bija
(semence), vibrant avec l'inspiration. Sa vibration correspond, comme l'enseignent les traités de
yoga, au courant ascendant de l'ida nadi. "Sa" devient "Sau" dans la forme mantrique et vibre avec
l'expiration et avec le courant descendant à travers le pingala nadi.

L'ancienne technique du "Hong-Sau" a pour but d'amener le yogi au calme mental, de l'aider à retirer
son énergie vers l'intérieur et de l'amener naturellement à l'essoufflement. Dans l'essoufflement, la
double vibration de "Hong" et de "Sau" se combine en une seule vibration omniprésente, Aum.

Plusieurs maîtres et écritures n'enseignent pas "Hong-Sau", mais "So-Ham". En Inde, certains yogis
enseignent la version sanskrite "Hamsa". Toutes les traditions doivent être respectées, mais les
disciples de Yogananda doivent pratiquer ce que leur gourou a enseigné. Si son fidèle pense que la
version sanskrite officielle, ou la version inversée, serait peut-être la meilleure façon de pratiquer, il
se peut qu'il n'ait tout simplement pas une compréhension de base du discipulat.
Et si, d'un autre côté, il pense : "Je dois convertir les autres au "meilleur mantra" de mon gourou", là
encore, il semble manquer un peu de compréhension.

À propos de l'ancien symbolisme de Hamsa/Hong-Sau : Hamsa est traditionnellement traduit par

"cygne" (bien qu'il signifie littéralement "oie") qui, dans les anciennes écritures indiennes, est le
véhicule de Brahma, l'Esprit Suprême. On dit également que le cygne possède le savoir sacré de
Brahma. Le vol du Hamsa symbolise donc la sortie du cycle du samsara (réincarnation). Le cygne vit
également sur l'eau mais ses plumes ne sont pas mouillées par elle, de même un "Hong-Sau-Yogi"
apprend à vivre dans ce monde matériel (maya), tout en étant épargné par toutes ses illusions, ses
tentations et ses pièges. Avec "Hong-Sau", nous renforçons l'observateur intérieur intact. (L'âme est
l'observateur, a écrit Yogananda).

Symbole de discrimination, le cygne blanc Hansa est réputé pour sa capacité à séparer le véritable
nectar soma d'un mélange de lait et d'eau.

Un "Parama-hamsa" symbolise le "cygne suprême", le plus haut des yogis, un être libéré. Oui,
Yogananda a écrit son titre "Paramhansa", et il semble que nous devrions honorer son choix.
"Parama-hamsa" pourrait, pour le plaisir, être traduit par "Hong-So suprême", c'est-à-dire "le Je-
Suis-He suprême".

~~~

Les exercices d'énergisation

Contrairement à la technique de Hong-Sau qui existait déjà, lesexercices d'énergisation étaient une
création personnelle de Yogananda. Il les a commencés (ou "découverts") en 1916, comme il l'écrit
dans sonAutobiographie. Avec le temps, il les a étendus à un ensemble de 49 exercices.
Lesexercices d'énergisation sont sa précieuse contribution au monde du yoga. Mais bien sûr, les
principes de l'énergisation sont eux aussi anciens (comme tous les vrais principes) et ont été utilisés
par d'innombrables yogis dans le passé. Dans la terminologie yogique classique, cette méthode est
appeléeprana-dharana(concentration de prana), ce qui signifie la technique de projection de la force
vitale(prana) dans des parties spécifiques du corps, afin de rétablir la santé de certains organes,
membres, etc.
Avec lesexercices d'énergisation, Yogananda a donc enseigné des principes anciens sous une
nouvelle forme, pourrait-on dire. "Les gens ne savent pas ce qu'ils ont dans ces exercices", a écrit
Yogananda. S'ils sont bien exécutés (en attirant leprana dans le corps par le bulbe rachidien grâce à
la volonté, et en le dirigeant vers les parties du corps), ils peuvent accomplir des miracles de
guérison, physiquement et psychologiquement.
~~~

La technique Aum
La technique Aum enseignée par Yogananda est tout aussi ancienne. Le son est l'un des principaux et
plus anciens moyens utilisés par les yogis pour concentrer leur attention. Il s'agit d'une pratique du
Nada-Yoga, qui est un enseignement important des Yoga-Upanishads. La pratique de l'écoute des
sons intérieurs est appelée "Nada-Anusandhana" dans les traités de yoga. Dans ces textes anciens, le
son subtil que l'on écoute est souvent appelé "Shabda". Le son ultime à entendre est appelé "Shabda-
Brahman", le son du Brahman : "AUM". Le son intérieur est censé apporter félicité et connaissance,
et est décrit comme un bateau qui emmène le yogi à travers l'océan de l'illusion, jusqu'à l'Absolu.

Dans plusieurs écritures de yoga, il est intéressant de noter que différents sons intérieurs sont
associés aux différents chakras. Comme nous le voyons à nouveau, Yogananda a enseigné une
sagesse ancienne et toujours nouvelle. En effet, les faits intérieurs pourraient-ils jamais changer ?

Le "tableau Aum", que Yogananda recommande pour la technique Aum, peut être admiré sur de
vieux dessins indiens.

~~~

Jyoti Mudra
Le "Jyoti-Mudra", la technique enseignée par Yogananda pour voir la lumière intérieure ("Bhagavan
Jyoti"), est appelée dans les traités de yoga "Shan-Mukhi-Mudra", le "sceau des six ouvertures". Il est
mentionné, par exemple, dans l'ancien "Goraksha Paddhati", qui l'explique comme le fait de se
boucher les oreilles, les yeux et les narines avec les doigts : on se bouche les oreilles avec les pouces,
les yeux avec les index et les narines avec les autres doigts. Ce Mudra, y lit-on, est recommandé pour
la manifestation du son intérieur. Yogananda l'a enseigné pour voir la lumière intérieure. Intéressant
! Si l'on y réfléchit bien, il a également enseigné que la vibration Aum est ressentie à la fois comme
un son et comme une lumière.

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Maha Mudra
Le Maha Mudra (Grand Mudra) est également une pratique de yoga très classique. Il est dit dans
leGoraksha Paddhati(voir ci-dessus) qu'il purifie l'ensemble du réseau des nadis. L'ouvrage le plus
important du HathaYoga, leHatha Yoga Pradipika, indique que le Maha Mudra éveille la Kundalini-
Shakti, le "pouvoir du serpent".
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Le point entre les sourcils

Lahiri Mahasaya a écrit dans une lettre, citée dans l'Autobiographie d'un yogi: "Celui qui a atteint un
état de calme dans lequel ses paupières ne clignent pas, a réalisé Sambhabi Mudra."
Ce Mudra particulier (également écrit "Shambhavi Mudra", ce qui signifie "Shiva-Mudra") est l'un
des Mudras les plus importants (et souvent gardés secrets) du Yoga. Il s'agit de regarder fixement le
point situé entre les sourcils, en essayant de s'absorber complètement dans le "signe" intérieur.
"Mudra" signifie sceau, et Sambhabi Mudra est peut-être le sceau le plus ésotérique de tous, connu
des saints de toutes les religions (qui sont toujours représentés en train de regarder vers le haut). Il
s'agit d'une fermeture (sceau) au monde extérieur, pour s'absorber à l'intérieur. Et Yogananda a
clairement décrit ce "signe" secret que l'on voit dans le Sambhabi Mudra.

Il est intéressant de noter que, d'après la lettre de Lahiri Mahasaya (imprimée de sa main), il a
enseigné que cette pratique divine devait être effectuée les yeux ouverts. Yogananda a enseigné que
les yeux mi-ouverts ou fermés sont tous deux bons. La peinture de Babaji est une image parfaite de
Sambhabi Mudra, avec les yeux ouverts.

Yogananda a enseigné l'ancien Sambhabi Mudra qui doit être pratiqué à la fin du Kriya ou du Hong-
Sau, avec la plus grande dévotion de l'âme. Ne terminez jamais votre méditation par des techniques.
Asseyez-vous longuement : "Je quitterai ma demeure finie pour ma demeure infinie par le tunnel de
l'œil spirituel et de l'essoufflement."

On pourrait en conclure que Yogananda est un yogi beaucoup plus traditionnel qu'on ne le pense
généralement, et qu'il s'inscrit dans une longue tradition yogique. Il a enseigné des techniques de
yoga centrales et sacrées, issues de l'ancienne tradition, pour les hommes et les femmes
d'aujourd'hui, pour vous et moi.

L'important est de pratiquer :banat, banat, ban jai(faire, faire, un jour c'est fait) !