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— Comment préserver ma santé ?

Comment avoir une vie de famille plus heureuse ?


Comment augmenter mes chances de garder mon emploi ?
VOUS êtes-vous déjà posé l'une de ces questions ? Si oui, avez-vous trouvé des réponses
vraiment pratiques ? Chaque année, pas moins de 2000 livres offrant des conseils sur ces
sujets et sur d'autres tout aussi importants apparaissent sur le marché. Rien qu'en Grande-
Bretagne, jusqu'à 80 millions de livres sterling (environ 120 millions d'euros) sont consacrées
annuellement à l'achat d'ouvrages qui proposent des conseils sur la façon de surmonter les
difficultés de la vie. Aux États-Unis, les ventes de guides pratiques rapportent tous les ans
quelque 600 millions de dollars (480 millions d'euros). À l'évidence, vous n'êtes pas le seul à
être en quête de conseils fiables, utiles dans la vie de tous les jours.
À propos des conseils renfermés dans cette avalanche de publications, un auteur a déclaré : "
Beaucoup de nouveaux ouvrages ne font que répéter ce quia déjà été écrit. " Effectivement,
nombre des conseils qui s'y trouvent font tout simplement écho à la sagesse contenue dans un
des livres les plus anciens du monde. Ce livre est de loin le plus largement diffusé sur la pla-
nète. Il a été traduit, intégralement ou en partie, en 2400 langues environ. Au total, plus de 4,6
milliards d'exemplaires ont été imprimés à l'échelle mondiale. Il s'agit de la Bible !
La Bible affirme clairement : " Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner,
pour reprendre, pour remettre les choses en ordre, pour discipliner dans la justice. " (2
Timothée 3:16). Certes, elle ne se présente pas sous la forme d'un guide pratique. Son but
premier est de révéler quelle est la volonté de Dieu pour l'humanité. Il n'empêche qu'elle a
beaucoup à dire sur la façon de résoudre les problèmes qui nous affectent tous ; elle promet
aussi que quiconque suit ses instructions en tirera profit (Isaïe 48:17, 18). Toute personne qui
applique ses conseils pratiques — peu importe son origine ethnique ou culturelle, ou encore
son niveau d'instruction — obtiendra toujours de bons résultats. Pourquoi ne pas examiner
l'article suivant et juger par vous-même si ce qu'affirme la Bible dans des domaines tels que la
santé, la famille et l'emploi a une valeur pratique ou non ?
Lnombreux guides pratiques disponibles sur le marché aujourd'hui offrent des conseils visant
essentiellement à secourir ceux qui se trouvent dans une mauvaise passe. La Bible, elle, est
différente. Elle fait plus que prodiguer des conseils à ceux qui sont dans la détresse : elle
permet à ceux qui les suivent d'éviter de commettre des erreurs qui leur rendraient la vie
inutilement difficile.
La Bible peut " donner aux personnes inexpérimentées la finesse, au jeune homme
connaissance et capacité de réflexion ". (Proverbes 1:4.) Si vous mettez en pratique ce qu'elle
dit, " la capacité de réflexion veillera sur [vous], le discernement [vous] préservera, pour
[vous] délivrer de la voie mauvaise ". (Proverbes 2:11, 12.) Voyez, dans la suite de cet article,
comment le fait d'appliquer les conseils bibliques contribuera à préserver votre santé, à
améliorer votre vie de famille et à faire de vous un meilleur employé ou un meilleur
employeur.
Faites un usage modéré de l'alcool
La Bible ne condamne pas l'usage modéré
de l'alcool. L'apôtre Paul a évoqué les proprié-
tés médicinales du vin lorsqu'il a suggéré au
jeune Timothée : " Fais usage d'un peu de vin à
cause de ton estomac et de tes fréquentes ma-
ladies. " (1 Timothée 5:23). D'autres passages
bibliques montrent que Dieu ne destinait pas
le vin à un simple usage thérapeutique. La Bi-
ble dit du vin qu'il " réjouit le coeur du mor-
tel ". (Psaume 104:15.) Elle met cependant en
garde contre le risque de s" asservir à beaucoup
de vin '. (Tite 2:3.) Elle fait aussi cette recom-
mandation : " Ne te trouve pas parmi les buveurs de vin ni parmi les gloutons de viande. Car
ivrogne et glouton tomberont dans la pauvreté. " (Proverbes 23:20, 21). Qu'arrive-t-il lors-
qu'on ne tient pas compte de ces conseils équilibrés ? Considérez les faits suivants recueillis
dans quelques pays.
Le Rapport mondial sur l'alcool 2004 (angl.), publié par l'Organisation mondiale de la santé,
signale que " les problèmes liés à l'alcool coûtent aux Irlandais environ 2,4 milliards d'euros
par an ". Parmi les éléments constitutifs de cet énorme fardeau financier, il y a " le coût des
soins de santé (279 millions d'euros), le coût des accidents de la route (315 millions d'euros),
le coût de la criminalité (100 millions d'euros) et le coût de la perte de productivité due aux
absences (1,34 milliard d'euros) ".
Mais le coût financier de l'abus d'alcool n'est rien comparé aux souffrances humaines que
Pensez-vous que le point de vue de la Bible
sur l'usage de l'alcool soit raisonnable ?
obéir au commandement divin de ' se purifier de toute souillure de la chair et de l'esprit'. (2
Corinthiens 7:1.) Aujourd'hui, quelque 65 ans plus tard, ce conseil tiré de la Bible ne s'avère-t-
il pas sensé ?
En 2006, l'Organisation mondiale de la santé a désigné l'usage du tabac comme " la deuxième
cause principale de mortalité dans le monde ". Chaque année, cinq millions de décès environ
sont liés à la consommation de tabac. À titre de comparaison, le VIH/sida fait à peu près trois
millions de victimes par an. Au cours du xxe siècle, l'habitude de fumer a, selon les
estimations, tué 100 millions d'individus —presque autant que toutes les guerres de ce siècle.
En conséquence, il est largement admis à présent qu'il est sage de s'abstenir de tabac.
" Fuyez la fornication "
Par contre, peu nombreux sont ceux qui acceptent volontiers le point de vue de la Bible sur la
sexualité. Contrairement à ce que beaucoup ont été amenés à croire, la Bible ne condamne
pas, par excès de pudeur, tout désir sexuel. Elle prodigue néanmoins de bons conseils quant à
la manière dont la sexualité devrait s'exprimer chez les humains. Elle enseigne que les
relations sexuelles ne sont permises qu'entre un homme et une femme unis par les liens du
mariage (Genèse 2:24 ; Matthieu 19:4-6 ; Hébreux 13:4). Ces relations intimes permettent aux
conjoints de se manifester mutuellement de l'amour et une tendre affection (1 Corinthiens 7:1-
5). Tout enfant qui naîtrait d'une telle union tirerait profit de l'éducation de deux parents qui se
soucient l'un de l'autre. — Colossiens 3:18-21.
La Bible met en garde contre le vagabondage sexuel. En 1 Corinthiens 6:18, elle commande :
" Fuyez la fornication. " Pourquoi ? Ce même verset fournit l'une des raisons : " Tout autre pé-
ché que peut commettre un homme est extérieur à son corps, mais celui qui pratique la
fornication pèche contre son propre corps. " Qu'engendre le mépris des conseils bibliques
relatifs à la sexualité ?
Intéressons-nous à ce qui se passe aux États-Unis. C'est le pays industrialisé qui compte
ce dernier engendre. En Austra-
lie par exemple, en 12 mois seulement, plus d'un demi-million de personnes ont été agressées
physiquement par des individus qui étaient sous l'emprise de l'alcool. En France, près de 30 %
des cas de violence domestique sont imputables à l'abus d'alcool. À la lumière de ces faits, ne
trouvez-vous pas que les conseils bibliques relatifs à l'usage de l'alcool sont raisonnables ?
Rejetez les habitudes qui souillent
Dès 1942, alors que fumer était encore considéré comme une habitude ' dans le vent ', La Tour
de Garde a aidé ses lecteurs à comprendre que l'usage du tabac constitue une violation des
principes bibliques et qu'il doit être rejeté. Un article publié cette même année expliquait que
ceux qui souhaitent plaire à Dieu doivent
désormais le plus grand nombre de grossesses chez les adolescentes — approximativement
850000 par an. Les bébés qui échappent à l'avortement naissent souvent de mères célibataires.
Nul doute que quantité de ces jeunes mères font de leur mieux pour élever leurs enfants dans
l'amour et la discipline, et certaines s'en sortent bien. Toutefois, les faits sont là : les fils de
mères adolescentes risquent davantage de finir en prison, et leurs filles de devenir à leur tour
des mères adolescentes. Après avoir analysé les statistiques de ces dernières décennies, le
chercheur Robert Lerman a écrit : " Le glissement vers les familles monoparentales a peut-
être contribué à augmenter la fréquence d'autres problèmes sociaux tels que l'abandon des
études, l'usage de l'alcool et de la drogue, les grossesses et la maternité chez les adolescentes,
ainsi que la délinquance juvénile. "
Ceux qui se livrent au vagabondage sexuel prennent de grands risques en matière de santé,
tant physique que mentale. Témoin ce constat de la revue Pediatrics : " Les chiffres donnent à
penser que les adolescents sexuellement actifs s'exposent fortement à la dépression et au
suicide. " À propos d'autres dangers pour la santé, l'Association américaine de santé publique
déclare : " Plus de la moitié des habitants [des États-Unis] contracteront une MST [maladie
sexuellement transmissible] à un moment ou à un autre de leur vie. " Pensez à toutes les
peines et à toutes les souffrances qui pourraient être évitées si les conseils pratiques de la
Bible relatifs à la sexualité étaient pris au sérieux
Créez des liens familiaux solides
La Bible ne se contente pas de mettre en garde contre des habitudes nuisibles. Elle offre des
conseils pratiques qui permettent d'améliorer la qualité de la vie de famille. Voyez vous-
même.
La Parole de Dieu dit : " Les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps.
" (Éphésiens 5:28). Les maris ne doivent pas négliger leurs femmes. Ils sont au contraire vive-
ment encouragés à demeurer avec elles " selon la connaissance, leur assignant de l'honneur
comme à un vase plus faible, le vase féminin ".(1 Pierre 3:7.) Comment réagir quand des dis-
putes surgissent ? L'exhortation suivante est faite aux maris : " Continuez à aimer vos femmes
et ne vous aigrissez pas contre elles. " (Colossiens 3:19). Ne pensez-vous pas que, si un mari
suit ces conseils, il gagnera l'amour et le respect de sa femme ?
Aux femmes, la Bible ordonne Que les femmes soient soumises à leurs maris comme au
Seigneur, parce que le mari est chef de sa femme comme le Christ aussi est chef de la
congrégation [ ... ]. La femme doit avoir un profond respect pour son mari. " (Éphésiens 5:22,
23, 33). A votre avis, une femme qui obéit à cet ordre lorsqu'elle discute avec son mari ou
qu'elle parle de lui ne sera-t-elle pas profondément aimée ?
Pour ce qui est de l'éducation des enfants, la Bible vous recommande, parents, de com-
muniquer avec eux ' quand vous serez assis dans votre maison et quand vous marcherez sur la
route, quand vous vous coucherez et quand vous vous lèverez '. (Deutéronome 6:7.) Les pères,
en particulier, doivent fournir à leurs enfants une direction morale et les discipliner avec
amour. On lit dans la Parole de Dieu : " Pères, n'irritez pas vos enfants, mais continuez à les
élever dans la discipline et les avertissements de Jéhovah. " (Éphésiens 6:4). Pour leur part,
les enfants se doivent d" obéir à leurs parents ' et d" honorer leur père et leur mère`. — Éphé-
siens 6:1, 2.
Qu'en dites-vous ? La mise en pratique de ces conseils peut-elle être profitable aux familles ? '
Oui, en théorie, direz-vous sans doute. Mais les conseils de la Bible sont-ils applicables ? '
Nous vous invitons à vous rendre à la Salle du Royaume des Témoins de Jéhovah de votre
localité. Vous y ferez la connaissance de familles qui s'efforcent d'appliquer les sages conseils
de la Bible. Parlez-leur. Observez comment les membres d'une même famille se comportent
les uns envers les autres. Vous verrez de vos propres yeux que les familles qui
* Pour un examen approfondi des principes bibliques susceptibles d'aider votre famille, voyez
le livre Le secret du bonheur familial (publié par les Témoins de Jéhovah).
vivent selon les principes bibliques sont effectivement heureuses !
Soyez un employé appliqué
ou un employeur honnête
En ce qui concerne la lutte quotidienne pour garder un emploi, quels conseils la Bible a-t-elle
à offrir ? Elle montre que celui qui apprend à faire du bon travail sera très probablement
estimé et récompensé. " As-tu vu un homme habile dans son travail ? demanda le sage roi
Salomon. C'est devant les rois qu'il se placera. " (Proverbes 22:29). Par contre, " le paresseux
" est comme de " la fumée [irritante] pour les yeux " de son employeur (Proverbes 10:26). La
Bible encourage les employés à être honnêtes et appliqués. " Que le voleur ne vole plus, mais
plutôt qu'il travaille dur, faisant de ses mains ce qui est du bon travail. " (Éphésiens 4:28). Ce
principe est valable même si notre employeur ne nous voit pas. " Obéissez en tout à ceux qui
sont vos maîtres selon la chair, servant non parce qu'on vous voit et pour plaire aux hommes,
mais avec sincérité de cœur, avec crainte de Jéhovah. " (Colossiens 3:22). Si vous êtes
employeur, n'accordez-vous pas de l'estime à un employé appliqué ?
La Bible rappelle aux employeurs que " l'ouvrier est digne de son salaire ". (1 Timothée 5:18.)
Dans la Loi qu'il leur donna, Dieu enjoignait les Israélites à payer leurs ouvriers promptement
et convenablement. " Tu ne dois pas spolier ton compagnon, et tu ne dois pas le dépouiller, a
écrit Moïse. Le salaire du salarié ne passera pas la nuit chez toi jusqu'au matin. " (Lévitique
19:13). N'apprécieriez-vous pas d'être au service d'un employeur qui, obéissant aux
commandements bibliques, serait prompt à vous régler un salaire convenable ?
Une source de sagesse supérieure
Êtes-vous surpris qu'un livre aussi ancien que la Bible contienne des conseils pertinents pour
notre époque ? Si la Bible a passé l'épreuve du temps alors que tant d'autres livres sont dé-
passés, c'est qu'elle contient non la parole des hommes, mais " la parole de Dieu 1 Thes-
saloniciens 2:13.
Nous vous encourageons à prendre le temps de vous familiariser avec la Parole de Dieu. Si
vous le faites, vous en viendrez à vous attacher à son Auteur, Jéhovah Dieu. Mettez en prati-
que les conseils qu'il vous offre, et vous constaterez qu'ils vous préserveront du malheur et
vous permettront de mener une vie meilleure. C'est ainsi que vous 'vous approcherez de Dieu,
et qu'il s'approchera de vous '. (Jacques 4:8.) Aucun autre livre ne peut vous aider de cette
façon.
LA FOI DANS LES PROPHÉTIES
DE LA BIBLE
garde en vie
JÉSUS sort du temple de Jérusalem pour la dernière fois. À ce moment-là, l'un de ses
disciples s'exclame : " Enseignant, vois : quelles pierres et quelles constructions ! " La nation
juive tire en effet fierté et gloire de son temple. Pourtant, Jésus lui répond : " Tu regardes ces
grandes constructions ? Non, il ne sera pas laissé ici pierre sur pierre qui ne soit démolie.
— Marc 13:1, 2.
Cette déclaration est absolument incroyable ! Certaines des pierres du temple sont énormes.
En outre, la déclaration de Jésus sous-entend la destruction de Jérusalem et peut-être même la
disparition de la nation juive, dont le temple est le centre du culte. Les disciples du Christ le
pressent donc de questions : " Dis-nous : Quand ces choses auront-elles lieu, et quel sera le
signe, lorsque toutes ces choses devront s'achever ? " — Marc 13:3, 4.
" Ce n'est pas encore la fin ", leur signale-t-il. Dans un premier temps, les disciples entendront
parler de guerres, de tremblements de terre, de famines et de pestes dans un lieu après l'autre.
Puis des événements spectaculaires précipiteront la nation juive dans un cataclysme sans
précédent, une " grande tribulation ! Dieu interviendra néanmoins pour sauver ceux qui ont
été choisis ", à savoir les chrétiens fidèles. Comment s'y prendra-t-il 7 —Marc 13:7 ; Matthieu
24:7, 21, 22 ; Luc 21:10, 11.
La Judée se révolte contre Rome
Vingt-huit ans s'écoulent et les chrétiens de Jérusalem attendent toujours la fin. L'Empire
romain est ravagé par des guerres, des tremblements de terre, des famines et des pestes (voir
l'encadré de la page 9). La Judée est un foyer de guerres civiles et de conflits ethniques. Ce-
pendant, dans les murs de Jérusalem règne une paix relative. Les gens mangent, travaillent, se
marient et ont des enfants, comme auparavant.

La présence imposante du temple donne à la ville un sentiment de stabilité, de permanence.


Vers 61 de notre ère, les chrétiens de Jérusalem reçoivent une lettre de l'apôtre Paul. Il les
félicite pour leur endurance, mais s'inquiète de ce que certains ne sont de toute évidence pas
assez conscients de l'urgence des temps. Il en est qui vont à la dérive sur le plan spirituel ou
manquent de maturité chrétienne (Hébreux 2:1 ; 5:11, 12). D'où l'exhortation de Paul : " Ne
rejetez donc pas votre franchise [ ... ]. Car encore `très peu de temps ', et' celui qui vient
arrivera et il ne tardera pas '. ' Mais mon juste vivra en raison de la foi ', et, ' s'il recule, mon
âme ne prend pas plaisir en lui " (Hébreux 10:3538). Quel conseil opportun Mais les chrétiens
exerceront-ils la foi et continueront-ils à guetter l'accomplissement de la prophétie de Jésus ?
La fin de Jérusalem est-elle vraiment imminente ?
Au cours des cinq années qui suivent, les conditions à Jérusalem se dégradent peu à peu. En
66, le gouverneur romain Florus, un homme corrompu, se sert dans le trésor sacré du temple :
il saisit 17 talents, des " impôts arriérés ". Outrés, les Juifs se révoltent. Des rebelles, les
Zélotes, envahissent la ville et massacrent les forces romaines. C'est alors qu'ils proclament
audacieusement l'indépendance de la Judée vis-à-vis de Rome. La guerre est déclarée !
En l'espace de trois mois, Cestius Gallus, le gouverneur romain de Syrie, lève une troupe de
30000 hommes et marche vers le sud afin de mater la rébellion juive. Son armée arrive à
Jérusalem, alors que les Juifs célèbrent la fête des Huttes. Elle se disperse rapidement dans les
faubourgs. Les Zélotes, en nombre inférieur, se réfugient dans la forteresse du temple. Les
soldats romains ne tardent pas à saper le mur du temple. Les Juifs sont horrifiés : voilà main-
tenant que des soldats païens souillent le lieu le plus saint du judaïsme ! Les chrétiens de la
ville, quant à eux, se souviennent des paroles de Jésus : ' Quand vous apercevrez la chose im-
monde se tenant dans un lieu saint, alors, que ceux qui sont en Judée se mettent à fuir vers les
montagnes. ' (Matthieu 24:15, 16). Les disciples du Christ auront-ils foi dans ces paroles
Éléments du signe qui ont eu
un accomplissement au 1 e, siècle
GUERRES :
Gaule (39-40 de n. è.)
Afrique du Nord (41 de n. è.)
Bretagne (43, 60 de n. è.)
Arménie (58-62 de n. è.)
Guerres civiles et conflits ethniques en Judée (50-66 de n. è.)
TREMBLEMENTS DÉTERRE:
Rome (54 de n. è.) Pompéi (62 de n. è.)
Asie Mineure (53, 62 de n. è.)
Crète (62 de n. è.)
FAMINES:
Rome, Grèce, Égypte (aux alentours de 42 de n. è.)
Judée (aux alentours de 46 de n. è.)
PESTES:
Babylonie (40 de n. è.) Rome (60, 65 de n. è.)
FAUX PROPHÈTES :
Judée (aux alentours de 56 de n. è.)
prophétiques et en tiendront-ils compte ? Leur vie, en définitive, dépend de leur obéissance à
cette exhortation. Reste maintenant à savoir comment fuir !
De façon tout à fait inattendue et sans raison apparente, Cestius Gallus retire ses troupes et bat
en retraite vers la côte, les Zélotes à ses trousses. La tribulation affligeant la ville prend fin de
façon surprenante. Démontrant leur foi dans l'avertissement prophétique de Jésus, les chré-
tiens fuient Jérusalem pour Pella, ville neutre perchée dans les montagnes de l'autre côté du
La Judée
sombre dans l'anarchie
Quelques mois passent et, déjà, une nouvelle armée romaine est en marche. Au cours de
l'année 67, le général Vespasien et son fils Titus mobilisent une troupe forte de 60000
hommes. Durant les deux années suivantes, cette puissante machine militaire progresse en
direction de Jérusalem, écrasant toute résistance sur son passage. Dans le même temps, à
l'intérieur des murs de la ville, des factions juives rivales se livrent des combats acharnés. Les
réserves de grain de la ville sont détruites, les quartiers aux alentours du temple sont rasés et
plus de 20 000 Juifs sont tués. Vespasien diffère son entrée dans Jérusalem. ' Dieu est meilleur
général que moi-même, dit-il ; nos adversaires se déchirent de leurs propres mains. '
À la mort de l'empereur Néron, Vespasien part pour Rome afin de monter sur le trône et laisse
Titus achever la campagne de Judée. Ce dernier atteint Jérusalem aux environs de la Pâque de
l'an 70 et prend au piège les habitants et les pèlerins qui se trouvent dans la ville. Ses troupes
dépouillent la campagne judéenne de ses arbres pour construire une palissade de pieux taillés
longue de sept kilomètres autour de la capitale assiégée. Tout se passe comme Jésus l'avait
prédit : " Tes ennemis construiront autour de toi une fortification avec des pieux taillés, et
t'encercleront, et te presseront de toutes parts. Luc 19:43.
Peu après, une famine sévit dans la ville. Des bandes armées pillent les maisons des morts et
des mourants. Au moins une femme désespérée tue son petit enfant et le mange, conformé-
ment à cette prédiction : " Il faudra que tu manges le fruit de ton ventre, la chair de tes fils et
de tes filles [ ... ] par suite de la détresse et de l'angoisse dont t'enserrera ton ennemi. Deuté-
ronome 28:53-57.
a
Finalement, après un siège de cinq mois, Jérusalem tombe. La ville et son grand temple sont
pillés, brûlés puis démolis pierre par pierre (Daniel 9:26). Le nombre total des morts s'élève à
1100000 ; d'autre part, 97000 personnes sont vendues comme esclaves* (Deutéronome
28:68). La Judée est pour ainsi dire vidée de ses habitants. Il s'agit véritablement d'une catas-
trophe nationale sans précédent, d'un tournant décisif dans la vie politique, religieuse et cultu-
relle juive.
Pendant ce temps, les chrétiens qui sont à Pella remercient Dieu sincèrement de les avoir
sauvés. Leur foi dans les prophéties de la Bible les a gardés en vie !
En réfléchissant à ces événements, chacun de nous ferait bien de se demander : ' Ai-je la foi
qui me gardera en vie lors de la grande tribulation désormais proche ? Suis-je " de ceux qui
ont foi pour le maintien en vie de l'âme " ?
— Hébreux 10:39 ; Révélation 7:14.
* D'après une estimation, plus d'un septième des Juifs de l'Empire romain ont été tués.
' Le bibliste juif Alfred Edersheim a écrit [Cette] tribulation en Israël [n'a pas eu] de
précédent dans son passé terrible, ni d'égal dans son avenir pourtant sanglant. "
En 70, les forces romaines ont détruit Jérusalem.

BIOGRAPHIE
FAIRE DES DISCIPLES :
UNE ACTIVITÉ QUI A FAÇONNÉ
MON EXISTENCE
PAR
LYNETTE PETERS
Nous sommes dimanche matin. Les soldats de la marine américaine sont là
pour nous évacuer, les autres missionnaires et moi. Un tireur d'élite est posté sur le
toit. Des soldats à plat ventre dans l'herbe ont le doigt sur la détente. Tandis que
nous nous précipitons vers l'hélicoptère qui nous attend, nous essayons de rester
calmes. En un clin d'œil, nous voilà dans les airs. Et, dix minutes plus tard, nous
nous retrouvons en sécurité à bord d'un navire militaire qui mouillait au large.
NOUS apprenons, le lendemain matin, que les rebelles ont bombardé l'hôtel où nous avions
trouvé refuge la veille au soir. Les années de troubles civils en Sierra Leone ont débouché sur
une guerre généralisée. Tous les étrangers — nous y compris — ont été obligés de fuir le pays
presque sur-le-champ. Mais, pour que vous compreniez le pourquoi de cette situation,
permettez-moi de reprendre mon histoire à partir du début.
J'ai grandi en Guyane britannique, appelée Guyana depuis 1966. Je suis née dans les années
50. Mon enfance n'était qu'insouciance et
bonheur. La plupart des parents accordaient un grand prix à l'instruction et les jeunes devaient
bien travailler à l'école. Je me souviens qu'un jour un employé de banque a demandé à mon
père : " Pourquoi consacrez-vous autant d'argent aux cours de vos enfants ? " Mon père lui a
répondu : " Parce qu'il n'y a que la meilleure instruction qui puisse garantir leur réussite. " À
l'époque, il pensait qu'il n'y avait pas de meilleure instruction que celle qui était dispensée
dans les écoles prestigieuses. Il n'allait pas tarder à changer d'avis.
J'avais 11 ans quand ma mère a commencé

d'étudier la Bible avec les Témoins de Jéhovah. Un soir, elle s'est rendue à la Salle du
Royaume avec une voisine. Ce qu'elles y ont entendu les a convaincues qu'elles avaient trouvé
la vérité. Plus tard, ma mère a parlé de cette réunion à une autre voisine. Bientôt, toutes les
trois étudiaient en compagnie de deux missionnaires : Daphne Harry (devenue Baird) et Rose
Cuffie. En moins d'une année, ma mère et ses deux amies étaient baptisées. Cinq ans après,
mon père se retirait de l'Église adventiste du septième jour et se faisait baptiser Témoin de Jé-
hovah.
Durant notre jeunesse, deux de mes soeurs et moi — nous étions les aînées de dix enfants —
passions de nombreuses heures agréables chez Daphne et Rose, dans leur maison de mission-
naires. Elles nous racontaient des anecdotes de
Mes deux sœurs qui,
avec moi, passaient de
nombreuses heures agréables
chez les missionnaires,
durant les années 50.
prédication. Ces évangélisatrices à plein temps rayonnaient de joie, car elles travaillaient
inlassablement au bien-être spirituel d'autrui. Leur exemple m'a insufflé le désir d'être
missionnaire.
Qu'est-ce qui m'a aidée à garder pour objectif le ministère à plein temps, alors que mes
proches et mes camarades de classe ne pensaient qu'à faire carrière ? Les possibilités allé-
chantes ne manquaient pas : études de droit, de musique, de médecine, etc. C'est cependant
l'excellent exemple de mes parents qui m'a montré la voie à suivre. Ils vivaient la vérité,
étaient des étudiants assidus de la Bible et s'attachaient à aider leur prochain à connaître Jé-
hovah*. En outre, ils invitaient régulièrement à la maison des évangélisateurs à plein temps.
La joie et le contentement qui émanaient de ces frères et soeurs ont renforcé mon souhait de
laisser l'activité consistant à faire des disciples façonner mon existence.
Je me suis fait baptiser à 15 ans. Dès la fin de mes études secondaires, j'ai entrepris le service
de pionnier. Philomena, une aide-soignante, a été la première personne que j'ai aidée à pro-
gresser jusqu'à ce qu'elle se voue à Dieu et se fasse baptiser. La joie de la voir développer de
l'amour pour Jéhovah a affermi mon désir de persévérer dans le service à plein temps. Peu
après, on m'a proposé un meilleur poste dans l'administration, où j'étais secrétaire. J'ai décliné
cette offre, car j'avais décidé de rester pionnière.
À l'époque, je vivais encore chez mes parents, et les missionnaires avaient l'habitude de nous
rendre visite. Quel plaisir de les écouter parler de leur prédication ! Mon désir d'être mission-
naire devenait toujours plus fort, même s'il était peu probable qu'il se réalise. En effet, on en-
voyait, et on continue à envoyer, des missionnaires en Guyana. Pourtant, un jour de 1969, j'ai
eu l'heureuse surprise d'être invitée à Brooklyn pour suivre les cours de Guiléad (l'École de
missionnaires des Témoins de Jéhovah).
* Ma mère a été pionnière pendant plus de 25 ans. Mon père, quant à lui, est devenu pionnier
auxiliaire lorsqu'il a pris sa retraite.
Une affectation inattendue
La 48, classe comptait 54 élèves originaires de 21 pays, dont 17 soeurs célibataires. Même si
ces cinq mois de cours remontent à 37 ans, j'en garde des souvenirs très clairs. Nous avions
tant à apprendre... L'enseignement portait sur les vérités bibliques, certes, mais on nous offrait
aussi des suggestions et des conseils pratiques relatifs à la vie missionnaire. Par exemple, j'ai
appris à suivre les instructions, à adopter un point de vue équilibré sur la mode et à persévérer
en dépit de circonstances défavorables.
Mes parents avaient toujours accordé de l'importance à l'assistance régulière aux réunions.
Celui qui était trop malade pour se rendre à la salle un dimanche ne retrouvait pas soudain la
santé pour assister à un récital de piano ou à un concert le soir ! Il n'empêche que, pendant un
temps, à Guiléad, j'ai manqué des réunions. Je me souviens d'un vendredi soir où je tentais de
me justifier auprès de Don et de Dolores Adams, un couple de Béthélites qui m'emmenait aux
réunions. ' Avec toutes les préparations et tous les devoirs à faire, leur ai-je dit, où trouver du
temps pour l'École du ministère
théocratique et la réunion de service ? ' Frère Adams m'a aidée à raisonner quelques instants,
puis il m'a dit : " Écoute ta conscience. " J'ai tenu compte de son conseil, et je n'ai manqué ni
la réunion de ce soir-là ni aucune des suivantes. Depuis des années, sauf circonstances très
exceptionnelles, j'assiste à toutes les réunions chrétiennes.
Durant notre formation, à peu près à mi-parcours, nous avons eu une discussion entre élèves
au sujet des affectations que nous recevrions. J'avais toujours pensé que je serais affectée en
Guyana, où l'oeuvre de prédication avaitgrandement besoin d'être soutenue. Imaginez ma
surprise lorsque j'ai appris que, contrairement à mes prévisions, j'étais envoyée en Sierra
Leone, en Afrique de l'Ouest. J'étais très reconnaissante à Jéhovah d'avoir finalement exaucé
mon souhait d'être missionnaire dans un pays lointain !
Tant de choses à apprendre
Pittoresque ! " Voilà le mot qui qualifie
le mieux ce que j'ai vu en arrivant en Sierra
Leone, pays où les collines et les montagnes,
ainsi que les baies et les plages ne manquent
pas. Mais la vraie beauté de ce pays d'Afri-
que de l'Ouest réside dans ses habitants. Leur
amour et leur bonté sont tels que les étrangers se sentent chez eux. Ces caractéristiques aident
les missionnaires, dans une mesure non négligeable, à supporter le mal du pays. Les habitants
aiment parler de leurs coutumes ainsi que de leur culture ; ils sont heureux de prêter leur
concours aux nouveaux arrivants qui apprennent le krio, la langue commune des Sierra-
Léonais.
Les locuteurs du krio
emploient quantité de pro-
verbes imagés. Par exem-
ple, pour illustrer le fait que l'on ne récolte pas toujours le fruit de son labeur, ils disent : ' Les
singes travaillent, et les babouins mangent. ' Cette expression décrit particulièrement bien
l'injustice qui imprègne le monde ! — Isaïe 65:22.
L'œuvre consistant à prêcher et à faire des disciples me procurait beaucoup de plaisir. Il était
rare de trouver quelqu'un qui n'était pas intéressé par la Bible. Au fil des années, des mis-
sionnaires et des serviteurs de Jéhovah de longue date ont permis à des personnes de toutes
origines sociales et tribales, jeunes et moins jeunes, d'accepter la vérité.

Erla Saint Hill, ma première compa-


gne dans le service missionnaire, était une travailleuse infatigable. Elle était presque aussi
diligente à s'acquitter de ses tâches domestiques dans la maison de missionnaires qu'elle l'était
à prêcher. Grâce à elle, j'ai compris l'importance de bien des choses, telles que faire connais-
sance avec les voisins, rendre visite aux Témoins et aux personnes bien disposées qui sont
malades et, dans la mesure du possible, apporter son soutien quand il y a des funérailles à
organiser. Elle m'a aussi appris qu'après avoir prêché dans un territoire il ne fallait jamais le
quitter sans s'être arrêté, ne serait-ce que quelques minutes, pour saluer les frères et soeurs de
l'endroit. En veillant à ces points, j'ai rapidement eu des mères, des frères, des soeurs ainsi que
des amis dans mon affectation, et je m'y suis sentie chez moi. — Marc 10:29, 30.
Par ailleurs, j'ai prêché aux côtés de missionnaires formidables, avec qui j'ai tissé des liens
d'amitié solides. Je pense à ma compagne de chambre Adna Byrd, qui s'est dépensée en Sierra
Leone de 1978 à 1981, et à Cheryl Ferguson, avec qui j'ai cohabité ces 24 dernières années.
La guerre civile engendre des épreuves
En 1997, environ un mois après l'inauguration des nouveaux locaux de la filiale, la guerre
nous a contraints à quitter le pays, comme je l'ai mentionné en introduction. Six ans aupa-
ravant, nous avions été impressionnés par la foi des Témoins du Liberia qui, pour échapper
aux affrontements qui déchiraient leur pays, s'étaient réfugiés en Sierra Leone. Certains
étaient arrivés sans rien. Malgré les conditions difficiles, ils prêchaient tous les jours.
GUINÉE
SIERRA LEONE
J'ai été envoyée
en Sierra Leone,
en Afrique de l'Ouest.
Leur amour pour Jéhovah et
pour leur prochain nous ont
beaucoup touchés.
Maintenant que nous
étions des réfugiés en Gui-
née, nous suivions l'exem-
ple des frères libériens
en continuant à placer notre
confiance en Jéhovah et en ac-
cordant la priorité aux intérêts
du Royaume. Un an plus tard,
nous avons pu rentrer en Sierra
Leone. Cependant, au bout de sept
mois, un conflit a éclaté et nous
avons dû être évacués à nouveau vers
la Guinée.
Peu après, nous avons appris que les membres d'une des factions en guerre avaient élu
domicile dans notre maison de missionnaires à Kissy, et que toutes nos affaires avaient été pil-
lées ou détruites. Loin de nous sentir démoralisés, nous étions heureux d'être en vie. Nous ne
possédions plus grand-chose, mais nous nous en sommes sortis malgré tout.
Après notre seconde évacuation, Cheryl et moi sommes restées en Guinée. Nous devions donc
apprendre le français. Certains missionnaires n'hésitaient pas à le parler. Ils utilisaient ce qu'ils
apprenaient, sans trop se soucier des fautes qu'ils faisaient. Moi, par contre, je ne pouvais me
faire à l'idée de ne pas parler correctement. Aussi, je ne m'exprimais en français qu'en cas
d'absolue nécessité. C'était une véritable épreuve. Je devais me rappeler quotidiennement
pourquoi j'étais en Guinée : pour aider autrui à connaître Jéhovah.
Petit à petit, j'ai progressé : j'étudiais la langue, j'écoutais ceux qui la parlaient couramment et
je m'assurais le concours des enfants de la congrégation... qui ne manquaient pas de franc-
parler. Et puis, une aide inattendue, mais tellement opportune, est venue de l'organisation de
Jéhovah. À partir de septembre 2001, des suggestions de présentation des périodiques ont
commencé à paraître dans Le ministère du Royaume, s'ajoutant à celles des brochures et des
livres qui sont destinés aux personnes de différentes confessions. Aujourd'hui, j'ai plus
d'assurance dans le ministère, même si je ne m'exprime pas en français avec autant d'aisance
que dans ma langue maternelle.
Grandir dans une famille nombreuse m'a sans nul doute aidée à m'adapter à la vie
encommunauté ; à une époque, notre maison de missionnaires comptait jusqu'à 17 membres.
En 37 années de service à l'étranger, j'ai vécu avec plus de 100 missionnaires. Quel privilège
de côtoyer tant de personnes qui, bien qu'ayant chacune son caractère propre, poursuivent
toutes le même objectif ! Et quelle joie d'être du nombre des compagnons de travail de Dieu et
de voir les gens accepter la vérité biblique ! — 1 Corinthiens 3:9.
Durant toutes ces années, je suis passée à côté de quantité d'événements marquants dans la vie
des membres de ma famille, comme le mariage de la plupart de mes frères et soeurs cadets. Je
n'ai pas vu mes nièces et mes neveux aussi souvent que je l'aurais souhaité. Cela a été un
sacrifice pour moi et pour ma famille qui, avec abnégation, m'a encouragée à rester dans le
service missionnaire.
Ceci dit, ce que j'ai manqué chez moi, je l'ai reçu à un moment ou à un autre dans mon ser-
vice. Même si j'ai choisi de rester célibataire, j'ai de nombreux enfants spirituels ; il s'agit de
ceux avec qui j'ai étudié la Bible, mais aussi d'autres personnes avec qui nous nous sommes
liés d'amitié. J'ai vu leurs enfants grandir, se marier et élever leurs propres enfants dans la voie
de la vérité. Certains d'entre eux ont aussi, comme moi, laissé l'activité consistant à faire des
disciples façonner leur existence.

Offrons
À DIEU DES SACRIFICES
AUXQUELS IL PREND PLAISIR
LA VIE jaillit de la mort. C'est ce que croyaient les Aztèques, qui pratiquèrent des sacrifices
humains à une échelle sans précédent en Méso-Amérique ", déclare le livre Les puissants
Aztèques (angl.). Il ajoute : "À mesure que l'empire se développait, seul le sang — et en
quantité toujours plus grande — consolidait la confiance encore fragile que ses sujets lui
accordaient. " Selon un autre ouvrage de référence, le nombre de sacrifices humains
qu'offraient les Aztèques en une année s'élevait à 20 000.
Tout au long de l'Histoire, des sacrifices d'une sorte ou d'une autre, motivés par la peur ou par
un sentiment de culpabilité, ont été accomplis en faveur des dieux. La Bible indique, quant à
elle, que certains sacrifices ont été institués par le Dieu Tout-Puissant, Jéhovah. Il est donc
bien de se demander : 'Quel genre de sacrifices plaisent à Dieu ? Les offrandes et les sacrifices
doivent-ils faire partie du culte aujourd'hui ? '
Les offrandes et les sacrifices
dans le vrai culte
Quand la nation d'Israël a été formée, Jéhovah a donné aux Israélites des instructions
trèsclaires sur la manière dont il voulait être adoré. Ils devaient notamment faire des offrandes
et des sacrifices (Nombres, chapitres 28 et 29). Certaines de ces offrandes consistaient en des
produits du sol, d'autres en des sacrifices d'animaux — taureaux, moutons, chèvres, pigeons et
tourterelles (Lévitique 1:3, 5, 10, 14 ; 23:10-18 ; Nombres 15:1-7 ; 28:7). Les holocaustes
devaient être entièrement consumés par le feu (Exode 29:38-42). Citons également les
sacrifices de communion, auxquels participaient ceux qui les offraient en mangeant de ce qui
était sacrifié à Dieu. — Lévitique 19:5-8.
Toutes les offrandes et tous les sacrifices faits à Dieu sous la Loi mosaïque étaient une façon
de l'adorer et de reconnaître sa position de Souverain de l'univers. Par ces sacrifices, les
Israélites remerciaient Jéhovah de les bénir et de les protéger, et ils obtenaient le pardon de
leurs péchés. Tant qu'ils obéissaient fidèlement à ses exigences en matière de culte, Jéhovah
les bénissait abondamment. — Proverbes 3:9, 10.
Ce qui importait le plus à Jéhovah, c'était l'état d'esprit de ceux qui accomplissaient des
sacrifices. Par l'intermédiaire de son prophète
Hoshéa, il a déclaré : " C'est à la bonté de coeur que j'ai pris plaisir, et non au sacrifice ; et à la
connaissance de Dieu plutôt qu'aux holocaustes. " (Hoshéa 6:6). Quand donc les Israélites se
détournaient du vrai culte, pratiquaient le dérèglement et versaient le sang innocent, les
sacrifices qu'ils présentaient sur l'autel de Jéhovah n'avaient aucune valeur. C'est pourquoi, par
la bouche d'Isaïe, Jéhovah a dit à la nation d'Israël : " À quoi me sert la multitude de vos
sacrifices ? [ ... ] Oui, j'en ai assez des holocaustes de béliers et de la graisse des animaux bien
nourris ; je ne prends pas plaisir au sang des jeunes taureaux, des agneaux et des boucs. " —
Isaïe 1:11.
Une " chose que je n'avais pas
ordonnée "
Contrairement aux Israélites, les habitants
le Canaan offraient leurs enfants en sacrifice à
eurs dieux, tel Molek, un dieu ammonite éga-
lement appelé Milkom ou Mo-
lok (1 Rois 11:5, 7, 33 ; Ac-
' Leurs fils et leurs filles,
Is les sacrifiaient aux idoles
de Canaan. '
es 7:43). On lit dans le Manuel biblique de lalley* : " C'est ainsi qu'adoraient les Canaiéens,
en s'abandonnant à l'immoralité en )résence de leurs dieux, comme s'il s'agissait l'un rite
religieux et en tuant leurs enfants )remiers-nés, comme un sacrifice à ces mêmes lieux. ',
Ces pratiques plaisaient-elles à Dieu ? Absoument pas. Alors que les Israélites étaient sur e
point d'entrer en Canaan, Jéhovah leur a sonné le commandement consigné en Lévitilue 20:2,
3 : " Tu diras aux fils d'Israël : ' Tout comme d'entre les fils d'Israël, et tout résident '-tranger
qui réside comme étranger en Israël, qui donne l'un de ses descendants à Molek, Soit
absolument être mis à mort. Le peuple du pays le criblera de pierres jusqu'à ce que mort
s'ensuive. Pour ma part, je tournerai ma face contre cet homme ; oui, je le retrancherai du
milieu de son peuple, parce qu'il a donné l'un de ses descendants à Molek, afin de souiller
mon lieu saint et de profaner mon saint
nom. ' Pt
Aussi incroyable que cela puisse paraître, des Israélites qui s'étaient détournés du vrai culte
ont adopté la pratique démoniaque consistant à sacrifier leurs enfants à de faux dieux. Psaume
106:35-38 déclare à ce sujet : " Ils se sont mêlés aux nations et ont appris leurs oeuvres. Et ils
servaient leurs idoles, et celles-ci devinrent pour eux un piège. Ils sacrifiaient leurs fils et leurs
filles aux démons. Ainsi ils répandaient le sang innocent, le sang de leurs fils et de leurs filles,
qu'ils sacrifiaient aux idoles de Canaan ; et le pays fut profané par le sang versé. "
Exprimant l'horreur qu'une telle pratique
lui inspirait, Jéhovah a dit par l'inter-
médiaire de son prophète Jérémie
et au sujet des fils de Juda : " Ils
ont placé leurs choses immondes
dans la maison sur laquelle a été
invoqué mon nom, afin de la
* Manuel biblique de Halley : Commentaire biblique abrégé, Trois-Rivières, Vida, 5,
réimpression, 1994, p. 186.
souiller. Et ils ont bâti les hauts lieux de Topheth qui est dans la vallée du fils de Hinnom,
pour brûler au feu leurs fils et leurs filles, chose que je n'avais pas ordonnée et qui ne m'était
pas montée au coeur. Jérémie 7:30, 31.
Parce qu'elle se livrait à des pratiques abjectes comme celle-là, la nation d'Israël a fini par
perdre la faveur de Dieu. Sa capitale, Jérusalem, a été détruite, et le peuple a été emmené en
captivité à Babylone (Jérémie 7:32-34). De toute évidence, la pratique qui consiste à offrir des
humains en sacrifice ne vient pas du vrai Dieu et elle ne fait pas partie du culte pur. Les
sacrifices humains, quelle que soit leur forme, sont démoniaques, et ceux qui adorent Dieu de
la façon qu'il approuve se tiennent à l'écart de tout ce qui se rapporte à une telle pratique.
Le sacrifice rédempteur de Christ Jésus
Certains demanderont peut-être : ' Pourquoi, alors, la Loi que Jéhovah a donnée aux Israélites
exigeait-elle des sacrifices d'animaux ? ' L'apôtre Paul a traité cette question et voici le résultat
de son analyse : " Alors, pourquoi la Loi ? Elle a été ajoutée pour rendre les transgressions
manifestes, jusqu'à ce qu'arrive la semence à qui la promesse avait été faite [ ... 1 . Aussi, la
Loi est devenue notre précepteur menant à Christ. " (Galates 3:19-24). Les sacrifices
d'animaux que prescrivait la Loi mosaïque préfiguraient un sacrifice plus grand que Jéhovah
Dieu fournirait en faveur de l'humanité : celui de son Fils, Jésus Christ. Jésus a fait référence à
cet acte d'amour en ces termes : " Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils
unique-engendré, afin que tout homme qui exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la
vie éternelle. " — Jean 3:16.
Par amour pour Dieu et pour les humains, Jésus a volontiers donné sa vie humaine parfaite en
rançon pour les descendants d'Adam (Romains 5:12, 15). Il a dit : " Le Fils de l'homme est
venu, non pas pour être servi, mais pour servir et donner son âme comme rançon en échange
de beaucoup. " (Matthieu20:28). Personne d'autre sur terre ne pouvait racheter les humains,
les affranchir de l'esclavage du péché et de la mort, esclavage auquel le péché d'Adam les
avait réduits (Psaume 49:7, 8). Ainsi, comme l'a expliqué Paul, Jésus " est entré — non pas
avec le sang de boucs et de jeunes taureaux, mais avec son propre sang — une fois pour toutes
dans le lieu saint et a obtenu pour nous une délivrance éternelle ". (Hébreux 9:12.) En
acceptant la valeur sacrificielle du sang de Jésus, Dieu " a effacé le document manuscrit qui
était contre nous ". En d'autres termes, Jéhovah a aboli l'alliance de la Loi, avec les offrandes
et les sacrifices qu'elle prescrivait, nous permettant ainsi de bénéficier du ' don de la vie
éternelle Colossiens 2:14 ; Romains 6:23.
Des offrandes et des sacrifices spirituels Les sacrifices d'animaux et les offrandes des produits
du sol ne faisant plus partie du vrai culte, des sacrifices sont-ils exigés de nous aujourd'hui ?
Tout à fait. Jésus Christ a mené une vie de sacrifice au service de Dieu et il s'est finalement
offert lui-même en sacrifice en faveur de l'humanité. Il a déclaré : " Si quelqu'un veut venir à
ma suite, qu'il se renie lui-même et prenne son poteau de supplice et me suive
continuellement. " (Matthieu 16:24). Autrement dit, quiconque veut devenir un disciple de
Jésus doit faire des sacrifices. Lesquels ?
Tout d'abord, un véritable disciple de Christ ne vit plus pour lui-même, mais il vit pour faire la
volonté de Dieu. Il fait passer sa volonté
DANS NOTRE PROCHAIN NUMÉRO
En finira-t-on un jour avec la cruauté ?
Un champ ' blanc pour la moisson '
La congrégation doit louer Jéhovah
En prêchant la bonne nouvelle
et en faisant du bien d'autres façons encore,
les vrais chrétiens offrent à Dieu des sacrifices
auxquels il prend plaisir.
et ses désirs personnels après ceux de Dieu. Notez comment l'apôtre Paul formule cette idée :
" Je vous supplie [ ... ], frères, par les compassions de Dieu, de présenter vos corps comme un
sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu : un service sacré avec votre raison. Et cessez de vous
conformer à ce système de choses-ci, mais transformez-vous en renouvelant votre
intelligence, pour pouvoir éprouver personnellement ce qu'est la volonté de Dieu, bonne,
agréable et parfaite. Romains 12:1, 2.
En outre, la Bible indique que les louanges que nous adressons à Jéhovah peuvent être
comparées à des sacrifices. Le prophète Hoshéa a utilisé l'expression " jeunes taureaux de nos
lèvres ", ce qui montre que Dieu considère nos louanges comme des sacrifices des plus
excellents (Hoshéa 14:2). Aux chrétiens hébreux, l'apôtre Paul a adressé cette exhortation : "
Offr[ez] toujours à Dieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit de lèvres qui font une
déclaration publique pour son
20 LATOUR DE GARDE • 1-AVRIL 2007
nom. " (Hébreux 13:15). Aujourd'hui, les Témoins de Jéhovah consacrent leur temps à prêcher
la bonne nouvelle et à faire des disciples de gens d'entre toutes les nations (Matthieu 24:14 ;
28:19, 20). Ils offrent à Dieu des sacrifices de louange jour et nuit sur toute la terre. —
Révélation 7:15.
Tout comme prêcher, faire du bien aux autres relève des sacrifices qui plaisent à Dieu. Paul a
en effet donné ce conseil : " N'oubliez pas de faire le bien et de partager avec d'autres, car
c'est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir. " (Hébreux 13:16). Par ailleurs, pour que nos
sacrifices de louange soient agréables à Dieu, il est indispensable que nous ayons une bonne
conduite. Paul nous le recommande : " Conduisez-vous d'une manière digne de la bonne
nouvelle concernant le Christ. " — Philippiens 1:27 ; Isaïe 52:11.
Comme dans les temps anciens, Jéhovah comblera de joie et de bénédictions tous ceux qui
consentent à des sacrifices dans le but de soutenir le vrai culte. Aussi, faisons de notre mieux
pour lui offrir des sacrifices auxquels il prend vraiment plaisir !
SOYONS FIDÈLES AU CHRIST
ET A SO\ ESCLAVE
Son maître [...1 l'établira sur tous ses biens. " — MATTHIEU 24:45-47.
" faites pas [ ... ] appeler ' con-
N' o duVOU
cteuu'rs car un seul est votre Con-
ducteur, le Christ. (Matthieu 23:10). Par ces paroles, Jésus a clairement fait savoir à ses dis-
ciples qu'aucun homme sur terre ne serait leur conducteur. Leur Conducteur se trouverait au
ciel, et ce serait Jésus Christ en personne. Jésus a été chargé de cette fonction par Dieu.
Jéhovah " l'a relevé d'entre les morts et [ ... ] l'a fait chef sur toutes choses pour la con-
grégation, qui est son corps Éphésiens 1:20-23.
2 Christ étant " chef sur toutes choses " en ce qui concerne la congrégation chrétienne,
1, 2. a) Qui, d'après les Écritures, est notre Conducteur ? b) Qu'est-ce qui prouve que Christ
dirige activement la congrégation chrétienne ?
il a autorité sur tout ce qui s'y passe. Rien ne lui échappe. Il est attentif à la condition
spirituelle de chaque groupe de chrétiens, ou congrégation. Cela ressort nettement de la ré-
vélation transmise à l'apôtre Jean à la fin du ter siècle de notre ère. Jésus s'est adressé à sept
congrégations, indiquant à cinq d'entre elles qu'il connaissait leurs actions. Il leur a signalé à
chacune ses points forts et ses points faibles et leur a donné des conseils et des encoura-
gements adaptés (Révélation 2:2, 9, 13, 19 ; 3:1, 8, 15). Tout porte à croire que Christ con-
naissait avec la même précision la condition spirituelle des autres congrégations d'Asie Mi-
neure, de Palestine, de Syrie, de Babylonie, de Grèce, d'Italie et d'ailleurs encore (Actes 1:8).
Qu'en est-il aujourd'hui ?
Un esclave fidèle
Après sa résurrection, et peu avant de monter au ciel auprès de son Père, Jésus a dit à ses
disciples : il Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. " Il a ajouté : il Voyez, je
suis avec vous tous les jours jusqu'à l'achèvement du système de choses. " (Matthieu 28:18-
20). Il continuerait d'être avec eux, d'être à leur tête. Dans ses lettres aux chrétiens d'Éphèse et
de Colosses, l'apôtre Paul a comparé la congrégation chrétienne à un il corps ", dont Christ est
le Chef, la Tête (Éphésiens 1:22, 23 ; Colossiens 1:18). Un commentaire biblique déclare : il
[Cette métaphore] suggère non seulement que l'union [des membres] avec la Tête est vitale,
mais encore que la volonté de la Tête est exécutée par les membres. Ils sont Ses instruments. "
(The Cambridge Bible for Schools and Colleges). Quel groupe de personnes Christ utilise-t-il
comme instrument depuis qu'il a été investi du pouvoir royal en 1914 ? — Daniel 7:13, 14.
4 La prophétie de Malaki annonçait que Jéhovah, il le vrai Seigneur ", viendrait juger et
inspecter son il temple ", sa maison de culte spirituelle, avec son il messager de l'alliance ",
son Fils nouvellement intronisé, Christ Jésus. il Le temps fixé " pour le début du' jugement de
la maison de Dieu ' est de toute évidence arrivé en 1918* (Malaki 3:1 ; 1 Pierre 4:17). Ceux
qui disaient représenter Dieu et pratiquer le culte qu'il approuve ont été, à juste raison,
examinés. Les Églises de la chrétienté enseignaient depuis des siècles des doctrines erronées
et elles s'étaient largement impliquées dans un véritable massacre : la Première Guerre
mondiale. Elles ont donc été rejetées. Un reste de fidèles chrétiens oints de l'esprit
* Pour un examen approfondi de la question, voir notre numéro du 11, mars 2004, pages 13-
18, et celui du 11, décembre 1992, page 13.
3. Pourquoi est-il approprié de comparer la congrégation à un corps et Christ à la tête de ce
corps ?
4. Conformément à la prophétie de Malaki, qu'ont trouvé Jéhovah et Jésus Christ lorsqu'ils
sont venus inspecter le temple spirituel ?
ont été mis à l'épreuve, affinés comme par le feu, et approuvés ; ils sont devenus pour Jéhovah
il ceux qui présentent une offrande avec justice ". — Malaki 3:3.
5 En harmonie avec la prophétie de Malaki, le signe composé que Jésus a donné à ses disci-
ples pour leur permettre de reconnaître l'époque de sa il présence et de l'achèvement du
système de choses " comprenait l'identification d'un ensemble de personnes formant un il
esclave ". Jésus a déclaré : il Quel est donc l'esclave fidèle et avisé que son maître a établi sur
ses domestiques, pour leur donner leur nourriture en temps voulu ? Heureux cet esclave si son
maître, en arrivant, le trouve en train de faire ainsi ! Vraiment, je vous le dis : Il l'établira sur
tous ses biens. " (Matthieu 24:3, 45-47). Quand il est ' arrivé ' en 1918 pour inspecter cet il
esclave ", Christ a trouvé un reste de fidèles disciples oints de l'esprit qui, depuis 1879,
utilisaient le présent périodique et d'autres publications basées sur la Bible pour fournir la il
nourriture [spirituelle] en temps voulu ". Il les a acceptés comme son instrument, ou il esclave
", et leur a confié en 1919 l'administration de tous ses biens terrestres.
L'esclave administre
les biens terrestres du Christ
6 Quelques mois avant d'énoncer sa prophétie relative au signe de sa présence, qui comprend
l'existence d'un il esclave " le représentant sur la terre, Jésus a parlé de cet il esclave " en des
termes légèrement différents et a mis en évidence ses responsabilités. Il a déclaré : il Quel est
donc l'intendant fidèle, l'avisé, que son maître établira sur l'ensemble de ses serviteurs pour
continuer à leur donner leur mesure de vivres en temps voulu ? Je vous le dis, c'est la vérité :
Il l'établira sur tous ses biens. " — Luc 12:42, 44.
5. Dans sa prophétie concernant sa il présence Jésus a parlé d'un il esclave " fidèle. Qui cet "
esclave s'est-il révélé être ?
6, 7. a) En quels autres termes Jésus a-t-il parlé de son " esclave " fidèle ? b) Qu'a voulu
montrer Jésus en utilisant le terme " intendant " ?
Ici, l'esclave est appelé " intendant ", terme qui traduit un mot grec désignant "
l'administrateur d'une maison, d'une propriété ". Cet intendant ne serait pas un simple groupe
d'intellectuels qui feraient la lumière sur des points intéressants de la Bible. Outre qu'il
fournirait la nourriture spirituelle " en temps voulu ", " l'intendant fidèle " serait établi sur
l'ensemble des serviteurs du Christ et devrait administrer tous les intérêts terrestres du Christ,
" tous ses biens ". Qu'est-ce que cela impliquerait ?
Il L'esclave est notamment en charge des installations que les disciples de Christ utilisent pour
leurs activités chrétiennes : les bâtiments du siège mondial des Témoins de Jéhovah, ceux de
leurs sièges nationaux et leurs lieux de culte de par le monde (Salles du Royaume et Salles
d'assemblées). Plus important, l'esclave assure la préparation d'un programme nourrissant
d'étude de la Bible pour les réunions hebdomadaires et les assemblées qui ont lieu
régulièrement. À l'occasion de ces rassemblements, des précisions sont données sur la réa-
lisation des prophéties bibliques, ainsi que des conseils opportuns sur la manière d'appliquer
au quotidien les principes de la Bible.
9 L'intendant a aussi pour responsabilité de diriger l'oeuvre capitale qui consiste à prêcher la "
bonne nouvelle du royaume " et à faire
8, 9. Quels " biens " l'esclave doit-il administrer ?
Les " biens " qu'administre 1"' intendant
comprennent des bâtiments,
des programmes spirituels
et l'ouvre de prédication.des disciples de gens d'entre toutes les na-ions ". Il s'agit d'enseigner
aux gens à obserer tout ce que Christ, le Chef de la congrégaion, commande d'accomplir en ce
temps de à fin (Matthieu 24:14 ; 28:19, 20 ; Révélation 2:17). L'oeuvre de prédication et
d'enseigne-rient a rassemblé " une grande foule de filèles compagnons du reste oint. Ces cho-
es désirables de toutes les nations " figurent ans l'ombre d'un doute parmi les " biens " du
:hrist, dont l'esclave fidèle a la gestion. — Ré,élation 7:9 ; Haggaï 2:7.
L'esclave est représenté
par le Collège central
Pour s'acquitter de ses lourdes responsabiités, l'esclave fidèle serait amené à prendre de
iombreuses décisions. Au le, siècle, les apôres et les anciens de Jérusalem formaient un Ulège
qui représentait l'esclave. Ils prenaient les décisions pour l'ensemble de la congrégaion
chrétienne (Actes 15:1, 2). Ces décisions taient transmises aux congrégations par lettre u
par l'intermédiaire des représentants itinéants. Les premiers chrétiens étaient heureux le
recevoir une direction claire, et leur dis)osition à coopérer avec le collège central de 'époque
favorisait la paix et l'unité. — Actes 5:22-31 ; 16:4, 5 ; Philippiens 2:2.
11 Tout comme au temps des premiers chréiens, un petit groupe de surveillants oints de
0. Qui prenait les décisions au le, siècle, et quel effet ela avait-il sur les congrégations ?
1. Qui Christ utilise-t-il aujourd'hui pour diriger sa ongrégation, et comment devons-nous
considérer ce ;rouge de chrétiens oints ?
l'esprit forment aujourd'hui le Collège central des disciples de Christ qui sont sur la terre.
Christ, le Chef de la congrégation, dirige ces hommes fidèles par sa " main droite ", sa force
en action, tandis qu'ils supervisent l'oeuvre du Royaume (Révélation 1:16, 20). Dans sa
biographie*, Albert Schroeder, qui fut longtemps membre du Collège central et qui a ré-
cemment achevé le cours de sa vie terrestre, a écrit : " Le Collège central [ ... ] tient chaque
mercredi une réunion qui commence par la prière afin de demander la direction de l'esprit de
Jéhovah. Il fait un réel effort pour traiter toutes les questions et prendre toutes les décisions en
harmonie avec la Parole de Dieu, la Bible. " Nous pouvons faire confiance à ces chrétiens
oints, qui sont fidèles. Nous devons nous comporter envers eux conformément à cette
injonction de l'apôtre Paul : " Obéissez à ceux qui vous dirigent et soyez soumis, car ils
veillent constamment sur vos âmes. Hébreux 13:17.
Manifestons le respect
dû à l'esclave fidèle
12 Pour quelle raison fondamentale convient-il de témoigner du respect à la classe de l'esclave
fidèle ? Nous témoignons ainsi du respect au Maître, Jésus Christ. Paul a écrit au sujet des
oints : " Celui qui a été appelé alors qu'il était un homme libre est un esclave de Christ. Vous
avez été achetés à un prix. " (1 Corinthiens 7:22, 23 ; Éphésiens 6:6). Par conséquent, quand
nous nous soumettons fidèlement à la direction donnée par l'esclave fidèle et son Collège
central, nous nous soumettons à Christ, le Maître de l'esclave. Manifester le respect dû à
l'instrument que Christ utilise pour administrer ses biens terrestres constitue une façon de "
reconn[aître] ouvertement que Jésus Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père ". —
Philippiens 2:11.
* Publiée dans notre numéro du 11, mars 1988, pages 10-17.
12, 13. Quelles raisons bibliques avons-nous de témoigner du respect à la classe de l'esclave ?
13 Il existe une autre raison biblique de témoigner du respect à l'esclave fidèle. Dans un sens
figuré, il est dit des chrétiens oints présents sur la terre qu'ils sont un temple ", où Jéhovah
habite " par l'esprit En tant que tel, ils sont ' saints '. (1 Corinthiens 3:16, 17 ; Éphésiens 2:19-
22.) C'est à cette sainte classe du temple que Jésus a confié ses biens terrestres, conférant ainsi
au seul groupe que constitue l'esclave certains droits et certaines responsabilités dans la
congrégation chrétienne. Conscients de cela, tous les membres de la congrégation considèrent
comme un devoir sacré de suivre la direction de l'esclave fidèle et de son Collège central, et
de soutenir leurs décisions. Vraiment, les " autres brebis " se sentent très honorées d'aider la
classe de l'esclave à s'occuper des biens du Maître. — Jean 10:16.
Soutenons fidèlement
la classe de l'esclave
14 La prophétie d'Isaïe avait annoncé que les autres brebis se soumettraient humblement aux
membres de l'Israël spirituel. " Voici ce qu'a dit Jéhovah : ' Les travailleurs non rétribués de
l'Égypte, les marchands de l'Éthiopie et les Sabéens, hommes de haute taille, passeront chez
toi, et ils t'appartiendront. Derrière toi ils marcheront ; ils passeront chargés d'entraves, et
devant toi ils se prosterneront. Ils te prieront, disant : " Oui, Dieu est en union avec toi, et il
n'y en a pas d'autre ; il n'y a pas d'autre Dieu. " ' " (Isaïe 45:14). Figurément parlant, les autres
brebis marchent aujourd'hui derrière la classe ointe de l'esclave et son Collège central en ce
sens qu'elles suivent leur direction. Tels des " travailleurs non rétribués ", les autres brebis
utilisent de bon gré leur énergie et leurs ressources pour soutenir l'oeuvre mondiale de
prédication que Christ a confiée à ses disciples oints vivant sur la terre. — Actes 1:8 ;
Révélation 12:17.
14. Conformément à ce qu'Isaïe a prophétisé, en quel sens les autres brebis marchent-elles
derrière la classe ointe de l'esclave et sont-elles comparables à des " travailleurs non rétribués
"?
Révision
• Qui est notre Conducteur, et comment savons-nous qu'il tonnait la situation de chaque
congrégation ?
• Lorsque le " temple " a été inspecté,
quel groupe a été trouvé en train
d'agir en esclave fidèle, et quels biens
lui ont été confiés ?
• Quelles raisons bibliques avons-nous
de soutenir fidèlement l'esclave ?
ls Les chrétiens qui font partie des autres brebis sont heureux de servir Jéhovah sous la
surveillance de la classe de l'esclave et de son Collège central. Ils reconnaissent que les oints
sont des membres de " l'Israël de Dieu ". (Galates 6:16.) De manière figurée, ces " étrangers "
associés à l'Israël spirituel sont des " cultivateurs " ou des " vignerons " qui travaillent
joyeusement sous la direction des oints, les " prêtres de Jéhovah " et les ' ministres de Dieu '.
(Isaïe 61:5, 6.) Ils participent avec zèle à l'oeuvre consistant à prêcher la bonne nouvelle du
Royaume et à faire des disciples de gens d'entre toutes les nations. Ils apportent un soutien
sans réserve à la classe de l'esclave en prenant soin des personnes qui sont comparables à des
brebis et qui fréquentent depuis peu le peuple de Dieu.
15. Comment la prophétie d'Isaïe 61:5, 6 décrit-elle les relations qui existent entre les " autres
brebis " et les membres de l'Israël spirituel ?
16 Les chrétiens appartenant aux autres brebis sont conscients qu'ils retirent de grands
bienfaits des efforts diligents que déploie l'esclave fidèle pour leur fournir la nourriture
spirituelle en temps opportun. Ils reconnaissent avec humilité que, sans l'esclave fidèle et
avisé, ils ne sauraient pas grand-chose, ou ne sauraient rien, des précieuses vérités de la Bible
concernant par exemple la souveraineté de Jéhovah, la sanctification de son nom, le
Royaume, les nouveaux cieux et la nouvelle terre, l'âme, la condition des morts, ainsi que la
nature exacte de Jéhovah, de son Fils et de l'esprit saint. L'amour, une profonde re-
connaissance et une fidélité indéfectible incitent les " autres brebis " à soutenir les " frères "
oints du Christ qui sont sur la terre en ce temps de la fin. — Matthieu 25:40.
Il Comme leur nombre diminue, il ne peut pas y avoir, dans toutes les congrégations, des
chrétiens oints qui administrent les biens du Christ. En conséquence, le Collège central
nomme des hommes qui font partie des autres brebis à des fonctions de surveillance dans les
sièges nationaux, les districts, les circonscriptions et les congrégations des Témoins de
Jéhovah. Notre état d'esprit à l'égard de ces sous-bergers a-t-il une influence sur notre fidélité
à Christ et à son esclave fidèle ? C'est ce que nous examinerons dans l'article suivant.
16. Qu'est-ce qui incite les " autres brebis " à soutenir l'esclave fidèle et avisé ?
17. Qu'est-ce que le Collège central a jugé nécessaire de faire, et qu'examinerons-nous dans
l'article suivant ?
SOUMETTONS-NOUS
HUMBLEMENT
AUX ANCIENS
BIENVEILLANTS
Obéissez à ceux qui vous dirigent et soyez soumis. " — HÉBREUX 13:17.
JÉHOVAH DIEU et son Fils, Jésus Christ, sont des bergers bienveillants. Isaïe a prophétisé :
il Voyez ! Le Souverain Seigneur Jéhovah lui-même viendra comme un fort, et son bras
dominera pour lui. [ ... ] Comme un berger il fera paître son troupeau. De son bras il
rassemblera les agneaux ; et sur son sein il les portera. Il conduira doucement celles qui
allaitent. " — Isaïe 40:10, 11.
1 Cette prophétie de restauration a connu un premier accomplissement quand un reste juif est
retourné en Juda en 537 avant notre ère (2 Chroniques 36:22, 23). Elle a connu un autre
accomplissement lorsque le reste oint a été délivré de il Babylone la Grande il en 1919 par le
Grand Cyrus, Jésus Christ (Révélation 18:2 ; Isaïe 44:28). Jésus est le il bras de Jéhovah pour
ce qui est de ' dominer de rassembler les brebis et de les faire paître avec tendresse. Parlant de
lui-même, il a dit : il Je suis l'excellent berger, et je connais mes brebis et mes brebis me
connaissent. Jean 10:14.
3 La prophétie d'Isaïe 40:10, 11 souligne la tendresse avec laquelle Jéhovah prend soin de son
peuple (Psaume 23:1-6). Au cours de son ministère terrestre, Jésus aussi a fait preuve
1, 2. Quels textes bibliques montrent que Jéhovah et Jésus sont des bergers bienveillants ?
3. Comment Jéhovah montre-t-il qu'il se soucie de la façon dont ses brebis sont traitées ?
d'une tendre sollicitude envers ses disciples et envers les gens en général (Matthieu 11:2830 ;
Marc 6:34). Jéhovah et Jésus ont tous deux déploré la cruauté des bergers, ou chefs, d'Israël,
qui négligeaient et exploitaient sans honte leurs troupeaux (Ézékiel 34:2-10 ; Matthieu 23:3,
4, 15). Jéhovah a promis : il Oui, je sauverai mes brebis, et elles ne deviendront plus un objet
de pillage ; et vraiment je jugerai entre brebis et brebis. À coup sûr, je susciterai sur elles un
seul berger, et il devra les faire paître, oui mon serviteur David. C'est lui qui les fera paître, et
c'est lui qui deviendra leur berger. " (Ézékiel 34:22, 23). En ce temps de la fin, Jésus Christ, le
Grand David, est ce il seul berger " que Jéhovah a établi sur tous Ses serviteurs terrestres,
qu'ils fassent partie des chrétiens oints de l'esprit ou des il autres brebis ". — Jean 10:16.
Des dons que Jéhovah et Jésus
ont faits à la congrégation
4 Jéhovah a fait un précieux don à la congrégation chrétienne en suscitant sur ses serviteurs
terrestres " un seul berger " — Jésus Christ. Selon la prophétie d'Isaïe 55:4, un guide céleste
serait donné : " Voyez ! Je l'ai donné comme témoin pour les communautés nationales, comme
guide et commandant pour les communautés nationales. " Tant les chrétiens oints que les
membres de la " grande foule " sont rassemblés ; ils sont de toutes nations et tribus et peuples
et langues (Révélation 5:9, 10 ; 7:9). Ils forment une congrégation internationale, " un seul
troupeau ", sous la conduite d"' un seul berger
Christ Jésus.
s Jésus a lui aussi fait un précieux don à sa congrégation sur la terre. Il lui a fourni des sous-
bergers fidèles, qui suivent l'exemple de Jéhovah et le sien pour ce qui est de faire paître le
troupeau avec tendresse. L'apôtre Paul a fait mention de ce don dans la lettre qu'il a adressée
aux chrétiens d'Éphèse. Il a écrit : " ' Quand il est monté en haut, il a emmené des captifs ; il a
donné des dons en hommes. ' [ ... ] il a donné certains comme apôtres, certains comme
prophètes, certains comme évangélisateurs, certains comme bergers et
4, 5. a) Quel précieux don Jéhovah a-t-il fait à son peuple sur la terre ? b) Quel don Jésus a-t-il
fait à sa congrégation ?
nseignants, pour le redressement des saints, )our une oeuvre ministérielle, pour la consruction
du corps du Christ. Éphésiens 1:8, 11, 12.
6 Ces " dons en hommes " sont les survenants, ou anciens, que Jéhovah et son Fils ont établis
au moyen de l'esprit saint afin qu'ils assent paître les brebis avec tendresse (Actes ,0:28, 29).
Au départ, ces surveillants étaient ous des chrétiens oints. En Révélation 1:16, !0, ceux qui
faisaient partie de collèges d'an,iens dans la congrégation ointe sont symboisés par les "
étoiles " ou les " anges " qui ont dans la main droite de Christ, autrement lit sous son autorité.
Toutefois, en ce temps le la fin où le nombre des surveillants oints acore sur la terre est en
constante diminuion, la grande majorité des anciens dans les congrégations font partie des
autres brebis. luisqu'ils sont établis par des représentants lu Collège central sous la direction
de l'es-)rit saint, on peut dire qu'eux aussi sont dans a main droite (c'est-à-dire sous la
direction) le l'excellent Berger, Jésus Christ (Isaïe 61:5, i). Étant donné que les anciens dans
les con-;régations se soumettent à Christ, le Chef de a congrégation, ils méritent notre entière
co)pération. — Colossiens 1:18.
Ï. Comment les chrétiens oints qui faisaient partie de Ulèges d'anciens sont-ils décrits en
Révélation 1:16, ',O ? Que peut-on dire des chrétiens appartenant aux Lutres brebis qui sont
établis anciens ?
Obéissance et soumission
Nos Bergers célestes, Jéhovah Dieu et Jésus Christ, attendent de nous que nous soyons
obéissants et soumis aux sous-bergers qu'ils ont nommés à des fonctions de responsabilité
dans la congrégation (1 Pierre 5:5). Sous inspiration, l'apôtre Paul a écrit : " Souvenez-vous de
ceux qui vous dirigent, qui vous ont dit la parole de Dieu, et, tandis que vous considérez
l'issue de leur conduite, imitez leur foi. Obéissez à ceux qui vous dirigent et soyez soumis, car
ils veillent constamment sur vos âmes, en hommes qui rendront compte ; pour qu'ils le fassent
avec joie et non en soupirant, car cela vous serait préjudiciable. " — Hébreux 13:7, 17.
8 Notons que Paul nous invite à ' considérer ', à observer attentivement, l'issue de la conduite
fidèle des anciens et à suivre leur exemple de foi. En outre, il nous engage à leur être
obéissants et soumis. Le bibliste Richard France explique que, dans le grec original, le terme
rendu ici par " obéissez " n'est pas " le terme habituel qui exprime l'idée d'obéissance ; il
signifie littéralement' laissez-vous persuader ' et implique le fait d'accepter volontiers [la]
direction [des anciens] ". Nous obéissons aux anciens non seulement parce que la Parole de
Dieu nous l'ordonne, mais aussi parce que nous sommes persuadés qu'ils ont à coeur les
intérêts du Royaume et les nôtres. Nul doute que nous serons heureux si nous acceptons de
bon gré leur direction.
9 Et s'il nous semble que, dans une certaine situation, la décision que prennent les anciens
n'est pas la meilleure qui soit ? C'est là qu'intervient la soumission. Il est facile d'obéir quand
les choses nous apparaissent de manière évidente et que nous soin-
7. Comment l'apôtre Paul nous a-t-il recommandé de nous conduire à l'égard des surveillants
chrétiens ?
8. Qu'est-ce que Paul nous invite à ' considérer ', et avec quel état d'esprit devons-nous ' obéir '
?
9. Pourquoi devons-nous non seulement être obéissants, mais aussi ' être soumis ' ?
mes d'accord. Mais nous montrerons que nous sommes réellement soumis en cédant même
lorsque nous ne comprenons pas la décision prise. Pierre, qui plus tard est devenu un apôtre, a
manifesté ce genre de soumission. — Luc 5:4, 5.
Quatre raisons de coopérer de bon gré
10 En Hébreux 13:7, 17, cité plus haut, l'apôtre Paul mentionne quatre raisons d'obéir et d'être
soumis aux surveillants chrétiens. La première est qu'ils nous " ont dit la parole de Dieu ".
Rappelons-nous que les " dons en hommes " que Jésus a faits à la congrégation sont pour " le
redressement des saints ". (Éphésiens 4:11, 12.) Jésus a redressé la façon de penser et la
conduite des chrétiens du le, siècle par l'intermédiaire de sous-bergers fidèles, dont certains
ont été inspirés pour écrire des lettres aux congrégations. Il a utilisé de tels surveillants établis
par l'esprit saint pour guider et bâtir les premiers chrétiens. — 1 Corinthiens 16:15-18 ; 2
Timothée 2:2
Tite 1:5.
Il Aujourd'hui, Jésus nous dirige par le moyen de " l'esclave fidèle et avisé ", qui est
représenté par son Collège central et par les anciens nommés (Matthieu 24:45). Respectueux
de notre " berger en chef ", Jésus Christ, nous suivons l'exhortation de Paul : " [Ayez] des
égards pour ceux qui travaillent dur parmi vous, et qui vous président dans le Seigneur, et qui
vous avertissent. " — 1 Pierre 5:4 ; 1 Thessaloniciens 5:12 ; 1 Timothée 5:17.
12 Une deuxième raison de coopérer avec les surveillants chrétiens est qu"' ils veillent
constamment sur [n]os âmes ". S'ils remarquent quoi que ce soit dans notre état d'esprit ou
dans notre comportement qui risque de nuire à notre spiritualité, ils sont prompts à nous
donner les conseils dont nous avons be-
10, 11. Comment les surveillants ont-ils " dit la parole de Dieu " à leurs compagnons chrétiens
au il, siècle et à notre époque ?
12. Comment les surveillants ' veillent-ils sur nos âmes' ?
soin, et ce dans le but de nous redresser (Galates 6:1). Le terme grec rendu par ' veiller sur '
signifie littéralement ' s'abstenir de dormir '. Selon un bibliste, il évoque " la vigilance
constante du berger ". Les anciens sont toujours vigilants quant à notre spiritualité. Lorsqu'elle
les inquiète, ils peuvent même en perdre le sommeil. Ne devrions-nous pas coopérer de bon
gré avec des sous-bergers aussi bienveillants, qui font de leur mieux pour imiter la tendre
sollicitude de Jésus Christ, " le grand berger des brebis " ? — Hébreux 13:20.
13 Une troisième raison de coopérer de bon gré avec les surveillants est qu'ils veillent sur
nous " en hommes qui rendront compte ". Les surveillants n'oublient pas qu'ils sont des sous-
bergers ; ils se trouvent sous l'autorité des Bergers célestes, Jéhovah Dieu et Jésus Christ
(Ézékiel 34:22-24). Jéhovah est le Propriétaire des brebis, qu'il " a achetée[s] avec le sang de
son propre Fils ", et il veut que les anciens les traitent " avec tendresse ". Il leur demandera
des comptes à ce sujet (Actes 20:28, 29). Pareillement, nous devons tous
13. À qui et pour quoi les surveillants et tous les chrétiens doivent-ils rendre des comptes ?
endre des comptes à Jéhovah pour la matière dont nous réagissons à la direction qu'il cous
donne (Romains 14:10-12). Notre obéisance aux anciens atteste également que nous cous
soumettons à Christ, le Chef de la con;régation. — Colossiens 2:19.
14 Paul cite une quatrième raison de se sounettre humblement aux surveillants chréiens. Il
écrit : " Pour qu'ils le fassent avec oie et non en soupirant, car cela vous se-'ait préjudiciable. "
(Hébreux 13:17). Les anJens ont la lourde responsabilité d'ensei;ner la congrégation et d'en
prendre soin, de tonner l'exemple dans l'activité de prédicaion, de bien s'occuper de leur
famille et de égler les problèmes existant dans la congrération. Tout cela constitue une charge
con-idérable (2 Corinthiens 11:28, 29). Si nous ie coopérions pas avec eux, nous ne ferions
lu'ajouter à leur charge. Ils en viendraient t ' soupirer '. Notre refus de coopérer dé)Iairait à
Jéhovah et nous serait préjudicia)le. À l'inverse, quand nous manifestons le
4. Qu'est-ce qui pourrait amener les surveillants :hrétiens à assumer leur fonction " en
soupirant ", et luelles en seraient les conséquences ?
respect qui convient et que nous nous montrons coopératifs, les anciens sont en mesure de
s'acquitter de leurs tâches avec joie, ce qui favorise l'unité et contribue à rendre joyeuse la
participation à la proclamation du Royaume. — Romains 15:5, 6.
Comment se montrer soumis
ls Il y a quantité de domaines dans lesquels nous pouvons coopérer avec les surveillants
nommés. Les anciens ont-ils organisé, dans le souci de s'adapter aux besoins nouveaux du
territoire, des réunions pour la prédication dont le jour et l'heure nous obligent à modifier
notre programme habituel ? Efforçons-nous de soutenir ces nouvelles dispositions. Il se
pourrait que nous en retirions des bienfaits inattendus. Notre étude de livre reçoit-elle la visite
du surveillant au service ? Participons le plus possible à la prédication cette semaine-là. Nous
a-t-on chargés de présenter un exposé à l'École du ministère théocratique ? Veillons à être
présents et à assumer notre responsabilité. Notre surveillant d'étude de livre a-t-il annoncé que
c'était au tour de notre groupe d'effectuer le nettoyage de la Salle du Royaume ? Apportons-lui
tout notre soutien, selon que notre santé et nos forces nous le permettent. Ce ne sont là que
quelques façons parmi de nombreuses autres de manifester notre soumission aux hommes que
Jéhovah et son Fils ont établis pour prendre soin du troupeau.
15. Comment pouvons-nous manifester notre obéissance et notre soumission ?
Révision
• Comment Jéhovah et jésus Christ se sont-ils révélés être des Bergers bienveillants ?
• Pourquoi la soumission est-elle tout aussi nécessaire que l'obéissance ?
• Comment, concrètement,
se montrer soumis ?
Il Il peut arriver qu'un ancien ne suive pas les recommandations de l'esclave fidèle et de son
Collège central. S'il persiste dans cette voie, il devra en répondre devant Jéhovah, " le berger
et surveillant de [n]os âmes ".
(1 Pierre 2:25.) Cela étant, aucun manquement ni aucune faute de la part d'un ancien ne
justifierait une conduite rebelle de notre part. Jéhovah ne bénit pas la désobéissance ni la
rébellion. — Nombres 12:1, 2, 9-11.
Jéhovah bénit l'esprit de coopération "Jéhovah Dieu sait que les hommes qu'il a établis
surveillants sont imparfaits. Pourtant, il les utilise et, par le moyen de son esprit, il prend soin
de son peuple sur la terre. La " puissance qui passe la normale [est] celle de Dieu et non pas
celle qui vient de nous " ; cela vaut pour les anciens comme pour chacun de nous
(2 Corinthiens 4:7). En conséquence, nous devrions remercier Jéhovah de ce qu'il accomplit
par l'intermédiaire des fidèles surveillants, et nous devrions coopérer volontiers avec eux.
18 Les surveillants font de leur mieux pour correspondre à la description que Jéhovah fait des
bergers qu'il établit sur son troupeau en ces derniers jours, et qui est consignée en Jérémie
3:15 : " Oui, je vous donnerai des bergers selon mon cœur, et à coup sûr ils vous feront paître
avec connaissance et perspicacité. " Les anciens de nos congrégations méritent d'être félicités
pour l'enseignement qu'ils dispensent aux brebis de Jéhovah et la protection qu'ils leur
assurent. Puissions-nous continuer à manifester notre reconnaissance pour le dur travail qu'ils
accomplissent en coopérant avec eux de bon gré, en leur obéissant et en leur étant soumis !
Ainsi, nous montrerons notre gratitude envers nos Bergers célestes, Jéhovah Dieu et jésus
Christ.
16. Même si un ancien ne suivait pas les recommandations de l'esclave fidèle, pourquoi une
conduite rebelle de notre part ne serait-elle pas justifiée ?
17. Quel devrait être notre état d'esprit envers les surveillants de nos congrégations ?
18. En nous soumettant aux anciens de nos congrégations, que faisons-nous en réalité ?

Questions des lecteurs


Comment comprendre les paroles de Paul selon lesquelles une veuve devait être " femme d'un
seul mari " pour bénéficier de l'aide de la congrégation chrétienne ? — 1 Timothée 5:9.
Puisque l'apôtre Paul parlait d'une veuve, l'expression " femme d'un seul mari " concernait
manifestement sa situation avant son veuvage. Cette expression signifiait-elle que cette veuve
devait n'avoir été mariée qu'une seule fois ? Ou Paul voulait-il dire autre chose* ?
Certains ont émis l'hypothèse que Paul parlait des veuves qui n'avaient été mariées qu'une
seule fois. Il est vrai que, dans de nombreuses cultures et sociétés, une veuve qui ne se
remariait pas était considérée comme particulièrement vertueuse. Toutefois, cette hypo-
* La polyandrie (le fait, pour une femme, d'être mariée à plusieurs hommes en même temps)
n'était pas acceptée du temps des apôtres dans le monde gréco-romain. Dès lors, tout laisse à
penser que Paul n'écrivait pas à Timothée au sujet de la polyandrie ni dans le but de blâmer
ceux qui la pratiquaient.hèse est contraire à ce que Paul a dit ailleurs. 'ar exemple, il a
clairement fait savoir aux hrétiens de Corinthe que, même si à son avis ine veuve serait plus
heureuse en ne se renariant pas, ' elle était libre de se marier à lui elle voulait, seulement dans
le Seigneur '. 1 Corinthiens 7:39, 40 ; Romains 7:2, 3.) En iutre, dans sa lettre à Timothée,
Paul a délayé : " Je veux [ ... ] que les jeunes veuves e marient. " (1 Timothée 5:14). Ainsi, une
euve qui choisissait de se remarier n'était pas nal vue.
Comment comprendre, alors, ce que Paul a lit à Timothée ? L'expression " femme d'un eul
mari " apparaît uniquement dans ce ver-et. Dans la langue originale, elle signifie littéalement "
femme d'un seul homme ". Fait inéressant, Paul a utilisé plusieurs fois dans ses ,crics une
expression similaire, à savoir " mari l'une seule femme " ou, dans la langue origiiale, " homme
d'une seule femme ". (1 Timohée 3:2, 12 ; Tite 1:6.) Cette expression-là, 'aul l'a utilisée quand
il a exposé les condiions requises des surveillants chrétiens et des issistants ministériels. Dans
ce contexte, elle 'eut fondamentalement dire que, pour exer.er des fonctions dans la
congrégation chréienne, un homme, s'il est marié, doit être filèle à sa femme et irréprochable
sur le plan noral*. L'expression utilisée en 1 Timothée ,:9 semble avoir le même sens : une
veuve de-,ait avoir été une femme dévouée, fidèle à on mari et être d'une haute moralité pour )
ouvoir bénéficier d'une aide de la congrégation. Les conditions à remplir mentionnées Jans le
verset suivant concernent ce genre de )ersonne. — 1 Timothée 5:10.
* Pour un examen de cette question, voir notre numéro lu 15 octobre 1996, page 17, et "
Questions des lecteurs laps notre numéro du 1 er janvier 1982, page 31.
Une invitation à un discours spécial
EN SAC ' TÉ
DANS UN
MONDE AGITÉ
Ce discours biblique sera prononcé dans plus de 230 pays. Dans la plupart des cas, il sera
donné le dimanche 15 avril 2007. Quelles questions y seront abordées ? Citons, par exemple :
Pourquoi des milliards d'humains de par le monde
ne se sentent-ils pas en sécurité ?
Quand, en particulier, le sentiment de sécurité a-t-il disparu ?
Où trouver la sécurité véritable, et que faire pour en jouir ?
Découvrez la réponse à ces questions en venant écouter ce discours biblique important. Il sera
prononcé dans des dizaines de milliers d'endroits différents, le plus souvent dans une Salle du
Royaume des Témoins de Jéhovah. Les Témoins de votre localité seront heureux de vous
indiquer le lieu et l'heure. Nous vous invitons chaleureusement à venir écouter ce discours
biblique opportun et encourageant.

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