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I. S. F. A.

2005-2006
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Concours d'Entrée
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DEUXIÈME ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES


_________________________________________
Durée : 4 heures
Calculatrice interdite
OPTION A
EXERCICE 1

Le but de cet exercice est le calcul des deux intégrales


+∞ +∞
∫ ∫
dt dt
C ( x) = e− t cos ( xt ) et S ( x ) = e− t sin ( xt ) .
o t o t
1
1) Etablir les relations : C ' ( x ) = − xS ' ( x ) − S ( x)
2
1
S ' ( x ) = xC ' ( x ) + C ( x ) .
2
2) En déduire que C et S sont deux fonctions, de classe C 1, vérifiant sur le système différentiel :
⎧⎪ 2⎛⎜1+ x2 ⎞⎟u'( x )+ xu( x )=− v( x )
⎝ ⎠
⎨ 2⎛1+ x2 ⎞v ' x + xv x =u x .
⎟ ( ) ( ) ( )
⎪⎩ ⎝⎜

⎛ x ⎞
2
1e ( )
− 1+ t 2 x 2
3) Montrer que la fonction G ( x ) = ⎜ ∫ ∫ (1 + t ) dt est constante sur
−t 2
e dt ⎟ + . Que vaut cette constante ?
⎝ o ⎠ o 2

+∞
∫ e−t dt puis la valeur de C ( 0 ) .
2
En déduire la valeur de l’intégrale
o

4) Montrer que si α ( x ) et β ( x ) sont deux fonctions dérivables vérifiant sur :

( )
⎧⎪ 2 1+ x2 α '( x ) =−β( x )
⎨ et
⎧⎪ α ( 0 )= π
⎨ β 0 =0 .
( )
⎪⎩ 2 1+ x β '( x ) =α ( x )
2
⎪⎩ ( )

Alors α 2 ( x ) + β2 ( x ) = π pour tout x de . En faisant un changement de fonction inspirée par ce résultat, trouver

α ( x ) et β ( x ) .

5) Trouver C ( x ) et S ( x ) pour tout x réel.

PROBLEME
k
( k = n ou p ) est muni de la structure euclidienne standard. On utilise les conventions usuelles du calcul

⎡ x1 ⎤
⎢x ⎥
matriciel un vecteur x est écrit spontanément en colonne x = ⎢ 2 ⎥ . Si on veut l’écrire en ligne, on écrit
⎢ ⎥
⎢ ⎥
⎢⎣ xk ⎥⎦

xT = ( x1, x2 ,… , xk ) . De sorte que si y est un autre vecteur de k


, xT y = yT x désigne le produit scalaire de x par

y et x = xT x la norme (euclidienne) du vecteur x .

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Soit X une matrice à coefficients réels ayant p lignes et n colonnes, on note aussi X l’application linéaire de
n
dans p
ayant X pour matrice relativement aux bases canoniques. X T la matrice n lignes p colonnes,
p n
transposée de X est encore identifiée à l’application linéaire de dans correspondante.
I
1. Justifier le fait que les valeurs propres de X T X et de XX T sont positives ou nulles et l’existence d’une base
orthonormée de vecteurs propres de chacun de ces endomorphismes.
1
2. Si λ ≠ 0 est une valeur propre de X T X et u un vecteur propre unitaire correspondant, montrer que v = Xu est
λ
1 T
aussi un vecteur propre unitaire de XX T associé à λ valeur propre de XX T . Montrer que u = X v.
λ

3. Montrer que 0 est valeur propre de X T X si et seulement si ker ( X ) n’est pas réduit à {0} . On note α l’ordre de

multiplicité de 0 en tant que valeur propre de X T X et on pose r = n − α , montrer que r = rg ( X ) (la dimension de

Im ( X ) ). En déduire que si p est strictement supérieur à r : 0 est aussi valeur propre de XX T . Quel est l’ordre de

multiplicité de 0 en tant que valeur propre de XX T ?


4. On désigne par λ i , i = 1… n, les valeurs propres de X T X , classées par ordre décroissant, répétées autant de fois

que leur ordre de multiplicité. Par définition de r, si r < n : λ r +1 = λ r + 2 = … = λ n = 0 .


A chaque valeur propre on associe une base orthonormée du sous espace propre correspondant ; de sorte que l’on
obtient une base orthonormée {u1 , u2 ,… , un } de n
satisfaisant, pour i = 1… n , ui est un vecteur propre unitaire de

X T X associée à la valeur propre λ i .

Montrer que {ur +1, ur + 2 ,…, un } est une base de ker ( X ) , que {u1, u2 ,…, ur } est ( )
une base de Im X T et que

1
{v1,… vr } est une base de Im ( X ) (Rappelons que vi = Xui i = 1… r ).
λi

{ } ( )
Enfin on note vr +1 … v p une quelconque base orthonormée de ker X T permettant de compléter {v1 ,… vr } en une

p
base orthonormée de .
r r
5. Montrer que ∑ ui uiT est le projecteur orthogonal de n
( )
sur Im X T et que ∑v v T
i i est le projecteur orthogonal
i =1 i =1

de p
sur Im ( X ) . Montrer que pour tout b de p

P 2

∑( )
2
Minn Xx − b = viT b .
x∈
i = r +1

r
6. Montrer que X = ∑σ v u
i =1
T
i i i où l’on a posé σi = λ i pour i = 1…r .

Les σi ( i = 1… r ) s’appellent les valeurs singulières de X et la somme précédente la décomposition en valeurs

singulières de X.
⎡2 2 0⎤
7. Pour la matrice X = ⎢ ⎥ . Trouver λ1 , λ 2 , λ 3 ; u1 , u2 , u3 v1 , v2 .
⎣ −1 1 0 ⎦

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II
1. Pour chaque y de p
on note p X ( y ) la projection orthogonale de y sur Im ( X ) .

Montrer que X −1 ({ p X ( y )}) est un sous espace affiné de n


. A quel sous espace vectoriel est-il parallèle ? Montrer

qu’il existe un unique y’ dans l’intersection X −1 ({ p X ( y )}) ∩ ( ker ( X ) )



. Montrer que l’application y → y ' est

linéaire. On la note X + . Si X est bijective, montrer que X + = X −1 . X + est appelée la pseudo inverse de X.
r

∑σ
1
2. Montrer que X + = ui viT .
i =1 i

On désigne par M ( p, n ) l’espace vectoriel des matrices p lignes, n colonnes à coefficients réels et pour

A ∈ M ( p, n ) on note (classiquement) A F
la norme de Frobenius de A c'est-à-dire si A = aij ( )ij==11……pn indice
indice ligne
colonne

∑ (a )
2
on a A F
= 2
ij (somme double) .
j =1…n
i =1… p

2
3. Montrer que X F
= σ12 + σ 22 + … + σ r2 alors que l’on sait que X 2
= σ1 (où X 2
= sup X x ) /
x =1

Ce résultat n’est utilisé que dans la partie III de la suite.


4. Montrer que XX + est le projecteur orthogonal de p
sur Im ( X ) . En déduire que X + ∈M( n, p ) est solution du

problème d’optimisation

Min XY − I P F
où I p est la matrice identité pxp . On notera que la norme de Frobenius utilisée dans cette
Y ∈ M ( n, p )

question est celle de M ( p, p ) !

III

Dans cette partie on suppose que r = rg ( X ) est supérieur ou égal à 2.

1. On note U la matrice orthogonale (pourquoi ?) nxn


U = ⎡⎣ u1 u2 … un ⎤⎦ et V la matrice orthogonale V = ⎡⎣ v1 v2 … v p ⎤⎦ et pour k = 1… r , ∑ k la matrice nxp dont

tous les termes sont nuls sauf les k premiers termes diagonaux qui valent σi ( i = 1… k ) , soit donc

⎡ σ1 0 0⎤
⎢ σ2 ⎥
⎢ ⎥
∑k = ⎢ σk ⎥ . Montrer que si l’on pose X k = V ∑ k U T , on a
⎢ ⎥
⎢ 0 ⎥
⎢0 0 ⎥⎦

rg ( X k ) = k ( k = 1… r ) ; X r = X et X − Xk 2
= σ k +1 pour k = 1… ( r − 1) .

2. On note Y une quelconque matrice (pxn) de rang k ( k = 1… ( r − 1) ).


Montrer qu’il existe une base orthonormée { x1, x2 ,… , xn − k } de ker (Y ) puis un vecteur non nul z appartenant
à ker (Y )∩ vect u1 ,… , uk , uk +1 .

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z
( X −Y )ζ
2
En posant ζ = montrer que ≥ σ 2k +1 .
z

3. En déduire que X k ( k = 1… r ) est solution du problème d’optimisation :

Min X − Y 2

{Y ∈ M ( p, n ) , rg (Y ) = k} .

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