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sujet 1

Votre réputation de constitutionnaliste étant établie, les services du Président de la République vous
consultent sur plusieurs points :

1/ Quel est aujourd’hui le concept de souveraineté ?

2/ Le Président de la République souhaite faire voter une loi assurant la promotion de la recherche
dans les écoles de Commerce. Comment peut-il s’y prendre ?

3/ Il est inquiet car il existe un principe général du droit de l’égalité entre les sexes : à ce titre, aux
élections européennes a été imposée la parité de la présence des femmes sur les listes. Il vous
demande si l’on doit accepter ce principe pour l’élection à la présidence de la République.

4/ Le Président est fatigué de la situation politique actuelle et de sa baisse de popularité. Il se souvient


qu’entre 1997 et 2002, à cause de la cohabitation, cette popularité s’était redressée. Il souhaite donc
susciter une nouvelle période cohabitation et vous demande ce qu’il doit faire pour y arriver.

Vous rédigerez une consultation qui, en se fondant sur les dispositions de la Constitution et la pratique
constitutionnelle, éclaire le Président.

Sujet 2:

1/ Est-ce que les forces politiques qui vont s’élire aux prochaines élections présidentielles vont être les
mêmes qu’en 2002 ?

2/ Le Président de la République souhaite savoir si le peuple a encore confiance en lui, comment


peut-il s’y prendre ?

3/ Dans un système bicéphale, qui normalement prédomine au sein de l’exécutif en période de


concordance ?

4/ Commentez l’article 34 de la Constitution :


« La loi est votée par le Parlement.
La loi fixe les règles concernant :
• les droits civiques et les garanties fondamentales accordées aux citoyens pour l'exercice des libertés
publiques ; les sujétions imposées par la Défense nationale aux citoyens en leur personne et en leurs
biens ;
• la nationalité, l'état et la capacité des personnes, les régimes matrimoniaux, les successions et
libéralités ;
• la détermination des crimes et délits ainsi que les peines qui leur sont applicables ; la procédure
pénale ; l'amnistie ; la création de nouveaux ordres de juridiction et le statut des magistrats ;
• l'assiette, le taux et les modalités de recouvrement des impositions de toutes natures ; le régime
d'émission de la monnaie.
La loi fixe également les règles concernant :
• le régime électoral des assemblées parlementaires et des assemblées locales ;
• la création de catégories d'établissements publics ;
• les garanties fondamentales accordées aux fonctionnaires civils et militaires de l'État ;
• les nationalisations d'entreprises et les transferts de propriété d'entreprises du secteur public au
secteur privé.
La loi détermine les principes fondamentaux :
• de l'organisation générale de la Défense nationale ;
• de la libre administration des collectivités territoriales, de leurs compétences et de leurs ressources ;
• de l'enseignement ;
• du régime de la propriété, des droits réels et des obligations civiles et commerciales ;
• du droit du travail, du droit syndical et de la sécurité sociale.
Les lois de finances déterminent les ressources et les charges de l'État dans les conditions et sous les
réserves prévues par une loi organique.
Les lois de financement de la sécurité sociale déterminent les conditions générales de son équilibre
financier et, compte tenu de leurs prévisions de recettes, fixent ses objectifs de dépenses, dans les
conditions et sous les réserves prévues par une loi organique.
Des lois de programmes déterminent les objectifs de l'action économique et sociale de l'État.
Les dispositions du présent article pourront être précisées et complétées par une loi organique. »

Sujet 3 : Corrigé

Le rôle législatif du parlement :

Si un parti ou une coalition homogène et stable dispose de la majorité des sièges à l’assemblée élue
au suffrage universel direct, le gouvernement issu de cette majorité et assuré de son soutien est en
mesure de faire adopter tous ses projets de lois, d’autant que si une composante de la coalition est
réticente, il peut toujours poser la question de confiance. En revanche, les propositions de lois ne
seront examinées et votées que si le gouvernement le veut bien. Elles ne représentent généralement
moins de dix pour cent des lois promulguées.
Les députés de la majorité ne peuvent guère faire pression qu’en déposant des amendements, encore
ceux-ci ont-ils peu de chance d’être adopté si le gouvernement est hostile. L’opposition, minoritaire, ne
peut pratiquement rien faire.

La seconde chambre ne joue pour sa part qu’un rôle restreint, au moins lorsque son recrutement,
comme c’est presque toujours le cas, est moins démocratique que celui de la première assemblée. En
effet, celle-ci peut généralement surmonter, avec ou sans l’aide du gouvernement, les votes négatifs
de la seconde chambre et statuer définitivement. Cependant les secondes chambres peuvent parfois,
en raison de la qualité de leurs débats et parce qu’elles sont des chambres de réflexion, faire passer
certains de leurs amendements.

Exercice 2

La dissolution dans les régimes occidentaux contemporains

L’origine lointaine de la dissolution réside dans le pouvoir qui était reconnu au roi de renvoyer les
conseillers qui lui avait déplu.
Ce n’est qu’au XVIIe siècle, que la dissolution doit être suivie d’élections au suffrage restreint de
l’époque, bien entendu cette procédure a très largement évolué.
La dissolution se situe nécessairement dans le cadre des régimes parlementaires et des régimes
mixtes, c'est-à-dire des régimes qui organisent une collaboration de l’exécutif et du législatif et qui
pour cela dotent ses organes de moyens d’action réciproques.
Elle constitue l’un de ces moyens d’action et apparaît comme l’exacte contrepartie du pouvoir de la
chambre élue au suffrage universel direct.
Elle est un élément qui permet d’assurer l’équilibre entre les organes exécutifs et les assemblées
législatives.
Elle est un moyen de résoudre les crises gouvernementales et les difficultés politiques en faisant
appel à l’arbitrage populaire. Mais elle peut apparaître aussi comme un moyen d’assurer l’unité
d’orientation qui doit exister entre l’exécutif et les assemblées parlementaires, pour que le pouvoir
politique soit exercé de manière efficace.

Sous la cinquième république, la décision appartient au Président de la république en vertu de l’article


12 de la constitution, le chef du gouvernement n’intervient pas.

Dans les régimes contemporains pratiquant la dissolution, ses deux principales fonctions sont les
suivantes. D’une part la dissolution apparaît encore, comme elle a été de tout temps, comme une
arme de l’exécutif pour réduire une assemblée turbulente ou fluctuante. D’autre part, elle est aussi un
moyen dont dispose l’exécutif pour obtenir du peuple la confirmation ou le rétablissement du soutien
qu’il est en droit d’attendre de la majorité parlementaire.
Ça n’est pas ce qui s’est passé lors de la dernière dissolution opérée par le Président Chirac, qui s’est
vu imposé par la suite une période de cohabitation avec Lionel Jospin comme premier ministre.
D’une manière paradoxale, la dissolution a d’autant plus d’efficacité qu’elle est utilisée dans un régime
qui fonctionne déjà normalement, c'est-à-dire où les majorités sont nettes et stables. Lorsque la
majorité est incertaine ou mouvante, la dissolution perd un peu de son utilité car les élections qui
suivent risquent d’aboutir à une assemblée aussi ingouvernable que la précédente.

Exercice 3 : L’élection présidentielle

En 1958, le Général accepte de former un gouvernement, à condition d’obtenir le pouvoir de faire une
nouvelle Constitution, sans vote du Parlement dans laquelle le suffrage universel doit être source de
tout pouvoir. Pour lui, le pouvoir exécutif doit occuper la 1ère place dans les institutions. Pour ce faire
le chef de l’exécutif doit être élu au suffrage universel direct afin d’obtenir le maximum de légitimité au
sein du peuple français. Ainsi élu, le Président de la République devient la pièce maîtresse de la
Constitution, sa clef de voûte. C’est pour cela, que le Général de Gaulle, en 1962, soumet au peuple
français un référendum de l’article 11 modifiant ce mode d’élection. Le 28 octobre, au référendum, le
peuple français répond oui à la révision constitutionnelle à 62,2%. Cependant, cette architecture
hiérarchisée ne joue pleinement que si les 2 légitimités populaires concordent d’une part, la légitimité
du Président par l’élection au suffrage universel et d’autre part, la légitimité de l’Assemblée Nationale
par l’élection au suffrage universel.
L’histoire révèle que cette concordance n’est pas garantie car 28 ans après la naissance de la Vème
République, en 1986, est née une discordance entre les majorités qui a engendré ce que l’on a appelé
la COHABITATION, remettant en cause la structure pyramidale de la Constitution. Depuis, Le
Président Jacques Chirac a essayé de réduire les chances de tomber en période de cohabitation en
réduisant la durée du mandat présidentiel à cinq ans plutôt que sept ans auparavant, cette durée
coïncidant avec la durée du mandat de député. Les Présidents élus au SUD sont …

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