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1- Introduction
2- Les Moteurs à courant continu
a- Couple moteur
b- Description et principe de fonctionnement
c- Moteur à excitation indépendante (ou excitation
séparée)
d- Moteur à excitation série
e- Démarrage d’un moteur continu
f- Variation de vitesse pour moteur à courant continu
g- Ralentissement – freinage
3- Moteur synchrone:
a- Principe de fonctionnement
b- Utilisation de la machine synchrone
c- Principe de la commande
d- Expression du couple
e- Interprétation
4- Le moteur asynchrone
a- Fonctionnement électrique
b- Courant de démarrage
c- La plaquette:
d- Frein des moteurs asynchrones
e- Les Moteurs asynchrones triphasés
f- Equations Fondamentales
g- Répartition des puissances
h- Démarrage des moteurs asynchrones
5- Conclusion :
1- Introduction :
Un moteur électrique est une machine qui transforme l'énergie électrique en énergie
mécanique. Le raccordement d'une batterie ou d'une autre source d'alimentation
électrique à un moteur entraîne la rotation de l'arbre. Certains moteurs sont
alimentés par du courant continu (CC), comme une batterie et d'autres par du
courant alternatif (CA). Bien que différentes conceptions de moteurs existent, le
principe reste le même pour tous.
Deux principes physiques associés sont à la base du fonctionnement des moteurs.
Le premier principe est celui de l'induction électromagnétique, découvert en 1831 par
le scientifique et inventeur britannique Michael Lardy. Selon lui, si un conducteur est
déplacé dans un champ magnétique ou si la force d'un champ magnétique traversant
une bobine conductrice fixe varie, on dit alors que le courant est défini ou « induit »
dans le conducteur. Le second principe est l'inverse du principe que l'on vient
d'énoncer et concerne la réaction électromagnétique observée par le physicien
français André-Marie Ampère en 1820.
Pour résumer, lorsqu'un courant électrique passe dans un conducteur, comme un fil
en cuivre placé dans un champ magnétique, ce fil subira une force. En enroulant le
conducteur de plusieurs tours de fils (bobine) à des endroits précis et avec des
connexions électriques, la force générée fera tourner la bobine. Lorsque la bobine
tourne, l'arbre du moteur tourne également.
a- Couple moteur :
La puissance mécanique utile est de P = M.ω
En négligeant les pertes on a P = 2.π.n.M = n.N.φ.I
Donc : M = (N.φ.I)/ 2.π
En sachant que N/2.π est une constant qu’on nommera k = N/2.π
Alors on a : M = k.φ.I
Le couple moteur est donc proportionnel au flux inducteur et au courant d’induit.
Pu= Pe -(Pm +Pf) d’où :
Pu : La puissance utile
Pm : Les pertes mécaniques dues au frottement (rapport directe avec la vitesse)
Pf : Les pertes hystérésis et courant de Foucault
L’inducteur (ou stator) crée un champ magnétique fixe B. Ce stator peut être à
«aimants permanents» ou constitué (comme sur le schéma) d’électro-aimants.
L’induit (ou rotor) porte des conducteurs parcourus par un courant continu
(alimentation du moteur); ces spires, soumises à des forces (forces dites « de
Laplace »), entraînent la rotation du rotor.
Il en résulte une variation du flux du champ magnétique à travers chaque spire
; elle engendre une f.é.m. qui est « redressée » par l’ensemble {collecteur +
balais}.
La valeur moyenne E de cette f.é.m. est proportionnelle à la vitesse angulaire
de rotation Ω du rotor, au flux maximal du champ magnétique créé par
l’inducteur à travers une spire (Φ=B ×S) et à une constante K qui dépend
des caractéristiques de la conception du moteur (nombre de conducteurs,
surface de chaque spire, nombre de paires de pôles,..)
Remarque importante :
Si l’inducteur n’est pas « à aimants permanents », l’alimentation de celui-ci
aura un impact sur le champ magnétique donc sur le flux Φ !
Si l'induit présente une f.é.m. E alors qu’il est parcouru par un courant
d'intensité I, il reçoit une puissance électromagnétique Pem : Pem =E I .
_ Tem = K Φ I_
donnée par :
Au démarrage : La vitesse de rotation est nulle ; la f.é.m. aussi. L’intensité Id
imposée par la charge est, en général, trop importante pour les enroulements
de l’induit !
* Il faut donc démarrer sous tension réduite.
* Ou intercaler un rhéostat de démarrage dans le circuit d’induit.
On limite donc la caractéristique mécanique du moteur à sa partie « utile » qui
nous permet de trouver le point de fonctionnement, en régime permanent, de
l’ensemble { moteur + charge }.
4°) Bilan de puissance :
La résistance d’induit étant très faible, le courant de démarrage est très important et
doit être limité par des rhéostats de démarrage sauf si on utilise un variateur de
vitesse.
g- Ralentissement – freinage :
Le freinage avec arrêt purement électrique n’est que très rarement utilisé. On
lui associe presque toujours un freinage mécanique à basse vitesse.
1) Freinage rhéostatique
En basculant le moteur en génératrice, on le fait débiter dans une résistance.
En courant continu 2 types de moteurs sont utilisés :
• Moteur à excitation séparée
• Moteur à excitation série
1.1) Moteur à excitation séparée
• On coupe l’alimentation du moteur
• On coupe l’alimentation de l’inducteur.
• On connecte le moteur sur une résistance
• On réalimente l’inducteur.
3- Moteur synchrone:
a- Principe de fonctionnement
Le rotor, alimenté en courant alternatif ; crée un champ magnétique rotorique qui
suit le champ tournant statorique avec un retard angulaire lié à la charge (plus la
charge est importante, plus est grand). Étant donné que le rotor tourne à la même
vitesse que le champ tournant, ce moteur ne peut pas être démarré directement sur
le réseau 50 Hz. On peut utiliser un convertisseur de fréquence dont la fréquence
augmente progressivement lors de la phase de démarrage (rampe). On peut aussi
démarrer ce moteur en " asynchrone ", en utilisant l'enroulement inducteur comme
secondaire. Ce moteur peut également être utilisé pour relever le facteur de
puissance d'une installation. Dans ce cas, il doit être " surexcité ". Il fournit alors de la
puissance réactive au réseau (charge capacitive).
Qui dit variation de vitesse dit aussi basse vitesse donc machine synchrone à
pôles saillants, plus stables.
Toutefois il est possible d’utiliser la machine synchrone à pôles lisses si la
variation de vitesse se fait entre 35% et 100% de la vitesse nominale.
c- Principe de la commande
Un onduleur continu - alternatif fabrique en sortie un signal trapézoïdal
alternatif. Un filtre permet de transformer ce signal en sinusoïde.
Si on injecte un signal sinusoïdal on n’aura pas de pertes fer et de pertes
joules supplémentaires à amplitudes identiques.
Quand on travaille à faible fréquence Xfs diminue donc Rs n’est plus vraiment
négligeable devant Xfs. De plus du fait de l’effet pelliculaire la valeur de Rs
n’est pas vraiment constante.
d- Expression du couple
Toutes ces grandeurs sont proportionnelles à la fréquence Ω (en négligeant
Rs). En divisant ces expressions par Ω on obtient un diagramme indépendant
de la fréquence.
Lorsque Ev et Ism sont en phases alors S R. Dans la machine synchrone le
couple ne dépend pas de la fréquence (tant que Rs est négligeable). Ce qui
signifie qu’en injectant le même flux dans le stator ainsi que le même courant
dans le rotor alors quelle que soit la vitesse on obtient le même couple.
Le couple vaut :
e- Interprétation
• Xsd étant supérieur à Xsq, le couple d’une machine à pôles saillants est plus
grand que celui d’une machine à pôles lisses.
• Si R S alors Is = Isq donc Isd = 0. On retrouve dans ce cas la machine
synchrone à pôles lisses.
• Si R et S sont colinéaires Isq = 0. Donc le couple s’annule.
• Dans l’équation du couple, on remarque que la fréquence n’intervient pas.
Par conséquent il est possible de piloter le couple indépendamment de la
vitesse.
4- Le moteur asynchrone :
Le principal point faible des moteurs électriques à courant continu a toujours été le
système mécanique collecteur-balais, cher et fragile, source de pannes fréquentes.
Cherchant à concevoir un moteur électrique sans collecteur Tesla découvrit en 1882
les champs magnétiques tournants engendrés par un système de courants
polyphasés.
En 1883 il construisit son premier moteur à champ magnétique tournant.
Dans ce genre de moteur, dit à induction, le stator comprend des bobines fixes et
régulièrement disposées qui engendrent un champ magnétique tournant lorsqu'elles
sont parcourues par les diverses "phases".
Le champ tournant induit des courants dans un rotor ; l'interaction du champ
magnétique et des courants du rotor exerce sur celui-ci un couple qui tend à lui faire
rattraper le champ tournant.
Si le rotor tournait à la même vitesse que le champ statorique il n'y aurait plus de
courants induits, donc plus de couple.
En régime normal le rotor tourne donc à une vitesse inférieure au synchronisme d'où
son autre nom de moteur asynchrone.
Ne nécessitant que très peu d'entretien les moteurs asynchrones sont de loin les
plus employés dans l'industrie.
Leur seul désavantage par rapport aux moteurs à courant continu se situe dans le
réglage de la vitesse de rotation.
Pour les premiers il suffit de faire varier la tension d'alimentation tandis que pour les
seconds il faut faire varier la fréquence et la tension.
Le développement de l'électronique de puissance a aujourd'hui permis de surmonter
cette difficulté
a- Fonctionnement électrique:
Les bobines - alimentées en alternatif triphasé - produisent chacune un flux
magnétique dont la résultante est un champ magnétique tournant (voir ou sur le
champ tournant). Ce flux coupe les conducteurs du rotor et y induit un courant qui lui-
même engendrera un flux magnétique induit. Un effet dynamique se crée entre les
deux flux et entraîne la mise en rotation du rotor. Ce type de moteur peut donc
démarrer seul.
Le rotor ne peut jamais atteindre la vitesse synchrone (vitesse de rotation du champ
tournant) car il n'y aurait plus de variation de flux dans les conducteurs rotoriques.
b- Courant de démarrage:
Lors du démarrage, un grand courant est absorbé au réseau. Pour en limiter la
grandeur, on peut faire:
c- La plaquette:
La plaquette du moteur doit comporter les indications suivantes:
Puissance mécanique
tensions et couplage : par exemple 230/ 400 D/Y ou 400/690 D/Y
courant de ligne pour chacun des couplages
cos phi pour chacun des couplages
vitesse de rotation en tours par minute
Les autres grandeurs S, Q, rendement, courant et tension de phase se calcul à partir
de ces éléments.
Ce type de moteur étant une machine à induction, on doit limiter les fuites
magnétiques entre le stator et le rotor.
Les calories produites par les différentes pertes sont évacuées à l’extérieur par un
ventilateur de refroidissement efficace.
f- Equations Fondamentales :
5- Conclusion :
Le choix d’un moteur est relié directement aux applications selon les avantages et
inconvénients :