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Mécanismes de la dyspnée
La dyspnée survient lorsque le travail respiratoire est excessif (par exemple quand la paroi
thoracique ou les poumons sont moins compliants ou quand il y a augmentation de la résistance au
débit aérien, on observe alors une augmentation de la force nécessaire aux muscles respiratoires
pour produire une modification de volume).
La dyspnée est liée à une transduction de stimuli mécaniques en stimuli nerveux chaque fois que
la force générée par ces muscles lors de la respiration approche une certaine fraction de la
force maximale.
On pense que plusieurs mécanismes interviennent à des degrés différents dans des situations
différentes, mais dans chaque cas, la dyspnée se caractérise par une activation excessive et
anormale des centres respiratoires dans le tronc cérébral. Cette activation se produit à partir
des stimuli transmis à partir de et par :
- Récepteurs intrathoraciques, par intermédiaire du vague
- Nerfs somatiques afférents provenant par exemple des muscles respiratoires et de la paroi
thoracique
- Chémorécepteurs du cerveau, de l’aorte….
Quantification de la dyspnée
La classification de la dyspnée s’appuie sur l’importance de l’activité physique qui fait apparaître
cette sensation. Certains types de dyspnées ne sont pas directement liés à l’exercice physique.
L'orthopnée est un essouflement en décubitus dorsal avec amélioration par la position assise.
Elle est provoquée par la stimulation de terminaisons nerveuses pulmonaires sous l’effet d’une
augmentation de la P capillaire pulmonaire (due à une redistribution liquidienne entre les tissus
péripheriques et les poumons lorsque le patient est en décubitus).
Causes : Insufissance cardiaque congestive et habituel chez les patients avec obstruction sévère
des voies aériennes leur diaphragme est souvent plat et inefficace et peut attirer les côtes vers
l’intérieur plutôt que vers l’extérieur. Qd ils s’allongent, le diaphragme ne peut plus assurer de
ventilation correcte. Beaucoup d’asthmatiques ont une bronchoconstriction nocturne et se
Je tiens ici à remercier tout ceux qui ont collaboré à la réalisation du document et en
particulier les personnes qui ne sont pas issues du monde médical et pour qui beaucoup
de termes semblaient provenir d'une langue étrangère...
réveillent avec des sifflements et une dyspnée très semblables aux signes d’IC gauche. A
l’opposé, les patients avec une obstruction bronchique fixée dorment plus tôt bien.
La dyspnée paroxystique nocturne est caractérisée par le réveil du patient la nuit de façon
brutale ; elle oblige le patient à s’asseoir pour retrouver son souffle. Elle s’accompagne d’une
toux et d’une expectoration blanchâtre. Généralement, le volume sanguin est accru la nuit en
raison de la résorption de l’œdème à partir des portions déclives du corps.
En générale, les dyspnées associées à une respiration sifflante (whiggisme) sont rarement
d’origine cardiaque mais évoquent le plus souvent une pathologie bronchique obstructive (cf.
orthopnée chez les asthmatique plus haut).
Les patients qui décrivent des sensation de dyspnée non liée à l’effort, les obligeant à
hyperventiler ou qui ont constamment l’impression de manquer d’air, ne sont en général pas
atteints de pathologie cardiaque. Ces symptômes sont des manifestations de l’anxiété.
CYANOSE = coloration bleue ou pourpre de la peau ou des muqueuses provoquée par un excés
d'Hb réduite dans le sang ( > 5g/dl).
L’élévation de la quantité de désoxyhémoglobine dans les vaisseaux des muqueuses qui produit la
cyanose peut être due :
- à la hausse de la quantité du sang veineux (suite à la dilatation des veinules)
- à la baisse de la saturation en O2 du sang.
Dans la cyanose, l’important est plus la quantité absolue de d'Hb que la quantité relative.
Exemple : Chez un patient anémique, la quantité relative de d'Hb dans le sang veineux peut être
très importante par rapport à la quantité globale de Hb dans le sang. Cependant, puisque la
concentration d’Hb est très basse, la quantité absolue d’Hb réduite peut être encore faible, ce
qui fait qu’un patient avec anémie sévère ne présente pas de cyanose.
A l’inverse, plus le contenu en Hb total est élevé, et plus la propension à la cyanose sera élevée.
On peut distinguer :
Cyanose périphérique : Les extrémités sont cyanosées mais la langue conserve une couleur rose
jaune.
Elle est visible dans toutes les circonstances amenant un ralentissement de la circulation
périphérique qui laisse plus de temps pour l’extraction de l’O2 à partir de l’Hb (plus d’Hb
désoxygénée). Elle est dûe à une vasoconstriction ou à une diminution du débit sanguin
périphérique.
Lorsque le débit cardiaque est bas, il se produit une vasoconstriction cutanée qui agit de façon à
détourner le sang de la peau vers les zones plus vitales telles le cœur et le cerveau. Ceci peut
provoquer une cyanose intense associée aux extrémités froides.
Même lorsque la saturation du sang artériel est normale, la réduction de volume sanguin cutané
et la réduction de PO2 aux extrémités veineuses des capillaires entraînent une cyanose.
Exemples :
- vasoconstriction due au froid (réflexe)
- insuffisance cardiaque (diminution de la perfusion extr.)
- insuffisance cardiaque congestive
- maladie de Raynaud
- choc
Exemples :
- maladies pulmonaires où il y a une inadaptation entre ventilation et perfusion
- shunt droite-gauche provoqué par une cardiopathie congénitale qui mélange le
sang veineux et le sang artériel
=> insuffisances respiratoires graves, IV gauche, fibroses pulmonaires.
En cas d’anémie, la cyanose pourra ne pas se marquer et pourra apparaître après une transfusion
(car la transfusion contient une proportion importante de globules rouges)
La douleur angineuse est de très forte intensité et atteint son maximum en quelques minutes.
Elle est rétrosternale et irradie fréquemment vers l’ensemble du thorax, les épaules et les
bras, en particulier du côté gauche. Elle peut aussi irradier vers le cou et la mâchoire, voire
même, vers les espaces interscapulaires. La douleur est fréquemment accompagnée d’une très
grande angoisse et de difficultés respiratoires. Le patient transpire, est nauséeux et peut être
atteint de vomissements. Elle ne résiste pas à l’administration de composés nitrés (diagnostic
différentiel avec l’infarctus) (disparaît après une à deux minutes de repos).
Il s'agit du type le plus fréquent de douleur thoracique associée à une cardiopathie = angine de
poitrine. Elle est dûe à un déséquilibre entre apports sanguins et besoins du cœur.
La plupart des patients ont un rétrécissement (sténose des artères coronaires) et la douleur est
provoquée par l’augmentation des besoins métaboliques sous l’effet d’un effort ou d’une
émotion. (plus rarement, l’angor est un symptôme de rétrécissement aortique ou de
cardiomyopathie hypertrophique).
- Habituellement rétrosternale
- Irradie vers thorax et membre supérieur gauche
- Angoisse
- difficulté respiratoire
- Transpiration
- Nausée
- Cède aux dérivés nitrés SL (sous la langue)
- Provoquée par l’effort physique / l’émotion
- Disparaît au repos
- ressenti comme un broiement, une constriction, douleur en étau,...
- Aggravé par la digestion ou le vent froid
Une douleur angineuse qui survient au repos peut être en rapport avec un angor instable ou
infarctus du myocarde. La douleur du myocarde est intense, persistante (+) nausées ou
sensation de mort imminente.
Lésions rétiniennes
A chaque contraction cardiaque le ventricule éjecte du sang dans l’aorte ce qui est à
l’origine d’une onde transmise à la périphérie. L’onde de pouls est transmise à la
périphérie beaucoup plus rapidement que la vitesse réelle de l'écoulement sanguin.
Le pouls radial droit est habituellement mieux perceptible avec les doigts de la main
gauche de l’examinateur. La palpation renseigne sur le rythme cardiaque et sa
fréquence.
Comme l’artère radiale et le cœur sont éloignés, ce pouls n’est pas adéquat pour
préciser les caractéristiques de l’onde de pulsation.
S’il y a un doute sur une anomalie de la crosse aortique ou sur l’artère des membres
supérieurs -> prendre le pouls radial de façon bilatérale et simultanée et comparer
l’amplitude et la synchronisation..
Chez les patients avec (suspicion de) coarctation de l’aorte -> palper simultanément
pouls radial et pouls fémoral. Si coarctation : non seulement l’amplitude du pouls
fémoral est basse mais elle est retardée en comparaison avec le pouls radial.
Normal ----
220 – AGE
20-29 70 70
30-39 72 74
40-49 70 77
50-59 70 80
60-75 72
Chez les patients dont la PA est très élevée, on trouve d'autres signes en faveur
d'une maladie hypertensive sous la forme d'une hypertrophie ventriculaire gauche ou
d'une protéinurie.
Ne pas poser de diagnostique définitif sur base d'une seule mesure de la PA. Les
mesures doivent être répétées (on observe souvent une diminution progressive de la
tension artérielle au fur et à mesure des répétitions. Syndrome de la blouse blanche).
Une Pdiastolique > 120 mmHg associée à des lésions d'un organe cible =>
hypertension artérielle sévère.
On définit l'hypotension par une PA trop basse. Bien que l'état de choc soit en
partie définit par une PA systémique < 100 mmHg, l'hypotension est plutôt
déterminée par ses conséquences (à savoir une diminution des fonctions cérébrale et
rénale) plutôt que par un chiffre arbitaire du niveau de pression.
B1
– plus facilement audible avec le pavillon du sthétoscope mais la membrane est indispensable
pour analyser B2 en plaçant le stéthoscope à mi-hauteur du bord gauche du sternum.
– modification de B1
• dédoublement de B1 : banal
• variation d'intensité de B1 dépendent de : la position des valvules auriculo-
ventriculaire, conduction auriculo-ventriculaire, tonus orthosympatique.
B2