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TS Mathématiques Test n˚2 du 20/10/2008

Exercice 1
Partie A
x X 10
1. En posant X = , on a f ( x ) = (40X + 10)e− X = 40 X + X .
2 e e
X eX 10 X
D’après le cours lim e = +∞ et lim = +∞, d’où lim X = 0 et lim X = 0.
X →+∞ X →+∞ X X →+∞ e X →+∞ e
On en déduit par addition puis par composition : lim f ( x ) = 0.
x →+∞
1 1 1
2. f ′ (x) = (20 − 10x − 5)e− 2 x = (15 − 10x )e− 2 x qui est du signe de (15 − 10x ) car e− 2 x > 0.
3
Cette dérivée s’annule en . D’où le tableau de variations :
2

x 0 3/2 α +∞
f′ + 0 −
40e−3/4
10
f
10 0

3. Sur ]0 ; 3/2], f ( x ) > 10, donc l’équation f ( x ) = 10 n’a pas de solution ; sur l’intervalle ]3/2 ; +∞[, la fonction
f est continue (car dérivable), strictement décroissante de 40e−3/4 ≈ 18, 9 à 0. D’après le th. de la bijection,
il existe donc un réel unique α ∈]3/2 ; +∞[ tel que f ( x ) = 10. La calculatrice donne f (4, 673) ≈ 10, 001 et
f (4, 674) ≈ 9, 998 : α ≈ 4, 673.
y

18

15

12

10
9

04.
α x
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Partie B
1 1 1
1. On a effectivement f (t) + 21 f ′ (t) = (15 − 10t)e− 2 t + (10t + 5)e− 2 t = 20e− 2 t .
Donc f est une solution de (E) sur [0 ; +∞[.
1 1
2. (a) Par définition on a g′ (t) + g(t) = 20e− 2 t et g(0) = 10.
2
1 1
On vient de voir que f (t) + f ′ (t) = 20e− 2 t d’où par différence membre à membre de ces deux égalités :
2
g f 1
g′ − f ′ +
− = 0 ⇐⇒ ( g − f )′ + ( g − f ) = 0.
2 2 2
Conclusion : la fonction g − f est solution, sur l’intervalle [0 ; +∞[, de l’équation différentielle :

1
( E′ ) y′ + y = 0.
2
(b) D’après le cours, les solutions de l’équation (E′ ) sont les fonctions t 7−→ Ke−t/2 , K désignant une constante
réelle.
(c) La fonction ( g − f ) est l’une de ces solutions. Or ( g − f )(0) = g(0) − f (0) = K = 10 − 10 = 0.
La fonction g − f est donc la fonction nulle.
Conclusion : l’équation différentielle (E) a une solution unique vérifiant y′ (0) = 10, c’est la fonction f de
la partie A.
3. D’après la question 3. de la partie A, cela correspond à la valeur α telle que f (α) = 10.
On a vu que α ≈ 4, 673h ≈ 4 h 41min.

Exercice 2
1
En effectuant un changement d’origine, il suffit de prouver que la fonction g définie par g( x ) = f ( x ) − est
2
ex 1 2e x − (1 + e x ) ex − 1
impaire. g( x ) = − = = .
1 + ex 2 2 (1 + e x ) 2 (1 + e x )
En effet,g est paire puisque, pour tout x :
1
e− x − 1 x
−1 1 − ex
g(− x ) = = e  = = − g ( x ).
x 2 ( e x + 1)

2 (1 + e )
− 1
2 1+ x
e
e x (1 + e x ) − e x ( e x ) ex
Pour avoir l’équation de la tangente en ce point, il faut calculer g′ ( x ) = = .
(1 + e x )2 (1 + e x )2
x 1
L’équation de la tangente demandée est y = f ′ (0) x + f (0) = + .
4 2

Exercice 3
1. La fonction f définie par f ( x ) = e x − x a pour dérivée : f ′ ( x ) = e x − 1.
On en déduit que f est strictement décroissante sur ] −∞ ; 0 ] et strictement croissante sur [ 0 ; +∞ [. f admet
son minimum pour x = 0, d’où pour tout x : f (0) 6 f ( x ) soit encore 1 + x 6 e x .
2. Prouvons d’abord que u est majorée par e.
1 1
1
En multipliant membre à membre les inégalités : 1 + 6 e 2 , 1 + 212 6 e 22 , ... on obtient :
2
    
1 1 1 1 1 1
un = 1 + 1 + 2 · · · 1 + n 6 e 2 e 22 · · · e 2 n
2 2 2
1 1 1 1 1 1
2n .
+ +···+
De plus, d’après la propriété fondamentale de l’exponentielle : e 2 e 22 · · · e 2n = e 2 22
q n +1 − 1 1
D’après la formule : 1 + q + q2 + q3 + ... + qn = appliquée à q = , on obtient :
q−1 2
1
1 1 1 1 − n +1 
1

1
+ + · · · = 2 − 1 = 2 1 − n +1 − 1 = 1 − n .
2 22 2n 1 2 2
1−
2
1 1
Puisque 1 − n < 1, et puique la fonction exponentielle est strictement croissante : e1− 2n < e1 = e.
2
Finalement un < e pour tout entier n naturel non nul.

Prouvons maintenant que u est strictement croissante.


          
1 1 1 1 1 1 un
u n +1 − u n = 1 + ··· 1+ n 1 + n +1 − 1 + · · · 1 + n = un 1 + n+1 − un = n+1 > 0.
2 2 2 2 2 2 2

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