MEMOIRES
PRESENTES A
LINSTITUT EGYPTIEN
BY PUBLIES
SOUS LES AUSPICES
S. A. ABBAS PACHA
KHEDIVE D'SGYPTE
‘Tox IT — FasetcuLe VIIT
REVISION DES ECHINIDES FOSSILES DE L'RGYPTE
RENE FOURTAU
LE CAIRE
1899.REVISION
ECHINIDES FOSSILE
DE VEGYPTE
RENE FOURTAU,
wens veri HOPPE, We LA So tn.20guE Dx RANE Bre 98,
Introduction.
Ce n’est point un ouvrage absolument nouveau que celui que jfen-
treprends en publiant ce Catalogue; Ie seul mobile qui m’ait fait
agit est, en dehors du manque presque absolu des indications de
niveau, Ia dispersion des espdces citées dans beaucoup douvrages
différents:
‘Limportance du catalogue général des Echinides fossiles d’un.
pays est trés grande :je ne crois pas, en effet, qu’il y ait en pa-
Jéontologie beaucoup de fossiies qui dépassent les Hcbinides en
‘importance géologique. Ils se distinguent généralement par leur
4tat remarquable de conservation et leur intégrité de tous les
fossilessqui les accompagnent; et cela surtout en Egypte, oit & part
les Osireidae, la généralité des fossiles se présente & Pétat de
moules Je plus souvent imdéterminables, méme quant au genre,
‘Les Echinides au contraire sont ici assez abondants, bien conser-
vés et relativement faciles & distinguer,
oot, 0 "— 606 —
D'un autre cbté, comme en général les Kichinides ont une courte
durée phylétique, il arrive que des espdces ow méme des genres
Aéterminés se rencontrent exclusivement dans certains dépots et
peuvent les caractériser nettement; c'est le cas pour certains Echi-
nides d’Fegypte. Mais il reste & fixer d’une manidre définitive la
position de ces divers niveaux et & établir leur synchronisme avec
les étages géologiques, Ceci n'est pas chose facile en Bgypte ott
une bonne carte géologique est encore & faire. Les travaux actuels
de géologic ne reposant que sur des notes et des matériaux qui,
reoucillis, soit par Panteur Iui-méme au cours @une rapide ex-
ploration, soit, chose plus fréquente et souree encore plus
grande erreur, par des voyageurs plus touristes que savants,
sont souvent, par la nature méme de ces renseignements, sujets
4 s’écartor de exactitude que comportent des ouvrages de cette
nature. .
Crest surtout dans le Tertiaire que Ia difficulté est sérieuse,
car le Crétacé se prolonge aves une grande régularité sur toute
Ja cdte septentrionale de V Afrique, du Maroc au Sinat et Ala Syrie;
et Yon peut grace aux Bchinides identifier les couches sur toute
cette longue étendue, Blais il n’en est pas de méme de tous les
lambeaux de Tertiaire qui recouvrent par place le Crétacé et dont
le plus développé est celui qui d’Assouan an Caire encadre Ia
vallée du Nil des chaines libyques et arabiques.
J’ai done cherché dans Jes travaux des différents auteurs, tels
que d’Archiae etDelanoue, Bellardi, K. Zittel, J. Walther, Mayer-
Eymar, Fuchs, Fraas, etc. etc. @établir un synchronisme des
terrains d’Egypte avec coux' d'Europe, tout en comparant les
données de ces auteurs avec les notes et les matériaux reoueillis
par moi-méme au cours de mes nombreux voyages pendant un
séjour en Figypte de dix années consécutives.
Jen-suis arrivé au tableau suivant :
Catalogue Des Invertébrés Fossiles de L'égypte Représentés Dans Les Collections Du Musée de Géologie Au Caire, Terrains Crétacés. 3me Partie: Échinodermes (Supplément)