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Plan du cours
Objectifs
Examen
• Un extrait musical à situer dans son conteste -> « écoute active » : décrire
ce que l’on entend, préciser les caractéristiques musicales de l’extrait
entendu, reconnaître le « style » général de l’extrait (et non l’extrait en
particulier) et à partir de là, le replacer logiquement dans son
environnement culturel et historique
• Une question de connaissance et quelques petites questions annexes
(dates clés…)
- 313 : Edit de Milan : l’Eglise sort de l’ombre. Les Chrétiens peuvent se réunir
sans se cacher => œuvre d’évangélisation progressive qui va souvent de pair
avec un changement de mythe païen en mythe chrétien (naissance de Jésus, …)
=> christianisation de fêtes païennes en fêtes chrétiennes. La musique va être
un moyen de diffuser un message de Foi, d’Espérance et de Charité (hymnes).
Une bonne façon est de prendre des chansons païennes et d’y mettre des paroles
chrétiennes, fortes évangélisation.
Pépin le Bref est maître du palais et le roi mérovingien est un roi fainéant. Les rois
n’ont à cette époque plus aucune autorité, ils ne font rien. Mais Pépin le Bref met
le roi dans un monastère => coup d’état. Il prend le pouvoir et devient le premier
roi d’une dynastie nommée les « carolingiens ». Il va demander l’appui de la
papauté, envoyer des émissaires chez le pape. Il est légitimé dans sa prise du
pouvoir. Il va faire en sorte d’être sacré roi par le pape, c. à. d. qu’il a l’onction
royale. Il fait allégeance au pape et alliance avec ce pape. Ce dernier va avoir
une protection armée, politique pcq à ce moment-là, le pape n’a plus vraiment de
pouvoir. Il est sous la protection de l’empereur qui est à Constantinople, c’est loin
donc il n’est pas bien protégé => il accepte la protection de Pépin le Bref. En
752, le pape traverse les Alpes et s’installe dans le royaume de Pépin le Bref. Il
vient avec sa cour, ses clercs, ses chantres, et leurs antiphonaires. On va donc
découvrir ce chant romain, la beauté des liturgies, le côté organisé systématique
d’une célébration. Pépin le Bref et son fils Charlemagne trouvent donc un
excellent moyen d’unir les cultures de leur royaume. Cette façon de célébrer la
liturgie sera imposée à leur peuple et aux peuples qu’ils vont conquérir.
- Caractéristiques
Tout d’abord on a une psalmodie (cantillation sur une seule note) avec une
inflexion vers le grave pour terminer le vers, la fin de chaque verset. On a aussi
un mélisme (vocalise sur un voyelle particulière, pas de texte, juste une note).
Pour saint Benoit, la devise était prier et travailler mais pas n’importe comment.
- Office des heures : psaumes et antiennes (laudes, tierce, sexte, none, vêpres,
complies)
- Messe :
• « ordinaire » de la messe : Kyrie, Gloria (joie face à la gloire de Dieu),
Credo (affirmer sa foi au milieu de la messe, chanté debout), Sanctus
(prière tirée de l’ancien testament) , Agnus (rappelle le sacrifice de Jésus)
• « propre » de la messe : prières propres à la liturgie du jour (Noël, Saints…)
au sanctoral
• Requiem : messe pour les défunts
Ajouts de lignes et de clés (Guido d’Arezzo, c. 975 – 1040) : les lignes vont
permettre de visualiser plus clairement où sont les neumes, de les étager avec
plus de précision.
Les neumes, simples moyens mnémotechniques vont s’étager dans l’espace, puis
on va y ajouter des lignes pour devenir notre portée, pour se transformer en des
notes carrées, losanges, puis rondes.
=> notation carrée car plumes d’oies pour écrire (technique vient transformer la
façon dont on écrit)
La polyphonie primitive
1ère trace : Kyrie de la Messe du jour de Noël (Ecole de Notre Dame) : Phrase
initiale (mélodie de plain chant), bourdon + phrase initiale, bourdon + phrase
initiale + diaphonie parallèle (les voix font le même parcours mais à un
intervalle).
Organum primitif
Organum = truc, machin => ne savent pas => désigne une œuvre
Organum primitif
***
On introduit des noires, des blanches, des rondes (brèves, semi-brèves, maximes,
minimes, semi-minimes…) la barre de mesure et une rythmique bien particulière
qui va permettre de savoir où l’on est et de mesurer le temps. On introduit de la
musique mesurée qui s’oppose à la musique plane.
- Autre contexte
• Musique profane (>< sacrée)
• Musique destinée à un public (représentations privées pour les princes
et aristocrates, puis pour un public plus large). A Venise s’ouvre une
salle de spectacle payante => volonté de plaire à un public.
- Types d’écriture
• Monodie : une seule voix
• Polyphonie : superposition de plusieurs lignes mélodiques qui ont
chacune leur autonomie propre mais qui ensemble forment une belle
harmonie (contrepoint : punctus contra punctus) => Palestrina, Kyrie
de la Missa Papae Marcelli
• Monodie accompagnée : une seule voix est accompagnée par un ou des
instruments de musique (harmonie : suite logique d’accords qui sous-
tendent une mélodie) => Monteverdi, Lamento d’Arianna
- Tragédie lyrique
• Propre à la France : baroque français se trouve dans les détails, non pas
dans l’ensemble général.
• Lully (Louis 14) puis Rameau (Louis 15)
• Reste un art d’aristocrates (ex : Lully à Versailles). Reste
essentiellement centré sur la cour de Versailles.
• Art spécifiquement français
• Développé par Lully (italien qui arrive très tôt à la cour de Louis XIV et
ils se lient d’amitié, ils ont la même conception du pouvoir ; Versailles
est la grande salle de théâtre de Louis XIV) sous le règne de Louis XIV.
Importance de la danse ***
• Mise en valeur de la monarchie et du Roi-soleil. Dans beaucoup
d’opéras de Lully, il y a une mise en scène de pouvoir, une propagande
pour mettre en valeur cette monopole du pouvoir qu’a Louis XIV.
• Sujets mythologiques et féeriques
• Goût du spectacle, machinerie complexe, décors fabuleux (//art
baroque)
• Importance du texte (prosodie française des grands tragédiens)
• Place importante réservée aux ballets