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LE CHAMP DE LA COHERENCE UNIVERSELLE
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Ebook462 pages9 hours

LE CHAMP DE LA COHERENCE UNIVERSELLE

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About this ebook

La science vient tout juste de commencer à prouver ce que les anciens mythes et les religions ont toujours prétendu, c’est-à-dire qu’il existe bel et bien un champ d’énergie reliant toutes choses.

Infatigable journaliste d’investigation, Lynne McTaggart nous révèle l’histoire fascinante de scientifiques de pointe qui découvrent ce qu’ils nomment le champ du point zéro, c’est-à-dire un océan de vibrations subatomiques situé dans l’espace entre les objets et reliant tous les éléments de l’univers.

C’est aussi l’histoire de l’émergence d’un nouveau paradigme scientifique sur un univers en interrelation et sur le fonctionnement de notre monde et de notre corps. Ainsi, on y découvre que l’esprit humain et le corps ne sont pas dissociés et distincts de leur milieu, mais forment plutôt une force pulsante qui interagit constamment avec cette vaste mer d’énergie.

En fait, Le Champ (publié antérieurement sous le titre L’Univers informé) remet en cause la vision du monde réductionniste décrivant les êtres vivants comme séparés et isolés les uns des autres, et propose une perspective d’unité. Il montre que notre potentiel humain est beaucoup plus grand que ce que la science nous révélait sur nous-mêmes jusqu’ici.

Original, fouillé et reposant sur de solides sources, ce livre en est un d’espoir pour notre monde actuel.
LanguageFrançais
Release dateFeb 20, 2018
ISBN9782896264513
LE CHAMP DE LA COHERENCE UNIVERSELLE
Author

Lynne McTaggart

Lynne McTaggart, journaliste américaine d’investigation, a publié plusieurs livres, dont The Baby Brokers : The Marketing of White Babies in America et Kathleen Kennedy : Her Life and Times. Au milieu des années 1980, elle est allée s’installer en Angleterre, où elle a lancé un bulletin, What Doctors Don’t Tell You, actuellement publié à des dizai nes de milliers d’exemplaires. Lynne McTaggart s’est intéressée à l’étude du champ magnétique pour chercher à découvrir si les nouvelles théories scientifiques permettaient d’expliquer de quelle façon l’homéopathie et la guérison par la spiritualité sont efficaces. Cette quête l’a amenée à faire plusieurs voyages dans le monde pour rencontrer les chercheurs les plus éminents en Russie, en Allemagne, en France, en Angleterre, en Amérique du Sud, en Amérique centrale et aux États-Unis.

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    Enjoyed the interesting ideas put forth in this work. The book did a good job reviewing the background needed to support the suggestions made in the new physical laws. My only sticks were that sometimes I felt the transitions between topics were a bit mechanical and the book seemed to have an abrupt ending with any forecast for the future of this emerging science, I recommend this book to anyone with an open inquiring mind.
  • Rating: 5 out of 5 stars
    5/5
    For those who really want to know how the universe works, this is the cutting edge stuff you want to keep up on. So many more things make sense now after reading the book.
  • Rating: 3 out of 5 stars
    3/5
    This book provides an overview of all the scientific research that has gone into showing a higher level of connection. It shows to prove we are connected, not only to man but also to matter, through a high frequence energy field: the zero point field. This awareness explains how our reality is unescapably our own creation. There is no other, we are all one. This is no longer the field of religion or spiritual exploration, but scientifically proven. Enjoy the new world.
  • Rating: 4 out of 5 stars
    4/5
    A good follow-up to What the Bleep Do We Know (the movie or the book). The world (universe) is a stranger place than we knew, but some of those very strange things start to make sense when you read this book.
  • Rating: 4 out of 5 stars
    4/5
    I don't know how to say this as the complement it is meant to be, but I was very, very pleasantly surprised to find this book as interesting, useful, and engaging as I did when I got around to reading it. There is some duplication of information in the book, which does have the effect of getting the point across, but that does distract a bit from the book. I thought that this book would be something other than what I found it to be, which was a very straightforward reporting by Lynne McTaggart of research into this area. I was very interested in building one of the devices described in the book to detect the field, have discussed this with several people, and believe that there are multiple practical uses for such devices used to detect the Field. Great book.
  • Rating: 3 out of 5 stars
    3/5
    There is a wealth of evidence supporting some very unorthodox events but I'm not at all sure that it is related to the quantum fluctuation field. Still, the idea that quantum theory is just classical theory with the SPF enfolded is intriguing.
  • Rating: 5 out of 5 stars
    5/5
    This book should be in every secondary school library and translated into every language. Having read it, one can build one's own philosophy of understanding "life, the universe and everything".
  • Rating: 5 out of 5 stars
    5/5
    Easily one of the best books I've ever read about science and religion. I recommend it to anyone who asks "what's a good book to read?"

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LE CHAMP DE LA COHERENCE UNIVERSELLE - Lynne McTaggart

PRÉFACE

La révolution à venir

Nous sommes au seuil d’une révolution aussi audacieuse et déter minante que la découverte de la relativité par Einstein. Les idées les plus avancées de la science viennent remettre en question toutes nos croyances sur notre monde et sur nous-mêmes. Désormais, des découvertes prouvent ce que la religion a toujours défendu, à savoir que les êtres humains ne sont pas de vulgaires assemblages de chair et d’os. Cette science nouvelle répond à des questions qui ont troublé les scientifiques pendant des centaines d’années. Et fondamentalement, il s’agit d’une science du miraculeux.

Au cours des dernières décennies, des scientifiques respectés appartenant à diverses disciplines ont mené des expériences rigou reuses dont les résultats ébranlent encore la biologie et la physique courantes. L’ensemble de leurs travaux nous procure beaucoup d’information sur les forces organisatrices fondamentales qui régissent nos corps et le reste du cosmos.

Ce que ces chercheurs ont trouvé n’est rien de moins qu’époustouflant. Selon eux, sur le plan le plus élémentaire, nous, les humains, ne sommes pas que des réactions chimiques, mais plutôt une charge énergétique. Les humains et tous les êtres vivants forment une même énergie au sein d’un champ d’énergie relié à tout. Ce champ d’énergie est le moteur central de notre être et de notre conscience, l’alpha et l’oméga de notre existence.

Dans la relation entre nos corps et l’univers, il n’y a pas de dualité « moi » et « non-moi » ; il y a seulement un champ d’énergie sous-jacent. Ce champ, à l’origine des plus hautes facultés de notre esprit, constitue la source des informations qui dirigent la croissance de nos corps. Il est notre cerveau, notre cœur et notre mémoire. En fait, ce champ est la matrice du monde en tout temps. De plus, il est la force qui, plutôt que les germes ou les gènes, détermine en fin de compte chez nous la santé ou la maladie. C’est dans ce champ que nous devons puiser pour nous guérir. Comme nous ne faisons qu’un avec notre monde, notre unique vérité fondamentale réside dans la relation qui nous unit à lui. « Le champ est la seule réalité »[1], avait déjà dit Einstein.

Jusqu’à présent, la biologie et la physique ont été les servantes de la vision d’Isaac Newton, le père de la physique moderne. Tout ce que nous croyons à propos de ce monde et de la place que nous y occupons puise son origine dans des théories formulées au XVIIe siècle, théories qui forment encore l’épine dorsale de la science moderne. D’après ces théories, tous les éléments composant l’univers sont dissociés les uns des autres et entièrement indépendants.

De ces théories est née une vision du monde où tout est séparé, divisé. Selon la description du monde matériel par Newton, des particules individuelles de matière suivaient certaines lois du mouvement à travers l’espace et le temps, comme si l’univers était une machine. Mais avant que Newton ne formule ses lois du mouvement, le philosophe français René Descartes avait lancé une affirmation qui semblait alors révolutionnaire, à savoir que notre mental est distinct de la matière inerte de notre corps, qui n’est simplement qu’un autre genre de machine bien huilée. Ainsi donc, le monde se composait d’une multitude de petits objets qui se comportaient de manière prévisible. Les plus distincts de ces objets étaient les êtres humains, puisqu’ils évoluaient en dehors de cet univers tout en regardant dedans. Suivant ces théories, même nos corps étaient d’une manière ou l’autre séparés et différents de notre véritable moi, c’est-à-dire de la conscience qui observe.

Même si le monde newtonien respectait des lois, il n’en était pas moins, en définitive, un lieu solitaire et désert. Le monde continuait à tourner, comme mû par un gigantesque engrenage, que nous ayons été présents ou non. En quelques mouvements adroits, Newton et Descartes avaient extirpé Dieu du monde de la matière, tout comme ils nous avaient extirpés, nous et notre conscience, du centre de notre monde. Ils avaient dépouillé l’univers de son cœur et de son âme, laissant derrière une série de morceaux sans vie s’emboîtant les uns dans les autres. Et plus important encore, comme Danah Zohar le faisait remarquer dans The Quantum Self, « la vision de Newton nous avait chassés de la trame de l’univers »[2].

Les travaux de Charles Darwin rendirent l’image que nous avions de nous-mêmes encore plus sinistre. Selon sa théorie de l’évolution, légèrement déformée depuis par les néodarwinistes, la vie est un processus aléatoire, sans but, où seul le plus fort survit. Sous cet angle, nous ne serions donc qu’un hasard de l’évolution, et l’immense héritage biologique de nos ancêtres se réduirait à une seule facette : manger ou être mangés, bref, survivre à tout prix. En somme, l’essence de notre humanité est un terrorisme génétique qui se débarrasse de tout lien plus faible. La vie ne consiste pas à partager dans l’interdépendance, mais plutôt à gagner, à être le premier. Et si on arrive à survivre, on se retrouve tout seul au sommet de l’arbre de l’évolution.

Cette vision mécaniciste du monde et de l’être humain nous a certes permis de maîtriser l’univers d’un point de vue technologique, mais nous n’en savons guère plus sur nous-mêmes. Sur le plan spirituel et métaphysique, cette vision nous a profondément isolés de tout. De plus, elle ne nous a pas permis de comprendre comment nous pensons, comment la vie commence, pourquoi nous tombons malade, de quelle manière une seule cellule devient un être humain pleinement formé, et ce qu’il advient de la conscience humaine après la mort.

À contrecœur, nous défendons cette vision du monde même si elle ne correspond pas à notre expérience quotidienne. Beaucoup d’entre nous cherchent donc à échapper à cette réalité vide de sens par le biais de la religion. Celle-ci offre un certain recours, puisqu’elle propose un idéal d’unité et de communion avec les autres, ou donne un sens à la vie, mais elle le fait en contradiction avec la vision scientifique. Quiconque désire une vie spirituelle est déchiré par ces visions opposées du monde et doit, en vain, fournir des efforts pour les réconcilier.

Avec la découverte de la physique quantique, nous aurions dû écarter pour de bon cette triste vision des choses dès le début du XXe siècle. En plongeant au cœur de la matière, les pionniers de la physique quantique avaient été étonnés par leurs découvertes. Les infimes particules de matière n’avaient plus rien à voir avec la matière, telle que nous la connaissions. En fait, ce n’était même plus quelque chose. Tantôt, c’était une chose, tantôt une autre complètement diffé rente. Plus étrangement encore, ces particules de matière pouvaient souvent être plusieurs choses à la fois. Mais le plus significatif tenait du fait que ces particules subatomiques n’existaient pas en elles-mêmes, mais seulement en relation avec d’autres. Sur le plan le plus élémentaire, la matière ne pouvait se diviser en petites unités indépendantes. Elle était totalement indivisible. Ainsi, de toute évidence, l’univers était un réseau dynamique d’interconnexion. Dès que des choses entraient en contact, elles restaient toujours reliées entre elles où qu’elles se situent dans l’espace et le temps. Le temps et l’espace eux-mêmes semblaient des constructions arbitraires n’ayant plus leur place dans le monde subatomique. En fait, le temps et l’espace tels que nous les connaissions n’existaient pas. D’aussi loin que l’œil puisse voir, il n’y a que le vaste paysage de l’ici-maintenant.

Les pionniers de la physique quantique, dont Erwin Schrödinger, Werner Heisenberg, Niels Bohr et Wolfgang Pauli, soupçonnaient bien qu’ils étaient entrés dans un territoire métaphysique interdit. Si les électrons restaient en lien partout à la fois, cela remettait grandement en question la nature de l’ensemble de l’univers. Ces pionniers se tournèrent donc vers les textes de la philosophie classique pour saisir la vérité profonde du monde subatomique qu’ils observaient. Pauli étudia la psychanalyse et les archétypes ; Bohr, le Tao et la philosophie chinoise ; Schrödinger, la philosophie hindoue, et Heisenberg, la théorie platonicienne[3]. Malgré cela, ils ne parvinrent pas à établir une théorie cohérente des répercussions spirituelles de la physique quantique. Niels Bohr accrocha un écriteau sur sa porte. On y lisait ceci : « Philosophes, restez dehors. Ici, on travaille. »

Cependant, il restait une autre question à régler en physique quantique. Jusque-là, Bohr et ses confrères n’avaient pas été très loin dans leurs expériences et leur compréhension. Afin de démontrer les effets quantiques, ils avaient mené des recherches en laboratoire sur des particules subatomiques inanimées. Ils en avaient donc logiquement déduit que cet étrange monde subatomique n’existait qu’au cœur de la matière inerte. Tout ce qui était vivant fonctionnait encore selon les lois de Newton et de Descartes, lois qui servaient de fondement à la médecine et à la biologie modernes. Même la biochimie reposait sur la force et la collision newtoniennes.

Et qu’en était-il de nous ? D’après les pionniers de la physique quantique, l’être humain jouait maintenant un rôle central dans tout processus physique. Selon eux encore, les particules subatomiques existaient dans tous leurs états possibles jusqu’à ce que nous les dérangions en les observant et en les mesurant. Elles se fixaient alors sous une forme réelle. L’observation de ces particules par la conscience humaine jouait un rôle déterminant dans le processus de stabilisation du flux subatomique. Pourtant, la conscience en tant que facteur ne faisait pas partie des équations d’Heisenberg ou de Schrödinger. Ceux-ci se doutaient bien qu’elle jouait un rôle déterminant, mais ils ne savaient pas comment l’intégrer à leurs équations. Ainsi, dans la mesure où la conscience était concernée, nous étions toujours en train de regarder de l’extérieur vers l’intérieur.

Toutes ces données éparses de la physique quantique n’avaient jamais été unifiées par une théorie cohérente. On réduisit simplement la physique quantique à un outil technologique très efficace, essentiel à la fabrication de bombes et de tout l’appareillage électronique moderne. On en oublia ainsi les conséquences philosophiques pour se concentrer seulement sur les avantages pratiques. Les physiciens ordinaires étaient disposés à prendre pour argent comptant la nature bizarre du monde quantique puisque celui-ci se fondait sur de solides données mathématiques, telles les équations de Schrödinger. Néanmoins, ils ne pouvaient s’empêcher de se poser certaines questions[4]. Par exemple, comment les électrons pouvaient-ils être en contact avec tout en même temps ? Comment se faisait-il que les électrons n’avaient pas d’état fixe tant qu’on ne les observait pas ? Comment pouvait-il y avoir quelque chose de concret en ce monde si tout n’était que feux follets dès qu’on examinait les choses de plus près ?

Ils résolurent ces dilemmes en affirmant qu’il existait une vérité pour l’infiniment petit et une autre pour l’infiniment grand, tout comme il y en avait une pour l’animé et une autre pour l’inanimé. Il s’agissait simplement d’accepter cette contradiction apparente comme on l’aurait fait pour un axiome de Newton. Telles étaient les lois de l’univers. Si les équations fonctionnent, rien d’autre ne compte.

Cependant, des scientifiques – un petit groupe seulement – disséminés un peu partout dans le monde ne se satisfaisaient pas de répéter comme des perroquets les dogmes de la physique quantique. Désireux d’obtenir de meilleures réponses aux questions restées en suspens, ils reprirent le collier là où les pionniers de la physique quantique s’étaient arrêtés.

Plusieurs d’entre eux se penchèrent sur les quelques équations que l’on avait toujours retranchées de la physique quantique. Ces équations correspondaient au champ du point zéro, un océan de vibrations microscopiques qui occupait l’espace entre les choses. Les chercheurs réalisèrent que s’il fallait inclure ce champ dans notre conception de la matière, les fondements mêmes de notre univers seraient une mer houleuse d’énergie, un vaste champ quantique. Et si tel était bien le cas, tout devrait être connecté à tout comme s’il y avait une matrice invisible.

Ces chercheurs avaient aussi découvert que nous étions tous faits du même matériau de base. Fondamentalement, tous les êtres vivants sont constitués de paquets d’énergie quantique qui échangent de l’information avec une inépuisable mer d’énergie. Qui plus est, les êtres vivants émettent une faible radiation, ce qui est un des aspects les plus cruciaux des processus biologiques. Les informations sur tous les aspects de la vie, de la communication cellulaire aux divers processus de contrôles de l’ADN, sont transmises par un échange d’information au niveau quantique. Même notre mental, qui échappe, soi-disant, aux lois de la matière, fonctionne selon des processus quantiques. En fait, la pensée, les sentiments ou tout processus cognitif supérieur correspondent à de l’information quantique pulsée simultanément à travers notre cerveau et notre corps. Et la perception résulte d’interactions entre les particules subatomiques de nos cerveaux et la mer d’énergie quantique. Littéralement, nous résonnons avec notre monde.

Ces extraordinaires découvertes revêtaient un caractère hérétique. D’un seul coup, ces chercheurs défiaient nombre des lois les plus fondamentales de la biologie et de la physique. Ce qu’ils avaient mis au jour n’était rien d’autre que la clé de tout traitement et échange d’in for mation dans l’univers, de la communication intercellulaire à notre perception du monde en général. De plus, ils répondaient à quel ques-unes des questions les plus fondamentales en biologie sur la mor pholo gie humaine et la conscience vivante. Ainsi, dans l’espace prétendument « vide » se cachait sans doute la clé de la vie elle-même.

Mais avant tout, ces chercheurs confirmaient que c’est à partir des racines les plus profondes de notre être que nous nous connectons avec les autres et le monde. Grâce à des expériences scientifiques, ils avaient démontré qu’une force de vie appelée « conscience collective » ou, en termes théologiques, « Esprit saint », circulait dans l’univers. Ces chercheurs donnaient aussi une explication plausible à ce qui relevait jadis de la foi, des médecines alternatives ou même de la prière pour la vie après la mort. En un sens, ils nous offraient une science de la religion.

Contrairement à la vision du monde de Newton ou de Darwin, celle que défendaient ces chercheurs embellissait la vie et nous permettait de nous réapproprier notre pouvoir. Selon cette vision, nous ne sommes pas de simples accidents de la nature. Notre monde, de même que la place que nous y occupons, a un but et une unité. Et nous avons tous notre mot à dire dans tout cela ! Ce que nous faisons et pensons joue en effet un rôle déterminant quand vient le temps de créer notre monde. Désormais, les humains ne sont plus dissociés les uns des autres, pas plus d’ailleurs qu’ils ne sont étrangers à leur monde, comme s’ils le regardaient de l’extérieur. Ils peuvent reprendre la place qui leur revient, au centre de leur univers.

Ces idées avaient le goût de la trahison. Dans bien des cas, ces chercheurs avaient mené des combats d’arrière-garde contre un ordre établi hostile et retranché dans ses positions. Même si leurs recherches s’étaient étalées sur trente ans, elles restaient toujours fort mécon nues ou carrément ignorées. Toutefois, ce fait ne remettait pas en cause leur valeur scientifique. Appartenant tous aux institutions les plus reconnues tant aux États-Unis qu’en Europe, ces chercheurs avaient effectué des expériences au parcours sans faute. Cependant, celles-ci s’attaquaient aux dogmes sacrés qui formaient le cœur même de la science moderne. Autrement dit, leurs travaux remettaient en question la vision mécaniciste du monde. Reconnaître la pertinence de leurs découvertes exigeait de mettre au rebut une bonne partie des principes de la science moderne, de repartir à zéro, mais la vieille garde ne voulait pas en entendre parler. Puisque ces découvertes ne correspondaient pas à sa vision du monde, elles ne pouvaient qu’être fausses.

Néanmoins, il est trop tard. Rien ne peut arrêter cette révolution. Les scientifiques dont le travail est souligné dans Le champ ne représentent qu’une petite portion d’un mouvement bien plus vaste[5]. Beaucoup d’autres les suivent de près, contestant, expérimentant et modifiant leurs positions. Bref, ils travaillent comme tout vrai explorateur qui se respecte. Plutôt que de rejeter ces données qui remettent en question sa vision scientifique du monde, la science orthodoxe devra commencer à s’y adapter. Fondamentalement, la science est un processus de compréhension du monde et de nous-mêmes, et non un ensemble de lois immuables. Avec les découvertes qui s’ajoutent, les vieilles certitudes doivent souvent céder leur place.

Le champ est l’histoire de cette révolution. Comme plein d’autres révolutions, celle-ci s’est amorcée par de petites poches de résistance isolées (une percée dans un domaine, une découverte dans un autre, etc.) et non dans un vaste mouvement unifié et réformateur. Même s’ils connaissent leurs travaux respectifs, ces hommes et ces femmes de laboratoire sont souvent réticents à s’aventurer au-delà de l’expérimentation pour examiner toutes les répercussions véritables de leurs découvertes, ou bien ils n’ont tout simplement pas le temps de les mettre en contexte avec les autres données scienti fiques disponibles. Chacun a fait un voyage d’exploration et trouvé une poignée de terre, mais aucun n’ose affirmer qu’il s’agit d’un continent.

Le champ constitue une des premières tentatives pour former un tout cohérent à partir de ces recherches disparates. Dans la même foulée, cet ouvrage valide scientifiquement des éléments qui relevaient surtout de la religion, du mysticisme, de la médecine scientifique ou des spéculations nouvel âge.

Quoique tout le matériel utilisé dans ce livre soit fondé sur de solides données scientifiques, il m’est parfois arrivé, avec l’aide des chercheurs concernés, de me livrer à des spéculations en vue de déterminer comment toutes ces données s’imbriquaient l’une dans l’autre. Par conséquent, je tiens à préciser que la théorie proposée ici est, tout comme Robert Jahn, doyen émérite à l’université de Princeton, se plaît à le dire, un « travail en cours ». Par ailleurs, je signale que certaines preuves scientifiques n’ont pas encore été reproduites par des groupes indépendants. Il faut voir Le champ comme une première tentative visant à regrouper ces découvertes individuelles pour en tirer un modèle cohérent, dont il faudra redéfinir quelques éléments plus tard.

Il serait sage aussi de garder à l’esprit la maxime selon laquelle on ne peut prouver définitivement une idée vraie. Au mieux, la science peut espérer qu’elle saura réfuter les idées fausses. Dans cette perspective, des chercheurs pourtant dignes de confiance ont employé des tests reconnus pour tenter de discréditer les idées inédites développées dans ce livre. Mais à ce jour, aucun n’a réussi. À moins d’être réfutées ou perfectionnées, les découvertes mentionnées dans ces pages restent donc valides.

Le champ est destiné au grand public. Pour rendre compréhensibles des données fort complexes, je me suis souvent servie de métaphores ne représentant qu’une approximation grossière de la vérité. Parfois aussi, les nouvelles idées radicales présentées exigeront de la patience. Je ne promets donc pas que cet ouvrage sera toujours d’une lecture facile. Quantité de notions seront fort difficiles à avaler pour les disciples de Newton ou de Descartes habitués, tout comme nous, à penser que tout est séparé et immuable.

Je dois aussi ajouter que je n’ai rien découvert de tout ceci, puisque je ne suis pas une scientifique, mais bien seulement une journaliste et, parfois, une interprète. Les applaudissements devront être adressés à ces chercheurs fort peu connus qui ont décelé et saisi l’extraordinaire caché dans le quotidien. Souvent, sans même qu’ils l’aient pleinement réalisé, leurs travaux se sont transformés en une quête de la physique de l’impossible.

Lynne McTaggart

Londres, juillet 2001

[1]  M. Capek, The Philosophical Impact of Contemporary Physics, New Jersey, Van Nostrand, 1961, p. 319. Tel que cité dans F. Capra, The Tao of Physics, Londres, Flamingo, 1992.

[2]  D. Zohar, The Quantum Self, Londres, Flamingo, 1991, p. 2. Danah Zohar fait un excellent résumé de l’histoire philosophique des sciences avant et après Newton et Descartes.

[3]  Je suis redevable à Brenda Dunne, directrice du laboratoire PEAR à Princeton, qui est la première à m’avoir éclairée sur les intérêts philosophi ques des théoriciens quantiques. Voir aussi W. Heisenberg, Physics and Philosophy, Harmondsworth, Penguin, 2000 ; N. Bohr, Atomic Physics and Human Know ledge, New York, John Wiley & Sons, 1958 ; R. Jahn et B. Dunne, Margins of Reality : The Role of Consciousness in the Physical World, New York, Harvest/Harcourt Brace Jovanovich, 1987, p. 58-59.

[4]  Entretien avec Robert Jahn et Brenda Dunne, à Amsterdam, le 19 octobre 2000.

[5]  En fait, pour déterminer quels chercheurs méritaient d’être inclus, j’ai dû faire certains choix arbitraires. Ainsi, j’ai choisi l’anesthésiste américain Stuart Hameroff et ses travaux sur la conscience humaine, alors que j’aurais pu tout aussi bien opter pour Roger Penrose, un professeur d’Oxford. Et ce n’est que par manque d’espace que j’ai omis des pionniers en communication intracellulaire électromagnétique comme Cyril Smith.

Préface de l’édition 2008

Ma mère est décédée quatre jours avant Noël. Nous avions passé cette sinistre semaine de 1996 dans sa demeure en Floride, alors que nous l’enterrions, que nous vidions la maison de ses possessions et que nous réglions les centaines de détails dont il faut s’occuper lorsqu’une vie prend fin. Passant en revue un après-midi les mille et une choses accumulées dans sa chambre, je repérai sous le lit une petite boîte marron remplie de souvenirs et découvris, à côté d’un album de bébé rose et de quelques photos décolorées de type polaroïd, une liasse de lettres que j’avais envoyées à mes parents à l’époque où j’étudiais à l’université.

J’ouvris quelques-unes des enveloppes multicolores et j’entrepris de lire, dans l’écriture bouclée de ma jeunesse, le récit détaillé de ma première année loin de chez moi. Au milieu d’un catalogue de réalisations imaginées, offrant à mes parents l’assurance tacite de la justesse de leur investissement, mon attention fut attirée par un passage en particulier : « Aujourd’hui, je vais apprendre l’astronomie. »

Un sourire se dessina sur mon visage alors que je me remémorais la jeune fille ambitieuse que j’étais, mais tout amusement se dissipa rapidement quand je réalisai que ma mère ne pourrait jamais plus partager un tel moment avec moi. Elle seule aurait immédiatement saisi ce que je voulais vraiment dire – je vais maintenant étudier tout ce qui concerne l’astronomie en une seule journée –, elle qui avait été tellement ravie et rassurée par ce trait de caractère particulier que j’avais, cette certitude précoce que tout défi de taille rencontré sur mon chemin serait aisément relevé.

Aujourd’hui, je vais apprendre l’astronomie. Cette phrase devint une sorte de leitmotiv entre mon mari et moi durant l’écriture de ce livre. Pour une personne comme moi sans formation scientifique, le fait d’entreprendre ce projet semblait tout aussi ridicule que d’essayer d’absorber l’ensemble de l’astronomie en une seule journée.

Écrire Le champ représentait un truc de confiance au début. Je persuadai mes éditeurs de financer ce qui était avant tout un voyage sans boussole, dont le but était de voir si des « champs énergétiques humains » existaient vraiment. À l’instar des journalistes, je commençai par fouiller à gauche et à droite. J’assistai à des conférences. Je lus des articles scientifiques. Je contactai des scientifiques d’avant-garde partout dans le monde.

Au bout d’un moment, je finis par reconnaître, d’abord avec un sentiment d’étonnement et ensuite d’inquiétude, que j’avais mis les pieds dans un nouveau territoire dangereux, celui d’une science embryonnaire qui venait tout juste de naître. Les fondements scientifiques auxquels nous avions tous cru, et sur lesquels reposaient toutes nos assertions confiantes sur nous-mêmes et sur la place que nous occupons dans l’univers, se désintégraient sous mes yeux. Le livre que je m’étais persuadée de pouvoir écrire allait nécessiter rien de moins qu’une redéfinition de notre conception actuelle de la réalité.

Aujourd’hui, je vais apprendre l’astronomie. Durant plusieurs années, tandis que je me livrais à des recherches en vue d’écrire Le champ et que j’effectuais des travaux subséquents en ce domaine, je bénéficiai de cours particuliers en physique quantique grâce à la patience démontrée à mon endroit par quelque 75 scientifiques de premier plan. À force de les harceler, de les cajoler et d’insister, je finis par obtenir de chacun d’eux des dizaines et des dizaines d’heures de leur temps, et jusqu’à plus de vingt entrevues avec certains d’entre eux, leur soutirant les explications nécessaires pour finalement dégager une interprétation sommaire de concepts physiques n’existant souvent qu’à l’état de formules mathématiques. Qu’est-ce au juste que la cohérence quantique ? Pourquoi le champ du point zéro existe-t-il ? Je prenais leurs réponses souvent incompréhensibles et les reformulais sous forme de métaphores jusqu’à ce que nous puissions ensemble convenir d’une approximation compréhensible pour les profanes.

Ce faisant, je tentais de me livrer à un dialogue socratique, présentant chaque découverte sous la forme d’un problème philosophique à placer dans un contexte plus large. La conscience existe-t-elle, ou n’y a-t-il que le champ du point zéro ? Néanmoins, en dehors de quelques individus passionnés – Hal Puthoff, physicien, Robert Jahn, ancien doyen de la faculté d’ingénierie de Princeton, et Brenda Dunne, sa collègue psychologue –, les implications métaphysiques étaient soigneusement évitées par tous les autres. Personne n’avait consenti à discuter des répercussions de tout cela – de la signification collective de si nombreuses découvertes individuelles – en public, ni même à synthétiser toute cette information en un tout cohérent. Cette tâche, j’en pris bientôt conscience avec un sentiment de malaise tenaillant, j’allais devoir l’assumer.

Pendant plusieurs années, j’arpentai mon corridor, je sanglotai de découragement, je négligeai mes enfants et je laissai mes autres travaux s’accumuler sur mon bureau. Avec mon mari, un philosophe diplômé, je discutais souvent jusque tard dans la nuit de sujets obscurs : Que sont exactement le temps et l’espace ? Si nous cessions de l’observer, l’univers disparaîtrait-il ? « Retire le temps de l’équation, et tout se tient », me fit un jour remarquer Bob Jahn par ce qui était censé n’être qu’une phrase anodine. Était-ce possible ? Ou, plus précisément, était-ce maintenant devenu impératif ?

Durant ce temps, j’écrivais dans un état de panique fiévreuse et je révisais sans cesse le manuscrit, précisant de plus en plus ma pensée à mesure que chaque nuance devenait plus claire pour moi, de sorte que je ne parvins à la version finale que quelques mois avant la parution du livre.

À un certain point, je me mis à écrire comme si le processus de rédaction se produisait à travers moi. Chaque matin, je prenais place devant mon ordinateur et les mots ainsi que les concepts se déversaient de moi en un langage qui me paraissait étranger, jusqu’à ce que je reconnaisse que j’avais trouvé une nouvelle voix et un nouveau sujet, ou plutôt qu’ils m’avaient finalement trouvée. Je relus le livre, une fois celui-ci publié, avec un sentiment grandissant de stupéfaction à l’idée que tout cela était bel et bien mon œuvre.

J’entrepris ma carrière de journaliste dans les années 70, en tant que journaliste d’investigation, et cette approche fondée sur des faits tangibles n’a jamais cessé de guider mon travail. Pendant de nombreuses années, j’ai été la rédactrice en chef d’un bulletin de nouvelles appelé What Doctors Don’t Tell You [Ce que les médecins ne vous disent pas], lequel bulletin jetait un regard critique sur la médecine moderne. Même si ma préférence va à la médecine alternative, après avoir passé des années à étudier les limitations de la médecine conventionnelle, je demande toujours à voir la preuve scientifique de ce que l’on avance. Je n’ai pas de penchant pour l’ésotérisme oriental ou le mysticisme, et j’ai tendance à décrier le côté superficiel de la spiritualité du nouvel âge, toute prétention de médecine « quantique » non soutenue par des preuves solides, et l’emploi à toutes les sauces du terme « énergie ». La spiritualité irrationnelle n’est vraiment pas mon truc.

Toutefois, il me faut bien reconnaître que le processus de création de Le champ a transformé la « messagère ». Une fois ce processus alchimique terminé, je me suis retrouvée non seulement avec une voix différente, mais aussi avec une vision du monde radicalement différente. Les découvertes remarquables effectuées par ces scientifiques me donnent à penser que l’homme moderne perçoit le monde à travers une lentille embuée et que l’application de ces découvertes à notre réalité quotidienne allait exiger rien de moins que de refaire notre monde.

Joan Didion a fait remarquer un jour que nous nous racontons des histoires afin de vivre. De toutes nos histoires, ce sont celles de la science qui, le plus souvent, nous définissent. Elles façonnent notre perception de l’univers et de son fonctionnement, et tout cela constitue le fondement de nos structures sociales, de nos rapports les uns avec les autres et avec notre environnement, et de ce qui nous guide pour faire des affaires, éduquer nos enfants, organiser nos vies et définir les frontières de nos pays.

Même si nous percevons la science comme la source de l’ultime vérité, elle n’est finalement rien de plus qu’une histoire racontée en plusieurs épisodes. Nous acquérons petit à petit nos connaissances sur le monde en un processus de constantes corrections et révisions. Les nouveaux chapitres améliorent notre compréhension des chapitres précédents, et souvent même les supplantent. Si l’on tient compte de toutes les découvertes énumérées dans ce livre et de celles survenues depuis sa parution, il est désormais clair que l’histoire racontée par la science jusqu’ici est sur le point d’être remplacée par une version radicalement révisée.

Les fondements de notre histoire scientifique actuelle datent de plus de 300 ans et reposent en bonne partie sur les découvertes d’Isaac Newton et sur une perception de l’univers où l’on pensait que toute matière se mouvait, conformément à des lois immuables, dans un espace-temps tridimensionnel. La vision newtonienne décrit un univers fiable habité par des particules de matière facilement identifiables et au comportement prévisible. La vision du monde résultant de ces découvertes est également soutenue par les implications philosophiques de la théorie de l’évolution de Charles Darwin, selon laquelle seuls les individus possédant de solides atouts génétiques ont les meilleures chances de survivre. Ce sont là, au fond, des histoires qui idéalisent la séparation. Dès l’instant de notre naissance, on ne cesse de nous répéter que pour chaque gagnant, il doit y avoir un perdant. C’est à partir de cette vision limitative que nous avons façonné notre monde.

Le champ nous raconte une histoire scientifique radicalement nouvelle. Le dernier chapitre, écrit par un groupe d’explorateurs scientifiques pratiquement inconnus, laisse entendre que nous formons, par essence, une unité indissociable avec tout le reste dont nous sommes profondément interdépendants, et dont chaque élément exerce constamment une influence sur le tout.

Les implications de cette nouvelle histoire sur notre compréhension de la vie et sur la façon dont notre société fonctionne sont tout simplement extraordinaires. S’il est vrai qu’un champ quantique nous englobe tous dans sa trame invisible, il va nous falloir redéfinir qui nous sommes et ce qu’est au juste un humain. Si nous sommes bel et bien engagés dans un dialogue constant et instantané avec notre environnement, et si un flux d’information émanant du cosmos circule chaque instant en nous, alors notre compréhension actuelle du potentiel humain n’est qu’un pâle reflet de ce qu’elle devrait être.

Si nous ne sommes pas séparés, nous ne pouvons plus penser en termes de gagnants et de perdants. Il nous faut redéfinir ce que nous désignons comme le « moi » et le « non-moi », et réformer la manière dont nous interagissons avec les autres humains, menons nos affaires, et percevons le temps et l’espace. Nous devons reconsidérer comment nous choisissons et exécutons notre travail, structurons nos collectivités et élevons nos enfants. Nous devons également imaginer un autre mode de vie, une manière d’être entièrement différente. Nous devons faire table rase de toutes nos créations sociétales et repartir à neuf.

La plupart des lecteurs s’imaginent à tort que les découvertes scientifiques modernes constituent le sujet principal de cet ouvrage. En fait, Le champ est une histoire. Les percées scientifiques rapportées dans ses pages se sont produites il y a près d’un tiers de siècle. Même si l’essentiel de ces recherches fut réalisé dans les années 70 et 80, de récentes découvertes menées dans de nombreux laboratoires autour du monde apportent des données corroborant le fait que les étranges concepts de la physique quantique, qui ne régissait, pensait-on, que le monde des particules infiniment petites, concernent en réalité le monde dans son ensemble. De nouvelles découvertes sur la nature mutable des atomes et des molécules accordent plus de poids à l’idée, avancée par de nombreux physiciens quantiques, que la conscience jouerait peut-être un rôle central dans le façonnement de notre monde.

Des douzaines de scientifiques renommés du monde entier ont démontré que toute matière existe au sein d’un vaste réseau quantique de connexions et que des échanges d’information ont constamment lieu entre les êtres vivants et leur environnement. D’autres encore ont recueilli des données semblant indiquer que la conscience est une « substance » existant en dehors des limites de notre corps. Le cerveau et l’ADN, que l’on avait toujours supposé être les chefs d’orchestre du corps, devraient plutôt être considérés comme des transducteurs transmettant, captant et, finalement, interprétant l’information quantique émanant du Champ universel. Même notre compréhension actuelle du temps, perçu comme avançant dans une seule direction, s’est révélée une construction mentale incomplète qui devra sans doute être grandement révisée.

Au cours des quelques décennies qui ont suivi les découvertes de ces premiers explorateurs scientifiques, on a tellement appris de nouvelles choses sur la nature de la conscience à l’œuvre dans leurs travaux que je me suis sentie obligée d’écrire une suite. La science de l’intention porte sur les implications des idées avancées dans Le champ, à savoir que les pensées dirigées jouent un rôle central dans la création de la réalité, une théorie sans cesse mise à l’épreuve par l’entremise de fréquentes expériences internationales de grande envergure grâce à la participation des lecteurs de ce second livre. (Visiter le www.theintentionexperiment.com pour en savoir plus à ce sujet.)

Depuis la parution de la première édition de ce livre, l’idée que le champ du point zéro puisse receler toutes les possibilités et constituer une inimaginable source d’énergie gratuite a captivé l’imagination des gens. Des tentatives pour extraire de l’énergie de ce champ afin de faire fonctionner des systèmes exotiques de propulsion aérospatiale, jadis l’objet de projets secrets financés par de modestes mises de fonds, ont maintenant reçu un soutien financier considérable de la part de géants corporatifs comme Lockheed Martin. Les notions avancées dans Le champ sont même entrées dans le vocabulaire populaire par le biais de jeux d’ordinateur, de films, de séries télévisées et de chansons pop. Dans le dessin animé Les incroyables, Syndrome, le principal antagoniste, se sert de gants armés alimentés par l’énergie

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